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Christine Kelly et ses chroniqueurs débattent de l'actualité dans #Facealinfo
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00:0019h, ravie de vous retrouver. Je suis-je dans le noir ou quoi ?
00:05Décidément, souris à nouveau !
00:09Oui, dans le noir, alors. Ravie de vous retrouver dans Face à l'Info.
00:14Mickaël Dorion pour les infos du soir. Bonsoir Mickaël.
00:17Bonsoir Christine, bonsoir à tous. François Bayrou a entamé ses consultations aujourd'hui à Matignon.
00:22Et c'est Fabien Roussel qui a ouvert le bal.
00:24Le secrétaire national du Parti communiste a estimé que le budget du Premier ministre
00:28était un poison pour la France. Nous voulons que la politique change vite et de manière importante, a-t-il ajouté.
00:34Yannick Noder l'assure. L'envoi de médecins généralistes dans des déserts médicaux se fera sur la base du volontariat.
00:40Le ministre de la Santé était en déplacement dans les Landes aujourd'hui pour annoncer le lancement
00:45dès la semaine prochaine de ce dispositif de renfort de médecins.
00:48Au total, 2,5 millions de patients vivant dans ces zones rouges sont concernés.
00:53Et puis Emmanuel Macron s'est entretenu avec le secrétaire général de l'OTAN
00:56alors que se tiendra jeudi à Paris une réunion de la coalition des volontaires.
01:01Objectif, définir des garanties de sécurité robustes pour l'Ukraine.
01:04Celles-ci sont un préalable nécessaire pour avancer de manière crédible vers la paix,
01:08assure le chef de l'État sur X.
01:10Merci beaucoup mon cher Mickaël. Et au sommaire ce soir, c'est la rentrée scolaire alors que la Fondation pour l'école a publié une étude
01:18expliquant l'engouement des Français pour les écoles privées.
01:22Nous nous intéresserons ce soir aux écoles privées catholiques.
01:25Car 97% des écoles privées sous contrat sont catholiques.
01:31Ce qui représente plus de 2 millions d'élèves.
01:33des chiffres en constante augmentation.
01:35Que viennent chercher les Français dans les écoles catholiques ?
01:39Deux invités exceptionnels ce soir, vous avez vu leur visage.
01:42Deux enseignantes, Sœur Marie de Saint-Martin et Sœur Marie de la Miséricorde,
01:48dominicaine du Saint-Esprit.
01:50Nous font l'honneur de leur présence ce soir dans Face à l'Anne.
01:53Ne vous inquiétez pas, il y a un petit problème technique.
01:55François Bayrou s'invite partout.
01:56Va-t-on faire un pas de plus vers ce qui semble être le suicide politique de François Bayrou ?
02:05On a l'impression que le Premier ministre préfère jouer la guerre des générations
02:08plutôt que de parler de l'immigration.
02:11Comment est-il passé en une semaine du courage à la lâcheté,
02:14si je puis-je permettre, l'édito de Mathieu Boccote ?
02:17C'est donc aux Français de faire des efforts face à la crise financière
02:20dans laquelle se trouve le pays, c'est le message du Premier ministre.
02:23Mais la présidente de l'Assemblée nationale, Yann Braune-Pivé,
02:27elle aussi ajoute qu'elle veut engager, je cite,
02:30des discussions sur les transmissions de patrimoine.
02:34Pourquoi cette déclaration risque-t-elle de mettre le feu aux poudres ?
02:38L'analyse de Gabriel Cluzel.
02:41On continue, malgré notre petit problème technique, on est là.
02:43Quand l'État est incapable de faire respecter l'ordre public,
02:47une nouvelle fois, des fêtards se sont accaparés un territoire
02:51sans autorisation, pas n'importe lequel,
02:54une zone encore meurtrie par les incendies de l'été dans les Corbières.
02:59Ce genre de situation, hélas, se multiplie.
03:01À chaque fois, les forces de l'ordre convoquées ne font que cerner le lieu.
03:06Comment peut-on admettre aujourd'hui cette incapacité à faire respecter l'ordre ?
03:11Le regard de Marc Menon.
03:13Cette incroyable recrudescence des dégradations d'églises en France,
03:18près de 30 églises en quelques semaines,
03:20tabernacles facturés, hosties dérobées dans plusieurs régions,
03:25Pays basques, Béarnes, les Landes,
03:27on peut se taire, on peut se voiler la face,
03:29mais ces destructions des racines chrétiennes de la France,
03:32sans que personne ne les protège, ces églises,
03:34ne signent-elles pas un changement profond de notre pays ?
03:38Et puis nous analyserons les propos de cet élu belge voilé
03:44qui, lors d'un conseil municipal à Molenbeek-Saint-Jean,
03:47a accusé le parti de droite, mouvement réformateur,
03:51de laisser passer des commentaires racistes contre les femmes portant le voile.
03:56L'élu a ensuite expliqué aux Belges qu'ils doivent quitter leur pays
04:00s'ils n'aiment pas l'islam, l'édito de Mathieu Bocoté.
04:04Une heure avec nos mousquetaires pour tout se dire et sans tabou,
04:07même si on a un petit problème technique,
04:09il n'y a pas de synthé, il n'y a pas de bandeau,
04:11on est là, nous !
04:12Je vous demande de bien vouloir encourager nos deux sœurs
04:28qui seront nos invitées exceptionnelles sur le plateau ce soir.
04:32C'est certainement leur premier passage télé.
04:35Elles ne savent pas comment vous parler ce soir,
04:38mais elles vont trouver les mots pour partager leur vocation.
04:42Quelle vocation enseigner ? On en parle dans un instant.
04:45Hashtag Face à l'Info pour encourager
04:48Sœur Marie de Saint-Martin et Sœur Marie de la Miséricorde.
04:53D'abord, François Bayrou est l'homme du moment.
04:56Il cherche apparemment moins à sauver son poste à Matignon
04:59qui a obligé, Mathieu, le pays à parler de la dette.
05:03Mais on comprend au même moment qu'il veut aborder ce sujet
05:06de manière très particulière, sans nécessairement aller au fond des choses.
05:11C'est là la question.
05:12On le voit peut-être dans sa manière d'esquiver quoi ?
05:16La question de l'immigration, par exemple.
05:17C'est très particulier parce que c'est une semaine qui commençait la semaine dernière
05:23qui normalement devait s'écrire à l'encre du courage.
05:27François Bayrou voulait quitter son poste à Matignon
05:30sur le mode « il n'est plus en poste, mais il est courageux,
05:33il nous aura laissé le diagnostic nécessaire sur l'État du pays ».
05:38Phase courage.
05:38Quand, soudain, le courage fait faillite, lui aussi.
05:41Fuyons.
05:42Il n'y a pas que l'État qui fait faillite, il y a le courage chez François Bayrou.
05:44À quel moment, quand vient le temps d'aborder justement
05:48les causes profondes qui expliquent l'endettement de la France ?
05:53Alors, je ne dis pas la cause, je ne parle pas d'une seule,
05:55mais d'une cause majeure parmi quelques autres
05:57qui expliquent la situation aujourd'hui de l'endettement de la France.
06:00C'est la question de l'immigration.
06:03Alors là, il la laisse de côté, j'y reviens dans un instant.
06:05Donc, il a tangué cette semaine en deux types d'explications.
06:08La faute aux Français, en général, on y reviendra,
06:11ou la faute aux boomers.
06:12Alors, je comprends, des boomers, c'est parce qu'on a le droit de les critiquer.
06:15C'est un groupe qu'on a le droit de critiquer.
06:17On peut l'essentialiser, on peut y aller sur le mode de l'amalgame.
06:20Alors, je précise tout de suite, moi, je n'ai pas de problème
06:21à critiquer une génération ou une autre.
06:23Je pense que c'est légitime dans le débat public.
06:26Mais ce qu'on comprend chez François Bayrou,
06:27c'est qu'il ne parle pas des boomers pour parler de leur responsabilité en particulier,
06:31et ensuite de la génération plus jeune s'il le faut,
06:33et ensuite de l'immigration, et ensuite des seniors.
06:36Non, c'est qu'il parle des boomers,
06:37il veut polariser pour, justement, ne pas avoir à parler de l'immigration.
06:42Il a tout fait pour fuir ce sujet,
06:45jusqu'à ce qu'il rencontre hier un roc qui s'est appelé Sonia Mabrouk.
06:49Sonia Mabrouk lui pose la question assez clairement
06:52dans le cadre de l'entretien des quatre chaînes d'info.
06:55Elle détaille de manière assez modérée, d'ailleurs,
06:58les impacts de l'immigration sur les finances du pays.
07:01Pose la question à François Bayrou,
07:02qui se braque, et on comprend dès lors que François Bayrou
07:05habite, avant d'habiter Matignon au Pau,
07:08il habite les années 70,
07:10c'est-à-dire un monde qui n'existe plus
07:12et auquel il s'accroche.
07:14Alors, que dit-il?
07:15Je cite.
07:16« Je n'aime pas qu'on présente la situation du pays
07:19comme étant la conséquence de la présence des immigrés. »
07:23Bon, déjà, c'est plutôt mal formulé
07:24de la part d'un homme qui apparemment est un grand lettré,
07:26mais bon, on laisse ça de côté.
07:28C'est vraiment un grand lettré, j'en doute pas.
07:30L'école va mal.
07:31C'est pas toujours facile, on dirait.
07:33J'en doute pas, les circonstances,
07:35pas du tout, c'est une correction fraternelle.
07:39Alors, dans les circonstances,
07:40qu'est-ce que ça veut dire?
07:41François Bayrou nous dit la question,
07:43il n'aime pas qu'on présente la situation du pays
07:45comme étant la conséquence de la présence des immigrés.
07:48Donc, c'est pas, est-ce que c'est vrai
07:49ou est-ce que c'est faux?
07:51Voilà la vraie.
07:51C'est, je n'aime pas ça.
07:53Autrement dit, ce n'est pas moralement correct
07:55de mettre l'accent sur la question de l'immigration
07:59parce qu'apparemment, ça nous fait basculer
08:01dans une logique de stigmatisation,
08:03ce qui n'est pas le cas quand on parle des boomers.
08:04On prend quand même la distinction des catégories chez lui.
08:07Donc, il nous dit, ce n'est pas légitime
08:10de parler de cette question,
08:12même si, dans les faits,
08:14l'immigration vient bousculer fondamentalement le pays,
08:17change profondément son identité,
08:19déstructure les bases de la société.
08:21C'est un choc à l'échelle de l'histoire
08:23comme il n'y en a pas eu d'autres.
08:24C'est un changement de population
08:25en l'espace de quelques décennies.
08:28C'est majeur.
08:29Ça transforme tout.
08:30Chut, il ne faut pas en parler.
08:31Il ne faut pas en parler ou en parler à la marge.
08:33À la marge, à la manière d'un sujet parmi d'autres.
08:36Et ça, soudainement, on y arrive dans un instant,
08:38il peut en parler à la marge.
08:39Mais pas tant que ça, parce que pour lui,
08:41il nous dit, il va assez loin,
08:43il nous dit, l'immigration,
08:45c'est une machine à intégrer.
08:47Encore une fois, ce n'est pas très clair,
08:48mais on comprend ce qu'il veut dire.
08:50Deux phrases plus ou moins claires
08:52autour de la question de l'immigration.
08:53Ça laisse croire que sa réflexion sur cela
08:55n'est pas très claire.
08:56Donc, l'immigration, c'est une machine à intégrer.
08:59Alors là, sur quelle planète vit-il?
09:01Dans quelle époque vit-il?
09:02À quel moment puis-je savoir,
09:04ces dernières années, ces dernières décennies,
09:06l'immigration massivement s'est bien intégrée en France?
09:09Je veux bien qu'il y ait des tonnes
09:10de très belles histoires individuelles,
09:12des dizaines, des centaines, des milliers de cas.
