- il y a 5 semaines
Plongez au cœur de l'actualité financière avec François Monnier, directeur de la rédaction d'Investir, interviewé par Guillaume Sommerer sur BFM Business. Découvrez une analyse approfondie des publications de résultats du troisième trimestre des géants de la tech américaine et obtenez des éclaircissements sur les décisions stratégiques à prendre en Bourse. Une vidéo incontournable pour comprendre les enjeux actuels des marchés et optimiser vos investissements.
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00:00Ce soir, il vient de nous rejoindre, Eric Léouine, stratégiste d'action pour Bourse Direct.
00:04Bonsoir Eric.
00:05Bonsoir, rebonsoir.
00:05Il fait bizarre de le dire, Bourse Direct, Eric Léouine.
00:07Je n'étais pas habitué, mais voilà, depuis deux semaines, on y est.
00:09Ça change, hein ?
00:10Ça change.
00:10C'est une promotion.
00:11Ça fait plus sérieux.
00:12Oui, ça fait plus sérieux.
00:13On est ravis de vous retrouver, Eric.
00:14Bienvenue.
00:14Et François Monnier, directeur toujours de la rédaction d'Investir.
00:17Rebonsoir François.
00:18Rebonsoir.
00:18Je dis rebonsoir parce que vous êtes en fil rouge avec nous, vous étiez avec nous dans la précédente demi-heure également.
00:22On va parler, bien sûr, des publications ici en Europe parce que vous lui suivez de près, les publications sur le marché parisien notamment.
00:28D'abord, peut-être quand même l'événement du jour.
00:31Voilà, c'est encore une séance historique qu'on est en train de vivre aux États-Unis.
00:34Pour la première fois tout à l'heure, Apple a franchi les 4 000 milliards de dollars de capitalisation, malgré son retard sur l'IA.
00:414 000 milliards, c'est fait pour Apple.
00:43Et Microsoft aussi refranchit cette barre.
00:45Donc, il n'y a plus seulement Nvidia.
00:46Ils sont trois désormais à pouvoir dire qu'on y était.
00:49Plus de 4 000 milliards de dollars.
00:50Je ne sais pas, comment vous réagissez ?
00:52On peut en tirer d'abord trois enseignements.
00:54Premier enseignement, c'est quand on regarde un petit peu ce qui se passait dans les années 2000.
00:59Microsoft, c'est le seul survivant des années 2000.
01:02Il occupait la tête du classement des capitalisations en 2000.
01:07C'est encore le cas 25 ans plus tard.
01:10Alors que tous les autres compétiteurs sont complètement lâchés.
01:13Il y avait un combat, un match entre Cisco et Microsoft pour savoir quelle serait la plus grande entreprise dans le monde.
01:20Cisco, maintenant, ils sont très très loin d'arrière.
01:23Ça, c'est le premier élément.
01:24Un seul survivant.
01:25Donc, attention, le monde de la tech, c'est un monde extrêmement cruel où il y a peu de gagnants sur le long terme.
01:32Ça, il ne faut pas l'oublier.
01:34Et on le voit, il faut plutôt acheter des sociétés qui ont réussi à traverser différents cycles.
01:38Et Microsoft démontre encore une fois qu'il a le meilleur modèle économique parmi les GAFAM.
01:42Ça, c'est le premier enseignement.
01:43Le deuxième enseignement, c'est qu'on a changé complètement de dimension.
01:46En 2000, la grande question, c'était quelles étaient les entreprises qui seraient capables de valoir plus de 500 milliards.
01:51Là, maintenant, vous nous dites 4000 milliards.
01:54Donc, c'est x8.
01:55Donc, on voit l'envergure, la puissance de la tech et l'appétit des investisseurs pour l'innovation.
02:00Donc, on a changé complètement de dimension.
02:02Et quand on parlait de 500 milliards, tout le monde trouvait ça hallucinant comme chiffre en 2000.
02:07Et là, on est sur du 4000 milliards.
02:09Et peut-être même bientôt 5000 pour Nvidia, qui est à 4700 milliards de capilles.
02:13Ça va très, très vite.
02:14Oui.
02:15Et ça, ce sera peut-être plutôt un signal inquiétant sur Nvidia.
02:20Parce que c'est qu'un équipementier, même s'ils multiplient les acquisitions, comme Cisco en 2000.
02:25D'accord.
02:26Et troisième enseignement, Microsoft, ils arrivent à avoir des fers au feu sur différentes activités.
02:32Là où je ne suis pas tout à fait d'accord à ce que vous venez de dire, sur l'IA, il est en retard.
02:35Mais on ne le sait pas.
02:36D'abord, il a mis de l'IA dans tout son écosystème Windows et sa suite.
02:41Et donc, il arrive à monétiser déjà.
02:43Et il arrive aussi à réduire le nombre de ses ingénieurs, de ses développeurs, parce qu'il fait fonctionner de l'IA.
02:48Et ça, on a tendance à sous-estimer le ruissellement de l'IA.
02:51Et il y a d'autres acteurs, notamment en France, qui nous expliquent qu'en matière de R&D,
02:56ils arrivent aujourd'hui, grâce à l'IA, à être encore plus performants, en dépensant moins, pour le même résultat.
03:02Donc, l'IA, ça génère déjà des gains de productivité chez Microsoft, mais aussi dans d'autres acteurs et d'autres entreprises françaises.
03:10Donc, ne pas s'étonner qu'Apple, qui n'est pas aujourd'hui le plus dominant dans l'IA, franchisse à son tour la barre des 4 000 milliards,
03:15parce que peut-être demain sera-t-il le gagnant de l'IA ?
03:17On ne sait pas.
03:18Et on ne sait pas comment l'IA continuera de ruisseler, de rebondir, comme ça, en cascade, sur les différents acteurs.
03:23Comment est-ce que vous, Eric, vous réagissez à la barre des 4 000 franchies par Apple et Microsoft ?
03:26En fait, 4 000 milliards, moi, je veux replacer les chiffres dans leur contexte.
03:294 000 milliards, c'est quoi ?
03:29C'est 13 fois la capitalisation boursière de LVMH, la plus forte capitalisation du CAC 40.
03:34Et quand vous regardez la dette de la France, c'est combien ?
03:363 400 milliards.
03:37Donc, si vous mettez 4 000 milliards en euros, ça fait 3 700 milliards.
03:39Ce qui veut dire que les capitalisations de Microsoft et d'Apple sont supérieures à la dette de la France.
03:44Ça ne veut rien dire, mais ça replace quand même les deux sociétés dans leur contexte.
03:47Maintenant, derrière tout ça, la grande question, c'est de se demander, est-ce qu'il y a une bulle ?
03:53Quand vous regardez les ratios de valorisation, François a vécu aussi la bulle Internet.
03:57On avait au moment de la bulle Internet des valorisations stratosphériques.
04:00Quand on regarde là, du côté de Microsoft et d'Apple, ça vaut 30-35 fois les bénéfices.
04:05Mais il y a des croissances phénoménales, il y a des rentabilités exceptionnelles,
04:09il y a du free cash flow trimestre après trimestre.
04:11Donc, non, on n'est pas dans une bulle.
