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Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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00:00Bonsoir à tous, Véronique Jacquier, Jules Thorej et William Golnadel et Richard Millet sont avec nous pour cette journée du 11 novembre.
00:08Première journée de liberté après 21 jours passés à la prison de la santé pour Nicolas Sarkozy.
00:14Vous voyez ces premières images de Michael Dos Santos.
00:19Après trois semaines de détention, dans une cellule de 9 mètres carrés, Nicolas Sarkozy s'offre un bol d'air matinal.
00:26L'ancien président de la République effectue son traditionnel footing dans les rues du 16e arrondissement, entouré de sa protection policière.
00:34Bonjour Monsieur le Président, bon courage.
00:37De retour chez lui, à la ville à Montmorency, Nicolas Sarkozy reçoit la visite de son ami Didier Barbe-Olivien.
00:43A sa sortie, le chanteur préfère rester discret devant les journalistes.
00:47Pas de commentaire aujourd'hui ? Jamais.
00:48Est-ce qu'il va bien ? Est-ce que vous l'avez trouvé en forme ? J'en fais jamais.
00:51Au même moment, l'ancien chef de l'État remonte dans son véhicule en compagnie de son épouse Carla Bruni.
00:57Le couple part déjeuner non loin de leur domicile dans un restaurant parisien.
01:02Au moment de quitter l'établissement, Nicolas Sarkozy reçoit le soutien de plusieurs clients.
01:10Des applaudissements qui se répètent une fois à l'extérieur.
01:14Pendant les semaines à venir, Nicolas Sarkozy pourra également répondre aux nombreuses lettres envoyées par les Français.
01:25Sans oublier de préparer son procès en appel prévu au printemps prochain.
01:29Au-delà de ces images, une polémique bien sûr, on l'a évoquée hier soir avec le garde des Sceaux,
01:34la séparation des pouvoirs et l'interdiction pour Gérald Darmanin et de rencontrer Nicolas Sarkozy.
01:40Je vous propose d'écouter Pierre Lelouch qui en parlait hier soir sur notre antenne.
01:44Quand on voit les juges se permettre de dire...
01:47Alors, c'était malheureux.
01:48Qu'il ne peut pas voir Gérald Darmanin ?
01:50C'est inouï.
01:51Les juges qui ne peuvent pas dire ça directement aux ministres.
01:55Leur ministre de Tutelle, ils disent à l'inculpé...
01:59Alors vous, vous ne lui parlez pas aux ministres, parce que le ministre, il sent le poisson pourri.
02:03Si ça se trouve, il va faire quelque chose dans notre dos.
02:05C'est inouï.
02:07Je n'ai jamais vu ça.
02:07C'est la séparation des pouvoirs, mais où elle est ?
02:11Des juges qui mettent en cause la probité de leur propre ministre.
02:15Mais dans quelle république on se trouve ?
02:17Des politiques qui ne réagissent pas.
02:18Je suis franchement inquiet.
02:21Tout est en train de partir.
02:22Alors, je vous passe le reste.
02:25Ce qu'on voit tous les jours.
02:26Des gens qui foutent le feu dans des maisons parce qu'ils s'amusent.
02:29D'autres qui prennent le contrôle.
02:30Les supporters d'une équipe de foot du Maroc qui prennent le contrôle de la Tour Eiffel et des plus beaux ponts de Paris.
02:36Personne ne bouge, personne n'est arrêté.
02:39On rentre au Louvre comme on veut.
02:40On attaque qui on veut.
02:41On assassine qui on veut.
02:43Et ensuite, on dit, ce n'est pas un terroriste.
02:44Il a fait un cri.
02:46Mais ce n'était pas à la voix.
02:47Mais où on est ?
02:49Aujourd'hui, j'ai reçu des messages de gens qui m'ont demandé de transmettre à l'ancien président.
02:55Leur soutien à des gens totalement inconnus.
02:57Des charcutiers, des boulangers, des gens très modestes.
03:00Mais moi, ce qui me terrifie, c'est l'état du pays, l'état mental du pays avec quand même les institutions de la justice qui sortent des trucs pareils.
03:09C'est impensable.
03:10Bon, il dresse un tableau sombre.
03:13Il n'a pas tout à fait peur.
03:14Mais ce qui m'intéresse ou ce qui nous intéresse, c'est ce que va dire Gérald Darmanin ce soir.
03:18Que doit-il dire, finalement ?
03:21Parce qu'il est obligé de répondre, me semble-t-il, au magistrat.
03:25C'est lui le ministre.
03:26Un ministre, en tout cas un homme politique, il est élu.
03:29Un juge, il est nommé.
03:31Ce n'est pas la même chose.
03:32Ce n'est pas la même légitimité.
03:34Donc, est-ce que ce soir, je sais qu'il va prendre la parole ces prochaines minutes,
03:39est-ce qu'il va être ferme ?
03:40Est-ce qu'il va, au contraire, être souple ?
03:46J'imagine qu'il va dire que tout ce qui est excessif est insignifiant.
03:50Oui, mais ce n'est pas suffisant quand il est ministre.
03:51Oui, mais enfin, je pense qu'il aurait tort d'accorder trop d'importance
03:57à ce qui est une sorte de petite mesquine mesure vexatoire.
04:02Je suis désolé.
04:02Alors, si vous trouvez que ce n'est rien, ce n'est rien.
04:04Non, non.
04:05Ce n'est pas l'analyse de Pierre Lelouch.
04:06Hier, vous n'étiez pas sur cette ligne-là.
04:08Il faut être cohérent.
04:09Ou vous trouvez que c'est grave et un ministre répond.
04:12Ou vous trouvez que c'est une mesquinerie.
04:14Pardon, je ne veux pas faire trop d'honneur à ce qui est totalement insignifiant.
04:19Ça change.
04:19Pardon.
04:20Autant, vous vous souvenez, j'étais très, très en colère
04:24par rapport à la mesure d'enfermement
04:28qui n'avait aucun sens.
04:30Et on l'a vu quelques dizaines de jours ensuite.
04:34Je ne veux pas, je ne veux pas tâcher.
04:36Vous savez, moi, ça fait longtemps que je ne suis pas extrêmement obséquieux
04:41par rapport à la justice de ce pays.
04:43Quand je vois le service public interviewer une dame
04:46qu'on présente comme Ligue de la Droite de l'Homme
04:48qui explique que ça n'a rien à voir, la décision qui a été prise
04:51avec la décision d'enfermement, et on cache.
04:54Non, mais on va l'entendre tout à l'heure.
04:55Ah, c'est Madame Siermarin ?
04:57Oui, Madame Siermarin.
04:58Ah, oui.
04:58On va l'entendre.
04:59Sauf que moi, c'est moi qui vous dis
05:02que c'est une ancienne responsable du syndicat de la magistrature.
05:05Pas la BBC française.
05:07La BBC française, elle le cache.
05:09Bon, on en parle tout à l'heure.
05:10Non, mais je pense qu'il faut toujours être ferme.
05:14Mais il peut être ferme.
05:16Il peut être ferme.
05:17Jules Torres.
05:18Je pense que Gilles-Louis Lam a raison.
05:19Il va répondre.
05:20Tout ce qui est excessif est insignifiant.
05:22Le problème, c'est que voulez-vous qu'il réponde ?
05:24Contrairement à un élu, un ministre n'est pas élu.
05:27Il est nommé.
05:29C'est un mandat.
05:30C'est un homme politique.
05:31Mais on voit bien que le ministère de la Justice
05:33est un ministère qui n'est pas comme les autres.
05:35Le jour où vous avez un ambassadeur,
05:37un grand diplomate,
05:38qui s'en prend directement à son ministre de tutelle,
05:41ciao, bye-bye, au placard.
05:43Le jour où vous avez le secrétaire général
05:44du ministère de l'Intérieur,
05:45qui critique son ministre de tutelle,
05:47ciao, bye-bye, c'est fini.
05:50En revanche, quand vous avez le procureur général
05:52près de la Cour de cassation, Rémi Etz,
05:54qui s'en prend à son ministre de tutelle,
05:56et qui lui dit qu'il n'aurait pas dû faire ça,
05:58en l'occurrence, visiter Nicolas Sarkozy en prison,
06:01Gérald Darmanin ne peut rien faire
06:03parce que vous avez quelque chose
06:04qui est inscrit dans la Constitution,
06:06ça s'appelle l'inamovibilité des juges.
06:07Tu ne peux rien faire jusqu'au moment
06:08où tu peux faire.
06:09Dans le temps, les ministres se faisaient
06:12sans doute davantage respectés.
06:13Peut-être.
06:14Oui, en tout cas, davantage.
06:16Vu le contexte, vu qu'il s'agit de Nicolas Sarkozy,
06:20on se rend bien compte que c'est un climat particulier
06:23et effectivement, Gérald Darmanin, à mon avis,
06:25il va rester au milieu du guet.
06:27C'est-à-dire, qu'est-ce que vous voulez qu'il fasse ?
06:28Il ne va pas se justifier.
06:30Non, mais il est allé le voir en prison.
06:33Mais même, souvenez-vous,
06:34il était aussi allé le voir dans son bureau
06:35et il avait déjà été récriminé
06:37par les juges et les magistrats.
06:39Ce n'est pas d'une grande fermeté,
06:40ce que Richard Millet...
06:41Mais non, mais où vous avez le pouvoir,
06:43où vous ne l'avez pas ?
06:43Où vous êtes un patron,
06:44où vous n'êtes pas patron,
06:45où vous êtes ministre,
06:46où vous n'êtes pas...
06:46Alors, à ce moment-là,
06:48si vous n'êtes que le ministre du budget
06:49et de la justice,
06:50vous le dites et puis vous dites
06:51que je ne sers à rien.
06:52Non, mais je comprends très bien.
06:57Le pouvoir des juges est atomisé.
06:59Avant, ils étaient notés,
07:00ils étaient au garde-à-vous.
07:02Maintenant, ils font ce qu'ils veulent.