09:14Mais à l'échelle de l'histoire,
09:16l'immigration ne s'intègre plus depuis 40 ans
09:19à cause de l'effet de masse.
09:21C'est un calcul élémentaire.
09:22Le nombre, le nombre et le nombre,
09:24plus la différence culturelle,
09:26plus la différence de civilisation,
09:29plus l'absence de volonté d'intégrer de la France
09:32qui en est venue à renier son identité.
09:33Vous mettez tous ensemble
09:34et l'intégration ne fonctionne tout simplement plus.
09:37L'assimilation ne fonctionne plus.
09:39Mais lui, il nous dit, ça fonctionne.
09:41C'est assez particulier.
09:42Alors là, il y a trois possibilités.
09:44Je me suis demandé laquelle était la bonne.
09:45La première, il ne sait tout simplement pas.
09:48Il n'est pas au courant que l'immigration fonctionne mal.
09:50Il n'est pas au courant que l'intégration ne fonctionne plus.
09:53Il n'est pas au courant que l'immigration,
09:54à l'échelle de l'histoire,
09:55est globalement négative en France.
09:57Ça ne veut pas dire que chaque parcours d'immigré est malheureux.
10:00C'est-à-dire que globalement,
10:01c'est une mauvaise chose qui est arrivée à la France
10:03d'être frappée par l'immigration massive,
10:04comme toutes les autres sociétés européennes d'ailleurs.
10:06Mais il habite le monde privilégié des élites,
10:10où l'immigration se présente simplement
10:11comme des statistiques positives,
10:12probablement filtrées par le patronat.
10:14Donc, il nous dit, une partie socialiste,
10:16donc il nous dit, c'est pas grave,
10:18ça se passe bien finalement,
10:19circuler, il n'y a presque rien à voir.
10:21Deuxième hypothèse, il sait à moitié.
10:24Pourquoi serait-il à moitié?
10:26Parce qu'il serait au courant que l'immigration
10:28vire à l'échec, disons ça comme ça,
10:30quand l'islamisme frappe à la porte,
10:33quand la laïcité est compromise.
10:35Ça, il peut le comprendre.
10:36On l'a vu avec la question de l'insécurité,
10:39il ne peut pas ne pas voir.
10:40La laïcité, il y tient à sa manière,
10:42il ne peut pas ne pas constater qu'elle est fragilisée.
10:44Donc, il est capable...
10:45Et la question des OQTF,
10:46il le mentionne dans l'entretien,
10:48en disant, oui, c'est un problème
10:50de ne pas être capable de renvoyer
10:51les gens qui sont obligatoirement
10:53devraient quitter le territoire.
10:55Obligation de quitter le territoire français,
10:56donc, sur des problèmes techniques,
10:58il est prêt à reconnaître que ça fonctionne pas très bien,
11:01mais ce sont des problèmes techniques
11:02qui n'engagent pas l'ensemble
11:03de la politique d'immigration.
11:05Ou l'option 3, il sait.
11:08Il sait très bien que c'est une catastrophe,
11:10mais il préfère ne pas le dire
11:12parce que le prix à payer pour cet aveu
11:13consisterait à entraîner l'effondrement
11:16de tout le système idéologique
11:17sur lequel repose le régime,
11:19le discours dominant.
11:20Donc, il préfère faire semblant
11:21de ne pas savoir
11:22parce qu'il sait, au fond de lui-même,
11:24si je peux me permettre,
11:25qu'un peuple qui change d'identité,
11:26de démographie et de population
11:27en 2-3 générations,
11:29c'est beaucoup plus grave
11:30qu'une crise de l'endettement.
11:32On peut toujours en rembourser une dette,
11:33c'est compliqué, ça demande des efforts,
11:35mais on peut rembourser une dette.
11:36Quand on devient minoritaire dans son propre pays,
11:38ça, on ne peut plus le rembourser,
11:39ça, c'est terminé.
11:40Alors, derrière tout ça, disons-le,
11:42il y a toute une série de dépenses,
11:43on en a parlé la semaine dernière,
11:44il y a l'immigration,
11:45le logement des migrants,
11:46les droits sociaux des migrants,
11:47les dépenses de sécurité,
11:48le coût pour le lien social,
11:50des dépenses directes et indirectes,
11:51le coût pour la perte
11:53de la confiance sociale est immense,
11:54mais finalement,
11:55ce n'était pas vraiment
11:56le sujet de François Bayrou.
11:57Mon testament est bien incomplet.
11:59Revenons sur l'histoire
12:00de la dette.
12:00François Bayrou,
12:01il y a soir, a dit que ce sont les Français
12:02qui ont voulu la dette.
12:05Ne faut-il pas le prendre au sérieux ?
12:06Ah, il était exceptionnel sur ce coup-là.
12:08Parce qu'il nous dit pourquoi les députés,
12:10la question lui est posée,
12:10vos députés ont voté
12:12pour tous les budgets
12:13qui ont lié à l'endettement de la France.
12:15Et là, il nous dit,
12:15ben, ce n'est pas mes députés,
12:16ils votaient comme ils le souhaitaient,
12:18ils ne m'étaient pas soumis,
12:20ils n'étaient pas obéissants.
12:21Ben, je le croyais chef de parti
12:22vu qu'il s'est passé.
12:23Quoi qu'il en soit,
12:24il nous dit,
12:25ce n'est pas ma faute.
12:26Et son argument,
12:26c'est que les Français voulaient
12:28qu'on vote ainsi.
12:29Donc là, c'est intéressant
12:30parce que ça veut donc dire
12:31que les députés,
12:31selon François Béroud,
12:33doivent voter selon les désirs des Français.
12:36Mais je trouve ça
12:36tout à fait intéressant comme thèse.
12:38Ça veut donc dire
12:38que ça s'applique
12:39à toutes les autres logiques
12:40ou seulement quand il y a le temps
12:41de voter un budget
12:42pour la grosse machine étatique,
12:44pour le mamotte étatique,
12:45pour le léviathan étatique.
12:46Alors, posons la question,
12:47si les députés modem, globalement,
12:49doivent voter en fonction
12:50de ce que souhaitent les Français,
12:52est-ce qu'on peut s'attendre
12:52à ce que les députés modem
12:53votent la fin de l'immigration massive?
12:56Les Français le souhaitent.
12:57Est-ce qu'on peut souhaiter
12:58qu'ils décident
12:59de marquer une rupture complète
13:01avec l'expression de l'islam radical
13:03et par ailleurs de l'islam militant
13:04tout simplement dans l'espace public?
13:06Si les Français le souhaitent,
13:07ils vont le faire.
13:08Est-ce qu'on peut s'attendre
13:08à ce que les députés modem
13:09décident que le droit national
13:11prime sur le droit européen?
13:13Ah, parce que les Français le souhaitent,
13:15il ne faut pas se tromper.
13:16Ou est-ce que finalement
13:16les députés modem décident
13:18de voter comme ils croient
13:19que le peuple souhaiterait
13:20qu'ils votent
13:20seulement quand ça sert
13:21leur intérêt circonstanciel
13:22et lorsque le peuple veut autre chose
13:24que ce qu'ils veulent eux-mêmes,
13:25ils appellent ça
13:26combattre le populisme?
13:28Une chose qui est certaine
13:31et je pense que c'est le bilan un peu
13:31de cette étrange semaine,
13:33c'est qu'on voit à quel point
13:34les politiques ont fait
13:35le choix de l'impuissance.
13:36Les politiques sont finalement
13:37les porte-paroles
13:38d'une grosse machine,
13:39d'un appareil d'un État profond,
13:41on dirait ça.
13:41Votez pour moi,
13:41mais je ne peux rien faire.
13:42Votez pour moi
13:43parce que j'aime les palais de la République.
13:44C'est quand même agréable
13:45les palais de la République.
13:46Vous avez accès à une vie
13:47à laquelle vous n'auriez pas accès autrement.
13:48Vous avez les privilèges.
13:49Les privilèges sont nombreux
13:50et en plus,
13:51vous avez l'impression de gouverner.
13:52Le résultat,
13:53c'est que réformer l'État,
13:55réformer la machine,
13:56manifestement,
13:57aucun d'entre eux
13:58n'a jamais pris cette tâche au sérieux.
14:01À quoi pourrait ressembler, Mathieu,
14:03un grand programme
14:04de redressement des finances publiques?
14:07Alors, ça implique de sortir
14:08des simples petites cases
14:09dont on taille à la marge,
14:11à la certes,
14:11d'une manière ou de l'autre.
14:12Donc, allons-y.
14:13Évidemment, il y a des dépenses
14:14en matière d'immigration.
14:15Il y a une vraie rupture
14:15autour de cela.
14:16La transition énergétique.
14:17Une bonne partie
14:18de la transition énergétique,
14:19non seulement,
14:20c'est des dépenses considérables
14:21avec un effet tout à fait limité,
14:22mais plus encore,
14:24ça entrave l'innovation en France.
14:25L'aide au développement à l'étranger.
14:27Sarah Knafou en parle souvent.
14:28Le financement de l'Union européenne.
14:30La France finance l'Union européenne
14:32pour lui dire
14:33qu'elle n'a pas le droit
14:33de faire des choses chez elle.
14:34Donc, je vous donne de l'argent
14:35pour que vous m'interdisiez ensuite
14:37de faire ce que je veux faire chez moi.
14:38À la rigueur,
14:39c'est un peu crétin quand même, ça.
14:41Les agences administratives,
14:42les subventions aux associations,
14:43aux syndicats.
14:44La bureaucratie massive
14:45de l'hôpital et de l'école.
14:47Disons-moi qu'on soutienne l'école,
14:49qu'on soutienne...
14:49Évidemment qu'il faut soutenir l'éducation.
14:51Mais il y a une différence
14:51entre envoyer un chèque aux parents
14:53pour leur permettre
14:53de choisir leur école
14:54et soutenir une bureaucratie scolaire
14:56et éducative
14:57qui, elle, s'étend toujours
14:58de plus en plus.
14:59Dernière réflexion.
15:00Que voudrait dire
15:01une telle vraie réforme?
15:02Il faut se tourner peut-être
15:03vers deux figures à l'étranger,
15:05Milley et Trump.
15:06Non pas pour les idéaliser,
15:07mais pour voir que dans deux pays,
15:09en Amérique,
15:10il y a eu de vraies ruptures.
15:11Milley,
15:12un vrai programme libertarien,
15:13dit-on,
15:14très libéral assurément,
15:15mais derrière ça,
15:15qu'est-ce qu'il y a?
15:16Il y a la faillite.
15:17La faillite rend possible
15:19le programme de Milley
15:20qui, par ailleurs,
15:21relance le pays.
15:22Mais est-ce que les Français
15:22veulent vraiment attendre
15:23la faillite pour redresser le pays?
15:25Est-ce qu'il faut vraiment
15:25aller au fond du trou
15:26ou là où on trouve
15:27normalement une pelle,
15:28on doit continuer à creuser
15:29ou est-ce que les réformes
15:30ne sont pas nécessaires maintenant?
15:31Et dans le cas de Trump,
15:32on voit une chose,
15:33je parlais de la puissance
15:34de la machine
15:34qui écrase les politiques.
15:36Je dirais une chose,
15:37Trump, quoi qu'on en pense,
15:39nous montre qu'il est possible
15:40de restaurer la volonté politique,
15:41de ne pas être soumis
15:42à l'administration,
15:43de ne pas être soumis
15:44à la bureaucratie,
15:45de ne pas être soumis
15:46au juge,
15:47de réhabiliter la volonté politique.
15:49C'est un exemple
15:51dont on pourrait tirer
15:51quelques leçons.
15:52Pour l'instant,
15:53nous n'y sommes pas.
15:54Incroyable, effectivement,
15:55comme exemple.
15:56Merci beaucoup,
15:57mon cher Mathieu,
15:58dans un instant,
15:59vous allez nous parler
15:59de cette femme élue
16:01en Belgique
16:01qui fait beaucoup de bruit
16:03à propos de sa réflexion
16:05sur les Belges.
