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Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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Transcription
00:00Véronique Jacquet est avec nous, Gilles-Louis-Lam Gondadel, Geoffroy Lejeune, Joseph Masses-Caron et Johan Ouzahy.
00:04On va de nouveau évidemment parler du chef d'état-major des armées, Fabien Mandon, qui appelle à changer d'état d'esprit face à la Russie.
00:10Mais qu'est-ce qui est intéressant dans cette affaire ? Et ce n'est pas la première fois que ça arrive.
00:14Nous sommes d'accord que c'est mardi que le chef d'état-major des armées parle devant les maires.
00:21Oui, c'est mardi.
00:21Bon, mardi soir, personne n'en parle.
00:25Mercredi matin, c'était hier matin, nous commençons à en parler.
00:29Commençons à en parler.
00:30Thomas Bonnet fait un tweet, Thomas Bonnet du service politique.
00:35Et à partir de ce moment-là, nous en parlons sur Europe à 16h, et tout le monde en parle.
00:41C'est-à-dire que l'information a mis 24h pour arriver.
00:45C'est étrange.
00:46Vous voulez dire aussi que c'est Europe qui est des donateurs, vous voulez dire.
00:52C'est Thomas Bonnet, c'est News, qui a amorcé.
00:56Et alors, ce soir, tous les médias en parlent.
00:59Ça a 48h.
01:02Et on en a beaucoup parlé hier soir.
01:03Donc c'est toujours intéressant comment une information...
01:06C'est une très bonne nouvelle.
01:07Bien sûr que c'est une très bonne nouvelle.
01:08Ça veut dire que maintenant, les sujets dont vous parlez ici ne sont plus invisibilisés.
01:11En tout cas, on l'avait vu avec Mathis, de la même manière, on en avait parlé avec Mathis.
01:16C'est l'effet première chaîne d'info, c'est vrai que ça oblige un peu les autres.
01:18Donc c'est intéressant.
01:21Bon alors, on ne va pas revenir sur la citation de M.
01:23Mandon, vous la connaissez.
01:24En revanche, il y a beaucoup de réactions aujourd'hui et beaucoup de politiques qui ont réagi, qui n'avaient pas réagi hier.
01:29Donc écoutons Mme Vautrin, parce que Mme Vautrin, ministre des Armées, elle est montée au créneau.
01:34Et puis, on rétropédale un petit peu.
01:36Écoutez Mme Vautrin.
01:37Le chef d'état-major des Armées est intervenu mardi soir au Congrès des maires de France.
01:44Cette invitation de longue date, c'est en quelque sorte l'incarnation du lien entre l'armée et la nation.
01:52Nombreux sont les empreintes militaires sur notre territoire, les régiments installés aussi bien dans l'Hexagone qu'outre-mer,
02:00mais également les entreprises qui travaillent pour la défense et qui représentent plus de 200 000 emplois dans notre pays.
02:09Alors, cette intervention du chef d'état-major des Armées s'inscrit dans la suite du discours du président de la République,
02:17ici, à l'hôtel de Bruyennes, le 13 juillet dernier.
02:21Lors de ce discours devant nos armées, le président de la République avait bien sûr fait état de la situation internationale,
02:32avait insisté sur la bascule à laquelle nous avons actuellement à faire face.
02:39Ce qui veut dire que bien sûr, nous devons anticiper, entraîner nos armées, nous réarmer,
02:45mais aussi, il est important que notre nation soit à la fois lucide et unie.
02:53Et c'est la raison pour laquelle il n'y a pas de place pour la polémique,
02:58surtout dès lors que cette polémique est issue de petites phrases sorties de leur contexte.
03:05Elles n'ont finalement qu'une finalité, nuire aux intérêts de notre pays.
03:10On sort les rames.
03:17Non mais, ce qui est insupportable, elle n'est pas sortie du contexte, cette phrase.
03:22Non.
03:22On a passé, elle a fait deux minutes, elle n'est pas sortie du contexte du tout.
03:27C'est ça qui est toujours, c'est ça en fait qui est agaçant, souvent dans la Macronie.
03:32C'est-à-dire que vous avez un chef d'État, un chef d'État-major qui dit des choses,
03:37sans doute le président était-il dans la boucle, pour le moins.
03:40Oui, moi j'ai la faiblesse de penser qu'il est d'une certaine manière le porte-parole.
03:44J'ai deux problèmes, mais il est sans doute le porte-parole du chef de l'État
03:48qui trouve avantage pour encore faire semblant d'exister, de prendre ce...
03:54Non, on ne peut plus rien dire.
03:56Non mais là, je ne modère pas, je souris.
03:59Je n'ai pas aimé votre geste.
04:00Il n'a rien dit.
04:00Je n'ai pas aimé.
04:01C'est pas un peu humiliant, faire semblant d'exister.
04:03Vous savez, quand je me lève le matin, je ne cherche pas forcément à être agréable
04:09par rapport au président de la République, je dois l'avouer.
04:11J'ai d'autres sujets de préoccupation.
04:13Pour exister, c'est...
04:15Bon, et puis sur le fond, sur le fond, je le dis, je le répète,
04:20je condamne le dictateur Poutine,
04:23je ne considère pas forcément le Donbass et la Crimée
04:29comme ne faisant partie de l'Ukraine,
04:31mais quand même, il a agressé un pays tiers.
04:34Il voulait prendre Kiev.
04:36Mais cela étant, pardon de le dire,
04:38quitte à sacrifier nos enfants,
04:40je les sacrifierais davantage la mort dans l'âme
04:43pour défendre les frontières françaises
04:44que pour défendre les frontières ukrainiennes.
04:46Alors, écoutez le porte-parole du chef d'État-major.
04:48Porte-parole de M. Mandon.
04:50La France dispose d'un certain nombre d'atouts.
04:56Ses atouts, il les a rappelés,
04:58ses atouts dans le domaine physique,
05:00ses forces armées,
05:02sa capacité d'innovation, son industrie.
05:05Mais justement, ces forces-là,
05:07et c'est bien ce qu'il a rappelé,
05:08ces forces-là ne sont rien
05:09si elles ne sont pas doublées de forces morales
05:12au sein de nos populations.
05:14C'est ce qu'il appelle la force d'âme.
05:16Ces forces morales, elles sont indispensables
05:18pour subir ce que serait une guerre de haute intensité.
05:22Et c'est là où l'explication est peut-être nécessaire.
05:25Subir une guerre de haute intensité,
05:26ça veut dire envisager des pertes.
05:28Envisager des pertes de militaires.
05:30Ça veut dire souffrir économiquement.
05:32Une guerre de haute intensité,
05:34c'est entre 200 et 1000 morts par jour.
05:36Un pays qui n'est pas prêt à connaître ça,
05:39à comprendre ça,
05:40c'est un pays qui est faible.
05:41Voilà ce que voulait dire
05:42le chef d'État-major des armées.
05:44Oui, sauf que si c'est 1000 personnes par jour,
05:47on a combien ?
05:48200 000, je crois, militaires en France ?
05:50C'est-à-dire qu'on tient 200 jours.
05:51Donc c'est la conscription qui arrive derrière.
05:53Pardonnez-moi, c'est nos enfants.
05:56Déjà, il faudrait avoir des cartouches.
05:58Oui.
05:59Attendez, pardon, des taquins.
06:00C'est un secret de Polychinelle.
06:02On n'aura pas les cartouches pour plus de 4 jours.
06:04Donc il faut quand même le dire.
06:06Non, quand on entend en effet
06:08la dernière intervention,
06:11on est quand même saisis.
06:13On est quand même saisis
06:13parce que cette question
06:15est une question réelle.
06:17Moi, je ne dis pas...
06:19Voilà, c'est une question réelle.
06:20Donc c'est une question réelle
06:21qui est une question grave.
06:23Dans tout autre pays voisin de la France,
06:27ce serait traité, débattu à l'Assemblée nationale.
06:29Non, mais l'Allemagne,
06:30le président de l'Allemagne est sur la ligne de...
06:33Tout à fait, mais ce serait débattu.
06:35Sur la ligne d'Emmanuel Macron.
06:36Ça a été débattu au Bundestag.
06:37Ça a été...
06:37Ce serait débattu.
06:39Mais comme évidemment,
06:40les parlementaires français
06:41sont trop occupés à faire des taxes.
06:42Non, et puis c'est la cinquième République.
06:43Sur la liberté des Seigales au Portugal
06:44ou que sais-je encore.
06:46La première chose
06:46qui leur passe par la tête,
06:47évidemment,
06:48ils ne peuvent pas le faire là-dessus.
06:50Alors évidemment,
06:51aussi,
06:52il y a beaucoup de nos concitoyens
06:54qui se disent
06:55que tous ces éléments
06:56qui sont accompagnés
06:57avec le guide du survie
06:58dont on va parler,
06:59tous ces éléments-là,
07:00ça rappelle quelque chose.
07:02Ça rappelle évidemment
07:03la période Covid.
07:04Et c'est là où on se dit
07:06mais voilà,
07:07on nous a parlé de guerre,
07:08de guerre du Covid
07:08et maintenant,
07:09on nous reparle de guerre
07:10contre les Russes.
07:10il y a une incompréhension totale.
07:13Nicolas Vaudjour
07:13est amiral
07:15et il était ce matin
07:16chez nos amis d'RTL.
07:18La France n'est ni en paix
07:20ni en guerre.
07:20Je crois que c'est une phrase
07:21qui a déjà été citée ici même.
07:25Et je pense qu'il faut avoir conscience
07:26effectivement
07:27que nous faisons face
07:29à ce qu'on appelle
07:29les actions hybrides.
07:31C'est-à-dire ?
07:31J'aimais bien une remarque
07:33du ministre de la Défense néerlandais
07:35qui avait dit
07:35quand on parle d'une voiture hybride,
07:38on parle d'une voiture.
07:39Quand on parle de la guerre hybride,
07:43on parle d'actions
07:44qui sont sous le seuil.
07:45Sous le seuil de la guerre.
07:47Mais qui sont des actions
07:48qui existent véritablement.
07:49Vous allez en Baltique.
07:50En Baltique,
07:51il y a des câbles internet
07:51qui sont arrachés.
07:53Étonnamment,
07:53des bateaux qui laissent
07:54traîner leur rampe
07:54pendant 100 nautiques
07:55et qui arrachent des câbles.
07:56Et on dit que ce n'est pas volontaire.
07:57Non, évidemment,
07:58c'est volontaire.
08:00Réaction politique à présent
08:01et la réaction la plus forte,
08:02c'est peut-être Ségolène Royal.
08:03Elle était avec nous ce matin.
08:05pour présenter son livre,
08:06mais qui va garder des enfants
08:07aux éditions Fayard.
08:08Et effectivement,
08:09elle, elle était particulièrement
08:11remontée contre Emmanuel Macron
08:13et sur effectivement cette phrase
08:15qui jette l'angoisse dans le pays.
