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Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros

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00:00:00Bonjour à tous et bienvenue à l'heure des pros ce matin sur AOP1 jusqu'à 10h et sur l'antenne de CNews jusqu'à 10h30.
00:00:07Deux députés de la France Insoumise, Daniel Obono et Hugo Bernalicis, ont voulu hier rencontrer Nicolas Sarkozy dans sa cellule.
00:00:16Ils étaient accompagnés de deux journalistes, l'un du journal Le Monde qui milite pour la gauche, l'autre du journal Politis qui milite pour l'extrême gauche.
00:00:24Ce quatuor de militants rose et rouge n'a pas eu accès à la cellule de Nicolas Sarkozy.
00:00:30L'administration de la santé a refusé cette visite inopportune qu'elle a nommée tourisme pénitentiaire.
00:00:37Voici une semaine que Nicolas Sarkozy est incarcéré à Paris dans une prison où il n'a rien à faire, placé à l'isolement en compagnie des pires criminels du pays.
00:00:46Rien ne justifie cette mise en détention de l'ex-président de la République, présumé innocent, faut-il le rappeler depuis qu'il a interjeté appel.
00:00:54La journée d'hier illustre les conséquences de cet emprisonnement.
00:00:58Nous voici soumis à des volontés d'humiliation de quelques-uns.
00:01:02Ses attitudes rejoignent les menaces dont Nicolas Sarkozy est victime, menace qui justifie la présence d'officiers de sécurité auprès de lui durant son séjour.
00:01:11Plongé, l'homme qui a présidé le pays entre 2007 et 2012 dans ce malstrom de dangerosité, d'ignominie, de bassesse, ne grandit personne.
00:01:23Ni la fonction présidentielle, ni la justice, ni la magistrature.
00:01:27Puisse cette séquence être la plus brève possible, elle est indigne de la France.
00:01:34Il est 9h01, Alice Sommerer.
00:01:47Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:01:48A Saint-Priest, près de Lyon, une femme de 39 ans a été poignardée à mort par son mari.
00:01:53Ça s'est passé dimanche, il a été interpellé quelques heures plus tard et placé en garde à vue.
00:01:58Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de ce féminicide.
00:02:03Elle était mère de trois enfants.
00:02:05Hier, la Croix-Rouge a remis à Israël le cercueil d'un 16e otage retenu dans la bande de Gaza.
00:02:10Quelques heures plus tôt, des familles ont appelé à suspendre l'accord de cesser le feu tant que toutes les dépouilles n'ont pas été rendues.
00:02:16Pour rappel, 12 dépouilles d'otages se trouvent toujours dans la bande de Gaza.
00:02:20Et puis le suspect de la tentative de viol dans le RERC a reconnu qu'il s'agissait bien de lui sur les vidéos qui lui ont été présentées.
00:02:27Il a également admis avoir eu une altercation avec la victime.
00:02:29On le rappelle, mais cet homme est un Égyptien de 26 ans et sans domicile fixe.
00:02:33Merci Alice.
00:02:36Charlotte Dornelas est avec nous.
00:02:38Vous étiez à Rome pendant quelques jours.
00:02:40Absolument.
00:02:41Est-ce que vous trouvez que Rome est une dernière capitale où il y a une sorte de liberté qui est très différente ?
00:02:50Oui, oui, on ne se croirait pas dans une capitale, en tout cas, l'idée qu'on s'en fait quand on vit à Paris.
00:02:54Exactement, il y a moins de... la ville est moins...
00:02:56C'est plus léger, même avec beaucoup de monde, parce qu'il y a beaucoup de monde.
00:02:58Moins de contraintes.
00:03:00Absolument.
00:03:01Moins.
00:03:02C'est une ville italienne déjà.
00:03:03Oui.
00:03:04Le mot contrainte va assez mal aux Italiens de manière générale.
00:03:07Et c'est une ville plus vivante, plus humaine, à hauteur plus humaine en effet, dans les échanges, etc.
00:03:13Et puis c'est une ville sublime, surtout.
00:03:16Magnifique.
00:03:17Alain Jakubowicz est là, Olivier Delagarde également, Joseph Massescaron et Thomas Bonnet.
00:03:21On écoutera tout à l'heure, je vous ai écouté, c'était formidable d'ailleurs.
