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Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.
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00:01Elisabeth Lévy est avec nous, comme Marie-Victoire Diodonné ce soir,
00:04Yohann Ozaï, Louis Dragnel, Joseph Masses-Caron et Gilles William Golnadel.
00:08Vous savez évidemment ce qui s'est passé à Oléron aujourd'hui avec ce drame
00:13et ces cinq personnes qui ont été blessées,
00:16et notamment une jeune femme de 21 ans qui est à Poitiers ce soir
00:21et qui souffre de multiples traumatismes.
00:23Je vous propose de voir le sujet de Vincent Farrandez.
00:26Sur la voiture utilisée ce matin, des traces de choc,
00:32la carrosserie est partiellement calcinée,
00:35son conducteur ayant essayé d'y mettre le feu lors de son interpellation.
00:40C'est un peu plus tôt, vers 8h40, qu'il commence son périple
00:44pendant lequel il fauche volontairement plusieurs personnes.
00:48Sur place, le ministre de l'Intérieur Laurent Nunez détaille les faits.
00:52C'était des personnes qui pouvaient être à vélo ou à pied.
00:57Donc il y a eu cinq personnes qui ont été impactées,
01:01qui ont été renversées par cette personne sur un périple qui a duré environ 35 minutes.
01:07Parmi les personnes grièvement blessées, une jeune femme de 22 ans,
01:11fauchée alors qu'elle faisait son footing.
01:13Évacuée à l'hôpital de Poitiers,
01:15il s'agit de l'assistante parlementaire du député Rassemblement National de Charente-Maritime.
01:21Laurent Nunez confirme que le conducteur a crié à la Ouagbar lors de son interpellation,
01:26une opération musclée.
01:27L'individu ne s'est pas laissé faire et les gendarmes intervenants de la brigade de Saint-Pierre-d'Oléron
01:33ont dû faire usage de la force et notamment utiliser un pistolet à impulsion électrique.
01:38Un drame inimaginable dans ce secteur selon les maires de Saint-Pierre et d'Olus-d'Oléron.
01:43Au fond de moi, je crois que je ne réalise pas ce qui se passe.
01:46On a l'impression d'être dans une dimension parallèle.
01:47Il n'empêche qu'on n'imagine pas sur un territoire insulaire calme ou plutôt paisible
01:51de vivre un tel événement.
01:52Les motivations exactes du principal suspect restent à déterminer.
01:57A ce stade, le parquet national antiterroriste n'a pas été saisi mais reste présent en observateur.
02:04Il y a le témoignage, il y a cette jeune femme, Emma Vallin, dont je vous parlais tout à l'heure,
02:08qui est à Poitiers.
02:09Il se trouve qu'elle est l'assistante parlementaire de Pascal Markowski
02:12qui est lui-même député du Rassemblement National, élu de l'île d'Oléron.
02:18Je vous propose d'écouter M. Markowski.
02:19Je pense simplement aux victimes, à elle en particulier, mais aussi aux autres victimes de ce jour.
02:26Vous êtes en état de santé du matin ?
02:27Vous êtes en même ?
02:28Malheureusement non, j'espère en avoir très rapidement.
02:30Elle a été amenée à Poitiers ou à Bordeaux ?
02:33Oui, elle a été amenée à Poitiers.
02:35À Poitiers.
02:36Son état est grave.
02:38Elle était à vélo ou après ?
02:39Elle était à pied, il faisait son footing du matin.
02:42D'accord, et à quel âge votre âge ?
02:43Elle est entre 21 et 22 ans.
02:45Je suis un peu triste de cet événement.
02:47Et avant de vous donner la parole, quelques éléments donnés par le ministre d'Anne Intérieur, Nunez.
02:52Nous avons effectivement connaissance d'un certain nombre d'éléments,
02:56d'un certain nombre d'éléments, dont le cri qui aurait été prononcé, qui a été prononcé, qui a été prononcé.
03:02Donc au moment de son interpellation, et donc il y a un certain nombre d'éléments, c'est pas le seul.
03:08Il y a d'autres éléments qui vont faire que le parquet analyse ces éléments
03:12et on verra s'il y a une saisine du parquet national antiterroriste ou pas.
03:15Voilà, c'est pas à moi d'en décider.
03:17Il y a un certain nombre d'éléments qui sont à l'étude.
03:20Mais moi, il ne m'appartient pas de faire de commentaire.
03:22Il faut toujours être très prudent sur ces affaires.
03:25C'est pas une fin de non recevoir.
03:26C'est aussi le ministre de l'Intérieur et l'ancien professionnel de ces questions qui vous parle.
03:30Voilà, il y a une justice qui va analyser un certain nombre d'éléments et d'indices,
03:34dont celui dont vous avez parlé, que je ne nie pas, encore une fois,
03:37mais c'est à la justice de se prononcer.
03:39C'est là qu'on voit que M. Nunez est un ministre de l'Intérieur de gauche
03:44et ce n'est pas une critique que je fais là.
03:47Imaginez ce qu'aurait dit M. Retailleau en déplacement.
03:49Il aurait peut-être parlé de l'ensauvagement de la société,
03:52il aurait parlé de toute autre chose.
03:54Là, il n'ose même pas dire à la Agabar, il dit le cri.
03:58Le cri a été entendu.
03:59Oui, c'est assez étonnant.
04:01Et il y a chez lui une volonté, alors certains diront prudence,
04:06d'autres diront peut-être de minimiser, de minorer, d'attendre, d'être prudent.
04:10Enfin, tous les mots qu'on entend dans ces cas.
04:13Ce n'est pas non plus un politique, c'est vrai.
04:16Il ne vient pas de ce monde-là, c'est pas un ancien préfet de police.
04:19Donc, c'est toujours intéressant de décoder, de décrypter une parole.
04:23Si le tueur avait crié « Vive Marine Le Pen », je pense que, vous savez, on l'aurait su tout de suite.
04:29– Mais là, on l'a su tout de suite à la Agabar.
04:31– Non, non, non, je veux dire, le ministre n'aurait probablement moins hésité à en faire part.
04:36Non, cette difficulté qui n'est même pas, à mon avis, un calcul.
04:39Cette difficulté à ce que ces mots franchissent sa bouche.
04:42Si vous voulez qu'on soit prudent, on va tous être prudent.
04:44On n'a pas d'éléments suffisants, je pense, je ne sais pas, vous allez nous le dire,
04:48mais on va être prudent.
04:49Mais enfin, ce cri, c'est quand même une référence à l'islamisme.
04:53On dit l'islamisme d'atmosphère.
04:55Il n'a pas choisi, il n'a pas dit « Vive le Québec libre », si vous voulez.
04:57Et donc, je suis frappée par le fait que ce déni, même chez quelqu'un
05:01qui probablement ne veut pas être dans le déni, est plus fort.
05:04C'est difficile d'affronter ce réel-là.
05:07– Ce qu'il y a, c'est que je pense que 95% des Français
05:09qui ont été bouleversés par cette affaire ont vu les bouteilles de gaz,
05:14ont entendu parler de Al-Awagbar,
05:15ont vu que la personne a voulu tuer des gens qui se trouvaient dans la rue.
05:20Donc, pour 95% des Français, c'est une attaque terroriste.
05:24Sauf que quand vous regardez les quatre critères
05:25qui permettent de caractériser une attaque terroriste,
05:28ça prend un tout petit peu plus de temps.
05:30Vous avez la gravité de l'acte, ça, je pense que c'est incontesté,
05:33le profil de l'auteur, la motivation, le rattachement à une organisation terroriste.
05:37Et donc, c'est vrai que Laurent Nunez, il est à la jonction entre les deux.
05:41Mais je pense qu'il aurait pu dire beaucoup plus de mots
05:43pour justement caractériser un peu plus,
05:46parler avec les mots des Français par rapport à ce qui s'est passé.
05:48Marie-Histoire, Dieu donné, t'aides-nous ce soir.
05:51D'abord, on pense à ces cinq victimes,
05:54on pense à cette jeune femme, Emma Vallin,
05:57on pense à ce qu'est la vie dans son miracle et dans son horreur.
06:01C'est-à-dire que cette jeune femme a 21 ans,
06:03elle fait son joking et à 11 heures ce matin,
06:09des gens appellent ses parents pour lui dire
06:12« Voilà, votre fille est à l'hôpital »
06:13et on ne sait même pas dans quel état elle est,
06:16on ne sait pas les conséquences.
06:18Elle n'était pas au bon endroit au bon moment.
06:20Non, tout à fait, elle faisait son jogging, comme vous le disiez.
06:23On a des informations sur son état de santé ?
06:25Non, son état de santé, il est encore en étude.
06:27On sait qu'elle a été hospitalisée par un hélicoptère médicalisé,
06:31donc c'est révélateur de l'urgence de sa situation.
06:34Avec, pardonnez-moi de vous couper, avec un temps plus long,
06:37parce que lorsque a été appelée l'ambulance,
06:40comme il y avait sur l'île de Léron, ce qui est rare,
06:42cinq accidents en même temps,
06:43l'ambulance est arrivée en retard,
06:46c'est arrivé une demi-heure ou trois quarts d'heure plus tard,
06:49et on s'est rendu compte qu'on ne pouvait pas intervenir sur place,
06:52donc il a fallu dépêcher un hélicoptère.