08:19Est-ce que vous imaginez l'impact
08:20qu'une décision comme ça peut avoir ?
08:22Non seulement sur l'économie du pays.
08:25Parce que du coup,
08:25les gens vont avoir peur,
08:26économiser.
08:27Ça va figer un impact
08:30économique considérable.
08:31Un impact sur l'anxiété
08:32de la nouvelle génération.
08:34C'est ça l'objectif du pays ?
08:36C'est de nous projeter
08:37dans une guerre imaginaire ?
08:39Le rôle de la France,
08:41le rôle de la France,
08:42c'est d'être une puissance de paix.
08:44Nous sommes au Conseil de sécurité
08:45de l'ONU.
08:46C'est pas la voix de la France
08:47qui peut anticiper
08:48ou prévoir des guerres.
08:50Et d'ailleurs,
08:51c'est tellement cousu
08:51de fil blanc.
08:53Vous savez ce que disait Machiavel,
08:54c'est qu'un leader faible
08:55rêve de se transformer
08:57en chef de guerre.
08:58C'est ça qui est en train
08:59de se passer.
09:00Et ça, il ne faut pas l'accepter.
09:01Tous les deux, on est raccord.
09:02Vous savez, pour maintenir
09:03ce que disait Machiavel,
09:03pour maintenir un peuple
09:04dans l'obéissance
09:05et le silence,
09:07inventez-lui un ennemi.
09:09Faites-lui peur
09:09et dénoncez ceux
09:11qui veulent la paix
09:12comme des antipatriotes
09:13et des ennemis de la patrie.
09:15On y est.
09:16Un leader faible
09:17rêve de se transformer
09:18en chef de guerre
09:19et qui déclenche une guerre
09:20pour éviter des troubles intérieurs
09:22finit toujours
09:23par accélérer
09:24sa propre perte.
09:25Donc là, il y a deux hypothèses.
09:27Soit Emmanuel Macron,
09:29qui, au terme de la Constitution,
09:31est chef des armées,
09:32était au courant
09:33de la déclaration.
09:34À ce moment-là,
09:35il doit s'expliquer.
09:36Soit il n'était pas au courant
09:38et à ce moment-là,
09:39le chef d'état-major
09:40doit démissionner.
09:41Il y a une troisième hypothèse
09:42que n'évoque pas
09:45Ségolène Royal.
09:45La troisième hypothèse,
09:47c'est que la Russie
09:47soit en train
09:48de se préparer
09:49à une guerre
09:49de haute intensité
09:50avec des pays de l'OTAN.
09:51Ils ont lancé
09:52une conscription
09:53comme il n'en a jamais
09:54existé en Russie.
09:55Vladimir Poutine
09:56a débloqué
09:57des fonds
09:58comme il n'en a
09:59jamais débloqué
10:00pour servir
10:01l'industrie militaire,
10:02l'industrie de guerre.
10:03Face à cette menace russe
10:04qui se précise,
10:06on ne sait pas quand,
10:07on ne sait pas dans quelle direction,
10:08peut-être que ça ne verra
10:09jamais le jour.
10:10Mais Vladimir Poutine
10:10se prépare
10:11à une guerre
10:12de haute intensité.
10:13Et on reproche
10:13au chef de l'État,
10:15par ailleurs,
10:15tous les pays de l'Europe
10:16font la même chose.
10:17Je vous rappelle
10:17que les Allemands
10:18ont débloqué
10:181 000 milliards d'euros
10:20pour la défense
10:21dans les 10 prochaines années.
10:22Et face à cette menace russe
10:23qui est réelle,
10:25que je viens de dire,
10:25c'est réel,
10:26c'est concret.
10:26On reproche au chef de l'État
10:28effectivement
10:28de se préparer
10:29lui aussi
10:30à une éventuelle réplique.
10:32Non pas à donner
10:32un éventuel assaut,
10:33non pas à lancer une guerre,
10:34mais éventuellement
10:35à répliquer
10:36si jamais la menace
10:37devait arriver.
10:38Pardon,
10:39je considère
10:39que c'est son rôle.
10:40Oui,
10:41enfin moi je considère
10:42que,
10:42d'abord je vois,
10:44pour contredire légèrement
10:45Mme Royal,
10:46je vois davantage
10:47M. Macron
10:48en Matamor
10:49qu'en Machiavel.
10:51Et secondement,
10:52je voudrais,
10:53sans invalider totalement,
10:55l'idée de se préparer,
10:56je voudrais quand même
10:57rappeler
10:57que la Russie
10:59a du mal
11:00à vaincre
11:01depuis des mois
11:02et des mois
11:03un petit pays
11:04qui s'appelle l'Ukraine
11:05et qui n'est quand même
11:06pas extraordinaire.
11:08Donc il faut quand même
11:08relativiser,
11:10si c'est possible,
11:11la menace russe.
11:11Mais elle allait plus loin
11:13à Ségolène Royal
11:14parce qu'elle imaginait
11:15que c'était une possibilité
11:17pour enjamber
11:17la présidentielle
11:20et se maintenir
11:21à l'Elysée.
11:22C'était ça qu'elle disait.
11:23C'est pas digne
11:23d'une ancienne candidate
11:24à l'élection présidentielle.
11:25Alors,
11:26vous avez à la fois...
11:27De dire quelque chose
11:27comme ça,
11:28c'est pas digne
11:28de Ségolène Royal.
11:29J'entends ce que vous dites.
11:30J'entends ce que vous dites.
11:31Mais la difficulté,
11:33si ça venait
11:34dans les premiers mois
11:36d'exercice
11:37d'Emmanuel Macron,
11:38vous auriez raison.
11:38Il se trouve qu'on est
11:40quand même très défiant
11:41et on est un peu échaudé
11:42avec Emmanuel Macron.
11:44On a vu ce qui s'est passé
11:45avec le Covid.
11:45C'est pas un dictateur.
11:47Je ne dis pas ça.
11:47Je le critique souvent.
11:48Je le défends rarement.
11:50Mais honnêtement,
11:50dire ça,
11:51Ségolène Royal,
11:52c'est indigné.
11:52Je ne dis pas ça.
11:54Je dis que
11:56je me méfie
11:57de l'Union Européenne.
11:58Je me méfie.
11:59Je suis en défiance
12:00sur Emmanuel Macron.
12:02Je pense que tout est possible
12:03avec l'Union Européenne
12:05et ils peuvent te faire passer
12:06des menaces
12:07qui n'existent peut-être pas
12:08pour imposer,
12:09pourquoi pas,
12:10une armée européenne.
12:11Et ça,
12:11je me méfie.
12:13J'ai le droit ?
12:14Ce que j'ai dit sur la Russie,
12:15c'est vrai ou pas ?
12:16Est-ce que Vladimir Poutine
12:16a lancé une conscription
12:18sans précédent ?
12:19Non, mais attendez,
12:20ça peut être contesté.
12:21C'est-à-dire que,
12:22par exemple,
12:23aujourd'hui,
12:23il y a quelque chose de faux
12:24qui nous est régulièrement dit
12:25dans le débat public,
12:26c'est attention,
12:27il va agresser l'OTAN, etc.
12:28Vladimir Poutine,
12:29avec tous les défauts qu'il a,
12:30il fait tout sauf agresser l'OTAN.
12:31Justement,
12:32il connaît exactement la limite
12:33et il flirte avec cette limite
12:34en permanence.
12:35Donc, ça veut dire que...
12:37Il a déjà violé l'espace aérien
12:38de l'OTAN,
12:38donc il a déjà dépassé la limite.
12:39Véronique,
12:40exactement jusqu'où ne pas aller.
12:42Il y a deux choses.
12:42Il y a évidemment
12:43le discours politique
12:44d'Emmanuel Macron
12:44qui entretient savamment
12:46la confusion.
12:47Parce que si les questions
12:48d'une guerre,
12:48c'est d'une guerre
12:49sur un territoire extérieur,
12:52évidemment,
12:52dans le cadre de l'OTAN,
12:58et ça veut dire
12:58que c'est une armée de métiers
12:59qui est mobilisée.
13:00Or là,
13:00dans les mots employés
13:02par l'état-major de l'armée,
13:05est-ce qu'on est prêts
13:06à voir mourir nos enfants ?
13:07On a l'impression
13:07que c'est n'importe quel
13:08enfant français
13:08qui va aller faire la guerre.
13:11Bon,
13:11est-ce qu'on est prêts
13:12à perdre des militaires ?
13:13Moi,
13:13je suis d'accord avec Youham.
13:14Bien entendu qu'il y a
13:15une conscription en Russie.
13:16Il y a deux millions d'hommes
13:17qui sont mobilisés.
13:19Bien entendu que dans les années
13:20qui viennent,
13:21un membre de l'OTAN
13:21va peut-être être attaqué
13:22par Vladimir Poutine.
13:24C'est tout à fait possible.
13:25C'est dans le rôle
13:26de nos militaires
13:27d'alerter...
13:28Non, mais...
13:28C'est dans le rôle
13:30de nos militaires
13:31d'alerter.
13:31Oui, j'entends Véronique.
13:32Maintenant,
13:33il y a évidemment
13:34un discours politique
13:34qui manipule l'opinion
13:37pour faire peur
13:39et entretenir cette peur.
13:40C'est pas vrai.
13:41Mais Véronique,
13:41moi ce que je voudrais
13:42c'est que les Français
13:42soient dans la boucle.
13:44Est-ce qu'on peut leur demander
13:44leur avis ?
13:45Ah ben je suis d'accord.
13:46Ça serait pas mal
13:47qu'on demande
13:47est-ce que les enfants
13:48de France doivent aller mourir
13:50à 1 000 ou 2 000
13:51ou 3 000 kilomètres ?
13:52Il y a pas de service militaire
13:53sur quoi il n'y a pas
13:54de réarmement ?
13:54Et puis on va pas se faire
13:57traiter de l'uniquois
13:58d'antipatriote pour ça.
14:00Pardonnez-moi
14:00de le dire comme ça.
14:01Non mais vous imaginez
14:02la faiblesse face à la Russie
14:04si jamais on devait poser
14:05ce type de questions
14:05aux Français ?
14:06Enfin c'est inenvitable.
14:06Ah oui, donc les Français
14:07il ne faut pas les interroger ?
14:09Mais sur ces questions-là
14:10parce qu'ils sont trop bêtes.
14:11Mais vous imaginez
14:12la faiblesse que ça représentait
14:13pour notre pays
14:14de demander aux Français
14:15faut-il se préparer
14:17à la guerre ?
14:18Non mais...
14:19Non mais excusez-moi,
14:20est-ce que vous savez tous ici
14:21ce qu'est un congrès des maires ?
14:23Moi pour avoir assisté souvent.
14:25Est-ce que vous pensez
14:26deux secondes
14:27qu'on s'attend
14:28à un congrès des maires
14:29de voir le chef d'état-major ?
14:30Pardonnez-moi,
14:31c'est absurde.
14:32Ah ben justement,
14:33David Lissnard il a parlé là-dessus.