00:03:24Très intéressant ce que dit le chancelier Mertz, parce que lui, il dit des choses.
00:03:28Et on en parle dans une seconde.
00:03:29Mais la mère de Lola était l'invité de RTL ce mardi.
00:03:32Delphine Davies espère que la meurtrière de sa fille ne fasse pas appel.
00:03:36Je vous propose de l'écouter.
00:03:40Un jour après l'autre, comme on dit.
00:03:42On voit petit à petit.
00:03:45C'est un soulagement d'avoir eu cette peine.
00:03:47Ce qu'on voulait obtenir, on l'a eu.
00:03:49On est contents de la décision, oui.
00:03:51On se soutient l'un à l'autre.
00:03:53Et on essaie d'avancer ensemble, tout en se reconstruisant doucement.
00:03:59Dabia Benkiret, je le rappelle, reconnue coupable du meurtre de Lola Davies,
00:04:03a été condamnée à la perpétuité réelle par la cour d'assises de Paris.
00:04:07D'ailleurs, maître Jakubowicz, vous qui êtes avocat pénaliste,
00:04:10je n'ai pas souvenir qu'une femme, une femme a été à l'origine d'un crime aussi abominable.
00:04:16Alors je ne sais pas si ça dit quelque chose de notre époque ou pas,
00:04:19mais ce qui était frappant dans cette affaire et parfois peu souligné,
00:04:23c'est que c'était une femme.
00:04:25Vous avez raison de le souligner, c'est effectivement la première qui est condamnée à ce que l'on appelle la perpétuité réelle,
00:04:33qui n'est pas véritablement la perpétuité réelle, mais qui s'en rapproche, c'est vrai.
00:04:38Et en fait, ça montre une chose, c'est que les femmes aussi sont capables du pire.
00:04:42Et c'est vrai que ce crime dépasse l'imagination.
00:04:46On en a beaucoup parlé.
00:04:48C'est absolument terrifiant.
00:04:51Et c'est une femme qui a commis ce crime.
00:04:53C'est une question sans doute que tout le monde vous impose.
00:04:56On pose toujours ça à un avocat.
00:04:57Est-ce que vous auriez pu la défendre si elle vous avait demandé de la défendre ?
00:05:01Vous savez, je suis passé par des épisodes un peu compliqués à cet égard.
00:05:08Honnêtement, ça serait présomptueux de répondre à cette question.
00:05:11Et vous m'aviez dit que...
00:05:12Maintenant, quand vous me posez la question, maintenant la réponse est non.
00:05:16Parce que vous m'aviez dit que dans votre propre cabinet,
00:05:18quand vous avez défendu parfois des criminels,
00:05:21ça posait un problème vis-à-vis des autres avocats qui disaient
00:05:24« Attention, tu mets en danger le cabinet ».
00:05:26Pour deux raisons.
00:05:27D'abord parce que mon cabinet est un cabinet de droit des affaires.
00:05:30Et effectivement, pour les clients, c'est pas...
00:05:32Mais généralement, ils le comprennent très bien.
00:05:35Et puis parce que j'ai des enfants aussi, que je suis grand-père.
00:05:38Et que, évidemment, c'est pas sans conséquences.
00:05:43Dans la vie.
00:05:43En revanche, dans ce que vous avez dit, une chose importante,
00:05:46c'est la question de l'appel.
00:05:49Vraiment, j'espère vraiment qu'il n'y aura pas d'appel.
00:05:52Il faut faire...
00:05:53C'est ce que dit la mère, effectivement.
00:05:54C'est une souffrance infinie.
00:05:56Et lorsque j'ai moi-même été confronté en tant qu'avocat à ce type de situation,
00:06:00j'ai conseillé à mon client de ne pas faire appel pour mettre un terme à cette souffrance.
00:06:07Deuxième passage, la mère de Lola et donc son fils étaient l'invité ce matin, je l'ai dit, de RTL.
00:06:15Et elle espère, effectivement, que Dabia Benkired ne fera pas appel.
00:06:23Je pense qu'on se dit, c'est encore dix jours d'attente où on espère qu'elle ne le fera pas.
00:06:31Mais comme elle aime parler d'elle, on a un petit doute qu'elle puisse le faire, oui.