16:06On en parle dans un instant.
16:07Nos invités exceptionnelles
16:08dans un instant,
16:09sœurs maris
16:10de Saint-Martin
16:11et sœurs maris
16:12de la Miséricorde
16:13puisque nous allons parler
16:14des écoles privées.
16:1697% des écoles privées
16:18en France,
16:19sous contrat,
16:20sont des écoles catholiques.
16:22Pourquoi cet engouement ?
16:23Nous avons choisi
16:24ces deux sœurs
16:25pour venir nous en parler
16:26ce soir.
16:26On marque une pause,
16:27on revient tout de suite.
16:32C'est la rentrée scolaire
16:33et dans un instant,
16:34nous allons recevoir
16:35sœurs maris de Saint-Martin
16:37et sœurs maris
16:37de la Miséricorde
16:38pour essayer de comprendre
16:39pourquoi cet engoulement
16:40pour l'école catholique.
16:42D'abord,
16:42nous allons nous arrêter
16:43avec vous,
16:45ma chère Gabrielle,
16:46sur l'allocution
16:46d'Yelle Bonne-Privée
16:49qui réagit à l'allocution
16:51de François Bayrou.
16:52Elle était sur France Inter,
16:53la présidente de l'Assemblée nationale.
16:54Elle a déclaré
16:55qu'il fallait laisser tomber
16:57la suppression
16:57de jours fériés,
16:59mais elle a appelé
16:59à agir sur la fiscalité
17:01du patrimoine.
17:02On l'écoute,
17:03oui.
17:05Il faut qu'il y ait
17:06un bougé
17:06sur les jours fériés.
17:07Moi,
17:07je suis d'accord
17:07avec ça.
17:09Faire demander
17:09aux Français
17:10toujours de travailler plus
17:12pour ne pas gagner plus,
17:13ça n'est pas acceptable.
17:14Donc,
17:15il faut qu'il y ait
17:15un bougé sur les jours fériés.
17:16Un bougé,
17:17si on passe à 1
17:17ou est-ce qu'on se dit
17:18qu'on met de côté
17:19et effectivement,
17:20ça a trop braqué
17:21de dire aux Français
17:21que vous allez travailler
17:22davantage pour 0 euro en plus ?
17:24Moi,
17:24je crois que ça a trop braqué
17:25et qu'il faut abandonner
17:27cette idée de mesure.
17:29Moi,
17:29je pense que les Français,
17:30je les entends,
17:31je les vois,
17:31je suis sur le terrain,
17:32j'étais encore à des salons
17:33d'association ce week-end.
17:35Les Français qui travaillent,
17:37ils font un effort
17:38et ils ont besoin
17:39de savoir que cet effort,
17:41il est partagé.
17:42Donc,
17:42moi,
17:42je suis plus favorable
17:43à faire des bougés
17:44sur les fiscalités,
17:46sur les hauts patrimoines,
17:47sur les questions,
17:49engager des travaux
17:50sur la question
17:51des transmissions
17:52de patrimoine,
17:53etc.
17:54Il faut de la justice fiscale,
17:55il faut de la justice sociale aussi.
17:57Mais,
17:58pourquoi cette déclaration
17:59risque-t-elle
18:00de mettre le feu aux poudres,
18:01Gabrielle Cluzel ?
18:01Oui,
18:02elle ne veut pas braquer,
18:02mais là,
18:03je crains qu'elle braque beaucoup.
18:05Je ne sais pas ce que c'est,
18:06ce sont des bougées,
18:06c'est un nouveau mot
18:07dans le dictionnaire,
18:08mais c'est un autre sujet.
18:09C'est pour la rentrée scolaire.
18:10Voilà,
18:10c'est ça,
18:11c'est dans le prochain La Rousse.
18:13Mais vraiment,
18:14ces gens-là
18:14sont des fiscalâtres,
18:16vous voyez,
18:17ils n'ont qu'augmenté
18:18les impôts,
18:18ils ne connaissent que cela.
18:20On pourrait même dire
18:21que c'est une drogue,
18:22on pourrait les appeler
18:23des fiscaliques,
18:25vous voyez,
18:26ils jurent de ne pas replonger,
18:28ils replongent toujours.
18:30Alors vous savez,
18:30le diable se cache
18:31dans les détails,
18:32c'est le dicton
18:33qui dit cela,
18:34et la phrase de Yael Brunepier,
18:35il faut l'analyser finement.
18:37Donc elle préconise
18:38un bouger
18:39sur la fiscalité
18:40des hauts patrimoines,
18:41et je cite,
18:42la deuxième phrase est très intéressant.
18:43Montrez-moi Mathieu,
18:43pardon,
18:44excusez-moi,
18:44on peut faire un zoom sur Mathieu ?
18:45C'est quoi le bouger ?
18:46Pas du tout.
18:48On vous a vu bouger ?
18:49J'ai cherché à interpréter le mot.
18:52Et comment vous l'interprétez ?
18:53Quand même,
18:54soudainement,
18:54je me ferai discret,
18:55j'ai été à l'abri de la caméra.
18:56J'imagine que c'est un mouvement,
18:57un bouger.
18:58Donc elle veut engager
19:01des travaux
19:02sur la question
19:03de la transmission
19:04du patrimoine,
19:05c'est sa phrase.
19:06Donc elle rajoute,
19:07c'est intéressant,
19:08il faut de la justice fiscale
19:09et de la justice sociale.
19:11Les Français,
19:12ils en ont marre
19:13des fraudeurs,
19:14ils en ont surtout
19:15marre des profiteurs,
19:16qui dit-elle,
19:17et encore,
19:18existent dans toutes
19:19les classes sociales.
19:20Donc selon elle,
19:21ce qu'elle veut dire,
19:21c'est que c'est surtout
19:23le profit
19:25plus que le vol,
19:26plus que la fraude,
19:27c'est pire que la fraude,
19:29c'est ce profit
19:30que détestent
19:30les Français.
19:31Donc les Français
19:32préfèrent les vaudeleurs,
19:33parce que les fraudeurs
19:34sont des voleurs,
19:35aux héritiers,
19:36parce que si on suit
19:37le fil de sa démonstration,
19:39les héritiers
19:40sont ces fameux
19:41profiteurs.
19:43Alors évidemment,
19:43s'attaquer au haut patrimoine,
19:44certains trouveront
19:45toujours ça vertueux,
19:46sauf qu'une fois de plus,
19:47c'est comme les revenus aisés,
19:48on ne sait pas
19:49ce qu'elle désigne
19:49par haut patrimoine.
19:51Et par ailleurs,
19:51on remarque dans
19:52la deuxième partie
19:53de sa phrase
19:54qu'elle parle
19:55du patrimoine,
19:56la transmission
19:57de patrimoine
19:57dans son ensemble
19:58dont tout le monde
19:59est visé.
20:00Pourquoi faire
20:01cette suggestion,
20:03Gabriel Cluzel,
20:04alors qu'on l'en demande
20:04parallèlement au boomer
20:05d'aider les jeunes générations ?
20:07Est-ce que ce n'est pas
20:07contradictoire ?
20:08C'est complètement
20:09contradictoire.
20:10Vous avez infiniment
20:11raison.
20:12Parce que le meilleur moyen
20:12de faire ruisseler,
20:14pour reprendre un mot
20:14qu'Emmanuel Macron
20:15a mis à la mode,
20:16l'argent des retraités
20:17vers celui des jeunes générations,
20:20c'est au contraire
20:20de favoriser les successions
20:22en faisant sauter
20:23les droits de succession.
20:24Là, ça coulerait
20:26de source.
20:28Alors,
20:28François Bérou,
20:28hier,
20:29il a déclaré,
20:29là encore je cite,
20:30j'ai dit que la génération
20:32des boomers
20:32devait être avec moi
20:34pour faire baisser
20:34la dette des plus jeunes.
20:35Comment vous faites baisser
20:36la dette des plus jeunes
20:37en leur donnant de l'argent
20:38pour leur permettre
20:38de rembourser cette dette ?
20:40C'est bien le mécanisme
20:41de l'héritage.
20:43Et voilà qu'un membre
20:44de la Macronie,
20:45parce que Camille Albrun-Pivet
20:46fait partie de ce cercle-là,
20:48dit qu'il faut taxer
20:50un peu plus les héritages.
20:51Donc on cherche la logique,
20:52on la cherche désespérément.
20:54Donc selon une étude
20:55de la Fondation Jean Jaurès
20:56de novembre 2024,
20:57il y a 9 000 milliards d'euros
20:59qui seront transférés
21:00d'une génération à une autre
21:01entre 2025 et 2040.
21:04Écoutez,
21:05les bénéficiaires
21:05en seront les descendants
21:06des boomers.
21:07C'est un argent fléché
21:08par la mécanique
21:09des successions.
21:11Et si l'État alourdit
21:13ces droits de succession,
21:14eh bien en réalité,
21:15il entrave ce transfert.
21:17Mais alors on se demande
21:18en fait si
21:19c'est contradictoire
21:21ou si en fait
21:22ce n'est pas infiniment
21:24plus clair que ça.
21:25C'est-à-dire que si
21:26on envisage
21:27ces deux choses
21:29apparemment contradictoires,
21:30c'est qu'en réalité
21:31le transfert,
21:32l'épargne,
21:32qu'on va aller chercher
21:33chez les fameux
21:34Chantal et Bernard,
21:35vous avez retenu
21:35que Chantal et Bernard
21:36sont les parents de Nicolas,
21:38eh bien ne sont pas
21:39destinés à Nicolas
21:40ni aux enfants de Nicolas.
21:41Là, on peut leur trouver
21:41un petit prénom,
21:42je n'ai pas trouvé,
21:43mais on pourra réfléchir
21:44pour la prochaine fois.
21:45Ça veut dire
21:45qu'en fait,
21:46ce n'est pas à eux
21:47que cet argent
21:48sera destiné,
21:49ce sera destiné
21:50au maelstrom
21:50de la redistribution
21:52qui s'étend aujourd'hui
21:53au monde entier.
21:55Et par exemple,
21:55à ce tonneau
21:56des Danaïdes
21:57que ne veut pas voir
21:58M. Bérou,
22:00vous savez,
22:01c'est comme le sein de Tartuffe,
22:02c'est le coût
22:03par exemple
22:03de l'immigration.
22:05Alors,
22:06ce qu'il faut comprendre,
22:07c'est qu'en fait,
22:07la transmission dans ce pays,
22:09qu'elle soit culturelle
22:10ou matérielle,
22:11elle n'a pas bonne presse.
22:13Ce sont les fameux héritiers
22:15que Bourdieu
22:15voulait éradiquer.
22:17Et c'est un serpent de mer
22:18qui tourne.
22:19On fait des ballons d'essai
22:20tout le temps.
22:21Déjà en 2017,
22:22Christophe Castaner avait dit
22:23« Je veux une réflexion
22:25sans tabou sur le sujet. »
22:27Et alors,
22:27il y avait eu
22:28une levée de bouclier.
22:30Donc Emmanuel Macron,
22:31immédiatement,
22:31l'avait recadré
22:32en disant
22:33« Non, non, non, moi j'exclus formellement
22:34de modifier les droits de succession
22:35sous ma présidence. »
22:37Oui.
22:38Donc l'idée,
22:39on la voit bien,
22:40c'est qu'il faut que les Français
22:41arrêtent de thésauriser
22:42comme des fourmis
22:43et qu'ils deviennent
22:44des cigales dociles.
22:46Vous savez,
22:46c'est cet enfant qui naît,
22:48ce citoyen qui naît orphelin
22:49et qui meurt célibataire.
22:52Vous savez,
22:52dont parlait Ernest Renan
22:53en son temps.
22:54Et alors,
22:55ça continue,
22:55la petite musique.