14:34Tiens, il donne la réponse
14:35David Lissnard, écoutez.
14:37Je trouve que la polémique...
14:39Qu'on réagisse,
14:40moi ça c'est du ressort
14:41du débat politique.
14:42Que le politique rappelle
14:43que l'armée est au service politique
14:45c'est tout à fait légitime
14:46et normal.
14:47Mais qu'en revanche,
14:48on ne peut pas faire grief
14:49à ce congrès de la France réelle
14:52d'accueillir des personnalités
14:53dont le chef d'état-major des armées.
14:55C'est un faux procès.
14:56Christian Estrosi,
14:57lui, il est choqué.
14:58Il n'est pas comme vous,
14:58Johan Ozaï.
14:59Il l'a dit ce matin
15:00sur l'antenne de CNews.
15:01Vous parlez de propos choc.
15:04Moi je dis que c'est choquant.
15:06Est-ce que c'est le rôle
15:07d'un chef d'état-major de nos armées
15:09aujourd'hui d'inquiéter le pays
15:12de cette manière ?
15:13C'est un acte de faiblesse d'abord.
15:16Ça me choque qu'on dise à mes enfants
15:17annoncer leur qu'ils peuvent mourir
15:21plutôt que de dire
15:23nous faisons ce qu'il faut,
15:25ce qui est notre devoir,
15:26ce qui est notre histoire
15:27pour les protéger.
15:28Bon, on a interrogé
15:30quelques Français dans la rue
15:31alors ça vaut ce que ça vaut bien sûr.
15:32Ce n'est pas un sondage d'ailleurs.
15:34Ce sont quelques voix
15:35prises au hasard
15:36avec les équipes de CNews.
15:38On entend ça depuis assez longtemps
15:39et c'est assez stressant.
15:41Oui, oui, c'est stressant.
15:42Mais voilà,
15:44il n'y a pas grand-chose à dire
15:46mais c'est très inquiétant
15:47d'entendre toutes ces choses-là.
15:49Moi je pense que perdre des enfants,
15:50il ne faut pas.
15:51Franchement,
15:52il ne faut pas se battre
15:53pour perdre des gens
15:55mais peut-être économiquement, oui.
15:58Il faut se battre économiquement,
15:59c'est plus intéressant
15:59que se battre physiquement
16:01et de perdre des gens.
16:02Ça peut créer peut-être
16:04de la panique,
16:05peut-être pour d'autres personnes
16:06de l'indifférence,
16:07quoi qu'il en soit.
16:08Je pense qu'il y a
16:09une volonté politique
16:10derrière tout ça.
16:10Je trouve que c'est inutilement dramatique
16:12puisque tout le monde sait
16:13qu'on perd beaucoup de monde
16:14à toutes les guerres
16:15et qu'on peut...
16:16S'il y avait une guerre
16:17là, atomique,
16:18on en perdrait mille fois plus
16:20qu'on n'en a jamais perdu.
16:21Bon, moi je suis désolé.
16:23Notre pays est en guerre.
16:23On a perdu des enfants de France
16:25en Afghanistan et au Mali.
16:27Donc il faut arrêter
16:28d'être naïf
16:28et d'être infantilisé quand même.
16:30Est-ce que je peux me permettre
16:31de dire que moi j'aimerais
16:32beaucoup mobiliser
16:33les Français
16:34contre l'invasion
16:35qu'ils subissent chaque jour.
16:37Et chaque jour,
16:38il y a des enfants de France
16:39qui sont tués.
16:40On est d'accord.
16:40C'est pour ça que je vois ça
16:41comme une diversion.
16:42En tout cas,
16:42on va marquer une pause
16:44mais le mot diversion,
16:45vous venez de le dire
16:46et c'est un mot effectivement
16:47qu'on a utilisé ce matin.
16:49Ça fait 23 minutes
16:49qu'on parle de la guerre
16:50et finalement,
16:52les communicants d'Emmanuel Macron,
16:54s'ils nous écoutent,
16:54ils sont peut-être très contents
16:55qu'on parle de la guerre
16:57parce que quand on parle de la guerre,
16:58on ne parle pas
16:59du prix de l'électricité
17:01qui flambe,
17:01de l'immigration
17:02qui est présente,
17:03de l'insécurité,
17:04etc.
17:05Donc effectivement,
17:06quand je disais tout à l'heure,
17:06moi je suis en très grande défiance
17:08d'Emmanuel Macron,
17:10je peux imaginer
17:11que tout ça soit
17:12mais aussi une grande diversion.
17:13J'ai le droit de l'imaginer.
17:15Je prends les précautions
17:16oratoires pour le dire.
17:18Je respecte le président
17:19de la République,
17:19nous sommes tous d'accord là-dessus
17:21mais je suis méfiant
17:22et même défiant.
17:24Donc je le dis,
17:25je ne dis pas
17:25que c'est la bonne analyse non plus,
17:26je ne dis pas que c'est une diversion,
17:28je ne dis pas ça.
17:29Je dis que c'est une hypothèse.
17:31Monsieur Yoannouzaï.
17:32Oui, je ne partage pas votre avis
17:33mais vous avez le droit
17:34de penser cela.
17:35Je n'ai pas d'avis définitif.
17:37Je vous dis
17:37que je n'ai pas d'avis définitif.
17:39Je dis,
17:40je vois
17:41qu'il est possible que...
17:43Vous êtes plus proche
17:44de Ségolène Royal
17:44que de moi sur ce...
17:45Ah non, je n'ai pas dit
17:46par exemple...
17:47Ah non, je ne suis pas...
17:49Non.
17:49Quand même.
17:50Quand même.
17:51Quand même.
17:52Non, non, non, non.
17:53Il y a une chose
17:54qui est très extraordinaire
17:55c'est que vous vous êtes fait engueuler
17:55par la ministre de la Défense
17:56parce que quand elle parle
17:57des polémiques inventées
17:58de toutes pièces,
17:58elle parle de vous,
17:59c'est à cause de vous
17:59qu'on en a parlé.
18:00Oui, mais bon...
18:01Mais attendez,
18:02ce qui est intéressant
18:02c'est qu'ils envoient
18:03quelqu'un nous dire
18:04que nos enfants vont mourir
18:05et d'ailleurs on n'a pas le droit
18:06d'en discuter,
18:06c'est quand même exceptionnel.
18:07Vous voulez que je vous dise
18:08quelque chose ?
18:09Ridendo castigat morès.
18:12Voilà.
18:14On combat l'injustice
18:16par l'ironie
18:18ou par le sourire.
18:21Ça vous va ?
18:21Vous êtes un brillant latiniste.
18:22Vous voulez que je répète ?
18:25Ridendo castigat morès.
18:27Je n'ai que ça à vous dire,
18:28Geoffroy Logène.
18:29Ça vous apprendra.
18:30A tout de suite.
18:35Gilles-Willem Gonnadel,
18:44Geoffroy Lejeune,
18:45Joseph Masses-Caron
18:46et Yohann Ouzahy
18:47sont toujours là
18:48et je voulais vous donner
18:50cette information
18:50que je trouve sidérante.
18:52Contre l'avis du gouvernement,
18:53les députés ont adopté
18:54cet après-midi
18:55un amendement
18:56de Mme Riotton
18:57qui est macroniste,
18:59visiblement,
19:00et qui rehausse
19:01la TVA à 20%
19:02sur la vente d'eau
19:04et de boissons
19:05non-alcoolisées
19:06sauf le lait
19:07lorsqu'elles sont contenues
19:09dans un emballage
19:10à usage unique
19:11comme le plastique.
19:13L'idée,
19:14c'est de nous faire boire
19:14de l'eau potable.
19:16Voilà.
19:17Ou de retourner
19:18au bouteille.
19:19Ou de l'eau en bouteille.
19:20Comme dans les années 50.
19:21De l'eau en bouteille.
19:23De l'eau en bouteille.
19:23Parce qu'il y a
19:24un véritable enjeu là.
19:25De l'eau conciliée.
19:26Comme on dit.
19:27Et on rendait
19:28les bouteilles conciliées.
19:30Ça va être pratique.
19:31Écoutez,
19:32vous êtes pour,
19:34donc,
19:34vous approuvez.
19:35Non, mais est-ce que,
19:36Gilles-William,
19:37est-ce qu'on peut voir déjà ?
19:38Parce que je trouvais
19:39que c'était plus vivant.
19:40Oui, ben,
19:40si vous trouvez,
19:41trouvez-le pour vous
19:42et gardez vos réflexions
19:43pour vous,
19:43ça nous arrange.
19:44Je suis certaine
19:44que la clientèle m'approuve.
19:45Oui, elle vous approuve.
19:46Voilà.
19:47Bon, écoutez,
19:48madame Riotton
19:49qui a pris la parole.
19:52En matière de TVA,
19:54je voudrais parler
19:56de la lutte
19:57contre le plastique
19:59à usage unique.
19:59Tout le monde s'accorde
20:00à vouloir sortir
20:02du plastique
20:03à usage unique
20:04au plus tôt.
20:05On l'a mis
20:05dans plusieurs objectifs.
20:08La loi AGEC
20:08pour sortir du plastique
20:10à usage unique
20:10à l'horizon 2040.
20:12Dans le décret 3R,
20:13on a posé l'objectif
20:14de réduire de 20%
20:16les emballages plastiques
20:17à usage unique
20:18par rapport à 2018
20:19et de supprimer
20:20les emballages plastiques
20:21à usage unique
20:22inutiles
20:23d'ici la fin 2025.
20:24L'Europe, elle,
20:26nous ordonne
20:26d'ici 2029
20:28un taux de collecte
20:29des bouteilles plastiques
20:29de 90%.
20:31Tout ça,
20:33ce sont des dispositifs
20:34pour mieux gérer
20:34la gestion des déchets,
20:36notamment les bouteilles plastiques.
20:38Résultat,
20:39la réalité,
20:40c'est qu'on n'y est pas.
20:41On a toujours plus
20:42de bouteilles
20:43qui sont mises
20:44sur le marché.
20:45Or, l'État,
20:47avec la TVA
20:47taux réduit
20:48sur les boissons
20:49non alcoolisées
20:49et l'eau,
20:50perd de l'argent
20:51et ne contribue pas
20:52à changer les comportements.
20:54Mon premier amendement,
20:55c'est donc
20:55la suppression
20:57du taux réduit
20:58sur les bouteilles plastiques
20:59et les autres matières
21:00à usage unique
21:01qui contiennent l'eau
21:02et les poissons
21:03non alcoolisées
21:04hors le lait.
21:05Et mon second
21:06est un amendement
21:06de repli
21:07ciblant uniquement
21:08les petits formats
21:09de moins de 50 cl.
21:11Je vous remercie.
21:12Bon, je vais essayer
21:13de garder mon calme
21:14parce qu'effectivement,
21:15la phrase de Pompidou,
21:17arrêtez d'emmerder
21:17les Français,
21:18il y a des choses
21:19qui sont primordiales
21:20en France,
21:20on ne s'en occupe
21:21absolument pas.
