- il y a 22 heures
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Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros
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00:00:01Bonjour à tous et bienvenue à l'heure des pros sur Europe 1 jusqu'à 10h et sur CNew jusqu'à 10h30.
00:00:08Ce vendredi annonce mon week-end préféré de l'année.
00:00:13Est-ce que vous savez pourquoi ?
00:00:15Changement d'heure.
00:00:16Je n'en peux plus de l'heure d'été.
00:00:18Elle est un contresens sur le plan biologique.
00:00:21Notre horloge interne fonctionne sur un cycle d'environ 24 heures calée sur la lumière naturelle.
00:00:26L'heure d'été avance artificiellement ce cycle.
00:00:31On se lève beaucoup trop tôt par rapport à la lumière, ce qui dérègle notre sommeil, nos hormones, notre humeur.
00:00:39Je suis beaucoup plus irritable au printemps qu'en hiver, c'est vous dire.
00:00:43Avec l'heure d'hiver, le lever du jour correspond mieux à nos rythmes circadiens.
00:00:50Le rythme circadien, c'est l'horloge interne du corps humain avec les processus physiologiques comme le sommeil et l'alimentation.
00:01:00On dort mieux, on se réveille plus naturellement, on fatigue moins en fin de journée.
00:01:05L'heure d'été est un scandale fait au corps.
00:01:08Un scandale qui dure 7 mois et que les lèvres tôt payent au printemps et en été.
00:01:14Alors évidemment, si on fait la grâce matinale jusqu'à 7h30, on voit les choses différemment.
00:01:20Mais les boulangers et les matinaliers, journalistes, de CNews ou d'Europe 1, ils me comprendront.
00:01:27L'heure d'hiver est une question de santé publique et peut-être aussi de sagesse.
00:01:32Revenir à l'heure d'hiver, c'est se réaligner avec la lumière, le corps, la nature.
00:01:38C'est mon côté écolo.
00:01:39Il est 9h01, Marine Sabourin.
00:01:53Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:01:55Le verdict du procès de Dabia Benkiré d'Algérienne accusée du viol, de la torture et du meurtre de Lola est attendu aujourd'hui en fin de journée.
00:02:03L'accusé pourrait être condamné à la réclusion criminelle à perpétuité incompressible.
00:02:07Sera-t-on un jour qui a tué le petit Grégory Villemin, mort le 16 octobre 1984 à Léponge-sur-Vologne ?
00:02:14La grande-tente par alliance de l'enfant, Jacqueline Jacob, est interrogée à partir de 10h à la cour d'appel de Dijon.
00:02:19Elle est soupçonnée d'être l'un des corbeaux ayant adressé des lettres de menace à la famille du petit garçon.
00:02:24Et puis Gérald Darmanin va visiter ce matin l'école nationale de la magistrature à Bordeaux, école qu'il souhaite réformer.
00:02:30Pour cela, le garde des Sceaux souhaite notamment diversifier l'origine sociale des élèves.
00:02:34Il a déclaré hier que seulement 2% des élèves étaient des enfants d'ouvriers et qu'un tiers étaient originaires de Paris et sa proche banlieue.
00:02:41Voilà pour l'essentiel de l'actualité, Pascal.
00:02:44Merci beaucoup Marine Sabourin.
00:02:47On est ce matin avec Rachel Kahn, avec Georges Fenech, avec André Valigny, Eric Revelle, Thomas Bonnet.
00:02:50Vous savez, je blague à peine sur l'heure d'été.
00:02:52C'est un non-sens, c'est un non-sens.
00:02:54Mais c'est absolument incroyable.
00:02:55En termes de santé publique, c'est un véritable scandale.
00:02:58L'édito du Docteur Pro ce matin.
00:03:00Mais non, mais d'abord tu le ressens, il y a des gens peut-être qui sont plus sensibles que d'autres à ça.
00:03:04Le fait est qu'on se lève, nous, tôt.
00:03:06Donc on le prend dans la figure, parce qu'on se lève à 5h30 ou 6h tous les jours.
00:03:12Mais c'est un non-sens, on est 2h en décalage.
00:03:14Brigitte Millot le dit sans arrêt, c'est un non-sens.
00:03:17Ça ne dégage plus d'économie apparemment.
00:03:19Oui, et puis alors quand j'entends dire les gens...
00:03:21Ça fait des années que j'entends parler du fait qu'on va arrêter de changer d'heure.
00:03:25Mais l'Espagne a annoncé déjà que pour l'année prochaine, ils arrêtaient.
00:03:29Vous avez vu.
00:03:30Mais vous ne pouvez pas annoncer, vous êtes encore calé sur l'Europe.
00:03:33Vous êtes toujours calé sur l'Europe.
00:03:34D'ailleurs, on va commencer l'émission à l'instant par un...
00:03:37Moi, je trouve un scandale.
00:03:38On va écouter Éric Dupont-Aignan et il a parfaitement raison.
00:03:42Parce qu'après les premières...
00:03:44J'ai dit Éric Dupont-Aignan, Nicolas Dupont-Aignan et non pas Éric Dupont-Moretti.
00:03:48Bien sûr, c'est vendredi.
00:03:50Vous voyez l'heure d'été.
00:03:52L'heure d'été, ça te...
00:03:54L'heure d'hiver dépend.
00:03:55C'est l'heure d'été, ça te déstabilise.
00:03:57Ça, je n'aurais pas fait une erreur comme ça pendant l'heure d'hiver.
00:04:00Après les premières discussions en mars dernier,
00:04:02les représentants d'États membres auprès de l'Union européenne et eurodéputés
00:04:06ont adopté mercredi, il y a quelques jours,
00:04:09plusieurs accords sur la révision du permis de conduire.
00:04:12Donc maintenant, le permis de conduire, il n'est plus à vie.
00:04:14Et c'est l'Europe qui décide.
00:04:15C'est juste un scandale.
00:04:17C'est juste un scandale.
00:04:18Une nouvelle fois, c'est aux États souverains de le décider.
00:04:21Alors, est-ce qu'on peut voir ce qu'a dit Dupont, Nicolas Dupont-Aignan ?
00:04:27Et moi, je suis à 100% d'accord avec ce qu'il dit.
00:04:31Donc comme ça, c'est simple.
00:04:31L'Union européenne, les députés européens plus exactement,
00:04:38viennent de voter la fin du permis de conduire à vie
00:04:41avec l'obligation d'une visite médicale tous les 15 ans.
00:04:46Une nouvelle bureaucratie européenne pour embêter, pour être poli,
00:04:52des centaines de millions d'Européens alors que les lois relèvent normalement de la nation.
00:04:58Mais derrière cette idée du permis de conduire temporaire, avec visite médicale obligatoire,
00:05:06il y a bien sûr cette idée de numérisation, de prison numérique.
00:05:10Parce que vous aurez le permis de conduire numérique, l'identité numérique,
00:05:14l'euro numérique et puis bien sûr le carnet de santé numérique.
00:05:17Et vous voyez bien qu'en ce moment, l'Union européenne, après avoir écrasé les nations,
00:05:25pris leurs compétences, veut enfermer les Européens dans une sorte de prison numérique.
00:05:32C'est inacceptable.
00:05:33Alors il faut tout faire pour éviter cette nouvelle mesure bureaucratique.
00:05:38Vous imaginez le nombre de visites médicales à l'échelle européenne ?
00:05:41Le délire complet ? Et on ferait mieux de lutter contre les vrais chauffards
00:05:44plutôt que de généraliser toujours cette société de méfiance à l'égard des honnêtes gens.
00:05:50Bon, c'est un délire complet.
00:05:52Vous souvenez la phrase de Georges Pompidou, arrêtez d'emmerder les Français.
00:05:56Donc vous allez, qu'on fasse des visites médicales après 80 ans, pourquoi pas ?
00:06:01Mais qu'on oblige tous les Européens, tous les 15 ans, à faire une visite médicale.
00:06:08On n'a même pas assez de médecins.
00:06:10C'est l'enfer bureaucratique.
00:06:13On a un exemple chimiquement pur.
00:06:16Si tu voulais d'écouter les Français de l'Europe, tu n'y prendrais pas autrement.
00:06:20Mais ils n'y arriveront.
00:06:22Ils testent.
00:06:23Depuis le Covid, je vous le dis à chaque fois, ils testent les petits hommes gris.
00:06:27Boum, boum, boum, boum, boum.
00:06:29On teste, on teste, on teste.
00:06:30Les peuples ne disent rien.
00:06:32Ils fermeront leur gueule.
00:06:33On teste, on teste, on teste.
00:06:34Ils fermeront leur gueule.
00:06:36C'est ça.
00:06:37Et tout le monde ferme sa gueule.
00:06:38On ne va pas descendre dans la rue pour faire une manif.
00:06:41Ils le savent.
00:06:42On ne va pas descendre dans la rue samedi pour dire qu'on ne veut pas un permis à vie.
00:06:46Donc c'est insupportable, les petits hommes gris.
00:06:48C'est insupportable.
00:06:50Insupportable.
00:06:51Alors, continuons.
00:06:52Surtout, Pascal, pardon, mais là, on prend les automobilistes pour des vaches chalets
00:06:56parce que tout ça va coûter de l'argent à l'automobiliste aussi.
00:06:59Comme vous le dites, qu'on fasse passer une visite médicale à certains âges, pourquoi
00:07:02pas ?
00:07:03Mais là, dès 35 ans...
00:07:04Mais c'est la Sécurité sociale qui l'a payé.
00:07:05Oui, non, mais d'accord.
00:07:06Donc en plus, c'est l'État qui l'a payé.
00:07:07D'accord, mais on peut...
00:07:08Oui, mais la Sécu est en large déficit.
00:07:10Oui.
00:07:10Qui parmi les trucs complètement délirants de cette semaine, je ne sais pas si vous avez
00:07:13vu, sur les bateaux.
00:07:14On parlait de bateaux, les 12 mètres, je pense aux estroculteurs, les plates.
00:07:19Oui, j'ai vu ça.
00:07:20Vous avez vu ? Ils veulent imposer la mise en place d'un cabinet de toilettes sur un
00:07:24bateau de plus de 12 mètres.
00:07:25Bien sûr.
00:07:26Mais les gens qui font de l'huître en Chante-Maritime ou en bassin d'Arcachion, c'est des plates.
00:07:31Il n'y a jamais eu de cabine, mais on va leur imposer ça.
00:07:33Mais quand tu donnes le pouvoir, il faut qu'ils inventent des lois en permanence.
00:07:41Donc ils n'ont rien à foutre, sauf imposer des lois et des normes en plus.
00:07:45Donc effectivement, t'en trouves tous les jours, alors qu'il faudrait en diminuer et
00:07:48les enlever.
00:07:49C'est une question d'état d'esprit.
00:07:51Monsieur Valigny, bonjour.
00:07:53Bonjour, je suis pro.
00:07:54Comment allez-vous ?
00:07:54Ça va ?
00:07:55Je suis prêt, je suis prêt.
00:07:57Vous êtes un pro-européen.
00:07:59Oui, je suis un pro-européen.
00:08:00On voudrait dégoûter, mais on l'était pro-européen, mais il nous en dégoûte.
00:08:04C'est pour ça que je ne suis pas d'accord quand il dit, pour le coup, Nicolas Dupont-Aignan,
00:08:07l'Union Européenne a écrasé les nations.
00:08:09Ce n'est pas le mot, sans doute.
00:08:12Évidemment qu'une Europe intelligente et non bureaucratique.
00:08:17Une Europe de la défense, une Europe qui se protège économiquement, bien sûr.
00:08:20Mais là, c'est insupportable.
00:08:21Mais là, c'est vrai que c'est bureaucratique d'une part.
00:08:24D'autre part, ça va coûter cher.
00:08:25Parce que quand vous dites, Eric, que c'est la sécurité sociale qui va payer,
00:08:29j'en suis pas sûr.
00:08:30Le contrôle technique, on le paye.
00:08:32Chaque automobiliste paye son contrôle technique.
00:08:34Vous verrez que cette visite médicale, elle sera au frais de l'automobiliste.
00:08:38Je ne crois pas, quand même.
00:08:39Vous verrez.
00:08:40De toute façon, c'est remboursé.
00:08:41La visite médicale est remboursée par la sécurité sociale.
00:08:43Je ne suis pas sûr.
00:08:44Je ne suis pas sûr.
00:08:45Quand vous allez chez le médecin, ce n'est pas vous qui payez.
00:08:48La visite médicale sera remboursée.
00:08:49Je ne sais pas.
00:08:50On verra.
00:08:51Ce n'est pas sûr.
00:08:52Je pense qu'il faut une visite médicale tous les deux ou trois ans pour les personnes âgées
00:08:57ou très âgées.
00:08:58En tout cas, Nicolas Dupont-Aignan a raison.
00:09:01Pour une fois.
00:09:02Mais pour une fois.
00:09:03Ça y est, ça commence.
00:09:05Pour une fois.
00:09:07Mettez-vous pas en position de repli.
00:09:08Mais si, parce que je suis obligé.
00:09:11Ouvrez.
00:09:11Ouvrez-vous.
00:09:12C'est un combat.
00:09:13C'est un combat entre nous.
00:09:14Donc, il faut que...
00:09:14Mais non.
00:09:15Mais quand quelqu'un dit quelque chose d'intelligent...
00:09:18Non, mais là, je dis qu'il a raison.
00:09:19Pour une fois.
00:09:20Pour une fois.
00:09:22France, sur l'Europe, ça va.
00:09:23Non, mais c'est pour empêcher les automobilistes d'avoir des voitures.
00:09:27En vrai.
00:09:27À la fin, c'est un petit peu ça aussi.
00:09:28Mais en plus, on va interdire les moteurs thermiques en 2035.
00:09:31Je pense qu'il y a.
00:09:32Ah bah tiens.
00:09:32Vous voulez qu'on en parle ?
00:09:34Tiens, bah c'est intéressant.
00:09:34Parce que moi, je crois que l'Union Européenne, c'est une machine à pondre des normes.
00:09:37On voit les autres pays quand même investir dans l'intelligence artificielle, etc.
00:09:40Bonne transition.
00:09:41Et nous, on est là, toujours des normes.
00:09:42Vous avez vu le chiffre dans les échos sur le nombre de normes en France, 400 000.
00:09:45Mais bonnes...
00:09:46400 000.
00:09:46Bonne transition, Thomas Bonnet.
00:09:48On avait prévu d'en parler plus tard.
00:09:50Mais on va écouter ce que dit le président Emmanuel Macron sur, effectivement, la voiture thermique
00:09:56Objectif 2035.
00:09:57Alors, madame, messieurs, ce que vous allez entendre, c'est une synthèse de la parole macronienne.
00:10:03Donc là, le jésuitisme dans toute sa splendeur.
00:10:09Vraiment, là, on ne peut pas mieux.
00:10:11Mais en même temps plutôt que le jésuitisme.
00:10:12Mais c'est la même chose.
00:10:13Les jésuites, je vous l'ai dit dix fois.
00:10:15Il y a plus confiance dans les jésuites que dans le macronisme.
00:10:17Je vous ai dit, les jésuites, les jésuites, j'allais dire c'est les pires.
00:10:21Mais bon, les jésuites, c'est...
00:10:24Voilà.
00:10:25Ils t'embrouillent.
00:10:26C'est le bon taux.
00:10:27Alors, écoutez ce qu'il dit.
00:10:29Parce qu'il veut arrêter tout en arrêtant sans arrêter.
00:10:32Moi, je n'ai pas compris, non.
00:10:33Ah bon ?
00:10:33Écoutez ce que dit le président Macron, s'il vous plaît.
00:10:35Un peu de respect.
00:10:36Il faut garder un objectif de 2035.
00:10:38Mais deux, il faut qu'on soit intelligent.
00:10:41On veut garder nos emplois, les développer.
00:10:43Donc, il ne faut pas que ce soit un coup près qui tombe de manière complètement aveugle.
00:10:47Ce qu'on veut, c'est décarboner notre industrie automobile au maximum pour 2035.
00:10:51Donc, on doit garder l'effet signal qui nous a permis de tirer, de transformer sur l'électrique.
00:10:57Mais il faut ouvrir des flexibilités avec plus de neutralité technologique.
00:11:02Qu'est-ce que ça veut dire ?
00:11:03Ça veut dire qu'on a peut-être d'autres solutions qui vont nous permettre de réduire massivement les émissions de CO2.
00:11:08Bon.
00:11:08Et ça veut dire quoi ?
00:11:09Des flux de civilité.
00:11:10Il a parlé de flux de civilité.
00:11:12Ça fait trois fois que je l'entends, j'ai toujours passé quoi ?
00:11:14Mais là où il est fort, c'est qu'en fait, les gens autour de lui disent
00:11:22« Mais c'est formidable, c'est très intelligent, vraiment. »
00:11:25Alors, tu passes pour un imbécile si tu ne comprends pas.
00:11:28Ce n'est pas agréable.
00:11:29Mais en fait, il y a des gens qui sont tellement intelligents
00:11:32qu'ils disent des choses tellement intelligentes qu'ils sont incompréhensibles.
00:11:35C'est ça la force.
00:11:36Je suis vraiment capable de vous dire ce qui est…
00:11:37Vraiment, je ne sais pas.
00:11:39Je n'exagis pas.
00:11:40Non, mais là, la folie, la folie, c'est que ce qui est d'ailleurs incompréhensible,
00:11:44c'est que Marc Ferracci, qui est un proche du président de la République,
00:11:48en juin dernier, il était pour la suspension du terme…
00:11:53De 2035, de 2035.
00:11:54Il était pour.
00:11:55Ils ont changé d'avis, je ne sais toujours pas pourquoi.
00:11:58Même von der Leyen, elle a proposé une pause.
00:12:01Et les Allemands font une pause.
00:12:03Les Allemands.
00:12:03Le chancelier Merz, il a raison.
00:12:05Pourquoi ? Parce qu'on détruit notre industrie.
00:12:08On a, je crois, 3500 entreprises de près ou de loin qui sont liées.
00:12:1240 000 emplois.
00:12:13Voilà.
00:12:1350 000.
00:12:15Donc, c'est incompréhensible.
00:12:16C'est-à-dire que tu détruis ton industrie.
00:12:18Après, tu dis, on ne produit pas assez.
00:12:19Mais oui, on détruit notre industrie.
00:12:20Mais le sujet est très grave, Pascal.
00:12:21Il est très grave.