22:56En 2019,
22:57c'est le think tank
22:58Terra Nova,
22:59vous savez,
22:59c'est la Bible progressiste,
23:01qui disait
23:01qu'il faut augmenter
23:03de 25%
23:04les droits de succession
23:05avec un système
23:07progressif,
23:08en fonction du montant
23:09patrimonial.
23:10Après,
23:10c'est l'idée
23:11en 2020
23:12d'un inspecteur des finances
23:13qui s'appelle
23:13Laurent Vaché.
23:14Alors,
23:15il dit
23:15« On peut faire ça,
23:1525%
23:16ou alors on peut
23:16mettre 1%
23:18sur les droits de mutation
23:19pour tout le monde. »
23:21Et puis,
23:22en 2025,
23:23donc récemment,
23:23cette idée de 1%
23:24a été reprise
23:25par 16 sénateurs
23:27dans un amendement
23:28parlementaire
23:29pour l'affecter
23:30à la branche
23:31autonomie.
23:32Sondage après sondage,
23:33les Français insistent,
23:35ils sont pourtant opposés,
23:36très opposés
23:37à cette augmentation
23:38des droits de succession.
23:39Pourquoi,
23:40Gabriel ?
23:41Écoutez,
23:41ils voient que
23:42beaucoup tournent
23:43comme des vautours
23:44autour des économies
23:46des morts.
23:47Ils trouvent cela
23:47aussi indécent
23:48que spoliateur.
23:50Un sondage
23:50Odoxa,
23:51c'est de 2024,
23:52montre que 77%
23:54jugent cet impôt
23:55injustifié
23:56et 84%,
23:57mais vraiment,
23:58c'est de bon sens,
23:58souhaitent que les parents
23:59transmettent le plus
24:00de patrimoine possible
24:01à leurs enfants.
24:03Ils sont au contraire
24:03favorables à monter
24:04le plafond de défiscalisation
24:05qui aujourd'hui
24:06est à 100 000 euros,
24:09ce qui est très faible
24:10comparé aux autres pays,
24:11même si finalement,
24:12nombre de Français
24:13s'en sont exonérés.
24:14Mais c'est le principe,
24:15on voit bien,
24:15qui leur déplait
24:16souverainement.
24:18Alors en 2022,
24:19en campagne,
24:19Emmanuel Macron avait dit
24:20oui,
24:20on va augmenter un peu
24:21ce plafond,
24:22passer à 150 000 euros.
24:24Mais ce projet
24:25était resté
24:26lettre morte.
24:26Alors pourquoi
24:28les Français
24:29trouvent cela injuste ?
24:30Eh bien,
24:30pour beaucoup de raisons
24:32qui sont éminemment
24:33là aussi des raisons
24:34de bon sens.
24:35D'abord,
24:35cet argent a déjà
24:36été taxé.
24:37C'est un argent
24:37qui a été taxé
24:38au moment de l'impôt
24:39sur le revenu.
24:39C'est un argent
24:40pour l'immobilier
24:41qui a été taxé
24:42au moment de la mutation
24:43et même pour l'ISF
24:45pour certains.
24:47Donc,
24:47c'est comme si l'État
24:49s'introduisait,
24:50vous voyez,
24:50c'est très fort,
24:52s'introduisait
24:52dans la chambre
24:53du défunt
24:54et puis aller mettre
24:55la main
24:56sous le lit
24:57là où il y a
24:57le bas de laine
24:58du défunt.
25:01Une personne
25:02qui vient de perdre
25:02ses parents
25:03me disait
25:03« En fait,
25:04nous étions trois enfants,
25:05j'ai réalisé
25:05que nous étions quatre.
25:06Il y a l'État
25:07avec nous.
25:08Nous sommes quatre
25:09à avoir cet héritage. »
25:12Et ce qui est fou,
25:13parce que je trouve
25:13que c'est important
25:14de le souligner,
25:14c'est que si vous donnez
25:15à une fondation
25:16reconnue d'utilité publique,
25:18eh bien,
25:18il n'y a pas
25:19de droit de succession.
25:19Je voulais vous donner
25:21cet exemple
25:22de la CIMAD.
25:24La CIMAD,
25:25vous voyez,
25:26je ne sais pas
25:26si on a la capture d'écran.
25:28La CIMAD
25:28explique très bien
25:30qu'étant...
25:32On peut lire,
25:33la CIMAD est totalement
25:34exonérée
25:34de droit de succession.
25:35Ainsi,
25:36l'intégralité du patrimoine
25:37que vous transmettez
25:38à l'association
25:39sera consacrée
25:40à l'accompagnement
25:40des personnes étrangères
25:41dans la défense
25:42de leurs droits.
25:43Donc,
25:43vous ne pouvez pas...
25:44Qu'est-ce qui est la CIMAD,
25:45ma belle ?
25:45C'est une association
25:46qui défend
25:47le droit des immigrés,
25:49le droit des migrants,
25:50qui défend le...
25:52Donc,
25:53si on les aide,
25:53financièrement,
25:54on leur donne...
25:54Là,
25:55il n'y a pas de taxes.
25:56Ils sont exonérés.
25:57Donc,
25:57c'est votre argent
25:58intégralement
25:59qui est dirigé vers eux.
26:02En revanche,
26:02vos enfants,
26:03vous ne pouvez pas
26:03les accompagner
26:04visiblement de la même façon.
26:05Non,
26:05mais philosophiquement,
26:06il faut quand même
26:06voir ce que cela signifie.
26:08Et puis,
26:08rappelons pour finir
26:09que la France
26:10est championne du monde.
26:11Je crois que la Corée du Sud
26:12et le Japon,
26:14les pays les plus taxés.
26:15Vous voyez,
26:16les plus taxés.
26:17Il y a énormément
26:17de pays européens
26:18qui ne connaissent pas
26:19les droits de succession.
26:20En Italie,
26:21ce n'est pas 100 000,
26:21l'exonération,
26:22c'est 1 million.
26:23Et je peux vous citer
26:24à l'infini des exemples
26:25qui fonctionnent très bien
26:26sans ces droits de succession.
26:28Donc,
26:28la France est championne du monde.
26:29Il faut qu'elle le soit quelque part.
26:30Eh bien,
26:31c'est quand même triste
26:32dans ce domaine.
26:32C'est incroyable.
26:34Merci beaucoup,
26:35Gabrielle Cluzel,
26:36pour cette analyse
26:36sur les droits de succession
26:37et ses propos
26:38de la présidente
26:40de l'Assemblée nationale.
26:41Quand l'État
26:42est incapable
26:43de faire respecter
26:45l'ordre public,
26:46on en parle avec Marc Menon.
26:47Je rappelle
26:48que nos deux invités
26:49exceptionnels ce soir
26:50sont sœurs Marie de Saint-Martin
26:52et sœurs Marie de la Miséricorde
26:53pour parler
26:54de l'école privée catholique.
26:56On en parle dans un instant
26:57et avec Charlotte Dornelas,
26:59on parlera aussi
26:59de toutes ces églises
27:01qui sont saccagées,
27:03dégradées,
27:04une trentaine d'églises
27:06pendant ces dernières semaines.
27:07Qu'est-ce que cela signifie ?
27:09D'abord,
27:10Marc Menon,
27:11l'État,
27:11incapable de faire respecter
27:13l'ordre public.
27:14Je sais que vous n'aimez pas
27:15les rêves partis.
27:17Déjà.
27:18Et là,
27:19c'est une rêve partie
27:20où des jeunes
27:21se sont installés
27:22sur une zone interdite,
27:24sinistrée déjà
27:25à cause
27:26d'un incendie
27:27dans les corbières.
27:28et ce qui vous interpelle,
27:31c'est que l'État
27:32reste quelque part
27:33observateur.
27:34Non, mais
27:35en général,
27:36j'ai plutôt,
27:37je crois,
27:38une sorte de bonhomie.
27:39Mais là,
27:40je suis vraiment en rage.
27:41Une sorte de quoi ?
27:42De bonhomie.
27:44Je suis en rage
27:44et puis j'ai honte.
27:47En rage contre l'État
27:49vu ce qui se passe
27:50et qui ne cesse
27:50de se répéter
27:51et honte
27:52parce que justement,
27:54on a une incapacité
27:56à faire valoir l'ordre.
27:59Force restera à la loi.
28:01Ah, ça,
28:02c'est la grande expression
28:02qu'a utilisé
28:04le préfet de l'Aude,
28:06il s'appelle
28:08M. Alain Buquet.
28:10C'est extraordinaire
28:10parce qu'il prend la parole
28:11suite à cette invasion
28:14de 2000 personnes
28:15dans une zone
28:17qui a connu
28:19un drame épouvantable,
28:22la fournaise,
28:23l'incendie
28:24qui dure
28:25trois semaines,
28:2616 000 hectares
28:27de ravagés,
28:2936 maisons
28:31emportées
28:32par les flammes
28:33et une victime.
28:35Alors déjà,
28:36on peut se dire
28:37qu'en ce lieu,
28:38on devrait avoir
28:39un peu de respect.
28:40Mais au-delà de cela,
28:42parce que ça signifierait
28:43que dans d'autres circonstances,
28:46on puisse
28:47s'accaparer
28:48la propriété
28:49d'X ou Y
28:50de se répandre
28:52dans des champs
28:53d'aller en des lieux
28:54où on pourrait
28:55ainsi
28:56se laisser aller
28:57à des folies
29:00qui sont celles
29:02de la
29:02soi-disant
29:04grande teuf,
29:06la fête.
29:07Et ces teufs,
29:07c'est quoi ?
29:08Non seulement
29:08c'est un brouhara
29:10qui s'entend
29:10à 20 kilomètres
29:12à la ronde,
29:12empêche les gens
29:13de dormir
29:14pendant 3-4 jours,
29:16c'est selon leur volonté.
29:17C'est leur petit désir.
29:18Mais il faut bien que les gens
29:18fassent la fête aussi,
29:19Marc, non ?
29:20Vous appelez ça
29:21faire la fête ?
29:23Moi, quand je fais la fête
29:24et quoi que je fasse,
29:25j'essaie de faire attention
29:26de savoir si je dérange.
29:29Je cherche à savoir
29:30si je me comporte
29:32en citoyen
29:33respectable
29:34de ceux
29:35qui m'entourent.
29:37C'est le minimum
29:38que l'on doive
29:39à ce pays.
29:40Eh bien,
29:41ces gens-là,
29:41non,
29:41ils s'en foutent.
29:42Ils veulent s'éclater.
29:44Et pour s'éclater,
29:45on s'offre des voyages.
29:47Avec quoi ?
29:47Avec de la drogue.
29:48Alors là,
29:49le préfect dit
29:50que c'est intolérable.
29:51C'était une zone
29:52interdite par arrêté
29:54à toute circulation
29:55du fait de sa dangerosité
29:58et une dangerosité
29:59qui touche les participants.
30:01Oh !
30:01Oh,
30:02pauvre petit bonhomme !
30:03Il viole la main,
30:05il viole le territoire,
30:06tout ça.
30:06Mais il prend des risques,
30:08c'est malheureux pour lui.
30:09Vous vous rendez compte ?
30:10Que l'on puisse avoir
30:11ne serait-ce que cette expression.
30:13Ces gens prennent des risques
30:14pour eux.
30:16Enfin,
30:16c'est monstrueux.
30:18Et alors après,
30:19il dit,
30:20je vais faire preuve
30:21de fermeté.
30:22Par cinq fois,
30:24il a envoyé l'ordre
30:25de déguerpir
30:27à ces individus.
30:29Il a demandé
30:30aux gendarmes
30:31et aux CRS
30:32d'entourer la zone.
30:34Alors,
30:34grande victoire.
30:35Et c'est extraordinaire.
30:37On les a,
30:38en quelque sorte,
30:39placés
30:39dans une zone sécurisée
30:41où ils peuvent aller
30:43à la chenouf
30:43prendre tout ce qu'ils veulent.