07:03Ça change un peu le rapport de force.
07:05Oui, le rapport de force,
07:07il peut évoluer de temps en temps.
07:08Non, là, il ne peut pas.
07:10Donc, il ne peut rien faire.
07:11Donc, en fait, le ministre de la justice,
07:12il ne sert à rien.
07:13C'est ce que vous me dites.
07:13Pas grand-chose.
07:15Il est ministre du budget.
07:18Il sert à quoi ?
07:19Le ministre...
07:20Non, mais il sert à quoi ?
07:21Mais le ministre de l'Éducation nationale,
07:23avec le personnel enseignant,
07:25vous croyez qu'il est très utile,
07:26le ministre de l'Éducation nationale ?
07:28Bon, je peux les repasser en vue
07:30du pouvoir politique.
07:31Donc, les ministres...
07:32Pas grand-chose.
07:33Le politique n'existe plus.
07:34Pas grand-chose.
07:35Ça contribue à la crise actuelle, d'ailleurs.
07:36Ce sont des gestionnaires,
07:37tous ces ministres,
07:38pour la plupart.
07:40Oui, mais jusqu'au moment
07:42où quelqu'un voudra prendre le pouvoir
07:45que les autres ont pris.
07:46C'est toujours un problème.
07:47Il faudra rétablir la notation des juges.
07:49Bon, Évelyne Sire-Marin.
07:53Je parlais d'elle.
07:55Alors, si ça ne prêtait pas...
07:58Si ce n'était pas aussi grave,
08:00ça pourrait prêter à sourire,
08:02parce que ce qu'elle dit
08:03est quand même invraisemblable.
08:05Bon, vous avez rappelé
08:05qu'elle est donc syndicale,
08:06la magistrate ?
08:07Moi, j'ai rappelé.
08:08Pas eux.
08:08Oui.
08:09D'accord ?
08:09Elle a été interrogée sur quel...
08:11En principe,
08:11elle siège beaucoup à France Info.
08:14D'accord.
08:14Ils l'apprécient beaucoup à France Info.
08:16C'est France Info.
08:17Elle a donc fait partie du syndicat
08:19qui a épinglé,
08:20sur le mur des cons,
08:22M. Sarkozy, le client.
08:23Écoutez son analyse judiciaire.
08:27Oula.
08:27Il a eu une voie de recours,
08:29puisqu'il est resté trois semaines
08:30en détention provisoire,
08:32et là, il est libéré.
08:33Donc, il a eu une voie de recours,
08:35il a demandé sa mise en liberté,
08:36on lui a fait droit.
08:37Mais l'exécution provisoire,
08:39c'est quelque chose de différent,
08:41en ce sens que c'est l'idée que,
08:44vous voyez,
08:44quelqu'un qui est alcoolique,
08:46qui est condamné pour de la conduite
08:47en état d'ivresse,
08:48il fait appel.
08:50C'est quand même normal,
08:51on le comprend,
08:52qu'on lui interdise
08:54immédiatement de conduire,
08:55même s'il est présumé innocent
08:57et qu'il fait appel,
08:58pour ne pas éventuellement
09:00tuer d'autres personnes.
09:01Il y a des tas de cas
09:02où l'exécution provisoire
09:04est tout à fait nécessaire.
09:06Et puis, surtout,
09:07dans le cas de M. Sarkozy,
09:09il a eu un recours,
09:11qui est le fait de demander
09:12sa mise en liberté,
09:13mais en passant par la casse-prison,
09:14c'est vrai.
09:16C'est parce qu'il est dessoulé.
09:18Comme Sarko,
09:19il est dessoulé,
09:20maintenant, il peut décarrer.
09:22Je vous jure,
09:22mais ces gens font peur.
09:23Pardon ?
09:23Parce que si vous tombez,
09:25sérieusement,
09:25vous tombez dans les pattes,
09:27si j'ose dire,
09:28ou en tout cas,
09:28dans les filets
09:29d'une dame comme ça.
09:31Je vous assure,
09:32vous avez peur.
09:33Ça dépend.
09:35Si on a fait des refus
09:36d'obtempérer
09:36et qu'on est
09:37un criminel en puissance,
09:39non,
09:39on n'a pas forcément
09:40très peur de ces magistrats.
09:41Mais cette dame,
09:43elle se rend compte,
09:44la comparaison qu'elle fait,
09:46c'est une magistrate importante ?
09:48Elle fut.
09:48Elle a été
09:49une syndicaliste.
09:51Elle est magistrate honorée.
09:52Elle est en même temps
09:54vice-présidente,
09:55je crois,
09:55de la Ligue des Droits
09:56de l'Homme,
09:56ce qui est très cohérent.
09:58Mais elle a été
09:59une syndicaliste importante.
10:02Là,
10:03elle n'est pas très efficace
10:03dans sa démonstration.
10:06Mais c'est presque drôle,
10:07je vous assure.
10:08Ils l'ont contredit
10:08sur France Info ?
10:09Non, mais si ce n'était
10:10pas aussi grave,
10:12elle dit,
10:12bon, c'est vrai,
10:12il est passé par la présence.
10:14C'est invraisemblable.
10:15Il a eu le droit,
10:16il a eu le recours.
10:17Alors,
10:18Maître Garbarini
10:18nous a dit ce matin
10:19qu'effectivement,
10:20ce qu'il faudrait faire,
10:22qui n'existe pas,
10:23c'est derrière
10:24l'exécution provisoire
10:25qu'il y ait un référé,
10:26référé-liberté,
10:27ça s'appelle ?
10:28Oui,
10:28oui.
10:29Oui,
10:29mais ça,
10:30c'est intéressant.
10:31Parce que l'exécution provisoire
10:33n'a pas de recours.
10:34Oui,
10:34oui.
10:35Donc,
10:35à ce moment-là,
10:35s'il y avait eu un référé-liberté,
10:38je vais peut-être me mettre
10:39avocat,
10:39je vais vous faire concurrence.
10:40Je n'aime pas beaucoup ça,
10:41je n'aime pas beaucoup,
10:41moi,
10:42je ne vous donne pas
10:42des conseils en journaliste,
10:44vous voudrez bien rester
10:44sur votre très carré.
10:46Non,
10:47mais on est d'accord
10:48que s'il y a un référé-liberté,
10:49c'est 24 heures plus tard,
10:52ça,
10:52ça change tout.
10:52Ah oui,
10:53mais Pascal,
10:53vous allez avoir un gros problème.
10:55Ça,
10:56la procédure n'existe pas,
10:57nous sommes d'accord.
10:58Il va vous falloir
10:5918 000 magistrats en plus.
11:02Et puis le sujet,
11:03ce n'est même pas tant.
11:04Non,
11:05donné par le président
11:07de la cour d'appel ?
11:09Ah ben non,
11:09oui,
11:10mais enfin,
11:10ça prend quand même du temps,
11:11ce n'est pas le même matin
11:12à 9 heures quand même,
11:13ça prend quand même
11:13un certain temps
11:14pour qu'il aille devant le juge.
11:15Bref.
11:16Et puis,
11:17qu'est-ce que vous faites
11:17avec les exécutions provisoires
11:19sur les...
11:20Autre sujet du jour,
11:21autre sujet du jour,
11:23l'émission de C'est dans l'air
11:24avec les propos de Cyril Dion,
11:26alors France Info,
11:28et là,
11:28on est sur France 5.
11:29Oui.
11:30Mais bon.
11:30C'est toujours la BBC française.
11:32Mais quoi ?
11:33Mais ce n'est pas insultant,
11:34vous n'allez quand même pas
11:35me direz là-dessus ?
11:36Enfin,
11:36on ne peut plus rien dire ou quoi ?
11:38Non.
11:39Bon.
11:42Bon,
11:43les propos de Cyril Dion.
11:44Alors,
11:45lui,
11:45il a une comparaison
11:47qui va être audacieuse
11:48et là aussi,
11:49c'est terrible.
11:51Si ce n'était pas aussi grave,
11:53on pourrait en sourire.
11:53Il était donc l'invité
11:54de C'est dans l'air
11:55sur France 5.
11:56Il est cinéaste
11:57et militant écologiste
11:58et il a comparé
11:59le nombre de morts
12:00causées par le terrorisme
12:01islamiste en France
12:02au nombre de morts
12:04liés à la pollution
12:05dans l'air
12:06et ce,
12:06à la veille du 10e anniversaire
12:08des attentats du 13 novembre.
12:10Donc,
12:10écoutez cette séquence
12:11avec Cyril Dion.
12:14Si on déplaçait
12:15le sujet de la sécurité
12:16en disant
12:17en fait,
12:17est-ce qu'être en sécurité,
12:18ce n'est pas faire en sorte
12:19que quand on boit de l'eau
12:20au robinet,
12:20il n'y ait pas de pesticides,
12:21il n'y ait pas de polluants éternels,
12:22que quand on sort dans les villes,
12:24en fait,
12:24on ne meurt pas
12:25de la pollution de l'air,
12:26de maladies cardiovasculaires.
12:27Je vous donne juste un chiffre
12:28pour étayer le propos.
12:29Le terrorisme islamiste,
12:30entre 2012 et 2023,
12:32ça fait 273 morts en France.
12:34La pollution de l'air,
12:35ça a fait entre 500 000
12:37et 1 million de morts
12:38en 10 ans
12:39sur la même période.
12:40Qu'est-ce qui nous rend
12:41le plus en insécurité ?
12:42Et nous sommes à la veille
12:43de l'anniversaire,
12:44malgré tout,
12:45des attentats du Bataclan
12:47qui a heurté naturellement
12:49le pays.
12:51Mais vous dites
12:51qu'il faut mener
12:51ce combat
12:53pour la sécurité alimentaire
12:54et la sécurité au quotidien.
12:58On va passer le relativisme
12:59de l'écologo-gauchisme.
13:04Qu'est-ce que vous voulez faire
13:05contre ça ?
13:07À l'intérieur,
13:08c'est évidemment
13:09qu'on minimise quand même
13:10l'islamisme.