00:12:23Éric Revelle, spécialiste économique.
00:12:25Vous avez une submersion de l'automobile chinoise,
00:12:28qui est d'un point de vue technologique,
00:12:30comme le disaient des gens du métier.
00:12:31En fait, les automobiles chinoises, aujourd'hui,
00:12:33c'est des smartphones avec des roues.
00:12:35Tellement qu'ils ont développé la technologie.
00:12:37Et le truc le plus intelligent que j'ai entendu,
00:12:39au-delà d'il faut supprimer cette échange de 2035,
00:12:42c'est Louis Gallois, l'ancien patron de l'ADS, qui l'a dit.
00:12:45Il a dit, à l'époque où moi, je mettais des chaînes de montage d'Airbus en Chine,
00:12:50les Chinois me demandaient des transferts de technologie.
00:12:52Eh bien, vu l'avance technologique des Chinois sur l'automobile,
00:12:56Louis Gallois a dit, il faut demander des transferts de technologie aux Chinois,
00:12:59sinon on ne veut plus de leur voiture.
00:13:00Parce que tout le secteur automobile, Pascal, en Europe et en France,
00:13:05est au bord de la disparition.
00:13:07Il y a Luc Châtel, qui est le président de la plateforme automobile,
00:13:10qui dit, on ne sait pas dans 5 ans combien il restera de marques,
00:13:13en Europe et en France.
00:13:15Madame van der Leyen, elle protège l'automobile allemande.
00:13:18Ah oui, classique, elle est là pour protéger le business allemand.
00:13:21Et nous, pardonnez-moi, mais avec des déclarations comme celle-là,
00:13:23je suis patron d'un constructeur en France,
00:13:26je ne sais pas du tout ce que je dois faire.
00:13:28Et effectivement, je voulais citer également Luc Châtel,
00:13:33c'est-à-dire que tout le monde est contre,
00:13:34toutes les gens de la filière sont contre,
00:13:35et vous avez le président de la République qui s'en fout.
00:13:39Il est plus intelligent que tout le monde, comme toujours.
00:13:42Tout le monde lui dit non, et lui, il y va.
00:13:45C'est moi qui décide.
00:13:47Donc c'est insupportable.
00:13:48La filière est contre, tout le monde est contre.
00:13:49Et je voulais vous faire écouter en parallèle ce qu'a dit.
00:13:53Alors, c'est quelque chose qui n'est pas nouveau,
00:13:55mais il se trouve que c'est réapparé sur les réseaux,
00:13:57ces dernières heures.
00:13:59C'est le patron, non pas le patron d'Airbus,
00:14:02mais le directeur de la stratégie d'Airbus.
00:14:05Le 4 juin.
00:14:07Parce que ça, c'est des professionnels,
00:14:08de la même manière qu'on avait beaucoup écouté
00:14:10les proglios,
00:14:12le floc prigent sur le nucléaire.
00:14:15En fait, c'est des professionnels,
00:14:16le patron de Michelin.
00:14:17Là, on écoute un professionnel,
00:14:19pas les politiques qui font n'importe quoi.
00:14:21On écoute un professionnel.
00:14:23Et ce professionnel, il s'appelle Mathieu Louveau.
00:14:28Il est directeur de la stratégie d'Airbus.
00:14:30Ça circulait beaucoup sur les réseaux sociaux.
00:14:32C'est pourquoi les réseaux sociaux,
00:14:34ça a parfois beaucoup d'avantages.
00:14:35Écoutez ce qu'il disait le 4 juin
00:14:37sur l'industrie en France.
00:14:38C'est incroyable.
00:14:39Nous sommes le premier contributeur
00:14:41à la balance commerciale française.
00:14:4329 milliards d'excellents commerciales en 2024.
00:14:46Vous comprendrez qu'on perçoive comme un paradoxe
00:14:49que la France soit le pays sans doute
00:14:51dont l'économie dans le monde
00:14:53dépend le plus de l'aéronautique,
00:14:54je pense en termes de spécialisation relative,
00:14:56et qu'il soit aussi l'un des pays du monde
00:14:58où l'aviation-batching a le plus prospéré.
00:15:02On a clairement un poids fiscal en France
00:15:05qui n'encourage pas l'investissement.
00:15:06Je pense que beaucoup de gens
00:15:08se posent des questions
00:15:09sur la désindustrialisation de la France.
00:15:11La réponse est extrêmement simple.
00:15:13La France est le pays
00:15:14qui taxe le plus la production dans l'OCDE.
00:15:16Donc la France est le pays
00:15:16qui se désindustrialise le plus.
00:15:18Ils peuvent avoir besoin
00:15:18d'aller chercher beaucoup plus loin la réponse.
00:15:21Les charges sociales et salariales
00:15:23payées par Airbus en France
00:15:24s'élevaient à 2,4 milliards d'euros
00:15:26pour une masse salariale totale de 5 milliards.
00:15:29Donc à peu près la moitié
00:15:30de notre masse salariale
00:15:31part en charge sociale.
00:15:34Ça fait un ratio de 48%.
00:15:35Les charges sociales en Espagne
00:15:37sont de 30%
00:15:38et de 20 à 25%
00:15:40en Allemagne et en Grande-Bretagne.
00:15:41On est bien placé pour comparer.
00:15:42On est implanté dans les 4 pays.
00:15:44Au Grande-Bretagne,
00:15:45on est aux alentours de 14%.
00:15:48Donc le poids de la fiscalité,
00:15:52je ne mentionne pas aussi
00:15:53la surtaxe d'impôt sur les sociétés,
00:15:56est un premier facteur
00:15:57clairement difficile.
00:15:59Le deuxième,
00:15:59c'est la surréglementation
00:16:01et en particulier
00:16:02la difficulté
00:16:03d'ouvrir de nouvelles capacités.
00:16:05Mais lorsqu'on voit venir
00:16:06les besoins du marché,
00:16:08qu'on veut construire
00:16:08une nouvelle usine,
00:16:09on va passer plusieurs années
00:16:11à purger les permis
00:16:13et à avoir
00:16:14les procédures d'autorisation.
00:16:16Et ça,
00:16:16c'est un facteur pour le coup
00:16:17qui n'a aucun coût budgétaire
00:16:18mais qui pourrait être amélioré.
00:16:19C'est-à-dire que la France
00:16:20est l'un des pays
00:16:21qui encadre le moins
00:16:22ses recours,
00:16:23qui les laisse courir
00:16:24sur des délais considérables
00:16:26et ça crée une incertitude
00:16:27qui paralyse l'investissement.
00:16:29Donc si la France veut des usines,
00:16:30il faut régler ce problème.
00:16:32Ensuite,
00:16:33il y a eu effectivement
00:16:33un emballement
00:16:34de la réglementation
00:16:35ces dernières années
00:16:36qui a clairement
00:16:38ralenti notre capacité
00:16:39à investir.
00:16:40Donc Airbus se retrouve
00:16:41en fait ensuite
00:16:41sur des questions
00:16:42soit on n'investit pas
00:16:43finalement
00:16:44et malheureusement
00:16:45parfois ça peut être le cas.
00:16:46On manque une opportunité
00:16:47d'accroître notre production
00:16:50et de servir le marché
00:16:51ou on va investir ailleurs
00:16:53dans des pays
00:16:53où on pourra construire
00:16:54l'usine
00:16:55deux à trois fois plus vite
00:16:56qu'on ne le ferait en France.
00:16:58Et c'est ce qui s'est passé
00:16:58avec Stenantis
00:16:59qui va investir massivement
00:17:00aux Etats-Unis.
00:17:01C'est ce qui se passe
00:17:02avec des sociétés françaises.
00:17:04Pendant ce temps-là,
00:17:05au Parlement,
00:17:05on continue à augmenter
00:17:06les impôts.
00:17:07Oui, mais la seule chose
00:17:08qui nous intéresse,
00:17:08on va l'écouter,
00:17:09c'est la taxe Zuckman
00:17:10et de taxer les milliardaires.
00:17:11C'est la seule chose
00:17:12qui intéresse l'espace médiatique
00:17:13aujourd'hui en France.
00:17:14Ah, il faut faire payer
00:17:14les milliardaires.
00:17:15Ça, ça les obsède.
00:17:16On sera tous pauvres,
00:17:18il n'y aura plus d'industrie,
00:17:19on ira à la soupe populaire
00:17:20mais les riches,
00:17:21ils seront moins riches.
00:17:22Ah, on sera bien avancés.
00:17:24Enfin, on est dans un état
00:17:25de nullité,
00:17:27M. Valény,
00:17:28de ceux qui gouvernent le pays.
00:17:29Pardonnez-moi de le dire comme ça.
00:17:30Parce que c'est simplement
00:17:31des gens qui connaissent
00:17:32rien à rien.
00:17:33Qui connaissent rien à rien.
00:17:35Des gens qui n'ont jamais été
00:17:36dans une entreprise.
00:17:37Je vois M. Vallaud
00:17:38qui n'a jamais été
00:17:39dans une entreprise de sa vie
00:17:40et qui aujourd'hui
00:17:42demande le retour de l'USF,
00:17:43qui demande aujourd'hui
00:17:44le retour de la taxe Zuckman.
00:17:46Mais ces gens-là
00:17:46nous emmènent juste dans le mur.
00:17:49Juste dans le mur.
00:17:50Pourquoi ?
00:17:50Parce qu'ils sont nuls.
00:17:52Je ne peux pas vous dire autre chose.
00:17:53Ils ne connaissent rien à rien.
00:17:55Ils n'ont jamais été
00:17:56dans une entreprise de leur vie.
00:17:57Et ce qu'ils veulent,
00:17:58c'est taxer les gens.
00:18:00Ils sont nuls pour ça,
00:18:01bien évidemment.
00:18:02Puisqu'ils ne connaissent pas
00:18:02le monde de l'entreprise.
00:18:03Alors, quelle société,
00:18:05quel type de société vous voulez ?
00:18:07Ça, c'est tous les professionnels.
00:18:10Alors, il y a un problème
00:18:11de normes, c'est évident.
00:18:12On met beaucoup plus de temps
00:18:14en France pour construire une usine
00:18:15que dans la plupart
00:18:16des pays européens.
00:18:17Donc, il y a trop de normes,
00:18:18effectivement.
00:18:19Qu'il y ait un problème
00:18:19de fiscalité sur l'entreprise,
00:18:21c'est vrai aussi
00:18:22par rapport à la Chine,
00:18:23par rapport à d'autres pays.
00:18:25D'où la nécessité, je le dis,
00:18:27de réinstaurer une espèce
00:18:29de protectionnisme,
00:18:30au moins au niveau européen.
00:18:31En revanche, sur la taxe Zuckmann,
00:18:34que je ne trouve pas très pertinente
00:18:35parce qu'elle frapperait
00:18:36l'outil de travail,
00:18:38mais qu'on demande
00:18:39aux plus hauts revenus
00:18:40et aux plus grosses fortunes
00:18:41de faire un effort
00:18:43pendant que le pays
00:18:44est en grande difficulté,
00:18:45je pense que ça,
00:18:46on ne peut pas y échapper.
00:18:47D'ailleurs, vous voyez,
00:18:47les sondages montrent
00:18:48que 80% des Français
00:18:50sont pour qu'on demande
00:18:50un petit geste
00:18:51aux plus fortunés.
00:18:53Ça, personne ne peut être contre.
00:18:54En revanche, attention
00:18:55à ne pas taxer le capital
00:18:57au sens du capital productif.
00:18:59Révalini, vous savez
00:19:01ce qui se passe en ce moment ?
00:19:03Les gens se barrent.
00:19:04Est-ce que vous allez comprendre ça ?
00:19:06Ils vont tous voir
00:19:08comment ils vont pouvoir
00:19:09quitter ce pays
00:19:09qui leur fait peur.
00:19:11Est-ce que vous comprenez
00:19:12que les gens ne veulent plus
00:19:13investir en France ?
00:19:15Est-ce que ça va rentrer
00:19:16dans votre tête ?
00:19:18Ils ne veulent plus investir
00:19:20en France.
00:19:20Vous croyez que si on a de l'argent,
00:19:21tu as envie d'investir
00:19:22dans ce pays ?
00:19:24Je suis d'autant bien placé
00:19:25pour le savoir, hélas,
00:19:26que ce matin,
00:19:27j'ai vu le Dauphiné libéré
00:19:28tout à l'heure,
00:19:28la plus vieille usine de France,
00:19:31une aciérie de 1434
00:19:33où François 1er
00:19:35faisait tremper ses épées.
00:19:37Cette aciérie est en liquidation judiciaire.
00:19:391434.
00:19:40Ça fait des siècles et des siècles
00:19:41qu'on fabriquait de l'acier
00:19:42dans cette aciérie chez moi,
00:19:44l'aciérie de Bonpertuis.
00:19:45Elle ferme ce matin.
00:19:46On va écouter M. Zuckmann
00:19:48qui est reçu en majesté partout
00:19:49avec son pull rat du cou
00:19:52pour nous expliquer
00:19:53que bien sûr,
00:19:53il est du bon côté.
00:19:54Mais non, mais c'est vrai !
00:19:56Tout ça,
00:19:57et qu'il faut faire payer
00:19:58son seul truc,
00:19:59lui,
00:19:59qui est un professeur d'économie
00:20:00qui n'a jamais mis les pieds
00:20:01dans une entreprise.
00:20:02Professeur d'économie,
00:20:03bon.
00:20:05Alors, écoutons ce M. Zuckmann
00:20:06et ces gens
00:20:07pile dans le mur.
00:20:09Elle a été rejetée.
00:20:10Est-ce que vous vous y croyez
00:20:11toujours à votre taxe ?
00:20:13Bien sûr,
00:20:13elle finira par voir le jour.
00:20:15Je ne sais pas
00:20:15si ça va mettre des semaines,
00:20:16des mois ou des années.
00:20:17Pour l'impôt sur le revenu,
00:20:19grand progrès démocratique
00:20:20du début du XXe siècle,
00:20:22ça a mis 7 ans
00:20:22entre le dépôt du projet de loi
00:20:24en 1907
00:20:25et son adoption en 1914.
00:20:26Et le débat,
00:20:27il est en train de monter partout,
00:20:28aux Etats-Unis,
00:20:29au Royaume-Uni,
00:20:30au Brésil.
00:20:31Ce n'est pas seulement en France
00:20:32qu'on a tous ces débats
00:20:33sur l'imposition des ultra-riches.
00:20:35Car en réalité,
00:20:36le problème
00:20:37auquel cet impôt s'attaque,
00:20:40il a été établi récemment
00:20:41par des recherches
00:20:42qui ont été menées
00:20:42au cours des 2-3 dernières années.
00:20:43C'est quoi le problème ?
00:20:44C'est que les milliardaires
00:20:44payent deux fois moins d'impôts
00:20:46en proportion de leurs revenus
00:20:48que les autres catégories sociales.
00:20:49La proposition d'impôt planché
00:20:51de 2% sur les grandes fortunes,
00:20:53c'est une proposition minimaliste
00:20:54dans le sens suivant.
00:20:56Le taux a été choisi
00:20:57de façon à s'assurer
00:20:58que les milliardaires
00:21:00payent tout prélèvement
00:21:01obligatoire compris
00:21:02autant que le français moyen.
00:21:04Le français moyen,
00:21:05c'est 50% en % de leurs revenus
00:21:06et en % de leurs revenus,
00:21:08bien sûr.
00:21:09Ce qui correspond
00:21:09à une simple mise en conformité
00:21:12de nos lois fiscales
00:21:13avec notre principe constitutionnel
00:21:15fondamental d'égalité
00:21:17devant l'impôt pris
00:21:17dans son acception minimaliste.
00:21:19Ce n'est pas le sujet.
00:21:20Le sujet,
00:21:21c'est qu'au contraire,
00:21:21il faut encourager
00:21:23ceux qui peuvent tirer
00:21:24le peloton.
00:21:26Je vais leur demander
00:21:27un petit effort de solidarité
00:21:28quand même.
00:21:29La démonstration
00:21:30n'est pas tellement idiote.
00:21:31Attendez, André,
00:21:33M. Zuckman dit un truc
00:21:34qui est une contre-vérité incroyable.
00:21:35C'est-à-dire qu'il dit
00:21:36mais partout dans le monde,
00:21:37on s'arrache, mon idée,
00:21:39l'international
00:21:40de la massue fiscale
00:21:41est en marche.
00:21:41Vous voyez,
00:21:41quand on écoute Zuckman,
00:21:43en fait,
00:21:43c'est Bernie Sanders
00:21:45aux Etats-Unis
00:21:46qui est un démocrate
00:21:47d'extrême-gauche
00:21:48qui pousse un peu l'idée.
00:21:49Au Brésil,
00:21:49c'est la même chose.
00:21:50En fait,
00:21:50c'est l'extrême-gauche
00:21:51qui veut établir
00:21:52l'international
00:21:53de la massue fiscale.
00:21:54Mais je vais vous dire
00:21:55une chose, André,
00:21:55qui est très simple.
00:21:57Vous avez connu,
00:21:57vous avez sans doute soutenu
00:21:58le passage aux 35 heures,
00:22:02la retraite à 60 ans peut-être.
00:22:05En fait,
00:22:05tout ça
00:22:05n'a absolument pas
00:22:07amélioré
00:22:07le sort des salariés
00:22:09ou des entreprises
00:22:10dans ce pays.
00:22:11Parce que
00:22:12le vieux rêve,
00:22:13le vieux fantasme
00:22:14de l'extrême-gauche,
00:22:15je ne dis pas ça
00:22:16en vous regardant,
00:22:16mais d'imaginer
00:22:18que moins il y aura
00:22:19de riches,
00:22:20moins il y aura
00:22:21de pauvres,
00:22:21c'est une ineptie.
00:22:23Mais quel rapport
00:22:24avec la retraite à 60 ans ?
00:22:26Mais parce que
00:22:26la retraite à 60 ans,
00:22:27c'est le début
00:22:28de nos problèmes.
00:22:29On ne serait peut-être
00:22:29pas dans le vieux
00:22:30qu'on a aujourd'hui.
00:22:31Vous dites que ça n'a pas
00:22:31amélioré le sort des salariés.
00:22:33La retraite à 60 ans
00:22:34pour les salariés,
00:22:35c'était quand même pas mal.
00:22:36Ce qui a été vendu
00:22:36comme des acquis
00:22:37au bénéfice des salariés,
00:22:38c'est retourner contre eux.