04:12Et oui, ça peut continuer parce que justement, dans ce monde de l'intelligence artificielle,
04:16on en parlait d'ailleurs hier sur cette même antenne,
04:20dans ce monde de l'intelligence artificielle, finalement, il y a très peu d'acteurs et ils sont rentables.
04:25Et donc, comme ils se partagent le gâteau, il n'y a pas de raison que pour l'instant, ça s'arrête,
04:30sauf s'il y a, comme en début d'année, un deep psych chinois qui va arriver,
04:33qui va nous montrer que finalement, cette intelligence artificielle a peut-être des ratés.
04:37Mais tant qu'on n'a pas ça, il n'y a pas de raison que ça ne continue pas.
04:40Parce que vous avez vu, par exemple, ce matin, Amazon a annoncé 14 000 suppressions d'emplois.
04:43Pourquoi ils annoncent 14 000 suppressions d'emplois ?
04:45Intelligence artificielle, intelligence artificielle, gain de productivité.
04:48Donc, tout le monde va dans le même sens. Goldman Sachs a aussi annoncé des suppressions d'emplois
04:51parce qu'ils vont dans le même sens.
04:52Donc, tous les acteurs qui sont positionnés sur l'IA, il n'y a aucune raison que la croissance s'arrête.
04:56Et même les autres, comme le disait François, parce que Paramount aussi est sur le point d'annoncer
04:591 000 suppressions de postes peut-être liées à l'IA, justement, également.
05:02Et aujourd'hui, c'est l'annonce du jour aussi.
05:04Amazon, 14 000 suppressions de postes.
05:06Il y en aura sans doute d'autres encore l'an prochain.
05:0714 000 suppressions de postes, toutes concernant des salariés dans les bureaux.
05:12Voilà. En raison de l'arrivée de l'IA, nous explique Amazon.
05:15C'est-à-dire que l'IA viendrait remplacer tous ses salariés, 14 000 qui vont être licenciés.
05:20Enfin, soit on se dit qu'on peut les croire, soit on se dit que non, non, s'ils suppriment
05:23autant de salariés, c'est peut-être que l'IA n'est pas aussi rentable qu'ils espéraient.
05:27Donc, il faut faire des réductions de coût.
05:28On peut aussi voir comme ça.
05:29Ça donne beaucoup de crédibilité à une future baisse des taux.
05:31C'est-à-dire que quand on se dit qu'il va y avoir des suppressions d'emplois,
05:33qu'est-ce qui peut se passer aux États-Unis ?
05:34Une forte croissance avec beaucoup de suppressions d'emplois.
05:38Et donc, une FED qui va être obligée de baisser ses taux d'intérêt.
05:40Et tout cela accrédite le fait que demain, lors de la réunion de la FED,
05:43il devrait y avoir encore 25 points de base.
05:44Qu'en décembre, il devrait y avoir encore 25 points de base.
05:46Et c'est vrai qu'on a un nouveau paradigme.
05:48Alors, pour l'instant, on ne trouve pas les métiers associés.
05:50Mais moi, je me rappelle aussi que dans la bulle Internet de 2000,
05:52on disait ça y est, c'est la fin.
05:53Et il y a eu derrière des data scientists qui ont été créés.
05:55Il y a eu des analyses, il y a eu des programmateurs.
05:57Bref, il y a des nouveaux métiers quand même qui vont se créer derrière l'IA.
05:59On va perdre, certes, peut-être, certaines tâches subalternes.
06:03Mais on aura des nouveaux métiers.
06:04Donc moi, je ne suis pas non plus inquiet.
06:05Parce qu'il va y avoir ce qu'on appelle la destruction créatrice.
06:09Thème, je crois, de Philippe Aguillon, non ?
06:10Oui, oui.
06:11Chouméter.
06:12Non, c'est l'innovation créatrice, effectivement.
06:15C'est l'innovation créatrice, Philippe Aguillon.
06:1714 000 suppressions de postes chez Amazon.
06:18On y voit quoi ?
06:19On y voit effectivement la puissance de l'IA face aux humains.
06:21Pauvres humains que nous sommes.
06:23Voilà, les licenciements parce que l'IA débarque, explique Amazon.
06:25Ou au contraire, l'IA n'est pas suffisamment rentable, donc il faut licencier pour réduire les coûts ?
06:29Est-ce qu'on doit prendre au pied la lettre ce que nous dit Amazon, à savoir que l'IA viendrait remplacer les humains ?
06:34Est-ce qu'ils licencient surtout parce que l'IA n'est pas rentable pour l'instant, François ?
06:38Pour l'instant, pour eux, l'IA est forcément rentable.
06:40Parce que le principal gain d'Amazon avec l'IA, c'est sur les serveurs.
06:45Donc, plus il y a un développement de l'IA dans le monde, plus on a besoin de serveurs.
06:51Le plus grand acteur en matière de part de marché, c'est Amazon, devant les Google et autres Microsoft.
06:58Donc, pour Amazon, c'est forcément extrêmement rentable.
07:03Le sujet, c'est qu'on le voit, ces géants, d'abord, ils ont tous du cash.
07:09Ils n'ont pas de dette.
07:10On fait référence à l'État français, mais l'État français a de la dette.
07:13Eux, ils ont des actifs et du cash.
07:15Donc, ça, c'est vraiment quelque chose d'important.
07:17Et surtout, et c'est ça qui plaît énormément aux investisseurs,
07:20c'est qu'ils se battent fortement pour protéger la marge.
07:24La marge, aujourd'hui, c'est le critère le plus important regardé par les investisseurs.
07:30On n'est pas tant sur le chiffre d'affaires, on n'est pas tant sur la croissance des bénéfices.
07:33Là, le vrai marqueur depuis deux ans, c'est la marge.
07:36Est-ce que la marge est attaquée ou pas ?
07:39Et on le voit, la descente aux enfers de Dassault Systèmes,
07:41c'est Dassault Systèmes qui n'arrive pas à protéger sa marge.
07:44Encore ce soir, au moins 2% d' Dassault Systèmes.
07:45Le fait que Schneider Electric fait, pour une fois, une mauvaise année par rapport à Legrand,
07:51parce que Schneider Electric a une marge qui est sous tension.
07:53Donc, les investisseurs, aujourd'hui, ont tendance à surpondérer,
07:58dans leur sentiment et leur opinion et leur conseil boursier, la marge.
08:03Et ça, les champions de la tech américaine l'ont très, très bien compris.
08:07Et ils protègent vraiment leur marque.
08:08Et là, bien sûr, quand vous allez supprimer 14 000 emplois,
08:11ça va se sentir aussi sur la rentabilité.
08:13Ceci dit, il faut relativiser.
08:14Il y a quand même 1,5 million de salariés dans le monde chez Amazon.
08:16Donc, 14 000, ça ne fait que 1% de la masse salariale.
08:18Le chiffre est énorme parce qu'on n'a pas l'habitude en France.
08:21Il faut relativiser tout ça.
08:22Mais il y a une étude américaine qui disait qu'il y a 50% de la capitalisation mondiale
08:25qui pourrait être touchée par l'intelligence artificielle.
08:28Oui, au siège, les salaires sont plus élevés que les manutentionnaires
08:31qui sont dans les rayons à remplir les cartons.
08:35Donc, la réduction de coût, elle est importante.
08:36C'est plutôt une logique de dire que l'IA attaque les cols blancs.