13:14Ça me rappelle,
13:15si vous permettez,
13:16Pascal,
13:17cette députée
13:17de la France insoumise
13:18qui disait
13:19que le Tchétchène
13:20qui a assassiné
13:21Samuel Paty
13:23n'était pas radicalisé.
13:25Enfin,
13:25il n'était pas un fanatique musulman.
13:27– Mais d'où sortent
13:29ces chiffres ?
13:30– Mais les chiffres,
13:31c'est amérant.
13:32– Sur les chiffres,
13:33sur la pollution,
13:34tu en fais dire
13:35ce que tu veux.
13:35– Il n'y a pas
13:36d'étude sérieuse,
13:38il n'y a pas d'étude fiable.
13:39Il y a quelque chose
13:40quand même
13:40de profondément indécent.
13:41Vous imaginez
13:41les parents de victimes
13:42du Bataclan
13:43ou des terrasses
13:44qui entendent
13:45ce type de comparaison.
13:46Ensuite,
13:46on pourrait lui répondre
13:47quand même
13:47que l'air que nous respirons,
13:49nous avons le choix
13:49de le respirer
13:51en plein Paris
13:52ou à la montagne.
13:54Ceux qui ont été tués
13:54n'avaient pas le choix.
13:55Ils étaient évidemment
13:56des victimes innocentes.
13:59Donc c'est aberrant.
14:00Ça montre quand même
14:00une interprétation
14:02idéologiquement pure
14:04quand même
14:05de la façon
14:09dont on appréhende,
14:10pardonnez-moi,
14:10la pollution.
14:12Et je pense
14:12qu'on n'en est qu'au début.
14:14– Mais peut-être
14:15qu'il a entendu
14:15la voix de M. Abdeslam
14:17qui dit
14:18qu'il veut participer
14:19à une justice restaurative.
14:21– Réparative.
14:22– Réparative.
14:23– C'est réparative
14:24ou restaurative ?
14:25– Non, c'est restaurative.
14:27– C'est restaurative.
14:28– Il y avait eu
14:28un film d'ailleurs
14:29qui était très bien,
14:30un film de Jeanne-Henri
14:31qui était très réussi
14:33là-dessus.
14:34– Moi, ce que je trouve
14:34le plus dingue
14:35et c'est le métier,
14:37c'est la réaction
14:37de la journaliste.
14:38– Oui, c'est vrai.
14:39– Ça ne pose aucun problème
14:40qu'il puisse dire
14:41une ânerie pareille,
14:42une ânerie d'une indécence
14:43parce qu'en réalité,
14:45le pire,
14:45c'est la comparaison,
14:46c'est de comparer
14:47la haine des hommes,
14:48le fait d'aller tuer
14:49des journalistes,
14:51des policiers,
14:51des innocents
14:52et l'erreur des hommes
14:53si tant est qu'elle existe
14:54parce que 500 000 morts,
14:56ça peut prêter à débat.
14:59C'est des chiffres
15:00qu'on ne sait pas
15:00d'où il les sort.
15:01Les chiffres du terrorisme
15:02islamiste,
15:03on les connaît
15:03et c'est du sang.
15:04– Le CO2 capitaliste
15:07est plus méchant
15:08que le djihadiste,
15:09il faut se mettre
15:09là dans la tête.
15:10– Les chiffres de la pollution,
15:12c'est comme WWF,
15:13etc.
15:14Je connais ça par cœur,
15:15il t'explique
15:15qu'il y a tant d'espèces
15:17qui ont disparu,
15:17tout ça est quasiment
15:19à chaque fois
15:19invérifiable
15:21et on surfe
15:23sur ces chiffres
15:24qui sont donnés,
15:26qui sont très difficiles.
15:27– Attention,
15:27parce que maintenant
15:28en disant ça,
15:29peut-être qu'on est soumis
15:30à…
15:30– Attention,
15:31oui, monsieur,
15:32on va vous modérer un peu.
15:33– Non, mais c'est…
15:34– Non, monsieur Brault,
15:35il est certain
15:36que la pollution
15:36fait beaucoup de mal.
15:38– Oui, mais il est certain.
15:39– Oui, sûrement.
15:42On est dans une époque
15:43où on n'a jamais vécu
15:44aussi vieux.
15:45Voilà.
15:45– Alors, il y a sûrement…
15:48– On n'a jamais vécu longtemps
15:48en bonne santé.
15:49– Voilà, il y a sûrement
15:50beaucoup de soucis
15:51aujourd'hui
15:52pour ceux qui vivent
15:53en Occident.
15:54C'est une période
15:54où tu meurs
15:56le plus tard
15:57de l'histoire
15:58de l'humanité.
15:59– Oui.
16:00– Mais notamment
16:02la pollution
16:02par le charbon
16:03défendue par les écologistes
16:04qui suppriment
16:05l'énergie nucléaire.
16:05– Mais ça n'empêche
16:06que chacun est d'accord
16:07pour vivre
16:08dans un milieu
16:09plus agréable,
16:11avec plus de verre,
16:12moins de pollution,
16:13et nous sommes tous
16:14sur cette ligne-là
16:16sans doute.
16:17Nous sommes le 11 novembre
16:18et effectivement
16:19on entre
16:20dans les commémorations
16:23qui auront lieu
16:24le 13 novembre
16:26et M. Abdeslam
16:29a fait parler de lui
16:30via son avocate
16:32que vous connaissez peut-être
16:33d'ailleurs
16:34qui s'appelle
16:35Olivia Ronen.
16:36– Non,
16:37pas l'heure de la connaître.
16:37– Et qui a parlé
16:39effectivement
16:40de la justice
16:41réparative,
16:43restaurative,
16:45pardonnez-moi.
16:46On a une personne
16:46qui potentiellement,
16:47alors elle parle
16:48d'Abdeslam,
16:48on a une personne
16:50qui potentiellement
16:51aimerait pouvoir
16:51expliquer la situation,
16:52discuter,
16:53ouvrir une porte
16:53au parti civil
16:54si celle-ci le souhaitait
16:56pour pouvoir évoquer
16:56la détention
16:57et évoquer ce procès-là.
16:59Dire que Salah Abdeslam
17:00n'est absolument
17:01mis en cause
17:02dans un projet d'attentat,
17:03c'est quelque chose
17:03qu'il est nécessaire
17:04de rappeler avec force,
17:06a-t-elle dit également.
17:07Ce sont vraiment
17:07des principes
17:08de justice restauratives
17:10où les personnes
17:10qui sont mises en cause
17:11et les personnes
17:12qui ont été victimes
17:13des infractions
17:14arrivent à dépasser
17:14quelque chose
17:15pour essayer de viser
17:16un apaisement social.
17:18Bon.
17:19– Moi, je suis…
17:20– Pardon,
17:21je suis scandalisé.
17:22– Richard Millet.
17:23– Les personnes
17:24qui sont mises en cause,
17:25c'est-à-dire une manière
17:26de ne pas dire
17:27le criminel
17:27ou le terroriste.
17:29On est bien d'accord ?
17:30– Bien sûr.
17:31– Bien sûr,
17:32mais bon,
17:33c'est les victimes
17:34qui,
17:34certaines…
17:35– Je ne suis pas sûr
17:35que Patrick Jardin,
17:36vous voyez,
17:37le père de la fille
17:39qui est morte au Bataclan.
17:40Je ne suis pas sûr
17:41que mes clients Knoll
17:42qui ont été massacrés
17:43par un islamiste
17:44ou mes clients Alimi
17:45voudraient rencontrer
17:48l'assassin de leurs parents,
17:52que M. Abdel Slam
17:53soit déjà satisfait
17:54de ne pas avoir été
17:56aux États-Unis
17:56ou leur ont été
17:57très certainement
17:58éliminés.
18:01Voilà ce que je pense.
18:01– C'est quand même
18:01un concept fumeux.
18:03– Véronique Jacques.
18:04– C'est une justice
18:04restauratrice,
18:07c'est ça ?
18:07Restaurative.
18:08Et justement,
18:09ce n'est pas une justice
18:10réparatrice.
18:12Il n'y a pas de notion
18:12de restauration.
18:14Il n'y a pas de notion
18:15de réparation,
18:16il y a justement
18:16une idée de restauration.
18:18Mais comment vous voulez
18:18restaurer quelque chose ?
18:20– Alors, le film
18:21dont je parlais tout à l'heure
18:22était intéressant,
18:23Judith Henry.
18:23En fait, l'idée,
18:24c'est quoi ?
18:25Sans doute pas pour Abdel Slam,
18:26c'est que les victimes
18:27aillent voir ceux
18:29qui les ont agressés
18:30pour leur dire
18:31« Regarde ce que tu as fait.
18:33Regarde l'état
18:33dans lequel tu m'as mis.
18:35Est-ce que tu comprends
18:35la vie aujourd'hui
18:36que j'ai à cause de toi ? »
18:38C'est ça l'idée.
18:39De la prise de conscience
18:40que peut avoir
18:42celui qui est agressé.
18:44Quand on voit le film,
18:45d'ailleurs,
18:45ce n'est pas stupide.
18:46Et ça peut...
18:47Alors, le film,
18:48c'est un film de fiction,
18:49bien sûr,
18:49il était très intéressant
18:50de ce point de vue-là.
18:51– En forme de thérapie.
18:52– Mais quelle est la finalité ?
18:53– De thérapie.
18:55Ce n'est pas tant
18:56la thérapie pour la victime,
18:59même si ça peut exister.
19:00– Vous êtes en train
19:00de nous expliquer
19:01que l'avocate
19:02de M. Abdel Slam,
19:03il faudrait qu'on aille voir
19:05pour que lui expliquiez.
19:06Je n'arrive pas de comprendre.
19:07– Vous comprenez très bien.
19:08Ça ne s'applique pas
19:09à M. Abdel Slam.
19:11– Ah oui, c'est un film.
19:11– Vous parlez d'un film.