06:54Tout à fait, et le maire justement de la commune
06:56témoignait un petit peu sa santé dans sa voix,
06:58l'émotion qu'il avait eue de prendre conscience progressivement
07:01de la continuité de ces attaques,
07:05et c'est tout à fait quelque chose que les enquêteurs vont avoir en tête,
07:08là on se doute que le suspect est en train d'être audité.
07:11Il parle peu visiblement ?
07:12Oui, exactement.
07:13Alors le profil, et on en parlera tout à l'heure,
07:15c'est pour ça que, est-ce que le mot attentat terroriste est adapté ?
07:19C'est un pauvre diable, visiblement, c'est-à-dire que tous ceux,
07:22on était avec Jérôme, qui était un, comment dire,
07:26que j'avais au téléphone sur Europe 1,
07:27qui est un conseiller du Rassemblement National à la mairie,
07:32disait que c'est un paumé, c'est-à-dire qu'il ne travaille pas,
07:36alcool, stupéfiant, etc.
07:39Et tout le monde le croisait...
07:40Et tout le monde le croisait sur l'île d'Oléron,
07:48et c'était quelqu'un qui était un marginal, on va le dire comme ça.
07:52Mais en effet, comme vous le disiez, l'objectif pour les enquêteurs,
07:55pour savoir si le PNAT, le parquet national antiterroriste,
07:58va être saisi, l'objectif, c'est donc de recouper toutes ces informations,
08:01de recouper les témoignages des habitants d'Oléron,
08:04puisqu'il habitait ici depuis de longues dates,
08:06sa famille aussi qui est sur place,
08:08savoir s'il était intégré à un groupe de nature terroriste,
08:12savoir s'il y avait eu préméditation,
08:14la présence des bonbonnes de gaz dans sa voiture,
08:17et un élément assez intéressant sur ce plan.
08:20Et l'objectif après, c'est de savoir si le PNAT est saisi,
08:22si la garde à vue va être élargie,
08:24et puis c'est aussi des moyens d'enquête qui sont évidemment accrus.
08:27Alors il y a eu évidemment des réactions, elles sont souvent politiques.
08:30Éric Zemmour a dit il y a encore quelques années,
08:31que les endroits comme l'île d'Oléron étaient des refuges
08:33pour ceux qui voulaient encore vivre dans une France préservée.
08:36Aujourd'hui, la situation est telle que nous voyons émerger
08:38des djihadistes partout en France.
08:40Là aussi, est-ce que c'est un djihadiste au sens classique du terme ?
08:44L'enquête le dira.
08:45Jordan Bardella, toutes mes pensées accompagnent les personnes blessées sur l'île d'Oléron.
08:50Alors, Mme Broun-Pivet a réagi.
08:51Manuel Bompard, un no-mobiliste, a foncé volontairement
08:54sur plusieurs personnes sur l'île d'Oléron ce matin.
08:56J'adresse tous mes voeux de rétablissement.
08:57Mais ce qui est vrai, c'est que les réactions sont surtout à droite.
09:02David Lysnard se demandait pourquoi il a crié Allah Akbar.
09:05Quant à hésiter entre la piste terroriste et celle d'un déséquilibré,
09:07cela sous-entendant qu'il existerait des terroristes équilibrés.
09:12Thibaut de Montbréal foncer dans la foule en criant Allah Akbar,
09:15puis mettre le feu à sa voiture d'où sont stockées des bouteilles de gaz,
09:18c'est faire ce que préconisent les groupes islamistes.
09:20Donc tout cela est aussi vrai, bien sûr,
09:23et on est là ce soir avec peu d'éléments.
09:25Gilles-William Golnadel.
09:27Sur le plan factuel, d'abord, je tiens à porter votre connaissance
09:30qu'à 10h30, la chaîne France Info a caché le cri d'aller à Allah Akbar.
09:36Je ne pense pas que ce soit une simple omission.
09:39Deuxièmement, factuellement, on peut parfaitement
09:41ne pas faire partie d'une organisation terroriste
09:44et être un terroriste solitaire.
09:46Troisièmement, effectivement, on peut maintenant,
09:51quand on veut tuer des Français dans une île calme,
09:56on peut effectivement penser à crier Allah Akbar.
10:00C'est au-delà de la signification religieuse, je pense,
10:04une thématique qui correspond à la haine de la France et des Français,
10:09qui peut être partagée même par certains Français.
10:13Donc considérer que sous prétexte
10:15qu'il ne fait pas partie d'une agrégation terroriste,
10:17il ne serait pas dans une impulsion terroriste ou islamiste antifrançaise,
10:22je ne suis pas d'accord.
10:23Mais islamiste et terroriste, ce n'est pas équivalent.
10:25Écoutons le Sarah Fenzari.
10:27Quand un islamiste se met à crier Allah Akbar
10:30et tue ou veut tuer, je le considère comme un terroriste.
10:34Écoutons, regardons le portrait de Sarah Fenzari.
10:37C'est le portrait de l'agresseur.
10:38Ce monsieur s'appelle Jean C.
10:41Jean G.
10:42Jean G.
10:44Alors voyez ce portrait de Sarah Fenzari.
10:48Qui est cet homme de 35 ans
10:50qui a renversé volontairement pendant 35 minutes
10:545 personnes sur l'île de l'Héron,
10:56de nationalité française,
10:58habitant et pêcheur de la commune de Saint-Pierre ?
11:00Le maire de ce village le décrit comme un homme isolé.
11:04C'est quelqu'un qui vivait seul,
11:06avait sa vie très isolée.
11:09Connu de la justice pour des délits de droit,
11:12au profil marqué par l'alcool et la consommation de stupéfiants,
11:16selon le maire de la commune voisine.
11:18Il s'est fait remarquer sur des faits type drogue,
11:22sur la période de la petite incance.
11:24Il n'y avait aucun signe qui permettait d'anticiper un tel acte.
11:28Pourtant, au moment de son interpellation,
11:31il aurait crié à la Ouagbar.
11:33Jamais repéré pour radicalisation,
11:36elle daterait de ces dernières semaines,
11:38d'après Thibault Brecoff.
11:40Paraitrait-il que cette radicalisation est plus récente.
11:46A priori, ça serait une affaire de quelques semaines.
11:49Selon lui, l'acte n'était pas improvisé.
11:51L'homme l'aurait anticipé.
11:54Les éco-officieux que l'on a,
11:55c'est qu'a priori, il avait l'intention de passer à l'acte
11:59dès la journée d'hier.
12:01C'est ce manque de courage qui l'a empêché.
12:04Le ministre de l'Intérieur, Laurent Nougnès,
12:07s'est rendu sur place et a indiqué
12:08que le parquet antiterroriste restait en observateur.
12:12Le chauffard, lui, est désormais en garde à vue
12:14pour tentative d'assassinat.
12:17Les enquêteurs doivent maintenant déterminer
12:19s'il s'agit d'un acte terroriste,
12:21d'une crise psychique ou d'une violence sans motif.
12:25Écoutez Alain Bauer qui essayait de définir,
12:27parce que la loi ne définit pas ce qu'est le terrorisme
12:30et l'acte terroriste.
12:31Écoutez Alain Bauer.
12:36Aujourd'hui, toute une série de problématiques
12:38sur la définition exacte de l'acte terroriste
12:41qui montrent une gradation assez complexe,
12:45puisqu'on n'a jamais réussi à le déterminer
12:46dans le code pénal.
12:48Le terrorisme est indéterminé.
12:51Et donc, ça laisse une liberté d'appréciation
12:53assez large.
12:55Et si vous rajoutez à ça la maladie mentale
12:57ou le fait de dire ça plutôt qu'autre chose
13:00ou de justifier n'importe quoi
13:02par l'usage de la proclamation islamiste,
13:07vous comprenez la prudence de l'État islamique.
13:09Donc, il va falloir attendre encore un ou deux jours,
13:11vérifier les réseaux sociaux,
13:13vérifier les antécédents, sortir les fichiers.
13:15Et demain, sans doute, pourra-t-on se faire une idée
13:18beaucoup plus précise ?
13:19Joséf Masquez-Caron, que dire ?
13:21Il y a deux choses.
13:22D'abord, ce que vous avez souligné au départ,
13:25c'est la gêne de certains.
13:28Qu'en Sud-Ouest, par exemple, titre
13:30« Une voiture folle »,
13:31« Une voiture folle », c'est-à-dire « Une voiture folle »,
13:33« Heurte », etc.
13:34Il y a des voitures folles qui spontanément,
13:36à un moment donné...
13:37Comme les couteaux.
13:38C'est exactement la même chose.
13:39Ça, c'est le premier point.
13:40Le deuxième point, moi, ce qui me frappe,
13:43c'est qu'aujourd'hui,
13:45toute volonté disruptive,
13:48toute volonté de violence,
13:50toute volonté d'agression,
13:52toute volonté de vouloir être en marge,
13:55trouve comme canal d'expression l'islamisme.
13:58À chaque fois.
14:00Alors, après, si vous voulez...
14:02Non, mais toutes...
14:03Je suis désolé qu'il s'agisse, pardonnez-moi,
14:05ceux qui sont passionnés de socialisme, etc.
14:10Ils vont trouver...
14:11Ils vont passer par le biais de l'islamisme.
14:13Pardonnez-moi ?
14:14Pas toutes les violences.
14:15Toutes les violences ne trouvent pas lieu.
14:16À toutes les formes de...
14:17Non, mais je dis...
14:17Toutes les formes de violences
14:20peuvent, aujourd'hui, s'exprimer
14:22par le cadavre de l'islamisme.
