- il y a 12 heures
- #hdpros2we
Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros2WE à 20h du vendredi au dimanche
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00Il est quasiment 20h sur CNews, le point sur l'information avec Isabelle Piboulot.
00:03Rebonsoir Isabelle.
00:07Bonsoir Elliot, bonsoir à tous.
00:09Quatre suspects mis en examen après les heures survenues jeudi soir à la Philharmonie de Paris.
00:14Trois hommes et une femme ont été présentés à un juge d'instruction et placés sous contrôle judiciaire.
00:20Lors du concert d'un orchestre israélien, ses spectateurs ont fait usage de fumigène.
00:24Le parquet a requis pour les mises en cause des interdictions de paraître à Paris, aux abords et dans les salles de spectacle.
00:31Annie Gennevar veut rassurer les agriculteurs au sujet du Mercosur.
00:34La France ne signera pas un accord qui les condamnerait à terme, a-t-elle déclaré dans le JDD.
00:40Des points restent à éclaircir, notamment une clause de sauvegarde agricole spécifique.
00:45La ministre de l'Agriculture tente de sauver les meubles trois jours après les propos d'Emmanuel Macron sur un possible feu vert à l'accord commercial.
00:52Et puis paralysie budgétaire aux Etats-Unis.
00:55Le trafic aérien intérieur continue de se réduire.
00:59Plus de 1400 vols sont annulés aujourd'hui.
01:02Les autorités sont contraintes de diminuer le nombre de vols face à la pénurie d'aiguilleurs du ciel.
01:07Pour rappel, depuis plus d'un mois, démocrates et républicains ne parviennent pas à s'entendre sur un texte budgétaire.
01:14Il s'agit du shutdown le plus long de l'histoire du pays.
01:17– Merci Isabelle pour le point sur l'information.
01:20On est ce dimanche soir avec Véronique Jacquier, avec Eric Revelle, Jules Torres, Eric Nolo et Sabrina Berlin-Bouillet.
01:27Bonsoir à tous les cinq.
01:29– Bonsoir.
01:29Moins d'une semaine avant la commémoration des attentats du 13 novembre, la justice, vous le savez, enquête sur des soupçons de projets terroristes liés à Salah Abdeslam.
01:38Alors le ministre de l'Intérieur ce dimanche est resté très prudent, une enquête est en cours,
01:44mais on va essayer d'y voir un peu plus clair avec vous Sabrina Berlin-Bouillet.
01:49En revanche, ce qui est certain, c'est que la loi française aujourd'hui offre à Salah Abdeslam la possibilité d'avoir, par exemple, dans sa cellule, un ordinateur,
02:00de suivre des cours à distance, de voir sa femme sans un hijiaphone, c'est-à-dire une vitre qui sépare la personne qui vient le visiter de Salah Abdeslam.
02:10Et Salah Abdeslam qui d'ailleurs s'est marié en détention.
02:16– Religieusement.
02:17– Religieusement.
02:18Mais pourquoi je vous dis tout ça ? Parce que cette affaire est en cours, on va être évidemment extrêmement prudent,
02:25mais ce dimanche on a donné la parole aux mamans qui ont perdu leur enfant le 13 novembre 2015.
02:31C'était sur Europe 1 ce midi et c'est vrai que leur témoignage est bouleversant,
02:36parce qu'il y a un immense sentiment d'injustice.
02:38Ses mamans, elles ont pris perpétuité, elles se rendent compte qu'il a accès à des choses
02:44et finalement de poursuivre une vie, non pas normale bien sûr,
02:48mais avoir un ordinateur à disposition, un téléphone à disposition,
02:53avoir une salle de sport dédiée à Salah Abdeslam,
02:56bon ben c'est des conditions de détention qui heurtent
02:59et on voit à quel point ça peut avoir des conséquences extrêmement lourdes
03:02puisqu'il a eu accès à cette fameuse clé USB,
03:05à l'intérieur il y avait de la propagande djihadiste,
03:08mais ce n'est pas tout puisque le PNAT enquête pour savoir si oui ou non
03:11il était lié de près ou de loin à la préparation d'un attentat en France.
03:16Écoutez ces mamans qu'on salue bien évidemment,
03:19on pense à toutes les victimes du 13 novembre,
03:22130 victimes, plus de 400 blessés
03:24et ce sont des millions de Français qui sont toujours aujourd'hui
03:27meurtris par ce qui s'est passé.
03:28J'ai perdu mon fils au Batatlan le 13 novembre 2015.
03:36Je suis effarée par cette annonce d'une clé USB.
03:44Je pense qu'on fait un affront aux familles,
03:46un affront qu'on fait aux familles en laissant faire ça.
03:49Et il y a là toute l'émotion évidemment des familles, bien sûr.
04:15On y reviendra dans un instant, mais vous avez Nelly qui dit quoi ?
04:19C'est un affront fait aux familles.
04:21Je me tourne vers vous Sabrina,
04:23parce qu'on a besoin de savoir d'où viennent les soupçons.
04:25Expliquez-nous ce qui s'est passé ces derniers jours autour de Salah Abdeslam.
04:29Salah Abdeslam, le terroriste du 13 novembre,
04:32mais aussi n'oublions pas celui qui était participé,
04:35un complice des attentats de Bruxelles,
04:37de l'aéroport de Bruxelles et de la station de métro.
04:40Eh bien, il est détenu à la prison la plus sécurisée de France.
04:43En tout cas, c'est ce qu'elle dit être, la prison de Vendin-le-Vieille.
04:46Et c'est là-bas, détenu dans cette prison, dans sa cellule,
04:50qu'il avait accès grâce à son ordinateur.
04:52Apparemment, il a eu accès à une clé USB.
04:55On a retrouvé en fait lors d'une fouille des traces de clé USB
04:57et des traces de documents de propagande djihadiste
05:00qui faisaient partie de cette clé USB.
05:02Mais il y a sans doute un autre contenu.
05:04C'est ce qu'essayent de trouver, de comprendre les enquêteurs.
05:07Une première enquête a été ouverte, une préliminaire, début janvier.
05:11On lui a retiré à ce moment-là, évidemment, et heureusement, son ordinateur.
05:15Et là, l'enquête prend une nouvelle tournure.
05:17Le parquet national antiterroriste a changé,
05:21enfin, élargi plutôt son enquête.
05:23Et c'est dorénavant une enquête pour association de malfaiteurs terroristes
05:26en vue de la préparation d'un crime contre les personnes.
05:29Ça veut dire quoi ?
05:30Eh bien, que possiblement, Salah Abdeslam serait en lien avec des individus
05:34qui préparaient un acte terroriste.
05:37Il a donc été placé en garde à vue cette semaine à deux reprises.
05:41Puis, sa compagne aussi a été placée en garde à vue.
05:45Garde à vue qui est prolongée, qui est encore en cours au moment où l'on se parle.
05:49Elle peut aller jusqu'à 144 heures, cette garde à vue.
05:51C'est exceptionnel.
05:52C'est une disposition du code de procédure pénale
05:56qui n'est enclenchée que très rarement dans le cadre d'affaires terroristes
06:00quand il existe précisément un risque sérieux
06:03de l'imminence d'une action terroriste en France ou à l'étranger.
06:06Donc, l'imminence, ça veut dire à très court terme.
06:08À très court terme.
06:09Vous avez une intervention des services de police
06:11qui vont interpeller un individu.
06:13Le placer en garde à vue, non pas 96 heures,
06:16c'est la norme pour l'effet de terrorisme,
06:19mais encore un peu plus longtemps
06:20parce qu'on a besoin de faire toute la lumière
06:22sur ce qui a pu se passer
06:24ou ce qui aurait pu se passer dans les heures à suivre.
06:26Ça veut dire qu'ils soupçonnent
06:27qu'une action terroriste a été imminente en termes de date
06:30quand on sait qu'on se rapproche de quelques jours du 13 novembre.
06:33Deux autres personnes sont également placées en garde à vue.
06:36Une garde à vue qui est aussi en cours.
06:38On reviendra dans un instant sur les conditions de détention
06:40parce que vous entendez la colère des familles.
06:42Mathieu Vallée, le député européen du Rassemblement national,
06:46mais également ancien flic, ancien policier,
06:50primo intervenant au moment des attentats du 13 novembre.
06:54Il dit Salah Abdeslam, terroriste islamiste du 13,
06:56a le droit à des visites sans hijaphone et un ordinateur.
07:00Résultat, il est suspecté d'avoir préparé un attentat
07:03depuis une prison de haute sécurité,
07:06dix ans après le Bataclan.
07:07C'est une honte absolue.
07:09On souille nos morts.
07:11Mathieu Vallée a eu cette formule chez nos confrères de BFM.
07:13Il a dit avec nous, c'est du pain, de l'eau et des livres.
07:17Pas d'ordinateur, pas de rencontre sans hijaphone.
07:21Alors, l'higaphone, vraiment, il faut expliquer,
07:23c'est une vitre qui sépare la personne qui vient du détenu.
07:28On écoute Laurent Nouniez qui reste très prudent.
07:30L'enquête est en cours actuellement.
07:32Il y a, en quelque sorte, besoin de faire toute la lumière
07:34sur ce qui se passe autour de Salah Abdeslam.
07:36On a un détenu impliqué dans des attentats terroristes de 2015
07:45et qui peut consulter du contenu à caractère terroriste.