19:12– Mais non,
19:12Gilles William,
19:13vous comprenez bien
19:13que ce n'est pas dans ce cas-là
19:19on dit sur Véronique
19:20qui dit « c'est fumeux
19:21la justice restaurative ».
19:23Et je lui explique
19:24le film que j'ai vu
19:25et j'essaye d'argumenter
19:27mais tous les cas
19:29ne sont pas les mêmes
19:30et que dans ces cas-là,
19:32un agresseur peut avoir
19:33une prise de conscience
19:34qui fait que
19:34quand il va sortir,
19:35il ne recommencera plus.
19:37– En matière automobile,
19:38vous voyez,
19:38d'accident de voiture,
19:39je suis plus accessible
19:40au raisonnement.
19:41– Voilà, c'est ça.
19:43Ce n'est pas évidemment
19:44pour ce type de criminel
19:45mais le type,
19:46il va ressortir.
19:48Donc peut-être,
19:48il faut espérer
19:50une prise de conscience.
19:53– Non mais sauf que
19:53dans le cas d'Abbeslam,
19:55on a quelqu'un
19:55qui reste radioactif.
19:56– Et on est d'accord.
19:57– Voilà,
19:57qui reste radicalisé
19:58et surtout je pense
20:00qu'on n'a pas réponse à tout
20:01mais malheureusement
20:03les victimes,
20:04les familles de victimes
20:05n'auront pas
20:05toutes leurs réponses.
20:06– Bon, je retiens
20:07une formule effectivement forte,
20:09on n'a pas réponse à tout.
20:10Mais nous allons marquer
20:11une pause.
20:12A tout de suite.
20:16Et nous sommes toujours
20:17avec Véronique Jacquet-Julteret,
20:18Gilles-Louis-Dame-Golnadel
20:19et Richard Millet.
20:20Pour terminer avec Abdeslam,
20:22comment gérer
20:23justement ces prisonniers
20:25après ce qui vient de se passer ?
20:26C'est une question quand même
20:28parce que c'est une peine
20:28de prison incompressible
20:30donc ils vont passer
20:30le reste de leur vie
20:31dans ces prisons.
20:33Écoutez,
20:33Gilles Kepel.
20:34une fois que des condamnés
20:36djihadistes
20:38ont été incarcérés,
20:40comment faire en sorte
20:41que dans la détention
20:42on arrive à s'assurer
20:44qu'ils ne peuvent pas
20:45rester en contact
20:46et préparer autre chose ?
20:50Et là, bien évidemment,
20:51il faut aussi dans la détention
20:52faire en sorte que
20:53les prisonniers
20:54qui sont très surveillés
20:56ne deviennent pas fous,
20:57on ne peut pas interdire
20:58les parloirs, etc.
20:59Et effectivement,
21:00il semble,
21:01parce que je ne connais pas
21:02les détails de l'enquête,
21:04qu'il y ait eu
21:04une porosité préoccupante.
21:07Parmi les clients
21:08que vous avez défendus,
21:09est-ce qu'il y a des clients
21:10qui sont allés au-delà
21:11de 25 ans ?
21:12Non, mais enfin,
21:13je ne défend pas
21:14les criminels de sang.
21:15Je ne sais bien
21:17que la justice française
21:18est extrêmement sévère
21:21envers les délinquants financiers,
21:23souvent plus
21:23que les délinquants de sang,
21:24mais non,
21:25des gens comme ça,
21:26je les défendrais mal,
21:27je ne saurais pas les défendre.
21:29Le 13 novembre,
21:30je vous propose
21:30un témoignage
21:31d'un jeune homme
21:32qui s'appelait Victor,
21:34Victor Rouard,
21:35vous aviez peut-être
21:35entendu parler de lui
21:37puisqu'il avait publié
21:38un livre.
21:39Très courageux.
21:40Très courageux.
21:42Et je vous propose
21:42de voir son témoignage
21:44à travers ce sujet
21:45de Valentin Rouillon
21:47puisqu'il était
21:47le 13 novembre
21:49au Bataclan.
21:51Victor
21:52est un journaliste
21:53de 39 ans.
21:55Le soir du 13 novembre 2015,
21:57il accompagne
21:58un ami
21:58au Bataclan.
22:00A l'arrière
22:00de la fosse,
22:01les premières
22:02rafales éclatent.
22:03Victor s'effondre,
22:04touché aux jambes
22:05par une balle
22:06de Kalachnikov.
22:08Je me retrouve
22:08sonné à terre.
22:09La douleur
22:10apparaît,
22:11une douleur
22:11lancinante insupportable.
22:13On cherche
22:13la moindre aide,
22:17tout ce qui pourrait
22:17nous aider
22:18autour de nous.
22:20Mais il faut rester
22:20extrêmement discret.
22:21Tous les terroristes
22:22abattus,
22:23la police rallume
22:24les lumières
22:24de la salle.
22:25Victor,
22:26comme les autres
22:26rescapés,
22:27découvre l'horreur.
22:28Je vois un jeune,
22:31enfin plus jeune
22:31que moi,
22:32à l'époque,
22:33les yeux ouverts,
22:34il m'écoutait de sang
22:35qui est mort.
22:36Il y a ces portables
22:37qui sonnent,
22:37cette odeur
22:38de poudre,
22:39de dévastation.
22:40C'est vraiment
22:41un champ de bataille.
22:43On réalise,
22:44en fait,
22:44à ce moment-là,
22:45ce qui s'est vraiment passé.
22:47C'est des images,
22:48évidemment,
22:49qui resteront
22:49à vie,
22:51je pense,
22:52dans ma mémoire.
22:53Aujourd'hui encore,
22:55revenir devant le Bataclan,
22:57lui,
22:57est impossible.
22:58J'ai peur
22:58que des flashbacks reviennent,
22:59que ça arrive
23:00quelque chose
23:00d'extrêmement douloureux.
23:01Je n'ai pas besoin
23:02de ça pour l'instant.
23:03J'essaie vraiment
23:03de me focaliser
23:05sur le positif
23:06et j'ai déjà
23:08assez d'images
23:09épouvantables
23:11de se soigner en tête.
23:13Avec pudeur,
23:14Victor nous confie
23:15avoir eu beaucoup de chance.
23:17Il lui aura fallu
23:18deux ans et huit mois
23:19pour remarcher normalement.
23:21Ce soir-là,
23:2290 personnes
23:23sont tuées
23:24dans la salle,
23:25des dizaines
23:25d'autres blessées
23:26et des centaines
23:27marquées à vie.
23:29Et le terrorisme
23:30est toujours présent
23:32puisqu'on a appris
23:33ces derniers jours
23:34que des jeunes femmes
23:36avaient
23:37imaginé
23:39effectivement
23:39produire
23:40un nouvel attentat.
23:41Je pense qu'on n'imagine
23:42pas la douleur
23:43que c'est
23:43que ce soit
23:44de voir
23:44en effet
23:45cette information
23:46selon laquelle
23:47trois femmes
23:48envisageaient
23:49un projet d'attentat,
23:50selon laquelle
23:51Salah Abdeslam,
23:52alors qu'on avait juré
23:53qu'il était emprisonné,
23:54surveillé
23:55et qu'il ne pouvait plus
23:56nuire aux Français,
23:57pouvait consulter
24:00du contenu
24:01djihadiste
24:02et salafiste
24:03dans sa cellule
24:04dans la prison
24:05la plus sécurisée
24:06et surveillée
24:07de France.
24:08c'est encore une fois
24:10pas un crime de plus
24:11mais c'est ajouté
24:13à la peine
24:13que ressentent aujourd'hui
24:14toutes les familles
24:14des victimes
24:15parce que moi
24:16par exemple
24:16je fais partie de
24:17je pense la génération
24:18traumatisée
24:19de ces attentats.
24:20Je pense que vous
24:21vous avez été traumatisé
24:23peut-être le 11 septembre
24:24un petit peu avant.
24:25Ah non,
24:25c'est un moment important.
24:27C'est un moment très important.
24:28Je ne dis pas que c'est important
24:29mais Victor Roy
24:31son premier traumatisme
24:32c'est celui-là
24:33et la génération
24:35à laquelle il appartient
24:36à laquelle moi
24:36je m'identifie
24:37c'est celle-ci
24:38c'est celle qui a changé
24:39tout son mode de vie
24:40qui n'a jamais vécu
24:41en dehors de la menace
24:43terroriste.
24:43Alors on va nous dire
24:44que oui la menace terroriste
24:45est différente aujourd'hui
24:46que c'est plutôt endogène
24:47mais c'est encore pire
24:48parce qu'aujourd'hui
24:49on a des fils de pêcheurs
24:50pêcheurs
24:51qui à Oléron
24:52se convertissent à l'islam
24:54se convertissent à l'islamisme
24:55et qui ensuite
24:56veulent tuer
24:57des français
24:58veulent tuer
24:59ceux qui sont
25:00ses concitoyens
25:01donc c'est là
25:02la brutalité finalement
25:04de ce qu'on vit
25:04encore aujourd'hui.
25:05Oui enfin bon
25:06c'est vrai que le risque
25:08était exogène
25:09il y a 10 cents
25:10et d'ailleurs il y a un article
25:11du Monde
25:11qui benoîtement
25:12explique que c'est à cause
25:13des frontières de Schengen
25:14qu'on n'a pas pu arrêter
25:16les types qui venaient
25:17notamment de Grèce
25:18maintenant c'est vrai
25:19que le risque est endogène
25:20je me permettrais de dire
25:22que c'est vrai
25:23ton exemple
25:24du pêcheur
25:24d'Oléron
25:25est pertinent
25:26mais
25:28l'immigration
25:30c'est quand même
25:31le risque principal
25:31endogène
25:32aujourd'hui
25:33en matière de terrorisme.