30:45Avoir ce tapage
30:47sans respect
30:47pour ces gens
30:48qui viennent de souffrir
30:50pendant des semaines
30:51d'une situation
30:52terrifiante,
30:54ça,
30:54on s'en fout,
30:55on a le droit
30:55de s'amuser
30:56et on vous sécurise.
30:57En revanche,
30:59là quand même,
30:59l'autorité de la police
31:01et de la gendarmerie,
31:01elle se voit,
31:02c'est qu'on a bouchonné
31:03les artères
31:05qui permettent de gagner
31:06pour que d'autres
31:07se joignent à la fête.
31:08Il y a quand même
31:09deux mille abrutis
31:10qui sont en train
31:11de se laisser râler
31:12à ce tapage,
31:14à ce tintamarre,
31:15mais on ne peut rien faire.
31:18Et aujourd'hui encore,
31:20eh bien,
31:20ils sont là.
31:21Il y en a 500
31:22qui sont partis.
31:24Et alors,
31:25le maire du petit village
31:26de Fonjoncousse,
31:29ses 140 habitants,
31:31il dit
31:32la rêve continue.
31:34La tension est en train
31:36de monter.
31:37Après les incendies
31:38qu'on a connus,
31:39les habitants
31:39sont à bout de nerfs.
31:40Ces gens,
31:41vous imaginez
31:41ce qu'ils ont subi
31:42pendant un mois.
31:43Est-ce que ma maison,
31:44elle va brûler ?
31:45Est-ce que mes bêtes
31:47vont partir ?
31:48Est-ce que mes cultures
31:49seront emportées
31:51par ce sinistre ?
31:52Tout cela.
31:53Eh bien,
31:54on a des gens
31:54qui ont tout perdu
31:55et forcément,
31:57quand on leur dit
31:57« Écoutez,
31:58on ne peut rien faire »,
31:59ces gens,
32:00ils disent
32:01« Il faut qu'on fasse
32:03nous-mêmes la police ».
32:04Alors,
32:04il y en a certains
32:05qui commencent
32:06à sortir les points.
32:07Mais ça veut dire quoi ?
32:09Que dans ce pays,
32:10alors,
32:10on pourrait dire
32:10qu'il y avait
32:11une zone protégée
32:12dans la Drôme,
32:13début août,
32:14même chose,
32:15on n'a rien pu faire.
32:16Dans le 16 août,
32:18là,
32:18c'était au nord de l'Isère,
32:21une zone,
32:21même chose,
32:22où théoriquement,
32:23on fait attention
32:24à la protection
32:25de l'environnement
32:26et hop,
32:27mille individus,
32:28il reste là
32:29le temps que l'on veut.
32:30Si on ajoute à cela
32:31qu'il y a la drogue,
32:32que les points de drogue
32:33dans les villes,
32:34on ne peut rien contre,
32:36que devient l'État ?
32:38L'État,
32:39il ne peut simplement frapper
32:41que ceux qui,
32:42comme nous,
32:43acceptons les lois,
32:44acceptons…
32:45Nicolas.
32:45Voilà,
32:46moi,
32:46j'étais arrêté
32:47il y a deux jours
32:48sur le pont de Grenelle,
32:49il y avait un type
32:49qui prenait des photos
32:50dans sa voiture
32:52et qui bouchonnait,
32:53je suis passé à droite,
32:54j'ai perdu trois points.
32:55Non !
32:56Voilà,
32:57mais là,
32:57on ne m'a pas dit…
32:59Non,
32:59voilà,
33:00là,
33:00c'est de l'autoritarisme,
33:01mais en revanche,
33:02il n'est pas…
33:03Non,
33:03mais vous vous rendez compte,
33:04c'est-à-dire qu'à partir de là…
33:06C'est plus que deux poids de mesures.
33:06C'est plus que deux poids,
33:08deux mesures.
33:09C'est la faillite de l'État,
33:10c'est la faillite des politiques,
33:12c'est la faillite des préfets
33:13et l'incapacité, donc,
33:16à faire valoir un monde
33:18qui, théoriquement,
33:20doit protéger tout un chacun,
33:21mais qui finit par ne protéger
33:23que ceux qui sont dans un rejet
33:26de l'autorité
33:27et qui se comportent en délinquants.
33:29Car c'est de l'interracance
33:30que de s'accaparer ainsi des terres.
33:33Merci, Marc Menand,
33:34pour cette analyse
33:36de l'impuissance de l'État.
33:38Ces dernières semaines,
33:39comme le reste de l'année,
33:40de nombreuses églises
33:41ont été la cible
33:43de départs de feux,
33:44de vandalisme
33:45ou même de profanation.
33:47Il faut s'arrêter pour en parler.
33:49C'est notamment le cas
33:50dans les Landes
33:51où de nombreuses plaintes
33:52ont été déposées.
33:53Charlotte Dornelas.
33:55Oui, on a en fait
33:56une trentaine d'églises.
33:58Alors, il y en a une vingtaine
33:58dans les Landes
33:59mais si vous ajoutez
34:00le Béarn et le Pays-Bas
34:02qu'il y a une trentaine d'églises
34:03en quelques semaines
34:03qui ont été attaquées.
34:05Alors, le diocèse de Dax,
34:06donc l'autorité religieuse,
34:07on va dire l'équivalent
34:08du département,
34:09mais religieux,
34:10a expliqué que depuis le mois de mai,
34:12plusieurs dizaines d'églises
34:13ont été attaquées.
34:14Alors, vous avez des profanations.
34:16La profanation,
34:16c'est reconnu par l'église,
34:17c'est-à-dire des hosties consacrées
34:19qui sont profanées
34:22ou de nombreux vols,
34:25mais des vols extrêmement particuliers
34:26puisque ce sont des vols
34:28qui n'ont aucun but lucratif
34:29et qui sont des vols,
34:30eux aussi, d'hosties
34:31ou de ciboire,
34:32le ciboire étant
34:33le matériel liturgique
34:35dans lequel sont mises les hosties.
34:37Pour faire simple,
34:38pour quiconque est déjà rentré
34:38dans une église,
34:39si certains ont l'impression
34:40que je parle chinois,
34:41quand vous rentrez dans une église,
34:42en général,
34:43quand elle est ouverte,
34:43il y a une petite lumière rouge
34:44qui signifie pour les catholiques
34:46qu'il y a la présence réelle.
34:47Donc, ces hosties,
34:48ces petits morceaux de pain
34:49ont été consacrés
34:50et ils sont pour les catholiques
34:52Dieu lui-même.
34:53Vous imaginez, évidemment,
34:54la gravité de l'acte
34:55qui est à ce moment-là posée.
34:57Notez que si beaucoup de gens
34:58l'ignorent,
35:00ceux qui rentrent dans une église,
35:01qui fracturent le tabernacle,
35:03qui prennent le ciboire
35:04et qui partent
35:04avec les hosties consacrées,
35:06le savent aussi.
35:07Peut-être que beaucoup de gens
35:08l'ignorent,
35:08mais évidemment,
35:09ceux qui le font
35:10ne l'ignorent pas.
35:11Alors, évidemment,
35:12les agressions inquiètent
35:13parce que, précisément,
35:15il n'y a rien d'autre.
35:16Dans une des églises,
35:18il y a la sono
35:18qui a été volée au passage,
35:20mais dans tout le reste,
35:21les ciboires,
35:21en l'occurrence,
35:22vous savez, parfois,
35:22vous avez du matériel liturgique
35:23qui est incrusté
35:24de pierres précieuses,
35:25qui est extrêmement riche.
35:27En l'occurrence,
35:27ce n'est pas du tout le cas.
35:28Donc, il n'y a absolument
35:29aucune valeur matérielle
35:31à ces vols.
35:32Donc, le vol
35:33signifie autre chose.
35:35L'interrogation,
35:36évidemment,
35:37aujourd'hui,
35:38le parquet a lancé une enquête.
35:40Le diocèse s'interroge également.
35:41Quel est le but,
35:42évidemment,
35:42de ces vols ?
35:43Est-ce qu'il s'agit simplement
35:44de viser l'église ?
35:45Ou est-ce qu'il s'agit
35:47d'alimenter
35:49des pratiques occultes ?
35:50Vous savez que
35:51dans ceux qui pratiquent
35:52le satanisme
35:53pour faire ce qu'on appelle
35:54des messes noires,
35:55ce sont des messes,
35:57le terme est évidemment
35:58galvaudé,
35:58mais des messes à l'inverse,
35:59des messes de sacrilège.
36:01Et ils ont,
36:02pour certains d'entre eux,
36:03besoin d'hosties consacrées
36:04pour que leurs messes noires
36:06aillent jusqu'au bout.
36:08Donc,
36:08d'où l'inquiétude,
36:09évidemment,
36:10des autorités.
36:11Le diocèse,
36:12donc,
36:12a émis une instruction
36:13depuis le début de l'été.
36:14Ils ordonnent aux prêtres
36:15de laisser les tabernacles
36:16ouverts
36:17pour éviter
36:17qu'ils soient fracturés
36:18et évidemment
36:19de cacher les hosties,
36:20de ne pas les laisser
36:21dans les tabernacles,
36:22mais de les cacher
36:23pour éviter
36:24qu'elles soient volées.
36:26Tous précisent,
36:27aussi bien du côté
36:27du parquet
36:28que du côté du diocèse,
36:29que la liste
36:29de ces églises
36:30n'est pas exhaustive
36:31à l'heure où on parle.
36:33Il y a plusieurs,
36:35enfin,
36:35il y a potentiellement
36:36plus d'églises encore
36:37qui ont été visées.
36:38Ce sont évidemment
36:39des faits extrêmement graves
36:40pour toute la communauté catholique
36:42qui se retrouvent
36:43un petit peu seules,
36:44on va dire,
36:44dans le traitement
36:45de cette information
36:47et notons que
36:48ces agressions
36:49et ces attaques
36:50envers les églises,
36:51que ce soit du vandalisme,
36:52on avait déjà évoqué ça
36:53sur ce plateau,
36:54que ce soit du vandalisme,
36:55quelles que soient
36:55les raisons
36:56pour lesquelles
36:57ces églises sont attaquées,
36:58ça vise évidemment
36:59la communauté catholique.
37:00Je pense que la France entière
37:02et d'ailleurs
37:02beaucoup de Français
37:02se sentent largement concernés.
37:06Absolument,
37:06mais départementale,
37:08Charlotte Dornelas,
37:09ou est-ce le cas
37:09ailleurs en France ?
37:11Alors,
37:11on a des chiffres officiels,
37:12vous savez,
37:12qui tombent régulièrement
37:13sur les atteintes
37:14envers les actes
37:16anti-religieux
37:17de manière générale,
37:18ils sont tous
37:18en augmentation,
37:19ce qui devrait être
37:20également un sujet
37:21quand même en France,
37:23que des gens s'attaquent
37:24à des lieux de culte,
37:25à des personnes
37:25en raison de la religion
37:26à laquelle ils appartiennent,
37:28c'est quand même grave ici,
37:28mais c'est en augmentation
37:29partout.
37:30Pour les actes
37:31anti-chrétiens,
37:32on a eu une augmentation
37:33sur les cinq premiers mois
37:34de l'année 2025,
37:36les chiffres du ministère
37:37de l'Intérieur
37:37nous expliquent
37:37qu'il y a 13%
37:38d'augmentation,
37:39c'est-à-dire 322
37:41actes anti-chrétiens
37:42qui ont été commis
37:44sur les cinq premiers mois
37:45de l'année.
37:47Dans le détail,
37:48pour la deuxième année,
37:49les incendies d'église
37:50augmentent.
37:51Je sais que c'est un sujet
37:51qui vous tient à cœur,
37:52vous en parlez régulièrement
37:53dans cette émission.
37:54Les incendies
37:55contre les églises,
37:56donc vous avez 50 tentatives
37:58et incendies recensés
37:59en 2024,
38:01c'est un incendie d'église
38:02par semaine
38:04en France.