07:49Il peut y avoir des échanges avec l'extérieur ?
07:51Oui, mais d'abord, il faut caractériser le fait
07:56qu'il ait bien eu des échanges avec l'extérieur.
07:58Je ne crois pas que ce soit le cas.
07:59Et par ailleurs, ce que je veux signaler dans cette affaire,
08:03c'est que les choses ont été détectées très vite.
08:07Ce sont des faits de la fin de l'année 2024.
08:09Et évidemment, les choses ont été détectées très vite.
08:11Et il n'est évidemment plus en possession
08:13ni de son ordinateur ni de cette clé.
08:14Ne fantasmons pas sur cette affaire.
08:16Il y a vraiment eu une réactivité.
08:20Tout ça a été détecté.
08:21Le régime de détention, ça se passe sous l'autorité du garde des Sceaux.
08:24Moi, je me garderais bien de faire des commentaires.
08:25Ce que je peux vous dire, c'est que...
08:27Ce qu'on sait, c'est que les régimes d'audition...
08:29Ce que je peux vous dire, c'est qu'il y a eu,
08:31et vous l'avez signalé, je vous en remercie,
08:32dans cette affaire, les choses ont été détectées.
08:35Il y a des poursuites qui sont engagées.
08:37Et il y a une procédure qui a été ouverte par le PNAT.
08:39Je ne ferai pas d'autres commentaires là-dessus.
08:40Bon, on sent la prudence du ministre de l'Intérieur.
08:44On sent aussi un malaise.
08:45Parce que les Français qui nous regardent,
08:47et nous, les premiers ce week-end,
08:49on se disait, mais dans ces conditions de détention,
08:51il y a des choses surprenantes.
08:53Et notamment, ce qui est réservé à Salah Abdeslam,
08:55ne l'est pas pour les grands bandits dans la drogue, par exemple.
08:58C'est-à-dire ce contact direct.
09:00Ce parloir, tout à fait.
09:01Ce parloir.
09:02Sabrina, est-ce qu'on peut revenir sur les conditions de détention
09:04de Salah Abdeslam ?
09:05Et après, évidemment, on donne la parole à tout le monde.
09:08Mais c'est pour vraiment faire toute la lumière.
09:10Et que l'enquête se poursuive, sereinement.
09:13Mais les conditions de détention,
09:15ça, c'est aux législateurs.
09:17C'est aux gardes des Sceaux de légiférer.
09:20Mais il y a une contrainte.
09:21C'est évidemment la contrainte européenne.
09:23L'Union européenne.
09:23Évidemment.
09:24Sabrina, sur les conditions de détention.
09:26Oui, alors il est place à l'isolement avant d'un le vieil.
09:28C'est-à-dire qu'il n'a pas de contact avec les autres détenus.
09:31Contrairement aux narcotrafiquants,
09:32qui quand même fonctionnent par tout petit groupe
09:34et sont vraiment particulièrement surveillés.
09:37Lui, il est tout le temps seul.
09:38Seul pour faire du sport.
09:40Il y a des activités, mais uniquement dans sa cellule.
09:44Il n'a pas droit aux UVF,
09:45ses unités de vie de famille,
09:46qui lui permettent d'avoir une intimité.
09:48Parce que c'est comme un petit appartement avec une chambre.
09:50Il peut avoir une intimité avec sa compagne.
09:51Ça, ça lui est interdit.
09:52En revanche, il a accès à ses parloirs
09:55pour ses visiteurs.
09:57Et un parloir qui permet un contact physique.
09:59Contrairement aux narcotrafiquants,
10:01qui eux, c'est dans la loi qui a été adoptée,
10:04ils ont un parloir avec l'hygiaphone,
10:07c'est-à-dire cette vitre qui sépare les visiteurs du détenu
10:10et qui ne permet donc pas des chambres.
10:12Puisque c'est bien le parloir qui semble avoir posé problème
10:15dans cette affaire de clé USB,
10:17il semblerait que sa compagne lui ait donné cette clé USB,
10:19au moins une, dans ce parloir qui permet l'échange physique.
10:23C'est la dernière question que je vais vous poser
10:25et je ne vais pas vous mettre en difficulté
10:27parce que, si ça se trouve, on n'a pas l'information.
10:29Est-ce que depuis que l'enquête est ouverte,
10:30c'est-à-dire janvier, on apprend qu'il n'a plus l'ordinateur,
10:34mais est-ce qu'il est toujours la possibilité
10:35d'avoir un contact direct avec sa compagne ?
10:40Tout à fait, il avait encore un contact direct avec sa compagne.
10:43Ce n'est que depuis ce week-end
10:45que le parloir ijaphone lui est désormais imposé.
10:49Donc on revient aux déclarations bouleversantes
10:52des familles de victimes et notamment de la maman
10:55qui a pris la parole ce midi, Nelly,
10:58dit que c'est un affront aux familles.
11:00Est-ce que vous partagez cette sensation ?
11:02On ne va pas sur le terrain de l'enquête,
11:04on va sur le terrain des conditions de détention.
11:06Bien sûr, mais même, je vais aller au-delà.
11:07D'abord, l'affaire Abdeslam, en soi,
11:09évidemment, c'est un scandale inouï
11:10que notre ennemi public numéro un
11:13puisse se voir remettre une clé USB.
11:15Cette clé USB, je reste au conditionnel,
11:17soit possiblement liée à l'organisation d'un nouvel attentat,
11:20ça dépasse l'entendement.
11:20Mais moi, je le remets dans un contexte plus général
11:22où j'ai l'impression que la France,
11:24c'est une opération porte ouverte en continu.
11:26Vous avez des supporters marocains
11:27qui organisent des pyrotechnies.
11:30Vous avez un clip de rap tourné illégalement
11:32qui tourne au drame que l'on sait,
11:34avec des affrontements avec la police.
11:35À Rieux-la-Pape.
11:36Voilà, à Rieux-la-Pape,
11:37avec des victimes,
11:39puisque des gens ont dû être relogés.
11:40Donc les gens font ce qu'ils veulent en France,
11:43en réalité.
11:43C'est-à-dire qu'on les laisse faire,
11:45on ne se respecte pas
11:46et ils ne nous respectent pas.
11:47Et chacun à sa manière.
11:49Évidemment, c'est des ordres de gravité très différents,
11:51mais il vient s'essuyer sur la France
11:52comme on s'essuie les pieds sur un paillasson.
11:54Voilà, moi, c'est le contexte général.
11:56Ça, c'est vraiment le pompon.
11:57À la différence près, Éric,
11:58là, il n'est pas seulement en France,
11:59il est dans la prison la plus sécurisée.
12:01Ben oui, mais c'est un symbole.
12:02En tout cas, qui se revendique comme tel.
12:04Donc si on fait ce qu'on veut
12:05dans la prison la plus sécurisée de France,
12:07je vous imaginez ce qu'on peut faire ailleurs
12:10sur le territoire national.
12:11Parce que ce n'est pas le seul détenu
12:13condamné pour des liens directs ou indirects
12:17avec des entreprises terroristes.
12:20Éric Revelle, l'autre question, évidemment,
12:22c'est une question en profondeur.
12:25La justice, depuis 40 ans,
12:28met le condamné au cœur du processus judiciaire
12:31jusqu'à la détention
12:32et oublie complètement la victime,
12:34oublie les familles des victimes.
12:36Moi, dans les témoignages que j'ai eus
12:38des familles de victimes cet après-midi,
12:40c'est ça que j'ai ressenti.
12:42C'est ras-le-bol.
12:43Quand est-ce que vous allez penser à nous
12:45plutôt que de penser aux condamnés ?
12:47Vous avez raison.
12:49Moi, j'ai été très touché par le témoignage
12:51que je n'avais pas entendu sur Europe 1 de Nelly.
12:54Très touché.
12:55On a presque oublié la barbarie,
12:57la sauvagerie avec laquelle
12:59ces terroristes islamistes ont abattu de sang-froid
13:01des terrasses de café,
13:03des gamins, des adultes
13:05qui fêtaient une soirée.
13:08Ce qui me frappe quand même,
13:09c'est au nom de quoi
13:10il a eu le droit d'avoir un ordinateur,
13:13ce terroriste ?
13:13Au nom du respect des droits de l'homme
13:15vu par la Cour européenne.
13:16La Cour européenne des êtres d'homme, bien sûr.
13:18Écoutez, le principal droit
13:21qu'on aurait dû respecter dans cette affaire
13:23qui est abominable,
13:25130 morts, 130 morts,
13:27des innocents qui ont été abattus de sang-froid,
13:30c'était le droit humain
13:31de respecter leur mémoire.
13:33Alors moi, je vais aller plus loin,
13:34je ne sais pas ce que donnera l'enquête,
13:36mais avoir octroyé
13:37à ce terroriste
13:39un ordinateur,
13:40puis l'avoir laissé
13:42rentrer en possession
13:43d'une clé USB,
13:44mais c'est ce que je vous dis,
13:46c'est ne pas respecter
13:47le droit humain fondamental
13:48de la mémoire de ces gens
13:49qui ont été assassinés.
13:51Loi ou pas loi,
13:52ce type ne devait pas avoir
13:54un ordinateur en prison,
13:56point final.
13:56D'ailleurs, la question que je me pose,
13:57je ne sais pas si ça a été tranché,
13:59est-ce qu'il avait une liaison à Internet ?
