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Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros

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00:00:00C'est un très bon sujet.
00:00:01Bonjour à tous et bienvenue à l'heure des pros jusqu'à 10h sur AOP1 et jusqu'à 10h30 sur l'antenne de CNews.
00:00:09Le film Sacré-Cœur, sorti le 1er octobre dernier, connaît un succès qui illustre la demande du public pour des sujets qui racontent le monde chrétien, le monde catholique.
00:00:19Sujet ignoré aujourd'hui par les professionnels du cinéma, mais aussi par l'économie du système, notamment les financements publics.
00:00:26Sacré-Cœur est né grâce à une levée de fonds dite crowdfunding, en bon français un financement participatif avec plateforme internet qui permet à un ensemble de contributeurs de financer un projet.
00:00:37Canal Plus a rejoint l'aventure alors que pas un centime n'est venu du CNC, soit par l'aide à l'écriture du scénario ou par l'avance sur O7, pas un centime des régions, pas un centime de France Télévisions.
00:00:50On rappelle que la régie publicitaire de la SNCF et de la RATP ont refusé la campagne d'affichage dans le métro au prétexte que ce long métrage serait prosélite, ce qui n'est pas le cas.
00:01:02On rappelle aussi que la mairie de Marseille a interdit la projection de Sacré-Cœur au château de la Busine, qui appartient à la ville, au motif que le film contrevenait à la loi sur la laïcité.
00:01:12Décision cassée par le tribunal administratif de Marseille et le film sera projeté mardi et Beaujoueur, Benoît Payan, le maire de Marseille, a annoncé qu'il y serait.
00:01:22Près de 250 000 spectateurs ont vu ce film, ce qui est un succès très important dans un secteur qui souffre.
00:01:29Beaucoup de films, et non des moindres, n'atteignent pas les 200 000 entrées.
00:01:34Le film pourrait dépasser les 400 000 entrées.
00:01:37Sacré-Cœur trouve son public sans aide publique, sans promotion médiatique, à l'exception de CNews, d'Europe 1 ou du journal du dimanche, sans non plus de critiques positives.
00:01:48Le film raconte les apparitions de Jésus à une sœur, Sainte Marguerite Marie, dans le monastère de Paré-le-Monial entre 1673 et 1675.
00:01:57Il est réalisé par un couple, Steve et Sabrina Gunel, que vous avez sans doute vu sur l'antenne d'Europe 1 ou de CNews.
00:02:03Le film est donc un phénomène et montre une nouvelle fois qu'il existe un fossé entre cet espace médiatique qui vit en vase clos, l'entre-soi du monde culturel et la réalité, la demande, j'allais dire l'espérance, du public.
00:02:18Il est 9h01.
00:02:20Alice Sommerer.
00:02:21Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:02:33L'Assemblée nationale se saisit aujourd'hui du projet de budget de la sécurité sociale pour 2026.
00:02:39L'examen avait été repoussé pour intégrer la suspension de la réforme des retraites.
00:02:43La semaine dernière, plusieurs ministres ont été interrogés sur ce projet de loi.
00:02:47Il prévoit des économies massives pour réduire le déficit de 17 à 17,5 milliards d'euros en 2026.
00:02:54En Argentine, le parti du président Ravier Mileï a remporté les élections législatives de mi-mandat.
00:02:59Son parti a obtenu un peu plus de 40% des votes au niveau national.
00:03:03Ravier Mileï qui a salué un point de bascule.
00:03:05Ces élections qui, je cite, sont la confirmation du mandat que nous avons reçu en 2023 à la présidentielle pour, je cite, à nouveau avancer sur la voie réformiste.
00:03:14Et puis aujourd'hui, le fisc prélèvera sur les comptes de millions de contribuables la taxe foncière et la deuxième échéance du solde de l'impôt sur le revenu.
00:03:21Pour la taxe foncière, cela concerne les propriétaires qui n'ont pas choisi la mensualisation.
00:03:25Un montant important puisque la taxe foncière s'élève en moyenne à 1090 euros cette année pour une maison.
00:03:31Merci beaucoup.
00:03:32Et on est avec Elisabeth Lévy, avec Olivier Delagarde, avec Richard Millet, avec Gérard Carréau, avec Thomas Bonnet.
00:03:38Bon, toute chose égale par ailleurs, selon la fameuse expression, le phénomène sacré cœur.
00:03:42On pourrait dire la même chose sur Trump, c'est-à-dire que l'espace médiatique s'est complètement trompé, sur Millet, sur CNews.
00:03:50En fait, c'est très intéressant, ces phénomènes-là.
00:03:52C'est-à-dire que vous avez un monde qui vit en vase clos et quand on propose autre chose, le problème, c'est qu'on ne propose pas autre chose.
00:03:58C'est-à-dire qu'il n'y a pas de film sur ce qui existait d'ailleurs quand on était enfant.
00:04:03Souvenez-vous, à Noël, on voyait un film, c'est Pierre Freinet, je crois, qui jouait à Saint-Vincent de Paul, par exemple.
00:04:08Bon, il y avait, c'était une tradition de...
00:04:10Il y avait Thérèse, Thérèse a donné de très beaux films.
00:04:12Thérèse, donc c'est pour ça que c'est très intéressant.
00:04:14Et si vous êtes producteur de cinéma, vous pouvez prendre ce secteur-là parce que personne n'y va.
00:04:20Et il y a une demande du public.
00:04:22Il y a une demande même très forte.
00:04:23Richard Millet.
00:04:24Et Elisabeth a failli me couper l'herbe sous le pied.
00:04:26Je voulais parler de Thérèse d'Alain Cavalier qui, il y a quelques décennies, avait été accueillie avec un grand enthousiasme pour le public.
00:04:32Mais lorsque Maurice Pialet avait tourné et obtenu la Palme d'Or à Cannes pour le Sous le soleil de Satan, d'après Bernanos, vous vous souvenez de ce qui s'était passé ?
00:04:41Bien sûr.
00:04:41Il avait dit, vous ne m'aimez pas, je ne vous aime pas.
00:04:44Bien sûr.
00:04:45Mais c'était aussi à cause du sujet du film.
00:04:48Oui, alors c'est un film très aride, Sous le soleil de Satan.
00:04:50Mais je me souviens effectivement, c'était mon temps qui était président.
00:04:54Président du jury, il était arrivé, il a dit, si vous ne m'aimez pas, je ne vous aime pas.
00:04:59C'est intéressant que vous fassiez le parallèle entre ce film et Ravéa Emelie.
00:05:03Mais toutes choses égales par ailleurs.
00:05:05Mais je trouve que c'est le même état d'esprit, en fait.
00:05:07Pas exactement la même chose.
00:05:08Sur Sacré-Cœur, il y a une forme d'omerta de la presse.
00:05:11Les journaux n'en ont pas parlé.
00:05:13Oui.
00:05:13Du tout.
00:05:14Sur Millet, alors là, c'est l'inverse.
00:05:17C'est-à-dire que c'est le président qui, avec Donald Trump aujourd'hui, est le président que la France adore détester.
00:05:23Pour la presse française, Millet, c'est l'horreur économique.
00:05:27L'idée même d'un libertarien, ça ne peut pas marcher.
00:05:31Et donc, là, j'attends de voir avec beaucoup d'intérêt les commentaires de main de la presse du Monde, de Libération.
00:05:36Parce qu'il a été réélu.
00:05:37Du Monde, de Libération.
00:05:38Et d'ailleurs, on va recevoir le parti.
00:05:39Parce que je crois qu'ils ont une entaide à Paris.
00:05:42Et ils sont sur, comment dire, les réseaux sociaux.
00:05:45Et ça fait plusieurs fois, d'ailleurs.
00:05:47Il faut absolument que les partisans de Mélaï, il faut qu'on les invite sur ce plateau.
00:05:52Avant d'abord...
00:05:53Gérard Carréau.
00:05:54Moi, je voulais revenir sur le financement des films.
00:05:57Il se trouve que dans les dernières années de ma vie professionnelle à TF1, je me suis occupé des nouvelles chaînes.
00:06:03Et notamment, j'ai dirigé les chaînes documentaires.
00:06:06Et j'ai vu comment se produisait, si vous voulez, le financement des films.
00:06:10Yala, c'est la plus grande entreprise de copinage que j'ai rencontrée.
00:06:15Et j'en sais quelque chose.
00:06:16Moi, j'ai coproduit, au nom de TF1, 500 films.
00:06:22Alors, les grandes chaînes, à l'époque, TF1 était une grande chaîne.
00:06:26Elle est un petit peu moins aujourd'hui.
00:06:27Mais ça va bien.
00:06:29Elles ont l'automaticité du financement.
00:06:31Mais pour le reste, ceux qui viennent avec un projet, c'est le copinage absolu.
00:06:37Alors, tu peux imaginer, vous pouvez imaginer dans quel sens le copinage.
00:06:41C'est-à-dire que la gauche caviar intellectuelle à pignon sur rue, tous les films sont quasiment en automatique.
00:06:48Et le petit producteur qui a une bonne idée, que ce soit Sacré-Cœur ou un autre, il a un mal de chien.
00:06:55Et il faut qu'il trouve le moyen d'avoir éventuellement un copain qui dise, nous, on essaiera de te mettre le film.
00:07:01Donc, autrement dit, il y a une réforme du financement.
00:07:04Quand je vois, et c'est vrai aussi pour les films de cinéma,
00:07:07quand je vois le palmarès d'un certain nombre de films qui ne dépassent pas 50 000, quand je dis 50 000,
00:07:14c'est 20 000, on pourrait dire.
00:07:16Non, 20 000, non, mais moi, je dis 100 000.
00:07:18Il y en a beaucoup qui ne...
00:07:20On dit 100 à 100 000, mais c'est extraordinaire le financement.
00:07:24Mais vous êtes un peu victime de la même illusion d'optique, malheureusement, qu'avec les baptêmes, etc.
00:07:28Et vous avez raison, il y a un public pour cela.
00:07:31200 000 entrées, ça reste quand même modeste.
00:07:34Mais vous avez parfaitement raison, mais ce que souligne Gérard, c'est que ce qu'on, aujourd'hui...
00:07:39On finance, oui.
00:07:39Non, pas ce qu'on finance, d'ailleurs, ce qu'on récompense, que ce soit à Cannes, etc.,
00:07:43ce n'est pas tant un film qu'un sujet.
00:07:45Et effectivement, il y a des sujets qu'on veut bien traiter, il y a des sujets qu'on ne veut pas traiter.
00:07:50Et c'est pour ça que c'est intéressant, mais vous avez raison, 400 000, ce n'est pas non plus...
00:07:53Ça sera peut-être à 400 000, mais 400 000 pour un film qui a coûté 800 000 euros.
00:07:57Mais sur Millet, est-ce qu'on va en reparler ?
00:07:59Oui, on va en reparler, mais on a plein de choses.
00:08:01Le nombre de salles, c'est joué, attendez, c'est une prouesse formidable.
00:08:04Quand on voit le nombre de salles...
00:08:06Nous sommes d'accord, Olivier.
00:08:07Olivier, Olivier, on a énormément de choses et on a Philippe Devilliers, tout à l'heure,
00:08:12qui viendra avec Populissime.
00:08:14Donc, il faut qu'on aille vite.
00:08:15Le Louvre, c'est intéressant, le Louvre, parce que, d'abord, la police française, XXL,
00:08:19vraiment, on la félicite, la police française, parce qu'elle est vraiment...
00:08:22C'est un des rares trucs qui tient dans ce pays.
00:08:24Donc, ils ont retrouvé en huit jours, manifestement.
00:08:28Voyez le sujet de Mathilde Couvillier-Flornois.
00:08:31Et intéressons-nous, évidemment, parce que ça en dit beaucoup,
00:08:34le profil de ceux qui ont cambriolé le Louvre.
00:08:39Nouveau rebondissement dans l'affaire du cambriolage du Louvre.
00:08:42Dans la soirée de ce samedi, les enquêteurs de la brigade de répression du banditisme de Paris
00:08:47ont interpellé deux hommes âgés d'une trentaine d'années,
00:08:50suspectés de faire partie du commando.
00:08:53Le premier est un franco-algérien.
00:08:55Il a été arrêté à l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle
00:08:58alors qu'il s'apprêtait à fuir pour l'Algérie.
00:09:01Le second est un Français arrêté en Seine-Saint-Denis
00:09:03qui s'apprêtait, lui, à fuir pour le Mali.
00:09:06Les deux hommes sont connus des services de police.
00:09:08L'un d'eux est même déjà connu pour des braquages.
00:09:11Ils présentent tous deux des profils d'exécutants chevronnés
00:09:14ayant possiblement agi sur commande.
00:09:16Le ministre de l'Intérieur, Laurent Nouniez, a félicité le travail des enquêteurs.
00:09:21J'adresse mes plus vives félicitations aux enquêteurs
00:09:24qui ont travaillé sans relâche comme je le leur ai demandé
00:09:26et qui ont toujours eu toute ma confiance.
00:09:29Les investigations doivent se poursuivre en respectant le secret de l'enquête
00:09:32sous l'autorité de la juridiction interrégionale spécialisée du parquet de Paris.
00:09:36Ce sera avec la même détermination. On continue.
00:09:40Les deux suspects ont été transférés au siège de la police judiciaire parisienne.
00:09:43Leurs gardes à vue peuvent durer jusqu'à 96 heures.
00:09:47Bon, c'est intéressant quand même de voir que la police...
00:09:51Bon, alors il y a eu une centaine d'enquêteurs.
00:09:53Je crois que c'est Éric Nolo qui disait hier soir, à juste titre,
00:09:56quand la France peut ou veut, elle peut.
00:10:01Et il citait la... comment dire ? Notre-Dame.
00:10:04Là aussi, toutes choses égales par ailleurs.
00:10:06Mais c'est quand même intéressant de montrer qu'il y a des ressources dans ce pays
00:10:10et quand on veut...
00:10:12Si on analyse et qu'on décrypte les deux grands succès d'Emmanuel Macron,
00:10:17et donc je mets Notre-Dame, la reconstruction de Notre-Dame et les Jeux Olympiques.
00:10:20Notre-Dame, on est sortis du droit commun et c'est un militaire
00:10:23qui était quand même à la tête de la reconstruction.
00:10:25Là aussi, c'est une institution qui tient.
00:10:26Et les JO, leur succès doit beaucoup à la forte présence des forces de l'ordre.
00:10:30Donc vous avez raison.
00:10:30Ce qui tient aujourd'hui dans notre pays, ce sont les institutions militaires et policières
00:10:34et les gendarmes, bien sûr.
00:10:35Sans diminuer leur mérite, je découvre en lisant la presse,
00:10:39en écoutant aussi Olivier, qu'ils ont quand même...
00:10:42Ils n'étaient pas si forts que ça.
00:10:44On s'est ébahis sur...
00:10:47C'était les pieds nickelés, version XXL, pour reprendre...
00:10:50Et ils ont laissé de l'ADN partout.
00:10:54Donc je ne dis pas que ça diminue le mérite de la police.
00:10:57Je dis en plus, l'image qu'on s'était faite d'un truc...
00:11:00Mais si des pieds nickelés sont capables de faire ça au Louvre,
00:11:03imaginez des gens plus aguerris.
00:11:04Ce qui est intéressant, c'est qu'ils retrouvent les bijoux.
00:11:07Oui, alors ce qui est intéressant, c'est que la Russie, a priori,
00:11:09ce n'est pas la Russie qui est responsable de ce vol,
00:11:12parce que c'était une hypothèse qui avait été dite.
00:11:16Et je vais vous proposer d'écouter Éric Zemmour,
00:11:19parce que lui a vu dans ce cambriolage quelque chose qui l'a intéressé.
00:11:22La enquête va très vite, et vraiment, je veux dire mon admiration
00:11:26et mes félicitations aux policiers qui sont autrement plus efficaces
00:11:31que la sécurité du Louvre.
00:11:34Mais une fois qu'on a dit cela,
00:11:37il faut essayer de tirer la première analyse de ce vol de bijoux.
00:11:43Vous avez dit vous-même, l'un des suspects arrêtés
00:11:46était un Algérien qui partait en Algérie.
00:11:48L'autre était un Malien.
00:11:49Ce n'est pas encore confirmé, mais il y a des sources qui le disent.
00:11:52Vous savez, pendant la campagne présidentielle,
00:11:54j'avais étonné certaines personnes,
00:11:57et même certains parmi mon entourage,
00:11:59quand je parlais de djihad du quotidien.
00:12:01Vous voyez, ce week-end, c'est exactement la preuve de ce que je vous dis.
00:12:05On pille les trésors de la France,
00:12:07on tue, c'est le procès de l'Algérienne
00:12:10qui a violé et massacré la petite Lola.
00:12:15Je ne vous parle pas des trafiquants de drogue,
00:12:17je ne vous parle pas des harcèlements sexuels dans le métro.
00:12:19Attendez, c'était tout ça, c'est des pillages, des vols, des viols,
00:12:25tout ce que fait une armée d'occupation.
00:12:27Bon, Richard Migné, est-ce que vous partagez cette analyse armée d'occupation ?
00:12:31Si je dis oui, je vais tomber sous le coup du modérateur que vous êtes,
00:12:35donc je ne peux pas reprendre cette expression.
00:12:37Non, mais la parole est libre.
00:12:38Mais il y a effectivement une, comment dirais-je,
00:12:42c'est tous les jours qu'on voit des choses de ce genre,
00:12:44c'est tous les jours, donc on peut parler effectivement d'armée d'occupation.
00:12:49Je veux dire par là qu'à partir du moment, il y a quelque chose qui me frappe
00:12:51et que peu de gens se rappellent, c'est le discours de Boumédienne à l'ONU en 1974.
00:12:57Nous gagnerons par les ventres, les ventres de nos femmes.
00:13:00Et il me semble par exemple que le fait de ne pas vouloir récupérer les OQTF,
00:13:05l'Algérie, effectivement, laisse chez nous une partie de cette armée d'occupation.
00:13:09Voilà.
00:13:10Bon, là il y avait un Algérien qui manifestement,
00:13:12alors il est de nationalité algérienne ?
00:13:14Il est franco-algérien.
00:13:15Bon, manifestement il souhaitait rentrer en Algérie, cette personne,
00:13:18et elle a été arrêtée à Roissy.
00:13:21Il y a quelques années, on en avait vu qui avait disparu dans une cité à Grenoble,
00:13:25après avoir commis, ils n'avaient même pas quitté le territoire.
00:13:29Non, je pense, on peut utiliser, moi je n'utiliserai pas le terme armée d'occupation,
00:13:34mais il y a une contre-colonisation, on peut dire ça,
00:13:37c'est-à-dire un mouvement inverse de la colonisation avec un peuplement par d'anciens colonisés.