21:22Là, on va augmenter
21:23mécaniquement
21:23le prix
21:24d'une bouteille de plastique
21:26ou d'une bouteille d'eau.
21:27Qui achète des bouteilles d'eau ?
21:28Ce ne sont pas forcément
21:28les gens les plus aisés
21:29et vous avez une dame
21:31qui vient vous expliquer
21:31que le monde
21:32va mourir
21:34parce qu'on a des bouteilles
21:35de plastique.
21:36C'est insupportable.
21:36Non, mais depuis un mois et demi...
21:37Mais je vous assure,
21:37c'est insupportable.
21:38C'est vraiment insupportable.
21:40Depuis un mois et demi,
21:41ce budget est vraiment
21:42le concours lépine
21:43de la taxe la plus stupide.
21:44Mais de la nullité, surtout !
21:46En fait, ça se transforme
21:46en raquette.
21:46Ce budget, c'est de la raquette
21:48des Français.
21:49Alors, les LR ont voté.
21:50Oui, mais ne faisons pas
21:51comme si ce budget...
21:52Mais attendre...
21:53Les LR, la gauche
21:54et les Macron...
21:55Alors, il y a un tweet
21:55de Marine Le Pen
21:56à vérifier.
21:57Marine Le Pen a dit
21:58les LR, la gauche
21:59et les Macronistes
21:59viennent de voter
22:00le quadruplement
22:01de la TVA sur le haut
22:02en bouteille.
22:03Nous réclamons
22:04une deuxième délibération
22:05tant ce vote est
22:06un pur scandale
22:06d'une injustice
22:07et d'une brutalité inouïe.
22:09Donc, Mme Riotton
22:10nous explique stop
22:11aux bouteilles à usage unique.
22:13Il y a sûrement
22:13des choses importantes
22:14en France.
22:14Mais ça me paraît
22:15évidemment le sujet
22:16le plus important
22:17de relever la taxe
22:20ou la TVA
22:21sur les bouteilles
22:24à usage unique.
22:25Et la groupe droite
22:26républicaine a dit
22:27les députés LR
22:28ont évidemment voté
22:29contre cette hausse
22:30de TVA
22:31sur les bouteilles d'eau.
22:32En revanche,
22:32où est votre publication
22:33pour communiquer
22:34sur le doublement
22:34de la TVA
22:35pour les parcs animaliers
22:36et les eaux
22:36que vous avez votés
22:37avec Sandrine Rousseau ?
22:39Répond donc Jean-Philippe
22:41c'est une réponse
22:42à Jean-Philippe Dengui
22:42qui est faite par le groupe
22:44droite républicaine.
22:45Alors, moi,
22:47je n'ai a priori
22:48est-ce qu'on pourra vérifier ?
22:51On n'a pas le détail.
22:51On n'a pas le détail
22:52encore du vote.
22:52Simplement une précision
22:53parce que c'est important.
22:54Mais ne faisons pas
22:55comme si ce budget
22:56allait être voté.
22:57Ce budget ne sera pas voté.
22:58Oui, mais ça montre
23:01et pardonnez-moi,
23:02il y a des choses importantes
23:03en France
23:03que des bouteilles de plastique.
23:05C'est quand même important,
23:07bon sang.
23:08Il ne verra pas le jour.
23:08Il y a pire que ça.
23:09Il y a un côté
23:09à la Toya.
23:12Même à Ayatollah ?
23:13Parce qu'on invente
23:15encore une taxe
23:16pour engendrer
23:17un comportement vertueux
23:18alors qu'on est déjà
23:20raquetté pour tout
23:21ce qui est recyclage
23:22y compris pour les bouteilles
23:23d'eau en plastique.
23:24Bon.
23:25Le kit de survie.
23:26Alors, l'important
23:27c'est qu'on aura tous
23:27un cul de survie.
23:28Ce serait mieux quand même
23:29la bouteille de verre.
23:31Mais bien sûr.
23:32Vous savez pourquoi ?
23:32Déjà, on aurait plus ce bouchon
23:35qu'on ne peut plus enlever.
23:37Pardonnez-moi.
23:37Bah oui.
23:38C'est pas un drame.
23:40Enfin, c'est pas non plus un drame
23:41si vous ne pouvez pas
23:41enlever votre bouchon
23:42vous aussi.
23:43Vous n'allez pas
23:44vous y mettre enfin.
23:45On ne va pas faire un sujet
23:46parce que vous enlevez
23:47votre bouchon.
23:49Bon.
23:50En revanche.
23:50C'est un impôt.
23:51En revanche.
23:52Le kit de survie.
23:53Le gouvernement français
23:54a publié ce jenis
23:55son premier guide
23:55de survie.
23:57Lampes de poche.
23:58Radio à pile.
24:00Combien ça coûte ça ?
24:01Et combien ça coûte
24:02de faire...
24:03Franchement...
24:04Mais combien ça coûte ?
24:07Enfin...
24:08Il y a des bouteilles en plastique.
24:09Oui, exactement.
24:10Vous voulez voir le sujet
24:11de Noémie Hardy ?
24:15Voyons le sujet
24:16de Noémie Hardy.
24:18On sourit
24:18mais ça coûte une blinde.
24:20Rapportez la consigne.
24:21S'il vous plaît.
24:22Ah, le jeudi,
24:23vous êtes terrible.
24:24J'y suis pour rien.
24:25C'est Joseph.
24:27Quand même.
24:27Ah ouais.
24:28Il balance les caméras.
24:29Ah bah moi j'en ai.
24:30Vous deviez être bien
24:31en CM2.
24:31Pardon ?
24:32Vous deviez être bien
24:33en CM2.
24:34Vous êtes d'accord.
24:35Noémie Hardy.
24:38Agissons face aux risques.
24:39Préparons-nous.
24:40Protégeons-nous.
24:41Engageons-nous.
24:42Le gouvernement
24:43vient de publier
24:44un kit de survie.
24:46Le décor est planté
24:47dès l'introduction.
24:48Il y a beaucoup
24:49de problèmes dans le monde.
24:50Des problèmes
24:50à cause du changement climatique,
24:52des guerres,
24:53des problèmes commerciaux.
24:54Ces problèmes
24:55peuvent devenir des crises.
24:56Nous devons nous préparer
24:58pour continuer
24:58à vivre normalement
24:59en cas de crise.
25:00Dans ce guide
25:01de 30 pages,
25:02le gouvernement
25:02explique comment réagir,
25:04quels sont les premiers
25:05gestes de secours
25:06à connaître,
25:07mais aussi
25:07comment préparer
25:08un kit d'urgence
25:09pour être en sécurité
25:10au moins les premières 72 heures
25:12avant l'intervention
25:13des secours.
25:14Dans ce graphique,
25:15des vêtements chauds,
25:16de l'eau potable,
25:17de l'argent liquide,
25:18de la nourriture
25:19non périssable
25:20et qui ne demande pas
25:20de cuisson,
25:21des médicaments,
25:22une radio à piles,
25:23etc.
25:24Tout est précisé.
25:25Le gouvernement
25:26craint des coupures
25:27d'électricité
25:27et de chauffage
25:28à grande échelle,
25:29des pénuries
25:30de carburant
25:31ou alimentaire,
25:32des routes barrées.
25:33Mais alors,
25:34pourquoi publier
25:34ce document aujourd'hui ?
25:36La liste des risques
25:37a évolué.
25:38Oui,
25:39aujourd'hui,
25:39les crises sont
25:40différentes natures.
25:41Oui,
25:41aujourd'hui,
25:41il faut véritablement
25:43considérer ce kit
25:44comme un élément
25:46de première nécessité
25:48en cas d'urgence.
25:48Il faut prendre en compte
25:49aujourd'hui que lorsque
25:50l'on n'est pas directement
25:51touché par une situation,
25:52on pense que ça arrive
25:53toujours aux autres
25:53et jamais à soi.
25:54Aujourd'hui,
25:55c'est un impact national
25:56qu'on essaie d'apporter
25:57au travers de ce kit.
25:58Ils vont permettre
25:59à un moment donné
26:00de faire bloc
26:00et de faire acte
26:01de résilience.
26:02Le guide détaille
26:03les numéros de téléphone
26:04à connaître
26:04comme le SAMU,
26:05la police,
26:06comment réagir
26:07en cas de tremblement
26:08de terre,
26:09d'attentats,
26:09d'accidents nucléaires,
26:11de cyberattaques,
26:12etc.
26:12Il propose aussi
26:13de s'engager
26:14en tant que réserviste
26:15pour aider les militaires
26:16à défendre la France.
26:18J'espère que ces kits
26:19ne vont pas être distribués
26:20dans les boîtes aux lettres
26:20quand même
26:21parce que ça coûte
26:21de l'argent aujourd'hui
26:23avec le numérique.
26:27Tu balances ça
26:28sur le site du gouvernement
26:29et puis ça suffit.
26:30Ailleurs,
26:30tout le monde s'en fiche,
26:31je crois.
26:31Mais personne ne va dire
26:32un truc comme ça,
26:33c'est stupide.
26:34Moi, ce que j'ai compris,
26:34Pascal,
26:35c'est que c'est la liste
26:35des choses que vous devez
26:36vous procurer pour la survie
26:37mais ils ne vont pas
26:38vous envoyer un double
26:39de vos clés
26:39ni de l'argent liquide.
26:40Ne vous inquiétez pas.
26:41Ah, moi, j'avais cru.
26:42Ce serait super, mais...
26:43Bon, le narcotrafic
26:45parce que ça,
26:45c'est un sujet grave
26:46et on va l'évoquer
26:48à l'instant
26:48avec la visite,
26:50vous le savez,
26:51la visite de M. Nunez
26:53et M. Darmanin
26:54à Marseille
26:55et le président
26:55va aller à Marseille
26:56pour la énième fois.
26:59Il sera allé à Marseille
27:00pendant ces deux quinquennats.
27:02C'est la ville
27:03qu'il a le plus visité.
27:04Oui.
27:04Et ça n'a pas été
27:05très efficace.
27:06Il a promis des choses
27:06incroyables.
27:07Oui.
27:07Il a promis Marseille en grand,
27:09c'est génial,
27:09tout va être repris.
27:11Compensé, rénové,
27:13il y aura de l'argent
27:13qui va couler sur Marseille,
27:14etc.
27:14Il ne s'est rien passé.
27:15C'était sa ville.
27:16C'est hallucinant.
27:17Sa ville.
27:17Et il y a eu d'ailleurs
27:18un certain nombre
27:18des monuments,
27:19des budgets
27:20qui ont été débloqués.
27:21On ne sait pas
27:22ce qu'ils sont devenus.
27:22Pas sage.
27:24Ça serait bien
27:24de savoir quand même...
27:26La Cour des Comptes,
27:27je ne sais pas
27:27ce que c'est le plus.