08:39C'est ça.
08:39Donc, sur la masse salariale, il y a quand même un impact qui est plus important
08:42que les cols bleus ou les manutentionnaires.
08:44Sauf que dans le cas d'Amazon, ce n'est pas pour relancer le débat,
08:46mais dans les usines, dans les entrepots, il va y avoir des robots
08:49qui vont remplacer tout le monde.
08:50À terme, c'est fini.
08:51Il n'y a plus l'être humain qui va déplacer,
08:52qui va mettre les livres qu'on aura acheté à autre.
08:54C'est fini.
08:54Il y a un robot qui va envoyer à autre directement les livres qu'elle a achetés.
08:58Si tant est qu'elle achète des livres et pas des disques.
08:59Non, mais ce que je veux dire par là, c'est qu'il y a un vrai boulardement
09:03aussi bien pour moi qu'on les cols bleus qu'on les cols blancs.
09:05C'est pour ça que vous êtes habillé en bleu aujourd'hui.
09:07C'est pour ça qu'il est en blanc.
09:09Effectivement, vous êtes en blanc.
09:10L'école bleue, je pense, c'est le plus bel avenir pour l'école blanc.
09:14On va suivre tout à l'heure.
09:14Jensen Wang va prendre la parole.
09:16Il y a une keynote qui est prévue à Washington.
09:17Il n'a pas l'habitude de s'exprimer à Washington, le PDG de Nvidia.
09:23Et puis surtout, demain, il y a une rencontre qui est prévue avec Donald Trump.
09:27après, il va prendre l'avion pour l'Asie.
09:30Et donc, il pourrait y avoir des annonces, finalement, encore autour de l'IA et de Nvidia
09:34demain qui pourraient encore booster le titre.
09:35Oui, on a eu hier l'annonce d'une nouvelle puce d'IA, de Qualcomm.
09:38Ça n'a même pas fait reculer Nvidia.
09:40C'est-à-dire que quand on voit un semblant de concurrence commencer à émerger,
09:43Nvidia, il y a quelques mois, ça pouvait trembloter un peu en bourse.
09:46Hier, non, ça a gagné 2%.
09:47Ça continue encore aujourd'hui.
09:49Avec aussi, c'est vrai, la perspective d'une rencontre entre Donald Trump et Xi Jinping dans quelques jours.
09:54On parlera des publications françaises, européennes dans un instant.
09:56Mais cette rencontre, est-ce que quelque part, elle n'est pas encore plus importante que les publications à venir des GAFAM ?
10:00Ce sera jeudi, on est à J-2, là.
10:01François ?
10:02Bien sûr que c'est important, sauf qu'on le sait que ce sera une histoire sans fin.
10:07Il y aura peut-être une pause, mais après, ça peut reprendre, etc.
10:11Donc, de toute façon, l'affrontement entre les États-Unis et la Chine, il est inéluctable.
10:15La question, c'est à quel rythme il aura lieu.
10:19Ce ne sera pas la fin de la guerre commerciale jeudi ?
10:20Pas du tout.
10:21Ça peut être une pause.
10:23Là, on est plutôt sur un scénario où il y aurait peut-être une accalmie.
10:26Mais on sait que l'enjeu sur les terres rares, il est omniprésent.
10:30Et pas que pour les États-Unis, mais aussi pour l'Europe.
10:33Parce que la Chine menace de nous asphyxier en terres rares prochainement,
10:37compte tenu du fait qu'on essaie de protéger notre industrie, notamment automobile.
10:41Donc, on voit que ça, c'est un enjeu qui va perdurer.
10:46Donc, pour les investisseurs, c'est encore plus important de bien comprendre où vont les entreprises.
10:51Parce que là, on est sur des mouvements et on va rentrer probablement dans les semaines qui viennent,
10:56dans une nouvelle phase où il y aura beaucoup d'acquisitions.
10:59Généralement, la fin de la hausse se termine par des multiples acquisitions, des rapprochements.
11:05On recherche beaucoup d'activités de croissance.
11:07Et là, on le voit, on est sur les prémices.
11:09Là, on est sur des partenariats.
11:10On a Nvidia qui a pris une participation dans Nokia aujourd'hui.
11:13Voilà, mais ça, c'est tout à fait logique.
11:15Ça, c'est ce qu'on avait vu dans les années 2000.
11:16Et ça, pour l'instant, c'est des petits montants.
11:18Mais vous allez voir, les montants vont monter très, très vite.
11:20Et pour ceux qui se souviennent des années 2000, on a même vu chez Vivendi, à l'époque de Messier.
11:24Alors, il y avait beaucoup de champagne qui circulait.
11:27Alors, attendez, on va faire la traduction.
11:29Vous êtes en train de nous dire que la bulle va bientôt éclater sur les marchés.
11:32C'est ce que vous venez de nous dire dans des termes très polis.
11:33Ce que je vous dis là, c'est qu'on est en train de s'écarter d'un scénario d'une croissance bénéficiaire
11:39où on est en train de raconter beaucoup d'histoires.
11:41Open AI, c'est des histoires tous les jours.
11:42Toutes les semaines, ils vous inventent une equity story où ils vous disent, il y a un partenariat.
11:46J'achète des puces en échange des titres.
11:47Donc, on est sur du troc.
11:49Comme on avait pu le voir dans les années 2000.
11:50Donc là, on n'est plus vraiment sur du cash parce qu'on est sur du troc.
11:52Donc, personne ne comprend exactement qui détient Open AI.
11:55Microsoft, on a dit que Microsoft allait définir 27%.
11:59Voilà, dit que.
12:01Avant qu'être une IPO, d'ailleurs.
12:02Donc, on attend.
12:03Il faudrait plus de transparence pour valider vraiment de qui.
12:06Et ça ne gagne toujours pas d'argent.
12:07Comment ?
12:07Et ça ne gagne toujours pas d'argent.
12:08Et ça ne gagne toujours pas d'argent.
12:09Donc, comme dans les années 2000 où celui qui fait le plus de buzz,
12:13ce n'est pas Nvidia, c'est Open AI.
12:15Et on est sur des pertes qui peuvent être significatives.
12:17L'annonce du jour, c'est peut-être un troc supplémentaire.
12:19Donc, Microsoft va détenir 27% d'Open AI.
12:22Microsoft, en échange, Open AI va acheter du cloud Microsoft
12:25pour 250 milliards de dollars.
12:27On n'est que dans du troc.
12:28Donc, ça, ce n'est pas tout à fait ça.
12:29C'est ça qui fait monter Microsoft aujourd'hui.
12:30Eric.
12:31Dans Chine, Etats-Unis, les deux ont quand même intérêt à s'entendre.
12:34La rencontre Xi Jinping.
12:35Ah oui, c'était ça la question initiale.
12:36J'avais fini par l'oublier.
12:37Il nous a complètement emmenés ailleurs là, François.
12:40Non, mais il est très fort.
12:40Dans deux jours.
12:42Il est journaliste.
12:43Revenons à la politique.
12:44Non, non, mais les deux ont intérêt à s'entendre.
12:46Du côté des Etats-Unis, le shutdown, ça coûte quand même 15 milliards de dollars aux Etats-Unis.
12:50Ça fait 60 milliards par mois.