14:24C'est pas déjà la même phrase.
14:25Oui, non, mais c'est frappant, ça.
14:26C'est un élément...
14:27Pardonnez-moi.
14:28C'est un élément frappant.
14:29C'est quelque chose, quand même,
14:30qu'on voit...
14:32Donc, ça ne veut pas dire, bien sûr,
14:33que la personne dont on parle
14:35est liée à des groupes terroristes
14:37ou quoi que ce soit.
14:38Mais ça veut dire que, en effet,
14:40il peut être tout à fait déséquilibré.
14:41Mais autrefois,
14:42déséquilibré se prenait pour Napoléon.
14:44Aujourd'hui, les déséquilibrés
14:46vont crier à l'Akbar.
14:47Donc, il y a quand même
14:47quelque chose qui se passe.
14:49Mais il est nourri par une atmosphère,
14:50quand même.
14:51Il est nourri par...
14:51C'est ce que Elisabeth appelle
14:52l'islamisme d'atmosphère.
14:54Oui, enfin, c'est pas moi qui...
14:55Et ça, franchement...
14:57Il y a une forêt qui cache l'arbre.
14:59Il y a une forêt qui abrite
15:00ces arbres-là.
15:01Écoutez, je vous parlais de Jérôme.
15:03Il est conseiller municipal
15:04de l'île d'Oléron.
15:06Et il était au téléphone sur Europe
15:07avec nous cet après-midi.
15:09Et il nous parle précisément
15:11de cet homme
15:12et de ce qui s'est passé aujourd'hui.
15:14Assez marginal.
15:16Seul.
15:19Et voilà, de temps en temps,
15:20il traînait avec des...
15:21Deux, trois Lascars
15:22qui...
15:24Que je connaissais trois
15:25forcément non plus.
15:26Parce que des fois,
15:27vous savez, sur l'île d'Oléron,
15:28il y a des gens qui rentrent
15:29qui sortent.
15:31Mais voilà, il était surtout
15:33plus connu, je pense,
15:34par les services de gendarmerie
15:35que par les individus eux-mêmes.
15:42Et personne sur l'île
15:44n'a imaginé
15:45qu'il représentait un danger
15:47pour les habitants
15:48de l'île d'Oléron.
15:51Non, non.
15:52Même moi, quand je le croisais,
15:53je voyais qu'il était
15:54à moitié perché avec son truc.
15:55Je sais qu'il n'avait pas
15:56de travail fixe.
15:57C'était un coup par-ci,
15:59un coup par-là.
16:01Voilà, c'était les petits jobs.
16:03Apparemment,
16:04il avait fait un peu la pêche
16:05de mémoire.
16:09Mais voilà,
16:10quelqu'un d'assez marginalisé,
16:12seul,
16:13et puis,
16:15dans son délire de drogue
16:17et d'alcool.
16:18Alors, ce qu'on notera,
16:19évidemment,
16:20c'est que même sur l'île d'Oléron,
16:21on peut crier à la Akbar
16:22et qu'effectivement,
16:25personne n'est en sécurité
16:27nulle part en France
16:28sur aucun territoire de France.
16:30Ça, c'est clair.
16:31L'île d'Oléron.
16:32L'île d'Oléron.
16:33Et les habitants
16:35de l'île d'Oléron
16:35étaient interrogés.
16:38C'est vrai que c'est choquant.
16:39Ah ouais, ouais, bah ouais.
16:40Ouais, ouais,
16:41parce que quand même,
16:42on ne s'attend pas à ça,
16:43quoi, ici.
16:44C'est vrai,
16:44on n'a jamais vu ça.
16:47La preuve que c'est...
16:49ça peut arriver n'importe où, quoi.
16:51Il y a des gens
16:52qui ont des problèmes
16:53à un certain moment
16:54ou qui sont déséquilibrés
16:55ici comme ailleurs.
16:56Donc, il n'y a pas d'histoire
16:57plus qu'à l'île d'Oléron,
16:59plus à l'île d'Oléron qu'ailleurs.
17:01Quel que soit l'endroit,
17:02c'est désolant,
17:03c'est dramatique.
17:07Donc, que dire d'autre
17:10que nous sommes peinés
17:12comme tout le monde.
17:13Mais effectivement,
17:15la sécurité,
17:17la violence,
17:18elle est gratuite.
17:22Ça renvoie au propos
17:23d'Emmanuel Macron
17:24qui parlait de Bray-Nouaché
17:25et qui expliquait
17:26que ça n'arrive pas partout
17:27et que ça ne peut pas
17:28arriver partout
17:29et que des gens
17:29qui écoutent les chaînes d'info
17:31pensent que ça peut arriver
17:32partout.
17:33Notre chaîne d'info.
17:34Mais bien sûr.
17:35Ça peut arriver.
17:36Bien sûr.
17:37Mais il y a eu des contre-exemples.
17:39Enfin, des îles d'Oléron,
17:40il y en a malheureusement
17:41beaucoup chaque année.
17:42Oui, mais on n'attend pas ça
17:43sur une île.
17:44Il y a 22 000...
17:45On est en novembre,
17:46il y a 22 000 personnes
17:47à l'île d'Oléron.
17:48Il se passe...
17:49J'imagine qu'il n'y a pas
17:49beaucoup de criminalité.
17:50Non.
17:51Mais je serais rassuré ce soir
17:53si je savais
17:54qu'on a un gouvernement
17:55qui prend la question
17:57à bras-le-corps
17:59et qui a conscience
18:00de ce qui se passe.
18:01Mais on a quand même
18:01un Premier ministre
18:02qui aujourd'hui n'a pas cru bon
18:03de prendre la parole
18:04dans l'hémicycle
18:05lors de la séance
18:05des questions au gouvernement
18:06pour répondre
18:07à une question de l'opposition
18:09sur ce qui se passe précisément
18:10à l'île d'Oléron.
18:11Sébastien Lecornu
18:12a envoyé à sa place
18:13la ministre déléguée
18:15auprès du ministre de l'Intérieur.
18:17Qui a annonné,
18:19je vous assure,
18:19le niveau...
18:20Ça a été terrible.
18:21Le niveau des gens
18:22qui gouvernent parfois...
18:24D'où mon inquiétude.
18:24Vraiment,
18:25je suis en train de vous dire.
18:26D'où mon inquiétude.
18:26Qui a annonné trois mots
18:27avec une fiche
18:29qu'ils n'avaient même pas lire.
18:30Et on a le ministre de l'Intérieur
18:32M. Nunez
18:33qui n'est pas capable
18:34de prononcer les mots
18:35à la Ouagbar
18:36qui ont été prononcés
18:37par l'assaillant.
18:39Qui nous dit donc
18:40qu'il n'y a pas de lien
18:42entre l'immigration
18:43et l'insécurité.
18:44Qu'il n'y a pas de subversion migratoire.
18:45Maintenant, l'islamisme
18:46apparemment,
18:47il ne connaît pas trop.
18:47En tout cas,
18:47il fait semblant de ne pas connaître.
18:49Donc oui, pardon,
18:50mais ce n'est pas du tout rassurant
18:51de savoir que ces gens-là
18:52ont en charge
18:53ces dossiers absolument prioritaires.
18:56Moi, ça ne me rassure pas.
18:57Même si là,
18:57il n'y a pas de lien du tout
18:58avec l'immigration.
18:59Ah non, j'entends bien.
19:00C'est un tout, je veux dire.
19:01Et là, c'est encore
19:02un cas particulier,
19:04me semble-t-il,
19:04pour avoir écouté
19:05des témoignages.
19:06Alors, je sais bien
19:07que chaque cas est particulier.
19:09Mais le profil
19:10de celui qui est passé à l'acte
19:12me fait plutôt penser
19:14à une sorte de personne.
19:16Le mot déséquilibré,
19:18je ne sais pas
19:18s'il est juste ou pas.
19:19Mais on a rarement eu
19:20un ministre de l'Intérieur
19:20pour là dans le déni.
19:22Il y a rarement eu
19:23des kamikazes très structurés.
19:24On se fait senter
19:25dans une pizzeria
19:26avec une ceinture de...
19:28C'est rarement
19:29des modèles d'équilibre,
19:30les terroristes.
19:31Oui, mais il y a,
19:32comment dire,
19:34il y a quelque chose
19:35de construit intellectuellement
19:36parfois,
19:37et là, je ne perçois pas
19:38quelque chose
19:38de construit intellectuellement
19:39derrière cette vague.
19:41Je vais le dire comme ça.
19:42Maintenant,
19:43c'est les témoignages
19:44que j'ai entendus.
19:45La fin du raisonnement,
19:46Pascal,
19:46c'est la responsabilité pénale.
19:47C'est une grande chose aussi.
19:48Oui, enfin,
19:49c'est pas des imbéciles.
19:50Oui, vous avez raison,
19:51mais vous avez raison,
19:53ça arrive à quelques jours
19:55de l'anniversaire du Bataclan
19:57avec des images
19:58qui sont partout
19:58à la télévision en ce moment
20:00et qui rappellent
20:01ce qui s'est passé
20:02il y a 10 ans.
20:03J'entends tout à fait
20:04ce que vous dites.
20:05Non, mais le problème,
20:06c'est que sur le plan sécuritaire,
20:10je crois que pour le coup,
20:12on n'est pas si mauvais,
20:13la France n'est pas si mauvaise
20:14qu'on a évité
20:16beaucoup d'attentats.