27:28La Cour des Comptes
27:29a fait un rapport
27:29accablant sur le sujet.
27:31Il n'y a pas...
27:32Oui.
27:33Les 5 milliards promis,
27:34personne n'en a vu la couleur.
27:36Il n'y a pas...
27:41Vous voyez le sujet
27:42de Noémie Hardy.
27:45Gérald Darmanin
27:46et Laurent Nunez
27:47ont déplacement à Marseille.
27:49Les deux ministres
27:50mesurent un peu plus
27:51la gravité de la situation.
27:53Agir vite
27:54avant que la deuxième
27:55plus grande ville de France
27:56ne tombe vraiment
27:57entre les mains
27:57des narcotrafiquants.
27:59Tel est le mot d'ordre.
28:00Le ministre de l'Intérieur
28:01promet même
28:02une visite mensuelle.
28:03C'est un combat permanent,
28:04c'est une bataille
28:05et nous sommes déterminés
28:06à la mener.
28:07En tout cas,
28:07pour ce qui me concerne,
28:08comme ministre de l'Intérieur,
28:10c'est une priorité.
28:11Pour les forces de l'ordre
28:12ici à Marseille,
28:12que le chose soit clair,
28:13c'est une priorité,
28:14la lutte contre le trafic
28:15de stupes.
28:16Et je viendrai de toute façon
28:17ici, moi, tous les mois,
28:18m'assurer de la correcte
28:19mise en oeuvre des dispositifs.
28:20Le pensionnaire de Beauvau
28:21s'est entretenu
28:22avec Benoît Payan,
28:23maire de Marseille.
28:24Les deux ministres
28:25ont pu ensuite rencontrer
28:26dans l'après-midi,
28:28sans la présence des médias,
28:29la famille de Médic et Sassi,
28:31victime du narco-banditisme,
28:33assassinée jeudi dernier.
28:35Gérald Darmanin
28:35nomme le mal devant les caméras.
28:37Le danger à Marseille
28:38est équivalent
28:39à celui du terrorisme.
28:41Je l'espère,
28:42grâce aux moyens
28:43de la loi de narcotrafic
28:44que nous venons de faire voter,
28:45très largement à l'Assemblée
28:46et au Sénat,
28:47va permettre de répondre
28:48à une menace
28:49qui tue énormément
28:51et qui est au moins équivalente
28:54à celle,
28:55comme l'a dit M. le ministre
28:55tout à l'heure,
28:56du terrorisme
28:56sur le territoire national.
28:57Il faut donc changer de braquet.
28:59Le ministre de la Justice
29:00a aussi promis
29:01de nouveaux renforts,
29:02notamment de magistrats
29:03et de greffiers,
29:05sans préciser de chiffres.
29:07Et M. Nunez
29:08a pris la parole
29:08sur le niveau
29:09inquiétant
29:11du narcotrafic
29:13aujourd'hui
29:14tel qu'il existe
29:16à Marseille.
29:18Le niveau du narcotrafic,
29:19ce qui s'est passé
29:20à Marseille,
29:21nous conduit
29:21désormais
29:22à considérer
29:23que,
29:24et notamment
29:24le meurtre
29:25du frère Damine
29:26est un crime
29:28qui vise à faire peur,
29:29qui vise,
29:29il y en a un crime
29:30qui vise à faire peur
29:31et qui vise aussi
29:32à atteindre quelque part
29:33la République
29:33et l'État.
29:34C'est quelque chose
29:35qui nous interroge,
29:36nous interpelle
29:37et le dispositif
29:38que nous mettons en place
29:40est un dispositif
29:40qui est tout à fait
29:41similaire à ce qu'on a fait
29:42en matière de lutte
29:43antiterroriste.
29:44Je veux le redire,
29:45c'est le même dispositif,
29:46le même échange
29:47d'informations
29:48avec, à partir du 1er janvier,
29:49la création d'un PNACO
29:50qui va avoir le jour,
29:52l'État-major
29:52qui est déjà en place
29:53et qui fonctionne,
29:54et puis des dispositifs
29:55juridiques
29:56qui ont été mis
29:56à disposition des services
29:57et qui renforcent
29:59la lutte contre
29:59le narcotrafic.
30:01Et c'était ce matin,
30:02la réunion de ce matin
30:02était l'occasion
30:03de faire un point
30:04sur ce dispositif.
30:05Est-ce que c'est opportun
30:06de mettre en parallèle
30:08toujours le terrorisme ?
30:10C'est nécessaire ?
30:11C'est complètement nécessaire
30:12parce que
30:12qu'est-ce qu'il y a en commun ?
30:14Je parle devant
30:15le modérateur que vous êtes.
30:17Qu'est-ce qu'il y a en commun
30:18entre le terrorisme islamiste
30:20et le narcoterrorisme ?
30:22D'après vous ?
30:24C'est quoi la chose en commun ?
30:25Contre laquelle,
30:26effectivement,
30:27il faudrait se mobiliser
30:28constamment ?
30:29C'est une cause nationale.
30:30C'est l'immigration.
30:31Thibaut de Montréal
30:32disait que c'était l'immigration.
30:33Bien sûr que c'est l'immigration.
30:35Tout le monde le sait
30:35que c'est l'immigration.
30:37Mais apparemment,
30:37il faut le dire quand même
30:38parce que personne ne le dit.
30:39Et l'autre point commun,
30:40c'est que le terrorisme,
30:41pour lutter contre le terrorisme,
30:42on est sortis du droit commun
30:44et on a fait des lois spéciales.
30:45Là, en l'occurrence,
30:46c'est la même chose.
30:47Ça la nécessite la même chose.
30:47Non, quand je dis le terrorisme,
30:49je veux dire que le terrorisme,
30:51ça ne part pas,
30:53ce ne sont pas les mêmes
30:54manières de lutter
30:56contre le terrorisme
30:56que de lutter peut-être
30:58contre ces mafias.
30:59Vous devez sortir du droit commun,
31:01vous devez changer de logiciel,
31:03comme vous diriez.
31:04Il y a un élément important
31:06qui a été sensuel,
31:07je rappelle,
31:07par le Conseil constitutionnel,
31:08c'est le croisement des données.
31:11Et ça, au nom de la RGPD,
31:13ça a été black-boulé.
31:15Et ça, c'est possible pour le terrorisme
31:17et ça ne l'est pas pour le narcotrafic.
31:18Excusez-moi.
31:19En fait, le narcotrafic
31:20me paraît davantage
31:22être une mafia
31:23et donc d'utiliser
31:24les moyens qu'on utilise
31:26contre la mafia
31:27et notamment l'Utali
31:28que de le rapprocher
31:30du terrorisme.
31:31Si je devais rapprocher...
31:33Un exemple.
31:34Je suis mal exprimé tout à l'heure,
31:35mais je vois plus de passerelles
31:37entre la mafia
31:38et le narcotrafic
31:40qu'entre le narcotrafic
31:43et le terrorisme.
31:44Oui, mais sur le plan de la loi,
31:45quand vous voulez faire une loi
31:46pour lutter...
31:46Vous saisissez ce que je veux dire.
31:47Oui, mais par exemple,
31:48je prends un exemple.
31:48Les écoutes de messageries cryptées.
31:51Dans l'absolu,
31:52c'est plutôt bien
31:53que l'État n'écoute pas
31:53les téléphones des gens, etc.
31:55Sauf que pour le terrorisme,
31:57on avait dû faire une loi spéciale
31:58pour le faire.
31:59Et pour le narcotrafic,
32:00il en était question
32:00de la même manière.
32:01Et on ne peut pas le faire.
32:02Mais des aides mafias
32:04dont on parle maintenant
32:05et qui est soupçonnée
32:06d'ailleurs du meurtre
32:07du jeune Mehdi,
32:09là, on est vraiment...
32:10Là, on a...
32:10C'est une lutte
32:11contre une forme de terrorisme.
32:12C'est du terrorisme, bien sûr.
32:13Il y a un sujet...
32:14Oui, mais...
32:15Il faudrait aller jusqu'au bout.
32:16C'est qu'il faudrait être en capacité
32:17d'éliminer des narcotrafiquants
32:19avec une loi d'exception
32:20comme on s'est donné
32:22la capacité de le faire.
32:23En tout cas,
32:23François Hollande,
32:24souvenez-vous,
32:25d'éliminer des terroristes.
32:27Voilà.
32:27Et on n'ira jamais jusque-là.
32:29Ce que je voulais vous dire aussi,
32:30c'est que le terrorisme,
32:31ce sont des actions ponctuelles,
32:33organisées.
32:34Là, on est...
32:35Le narcotrafic,
32:36c'est tous les jours
32:36et c'est partout.
32:38Et c'est en cela
32:39que je vois plus
32:40un parallèle
32:41avec les mafias.
32:43Mafia qui était en Italie,
32:45puisque c'est sur tout le territoire
32:47et c'est tous les jours.
32:49Alors que le terrorisme,
32:50heureusement,
32:51ce n'est pas sur tout le territoire
32:52et ce n'est pas tous les jours
32:53et ce sont des actions
32:54dites ponctuelles
32:56ou d'organisation.
32:57C'est une organisation différente.
32:58Moi, je pense qu'il y a des terroristes
33:00en puissance.
33:00Je soumettais cela à votre...
33:02Je pense qu'il y a des terroristes
33:03en puissance
33:04partout sur le territoire français.
33:07Partout.
33:08Écoutez,
33:08écoutez par exemple
33:10ce que disait
33:11M. Payan
33:13qui est le maire de Marseille
33:14et qui a les éléments de langage
33:16qu'on a dans ces cas-là.
33:18On doit dire
33:18à cette puèvre,
33:20à cette mafia
33:21qu'on n'a pas peur.
33:23On doit dire
33:24qu'on doit rester unis.
33:24On doit dire
33:25qu'on ne craint rien d'eux
33:27et que, en tout cas,
33:28moi, tant que je serai là
33:29avec d'autres,
33:30on se battra contre eux.
33:32Pendant un an,
33:33j'ai entendu
33:34des autorités nationales
33:36nous parler
33:37de sujets
33:37comme l'immigration
33:39comme étant
33:40le principal problème.
33:42En attendant,
33:42les autres,
33:43ceux qui tuent,
33:44n'ont pas eu
33:47le sort
33:48qu'ils méritaient.
33:49Quand on enlève
33:50des moyens
33:50à la police,
33:52quand on,
33:54finalement,
33:54on détricote
33:55ce qui a été fait,
33:56ça ne fonctionne pas.
33:57Or,
33:58quand il y a des moyens
33:58pour la justice,
33:59on en a eu quelques-uns,
34:00il en faut plus.
34:01Il en faut encore plus.
34:03Quand on donne des moyens
34:04à la police judiciaire
34:05et ça a commencé
34:06à donner des résultats,
34:07quand on en a encore plus,
34:09ça paye.
34:10Et puis,
34:10il faut...