14:00Est-ce qu'il, oui,
14:01il communiquait avec l'extérieur ?
14:02Non, il n'avait pas Internet,
14:03il ne communiquait pas du tout
14:05avec l'extérieur.
14:05Alors on dit qu'il avait demandé
14:06un ordinateur pour pouvoir
14:07se cultiver,
14:08suivre des cours.
14:09Pour étudier,
14:10suivre des cours,
14:10oui, c'est peut-être,
14:11alors je ne sais pas exactement,
14:12mais on lui a peut-être donné
14:13une clé USB peut-être
14:17avec des leçons.
14:17Non, mais attendez.
14:18En tout cas,
14:19c'est un désir d'éducation.
14:20Ce qu'il faut très rapidement,
14:22c'est pouvoir avoir
14:23une communication
14:24soit du parquet national
14:25antiterroriste,
14:26soit même du ministère
14:27de la Justice,
14:29afin qu'on puisse
14:30faire toute la lumière,
14:31expliquer les conditions
14:32de détention.
14:33Parce que là,
14:34vous avez des familles
14:34qui depuis dix ans
14:36sont meurtries,
14:38endeuillées,
14:39et qui se disent,
14:39mais attendez,
14:40à quelques jours
14:41des commémorations
14:42du Bataclan
14:43et des attentats
14:44du 13 novembre,
14:45pardonnez-moi,
14:46parce que là,
14:46je pense à Jocelyne
14:47qui a entièrement raison,
14:48la maman,
14:48elle dit,
14:48mais ras-le-bol de dire
14:50les attentats du Bataclan,
14:51il n'y a pas que le Bataclan
14:51du 13 novembre,
14:52c'est le Stade de France,
14:53c'est le Carillon,
14:54c'est la belle équipe.
14:55Si vous me permettez,
14:56je n'ai pas du tout goûté
14:57les propos du ministre
15:02un ordinateur,
15:03une clé USB.
15:03C'est l'homme
15:04le plus informant de France,
15:06donc il est prudent.
15:07Oui, d'accord,
15:08mais moi,
15:08j'opposerais au
15:09ne fantasmez pas,
15:11est-ce que vous n'êtes pas
15:12dans un déni de réalité,
15:13monsieur le ministre ?
15:13Parce que les Français
15:14ne peuvent pas comprendre,
15:15les Français ne peuvent pas
15:16comprendre ce qui vient
15:17de se passer.
15:18Mais il faudrait
15:19une commission d'enquête
15:20parlementaire,
15:21sincèrement,
15:21voilà,
15:22il faudrait que les députés
15:23se penchent sur la question,
15:24alors ce serait un énième,
15:25ce serait peut-être
15:26une énième commission
15:26d'enquête parlementaire,
15:27mais sincèrement,
15:28ce serait une façon
15:29de respecter les familles.
15:31Effectivement,
15:32Salah Abbaslam,
15:33c'est 150 morts,
15:34plus de 400 blessés,
15:35des personnes d'ailleurs
15:35qui restent handicapées à vie,
15:37il ne faut pas oublier
15:38cette dimension.
15:38C'est 130 morts.
15:39Je voudrais juste dire
15:40quelque chose,
15:40c'est que franchement,
15:42ce scandale,
15:43c'est révélateur
15:43d'une véritable crise existentielle.
15:45Crise existentielle
15:46qui touche la prison.
15:48Ce n'est pas la première fois
15:49qu'on en parle,
15:49c'est-à-dire que
15:50quand quelqu'un est incarcéré,
15:52il n'y a plus cette notion
15:53de payer sa dette.
15:55Mais normalement,
15:55il devrait payer sa dette
15:56à la société,
15:58mis de victime,
15:59il devrait être dans une...
16:00On devrait le mettre
16:00en situation de réparer.
16:02Et c'est nous qui payons ?
16:03Si l'on ne veut pas réparer,
16:04par défaut...
16:05Non mais par défaut,
16:06on le répare,
16:06c'est-à-dire qu'il n'y a pas
16:07que la privation...
16:08Il faut le strict minimum.
16:10Non mais il faut le strict minimum
16:11dans les conditions de détention.
16:12Il n'y a pas que la privation
16:12de liberté.
16:13Vous avez raison.
16:14Il y a le fait,
16:14comme vous l'avez dit,
16:15du pain sec et de l'eau.
16:16Enfin, c'est une image.
16:17Oui.
16:18Mais le fait d'être vraiment limité,
16:21le fait qu'il n'y ait
16:22aucune jouissance.
16:23Quand vous pensez
16:23que la maman d'Adrien Pérez,
16:25qui lui a été tué,
16:26et l'un des meurtriers
16:28est sorti au bout de 7 ans,
16:29alors qu'il était
16:30condamnés il y a 15 ans...
16:31Oui, mais qu'est-ce
16:31qu'elle pointait du doigt,
16:32elle aussi ?
16:33Parce que toutes les familles
16:33de victimes en ont franchement
16:34ras-le-bol.
16:35Elle est pointée du doigt
16:36les permissions de sortie.
16:37On a tué son fils.
16:39Le gars a droit
16:40à des permissions de sortie.
16:41Vous avez tellement raison.
16:42Voilà la France de 2025.
16:44Vous avez tellement raison.
16:45Et ne vous étonnez pas
16:46si de plus en plus
16:46de Français aujourd'hui
16:48sont favorables
16:50à ce qu'il y ait
16:51la peine de mort,
16:52alors que la peine de mort...
16:53Non, pas la peine d'aperpétuité,
16:55la peine de mort.
16:56Parce que c'est le grand tabou.
16:57Il y a un Français sur deux
16:57favorable à la peine de mort.
16:58Et vous savez pourquoi, Elliot ?
16:59Mais parce qu'en 1981,
17:00la promesse de l'abrogation
17:01de la peine de mort,
17:02c'est de dire,
17:02nous, nous ne vivons pas
17:03dans une société
17:04de la loi du talion
17:05ou une société barbare.
17:07On voit qu'aux États-Unis,
17:08d'ailleurs, vous avez la peine de mort,
17:09ça ne change rien
17:09sur la criminalité.
17:11Mais c'était la promesse
17:12d'une réponse judiciaire
17:14extrêmement ferme.
17:16Sabrina, vous souhaitiez réagir ?
17:16C'est aussi la réponse
17:17d'une perpétuité réelle
17:18qui, aujourd'hui,
17:19n'existe pas véritablement
17:21puisqu'au bout de 30 ans,
17:23il y a malgré tout
17:23un réexamen du dossier.
17:25Ce qui est compliqué
17:26dans le cas d'Abdeslam,
17:28il faut comprendre
17:28le problème aussi
17:29de la pénitentiaire.
17:30C'est que plus vous lui enlevez
17:32des droits,
17:32des droits de jouissance,
17:33comme vous dites,
17:34plus les avocats
17:36de ces détenus
17:36font appel
17:37et entendent raison.
17:39Ils crient,
17:39ils critiquent
17:40le manque de dignité humaine
17:42et la justice,
17:43comme la cour d'appel,
17:44leur donne raison.
17:45Et il y a des assouplissements
17:46qui sont faits
17:47après sur leur régime
17:47de détention.
17:48Donc, il y a vraiment...
17:49On voit qu'ils sont bloqués.
17:50Vous avez raison
17:51puisque j'étais avec
17:52le directeur
17:52d'un centre de rétention
17:54de la pénitentiaire
17:55responsable syndicale
17:57sur Europe 1.
17:58Il disait,
17:58mais attendez,
17:58déjà, un,
17:59on ne fait qu'appliquer la loi.
18:00S'il y a un problème
18:00aujourd'hui avec la loi,
18:01si les Français sont choqués,
18:03aux législateurs
18:03d'avoir le courage
18:04de pousser,
18:06de restreindre au maximum
18:08aux législateurs
18:09et au gouvernement
18:10d'aller à Bruxelles
18:11en disant,
18:12les amis,
18:12vous êtes bien gentils,
18:13nous,
18:13on est encore meurtris
18:14par les attentats.
18:15D'accord ?
18:16Et on ne va pas
18:17commencer à donner
18:18telle condition,
18:19telle condition
18:20à des terroristes islamistes
18:21qui n'attendent qu'une chose,
18:22c'est de semer
18:23la mort en France.
18:24Alors, il faut saluer
18:25quand même
18:25le travail des enquêteurs
18:27de la DGSE,
18:28de la DGSI,
18:29le travail des forces
18:29de l'ordre.
18:30Ce chiffre,
18:31il est vertigineux.
18:32Depuis 2015,
18:33vous avez 76 attentats
18:35qui ont été déjoués.
18:37Depuis 2012,
18:38c'est 91 attentats
18:40qui ont été déjoués.
18:41Rendez-vous compte
18:42du niveau de menaces
18:42terroristes en France.
18:43Et cette semaine,
18:45alors qu'on va commémorer
18:46les 10 ans
18:46des attentats
18:47du 13 novembre,
18:48vous allez avoir
18:49une sécurité maximale
18:51mise en place
18:52en France.
18:52Marie-Victoire Diodonné.
18:55Bataclan,
18:56Charlie Hebdo,
18:57meurtris par les attentats
18:58de masse,
18:58la France n'a jamais
18:59cessé de vivre
19:00sous la menace terroriste.
19:02Celle-ci a évolué,
19:04les organisations
19:04djihadistes de l'étranger
19:06n'ont plus
19:06la même force.