00:06:35Je ne veux plus vivre ça et on espère, on croise les doigts qu'elle ne le fera pas.
00:06:39On sait qu'elle est narcissique et qu'elle veut qu'on parle d'elle.
00:06:43Du coup, ça, on a peur de ça pour qu'elle fasse appel.
00:06:47Pour l'instant, on va attendre dix jours et on verra à la fin si elle fait ça.
00:06:51Il y a toujours une question qui hante les victimes.
00:06:54Manifestement, c'est pourquoi et à ce pourquoi, il n'y a jamais de réponse.
00:06:57C'est ce que dit la mère de Lola.
00:07:00Jamais toutes les réponses à nos questions, malheureusement.
00:07:03Comme cette personne est assez froide et assez vide dans son regard, dans tout.
00:07:08On n'aura jamais vraiment pourquoi Lola, pourquoi nous.
00:07:13On sait ce qu'elle a subi, ça c'est sûr, c'est une chose.
00:07:16Mais on ne saura jamais le pourquoi.
00:07:18On s'est dit qu'elle a souffert et que pourquoi elle a enduré tout ça, on ne comprend pas.
00:07:24Ça fait beaucoup de mal de le savoir, mais en même temps, il fallait que je sache.
00:07:29Dernier passage que je voulais vous faire écouter ce matin,
00:07:31même s'il est impossible, bien sûr, de savoir ce que cette famille vit,
00:07:38puisqu'on ne peut pas se mettre à leur place.
00:07:41Et ce cauchemar est sans doute indescriptible.
00:07:44Écoutez une dernière fois la mère de Lola.
00:07:47Moi, le prononcer, je ne peux pas.
00:07:48C'est pour ça que je l'ai surnommé, cette chose, le diable, voilà.
00:07:52Elle a bas d'autres mots pour moi.
00:07:54Pour moi, c'est comme ma mère, elle ne mérite pas qu'on l'appelle par son prénom,
00:07:58surtout qu'elle veut qu'on parle d'elle.
00:08:00Et du coup, pour moi, cette chose, ce monstre, ça la représente très bien.
00:08:06Moi, je l'ai très mal reçu.
00:08:08Je n'accepterai jamais son pardon de toute façon.
00:08:10Je ne peux pas. Je ne peux pas l'accepter.
00:08:12Moi, pour être honnête, quand j'ai entendu ça, je me suis dit que c'était un foutage de gueule.
00:08:17Je ne peux pas demander pardon après ce qu'elle a fait subir à ma sœur.
00:08:22Bon, je veux dire juste une chose, parce que vous allez très souvent dans des débats sur les polars,
00:08:31sur des romans policiers, avec des auteurs de romans policiers.
00:08:34Dernièrement, j'étais confronté avec notamment des journalistes, une journaliste de Libération,
00:08:40et qui me disait, ça m'a vraiment marqué, les monstres, ça n'existe pas.
00:08:44Et je lui ai dit, et là, évidemment, l'assistante m'a approuvé, c'est si les monstres existent.
00:08:53Parce qu'il y a des gens qui choisissent le mal.
00:08:55Il y en a qui le subissent, parce qu'ils ont des traumatismes profonds, réels,
00:09:00mais il y en a qui choisissent le mal, véritablement.
00:09:03Et là, moi, ce qui me frappe, c'est à la fois le frère de Lola et sa mère,
00:09:09les mots qu'ils emploient, c'est-à-dire le mot diable, le mot mal, et c'est le mot chose,
00:09:16montrent bien qu'en effet, il y a des gens qui délibérément choisissent le mal.
00:09:19Oui, mais Joseph Mazescaron, la question du monstre, en fait, ça nous fait du bien.
00:09:24Ça nous fait du bien de considérer que les monstres...
00:09:27Non, non, non, c'est l'inverse.
00:09:28Le problème, pardon, j'exprime mon point de vue, vous ne le partagez pas.
00:09:34Je veux dire, ce sont des gens qui accomplissent des actes monstrueux.
00:09:37Et il y a une façon de rejeter, ce n'est pas nous, ce sont des êtres humains qui sont différents,
00:09:44qui nous font d'une certaine façon du bien, mais ce sont nos voisins,
00:09:47ce sont des gens qui sont comme nous, qui vivent comme nous.
00:09:49C'est ça le problème.