00:13:42On peut discuter des termes.
00:13:44Simplement, les mafias, les banditismes, etc.,
00:13:48c'est assez peu souvent des deux souches depuis des générations dans tous les pays.
00:13:55Les mafias, c'est des étrangers, alors je ne sais pas si là, ça relève de ça.
00:13:59Non, mais il y a quand même aussi une notion, moi je dirais cinquième colonne,
00:14:04ça a été utilisé déjà par un certain nombre d'hommes politiques,
00:14:07il y a quand même une cinquième colonne criminelle à travers les communautés.
00:14:12Franchement, il suffit de prendre les chiffres, là ce n'est même pas une question.
00:14:15Prenez les chiffres donnés par la préfecture de police,
00:14:18et voyez l'implication des gens, prenez les maghrébins,
00:14:22pourquoi on ne fait pas un décompte systématique ?
00:14:24En tout cas, Gérard, vous parliez d'Armée d'Occupation,
00:14:28tout ça, c'est ce que disait Éric Zemmour,
00:14:31ce sont évidemment les propos d'Éric Zemmour,
00:14:35moi je ne peux pas les reprendre à mon compte,
00:14:37c'est-à-dire que je ne dirais pas cela,
00:14:39ce n'est pas une armée d'occupation.
00:14:41Une armée d'occupation, c'est lorsque l'Allemagne est arrivée en 40,
00:14:45ou en 40, un peu plus d'ailleurs, et qu'elle est restée,
00:14:51voilà, ça c'est une armée d'occupation.
00:14:53Là, c'est une métaphore qu'il a utilisée,
00:14:56qui lui appartient, je le dis, le modérateur que je suis le précise.
00:15:00Mais il a voulu, comme tous les hommes politiques,
00:15:03avoir une parole forte sans doute et métaphorique.
00:15:07Lorsqu'il y a des quartiers entiers où ces gens-là sont majoritaires,
00:15:12un peu plus pénétrés, je ne sais pas comment l'appeler.
00:15:14Oui, mais sauf, cher Richard Millet,
00:15:17que la France est responsable de sa politique d'immigration depuis 1975.
00:15:22Et ces jeunes gens qui sont présents ici,
00:15:24ils héritent d'une situation qui a été décidée par les politiques
00:15:27et parfois aussi par le patronat.
00:15:29Donc, il faut le dire.
00:15:32Ce qui est intéressant, pour revenir d'ailleurs au sujet précédent,
00:15:35c'est là encore, pendant des années,
00:15:37il était impossible dans ce pays de faire un lien
00:15:39entre délinquance et immigration.
00:15:42Certains ne le font toujours pas.
00:15:42Voilà qui est clair.
00:15:44On parlera des agressions dans une seconde dans les transports.
00:15:48Simplement, je voulais vraiment parler de Zuckman.
00:15:50Parce qu'en fait, Pramar,
00:15:52c'est-à-dire que M. Zuckman est reçu dans tout le service public.
00:15:56C'est un économiste inconnu,
00:15:58professeur d'économie que personne ne connaissait il y a un mois.
00:16:02Pourquoi vous...
00:16:03Je veux dire, je ne suis absolument pas d'accord avec cet article,
00:16:05mais je ne crois pas qu'il soit si...
00:16:08Mais il était inconnu.
00:16:09Vous connaissiez M. Zuckman.
00:16:11Donc, il était ce matin aux 4 vérités de France Télévisions.
00:16:14La semaine dernière, il était sur...
00:16:16Et ce qui est amusant, si j'ose dire,
00:16:18c'est qu'il est reçu sans aucune contradiction.
00:16:20Ah oui, ça c'est vrai.
00:16:21Sans aucune contradiction.
00:16:23Tapis rouge.
00:16:24Alors, M. Zuckman, qu'il vienne demain matin ici.
00:16:27Ça, ça serait intéressant qu'il vienne sur ce plateau.
00:16:29Mais il ne viendra pas.
00:16:30Il ne viendra pas.
00:16:32Et vous le mettrez en face,
00:16:33un chef d'entreprise ou un économiste libéral
00:16:35qui lui apportera.
00:16:36Parce que si ça marchait,
00:16:38si son système marchait,
00:16:39mais on serait tous,
00:16:40moi, je signerais des deux mains de la taxe Zuckman.
00:16:43Ça ne marche pas.
00:16:45C'est contre-productif.
00:16:46Alors, il était ce matin aux 4 V, M. Zuckman,
00:16:49et il est partout sur le service public.
00:16:51Vous savez, ce que j'ai fait,
00:16:55c'est un travail de chercheur.
00:16:57C'est d'essayer de tirer les leçons
00:16:58des expériences internationales
00:17:01et des expériences historiques
00:17:02en matière d'imposition des grandes fortunes.
00:17:05Pas pour dire qu'il n'y a qu'une seule façon
00:17:07de faire les choses,
00:17:08mais pour expliquer l'éventail des possibilités.
00:17:11Et la proposition que j'ai formulée,
00:17:12c'est bien sûr une proposition
00:17:13qui doit être discutée
00:17:16et qui peut être améliorée.
00:17:18Mais c'est ça qui me fascine quand même.
00:17:20Et écoutez un deuxième passage.
00:17:22Bon, il dit toujours la même chose,
00:17:24mais il y a toujours le même pull aussi.
00:17:25Mais le pull, pardonnez-moi,
00:17:27ce n'est pas anecdotique.
00:17:29Le pull participe, évidemment,
00:17:32à l'identification.
00:17:35Vous avez vu le Cornu qui avait
00:17:36un pull sous son costume ?
00:17:38Écoutons, M. Zuckman.
00:17:40Vous n'avez pas vu ?
00:17:41Non.
00:17:42Tout le monde le comprend bien.
00:17:43On a un besoin, aujourd'hui,
00:17:45de recettes fiscales supplémentaires
00:17:47compte tenu de nos problèmes lourds
00:17:49de déficit et de dettes publiques.
00:17:51Or, on ne va pas réussir
00:17:53à régler nos problèmes de finances publiques
00:17:56tant que les personnes
00:17:57qui sont à la fois les plus riches
00:17:58et les moins taxées,
00:18:00c'est-à-dire les milliardaires,
00:18:02tant qu'on ne demandera pas
00:18:02d'efforts à ces personnes.
00:18:04Au contraire,
00:18:06c'est de demander des efforts
00:18:07à ces personnes
00:18:07qui est la clé
00:18:08de la stabilisation budgétaire
00:18:11et de l'apaisement politique.
00:18:13Vous savez,
00:18:14comme je l'ai dit,
00:18:14à tout prendre cette taxe,
00:18:16j'aurais préféré
00:18:17qu'elle s'appelle
00:18:17Taxe Bernard Arnault.
00:18:19Parce que là,
00:18:19en plus,
00:18:20vous avez un nom
00:18:20à coller à une taxe.
00:18:21Voilà.
00:18:21Taxe Zuckman.
00:18:22On parle de vous
00:18:23pour parler de taxe.
00:18:25Donc, je pense qu'elle devrait
00:18:27s'appeler du nom
00:18:27des personnes
00:18:28qui seraient avant tout
00:18:29concernées par ce dispositif.
00:18:31Je le répète,
00:18:32si ça marchait,
00:18:33tout le monde serait d'accord.
00:18:34Mais d'abord,
00:18:35les plus riches,
00:18:36leur contribution
00:18:37est extrêmement importante,
00:18:39bien évidemment.
00:18:39Mais surtout,
00:18:40il ne faut pas les décourager.
00:18:41Je le dis sans arrêt
00:18:42chaque matin.
00:18:43C'est comme dans un...
00:18:45J'ai pris l'exemple
00:18:46de Bernard Arnault.
00:18:47C'est-à-dire que
00:18:47si vous enlevez
00:18:48Bernard Arnault dans le peloton,
00:18:49il va rouler plus lentement.
00:18:51C'est ça, la vérité.
00:18:52Donc, il faut encourager
00:18:53ceux qui prennent
00:18:55des initiatives
00:18:56et qui font des choses
00:18:56que le peloton ne fait pas.
00:18:58Donc, si M. Zuckman...
00:18:59Moi, je connais M. Zuckman.
00:19:00Je les connais tous.
00:19:01On a vu leur système.
00:19:03En fait, ça ne marche pas.
00:19:04Tout le monde est appauvri
00:19:05à l'arrivée.
00:19:06Non, mais c'est encore pire.
00:19:08La chose encore pire,
00:19:09c'est quand même
00:19:09la taxation et il l'assume.
00:19:11Olivier Fange,
00:19:12je l'ai encore entendu
00:19:12le demander,
00:19:13la taxation
00:19:14des biens professionnels.
00:19:16C'est-à-dire que
00:19:16vous avez une boîte
00:19:17qui marche
00:19:18mais qui n'est pas du cash.
00:19:19Oui, on en a parlé.
00:19:20Donc, voilà.
00:19:21Je le redis.
00:19:22Il y aura une taxe Zuckman allégée.
00:19:23Voilà, c'est ça.
00:19:24C'est que maintenant,
00:19:24ils négocient.
00:19:25Mais c'est...
00:19:26Les Républicains
00:19:27ont qu'à voter la censure.
00:19:29Vous me direz,
00:19:30si, il y a une nouvelle
00:19:31Assemblée nationale,
00:19:32Marine Le Pen,
00:19:32elle n'est pas pour une taxe Zuckman,
00:19:35mais elle est pour le retour
00:19:36de l'ISF.
00:19:37On est le seul.
00:19:38On est le seul pays au monde
00:19:40à pratiquer l'ISF.
00:19:42Ah bon ?
00:19:42Le seul.
00:19:43Il n'y en a pas.
00:19:43Vous avez raison.
00:19:44Ce qui est totalement délirant,
00:19:46et ce qui est pourtant simple
00:19:47à comprendre,
00:19:48c'est qu'aujourd'hui,
00:19:48en matière de fiscalité,
00:19:49on ne peut pas prendre
00:19:50de décisions tout seul.
00:19:51Il faut la prendre au moins
00:19:52au niveau européen,
00:19:53parce qu'évidemment,
00:19:54les fonds,
00:19:55ils circulent d'un pays à l'autre
00:19:57extrêmement facilement.
00:19:58On va créer cette taxe Zuckman,
00:20:00l'argent va partir.
00:20:01De toute façon,
00:20:01on ne peut pas en prendre du tout,
00:20:02parce que rien ne nous dit
00:20:03qu'elle va être votée.
00:20:03Je vais un peu vite ce matin,
00:20:05parce qu'on a beaucoup de choses
00:20:06à voir,
00:20:07et tout à l'heure,
00:20:07on sera avec Philippe de Villiers,
00:20:08je l'ai dit,
00:20:09et je voulais qu'on parle
00:20:10de ce qui s'est passé
00:20:11dans les transports.
00:20:12Et d'ailleurs,
00:20:12la jeune femme,
00:20:14je fais un parallèle peut-être audacieux,
00:20:16la jeune femme
00:20:17qui est intervenue,
00:20:18et on va voir
00:20:19ce qui s'est passé.
00:20:20Marguerite.
00:20:21Elle s'appelle Marguerite.
00:20:24Chapeau.
00:20:24Oui,
00:20:24mais je rappelle
00:20:25que l'héroïne
00:20:28du film Sacré-Cœur,
00:20:29c'est Marguerite.
00:20:31C'est Sœur Marguerite.
00:20:34Il y a des signes
00:20:35dans l'actualité.
00:20:37Les apparitions de Jédu
00:20:38à une Sœur,
00:20:39Sainte Marguerite,
00:20:40dont...
00:20:41Elle a eu un sacré courage,
00:20:42en tout cas.
00:20:42Elle a eu un sacré courage.
00:20:44Chacun,
00:20:45ceux qui veulent voir un signe,
00:20:47ils verront un signe.
00:20:47Ceux qui ne veulent pas le voir.
00:20:49Vous avez été frappés par la grâce
00:20:50ce week-end.
00:20:51Le Saint-Esprit est arrivé.
00:20:53Elle est devant un match de foot.
00:20:55C'est vrai que la victoire de Nantes,
00:20:58vous faites bien de le dire,
00:20:59au Stade Jambouin.
00:21:01Juste une parenthèse,
00:21:02parce que je sais qu'il nous écoute,
00:21:04l'ami Max Guasini.
00:21:05C'est Max Guasini
00:21:06qui a dessiné
00:21:06le Stade Jambouin,
00:21:08qui l'a inventé,
00:21:09dessiné.
00:21:10Bon,
00:21:11il est juste extraordinaire.
00:21:12Il est juste extraordinaire.
00:21:13Ce n'est pas un architecte,
00:21:14pourtant, Max Guasini.
00:21:15C'est juste un chef d'entreprise.
00:21:16On a parlé de gens
00:21:17qu'il faut encourager.
00:21:18C'est juste quelqu'un
00:21:18qui est exceptionnel.
00:21:19Rudy Rucciotti,
00:21:20l'architecte.
00:21:21Et un ami de la Légion étrangère.
00:21:23Je veux bien que vous me contredisiez,
00:21:24mais non, en fait.
00:21:25C'est lui qui l'a décidé.
00:21:27Max Guasini
00:21:28qui l'a dessiné.
00:21:29Donc,
00:21:30c'est absolument formidable.
00:21:31Et pourquoi ?
00:21:32Parce que c'est un homme d'entreprise.
00:21:33Il a fait NRJ,
00:21:34il a fait ce Stade,
00:21:35il a fait le Stade Jambouin,
00:21:35il a fait plein de choses.
00:21:36C'est ces gens-là
00:21:37qui ont quelque chose,
00:21:38parfois,
00:21:39que les autres n'ont pas.
00:21:40Donc, voyez cette séquence
00:21:41de viols
00:21:43que vous avez senti de lui
00:21:44d'ailleurs dans le RER.
00:21:46Et la jeune fille,
00:21:48tentative de viol,
00:21:49me dit Marine,
00:21:50elle a raison d'ailleurs
00:21:51de préciser.
00:21:52Et alors,
00:21:52ça se passe donc dans le RER.
00:21:53Et la jeune femme
00:21:54qui pleure,
00:21:56on entend les cris,
00:21:57elle est brésilienne.
00:21:58Brésilienne,
00:21:5826 ans.
00:21:59Elle a 26 ans.
00:22:00Et cette jeune femme,
00:22:02Marguerite,
00:22:02va être décorée.
00:22:03Oui.
00:22:03Et ça, c'est très bien.
00:22:04Oui.
00:22:05Bon, voyez la séquence.
00:22:06Je vous ai demandé
00:22:15de rester là-bas.
00:22:16Vous ne voulez pas
00:22:17rester là-bas.
00:22:18Donc, vous restez là-bas.
00:22:21Restez là-bas.
00:22:26Je m'en ai.
00:22:27Je m'en ai.
00:22:28Je m'en ai.
00:22:29Je m'en ai.
00:22:29Je m'en ai.
00:22:29Je m'en ai.
00:22:32On va voir le sujet
00:22:33de Félix Pérola
00:22:33sur la violence
00:22:34dans les transports.
00:22:35Mais j'ai dit tout à l'heure
00:22:35que l'ESF,
00:22:36c'était nulle part
00:22:37dans le monde.
00:22:38Il y a quand même
00:22:38quelques pays
00:22:39qui pratiquent l'ESF
00:22:40et notamment
00:22:41le Venezuela.
00:22:43C'est important
00:22:45de le dire.
00:22:46Avec la réussite
00:22:47qu'on connaît.
00:22:48Peut-être qu'il y a
00:22:48un porte-avion américain
00:22:49qui va s'abrocher
00:22:50de la France.
00:22:50Beaucoup de signes
00:22:51ce matin.
00:22:52Oui, il y a des signes.
00:22:53Félix Pérola,
00:22:54violence dans le transport.
00:22:57Harcèlement,
00:22:58exhibition sexuelle,
00:22:59viol et tentative
00:23:01de viol,
00:23:02les cas de violence
00:23:03sexiste et sexuelle
00:23:04dans les transports
00:23:04en commun
00:23:05sont en hausse.
00:23:06En 2024,
00:23:08plus de 3000 victimes
00:23:09de violences sexistes
00:23:10et sexuelles
00:23:10ont été recensées,
00:23:12soit 6% de plus
00:23:13qu'en 2023.
00:23:14Mais surtout,
00:23:15plus de 86%
00:23:17par rapport
00:23:17à 2016.
00:23:19Les femmes
00:23:19représentent
00:23:2091%
00:23:21de ces victimes.
00:23:2299%
00:23:23des auteurs
00:23:24sont des hommes.
00:23:25En 2024,
00:23:27le nombre
00:23:27de mises en cause
00:23:28enregistre
00:23:29une hausse
00:23:29de 8%
00:23:30par rapport
00:23:31à 2023.
00:23:31dans la région
00:23:32Île-de-France,
00:23:33les étrangers
00:23:34sont surreprésentés
00:23:35dans les violences
00:23:36sexuelles.
00:23:3762%
00:23:38en 2024,
00:23:39c'est 24%
00:23:40de plus
00:23:40qu'en 2016.
00:23:427 femmes sur 10
00:23:43disent avoir déjà
00:23:44été victimes
00:23:45de violences sexistes
00:23:46et sexuelles
00:23:47dans le réseau
00:23:48de transport
00:23:48francilien.
00:23:50Effectivement,
00:23:50les statistiques,
00:23:51c'est intéressant
00:23:51parce que là aussi,
00:23:52dans le temps,
00:23:52les statistiques
00:23:53ne sortaient pas.
00:23:54Aujourd'hui,
00:23:54elles sortent.
00:23:55Et vous voyez,
00:23:56ces deux statistiques
00:23:57dont on parlait
00:23:58dans le sujet
00:23:59que vous allez revoir
00:24:00avec...
00:24:0162%
00:24:02des mises en cause.
00:24:04Et encore,
00:24:05nous n'avons pas
00:24:06en France
00:24:06ce que beaucoup
00:24:07de pays européens
00:24:09et dans le monde,
00:24:10les statistiques ethniques.
00:24:11Si nous avions...
00:24:12Les chiffres sont déjà
00:24:13accablants,
00:24:14mais ils le seraient
00:24:15encore bien davantage
00:24:16avec les stats techniques.
00:24:18Richard Millet.
00:24:18Il m'avait semblé lire
00:24:19que cet homme
00:24:20était égyptien.
00:24:22Vous fermez ou pas ?
00:24:23Oui, oui.
00:24:24En tout cas,
00:24:24sa nationalité présumée,
00:24:26ce qu'il a dit aux enquêteurs,
00:24:27c'est qu'il est égyptien.
00:24:27Il y a la vérification
00:24:28maintenant, évidemment.