19:07Aujourd'hui,
19:08que ce soit Al-Qaïda
19:09ou Daesh,
19:09aucun des deux
19:10n'a encore la capacité
19:11à projeter des terroristes
19:13dans les pays cibles.
19:14Al-Qaïda est beaucoup plus
19:16dans l'incitation
19:17au passage à l'acte,
19:18mais son influence
19:19est marginale.
19:20Daesh, par contre,
19:21a beaucoup plus d'influence,
19:23notamment dans ce qu'on appelle
19:24la menace endogène.
19:26Cette menace endogène,
19:27justement,
19:27est désormais
19:28le principal risque
19:29terroriste pour la France.
19:31Elle concerne
19:31les individus
19:32qui sont nés
19:32ou vivent
19:33dans l'Hexagone.
19:34Ils se radicalisent seuls,
19:35chez eux,
19:36via des contenus djihadistes
19:37diffusés sur Internet
19:39ou par les messages récryptés.
19:41Depuis 2023,
19:42il y a 70%
19:43des mises en cause
19:44qui ont moins de 21 ans.
19:46Ce sont des jeunes
19:47qui sont attirés
19:48par les images violentes.
19:49Certains sont d'ailleurs
19:50déjà radicalisés
19:52et vont ensuite basculer
19:53dans le djihadisme.
19:54Ils sont très difficiles
19:55à repérer
19:56pour les services
19:57de renseignement.
19:58Ils ont malheureusement
19:59parfois simplement
20:00besoin d'un couteau
20:01pour passer à l'acte.
20:03En 2025,
20:04six projets d'attentats
20:05ont été déjoués
20:06et trois ont été commis.
20:08Tous les mises en cause
20:09présentaient ce profil
20:10de menace endogène.
20:12Je me tourne vers vous Sabrina.
20:13Il va y avoir
20:14une sécurité maximale.
20:16Une note a été envoyée
20:18du ministère de l'Intérieur
20:19au préfet
20:19pour sécuriser
20:20certains lieux
20:21dits sensibles.
20:22Au préfet de police,
20:23au directeur,
20:24tout à fait,
20:24pour sécuriser davantage
20:26les salles de spectacle,
20:28les bars de la capitale.
20:31Ça veut bien dire.
20:31Il a beau nous l'expliquer
20:33Laurent Nunez
20:34qu'il n'y a pas eu
20:36de connaissance
20:37d'un projet d'attentat
20:38précis sur le territoire
20:39pour ce 13 novembre.
20:41Malgré tout,
20:41il reste vigilant
20:42dans toute la capitale.
20:44En sachant évidemment
20:45que le 7 octobre dernier,
20:46vous avez trois jeunes femmes
20:47qui ont été interpellées
20:49et qui préparaient
20:50à organiser
20:51un attentat terroriste
20:53dans la capitale.
20:53la menace,
20:54elle est partout.
20:55Et en effet,
20:55ce qui a changé,
20:56c'est qu'elle est endogène.
20:57On a même un fils de pêcheur
20:58qui est au léron
20:58pendant 35 minutes,
21:00utilise sa voiture
21:01pour foncer sur Dijon
21:02en criant à la Akbar.
21:03Donc c'est bien
21:03que oui,
21:05l'islamisme aujourd'hui
21:06a muté,
21:06qu'il a un rapport
21:07un peu différent.
21:08Oui,
21:08les islamistes aujourd'hui
21:09ne vont plus faire des stages
21:10en Syrie
21:11ou en Afghanistan
21:12et reviennent
21:12pour commettre
21:13des attentats de masse.
21:14Mais le sujet,
21:15c'est qu'on a partout
21:15des petits islamistes
21:16qui sont complètement
21:18fous
21:19à cause des réseaux sociaux,
21:20à cause de ses prêcheurs de haine.
21:23Et d'ailleurs,
21:23je crois,
21:24évidemment,
21:24je parle sous le contrôle
21:25de Sabrina,
21:26que la principale crainte
21:27par rapport à Salabd Eslam,
21:29c'est qu'il enjoigne
21:29ces petits islamistes
21:31et qu'il leur,
21:32finalement,
21:32c'est quasiment Maradona
21:33ou Pelé
21:33dans le monde de l'islamisme,
21:35Salabd Eslam.
21:36Donc c'est qu'ils leur disent
21:36allez-y,
21:37attaquez-les,
21:38tuez-les,
21:39allez tuer les infidèles.
21:40En réalité,
21:40c'est ça la vraie menace.
21:41A tel point qu'aujourd'hui,
21:42cette nouvelle menace
21:43qui est extrêmement rapide,
21:45qui mute sur les réseaux sociaux,
21:46par exemple,
21:47où l'individu
21:48va se radicaliser très vite,
21:49vous parlez du cas de Doléron,
21:51pardonnez-moi,
21:52le parquet national antiterroriste
21:53ne s'est pas saisi.
21:55Et on a vu à quel point,
21:56d'ailleurs,
21:57ça avait pu heurter
21:58la population sur place
22:00en disant
22:00il faut quoi de plus ?
22:01Vous utilisez une voiture,
22:02vous utilisez les mêmes méthodes
22:03que les islamistes,
22:05ils crient à l'Akbar,
22:05ils disent être radicalisés
22:07et en même temps,
22:08il n'y a pas pour l'instant
22:08la saisine du PNAT
22:09qui reste en observation.
22:12Ce n'est pas qu'un problème de loi.
22:13Parce que là,
22:13la loi permettrait de l'incriminer.
22:15Il y a tous les éléments.
22:16Il y a le couteau,
22:17les bonbonnes,
22:18le modus operandi
22:19qu'on a vu à Nice,
22:19qu'on a vu dans d'autres pays.
22:22Même si on avait trouvé
22:22au-dessus de son lit
22:23un poster de Ben Laden,
22:24on aurait dit non,
22:25il n'est pas dépassé,
22:25donc ça ne compte pas.
22:26Pour le coup,
22:27si pendant les perquisitions,
22:28très probablement,
22:29on avait retrouvé,
22:30par exemple,
22:30une lettre d'allégeance,
22:32on avait retrouvé un drapeau
22:33de l'État islamique,
22:34on avait retrouvé,
22:35vous dites Ben Laden par exemple,
22:37on avait retrouvé
22:37dans ces conversations
22:40des liens avec des terroristes.
22:41Oui, parce que principalement,
22:42il faut qu'il y ait un lien établi
22:44entre l'individu
22:45et l'organisation terroriste.
22:45Mais peut-être que cette loi
22:46est obsolète,
22:47puisque c'est ce que dit Jules Torres.
22:49Aujourd'hui,
22:50vous avez des individus
22:50qui se radicalisent
22:51en quelques semaines
22:53et qui, au nom,
22:55c'est lui qui le dit,
22:55au nom de cette radicalisation,
22:58vont commettre le fier
23:00et le mettre à bord.
23:00Le sujet,
23:01c'est moins le terrorisme
23:01qu'est l'islamisme.
23:02Mais en tous les cas,
23:03je sais qu'ayons évidemment
23:05une pensée
23:05pour les familles des victimes
23:06du 13 novembre.
23:08Jocelyne avait tellement raison
23:09de dire,
23:10ne parlons pas seulement
23:11du Bataclan,
23:11parlons de toutes les victimes
23:13ce 13 novembre 2015.
23:16Je pense qu'on se souvient tous
23:18de là où on était
23:18le 13 novembre 2015.
23:20On a tout changé
23:21à cause de ça.
23:21Et on va vivre évidemment
23:23une semaine
23:23absolument bouleversante,
23:27bien sûr.
23:27Et il faut donner la parole
23:29et aux rescapés
23:30et aux familles des victimes
23:32et que toute la lumière
23:33soit offerte.
23:33Je vous remercie Sabrina
23:34de nous avoir apporté
23:36toutes ces informations
23:36concernant l'enquête
23:38autour de Salah Abdeslam.
23:40On se retrouve dans un instant.
23:41pour la suite
23:42de l'heure des pros.
23:43Un grand merci Sabrina.
23:44Merci.
23:45Sabrina Bernard Boulier,
23:46journaliste au service
23:47police-justice
23:48de CNews.
23:5120h30 sur CNews,
23:52on poursuit l'heure des pros 2.
23:53Très intéressante,
23:54la réaction écoutée
23:55attentivement
23:56de Sandrine Rousseau
23:57qui se dit
23:58première féministe
24:00et qui va rajouter
24:01un mais
24:02dans la condamnation
24:04de voiler
24:04des fillettes.
24:06Vous savez que
24:06c'est ce qui s'est passé
24:07à l'Assemblée nationale,
24:08ça a été la polémique
24:09de la semaine.
24:10Polémique politique
24:11parce qu'il y a consensus
24:12du côté des Français.
24:14Je le rappelle à chaque fois,
24:1571% des Français
24:16sont pour
24:18l'interdiction du voile
24:19dans l'espace public
24:19pour les mineurs
24:20de moins de 15 ans
24:21et que
24:22Mme Sandrine Rousseau
24:23ne devrait pas
24:24rajouter de mais.
24:25Du moins,
24:26ses sympathisants
24:27écolos
24:27ne mettent pas de mais
24:28à cette question-là.
24:30Ils sont
24:3059%
24:32à dire
24:33qu'ils sont contre
24:34le voile
24:35dans l'espace public
24:36pour les mineurs
24:37de moins de 15 ans.