12:51Il y a 1,7 million de fonctionnaires qui ne sont plus payés.
12:54Donc, on sent très bien que l'économie américaine peut, à cause de tout ça,
12:57ralentir parce qu'il y aura moins de consommation.
12:59Donc, Trump a tout intérêt à trouver un accord pour les terres rares.
13:02De façon à ce qu'il n'y ait pas des problèmes technologiques.
13:04Et du côté de la Chine, quand vous voyez les dernières chiffres de croissance,
13:07plus 4,8%, avec des problèmes démographiques énormes,
13:11avec des problèmes dans l'immobilier,
13:12avec une consommation qui patine, vous vous dites qu'ils ont besoin de leurs exportations.
13:16Donc, on va finir par trouver un terrain d'entente.
13:18Mais c'est vrai qu'avec ce fou de Trump, à tout moment, ça peut dégénérer.
13:21Donc, on aura peut-être un terrain d'entente pendant trois mois.
13:24Et puis, dans trois mois et un jour, il dira que finalement,
13:26il n'est pas content du déficit commercial.
13:27Et il remettra des droits de douane.
13:28Mais c'est vrai qu'il faut trouver un accord.
13:30Mais maintenant, la Réunion n'est pas sûre du tout.
13:32Alors là, il a dit, hier, il a dit qu'il espérait un bon deal,
13:37mais qu'il pouvait changer d'avis dans deux jours.
13:39Il l'a dit lui-même.
13:40Ah oui, d'accord. Bon, on verra. Ce sera jeudi.
13:42Mais ce qu'on voit aussi, c'est que les décisions politiques ne sont pas tout à fait rationnelles.
13:45À l'époque, on se disait, évidemment, la Russie ne va pas envahir l'Ukraine
13:49parce que ça lui coûterait trop cher.
13:52Donc, tout le monde a sorti des études et des études pour montrer que c'était une aberration
13:55et que finalement, il l'a fait.
13:59Donc, on voit que quand même, notamment dans des systèmes peu démocratiques,
14:03parfois, ce qui compte, c'est de parler au peuple, c'est de parler à la nation
14:06plutôt que d'avoir des considérations économiques, même si l'économie, à la fin,
14:10c'est ça qui fait manger une population.
14:13Mais il ne faut pas surinterpréter la puissance de l'économie
14:18parce qu'on est rentré quand même dans une période où on a des dirigeants
14:22qui veulent du muscle, un peu de testostérone.
14:24Et ça, c'est difficilement prévisible.
14:27C'est-à-dire qu'il y a la puissance économique, puis il y a la puissance tout court.
14:29Il y a une quête de puissance.
14:30Et il y a l'enjeu des égaux.
14:31Oui, oui, bien sûr.
14:32Alors, on verra.
14:32Donc, cette rencontre doit avoir lieu jeudi à Séoul.
14:36Effectivement, les Chinois ne restreindraient pas, autant qu'ils l'avaient dit,
14:39l'accès à leur terre rare et ils achèteraient du soja.
14:41C'est bien qu'on a un auditeur.
14:42Il s'appelle Maxou.
14:43Il nous écrit régulièrement Maxou sur le Félix BFM Bourse.
14:45Il nous fait une petite blague.
14:46Donc, je vous la livre parce qu'elle est marrante.
14:48Je me méfie de vos blagues marrantes.
14:50Donc, terre rare contre soja.
14:51Il nous dit que ce sera terre rare contre terroir.
14:54Le soja, terroir, la campagne.
15:00Il y a aussi qu'il faut financer leur déficit budgétaire qui ne cesse de monter
15:02et que les Chinois et les Japonais sont des grands acheteurs de dettes.
15:05Donc, en réalité, dans ce jeu, tout le monde est lié.
15:08Les États-Unis et la Chine sont liés.
15:09Donc, c'est pour ça qu'il faut...
15:10Trump n'est pas complètement fou, même s'il est un peu fou sur ses réactions.
15:13Il sait très bien qu'à un moment ou à un autre,
15:14il faut quand même trouver des accords avec les pays.
15:16C'est ce qu'il fait, d'ailleurs.
15:16On est à deux jours de cette rencontre et l'once d'or se détend quand même.
15:18On repasse sous les 4 000 dollars l'once aujourd'hui.
15:203 976 dollars l'once d'or.
15:22C'est-à-dire que l'or était monté beaucoup trop haut.
15:24On s'est fait peur pour...
15:25Plus 60% depuis le début de l'année.
15:27Mais attendez, plus 60% depuis le début de l'année.
15:29C'est normal qu'on ait une respiration de 10%.
15:30On a la même chose sur le palladium.
15:31On a la même chose sur l'argent.
15:33Dès que ça va un peu mieux du côté entre Chine et États-Unis,
15:36finalement, on relâche la pression.
15:37Mais on avait tendance à prendre un peu au pied de la lettre la hausse de l'or
15:39en disant, vous voyez, vraiment, les investisseurs sont assez rationnels
15:42parce qu'en même temps que les actifs risqués montent,
15:44les actions, ils achètent des refus.
15:45C'est très rationnel de voir l'or autant monter.
15:47Là, vous avez vu que ça a perdu 300 dollars en une semaine.
15:49Ça fait que 10%.
15:50Ça avait gagné 60%.
15:51Et le bitcoin a perdu aussi 20% par rapport à son plus haut.
15:53Non, mais bon, c'est tout à fait logique.
15:54Mais vous savez, la problématique, c'est que quand tout le monde s'empare,
15:56les journaux, les télés, les radios, en disant
15:59l'once d'or au plus haut, etc., c'est le moment où il faut vendre.
16:01Vous savez, c'était pareil pendant le crag de 2000.
16:03Je me rappelle qu'en février 2000, dans les journaux américains,
16:06c'était l'inexorable montée des indices boursiers.
16:09Et un mois et demi, on a eu le crag qui a commencé.
16:15Non, mais moi, je pense que l'or va aller plus haut, mais il n'y a pas de raison
16:19qu'on ne touche pas les 5000.
16:21Donc là, on est sur une pause après un rallye.
16:25Enfin, voilà, quand vous avez pris 60%, à un moment donné, il faut...
16:28Et on a eu, au mois de septembre, lorsqu'il y a eu toutes ces histoires
16:31autour de Penai, qui faisaient des partenariats dans tous les sens,
16:34il y a eu beaucoup de hedge funds qui se sont couverts.
16:36Ils ne sont... Personne, en fait, aujourd'hui, que font les grands investisseurs
16:39internationaux, notamment les hedges, plutôt que de sortir de la tech,
16:43parce qu'ils disent la fête n'est pas finie, et on sait qu'une fête,
16:45elle se termine par un feu d'artifice, donc il y aura une accélération
16:48de la hausse, probablement, donc on ne sort pas, mais on se couvre.
16:51En se couvrant, comment on fait ? Eh bien, on achète de l'or.
16:53Et là, c'est ce qui a expliqué la dernière accélération sur l'or.
16:58Maintenant, une fois qu'ils ont couvert leur portefeuille...
17:01Ça ne met pas encore la tendance de fond à la hausse.