00:24:29On va marquer une pause
00:24:30et effectivement,
00:24:31on nous expliquera
00:24:32qu'il n'y a pas de rapport
00:24:33entre l'immigration
00:24:34et la sécurité.
00:24:37Mais les gens le savent.
00:24:38C'est ça le principal,
00:24:38c'est que les gens le savent.
00:24:39Mais bien sûr.
00:24:41Mais c'est factuel.
00:24:42Qu'est-ce que vous voulez...
00:24:43C'est dommage que je ne puisse pas
00:24:43parler du RER.
00:24:45Vous en avez parlé
00:24:46la dernière fois
00:24:47et ça avait été contesté
00:24:49parce que les gens
00:24:49n'avaient pas compris
00:24:50ce que vous vouliez dire.
00:24:51Mais vous pouvez parler
00:24:52de tout,
00:24:53mais avec...
00:24:54Vous m'avez coupé,
00:24:55donc je n'ai pas pu terminer
00:24:56ce que je voulais dire.
00:24:56Alors terminez,
00:24:57mais je suis...
00:24:5715 jours après,
00:24:59terminez.
00:25:00Bon, alors ne terminez pas.
00:25:01Donc, c'est bien.
00:25:03On marque une pause
00:25:04et on revient
00:25:05dans une seconde
00:25:06et nous évoquerons...
00:25:08On sera avec Marion Maréchal
00:25:09dans une seconde
00:25:10pour reparler des émeutes
00:25:11à Clichy
00:25:11il y a 20 ans.
00:25:12A tout de suite.
00:25:16Somaïa Labidi
00:25:16est avec nous
00:25:17à 9h30
00:25:17et nous sommes à l'heure.
00:25:19Bonjour Somaïa.
00:25:20Bonjour Pascal et bonjour à tous.
00:25:26Le trafic des trains
00:25:28à grande vitesse
00:25:29dans le sud-est de la France
00:25:30fortement perturbé
00:25:31depuis 6h ce matin
00:25:32en cause d'un acte
00:25:34de vandalisme
00:25:35entre Lyon et Avignon.
00:25:36Le trafic ne devrait revenir
00:25:37à la normale
00:25:38que mardi,
00:25:39prévient la SNCF.
00:25:41Retardé pour intégrer
00:25:42la suspension
00:25:43de la réforme des retraites,
00:25:44l'examen du projet
00:25:45de budget
00:25:46de la Sécurité sociale
00:25:47a débuté ce matin
00:25:48en commission.
00:25:49Le texte prévoit
00:25:50des économies importantes
00:25:51dont 7 milliards d'euros
00:25:53dans la santé.
00:25:54Et puis l'ouragan
00:25:55Mélissa devrait toucher
00:25:56terre en Jamaïque
00:25:57ce soir ou mardi matin
00:25:59et se renforcer
00:26:00pour devenir
00:26:01un ouragan de catégorie 5
00:26:03ce qui en ferait
00:26:03la tempête
00:26:04la plus violente
00:26:04jamais enregistrée
00:26:05par la nation insulaire
00:26:06des Caraïbes.
00:26:08Merci beaucoup Somaïa.
00:26:10On va être avec Marion Maréchal
00:26:11dans une seconde
00:26:12parce que nous allons revenir
00:26:14sur ce qui s'est passé
00:26:15il y a 20 ans.
00:26:17Ce 27 octobre
00:26:18marque le 20e anniversaire
00:26:19des émutes de 2005.
00:26:20Pendant trois semaines
00:26:21entre octobre et novembre
00:26:22la France avait sombré
00:26:23dans le chaos.
00:26:24Je voulais qu'on voit
00:26:25le sujet de Mathilde
00:26:26Couvillier
00:26:26Florenois.
00:26:29Tout commence
00:26:30le 27 octobre 2005.
00:26:32Deux jeunes du quartier
00:26:33du Chêne Pointu
00:26:34de Clichy-sous-Bois
00:26:35sont décédés
00:26:35alors qu'ils fuyaient
00:26:36la police.
00:26:37Zied et Bounah
00:26:38ont été électrocutés
00:26:40par un transformateur EDF
00:26:41où ils s'étaient cachés.
00:26:43Le soir même
00:26:44les premières violences
00:26:45éclatent
00:26:45à Clichy-sous-Bois
00:26:46et à Montfermeil.
00:26:47Dès lors
00:26:48chaque nuit
00:26:49durant trois semaines
00:26:50des jeunes se réunissent
00:26:52dans la rue
00:26:52et saccagent
00:26:53véhicules,
00:26:54bâtiments
00:26:54et infrastructures urbaines.
00:26:57A partir du 1er novembre
00:26:58les émeutes
00:26:59gagnent toute la Seine-Saint-Denis
00:27:00puis s'étendent
00:27:01sur le reste du pays.
00:27:03Des centaines
00:27:03de voitures
00:27:04sont incendiées
00:27:05les dégradations
00:27:06toujours plus intenses
00:27:07et les violences
00:27:08incessantes.
00:27:09Le 8 novembre
00:27:11après une nuit
00:27:11marquée par des émeutes
00:27:12dans 274 communes
00:27:14et plus de 1500
00:27:15voitures brûlées
00:27:16l'état d'urgence
00:27:17est décrété
00:27:18les effectifs de police
00:27:19sont renforcés
00:27:20et les préfets
00:27:21instaurent des couvre-feux.
00:27:23La nuit du 17 au 18 novembre
00:27:252005
00:27:25marque la fin
00:27:26de ces trois semaines
00:27:27de chaos
00:27:27qui auront causé
00:27:28la mort de quatre personnes.
00:27:30Le bilan fait état
00:27:31de plus de 6000
00:27:32interpellations
00:27:33233 bâtiments
00:27:35publics détruits
00:27:35et plus de 10300
00:27:37véhicules incendiés.
00:27:39Marion Maréchal
00:27:40est en direct avec nous
00:27:41elle est présente
00:27:42à Épinay
00:27:43ce lundi
00:27:43et elle est avec des élus
00:27:45pour déposer une gerbe
00:27:45précisément là où
00:27:46Jean-Claude Hirvoas
00:27:48a été lynché à mort
00:27:49à Épinay
00:27:50et vous avez voulu
00:27:51bonjour Marion Maréchal
00:27:53vous avez voulu
00:27:54rendre hommage
00:27:55à ceux que vous appelez
00:27:56ou celles que vous appelez
00:27:57les victimes oubliées
00:27:59c'est-à-dire
00:27:59Jean-Claude Hirvoas
00:28:01Jean-Jacques Lechenadec
00:28:02Alain Lambert
00:28:03et on pourrait d'ailleurs
00:28:04ajouter une autre victime
00:28:06Salah Gaham
00:28:07gardien d'immeuble
00:28:08mort dans la nuit
00:28:09du 2 au 3 novembre
00:28:10en tentant de sauver
00:28:10les étudiants
00:28:12qui habitaient son immeuble
00:28:13donc ces victimes oubliées
00:28:14pourquoi vous avez
00:28:15souhaité leur rendre hommage ?
00:28:18Bah écoutez déjà
00:28:21je crois important
00:28:22de en effet
00:28:23parler de ces 20 ans
00:28:24puisque 2005
00:28:25c'est la première fois
00:28:26que les français
00:28:27découvrent finalement
00:28:29les braises
00:28:30de la guerre civile
00:28:31qui couvrent
00:28:32c'est ainsi
00:28:32que les français
00:28:33le ressentent
00:28:33et le perçoivent
00:28:34c'est un traumatisme national
00:28:36qui apparaît spectaculaire
00:28:37alors qu'à l'époque
00:28:38entre guillemets
00:28:38il n'y a que 200 villes touchées
00:28:40les émeutes
00:28:41par la suite
00:28:41qui auront lieu
00:28:43démontreront
00:28:43qu'aujourd'hui
00:28:44plus aucune partie
00:28:44du territoire
00:28:45n'est épargnée
00:28:46par ce phénomène
00:28:47pas même les plus petits villages
00:28:49c'est la première
00:28:50grande démonstration
00:28:51de l'échec dramatique
00:28:53finalement
00:28:53de la politique d'immigration
00:28:54de la politique de la ville
00:28:56de l'échec de l'assimilation
00:28:57et c'est vrai
00:28:58que j'ai voulu
00:29:00rendre hommage
00:29:00à ces victimes
00:29:01qui sont pour moi
00:29:02les grandes victimes oubliées
00:29:03parce qu'à l'époque
00:29:04évidemment
00:29:05les seules victimes
00:29:07de fait
00:29:07dont on parle
00:29:07sont ces deux jeunes
00:29:09Ziyeh et Bouna
00:29:10qui sont donc
00:29:10morts accidentellement
00:29:11vous vous en souvenez
00:29:13et qui ont été
00:29:13le prétexte
00:29:14une fois de plus
00:29:15à une grande oeuvre
00:29:16de culpabilité nationale
00:29:18finalement
00:29:19tout cela
00:29:19était le résultat
00:29:21de cet état
00:29:21raciste
00:29:23discriminant
00:29:24qui ne traitait pas
00:29:25correctement
00:29:26ces populations
00:29:27d'origine immigrée
00:29:28d'une police
00:29:29qui était structurellement
00:29:31violente
00:29:32et discriminante
00:29:33et à côté de cela
00:29:34évidemment
00:29:34personne n'a parlé
00:29:35notamment
00:29:36de Jean-Claude Irvoas
00:29:38à qui je rends hommage
00:29:39à côté du lampadaire
00:29:40où il a été
00:29:41à l'époque
00:29:41lynché à mort
00:29:42lynché à mort
00:29:43devant sa femme
00:29:44et sa fille
00:29:45par des racailles
00:29:46simplement pour avoir
00:29:47pris en photo
00:29:47ce lampadaire
00:29:48dans le cadre
00:29:49de son activité
00:29:49je pense également
00:29:51à Jean-Jacques
00:29:51Le Chénadec
00:29:52qui lui aussi
00:29:52a été lynché
00:29:53à mort
00:29:54une fois de plus
00:29:54pour avoir simplement
00:29:55voulu éteindre
00:29:56un incendie
00:29:57causé par cette émeute
00:29:58Alain Lambert
00:29:59en effet également
00:30:00qui lui est mort
00:30:00asphyxié
00:30:01du fait d'un incendie
00:30:02causé par ces émeutes
00:30:03mais voilà
00:30:04à l'époque
00:30:04ce n'était pas
00:30:05les bonnes victimes
00:30:05ce n'était pas
00:30:06les bonnes victimes
00:30:07parce que finalement
00:30:08c'était des français
00:30:09d'origine
00:30:10des honnêtes gens
00:30:11tués par les conséquences
00:30:14de cette racaille
00:30:15et qu'il ne permettait
00:30:15pas d'alimenter
00:30:16tout ce discours
00:30:18de masochistes
00:30:20qui permettait
00:30:21de dire que finalement
00:30:21l'état
00:30:22était responsable
00:30:23et raciste
00:30:24et donc j'ai voulu
00:30:25simplement rappeler
00:30:26qu'ils existent
00:30:28elles existent
00:30:29ces victimes
00:30:29et on doit aussi
00:30:30penser à eux
00:30:31et leur rendre hommage
00:30:32ceux qui ont lynché
00:30:35Jean-Claude Irvoas
00:30:36ces personnes-là
00:30:37n'ont jamais été
00:30:38retrouvées
00:30:39identifiées
00:30:39ou jugées
00:30:40de fait écoutez
00:30:46je n'ai plus en tête
00:30:47exactement la suite
00:30:48qui avait été donnée
00:30:48à cela
00:30:49mais de mémoire
00:30:50en effet tous
00:30:51n'avaient pas été attrapés
00:30:52pour une raison simple
00:30:53d'ailleurs
00:30:53c'est que
00:30:53vous le savez
00:30:54la loi anti-casseur
00:30:56a été en particulier
00:30:58supprimée
00:30:59il y a quelques années
00:31:00de cela
00:31:00or cette loi anti-casseur
00:31:01permettait d'être
00:31:02plus efficace
00:31:02pour attraper
00:31:03finalement
00:31:04les hordes
00:31:05des meutiers
00:31:06par le simple fait
00:31:07d'être présent
00:31:08sur place
00:31:08lorsqu'il y avait
00:31:09de la casse
00:31:09ou des violences
00:31:10aujourd'hui
00:31:11vous savez
00:31:11c'est extrêmement compliqué
00:31:12de poursuivre
00:31:15et d'incarcérer
00:31:16des gens
00:31:16lorsqu'il n'y a pas
00:31:17de preuves directes
00:31:19mais quoi qu'il arrive
00:31:20j'ai envie de dire
00:31:20et quelle que soit
00:31:21la suite qui a été donnée
00:31:22au-delà de ça
00:31:23je parle du discours politique
00:31:25qui les avait
00:31:26totalement occultés
00:31:27une fois de plus
00:31:27à l'époque
00:31:28il n'existait
00:31:29que deux victimes
00:31:30ces deux jeunes
00:31:30Anziyed et Bouna
00:31:31dont évidemment
00:31:32on ne peut que déplorer
00:31:33la mort
00:31:33mais qui est une mort
00:31:34accidentelle
00:31:35à la suite de la volonté
00:31:36d'échapper à un contrôle
00:31:37de police
00:31:37et qui a été le prétexte
00:31:39évidemment
00:31:40donné ou utilisé
00:31:41par les émeutiers
00:31:42pour aller casser
00:31:43et agresser
00:31:44or là nous sommes face
00:31:46à des gens
00:31:46qui n'avaient rien demandé
00:31:47à personne
00:31:48qui étaient simplement
00:31:48dans le cadre
00:31:49de leur activité
00:31:49et qui une fois de plus
00:31:51ont été assassinés
00:31:53dans des circonstances
00:31:54monstrueuses
00:31:55sans que personne
00:31:56ne semble véritablement
00:31:57s'en émouvoir
00:31:58et donc je pense
00:31:59que c'est important
00:31:59même 20 ans après
00:32:00de leur rendre hommage
00:32:01et de dire
00:32:02qu'il n'y a pas
00:32:03de bonne
00:32:03ou de mauvaise victime
00:32:04et que finalement
00:32:05l'instrumentalisation
00:32:06du discours politique
00:32:07ne doit pas toujours
00:32:08aller dans le sens
00:32:09de cette volonté
00:32:10d'expliquer
00:32:11que c'est l'Etat
00:32:12ou la police
00:32:12qui est sans cesse
00:32:13coupable
00:32:14et qu'il y a aussi
00:32:15des honnêtes gens
00:32:16qui sont les victimes
00:32:17indirectes
00:32:17de cette politique
00:32:18migratoire
00:32:19absolument catastrophique
00:32:20Merci beaucoup
00:32:21Marion Maréchal
00:32:22vous êtes donc présente
00:32:23ce lundi à Épinay
00:32:24vous êtes avec des élus
00:32:25je l'ai dit
00:32:25pour déposer une gerbe
00:32:26précisément là où
00:32:27Jean-Claude Irvoas
00:32:28a été lynché à mort
00:32:29et n'oublions pas
00:32:31également
00:32:31Salah Gaham
00:32:32qui était un jeune
00:32:33gardien d'immeuble
00:32:34mort asphyxié
00:32:35en tentant
00:32:36d'éteindre
00:32:37un incendie
00:32:38dans le quartier
00:32:38de Planoise
00:32:40à Besançon
00:32:41face à l'ampleur
00:32:42des violences
00:32:43le gouvernement de Villepin
00:32:44avait décrété
00:32:45le 8 novembre 2005
00:32:46en application
00:32:46de la loi
00:32:47du 3 avril 55
00:32:48l'état d'urgence
00:32:50sur l'ensemble
00:32:50du territoire métropolitain
00:32:52lequel sera ensuite
00:32:53prolongé pour une durée
00:32:54de 3 mois
00:32:54ce qui est intéressant
00:32:55c'est que
00:32:56Jacques Chirac
00:32:57voulait l'état d'urgence
00:32:58Nicolas Sarkozy
00:32:59à l'époque
00:32:59était ministre de l'intérieur
00:33:00il voulait l'état d'urgence
00:33:01mais Dominique de Villepin
00:33:03ne voulait pas
00:33:03de l'état d'urgence
00:33:04et aujourd'hui
00:33:0520 ans plus tard
00:33:07les langues se sont déliées
00:33:08et Jacques Chirac
00:33:09avait un matin
00:33:10appelé Nicolas Sarkozy
00:33:11pour lui dire
00:33:11viens
00:33:12dans la réunion
00:33:14et dis lui
00:33:16à Dominique de Villepin
00:33:18que je veux
00:33:19l'état d'urgence
00:33:20parce que Jacques Chirac
00:33:20lui-même
00:33:21n'arrivait pas
00:33:22à dire à son premier ministre
00:33:24qu'il souhaitait
00:33:25l'état d'urgence
00:33:26ce qui est quand même
00:33:26ce qui en dit parfois
00:33:28beaucoup à la fois
00:33:28sur comment fonctionne
00:33:30parfois la république
00:33:31ces émeutes
00:33:33c'est une date importante
00:33:34politiquement
00:33:34alors Gérard Carrérou
00:33:35nous dirait ça
00:33:36beaucoup mieux
00:33:36mais c'est quelque part
00:33:37un peu la fin
00:33:38du chiracisme
00:33:39c'est le début
00:33:41du sarkozisme
00:33:42parce que c'est là
00:33:42qu'il va véritablement
00:33:43se révéler
00:33:45c'est vrai que c'est
00:33:47aussi l'échec
00:33:48de la politique d'intégration
00:33:49quelque part
00:33:49le début de l'enrue
00:33:50Gérard
00:33:51qui était à l'époque
00:33:52aux affaires
00:33:52ATF
00:33:53je partage
00:33:55simplement
00:33:56effectivement
00:33:57quand on voit
00:33:57ce qui s'est passé depuis
00:33:58avec Naël
00:34:00et les émeutes
00:34:01qui ont suivi
00:34:01on se dit
00:34:02que c'était
00:34:03effectivement
00:34:04avant-gardiste
00:34:05oui c'était
00:34:06le point de départ
00:34:07c'est un signal
00:34:07en coureur
00:34:08c'est vrai
00:34:08avant-coureur
00:34:09on a traité ça
00:34:12à l'époque
00:34:13je me souviens
00:34:14effectivement
00:34:15on a traité ça
00:34:15un peu comme
00:34:16des dommages collatéraux
00:34:18et c'était
00:34:19effectivement
00:34:20une tendance
00:34:21non mais il y a aussi
00:34:21parfois pour de bonnes raisons
00:34:23c'est-à-dire qu'il y a eu
00:34:24une volonté
00:34:25parce que j'étais à TF1
00:34:25à cette époque-là
00:34:26il y a eu une volonté
00:34:27de pas
00:34:27cette fameuse phrase
00:34:29de ne pas rajouter
00:34:29de l'huile sur le feu
00:34:31simplement
00:34:31derrière cette phrase
00:34:34on oublie toujours
00:34:35qu'il y a le feu
00:34:35mais parfois
00:34:37même les journalistes
00:34:38sont enclins
00:34:39étaient enclins
00:34:40à dire
00:34:41bon on ne va pas
00:34:41en rajouter
00:34:42non mais attendez
00:34:43il racontait quand même
00:34:45excusez-moi
00:34:45c'est là qu'il y a
00:34:46un discours
00:34:47vous avez raison
00:34:48mais il y avait un discours
00:34:49de recouvrement
00:34:49extraordinaire
00:34:50c'était les BAT plus 10