24:38Écoutez attentivement
24:39Mme Sandrine Rousseau
24:40qui nous fait
24:41des leçons de féminisme
24:42à longueur de journée.
24:43Une enfant en primaire
24:45pour moi n'a pas
24:46à être voilé
24:47quand bien même
24:48elle est musulmane
24:48et quand bien même
24:49une fois adulte
24:49elle pourra très bien
24:50porter le voile
24:52si elle le souhaite
24:53si telle est sa volonté
24:54à elle.
24:56Et ça je le défendrai
24:56parce que c'est une forme
24:57de liberté
24:58et que je le défendrai.
25:00Par contre,
25:01une enfant
25:02surtout en primaire
25:03me semble être
25:04beaucoup trop jeune
25:05pour porter ce type
25:07de vêtements
25:08et donc je ne suis pas
25:09en soutien de cela
25:11évidemment
25:12d'aucune manière.
25:12Mais par contre
25:13la stigmatisation
25:14d'une enfant
25:15ça c'est extrêmement grave
25:16aussi.
25:17Alors quand
25:17c'est pour ça
25:18c'est dommage
25:19qu'on n'ait pas le bon son
25:20elle dit mais
25:21et là elle va
25:22prolonger en longueur
25:24de stigmatiser
25:25c'est-à-dire
25:26d'avoir relayé
25:27cette information
25:27de parler
25:29de ses enfants
25:29pour faire
25:30de la petite poloche
25:31c'est comme ça
25:32qu'elle le présente
25:33c'est une honte
25:34absolue
25:34c'est ignoble
25:35si mes souvenirs sont bons.
25:37Voilà la bonne déclaration
25:38c'est très bien
25:39qu'on puisse l'écouter
25:39avant la fin de l'émission.
25:40Toutes ces féministes
25:42de gauche cette semaine
25:42nous ont montré
25:43qu'en réalité
25:43elle n'avait rien
25:44de féministe.
25:46On a Marine Tondelier
25:47qui nous a parlé
25:47de jeunes femmes
25:48alors que ce sont
25:49des fillettes.
25:50On a Manon Aubry
25:51vendredi matin
25:52qui a elle-même
25:53parlé de femmes
25:54alors qu'on parle
25:54des fillettes
25:55et là on nous dit
25:56finalement
25:57que c'est de la stigmatisation
25:59et que finalement
25:59ce serait de montrer
26:00l'indigne
26:01et l'indicible
26:02qui est le problème.
26:03non, le vrai sujet
26:05et la vraie polémique
26:06dans cette polémique
26:06c'est qu'on ait accepté
26:08que des fillettes
26:09de 7 à 8 ans
26:10portent le voile
26:11à l'Assemblée nationale.
26:12Ça c'est la vraie polémique
26:13de la semaine.
26:15Éric Nolot.
26:16Non mais c'est-à-dire
26:17que Sandrine Rousseau
26:18est à la politique
26:19ce que Nadia Comaneci
26:20était à la gymnastique
26:21c'est le grand écart
26:22entre le féminisme
26:23et le soutien du voile.
26:23La question a été réglée
26:26une fois pour toute.
26:27Souvenez-vous de cette scène
26:28où Sandrine Rousseau
26:29tape l'incruste
26:31dans une manifestation
26:31de femmes iraniennes.
26:33Ah bah elle a été virée
26:33malheureusement.
26:34Ah bah les femmes iraniennes
26:35elles elles ont compris
26:35le jeu.
26:36Elles ont compris
26:36que Sandrine Rousseau
26:37est un ennemi
26:38une ennemie.
26:39Elles elles veulent
26:40ôter leur voile
26:41et elles savent
26:41que Sandrine Rousseau
26:42est pour le port du voile
26:44c'est-à-dire
26:44elle est pour le port
26:46de ce signe
26:46d'asservissement de la femme.
26:47Les femmes iraniennes
26:48vous pouvez pas
26:49leur faire à l'envers là.
26:50Elle est dans les
26:52oui mais peut-être
26:53et puis ça prend des heures
26:54mais les femmes iraniennes
26:55elles ont tranché
26:55en cinq secondes.
26:56Elle s'est fait éjecter
26:57de la manifestation
26:58en se faisant huer.
26:59Je rappelle qu'elle dit
27:00en préambule
27:01qu'il est extrêmement dangereux
27:02et indique
27:03inique pardonnez-moi
27:05de voiler des fillettes
27:05de CM2.
27:07Elle va rajouter un mais
27:08stigmatiser des enfants
27:10pour faire de la petite politique.
27:12C'est indigne.
27:13En quoi il y a stigmatisation ?
27:14Au contraire
27:15c'est l'inverse.
27:16Le petit mais insidieux
27:17de Madame Rousseau
27:19moi je vais lui opposer
27:21un mais très ferme
27:22précisément
27:23si on n'en parlait pas
27:25si on n'en parlait pas
27:26alors en fait
27:27on concéderait
27:28le fait qu'on peut venir
27:29à huit ans
27:29voilé à l'Assemblée nationale.
27:31Donc c'est juste
27:32le contraire
27:32mais il faut en parler
27:34justement
27:34mais il faut dénoncer
27:36parce que si vous
27:37ne le faites pas
27:37mais Madame Rousseau
27:38le sait très bien
27:39en fait ce genre de comportement
27:40va se multiplier
27:41l'Assemblée nationale
27:42quand même
27:43l'Assemblée nationale.
27:44Véronique
27:44la mère de famille
27:46que vous êtes
27:46et la femme que vous êtes.
27:48Déjà c'est totalement
27:49inacceptable
27:49mais ce qui est
27:50doublement inacceptable
27:51c'est que Sandrine Rousseau
27:53siège à l'Assemblée nationale
27:55et qu'en tant qu'élue
27:56en tant que députée
27:57elle devrait hurler
27:59quand elle voit
28:00que dans le temple
28:01de ce qui est quand même
28:01la démocratie
28:02et le temple de la laïcité
28:03puisque les écolos
28:04n'ont quand même
28:05que ce mot à la bouche
28:06on accepte
28:07des fillettes voilées.
28:08Moi il y a la femme
28:09d'un côté
28:09il y a la parlementaire
28:10de l'autre
28:11moi je m'étonne
28:12que ces fillettes
28:13aient pu passer
28:13les portiques de sécurité
28:14avec ceux qui les accompagnaient.
28:16qu'est-ce qui s'est passé ?
28:18On s'est couché
28:19à l'Assemblée nationale
28:19on s'est couché
28:21devant le fait
28:22Tous les jours
28:22il y a des fillettes voilées
28:23à l'Assemblée nationale.
28:24Elliot on s'est couché
28:25devant le fait
28:26qu'on laissait entrer
28:27des fillettes voilées
28:27à l'Assemblée nationale
28:28parce que si on disait
28:29ah non non non
28:30elles n'ont pas le droit
28:30de rentrer
28:31stigmatisation.
28:32En revanche
28:33je préfère quand même
28:34et c'est toujours
28:35la même chose
28:35c'est que
28:36Madame Rousseau
28:38n'est pas raccord
28:39avec la volonté
28:40des écologistes
28:41sondage IFOP fiducial
28:42publié le 27 et 28 mai
28:4559% des écologistes
28:47répondent qu'il faut
28:48interdire le port du voile
28:49Et rappelons que ça a été fait
28:50à l'initiative du groupe Centris
28:51présidé par Marc Fénaud
28:53Ah oui M. Marc Fénaud
28:54Il faut le citer
28:55Bah oui mais vous inquiétez pas
28:56mais ça on l'a fait
28:56le débat
28:57c'était mercredi
28:58Il faut le redire
29:00il faut le redire Elliot
29:00c'est important
29:01Najat dans la tartufrie de gauche
29:04dans la tartufrie de gauche
29:06Najat Vallaud-Belkacem
29:07et l'association France
29:10Terre d'asile
29:11l'objectif serait donc
29:12de régulariser
29:13250 000 clandestins
29:15et ça rapporterait
29:16près de 3 milliards d'euros
29:17par an à l'Etat
29:18c'est ce que
29:19précise une étude
29:21de France Terre d'asile
29:22Najat Vallaud-Belkacem
29:23elle est désormais
29:24à la cour des comptes
29:25donc on n'y comprend pas
29:26grand chose
29:27et puis on foule
29:28l'esprit de neutralité
29:30alors est-ce que
29:31l'humanité est tombée
29:33sur le journal
29:34ça a été publié
29:34dans le journal l'humanité
29:36sur le site du moins
29:37est-ce que l'humanité
29:38a récupéré une étude
29:39qui avait été faite
29:40avant qu'elle ne devienne
29:41membre de la cour des comptes
29:42c'est possible
29:43en tous les cas
29:45sur le site de France Terre d'asile
29:46elle est toujours présidente
29:47elle cumule
29:48absolument
29:48vous êtes sûr qu'elle cumule ?