00:22:40Travailler jusqu'à 60 ans.
00:22:41Métier pénible,
00:22:42il n'y a pas de sujet.
00:22:44Vous voyez bien
00:22:45que le verre a été mis
00:22:46dans le fond.
00:22:47Les 35 heures,
00:22:48on peut se battre
00:22:49sur combien ça crée d'emplois.
00:22:50Mais vous savez
00:22:50ce qui est le pire
00:22:51pour les 35 heures ?
00:22:52C'est que ça a complètement
00:22:53dévalorisé la notion de travail.
00:22:55On restait dans
00:22:56un esprit marxiste.
00:22:58Le travail,
00:22:58il ne faut pas travailler beaucoup,
00:23:00le moins possible,
00:23:01parce qu'en fait
00:23:01vous allez être exploité.
00:23:03Et bien tout ça,
00:23:04c'est du même ressort.
00:23:05On tue les économies.
00:23:06Et ce qu'a dit
00:23:06le directeur de la stratégie
00:23:07d'Airbus
00:23:08est fondamental.
00:23:09parce que là,
00:23:10c'est une entreprise européenne.
00:23:11Donc,
00:23:12il a une vision globale.
00:23:14La moitié de sa masse salariale,
00:23:155 milliards,
00:23:16sont des charges sociales.
00:23:19La moitié.
00:23:21Les capacités de production,
00:23:22il ne peut plus investir en France
00:23:23parce que la fiscalité
00:23:24est trop forte.
00:23:26Mais surtout,
00:23:26mais surtout,
00:23:27parce qu'il y a tellement
00:23:28de recours dans ce pays
00:23:29quand vous voulez créer
00:23:29une usine,
00:23:30une usine,
00:23:31que vous taillez la route
00:23:32et que vous allez ailleurs.
00:23:33Et maintenant,
00:23:33vous voudriez,
00:23:34en plus,
00:23:35foutre une taxe de 2%
00:23:37pour continuer à faire fuir
00:23:38ceux qui investissent.
00:23:39Ce n'est pas sur l'entreprise,
00:23:40sur les plus fortunés.
00:23:41Mais franchement,
00:23:44c'est ça le problème.
00:23:45Pardonnez-moi.
00:23:46C'est essentiel,
00:23:48en fait.
00:23:48C'est ça le problème.
00:23:49C'est essentiel.
00:23:50Bon.
00:23:50On ne veut pas taxer les riches.
00:23:52On veut taxer la réussite.
00:23:54Et là,
00:23:54en ce moment,
00:23:55on est dans un truc
00:23:55où on veut créer de la dette.
00:23:57On ne veut que créer de la dette.
00:23:59Et c'est ça le problème.
00:24:00Effectivement,
00:24:00les gens partent
00:24:01parce qu'on a quand même
00:24:03un principe,
00:24:04un esprit constitutionnel
00:24:05qui est la méritocratie.
00:24:06Et aujourd'hui,
00:24:07même pour nos plus jeunes,
00:24:08ça n'est pas valorisant.
00:24:09Alors,
00:24:09on va marquer une pause.
00:24:10Mais souvent,
00:24:12je vous parle de l'espace médiatique.
00:24:13Mais la manière
00:24:14dont ce monsieur Zuckman,
00:24:15qui est un obscur
00:24:16professeur d'économie,
00:24:18je le répète,
00:24:19qui n'a jamais mis les pieds
00:24:22dans une entreprise,
00:24:22la manière dont il est traité
00:24:24aujourd'hui,
00:24:25tu as l'impression
00:24:26d'un étudiant
00:24:27sur le tard
00:24:29qui a fait son mémoire
00:24:30et qui est tout content
00:24:31parce que ça t'attaque.
00:24:32Il a porte ouverte
00:24:33dans tous les médias.
00:24:34Il a supplanté Piketty.
00:24:36Oui, il a supplanté.
00:24:36Il a un prix Nobel d'économie.
00:24:38Peut-être qu'on pourrait
00:24:38l'écouter un peu plus.
00:24:39Il est plus intéressant
00:24:41ce prix Nobel d'économie.
00:24:43La France va être encore
00:24:45démoniée.
00:24:46Il est 9h.
00:24:48Il n'a jamais
00:24:49de contradicteur,
00:24:50Zuckman.
00:24:51Jamais de contradicteur.
00:24:52Il n'y a pas quelqu'un
00:24:53qui vient en face de lui.
00:24:55Mais enfin,
00:24:55qu'a-t-il fait ?
00:24:56Quel est le type de société
00:24:58que nous voulons ?
00:24:59Il est 9h24.
00:25:02On marque une pause.
00:25:03A tout de suite.
00:25:06Il est 9h31
00:25:07et Sommayel Abidi
00:25:09est avec nous.
00:25:10Un jour,
00:25:11je le dis sans arrêt,
00:25:12il faudra vraiment
00:25:12que nous filmions
00:25:13ce qui se dit
00:25:14à la pause.
00:25:15Vous trouvez...
00:25:16Ce que vous dites vous ?
00:25:18Non, ce que vous dites vous.
00:25:19Vous racontez des histoires
00:25:20extraordinaires.
00:25:20Non, je ne raconte rien du tout.
00:25:22Vous voulez que je répète
00:25:23ce que vous dites ?
00:25:23Non, mais pas du tout.
00:25:26Sommayel Abidi
00:25:27nous rappelle les titres.
00:25:29Bonjour Pascal et
00:25:32bonjour à tous.
00:25:33La tempête,
00:25:33Benjamin s'éloigne.
00:25:34Les vigilances orange
00:25:36sont levées.
00:25:37Bilan,
00:25:37un mort en Haute-Corse,
00:25:38un vacancier allemand
00:25:39de 45 ans
00:25:40qui se baignait
00:25:41avec sa femme
00:25:41et ses deux enfants
00:25:42et sept blessés
00:25:43sur l'ensemble du territoire.
00:25:46Vous allez en parler
00:25:47dans un instant,
00:25:48dans l'heure des procs
00:25:49coup d'envoi des discussions
00:25:50sur la partie recette
00:25:51du budget de l'État.
00:25:52Des débats qui s'annoncent
00:25:53ardues après le rejet
00:25:55du texte en commission.
00:25:56Mais Sébastien Lecornu
00:25:57veut croire que ce n'est pas,
00:25:59je cite,
00:25:59un échec
00:26:00et envie de chacun
00:26:01à trouver les voies
00:26:02du compromis.
00:26:04Et puis,
00:26:04la tension monte d'un cran
00:26:05entre Washington et Caracas.
00:26:07Un bateau de guerre
00:26:08et des marines américains
00:26:09sont attendus
00:26:10pour des exercices
00:26:11des dimanches
00:26:12à Trinité,
00:26:13Tobago,
00:26:14pays tout proche
00:26:14du Venezuela.
00:26:15Au total,
00:26:16sept navires de guerre
00:26:17ont été déployés
00:26:18dans les Caraïbes
00:26:19et dans le golfe du Mexique
00:26:20officiellement
00:26:21dans le cadre
00:26:22d'une opération
00:26:23contre le narcotrafic.
00:26:24Gérald Darmanin,
00:26:25je crois qu'il est à Bordeaux
00:26:26ce matin.
00:26:27Gérald Darmanin,
00:26:28il est en train
00:26:28de s'exprimer.
00:26:33...
00:26:33...une grande école
00:26:35de l'État,
00:26:36du service public,
00:26:37de la justice
00:26:38pour former les magistrats
00:26:39et on n'imagine pas
00:26:40que les magistrats,
00:26:41c'est un métier
00:26:42extrêmement difficile,
00:26:43très technique,
00:26:44puissent être
00:26:45formés ailleurs
00:26:46que dans une école
00:26:46d'élite,
00:26:47comme c'est le cas
00:26:47de l'ENM.
00:26:48Je veux dire,
00:26:48mon profond attachement
00:26:49aux écoles du service
00:26:51public en général
00:26:51en France
00:26:52et à l'ENM
00:26:53en particulier.
00:26:54Il y a sans doute
00:26:55à réformer
00:26:56un certain nombre
00:26:56de choses
00:26:58au ministère
00:26:58de la justice,
00:26:59aux quatre écoles
00:26:59d'ailleurs
00:27:00du ministère
00:27:00de la justice.
00:27:01Il y a une réforme
00:27:01également à faire
00:27:02à l'école
00:27:03des greffiers,
00:27:04par exemple,
00:27:04mais c'est aussi
00:27:05le cas dans
00:27:05l'administration
00:27:06pénitentiaire
00:27:06ou à la PJJ.
00:27:08Et donc,
00:27:08je suis venu écouter,
00:27:10ça fait un certain temps
00:27:10que j'y réfléchis.
00:27:12Et puis,
00:27:12nous allons lancer
00:27:12une mission
00:27:13de préfiguration
00:27:14qui sera confiée
00:27:15à quelqu'un
00:27:16qui n'est pas
00:27:17un magistrat
00:27:18de l'ordre judiciaire
00:27:19en activité.
00:27:20On aura l'occasion
00:27:21d'en discuter
00:27:22avec les chefs
00:27:22de la Cour de cassation
00:27:23pour réfléchir
00:27:24dans les trois mois
00:27:25aux évolutions
00:27:26nécessaires de l'école
00:27:28parce que,
00:27:29voilà,
00:27:29je pense qu'il est temps
00:27:30de tirer
00:27:30un certain nombre
00:27:31de conclusions,
00:27:32soit pour diversifier
00:27:34les profils
00:27:34de ces futurs magistrats.
00:27:38Je pense que
00:27:38c'est très important
00:27:39également
00:27:39de s'intéresser
00:27:40aux questions
00:27:41de nouvelles technologies
00:27:41qui vont bousculer
00:27:43la vie
00:27:44de toute l'administration
00:27:45française
00:27:45et donc,
00:27:46évidemment,
00:27:46de la justice
00:27:47qui ne doit pas
00:27:48prendre un train
00:27:48de retard.
00:27:50Et puis,
00:27:50c'est très important
00:27:51également
00:27:51de réfléchir
00:27:52à la mobilité
00:27:53des magistrats
00:27:55pour qu'ils puissent
00:27:55voir un petit peu
00:27:56autre chose
00:27:56dans leur carrière
00:27:57que le monde judiciaire.
00:27:59C'est ce qu'a fait
00:27:59le Conseil d'État,
00:28:00c'est ce qu'a fait
00:28:01la Cour des comptes
00:28:01et donc,
00:28:02il faut qu'on réfléchisse
00:28:03à cela
00:28:03et qu'on le fasse calmement
00:28:05et en soutenant
00:28:06cette école
00:28:06en lui en donnant
00:28:07les moyens de réussir.
00:28:08Pas de menace
00:28:08sur le LNM,
00:28:09Monsieur le Ministre,
00:28:09pas de menace
00:28:10sur le LNM.
00:28:11Je viens de vous expliquer
00:28:12que j'étais très attaché
00:28:13à l'école nationale
00:28:13et de la magistrature
00:28:14et comme toute école,
00:28:15comme toute institution
00:28:16de la République,
00:28:16elle doit pouvoir
00:28:17se moderniser.
00:28:18Bon,
00:28:18c'est ce qu'il avait dit
00:28:19lorsqu'il était
00:28:21avec Gauthier Le Bret,
00:28:23le ministre de la Justice.
00:28:27Donc,
00:28:27je pense qu'il va
00:28:28faire une intervention
00:28:29telle qu'il l'a faite
00:28:30il y a deux jours
00:28:32sur notre plateau.
00:28:33Mais il y a quand même
00:28:34une volonté
00:28:35chez lui
00:28:35d'aller,
00:28:38ce n'est pas neutre
00:28:38là encore
00:28:39ce que fait
00:28:40le ministre,
00:28:41d'aller à l'ENM.
00:28:43C'est un sens politique.
00:28:44C'est un sens politique.
00:28:45Moi,
00:28:45je ne partage pas
00:28:46du tout son avis
00:28:48sur l'école.
00:28:49Je pense que
00:28:49si on n'avait pas
00:28:50d'école nationale
00:28:50et de l'administration,
00:28:51le pays se porterait
00:28:52beaucoup mieux.
00:28:54Oui,
00:28:54c'est vrai,
00:28:55je le pense vraiment.
00:28:56Je pense que c'est
00:28:56dans cette école
00:28:57que naît
00:28:58le corporatisme judiciaire
00:28:59qui fait beaucoup de mal
00:29:01et je pense aussi
00:29:02que c'est dans cette école
00:29:03que naît l'idéologie
00:29:04que j'ai essayé
00:29:06de combattre
00:29:06avec quelques autres
00:29:07mais c'est très difficile
00:29:08et dont on voit
00:29:09les résultats aujourd'hui.
00:29:10La présence
00:29:11à la fête de l'humain,
00:29:12enfin tout ce que vous connaissez.
00:29:14Donc,
00:29:14interrogez-vous une seconde,
00:29:16Pascal.
00:29:16Est-ce que vous croyez
00:29:17que le métier de juge,
00:29:18ça s'apprend dans une école ?
00:29:20Oui,
00:29:21je pense que ça s'apprend précisément.
00:29:23Moi,
00:29:23je ne pense pas.
00:29:23Je pense que tout s'apprend
00:29:24comme le métier d'avocat,
00:29:25ça s'apprend.
00:29:26En une demi-journée,
00:29:27je vous apprends
00:29:28à rédiger un acquisitoire
00:29:29ou une ordonnance.
00:29:33C'est l'expérience de la vie.
00:29:35Ce qui fait que
00:29:36dans tous les autres pays,
00:29:37notamment en Europe
00:29:38et dans l'Occident,
00:29:39on devient magistrat
00:29:40après avoir eu
00:29:41une carrière d'avocat,
00:29:42de commissaire,
00:29:43enfin d'avoir
00:29:43l'expérience de la vie.
00:29:44Non,
00:29:44et ça,
00:29:45ça s'entend.
00:29:45C'est ça.
00:29:46C'est un argument
00:29:47qui est désaccord.
00:29:47Donc, il faut ouvrir
00:29:48le recrutement des magistrats
00:29:49et sortir de l'école.
00:29:51C'est difficile la communication.
00:29:53Parce que là,
00:29:54la communication du garde des Sceaux,
00:29:56on a pris ce moment
00:29:57où il dit
00:29:58il faut diversifier les profils.
00:30:00Quand on a l'image
00:30:02et le verbe,
00:30:03c'est un peu en décalé.
00:30:05Bon, je vous propose d'écouter.
00:30:06Alors, évidemment,
00:30:06on peut faire des allers-retours
00:30:07entre ce que dit le ministre.
00:30:10Je ne sais pas
00:30:10combien de temps
00:30:11il a prévu de parler.
00:30:12Mais peut-être
00:30:13écoutons-nous
00:30:15la fin de son intervention,
00:30:16peut-être,
00:30:17de Gérald Darmanin,
00:30:18à moins qu'il ait terminé.
00:30:19Écoutons.
00:30:20C'est le moment
00:30:20en détention
00:30:21à la prison de la santé.
00:30:23Vous avez dit
00:30:23avoir une profonde tristesse
00:30:24pour le président Sarkozy.
00:30:26Est-ce que vous n'avez pas peur
00:30:26que vos sentiments personnels
00:30:28mettent une certaine pression
00:30:28aux magistrats
00:30:29qui vont le rejuger
00:30:30et le condamner ?
00:30:31J'ai été le garde des SO
00:30:32qui a fait dérouler
00:30:34le procès,
00:30:35si j'ose dire,
00:30:36du président Sarkozy
00:30:37sans qu'évidemment
00:30:37aucune intervention,
00:30:38et c'est tout à fait heureux
00:30:39et c'est normal,
00:30:40soit possible.
00:30:41Mais permettez-moi
00:30:41d'être aussi un homme de sentiments
00:30:43comme vous l'êtes,
00:30:43comme vous l'êtes,
00:30:44je l'imagine.
00:30:45Ces gardes du camp sont armés.
00:30:46Est-ce que c'est justement
00:30:47une brèche
00:30:47dans la sécurité
00:30:48d'une maison,
00:30:49d'un établissement pénitentiaire ?
00:30:50Je n'ai pas de commentaire
00:30:51à faire
00:30:51sur l'élection d'une décision
00:30:52qui a été prise
00:30:52par M. le ministre de l'Intérieur
00:30:53sur l'évaluation
00:31:01en patois chinois,
00:31:02si vous voulez.
00:31:02Je peux le répéter
00:31:03plusieurs reprises.
00:31:04Je n'ai pas de commentaire
00:31:04à faire.
00:31:05Qu'est-ce que vous répondez
00:31:06aux avocats
00:31:07qui disent que vous sapez
00:31:09les fondements
00:31:09de l'État de droit
00:31:10par cette visite
00:31:11en tant que garde des SO ?
00:31:12Que tout ce qui est excessif
00:31:14est insignifiant.
00:31:15Et moi, encore une fois,
00:31:16je pense que personne
00:31:17n'a la vérité ou la morale.
00:31:18Chacun a son opinion.
00:31:19Elle s'exprime en démocratie.
00:31:20Et c'est tout à fait normal.
00:31:21Cette visite est prévue
00:31:23encore, M. le ministre ?
00:31:24Justement,
00:31:24je ne la fais pas
00:31:25de manière médiatisée.
00:31:26Je vous remercie beaucoup.
00:31:27Peut-être pouvoir se concentrer
00:31:30sur l'École nationale
00:31:31de la magistrature ?
00:31:32Peut-être simplement
00:31:32sur le fait
00:31:33qu'ils doivent changer
00:31:34de prison.
00:31:34Est-ce que c'est tenable
00:31:35comme situation ?
00:31:36Est-ce que chaque détenu
00:31:37devrait être juré de prison ?
00:31:38Est-ce que vous avez
00:31:39d'autres questions
00:31:39sur l'École nationale
00:31:40de la magistrature ?
00:31:41Est-ce que le projet
00:31:41déregistré est assez diversifié
00:31:42à vous entendre ?
00:31:43Non.
00:31:43Pourtant, des choses
00:31:44avaient déjà été engagées.
00:31:45Oui, des choses
00:31:45ont été engagées.
00:31:46En 2008, d'ailleurs...
00:31:47Je pense qu'il ne s'attendait
00:31:49pas, sans doute,
00:31:50à être interrogé
00:31:51sur le déconne à Sarkozy.