00:34:51si on entend
00:34:53si on lisait
00:34:54l'IB
00:34:54si on lisait
00:34:55le monde
00:34:55si on écoutait
00:34:56France Inter
00:34:56etc
00:34:57ces cités
00:34:58étaient peuplées
00:34:59de gens dotés
00:35:00de doctorats
00:35:01de BAT plus 10
00:35:02c'était ça l'idée
00:35:03ils en avaient déniché
00:35:05peut-être en vrai
00:35:05et qui n'avaient pas
00:35:07de travail
00:35:07qui étaient exclus
00:35:08de la société
00:35:09c'était ça le discours
00:35:10on nous a raconté
00:35:11des fariboles
00:35:12comme c'était dit
00:35:13je crois
00:35:13par Mario Maréchal
00:35:14c'était nous les coupables
00:35:16puisqu'on n'avait pas
00:35:17fait leur place
00:35:17il y avait quand même
00:35:18c'est un marqueur
00:35:20les 2005
00:35:21parce que
00:35:21je me souviens
00:35:22de la une
00:35:22notamment de Paris Match
00:35:23avec ce qui s'était passé
00:35:24sur les planètes
00:35:27des Invalides
00:35:28je crois que ça avait été
00:35:29l'ouverture de Paris Match
00:35:30de mémoire
00:35:30en tout cas la couverture
00:35:32où il y avait eu
00:35:33des choses assez violentes
00:35:34et puis ça venait
00:35:35après 2001
00:35:36au stade de France
00:35:37France-Algérie
00:35:37donc tout ça
00:35:38sont des marqueurs
00:35:39qui ont égrené
00:35:40la société française
00:35:41simplement sur la couverture
00:35:42médiatique
00:35:42puisque vous en parliez
00:35:43le plus grand
00:35:44que le grand quotidien
00:35:45de gauche aujourd'hui
00:35:46titre sur les révoltes
00:35:47de 2016
00:35:47le mot est quand même
00:35:48intéressant
00:35:49parce qu'ils veulent
00:35:49donner un message politique
00:35:51à ce qui était
00:35:51simplement des émeutes
00:35:53et juste parce que
00:35:54vous parlez de Dominique
00:35:54de Villepin
00:35:55il essaye de draguer
00:35:56aujourd'hui
00:35:57en le sel de l'électorat
00:35:58de banlieue
00:35:58et donc il a posté
00:35:59un message
00:35:59rendez-vous compte
00:36:00où il parle de ségrégation
00:36:01des victimes
00:36:02de la ségrégation
00:36:03en parlant de
00:36:04Zédeboune
00:36:04mais parce que
00:36:05monsieur de Villepin
00:36:06il fait son marché
00:36:08voilà
00:36:09et il drague
00:36:11il se radicalise
00:36:13quand même
00:36:13excusez-moi
00:36:15il monte d'un cran
00:36:16mais tout le monde
00:36:16Richard Millet
00:36:18il y a eu quand même
00:36:18à l'époque
00:36:18beaucoup d'intellectuels
00:36:20de gauche
00:36:20qui ont fait
00:36:21des petits livres
00:36:22pour expliquer
00:36:23que c'était
00:36:23la faillite de l'Occident
00:36:24enfin tout ce que vous voulez
00:36:25ça je me souviens
00:36:26très bien de ces textes-là
00:36:27et notamment
00:36:27il y en a qui
00:36:28paru chez Gallimard
00:36:29je veux dire aussi
00:36:30que ce qui s'est passé
00:36:31en 2005
00:36:33c'était un peu
00:36:34l'américanisation
00:36:35d'un phénomène
00:36:37qui avait commencé
00:36:37en 1991
00:36:38à Los Angeles
00:36:39avec l'affaire
00:36:39Rondé King
00:36:40vous voyez
00:36:40d'un seul coup
00:36:41tous les médias
00:36:42sont parés de ça
00:36:42et c'était presque
00:36:43un scénario à l'américaine
00:36:45qui d'ailleurs
00:36:45marche très bien
00:36:46puisque c'est aujourd'hui
00:36:47devenu une série
00:36:48Naël et tout ça
00:36:49vous voyez
00:36:49bon
00:36:50d'ailleurs
00:36:52je voulais juste
00:36:54puisqu'on a parlé
00:36:55beaucoup d'immigration
00:36:56j'ai découvert
00:36:58c'est là que les réseaux sociaux
00:37:00sont quand même intéressants
00:37:01parfois
00:37:01il y a une carte
00:37:03qui a été faite
00:37:04du monde entier
00:37:06et
00:37:07cette carte
00:37:09là où
00:37:10l'Europe
00:37:11a eu
00:37:12une influence
00:37:13donc l'Europe
00:37:14est en rouge
00:37:15vous voyez
00:37:15et en bleu marine
00:37:17c'est là
00:37:18les pays
00:37:19qui ont été
00:37:19sous contrôle européen
00:37:20à un moment donné
00:37:21de l'histoire
00:37:22et bien vous voyez
00:37:23cette simple carte
00:37:24elle dit beaucoup de choses
00:37:26pour ne pas dire tout
00:37:27donc l'Europe
00:37:28est en rouge
00:37:28et à un moment
00:37:30de l'histoire
00:37:30l'Europe
00:37:31évidemment
00:37:32a eu le contrôle
00:37:33de l'Afrique
00:37:34a eu le contrôle
00:37:34de l'Australie
00:37:35de l'Amérique du Sud
00:37:36de l'Amérique
00:37:37bien sûr
00:37:37etc
00:37:38et voilà une carte
00:37:39quand même très intéressante
00:37:40qui explique beaucoup de choses
00:37:41aujourd'hui
00:37:43parce qu'il peut exister
00:37:44une forme
00:37:45effectivement
00:37:45de
00:37:45contre-cologie
00:37:46oui de revanche
00:37:47non mais même
00:37:48quand on dit
00:37:49contre-colonisation
00:37:50ça peut être neutre
00:37:51dans le sens
00:37:52c'est à dire
00:37:52ça peut être descriptif
00:37:54vous avez des populations
00:37:55qui viennent de ces pays
00:37:56et qui s'installent chez nous
00:37:58et qui font soupe
00:37:58et qui s'installent
00:37:59pardonnez-moi
00:38:00je le répète tout à l'heure
00:38:01c'est les politiques
00:38:03évidemment
00:38:04qui ont décidé
00:38:05ces politiques migratoires
00:38:07et nous qui les avons élus
00:38:08et etc
00:38:09et donc
00:38:10dans cette carte
00:38:11il y a le Vietnam
00:38:12vous en avez déjà parlé
00:38:13que je sache
00:38:14il y a quand même
00:38:14en fait on parle toujours
00:38:15de l'immigration
00:38:16mais en fait il y a plusieurs types
00:38:17d'immigration
00:38:17mais vous avez parfaitement raison
00:38:18alors que l'histoire
00:38:19coloniale entre la France
00:38:20et le Vietnam
00:38:21c'est exactement comparable
00:38:22à l'Algérie
00:38:23et il n'y a aucun problème
00:38:24avec la communauté
00:38:26vietnamienne
00:38:27à Paris
00:38:28aucun
00:38:28aucun
00:38:29et au contraire
00:38:30c'est un mélange
00:38:32d'assimilation
00:38:33ou en tout cas
00:38:34d'intégration
00:38:35il n'y a jamais un souci
00:38:36mais avec une volonté
00:38:38effectivement
00:38:38un rapport au travail
00:38:39un rapport
00:38:40à vouloir
00:38:42comment dire
00:38:43s'insérer
00:38:43dans un milieu
00:38:45qui n'est pas forcément
00:38:46le milieu d'origine
00:38:47mais vous avez parfaitement raison
00:38:48c'est un exemple extraordinaire
00:38:50d'intégration
00:38:51et de réussite
00:38:52pardon
00:38:52je vous en prie
00:38:53peut-être à la religion
00:38:54ou à l'absence de religion
00:38:56je ne peux pas désigner
00:38:57celle
00:38:57non je ne peux pas désigner
00:38:59celle à laquelle je pense
00:39:00mais bon
00:39:01en fait vous ne pouvez pas
00:39:02beaucoup parler
00:39:03parce que j'ai peur
00:39:03parce que j'ai peur
00:39:04de l'ARCOM
00:39:05et tout ça
00:39:06non mais
00:39:07je veux dire
00:39:07alors
00:39:08et c'est une piste possible
00:39:10voilà ce qu'on peut dire
00:39:11c'est une piste possible
00:39:12et ça rejoint d'ailleurs
00:39:14ce qu'il avait dit
00:39:15à chaque fois
00:39:15on l'a cité 12 millions de fois
00:39:17Hassan II
00:39:17Hassan II
00:39:18c'est ce qu'il dit
00:39:19par exemple
00:39:19c'est son analyse
00:39:20Hassan II
00:39:20il dit les flux
00:39:21ont toujours été
00:39:22Est-Ouest
00:39:24et pas Nord-Sud
00:39:25c'est ce qu'il dit
00:39:26il dit
00:39:26vous n'en ferez pas
00:39:27des bons Français de ça
00:39:28c'est son analyse à lui
00:39:30oui
00:39:30mais il y a le ressentiment
00:39:32bon le projet de loi
00:39:34à partir de ce lundi
00:39:35le budget de la sécurité sociale
00:39:37sera examiné
00:39:37en commission des finances
00:39:38les sujets à l'ordre du jour
00:39:39sont nombreux
00:39:39variés
00:39:40dépenses de santé
00:39:41bon
00:39:41quel est votre pronostic
00:39:43censure
00:39:43avant la fin de la semaine
00:39:45ou pas censure
00:39:46c'est difficile à dire
00:39:47je ne pense pas
00:39:48qu'il y aura de censure
00:39:49dans l'immédiat
00:39:49mais en fait
00:39:50ça dépend des socialistes
00:39:51vous avez vu
00:39:51qu'ils font monter les enchères
00:39:52ils ont eu la suspension
00:39:52de la réforme des retraites
00:39:53maintenant ils veulent
00:39:54une taxe Zuckman
00:39:55même une taxe Zuckman light
00:39:56d'ailleurs ce qui est intéressant
00:39:57c'est qu'on a décalé
00:39:58la date à laquelle
00:39:59on va parler
00:39:59de la taxe Zuckman
00:40:00à l'Assemblée
00:40:00pour permettre
00:40:01d'avoir des petites négociations
00:40:02dans la coulisse
00:40:03à l'Assemblée nationale
00:40:04entre la Macronie
00:40:05et les socialistes
00:40:06ils vont pouvoir
00:40:06parfaire leur accord
00:40:08et les LR là-dedans
00:40:09les LR ils sont prêts
00:40:10à censurer
00:40:10parce que
00:40:11les LR ils veulent
00:40:12un amendement
00:40:13pour supprimer
00:40:14la réforme des retraites
00:40:15j'ai entendu Laurent Wauquiez
00:40:16il est sorti
00:40:17de sa cachette
00:40:19ils veulent faire peser
00:40:20de leur poids
00:40:21disent-ils
00:40:22la discussion budgétaire
00:40:23notamment en annulant
00:40:24la suspension
00:40:25de la réforme des retraites
00:40:26bon ça a peu de chances
00:40:27d'aboutir
00:40:27il y a le Sénat aussi
00:40:28c'est intéressant
00:40:28Gérard Archer s'est rappelé
00:40:30au bon souvenir
00:40:30d'Emmanuel Macron
00:40:30parce que
00:40:31ce qui est vrai
00:40:32c'est que dans la séquence actuelle
00:40:33le Sénat a été totalement
00:40:34relégué au second plan
00:40:35et pourtant le Sénat
00:40:36a un rôle à jouer
00:40:36même si à la fin
00:40:38c'est l'Assemblée
00:40:38qui décide forcément
00:40:39bon écoutez
00:40:40on va suivre ça évidemment
00:40:41cette semaine avec intérêt
00:40:42est-ce que vous connaissez
00:40:43Pierre Cazeneuve ?
00:40:44ah oui bien sûr
00:40:44bon alors
00:40:45c'est un député Renaissance
00:40:46et il a publié une vidéo
00:40:48sur Instagram
00:40:48dans lequel il se moque
00:40:49du contre-budget
00:40:50du Rassemblement National
00:40:51moi je ne connais pas
00:40:52ce monsieur Cazeneuve
00:40:53mais franchement
00:40:588 ans
00:40:58je l'incite
00:41:00à un peu plus de modestie
00:41:01voilà
00:41:02alors le contre-budget
00:41:04du Rassemblement National
00:41:05je ne sais pas
00:41:05si c'est la panacée
00:41:06on l'a détaillé l'autre jour
00:41:08il y a sûrement des choses
00:41:09qu'on peut revoir
00:41:09mais quand on vient
00:41:10de faire 3000 milliards de dettes
00:41:12qu'on voit cette vidéo
00:41:13qui est ridicule
00:41:14mais pas ça danse
00:41:14mais non mais c'est grotesque
00:41:16enfin voilà
00:41:17on a maintenant
00:41:18des hommes politiques
00:41:20qui sont des influenceurs
00:41:21ou qu'il aille
00:41:22à l'off story
00:41:23je n'en fais rien
00:41:23mais c'est la cigale et la fourmi
00:41:24et bien danser maintenant
00:41:25ben voilà
00:41:25non mais vous allez voir
00:41:26le niveau
00:41:27des députés
00:41:29je vous assure
00:41:30tu es inquiet
00:41:31quand tu vois ce monsieur
00:41:32Pierre Cazeneuve
00:41:33se mettre en scène
00:41:33comme il s'est mis en scène
00:41:35sur les réseaux
00:41:37écoutez monsieur Cazeneuve
00:41:39elle a mis un yaourt
00:41:41trois pots de farine
00:41:42trois oeufs
00:41:43deux pots de sucre
00:41:44un pot de huile
00:41:45le froid
00:41:45180 degrés
00:41:46une rap
00:41:47et elle constate
00:41:48qu'elle a oublié
00:41:48le gâteau n'est pas monté
00:41:50le gâteau était plat plat plat plat plat
00:41:53vraiment vraiment plat plat plat
00:41:55rien à faire
00:41:56il était plat plat plat
00:41:57bon
00:41:58bon
00:41:58d'abord on comprend rien
00:41:59il a pris
00:42:00c'est un quoi
00:42:01c'est une chanson de rap
00:42:03manifestant
00:42:03c'est pas cette chanson
00:42:04mais ça doit être
00:42:04ce qu'on appelle
00:42:05une trend
00:42:05une tendance
00:42:06sur les réseaux sociaux
00:42:06et voilà
00:42:07il a voulu
00:42:08calquer la situation politique
00:42:09là dessus
00:42:10mais
00:42:10non mais qu'on discute
00:42:11point par point
00:42:11c'est effrayant
00:42:13c'est effrayant
00:42:14c'est effrayant
00:42:14je suis d'accord avec vous
00:42:15l'impression que c'est de la
00:42:16CM2
00:42:17il n'y a rien de plus embarrassant
00:42:19en fait
00:42:19que les blagues
00:42:20qui tombent comme ça
00:42:21à plein
00:42:21vous êtes parlementaire
00:42:23vous avez des choses à dire
00:42:24probablement
00:42:25probablement pas
00:42:26peut-être pas
00:42:27mais quand on a le bilan
00:42:28de la Macronie
00:42:29plus 1000 milliards de dettes
00:42:30on évite quand même
00:42:31de
00:42:31voilà
00:42:31on est un peu modeste
00:42:33forcément
00:42:34bon
00:42:34il est 9h48
00:42:37je vous l'ai dit
00:42:37on sera avec
00:42:38Philippe Devilliers
00:42:39tout à l'heure
00:42:39c'est pourquoi
00:42:40on traite tous les sujets
00:42:42du jour
00:42:42est-ce que vous voulez
00:42:43qu'on revienne
00:42:43quelques secondes
00:42:44sur le Sacré-Cœur
00:42:45ou est-ce que vous voulez
00:42:46qu'on parle de l'Argentine
00:42:47qu'est-ce qui vous intéresse
00:42:49monsieur Carrérou
00:42:50moi je pense que l'Argentine
00:42:52c'est plus intéressant
00:42:53et bien écoutons
00:42:54d'abord
00:42:55écoutons Méli
00:42:56ravir Méli
00:42:58parce qu'il est en train
00:42:59de réussir son coup
00:42:59comme Trump
00:43:00d'ailleurs
00:43:01oui c'est d'ailleurs
00:43:02l'ami de Trump
00:43:03voilà c'est ça
00:43:03qui est très intéressant
00:43:04qui l'a aidé peut-être
00:43:05un petit peu
00:43:07oui mais
00:43:07c'est très important
00:43:09il a déjoué les fonds
00:43:10oui c'est très important
00:43:11alors je vous lis
00:43:12par exemple un tweet
00:43:13qui m'a intéressé
00:43:14de Arnaud Dacier
00:43:16qui a dit
00:43:16la nouvelle victoire électorale
00:43:17de Méli en Argentine
00:43:18risque d'avoir
00:43:19une résonance politique mondiale
00:43:20y compris en France
00:43:21elle valide un discours
00:43:22et un mode d'action radicaux
00:43:24à l'opposé de la timidité
00:43:25de la droite française
00:43:26elle rompt avec un consensus
00:43:27social-démocrate
00:43:28étatiste-socialiste
00:43:29dominant depuis la seconde guerre mondiale
00:43:30elle montre que l'on peut agir
00:43:32vite et fort
00:43:33avoir des résultats rapides
00:43:34et gagner des élections
00:43:35intermédiaires
00:43:36écoutez monsieur Milley
00:43:37ce jour est clairement un jour historique pour l'Argentine
00:43:46le peuple argentin a choisi de laisser derrière lui 100 ans de décadence
00:43:50et de poursuivre son chemin vers la liberté
00:43:52vers le progrès
00:43:53et vers la croissance
00:43:55aujourd'hui nous franchissons un point de bascule
00:43:57c'est aujourd'hui que débute la construction de la grande Argentine
00:44:01on nous avait annoncé qu'il se planterait
00:44:04que les gens suivraient pas
00:44:05etc
00:44:06Gérard Carréau est réussi
00:44:07oui c'est pour ça que je pense qu'il faut
00:44:09c'est indissociable de la réussite
00:44:11de la réussite électorale en tout cas de Trump
00:44:14parce qu'effectivement on a dit les mêmes choses
00:44:17on a toujours tendance
00:44:18nous qui sommes tellement plus intelligents
00:44:20que les autres en France notamment
00:44:22on a voulu présenter effectivement
00:44:24aussi bien Trump
00:44:26que j'avais suivi moi depuis la première campagne
00:44:28que Milaï si vous voulez cette fois-ci
00:44:31comme des incapables
00:44:33des démagogues
00:44:34mais vraiment
00:44:35des fous
00:44:36des folles dingues
00:44:37absolus
00:44:37et on s'aperçoit
00:44:39en tout cas
00:44:40que les peuples
00:44:41les peuples
00:44:42parce que de temps en temps
00:44:44il faut penser qu'il y a des peuples derrière
00:44:45les peuples
00:44:46ce sont eux qui ont voté