20:17Le problème,
20:17c'est ce fameux combat culturel
20:19dont on parle
20:19depuis 10 ans.
20:21Or, qu'est-ce qu'on constate
20:22à chaque anniversaire,
20:23on l'a déjà fait
20:23au moment des 10 ans de Charlie,
20:25c'est que c'est de pire en pire.
20:27C'est-à-dire que
20:27le plus grave,
20:28en réalité,
20:29bien sûr,
20:29la violence,
20:30c'est très grave,
20:31mais la violence,
20:31elle est produite quand même
20:32par toute une espèce
20:34de terreau.
20:35Or, là-dessus,
20:36on recule,
20:36on recule de jour en jour,
20:37l'islamisme progresse.
20:39Comment ?
20:40La pause.
20:41Marie-Victor,
20:41vous restez avec nous ?
20:42Avec plaisir.
20:43Vous nous donnerez peut-être
20:44de nouvelles informations
20:45et puis on terminera
20:46sur ce sujet
20:47et on évoquera
20:48les autres sujets du jour,
20:49notamment New York,
20:50parce que c'est très intéressant
20:51ce qui s'est passé à New York,
20:52Chine également,
20:53parce qu'il y avait
20:55une file d'attente
20:56jusqu'au milieu
20:58du centre de la capitale.
21:00Et puis on pourra écouter
21:02Pierre Arditi également,
21:03qui était avec nous ce matin,
21:04qui a été interrogé
21:05sur la vie politique française.
21:08Et il n'a pas la langue
21:09dans sa poche.
21:10A tout de suite.
21:13On rappelle donc
21:14qu'un automobiliste
21:15inconnu des services
21:16de renseignement
21:16a volontairement
21:17enversé 5 personnes
21:18sur l'île d'Oléron.
21:19Au moment de son interpellation,
21:20cet homme de 35 ans
21:21vivant sur l'île d'Oléron
21:22a crié
21:23« Allah Akbar ».
21:24Est-ce que vous avez
21:24des précisions ?
21:25Marie-Victor,
21:26Dieu donné,
21:27à nous donner
21:27avant qu'on change
21:29sans doute de sujet.
21:30On sait actuellement
21:30que la phase d'audition
21:32n'est pas terminée.
21:33À vrai dire,
21:33elle ne fait que débuter
21:34puisque pour des faits
21:36de cette ampleur,
21:36elle peut durer
21:37jusqu'à 96 heures.
21:39Et si le PNAT
21:39est saisi dans ce cas-là,
21:40c'est plusieurs jours
21:42d'audition qui sont possibles.
21:43L'objectif dans ce cas-là,
21:44c'est évidemment
21:44de recouper ses déclarations
21:47pour établir
21:47non seulement sa personnalité
21:49mais aussi son mobile
21:50et cela avec un objectif
21:52définir si oui ou non
21:53l'attaque est de nature terroriste.
21:56Dans ce cadre-là,
21:57on sait que les témoignages
21:59seront extrêmement importants.
22:01Les témoignages
22:01de la famille
22:03de cet homme
22:04qui vivait donc
22:04dans une caravane
22:05depuis plusieurs années
22:06dans un mobilhome
22:07mais également
22:08les témoignages
22:09des nombreuses personnes
22:10qui étaient présentes
22:11tout au long
22:11de ce périple
22:12de 35 minutes,
22:13on le rappelle.
22:14Eh bien merci
22:15et évidemment
22:15si nous savons quelque chose
22:17avant la fin...
22:18Nos confrères du Figaro,
22:19Pascal,
22:19c'est pour ça qu'on était
22:20un petit peu impertinent.
22:21Oui.
22:22Nos confrères du Figaro
22:23qui disent qu'en garde à vue,
22:25il a déclaré
22:26avoir récemment découvert l'islam
22:27mais qu'Allah lui avait confié
22:29une mission.
22:30Donc il faut qu'on vérifie ça.
22:33Mais en tout cas,
22:34voilà ce qu'affirme ce soir
22:35le Figaro.
22:35C'est un élément nouveau
22:36et qu'il faut prendre en compte
22:38et qui est effectivement
22:40extrêmement important
22:41et qui justifie,
22:43quoi,
22:43qui justifie,
22:43qui explique le mot
22:45à Akbar
22:46qu'il a déclaré
22:48au moment où il fonçait
22:49sur les uns et les autres.
22:51Et dans ce cadre-là,
22:52ce qui va être intéressant
22:52pour les enquêteurs,
22:53c'est de faire appel
22:54à la fois à la téléphonie
22:55et aussi au bornage
22:57et à la fois avec la téléphonie
22:59et puis aussi avec Internet.
23:00Quel site est-ce qu'il a pu consulter ?
23:02On a eu accès à un profil
23:04qui semble être le sien
23:05et il fait état pour l'instant
23:06d'un individu
23:07qui n'affiche pas en tout cas
23:09de comportement extrême
23:10mais évidemment,
23:11beaucoup de choses
23:12ont pu se jouer
23:12derrière les rideaux.
23:15Autre sujet.
23:16Et hier soir,
23:17nous avions un petit différent
23:18sur les Français,
23:20Cécile Collère et Jacques Paris
23:21qui ont été libérés
23:23parce que je me réjouissais
23:25et je trouvais qu'effectivement,
23:26on a peu de raisons
23:28de se réjouir de la France
23:29aujourd'hui
23:30et que c'était un moment
23:31où on pouvait prendre
23:32ce moment-là
23:33et ne pas bouder notre plaisir.
23:35Écoutez Jean-Noël Barraud
23:36qui a témoigné ce matin
23:37sur RTL.
23:40Ils sont aujourd'hui entourés
23:42par les agents
23:43du ministère des Affaires étrangères.
23:45Ils ont la possibilité
23:47d'être au contact téléphonique
23:48de leurs proches.
23:49C'est donc un changement majeur
23:51qui va leur permettre
23:51progressivement de se relever.
23:53après une épreuve si difficile,
23:56mais nous allons aller
23:57jusqu'au bout
23:57et nous allons obtenir
23:58leur libération immédiate.
24:00Ils ne sont pas encore
24:01en capacité de rentrer
24:02au pays,
24:04rentrer en France
24:05auprès de leurs proches,
24:06mais nous allons poursuivre
24:06le travail que nous avons engagé.
24:08Il faut laisser travailler
24:09la diplomatie française
24:11pour aboutir à ce résultat.
24:12Et puis écoutez,
24:13Pierre Cochard
24:14qui est l'ambassade,
24:15l'ambassadeur de France
24:17en Iran
24:17parce qu'ils ne sont pas libérés.
24:20Donc c'est ça
24:20qui est assez étrange d'ailleurs.
24:21Mais ils sont quand même
24:22dans un territoire français.
24:23Ils sont en résidence surveillée.
24:24À l'ambassade de France.
24:25Mais l'ambassade française,
24:26c'est la France.
24:28Après, il faut pouvoir sortir
24:29du territoire.
24:30Qu'est-ce qui se passe ?
24:31Non mais je parlerai
24:32quand je vous m'aurai donné la parole.
24:33Mais allez-y jusqu'au bout des faits.
24:35Alors écoutons Pierre Cochard,
24:37ambassadeur de France en Iran.
24:39Ils sont installés avec nous
24:40dans l'enceinte de l'ambassade.
24:42Il y a de quoi prendre l'air,
24:45de quoi voir le ciel bleu,
24:46ce qui n'était pas le cas
24:47pour eux pendant trois ans et demi.
24:49Et puis on va être avec eux
24:50et les entourer,
24:52répondre à ce qu'ils n'ont pas pu faire
24:54pendant trois ans et demi,
24:55c'est-à-dire lire,
24:56parler à leur famille,
24:59faire des mathématiques
25:00puisque c'est la passion de Jacques.
25:01Voilà.
25:01Donc on va s'organiser
25:03pour que ce soit un séjour
25:04d'abord le plus court possible
25:05mais qu'il soit agréable pour eux.
25:11Gilles-Louis Damgan-Nadel.
25:12Vous faisiez allusion,
25:13mon cher Pascal,
25:14à un léger différent
25:15que nous avions hier.
25:17C'est peut-être une différence
25:18de perception.
25:19Je vous dis franchement,
25:20bien sûr que j'étais très heureux
25:23que Cécile Collère
25:25et M. Paris soient libérés.
25:28C'était la moindre des choses.
25:29Mais je vous avoue
25:30que j'étais aussi
25:32dans une profonde amertume.
25:34Et cette amertume
25:34n'est pas retombée,
25:35notamment en raison
25:36d'un certain silence médiatique
25:38qui explique toutes ces affaires.
25:41Il y a à peu près deux ans,
25:44la justice belge
25:45a libéré
25:47un terroriste
25:49condamné pour la justice,
25:51par la justice belge.
25:51Je crois que j'ai été le seul
25:52à faire un article
25:53dans Le Valoir Actuel là-dessus.
25:54Personne n'en a parlé.
25:55Condamné définitivement
25:57par la justice belge
25:58pour avoir tenté
26:00de commettre
26:01un attentat
26:02à Villepinte,
26:03France,
26:05contre le principal
26:07mouvement de résistance
26:09contre la République islamique.
26:13Libérée,
26:14la justice belge
26:14n'a rien à faire.
26:16La France n'a même pas
26:17protesté.
26:18La France n'a même pas
26:19protesté
26:19comme une lettre
26:21à la poste.