29:49elle cumule encore
29:50je reste très prudent
29:51parce que vraiment
29:52en tout cas
29:53elle s'exprime
29:54et elle s'exprime
29:55en vertu
29:56de son titre
29:57de présidente de France Terre d'asile
29:58pas en tant que magistrate
30:00et c'est là
30:00tout le problème
30:01de ce cumul
30:02on voit le sujet
30:03de Tancrede-Quillotel
30:03on en parle juste après
30:04réaliser des économies
30:08en mettant fin
30:08aux politiques de lutte
30:09contre l'immigration irrégulière
30:11c'est le plan dévoilé
30:12par l'association
30:13France Terre d'asile
30:14et sa présidente
30:15l'ex-ministre socialiste
30:17Najat Vallaud-Belkacem
30:18selon cette ONG
30:20sur les 700 000 étrangers
30:22en situation irrégulière
30:23présents en France
30:24régulariser 250 000 travailleurs
30:27sans papier
30:27permettrait d'économiser
30:292,9 milliards d'euros
30:30L'ONG propose également
30:32de diminuer le nombre
30:33de places en CRA
30:34et de réduire
30:35le nombre d'OQTF émises
30:36pour des économies avancées
30:38de 260 millions d'euros
30:40Des chiffres avancés
30:41quelques mois
30:42après la nomination polémique
30:43de Najat Vallaud-Belkacem
30:44à la Cour des comptes
30:45institution chargée
30:46de vérifier l'emploi
30:47des fonds publics
30:49Pierre Moscovici
30:49le président de l'institution
30:51lui aussi issu du PS
30:52avait assuré
30:54que les engagements
30:54de la présidente
30:55de France Terre d'asile
30:56n'étaient pas incompatibles
30:58avec cette fonction
30:58Pour Nicolas Pouvreau-Monti
31:00directeur de l'Observatoire
31:02de l'immigration
31:02et de la démographie
31:03les chiffres avancés
31:05ne sont pas exacts
31:05et la solution
31:06n'est pas la bonne
31:07Si on cherche vraiment
31:08à faire des économies
31:09sur le budget de l'immigration
31:09il y a une réponse
31:11évidente
31:12mais qui n'est pas prise en compte
31:12par France Terre d'asile
31:13parce que ça va à l'encontre
31:14j'y reviens
31:15du business model
31:16de l'association
31:16c'est de réduire l'immigration
31:18Aujourd'hui
31:19deux tiers
31:20de la mission budgétaire
31:21immigration, asile, intégration
31:23de l'Etat
31:23deux tiers des dépenses
31:25sont consacrées
31:26à l'hébergement
31:27et au versement de l'allocation
31:28pour les demandeurs d'asile
31:28Donc si on veut réduire
31:29les dépenses associées
31:30à l'immigration
31:31il faut peut-être
31:31commencer par là
31:32Selon une note de l'OID
31:33datée de juin dernier
31:34l'immigration coûte
31:36aux finances publiques
31:3640 à 45 milliards d'euros
31:38par an
31:39La focale est placée
31:41sur la régularisation
31:42des 250 000 travailleurs
31:43sans papier
31:44mais les autres propositions
31:45il y en a 5
31:46c'est extraordinaire
31:48Développer le nombre
31:49de places dédiées à l'asile
31:50donc il en faut toujours plus
31:51histoire de faire un peu plus
31:52d'appels d'air
31:52Faire sauter l'interdiction
31:54de travailler durant 6 mois
31:55pour un demandeur d'asile
31:56c'est-à-dire qu'il doit
31:56dans 6 mois avant de travailler
31:58Allez on recommence
31:59Réduire le nombre
32:00d'OQTF émises
32:01Les Français veulent
32:02qu'on expulse
32:03Là il faut réduire
32:04le nombre d'OQTF
32:05Réduire le nombre
32:06de places en CRA
32:07Réduire le...
32:08Mais vous en riez
32:09mais c'est drôle
32:09Réduire le nombre
32:10de...
32:11Enfin c'est avec votre argent
32:12Véronique
32:12France Terre d'asile
32:14c'est 80-90%
32:15d'argent public
32:1594
32:1680 combien ?
32:1794
32:17Eh ben dis donc
32:18Eric Nolo
32:19Tout est scandaleux
32:20dans cette histoire
32:21parce que c'est à la fois
32:22l'idéologie
32:23de Madame Vallaud-Belkacen
32:26une catastrophique ministre
32:27de l'éducation nationale
32:28c'est son idéologie
32:29et c'est son métier
32:30puisqu'elle dirige
32:31France Terre d'asile
32:31Alors déjà
32:32je trouve qu'il y a
32:33une confusion des gens
32:35qui est étonnante
32:35et surtout
32:35c'est une idéologie
32:37qui est tout à fait déroutante
32:38parce que les gens
32:39en fait
32:40n'ont pas de racines
32:41n'ont pas d'origine
32:42s'ils sont en France
32:43seuls contre leur force de travail
32:45et le fait qu'ils s'intègrent
32:46ou pas dans l'économie
32:47mais qu'ils viennent de pays
32:48avec des valeurs incompatibles
32:50avec les nôtres
32:50je pense aux Afghans
32:51quand même
32:51qui posent quand même
32:52des problèmes
32:53parce qu'on ne peut pas dire
32:54que le rapport à la femme
32:54en Afghanistan
32:55et le rapport à la femme
32:57en France
32:57soient proches
32:58mais ça n'a aucune importance
33:00du moment que vous êtes
33:00sur le territoire
33:01vous êtes un français
33:02comme les autres
33:03ça ne marche pas
33:03Alors je n'ai pas regardé
33:05la méthodologie de l'étude
33:06mais sur les 3 milliards
33:08qu'elle espère
33:09avec l'arrivée
33:11de 250 000 migrants
33:12supplémentaires
33:13la régularisation
33:15la régularisation
33:15il y a quand même
33:16un sujet
33:16qui est à mon avis
33:17incontournable
33:18en fait elle dit
33:18ça va produire
33:192 milliards 9
33:20supplémentaires de recettes
33:22puisqu'ils vont travailler
33:23donc ils vont être salariés
33:24donc ils vont payer
33:25des cotisations
33:26mais la gauche
33:27qui nous explique
33:28qu'on ne peut pas obliger
33:29par exemple
33:29un chômeur français
33:31aujourd'hui
33:31à accepter un travail
33:33pourquoi est-ce que
33:34les 250 000 migrants
33:35qu'on régulariserait
33:36trouveraient tous
33:37un travail
33:38acceptent
33:38parce qu'ils sont déjà
33:39elle sa thèse
33:40c'est de dire
33:40ils sont déjà travailleurs
33:42et ils sont travailleurs
33:43mais non
33:43mais non
33:44mais non
33:44mais non
33:44mais non
33:45mais c'est absolument
33:46enfin il faudra regarder
33:48dans le détail
33:48son calcul économique
33:49mais non
33:50mais c'est pas le détail économique
33:51qui est obsur
33:52tout est absurde
33:53c'est l'idéologie
33:55c'est une grande ONG
33:57c'est l'idéologie
33:58c'est hors sujet
33:59mais vous êtes plus
33:59de moi
34:00moi je laisse
34:00Véronique
34:01mais moi je demande
34:02d'avoir les calculs
34:03allez-y
34:04prenez votre calcul
34:04mais c'est un déni
34:05de tout principe
34:06de réalité
34:07je pense qu'aucun français
34:09n'est dupe
34:09c'est-à-dire qu'on accueille
34:11quand même sur le sol
34:12de France
34:12l'équivalent d'une ville
34:13comme Bordeaux
34:14ou Nice
34:14chaque année
34:14là on nous parle
34:15de 250 000 personnes
34:17à régulariser
34:18donc vous imaginez
34:19déjà l'appel d'air
34:19que ça ferait
34:20si on se lançait
34:21dans cette logique
34:22ensuite il faut quand même
34:23savoir qu'elle ne voit
34:25les choses que par le prisme
34:26de la fiscalité
34:27et d'une façon bienheureuse
34:29comme si c'était si simple
34:31alors qu'elle a été
34:32quand même membre
34:35de plusieurs gouvernements
34:36donc on a en principe
34:38quelqu'un avec une certaine étoffe
34:40alors que la moindre des choses
34:41est quand même
34:41de prendre en compte
34:42le coût migratoire
34:43les immigrés
34:45touchent deux fois plus
34:46de prestations sociales
34:47que les personnes
34:48sans ascendance migratoire
34:50moi c'est même pas l'argent
34:50c'est l'idéologie
34:52mais évidemment
34:52et d'ailleurs
34:53Pierre Moscovici
34:54si elle est encore présidente
34:55de France Tardes Asile
34:55et qu'elle publie cette étude
34:56il faut qu'il réagisse
34:57soit il dit
34:58attendez vous êtes venu chez nous
35:00c'est pour la neutralité
35:01mais c'est lui
35:02qui l'a fait rentrer
35:02par le gouvernement externe
35:03mais il faut qu'il réagisse
35:04il faut qu'il réagisse
35:05enfin il y a une visée politique
35:07on est pressé
35:08je veux qu'on fasse
35:08le livre d'Eric
35:09il y a une visée politique
35:09parce que le PS
35:10court derrière les filles
35:11sur le sujet de l'immigration
35:12c'est tout
35:13vous avez oublié
35:14votre calculette
35:14Eric Revelle
35:15la filharmonie
35:16les suites
35:17les trois hommes et la femme
