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##LE_COUP_DE_PROJECTEUR_DES_VRAIES_VOIX-2025-10-14##

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Transcription
00:00Et notre deuxième priorité, c'est que la France ne soit pas bloquée.
00:05Et nous nous engageons conscients des compromis nécessaires pour que des lois indispensables soient adoptées.
00:11Cette position, nous l'avons définie collectivement avec nos députés et nos sénateurs.
00:18Nous ne censurerons pas un gouvernement a priori et nous ne ferons pas partie de ceux qui feront tomber les premiers ministres.
00:27Et quand Sébastien Lecornu, Françoise Degoy, parle de choses utiles et réalistes,
00:38que vous avez écouté son discours de politique générale, est-ce que ça va dans ce sens ?
00:42Alors, moi j'en ai entendu beaucoup dans ma double vie de journaliste politique depuis des années et après de conseil à politique.
00:49J'ai entendu beaucoup de discours de politique générale.
00:51Ce qui m'a frappé sur celui-là, c'est que je trouve que c'est un discours à l'os.
00:54Et c'est un discours extrêmement sobre.
00:57Pour moi, c'est vraiment une vertu.
00:59C'est-à-dire qu'on n'a pas vu Sébastien Lecornu se perdre dans un lyrisme amphigourique qui est inutile
01:05et qui ne correspond pas à la situation.
01:07Je l'ai trouvé précis, je l'ai trouvé extrêmement juste.
01:10J'ai entendu un petit truc, moi, qui m'a toujours manqué depuis des années,
01:13depuis en gros que Philippe Seguin n'est plus là.
01:15J'ai entendu quand même un petit teintement de droite sociale.
01:19Vraiment, c'est quelqu'un qui parle.
01:21Moi, j'ai senti quand même un Premier ministre concerné.
01:23Après, c'est un ancien maire, un ancien patron de département.
01:27Je vous assure qu'en tant que femme de gauche,
01:29voir la dérive de la droite actuelle et voir quelqu'un qui vient de la droite
01:33et qui est capable d'avoir ce type de discours,
01:35c'est un peu comme, vous voyez, quand je discute avec Xavier Bertrand.
01:38Il y a quelque chose de la gauche républicaine que je suis
01:41qui se retrouve assez rassurée d'entendre ce type de discours.
01:46Je l'ai trouvé concerné.
01:47Concerné, et je l'ai trouvé vraiment...
01:50À l'os, pour moi, c'est une grande vertu.
01:54Il n'y a pas eu de fioriture.
01:55Il n'était pas là pour faire une démonstration de littérature,
01:58de citations, plus ou moins mal.
02:01Comme certains ont fait.
02:02Mais comme ils le font tous, parce qu'à un moment donné,
02:04vous êtes là, vous êtes emportés.
02:06Il faut montrer que vous êtes quelque chose ou quelqu'un.
02:08Il n'était pas dans la démonstration.
02:10Et si je puis aller plus loin, je sais que François dira,
02:12il ne faut pas aller trop vite.
02:12Moi, je pense que la personnalité qui émerge aujourd'hui
02:16dans ce bloc central, c'est Sébastien Lecornu
02:19qui renvoie un peu Gabriel Attal, Édouard Philippe
02:22et Bruno Retailleux un peu à leurs chères études.
02:24François de Regis.
02:26Oui, moi, je ne sais pas si on peut déjà tirer des plans sur la comète,
02:29mais moi, j'ai trouvé en effet que c'était très positif
02:31d'avoir un Premier ministre
02:33qui sait que ses jours sont potentiellement comptés.
02:38Donc, il ne commence pas à dire
02:39« Je vais faire des grandes réformes et on va faire ci
02:42pendant les 18 mois qui viennent, etc. »
02:44D'ailleurs, c'est drôle parce qu'à certains moments,
02:45il a dit que la présidentielle avait lieu dans quelques mois.
02:47Puis à un autre moment, il a dit « C'est dans deux ans. »
02:49Selon les moments, le chêne de temps,
02:50les lois que c'est un an et demi.
02:52Ça reste toujours plusieurs mois.
02:5418 mois.
02:55Et le fait de dire « On prend les choses les unes après les autres.
03:00D'abord le budget. »
03:01Moi, je suis sidéré
03:03que dans le débat politico-médiatique français,
03:06voter un budget apparaisse comme secondaire.
03:09On s'habitue au fait qu'il n'y ait plus de gouvernements
03:11ou des gouvernements qui sont là pour expédier les affaires courantes.