00:31:53En tout cas, il n'a pas envie
00:31:55effectivement de s'étendre
00:31:57sur ce sujet
00:31:58puisqu'il était venu
00:32:00pour parler essentiellement
00:32:01de l'École nationale
00:32:02de la magistrature.
00:32:05Mais là aussi,
00:32:06on voit bien
00:32:06l'espace médiatique,
00:32:08on voit bien
00:32:08tous ces sujets.
00:32:10C'est-à-dire que
00:32:11la manière de poser
00:32:11des questions,
00:32:12moi, je trouve ça
00:32:13insupportable.
00:32:14Je vous le dis.
00:32:15La vérité, c'est que
00:32:16Nicolas Sarkozy
00:32:17est en danger,
00:32:19que lorsqu'il y a
00:32:20des officiers de sécurité
00:32:22à côté de lui,
00:32:23c'est pour le protéger,
00:32:24que dans une prison,
00:32:25c'est pas facile,
00:32:28bien sûr.
00:32:29Déjà, lorsqu'on est
00:32:30un détenu,
00:32:31j'ai envie de dire ordinaire,
00:32:32mais lorsqu'on est
00:32:32un ancien président
00:32:33de la République,
00:32:34ça doit être,
00:32:35sur ce plan,
00:32:36de la dangerosité
00:32:37encore plus difficile.
00:32:40Je voulais vous dire
00:32:41d'ailleurs que
00:32:42il y a deux personnes
00:32:43qui sont devant
00:32:43du service de protection.
00:32:46Un service de protection.
00:32:48Deux personnes
00:32:48qui sont devant
00:32:49H24, comme on dit,
00:32:5124 heures sur 24.
00:32:52et tout le service
00:32:53s'est porté volontaire
00:32:55pour protéger
00:32:56le président,
00:32:57l'ex-président
00:32:58de la République.
00:32:59Tous ont voulu
00:33:00être présents
00:33:01et être là.
00:33:02Ce qui montre
00:33:03un signe d'affection,
00:33:04d'estime,
00:33:05de respect
00:33:05et peut-être
00:33:06d'admiration
00:33:07qu'ils ont pour lui.
00:33:09Donc,
00:33:09ces questions-là
00:33:10qui sont...
00:33:12Moi, je trouve
00:33:13que notre débat
00:33:14médiatique
00:33:15est pollué
00:33:16en permanence
00:33:17par des choses.
00:33:18C'est l'attaque
00:33:19Zuckman.
00:33:19Mais tout ça,
00:33:19c'est le même esprit.
00:33:22Et je trouve
00:33:22que c'est insupportable.
00:33:23Mais bon...
00:33:24Pourquoi vous mélangez
00:33:25l'attaque Zuckman ?
00:33:26Parce que c'est le même
00:33:27état d'esprit.
00:33:28C'est le même état d'esprit.
00:33:30Les mêmes
00:33:30qui interrogent Zuckman,
00:33:31c'est les mêmes
00:33:32qui interrogent
00:33:32Gérald Darmanin
00:33:33en leur disant
00:33:34vous avez deux personnes
00:33:35devant.
00:33:35C'est les mêmes.
00:33:36C'est en ça
00:33:36qu'il y a un parallèle.
00:33:38Parce que le monde
00:33:40journalistique
00:33:40est comme ça
00:33:41sur ces rapports-là
00:33:43par rapport...
00:33:44Non mais
00:33:45l'attaque Zuckman
00:33:46est en pleine
00:33:47discussion budgétaire.
00:33:48Les journalistes
00:33:48s'intéressent
00:33:49à ce que dit Zuckman.
00:33:50Bon, je trouve ça normal.
00:33:51Sarkozy est en prison.
00:33:52Mais ils ne connaissent rien
00:33:53les journalistes
00:33:53sur le plan économique.
00:33:54Ils connaissent très bien
00:33:55l'économie.
00:33:56Mais ils ne sont jamais
00:33:56été dans une entreprise
00:33:57de leur vie.
00:33:58Et le jour où ils montent
00:34:00leur petite entreprise
00:34:01parce que parfois
00:34:01ils ne sont plus
00:34:02dans une rédaction,
00:34:03là ils se disent
00:34:03oh là là
00:34:04ce qu'on paye,
00:34:05c'est trop, etc.
00:34:06Donc ils ne connaissent
00:34:06rien à rien.
00:34:08Hélas !
00:34:09Quant au fait
00:34:09qu'il y a des journalistes
00:34:10de suivre l'actu quand même.
00:34:12Mais je vois
00:34:12ce que vous voulez dire.
00:34:13Mais vous avez
00:34:14le garde des Sceaux.
00:34:15Vous êtes envoyé spécial
00:34:16de votre radio.
00:34:16Bien sûr.
00:34:17Vous dites
00:34:18au fait...
00:34:19Il y a un président
00:34:20de la République
00:34:20en prison.
00:34:21La question peut-être
00:34:21qu'on lui a posée
00:34:22mais qu'on n'a pas entendu
00:34:23c'est au fait
00:34:23monsieur le ministre
00:34:24quel jour vous avez décidé
00:34:26d'aller voir l'ancien président.
00:34:28Vous voyez
00:34:28c'est des questions
00:34:29qui intéressent.
00:34:30Quand j'entends
00:34:30un journaliste dire
00:34:31qu'est-ce que vous répondez
00:34:31aux avocats ?
00:34:33Je n'entends pas
00:34:36que le président de la République
00:34:37est peut-être en danger
00:34:38et que c'est très dangereux.
00:34:39Les journalistes
00:34:40posent des questions d'actu
00:34:41c'est normal.
00:34:42Mais celle-ci
00:34:42elle était un peu biaisée
00:34:43politiquement.
00:34:44Le coup des avocats...
00:34:44Oui non mais d'accord.
00:34:46Pas à moi.
00:34:48Pas à nous.
00:34:49En plus les journalistes
00:34:50disent
00:34:50c'est pas moi
00:34:50qui pose la question.
00:34:52Ils peuvent aussi dire
00:34:53qu'est-ce que vous répondez
00:34:53au fait que hier
00:34:54Maître Garbarini
00:34:55disait sur ce plateau
00:34:56que le président de la République
00:34:58était en danger de mort.
00:34:59Voilà.
00:35:00C'est ça qu'il disait.
00:35:01Donc qu'on ne l'affaisse pas à nous.
00:35:03On sait bien
00:35:03comment ça se passe.
00:35:04Bon.
00:35:05Le budget.
00:35:06Vous voulez qu'on dise un mot
00:35:07sur le budget
00:35:07et les retraités
00:35:08qui nous écoutent.
00:35:09Allez.
00:35:10Boum.
00:35:10Les retraités.
00:35:11Le petit sou.
00:35:13Encore un petit sou.
00:35:14C'est Julia Ferrand.
00:35:16Le catalogue des petites taxes.
00:35:18J'irai taxer sur vos tombes.
00:35:20Ah oui.
00:35:21Laurence Ferrari.
00:35:23J'irai taxer sur vos tombes.
00:35:24Formule sur vos tombes.
00:35:25Bien sûr.
00:35:27Bon.
00:35:27Voyez le sujet
00:35:29de Julia Ferrand.
00:35:31C'est un catalogue
00:35:33de petites taxes
00:35:34qui fait son apparition
00:35:35dans le budget 2026.
00:35:37Parmi elles,
00:35:38les colis de moins
00:35:39de 150 euros
00:35:40expédiés
00:35:41depuis l'extérieur
00:35:42de l'Union européenne
00:35:43pourraient être taxés
00:35:44à hauteur de 2 euros
00:35:46pour chaque article
00:35:46d'un colis.
00:35:48Une taxe anti-fast fashion
00:35:49qui pourrait rapporter
00:35:51environ 500 millions d'euros
00:35:52au gouvernement.
00:35:53Quand le matin,
00:35:53vous commandez
00:35:54sur Shine et Temu
00:35:55sur votre portable
00:35:57ou sur votre canapé,
00:35:58vous faites livrer.
00:35:59Le problème
00:35:59qui est en train
00:36:00de se passer,
00:36:00c'est que les centres-villes
00:36:01se désertifient.
00:36:03Le commerce,
00:36:04c'est la vie en ville,
00:36:06c'est du lien.
00:36:07En tendance,
00:36:08on est à 15%
00:36:10de rideaux tirés.
00:36:12Les produits
00:36:12de cigarettes électroniques
00:36:14sont aussi
00:36:14dans la ligne de mire
00:36:15avec une taxe
00:36:17allant de 30 à 50 centimes
00:36:18d'euros
00:36:19par flacon
00:36:19de 10 millilitres
00:36:20de liquide
00:36:21selon le taux
00:36:22de nicotine contenu.
00:36:24Autre cible
00:36:25du gouvernement,
00:36:26les tickets restaurant
00:36:26et autres chèques vacances.
00:36:28Le budget prévoit
00:36:29une taxe patronale
00:36:30de 8%
00:36:31qui pourrait rapporter
00:36:32près d'un milliard d'euros.
00:36:34Mais les 5,5 millions
00:36:36de salariés
00:36:36qui en bénéficient
00:36:37pourraient voir
00:36:38ce complément
00:36:39de salaire diminuer
00:36:40si les patrons
00:36:41se mettent
00:36:42à moins en distribuer.
00:36:44Le budget doit encore
00:36:45passer entre les mains
00:36:46des parlementaires
00:36:47à commencer par les députés
00:36:49de l'Assemblée nationale
00:36:50demain matin.
00:36:52Thomas Bonnet
00:36:53et paraît-il que ce matin,
00:36:54Olivier Faure
00:36:55a monté
00:36:57évidemment
00:36:58mais...
00:36:59Et avant lui
00:37:00Boris Vallot
00:37:01en disant
00:37:01il faudra plus
00:37:03que ce qu'on nous a déjà promis
00:37:04pour ne pas
00:37:04consensure.
00:37:06Moi ce que je trouve
00:37:06quand même fascinant
00:37:07et ça rejoint un peu
00:37:08tous les sujets
00:37:08qu'on a abordés ce matin
00:37:09c'est quand même
00:37:10que vous avez
00:37:10une infime minorité
00:37:11de personnes
00:37:12qui dictent aujourd'hui
00:37:13la marche à suivre
00:37:14de l'intégralité
00:37:15de notre pays.
00:37:15C'est-à-dire qu'on aurait pu
00:37:17avoir des débats
00:37:17très intéressants
00:37:18sur les investissements
00:37:19dans les domaines
00:37:19de l'intelligence artificielle
00:37:20j'en sais rien
00:37:21d'autres choses.
00:37:22On va débattre
00:37:22pendant des semaines
00:37:23et des semaines
00:37:23sur une petite taxe
00:37:25sur les cigarettes électroniques
00:37:26sur les tickets restaurant
00:37:27les retraites
00:37:28franchement
00:37:29et en fait
00:37:30en plus on voit
00:37:30que la réduction des dépenses
00:37:31c'est pas du tout
00:37:32à l'ordre des jours.
00:37:32Vous avez 76%
00:37:33des français qui sont pour
00:37:34et quasiment 0%
00:37:36des députés
00:37:36c'est quand même sidérant.
00:37:38Il n'y aura pas de budget
00:37:38tout ça.
00:37:39Non.
00:37:40Ça sera une ordonnance.
00:37:41Il n'y aura quand même
00:37:42un budget.
00:37:43Il n'y a pas de 49.3
00:37:44donc il n'y aura pas de budget.
00:37:44Il n'y a jamais eu
00:37:46d'ordonnance
00:37:47à un budget.
00:37:47C'est jamais arrivé.
00:37:49Comment ?
00:37:49C'est jamais arrivé
00:37:50de passer un budget
00:37:53Il n'y aura pas de 49.3
00:37:55donc il ne va pas de...
00:37:55Non mais ce qui est hallucinant
00:37:56les délais
00:37:57dans lesquels on est
00:37:58je m'adresse à André Valigny
00:38:00socialiste
00:38:01Soyez gentil
00:38:02Mais oui parce que
00:38:03le parti socialiste
00:38:04gouverne
00:38:05mais il n'est pas au pouvoir
00:38:06dans ce pays.
00:38:07Il impose ses choix
00:38:08économiques
00:38:09financiers
00:38:10et en fait
00:38:11le cornu est obligé
00:38:12de monter au mat de coquin
00:38:13parce que sinon
00:38:14il est censuré.
00:38:14C'est la dissolution
00:38:15qui a fait ça
00:38:16il n'y a pas de majorité.
00:38:17Mais est-ce que
00:38:17le parti socialiste
00:38:18peut être un peu raisonnable
00:38:19par exemple sur les taxes
00:38:20qu'il va demander ?
00:38:21Par exemple c'est un sujet
00:38:22parce qu'après la tempête
00:38:24Benjamin
00:38:25qui a ravagé le pays
00:38:26maintenant on a la tempête
00:38:27Sébastien
00:38:28fiscale
00:38:29qui va ravager
00:38:30le porte-monnaie
00:38:31notamment des retraités
00:38:32mais c'est ça
00:38:33Non mais ça vous fait peut-être
00:38:34rire André Mou
00:38:34Non mais ce qui est désolant
00:38:36c'est qu'on ne parle jamais
00:38:37d'économie
00:38:37On ne parle jamais
00:38:38d'économie
00:38:39Je peux parler quand même ?
00:38:40Pensez à tous ces retraités
00:38:41qui ne servent pas
00:38:41Alors déjà tout à l'heure
00:38:42je vais vous répondre
00:38:42Mais non mais parce que
00:38:44tout à l'heure
00:38:44vous avez dit que
00:38:44les 60 ans
00:38:45la retraite à 60 ans
00:38:46C'est bien François Litterre
00:38:47Non non
00:38:48Il est pire que vous ce matin
00:38:49Il est pire que vous
00:38:50Il est pire que vous
00:38:51Je peux parler 30 secondes
00:38:53Mais c'est bien François Mitterrand
00:38:54qui les a imposés non ?
00:38:55Il était socialiste je crois
00:38:56Mais vous avez dit
00:38:57que ça n'avait rien changé
00:38:58à la vie des salariés
00:38:59Excusez-moi
00:38:59la retraite à 60 ans
00:39:00ça a amélioré la vie
00:39:01de beaucoup de salariés
00:39:02qui ont pu partir en retraite
00:39:04plus tôt
00:39:04parce qu'ils étaient fatigués
00:39:05et usés par le travail
00:39:06Les 35 heures
00:39:08ça s'inscrit dans une tendance longue
00:39:09sur le temps long
00:39:10De l'histoire
00:39:12qui veut qu'on diminue
00:39:14progressivement
00:39:14le temps de travail
00:39:15depuis le 19ème siècle
00:39:16C'est une tendance longue
00:39:18et lourde
00:39:18de l'histoire sociale
00:39:19du monde entier
00:39:20Quant aux retraites
00:39:21qui vont être taxées
00:39:23évidemment que
00:39:23je trouve ça
00:39:24dommage
00:39:25pour les retraités
00:39:26et je trouve
00:39:27d'autant plus dommage
00:39:28que même les socialistes
00:39:29ne fassent pas preuve
00:39:30de plus d'esprit
00:39:31de responsabilité
00:39:32en proposant
00:39:33des économies
00:39:34sur le fonctionnement
00:39:35de l'Etat
00:39:35Il faudrait faire des économies
00:39:37je le dis
00:39:37je l'ai fait
00:39:38au département de l'ISER
00:39:39Je n'ai jamais augmenté
00:39:40les impôts
00:39:40ni dans ma commune
00:39:41comme maire
00:39:42ni dans mon département
00:39:43comme président
00:39:43Je n'ai jamais augmenté
00:39:44les impôts
00:39:45J'ai diminué le fonctionnement
00:39:46J'ai diminué
00:39:47les dépenses de fonctionnement
00:39:48Vous n'êtes pas socialiste
00:39:49Mais si
00:39:50Je suis réaliste
00:39:51Je suis de la gauche
00:39:53réaliste
00:39:54Vous êtes un gaulliste
00:39:56social
00:39:56Gaulliste oui
00:39:58Social oui
00:39:59Un gaulliste
00:39:59n'est pas socialiste
00:40:00On ne peut pas être gaulliste
00:40:01et socialiste
00:40:01Bien sûr que si
00:40:02De Gaulle n'était pas du tout
00:40:04un adepte du capitalisme
00:40:06Il disait
00:40:06c'est pas la droite
00:40:07la gauche
00:40:07la France pardon
00:40:08C'est pas la gauche la France
00:40:09C'est pas la droite la gauche
00:40:10Non non
00:40:11Le général de Gaulle
00:40:12Le général de Gaulle
00:40:13Le général de Gaulle
00:40:15transcendait les clivages politiques
00:40:16Oui nous sommes d'accord
00:40:18mais vous n'êtes pas socialiste
00:40:19Si je suis d'un socialisme réaliste
00:40:22Vous êtes beaucoup plus intelligent
00:40:23Réaliste et responsable
00:40:24Mais non mais
00:40:26Alors on va écouter Marine Le Pen
00:40:28parce qu'elle propose
00:40:29un contre-budget
00:40:30Oui
00:40:30Ah bah il faut l'écouter
00:40:31Ah bah il faut l'écouter
00:40:31Ah oui
00:40:32La compétence économique
00:40:34de Marine Le Pen
00:40:34Bah écoutez
00:40:35Écoutons
00:40:36Écoutons là
00:40:36Elle a proposé un contre-
00:40:38Il y a beaucoup d'experts
00:40:38qui travaillent pour elle
00:40:39Oui
00:40:39Elle a travaillé beaucoup
00:40:41Elle a travaillé beaucoup
00:40:41Elle a travaillé beaucoup
00:40:43Parfois des anciens
00:40:44Elle a beaucoup d'expérience
00:40:45en entreprise aussi
00:40:46Et Marine Le Pen aussi
00:40:48Ah oui
00:40:48Eux ils sont calés
00:40:49en économie d'entreprise
00:40:50Bah en tout cas
00:40:51elle souhaite faire des économies
00:40:52Écoutez ce qu'elle a dit
00:40:52Madame Le Pen
00:40:53Je voudrais souligner
00:40:55que si notre contre-budget
00:40:57peut paraître ambitieux
00:40:59c'est parce qu'il s'attaque
00:41:00avec force et volonté
00:41:01à ce que j'ai appelé
00:41:02les quatre tabous
00:41:03de la politique budgétaire
00:41:04l'immigration bien sûr
00:41:06notre relation financière
00:41:08avec l'Union Européenne
00:41:09le train de vie
00:41:10d'un État manifestement
00:41:12plus à la bonne place
00:41:13et un quasi abandon
00:41:14de toute volonté
00:41:15de lutter contre les fraudes
00:41:16Nous arrivons donc
00:41:18à des économies nettes
00:41:20assez conséquentes
00:41:21y compris en tenant compte
00:41:22des hausses prévues
00:41:23par les quatre lois
00:41:24de programmation
00:41:25loi de programmation militaire
00:41:26avec la surmarche
00:41:28annoncée par le Président
00:41:28de la République
00:41:29en juillet dernier
00:41:30loi de programmation
00:41:31police-justice
00:41:32qui correspondait
00:41:33dans les montants
00:41:33à notre proposition
00:41:34de la présidentielle
00:41:35de 2022
00:41:35et loi de programmation
00:41:37de la recherche
00:41:37remettre l'État
00:41:39à la bonne place
00:41:40arrêter les dépenses
00:41:42inutiles
00:41:42inefficaces
00:41:44pardon
00:41:44voire toxiques
00:41:45et surtout
00:41:45répondre aux préoccupations
00:41:47des Français
00:41:47voilà
00:41:48le contre-budget
00:41:49du groupe
00:41:50Rassemblement National
00:41:51Alors moi je les ai
00:41:53précisément
00:41:54et vous allez me dire
00:41:54si vous êtes d'accord
00:41:55ou pas
00:41:55pour les dépenses
00:41:56inefficaces
00:41:57elle peut faire
00:41:5732 milliards
00:41:58baisse de la contribution
00:41:59française à l'Union Européenne
00:42:01vous êtes d'accord
00:42:01ou pas ?