34:11Il est quand même
34:12extravagant
34:13parce que la DZMafia
34:14dont on parle,
34:15on s'est bien moutillé d'ailleurs
34:16M. Verne
34:17qui a fait un livre remarquable
34:18sur le sujet,
34:19remarquable,
34:20où il dit
34:20il y a peut-être
34:21quantité de choses
34:22qui sont dévées.
34:23La DZMafia,
34:23qu'est-ce que c'est ?
34:24C'est pas lié
34:25à l'immigration.
34:26C'est l'Alger.
34:26Pardonnez-moi,
34:26la DZMafia,
34:27c'est pas tenu par des bataves.
34:29Non.
34:29Bon.
34:30Je rappelle juste
34:30que l'une des premières
34:32mesures de M. Payan
34:33lorsqu'il est arrivé
34:33à la mairie de Marseille,
34:35ça a été de décréter
34:35un moratoire
34:36sur l'installation
34:37de vidéosurveillance.
34:38Simplement pour que
34:39vous puissiez comprendre
34:39quel est son point de vue
34:41sur la sécurité
34:41ou plutôt l'insécurité
34:43et comment on règle
34:44ces problèmes-là.
34:44Il a dit moratoire
34:46sur l'installation
34:46de vidéosurveillance.
34:47Johan,
34:48ça va être très intéressant
34:49les élections municipales.
34:51Il y a des villes
34:52qui vont être scrutées
34:54avec attention,
34:55Paris bien sûr,
34:57mais Marseille,
34:59Bordeaux,
35:00Lyon,
35:01Strasbourg,
35:02Nantes,
35:03Rennes.
35:04C'est la plus grande ville
35:04française.
35:05Oui,
35:06mais parce que
35:07toutes ces villes-là
35:07sont à gauche.
35:08Nice.
35:09C'est-à-dire que Marseille,
35:09c'est à gauche,
35:11Nantes,
35:11c'est à gauche,
35:12Rennes,
35:12c'est à gauche,
35:13Strasbourg,
35:13c'est à gauche,
35:14Bordeaux,
35:15c'est à gauche,
35:15Lyon,
35:16c'est à gauche.
35:17Donc,
35:18on va voir
35:18ce que les Français
35:20décideront.
35:22Même si la sociologie
35:23aujourd'hui des villes
35:25est...
35:25Oui,
35:26vous voyez que
35:27M. Deloglu
35:28est bien coté à Marseille,
35:30ça montre l'ampleur
35:31du phénomène.
35:31Oui,
35:32mais c'est
35:32les décisions
35:34des Français.
35:35Qu'est-ce que vous voulez faire ?
35:36Oui,
35:36enfin,
35:36il y a beaucoup de choses
35:39qui ont été imposées
35:40au cours des trois
35:41dernières décennies
35:42aux Français.
35:45Amine Kessassi,
35:46il a pris la parole,
35:49vous savez,
35:49son frère Médier
35:50est décédé,
35:51c'est un petit frère,
35:52alors qu'un de ses
35:53autres frères
35:54était déjà décédé,
35:56et ce qu'il a dit
35:57est très émouvant,
35:58bien sûr,
35:59et en même temps,
36:00avec beaucoup de force
36:01et de vigueur
36:02pour rester debout,
36:04écoutez-le ce matin,
36:05sur France Inter.
36:05A travers Médier,
36:07c'est tout le monde
36:07qu'on a voulu tuer.
36:09A travers Médier,
36:09on parle beaucoup,
36:10on est le pays
36:10qui parle le plus
36:11de la liberté d'expression,
36:12c'est la liberté d'expression
36:13qu'on a voulu tuer.
36:15A travers Médier,
36:15c'est la République
36:16qu'on a voulu tester.
36:17A travers Médier,
36:18c'est la France
36:18qu'on a voulu abattre.
36:20Et donc aujourd'hui,
36:20on se doit pour Médier,
36:22pour les autres victimes,
36:23et surtout pour Médier,
36:24on se doit de se lever.
36:25Le seul sentiment aujourd'hui
36:27qui m'habite,
36:27c'est ce sentiment
36:28de culpabilité,
36:29de ne pas avoir protégé
36:30mon petit frère,
36:31de ne pas avoir été là
36:32pour prendre ce qui devait
36:33m'arriver à moi
36:34et pas à lui.
36:35Aujourd'hui,
36:35plus personne ne pourra dire
36:36je ne savais pas,
36:37plus personne ne pourra dire
36:38je ne savais pas
36:38ce qui se passait,
36:40plus personne ne pourra dire
36:41je l'ignorais.
36:42Et donc,
36:43ce sont les discours
36:44place à l'action,
36:44faites des choses,
36:45mobilisez-vous,
36:46et juste,
36:47Médier est mort pour rien.
36:48Et ça,
36:48il faut le rappeler,
36:49Médier est mort pour rien.
36:50Et moi, mon frère
36:51que j'ai enterré mardi,
36:52je ne le reverrai plus.
36:54Il faut avoir le courage
36:55d'avoir cette phrase,
36:56mon frère est mort pour rien,
36:57très franchement.
36:58Parce que généralement,
36:58on se projette,
36:59on trouve toujours une raison
37:00au décès d'un proche.
37:02Là,
37:02moi je trouve que ce passage
37:03est extrêmement fort,
37:05extrêmement émouvant,
37:05il faut avoir le courage
37:06de le dire.
37:07C'est plutôt
37:08mon frère est mort pour rien
37:09parce que je suis
37:10un lanceur d'alerte.
37:11Et ça aussi,
37:12c'est nouveau.
37:12C'est-à-dire que dans la lutte
37:13contre le narcotrafic,
37:14on a maintenant
37:15des lanceurs d'alerte
37:16qui sont visés,
37:17qui sont sous protection policière
37:18parce qu'il est sous
37:19protection policière.
37:20C'est grave.
37:21Et il se dit coupable,
37:23ce qui est terrible.
37:24Il était avec un gilet par balle.
37:26Il est coupable de son courage
37:27et maintenant,
37:28il est quand même,
37:28il accepte ce qui est terrible,
37:31d'être mis sur la touche
37:32pendant quelque temps.
37:33Ce qui veut dire
37:34d'une certaine manière,
37:36ils ont gagné.
37:37Il était avec un gilet par balle
37:39aux obsèques de son...
37:40Mon Dieu.
37:41Oui.
37:42On en est là.
37:43Et je vous propose
37:43de l'écouter une deuxième fois.
37:47Cet échec,
37:47cette mort,
37:48c'est une mort collective.
37:49C'est un échec collectif.
37:50Et donc aujourd'hui,
37:51il faut qu'on arrête
37:52de venir jeter la pierre
37:53à des petits jeunes de cité.
37:55Il faut qu'on arrête
37:56de porter la responsabilité
37:57sur les mamans.
37:58J'ai écrit un livre
37:59qui est sorti en octobre
38:00et dans ce livre,
38:01il y a une lettre
38:02que j'adresse
38:02à mon frère Enébraïm
38:03qui s'appelle
38:04« Punir nos mères
38:05pour tenir nos fils ».
38:07Et donc ça,
38:08c'est juste impossible,
38:10improbable
38:11de venir jeter encore
38:12la responsabilité
38:13sur des familles,
38:13de venir encore jeter
38:14la responsabilité
38:15sur des gens
38:16qui se lèvent le matin,
38:17qui essaient de s'en sortir
38:18comme ils le peuvent.
38:19Et donc pour ça,
38:21les discours,
38:23les propositions,
38:23les solutions,
38:24le constat,
38:25ça fait plus de 20 ans
38:26qu'on le fait
38:26et aujourd'hui,
38:27Mehdi est mort.
38:29C'est-à-dire que
38:29les enfants de l'immigration
38:30sont les premières victimes
38:31de ça ?
38:32Bien sûr.
38:32Mais tous ceux
38:35avec lesquels nous parlons,
38:36les policiers disent
38:37que pour le moment,
38:37il n'y a pas
38:38une volonté politique.
38:40Et la volonté politique,
38:41c'est prendre des mesures
38:42que personne n'a prises
38:44depuis des années.
38:46Les mesures sont
38:46sans doute radicales.
38:47D'abord,
38:47il faut changer
38:48évidemment la procédure
38:49pour les policiers
38:50qui est extrêmement complexe.
38:51Il faut faire
38:51des lois d'exception.
38:52Des lois d'exception
38:53en France
38:54avec un conseil constitutionnel
38:55qui est vigilant.
38:58En fait,
38:58on est tous
38:59autour de cette table
39:00et on sait
39:01que ça ne changera pas.
39:03Et tous ceux
39:04qui nous regardent
39:05savent
39:06que ça ne changera pas.
39:07Si vous parlez
39:08des délits...
39:09On ne peut pas dire ça.
39:09Non, non.
39:10Je ne suis pas désespérée.
39:11Je ne suis pas désespérée.
39:13Mais Véronique,
39:13pardon,
39:15on peut dire ça
39:16parce que
39:17les solutions
39:18apportées
39:19ne sont pas
39:20à la hauteur.
39:21Tout simplement.
39:22Je pourrais dire...
39:23Aujourd'hui,
39:23je parle ce soir.
39:24Ça sera peut-être
39:24dans trois ans
39:25parce qu'il va y avoir
39:26des électrochocs.
39:27Oui, dans trois ans.
39:28Non, mais attendez.
39:29Véronique,
39:30dans trois ans...
39:31Regardez l'Italie.
39:34Une lutte pareille.
39:35C'est ça.
39:36Ce n'est pas
39:36au jour le jour.
39:37Mais pardonnez-moi,
39:38il faut une volonté politique
39:41de changer des lois.
39:42On est d'accord.
39:43Je veux dire,
39:43M. Nunez,
39:45je n'ai rien contre lui,
39:46bien évidemment,
39:47mais je vois bien...
39:48En fait,
39:49pourquoi,
39:49vous voulez-vous que ça change
39:50puisque ça fait des mois,
39:51des années
39:52qu'on entend les mêmes choses
39:53et que ça ne change jamais
39:54et qu'on ne prend pas
39:55les décisions ?
39:56Parce que les Français
39:57ont eu du mal.
39:58Donc là,
39:58il y a des décisions
39:59si elles étaient radicales.
40:00Il faut prendre des décisions
40:01radicales sur ces choses-là.
40:02Non, mais on est d'accord.
40:03Sur le plan politique,
40:04on est d'accord.
40:04Mais il y a l'écrivain
40:05Roberto Saviano,
40:06l'auteur Comora,
40:07qui est évidemment
40:08menacé de mort en Italie,
40:09qui est de passage en France.
40:10La France a 10 à 20 ans
40:12de retard,
40:12mais parce qu'il n'y a pas
40:13que la question
40:14de l'action politique,
40:15il y a l'écosystème culturel
40:16autour de la mafia.
40:17La France est dans
40:18une situation dramatique
40:19car elle a ignoré
40:24la question du narcotrafic
40:25pendant 30 ans.