38:05Et avouez qu'on en entend
38:06évidemment moins parler
38:07que ça,
38:08il y en avait eu 38 seulement
38:09entre guillemets
38:10en 2023,
38:11c'est une augmentation
38:11de 30% l'année dernière.
38:14Même chose avec les vols,
38:15puisqu'il y a une hausse
38:16cette fois-ci
38:16de 7% en moyenne.
38:18On dénombre 5 vols
38:20chaque semaine
38:20dans les églises
38:21en France,
38:22avec des vols,
38:23avec évidemment
38:24des gravités différentes
38:25en vertu
38:26de ce que je disais
38:26précédemment.
38:28Alors,
38:28les enquêtes
38:28de manière générale,
38:29quand elles aboutissent,
38:31montrent des profils
38:32qui sont extrêmement variés.
38:33Je vous l'ai dit,
38:34il y a tout ce qui relève
38:35de la pratique occulte
38:36et du satanisme.
38:37Il y a des gens
38:37complètement perdus
38:38qui rentrent dans les églises
38:39parce qu'elles sont ouvertes
38:40et qui expriment
38:41toutes leurs émotions
38:42et souvent la colère
38:43aussi au sein des églises.
38:45Vous avez parfois,
38:46évidemment,
38:46dans ce déséquilibre
38:47des étrangers
38:48qui sont,
38:49on le sait,
38:50plus enclin
38:51à ces déséquilibres-là.
38:52Et on l'a vu
38:53avec l'incendie
38:54qui est parti
38:54à Notre-Dame-des-Champs
38:55à Paris
38:56pendant l'été.
38:57Vous avez les islamistes,
38:58un rappelant que les catholiques
38:59ont été la cible
39:00de plusieurs attentats
39:01en France
39:01et ils le sont régulièrement
39:02d'intimidation
39:03pendant les messes,
39:04pendant les processions.
39:06On l'avait vu également.
39:06Et nous avons aussi
39:08les antifas
39:09ou autres militants politiques
39:10comme on l'a récemment vu
39:11à la Madeleine.
39:12Vous savez,
39:12vous avez un ramassis
39:13de femmes assez âgées
39:16qui ont cru bon
39:17de faire leur tribune politique
39:18pendant la messe
39:19en attendant le moment
39:20de la communion.
39:21Et c'est absolument
39:22partout en France.
39:23Je vous disais,
39:24on citait les Landes précédemment.
39:25Vous avez Paris,
39:25Saint-Denis,
39:26Saint-Onge,
39:26Pantin,
39:27dans l'heure également.
39:28Une église a été visée
39:29à la fin de l'été.
39:30Tout ça,
39:30c'est dans les dernières semaines
39:31simplement.
39:32Donc,
39:32il y a un maillage du territoire
39:34qui est assez équitable.
39:36Alors,
39:36les attaques ne font pas
39:37réagir grandement,
39:38en tout cas pas à la mesure
39:39du nombre évidemment
39:40d'églises qui sont attaquées.
39:43J'ai vu cet été,
39:44par exemple,
39:45il y a une église
39:45qui a été intégralement refaite
39:46et là,
39:47tout le monde pourrait
39:47se sentir concerné.
39:48On le sait,
39:48nous avons du mal
39:49à entretenir nos églises.
39:52Une église qui venait
39:53d'être intégralement restaurée.
39:55Le jour de l'ouverture
39:56de la porte,
39:56le soir,
39:57des personnes sont rentrées
39:59et ont fracassé
40:00les pupitres,
40:01les vitraux,
40:01etc.
40:02Donc,
40:02il y a vraiment
40:03une volonté de nuire
40:03absolument.
40:04Et on pourrait rappeler
40:06également dans la sphère publique,
40:07vous vous souvenez
40:08que Manon Aubry,
40:08qui est quand même
40:09eurodéputée française
40:10de la France insoumise,
40:12avait expliqué
40:12il y a quelque temps
40:13que depuis les guerres
40:14de Vendée,
40:15il n'y avait pas eu
40:15d'actes anti-chrétiens
40:16si ce n'est la mort
40:17du père Hamel.
40:18Il faut peut-être
40:20lui,
40:21comment dire,
40:22la comprendre
40:22puisque ce n'est pas
40:23en allumant la télévision
40:24que Manon Aubry
40:25va apprendre
40:25qu'en effet,
40:26il y a des actes
40:27anti-chrétiens
40:27qui sont extrêmement récurrents.
40:29Dieu merci,
40:30pas toujours aussi grave
40:31qu'à Nice
40:31ou pour le père Hamel
40:33mais qu'ils le sont
40:35évidemment
40:35et tout ça a un sens
40:37et c'est peut-être
40:38celui-là
40:38qu'il faudrait retrouver
40:39et s'attaquer
40:39à une église,
40:40à un lieu de culte
40:41évidemment,
40:41à une église,
40:42à des personnes
40:43et il y a quelques jours
40:45des tombes de soldats
40:46de la première guerre
40:47ont été profanées.
40:49Et bien tout ça
40:49évidemment relève
40:50une société incapable
40:51non seulement
40:52de respecter le sacré
40:53pour ceux qui agressent
40:54mais pour toute une société
40:55qui ne réagit pas
40:56quand certains agressent
40:57et qui ne rétablit pas
40:58la gravité des actes
41:00au moins
41:01dans l'importance
41:03qu'elle leur accorde.
41:04Ça indique quelque chose
41:05de profond
41:05de la France.
41:06Vous évoquez
41:07l'international,
41:09peut-être Charlotte Dornelas,
41:10les chrétiens,
41:10on le sait,
41:11sont très souvent
41:12la cible de persécutions
41:13terribles à travers le monde
41:15aussi qu'en est-il ?
41:16C'est vrai que là non plus
41:17vous avouerez
41:18que la communauté internationale
41:19n'est pas dans une indignation
41:20très bruyante
41:21et pourtant on le sait
41:22l'international a pris
41:23de la place récemment.
41:25Les drames s'accumulent
41:26il ne s'agit pas
41:26de faire un concours
41:27de vie dramatique
41:29ni de guerre atroce
41:30simplement il y a
41:32certaines guerres
41:32qui ne sont pas évoquées
41:33et certaines persécutions
41:34qui ne le sont jamais non plus.
41:36Les bourreaux des chrétiens
41:37à travers le monde
41:37sont parfois communistes
41:38parce que les communistes
41:39non seulement ont eu
41:40des victimes dans l'histoire
41:41on se souvient de la chronique
41:42de Gabriel
41:42mais ils continuent
41:43à en avoir de bien réels
41:44aujourd'hui.
41:45Vous avez évidemment
41:46des victimes de dictateurs
41:47qui ne supportent pas
41:48évidemment la question religieuse
41:50les islamistes
41:51dans certains pays
41:52le narcotrafic
41:53dans beaucoup d'autres
41:54toute l'Amérique du Sud
41:55par exemple
41:56partout dans le monde
41:56en effet
41:57les chrétiens
41:58sont la cible d'attaque
41:59c'est déjà vrai en Europe
42:00alors vous avez un rapport
42:02de l'observatoire
42:02sur l'intolérance
42:03qui dénombrait
42:042500
42:06un peu moins de 2500
42:07actes de violence
42:08recensés l'année dernière
42:09et l'Union Européenne
42:10avaient refusé
42:11pour la n'ième année
42:12consécutive
42:14de nommer un coordinateur
42:15sur la haine
42:16anti-chrétienne
42:17alors que les années précédentes
42:18elle avait nommé
42:19des coordinateurs
42:19sur la haine
42:20anti-musulmane
42:21et anti-sémite
42:22et ailleurs dans le monde
42:23les massacres se multiplient
42:25on a eu
42:26près de 50 000
42:27déplacés au Mozambique
42:29par une guerre
42:30absolument atroce
42:31dont le pape seul
42:32a parlé
42:33ces derniers jours
42:34des attaques brutales
42:35de djihadistes
42:36en Syrie
42:37on a eu un attentat suicide
42:37dans une église
42:3820 morts
42:39une quarantaine
42:39de jeunes chrétiens
42:40massacrés
42:41dans leur église
42:41au Congo
42:41200 morts
42:43dans un attentat
42:43au Nigeria
42:45ces derniers temps
42:45ce sont des prêtres
42:46emprisonnés
42:46des chrétiens
42:47humiliés
42:48menacés
42:49à peu près
42:49partout sur la planète
42:50des enfants
42:51kidnappés aussi
42:51pour le seul fait
42:53qu'ils soient chrétiens
42:53et en effet
42:55l'indifférence
42:56est assez internationale
42:58elle aussi
42:58malheureusement
42:59merci Charlotte Dornelas
43:00en tout cas
43:01nous on en parle
43:02puisque ça dit
43:03quelque chose
43:04de ce que devient
43:05la France
43:05notamment
43:06on va accueillir
43:08Sœur Marie de Saint-Martin
43:10dominicaine du Saint-Esprit
43:12et Sœur Marie de la Miséricorde
43:14dominicaine du Saint-Esprit
43:15installez-vous ici
43:17et là
43:17passez devant la caméra
43:18sentez-vous à l'aise
43:19c'est votre première télévision
43:22à toutes les deux
43:23il est important pour nous
43:25de vous recevoir
43:25pourquoi ?
43:27on va montrer des chiffres
43:28les chiffres de l'enseignement catholique
43:30puisque aujourd'hui
43:30c'est le jour de la rentrée
43:3297% des établissements privés
43:35sous contrat
43:35sont catholiques
43:37plus de 2 millions d'élèves
43:397 190 établissements
43:41137 500 enseignants
43:43on voit par exemple
43:45dans la fondation
43:46la fondation de l'école
43:49qui a sorti une analyse
43:51cette semaine
43:52la semaine dernière
43:53et qui raconte aussi
43:54l'essor
43:55l'engouement des français
43:57pour l'école privée
43:58l'école privée catholique
44:00et j'ai envie de savoir
44:01pourquoi avec vous
44:03et c'est la raison
44:03pour laquelle
44:04j'ai voulu absolument
44:05vous recevoir
44:06alors comment vous expliquez
44:08je commence avec vous
44:09sœur Marie de Saint-Martin
44:11comment vous expliquez
44:12que 97% des écoles privées
44:14sous contrat
44:15sont catholiques ?