00:42:02On pourrait même
00:42:03sortir de l'Europe
00:42:04tant qu'on y est
00:42:04non mais
00:42:05ça ne veut rien dire
00:42:07quelles dépenses
00:42:07je vous réponds
00:42:08j'ai le programme
00:42:10sous les yeux
00:42:10je demande si vous validez
00:42:11alors ça veut dire quoi
00:42:12la contribution française
00:42:13de la contribution française
00:42:15à l'Union Européenne
00:42:168,7 milliards d'euros
00:42:18d'où ils sortent
00:42:19ces 8 milliards
00:42:19parce que la contribution
00:42:20française elle est fléchée
00:42:21alors qu'est-ce qu'on supprime
00:42:22qu'est-ce qu'on enlève
00:42:23mais non mais tout ça
00:42:24c'est du vent
00:42:24mais pourquoi vous dites
00:42:25c'est du vent
00:42:26le programme économique
00:42:27de l'ERN
00:42:27vous voulez pas écrire
00:42:29mais votre attitude
00:42:30c'est incroyable
00:42:30c'est du vent
00:42:31vous avez réagi
00:42:31continuez c'est du vent
00:42:32Eric Revelle
00:42:33est un économiste sérieux
00:42:34il ne croit pas
00:42:35une seconde
00:42:36je vais vous décevoir
00:42:36il ne croit pas
00:42:37une seconde
00:42:37Eric Revelle
00:42:39c'est quoi
00:42:40c'est quoi précisément
00:42:43la contribution française
00:42:44à l'Union Européenne
00:42:44la contribution
00:42:44c'est ce que vous versez
00:42:46et ce que vous recevez
00:42:47de la part de Bruxelles
00:42:49aujourd'hui
00:42:49la contribution nette
00:42:51de la France
00:42:52est positive
00:42:52c'est-à-dire qu'on verse
00:42:53plus qu'on ne reçoit
00:42:54il y a un sujet
00:42:55à mon avis
00:42:56auquel il ne faut pas toucher
00:42:57c'est le financement
00:42:58de la PAC
00:42:58la politique agricole commune
00:43:00le reste
00:43:00il faut regarder dans le détail
00:43:01André Valigny
00:43:02pour une raison très simple
00:43:03c'est qu'on ne peut pas
00:43:04à la fois
00:43:05se plaindre
00:43:06de transposer
00:43:07des directives
00:43:07ridicules
00:43:10de la part de Bruxelles
00:43:11et continuer à suivre
00:43:12pas à pas
00:43:12peut-être qu'on pourrait
00:43:13être pour une Europe
00:43:14des nations
00:43:14et moins fédéraliste
00:43:15voilà
00:43:15c'est ça que ça veut dire
00:43:16alors par exemple
00:43:17mais moi je vous
00:43:17ah non non
00:43:18André Valigny
00:43:20c'est très intéressant
00:43:23d'entrer dans le détail
00:43:23par exemple
00:43:24sur l'immigration
00:43:26nécessité
00:43:27de 5 ans
00:43:28de travail
00:43:29à plein temps
00:43:30pour bénéficier
00:43:31des prestations
00:43:32de solidarité
00:43:33et là on fait
00:43:33une économie
00:43:34de 6 milliards
00:43:35est-ce que vous êtes d'accord
00:43:36ou pas ?
00:43:37mais pas du tout
00:43:37pendant 5 ans
00:43:38on n'a aucune prestation
00:43:39de solidarité
00:43:39on peut crever
00:43:40pendant 5 ans
00:43:41il faut attendre 5 ans
00:43:42pour être aidé
00:43:43non mais franchement
00:43:43mais je
00:43:44enfin moi ça ne me choque
00:43:46pas du tout
00:43:46on ne peut pas crever
00:43:47puisque les gens travaillent
00:43:48de quoi vous parlez ?
00:43:49la nécessité de 5 ans
00:43:51de travail à temps plein
00:43:53dites pas qu'ils crèvent
00:43:54pour bénéficier
00:43:55des prestations
00:43:56mais en fait
00:43:57c'est incroyable
00:43:57votre réponse
00:43:58non contributive
00:43:59mais c'est sidérant
00:44:01ce que vous dites
00:44:02c'est des gens
00:44:03qui travaillent
00:44:04on ne leur donne pas
00:44:05de prestations sociales
00:44:06donc ils travaillent
00:44:07mais ils ne crèvent pas du tout
00:44:08et on demande
00:44:09qu'ils restent 5 ans
00:44:10dans le pays
00:44:10et vous dites
00:44:11les gens crèvent
00:44:11en fait on ne peut pas parler
00:44:12c'est une rupture d'égalité
00:44:13mais pardonnez-moi
00:44:16c'est ce qui se passe où ?
00:44:18je crois en Danemark
00:44:18ça se passe déjà en France
00:44:19le RSA
00:44:20la minimum vieillesse
00:44:21il faut avoir
00:44:21mais c'est une mesure des Danois
00:44:23ça existe déjà
00:44:24mais c'est une mesure des Danois
00:44:25non mais le RSA
00:44:26et la minimum vieillesse
00:44:27il faut avoir
00:44:28alors quelles sont les prestations
00:44:29pour ceux qui travaillent ?
00:44:31quelles sont les prestations
00:44:31pour ceux qui travaillent ?
00:44:32les algériens
00:44:32ça ne s'applique pas
00:44:33donc j'imagine
00:44:33qu'on pourrait l'appliquer aux algériens
00:44:34bon alors voilà
00:44:36transformation de l'AME en AMU
00:44:38par exemple c'est 1,3 milliard
00:44:39vous êtes d'accord ou pas ?
00:44:40l'AME mérite d'être modernisé
00:44:43donc là je vois en tout cas
00:44:44Stéphanini
00:44:45Stéphanini
00:44:46c'est quand même pas un marxiste Lénini
00:44:47Stéphanini
00:44:48avec Claude Levin
00:44:49ils ont fait un rapport sur l'AME
00:44:50en disant qu'elle était nécessaire
00:44:51qu'il faut sans doute la toiletter
00:44:52la moderniser un peu
00:44:53la cibler davantage
00:44:56mais Stéphanini considère
00:44:57qu'il faut garder l'AME
00:44:58Patrick Stéphanini
00:44:59mais ce que je trouve sidérant
00:45:04c'est que là
00:45:05ce sont des gens qui ont travaillé
00:45:06on peut être d'accord ou pas ?
00:45:08enfin le mépris que vous avez
00:45:09enfin il y a 40% des gens
00:45:11qui votent pour le RN quand même
00:45:12arrêtez de les prendre
00:45:13mais je parle pas des gens
00:45:14qui votent pour le RN
00:45:15je parle des spécialistes
00:45:17mais votre mépris
00:45:18que vous affichez
00:45:19pour des gens qui ont bossé
00:45:20de ne même pas écouter
00:45:21si j'écoute
00:45:22mais non parce que
00:45:23vous n'écoutez même pas
00:45:24moi je vous assure
00:45:25c'est sidérant
00:45:26mais j'ai lu ça dans la presse écrite
00:45:27les spécialistes
00:45:28les plus avertis comme Revelle
00:45:29mais il vient de vous dire le contraire
00:45:30vous croyez au programme économique
00:45:32de l'ARN
00:45:32je vais vous dire
00:45:33sur l'aide médicale d'État
00:45:35il vient de vous dire le contraire
00:45:36mais on va supprimer l'AME
00:45:40ça va régler tous les problèmes
00:45:41d'abord la conclusion du rapport
00:45:42Stéphanini sur l'AME
00:45:44c'était de dire
00:45:44ça ne constituait pas
00:45:45une pompe aspirante
00:45:46bon
00:45:47c'était une de ses conclusions
00:45:48mais sur le reste
00:45:50je vais vous dire
00:45:50vous avez
00:45:51l'argument qu'on nous a servi
00:45:53c'est de nous dire
00:45:53attention
00:45:54d'ailleurs ce qui est un grand mépris
00:45:55pour les gens qui viennent
00:45:56de l'étranger aussi
00:45:57ils sont porteurs peut-être
00:45:58d'épidémies
00:45:58donc avec l'AME
00:45:59on peut
00:46:00il y a plein de pays
00:46:01qui ont supprimé l'AME
00:46:02et qui n'ont pas
00:46:03si
00:46:04si
00:46:04je crois qu'en Allemagne
00:46:05il n'y en a plus
00:46:06il y a une aide médicale
00:46:07d'urgence
00:46:08oui mais c'est pas la même chose
00:46:10qu'on soigne
00:46:11évidemment on est le pays
00:46:11des droits de l'homme
00:46:12qu'on soigne tous ceux
00:46:13qui sont sur notre territoire
00:46:14on ne va pas les laisser mourir
00:46:15mais avouez que là
00:46:17mais de là à tomber
00:46:19dans la caricature
00:46:19de Gauthier Lebrecht
00:46:20qui dit qu'on se fait
00:46:22recoller les oreilles
00:46:23ou changer le nez
00:46:24avec l'AME
00:46:24c'est totalement faux
00:46:25c'est une fake news
00:46:26Gauthier Lebrecht
00:46:27n'arrête pas de dire
00:46:29on paie des gens
00:46:30des étrangers
00:46:31qui se font refaire les oreilles
00:46:32c'est totalement faux
00:46:35c'est totalement faux
00:46:36une fois
00:46:37il y a eu un abus
00:46:38une fois
00:46:38vous êtes gentil
00:46:40vous attaquez pas
00:46:41Gauthier Lebrecht
00:46:41il n'est pas là
00:46:42pour vous répondre
00:46:43ça c'est pas bien
00:46:44mais par exemple
00:46:46dans le RN
00:46:46c'est très intéressant
00:46:47parce qu'il y a aussi
00:46:48des hausses de recettes
00:46:49et là vous serez peut-être
00:46:50d'accord
00:46:50un peu sur la fortune financière
00:46:52vous êtes d'accord
00:46:53avec ça
00:46:53mais moi je ne suis pas
00:46:55porte-parole
00:46:56du Rassemblement National
00:46:57arrêtez
00:46:59je trouve que
00:46:59c'est pas
00:47:00ça je trouve que
00:47:01c'est pas une très bonne idée
00:47:02par exemple
00:47:02vous avez également
00:47:04taxes sur les rachats d'actions
00:47:06ça ça rapporterait
00:47:078 milliards
00:47:08c'est des choses
00:47:08taxes sur les super dividendes
00:47:10c'est bien ça
00:47:11ah bah évidemment
00:47:12vous voyez vous êtes d'accord
00:47:13alors c'est très bien
00:47:14vous êtes d'accord
00:47:15avec le RN
00:47:15taxe sur les transactions
00:47:16financières intra-journalières
00:47:183 milliards
00:47:19taxe sur les
00:47:20sur les transactions
00:47:21financières intra-journalières
00:47:22ceux qui font des allers-retours
00:47:24c'est très bien ça
00:47:24vous voyez qu'ils ont bossé
00:47:27vous voyez que je suis objectif
00:47:28mais non vous n'êtes pas objectif
00:47:29vous êtes un mépris
00:47:31qui m'étonne
00:47:32Thomas Hill
00:47:32mais c'est là qu'on voit
00:47:34que le RN est plutôt
00:47:35mais bien sûr
00:47:36c'est là qu'on voit
00:47:37que le RN est de gauche
00:47:37le RN du Sud
00:47:38voilà
00:47:38c'est là qu'on voit
00:47:39que le RN est de gauche
00:47:40bien sûr
00:47:42bon
00:47:42monsieur Hill
00:47:43monsieur Hill
00:47:45je suis là
00:47:46bonjour
00:47:46prenez pas de vacances
00:47:48jamais jamais
00:47:49je déteste ça
00:47:50bon
00:47:51et les enfants sont où
00:47:52les enfants
00:47:54alors ils sont à la maison
00:47:55il y a leurs cousins
00:47:56qui viennent
00:47:56mais vous savez
00:47:57il y avait ma fille
00:47:58qui était là
00:47:58ah oui le cousin Maxime
00:47:59il s'appelle c'est ça
00:48:00Maxime
00:48:01il est arrivé hier soir
00:48:03il a foutu
00:48:04il a foutu un bordet
00:48:05il a cassé la télécommande
00:48:06on s'en sort pas
00:48:07il a cassé la télécommande
00:48:08on ne retrouvait plus
00:48:10la télécommande
00:48:10et vous savez où
00:48:11elle était la télécommande ?
00:48:12c'est vraiment terrible
00:48:13on l'a retrouvé
00:48:14dans le panier de linge
00:48:15oh terrible
00:48:16franchement
00:48:17quelle histoire
00:48:18bon comment ça va Thomas
00:48:20de quoi allez-vous parler ?