00:09:50Et en fait, de les disqualifier, finalement, de l'humanité, en les qualifiant de monstres,
00:09:55c'est une forme de...
00:09:59On s'arrange avec ça, mais le problème, c'est que ce ne sont pas des monstres.
00:10:03C'est ça le problème.
00:10:04Et pourquoi vous dites que ce ne sont pas des monstres ?
00:10:06Il n'est pas question de les excuser.
00:10:10Mais pourquoi vous dites que ce ne sont pas des monstres ?
00:10:13Qu'est-ce qui vous empêche de dire que c'est un monstre ?
00:10:15Eh bien, parce que ce sont des gens qui sont comme vous et moi, malheureusement.
00:10:18Ah non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non.
00:10:23Mais bien sûr que nous ne ferions jamais cela.
00:10:27Bien sûr que nous ne ferions jamais cela.
00:10:29C'est toute la question.
00:10:30Je n'aime pas cette...
00:10:30C'est la question de la banalité du mal.
00:10:33C'est un problème qui est extrêmement complexe.
00:10:38Moi, j'aimerais que ce soit des monstres.
00:10:40Vous voulez que je vous dise ?
00:10:41J'aimerais que ce soit des monstres.
00:10:42Mais le problème, c'est que quand vous fréquentez ces gens-là,
00:10:45lorsque vous les voyez, lorsque vous parlez avec eux,
00:10:48ils ne sont pas différents de vous et moi.
00:10:50Et ils ont accompli des actes qui sont innommables,
00:10:53qui sont monstrueux.
00:10:54Mais ce ne sont pas des monstres.
00:10:56Ils ont le même physique que vous.
00:10:57Ils sont fabriqués comme vous.
00:10:59Ils ont une histoire comme vous.
00:11:01Alors qui, bien sûr, est différente dans le détail.
00:11:04Mais ce sont des humains.
00:11:05Et c'est ça qui nous fait peur.
00:11:08Il y a une mauvaise interprétation, pardon,
00:11:09de ce qu'Anna Arendt appelle la banalité du mal.
00:11:11La banalité du mal, ce n'est pas le relativisme.
00:11:14Pardonnez-moi.
00:11:15Donc la banalité du mal, il y a des personnes.
00:11:16Il n'y a pas de relativisme en moi.
00:11:17Alain !
00:11:18Il y a des personnes.
00:11:18Il y a des personnes qui sont en effet, comme vous et moi,
00:11:21mais qui choisissent délibérément le mal.
00:11:24Voilà.
00:11:24Qui choisissent délibérément le mal.
00:11:25Ça, c'est...
00:11:26Qui, à un moment donné...
00:11:27Voilà.
00:11:27Bon.
00:11:28Charlotte.
00:11:28Charlotte veut dire un mot.
00:11:30Charlotte veut dire un mot.
00:11:31Moi, je suis d'accord que c'est l'acte qui est monstrueux.
00:11:34Et la personne est assimilée à un monde.
00:11:36Mais je suis d'accord avec l'idée que ce serait plus facile.
00:11:39Un enfant qui est tué par un ours, c'est atroce.
00:11:42Les parents ont perdu le même enfant, mais il n'y a pas d'explication à chercher.
00:11:45Là, si nous sommes tous aussi mal à l'aise,
00:11:48si cette histoire nous déchire le cœur,
00:11:50si on essaye de répondre de manière obsessionnelle à la question pourquoi,
00:11:55c'est précisément parce que nous avons une personne humaine en face de nous
00:11:58qui a commis, qui s'est même laissé posséder, j'utilise ce mot,
00:12:03par le mal de bout en bout des actes qu'elle a posés.
00:12:06C'est une énigme totale pour nous.
00:12:08Pourquoi ? Parce que l'homme est fait pour choisir le bien,
00:12:11pour l'identifier et le choisir.
00:12:12Or, on comprend, même dans les déclarations de cette femme,
00:12:15qu'elle a identifié un bien dans ce que tous nous identifions comme le mal absolu.
00:12:20Ça lui a fait du bien.
00:12:21Cette discussion sur les bien et le mal,
00:12:24elle traverse l'histoire de l'humanité, si je puis dire.
00:12:27Mais en effet, c'est bien là qu'est le mystère.
00:12:29C'est que cette personne est une personne
00:12:31et que ses actes sont monstrueux.