00:44:47ce sont eux qui ont voté deux fois pour Trump
00:44:50et là c'est un exemple nouveau
00:44:53et je pense qu'il y a aussi
00:44:55sous-jacent
00:44:56mais on en parle très peu je trouve
00:44:58ce qui se passe en Europe
00:44:59il y a eu quelques scrutins
00:45:01ces dernières années en Europe
00:45:02dont quelques-uns ont été un peu minorés
00:45:05notamment je pense à la Roumanie
00:45:08et ce mouvement-là
00:45:11il faudrait quand même regarder un peu
00:45:13le comportement des peuples
00:45:14vous avez raison
00:45:17mais la question qu'on se pose
00:45:19parce que tout le monde dit
00:45:20il nous faudrait
00:45:20un Milaï en France
00:45:23sauf que Milaï a réussi
00:45:25alors peut-être aussi avec les deux
00:45:26Bernard c'est Milaï
00:45:27non mais pardon pardon
00:45:28justement
00:45:29Milaï a réussi
00:45:31avec l'aide
00:45:32sans doute un peu de Donald Trump
00:45:34parce que évidemment
00:45:35Donald Trump a promis ce plan
00:45:37mais il a fait une bonne campagne
00:45:38il a vraiment redressé
00:45:39la barre
00:45:40mais il a quand même réussi
00:45:41à obtenir l'assentiment
00:45:43des Argentins
00:45:44à un traitement de choc
00:45:45chez nous
00:45:45dès qu'on propose
00:45:46une petite coupe
00:45:48dans les dépenses sociales
00:45:49tout le monde braille
00:45:50on n'en est pas là
00:45:50on n'en est pas là
00:45:51Richard Millet
00:45:52il y a une anecdote
00:45:53si vous pouvez me mater
00:45:54le fait que Trump
00:45:56et Milaï réussissent
00:45:57et peut-être s'explique
00:45:59par le fait qu'on appelle
00:45:59vous savez comment on appelle
00:46:00les Argentins
00:46:01les Yankees de l'Amérique du Sud
00:46:03voilà
00:46:04pardon c'était juste
00:46:05oui mais alors ça
00:46:05il faut que vous
00:46:06vous débloquiez cette idée
00:46:07parce que tout le monde
00:46:08ne met pas le rapport
00:46:09c'est pas la même mentalité
00:46:11révolutionnaire
00:46:12que les autres
00:46:13marxistes
00:46:14vous voyez que les autres
00:46:15pays d'Amérique latine
00:46:16ils ont une
00:46:16c'est un pays qui a dégagé
00:46:18très vite tous ces dégagés
00:46:19entre guillemets
00:46:20tous ces indiens
00:46:21etc
00:46:22et c'est un pays
00:46:22essentiellement blanc
00:46:24vous voyez
00:46:25et donc
00:46:26le peuple d'Italiens
00:46:27et d'Espagnols
00:46:27et malheureusement
00:46:29aussi d'anciens nazis
00:46:29mais bon
00:46:30c'est comme ça
00:46:31mais j'ai dit malheureusement
00:46:32oui bien sûr
00:46:33vous avez raison
00:46:34et Benazèr
00:46:35c'est le petit Paris
00:46:36on dit
00:46:36c'est comme ça
00:46:37que c'est surnommé
00:46:38Benazèr
00:46:38c'est un pays européen
00:46:40occidental
00:46:40oui
00:46:41vous avez raison
00:46:41alors ça c'est important
00:46:43et catholique
00:46:45et catholique
00:46:45ce qui est très intéressant
00:46:48c'est évidemment
00:46:48de le comparer
00:46:49à la situation française
00:46:50parce que l'Argentine
00:46:51et la France
00:46:51sont des pays
00:46:51qui sont en mauvaise
00:46:52situation économique
00:46:53alors comparaison
00:46:54n'est pas raison
00:46:54on a encore eu
00:46:55l'inflation
00:46:56en Argentine
00:46:58mais enfin
00:46:59on pourrait comparer
00:47:01le péronisme
00:47:01avec certaines choses
00:47:02qu'on a eu
00:47:02ici en France
00:47:03ce qui est très intéressant
00:47:04c'est que c'est la victoire
00:47:06de la tronçonneuse
00:47:08sur le rabot
00:47:09c'est quoi la théorie française
00:47:10c'est qu'on ne peut pas réformer
00:47:12on ne peut pas couper
00:47:13il faut essayer
00:47:14en rabotant un petit peu
00:47:15de faire des économies
00:47:16de ci de là
00:47:17ça ne fonctionne pas
00:47:18et finalement
00:47:19Mileï a dit
00:47:20moi je coupe carrément
00:47:21j'enlève
00:47:22je supprime
00:47:24des administrations
00:47:25et alors tout le monde
00:47:27et vous croyez
00:47:27qu'on peut avoir
00:47:28à Mileï en France
00:47:28tout le monde
00:47:28en France
00:47:29a dit
00:47:29c'est fou
00:47:30c'est pas possible
00:47:31les gens vont être
00:47:32très malheureux
00:47:33au contraire
00:47:34la pauvreté
00:47:35a baissé
00:47:36en Argentine
00:47:37alors qu'on disait
00:47:37vous allez voir
00:47:38ça va appauvrir le pays
00:47:39c'est toujours pour
00:47:40faire la politique
00:47:41des milliardaires
00:47:42des riches
00:47:43pas du tout
00:47:44le nombre de pauvres
00:47:45a baissé en Argentine
00:47:46je retiens en tout cas
00:47:47votre expression
00:47:48qui est excellente
00:47:49en France
00:47:49on préfère le rabot
00:47:50à la tronçonneuse
00:47:51et moi je pense
00:47:52qu'il faut
00:47:52dans certains cas
00:47:54utiliser la tronçonneuse
00:47:55les 13 autorités
00:47:58administratives
00:47:59indépendantes
00:48:00les 13 je les enlève
00:48:02à fouiller
00:48:03les 13 je les enlève
00:48:04parce que
00:48:05je suis même contre
00:48:06le principe
00:48:07d'une autorité
00:48:08administrative
00:48:08je suis contre
00:48:10parce que par définition
00:48:12elles n'ont pas
00:48:13de légitimité
00:48:13d'autorité politique
00:48:14elles n'ont pas
00:48:16de légitimité démocratique
00:48:17donc vous n'avez pas
00:48:19et elles prennent
00:48:20des sanctions
00:48:21qui peuvent être
00:48:22disproportionnées
00:48:22vous allez recaser
00:48:23les copains après
00:48:24oui
00:48:24il va falloir trouver
00:48:26du travail
00:48:26à la mairie de Paris
00:48:28bon je suis bien
00:48:29à la mairie de Paris
00:48:29ça c'est toujours bon
00:48:31qu'est-ce qu'il fait
00:48:31ton papa
00:48:32il travaille à la mairie de Paris
00:48:33et ta maman
00:48:33il ne travaille pas non plus
00:48:34bon je blague
00:48:35je blague
00:48:36attendez
00:48:37j'enlève tout de suite
00:48:39j'enlève tout de suite
00:48:40cette plaisanterie stupide
00:48:41vous modérez vous même
00:48:42bien évidemment
00:48:42bon
00:48:43Philippe De Villiers
00:48:45populicide
00:48:46époustouflant
00:48:47je l'ai lu
00:48:48ce week-end
00:48:50bon c'est
00:48:50c'est pas très joyeux
00:48:52le constat qu'il fait
00:48:53mais bon comme on le partage
00:48:55sur certaines choses
00:48:56mais ce qui est intéressant
00:48:57c'est l'espoir
00:48:58ou l'espérance
00:48:59c'est ça quand même
00:49:00est-ce que ce pays
00:49:01est fichu ?
00:49:02non
00:49:02non
00:49:03ce pays n'est pas fichu
00:49:05c'est ça qui est le paradoxe
00:49:06c'est-à-dire que
00:49:07il vient d'un département
00:49:09de la Vendée
00:49:09qui est incroyablement
00:49:11dynamique
00:49:11vous avez des chefs
00:49:13d'entreprise
00:49:13le pays serait prêt
00:49:14à repartir très vite
00:49:16le plus faible taux de chômage
00:49:16de France
00:49:17bien sûr
00:49:17le pays serait prêt
00:49:18sans doute à repartir
00:49:19très vite
00:49:19mais il est gangréné
00:49:20par cette administration
00:49:22et par ces hommes politiques
00:49:23parfois qui ne sont pas
00:49:24les meilleurs du moment
00:49:26Thomas Hill
00:49:27bonjour
00:49:27bonjour Pascal
00:49:29Thomas Hill
00:49:29vous aviez reçu
00:49:30Pierre Arditi
00:49:31et Nicolas Briançon
00:49:32je crois pour la pièce
00:49:33et bien il y a quelques semaines
00:49:35de ça
00:49:35cette pièce est extraordinaire
00:49:39elle est à la guette
00:49:40c'est la chance de l'avoir vue
00:49:40parce que moi je l'ai lue
00:49:41parce qu'il n'était pas encore
00:49:42sur scène
00:49:42et bien moi je l'ai vue
00:49:43ce week-end
00:49:43avec l'auteur
00:49:45qui est un jeune auteur
00:49:46qui est absolument formidable
00:49:47on va essayer de le recevoir
00:49:48c'est un mélange
00:49:50de Florian Zeller
00:49:51pourquoi pas
00:49:52de guiterie
00:49:53un peu d'intelligence
00:49:55c'est un métier aussi
00:49:56c'est une réflexion
00:49:57sur les comédiens
00:49:57qui sont quand même
00:49:58des drôles de loulous
00:49:59si vous me permettez
00:50:01parce que le grand acteur
00:50:03qui est joué par Arditi
00:50:04qui a un fils
00:50:05qui a écrit un livre
00:50:05et il n'a même pas lu
00:50:07jamais le livre
00:50:08qu'il avait écrit
00:50:09bon
00:50:09il y a un peu de dérision
00:50:11sur l'égo-centrisse
00:50:13ou le narcissisme
00:50:14des grands comédiens
00:50:14oui c'est ça
00:50:15avec un égo surdimensionné
00:50:16voilà
00:50:17bon parfois
00:50:17il n'y a pas que les comédiens
00:50:18qui ont un égo surdimensionné
00:50:20non plus
00:50:21bien sûr
00:50:21on en trouve partout
00:50:22on en trouve dans tous les domaines
00:50:24bon mais c'est vrai
00:50:25que ceux qui vont dans la lumière
00:50:26comme les comédiens
00:50:27forcément
00:50:27et on va essayer de les recevoir
00:50:29tous les trois
00:50:29et ils m'ont dit
00:50:30Briançon vous l'avez aimé
00:50:32mais il est formidable
00:50:33c'est un acteur formidable
00:50:35et donc on est allé les voir
00:50:37après
00:50:37ils nous ont dit
00:50:39qu'ils viendraient
00:50:39donc j'espère
00:50:40qu'ils vont venir
00:50:41sur notre plateau
00:50:42vous parlez de quoi ce matin ?
00:50:43alors nous ce matin
00:50:44on va parler
00:50:45vous savez que c'est bientôt
00:50:45les 10 ans
00:50:46du 13 novembre 2015
00:50:48et donc il y a une série
00:50:49qui sort là-dessus
00:50:51qui s'appelle
00:50:51Des vivants
00:50:52et qui suit le parcours
00:50:53de reconstruction
00:50:54de sept des otages
00:50:56du Batatelan
00:50:57voilà
00:50:57c'est une série
00:50:58qui est assez attendue
00:50:59on va en parler
00:50:59dans un instant
00:50:59c'est une fiction
00:51:00c'est une fiction
00:51:01mais qui s'intéresse
00:51:02qui est basée sur
00:51:04l'histoire réelle
00:51:05de ces personnes
00:51:05qui ont été interrogées
00:51:06merci beaucoup
00:51:08merci Pascal
00:51:08vous êtes content
00:51:09du changement d'heure ?
00:51:11moi je m'y fais très bien
00:51:12aucun problème
00:51:12vous je sais que c'est pas votre truc
00:51:14mais
00:51:14ah non si au contraire
00:51:15dans ce sens-là ça va
00:51:16dans ce sens-là ça va
00:51:17c'est formidable
00:51:18l'heure d'hiver est formidable
00:51:19je vois que vous êtes en forme
00:51:20évidemment
00:51:21l'heure d'été
00:51:22c'est contre la santé publique
00:51:24c'est un attentat
00:51:26la santé publique
00:51:26on nous vole une heure
00:51:27exactement
00:51:28et on me la rend
00:51:29quand j'en ai plus besoin
00:51:30Philippe Devilliers
00:51:31Philippe Devilliers
00:51:33Populucide
00:51:34à tout de suite
00:51:35Philippe Devilliers
00:51:39est avec nous
00:51:40Populucide
00:51:41c'est un succès
00:51:41on va évidemment en parler
00:51:42avec vous
00:51:43dans une seconde
00:51:45et puis à voir
00:51:45s'il y a des solutions
00:51:46et puis également
00:51:47évoquer votre avenir personnel
00:51:48parce que certains
00:51:49vous imaginent
00:51:50avec un avenir politique
00:51:52pourquoi pas
00:51:53que vous avez eu
00:51:54et peut-être que vous aurez
00:51:56on ne sait pas
00:51:57Sommayal Abidi
00:51:58pour le moment
00:51:58qui nous rappelle les titres
00:52:00L'auteur présumé
00:52:03d'une tentative de viol
00:52:04dans le RERC
00:52:05arrêté vendredi soir
00:52:06par la police
00:52:07des transports
00:52:08à Mantes-la-Jolie
00:52:08dans les Yvelines
00:52:09déféré devant la justice
00:52:10aujourd'hui
00:52:11l'homme de 26 ans
00:52:13un égyptien
00:52:13s'en était pris
00:52:14à une jeune brésilienne
00:52:15le 15 octobre dernier
00:52:16et a été identifié
00:52:17grâce à la vidéo
00:52:18de l'agression
00:52:19Soirée de violence
00:52:21à Nice
00:52:22jeudi 23 octobre
00:52:23alors qu'il dînait
00:52:24après leur entraînement
00:52:25des joueurs amateurs
00:52:26du Nice à rugby
00:52:27ont été pris à partie
00:52:28par des individus
00:52:29au stade des Arbora
00:52:30trois joueurs ont été blessés
00:52:32et puis Boris Vallaud
00:52:34pose deux conditions
00:52:35pour voter le budget
00:52:36et éviter la censure
00:52:37au gouvernement
00:52:37le corps nul
00:52:38la mise en place
00:52:39de la taxe du CMAN
00:52:40et la contribution
00:52:41des grandes entreprises
00:52:42sinon nous n'aurons pas
00:52:43les ressources
00:52:44pour épargner les français
00:52:45prévient ce matin
00:52:46le chef de file du PS
00:52:47à l'Assemblée nationale
00:52:49Merci beaucoup Sommaya
00:52:51Philippe Devilliers
00:52:51les premiers mots
00:52:52de votre ouvrage
00:52:54donnent évidemment le ton
00:52:55je ne veux pas
00:52:56que mon pays meure
00:52:57nous sommes en train
00:52:57de changer de peuplement
00:52:58nous sommes en train
00:52:59de changer d'art de vivre
00:53:00nous sommes en train
00:53:01de changer de civilisation
00:53:02et puis quelques pages
00:53:04plus loin
00:53:04j'ai lu et relu Marc Bloch
00:53:06et j'en ai inféré
00:53:08que nous revisions
00:53:08que nous revivions
00:53:10un juin
00:53:1040 mental
00:53:11sont un exorde
00:53:13et d'une actualité
00:53:14saisissante
00:53:15nos chefs
00:53:16n'ont pas été seulement
00:53:17frappés dans leur courage
00:53:18dans leur intelligence
00:53:18ou dans leur caractère
00:53:19ils ont été frappés
00:53:20dans leur foi
00:53:21ils ne croyaient pas
00:53:22en la France
00:53:23alors quand on dit ça
00:53:24on dit finalement
00:53:24que c'est tout le temps
00:53:25c'est tout le temps
00:53:26puisque ça date
00:53:27de juin 40
00:53:28alors effectivement
00:53:31depuis de nombreuses décennies
00:53:35le pays perd pied
00:53:38mais il y a un phénomène
00:53:41d'accélération
00:53:42à partir des années 90
00:53:45quand les élites mondialisées
00:53:48ont décidé de troquer
00:53:50la France pour le monde
00:53:52quand les élites mondialisées
00:53:54sont entrées dans
00:53:57ce que j'appelle
00:53:58l'éclipse
00:53:58de la conscience nationale
00:54:00c'est-à-dire que
00:54:02jamais dans l'histoire
00:54:03de France
00:54:03le patriotisme
00:54:04l'attachement à la patrie
00:54:07n'a été aussi faible
00:54:10dans les jeunes générations
00:54:11parce qu'on ne leur
00:54:12transmet plus la France
00:54:14pourquoi j'ai appelé
00:54:16mon livre populicide
00:54:18à cause d'une expression
00:54:21de Gracchus Babeuf
00:54:22le révolutionnaire
00:54:23qui a écrit
00:54:24le système des populations
00:54:25en 1794
00:54:27et aussi à cause
00:54:30de Aimé Césaire
00:54:32qui a dit
00:54:33un populicide
00:54:34c'est un génocide
00:54:35par substitution
00:54:36substitution
00:54:37d'un peuple
00:54:38concomitante
00:54:40avec l'effacement
00:54:42du peuple
00:54:42original
00:54:43et en fait
00:54:45si vous me permettez
00:54:47une seconde
00:54:47je vais vous dire
00:54:48ce qui se passe
00:54:49aujourd'hui en France
00:54:49il y a un mot
00:54:52qui vient du grec
00:54:53qui s'appelle
00:54:53l'oïkophobie
00:54:55oïkos
00:54:56la maison
00:54:57phobie
00:54:58la haine de la maison
00:55:00on vit
00:55:01un phénomène
00:55:02qui s'appelle
00:55:02la haine de la maison
00:55:03pas le peuple
00:55:04les élites
00:55:06et j'explique pourquoi
00:55:08en fait
00:55:10il y a deux populations
00:55:11côte à côte
00:55:12qui
00:55:14partagent
00:55:16une souffrance
00:55:17intime
00:55:18un peuple neuf
00:55:20qui sait
00:55:22d'où il vient
00:55:23mais qui ne sait pas
00:55:24où il arrive
00:55:25et un peuple
00:55:26héritier
00:55:27un peuple sédentaire
00:55:29un peuple millénaire
00:55:30qui ne sait plus
00:55:32où il habite
00:55:32et qui ne sait plus
00:55:33d'où il vient
00:55:34si bien qu'il n'y a plus
00:55:35personne pour tenir la maison
00:55:36il n'y a plus personne
00:55:37pour aimer la maison
00:55:38on a des héritiers
00:55:39qui détestent
00:55:41qui apprennent
00:55:42à détester
00:55:43leur passé
00:55:44et des arrivants
00:55:46qui détestent
00:55:47leur présent
00:55:48pourquoi ?