00:48:23on va parler
00:48:23je sais pas si vous avez eu
00:48:24le temps de le lire
00:48:24parce qu'il est sorti hier
00:48:25du nouvel album d'Astérix
00:48:27vous avez vu que c'est
00:48:28un tirage exceptionnel
00:48:295 millions d'exemplaires
00:48:31dans le monde
00:48:31en Lusitanie
00:48:32alors c'est pas le titre
00:48:33mais c'est
00:48:34oui en Lusitanie
00:48:35vive la Gaule
00:48:35c'est le sous-titre
00:48:36si vous voulez
00:48:37mais donc on sera
00:48:38avec les deux créateurs
00:48:40le dessinateur
00:48:41Didier Conrad
00:48:42et puis l'auteur
00:48:43Fab Caro
00:48:44qui ont très bien pris
00:48:45la relève
00:48:46alors j'ai été surpris
00:48:47parce que
00:48:48et c'est aussi
00:48:49une des raisons
00:48:50sans doute du succès
00:48:51il est commercialisé
00:48:52c'est moins de 11 euros
00:48:53c'est 10,50 euros
00:48:5510,90 euros
00:48:5510,90 euros
00:48:57l'album
00:48:58ça c'est une bonne idée
00:48:59bah oui
00:49:00je pensais que c'était
00:49:00plus cher
00:49:01un album Astérix
00:49:02et c'est aussi
00:49:03sans doute
00:49:04ça fait 65 francs
00:49:06quand même
00:49:06moi je calcule
00:49:06tout en francs
00:49:07bah oui
00:49:09ça fait 65 francs
00:49:12alors là
00:49:12au niveau de l'argument
00:49:13interéconomique
00:49:14quelle démarche
00:49:15non non
00:49:16quelle démarche
00:49:17vous ne faites pas
00:49:17la conversion en francs
00:49:18non je ne fais pas
00:49:19la conversion en francs
00:49:20ni en ancien francs
00:49:21ni en mécu
00:49:22ni en louis d'or
00:49:23et en 16 terres
00:49:25comment ça fait
00:49:25plus de 8000
00:49:2616 terres
00:49:27non mais franchement
00:49:28vous êtes vraiment
00:49:29vous n'êtes toujours pas
00:49:30passé à l'euro
00:49:31ah bah je comprends
00:49:32que vous ayez des problèmes
00:49:32avec les chiffres
00:49:34et les problèmes économiques
00:49:35quand on parle en francs
00:49:38les socialistes parlent en francs
00:49:40tu comprends pourquoi
00:49:41on a des problèmes
00:49:41sur les petites dépenses
00:49:43hier j'ai pris un coca zéro
00:49:45salut Thomas
00:49:45bonne journée
00:49:46salut Thomas
00:49:48bon après-midi
00:49:49un coca à une émission
00:49:50un coca zéro à 5 euros
00:49:52ça fait
00:49:5232 francs 50 le coca
00:49:54et oui
00:49:55quand on calcule
00:49:56un coca
00:49:56il faut que je dise
00:49:57orangina
00:49:57et rickless
00:49:58parce qu'à Paris
00:50:05les prix sont très élevés
00:50:06le soda à 5 euros
00:50:08est beaucoup moins cher
00:50:09c'est vraiment une émission
00:50:09intéressante
00:50:10à Paris les prix sont très élevés
00:50:11là les gens vont apprendre
00:50:13quelque chose
00:50:13il faut sortir de l'euro
00:50:15les prix ont beaucoup
00:50:16augmenté
00:50:17beaucoup beaucoup
00:50:17oui bien sûr
00:50:19ma bonne dame
00:50:20les prix ont beaucoup
00:50:21ma bonne dame
00:50:23si vous trouvez que c'est bien
00:50:24de payer un coca à 5 euros
00:50:25non
00:50:26j'ai trop
00:50:28bon allez
00:50:309h50
00:50:31sur Asperix
00:50:31au Portugal
00:50:32oui
00:50:33c'est intéressant
00:50:34parce qu'on parlait du budget
00:50:34vous avez vu que ce pays
00:50:35qu'on regardait avec
00:50:36les prix
00:50:36bien sûr
00:50:37ils ont une croissance
00:50:39l'excédent budgétaire
00:50:40bien sûr
00:50:41l'Italie
00:50:41l'Espagne
00:50:42le Portugal
00:50:42et puis
00:50:43grâce aux socialistes
00:50:44c'est l'offre
00:50:44au Portugal
00:50:45les socialistes
00:50:46l'Espagne
00:50:46c'est pas ça
00:50:47il y a des socialistes
00:50:49ils défendent leur culture
00:50:50ils ont un problème identitaire
00:50:52ils défendent leur culture
00:50:53au Portugal
00:50:54attention
00:50:54c'est pas la France
00:50:55l'immigration
00:50:56c'est pas du tout la même
00:50:57la pause
00:50:58à tout de suite
00:50:59nous allons parler avec
00:51:03Bernard Zeller
00:51:03de son père
00:51:05un carteron de généraux
00:51:06avant le putsch
00:51:07Adrien Zeller
00:51:08il faisait partie des 4 généraux
00:51:10Zeller, Jouot, Chal et Salan
00:51:11qui ont fait ce fameux putsch
00:51:13manqué
00:51:14et qui a marqué votre vie
00:51:17bien évidemment
00:51:18puisque
00:51:19votre père
00:51:21son nom est associé
00:51:22à ce qui est
00:51:23ce qui surprend toujours
00:51:27que des généraux
00:51:28de ce niveau là
00:51:29aient pu
00:51:29tenter
00:51:30de renverser
00:51:31le général de Gaulle
00:51:33et de renverser
00:51:33pourquoi pas
00:51:34la République
00:51:34donc on en parlera
00:51:35avec vous
00:51:36un carteron de généraux
00:51:37avant le putsch
00:51:38la sommeille à la midi
00:51:39plus de 40 ans
00:51:44après le meurtre
00:51:44du petit Grégory
00:51:46vous découvrez
00:51:46les images
00:51:47de l'arrivée
00:51:47de sa grande-tante
00:51:48Jacqueline Jacob
00:51:49à la cour d'appel
00:51:50de Dijon
00:51:50pour une nouvelle audition
00:51:51concernant son rôle
00:51:53dans cette affaire
00:51:54l'octogénaire
00:51:55est soupçonné
00:51:56d'être l'un des corbeaux
00:51:57qui a menacé
00:51:58la famille
00:51:58durant des années
00:51:59une accusation lunaire
00:52:01selon sa défense
00:52:02après le passage
00:52:04de la tempête
00:52:04Benjamin
00:52:0538 000 foyers
00:52:06restés privés
00:52:06d'électricité
00:52:07en France
00:52:08a indiqué hier soir
00:52:08le ministre de l'économie
00:52:10Roland Lescure
00:52:11promettant
00:52:12que la situation
00:52:12va très vite
00:52:13être rétablie
00:52:14tempête
00:52:15qui a atteint
00:52:16des records
00:52:16avec des rafales
00:52:17de vent
00:52:18de 161 kmh
00:52:19enregistrés
00:52:20à Fécamp
00:52:21et puis la nouvelle
00:52:23première ministre japonaise
00:52:24Sanae Takahishi
00:52:26reconnaît que le Japon
00:52:27a besoin
00:52:27de main-d'oeuvre étrangère
00:52:29pour pallier la pénurie
00:52:30dû au déclin démographique
00:52:32tout en soulignant
00:52:32que des actes illégaux
00:52:34ou violation des règles
00:52:35par certains étrangers
00:52:36suscitent l'inquiétude
00:52:37parmi la population
00:52:38Merci Somaïa
00:52:40Bernard Zeller est avec nous
00:52:42un carteron de généraux
00:52:43avant le putsch
00:52:44on va développer
00:52:45bien sûr
00:52:46toutes les actualités
00:52:47du jour
00:52:48mais nous aimons bien
00:52:48lorsque nous recevons
00:52:50un auteur
00:52:51et un livre
00:52:51faire une sorte de teasing
00:52:53de ce que nous dirons
00:52:54tout à l'heure
00:52:55c'est vrai
00:52:56je disais
00:52:56votre vie a été
00:52:57marquée
00:52:58au fer rouge
00:52:59par cet événement
00:53:00on est en 1961
00:53:02le putsch des généraux
00:53:03vous avez quel âge ?
00:53:05j'avais 14 ans
00:53:07vous étiez où ?
00:53:09le samedi 22 avril
00:53:12j'étais au lycée
00:53:14Louis-le-Grand
00:53:15seconde
00:53:16à Paris
00:53:16à Paris
00:53:17et à la récréation
00:53:21l'interclasse
00:53:22comme on dit aujourd'hui
00:53:23un camarade est venu me dire
00:53:25disait l'air
00:53:26c'est ton père
00:53:27qui est à Alger
00:53:27il dit
00:53:29ah bon ?
00:53:29évidemment mon père
00:53:30ne m'avait pas prévenu
00:53:31l'avant-veille
00:53:32quand il est parti
00:53:33donc voilà
00:53:34ça a commencé
00:53:35comme ça
00:53:37mon père ne s'est pas rendu
00:53:40tout de suite
00:53:40contrairement
00:53:41au général Schaal
00:53:41il n'avait pas passé
00:53:44le Rubicon
00:53:45dans un sens
00:53:46pour le repasser
00:53:474 jours après
00:53:48dans l'autre sens
00:53:49et les menottes
00:53:50au poignet
00:53:51donc il est resté caché
00:53:54dans Alger
00:53:54jusqu'au 6 mai
00:53:56et là
00:53:58il s'est rendu compte
00:54:00que
00:54:00des gens
00:54:01qu'il avait mouillés
00:54:02comme le
00:54:03général Gouraud
00:54:04qui commandait
00:54:05le corps d'armée
00:54:05de Constantine
00:54:06avait été
00:54:08internés
00:54:10et bon
00:54:11et il s'est dit
00:54:12il faut que
00:54:12que je rejoigne
00:54:14le général Schaal
00:54:15de toute façon
00:54:16ça risque de repousser
00:54:17un peu le procès
00:54:18et dans ce
00:54:20dans ce genre de procès
00:54:21il vaut mieux
00:54:21gagner du temps
00:54:22pour que la peine
00:54:24peut-être soit
00:54:25un peu moins
00:54:25sévère
00:54:27puisqu'ils encouraient
00:54:29tous deux
00:54:29la peine de mort
00:54:31selon l'article
00:54:3399
00:54:34du code pénal
00:54:35qui avait été
00:54:36modifié
00:54:37d'ailleurs
00:54:37en juin 60
00:54:39par décret
00:54:40parce qu'on était
00:54:41les pouvoirs spéciaux
00:54:43qui avaient été
00:54:44votés pour Debré
00:54:46pendant un an
00:54:46et la peine de mort
00:54:49avait été
00:54:49réintroduite
00:54:51pour ce genre
00:54:53d'événement
00:54:55si je peux dire
00:54:55alors qu'elle avait été
00:54:59pour crime politique
00:55:00en gros
00:55:01alors ce qui est intéressant
00:55:02la guerre d'Algérie
00:55:04n'est jamais finie
00:55:04en France
00:55:05on rappelle
00:55:051954
00:55:06la Toulouse Saint-Rouge
00:55:07les événements d'Algérie
00:55:08les gosses du contingent
00:55:10sont envoyés
00:55:11sur place
00:55:1258 de Gaulle arrive
00:55:14il revient sur un malentendu
00:55:15je vous ai compris
00:55:16il dit au pied noir
00:55:17l'Algérie va rester française
00:55:19l'armée effectivement
00:55:21est avec lui
00:55:21l'armée a sans doute
00:55:22favorisé qu'il revienne
00:55:23lui-même au pouvoir
00:55:24et l'armée vit comme
00:55:25une trahison
00:55:26le fait que
00:55:27De Gaulle
00:55:28souhaite
00:55:30l'autodétermination
00:55:31on va vers
00:55:32cette possibilité
00:55:35et donc arrive
00:55:36le putsch
00:55:36dit des généraux
00:55:38on écoutera d'ailleurs
00:55:38cette fameuse intervention
00:55:39du général De Gaulle
00:55:40et il y a ces 4 généraux
00:55:42de très gros
00:55:43au ligné
00:55:44et c'est ça qui nous étonne
00:55:45toujours
00:55:46à 50 ans
00:55:46ou soit en temps de distance
00:55:47ça ne pouvait pas marcher
00:55:50et ça nous intéresse toujours
00:55:52de savoir au nom de quoi
00:55:53pourquoi
00:55:53au nom de l'honneur
00:55:54de la parole donnée
00:55:55que dis-je
00:55:55donc on en parlera
00:55:56évidemment avec vous
00:55:57je vous remercie vraiment
00:55:57grandement d'être avec nous
00:55:59ce matin
00:55:59une ou deux informations
00:56:02avant de revenir
00:56:02sur ce livre
00:56:03et de réécouter
00:56:04le carteron
00:56:05de Généraux en retraite
00:56:07le carteron d'ailleurs
00:56:07qui est un mot impropre
00:56:08parce qu'un carteron
00:56:10c'est quoi ?
00:56:10c'est 25 personnes ?
00:56:11c'est 25
00:56:12ou c'est un quart
00:56:13de son mêlé
00:56:14oui
00:56:15donc ce n'est pas le cas
00:56:17mais je voulais
00:56:18vous donner une information
00:56:19d'abord une information
00:56:20avec la naissance
00:56:21il m'a donné l'autorisation
00:56:22de le dire
00:56:24il l'a mis d'ailleurs
00:56:25sur Instagram
00:56:26du petit
00:56:29Sylla
00:56:30Nicolas Sarkozy
00:56:32Sylla Nicolas Sarkozy
00:56:34puisque
00:56:34Nicolas Sarkozy
00:56:36est de nouveau
00:56:37grand-père
00:56:37depuis hier soir
00:56:39et Louis Sarkozy
00:56:41et son épouse
00:56:42donc ont un petit garçon
00:56:44qu'ils ont appelé
00:56:45Sylla
00:56:46Nicolas
00:56:47avec un trait d'union
00:56:48entre Sylla et Nicolas
00:56:49et lorsque
00:56:50le président Sarkozy
00:56:51a appelé
00:56:52son fils
00:56:53Louis
00:56:53hier
00:56:54alors qu'il est dans sa cellule
00:56:55son fils lui a appris
00:56:57d'abord la naissance
00:56:59de son garçon
00:57:00et également
00:57:01le prénom
00:57:01les prénoms
00:57:03les prénoms
00:57:04composés
00:57:05et je crois
00:57:06que le président Sarkozy
00:57:07a été
00:57:08ce qui est bien normal
00:57:09d'ailleurs
00:57:09ému
00:57:10de ce nom
00:57:13que portera
00:57:14son petit-fils
00:57:16ce prénom
00:57:17que portera
00:57:17son petit-fils
00:57:18et puis
00:57:18Gérald Darmanin
00:57:20on l'a entendu
00:57:21tout à l'heure
00:57:21il était interrogé
00:57:22sur les visites possibles
00:57:23à la santé
00:57:24écoutez ce qu'il disait
00:57:25sur le plateau
00:57:26de Gauthier Lebret
00:57:26j'ai pas de leçon de dignité
00:57:29sur les détenus
00:57:31pour comme quoi
00:57:31je m'intéresserais
00:57:32qu'à Nicolas Sarkozy
00:57:33et pas les autres
00:57:33à 18 ans
00:57:34j'ai été voir
00:57:34pendant plusieurs mois
00:57:35mon père
00:57:36à la maison d'arrêt
00:57:36de Valenciennes
00:57:37aucun des parlementaires
00:57:39que j'ai rencontré
00:57:39n'a eu cette difficulté
00:57:41là dans sa vie
00:57:42donc les parloirs
00:57:43les difficultés de détention
00:57:44l'insalubrité
00:57:45de certaines prisons
00:57:46la difficulté énorme
00:57:47des agents pénitentiaires
00:57:48de travailler
00:57:48dans des conditions normales
00:57:50je les connais tous les jours
00:57:51et je les connais bien
00:57:52parce que je suis un enfant du peuple
00:57:52j'ai pas de leçon de dignité
00:57:53à recevoir
00:57:54sur les conditions carcérales
00:57:55qu'il faut évidemment
00:57:56améliorer en France
00:57:56et puis effectivement
00:57:58le président Sarkozy
00:58:00est en danger
00:58:01c'est ce qu'a rappelé
00:58:02ce matin
00:58:03Gérald Darmanin
00:58:04comme je suis chef
00:58:07de l'administration pénitentiaire
00:58:08je fais attention
00:58:08à l'éternité des personnes
00:58:10qui sont sous mon autorité
00:58:12de chef de l'administration pénitentiaire
00:58:14et il est évident
00:58:16qu'aujourd'hui
00:58:16nous devons regarder l'avenir
00:58:18en disant qu'on doit mieux
00:58:19je pense
00:58:20juger en civil
00:58:22et en pénal
00:58:22par des moyens supplémentaires
00:58:23des moyens technologiques
00:58:24et mieux tenir
00:58:26la sécurité
00:58:27des établissements pénitentiaires
00:58:28je me réjouis d'ailleurs
00:58:29que madame la procureure
00:58:31de la République de Paris
00:58:31ait ouvert
00:58:32immédiatement
00:58:33une enquête
00:58:34qui a permis
00:58:35non seulement
00:58:36d'interpeller
00:58:37de trouver des téléphones
00:58:38portables en prison
00:58:39je sais que je m'y bats
00:58:40tous les jours
00:58:41contre cela
00:58:41et peut-être
00:58:43de présenter dans des juges
00:58:44des personnes
00:58:44qui ont menacé
00:58:45par exemple
00:58:45le président Sarkozy
00:58:47qui est effectivement
00:58:47en détention
00:58:48à la prison de la santé
00:58:49on va reparler politique
00:58:51on en parlait tout à l'heure
00:58:52mais vous voyez
00:58:53je vois beaucoup de réactions
00:58:53sur les réseaux sociaux
00:58:54l'échange qu'on a eu
00:58:55sur le programme
00:58:56du Rassemblement National
00:58:57ce qui choque
00:58:59dans ce que vous disiez
00:59:00tout à l'heure
00:59:00c'est que
00:59:01le PS
00:59:03qu'on le veuille ou non
00:59:04est responsable
00:59:05de la situation économique
00:59:07ou en tout cas
00:59:08une partie
00:59:08de ce que traverse
00:59:10la France
00:59:10et je pense que
00:59:13ceux qui nous écoutent
00:59:14aimeraient parfois
00:59:15un peu plus de modestie
00:59:16par rapport au RN
00:59:18qui n'a jamais été au pouvoir
00:59:19par rapport à l'état
00:59:21dans lequel nous sommes
00:59:22et ça ça s'entend
00:59:23André Valigny
00:59:24c'est à dire que
00:59:25je veux dire
00:59:26le RN n'a jamais été au pouvoir
00:59:27et il y a 3000 milliards de dettes
00:59:29et on peut simplement
00:59:30avoir un peu de modestie
00:59:32parce que la France
00:59:33là où elle est
00:59:33vous êtes responsable
00:59:35alors je vous réponds
00:59:36que depuis 81
00:59:37vous avez été au pouvoir
00:59:38plus longtemps que la gauche
00:59:39attendez mais
00:59:40la droite
00:59:40enfin
00:59:41vos amis ont été au pouvoir
00:59:43plus longtemps que la gauche
00:59:44plus longtemps que la gauche
00:59:45et vous avez raison
00:59:46qu'ils ont rarement fait
00:59:47une politique dite libérale
00:59:49il faut s'en prendre à eux
00:59:51alors
00:59:51vous devez vous en prendre à eux
00:59:53pourquoi la droite
00:59:54n'a pas redressé le pays
00:59:55elle a gouverné plus longtemps
00:59:56que la gauche
00:59:56vous avez
00:59:57André Valigny
00:59:58mais vous avez parfaitement raison
00:59:59c'est pour ça d'ailleurs que
01:00:01moi
01:00:01en fait
01:00:03on dit toujours la même chose
01:00:05il faut encourager
01:00:06les entreprises
01:00:06il y a qu'elles
01:00:07qui créent de la richesse
01:00:08exactement
01:00:09il faut libérer
01:00:10le travail
01:00:11comment dire
01:00:12il faut encourager aussi
01:00:14ceux qui
01:00:15prennent des risques
01:00:16qui prennent des risques
01:00:17et qui mènent le peloton
01:00:18c'est qu'il faut encourager
01:00:19Bernard Hinault
01:00:20Arnaud
01:00:21Arnaud
01:00:22non Bernard Hinault
01:00:23vous comprenez la métaphore
01:00:24mais aussi
01:00:24mais aussi
01:00:25mais aussi
01:00:26mais aussi
01:00:27vous avez raison
01:00:28non mais
01:00:29Bernard Hinault
01:00:30vous comprenez
01:00:31il faut encourager
01:00:32celui qui emmène le peloton
01:00:34il faut pas le décourager
01:00:36il y a le peloton
01:00:37nous on est dans le peloton
01:00:39et puis parfois
01:00:40t'as des chefs d'entreprise
01:00:41je suis d'accord
01:00:42et si tu les décourages
01:00:44si tu les décourages
01:00:45ils vont ailleurs
01:00:46ben ils vont ailleurs
01:00:47c'est ça que je veux dire
01:00:48donc c'est un état d'esprit
01:00:49il y a un réglage
01:00:50très subtil à trouver
01:00:51oui très subtil
01:00:52mais ce que je veux vous dire
01:00:53c'est que
01:00:53et je lisais les commentaires
01:00:55il y a beaucoup de gens
01:00:56qui disent
01:00:56ils pourraient être plus modestes
01:00:57oui mais j'ai les mêmes commentaires
01:00:58ils pourraient être plus modestes
01:00:59et voilà
01:01:01alors un mot
01:01:02un petit peu trop
01:01:03on aime pas la réussite
01:01:05ça dépend
01:01:05c'est ceux qui ont de l'argent
01:01:07oui ça dépend
01:01:08parce que les sportifs
01:01:09on leur pardonne tout
01:01:10on aime bien les non-marchands
01:01:11la réussite ça dépend
01:01:12dans le sport sur le show
01:01:13c'est la réussite dans le sport
01:01:15et puis on aime bien les militaires
01:01:17on aime bien Pierre de Villiers
01:01:20on aime bien l'intégrité
01:01:21tout ça est toujours comme toujours
01:01:23l'autorité
01:01:24il y a beaucoup de valeurs aussi
01:01:26que représente votre présence
01:01:28vous êtes polytechnicien d'ailleurs
01:01:29nobody is perfect
01:01:31oui
01:01:31non mais c'est évidemment
01:01:35une école d'élite de la république
01:01:37disons-le
01:01:38et militaires
01:01:39bien sûr
01:01:39bien sûr
01:01:40en tout cas
01:01:41d'ailleurs quand vous faisiez polytechnique
01:01:42j'imagine qu'avec le nom
01:01:44que vous aviez Zeller
01:01:46forcément
01:01:46oui c'était pas évident
01:01:49j'étais pas très fanat de l'armée
01:01:51à cette époque-là
01:01:52vous l'êtes devenu ?