00:12:34Par ailleurs, c'est notre seule chance d'espérer, de manière générale,
00:12:37de faire cette distinction.
00:12:38Et bien, comme toujours, vous nous avez convaincus.
00:12:40Voilà, comme quoi c'est une bien meilleure avocate que vous.
00:12:42Voilà, comme toujours.
00:12:43Et en vous entendant, vous auriez dû être avocate.
00:12:47Voilà, comme toujours, Charlotte, votre intelligence lumineuse
00:12:50et nous a convaincus.
00:12:52Oui, on dit la même chose.
00:12:53Lorsque je le dis, c'est absolument inacceptable.
00:12:55Lorsque vous le dites, c'est merveilleux.
00:12:56Elle le dit dix fois mieux que vous.
00:12:57Absolument.
00:12:58Mais j'en conviens.
00:13:00Et avec plus de tendresse.
00:13:01Mais j'en conviens.
00:13:02Et avec plus de tendresse.
00:13:04J'en conviens.
00:13:04Bon, Olivier Delagarde.
00:13:06Vous voulez me faire parler après Charlotte Darnel ?
00:13:07Oui, c'est difficile.
00:13:09Je suis d'accord avec vous, c'est difficile.
00:13:10Je voulais évidemment rebondir sur ce que disait Madjakubovic.
00:13:14J'entends parfaitement ce que vous dites en disant, finalement,
00:13:16que ces gens sont des gens comme nous.
00:13:18Ou le problème de cette assertion, c'est que finalement, à ce moment-là,
00:13:22on se dit, pourquoi agissent-ils comme ça ?
00:13:24Et s'ils agissent comme ça, on va rapidement dévié en disant,
00:13:28c'est à cause de la société, c'est à cause de leur environnement.
00:13:30C'est un argument qu'on peut entendre.
00:13:33Et ça devient à ce moment-là du relativisme.
00:13:36Et on voit bien l'idéologie qui a parlé d'être dernière.
00:13:40Si c'est la faute de la société, il ne faut pas punir ces gens.
00:13:42Est-ce que j'ai dit une chose ?
00:13:44Non.
00:13:44Oui, mais je vais vous dire.
00:13:46Alors, je vais vous dire, là, vous êtes en tenaille.
00:13:50Et effectivement, Olivier Delagarde a mis la deuxième lame.
00:13:53Le sous-texte de ce que vous disiez, c'est ce qu'il vient de dire.
00:13:56Mais dans votre esprit et dans votre esprit.
00:13:58Je termine, je termine, cher Alain, je termine.
00:14:00Et effectivement, votre nature provocatrice a repris le dessus
00:14:04lorsque vous avez dit, ces gens sont comme nous.
00:14:06C'est ça qui choque.
00:14:07Et là, il y a, je reconnais chez vous, cette psychologie d'aimer de temps en temps.
00:14:12Je reconnais chez vous cette petite provocation de dire, ces gens sont comme nous.
00:14:16Et là où Charlotte donne une explication lumineuse,
00:14:21c'est qu'elle ne dit pas cela tout en disant sur le fond des choses
00:14:24qui peuvent ressembler à ce que vous disiez.
00:14:27Cher Abby, vous avez été pris en tenaille.
00:14:29Faites attention, c'est une émission difficile.
00:14:31Charlotte.
00:14:31Pour répondre à cette question, justement, du comme nous,
00:14:35en fait, c'est est-ce qu'il y a la nature humaine partagée ou pas.
00:14:38Il faut prendre un autre exemple.
00:14:40Parce que là, on se dit, nous, on n'arriverait pas à faire ça.
00:14:42Prenons l'exemple des gens qui accomplissent des vies de bien.
00:14:45De bien absolument lumineux.
00:14:47Vous parlez de moi.
00:14:49Par exemple, chacun choisira la personne qu'il veut.
00:14:52Mais c'est la différence entre le surhomme,
00:14:54qui dépasse la nature humaine,
00:14:56et le saint ou le héros dans l'histoire.
00:14:58C'est qu'il y a des vertus exercées de manière exceptionnellement bonne
00:15:03par des personnes.
00:15:04Là, ça devient des modèles.
00:15:05Ce sont pourtant des gens comme nous.