40:25Pourquoi,
40:26à votre avis,
40:26elle l'a ignorée ?
40:27Réfléchissez,
40:28vous aurez la question,
40:29la réponse tout seul.
40:30Ce sera bien,
40:31déjà,
40:31si on pouvait dire
40:32que la France se réveille aujourd'hui.
40:33En réalité,
40:34elle ne se réveille pas,
40:35mais elle commence
40:35à entrevoir dans son sommeil
40:36l'ampleur de la menace.
40:37Le problème,
40:38c'est qu'il n'y a pas vraiment
40:39de loi pour arrêter
40:39ce type d'économie criminelle.
40:42La France doit comprendre
40:42qu'il s'agit d'un problème mafieux
40:44et pas de criminalité ordinaire.
40:46Elle doit arrêter de croire
40:47que ce sont des problèmes
40:48d'Italiens,
40:49de Maghrébins ou d'Albanais.
40:50C'est vrai que le segment
40:50opérationnel criminel
40:52est souvent Maghrébins,
40:53Corse ou Italien,
40:53mais l'argent qui ressort
40:54de ces opérations
40:55va directement dans les banques françaises.
40:57Ça irrigue toute l'économie du pays.
41:00Le phénomène mafieux en France
41:01est-il comparable
41:01à ce qui se passe en Italie ?
41:02Oui, absolument.
41:03Depuis de nombreuses années,
41:04les organisations marseillais
41:05ont des caractéristiques
41:06similaires aux mafias italiennes.
41:08Vous voyez,
41:08je parlais des mafias tout à l'heure,
41:09je n'avais pas lu
41:11ce qu'ils disaient.
41:12C'est pareil pour la mafia Corse.
41:14Alors, il n'y a pas de mafia en Corse.
41:15Il y a des organisations criminelles,
41:17mais il n'y a pas de mafia.
41:18Il y a des bandes.
41:19Et on ne peut pas parler de mafia.
41:21Le mot n'est pas adapté.
41:22Mais il y a des bandes.
41:23On ne va pas se fâcher.
41:24Comment ?
41:25Puis on ne va pas se fâcher
41:25avec les Corses.
41:26Mais il n'y a pas de mafia.
41:27Il faut dire les choses.
41:28Ce n'est pas une question
41:34l'envisage en achat.
41:37Il y a des bandes.
41:40Vous décritz.
41:42Soyez sérieux.
41:44Les Corses n'aiment pas
41:45qu'on dise ça par exemple.
41:45Mais ils ont raison, les Corses.
41:47Il n'y a pas de mafia en Corse.
41:48En revanche, il y a des bandes.
41:49Et des bandes criminelles.
41:52La création d'un parquet national
41:54anticriminalité organisé
41:55est une très bonne nouvelle,
41:56tout comme la mise en place
41:57d'un régime de prison dur
41:58pour les membres
41:58des organisations mafieuses.
42:00Bon.
42:01En fait, il existe ce qui s'appelle
42:03le Conseil constitutionnel.
42:04Le président du Conseil constitutionnel,
42:06c'est M. Ferrand,
42:06qui a été nommé par M. Macron.
42:08Je ne vois pas comment
42:09ça pourrait changer.
42:10Voilà.
42:10Parce que toute loi,
42:11elle sera sanctionnée.
42:12Est-ce que vous voulez
42:13que je vous parle
42:13de l'espace médiatique ?
42:15On aime bien de temps en temps
42:16vous parler de l'espace médiatique,
42:17des pépites qui se disent.
42:20Il y a une jeune femme
42:21qui s'appelle Amélie Rosic.
42:23Elle est très bien.
42:24Excellent.
42:24Très très bien.
42:25Qui est une éditorialiste de BFM.
42:27On va la citer.
42:27Bon.
42:28Elle, elle est terrorisée
42:29par la montée
42:29de l'intégrisme catholique.
42:30Et ça, c'est dit
42:31chez nos concurrents.
42:32Mais qu'ils continuent.
42:34Dans les prisons françaises.
42:35Voilà, dans les prisons.
42:36C'est important de leur dire.
42:36Moi, je leur dis,
42:37mais qu'ils continuent
42:39nos amis de BFM.
42:40Comment ?
42:40Ah oui.
42:41On va l'écouter.
42:42Mais qu'ils continuent
42:42nos amis de BFM.
42:43Moi, vraiment,
42:44ça ne m'ennuie pas du tout.
42:46Écoutez ce que dit
42:47cette éditorialiste.
42:49Pour moi,
42:49ce qui m'inquiète,
42:50c'est la montée
42:50des intégrismes en général.
42:52On le voit aux Etats-Unis,
42:53c'est l'intégrisme catholique.
42:55C'est une vérité.
42:56Protestants.
42:57Oui, on le voit aussi
42:57dans les prisons.
42:58Alors, dans les prisons françaises,
43:00c'est de l'intégrisme catholique
43:01pour le coup.
43:02Il y a eu un rapport
43:03tout récemment
43:04de la montée
43:05dans les prisons françaises.
43:06Des détenus
43:07qui se réclament
43:07de cette mouvance extrémiste-là.
43:10Je crois qu'il y a
43:10une recherche de sens
43:11et de terreur
43:12qui, moi, me terrorise.
43:14Et alors, ce matin,
43:15écoutez notre ami Garbarini,
43:17excellent avocat.
43:18On ne s'agira rien non plus.
43:20Qui est en permanence,
43:21lui,
43:22qui est en permanence
43:23dans les prisons françaises.
43:26Vous n'allez jamais,
43:26vous, dans les prisons.
43:28Rarement.
43:28Bon, alors, lui,
43:30il sait de quoi il parle.
43:31Il est pénaliste
43:32et il va dans les prisons.
43:33Donc, écoutez-le.
43:34On n'a pas le même
43:35genre de client non plus.
43:36Ce n'est pas la même chose.
43:37Enfin.
43:38Il n'y a absolument pas
43:39d'intégrisme catholique
43:40dans les prisons.
43:41Je vois mal.
43:42En revanche,
43:43il y a beaucoup d'intégrisme
43:45islamiste.
43:47Énormément.
43:48Puisque, je rappelle le film
43:49Le prophète de Jacques Audiard.
43:51C'est multiplié aujourd'hui.
43:54parce que, justement,
43:55ça se regroupe en communautés.
43:57Et ce n'est pas
43:58la communauté catholique
43:59qui se regroupe.
44:00Certainement pas.
44:01Parce que si on fait
44:01les sondages,
44:02je ne suis pas certain
44:03qu'il y ait beaucoup plus
44:04de catholiques
44:05ou de musulmans
44:06aujourd'hui dans les prisons.
44:08Voilà.
44:09Je ne stigmatise personne.
44:10Je pose la question.
44:11Bon, elle arrête
44:12trop à aller d'aller
44:13à notre concert.
44:14Alors, elle a dit,
44:15mardi, j'ai fait référence
44:16sur BFM TV
44:16au rapport de l'historien
44:17Nicolas Lebourg
44:18commandé par l'administration
44:19présidentielle
44:19sur le risque
44:20de radicalisation en prison.
44:21Il s'avère que j'ai fait
44:22un raccourci actif
44:23de ces conclusions,
44:24ce qui a pu semer le trouble
44:24chez un certain nombre
44:25de nos téléspectateurs.
44:26Je tiens à m'excuser
44:27auprès des personnes
44:28qui ont été choquées
44:28par mes propos.
44:30Ce n'est pas d'une très
44:31grande spontanéité.
44:32A chaque fois,
44:32c'est le même argument.
44:33Vous noterez qu'à chaque fois,
44:34c'est le même argument
44:35employé,
44:36c'est-à-dire
44:36le droit au raccourci.
44:45Elle pourrait dire
44:49j'ai dit une énorme bêtise
44:51mais elle ne le dira pas.
44:53Après la volée de bois vert
44:54qu'elle a reçue,
44:55ce n'est pas d'une très
44:55grande spontanéité,
44:56sa mise au point.
44:57Non mais Garbarini
44:58a complètement raison.
44:59Non mais je pose
45:00une seule question,
45:01vous qui savez tout.
45:03Combien je voudrais savoir
45:04combien le terrorisme
45:06catholique a fait de mort
45:08cette année en France ?
45:09Moi j'ai besoin de savoir ça.
45:11La France a besoin de savoir.
45:13C'est d'une indécence
45:15invraisemblable.
45:16Pardon de le dire.
45:17Ce qui est toujours drôle,
45:18c'est que c'est dit
45:18sur un plateau
45:19et il n'y a personne
45:20qui dit ce que vous dites.
45:22Personne qui lui apporte
45:22la contradiction.
45:23Mais c'est quoi la base ?
45:24C'est la base,
45:25vous la connaissez là-bas.
45:26C'est la préférence pour l'autre.
45:27Non, c'est de relativiser.
45:29Oui, on dit la même chose
45:30mais c'est de relativiser
45:31tous les intégristes.
45:33Mais non, bien sûr.
45:34Mais non.
45:34D'après vous,
45:35c'est la détestation
45:37du vieux peuple,
45:37la détestation
45:38de la vieille religion.
45:39Non, non.
45:40Non, c'est de relativité.
45:44C'est de dire
45:45qu'il y a un intégrisme
45:46catholique d'un côté,
45:47il y a un intégrisme
45:48d'islam de l'autre.
45:49Mais pour mieux relativiser
45:51l'intégrisme islamique.
45:53Non, parce que...
45:54Non, je le dis beaucoup mieux.
45:55Mais Pascal,
45:56c'est pour mieux relativiser
45:57l'intégrisme islamique.
45:58Comment ?
45:59Mais non,
45:59c'est pas la détestation
46:00de...
46:01C'est relativiser.
46:03Je crois que vous ne vous rendez
46:04toujours pas compte
46:05parce que nous...
46:06Véronique, est-ce que vous
46:06pouvez laisser parler
46:07Véronique Jacquier ?
46:08Est-ce que je peux laisser parler Véronique ?
46:09Mais vous êtes en train
46:09de me contredire.
46:10Elle ne peut pas parler.
46:11Allez-y.
46:15Voilà.
46:16Ça fait bon chic de gens
46:17dans le FNTV
46:18de taper sur les cathos.
46:19Et pendant qu'on tape
46:20sur les cathos,
46:20on ne tape pas sur...
46:22Les musulmans.
46:22Bien sûr.
46:23Et là,
46:23on est au combien aujourd'hui ?
46:25On est le 20 novembre.
46:26Je vous annonce
46:26la bataille de Noël.
46:28Ah oui.
46:29Chaque année, ça commence.
46:30La bataille de Noël.
46:31C'est quoi la bataille ?
46:32La bataille de Noël,
46:33c'est de précisément
46:34parler Noël,
46:35de ne pas dire joyeuses fêtes.
46:37C'est pour de pouvoir
46:37mettre certaines illuminations.
46:39J'ai vu que...
46:40Alors, comme on en avait
46:41beaucoup parlé...
46:42Les crèches.