17:02Mais si jamais l'or baissait, je pense que les acheteurs,
17:04parce qu'il y a beaucoup d'acheteurs qui sont frustrés,
17:07je pense notamment à la clientèle indienne, chinoise,
17:10qui raffole des bijoux, qui raffole d'or,
17:12avec leur volet des prix, ils n'ont pas pu
17:15faire leurs emplettes comme ils le souhaitent.
17:19Et donc là, finalement, ils reviendront.
17:22Et donc, il y a des vraies forces de rappel.
17:23Mais il y a eu un élément très conjoncturel ces dix derniers jours,
17:26c'est qu'il y avait les fêtes indiennes qui arrivaient d'Iwali.
17:29C'était la semaine dernière qu'ils ont acheté beaucoup d'or.
17:32Normalement, ils s'achètent des bijoux.
17:32Et là, apparemment, ils ont acheté beaucoup plus de lingots
17:34qu'habituellement.
17:37Et effectivement, là, après les fêtes, ça se tasse un peu.
17:39Moi, je suis assez d'accord avec François sur l'or,
17:42parce que je pense que les banques centrales vont en avoir marre,
17:46à un moment, et les gérants du monde entier, d'acheter de la dette.
17:48C'est-à-dire d'acheter de la dette française, de la dette américaine.
17:50Je ne dis pas qu'il va y avoir une crise de la dette souveraine.
17:53Mais je pense qu'ils se rendent compte que finalement,
17:54c'est assez délicat.
17:56Et donc, je pense qu'ils vont se positionner sur l'or
17:58et que les réserves d'or dans les banques centrales
18:01vont augmenter progressivement les réserves d'or,
18:04année après année.
18:04Donc, il y a une tendance structurelle à être long sur l'or.
18:07On poursuit nos échanges. Dans un instant, on est à un quart d'heure de la clôture.
18:11On accélère dans la dernière ligne droite.
18:12Et notre CAC 40 est en reprise 0,2%.
18:14La lanterne rouge, c'est toujours BNP Paribas.
18:16On va y revenir en détail. Dans un instant, sa publication, un peu un petit fieu.
18:19Fériore aux attentes, mais pas beaucoup.
18:21Le titre perd 4%. On viendra aussi sur Vinci, qui perd 2% en clôture.
18:24Et puis, à la hausse d'AssoSystem.
18:27Non, non, non, c'est encore en baisse d'AssoSystem.
18:28En revanche, Eden Raid est en hausse.
18:30Une nouvelle fois, plus 3% aujourd'hui,
18:32avec un risque fiscal qui semble s'éloigner,
18:34même si tous les débats budgétaires ne sont pas complètement terminés.
18:37Loin de là, à l'Assemblée Nationale,
18:38on pourrait encore avoir des surprises et des effets boomerang.
18:40Mais aujourd'hui, en tout cas, le marché se veut soulager
18:42sur la question d'une éventuelle cotisation patronale
18:45sur les titres restaurants.
18:46Ça a été exclu en commission sociale à l'Assemblée Nationale,
18:49mais ça pourrait revenir en séance plénière dans l'hémicycle.
18:51Eden Raid gagne 3%.
18:52On en parle ce soir avec Eric Lewin et François Monnier.
18:55Les publications des entreprises, justement, vous êtes bien là,
18:57vous êtes à l'aise sur ce que nous disent les entreprises
19:00par rapport au contexte, à tous ces vents contraires,
19:02les droits de douane, le ralentissement,
19:04l'instabilité politique aussi en France.
19:05On est plutôt rassuré par ce que nous disait l'entreprise.
19:07Je ne veux pas dire rassuré, mais il y a énormément de volatilité quand même.
19:10Les publications, je crois qu'il y a eu une vingtaine,
19:1220, 22 publications depuis la mi-octobre.
19:16Il y a quand même sur les boîtes françaises
19:17énormément de volatilité.
19:19Encore aujourd'hui, même une publication comme BNP
19:22qui n'est quand même pas catastrophique,
19:23même si c'est légèrement affaire aux attentes,
19:26on a du mal à comprendre pourquoi BNP continue à baisser.
19:28Je crois que ça fait 10% en l'espace d'un mois.
19:30On est quand même sur un payeur de 6%, un rendement de 7%.
19:33Alors c'est sûr qu'il y a la crise du Soudan,
19:34on en a parlé longuement,
19:35mais on a le sentiment quand même qu'il pourrait à terme trouver un accord.
19:38Donc c'est vrai que parfois,
19:40je trouve qu'il y a quand même pas mal de déceptions.
19:43Vous parliez d'Assosystem,
19:44ça doit être au plus bas depuis trois ans.
19:46ST Microelectronics aussi a fortement baissé.
19:48Bref, on a vraiment le sentiment
19:49que les investisseurs, là, quand ils vendent,
19:52ils vendent vraiment à l'inverse Eden Red
19:54qui perdait 35% depuis le début de l'année.
19:56À la moindre bonne nouvelle,
19:56on a vu son chiffre d'affaires trimestriel
19:58qui n'était pas quand même exceptionnel,
20:00mais qui était un tout petit peu supérieur aux attentes,
20:01l'action a pris 20 ou 25%.
20:03Donc on sent quand même
20:04qu'il y a une certaine nervosité quand même des investisseurs.
20:05Il y a des rachats de sortes.
20:06Il y a beaucoup de rachats de sortes.
20:08Comment vous les interprétez,
20:09les réactions de marché aux publications
20:11ici en Europe et à Paris, là, François ?
20:12Je trouve que c'est plutôt sain.
20:14Là, on voit que tout le monde n'a pas revêtu
20:16ses lunettes roses en se disant
20:17on fait tout monter.
20:18Donc quand la société le déçoit,
20:20la sanction est immédiat.
20:22Donc on a des investisseurs
20:23qui sont plutôt catégoriques.
20:25Ils aiment ou ils n'aiment pas.
20:26Ils n'aiment pas d'Assosystem,
20:27le titre perd 14.
20:28Ils aiment LVMH ou Essilor Luxottica,
20:31le titre prend plus de 12%.
20:32Donc on voit qu'il y a des réactions
20:33extrêmement tranchées.
20:34Ça, c'est le premier phénomène.
20:35Le deuxième phénomène qui est nouveau
20:37et qui n'existait pas il y a de nombreuses années,
20:39c'est qu'on est vraiment dans une industrie
20:40aujourd'hui de momentum.
20:41C'est qu'une société qui déçoit
20:43lors d'une publication trimestrielle
20:44avec un violent décrochage,
20:47eh bien il faut au moins trois mois
20:49pour se refaire
20:50et on attend la prochaine publication.
20:52Parce qu'on est vraiment sur une industrie
20:53de momentum.
20:54Alors qu'il y a quelques années,
20:56eh bien il y avait beaucoup de gérants
20:57qui venaient en disant
20:57ah il y a une bonne affaire,
20:58le titre a trop baissé.
21:00Et là, c'est pas comme ça que ça se passe.
21:02On veut absolument une réassurance.
21:03Et l'industrie des ETF a changé
21:05de la donne aussi.
21:06Et donc finalement,
21:07une société qui rate ses trimestrielles,
21:09eh bien elle a trois mois de purgatoire.
21:12Donc ça, c'est quelque chose quand même
21:13qui prend de plus en plus d'ampleur.
21:16Et là, on voit,
21:16ce système a été fortement sanctionné
21:17la semaine dernière.