00:15:07Et nous les regardons comme s'ils étaient absolument différents
00:15:10par le bien qu'ils choisissent et qu'ils accomplissent.
00:15:13Il faut avoir la même relation avec les gens qui choisissent
00:15:15et accomplissent le mal.
00:15:17Moi, c'est ça que j'entends derrière la phrase
00:15:19en effet provocatrice de la personne comme nous.
00:15:22Elle n'est évidemment pas comme nous dans les actes,
00:15:25mais elle est comme nous dans la propension
00:15:26à avoir le choix entre le bien et le mal,
00:15:28même si là, en l'occurrence, on a un mal particulièrement luminaire.
00:15:31Charlotte, votre séjour à Rome,
00:15:33je pense, est important.
00:15:36Il faut que vous alliez régulièrement.
00:15:39On va la canoniser aussi.
00:15:40Non, mais c'est formidable.
00:15:42Si vous envisagez de rentrer au barreau,
00:15:44laissez-moi votre carte.
00:15:45Non, mais ce que vous dites est formidable
00:15:46parce que ceux qui, comme vous dites, font le bien
00:15:50et qui ont ce sentiment-là,
00:15:52à qui ils font d'abord aussi plaisir ?
00:15:54À eux-mêmes.
00:15:55C'est-à-dire que c'est la prime au plaisir,
00:15:56comme disait Freud.
00:15:57Ils sont alignés, comme on dit.
00:15:58Oui, mais ils savent...
00:16:00La volupté de l'honneur, disait Pirandello.
00:16:01Que dis-tu ?
00:16:02La volupté de l'honneur.
00:16:04Oui.
00:16:04Une place de Pirandello formidable.
00:16:06Mais bien sûr, c'est-à-dire que ça te fait aussi plaisir à toi.
00:16:08Tu fais le bien pour toi aussi, pour toi.
00:16:10Tu es gentil avec les autres et bienveillant pour toi,
00:16:13pour l'idée que tu as de toi-même.
00:16:14C'est très important, me semble-t-il.
00:16:15C'est pour ça que ceux qui font le mal ont une image très dégradée,
00:16:19sans doute, d'eux-mêmes,
00:16:20parce que tu ne peux pas vivre avec le mal.
00:16:22Dégradé d'eux-mêmes et de la distinction entre le bien et le mal.
00:16:25C'est ça, c'est important.
00:16:25Oui, je ne pense pas que c'est une image dégradée d'eux-mêmes.
00:16:27Je pense qu'ils se remplissent du mal.
00:16:29Ils se remplissent du mal.
00:16:30En tout cas, il est 9h16,
00:16:32et vous voyez comme cette émission échappe parfois aux caricatures
00:16:35qui sont produites et que je lis.
00:16:39J'ai l'impression que parfois les gens qui parlent de nos émissions
00:16:42parlent d'autres choses, d'émissions, je ne sais pas,
00:16:44qui ne sont pas exactement celles...
00:16:46Il faut y avoir des moments lumineux.
00:16:48Il peut y avoir, écoutez, il peut y avoir, vous êtes sympathique.
00:16:53Bon, justement, Thomas Bonnet,
00:16:56puisque ça fait le lien avec Lola.
00:16:58Alors, ce qu'a dit le chancelier Immertz est extraordinaire.
00:17:02Pourquoi c'est extraordinaire ?
00:17:03Parce que ce n'est pas un opposant qui dit ça,
00:17:05c'est quelqu'un qui est chancelier
00:17:06et qui dit les choses telles que, j'ai envie de dire,
00:17:11les uns et les autres les vivent.
00:17:13Par exemple, Emmanuel Macron ne parlerait absolument pas comme ça.
00:17:15Non, c'est sûr.
00:17:16Il faut remettre dans le contexte.
00:17:17Donc, c'était il y a quelques jours.
00:17:18Le chancelier Immertz s'est interrogé sur l'immigration.
00:17:20Et il dit, oui, c'est un problème.
00:17:22Il y a l'immigration dans les rues, dans le paysage urbain.
00:17:25C'est l'expression qu'il emploie.
00:17:26Et ça peut poser un problème.
00:17:28Le fait même qu'il impose le mot problème et le mot immigration,
00:17:30ça a suscité un tollé en Allemagne,
00:17:32les oppositions de gauche notamment,
00:17:33une partie de la presse aussi.