00:55:51parce qu'on ne parle
00:55:52plus de la France
00:55:53pourquoi ?
00:55:55parce qu'on a perdu
00:55:56la souveraineté
00:55:56on a perdu
00:55:57l'identité
00:55:58la France
00:55:59a perdu
00:56:00la maîtrise
00:56:01elle a perdu
00:56:02la maîtrise
00:56:03de son territoire
00:56:03de ses frontières
00:56:04de ses lois
00:56:05de son budget
00:56:05de sa bonnet
00:56:06de sa défense
00:56:07maintenant
00:56:08depuis la semaine dernière
00:56:09elle a perdu
00:56:10la maîtrise
00:56:12de son destin
00:56:13et en même temps
00:56:15on ne transmet plus
00:56:18à l'école
00:56:19des petits dîmis
00:56:20l'identité
00:56:22puisque l'école
00:56:23est coincée
00:56:23entre le wokistan
00:56:24et l'islamistan
00:56:25et donc
00:56:26c'est une urgence
00:56:27absolue
00:56:28le pronostic vital
00:56:29de la France
00:56:30est engagé
00:56:31en 2050
00:56:33le peuple
00:56:34historique français
00:56:35sera minoritaire
00:56:36vous vous rendez compte
00:56:37que pour la première année
00:56:38sans que ça
00:56:40n'éveille quoi que ce soit
00:56:41sauf sur CNews
00:56:43avec Nicolas Pouvromonti
00:56:46qui s'est exprimé
00:56:46là-dessus
00:56:47il y a quelques jours
00:56:47la courbe des naissances
00:56:49passe sous la courbe
00:56:50des décès
00:56:51et donc en fait
00:56:52il y a plus de français
00:56:53qui meurent
00:56:54que de français
00:56:54qui vivent
00:56:55et 31%
00:56:57des naissances
00:56:58ce sont des naissances
00:57:00étrangères
00:57:00donc un peuple
00:57:02qui sous-traite
00:57:03la fabrication
00:57:05des enfants
00:57:06aux populations
00:57:07immigrées
00:57:08est un peuple
00:57:09qui se suicide
00:57:10bon alors
00:57:11moi j'entends ça
00:57:11mais les français
00:57:13ils ont voté
00:57:14ils ont voté
00:57:16contre Seguin
00:57:16ils ont voté
00:57:17pour Maastricht
00:57:18ils ont été sensibilisés
00:57:20votre discours
00:57:21vous avez fait
00:57:21une campagne électorale
00:57:22deux campagnes électorales
00:57:23manifestement
00:57:25les français
00:57:25ils n'ont pas conscience
00:57:26de ça
00:57:27majoritairement
00:57:29c'est ça que j'écris
00:57:29oui
00:57:30et quand j'entends
00:57:32les jeunes générations
00:57:32moi souvent je dis
00:57:33que les fractures
00:57:34sont générationnelles
00:57:35ils ne prennent pas
00:57:36ils n'ont pas ce sentiment
00:57:38en tout cas
00:57:38que la France
00:57:40va disparaître
00:57:40absolument
00:57:41et alors
00:57:42je vais vous dire
00:57:45pourquoi j'ai écrit
00:57:46ce livre
00:57:46je me suis posé
00:57:49la question suivante
00:57:50l'été dernier
00:57:51au début de l'été dernier
00:57:52je me suis dit
00:57:53au fond
00:57:54comment meurent
00:57:55les peuples
00:57:55et
00:57:58je suis allé à Carthage
00:58:00je suis allé à Rome
00:58:02je suis allé à Athènes
00:58:03je suis allé en Perse
00:58:04etc
00:58:05à Tolède
00:58:07et j'ai essayé
00:58:09de voir
00:58:09quels étaient
00:58:10les points communs
00:58:11c'est fascinant
00:58:11en réalité
00:58:13il y a une loi
00:58:14de gravitation
00:58:15qui est la même
00:58:16partout
00:58:17dans toute l'histoire
00:58:17des hommes
00:58:18et qui s'applique à nous
00:58:19premièrement
00:58:21quand les peuples meurent
00:58:23ils ne se voient pas mourir
00:58:24c'est très étrange
00:58:26c'est après
00:58:28qu'on le voit
00:58:28mais c'est trop tard
00:58:29pour eux
00:58:29deuxièmement
00:58:30c'est toujours
00:58:31la trahison
00:58:32des élites
00:58:32quand Tariq
00:58:35prend Tolède
00:58:36les élites
00:58:37tolédanes
00:58:38se font musulmanes
00:58:41et donc
00:58:42à chaque fois
00:58:43il y a la trahison
00:58:44l'affaissement
00:58:45des élites
00:58:45mais surtout
00:58:46surtout
00:58:48ce que dit très bien
00:58:49l'historien Polybe
00:58:50l'historien grec
00:58:52une civilisation
00:58:54ne cède jamais
00:58:55à une agression
00:58:56extérieure
00:58:57tant qu'elle n'a pas
00:58:58cédé
00:58:59à un mal intérieur
00:59:01qui la ronge
00:59:01et l'évêque Rémy
00:59:04dans un entretien
00:59:05avec Clovis
00:59:06le prévient
00:59:06à partir de ce qui s'est passé
00:59:08lui le patricien romain
00:59:10en quelque sorte
00:59:11ce qui s'est passé à Rome
00:59:13il dit
00:59:13toutes les sociétés
00:59:14obéissent à la même loi
00:59:15quand elles ont cessé
00:59:17de croire en leur raison d'être
00:59:19et que l'idée
00:59:19qui les a fait naître
00:59:20leur est devenue
00:59:21étrangère
00:59:22insupportable
00:59:23elles se démolissent
00:59:25de leur propre main
00:59:26nous y sommes
00:59:27alors effectivement
00:59:28je disais tout à l'heure
00:59:29cette immigration aussi
00:59:30elle a été validée
00:59:31par les politiques
00:59:31elle a été validée
00:59:32parfois par le patronat
00:59:34disons-le
00:59:34et puis elle a
00:59:35alors François Mitterrand
00:59:37parlait de l'effet de seuil
00:59:38parce que le grand paradoxe
00:59:39de la situation
00:59:39que nous vivons
00:59:40c'est que les premières
00:59:41ou deuxièmes générations
00:59:42il n'y avait pas
00:59:42de soucis entre guillemets
00:59:44d'intégration
00:59:45ou d'assimilation
00:59:45et que le souci vient
00:59:47davantage parfois
00:59:48avec la troisième
00:59:49ou la quatrième génération
00:59:50qui refuse
00:59:51ou en tout cas
00:59:52qui se met
00:59:53comment dire
00:59:54en parallèle
00:59:56de nos mœurs occidentales
00:59:57de notre civilisation
00:59:59etc.
00:59:59donc ça c'est quand même
01:00:00et ça c'est l'effet de seuil
01:00:01c'est-à-dire qu'à un moment
01:00:02mais Pascal
01:00:04en fait jusqu'en 1980
01:00:08moi j'ai vécu ça
01:00:09vous aussi
01:00:09on a une immigration
01:00:11qui commence en 1851
01:00:14qui est une immigration
01:00:15d'origine européenne
01:00:17une immigration de travail
01:00:19et non pas d'établissement
01:00:20et une immigration
01:00:21qui respecte le creuset français
01:00:23et tout se déglingue
01:00:24avec Giscard
01:00:25le regroupement familial
01:00:26confirmé par le conseil d'état
01:00:28Giscard Chirac
01:00:29regroupement familial
01:00:30c'est-à-dire qu'on passe
01:00:31à une immigration
01:00:32d'origine africaine
01:00:34et non plus européenne
01:00:35on passe à une immigration
01:00:37d'établissement
01:00:39familial
01:00:41et non plus de travail
01:00:42les gens ne repartent pas
01:00:43et enfin troisièmement
01:00:45c'est la fin du creuset français
01:00:46la fin du creuset français
01:00:48et à ce moment-là
01:00:49nos élites nous expliquent
01:00:51que l'identité heureuse
01:00:54c'est une suite
01:00:56de bonheurs empruntés
01:00:57c'est-à-dire que
01:00:59on nous explique
01:01:01que toute l'histoire
01:01:02de la France
01:01:03c'est l'histoire
01:01:05d'un pays
01:01:05d'immigration
01:01:07or c'est un mensonge
01:01:08c'est un mensonge
01:01:09puisque jusqu'en
01:01:10à la fin du 19ème siècle
01:01:14la France
01:01:17est un pays
01:01:18d'émigration
01:01:19les seuls immigrés
01:01:20qui rentrent en France
01:01:21pendant des siècles
01:01:22c'est les épouses royales
01:01:24c'est les grands serviteurs
01:01:27de l'État
01:01:27et les artistes
01:01:30Lully
01:01:30Chopin
01:01:33etc.
01:01:34Richard Millet
01:01:34que vous connaissez
01:01:36oui
01:01:37que j'admire
01:01:38et qu'on peut admirer
01:01:39et son profil
01:01:41est intéressant
01:01:41parce qu'il symbolise
01:01:42cette période-là
01:01:43où lui-même
01:01:44disant des choses
01:01:45qu'on ne voulait pas entendre
01:01:47a été mis à l'index
01:01:48de ce que vous appelez
01:01:49les élites
01:01:49et du monde culturel
01:01:50littéraire
01:01:51etc.
01:01:52Merci Pascal
01:01:53je voudrais dire
01:01:55qu'on parle
01:01:57toujours
01:01:58de la phrase
01:01:58de Valéry
01:01:59nous savons
01:02:00nous autres civilisations
01:02:01nous sommes mortels
01:02:02mais à force
01:02:02de la cité
01:02:03sans d'ailleurs
01:02:04s'y référer
01:02:05sans d'ailleurs
01:02:05vraiment comprendre
01:02:06ce de quoi il s'agit
01:02:07peut-être qu'en effet
01:02:09nous sommes arrivés
01:02:10à cette mort
01:02:11de la civilisation
01:02:11européenne
01:02:12je ne parle pas
01:02:13seulement de la France
01:02:14deuxièmement
01:02:15je suis d'accord
01:02:16avec vous
01:02:17sur votre analyse
01:02:17de l'immigration
01:02:18et de substitution
01:02:19des peuples
01:02:21mais je pense
01:02:22que le témoin
01:02:24de tout ça
01:02:24avant tout
01:02:26le premier témoin
01:02:26c'est peut-être
01:02:27la langue française
01:02:28alors que ce que nous voyons
01:02:29nous voyons le délitement
01:02:30général de la langue française
01:02:32dans l'enseignement
01:02:33dans la rue
01:02:34dans les affiches
01:02:35un peu partout
01:02:35et il me semble que là
01:02:37ce n'est pas forcément
01:02:37l'immigration extra-européenne
01:02:39en tout cas africaine
01:02:41maghrébine
01:02:41qui est responsable
01:02:42de tout ça
01:02:43c'est peut-être
01:02:44le fantasme
01:02:45d'américanisation
01:02:46et l'américanisation
01:02:47aussi du pays
01:02:48et ça on en parle
01:02:49assez rarement
01:02:49aujourd'hui
01:02:50parce qu'on a l'impression
01:02:51que dire
01:02:51parler du franglais
01:02:53qui était le vieux truc
01:02:54des tiambles
01:02:54il y a 50 ans
01:02:56c'est kitsch
01:02:57ça ne sert plus à rien
01:02:58Philippe de Villiers
01:02:58alors
01:02:59d'abord je suis
01:03:01très très très honoré
01:03:03d'être ainsi interrogé
01:03:05par un
01:03:06un esprit
01:03:07rare
01:03:08comme celui de Richard Millet
01:03:10moi vous n'étiez pas
01:03:11honoré d'être interrogé
01:03:12par moi
01:03:12vous n'étiez pas
01:03:14honoré d'être interrogé
01:03:16par moi
01:03:16c'est agréable
01:03:19franchement
01:03:20Pascal
01:03:21il fait son
01:03:23je vais vous faire
01:03:24une confidence
01:03:24je vous aime
01:03:27tous beaucoup
01:03:27je vous regarde
01:03:28tous les jours
01:03:28tous les matins
01:03:31et tous les soirs
01:03:32Pascal
01:03:33c'est mauvais
01:03:34pour votre dossier
01:03:35je souscris
01:03:37à ce que vous avez dit
01:03:37c'est un esprit rare
01:03:38et il a toute sa place
01:03:41ici
01:03:41et vraiment
01:03:42il l'a trouvé
01:03:42d'ailleurs
01:03:42ce qui n'est jamais facile
01:03:43dans cette émission
01:03:44quand Henri Michel
01:03:45est arrivé à Nantes
01:03:46il fallait féliciter
01:03:47Suodo
01:03:48le Suodo
01:03:49là il se met à mon niveau
01:03:51il me parle football
01:03:52et puis avec
01:03:52c'est ce qu'il veut dire
01:03:55et puis il parle
01:03:56littérature
01:03:57avec Richard Millet
01:03:58je blague
01:04:00parce que ce que vous disiez
01:04:01de Suodo tout à l'heure
01:04:02pendant la pause
01:04:03moi ça me fascine
01:04:05oui bien sûr
01:04:05parce qu'on a parlé
01:04:06de Jean-Claude Suodo
01:04:07parce qu'il est un maître
01:04:08mais bon ça n'a rien à voir
01:04:09et comme Philippe
01:04:11aime beaucoup le football
01:04:11je voudrais vous dire
01:04:12une chose essentielle
01:04:13la raison pour laquelle
01:04:14j'ai écrit ce livre
01:04:15c'est que
01:04:17face au populicide
01:04:19que je décris
01:04:21je me suis dit
01:04:24je me suis posé
01:04:25la question suivante
01:04:25comment on peut
01:04:26s'en sortir
01:04:27en fait moi
01:04:28quand j'avais 18 ans
01:04:30mon père m'a dit
01:04:30c'est bien de gueuler
01:04:32c'est bien de hurler
01:04:33mais
01:04:34un vrai conservateur
01:04:36c'est quelqu'un qui
01:04:37le matin
01:04:38quand il se réveille
01:04:38s'indigne
01:04:39il est imprécateur
01:04:41le matin
01:04:42et l'après-midi
01:04:43il est créateur
01:04:43conservateur
01:04:44pour réparateur
01:04:45et j'avais forgé
01:04:46une devise
01:04:47qui m'a permis
01:04:48de faire le plus du fou
01:04:49etc
01:04:50devenir un gouverneur
01:04:51territorial
01:04:51vend des globes
01:04:52tout ça
01:04:52une société social
01:04:54et sur l'enseignement aussi
01:04:57attendez
01:04:58une société social
01:04:59non pas par des mises en garde
01:05:00mais par des réalisations
01:05:01qu'on accroche
01:05:02à contre-pente
01:05:03la dernière partie
01:05:04de mon livre
01:05:04sur la francisation
01:05:05je réponds
01:05:06à Richard Millet
01:05:07en fait
01:05:08quand on réfléchit
01:05:11sur le peuple français
01:05:12le peuple français
01:05:14a toujours été
01:05:14au bord du gouffre
01:05:15il s'en est sorti
01:05:16pourquoi ?
01:05:17parce qu'il y a
01:05:18trois cordes de rappel
01:05:19les trois cordes de rappel
01:05:22sont les suivantes
01:05:23et qui l'ont sauvé
01:05:25dans sa descente
01:05:27aux enfers
01:05:27première corde de rappel
01:05:30le peuple français
01:05:31est un peuple littéraire
01:05:33c'est un cas unique
01:05:34dans l'histoire du monde
01:05:34c'est à dire
01:05:36que le peuple français
01:05:37est né d'une romance
01:05:38d'une défaite transfigurée
01:05:40par le verbe vivant
01:05:41une chanson de geste
01:05:43l'Angleterre est née
01:05:44de la nature
01:05:45c'est une île
01:05:46l'Allemagne est née
01:05:47d'une ethnie
01:05:48la France
01:05:49est un pays
01:05:50un peuple
01:05:51le peuple français
01:05:52est un peuple littéraire
01:05:53donc il a un imaginaire
01:05:54et pour peu
01:05:55qu'il y ait un seul français
01:05:56en contact charnel
01:05:57avec une seule bibliothèque
01:05:59au contact de l'épopée
01:06:00de la prose épopée
01:06:02du panache
01:06:03la France repartira
01:06:04deuxièmement
01:06:04la France
01:06:05le peuple français
01:06:06est un peuple politique
01:06:07un peuple politique
01:06:08ça veut dire
01:06:09il y a la frontière
01:06:09il y a l'état
01:06:10il y a l'instinct
01:06:11à chaque fois que la France
01:06:12s'est trouvée au bord du gouffre
01:06:14elle s'est arrimée
01:06:15à deux mots
01:06:15qui n'ont pas vacillé
01:06:16le tronçon de l'épée
01:06:17la pensée française
01:06:18et ça moi
01:06:19j'y crois
01:06:20il n'y a rien à faire
01:06:20le peuple politique
01:06:22et enfin
01:06:22troisièmement
01:06:23là je vais choquer
01:06:26mais c'est la vérité
01:06:27le peuple français
01:06:28est un peuple métaphysique
01:06:29il est né
01:06:29de la métaphysique
01:06:30avec
01:06:32le Saint-Crème
01:06:35le roi
01:06:36Clovis
01:06:37et il y a encore
01:06:39il y a encore un petit peu
01:06:40de filet de Saint-Crème
01:06:41qui coule malgré tout
01:06:42comme une éruption
01:06:44du surnaturel
01:06:45dans l'ordre naturel
01:06:46qui fait qu'on respecte
01:06:48encore le pouvoir
01:06:48mais surtout
01:06:49il y a eu ensuite
01:06:51la métaphysique
01:06:52regardez
01:06:54quand vous parlez des grecs
01:06:55vous dites
01:06:56le Parthénon
01:06:57quand vous parlez des romains
01:06:59vous dites
01:06:59le forum
01:07:00quand vous parlez de la France
01:07:01vous parlez des cathédrales
01:07:03et quand j'étais petit
01:07:04que je voyageais en France
01:07:05mon père me disait
01:07:07regarde tous ces petits villages
01:07:08tous ces artisans
01:07:09qui n'étaient pas des architectes
01:07:11ils ont mis
01:07:12de l'éternité
01:07:14dans le précaire
01:07:15et bien ça c'est français
01:07:16le français
01:07:18met de l'éternité
01:07:20dans l'instant
01:07:21et donc
01:07:22pour ces raisons
01:07:23peuple métaphysique
01:07:24peuple politique
01:07:25peuple littéraire
01:07:26si on retrouve
01:07:27ces trois fibres
01:07:28mais encore faudrait-il
01:07:29que les hommes politiques
01:07:30sachent de quoi on parle
01:07:31alors
01:07:32la France
01:07:33repartira
01:07:34pourquoi ?