25:34C'est pour ça que je vous ai dit
25:34qu'il était très courageux
25:36parce qu'à la fois
25:36il vous raconte
25:37l'horreur et l'indicible
25:39mais il pointe
25:40des responsabilités
25:40et c'est là où je le trouve
25:41très fort
25:42c'est qu'il vous dit
25:42moi j'en veux par exemple
25:43à François Hollande
25:44à Bernard Cazeneuve
25:45à tout le gouvernement
25:46socialiste qui à l'époque
25:48avait dit
25:48on savait
25:49dès les années 2013
25:50dès les années 2014
25:51ce qu'il y avait
25:52dans l'immigration massive
25:54dans l'immigration incontrôlée
25:55possiblement
25:56de potentiels terroristes
25:57et en l'occurrence
25:58dans les attentats du 13 novembre
25:59il y a des terroristes
26:00qui sont passés
26:01notamment par l'île de Lesbos
26:02Pour être juste
26:03François Hollande
26:04quand il a connu
26:05le risque un peu avant
26:06a essayé de tout faire
26:07par rapport à la Syrie
26:08pour empêcher ça
26:09parce qu'on était au courant
26:11Hollande
26:11parmi les socialistes
26:13était sans doute
26:14le plus éclairé
26:15Alors il se trouve
26:17que le 13 novembre 2015
26:18il y avait un match de football
26:19c'était France-Allemagne
26:20c'était au Stade de France
26:21et il se trouve
26:22qu'il y aura un nouveau match
26:22de football
26:23le 13 novembre
26:24cette fois-ci
26:24ce sera France-Ukraine
26:25et Didier Deschamps
26:28d'ailleurs a peut-être regretté
26:29que cette rencontre
26:30soit programmée
26:31de nouveau
26:32un 13 novembre
26:33et puis les joueurs de football
26:35ont pris la parole
26:35parce qu'ils ont été interrogés
26:36en conférence de presse
26:37vous allez entendre
26:38Davo Upamecano
26:39Dayo
26:40Dayo
26:41Upamecano
26:42et Manu Kone
26:44qui sont deux titulaires
26:45de l'équipe de France
26:46C'est une date importante
26:48je pense surtout
26:50que c'est une date
26:51une date à pas oublier
26:53on va se rassembler
26:56comme on le fait chaque année
26:58pour rendre hommage
26:59aux victimes
27:01C'est une date aussi
27:03importante pour la France
27:04puisque ça rentre quand même
27:06dans l'histoire
27:06pour tout ce qui s'est passé
27:07le 13 novembre
27:10et qu'on a quand même
27:12une pensée pour les familles
27:13et les blessés
27:15Et au Parc des Princes
27:16d'ailleurs François Hollande
27:17sera présent
27:17le président Sarkozy
27:19je ne pense pas
27:20qu'il sera présent
27:21il pourrait l'être
27:23bien sûr
27:24il y aura
27:26tous ceux
27:26qui étaient
27:27ce soir-là
27:28en action
27:29j'ai envie de dire
27:30le 13 novembre 2015
27:34donc on peut imaginer
27:35que Manuel Vasse
27:35soit là
27:36évidemment
27:37à Nidalgo
27:38qui seront présents
27:40dans un moment
27:41de souvenir
27:41également
27:42avant le match
27:42il y aura sûrement
27:43quelque chose
27:43d'organisé
27:44Mais alors
27:45l'ironie du sort
27:45c'est que ce soit
27:46contre l'Ukraine
27:47Oui
27:48c'est effectivement
27:50c'est un match
27:52alors c'est un match
27:53important
27:54pour la qualification
27:55de l'équipe de France
27:56France-Ukraine
27:57et les footballeurs
27:58qui nous écoutent
27:59retiennent peut-être
28:00davantage cela
28:01parce que c'est la possibilité
28:02d'aller en Coupe du Monde
28:03notamment aux Etats-Unis
28:05où nous ne sommes pas allés
28:05en 1993
28:06en recevant la Bulgarie
28:08mais vous avez raison
28:09il y a également
28:11quelque chose de symbolique
28:12à jouer contre l'Ukraine
28:14Il y aura quand même
28:16quelque chose
28:16de très ambivalent
28:17dans cette soirée
28:18parce qu'on ne peut pas
28:19à l'époque
28:20souvenez-vous
28:20il y a 10 ans
28:21on se disait
28:22il y a eu quand même
28:23trois kamikazes
28:24qui se sont fait exploser
28:25aux abords du Stade de France
28:27donc c'était une soirée
28:28terriblement meurtrière
28:30et là vous vous dites
28:32mais comment on peut
28:33se réjouir
28:33enfin moi je me pose
28:34la question
28:35est-ce que je serais capable
28:36d'aller insister
28:37ce soir-là
28:38à un match de foot
28:38même si je me mets
28:40dans la peau
28:40de quelqu'un
28:41qui aime profondément
28:42le foot
28:42est-ce que je suis capable
28:43ce soir-là
28:44de me réjouir
28:44et d'encourager mon équipe
28:46je pense que c'est vraiment
28:47C'est toujours les mêmes sujets
28:49est-ce qu'il fallait jouer
28:51ce match le 13 novembre
28:53est-ce qu'il faut jouer
28:53des matchs de football
28:54le 13 novembre
28:55on a répondu avec cela
28:56Souvenez-vous
28:57on était contents
28:58d'ailleurs
28:58c'est un générique
28:59mais que le match
29:00ait pu quand même
29:01se tenir
29:02Oui bien sûr
29:03mais le 5 mai
29:04il n'y a plus de match
29:05en France le 5 mai
29:06depuis la catastrophe
29:07de Furiani
29:07et il a fallu
29:0815 ans ou 20 ans
29:10pour qu'il n'y ait plus
29:10de match le 5 mai
29:11Donc ça pose la question
29:14de la sanctuarisation
29:15de cette date peut-être
29:16Mathis
29:17la marche blanche
29:18en hommage de Mathis
29:19tuée le 1er novembre
29:20à l'île
29:20par un chauffeur
29:21a eu lieu
29:21en début d'après-midi
29:23voyez le sujet
29:23de Pauline Trevzer
29:24On ne peut pas ici
29:27entendre de revendications
29:29politiques
29:29c'est vraiment
29:30une marche qui est
29:31faite pour un hommage
29:32pour Mathis
29:33un dernier au revoir
29:34Derrière ce micro
29:37les amis de Mathis
29:39ils sont à l'origine
29:40de cette marche blanche
29:41le rendez-vous
29:42était donné
29:43dans ce parc
29:43à Saint-Omer
29:44un signe de soutien
29:46pour ses parents
29:47et l'occasion
29:48de lui rendre
29:48un dernier hommage
29:49entre tristesse
29:50et indignation
29:51On a bel hommage
29:52une dernière fois
29:53et que tout le monde
29:55sache que c'est cruel
29:56ce qui s'est passé
29:56et que ça ne doit plus
29:57se reproduire
29:58On avait emménagé
29:58en colocation
29:59il y a de ça
30:00quasiment deux mois
30:01franchement il va me manquer
30:03Vraiment c'était
30:04quelqu'un de bien
30:04quelqu'un que je suis
30:05heureuse d'avoir connu
30:06Plusieurs centaines
30:07de personnes
30:08de tout âge
30:09ont ensuite défilé
30:10dans les rues
30:11de Saint-Omer
30:11nombreux
30:12portaient des t-shirts blancs
30:15avec écrit Neptune
30:16et à l'arrière
30:17une croix
30:17et quelques dessins
30:18c'était le dernier
30:20projet de Mathis
30:21le dernier t-shirt
30:22de sa marque
30:23qu'il n'a pas pu
30:24commercialiser
30:25avant sa mort
30:25Le cortège
30:27a ensuite regagné
30:28le point de départ
30:29ce parc
30:30où Mathis aimait
30:31en venir
30:32Son père a souhaité
30:33prendre la parole
30:34Je voulais tous
30:36vous remercier
30:37la famille
30:38les amis
30:39les inconnus
30:40Puis l'homme
30:42les yeux rougis
30:43espère que la mort
30:45de son fils
30:45éveille les consciences
30:47Je veux vraiment
30:47que ça serve
30:48à quelque chose
30:49pour honorer Mathis
30:50je veux que ça soit
30:51plus grave
30:52parce que l'individu
30:53risque 10 ans
30:54et c'est pas normal
30:55Le chauffard
30:56qui conduisait
30:57sous protoxyde d'azote
30:58est toujours placé
30:59en détention provisoire
31:01dans l'attente
31:02de son procès
31:02Il risque 10 ans
31:04mais s'il est acquis
31:05qui a récidive
31:06ça peut doubler ?