03:13Après, on s'habitue au fait que
03:15« Ah ben non, mais ce n'est pas grave.
03:16On n'a qu'à reporter le budget après le mois de janvier. »
03:19Ben non !
03:20Moi, je rêve un peu.
03:22Alors, pour rebondir sur ce qu'a dit Philippe David sur les États-Unis,
03:24je finis par rêver d'un shutdown dans la française.
03:27C'est-à-dire que s'il n'y avait pas de budget,
03:29les fonctionnaires ne seraient pas payés,
03:30les prestations sociales ne seraient pas versées.
03:31Et là, je pense que ça mettrait la pression sur les parlementaires,
03:34sur les députés,
03:34qui arrêteraient d'inventer tous les jours des bonnes raisons
03:38de ne pas faire leur job.
03:40Parce que le job des députés, c'est de voter la loi,
03:42mais c'est tous les ans de voter le budget.
03:45C'est inscrit dans la Constitution.
03:46Il y a même le nombre de jours qui sont marqués dans la Constitution.
03:50Tout est décrit, il n'y a qu'à appliquer la règle.
03:52Et il a rappelé ça.
03:53Il a rappelé, en plus, comme il n'y a pas de majorité,
03:55que le gouvernement dit « Je ne fais pas de 49-3 »,
03:57ce qui est aussi une nouveauté.
03:59Il l'a rappelé.
03:59Eh bien, ce sera le Parlement qui décidera.
04:02Mais je vais vous dire,
04:03il y a des députés que ça va gêner,
04:05je reste poli,
04:06parce qu'en fait,
04:07ils aiment bien quand c'est le gouvernement qui décide,
04:10quand c'est le gouvernement qui impose,
04:11puis après ils disent « Ah, moi je ne suis pas d'accord,
04:12je suis dans l'opposition, je vote contre,
04:14et puis éventuellement je censure,
04:15et puis tant mieux, d'ailleurs c'est un 49-3,
04:17comme ça après je censure ».
04:18Eh bien non.
04:18Là, chacun est devant ses responsabilités.
04:20C'est au pied du mur qu'on voit le maçon,
04:21c'est l'expression qu'on donne toujours.
04:23Eh bien, c'est au pied du mur
04:24qu'on voit Sébastien Lecornu, Premier ministre,
04:26et le mur n'est pas encore construit,
04:27donc il est trop tôt pour juger, évidemment,
04:29mais moi je lui donne plus que le bénéfice du doute,
04:32et aussi les députés,
04:33c'est au pied du mur qu'on verra les députés
04:34qui sont des maçons,
04:35c'est-à-dire qui ont envie de construire un budget.
04:37On écoute Sébastien Lecornu.
04:39J'ai renoncé à utiliser l'article 49,
04:42aliné à 3 de la Constitution.
04:45C'est la garantie pour l'Assemblée nationale
04:46que le débat, notamment budgétaire,
04:49mais pas seulement,
04:50dans tous les domaines,
04:51vivra, ira jusqu'au bout,
04:54jusqu'au vote.
04:55Oui, Philippe David.
04:56Alors, Françoise Degoy a parlé de discours à l'os.
04:59Moi, je ne suis pas fan des discours à l'os,
05:01il n'y a que deux choses que j'aime à l'os,
05:02c'est le jambon et la côte.
05:03Je me dis en passant.
05:04Ça m'aurait étonné qu'on ne parle pas de bout.
05:07C'était bizarre.
05:07Une heure et demie s'en parait de bout.
05:09Et donc, ce discours à l'os,
05:11là, je vais faire plaisir à Françoise Degoy,
05:13qui connaît bien l'Italie.
05:14J'ai plutôt eu un sentiment,
05:16vous savez, comme font les Italiens,
05:17la combination,
05:18et où tout le monde se met un peu d'accord.
05:20Alors, il a ressuscité,
05:22parce que ce qui va être génial,
05:23c'est qu'Emmanuel Macron avait fait
05:25ce que Marine Le Pen appelait l'UMPS.
05:28Vous savez, en faisant La République en marche.
05:31Eh bien là, en obtenant la non-censure d'ELR
05:33et en obtenant la non-censure d'UPS,
05:36eh bien, il fait la deuxième fois l'UMPS.
05:39Et moi, je crois que ce mariage
05:40de la carpe et du lapin
05:42ne peut être qu'un supercarburant
05:44pour le Rassemblement National
05:46aux prochaines élections.
05:47J'en suis absolument convaincu.
05:49C'est-à-dire ?
05:49Parce que ça va être...