01:07:35parce qu'un petit français
01:07:36qui retrouve son imaginaire
01:07:37il retrouve l'amour du pays
01:07:41qu'est-ce qu'une nation
01:07:42un lien amoureux
01:07:43il faut refaire
01:07:44un peuple amoureux
01:07:45regardez
01:07:46ça c'est mes fiches
01:07:48j'ai 40 questions
01:07:49à vous poser
01:07:50bon
01:07:50et je sais
01:07:51que quand j'en pose une
01:07:52malheureusement
01:07:53la deuxième arrive plus tard
01:07:57forcément
01:07:57mais c'est passionnant
01:07:58évidemment de vous écouter
01:07:59mais
01:08:00vous parliez de sport
01:08:01tout à l'heure
01:08:02et là on va écouter
01:08:02ce que vous disiez
01:08:04en 1989
01:08:04dans une émission
01:08:06apostrophe
01:08:07vous vous souvenez
01:08:07de Claude Mazorik
01:08:09Claude Mazorik
01:08:10c'est un historien
01:08:11qui était au comité central
01:08:13du parti communiste
01:08:14qui est toujours de ce monde
01:08:15il est né en 1932
01:08:17il nous écoute peut-être
01:08:18mais c'est passionnant
01:08:19parce que vous parliez du sport
01:08:20et moi
01:08:20j'avais été frappé
01:08:21pendant les Jeux Olympiques
01:08:22combien toutes les valeurs
01:08:24qu'on mettait
01:08:25en exergue
01:08:26durant les Jeux Olympiques
01:08:27c'est-à-dire
01:08:28la hiérarchie
01:08:29la compétition
01:08:30on les refuse
01:08:32dans la vie civile
01:08:33et moi j'adorerais
01:08:33que toutes ces valeurs
01:08:34du sport
01:08:35soient appliquées
01:08:36dans la vie civile
01:08:37parce que
01:08:38tout le monde
01:08:38n'est pas égal
01:08:39hélas
01:08:39il y a des gens
01:08:40qui ont du talent
01:08:40d'autres qui n'en ont pas
01:08:41il y a des médailles d'or
01:08:42il y a des premiers
01:08:42des deuxièmes
01:08:43donc ça m'avait frappé
01:08:44et là vous parlez
01:08:45de l'école
01:08:45je vous parle de l'école
01:08:47parce que l'école
01:08:47on refuse les classements
01:08:48on refuse la hiérarchie
01:08:49on veut que tout le monde
01:08:50aille au bac
01:08:51on est en 89
01:08:53ce que vous dites
01:08:54ce soir-là
01:08:54votre analyse est juste
01:08:56mais c'est il y a 36 ans
01:08:58vous vous souvenez sans doute
01:09:00de cette séquence
01:09:00c'est apostrophe
01:09:01Philippe de Villiers
01:09:02apostrophe
01:09:031989
01:09:04au moment du bicentenaire
01:09:06de la révolution
01:09:07moi je voudrais
01:09:09que l'occasion du bicentenaire
01:09:11nous permette
01:09:11aux uns et aux autres
01:09:13de se réconcilier
01:09:14sur quelques points majeurs
01:09:15premièrement
01:09:17que les livres d'histoire
01:09:18ne soient pas
01:09:19des livres de propagande
01:09:20vous dites qu'ils ne sont pas
01:09:21vous dites qu'ils ne sont pas
01:09:23je vous dis
01:09:23on pourra faire ensemble
01:09:25une étude un peu plus approfondie
01:09:27les livres d'histoire
01:09:29sont des livres de propagande
01:09:30je me tais depuis un certain temps
01:09:33je voudrais quand même dire
01:09:34deux mots
01:09:34qui me paraissent importants
01:09:36et qui sont peut-être des mots
01:09:37nous permettant de venir au consensus
01:09:39que vous affectionnez tant
01:09:40premièrement
01:09:41que les livres d'histoire
01:09:42ne soient pas
01:09:42des livres de propagande
01:09:44et qu'ils ne passent pas
01:09:46par pertes et profits
01:09:47les milliers et les milliers
01:09:49de victimes
01:09:50deuxièmement
01:09:52que l'occasion
01:09:54qui est belle
01:09:55soit saisie
01:09:57par le président de la république
01:09:58pour décrocher
01:10:00et déboulonner
01:10:02les statuts
01:10:02de tous les criminels
01:10:03contre l'humanité
01:10:04dont les crimes
01:10:05sont imprescriptibles
01:10:06Robespierre
01:10:08Marat
01:10:09Saint-Just
01:10:10Thurot
01:10:11Carrier
01:10:11savez-vous que
01:10:12j'ai écrit une lettre
01:10:13au président de la république
01:10:14que je vous remets
01:10:17le général Thurot
01:10:19l'homme des colonnes infernales
01:10:21est sur l'arc de triomphe
01:10:22et vous êtes opposé
01:10:23à ce qu'il y ait
01:10:23une stèle
01:10:24à la mémoire
01:10:24du jeune Barat
01:10:25qui a été assassiné
01:10:27par des chouans
01:10:28le 7 décembre 1793
01:10:31alors qu'il allait
01:10:32faire voir
01:10:33les chevaux
01:10:33les générales
01:10:34qu'il commandait
01:10:35est-ce que je peux terminer
01:10:36est-ce que je peux terminer
01:10:39je voudrais vous poser
01:10:40la question suivante
01:10:41à tous
01:10:41vous êtes parrain
01:10:41un drôle de concours
01:10:42monsieur Mazoric
01:10:45restez poli
01:10:46restez correct
01:10:47pas de terrorisme
01:10:49s'il vous plaît
01:10:50je sais que ce sont
01:10:51les méthodes communistes
01:10:52mais ici nous sommes
01:10:54dans un climat
01:10:56de civilité
01:10:56c'est formidable
01:10:57parce que c'est un grand
01:10:58intellectuel historien
01:10:59monsieur Mazoric
01:10:59qui a juste été
01:11:01qui a supporté un régime
01:11:03qui a tué des millions
01:11:04de personnes
01:11:04qui était brejnévien
01:11:05etc
01:11:06et puis cet homme
01:11:06a pignon sur rue
01:11:07comme il l'avait à l'époque
01:11:08sur l'école
01:11:10pour donner son sentiment
01:11:11mais la vraie bataille
01:11:13elle est sur l'école
01:11:14oui on est d'accord
01:11:14mais là
01:11:15je repense
01:11:17à ce moment
01:11:18je suis dans
01:11:19l'endition
01:11:21Jean-Noël Jeanneret
01:11:21pardonnez-moi de vous couper
01:11:22c'est l'homme du bicentenaire
01:11:23en 89
01:11:24qui vous regarde
01:11:24avec une sorte de mépris
01:11:25d'ailleurs du cast
01:11:26il y a tout dedans
01:11:28il y a tout dedans
01:11:30il y a l'arrogance
01:11:31de l'élite
01:11:31là je suis le lépreux
01:11:32avec ma craisselle
01:11:33oui exactement
01:11:34voilà
01:11:34il faut que je prévienne
01:11:35parce que la contamination
01:11:36est immédiate
01:11:37mais attendez
01:11:3889
01:11:39je vous rappelle
01:11:41trois souvenirs
01:11:42en même temps
01:11:44qu'à monsieur Maserou
01:11:45qu'il est encore vivant
01:11:46premièrement
01:11:47Mitterrand
01:11:49en fait
01:11:50pour faire la table
01:11:51Bularasa
01:11:52il fait
01:11:53allons enfants
01:11:54de la planète
01:11:55c'est-à-dire
01:11:57qu'il fait
01:11:57avec Goud
01:11:58le défilé
01:12:00des tribus
01:12:01planétaires
01:12:02vous entendez
01:12:03c'est pas moi
01:12:03qui invente le mot
01:12:04le défilé
01:12:05des tribus
01:12:06planétaires
01:12:06c'est-à-dire
01:12:06venez chez nous
01:12:08c'est après
01:12:09SOS Raciste
01:12:10c'est la marche des beurres
01:12:11c'est-à-dire
01:12:11on a besoin
01:12:11de changer d'électorat
01:12:12quand on est à gauche
01:12:13et donc il fait
01:12:14le défilé
01:12:15des tribus planétaires
01:12:16et quand je vois ça
01:12:17je me dis
01:12:17purée
01:12:19ils le font
01:12:21et quelques mois après
01:12:23vous parlez de l'école
01:12:24qu'est-ce qui se passe
01:12:25je me souviens
01:12:26d'Ernest Schenner
01:12:27c'était mon ami
01:12:28et il me dit
01:12:29on est foutu Philippe
01:12:30l'école est foutue
01:12:31quelques mois après
01:12:32on a le voile
01:12:33c'est Creil
01:12:33on l'a reçu ici
01:12:35d'ailleurs
01:12:35ce directeur d'école
01:12:37il nous écoute souvent
01:12:38on a le voile à l'école
01:12:39et il y a Jospin qui dit
01:12:40mais nos grands-mères
01:12:40portaient le voile
01:12:41donc en fait
01:12:42on cède sur le voile
01:12:43donc c'est dans
01:12:44le droit fil
01:12:45des tribus planétaires
01:12:47on fait les tribus planétaires
01:12:48et ensuite
01:12:49on fait le voile
01:12:50en disant
01:12:50venez comme vous êtes
01:12:51et enfin
01:12:52pardon M. Mazorik
01:12:54mais je me souviens
01:12:55d'une conversation
01:12:56avec mon ami Charles Millon
01:12:57un jour il me dit
01:12:58c'était en septembre 89
01:13:01il me dit
01:13:01tu crois qu'un jour
01:13:02nos petits-enfants
01:13:03je dis quoi
01:13:04nos arrières-petits-enfants
01:13:06verront la chute
01:13:07du meurtre d'Alain
01:13:08il dit
01:13:08oh
01:13:09dans un siècle
01:13:10deux siècles
01:13:10mais tu sais
01:13:11et puis
01:13:14le 9 novembre 1989
01:13:16le mur de Berlin
01:13:17tombe
01:13:18et c'en est fini
01:13:18M. Mazorik
01:13:19le rêve de M. Malorik
01:13:20c'était 100 millions de morts
01:13:22tout ça a servi à rien
01:13:23c'est fini
01:13:24et donc en fait
01:13:25l'année 89
01:13:26a été
01:13:26une année charnière
01:13:29je réponds
01:13:29sur l'école
01:13:30sur l'école
01:13:31il y a trois problèmes
01:13:32les enseignés
01:13:35qui sont devenus
01:13:36les petits-démis
01:13:37parce qu'ils sont
01:13:38minoritaires
01:13:39et donc en fait
01:13:40l'école de la dimitude
01:13:42s'impose
01:13:43tout le monde ne sait pas
01:13:45ce qu'est la dimitude
01:13:45la dimitude
01:13:46c'est la soumission
01:13:48en islam
01:13:48voilà
01:13:49c'est à dire qu'en fait
01:13:50et dans les pays islamiques
01:13:52on paye un droit
01:13:53voilà
01:13:53on est un demi-citoyen
01:13:55on est en paix
01:13:56mais un demi-citoyen
01:13:57ensuite
01:13:58il y a les enseignants
01:13:59les enseignants
01:14:00en fait dans le temps
01:14:01ils avaient peur
01:14:01de perdre leur classe
01:14:02maintenant ils ont peur
01:14:03de perdre la vie
01:14:04parce qu'ils entendent
01:14:05murmurer
01:14:06on va te faire
01:14:06une Samuel Paty
01:14:07et troisièmement
01:14:09il y a l'enseignement
01:14:10qui a changé
01:14:10puisqu'il est coincé
01:14:12entre le Wokistan
01:14:12et l'Islamistan
01:14:13et donc
01:14:14on dit aux enseignants
01:14:18les consignes
01:14:19les instructions
01:14:20c'est
01:14:20vous ne parlez pas
01:14:22de la Shoah
01:14:22vous ne parlez pas
01:14:23de Saint Louis
01:14:23vous ne parlez pas
01:14:24de Jeanne d'Arc
01:14:24vous ne parlez de rien
01:14:25et donc
01:14:26c'est un enseignement
01:14:28insipide
01:14:29où on ne transmet plus
01:14:30l'amour de la France
01:14:32et moi
01:14:32j'ai étudié
01:14:34Ernest Lavis
01:14:35qui a fait
01:14:35le roman national
01:14:36après la guerre
01:14:37de 1870
01:14:38les républicains
01:14:39les grands républicains
01:14:41disent
01:14:41on est foutus
01:14:42il faut qu'on retrouve
01:14:45un fédérateur
01:14:46un 5ème de substitution
01:14:47ça sera quoi
01:14:48le roman national
01:14:49et c'est eux
01:14:49qui vont chercher
01:14:50Jeanne d'Arc
01:14:50c'est pas l'église
01:14:51ils vont chercher
01:14:52Saint Louis
01:14:52ils vont chercher
01:14:53Sainte Geneviève
01:14:54etc
01:14:54et sur le tableau noir
01:14:57il y a Austerlis
01:14:59etc
01:14:59et il y a une fierté française
01:15:02retrouvée
01:15:03je suis d'accord avec vous
01:15:03mais tout ça
01:15:03c'est pas l'immigration
01:15:04qui permettra ensuite
01:15:05dans la tranchée
01:15:06de retrouver
01:15:07ceux qui croient au ciel
01:15:09et ceux qui n'y croient pas
01:15:10ils redeviennent
01:15:11des petits français
01:15:12et là
01:15:13soit on fabrique
01:15:15des petits français
01:15:15et on rapatrie le pouvoir
01:15:18qui est à Bruxelles
01:15:19c'est-à-dire
01:15:20la francisation
01:15:21c'est la francisation
01:15:22du pouvoir
01:15:22qui est partie
01:15:23en fait
01:15:24il y a
01:15:25l'octoritas
01:15:26qui est partie
01:15:27au prétoire
01:15:29et la potestas
01:15:31qui est partie
01:15:31à Bruxelles
01:15:32qu'est-ce qui reste ?