21:19La glissade, elle continue cette semaine.
21:20Personne ne se dit
21:21le titre ne revient pas cher,
21:22value,
21:23personne n'essaie de regarder
21:24ce ratio court sur bénéfice
21:26en se disant
21:26tiens, comment,
21:27est-ce qu'elle n'est pas trop chère, etc.
21:28Ils ne sont pas au rendez-vous sur la marge.
21:30Eh bien, on passe à autre chose.
21:32Il y a tellement de sociétés cotées.
21:33On va chercher des bonnes affaires ailleurs.
21:36Et le cadre d'Associable est intéressant
21:37parce que c'est quand même une société
21:38qui fait 30% de rentabilité opérationnelle,
21:40qui a du free cash flow.
21:41Alors c'est vrai qu'ils ont un peu
21:42abaissé leur croissance de chiffre d'affaires.
21:44Mais enfin, ça vaut simplement
21:4517 fois les bénéfices
21:46contre une moyenne historique
21:48à 33 fois.
21:49Et pourtant,
21:49quand vous parlez à des gérants...
21:50On est monté à plus de 40 fois.
21:51Exactement.
21:51Mais la moyenne historique est à 33.
21:53Et quand vous parlez à des gérants,
21:54ils disent non,
21:55ils nous ont déçus deux fois.
21:56Donc on ne revient pas sur ce dossier.
21:57Donc on a le sentiment
21:58que la boîte est coincée
22:00jusqu'à la prochaine publication.
22:02Alors que quand vous regardez
22:02d'un point de vue value,
22:03à 25 euros,
22:05il faut acheter du Dassault Systèmes
22:06au courant tel.
22:06Les analystes qui nous disent
22:07c'est le Publicis
22:08il y a 4-5 ans d'Assault Systèmes.
22:09C'était au fond du fond du CAC 40,
22:10Publicis.
22:11Plus personne n'y croyait.
22:11On se disait Publicis
22:12sera mangé par l'IA.
22:13Et aujourd'hui,
22:13c'est peut-être l'une des valeurs
22:14de l'IA du CAC 40.
22:15Bien sûr.
22:15C'est peut-être le moment
22:16d'acheter du Dassault Systèmes
22:18et de le mettre en portefeuille.
22:19Mais pour l'instant,
22:20les gérants n'en veulent pas.
22:22Pareil pour ST Microelectronics.
22:23Les gérants n'en veulent pas.
22:24Pareil à l'époque avec Kering
22:25où personne n'en voulait
22:26parce que les chiffres
22:27étaient très mauvais.
22:27Et le titre,
22:28vous nommez d'Imeo,
22:29il y a un chiffre un peu meilleur
22:29que prévu.
22:30Ça fait x2 en l'espace de 3 mois.
22:31Bon, la lanterne rouge aujourd'hui,
22:32ce n'est pas dans ce système,
22:33c'est BNP Paribas.
22:34Donc après sa publication,
22:35le directeur général délégué
22:36sera l'invité du 18-19.
22:38C'est Guillaume Paul aujourd'hui
22:39qui sera aux manettes
22:40donc tout à l'heure
22:41à un petit peu plus de 18 heures.
22:42BNP perd 4%.
22:44Et voilà Chris,
22:45notre réalisateur
22:46qui surgit comme chaque soir.
22:48Il aime bien poser des questions
22:48à vous les experts du club.
22:49Bonsoir Chris,
22:51tu veux poser une question,
22:51n'hésite pas,
22:52tu es en direct.
22:5317h25, on t'écoute.
22:54Bonsoir aux experts du club.
22:56Salut.
22:57Tiens, à propos de BNP,
22:58ce ne serait pas de mauvais augure
22:59pour jeudi
22:59avec la publication
23:00des autres banques françaises ?
23:04Le cas BNP est un petit peu particulier.
23:06Ce qu'on peut dire
23:07sur les banques françaises,
23:08c'est que les conditions de financement
23:09sont faciles
23:10mais il y a beaucoup d'incertitudes.
23:11On aura quand même
23:1269 000 défaillances d'entreprises
23:13cette année.
23:14Une année quasiment record.
23:15Il y a beaucoup d'incertitudes
23:16sur la consommation,
23:17sur l'investissement.
23:19Donc je ne suis pas sûr
23:20qu'avec leur positionnement
23:21sur la France,
23:21Société Générale des Crédits Agricoles,
23:23ce soit les banques à acheter.
23:24En tout cas,
23:24comme je l'ai dit hier,
23:25moi je n'achète pas
23:26avant une publication.
23:27Je pense que c'est suicidaire
23:28de se dire
23:28oui, moi je suis plus intelligent
23:29que la moyenne,
23:30je vais acheter avant une publication,
23:30je vais gagner 10%.
23:31Attendons les publications
23:32mais j'ai peur quand même
23:34qu'il y ait des problèmes
23:35notamment sur la banque de détail
23:36parce qu'on sent très bien.
23:38Ça ralentit quand même.
23:39Ça ralentit.
23:39On va avoir quoi ?
23:39Une croissance de 0,5, 0,6.
23:41Et ce n'est pas
23:41les dernières mesures budgétaires.
23:43Donc cette flat tax
23:44qui pourrait passer
23:45à 31,4%,
23:46ce qui est une hérésie totale.
23:47J'aime bien comment vous dites
23:48flat tax.
23:48Oui, parce que je trouve
23:49ça complètement stupide
23:50cette flat tax qui augmente.
23:51Je trouve que ce qui se passe
23:52dans le budget en ce moment,
23:54c'est à bras catabrante
23:55de bêtises.
23:56Enfin bon, on fait tout
23:56pour pénaliser les entreprises,
23:58pour pénaliser les patrimoines.
24:00Enfin, je ne comprends pas
24:00où on veut aller.
24:01Sur la publication de BNP,
24:04ils ont annoncé quand même
24:04une provision assez importante
24:07qui n'était pas aussi importante
24:09le trimestre dernier.
24:11Est-ce que ça peut inquiéter
24:11justement pour les banques ?
24:12Est-ce qu'on va le retrouver
24:14chez Société Générale
24:15ou chez Crédit Agricole ?
24:16C'est lié à la France.
24:17On n'en a pas forcément plus.
24:18Ils n'ont pas cité le nom en plus.
24:19Non, c'est pour ça, oui.
24:20Vous avez mis le doigt
24:22sur le sujet qui fait mal.
24:24On a un problème de visibilité
24:25aujourd'hui sur BNP.
24:26L'affaire soudanaise ressurgit.
24:28Donc déjà,
24:29BNP était plutôt une note
24:31bien notée en matière ESG.
24:34Si vous êtes gérant ESG, ISR,
24:36vous avez un problème au Soudan,
24:39vous êtes obligé de le vendre.
24:40Donc là, c'est pas cher,
24:42c'est pas cher.
24:43Alors que c'est vrai
24:44que c'est pas cher.
24:44On a un actif net
24:45à plus de 100 euros.
24:47Le titre vaut 65, 66 euros.
24:49Donc vous avez une belle décote.
24:51Donc normalement,
24:51un gérant naturel ne sort pas.
24:53Sauf que là,
24:53vous avez une polémique.
24:55Il y a un vrai sujet.