05:51Vous allez voir,
05:51aux prochaines municipales,
05:52comme manifestement,
05:53il n'y aura pas de dissolution,
05:55on n'a pas d'issous,
05:56parce qu'on a peur
05:56que l'ERN est un score stratosphérique,
05:58mais vous allez voir
05:59qu'aux prochaines municipales,
06:00les gens vont être furieux
06:01des augmentations d'impôts
06:03et que c'est dans les gens
06:04qu'ils vont se venger.
06:05Vous verrez ce que je vous dis.
06:06Rendez-vous au mois de mars.
06:07Alors, moi,
06:07je n'ai pas du tout votre analyse
06:09parce que je pense
06:09que nous rentrons maintenant
06:11dans le débat parlementaire
06:12et on va rentrer dans un débat
06:13où tous les masques vont tomber.
06:15Exemple,
06:16vous pourrez me l'accorder,
06:17Philippe,
06:17et vous aussi,
06:18François de Rugy,
06:19est-ce que quelqu'un
06:19a compris désormais
06:21le changement
06:21de la doctrine économique,
06:23par exemple,
06:23du Rassemblement National ?
06:24On a compris maintenant
06:25que Jordan Bardella
06:26est en train de faire
06:27les yeux doux au CAC 40,
06:28ce qui est une rupture
06:29par rapport à Marine Le Pen.
06:30Ça va être très intéressant,
06:32François de Rugy,
06:32de rappeler,
06:33de voir que Marine Le Pen
06:34était vent debout
06:35contre cette réforme des retraites
06:36et qu'ils vont se retrouver
06:37à censurer un gouvernement
06:38qui la suspend.
06:39On va avoir la vérité des prix
06:41sur la taxe Zuckman.
06:42La taxe Zuckman,
06:43le RN l'avait votée
06:44quand elle est passée
06:45une première fois à l'Assemblée.
06:46C'était abstenu.
06:47C'était abstenu à l'époque.
06:48Moi, je vous dis,
06:49non, non, mais ils sont
06:50sur la taxation.
06:50On va voir la réalité des prix.
06:54Et je vous fiche mon billet
06:56qu'il y aura zéro colère
06:57au municipal
06:57parce que la raison pour laquelle,
06:59encore une fois,
07:00le Rassemblement National
07:01va faire ses scores
07:02dans le Nord
07:03avec les mairies,
07:03mais il n'est pas en situation
07:04de gagner quasiment nulle part.
07:06Je n'ai pas dit qu'il gagne.
07:07Il va gagner des villes,
07:08vous verrez.
07:08Non, mais moi,
07:09je vous dis juste, Philippe,
07:11à partir du moment
07:11où le débat parlementaire s'ouvre,
07:14ça ne va pas être
07:15un débat cantonné au Parlement.
07:17Vous savez,
07:17il y a des batailles parlementaires.
07:18Il les a vécues,
07:19François de Rugy,
07:19parce que je me souviens
07:20qu'il était jeune,
07:21peut-être assistant
07:21ou je ne sais pas,
07:23directeur de la Com.
07:24On a vécu, par exemple,
07:25le Pax.
07:26Moi, j'ai vécu le Pax.
07:27J'ai vécu...
07:27Non, mais j'ai vécu la Corse.
07:31Les débats parlementaires,
07:33quand ils deviennent,
07:34ils sont méta-parlementaires,
07:36ça devient des combats idéologiques.
07:38Et vous allez voir
07:38que ce qui s'ouvre là,
07:39ce n'est pas une petite séance,
07:41une séquence
07:41entre députés
07:42qui vont être d'accord.
07:43C'est un combat idéologique,
07:45d'une certaine manière,
07:46qui prépare la présidence.
07:47C'est les députés qui tranchent.
07:48Par exemple,
07:48la taxe Zuckman,
07:49elle n'y sera pas dans le budget.
07:50Parce qu'il n'y a pas de majorité
07:51à l'Assemblée nationale
07:52pour voter la taxe Zuckman.
07:53Oui, mais c'est quand même
07:54plus intéressant
07:54de le faire comme ça
07:55que de dire
07:56on fait un budget
07:58et après c'est le 49-3
07:59ou ce genre de choses.
08:00Là, le gouvernement
08:02ne se dérobe pas
08:03parce qu'il prépare le budget,
08:04il prépare des amendements,
08:05il prépare les chiffrages
08:06et ensuite,
08:07c'est les députés qui tranchent.
08:08Voilà, merci beaucoup
08:09et tout de suite,
08:10l'île.
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