35:18retenus depuis jeudi soir
35:20à la suite des heures
35:21lors du concert
35:21de l'Orchestre
35:23Unarmonique d'Israël
35:23à la filharmonie de Paris
35:24ont été mises en examen
35:25dimanche
35:26par un juge d'instruction
35:27les quatre mises en cause
35:28ont été mises en examen
35:29et placées sous contrôle judiciaire
35:31il n'y en a pas un
35:32en détention provisoire
35:33c'est quand même surprenant
35:34il y en a un qui était fiché S
35:35donc connu
35:36peut-être qu'il avait
35:38un CV judiciaire
35:39déjà assez
35:39et tout fait
35:40pas un en détention provisoire
35:42tout ce qu'on évoque
35:42est placé sous le signe
35:43du laxisme
35:44écoutez Godric Bay
35:45de toute façon
35:45tout est foutu
35:46sauf la fin de l'émission
35:47puisqu'on parlera de votre livre
35:48Justement
35:49Placées dans un premier temps
35:52en garde à vue
35:53après les incidents
35:53de jeudi soir
35:54trois hommes et une femme
35:55ont été mises en examen
35:56dimanche
35:57par un juge d'instruction
35:58une information judiciaire
36:00a été ouverte
36:00et les quatre individus
36:01ont été placés
36:02sous contrôle judiciaire
36:03plusieurs infractions
36:04ont été retenues
36:05par le juge
36:06dégradation du bien d'autrui
36:07par un moyen dangereux
36:08pour les personnes
36:09mise en danger d'autrui
36:11détention sans motif légitime
36:13et interdit
36:13par arrêté préfectoral
36:15de produits incendiaires
36:16organisation d'une manifestation
36:18sur la voie publique
36:19sans déclaration préalable
36:20refus de se soumettre
36:21aux opérations
36:22de relevé signalétique
36:23et violence avec usage
36:24ou menace d'une arme
36:25alors que les suspects
36:26étaient entendus
36:27au commissariat
36:28du 19e arrondissement
36:29de Paris
36:29samedi après-midi
36:30une rixe a éclaté
36:31devant le bâtiment
36:32entre des groupes
36:33pro-palestiniens
36:34et pro-israéliens
36:35trois militants
36:36pro-israéliens
36:37et un pro-palestinien
36:38ont été interpellés
36:39et placés également
36:40en garde à vue
36:41voilà pour les informations
36:43parce qu'évidemment
36:44on suivra attentivement
36:46ce qui s'est passé
36:48et je rappelle que
36:49tous les partis ont condamné
36:50sauf la France insoumise
36:53on va parler vraiment
36:54deux minutes
36:54parce que tout ce qui était
36:56excessif est insignifiant
36:57mais je voulais juste
36:58avoir une pensée
36:59pour le Nostradamus
37:00de la politique française
37:01le meilleur conseiller
37:02du parti socialiste
37:04le nouveau baron noir
37:05Thomas Legrand
37:07qui charge CNews
37:08et rêve d'y voir
37:09un écran noir
37:11ce sont nos confrères
37:12du Figaro
37:13qui relaissent
37:13cette information
37:14notre confrère du Figaro
37:15Paul Sujet
37:15a assisté
37:16à une conférence
37:18débat
37:18dans un restaurant parisien
37:20en présence
37:21de nombreux journalistes
37:22et il a rapporté
37:23ce qu'il y a vu
37:24et entendu
37:24un numéro
37:25à charge contre CNews
37:27de Thomas Legrand
37:27et ses amis
37:28je crois que c'était organisé
37:29par Laurent Joffrin
37:30Laurent Joffrin
37:31il était bien content
37:32de venir
37:32la soupe était bonne
37:34à l'époque
37:34alors maintenant
37:35il faut fermer CNews
37:36il serait en toute transparence
37:38il devrait dire
37:38s'il était rémunéré
37:39quand il est né
37:40et combien il était rémunéré
37:41Julia Ferrant
37:42Dans cet article
37:45notre confrère
37:46Paul Sujet
37:46relate le numéro
37:47à charge
37:48auquel il a assisté
37:49contre CNews
37:50invité à une conférence
37:51débat
37:52en présence
37:52de nombreux journalistes
37:54le rendez-vous
37:55était incarné
37:56par l'animateur
37:56de France Inter
37:57Thomas Legrand
37:58qui n'a pas caché
37:59ses intentions
38:00d'interdire CNews
38:01ce n'est pas des journaux
38:02ce n'est pas des radios
38:03ou des télés
38:04qui font de l'opinion
38:05c'est des mouvements politiques
38:06qui ont des studios
38:07et qui impriment du papier
38:08tous les critères
38:09tous les canaux
38:10de notre métier
38:10sont bafoués
38:11les débats qui s'y déroulent
38:12ne sont pas basés
38:13sur des faits
38:14journalistiquement établis
38:15L'article poursuit
38:17sur les propos
38:17de Thomas Legrand
38:18qui accuse CNews
38:19de déjournalisation
38:21par exemple
38:22à CNews
38:22il n'y a pas de service politique
38:24il n'y a pas de réunion
38:25de service
38:25il n'y a pas de conférence
38:27de rédaction
38:27il n'y a pas de reportage
38:29très peu
38:29Son obsession
38:31pour l'arrêt de CNews
38:32Thomas Legrand
38:33l'affiche
38:33deux mois après
38:34la polémique
38:35autour d'un enregistrement
38:36clandestin
38:37où on l'entendait
38:38assurer à des responsables
38:40du parti socialiste
38:41qu'il ferait
38:42ce qu'il faudrait
38:42pour contrer Rachida Dati
38:44Ça avait l'air
38:46d'être la grand messe
38:47des complotistes
38:47et des fausses informations
38:48pardonnez-moi
38:49juste sur les faits
38:50très rapidement
38:51il n'y a pas de service politique
38:52c'est évidemment faux
38:53il n'y a pas de conférence
38:54de rédaction
38:55mais c'était un spectacle
38:56ou c'était
38:57une réunion sérieuse
38:59sérieuse
39:00et pourquoi on n'a pas été invité
39:01moi j'ai été ravi
39:03de voir
39:04Thomas Legrand
39:05pourquoi M. Legrand ne vient pas
39:06faire ses reproches
39:07parce qu'il a la trouille
39:08parce qu'il a la trouille
39:09au mètre à zéro
39:09il ne veut pas débattre
39:11alors ce soir j'en sais rien
39:12parce que je ne l'ai pas invité
39:12pour le coup
39:13mais je serai ravi
39:14en fait le problème
39:14et c'est le même sujet
39:15que Mme Vallaud
39:16Belkacem
39:16c'est que c'est des gens
39:17qui sont en permanence
39:18payés par l'argent
39:19du contribuable
39:20qui sont là
39:21pour être des donneurs
39:22de leçons
39:22pour nous administrer
39:23la bonne pensée
39:24et pour en effet
39:25être absolument complotistes
39:27parce que
39:27ce qu'on voit quand même
39:29que ce soit dans la vidéo
39:30de M. Legrand
39:30qui a été sorti
39:31via l'incorrect
39:31ou là
39:32c'est du complotisme
39:33bon teint
39:33bon chic
39:34Germano printin
39:35comme vous l'aimez
39:35cher Elliot
39:36et objectivement
39:37je pense que les Français
39:38on aura le bol
39:39de payer pour ça
39:40mais ça vire au grotesque
39:42et je me suis vraiment
39:43posé la question
39:44est-ce qu'il faut en parler
39:44ce soir
39:45parce que
39:45excusez-moi
39:46il y a marqué
39:46Thomas Legrand
39:47rêve à haute voix
39:48d'interdire ces news
39:48je suis sûr que les téléspectateurs
39:49ils doivent être
39:50600, 700, 800 000
39:52peut-être même un peu plus
39:53ce soir
39:53ils se disent
39:53mais c'est qui Thomas Legrand
39:54ah c'est le monsieur
39:56qui faisait des cafés
39:57avec les individus du PS
39:59c'est le stratège
40:00le stratège
40:01le stratège
40:02bon voilà
40:03on passe à autre chose
40:04on va parler des choses
40:05les plus importantes
40:05sur l'esprit de censure
40:10sur l'idée
40:11qui se fait de la démocratie
40:12c'est la mise en place
40:14d'une politique
40:15de la formation
40:15bientôt
40:16chose promise
40:17chose due
40:17votre nouvel ouvrage
40:20La République
40:20c'est lui
40:21et c'est intéressant
40:22il n'y a jamais de hasard
40:24il n'y a que des rendez-vous
40:25c'est Paul-Élouard
40:27qui le disait
40:28et pourquoi je vous dis ça
40:28c'est que
40:29Julien Drey a parlé de la gauche
40:31il a dit
40:31aujourd'hui
40:32la gauche qu'on a
40:34majoritairement
40:35il la surnomme
40:36la gauche Mola
40:36la gauche en fait
40:38est morte
40:38je vous propose de l'écouter
40:39c'était il y a quelques minutes
40:40avant votre émission
40:41et j'ai pensé
40:42évidemment à votre livre
40:44Julien Drey
40:44on a une partie de la gauche
40:46que j'appelle désormais
40:47la gauche Mola
40:48parce que le coeur de tout ça
40:50le coeur de tout ça
40:51maintenant on a la preuve
40:52formelle
40:53c'est l'Iran
40:54et on a maintenant la preuve
40:57que la France insoumise
40:58est en relais