26:22Aujourd'hui,
26:23c'est quoi l'enjeu ?
26:24C'est quoi l'enjeu ?
26:25C'est pour ça que j'ai de l'amertume.
26:27L'enjeu là,
26:28c'est qu'il y a un échange
26:29en vérité.
26:31C'est qu'une activiste iranienne
26:34de haut vol
26:35a été libérée
26:38avec une grande confidentialité
26:40par un juge français
26:42il y a quelques semaines
26:44alors qu'elle était dans un réseau
26:46de haine et détestation
26:49se félicitant
26:50avec M. Soral
26:51M. Soral étant également
26:53impliqué
26:54se félicitant
26:55du 7 octobre.
26:57Elle a été libérée
26:58Alain Soral
26:59par Alain Soral
27:01le grand filosémite
27:03que vous savez.
27:04Elle a été libérée
27:05et aujourd'hui même
27:07elle est arrivée
27:09à l'ambassade
27:10d'Iran
27:11à Paris.
27:13Donc on est
27:14dans un échange
27:15on est dans un échange
27:17où une activiste dangereuse
27:20va être libérée
27:21au mépris
27:22de la justice française
27:24qui a accès
27:25Elle a été emprisonnée
27:25Elle a été emprisonnée
27:28ils l'ont libérée
27:29il y a quelques jours
27:30Et qu'est-ce qu'on lui reprochait
27:31précisément ?
27:31D'avoir participé
27:33à un réseau de haine
27:34où il diffusait
27:36des messages de haine
27:37mais très organisés
27:39où elle est présente
27:40Et sans passage à l'acte
27:41Avec Soral
27:42Non mais ils les ont diffusés
27:43Mais pas de passage à l'acte
27:45Ah ils n'ont pas tué
27:46Ils n'ont pas tué
27:47Mais ce que je veux dire
27:48c'est qu'au moins
27:49il faut que les choses
27:50soient dites
27:51Or
27:52On imaginait bien sûr
27:53Non mais c'est la raison d'Etat
27:54La raison d'Etat
27:56elle ne se révèle pas
27:57normalement
27:57Non mais la raison
27:59Ce que je veux dire
28:00Je comprends ce que vous dites
28:01Je veux dire
28:01la prise d'otages
28:03paie
28:03La prise d'otages
28:05paie
28:06La moindre des choses
28:07il me semble
28:08ça serait de rompre
28:09les relations diplomatiques
28:10La France a retiré
28:12La France avait déposé
28:13à l'ONU
28:14une résolution
28:15contre la torture
28:17en Iran
28:18Ils l'ont retiré
28:19Ils se sont couchés
28:20Il faut appeler les choses
28:22par leur nom
28:22Au moins qu'on le dise
28:23Au moins qu'on le dise
28:24Non mais
28:26si vous voulez
28:27je comprends
28:28on aimerait tous
28:29parce que Donald Trump
28:30effectivement
28:31je veux dire
28:31on voit bien
28:32il est capable d'aller
28:33bombarder des sites en Iran
28:35Je ne suis pas sûr
28:35quand même
28:36malheureusement
28:37vous avez raison
28:37comme le dit
28:38Louis Dragnel
28:39c'est une question
28:40de raison d'état
28:41à vrai dire
28:42je suis plus indigné
28:44je pense que c'est plus compliqué
28:45d'aller faire ça en Iran
28:46que de faire plier l'Algérie
28:47si vous voulez mon avis
28:48où là
28:49on aurait des moyens
28:50de le récupérer
28:50mais oui
28:51on a un otage
28:52on donne une rançon
28:53Pardon
28:54Mais ce que veut dire
28:55Gilles William
28:56c'est que
28:56encore une fois
28:57je repense à la formule
28:58qui était excellente
28:59c'est que la prise d'otages
29:00paie
29:00et ça c'est pas de la diplomatie
29:02Mais ça paie partout
29:04dans l'histoire du monde
29:05je suis désolé
29:05mais je vous prends un exemple
29:08la libération de Gilad Chahit
29:10Moi j'ai salué
29:12j'ai applaudi
29:13la libération
29:13et pourtant
29:14la contrepartie en face
29:15c'était
29:161000 personnes incarcérées
29:171000 palestiniens
29:19ça a été ma première condamnation
29:20de Netanyahou
29:21dans les prisons israëlles
29:21Netanyahou a fait
29:22la plus grosse connerie du monde
29:23le Hamas a compris
29:25le prix des otages
29:26Et il a compris le mécanisme
29:28Oui
29:28Ensuite après
29:29qu'il a appliqué
29:30Et pour ceux qui connaissent
29:31Téhéran
29:32le bâtiment est situé
29:34rue 9
29:35le château
29:36C'est incroyable
29:37ça c'est incroyable
29:38En hommage évidemment
29:39au village
29:39ayant accueilli
29:40Khomeini
29:41Ça c'est humiliant
29:42Oui bien sûr
29:43De nous rappeler
29:44qu'on a accueilli Khomeini
29:45c'est humiliant
29:46C'est humiliant ce qui nous arrive
29:47Bien sûr
29:48Retour à l'Assemblée nationale
29:50avec cette image
29:51qui vous avez peut-être vue
29:53d'ailleurs
29:53et qui a fait réagir aujourd'hui
29:55puisque des fillettes
29:56voilées
29:56étaient présentes
29:57à l'Assemblée nationale
29:58Julien Audoul a écrit
30:00Quelle infâme provocation
30:01Comment peut-on tolérer
30:02que des petites filles
30:03recouvertes du voile islamique
30:04soient présentées
30:05dans les tribunes
30:06de l'Assemblée nationale
30:07Temple de la République française
30:09Une réaction
30:09Iaël Braun-Pizet
30:10sur la promotion
30:11du voilement des enfants
30:12Ça c'est intéressant
30:14parce qu'en fait
30:14tout ça
30:15il y a évidemment
30:16des passerelles
30:17On parlera de
30:18l'élection
30:20du maire de New York
30:21C'est pas l'islamisme
30:23évidemment
30:24qui est entré
30:25dans la mairie de New York
30:27C'est juste
30:28la communauté
30:29de l'islam
30:30C'est un vote communautaire
30:31C'est plus compliqué
30:32C'est l'identité
30:33C'est plus compliqué que ça
30:34Mais c'est toujours plus compliqué
30:35Ah non non
30:35C'est plus compliqué
30:36quand on voit le parcours
30:37et les déclarations
30:38Nous allons avoir
30:40un différent
30:40C'est beaucoup plus compliqué
30:42C'est l'identité
30:44Ce que je veux vous dire
30:46c'est que
30:46c'est l'identité musulmane
30:49qui entre
30:50quand il est arrivé hier
30:52il a dit
30:53je suis musulman
30:54et la salle s'est levée
30:55et applaudit
30:56Il a dit
30:56je suis jeune
30:57je suis démocrate
30:57les gens ont moyennement applaudi
30:59je suis musulman
30:59les gens ont applaudi
31:01C'est l'identité
31:02Mais plus le gauchisme
31:03Voilà
31:04et plus le gauchisme
31:05bien évidemment
31:06mais c'est pas l'islam
31:08il n'a pas un programme islamique
31:10Non mais enfin
31:12Voilà
31:12c'est ça que
31:13En tout cas
31:13il a appliqué un programme
31:15de taquillage
31:16de dissimulation
31:17depuis maintenant
31:18à peu près
31:19on va dire 15 ans
31:20Mais là
31:20avec cette image là
31:23on est pareil
31:23c'est à dire qu'on est dans l'identité
31:26Et c'est là
31:27qu'il faut sans doute
31:28que Mme Yael Brom-Pivet
31:30aurait pu réagir
31:31Mais on n'entre pas
31:32à l'Assemblée nationale
31:33comme ça
31:33il faut être invité
31:34il faut savoir
31:35qui les a invités
31:36Il n'y a qu'un groupe
31:38qui ait pu inviter
31:38des fillettes voilées
31:40C'est la France insoumise
31:41Je vais me permettre
31:42une remarque
31:43Je crois voir
31:44que ce sont des petites filles
31:47des jeunes filles
31:48Oui
31:48D'accord ?
31:49Bon
31:49Donc
31:50qu'est-ce que
31:50la signification du voile ?