24:56Vous ne pouvez pas le garder
24:57dans votre portefeuille
24:58parce que même si BNP conteste,
25:01il y a quand même
25:01une suspicion.
25:03Et donc finalement,
25:03il y a réaction.
25:04Et il y a eu une réaction violente.
25:06Et là,
25:06il y a à nouveau
25:07un phénomène de provision
25:09qui n'est pas suffisamment détaillé.
25:11Et donc,
25:12ça rajoute
25:12du doute au doute.
25:14Mais ils n'auraient pas dû
25:14le détailler plus en fait ?
25:16C'est assez bizarre d'ailleurs
25:18qu'ils n'aient pas nommé
25:19le problème en question,
25:21le nom de la société.
25:21C'est assez bizarre.
25:22Le moins 4,
25:22il est là aujourd'hui
25:23sur BNP Paribas.
25:24Oui, bien sûr.
25:25Puis on l'a publié
25:26un petit peu inférieur aux attentes.
25:27Disons qu'on aurait eu
25:28moins 2 sans ça.
25:29Mais ça avait déjà baissé
25:29tellement la semaine dernière
25:30qu'ils avaient vraiment bien
25:32communiqué sur le détail.
25:34Je pense que le Soudan pèse
25:35quand même.
25:36Les gens s'interrogent quand même.
25:37Parce que si vous faites
25:377 millions fois 23 000...
25:40Ça fait combien ?
25:40Je ne sais pas.
25:42Je voulais faire le deux têtes,
25:43mais j'ai la flemme.
25:43Mais ça fait un certain montant,
25:46comme on dit.
25:46Ça fait peur.
25:47Ça fait très peur.
25:48Oui, et un montant certain.
25:49BNP ce soir perd 4%.
25:50On aura beaucoup d'autres publications
25:52évidemment tout au long de la semaine.
25:53Les autres banques,
25:54ce sera jeudi.
25:55On aura également, tiens,
25:56Schneider Electric jeudi
25:57et Total Energy.
25:58Un de nos auditeurs nous demande
25:58alors ce sont deux valeurs
25:59qui n'ont pas grand chose à voir,
26:00mais laquelle il faut regarder le plus.
26:02Schneider Electric ou Total Energy ?
26:03Total Energy,
26:04ce n'est pas très cher.
26:05PER de neuf,
26:05rendement de 7%.
26:06Enfin, le pétrole a perdu 13%
26:07depuis le début de l'année.
26:08La valeur est flat.
26:10Et puis Schneider,
26:11ça me paraît quand même assez cher.
26:12Je ne sais pas ce qu'en pense François.
26:13J'aimerais bien avoir son avis là-dessus.
26:15Mais ça vaut quoi ?
26:15Ça vaut 30 fois les bénéfices.
26:17Ils font 20% dans les data center.
26:18Il faut vraiment
26:19qu'il y ait une bonne publie
26:19pour que ça continue.
26:21Oui, je pense que...
26:21François ?
26:22Schneider Electric.
26:23Vous avez le droit de dire
26:23que vous n'êtes pas d'accord.
26:24Mais si, je fais une transition de folie.
26:26Henri qui est intimidant aussi.
26:27Je ferai un pari sur Schneider Electric
26:29en disant
26:29depuis que les Bionnais
26:31ils n'ont rien fait
26:31alors qu'ils ont
26:33un bon comparable avec Legrand
26:35qui a cartonné en bourse.
26:36Legrand a gagné plus de 40%
26:38alors que Schneider Electric
26:40ne fait strictement rien
26:41parce qu'il y a un vrai sujet
26:42sur la marge.
26:43Donc il suffirait
26:44qu'ils nous rassurent
26:47sur la solidité du modèle
26:48et qu'ils nous annoncent
26:49que dans les data center
26:50ils arrivent quand même
26:51à avoir une belle croissance.
26:53Il pourrait y avoir
26:54une belle réaction boursière.
26:55Parce que là aujourd'hui...
26:56C'est une des pires années
26:56pour Schneider Electric.
26:58Alors que historiquement
27:00ils ont toujours
27:00épaté et bluffé
27:03les investisseurs
27:04et les actionnaires individuels.
27:05Alors que c'est une belle année
27:06pour Legrand,
27:07pour Rexel aussi
27:07qu'on oublie trop souvent.
27:08Ou historique.
27:10Exactement.
27:10Ils sont dans les data centers
27:11on les oublie trop souvent.
27:12Non mais franchement
27:13c'est notre faute
27:13et on a certains auditeurs
27:14qui nous disent...
27:14Est-ce que je peux dire
27:15un tout petit mot ?
27:15Non.
27:1610 secondes sur Capgemini.
27:17Je suis un peu déçu
27:18de la réaction des investisseurs
27:19parce qu'ils ont relevé
27:20leurs prévisions de guidance
27:21en croissance organique
27:22sur l'année
27:22avec la croissance qui repart.
27:24Ça gagne quoi ?
27:251 ou 2%
27:25alors que ça gagne 7%.
27:26J'ai le sentiment
27:27que même si le titre
27:27vaut 10 fois les bénéfices
27:28c'est la même chose
27:29qu'on avait dit
27:29avec François
27:30sur Dassault Systèmes.
27:31Les gens n'ont pas envie
27:32d'acheter de services informatiques
27:33en ce moment
27:33et ils n'ont pas envie
27:34d'acheter du cap
27:35en se disant
27:35et s'ils étaient disruptés
27:37etc.
27:37Vous n'avez pas assisté
27:38à leur conférence téléphonique
27:39tout à l'heure
27:39c'est ça Capgemini ?
27:40Parce qu'en fait
27:40c'est la conf call
27:41qui a travaillé pour vous
27:42l'émission
27:42en fait la direction
27:45dans le conf call
27:45ça c'est nos équipes
27:46bfmbourse.com
27:47qui ont suivi ce conf call
27:48la direction Capgemini
27:49a expliqué
27:49qu'ils n'attendaient pas
27:50au quatrième trimestre
27:51d'amélioration sensible
27:52de la croissance
27:53par rapport au troisième.
27:54Ils ont relevé leur guidance
27:55sur l'ensemble de l'année ?
27:55Oui bien sûr
27:56mais ils ont été prudents
27:58sur les perspectives
27:59malgré tout
27:59même s'ils ont relevé
28:00la tonalité
28:01était un petit peu décevante
28:02avec beaucoup de pression
28:02sur les prix
28:03à ajouter la direction
28:04et cette tonalité
28:05pas très optimiste
28:06a pu calmer l'enthousiasme
28:07c'est pour ça
28:08qu'on est en hausse d'un pourcent
28:09en soi.
28:10Donc vous êtes déçus
28:11de voir Capgemini
28:12pas autant pour eux ?
28:12Mais c'est vrai que l'IA
28:13peut apporter
28:13une pression déflationniste
28:16sur le modèle économique
28:17des CS2I.
28:19On a aussi des doutes
28:20sur Alten
28:21on a des doutes
28:21sur l'ensemble du secteur
28:22en disant
28:22ben voilà
28:23est-ce que
28:24c'était pas trop margé
28:26est-ce que les prix
28:27étaient pas trop élevés
28:28en tout cas
28:28c'est une industrie
28:29qui devrait avoir
28:30une baisse des prix
28:31donc ça
28:31en bourse
28:32on déteste
28:33ce type
28:34d'éclinaison.