31:08Non, pas dans ce cas-là
31:09Pas dans ce cas-là
31:11Et je vais vous dire
31:12mais mieux
31:13je gagerais
31:15malheureusement
31:16il n'aura pas 10 ans
31:18Je vous prends l'exemple
31:21je vous prends
31:22je vous prends
31:23l'exemple
31:24des deux salauds
31:25qui ont écrasé
31:26la petite sur le passage côté
31:28Les choses ont changé
31:29quand même
31:29Jérôme
31:29Aujourd'hui
31:31j'ai l'impression
31:31que la justice
31:32sur ces sujets-là
31:33refus d'obtempérer
31:35là il y a quelqu'un
31:36qui a pris en refus
31:36d'obtempérer
31:37vous avez vu
31:37qui a pris une peine
31:38justement de 10 ans
31:39précisément
31:40Oui bien sûr
31:40Par exemple
31:43le tueur de Mélanie Lemay
31:44gendarme
31:45à Port-Sainte-Marie
31:46Non mais ces derniers jours
31:47ces derniers jours
31:48il y a eu
31:48Je parle d'accident
31:49je ne parle pas de tueur
31:52Non mais ces derniers jours
31:53il y a eu un refus
31:54d'obtempérer
31:54ces derniers jours
31:55il y a eu un jugement
31:56avec une très grande sévérité
31:58les choses
31:58Les choses changent
32:00parce qu'on en parle
32:01Oui
32:01Vous avez raison
32:02Il n'y avait plus ça
32:03il n'y avait plus
32:03ces témoignages
32:04de familles
32:05de victimes
32:05Richard Millet
32:06Mais ce qu'on peut
32:07parce qu'on l'a découvert
32:08cet après-midi
32:09avec l'avocat de Matisse
32:11la famille de Matisse
32:13insister sur le fait
32:15que ce garçon
32:16ce que j'ignorais
32:17avait été arraché
32:19au bidonville
32:20de gangsters haïtiens
32:22pour venir mourir
32:24sous les pneus
32:27de gangsters français
32:28ou pseudo français
32:30Il y a un homme
32:32qui a été condamné
32:33ces 8 derniers jours
32:34parce qu'il avait percuté
32:35en Seine-et-Marne
32:36un policier
32:37et il a été condamné
32:39à 10 ans
32:39Non mais
32:40je vous dis
32:40Donc il y a une évolution
32:42quand même
32:42Il y a une prise de conscience
32:44Je vous dis
32:44que dans certaines régions
32:46qui sont malheureusement
32:47habituées
32:48à ce genre de délit
32:49notamment causé
32:51par l'alcool traditionnel
32:53par une manière
32:55de lassitude
32:56ou de résignation
32:57ils ne mettent pas
32:57des peines comme celle-là
32:59Voilà
32:59Bon est-ce que vous voulez
33:00qu'on parle de la BBC
33:01parce que c'est pas rien
33:02la BBC
33:03Volontiers
33:03Ce qui se passe
33:04C'est-à-dire que la BBC
33:06a raconté n'importe quoi
33:08et c'est la une
33:09de tous les journaux anglais
33:10la BBC
33:11c'est France Télévisions
33:12et France Inter
33:13Merci
33:13C'est-à-dire qu'ils ont fait
33:14absolument n'importe quoi
33:15Donc ceux
33:16Le public
33:18qui parfois est en grande défiance
33:19sur les médias traditionnels
33:21et qui va s'informer
33:22parfois sur les réseaux sociaux
33:23il trouve avec la BBC
33:25une justification
33:26à aller voir ailleurs
33:27et de ne pas rester
33:29dans les médias
33:29dits traditionnels
33:30ou mainstream
33:31Il vient aussi
33:31de temps en temps
33:32et plus souvent
33:33sur OC News
33:34parce qu'il a le sentiment
33:35que la vérité
33:37lui sera dite
33:38Voyez ce sujet
33:39tout à fait étonnant
33:41et de Mathieu Devez
33:43sur le scandale
33:44qui a secoué le pays
33:45C'était l'information
33:47à la une
33:48de tous les journaux
33:49britanniques ce lundi
33:50La démission
33:51des principaux dirigeants
33:52de la BBC
33:53La chaîne britannique
33:54est accusée
33:55d'avoir monté
33:55de manière trompeuse
33:56un documentaire
33:57consacré à Donald Trump
33:58Diffusé l'an dernier
34:00Il assemble
34:01des extraits de discours
34:02qui n'ont pas été prononcés
34:03dans la même phrase
34:04Ces passages
34:05datent du 6 janvier 2021
34:07jour où des centaines
34:08de partisans
34:09de Donald Trump
34:09ont pris d'assaut
34:10le Capitole
34:11à Washington
34:11A gauche
34:12le montage
34:13réalisé par la BBC
34:15A droite
34:15la version originale
34:17Nous allons marcher
34:20jusqu'au Capitole
34:21et je serai avec vous
34:22et nous nous battrons
34:23nous nous battrons
34:24comme des diables
34:25Nous allons marcher
34:29vers le Capitole
34:30et nous allons
34:33encourager
34:33nos courageux sénateurs
34:35et représentants
34:36au Congrès
34:36L'expression
34:39se battre comme des diables
34:40avait en réalité
34:41été prononcée
34:4150 minutes plus tard
34:43Selon Donald Trump
34:44ce montage
34:45renforce les accusations
34:46de ses opposants
34:47qui estiment
34:48que l'actuel président
34:49américain
34:49a poussé ses partisans
34:50à envahir le Capitole
34:52La directrice
34:53de l'information
34:53de la BBC
34:54a dû démissionner
34:55J'ai démissionné
34:57ce week-end
34:58parce que la responsabilité
34:59ultime m'incombe
35:01mais j'aimerais
35:02qu'une chose soit claire
35:03la BBC n'est pas
35:04institutionnellement biaisée
35:05c'est pour cela
35:06qu'elle fournit
35:07les informations
35:08les plus fiables au monde
35:09L'affaire s'ajoute
35:11aux critiques
35:11déjà adressées
35:12à la BBC
35:13notamment concernant
35:14sa couverture
35:15du conflit à Gaza
35:16le mois dernier
35:17la chaîne a été sanctionnée
35:19pour avoir diffusé
35:20un reportage
35:20dont le narrateur principal
35:22un enfant
35:23était le fils
35:24d'un haut responsable
35:25du Hamas
35:25Bon
35:27ça fait
35:28ça fait des années
35:29que l'on reprend
35:30la BBC
35:32ses biais idéologiques
35:34et depuis deux ans
35:35sur la question
35:36palestinienne
35:37il n'y a pas de doute
35:37là ils se sont fait
35:38pris le doigt
35:39dans le pot de confiture
35:40mais la grande différence
35:42entre la France
35:43où par exemple
35:44des journalistes
35:45peuvent se faire
35:46prendre en flagrant délit
35:47d'essayer justement
35:49d'arranger le coup
35:50de socialistes
35:50et la Grande-Bretagne
35:52c'est qu'il y a
35:53une tradition
35:53d'émission
35:54même les politiciens
35:57anglais
35:58lorsqu'ils font une bêtise
35:59ils démissionnent
36:00en France
36:01on ne démissionne pas
36:02mais par contre
36:03on accuse les autres
36:04par exemple
36:04d'extrême droite
36:05c'est la différence
36:06de tradition
36:07mais ce qui est intéressant
36:09c'est de voir le parallèle
36:10on a vu l'élection
36:11à New York
36:12on voit en Angleterre
36:13et on voit en France
36:14donc il y a effectivement
36:15un continuum
36:16sur les professions journalistiques
36:19le New York Times
36:21si vous lisez
36:22le New York Times
36:22je ne le fais pas
36:24tous les jours
36:24loin de là
36:25mais c'est un journal
36:27incroyablement progressiste
36:29pas plus que le monde
36:30c'est les mêmes
36:31c'est la même ligne éditoriale
36:33c'est exactement
36:34la même ligne éditoriale
36:35avec les mêmes sujets
36:37qui sont privilégiés
36:38et c'est plutôt logique
36:39puisque ce sont des gens
36:41ils font ce qu'ils veulent
36:42oui c'est privé
36:44c'est quand même
36:44la grande différence
36:45avec la BBC et France Inter
36:46mais vous avez raison
36:47et là c'est pas tant
36:48une question de ligne idéologique
36:49que de mensonges
36:50et c'est vrai que des mensonges
36:51il y en a sur la BBC
36:52il y en a dans le New York Times
36:53il y en a aussi beaucoup
36:54dans notre audiovisuel public
36:56regardez juste
36:57oui mais c'est l'idéologie
36:58qui gouverne le mensonge
36:59c'est parce qu'il y a une idéologie
37:01qu'on ment
37:01bien souvent
37:02je ne sais pas si vous avez suivi
37:02parce que c'est Trump
37:04qu'on attaque
37:04donc Trump
37:06c'est la bête à attaquer
37:08je ne sais pas si vous avez suivi
37:09aujourd'hui
37:09mais France Info a publié
37:11un graphique
37:13avec des visuels
37:13de sondage
37:14de 2027
37:16où il y avait des scores différents
37:18par exemple
37:19M. Zemmour avait 6%
37:20M. Mélenchon
37:22et la gauche
37:22enfin M. Mélenchon
37:24avec 12%
37:24et la gauche 6%
37:26ils étaient représentés
37:26à la même échelle
37:28donc vous voyez très bien
37:29il y a des mensonges
37:29comme ça par omission
37:30c'est comme
37:31quand ils vous présentent
37:32des otages
37:33des otages palestiniens
37:35alors que ce ne sont
37:35pas les otages
37:36donc à un moment donné
37:37ils manquent tout le temps
37:38tous les jours
37:39qu'on communique les bilans
37:40du Hamas
37:41en disant
37:41c'est la défense civile
37:42qu'on interroge
37:43médecin
37:44médecin sans frontières
37:45alors qu'ils sont proches
37:46du Hamas
37:46comme le
37:47il était là
37:48à l'un des stex
37:49l'ancien président
37:50de médecins sans frontières
37:51il reconnaît les liens
37:53avec le Hamas
37:53convenez
37:55convenez
37:55convenez
37:55alors je ne sais pas
37:56si en Angleterre
37:58il y a l'équivalent
37:59de CNews
37:59ou pas
38:00convenez que les choses
38:01changent
38:01quand même
38:02parce que
38:03l'influence de CNews
38:05je ne sais pas
38:05si elle est sur le public
38:06c'est toujours difficile
38:07à mesurer
38:08mais elle est au moins
38:09sur les médias
38:10c'est-à-dire qu'il y a
38:11des sujets
38:11aujourd'hui
38:12qui sont traités
38:14par les médias
38:15et l'affaire Matisse
38:16en est un exemple formidable
38:17vous allez vous le dire
38:18Matisse c'est vraiment
38:19un exemple chimiquement pur
38:20bien sûr
38:20j'ose dire
38:21et c'est horrible
38:22parce que c'est un drame
38:22l'abominable
38:23le premier qui en parle
38:25je l'ai dit
38:25déjà ça arrive
38:26dans la nuit de vendredi
38:27à samedi
38:271er novembre
38:29le premier qui en parle
38:31c'est Eliott Deval