40:59par le biais des relations
41:00qu'elle a établies
41:00avec le FPLP
41:01et par le biais
41:03des relations personnelles
41:04qu'un certain nombre
41:05d'autres députés
41:05elle est en relation directe
41:08avec ça
41:08donc l'offensive politique
41:09à laquelle on se livre
41:10aujourd'hui
41:11à laquelle il se livre
41:13c'est d'abord
41:13une offensive
41:14de déstabilisation
41:15du monde occidental
41:16du cercle des Lumières
41:18c'est-à-dire que
41:18cette gauche-là
41:19n'a plus rien à voir
41:20avec la gauche
41:20cette gauche-là
41:21n'a plus rien à voir
41:22avec la gauche
41:23vous qui êtes
41:24un des derniers hommes
41:25de gauche
41:25vous ne reconnaissez plus
41:27la gauche
41:27bah non pas du tout
41:28moi je fais d'ailleurs
41:28la distinction
41:29entre les deux gauches
41:30la gauche que je représente
41:31j'appelle ça la gauche
41:32et l'autre j'appelle la gauche
41:33avec un haut accent circonflète
41:34qui a trahi
41:35tout ce qui faisait la gauche
41:37qui a trahi la laïcité
41:38qui a trahi la république
41:40qui a leur bouffé du curé
41:42qui maintenant baisse
41:43les babouches des imams
41:44enfin bon
41:44n'en jetez plus
41:46la cour est pleine
41:46mais ça va beaucoup
41:47plus loin que ça
41:47en fait le programme
41:48de la France insoumise
41:49le programme de Jean-Luc Mélenchon
41:51c'est un programme
41:52de destruction
41:52destruction de la république
41:54destruction de la France
41:56et en effet destruction
41:57de la civilisation occidentale
41:58mais il faut suivre
41:59les déclarations
42:00de monsieur Mélenchon
42:01c'est quelqu'un
42:01qui quand même a déclaré
42:03que le problème de la France
42:04c'était les français de souche
42:05c'est que c'est quand même
42:06inouï comme déclaration
42:07que la langue française
42:08n'existe plus
42:09qu'il fallait parler
42:09de langue commune
42:10et qui dit
42:11mais moi j'en appelle
42:12au grand remplacement
42:13quand c'était des gens de droite
42:14qui parlaient de grand remplacement
42:15alors là
42:16tout le monde hurlait
42:17mais monsieur Mélenchon vous dit
42:18moi je suis pour le grand remplacement
42:19il faut remplacer le peuple français
42:21par un autre peuple
42:22qui est plus susceptible
42:23de voter pour moi
42:24c'est curieux
42:25mais ça l'arrange
42:25comment vous expliquez aujourd'hui
42:27que Jean-Luc Mélenchon
42:28fascine autant
42:29qu'il soit aux portes
42:30du second tour
42:31en 2022
42:33que potentiellement
42:35il soit au second tour
42:36en 2027
42:37et qu'il y ait
42:38autour de
42:40Jean-Luc Mélenchon
42:41une complaisance
42:42une fascination
42:43du monde médiatique
42:44également
42:44d'abord le monde médiatique
42:46est pour une grande partie
42:47en effet
42:48acquis
42:49aux causes
42:50mélenchonistes
42:51l'extrême gauche
42:51est surreprésentée
42:53dans les médias
42:54et pas que dans les médias
42:54ensuite il y a deux autres phénomènes
42:56qui me paraissent décisifs
42:57d'abord
42:57le fantasme révolutionnaire
42:59il y a un fantasme révolutionnaire
43:00en France
43:01on rêve du grand soir
43:02on rêve de la révolution
43:04plus celle de 93
43:05de couper des têtes
43:06que de 89
43:07et puis un autre sujet
43:09qui est polémique
43:09mais moi je suis prêt
43:10à le soutenir
43:11je pense que
43:12une des explications
43:13c'est l'effondrement
43:14du niveau scolaire
43:15et intellectuel
43:15c'est-à-dire qu'il y a des idées
43:16extrêmement simplistes
43:18qui rentrent dans des jeunes cervelles
43:20comme dans du beurre
43:20parce que tout simplement
43:21ils ne savent pas
43:22de quoi ils parlent
43:23ils ne savent pas
43:23de quoi Mélenchon parle
43:24regardez
43:25madame Panot par exemple
43:26on lui dit
43:27mais quand vous dites
43:29la Palestine
43:30de la rivière à la mer
43:31c'est à l'est
43:32ou à l'ouest du Jordan
43:33elle ne sait pas
43:34où est le Jordan
43:34elle ne sait pas
43:35où est la Cisjordanie
43:35elle ne sait même pas
43:36où est Israël
43:37donc c'est des gens
43:38qui en fait
43:38s'accrochent à des slogans
43:40révolutionnaires
43:41s'accrochent à des causes
43:42sans rien en connaître
43:43et je pense que cet effondrement
43:44du niveau intellectuel
43:45explique pour beaucoup
43:45Eric Nolo
43:47j'avais une surprise pour vous
43:48et ça rejoint
43:49ce que vous venez de dire
43:49vous ne savez même pas
43:50ce que je vais vous montrer
43:51non
43:51parce que vous parlez
43:52de l'effondrement
43:53du niveau scolaire
43:55j'ai une archive
43:55qui date de 1972
43:57qui a circulé
43:58sur les réseaux sociaux
43:59toute la journée
43:59c'est une archive extraordinaire
44:01les enfants sont interrogés
44:03sur leur lecture
44:05et c'est des enfants
44:06qui sont
44:06si je ne m'abuse
44:07je crois
44:07en CM2
44:09ou en 6ème
44:10donc ils ont
44:1110-11 ans
44:13écoutez
44:13on est en 1972
44:15regardez cette séquence
44:16et ça rejoint
44:17votre livre
44:18ça rejoint votre livre
44:19ça rejoint évidemment
44:21alors on me dit
44:21en régie qu'on ne l'a pas
44:22qu'est-ce qui se passe ?
44:23ah non
44:24les amis
44:25moi j'ai quitté
44:26la 6ème
44:26elle est partie
44:27on nous saborde
44:30c'était une surprise
44:31pour Eric Nolo
44:32donc alors
44:33est-ce qu'on l'a
44:34cette séquence
44:35les amis
44:35Julien Durot
44:35ma classe d'âge
44:36ma classe d'âge
44:37vous allez entendre
44:37mais qu'est-ce qui se passe ?
44:39ah bah là
44:39c'est tellement dommage
44:41on a diffusé
44:42des micro-trottoirs
44:43où on demande aux gens
44:44à des gens jeunes
44:46d'une vingtaine d'années
44:47qu'est-ce qu'on célèbre en France
44:48le 14 juillet ?
44:49regardez cette séquence
44:501972
44:51tu as quel âge ?
44:5312 ans
44:54et que lis-tu généralement ?
44:57beaucoup de livres d'aventure
44:59pas beaucoup d'illustrés
45:01des livres de
45:06Caroline Keane
45:07Alice
45:08la médaille du clan
45:10tu l'as lu
45:10le capitaine fracasse ?
45:11oui j'ai commencé à lire
45:13et ce qui m'a beaucoup plu
45:14je l'ai vu en film
45:15et puis j'ai voulu me rendre compte
45:16si c'était vraiment la vérité
45:17alors quand j'ai vu un film
45:18je lis le livre après
45:19pour voir
45:20moi je lis des romans d'aventure
45:22puis parfois
45:25des livres de la comtesse de Ségur
45:27moi je lis
45:29des clans des 7
45:32des clubs des 5
45:33enfin les livres
45:34dans les héros principales
45:35sont des enfants de mon âge
45:37et qu'est-ce qui est passé ?
45:38qu'est-ce qui s'est passé ?
45:3950 ans de haine de la France
45:41de la culture française
45:42parce que tout ça
45:43c'est passé
45:44c'est passéiste
45:45c'était du temps du patriarcat
45:47qu'est-ce qui est passé ?
45:48c'est moi aussi
45:48madame Vallaud-Belkacem
45:49tous les ministres de l'éducation nationale
45:51qui ont ruiné le modèle français
45:52et monsieur Mélenchon
45:54est l'héritier de ces ruines
45:55et sur ces ruines
45:56il bâtit un pouvoir personnel
45:58et pourtant c'est un tribun
45:59c'est quelqu'un qui a beaucoup lu
46:00qui adore l'histoire
46:01je mets même ça en doute
46:03la manière dont il parle
46:06d'Edouard Glissant
46:07ou d'Annie Ernaud
46:07j'ai l'impression
46:08qu'il n'est pas allé plus loin
46:08que la quatrième de couverture
46:09La République
46:10c'est lui
46:11d'Éric Nolo
46:11et c'est un plaisir
46:12de vous retrouver maintenant régulièrement
46:14le dimanche soir
46:15cher Éric Nolo
46:15tout comme vous trois
46:17Éric Revelle
46:18bien sûr Véronique Jacquet
46:20et Jules Torres
46:21dans un instant
46:22c'est 100% politique
46:23avec Olivier de Caronfleck
46:24merci à Julien Deroux
46:26qui a préparé cette émission
46:27ainsi que Luca Gonzalves
46:28toutes les émissions
46:29sont à retrouver sur cnews.fr
46:31je suis pressé par le temps
46:32mais maintenant
46:33chirurgical
46:34chirurgical
46:35bravo
46:36à la régie
46:37c'est un métier
Recommandations
1:55:58
|
À suivre
1:42:33
46:37
44:09
48:02
47:47
45:48
47:21
1:06:00
45:54
46:12
46:22
48:23
46:45
41:31
45:46
49:30
45:04
49:22
45:15
44:15
47:50
45:56
Écris le tout premier commentaire