28:36Les valeurs défense
28:37sont un peu moins brillantes
28:37aussi en ce moment
28:38qu'au premier semestre
28:39c'est une bonne raison
28:39de les renforcer
28:40tiens ça c'est Alexandre Tixier
28:41qui nous le disait
28:42dans Culture Bourse
28:43cette séquence Culture Bourse
28:44est disponible en replay
28:45sur notre application
28:46BFM Business
28:4617h31
28:47dans 4 minutes la clôture
28:48on entre dans la data
28:49aussi vrai que tous les chemins
28:58mènent à Rome
28:59tout est data
29:00tout être
29:01toute notion
29:01toute poussière
29:02bref tout ce qui existe
29:03donne finalement matière à data
29:04et la machine à data
29:05est ici dans BFM Bourse
29:06avant la clôture
29:07chaque soir
29:07François-Éric
29:08êtes-vous prêt à enclencher
29:09cette machine à data
29:10avec nous ?
29:11Prêt
29:11nous sommes prêts
29:12ceci est la data
29:13vous avez chacun
29:14une minute
29:15on démarre avec
29:16François
29:18votre chiffre
29:19moins 2,7 milliards d'euros
29:21oui c'est le montant
29:22de la décollecte
29:23en septembre
29:24sur le livret A
29:25et le LDDS
29:26c'est un montant
29:28significatif
29:28il y a rarement
29:30de décollectes
29:30aussi importantes
29:31en septembre
29:31en tout cas
29:33historiquement
29:33on avait rarement vu ça
29:34ça explique deux choses
29:36d'abord
29:37c'est les produits
29:39qui rapportent moins
29:39on a commencé l'année
29:41à 3
29:41on était après
29:42à 2,4 en février
29:431,7 cet été
29:44et probablement
29:45en février prochain
29:46on sera aux alentours
29:47de 1,4
29:481,5
29:48ça dépendra
29:49si la banque centrale européenne
29:50baisse ou pas ses taux
29:51donc on est sur
29:52des produits
29:53qui offrent
29:55facilement
29:56une rentabilité
29:57de plus en plus faible
29:58même si
29:59il faudrait
30:00relativiser
30:01cette baisse de rentabilité
30:02parce que
30:03il y a moins d'inflation
30:04mais on voit que
30:06les épargnants
30:07parallèlement
30:08épargnent de plus en plus
30:10là on est aux alentours
30:11de 19%
30:12il faut voir que le pic
30:12en France
30:13du taux d'épargne
30:14c'est 21%
30:14pendant le Covid
30:16donc on n'est pas loin
30:17des niveaux historiques
30:17alors qu'en moyenne
30:18on tourne aux alentours
30:19de 15%
30:20donc il y a plus d'épargne
30:21mais on va vers
30:22plus d'assurance vie
30:23avec des UC
30:24et un peu plus vers la bourse
30:25oui
30:27on espère que la bourse
30:28va être de plus en plus attirée
30:28bien évidemment
30:29et on s'y échille
30:30nous tous
30:30vous tous
30:31CBFM Bourse
30:32chaque soir
30:32c'est investir
30:33c'est Bourse Direct
30:34à vous Eric
30:34votre chiffre
30:35votre data
30:36plus
30:37206%
30:39c'est la hausse
30:40d'Essilor
30:40en 5 ans
30:41comme je l'ai souvent dit
30:43je pense que
30:44Essilor va être
30:44l'air liquide
30:45du 21ème siècle
30:46vous vous rappelez
30:46qu'au 20ème siècle
30:47quand vous étiez
30:48entre 1985-90
30:49quand j'ai démarré
30:50la finance
30:50on me disait
30:51il faut absolument
30:51avoir de l'air liquide
30:52en portefeuille
30:52je dis qu'il faut absolument
30:53avoir de l'Essilor
30:54en portefeuille
30:54pourquoi ?
30:553 raisons
30:55vieillissement
30:56bien évidemment
30:57de la population
30:58inéluctable
30:58leader mondial
30:59il y a 650 usines
31:037000 magasins
31:0330 000 clients opticiens
31:05et puis la montée
31:06en puissance
31:06dans les lunettes connectées
31:08ce fameux partenariat
31:09avec Meta
31:10qui a 3% du capital
31:11qui pourrait monter
31:11à 5% du capital
31:13800 millions
31:14cette année
31:15de chiffre à faire
31:15dans les lunettes connectées
31:16sans doute
31:176 milliards
31:18d'ici 2030
31:19et puis les publications
31:20d'Essilor Luxottica
31:22sont top
31:22la dernière publication
31:23croissance organique
31:24nettement supérieure
31:25aux attentes
31:2511,7%
31:27il y a du free cash flow
31:28important
31:28il y a une marge opérationnelle
31:29qui devrait être
31:30entre 19 et 20%
31:31alors vous allez me dire
31:32oui mais le
31:32le titre est au plus haut historique
31:34aujourd'hui
31:34le titre au plus haut historique
31:35ça vaut 35 fois les bénéfices
31:36mais moi je pense
31:37que ça va continuer
31:38à monter
31:39parce que non seulement
31:40vous avez
31:40les lunettes
31:41le vieillissement
31:42mais vous avez
31:43de la tech
31:43de la connectivité
31:45et puis Meta en embuscade
31:46ça fait un très joli
31:47très joli case
31:48d'Equit History
31:48et si Apple se lance
31:49dans les lunettes connectées
31:50à son tour
31:50est-ce qu'il pourrait aussi
31:51le faire se lancer
31:53avec Essilor Luxottica
31:54qui est quand même
31:54le leader mondial
31:55sur les lunettes
31:55je ne vois pas avec qui d'autre
31:56il pourrait le faire
31:57c'est ça le problème
31:57il y a Meta
31:58il y aura peut-être
31:58un jour Apple
31:59ils ont un tel positionnement
32:00une telle dynamique
32:01qu'il y a un boulevard
32:02donc pour moi le titre
32:02il faut le garder
32:03le conserver
32:04et le mettre
32:04pour les enfants
32:05petits enfants
32:05et arrière-petits enfants
32:06ah oui d'accord
32:07je pense que c'est vraiment
32:09l'air liquide du 21ème siècle
32:10je ne sais pas
32:11qui vous ferait rêver
32:11avec cet argument là
32:12Eric
32:12si pourquoi
32:13attendez je le dis
32:14depuis des semaines
32:15l'air liquide du 21ème siècle
32:16bah oui
32:17l'air liquide
32:18qu'est-ce qu'on disait
32:19dans les années 90
32:20vous étiez encore tout jeune
32:21qu'est-ce qu'on disait
32:22il faut de l'air liquide
32:23en portefeuille
32:23c'est une valeur
32:24paire de famille
32:24moi je trouve que
32:25la valeur paire de famille
32:26maintenant c'est ici
32:26l'orgueil Chautica
32:27et peut-être un jour
32:28première capitalisation
32:29du CAC 40
32:306ème pour l'instant
32:30147 milliards
32:31qui sait
32:32merci beaucoup à tous les deux
32:33c'était la data room
32:33Eric Léouine
32:34Bourse Direct
32:34nous accompagner
32:35et François Meunier
32:36directeur de la rédaction
32:36d'Investiam
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