44:18je crois que l'église a toujours eu
44:19l'église catholique
44:20a toujours eu le souci
44:21de l'éducation
44:22depuis des siècles
44:24donc il n'y a rien de nouveau
44:25à ce que l'église
44:26prenne ce créneau en priorité
44:28l'église a le souci
44:30de transmettre
44:30la vérité
44:32qu'elle a contemplée
44:33et c'est un souci permanent
44:35de s'occuper
44:36des plus faibles
44:37des enfants
44:38qui ont besoin
44:39d'éducation
44:39de découvrir
44:40le vrai
44:41le beau
44:41le bien
44:42et donc
44:43les écoles
44:44qui autrefois
44:45étaient tenues
44:45très souvent
44:46par des congrégations religieuses
44:47qui étaient extrêmement
44:48nombreuses en France
44:49aujourd'hui
44:51sont tenues encore
44:52par l'église catholique
44:52d'une autre manière
44:53alors nous on est resté
44:54une congrégation religieuse
44:55enseignante aussi
44:56et hors contrat
44:57et hors contrat
44:58l'école Saint-Pédis
44:59à Saint-Cloud
44:59près de Paris
45:00exactement
45:00voilà
45:00notre congrégation
45:01a plusieurs écoles
45:02en France
45:03on en a cinq exactement
45:04dont une à Saint-Cloud
45:05mais on essaye
45:07d'assumer
45:08oui ce souci
45:09et cette transmission
45:10de l'église
45:11qui dure depuis
45:12des siècles en réalité
45:13Sœur Marie
45:14de la Miséricorde
45:15comment vous expliquez
45:16justement cet engouement
45:17que viennent chercher
45:19les parents
45:19lorsqu'ils viennent
45:21frapper à votre porte
45:22pourquoi est-ce qu'ils fuient
45:23le public
45:24pas tous
45:24mais beaucoup
45:25qu'est-ce qu'ils viennent
45:26chercher à votre porte
45:27alors je pense que la première chose
45:28c'est un souci d'exigence
45:30en fait
45:30c'est peut-être une triple exigence
45:32qu'ils viennent rechercher
45:32je dirais d'abord
45:34une exigence intellectuelle
45:35en fait on a le désir
45:37on a des parents
45:38des jeunes parents
45:38beaucoup de jeunes parents
45:39qui viennent
45:40et qui disent parfois
45:41ben moi j'aurais pas fait
45:42il y a cinq ans
45:43le saut dans leur contrat
45:43mais j'ai un désir
45:45d'exigence intellectuelle
45:46de transmission
45:47on a la chance
45:48d'avoir une culture
45:49d'une richesse extraordinaire
45:52et donc de pouvoir recevoir
45:53deuxième exigence
45:55peut-être
45:55une exigence éducative
45:57voilà
45:58on a une perte d'autorité
46:00et on veut une autorité
46:01qui fasse grandir
46:02bien sûr
46:02qui soit au service
46:03du bien de l'enfant
46:04pas une autorité
46:05qui écrase
46:06mais une autorité
46:07en fait
46:07qui soit au service
46:08de l'apprentissage
46:09et puis enfin
46:11peut-être une exigence
46:11aussi spirituelle
46:13vraiment
46:13on a des parents
46:14qui ont soif
46:15de recevoir
46:16au niveau spirituel
46:17avec la question
46:18du sens de la vie
46:19de la construction personnelle
46:20question parenthèse
46:22est-ce que par exemple
46:22dans votre école privée
46:24hors contrat catholique
46:25il y a des parents
46:27qui ne veulent pas
46:28cet aspect spirituel
46:29juste pour savoir
46:30alors je pense que
46:31la plupart des parents
46:32qui viennent chez nous
46:33viennent parce que
46:34il y a cette soif
46:35d'exigence
46:36c'est vrai que l'identité catholique
46:37elle est très fortement
46:38marquée chez nous
46:39il suffit de nous regarder
46:40on ne peut pas le cacher
46:41mais c'est pour ça
46:42que vous êtes là
46:42on va parler de votre tenue
46:45dans un instant
46:46par contre je vous fais réagir
46:47sur Marine Larisenkord
46:48bien sûr
46:49Marine Saint-Martin
46:50sur ces chiffres
46:52justement
46:52de la fondation
46:53fonda Paul
46:54cette analyse
46:55de la fondation
46:56de l'école
46:56pardon
46:57qui explique par exemple
46:58que ce que viennent
46:59chercher
47:00les parents
47:01lorsqu'ils viennent
47:02dans une école privée
47:02catholique
47:03un cadre éducatif
47:05bienveillant
47:06l'accompagnement
47:07d'enfants atypiques
47:08le rejet
47:10du système public
47:11la recherche
47:12d'exigence
47:13vous en parliez
47:13tout à l'heure
47:14la fuite
47:15du harcèlement
47:16oui
47:17en fait
47:18vous êtes d'accord
47:18l'exigence éducative
47:19en fait
47:19l'apprentissage
47:20du respect des autres
47:21et effectivement
47:22l'exigence éducative
47:23qu'on retrouve en famille
47:24et à l'école
47:25avec l'attention
47:26vraiment la présence
47:28aussi des éducateurs
47:29nos professeurs
47:31sont peu payés
47:32il faut le rappeler
47:33et donc ils ne viennent pas là
47:34pour faire une carrière
47:34mais ils viennent là
47:35parce qu'ils sentent
47:36qu'il y a une mission
47:36qui est importante
47:38on va parler de la mission
47:39effectivement
47:39dans un instant
47:41si vous permettez
47:42la miséricorde
47:43lorsque vous parlez
47:45de votre tenue
47:46pourquoi vous portez
47:47cette tenue ?
47:48alors notre tenue
47:49est le signe
47:50aussi de ce qu'on est
47:52de notre don
47:53au Seigneur
47:54voilà
47:56elle dit quelque chose
47:57en fait
47:57de notre choix de vie
47:59on appartient
48:01à une communauté
48:04la communauté dominicaine
48:05nous sommes dominicaines
48:06et ce qui caractérise
48:07les dominicains
48:08c'est l'habit blanc
48:09et noir
48:09ce qui a un sens
48:10le blanc renvoie
48:11à la lumière
48:12à la recherche
48:13de la vérité
48:14à la joie aussi
48:15beaucoup
48:16la joie
48:16qui est très présente
48:17dans nos établissements
48:17et le noir
48:18lui renvoie aussi
48:20il faut le dire
48:20un peu à la pénitence
48:22peut-être parfois
48:23aussi
48:25voilà
48:26au désir
48:27oui de faire pénitence
48:27pour le péché
48:29il faut le dire aussi parfois
48:30voilà
48:31ensuite on a un scapulaire
48:32qui manifeste
48:34notre consécration
48:34à la Vierge Marie
48:35un rosaire
48:36qui nous permet
48:37de prier sans cesse
48:38voilà
48:39et vous priez
48:40pendant que vous enseignez
48:41non c'est une question
48:42je crois que c'est une attitude
48:43du coeur au fond
48:44c'est une attitude du coeur
48:46c'est à dire qu'on se retrouve
48:46plusieurs fois par jour
48:48en communauté
48:48avec toutes les soeurs
48:49pour prier le Seigneur
48:51et donc notre journée
48:52elle est rythmée
48:53par des temps de prière
48:547 temps de prière
48:55et donc régulièrement
48:56on se remet
48:57entre les mains du Seigneur
48:59on lui confie
49:00le temps qui vient de se passer
49:01le temps à venir
49:02et donc finalement
49:03il y a comme
49:03un habitus
49:05vous voyez
49:05une habitude
49:06et vous enseignez
49:07avec cette tenue
49:09sur Marie de Saint-Martin
49:10je rappelle au passage
49:11pour ne rien cacher
49:12au téléspectateur
49:13que vous êtes la fille
49:14de Philippe de Villiers
49:15ce n'est pas pour ça
49:15qu'on vous a invité
49:16c'est vraiment à la marge
49:17mais il faut quand même
49:19on est franc
49:19avec le téléspectateur
49:21et cette tenue
49:23vous la portez aussi
49:24donc quand vous enseignez
49:25pourquoi
49:25j'ai tellement de questions
49:26à vous poser
49:27pardon
49:27on a peu de temps
49:27et pourquoi cette vocation
49:29avec
49:29cette vocation
49:31j'ai eu l'occasion
49:32de discuter avec vous
49:33vous avez une telle envie
49:34d'enseigner aux enfants
49:35sans être payés
49:37sans avoir de compte bancaire
49:38non mais j'hallucine
49:39je veux dire
49:39une vocation pareille
49:40oui beaucoup de questions
49:41pardon
49:41répondez à celles que vous voulez
49:43il y a beaucoup de choses
49:44tout est lié
49:45effectivement à la vocation
49:46donc on porte
49:47notre habit
49:47tous les jours
49:48toujours et partout
49:49on porte notre habit
49:50donc en classe
49:51nous sommes professeurs
49:52moi-même je suis professeur
49:53de littérature
49:53et je suis passionnée
49:55nos élèves nous voient comme ça
49:56pour elles c'est aussi
49:57un rappel
49:58à la fois éloquent et discret
50:00parce qu'on n'en parle pas
50:01forcément tous les jours
50:02mais c'est une évidence
50:04quand elle nous voit
50:05que nous avons donné
50:06notre vie à Dieu
50:07et donc à elle aussi
50:08aux autres
50:09et aux enfants
50:10et donc cette vocation
50:11implique
50:12comme tous les religieux
50:13du monde
50:13qui font tous
50:14des voeux
50:15de pauvreté
50:16chasteté
50:17obéissance
50:17nous aussi
50:18nous faisons
50:19nous avons
50:20promis devant Dieu
50:21nous avons pris
50:22tous ces engagements
50:23et donc nous avons promis
50:24de vivre pauvrement
50:26c'est pourquoi
50:27nous n'avons pas de salaire
50:28ni de compte en banque
50:29on a un mode de vie
50:31qui est assez sobre
50:32avec une certaine règle
50:34monastique
50:35mais qui nous permet
50:37d'être totalement donnée
50:38à notre mission
50:39et je crois qu'on est
50:40tellement rémunérés
50:41par la joie
50:42de nos enfants
50:43que c'est pas un regret
50:44et on n'y pense jamais
50:45finalement
50:45c'est un mode de vie
50:48qui nous suit partout
50:49on a choisi
50:51on a embrassé cette vie
50:52depuis des années
50:53maintenant
50:54et donc
50:55on ne se pose pas
50:56la question
50:57d'une rémunération
50:58ça va avec
50:59la radicalité
51:00de ce choix
51:00si j'ai posé une question
51:02peut-être que tout le monde
51:02se pose
51:03sur Marie de la Miséricorde
51:04peut-être en quoi
51:04votre tenue est-elle autorisée
51:06avec notre pays
51:07de la laïcité
51:07alors c'est vrai que
51:09voilà
51:10la conception
51:10de la République française
51:12aujourd'hui
51:13de la laïcité
51:14est assez restreinte
51:16c'est-à-dire que
51:17effectivement
51:18elle demande
51:19qu'il n'y ait pas
51:19de port
51:20de signes
51:21ostentatoires
51:22mais ça c'est principalement
51:23pour l'école publique
51:24nous sommes une école
51:26hors contrat
51:27vous l'avez dit
51:28donc on garde
51:29cette confessionnelle
51:31catholique
51:31et donc on garde
51:32cette liberté
51:32aussi de pouvoir
51:34exprimer notre foi
51:36il faut noter aussi
51:37par ailleurs
51:37que l'église catholique
51:38n'est pas contre
51:39la laïcité
51:39en un certain sens
51:40elle est pour la liberté
51:42religieuse
51:42elle est pour la liberté
51:43de conscience
51:44c'est elle qui a
51:45introduit la distinction
51:46aussi entre le temporel
51:48et le spirituel
51:49ce qui relève de l'État
51:50ce qui relève
51:50de l'église
51:52et donc ça c'est
51:53ce qu'on transmet
51:54aussi à nos enfants
51:55et ce qu'on cherche
51:55à respecter bien sûr
51:56et peut-être
51:57pourquoi vous êtes lancée
51:58dans l'enseignement
51:59peut-être
51:59sœur Marine Saint-Martin
52:01pourquoi vous êtes lancée
52:02dans l'enseignement
52:03alors on s'est d'abord lancée
52:04je pense mes sœurs
52:05et moi-même
52:05dans une vocation religieuse
52:06c'est-à-dire qu'on est entrée
52:08au couvent un jour
52:08pour donner notre vie
52:09à Dieu d'abord
52:10et ensuite ça s'est incarnée
52:12dans une forme de vocation
52:13parce qu'il y a plein d'ordres
52:14religieux différents dans l'église
52:15pour nous ça a été
52:16un appel particulier
52:17à cette mission
52:17d'éducatrice
52:18et d'enseignante
52:19tout simplement
52:20parce qu'il y a
52:20une mission
52:22qui nous semble
52:23aujourd'hui
52:24urgente
52:25qui nous semble
52:26irremplaçable
52:27unique
52:27et qui est absolument
52:28passionnante
52:29donc en fait
52:30c'est l'appel
52:32au métier
52:33d'éducateur
52:34comme peuvent avoir
52:35beaucoup de gens
52:35aujourd'hui en France
52:37mais c'est aussi
52:38devant un vide
52:39devant un manque
52:40d'enseignants
52:41et puis surtout
52:42devant le découragement
52:43des enseignants
52:44aujourd'hui
52:44nous nous souhaitons
52:46répondre
52:46à ce découragement
52:48et redire
52:49la beauté
52:50de ce métier
52:50la beauté aussi
52:51du métier
52:52d'instituteur
52:52d'institutrice
52:53et de pouvoir
52:54remplir cette mission
52:55dans les conditions
52:56qui sont les nôtres
52:56dans une école
52:57qui est dans un climat
52:59de confiance
52:59et de joie
53:00c'est vrai qu'on a
53:00beaucoup de chance
53:01donc voilà
53:02c'est un appel
53:03et c'est une joie
53:03c'est incroyable
53:04le grand écart
53:05avec tout ce qu'on décrit
53:06par exemple
53:06dans l'école publique
53:07bon pas toute l'école publique
53:09je sais
53:09dernière question
53:10j'aurais tellement
53:10de questions à vous poser
53:11mais peut-être
53:11Gabrielle une question
53:12avant de continuer
53:14avec Mathieu
53:14vous ne travaillez pas un secret
53:15en disant que votre école
53:17est une école d'excellence
53:18qui donne
53:19de l'enseignement supérieur
53:20des résultats incroyables
53:21mais est-ce que
53:21c'est vraiment
53:22votre objectif principal
53:24ou est-ce que
53:25vous en avez un autre
53:26et est-ce que
53:27vous gardez un lien
53:28avec vos anciennes élèves
53:29vos anciens élèves
53:30alors on a
53:32l'objectif principal
53:33c'est le bonheur
53:34de l'élève
53:35d'abord
53:36c'est aussi
53:37qu'il devienne meilleur
53:38qu'il grandisse
53:39chaque jour
53:39qu'il donne le meilleur
53:40de lui-même
53:41donc effectivement
53:42ça passe par une excellence
53:43aussi au plan scolaire
53:46et académique
53:46on a beaucoup d'élèves
53:47qui réussissent très bien
53:48dans les grandes écoles
53:49après le bac par exemple
53:50qui sont prises
53:51dans des écoles prestigieuses
53:52etc
53:53on en est très fiers
53:54et très heureuses
53:54pour eux
53:55mais c'est d'abord
53:56le bien de la personne humaine
53:59intégrale
54:00et pas simplement
54:00de son intellect
54:02et c'est aussi
54:03pour nous un souci
54:04que les élèves
54:06soient au service
54:07de la cité
54:07de notre société
54:08aujourd'hui
54:08qui puissent donner
54:09le meilleur d'eux-mêmes
54:10dans cette société
54:11et quand on dit
54:12école d'excellence
54:12peut-être un dernier mot
54:13très rapidement
54:14les élèves qui sortent
54:15de chez vous
54:15vont où ?