31:52C'est la sexualisation
31:53des petites filles
31:54Oui
31:54Vous avez les mêmes
31:56qui crient sur Chine
31:59avec raison
31:59sur Chine avec raison
32:01en raison de l'affaire
32:02des poupées
32:02et de la sexualisation
32:04en effet
32:04de l'enfance
32:05et vous avez
32:06je suis désolé
32:07le voile
32:08c'est la mise en perspective
32:10de la sexualisation
32:11de l'enfant
32:12Bah oui
32:13Non mais
32:13je ne veux pas
32:15entrer dans un débat
32:16avec vous
32:16mais je suis d'accord
32:17avec vous
32:17sur les enfants
32:18si vous voulez
32:19Moins sur Chine
32:21apparemment
32:22Bon
32:23un mot sur New York
32:24Faisons la transition
32:25avec New York
32:28parce que
32:29toute la gauche française
32:30évidemment se réjouit
32:31c'est Marine Tondelier
32:32c'est également
32:33Monsieur Grégoire
32:35Emmanuel Grégoire
32:36c'est Sophia Chikirou
32:37parce que
32:37qui est ce Monsieur
32:38Mandani
32:39au fond
32:40c'est
32:41c'est un Jean-Luc Mélenchon
32:43jeune
32:43et vous allez voir
32:46le sujet
32:47de Vincent Farrandez
32:48c'est quelqu'un
32:49d'extrême gauche
32:51c'est le communisme
32:52aujourd'hui
32:53qui rentre
32:54aux Etats-Unis
32:54et qui rentre
32:55dans la ville de New York
32:56et puis c'est un vote
32:57communautaire
32:58et les deux
32:59font qu'il est élu
33:00Voici le visage
33:03du nouveau maire
33:04de New York
33:05Zoran Mandani
33:06Le 1er janvier prochain
33:09je serai investi
33:13maire de New York
33:14Farouche opposant
33:16à Donald Trump
33:17le maire
33:18s'est montré
33:19particulièrement
33:19offensif
33:20lors de son premier discours
33:21Si quelqu'un peut montrer
33:24à une nation
33:25trahie par Donald Trump
33:26comment le vaincre
33:27c'est bien la ville
33:28qui l'a vu naître
33:29New York restera
33:31une ville d'immigrants
33:32une ville construite
33:33par des immigrants
33:34animée par des immigrants
33:36et à partir de ce soir
33:38dirigée par un immigrant
33:40Zoran Mandani
33:43d'origine indienne
33:44né en Ouganda
33:45et naturalisé américain
33:47en 2018
33:47est un précurseur
33:48il est le premier maire
33:50de confession musulmane
33:51de New York
33:51premier socialiste
33:53à la tête de la ville
33:53et à 34 ans
33:55le plus jeune
33:56qu'elle n'ait jamais connu
33:57ses positions
33:58contre les élites politiques
33:59ou contre la vie chère
34:00notamment
34:01ont séduit les électeurs
34:02C'est simplement
34:03une bouffée d'air frais
34:04on a vraiment l'impression
34:05que le changement
34:06de génération
34:07est en train de se faire
34:08pour de bon
34:08ses idées sont excellentes
34:13il est dynamique
34:13il n'a pas peur
34:14de s'opposer au système
34:15et au président
34:16Donald Trump
34:18a par ailleurs
34:19rapidement réagi
34:20sur son réseau social
34:21Trump n'était pas
34:22sur les bulletins de vote
34:23et la paralysie budgétaire
34:25sont les deux raisons
34:26pour lesquelles
34:26les républicains
34:27ont perdu les élections
34:28ce soir
34:28selon les sondeurs
34:29Zoran Mandani
34:31prendra officiellement
34:32ses fonctions
34:33le 1er janvier prochain
34:34mais Donald Trump
34:35a déjà promis
34:36de lui rendre la vie dure
34:38C'est passionnant
34:40parce que c'est les mêmes
34:41entre guillemets
34:42bobos
34:42mais au sens très large
34:43c'est-à-dire
34:44que vous avez
34:45des jeunes intellectuels
34:47déclassés
34:48bac plus 5
34:49profession intellectuelle
34:51professeur
34:52journaliste
34:52pourquoi pas
34:53artiste
34:54etc
34:54et tous ces gens-là
34:55ont voté en masse
34:56et beaucoup de juifs
34:58beaucoup d'électoraux
34:59juifs
34:59c'est pour ça
35:01quand on dit
35:02c'est plus compliqué
35:03que ça
35:03il y a le vote communautaire
35:04mais il y a le vote
35:05aussi de tous ces gens
35:06déclassés
35:07le pouvoir d'achat
35:09qui est au cœur
35:09du vote
35:10et qui fait que
35:11ce monsieur est élu
35:12sans vouloir diminuer
35:14ses mérites
35:15il affrontait
35:17un autre démocrate
35:18qui est poursuivi
35:20pour 112 agressions sexuelles
35:22donc si vous voulez
35:23c'était
35:24ça se passe
35:25il a fait baisser
35:26le niveau des démocrates
35:27par rapport à l'élection
35:28de Trump
35:28c'est-à-dire qu'on est passé
35:29de 65 à 50
35:3068%
35:31parce que New York
35:32a toujours été une ville démocrate
35:3368% au moment
35:34de l'élection de Trump
35:35et hier c'était
35:3650%
35:37ne le considérer
35:39uniquement comme un musulman
35:41et sous le signe seulement
35:43de l'altérité
35:44de la préférence
35:44peut-être de l'altérité
35:46me paraît un peu court
35:47idéologiquement
35:48parce que c'est quelqu'un
35:49quand même
35:49qui refuse
35:51de voir Israël
35:52continuer à être
35:53un état juif
35:54et qui boycotte
35:55cet état juif
35:56donc c'est
35:57ça ressemble
35:59quand même
35:59à un islamiste
36:00mais vous vous souvenez
36:02vous dites islamiste
36:03c'est l'identité
36:03aujourd'hui
36:04tout
36:04c'est l'identité ça
36:07c'est-à-dire que vous dites
36:08c'est tellement l'identité
36:10qu'il y a un français
36:11d'Oléron
36:11qui crie
36:12à la Ouagbar
36:13alors c'est une identité
36:14d'atmosphère
36:14qui se prolonge
36:15ce qu'on a vu
36:16en France
36:17lors de manifestations
36:19pro-palestiniennes
36:21place de la république
36:23nous sommes d'accord
36:24ben voilà
36:24donc vous dites islamiste
36:26et on peut dire identité
36:27oui
36:28moi je dis que c'est
36:29la dilection
36:31pour l'altérité
36:32je dis juste
36:35que moi
36:36ce qui m'avait frappé
36:36parce qu'évidemment
36:37il y a beaucoup de choses
36:37qui ressortent
36:38notamment
36:38il y a le fait
36:40qu'il ait retweeté
36:41un article
36:42d'un journaliste anglais
36:44engagé à gauche
36:45au moment des attentats
36:47de Londres
36:47vous vous souvenez
36:48en 2013
36:48où il y avait eu
36:49un soldat britannique
36:51qui avait été décapité
36:52c'est
36:53ce que le nouveau maire
36:55de New York
36:55a retweeté
36:56c'est que l'article
36:57se dit
36:57mais finalement
36:58puisque c'était
36:59un soldat britannique
37:01et vu ce que
37:02les soldats britanniques
37:03avaient pu faire en guerre
37:04est-ce que c'était
37:04vraiment un acte terroriste
37:06et ça pardon
37:07c'est exactement
37:08ce qu'a retweeté
37:09on imagine quand même
37:10ce que ça signifie
37:11moi franchement
37:12je veux dire
37:12la communauté juive
37:13new-yorkaise
37:14je serais membre
37:16de la communauté
37:16je ne me sentirais pas
37:1740% des juifs
37:20ont voté pour lui
37:21mais il paraît
37:22que les prix augmentent
37:23en Floride
37:24qu'il y a beaucoup
37:24de juifs
37:25bon pas tous
37:26mais il y a des juifs
37:27qui ne sont pas tous
37:28walkies apparemment
37:29qui veulent quand même
37:30quitter New York
37:31qui se sentent inquiets
37:32de cela
37:32non mais moi
37:33la question que je me pose
37:34mais je n'ai pas la réponse
37:35est-ce que c'est ça
37:36l'avenir aussi
37:37de la gauche américaine
37:38c'est-à-dire
37:39une sorte de LFI
37:40à l'américaine
37:41mais bien sûr
37:41mais c'est l'avenir
37:43c'est l'avenir
37:43de la gauche en France
37:44et de la gauche américaine
37:46c'est plus tout à fait
37:48ce que Tom Wolfe
37:49parlait du gauchisme
37:50de Parc Avenue
37:51alors là c'était vraiment
37:52les riches qui votaient
37:53oui mais c'est pas du tout
37:54la même chose
37:54c'est pas exactement ça
37:55c'est une évolution
37:56là c'est des communistes
37:57il y a un excellent
37:59papier dans le JD News
38:00aujourd'hui de Boc-Côté
38:01la tentation communiste
38:03vous pensez que c'était fini
38:05et bien vous avez aujourd'hui
38:07la tentation communiste
38:08de gens qui attaquent
38:09mais c'est quelle sociologie
38:10parce qu'il y a quand même
38:11beaucoup de riches
38:12la sociologie je vous le dis
38:13c'est des jeunes gens
38:14qui en France
38:15c'est des Bac plus 5
38:16très formés
38:18qui n'ont pas la vie
38:19qu'ils espéraient
38:20qui sont
38:21qui veulent changer
38:23de société
38:23et créer
38:24mais vous connaissez
38:25les loyers à New York
38:26comment ils habitaient
38:27non mais il me semblait
38:28que New York
38:28était une ville quand même
38:29où il y avait
38:29beaucoup de gens très riches
38:30mais franchement
38:31vous ne connaissez pas New York
38:32c'est pas Manhattan
38:33mais si vous allez
38:35à Long Island
38:36c'est immense New York
38:37à Brooklyn
38:38vous payez 3000 balles
38:39pour un studio
38:403000 balles
38:41mais à Manhattan
38:41une fréquente
38:43que les beaux quartiers
38:43à Manhattan
38:45vous êtes à l'air
38:46il y a des prix
38:48les gens
38:48ils ne peuvent pas vivre
38:49à New York
38:50c'est pour ça que le cœur
38:50ce qui est intéressant
38:52dans cette édition
38:53c'est qu'au cœur
38:54il y a le pouvoir d'achat
38:56le nerf de la guerre
38:57c'est l'argent
38:57et qui en France
38:58défend le pouvoir d'achat
39:00et le RN
39:01et LFI
39:02notamment
39:02mais les deux
39:03ils en ont fait
39:05leur cœur de cible
39:06il y a un nom
39:15dont on n'entendra
39:16absolument pas parler
39:17dans les médias
39:19en France
39:19c'est celui
39:20de madame
39:20Abigail Spanberger
39:22pourquoi ?