01:01:54oui forcément
01:01:54forcément
01:01:55bon un mot de politique
01:01:57avec l'union des droites
01:01:58puisque monsieur Retailleux
01:01:59on a parlé il en veut pas de l'union des droites
01:02:01donc s'ils veulent pas de l'union des droites
01:02:03et que tu fais moins de 5%
01:02:04dans une présidentielle
01:02:05pour les LR
01:02:06ça va être compliqué
01:02:07écoutons Bruno Retailleau
01:02:08j'ai toujours réfuté
01:02:11parce que ça ne marche pas
01:02:12et je vais vous dire pourquoi
01:02:13l'union des droites
01:02:15par les appareils
01:02:15ça ne marche pas
01:02:16vous êtes d'ailleurs
01:02:17bien placé pour le savoir
01:02:18puisqu'il y a quelques semaines
01:02:19vous interrogiez
01:02:20madame Le Pen
01:02:21et vous lui posez la question
01:02:23madame Le Pen
01:02:24je me souviens très bien
01:02:25entre Olivier Faure
01:02:26et Bruno Retailleau
01:02:27qui choisissez-vous ?
01:02:28et là il y a un blanc
01:02:29pourquoi ?
01:02:30parce que son programme économique
01:02:32est social étatiste
01:02:33moi j'ai quitté le gouvernement
01:02:34voyez
01:02:35parce que j'estimais que
01:02:37mes convictions
01:02:37et ce qu'il fallait pour la France
01:02:39n'étaient plus du tout en accord
01:02:41avec la ligne de gouvernement
01:02:42qui était une ligne
01:02:43encore une fois
01:02:43socialiste
01:02:45socialisante
01:02:45il n'a pas tout à fait tort
01:02:47là j'ai les hausses des recettes
01:02:48effectivement
01:02:48quand on fait un impôt sur la fortune
01:02:51sur les taxes
01:02:53sur les rachats
01:02:53etc
01:02:54d'actions
01:02:55ce que j'ai cité tout à l'heure
01:02:56c'est pas le programme
01:02:57le plus libéral qui soit
01:02:58cet argument-là
01:02:59va être difficile à défendre
01:03:00une fois que les LR
01:03:01ont maintenu en vie
01:03:02un gouvernement
01:03:03dont le programme
01:03:04sera lui aussi
01:03:05teinté de socialité
01:03:05vous avez tellement raison
01:03:06compliqué
01:03:07en revanche
01:03:08l'union des droites
01:03:08ça marche pas
01:03:09je suis pas d'accord avec ça
01:03:09ça marche
01:03:10à l'échelle locale
01:03:11parmi les électeurs
01:03:12déjà
01:03:12après dans les appareils
01:03:13oui il y a encore
01:03:14des résistances
01:03:15mais c'est normal
01:03:16qui aujourd'hui
01:03:17a envie de s'effacer
01:03:18à droite
01:03:18au profit d'un autre candidat
01:03:20à personne
01:03:20donc c'est normal
01:03:21qu'il n'y ait pas d'union
01:03:21pour l'instant
01:03:22je peux quand même répondre
01:03:23je veux dire
01:03:24vous pouvez pas dire
01:03:25Thomas
01:03:25que la droite
01:03:26soutient ce budget
01:03:28socialiste
01:03:29c'est pas possible
01:03:30ils sont en train
01:03:31de le combattre
01:03:32à l'Assemblée nationale
01:03:32vous allez avoir
01:03:33le débat en séance
01:03:34aujourd'hui
01:03:34qui va vous montrer
01:03:35le fait de ne pas
01:03:36avoir voté l'ascension
01:03:37vous allez avoir des ministres
01:03:38dans le gouvernement
01:03:38qui sont maintenus en vie
01:03:40par la balle des socialistes
01:03:42c'est vrai
01:03:42mais ils ne partagent
01:03:44absolument pas
01:03:44la vision idéologique
01:03:45mais j'ai encore en tête
01:03:46une déclaration
01:03:47de Laurent Wauquiez
01:03:48où il expliquait quand même
01:03:49qu'il ne soutiendrait jamais
01:03:50un gouvernement
01:03:50qui va vous montrer
01:03:51des impôts
01:03:52la guerre d'Algérie
01:03:57n'est jamais terminée
01:03:58la guerre d'Algérie
01:03:59n'est jamais terminée
01:04:00et il y a ce livre
01:04:02de Bernard Zeller
01:04:03un carteron de généraux
01:04:04avant le putsch
01:04:05il arrive d'ailleurs
01:04:07assez tard ce livre
01:04:08il a fallu du temps
01:04:10pour le faire
01:04:11bon d'abord
01:04:12je ne suis pas historien
01:04:14de formation
01:04:14donc j'ai eu un métier
01:04:17qui me prenait beaucoup
01:04:18et c'est depuis
01:04:20ma retraite
01:04:21en ayant accumulé
01:04:22beaucoup de choses
01:04:23j'ai pu consulter
01:04:24toutes les archives
01:04:25du général Salon
01:04:2530 mètres linéaires
01:04:26que j'ai eu chez moi
01:04:27celle du général Charles
01:04:29que j'ai récupérée
01:04:30j'ai celle de mon père
01:04:31bien entendu
01:04:32donc tout ça
01:04:33ça donne beaucoup de travail
01:04:34j'ai quelque chose
01:04:35à vous dire
01:04:36qui est lié
01:04:37à l'actualité
01:04:38toute chaude
01:04:40le général Charles
01:04:41se rend
01:04:42le 26
01:04:45il est transféré à Paris
01:04:48à la maison d'arrêt
01:04:50de la santé
01:04:50le 27
01:04:52il écrit une lettre
01:04:53à Michel Debray
01:04:55premier ministre
01:04:55je résume
01:04:57je vais beaucoup plus vite
01:04:58il a fallu me mettre
01:05:00à poil devant
01:05:01quelques surveillants
01:05:02je ne peux pas
01:05:05bouger un pied
01:05:06sans voir apparaître
01:05:07l'oeil du surveillant
01:05:07du service dans le judas
01:05:09la lumière électrique
01:05:10m'empêche de dormir
01:05:11je ne peux pas pisser
01:05:12tranquillement
01:05:13ceci n'est digne
01:05:14ni de vous
01:05:15ni de moi
01:05:16il paraît que je suis au secret
01:05:18que je ne pourrai voir
01:05:18aucun membre de ma famille
01:05:20qu'en pensez-vous
01:05:20faites-moi donc fusiller
01:05:22mais ne crachez pas déjà
01:05:24sur le cadavre
01:05:25je vous envoie mes salutations
01:05:27signé Charles
01:05:27bon
01:05:28et ça c'était
01:05:30un certain panache
01:05:30d'une cellule
01:05:32non il croyait être fusillé
01:05:33vraiment
01:05:34vous pensez
01:05:35ah oui
01:05:36il était persuadé
01:05:37qu'il se réfugiait
01:05:38bon
01:05:38Charles Salanjouo
01:05:39Zeller
01:05:40je le répète
01:05:41c'est le cartaron
01:05:42de généraux
01:05:43avant le putsch
01:05:44vous êtes donc
01:05:45vous-même
01:05:46Bernard Zeller
01:05:46vous êtes le fils
01:05:48d'André Zeller
01:05:49et vous écrivez d'ailleurs
01:05:50dans votre livre
01:05:51au lendemain de l'armistice
01:05:52on est en 40
01:05:53un choix est à faire
01:05:54pour André Zeller
01:05:55rester ou non
01:05:57dans l'armée
01:05:58il s'est engagé
01:05:59pour se battre
01:06:00et n'a pas réfléchi
01:06:01à ce que serait l'après-guerre
01:06:02ni politique
01:06:03ni sien
01:06:03ni saint-syrien
01:06:04son avenir dans cette institution
01:06:05est incertain
01:06:07car les postes de responsabilité
01:06:08sont pratiquement tous attribués
01:06:10aux diplômés des grandes écoles
01:06:11avec une préférence
01:06:12pour les polytechniciens
01:06:13en ce qui concerne l'artillerie
01:06:15pour Raoul Salan
01:06:15la question de Sospa
01:06:16il a été reçu au concours de Saint-Cyr
01:06:18il s'est engagé pour 8 ans
01:06:19au titre de l'école militaire
01:06:20où il a suivi une formation
01:06:21d'une petite année
01:06:22entre août 17 et juin 18
01:06:24parce que évidemment
01:06:24c'est l'armistice de 18
01:06:27dont on parle
01:06:28oui non mais c'est tout
01:06:29pas celle de 40
01:06:30alors on va écouter
01:06:31évidemment le fameux passage
01:06:33du général de Gaulle
01:06:34et vous allez me dire
01:06:35au fond la motivation
01:06:37qui nous paraît folle
01:06:39de ces 4 généraux
01:06:40de vouloir renverser
01:06:42le pouvoir
01:06:42écoutez ce que dit
01:06:44le général de Gaulle
01:06:45c'est un des extraits
01:06:46les plus célèbres
01:06:46un pouvoir insurrectionnel
01:06:51s'est établi en Algérie
01:06:53par un prononciamento militaire
01:06:56les coupables de l'usurpation
01:06:59ont exploité la passion des cadres
01:07:03de certaines unités spéciales
01:07:06l'adhésion enflammée
01:07:09d'une partie de la population
01:07:12de souche européenne
01:07:13égarée de crainte et de mythe
01:07:17l'impuissance des responsables
01:07:21submergés par la conjuration militaire
01:07:25ce pouvoir a une apparence
01:07:28un carteron de généraux en retraite
01:07:32il a une réalité
01:07:35un groupe d'officiers
01:07:38partisans
01:07:39ambitieux et fanatiques
01:07:42ce groupe
01:07:44et ce carteron
01:07:46possède
01:07:47un savoir-faire
01:07:49limité
01:07:52et expéditif
01:07:54mais ils ne voient
01:07:57et ne connaissent
01:07:58la nation
01:08:00et le monde
01:08:01que déformés
01:08:03bon le général de Gaulle
01:08:05a mis son habit
01:08:06de militaire ce jour-là
01:08:07je crois que c'est la seule fois
01:08:08où il déclenche l'article 16
01:08:09de la constitution
01:08:11mais qu'est-ce qu'il pouvait espérer
01:08:13d'abord une petite remarque
01:08:19des généraux
01:08:19savoir-faire expéditif
01:08:21et limité
01:08:21il a nommé le général
01:08:23Saland délégué général
01:08:24en Algérie
01:08:25le 6 juin 1958
01:08:27il a rappelé mon père
01:08:29qui était passé
01:08:30en deuxième section
01:08:30pour être chef d'état-major
01:08:32de l'armée de terre
01:08:33le 1er juillet 1958
01:08:35il a nommé le général
01:08:36Jouot en octobre 1958
01:08:38chef d'état-major
01:08:39de l'armée de l'air
01:08:40et il a nommé
01:08:42le général Charles
01:08:43commandant en chef
01:08:44en Algérie
01:08:44à la fin de 1958
01:08:46alors des généraux
01:08:48savoir-faire expéditif
01:08:49et limité
01:08:50je trouve ça un peu étonnant
01:08:51puisqu'il les a tous
01:08:53nommés au plus haut poste
01:08:54de l'armée
01:08:55deuxième point
01:08:56pourquoi
01:08:57pourquoi
01:08:58ils s'étaient tous
01:08:59engagés au nom
01:09:01de la France
01:09:02pas à leur nom propre
01:09:03de ne pas abandonner
01:09:05les populations musulmanes
01:09:07auxquelles de Gaulle
01:09:08à Beaune avait dit
01:09:09venez à la France
01:09:11elle ne vous trahira pas
01:09:12l'armée sera la garante
01:09:14bon
01:09:15donc ils s'étaient engagés
01:09:17qu'est-ce que ça veut dire
01:09:18pour un militaire
01:09:19ça veut dire
01:09:19envoyer des hommes
01:09:20qui vont se faire tuer
01:09:22et qui vont tuer
01:09:23c'est pas plus drôle
01:09:24de tuer l'ennemi
01:09:25que de se faire tuer
01:09:27ses propres troupes
01:09:29bon
01:09:29et qu'est-ce qu'il voyait
01:09:31il voyait que l'Algérie
01:09:33allait être livrée au FLN
01:09:35or l'Algérie livrée au FLN
01:09:38De Gaulle l'avait dit avant
01:09:39ça sera le massacre généralisé
01:09:41et ça a été
01:09:42le massacre généralisé
01:09:44donc ils ont tenté
01:09:45une opération
01:09:47de la dernière chance
01:09:48ils savaient très bien
01:09:48qu'ils n'avaient que
01:09:50très peu de chances
01:09:51de réussir
01:09:51ça vous pensez ?
01:09:53ah oui oui
01:09:53mais ça c'est écrit avant
01:09:55ils le disent avant
01:09:56il y a des conversations
01:09:57avant
01:09:57qui étayent cela
01:09:58de la dernière chance ?
01:09:59oui
01:10:00ah oui oui
01:10:01entre eux
01:10:02avant de partir
01:10:03vous dites
01:10:03ils pensaient
01:10:04ils savaient qu'ils n'avaient
01:10:05aucune chance
01:10:06le poutch va durer 5 jours
01:10:07il y avait peu de chances
01:10:0810% de chances
01:10:0920% de chances
01:10:10le poutch va durer 5 jours
01:10:1221 avril
01:10:12mais l'enjeu était tellement important
01:10:16c'est un peu le pari de Pascal
01:10:17l'enjeu était tellement important
01:10:20que 10% de chances
01:10:21avec un enjeu très important
01:10:22ça vaut la peine
01:10:23de la tenter
01:10:25voilà exactement
01:10:26le point
01:10:28qui a rassemblé les quatre
01:10:30qui venaient d'horizons
01:10:30très différents
01:10:31qui avaient eu des parcours
01:10:32très différents
01:10:33et bien c'était
01:10:35ne pas abandonner
01:10:36l'Algérie au FLN
01:10:38qui était un mouvement terroriste
01:10:40vraiment j'entends
01:10:42et ça a été un massacre
01:10:43vous avez parfaitement raison
01:10:44mais ce qui est intéressant
01:10:45c'est votre histoire à vous
01:10:46donc votre père
01:10:47il est pris au mois de mai
01:10:48vous l'avez dit
01:10:49il est rapatrié en France
01:10:50à la prison de la santé
01:10:51et il est condamné
01:10:52à 15 ans
01:10:53de réclusion criminelle
01:10:54et vous
01:10:55vous avez quel âge ?
01:10:55vous disiez à ce moment-là
01:10:5614-15 ans
01:10:57donc votre vie change
01:10:58radicalement
01:10:59et vous allez le voir
01:11:00en prison
01:11:01toute cette vie est bouleversée
01:11:04je suis allé le voir
01:11:05à la santé
01:11:05après son procès
01:11:07je ne l'ai pas vu avant
01:11:08avant on était tous
01:11:10à se dire
01:11:10moi
01:11:11j'étais un peu protégé
01:11:13je pense par ma mère
01:11:15je n'ai pas conscient
01:11:17qu'il risquait d'être fusillé
01:11:18et en fait
01:11:20le garde des Sceaux
01:11:22Edmond Michelet
01:11:23a exercé des pressions
01:11:26extrêmement importantes
01:11:27sur le procureur général
01:11:28Besson
01:11:28pour qu'il requière
01:11:29la peine de mort
01:11:30qui comme je le disais
01:11:31tout à l'heure
01:11:32avait été rétabli
01:11:34en matière de grime politique
01:11:36bon
01:11:36c'est un tribunal militaire
01:11:37évidemment qu'il est
01:11:38c'est un tribunal militaire
01:11:40oui mais
01:11:41moitié magistrat
01:11:42moitié militaire
01:11:43bon
01:11:44et le procureur général
01:11:45Besson
01:11:46a considéré
01:11:48qu'il ne pouvait pas
01:11:49demander
01:11:50la peine de mort
01:11:51malgré les pressions
01:11:52énormes
01:11:52qui ont été exercées
01:11:53sur lui
01:11:54par Michelet
01:11:55et
01:11:56le haut tribunal militaire
01:11:58qui avait été nommé
01:11:58par De Gaulle
01:11:59les membres avaient été
01:12:00nommés par De Gaulle
01:12:01il jugeait sans appel
01:12:03ce qui posait des problèmes
01:12:05quand même
01:12:06à estimer
01:12:07qu'il y avait des circonstances
01:12:09éluantes
01:12:09donc c'est intéressant ça
01:12:11et alors
01:12:12j'entends aussi
01:12:13mais c'est aussi
01:12:14une autre époque
01:12:14c'est-à-dire qu'en fait
01:12:15il est
01:12:16comment dire
01:12:17il est libéré en 66
01:12:19oui
01:12:19il est à Clairvaux
01:12:21je crois
01:12:21non il passe
01:12:22la santé Clairvaux
01:12:24mais ça a duré
01:12:24qu'un mois
01:12:25et il est amnistier
01:12:27il est amnistier
01:12:29alors c'est très compliqué
01:12:30les histoires
01:12:31bah oui mais il est amnistier
01:12:32en 68
01:12:32non non non non
01:12:33il n'est pas amnistier
01:12:34De Gaulle
01:12:35il y avait une loi d'amnistie
01:12:38qui avait été votée
01:12:38mais
01:12:39pas pour les chefs
01:12:41les chefs
01:12:42ne pouvaient pas être amnistiés
01:12:44et
01:12:44De Gaulle
01:12:45pouvait libérer
01:12:46et amnistier
01:12:47selon son bon vouloir
01:12:50et
01:12:51il avait demandé
01:12:53des nouvelles
01:12:54de la santé
01:12:55des généraux
01:12:56parce que s'il y en avait un
01:12:57qui mourait en prison
01:12:58ça faisait mauvais effet
01:13:00et les médecins
01:13:01le médecin
01:13:03qui venait
01:13:04à Tulle
01:13:05puisque c'était à Tulle
01:13:06et le médecin général
01:13:08le médecin du service pénitentiaire
01:13:10j'ai vu les papiers
01:13:11ont fait des papiers
01:13:13comme quoi
01:13:13ils étaient quasiment
01:13:14mourants
01:13:15et De Gaulle
01:13:16j'ai vu le papier signé
01:13:17De Gaulle
01:13:18qui disait
01:13:18qu'en est-il réellement
01:13:19de la santé
01:13:20de Zeller
01:13:21quelques semaines
01:13:22ou quelques mois
01:13:23avant qu'ils soient libérés
01:13:25c'est comme ça
01:13:26qu'ils ont été libérés
01:13:27mais il n'y a pas d'amnistie
01:13:29alors l'amnistie
01:13:30est venue beaucoup plus tard
01:13:30et votre père est mort
01:13:32à l'âge de 80 ans
01:13:3480 ans
01:13:35et alors lui
01:13:36il n'a pas profité
01:13:37de l'amnistie Mitterrand
01:13:39qui alors là
01:13:40les a reconstitués
01:13:41les a remis en deuxième section
01:13:43oui parce qu'il y a eu
01:13:44une polémique énorme
01:13:45à l'époque
01:13:45entre Mitterrand
01:13:47qui a voulu les réhabiliter
01:13:48Jox
01:13:48Jox et le groupe socialiste
01:13:50à l'Assemblée Nationale
01:13:51qui était vent debout
01:13:52contre Mitterrand
01:13:52et c'est l'article 49.3
01:13:54qui a été utilisé
01:13:55ils ont été passés
01:13:56par 49.3
01:13:57alors
01:13:57bon c'est toujours
01:13:58trop rapide
01:13:59bien sûr
01:14:00le petit survol
01:14:01qu'on fait ce matin
01:14:02moi je trouve
01:14:04que c'est une période
01:14:05fascinante
01:14:05ce qui m'ennuie
01:14:07c'est que
01:14:07les jeunes gens
01:14:08ne la connaissent pas
01:14:09ou ne la connaissent plus
01:14:11putge des généraux
01:14:13ça ne dit pas grand chose
01:14:14à pas grand monde
01:14:15hélas
01:14:16Marine Lançon me disait
01:14:17ce matin
01:14:17qu'on n'apprend même pas ça
01:14:19dans les...