38:32dimanche matin
38:33à 9h
38:34pas un mot
38:35tout le dimanche
38:36pas un mot
38:36tout le dimanche
38:37le lundi
38:38toujours pas un mot
38:39et le 13h
38:41de TF1
38:42et de France 2
38:44commence à en parler
38:45mais la première dépêche
38:46entendez bien
38:47la première dépêche
38:49AFP
38:49vous pouvez tous vérifier
38:50ce que je dis
38:51elle est le lundi
38:52à 17h07
38:53et on les rend meilleurs
38:54le lundi
38:55à 17h07
38:56c'est à dire
38:58que si CNews
38:58ne parle pas
38:59avec Eliott Deval
39:01le dimanche matin
39:02l'AFP
39:03n'en parlera
39:03même pas
39:04et pourquoi
39:05faut-il en parler
39:05c'est parce que
39:06c'est un fait
39:06divers
39:07comme un autre
39:08c'est juste
39:09un fait de société
39:10sur un refus
39:11d'obtempérer
39:12qui pose d'ailleurs
39:13les problèmes
39:13en plus
39:15de ce gars
39:16hilarant
39:16donc c'est intéressant
39:18c'est intéressant
39:20d'en parler
39:20ça fait sens
39:21et bien
39:22les médias
39:24on n'en parle pas
39:26les médias
39:26dit mainstream
39:27mais même sur les médias
39:28en tant que tel
39:29qui ce soir
39:30aurait fait ça
39:31sur la BBC
39:31si nous n'étions pas là
39:32qui aurait parlé
39:34David Pujadas
39:34on a parlé hier soir
39:35qui aurait parlé
39:36de monsieur Cohen
39:37et monsieur Le Grand
39:38pris la main
39:39dans le sac
39:40si vous n'étiez pas là
39:42ça je vous confirme
39:43ça je vous confirme
39:44personne
39:46mais donc
39:47on se fait des ennemis
39:48vous savez
39:49on se fait des ennemis
39:50on se fait surtout
39:51des amis
39:52pardonnez-moi
39:53c'est ça qui est
39:54le plus important
39:56et puis il faut un peu
39:56de courage
39:57peut-être
39:58d'ailleurs à propos
39:59de courage
40:00on parle de Gérald Darmanin
40:01je sais qu'il a pris
40:02la parole ce soir
40:03on attendait
40:04ce qu'il dirait ou pas
40:05est-ce qu'il était
40:06ferme ou pas
40:07a priori
40:08il a préféré
40:09je peux le comprendre
40:11pour tout vous dire
40:12et c'est vous
40:13qui avez raison
40:14je crois qu'il a eu
40:16une formule lapidaire
40:17mais évidemment
40:17il a eu une formule lapidaire
40:19moi je n'ai pas commenté
40:21les décisions de justice
40:21je suis garde des sauts
40:22et ben voilà
40:23c'est ce qu'il fallait dire
40:25mais je pense qu'il a raison
40:26ah bah
40:26mais non mais
40:28vous comprenez
40:30mais bien sûr
40:31si tu es Cyrano de Bergerac
40:33si tu es Cyrano de Bergerac
40:34tu vas au panache
40:37bien sûr
40:37mais c'est un loser
40:39non non non
40:40mais à la fin il perd
40:41quand même
40:41donc il faut faire attention
40:42ça se finit mal
40:43ça se finit mal
40:44avec Cyrano de Bergerac
40:45parce que c'est un héros français
40:46mais c'est un loser
40:47c'est un dommage
40:47il perd
40:48oui mais c'est souvent
40:50il est héros parce qu'il perd
40:51Pompey
40:52et c'est
40:52comme Poulidor
40:53c'est Poulidor
40:55qu'est-ce que vous en pensez
40:56c'est quoi finalement
40:56Richard Millet
40:58l'âme française
40:59il vaut mieux être Cyrano
41:01et perdre
41:01ou être
41:02ou être
41:03je ne sais qui
41:04et gagner
41:04Poulidor
41:05je crains que ce soit Cyrano
41:07hélas
41:08je vous dis
41:11la France
41:11a perdu depuis
41:12la perte de l'Empire des Indes
41:15et le Canada
41:15on ne mesure pas ça
41:17on a perdu l'Amérique
41:19on a perdu
41:19la langue française
41:20on a tout perdu
41:21à ce moment-là
41:22et puis voilà
41:23non mais je ne plaisante pas
41:24depuis le dernier dévalois
41:25ça va pas
41:26c'est ce que vous voulez dire
41:28je vous dis
41:29enregistrez bien
41:30la moitié de l'Amérique
41:31probablement aujourd'hui
41:32parlerait français
41:33oui
41:33et voilà c'est tout
41:34ah oui mais bon
41:35j'ai d'accord avec vous
41:37mais bon
41:37il y aurait un orgueil
41:40international
41:41parce que la France
41:42ce n'est plus rien aujourd'hui
41:43malheureusement
41:44regardez
41:45regardez partout
41:46qu'est-ce qu'il en aurait dû
41:48à faire
41:48monsieur Macron
41:49recevoir Mahmoud Abbas
41:51qui n'a rien à dire
41:52qui est corrompu
41:52depuis 50 ans
41:53tu es d'accord
41:54oui je suis d'accord
41:55mais monsieur Macron
41:56n'incarne pas la France
41:57alors là je modère
42:01pour modérer
42:03c'est un président
42:05qui a tout raté
42:06qui reçoit
42:07un président
42:07négationniste
42:09bon
42:09ça ne vole pas très haut
42:11alors Mahmoud Abbas
42:12puisque vous en parlez
42:13effectivement
42:14arrivé la veille à Paris
42:17il a été reçu
42:18ce mardi
42:18par Emmanuel Macron
42:19qu'il accueille
42:20en tant que président
42:20d'un état désormais reconnu
42:22par la France
42:22au coeur des échanges
42:23la relance du dialogue politique
42:24la consolidation
42:26du cessez le feu à Gaza
42:27et le soutien français
42:28aux réformes engagées
42:28par l'autorité palestinienne
42:30sincèrement
42:32on peut parler là ?
42:34oui vous pouvez parler
42:35mais enfin très sincèrement
42:37comment
42:37il faut
42:38il faut presque du courage
42:40il a perdu l'Afrique
42:42il est en faillite
42:44politique
42:45et économique
42:46et il voudrait changer
42:48quelque chose
42:49au Proche-Orient
42:50pardon
42:50mais c'est
42:51c'est
42:52c'est totalement dérisoire
42:53et la personne
42:55qu'il reçoit
42:56est détestée
42:57dans son propre pays
42:58et n'a plus aucun pouvoir
43:00Emmanuel Macron
43:02veut donner les clés
43:03de la bande de Gaza
43:04à quelqu'un
43:05qui n'a pas pu mettre
43:06les pieds dans la bande de Gaza
43:07depuis octobre 2007
43:08Mahmoud Abbas
43:10en l'occurrence
43:10n'a pas pu mettre les pieds
43:11dans la bande de Gaza
43:12depuis octobre 2007
43:13et c'est lui
43:14qui donc
43:15serait apte
43:15à gouverner la bande de Gaza
43:16alors qu'on sait très bien
43:17qu'il ne contrôle rien
43:19il ne contrôle même pas
43:20la Cisjordanie
43:20alors pourquoi ?
43:22pourquoi
43:23Emmanuel Macron
43:24vous existez
43:25je parle
43:26je reçois
43:27donc je suis
43:28il n'y a pas
43:29d'autres explications
43:29je parle donc j'existe
43:30non mais il est cohérent
43:31avec lui-même
43:32il a reconnu
43:33l'état de Palestine
43:33devant l'ONU
43:34voilà
43:35il reçoit celui
43:36qui est en principe
43:37un interlocuteur
43:38voilà
43:38ça ne va pas plus loin
43:39que ça
43:39mais à la décharge
43:41de Mahmoud Abbas
43:42ce n'est pas de sa faute
43:42s'il ramasse
43:43après le pouvoir
43:44à Gaza
43:44bon
43:46Gautier Le Bret
43:48est en train d'arriver
43:49sur ce plateau
43:50il incarne
43:51la jeune génération
43:52parce que Richard Millet
43:53nous a fichu le moral
43:55par terre
43:56pas du tout
43:56mais si
43:57et pourquoi
43:59répétez ce que vous
44:00nous avez dit
44:00on a perdu l'Amérique
44:01pour faire bref
44:03on a perdu l'Amérique
44:04la faillette
44:07la faillette
44:08qui comme chacun
44:09s'est amusé
44:10toujours la galerie
44:10nous a
44:12nous a dit
44:14la faillette
44:14nous voilà
44:15et c'est terminé
44:161940
44:16je n'ai jamais remis
44:18non plus
44:18je suis désolé
44:19et la perte de l'Empire
44:21pardonnez-moi
44:23je ne suis pas d'accord
44:24avec ça
44:25je suis désolé
44:26le général de Gaulle
44:27nous a légué
44:28en 1969
44:29quand il est parti
44:30un état
44:31en état de marche
44:32rénové
44:33oui
44:33donc on s'était remis
44:35je suis pas
44:35c'est pas
44:36c'est pas vrai ça
44:37pour la France
44:38pour la France
44:39l'état
44:40il a en 10 ans
44:41en 10 ans
44:43il avait réussi
44:44à mettre
44:45un état
44:46à transformer
44:47la France
44:48en état moderne
44:49et à rendre les clés
44:50et Pompidou
44:51a plutôt bien fait
44:53le job derrière
44:53qu'est-ce que les autres
44:54en ont fait
44:55Pompidou a bien fait
44:56le job
44:57les autres
44:57après
44:58après
44:58monsieur Giscard d'Estaing
45:00a fait
45:00des choses intéressantes
45:02bon après
45:0380
45:03non mais
45:04ce qui est intéressant
45:06en 80
45:06et puis après
45:06on va donner la parole
45:07à Gauthier
45:07toutes les orientations
45:10qu'on a pris en 80
45:11toutes
45:11dans tous les domaines
45:13c'est un échec
45:14ils ont ouvert
45:14toutes les portes
45:15donc ça c'est sidérant
45:16c'est-à-dire
45:17tu prends tous les domaines
45:18l'école
45:19le travail
45:20l'économie
45:22la justice
45:23tout ce qu'on a ouvert
45:24c'est 40 ans plus tard
45:27un échec
45:28donc c'est sidérant quand même
45:30et bien malgré ça
45:31il y en a qui continuent
45:33on pourrait se dire
45:35tiens
45:36on s'est trompé
45:37je me vois dans l'histoire de France
45:38et je me tairais après
45:38qu'une succession d'échecs
45:40avec de temps en temps
45:41un Napoléon
45:41un De Gaulle
45:42etc
45:43c'est ce que je vois
45:45malheureusement
45:45je suis le premier en souffrir
45:47bon
45:47combien de temps il reste
45:49il nous reste
45:50on a le temps
45:51de parler de Bruno Le Maire
45:52par exemple
45:53Bruno Le Maire
45:54qui dit
45:54c'est pas ma faute à moi
45:56vous savez que
45:57la chanson
45:58l'hymne
45:59de la Macronie
46:00c'est une chanson
46:01qui s'appelle Lolita
46:02vous ne devez peut-être pas connaître
46:03Alizé
46:04Alizé
46:04je ne connais pas
46:05c'est pas ma faute
46:06c'est pas ma faute à moi
46:07ça c'est l'hymne
46:08de la Macronie
46:09d'accord
46:10donc ils font des chorégraphies
46:11tous ensemble
46:12c'est pas ma faute
46:13c'est une émission sur deux
46:13avec cette musique
46:14oui bah je peux faire une émission sur deux
46:15vous connaissez pas
46:16Alizé ?