39:23parce que cette femme
39:24a été élue
39:25au même moment
39:26il a raison
39:27c'est très intéressant
39:29et c'est très intéressant
39:30a été élue
39:31a été élue
39:32gouverneure
39:33de Virginie
39:33pour la première fois
39:35une femme
39:35a été élue
39:36gouverneure de Virginie
39:37elle est démocrate
39:37elle est démocrate
39:38c'est une ancienne
39:39de la CIA
39:40elle a 46 ans
39:42et excusez-moi
39:43c'est pas vraiment
39:44du tout
39:44la même prochaine
39:45et comme par hasard
39:47est-ce que vous croyez
39:47que les membres du PS
39:49j'ai regardé
39:49par sous-douteurs
39:50ont salué
39:51parce que c'est quand même
39:52là pour le coup
39:53pardonnez-moi
39:53c'est beaucoup plus proche
39:54ça doit être quand même
39:55beaucoup plus proche du PS
39:56mais pas un
39:57mais pas un
39:58a salué cette élection
39:59qui est quand même
40:00un fait
40:00parce que la PS
40:01est beaucoup plus
40:02à gauche
40:03aujourd'hui
40:04il ne l'a jamais été
40:05il n'est plus à gauche
40:06que François Hollande
40:07vous remarquerez
40:08qu'il ne brille pas
40:10électoralement
40:11mais nous sommes bien d'accord
40:13mais la gauche
40:16la gauche
40:16trop scannienne
40:17la gauche hollandaise
40:18a été
40:18au fond
40:18c'était des
40:19pas des libéraux
40:20mais c'était
40:20des centres droits
40:23ou des centres gauches
40:24vous les appelez
40:24comme vous voulez
40:25là vous avez affaire
40:26à des gauchistes
40:27sur le plan économique
40:29pas que
40:30mais c'est pour ça
40:31que c'est intéressant
40:32et ce qui va se passer
40:34ces prochaines années
40:34peut être extrêmement intéressant
40:36il est 20h
40:36non il est 19h50
40:38il est oui
40:38il est 20h51
40:39voyez Chine
40:41par exemple
40:41Chine
40:42ça aussi c'est très intéressant
40:44parce que
40:45les gens
40:46ils se moquent
40:47au fond
40:48de tout ce qu'on peut dire
40:49il y avait des files d'attente
40:50ils se moquent
40:51de l'écologie
40:52ils se moquent
40:53les mêmes qui défilent
40:54parfois
40:54bon
40:55ils se moquent aussi
40:56que des enfants
40:56travaillent
40:58les leçons de morale
40:59surtout
40:59voilà
40:59aujourd'hui
41:01ça a été un succès
41:02absolument considérable
41:03pour le BHV
41:05et notamment
41:06tous ces jeunes gens
41:07donc
41:08tous ces jeunes
41:09qui parfois défilent
41:10sont les premiers
41:11à défiler
41:11pour les
41:12voilà
41:13pour le climat
41:14vous voulez dire
41:14pour plein de choses
41:16ça peut être
41:16pour le climat
41:17pour le
41:17bon
41:17ce fiche
41:20c'est des gosses
41:21mais c'est pas eux
41:21les coupables
41:22c'est pas eux
41:23les coupables
41:23ils vont moins cher
41:25les coupables
41:26c'est les gens
41:27ce sont les pouvoirs publics
41:29qui ont accepté
41:30cette concurrence déloyale
41:31invraisemblable
41:32monsieur Trump
41:33lui avec ça
41:34il hausse
41:36il hausse
41:37les droits douaniers
41:38c'est du masochisme
41:39mais c'est extraordinaire
41:40comme disait
41:42monsieur Bossuet
41:43tous ces gens
41:44qui ont voulu
41:44la mondialisation
41:45qui nous ont traité
41:46de nazis
41:47dès qu'on parlait
41:47de droits de douane
41:48de frontières
41:49ils nous ont traité
41:50de fascistes
41:50ils voulaient cela
41:51et maintenant
41:52ils pleurnichent
41:53parce qu'on l'a eu
41:54ça vraiment c'est insupportable
41:55de les voir tous défiler
41:57avec la main sur le coeur
41:59quelqu'un me dit
42:01New York
42:02c'est l'avenir des métropoles
42:03il a raison
42:04vous pouvez me répéter ça
42:06New York
42:07c'est l'avenir des métropoles
42:09et il a raison
42:10regardez la France
42:10regardez
42:11Bordeaux
42:13c'est pour ça qu'il y a un parallèle
42:14dans le temps
42:15on disait que ça arrivait
42:1510 ans plus tard
42:16maintenant ça arrive en même temps
42:18on est précurseur nous
42:19oui on est même précurseur
42:20ça arrive en même temps
42:21vous allez voir les municipales
42:22ça dépend
42:24ça dépend
42:25à Lyon
42:26excusez-moi
42:26il peut y avoir des rangs
42:27Lyon
42:27mais parce qu'à Lyon
42:29il y a une alliance
42:30il y a un boss
42:32il y a un boss
42:33il y a une incarnation
42:34Jean-Michel Olas
42:36il y a une incarnation
42:37il y a un projet
42:38et il y a une alliance
42:39et oui mais si vous n'avez pas
42:40une incarnation
42:42et une alliance
42:42parce que droite
42:43Laurent Wauquiez
42:44et Renaissance
42:45s'allient à Lyon
42:46absolument
42:47il faut dire ça
42:48à Gabriel Attal
42:49il faut dire ça exactement
42:50bon vous voulez écouter
42:51monsieur Arditi
42:52il était avec nous ce matin
42:53pour sa pièce
42:54je me souviendrai de presque tout
42:55oui
42:56et elle est formidable
42:58avec Nicolas Briançon
42:59pièce formidable
43:00mais on a parlé politique
43:01à la fin
43:01deux ou trois minutes
43:03je lui ai demandé
43:03s'il était toujours de gauche
43:04Pierre Arditi
43:06vous êtes toujours de gauche ?
43:09qu'est-ce que ça peut vous foutre ?
43:12j'aimerais comprendre
43:13oui je suis toujours de gauche
43:15et c'est pas de la tarte
43:16en ce moment
43:17mais enfin
43:17vous avez du mérite
43:18oui oui sans doute
43:20mais votre père était de gauche
43:22justement c'est ça
43:23c'est comme le papa avait raison
43:24oui non
43:26mon père était de gauche
43:26après il l'a été moins d'ailleurs
43:28oui bon
43:28il a évolué
43:29non
43:30de laquelle gauche ?
43:31celle à laquelle vous pensez
43:32j'imagine
43:33et qui est la mienne depuis toujours
43:34après chacun fait comme il veut
43:36j'ai aucune leçon de morale
43:37à donner à qui que ce soit
43:38mais je n'ai pas l'habitude
43:40de retourner ma veste
43:41je peux simplement
43:41me désoler de voir
43:43ce qui se passe en ce moment
43:45et pas seulement pour la gauche
43:46et par exemple
43:47le rassemblement national
43:48Marine Le Pen
43:48Jordan Bardella
43:49ce sont des gens
43:50qui vous font peur ?
43:52ils ne se sont pas
43:53qui me font
43:53enfin ils sont avec vous
43:54je ne dirais pas
43:55Gilbert Collard
43:56a sa propre sensibilité
43:58et j'ai la mienne
43:59ça n'est pas
43:59moi je suis devenu un arme
44:00complètement
44:01non non mais oui
44:02non mais ça n'est pas
44:03ça n'est pas ma tasse de thé
44:04mais force
44:05c'est une force
44:06et de se rendre compte
44:08qu'à cause d'un certain
44:11nombre d'impuissances
44:12ces choses là
44:14commencent à arriver
44:15à la surface
44:16et si on continue comme ça
44:17il n'y a pas de problème
44:18on va leur faire un boulevard
44:19mais entre Jean-Luc Mélenchon
44:20et Jordan Bardella
44:21dans un deuxième tour
44:22de la présidentielle
44:23vous votez pour qui ?
44:23je ne peux pas vous répondre
44:24c'est le mauvais moment
44:25de l'émission
44:26je ne peux ni ne veux
44:27vous répondre
44:28ça veut dire que vous ne votez
44:31pas à Jean-Luc Mélenchon ?