46:43Et comme on en avait
46:44beaucoup parlé à Nantes,
46:45ils ont rétropédalé
46:47la dernière...
46:48Il y a deux ans,
46:48c'était la mer Noël.
46:50Bon, c'était inclusive.
46:52Bon, en vert.
46:53Parce que le rouge
46:54n'était pas bien.
46:54Il y a un beau sapin
46:55de Noël à Bordeaux aussi.
46:56Ah ben le sapin était...
46:57Ça s'appelle
46:58la bataille de Noël.
46:59Attendons le Noël extrait.
47:01Exactement.
47:02Ah d'ailleurs,
47:02il y avait des images.
47:03Je voulais vous montrer
47:04des images de Roumanie.
47:05On ne les a pas montrées hier.
47:06Gauthier Lebrette va arriver.
47:07Gauthier, venez.
47:08Il y a des images de Roumanie.
47:09C'était sublime.
47:10C'est un des plus beaux
47:10en Roumanie
47:11marchés de Noël.
47:13Ah bon ?
47:13Qui soit...
47:14Ah oui.
47:14Vraiment, je ne sais pas
47:15si on les a.
47:15Et je voulais vous parler
47:16de Pierrot le fou également
47:17pour terminer l'émission.
47:19Je ne sais pas si tout ça,
47:20nous avons ça...
47:21J'ai deux, trois choses
47:22à vous montrer.
47:23On ne l'a pas les images
47:23du plus beau marché de Noël.
47:27Ah oui.
47:28Regardez comme c'est beau.
47:29C'est paraît-il
47:30un des plus beaux
47:30marchés de Noël.
47:31Sur des dizaines...
47:33Alors, ils n'ont pas de problème
47:33les Roumains.
47:34Ils célèbrent Noël
47:35et ils sont tous ensemble.
47:36Vous voyez, bon,
47:37il fait déjà un petit peu frais
47:38en Roumanie.
47:39Mais regardez comme c'est beau.
47:45À Craiova.
47:47Bon.
47:48Je dois vous dire
47:49que la Coupe du Monde...
47:51Regardez, c'est beau.
47:52Vous êtes noelophil,
47:53vous aimez Noël ?
47:54Beaucoup.
47:54Ah oui, beaucoup.
47:55Regardez comme c'est beau.
47:56En France aussi.
47:57Oui, il y a le marché
47:58de Strasbourg,
47:58vous avez raison.
47:59Celsberg qui est un des plus beaux
48:00d'offres.
48:00Bien sûr.
48:01La Coupe du Monde,
48:02est-ce que vous savez
48:02où est Curacao ?
48:04Curacao a décroché
48:06son ticket pour la Coupe du Monde
48:072026.
48:08Et pourquoi je vous parle
48:09de Curacao ?
48:10Vous allez voir,
48:11parce que Curacao...
48:13Comment ?
48:13Pourquoi qu'on dit Curacao ?
48:14On dit Curacao ?
48:15C'est possible.
48:16Écoutez,
48:17vous qui savez tout...
48:18Il y a encore des trois choses
48:20que j'ignore encore.
48:22Figurez-vous que Curacao
48:24sera à la Coupe du Monde
48:25et c'est le plus petit état
48:27du monde
48:28puisque c'est 150 000 personnes
48:31simplement.
48:31donc c'est plus petit...
48:33C'est pas le plus petit état du monde,
48:37c'est le plus petit état
48:38qualifié pour la Coupe du Monde.
48:39Comment ils ont fait leur compte ?
48:40Eh bien...
48:41Ils ont gagné les matchs.
48:44Donc c'est situé
48:45dans la mer des Caraïbes,
48:46au large du Venezuela.
48:48Ça fait partie des îles abaissées.
48:51C'est la petite Antille
48:52et c'est autonome aujourd'hui.
48:55C'est une île autonome
48:56du royaume des Pays-Bas.
48:57Et c'est 150 000 habitants
49:00donc c'est même pas
49:00un arrondissement de Paris.
49:02Et la langue parlée
49:03est le néerlandais,
49:04le papier mento,
49:05l'anglais,
49:06l'espagnol
49:06et l'abonais c'est
49:07le florin des Antilles.
49:08Il y a un alcool qui est...
49:10Ah oui, bien sûr.
49:11Oui, oui.
49:11Ça, le Curacao,
49:12effectivement.
49:13Bon, donc dans les petites infos
49:15que je voulais vous donner
49:16et je voulais vous donner également
49:17et saluer Jean-Marie Poiré
49:19qui nous écoute peut-être,
49:20qui m'a transmis
49:21des images
49:22de Pierrot le Fou.
49:24C'est un magnifique album.
49:25Je ne sais pas si on va
49:26les voir à l'instant.
49:28C'est photos
49:28où on voit Jean-Paul Belmondo
49:30et Anna Carina.
49:32Voilà, Pierrot le Fou.
49:33Alors ça, c'est un album
49:34pour Noël.
49:34Vous pouvez, pourquoi pas,
49:37acheter cet album.
49:39C'est un film mythique
49:40de Jean-Luc Godard.
49:42Et c'est...
49:44Je ne sais pas s'il y a
49:45d'autres photos.
49:46Non, il n'y a pas d'autres photos.
49:47Bon, c'est pas grave.
49:49Et la Ligue des Champions
49:50pour terminer
49:50puisque Canal+,
49:51ça a conservé l'intégralité
49:52des droits TV
49:53des Coupes d'Europe
49:54pour le territoire français.
49:56Alors ça, c'est la nouvelle
49:57la plus importante peut-être
49:58pour le groupe Canal du jour.
49:59Bravo
50:00à Maxime Saada
50:01et à toutes ses équipes
50:02parce que le plus beau
50:04du football,
50:05c'est la Ligue des Champions.
50:06Incroyable.
50:06C'est la Ligue des Champions.
50:07C'est le PSG qui a gagné.
50:09Alors je sais que
50:09c'est assez rare
50:10mais vous,
50:11vous n'aimez pas forcément
50:12le foot,
50:13vous n'aimez pas le foot
50:14et vous,
50:14vous aimez moyen le foot
50:15parce que ça vous fait concurrence,
50:16Gauthier Lebrette,
50:17les soirs de votre émission.
50:19Mais pour la période
50:202027-2031,
50:22Canal+,
50:22ça conservait l'intégralité
50:24des droits
50:25des Coupes d'Europe
50:26pour le territoire français.
50:28Donc c'est une formidable nouvelle
50:30et croyez-moi,
50:31il y a plein de gens
50:31qui adorent le football.
50:32Ils sont très heureux
50:33d'entendre ça.
50:34Gauthier,
50:34j'en ai fini.
50:35Nous sommes en guerre.
50:37Nous sommes en guerre
50:37dans 5 ans,
50:39si on en croit
50:39le chef d'état-major
50:40des armées.
50:41Donc on va débriefer.
50:42On aurait pu croire
50:43qu'ils allaient faire baisser
50:43un peu la pression aujourd'hui.
50:45Avec le kit,
50:46ils la font monter à nouveau.
50:48On pourra décrypter.
50:49Mais ne souriez pas
50:50parce que vous avez l'âge,
50:51vous êtes mobilisable.
50:52Je sais, je sais.
50:53D'autres moins,
50:54mais vous...
50:55Vous pourrez commenter,
50:56puis moi je serai sur le front.
51:00Vous avez raison
51:01de prendre le sourire.
51:03Mais c'est vrai.
51:05D'ailleurs,
51:05je ne sais pas
51:05la conscription,
51:07l'âge,
51:08jusqu'à quel âge,
51:09la mobilisation générale
51:11est déclarée.
51:13Ça doit tourner
51:14autour de 18 ans, non ?
51:15Non.
51:16Oui, mais jusqu'à...
51:17Jusqu'à quel âge ?
51:17Je ne pense pas
51:18qu'avant 18 ans,
51:19effectivement,
51:20on va laisser le petit Marcel
51:21tranquille pour le moment.
51:23Mais ça dépend...
51:24On peut aller jusqu'à 40 ans.
51:26Oui, mais même plus.
51:27Les Allemands
51:28allaient jusqu'à 50 ans.
51:29Ce que disait
51:30ce matin,
51:32Mme Royale
51:33était très juste.
51:33Il y a des gens,
51:34peut-être,
51:34qui ont envie
51:35de faire des enfants.
51:35Mais bien sûr.
51:36Qui viennent de se marier,
51:37qui ont 24, 25, 28 ans.
51:39Vous croyez
51:39qu'ils veulent faire des enfants
51:40quand on leur dit
51:40qu'il va y avoir la guerre
51:41dans 5 ans ?
51:43Elle avait raison,
51:44Mme Royale.
51:45Non, je ne crois pas.
51:46J'étais très touché
51:46par ce qu'elle a dit.
51:47Parce que c'est une vérité.
51:49Croyez que les gens
51:49qui ont envie de se marier,
51:51d'avoir des enfants
51:51et de se projeter dans l'avenir
51:53quand on leur dit
51:53qu'il y a la guerre dans 5 ans ?
51:54Mais ce n'est pas la France
51:55qui veut faire la guerre, Pascal.
51:56Oui.
51:57Pardon, c'est quand même important.
51:59La France n'a pas l'intention
51:59de déclarer la guerre
52:00à qui que ce soit.
52:01Alors, Véronique dit
52:02que c'est une armée de médecine.
52:03On pourra en parler
52:03parce qu'il y a le porte-parole
52:05du chef d'état-major
52:13en passant.
52:14C'est une armée de médecine.
52:15Vous tenez 250 jours.
52:16Parce qu'il y a 200 000 soldats
52:18et 40 000 réservistes.
52:19Mais d'un autre côté,
52:20on a plus de soldats
52:20que de cartuches.
52:21Mais enfin, si je peux me permettre.
52:22On n'a pas de cadernes,
52:23on n'a pas de services.
52:24Si je peux me permettre.
52:25Véronique.
52:25Bon, c'est fini.
52:26Non, c'est fini.
52:27Même les soldats volontaires,
52:30c'est quand même
52:30nos enfants aussi, en passant.
52:32C'est fini.
52:32Arnold Carrat était
52:33à la réalisation.
52:34Robin Dubois,
52:35s'il vous plaît.
52:37Bon, vous n'entendez pas.
52:40Arnold Carrat était
52:41à la réalisation.
52:42Robin Dubois était à la vision.
52:44Guillaume Marceau était là.
52:45Merci à Benjamin Manot,
52:46à André Mallet,
52:47à Astrig Yalik.
52:48C'est jeudi.
52:49Donc demain soir,
52:49ce sera l'excellent
52:50Elliot Deval
52:51qui est cité d'ailleurs
52:52parmi les personnalités
52:54préférées de l'année
52:56dans la liste des TV
52:58qui fait son entrée.
52:59Et puis,
53:00bonne soirée à tous,
53:02bien évidemment.
53:02Et l'excellent
53:03Gauthier Lebrecht
53:05arrive à l'instant.
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