01:15:32rien du tout
01:15:33voilà
01:15:34et donc
01:15:35la francisation
01:15:36du pouvoir
01:15:36et la francisation
01:15:37de la transmission
01:15:39c'est-à-dire
01:15:41en fait
01:15:41un peuple
01:15:42ne peut pas
01:15:42vivre longtemps
01:15:44sans un imaginaire
01:15:45collectif
01:15:45il faut retrouver
01:15:47notre imaginaire
01:15:48collectif
01:15:49c'est-à-dire
01:15:49mettre
01:15:50à la disposition
01:15:52des jeunes
01:15:53petits français
01:15:54le sillage
01:15:56des tendresses
01:15:57enfouies
01:15:57bon ça
01:15:58c'est pas que l'immigration
01:15:59c'est les influences
01:16:00de mai 68
01:16:01c'est la déconstruction
01:16:02dans les universités
01:16:03que vous avez vécu
01:16:04etc
01:16:04très rapidement
01:16:06parce que
01:16:07évidemment
01:16:07l'islam
01:16:08c'est un chapitre important
01:16:09là où la France
01:16:10n'ose plus transmettre
01:16:11l'islam enseigne
01:16:11écrivez-vous
01:16:12là où l'école républicaine
01:16:13éduque au relatif
01:16:15au relatif
01:16:16en toute chose
01:16:16la mosquée
01:16:17inculque
01:16:18l'absolu
01:16:18dans les branlieux
01:16:19français
01:16:20cet islam
01:16:20prosélyte
01:16:21se diffuse
01:16:21non par la force
01:16:22mais par le vide
01:16:23le vide des sédentaires
01:16:25qui ont séché sur le pied
01:16:26le vide moral
01:16:26le vide paternel
01:16:27et ça c'est important
01:16:29le vide paternel
01:16:29le vide national
01:16:31le vide métaphysique
01:16:32loin d'être un simple
01:16:33corpus religieux
01:16:33l'islam
01:16:34l'islam s'installe
01:16:35comme un système total
01:16:37à la fois spirituel
01:16:38politique
01:16:38juridique
01:16:39culturel
01:16:39il fournit une grille
01:16:40de lecture du monde
01:16:41de la naissance
01:16:42à la mort
01:16:43il est déjà 10h27
01:16:45et c'est vrai que ça passe très vite
01:16:46il y a deux choses
01:16:47dont vous parlez beaucoup
01:16:48deux choses qui vous ont marqué
01:16:50ces derniers temps
01:16:50la finale
01:16:51de la ligue des champions
01:16:53ce qui s'est passé après
01:16:54et puis
01:16:55deux ans avant
01:16:56ou un an avant
01:16:57la cérémonie
01:16:58d'ouverture
01:16:59des jeux olympiques
01:17:00mais cette cérémonie
01:17:02d'ouverture
01:17:02qui vous a choqué
01:17:03qui a pu me déranger
01:17:05également
01:17:05le plus grand nombre
01:17:07l'a trouvé bien
01:17:07c'est ça moi
01:17:09qui me
01:17:09entre guillemets
01:17:10me pose problème
01:17:10les gens dans la rue
01:17:11ils ont trouvé ça formidable
01:17:12la tête de Marie-Antoinette
01:17:13tout ça
01:17:14ils ont trouvé ça très bien
01:17:15oui mais moi j'écris
01:17:17j'écris
01:17:18pour ceux qui demain
01:17:20conduiront le pays
01:17:21j'écris pour la relève
01:17:23c'est à dire
01:17:25pour
01:17:25en chaque petit français
01:17:27sommeil
01:17:29veille
01:17:29murmure
01:17:30et pense encore
01:17:32un français millénaire
01:17:34sauf s'ils sont formatés
01:17:35depuis 30 ans
01:17:35différemment
01:17:36c'est ça qui est compliqué
01:17:38et le petit français
01:17:43c'est pour ça que j'écris
01:17:44le petit français
01:17:46je m'adresse à lui
01:17:46pour lui dire
01:17:47devenez une conscience
01:17:50dressée
01:17:51en fait
01:17:52nos élites
01:17:53je vais dire quelque chose
01:17:54qui va choquer
01:17:55elles composent
01:17:58une branchitude avachie
01:17:59qui ne se sent plus capable
01:18:03de porter son récit fondateur
01:18:05qui rêve
01:18:08de devenir
01:18:10un autre soi
01:18:11qui rêve
01:18:13de
01:18:15de s'abolir
01:18:17dans une histoire nouvelle
01:18:18dans une situation nouvelle
01:18:21une situation virile
01:18:22et finalement
01:18:24tout ça
01:18:26finit
01:18:27par une ruse
01:18:28hypnotique
01:18:29par les épousailles
01:18:30avec son contraire
01:18:31c'est à dire que
01:18:33regardez Mélenchon
01:18:34il a commencé
01:18:35avec la laïcité
01:18:36et il finit
01:18:38avec
01:18:39l'islamisation
01:18:40et
01:18:41ce que je voudrais
01:18:43vous dire
01:18:45avec force
01:18:45c'est que
01:18:47il suffit
01:18:50qu'il y ait
01:18:50quelques français
01:18:51moi je ne crois pas
01:18:52à la masse
01:18:53je crois à l'élite
01:18:54à la vraie élite
01:18:55il suffit
01:18:56qu'il y ait
01:18:56quelques français
01:18:57je sais par expérience
01:18:59que
01:19:00quand
01:19:01la tectonique
01:19:02des plaques
01:19:03se déplace
01:19:04il suffit
01:19:05d'un doigt
01:19:06pour faire levier
01:19:07Pascal
01:19:07Donc rien n'est perdu
01:19:11selon vous
01:19:12il y a encore
01:19:13une possibilité
01:19:13c'était le 31 mai
01:19:15la finale de la Ligue des Champions
01:19:17ça vous a beaucoup marqué
01:19:18parce que
01:19:19ce qui est aussi intéressant
01:19:20et nous on en parle
01:19:20régulièrement
01:19:21c'est que
01:19:21ça passe sous les radars
01:19:23c'est 8 jours plus tard
01:19:25qu'on a su
01:19:26qu'ils étaient
01:19:27dans le 16ème arrondissement
01:19:29et ils entraient
01:19:29dans les maisons
01:19:30quand je dis ils
01:19:31les jeunes voyous
01:19:32qui
01:19:33vous savez pourquoi
01:19:34ça m'a marqué
01:19:35pourquoi je commence par ça
01:19:37ce qui m'a marqué
01:19:38c'est la phrase
01:19:39du préfet de police
01:19:40Nunez
01:19:41Nunez
01:19:42qui s'adresse
01:19:44aux commerçants
01:19:45deux jours avant
01:19:46qui leur dit
01:19:46barricadez-vous
01:19:47qu'est-ce que ça veut dire
01:19:49barricadez-vous
01:19:50ça veut dire
01:19:51on n'est plus capable
01:19:51de vous défendre
01:19:52nous l'état régaliens
01:19:53débrouillez-vous
01:19:54c'est la vigilance
01:19:56la société de vigilance
01:19:57de Macron
01:19:58c'est-à-dire
01:19:59en fait
01:20:00barricadez-vous
01:20:02ça veut dire
01:20:03confinement sécuritaire
01:20:05et là
01:20:06c'est un point
01:20:07de bascule
01:20:08et puis ensuite
01:20:09on a
01:20:10la fête de la musique
01:20:11et là
01:20:11c'est la nuit
01:20:12de la seringue
01:20:12le djihad
01:20:13de la seringue
01:20:14il y a des filles
01:20:15piquables
01:20:16vous vous rendez compte
01:20:16où en fait
01:20:17le barbaricum
01:20:19le djihad
01:20:20de la seringue
01:20:21heureusement
01:20:21c'était quelques cas
01:20:22quand même
01:20:23bon il y avait
01:20:24énormément de questions
01:20:25bon avec
01:20:26mais attendez
01:20:27en même temps
01:20:27en même temps
01:20:28il y a
01:20:28attend d'en poser
01:20:29non non
01:20:30c'est moi qui reprends
01:20:31la parole
01:20:31parce que j'ai autre chose
01:20:32à vous demander
01:20:32pour terminer
01:20:33il nous reste juste
01:20:34trois minutes
01:20:34bon évidemment
01:20:35alors à qui s'adresse
01:20:37ce livre
01:20:37aux élus
01:20:38aux intellectuels
01:20:38aux jeunes
01:20:38aux citoyens
01:20:39on avait imaginé
01:20:40j'avais imaginé
01:20:42évidemment
01:20:42de vous interroger
01:20:42là-dessus
01:20:43les critiques
01:20:44que vous recevez
01:20:45populistes
01:20:46dit-on
01:20:46d'extrême droite
01:20:47il y aurait tant à dire
01:20:48là-dessus
01:20:48ça serait intéressant
01:20:50d'ailleurs un jour
01:20:50d'avoir un débat
01:20:51avec un de ceux
01:20:52qui vous attaquent le plus
01:20:53sur une chaîne concurrente
01:20:55monsieur Apathy
01:20:55mais monsieur Apathy
01:20:56il vend moins de livres
01:20:57que vous
01:20:57manifestement
01:20:58lui il en a vendu
01:20:591000 ou 2000
01:21:00vous vous êtes déjà
01:21:0060 000
01:21:01il en a vendu
01:21:01il en a vendu 2000
01:21:02mais c'est déjà bien
01:21:03bon et puis peut-être
01:21:04qu'il en vendra davantage
01:21:05bon là vous parlez
01:21:07de la dissolution
01:21:07des nations
01:21:08tout ça est vraiment
01:21:09extrêmement intéressant
01:21:10vous avez été vous-même
01:21:12un acteur de la vie politique
01:21:13bien sûr
01:21:13un observateur critique
01:21:14la France vidée de son âme
01:21:16c'est ce qui revient
01:21:18dans ce livre
01:21:19mais bon
01:21:19jouer terminé évidemment
01:21:20par vous
01:21:21et vous
01:21:22qu'est-ce que vous allez faire
01:21:24il y a une élection
01:21:24en 2027
01:21:25quel rôle
01:21:27pensez-vous jouer
01:21:28est-ce que vous avez envie
01:21:29de repartir
01:21:29on dit jamais 203
01:21:30vous avez été deux fois
01:21:32candidat
01:21:32est-ce que ça vous intéresse
01:21:34est-ce que
01:21:34est-ce que vous voyez
01:21:35qu'il y a un vide
01:21:35parce que
01:21:36qui incarne aujourd'hui
01:21:37vos idées
01:21:38chez les LR
01:21:42je ne vois pas
01:21:43quelqu'un
01:21:43qui soit sur ce corpus-là
01:21:45Sarah Knafow
01:21:47peut-être
01:21:48Eric Zemmour
01:21:49peut-être
01:21:49se rapproche davantage
01:21:50debout
01:21:50Marine Le Pen
01:21:52je ne crois pas
01:21:52exactement
01:21:53que ce soit
01:21:53sur cette ligne-là
01:21:54non plus
01:21:55donc finalement
01:21:56en dehors de vous
01:21:57il n'y a que vous
01:21:58vous savez ce que
01:22:01disait Clémenceau
01:22:02non
01:22:02il disait beaucoup de choses
01:22:04mais bon
01:22:04de l'audace
01:22:07non
01:22:07de l'audace
01:22:08c'était
01:22:09il y a deux organes
01:22:10inutiles dans la République
01:22:12la prostate
01:22:13et la présidence
01:22:13de la République
01:22:14oui mais c'était une époque
01:22:15c'était avant la 5ème République
01:22:16pardonnez-moi
01:22:17donc si vous voulez
01:22:18la 5ème République
01:22:19moins de moi
01:22:19se calisse
01:22:20selon la formule célèbre
01:22:22donc
01:22:23moi ce que
01:22:25je veux faire
01:22:26c'est deux choses
01:22:26que je suis en train
01:22:27de réaliser
01:22:28la première
01:22:29c'est provoquer une relève
01:22:31le courrier
01:22:34je reçois
01:22:34est très abondant
01:22:35et deux lettres sur trois
01:22:36c'est des jeunes
01:22:37il se passe quelque chose
01:22:39en France
01:22:39que Éric Zemmour
01:22:40a noté chez vous
01:22:41il y a deux jours
01:22:42avec les baptêmes
01:22:44c'est-à-dire que
01:22:44les Français
01:22:45les jeunes Français
01:22:46au contact
01:22:47de l'islamisation
01:22:48se disent
01:22:48qui suis-je
01:22:49d'où je viens
01:22:49ça c'est complètement nouveau
01:22:51et il va se passer
01:22:52quelque chose
01:22:52mais vous
01:22:53voilà
01:22:53et deuxièmement
01:22:54donc une relève
01:22:56et deuxièmement
01:22:57essayez d'être
01:22:58une sorte
01:22:59de trait d'union
01:23:00actif
01:23:02discret
01:23:03entre tous ces gens
01:23:06je ne dirais pas
01:23:06que vous êtes discret
01:23:07vous êtes présent
01:23:09pour que les uns
01:23:14et les autres
01:23:14s'entendent
01:23:16pour relever le pays
01:23:18en sachant que
01:23:20il y a la question centrale
01:23:22la question vitale
01:23:23c'est la question
01:23:25de l'immigration
01:23:26c'est pas une question
01:23:27secondaire
01:23:27c'est la question centrale
01:23:28qui commande
01:23:29toutes les autres
01:23:29et là-dessus
01:23:30il y a une immense
01:23:31majorité de Français
01:23:32qui sont d'accord
01:23:33et donc moi
01:23:34mon rôle
01:23:35c'est de faire
01:23:36une sorte d'intermédiation
01:23:37entre les uns et les autres
01:23:38j'ai des très bonnes relations
01:23:39avec tout le monde
01:23:40très bonnes
01:23:41mais avec vous-même
01:23:42est-ce que vous avez des bonnes relations
01:23:43et donc
01:23:43est-ce que vous avez vous envie
01:23:45non
01:23:45moi j'ai un rêve
01:23:46quand j'aurais fait tout ça
01:23:48c'est de retourner chez moi
01:23:49et j'ai écrit un livre
01:23:51sur les abeilles
01:23:52et mon rêve
01:23:54c'est d'avoir des ruches
01:23:56et de faire mon miel
01:23:59de finir avec mes petits-enfants
01:24:01et leur offrir le miel
01:24:03de ma fabrication
01:24:04bon bah écoutez
01:24:05merci Philippe De Villiers
01:24:06chaque vendredi soir
01:24:07j'ai vu que vendredi
01:24:08vous avez dépassé
01:24:10une nouvelle fois
01:24:10le million
01:24:11et avec Eliott Deval
01:24:13et Geoffroy Lejeune
01:24:14qu'on salue d'ailleurs
01:24:15parce que c'est passionnant
01:24:16évidemment de vous écouter
01:24:17et puis ça rencontre
01:24:17cette voie là
01:24:19manifestement
01:24:20rencontre un écho
01:24:22très important
01:24:23et je pense que
01:24:23effectivement
01:24:24vous incarnez
01:24:25des valeurs
01:24:27un état d'esprit
01:24:28également
01:24:29qui n'est pas assez présent
01:24:30dans l'espace médiatique
01:24:32et grâce à ces news
01:24:33effectivement
01:24:34on peut vous écouter
01:24:35notamment chaque vendredi soir
01:24:36et le succès est là
01:24:37c'est ça qui me frappe
01:24:39parce que je suis assez d'accord
01:24:40et on le voit aussi
01:24:41avec Sacré Coeur
01:24:42tout ça va
01:24:43tout ça ce sont des
01:24:44va dans le même sens
01:24:45c'est à dire que
01:24:47tous ces sujets
01:24:49qui ne sont pas abordés
01:24:51dans d'autres médias
01:24:53montrent
01:24:53qu'il y a une demande
01:24:55très forte
01:24:55pour qu'ils soient traités
01:24:57et ils ne le font pas
01:24:58Je peux vous dire quelque chose Pascal ?
01:25:00Oui mais monsieur Morandini attend
01:25:01Oui
01:25:01mais vous êtes bon camarade
01:25:03et en fait
01:25:04c'est une des caractéristiques
01:25:05de ces news
01:25:06c'est qu'en fait
01:25:07les uns et les autres
01:25:09se respectent
01:25:10dans leur réussite
01:25:11et je trouve
01:25:13que c'est très agréable
01:25:14et très élégant
01:25:15En tout cas
01:25:16je salue effectivement
01:25:18toutes les voix
01:25:19d'ailleurs qui sont différentes
01:25:20parce qu'entre Sonia
01:25:21entre
01:25:21comment dire évidemment
01:25:23Laurence
01:25:24Romain
01:25:24nous sommes
01:25:26très nombreux
01:25:27sur cette chaîne
01:25:28je pourrais tous les citer
01:25:29forcément on ne pense pas
01:25:30la même chose
01:25:31mais il y a quelque chose
01:25:32qui nous unit
01:25:32et Jean-Marc le sait
01:25:34c'est la liberté
01:25:35le succès
01:25:37dans l'émission
01:25:37c'est grâce à
01:25:38Eliott
01:25:39et je crois
01:25:39parce que
01:25:40pour faire des bonnes réponses
01:25:42il faut être bien interrogé
01:25:44je suis d'accord
01:25:45avec vous
01:25:45vous allez très bien
01:25:46et on les salue
01:25:46c'est Jean-Pierre Elkabach
01:25:47qui disait
01:25:48il n'y a pas
01:25:48de bons interviewés
01:25:50il n'y a que de grands interviewers
01:25:51oui
01:25:51oui bon
01:25:52parfois ça aide quand même
01:25:54d'avoir un bon interviewé
01:25:55ce qui était le cas ce matin
01:25:56bon vous repartez pour la Vendée
01:25:58oui
01:25:59qui a des territoires
01:26:00extraordinaires de la France
01:26:01je vais chercher mes ruches
01:26:02bien sûr
01:26:03et là aussi la Vendée
01:26:04qui a été massacrée
01:26:05sous la révolution française
01:26:06et souvent ce n'est pas assez dit
01:26:08disons-le
01:26:09et le mot gédocide
01:26:10me semble-t-il
01:26:11était adapté
01:26:11par rapport à
01:26:13ce qu'avait décidé
01:26:14la convention
01:26:14et les mots de la convention
01:26:15en même temps
01:26:17la Vendée
01:26:18a sublimé sa souffrance
01:26:20et elle est devenue
01:26:21une terre de France
01:26:22prospère
01:26:24et exemplaire
01:26:25Jean-Marc
01:26:26je suis désolé
01:26:27on déborde un peu
01:26:28faut pas
01:26:29c'est passionnant en plus
01:26:30c'est formidable
01:26:32bonjour
01:26:32on pourrait continuer
01:26:33d'ailleurs
01:26:33parce que c'est vrai
01:26:34que bon
01:26:34Philippe est intéressant
01:26:37c'est le mot qu'on puisse dire
01:26:38oui
01:26:38c'est clair
01:26:39on va vous parler justement
01:26:40d'un sujet
01:26:40dont on ne va pas
01:26:41entendre parler
01:26:42sur les autres chaînes
01:26:42puisque moi
01:26:43j'étais à Marseille
01:26:44ce week-end
01:26:44j'étais chez moi
01:26:45et je me suis aperçu
01:26:46qu'il y a un des grands
01:26:47fast-food de la ville
01:26:48qui est devenu halal
01:26:49depuis 10 jours
01:26:50et il y a de plus en plus
01:26:52de magasins
01:26:53comme ça
01:26:53qui se transforment
01:26:54de fast-food
01:26:54qui se transforment
01:26:55qui deviennent halal
01:26:56ils ont décidé
01:26:56d'arrêter
01:26:57de vendre de l'alcool
01:26:58également
01:26:59dans ce fast-food
01:27:00donc on va vous en parler
01:27:00ça s'appelle Five Guys
01:27:02c'est une grande chaîne
01:27:02en France
01:27:03il y avait Quick également
01:27:04qui est passé 100% halal
01:27:05il y a Otakos
01:27:06qui est 100% halal aussi
01:27:07on va vous parler de ça
01:27:08du halal qui gagne du terrain
01:27:10partout en France
01:27:10et ça aussi
01:27:11vous n'entendrez pas ailleurs
01:27:11mais si le journal L'Équipe
01:27:14n'avait pas la politique éditoriale
01:27:16qu'il a
01:27:16il parlerait du marché halal
01:27:19dans le sport
01:27:20ou beaucoup de clubs
01:27:21de football professionnel
01:27:22tout est halal
01:27:23tout est halal
01:27:25mais là encore
01:27:26ce sont des vérités
01:27:27qui ne sont pas dites
01:27:29je ne vous parle même pas
01:27:30d'Ouest France
01:27:30Laurence Bergeau-Blacquer
01:27:31je ne vous parle même pas
01:27:33d'Ouest France
01:27:33qui est devenu un journal
01:27:34wokiste
01:27:35complètement
01:27:35mais ils ont le droit
01:27:37d'ailleurs
01:27:37c'est leur ligne éditoriale
01:27:39ils ont le droit
01:27:39moi ça ne me dérange pas
01:27:40non mais là ce qui est intéressant
01:27:41c'est la transformation
01:27:42c'est la transformation
01:27:43qui est intéressante
01:27:44Arnold Carat
01:27:45qu'est-ce qu'a dit Elisabeth ?
01:27:48c'est l'évolution naturelle
01:27:49de ce qu'on appelait autrefois
01:27:50les cathos de gauche
01:27:51il y a une espèce de laïcisation
01:27:54de ce courant
01:27:55merci vraiment
01:27:56Philippe De Villiers
01:27:57c'est aux éditions Fayard
01:27:58je salue Elise Boel
01:27:59qui était avec vous ce matin
01:28:00Arnold Carat
01:28:02qui était à la réalisation
01:28:03Dominique Raymond
01:28:04qui était à la vision
01:28:04Zabel Hamel
01:28:05qui était au son
01:28:06merci à Marine Lançon
01:28:07à Héloïs Terret
01:28:08toutes ces émissions
01:28:09sont retrouvées sur
01:28:09cnews.fr
01:28:10Jean-Marc Morandini
01:28:11dans une seconde
01:28:12C'est parti
01:28:14C'est parti
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