44:33ça veut dire qu'au jour d'aujourd'hui
44:34je ne voterai pas
44:35Jean-Luc Mélenchon
44:36mais je ne voterai pas
44:36non plus Marine Le Pen
44:37je n'ai pas de droit
44:38de morale à donner
44:39il y a 11 ou 12 millions
44:40de gens qui votent
44:41pour le rassemblement national
44:44comme on dit
44:45c'est compliqué
44:46de ne pas tenir compte
44:48de ce phénomène
44:49après on peut ne pas être
44:50d'accord avec
44:51c'est mon cas
44:51mais enfin
44:52ça ne vient pas de nulle part
44:53c'est pas mon métier
44:54d'être politique
44:55je peux avoir une sensibilité
44:56politique
44:56comme on dit
44:57je la revendique
44:59elle n'est pas commode
45:00à assumer en ce moment
45:01c'est comme ça
45:03voilà
45:03je ne peux pas vous dire
45:05autre chose
45:05je ne peux pas être plus sincère
45:06très intéressant
45:08il a changé quand même
45:10c'est un discours
45:11parce qu'il y a 10 ans
45:12vous l'auriez eu
45:13il vous aurait fait
45:14des leçons morales
45:15vraiment on aurait le droit
45:17ça n'a jamais été
45:18un excité
45:19il était très très très
45:21anti-RN
45:22anti-fasciste
45:23non mais
45:24il avait plutôt raison
45:26dans les années 80-90
45:27Jean-Marie Le Pen
45:28était un épouvantail
45:29et aujourd'hui
45:30c'est à dire que
45:31les résultats des autres
45:32incitent à un peu de modestie
45:34ça n'a jamais été le pire
45:36Pierre Arditi
45:37loin s'en fout
45:37je peux vous dire
45:38mais il est peiné d'ailleurs
45:40c'est très intéressant
45:41il est gêné d'être obligé
45:43de reconnaître
45:43que ce parti
45:45ne lui fait pas peur
45:46il est gêné de reconnaître
45:47que la gauche
45:48à laquelle il croyait
45:49s'est complètement effondré
45:50il est gêné de reconnaître
45:51qu'il y a un engouement populaire
45:53aujourd'hui derrière le RN
45:54c'est ça
45:55il ne pose pas des cris d'en frais
45:56cependant
45:56on va s'amuser
45:57avec cette question
45:58moi je la pose
45:58à beaucoup de gens
45:59je suis sidéré
46:00qu'il y a encore
46:02des gens
46:02des amis
46:04qui me disent
46:05je ne sais pas
46:06pour qui je voterai
46:07entre les deux
46:08je suis sidéré
46:09mais les gens de gauche
46:11ils sont hémiplégiques
46:14et ils voteront
46:15quoi qu'il arrive
46:16Jean-Luc Mélenchon
46:17à l'arrivée
46:18oh non cela je ne crois pas
46:18mais si
46:19parce que c'est dans leur ADN
46:20c'est dans leur ADN
46:23le CRIF renvoie
46:25dos à dos
46:26le parti antisémite
46:27et le RN
46:28c'est dans leur ADN
46:29je l'assure
46:29un peu moins
46:30entre
46:31un duel
46:35entre Jean-Luc Mélenchon
46:36et Marine Le Pen
46:37ou Jordan Mardella
46:38les gens de gauche
46:39ils voteront
46:40à gauche
46:41ils voteront à gauche
46:43pour lesquels
46:44je me suis rigueulé
46:45avec des amis
46:46je ne comprends pas
46:46en revanche Marie Victoire
46:47je vais vous remercier
46:48grandement
46:49d'être resté jusqu'au bout
46:50avec nous
46:50et monsieur Gauthier Lebret
46:52va prendre votre place
46:53quelques secondes
46:54pour nous annoncer
46:55le programme
46:56avec grand plaisir
46:57que Gauthier
46:58va être là
46:59et Gauthier
47:01va pouvoir
47:02intervenir
47:03alors par rapport
47:04à 20h
47:05il y a une information
47:05qui est quand même importante
47:07qui a été donnée
47:07c'est ce qu'a dit
47:09ce monsieur
47:10en garde à vue
47:11exactement
47:12et qu'il s'était radicalisé
47:13ces dernières heures
47:14ce qui
47:15il y avait une forme
47:16de prudence
47:17au début de l'émission
47:18ce qui est bien normal
47:18je trouve qu'il faut
47:19toujours être plutôt prudent
47:20aujourd'hui
47:21à cette heure là
47:24la prudence
47:25est moins de mise
47:26vous avez tout dit
47:28puisque les premiers éléments
47:29qui sortent effectivement
47:30de la garde à vue
47:31c'est la piste
47:32de la radicalisation
47:33isolée
47:34chez lui
47:35sur les réseaux sociaux
47:36et donc
47:37ça explique évidemment
47:38le Alakbar
47:39ça explique les bonbonnes de gaz
47:41dans le coffre
47:42et ce modus operandi
47:44de la voiture bélier
47:44malheureusement
47:45qu'on a connu
47:46dans des circonstances
47:47bien plus dramatiques
47:49à Nice
47:49et qui rappelle
47:50notamment l'attentat de Nice
47:51donc on va pouvoir
47:52développer ça
47:52dans un instant
47:53et nous parlerons aussi
47:54vous l'avez rapidement évoqué
47:55Pascal
47:56on sera en plateau
47:56à 22h
47:57avec Julien Audoul
47:58qui a alerté
47:59sur ce qui s'est passé
48:00aujourd'hui
48:00à l'Assemblée nationale
48:01c'est-à-dire qu'il y avait
48:02des fillettes
48:02voilées
48:03en haut de l'hémicycle
48:04qui assistaient
48:05au débat
48:07des députés
48:08mais c'est de la provocation
48:09elles ne sont pas arrivées
48:11elles doivent être invitées
48:13elles ont été invitées
48:13par LFI
48:14il ne faut pas chercher
48:15plus loin que ça
48:15LFI ou un autre
48:16c'est pas un hasard
48:17vous voyez ce que je veux dire
48:18ne soyons pas naïfs
48:20c'est pas un hasard du tout
48:21c'est une volonté
48:23d'avoir mis
48:23ces jeunes femmes
48:24précisément là
48:25pour qu'on en parle ce soir
48:26je l'interprète
48:28sans doute comme ça
48:29pour que les uns
48:30et les autres
48:31elles sont en plus
48:32au premier rang
48:32bien sûr
48:33il n'y a pas de mystère
48:35c'est dans la tribune
48:36les armes publiques
48:37mais ça s'appelle
48:38le grignotage
48:39c'est ça grignoter
48:41tous les jours
48:42un peu plus
48:43tu tesses
48:43tu tesses
48:44tu tesses
48:44comment ils vont réagir
48:46et comme
48:46sans doute
48:47il y aura Axelius
48:47qui va réagir
48:48et il y a deux débats
48:50il y a le fait
48:51d'avoir des jeunes filles
48:52voilées à l'Assemblée Nationale
48:53et il y a le fait
48:54de voiler des fillettes
48:55des mineurs
48:55je rappelle qu'Aurore Berger
48:57avait eu la volonté
48:58à un moment donné
48:58de déposer un projet de loi
49:00pour interdire
49:01le voile sur les mineurs
49:02mais le grignotage
49:04c'est quoi
49:04madame
49:05le brunbivet
49:06elle l'a vu
49:06elle l'a vu
49:08elle doit lever la séance
49:09elle doit se déplacer
49:10c'est ça de faire de la politique
49:12tout le monde l'a vu
49:13quand elle est au perchoir
49:15elle ne voit que ça
49:15il n'y a pas de mystère
49:17il n'y a pas de doute
49:18mais on est au coeur
49:19de la stratégie
49:20du grignotage
49:22chaque jour un peu plus
49:24et bien nous en parlerons ce soir
49:25et bien oui c'est passionnant
49:26il est 21h
49:28et je vais vous laisser
49:30avec
49:30c'était Arnold Carat
49:32qui était à la réalisation ce soir
49:33Robin Dubois
49:34était à la vision
49:35Raphaël Lissa
49:36qui était au son
49:37merci à Lucas Consalves
49:39à Benjamin Aneau
49:40à Astrid Yalig
49:41toutes ces émissions
49:43sont retrouvées sur cnews.fr
49:44et je présente
49:452027
49:47la DER des DER
49:48c'est causeur
49:49c'est le journal
49:50de l'excellente
49:51Elisabeth Lévy
49:53merci
49:53entretien avec Marine Le Pen
49:55on m'empêche de me présenter
49:56car je suis ultra-favorite
49:57droite
49:58l'union
49:59façon puzzle
50:00Mitterrand
50:01le vrai du faux
50:02FAU faux
50:03parce qu'Emmanuel Faux
50:03Michel Faux
50:05pardon
50:05joue
50:06François Mitterrand
50:09joue François Mitterrand
50:10donc vous pouvez acheter causeur
50:11ça coûte
50:12vous devez même
50:13ça coûte 82 euros
50:15c'est pas donné
50:16non
50:18je suis le devant beaucoup
50:20ça coûte
50:20allez au moins
50:22je vais
50:22ça coûte 6,50 euros
50:25oui ça coûte 6,50 euros
50:26jdnews ça coûte un peu moins cher
50:28bah oui mais vous êtes assis
50:29sur un grand groupe
50:30jdnews
50:322,20
50:32rappelons-le
50:33le jdnews
50:34on a la couverture
50:35du jdnews
50:35avec Bruno Retailleux
50:37si vous pouvez la montrer
50:372,20 euros
50:39et avec Louis Dragnel
50:40et c'est
50:41qui a fait l'interview
50:42de Bruno Retailleux ?
50:43on est plusieurs
50:43il y avait Laurence Ferrari
50:44Jules Torres
50:45moi-même
50:46enfin chez moi
50:47il y a Gilles William
50:48mais Nadel
50:48pardonnez-moi
50:49c'est pour ça
50:51ça mérite
50:52donc c'est un euro de plus
50:53le jdnews
50:54merci à tous
50:56bonne soirée
50:57à demain
50:58à tout de suite
50:59et il y a souvent
50:59Joseph aussi
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