54:16par exemple
54:17non mais c'est vrai
54:17on met l'accent
54:19sur les humanités
54:19donc la littérature
54:22évidemment
54:23le latin
54:24le grec
54:24voilà
54:25donc on a beaucoup
54:25qui partent
54:26en prépa littéraire
54:27mais en fait
54:28on a aussi
54:28un panel très varié
54:29de choix d'études
54:31et on a aussi
54:32des médecins
54:32des ingénieurs
54:33qui
54:34donc voilà
54:34il y a un choix
54:35merci beaucoup
54:37on aimerait rester plus longtemps
54:38pour bien comprendre
54:39et je rappelle
54:40donc effectivement
54:40que selon
54:41les chiffres
54:4297%
54:43des écoles privées
54:45en France
54:45sont des privées
54:46des écoles privées
54:47catholiques
54:48sous contrat
54:49et c'était intéressant
54:51d'avoir votre regard
54:52puisque toutes les analyses
54:53montrent l'engouement
54:54des français
54:55pour les écoles privées
54:56catholiques
54:57je rappelle que vous êtes
54:58issu d'une école
54:59catholique
55:00hors contrat
55:01merci
55:01restez avec nous
55:02puisqu'on va écouter
55:03la dernière chronique
55:04de Mathieu Bocoté
55:05peut-être que vous allez
55:05vous boucher les oreilles
55:06non mais restez quand même
55:07écoutez
55:08il va faire un effort
55:09j'espère
55:10non non je rigole
55:11c'est une histoire
55:12qui a fait le tour du monde
55:13depuis qu'Elon Musk
55:14en a parlé sur un X
55:15à Molenbeek
55:16en Belgique
55:17une élue socialiste
55:18a tenu des propos
55:19qui font réagir
55:20Mathieu Bocoté
55:21alors
55:22Salia
55:22Raïs
55:23alors c'est
55:24les échevins
55:25donc à Molenbeek
55:26qui est
55:27la suce de capitale
55:28en fait
55:29de l'Europe de demain
55:29en quelque sorte
55:30donc pour certains
55:31le symbole de l'islamisme
55:32certains vont jusqu'à dire cela
55:33c'est une scène
55:34qui est rapportée
55:35sur les réseaux sociaux
55:36qui je vous la décris
55:37elle parle
55:38sur des comptes
55:39je crois Facebook
55:40d'un élu
55:41d'un parti de droite
55:42et bien des gens
55:43auraient fait un commentaire
55:44raciste
55:45ou xénophobe
55:45ou ainsi de suite
55:46et elle en profite
55:47pour dire ce qu'elle pense
55:48de ceux qui critiquent
55:49le voile
55:49je la cite
55:50si des gens
55:52qui portent
55:52des tentures
55:53sur la tête
55:54elle fait référence
55:54au voile
55:55vous dérange
55:56tant que ça
55:57si on ne veut plus
55:58nous voir
55:59si Molenbeek
56:00est si invivable
56:01changez de bord
56:02allez ailleurs
56:03dégagez
56:04dégagez
56:06alors là
56:06ça crée la polémique
56:08évidemment
56:08à l'échelle
56:09parce que
56:09Elon Musk
56:11le reprend
56:11le diffuse
56:13polémique
56:14à l'échelle du monde
56:14elle doit justifier
56:15un peu
56:16elle dit
56:16non non
56:16je veux simplement dire
56:17dégagez
56:18les racistes
56:18et les xénophobes
56:19oui elle a dit
56:20que c'est sorti
56:20de son contexte
56:21oui le contexte
56:22c'est assez clair pourtant
56:22ensuite elle ajoute
56:23en fait
56:24c'était
56:24je l'ai dit dégagé
56:25sur le mode de la blague
56:26donc je comprends
56:27qu'elle veut
56:27que les xénophobes
56:28et les racistes
56:28dégagent
56:29mais seulement
56:29sur le mode de la blague
56:30finalement
56:31elle se perd
56:32dans ses explications
56:33sur le fond des choses
56:34que nous dit
56:34blague belge
56:35pardon
56:36je sors
56:37mais que nous dit
56:39elle tout simplement
56:40c'est que
56:40si vous critiquez
56:41l'islamisation
56:42de la France
56:43de la France
56:44ou la belge
56:44écoute
56:44d'abord
56:45si vous critiquez
56:46la présence
56:47des signes ostentatoires
56:49de cet islam
56:50si vous remettez
56:51cela en question
56:52dégagez
56:53vous n'êtes plus
56:53les bienvenus
56:54chez vous
56:55parce que chez vous
56:56c'est chez nous
56:57donc une nouvelle norme
56:58s'impose
56:58une nouvelle règle
56:59s'impose
57:00une nouvelle culture
57:01s'impose
57:02une nouvelle civilisation
57:03s'impose
57:03et si vous n'êtes pas
57:04prêt à l'accepter
57:05vous n'êtes plus
57:06les bienvenus
57:07il y a d'autres endroits
57:08où vous pouvez aller
57:09vivre sur le territoire
57:09alors cette scène
57:11elle est à la fois
57:12assez violente
57:13symboliquement
57:13et pourtant banale
57:15parce que des scènes
57:16comme celle-là
57:17sur les réseaux sociaux
57:18des scènes assez ordinaires
57:19où on voit quelqu'un
57:20qui se dit
57:22issu de la diversité
57:22comme on dit
57:23pas tous
57:24ça va de soi
57:24on va dire
57:25à un autochtone
57:27d'Europe
57:28on est ici
57:28et bien on va finir
57:30par vous
57:31vous dégagez
57:32une scène
57:32qui est retweetée
57:33par Mosque
57:34encore une fois
57:34qui se passe
57:35au Danemark
57:36cette fois-là
57:37et je crois
57:37que c'est un pakistanais
57:38si je ne me trompe pas
57:39qui dit un danois
57:40on fait 5-6 enfants
57:41par famille
57:42vous en faites
57:42un ou deux
57:43vous êtes déjà conquis
57:44donc là
57:46ce qui est intéressant
57:46dans cela
57:47c'est qu'on n'est pas
57:47devant un mouvement
57:48militant
57:49on est devant
57:50un qui d'âme
57:50qui a une conscience
57:52chez lui
57:53d'un esprit de conquête
57:54et ces scènes-là
57:55se multiplient
57:55je l'ai dit
57:56elles ne représentent pas
57:57tous les gens
57:57bien évidemment
57:58mais elles se multiplient
57:59et on ne le saurait pas
58:00s'il n'y avait pas
58:00les fameux réseaux sociaux
58:01c'est pas pour rien
58:02que le pouvoir
58:03veut à tout prix
58:03les fermer
58:04les contrôler
58:04les censurer
58:05parce que cette réalité
58:06qui remonte
58:07et qui déborde
58:08de partout
58:08on n'y aurait pas accès
58:09autrement
58:10mais comment les peuples
58:11font-ils pour tolérer
58:12cette haine
58:13à leur endroit
58:14mais ils ne la tolèrent plus
58:16c'est bien ça
58:17qui est intéressant
58:17d'abord
58:18il y a différentes stratégies
58:19d'abord il y a la fuite
58:20c'est-à-dire on décide
58:20on vote avec ses pieds
58:21comme autant de Berlin Est
58:22mais on vote
58:23pour aller habiter
58:24dans une commune
58:24ou un territoire
58:25une ville
58:26qui n'est pas soumise
58:27à ce qu'on pourrait appeler
58:28le règne de la diversité malheureuse
58:29en forme de multiculturalisme agressif
58:31ou alors on fuit
58:32vers l'école privée
58:33on vient d'en parler
58:34je dirais
58:35on fuit ingénieurs et médecins
58:36pour retrouver
58:37ingénieurs et médecins
58:38autrement
58:39on vote vers
58:40les partis populistes
58:41on vote pour les partis populistes
58:42qui expriment cette colère
58:43on a une parole décomplexée
58:45sur les réseaux sociaux
58:46et surtout maintenant
58:47et j'y arrive
58:47il y a des manifestations
58:48de plus en plus
58:49manifestations en Allemagne
58:51en France
58:51on en a eu
58:52en Espagne
58:53en Irlande du Nord
58:53en Irlande
58:54au Québec ces jours-ci
58:55pour dire quoi ?
58:56pour dire un instant
58:57l'islamisation doit cesser
58:58comment les médias
58:59présentent-ils généralement
59:00ces manifestations
59:01comme des manifestations racistes
59:03des manifestations d'intolérance
59:04souvent des manifestations néonazies
59:06on nazifie
59:07la protestation populaire
59:08contre l'immigration massive
59:10le vrai coupable
59:11ce n'est pas celle qui dit
59:11dégagée
59:12c'est celle qui dit
59:13on ne part pas
59:14est-ce qu'on peut prôner
59:15le respect des autres
59:17la bienveillance
59:17et l'amour envers les autres
59:19tout simplement
59:20oui c'est ça la vie
59:21merci beaucoup Mathieu Bocoté
59:22merci mesdames
59:23de nous avoir accordé
59:24votre confiance
59:24pour cette première télé
59:26merci pour votre courage
59:27d'être venu parler
59:28de votre école
59:29et de votre vocation
59:30ça nous a beaucoup touché
59:31ce soir
59:32excellente suite de programme
59:33merci d'avoir été avec nous
59:34l'heure des pros de Pascal Praud
59:36merci d'avoir regardé cette vidéo
59:38merci d'avoir regardé cette vidéo
59:39merci d'avoir regardé cette vidéo
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