46:18non mais vous imaginez
46:19De Gaulle
46:19dansant là-dessus
46:20non mais là je blague
46:21attendez
46:21attendez
46:22ils font pas ça
46:24à l'Élysée
46:25non mais
46:26je ne soyez pas
46:27au premier degré
46:28vous imaginez
46:30Auré 4
46:30moi je me dis
46:31qu'on va filer par
46:31on va filer par
46:33des ennuis
46:33Richard Millet
46:34écoutez
46:35non mais là
46:37vous êtes
46:37désespérant
46:38c'est une image
46:42une allégorie
46:43on dit un mot sur ça
46:46c'est très beau ce bleu
46:47et les Anglais
46:48le portent
46:49encore plus que nous
46:50alors nous
46:50il n'est pas anglais
46:52puisqu'il y a un drapeau français
46:52oui
46:53mais ce que je voulais dire
46:55c'est que
46:55la tradition anglaise
46:57est encore très
46:58beaucoup plus puissante
47:00oui parce qu'il le porte
47:01quasiment
47:01tout au long de l'année
47:03les Anglais
47:03alors que nous
47:04on le porte
47:04et c'est vrai
47:05qu'il y a une mélancolie
47:07qui est avec
47:10le 11 novembre
47:11est-ce parce que
47:12c'est le début
47:13de l'hiver
47:14qui arrive
47:15est-ce l'automne
47:15mais ça nous renvoie
47:16parfois à notre jeunesse
47:18aux commémorations
47:20que nous avons vues
47:20lorsque nous étions
47:21devant une télévision
47:22avec des parents
47:23ou des grands-parents
47:24parfois des grands-parents
47:25qui nous parlaient
47:25de cette période
47:26voilà
47:27il y a quelque chose
47:28dans le 11 novembre
47:29qui n'est pas la même chose
47:30que le 8 mai
47:30ou le 14 juillet
47:31qui sont infiniment
47:33plus joyeux
47:34dans leur commémoration
47:36enfin me semble-t-il
47:37le programme de ce soir
47:39ça ne vous intéressait pas
47:40vous voulez que je dis
47:42c'est quoi derrière
47:43non non
47:44excusez-moi
47:45je vais vous applaudir
47:45c'était brillant
47:47c'était brillant
47:48donc après cette analyse
47:50brillante
47:51je vais vous permettre
47:51de vous donner
47:52le programme
47:52mais c'était presque
47:54ce que vous avez dit
47:54était même émouvant
47:56émouvant
47:56et si vous voulez
47:57je peux marquer
47:58un temps d'arrêt
47:58un temps de silence
47:59pour se moigner
47:59parce que c'était
48:00les surnoms
48:00qui étaient donnés
48:01aux jeunes soldats
48:02de la première guerre mondiale
48:03et Gauthier est aujourd'hui
48:04un des soldats
48:05du monde médiatique
48:07exactement
48:07non mais nous
48:08c'était bien comme intervention
48:09ça aussi
48:10oui
48:10c'était une transmissaire
48:11non mais là
48:12chaque famille
48:131 500 000 morts
48:15il y avait 40 millions
48:16de français
48:16tous ceux qui nous écoutent
48:18ont quasiment tous
48:19un arrière-grand-père
48:21sans doute
48:22qui est mort
48:22ou à Verdun
48:23ou à Bataille de la Marse
48:25mon grand-père
48:25il a perdu son oeil à Verdun
48:26ben voilà
48:27et on voyait
48:29je rencontrais beaucoup
48:30de gueules cassées
48:31dans les rues de Gournay-en-Bray
48:32il y avait des gueules cassées
48:34oui
48:34bien sûr
48:35c'était quelque chose
48:36de massif
48:37il y a un phénomène
48:38c'est que les prénoms
48:39portés par les jeunes
48:41en 14-18
48:43reviennent aujourd'hui
48:44oui
48:44c'est le principe
48:45Lucien
48:47Marcel
48:49Octave
48:50Octave
48:51non mais bien sûr
48:52Félix
48:52exactement
48:53Pascal
48:55Gérald Darmanin
48:55Gérald Darmanin
48:56a réagi
48:57Pascal
48:57il n'y en a plus de Pascal
48:59on n'a pas eu avant
49:00il n'y en a plus après
49:01à Salab des Salam
49:03Salab des Salam
49:04marié en prison
49:05religieusement
49:06il ne s'est pas marié civilement
49:07vous pouvez discuter
49:08avec tous les prêtres de France
49:09ils vous expliquent
49:09que si vous n'êtes pas marié civilement
49:10ils peuvent aller en garde à vue
49:11avant de vous marier religieusement
49:13moi quand je me suis marié
49:14le prêtre il me disait
49:15il faut vraiment avoir
49:16évidemment un mariage civil
49:17parce que sinon
49:18on se met hors la loi
49:19avant de se marier religieusement
49:20Salab des Salam
49:20il a eu le droit
49:21depuis sa prison
49:22avec un téléphone
49:23à se marier seulement religieusement
49:25voilà
49:25pas ce droit pour Salab des Salam
49:26par téléphone
49:27il a eu un ordinateur
49:30il a eu une clé USB
49:32avec probablement
49:33du contenu salafiste
49:34Gérald Darmanin
49:35a réagi à tout cela
49:36en annonçant
49:37qu'évidemment
49:37il n'avait plus d'ordinateur
49:38il n'avait plus de clé USB
49:39et que c'était plutôt
49:40son prédécesseur
49:41qui était responsable que lui
49:41donc on va évidemment
49:43évoquer Salab des Salam
49:45la montée de l'islamisme
49:46parce qu'il y a une victime
49:47aussi du Bataclan
49:48un rescapé
49:49qui a mis en cause
49:50François Hollande
49:50sur les couloirs migratoires
49:52où se sont cachés
49:53parfois les islamistes
49:54c'est ce que disait tout à l'heure
49:55mais à décharge
49:57il a tout essayé
49:58franchement
49:59Stéphane Levard
50:01la hiérarchie des socialistes
50:02c'est sans doute
50:03sur le problème syrien
50:05M. Hollande
50:07a été sans doute
50:09le plus clairvoyant
50:10parmi les sociétés
50:11j'essaie d'être juste
50:12je ne suis pas marié
50:13avec François Hollande
50:14mais j'essaie d'être juste
50:15vous avez dîné avec lui récemment
50:16Stéphane
50:17il peut venir
50:18500 000 personnes par an
50:19et parfois
50:20ceux qui ont été mariés
50:21n'étaient pas forcément
50:22satisfaits
50:24manifestement
50:25de la situation
50:26si j'ai suivi
50:27l'actualité
50:28si j'ai suivi
50:29l'actualité people
50:30de ces périodes-là
50:32je crois qu'on va être obligé
50:33de le modérer
50:33moi j'ai envie de le modérer
50:36là franchement
50:36le modérateur
50:37je modère
50:37mais non mais
50:38si j'avais suivi
50:39je le dis bien
50:41il a divorcé
50:41comme de nombreux hommes
50:42Stéphane Levard
50:44était à la réalisation
50:45Liébard
50:46Ludovic Liébard
50:47était à la vision
50:48Raphaël Lissac
50:49était au son
50:49merci à Benjamin
50:50Lucas Consalves
50:52Astrig Yalik
50:53était avec nous également
50:55toutes ses émissions
50:55sont à retrouver
50:56évidemment sur cnews.fr
50:58merci grandement
50:59d'avoir été avec nous
51:00et on vous laisse
51:01avec Gauthier Lebrecht
51:03passer une excellente soirée
51:04et on va nous guérir
51:04temps-là
51:05au lieu
51:05on va être
51:06pour lui
51:07pour lui
51:07này
51:07il est
51:08il est
51:09important
51:09et on va à
51:10pour lui
51:10pour lui
51:11pour lui
51:12le défi
51:12et on va
51:12pour lui
51:13et on va
51:14s'il
51:15on va
51:15pour lui
51:16pour lui
51:17vous
51:17passer
51:17les
51:18dans
51:18le
51:19c'est
51:19il
51:19le
51:20c'est
51:21le
51:21de
51:22кое
51:22et
51:23on
51:23va
51:24et
51:24il
51:24il
51:24se
51:25fait
51:25il
51:26et
51:26ça
51:27c'est
51:27il
51:28bon
51:28et
51:29tout
51:30vous
51:30vous
51:31addiction
51:32pour lui
51:32les
51:33et
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