01:14:19c'est exactement la réflexion
01:14:20que je me faisais
01:14:20moi j'ai parlé
01:14:21c'est ça à l'école
01:14:21moi non
01:14:21je vous assure
01:14:23oui mais c'est quand même
01:14:25c'est pas rien
01:14:26dans notre histoire de France
01:14:28que la guerre d'Algérie
01:14:29et pour comprendre
01:14:30la France d'aujourd'hui
01:14:31si vous ne comprenez pas
01:14:32ce qui s'est passé
01:14:33entre 1830
01:14:34et 1962
01:14:35il y a des choses
01:14:38qui vous manquent
01:14:39dans la compréhension
01:14:40et alors
01:14:41c'est vrai qu'il y a
01:14:42beaucoup quand même
01:14:42de documentaires
01:14:44à télévision
01:14:44sur cette période là
01:14:45mais bon
01:14:46alors comme on est
01:14:46très en retard
01:14:47il est 10h27
01:14:48pardonnez-moi
01:14:49monsieur Zeller
01:14:49il est où votre papa
01:14:51sur le livre ?
01:14:53parce qu'on ne sait pas
01:14:53sur les quatre photos
01:14:57votre père
01:14:58en haut il est à droite
01:15:00et en bas il est à gauche
01:15:01donc il est au centre
01:15:03et là évidemment
01:15:04cette photo
01:15:05qui est très célèbre
01:15:06c'est sur la place
01:15:07là où le général
01:15:10de Gaulle
01:15:11était venu dire
01:15:12je vous ai compris
01:15:12mais moi je connais
01:15:15tellement de pieds noirs
01:15:16qui en veulent à de Gaulle
01:15:16et je pense à Christian Vella
01:15:18qui est évidemment
01:15:19notre ami Christian Vella
01:15:20Christian Vella
01:15:21il ne s'en est jamais remis
01:15:23donc ils ont quitté
01:15:25Bostaganem
01:15:25il était né à Sfax
01:15:26il est à dire que l'accueil
01:15:28qu'on a réservé aux pieds noirs
01:15:29mais bien sûr
01:15:29ils ont le sentiment
01:15:33d'une trahison totale
01:15:34et là où M. Zeller a raison
01:15:36c'est que ça a été
01:15:36le FLN a massacré
01:15:38massacré
01:15:40bien sûr
01:15:40la fusillade
01:15:42de la rue d'Esprit
01:15:43etc
01:15:43les massacres
01:15:44d'Ellalia
01:15:45en 55
01:15:46c'est exactement
01:15:47à échelle
01:15:48de 100 et 150 personnes
01:15:50ce qui s'est passé
01:15:51le 7 octobre
01:15:522023
01:15:54en Israël
01:15:55les mêmes horreurs
01:15:56abominables
01:15:57bon
01:15:58Jacques Vendroux
01:15:59parce qu'il est
01:16:0010h28
01:16:01et je ne sais pas
01:16:01si on va avoir
01:16:02le temps de tout faire
01:16:03Jacques
01:16:03on m'appelle
01:16:12oh là là
01:16:13Jacques Vendroux
01:16:14ah non mais faites attention
01:16:15à la publicité là
01:16:16je vois
01:16:16il y a
01:16:17la publicité
01:16:18le L
01:16:19on l'enlève
01:16:19s'il vous plaît
01:16:20enlevez-le
01:16:21enlevez-le
01:16:22enlevez-le
01:16:23alors il faut l'enlever
01:16:24la publicité
01:16:25ça c'est de la publicité
01:16:27non mais franchement
01:16:28Jacques
01:16:28faites attention
01:16:29non mais attendez
01:16:30on fait ce qu'on veut
01:16:31d'accord
01:16:32je suis à la patinoire
01:16:34Jacques Barraud
01:16:35à Reims
01:16:36pour vous parler
01:16:37de hockey sur glace
01:16:38il va se passer
01:16:39quelque chose
01:16:40d'historique
01:16:41demain soir
01:16:42c'est un 16ème de finale
01:16:44de Coupe de France
01:16:45de hockey sur glace
01:16:47ça va opposer
01:16:47les phénix de Reims
01:16:49ils sont tous
01:16:50autour de moi
01:16:50et surtout
01:16:51contre les cougars
01:16:53de Saint-Pierre
01:16:54et Miquelon
01:16:54les joueurs
01:16:55de Saint-Pierre et Miquelon
01:16:56sont arrivés
01:16:57ce matin
01:16:58à 5h du matin
01:17:00les cougars
01:17:01de Saint-Pierre et Miquelon
01:17:02voilà comment ils s'appellent
01:17:03mais pourquoi
01:17:03on les appelle
01:17:04les cougars
01:17:05les cougars
01:17:07c'est le nom
01:17:07voilà c'est le nom
01:17:08c'est le nom
01:17:09les cougars
01:17:10de Saint-Pierre et Miquelon
01:17:11oui exactement
01:17:12c'est un match
01:17:13qui n'est pas comme les autres
01:17:14puisque
01:17:14c'est la première fois
01:17:16que l'équipe de l'archipel
01:17:17atteint ce niveau
01:17:18de la compétition
01:17:19et surtout
01:17:20c'est la première fois
01:17:21que cette équipe
01:17:22vient donc
01:17:23chez elle
01:17:24en métropole
01:17:25alors je voulais saluer
01:17:26les deux capitaines
01:17:27des deux équipes
01:17:28Brendan Martial
01:17:29du stade de Reims
01:17:30Valentin Clairot
01:17:32et Mathieu
01:17:33Telzer
01:17:34qui sont les
01:17:35Miquelonais
01:17:35qui sont à côté de moi
01:17:36regardez
01:17:36faites un petit coucou
01:17:38à Pascal
01:17:39ils viennent de Saint-Pierre et Miquelon
01:17:40ils sont arrivés ce matin
01:17:41à 5h
01:17:42ils ne sont pas fatigués du tout
01:17:43c'est l'équipe de Laurent Wauquiez
01:17:44de Laurent Wauquiez
01:17:46je veux dire
01:17:47c'est l'équipe de Laurent Wauquiez
01:17:48oui bah oui
01:17:49que Wauquiez
01:17:49il avait une super idée
01:17:51il voulait envoyer tout le monde
01:17:52à Saint-Pierre et Miquelon
01:17:53je peux vous dire que
01:17:54j'en ai parlé un peu
01:17:56avec mes amis de Saint-Pierre et Miquelon
01:17:57tout à l'heure
01:17:57joli fort de pêche
01:17:59non mais attendez
01:18:00c'est magnifique
01:18:01Saint-Pierre et Miquelon
01:18:01ne dis jamais de mal
01:18:03de Saint-Pierre et Miquelon
01:18:04et vous savez pourquoi en plus
01:18:05je crois que votre père
01:18:07est allé à Saint-Pierre et Miquelon
01:18:08mon père
01:18:09il a été député
01:18:10de Saint-Pierre et Miquelon
01:18:11pendant 10 ans
01:18:12sous les couleurs
01:18:13de l'UNR
01:18:15l'Union pour la Nouvelle République
01:18:16du Général de Gaulle
01:18:18voilà
01:18:18je le passe
01:18:19bon vous avez une très belle casquette
01:18:20bon est-ce qu'on peut vous voir jouer ?
01:18:23non non c'est impossible
01:18:24impossible
01:18:25il a froid
01:18:27mais d'abord
01:18:28mais là-bas
01:18:28d'abord j'ai froid
01:18:29deuxièmement
01:18:30ce qui est important
01:18:31ce qui est important
01:18:32c'est que je ne veux pas faire de patinage
01:18:34je ne veux pas me casser
01:18:37si c'est tout simple que ça
01:18:38mais donc je voulais rendre hommage
01:18:40mais c'est génial
01:18:42le hockey sur glace
01:18:43c'est génial
01:18:45et surtout l'équipe de
01:18:46Saint-Pierre et Miquelon
01:18:47ils sont arrivés ce matin
01:18:48oui j'ai bien compris
01:18:48ils sont arrivés ce matin
01:18:49à Saint-Pierre et Miquelon
01:18:50vous voulez vous présenter
01:18:52vous êtes député de Saint-Pierre et Miquelon
01:18:54je ne veux pas être député
01:18:55de Saint-Pierre et Miquelon
01:18:56mais on peut voir des joueurs
01:18:57est-ce qu'il y a des joueurs en action ?
01:18:58mais regardez
01:18:59regardez ils sont là
01:19:00regardez il y a des petits jeunes
01:19:01est-ce que vous pouvez faire
01:19:02une petite démonstration
01:19:03pour Pascal
01:19:04regardez ça c'est un beau sport
01:19:05regardez
01:19:06mais voilà regardez
01:19:07regardez Pascal
01:19:09ils sont géniaux
01:19:10ah bah oui parce que
01:19:11c'est les vacances en ce moment
01:19:12regardez comme c'est beau
01:19:13c'est un balai
01:19:14c'est un balai sur glace
01:19:16ça c'est vraiment
01:19:17ah non c'est super
01:19:18vraiment alors ça
01:19:19c'est une belle image
01:19:20avec tous ces jeunes gens
01:19:21ah il y en a un qui est tombé
01:19:22oh il y en a trois
01:19:23qui sont tombés là-bas
01:19:23oui parce que ça fait mal
01:19:25quand tu tombes sur la glace
01:19:26bon vous n'avez pas mis les buts
01:19:28manifestement
01:19:28et puis il n'y a pas le palais
01:19:29non plus
01:19:30donc ah oui
01:19:31bien sûr
01:19:31là ils s'en prennent
01:19:33ils s'en prennent Pascal
01:19:34oui bah j'ai bien compris
01:19:36bon on vient vous redire
01:19:37au revoir tout à l'heure
01:19:39Brigitte Millot
01:19:40qui nous parle
01:19:40de quoi Brigitte
01:19:41ce matin
01:19:42ah oui
01:19:42à quoi reconnaître un infarctus
01:19:44c'est vendredi
01:19:46donc c'est important de le savoir
01:19:49en fait dès qu'il y a
01:19:51une petite douleur thoracique
01:19:53un peu persistante
01:19:54qui reste
01:19:56qui traîne
01:19:57ou alors un essoufflement brutal
01:19:59sans pas l'effort
01:20:00au repos
01:20:01ou alors une fatigue
01:20:02pareil anormale
01:20:03être fatiguée
01:20:03tout le monde est fatigué
01:20:04et il ne faut pas
01:20:05filer chez son cas de lune
01:20:06mais un truc anormal
01:20:08là il faut y penser
01:20:09parce qu'en fait
01:20:10le problème chez les femmes
01:20:11elles sont deux fois moins touchées
01:20:13mais elles meurent
01:20:14deux fois plus d'infarctus
01:20:16parce qu'en fait
01:20:16comme on ne reconnaît pas
01:20:18les signes
01:20:19il y a un retard
01:20:19à la prise en charge
01:20:21des femmes
01:20:22et donc comme je te le disais
01:20:24le temps compte énormément
01:20:25et tout retard de prise en charge
01:20:27peut avoir des répercussions
01:20:28terribles
01:20:29et bien faites attention
01:20:31si vous avez des signes
01:20:32avant-coureurs
01:20:33et ce sera important
01:20:34je vais donc saluer
01:20:35l'ami Jacques Vendroux
01:20:36alors vous êtes où Jacques
01:20:37vous nous avez dit
01:20:38ou est-ce que vous êtes
01:20:38à Reims
01:20:39à Reims oui
01:20:41et vous avez fait
01:20:42le déplacement
01:20:43spécialement pour nous
01:20:44exactement
01:20:46je suis parti ce matin
01:20:46à 6h
01:20:47et vous êtes avec Océane
01:20:49et je suis avec Océane Daniel
01:20:51et si vous voulez
01:20:52Pascal on se retrouve
01:20:53à la cantine
01:20:53vers midi et demi
01:20:54si vous voulez
01:20:54et bien écoutez
01:20:55avec plaisir
01:20:57et ce soir
01:20:57il y a le Paris Football Cup
01:20:58contre le FC Nantes
01:21:00au stade Jambouin
01:21:01et j'y vais
01:21:01et j'y vais
01:21:02vous y serez ?
01:21:03oui j'y vais
01:21:04pour la victoire de Nantes
01:21:05et je crois qu'il y a certains
01:21:08de vos collaborateurs
01:21:09qui viennent aussi
01:21:10bon
01:21:10vous savez tout
01:21:12alors je tiens
01:21:13je tiens à remercier
01:21:14non c'est fini
01:21:14c'est fini Jacques
01:21:15on vous embrasse
01:21:16ah bon d'accord
01:21:16bon j'embrasse
01:21:17j'embrasse tout le monde
01:21:18et vraiment merci
01:21:19comme je remercie vraiment
01:21:21Bernard Zeller
01:21:21vraiment d'abord
01:21:23c'est un livre hommage
01:21:24aussi à votre père
01:21:25et c'est le livre
01:21:25d'un fils à son père
01:21:26bien évidemment
01:21:26je trouve que
01:21:27je le disais tout à l'heure
01:21:28c'est toujours trop court
01:21:29et on aimerait
01:21:30évidemment en parler
01:21:31davantage encore avec vous
01:21:32est-ce que
01:21:33est-ce qu'il a regretté
01:21:35est-ce qu'un jour
01:21:35il vous a dit
01:21:36j'ai fait mon devoir
01:21:38j'ai fait ce que j'avais à faire
01:21:39ou au contraire
01:21:39est-ce qu'il vous a dit
01:21:40si ça serait à refaire
01:21:41je ne l'aurais pas fait
01:21:42non non
01:21:43il n'a pas regretté
01:21:44parce que
01:21:45ça venait du fond
01:21:46d'eux-mêmes
01:21:47c'était pas
01:21:48c'était pas
01:21:49un pute
01:21:50c'était une révolte
01:21:51ils ne voulaient pas
01:21:53ils ont se parjuré
01:21:55et bien merci
01:21:56je rappelle
01:21:57Bernard Zeller
01:21:57et puis on salue aussi
01:21:59Guillaume
01:21:59évidemment
01:22:00Zeller
01:22:01votre fils
01:22:02votre fils
01:22:03votre père
01:22:03un carteron de généraux
01:22:06avant le putsch
01:22:06c'est aux éditions
01:22:07Perrin
01:22:08monsieur Morandini
01:22:09bonjour
01:22:10on va aller à Salon Provence
01:22:12dès le début de l'émission
01:22:13parce qu'on a le témoignage
01:22:14exclusif
01:22:14d'une co-gérante de pizzeria
01:22:16qui est menacée par des jeunes
01:22:17qui se présentent
01:22:18comme la DZ mafia
01:22:18ils lui ont demandé
01:22:1920 000 euros
01:22:20ils lui ont tiré
01:22:22sur sa pizzeria
01:22:22il y a 48 heures
01:22:23et elle en a assez
01:22:25elle veut parler
01:22:25et elle sera en direct
01:22:26en exclusivité chez nous
01:22:27bah écoutez
01:22:28elle a beaucoup de courage
01:22:29merci à Marine Lançon
01:22:32bien évidemment
01:22:33qui était avec nous
01:22:34ce matin
01:22:35merci à Jean-Marc Lelouch
01:22:38qui était à la réalisation
01:22:39Alice Maillet
01:22:39qui était à la vision
01:22:41Nicolas Hausson
01:22:42Héloïse Tertré
01:22:43je l'ai dit
01:22:44et puis à toutes les équipes
01:22:45de programmation
01:22:46avec Nicolas Nissim
01:22:47avec Magdalena Derwich
01:22:48notamment
01:22:49passer un excellent week-end
01:22:51ce sera
01:22:52ce soir
01:22:53Elliot Deval
01:22:55Jean-Marc Morandini
01:22:56dans une seconde
01:22:56avec Magdalena Derwich
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