00:17:34C'est bien qu'un journaliste, quelques jours plus tard,
00:17:37lui a demandé d'expliciter ses propos.
00:17:38Et alors là, il a eu cette formule assez incroyable.
00:17:41Vous n'avez qu'à demander à vos filles.
00:17:42Et là, il s'adresse directement aux journalistes.
00:17:44Elles vous confirmeront quels problèmes elles rencontrent
00:17:46au plus tard à la tombée de la nuit.
00:17:48Donc, il établit très directement le lien
00:17:50entre une partie de l'immigration et la délinquance.
00:17:53Et les statistiques en Allemagne lui donnent raison
00:17:55puisque 41% des mises en cause en 2023
00:17:57dans les fêtes de délinquance en Allemagne
00:17:58sont des étrangers alors qu'ils sont 15% de la population.
00:18:02Donc, le constat est posé.
00:18:03C'est un peu la fin d'un tabou aussi.
00:18:04parce que pendant très longtemps,
00:18:06ça a été impossible de faire ce constat-là.
00:18:07D'ailleurs, Angela Merkel,
00:18:08qui était à sa place quelques années plus tôt,
00:18:10était à l'opposé complètement de lui.
00:18:11Oui, mais c'est ce qui s'est passé dans l'ERR.
00:18:13Et effectivement, cette formule est formidable.
00:18:17Interrogez vos filles.
00:18:18Qui les ennuie à la nuit tombée ?
00:18:22Voilà une excellente phrase.
00:18:24Et effectivement, l'espace médiatique,
00:18:26c'est toujours pareil.
00:18:27Il ne veut pas entendre cette phrase.
00:18:28Interrogez vos filles.
00:18:30Il y a une histoire de Cologne en Allemagne.
00:18:31Bien sûr.
00:18:32Il reste un traumatisme.
00:18:33S'il a été beaucoup mis sous l'éteinte.
00:18:36Mais là aussi, par exemple,
00:18:37cette phrase de Frédéric Merthe,
00:18:38c'est toujours pareil.
00:18:40Elle est peu commentée et relayée.
00:18:44Oui, elle est peu commentée et relayée.
00:18:45Parfait.
00:18:46Ils vont relayer les oppositions
00:18:47parce qu'il y a eu des manifestations, etc.
00:18:50Ça, ça va être relayé.
00:18:50Mais le fond de son propos n'est pas relayé.
00:18:53Bon, Nicolas Sarkozy, à présent,
00:18:55deux députés de la France Insoumise.
00:18:57Vous le savez, Hugo Bernalicis et Daniel Obono
00:19:00étaient hier à la santé.
00:19:02Je voudrais qu'on écoute Sarah Fenzari
00:19:04qui, au-delà de cela, nous rappelle
00:19:08que l'ancien président de la République
00:19:09est incarcéré depuis huit jours.
00:19:11C'est ici, derrière ces murs,
00:19:15que Nicolas Sarkozy a passé
00:19:16les sept premières nuits de son incarcération.
00:19:20Des nuits compliquées, agitées
00:19:22et même difficiles.
00:19:23Selon plusieurs sources,
00:19:24certains détenus feraient volontairement du bruit
00:19:26pour l'empêcher de dormir.
00:19:32Nicolas Sarkozy tente malgré tout
00:19:35de s'occuper.
00:19:36Lecture, écriture,
00:19:37quelques achats pour sa cellule
00:19:39de 9 mètres carrés,
00:19:40comme un balai, du thon, des yaourts
00:19:42et toujours, sur sa table,
00:19:44des photos de sa famille.
00:19:46Placé à l'isolement,
00:19:47surveillé par deux policiers armés,
00:19:49il reçoit régulièrement la visite
00:19:51de ses avocats,
00:19:52venus le soutenir
00:19:53et préparer son appel.
00:19:55Vincent Hervouet, ce matin au téléphone,
00:19:58qui est à Guérande,
00:19:59parce qu'il est souffrant, Vincent,
00:20:00et c'est l'automne,
00:20:03et on lui souhaite évidemment
00:20:04un prompt rétablissement,
00:20:05mais il me rappelait quand même
00:20:06que lorsque Lula était incarcéré,
00:20:08il ne restait pas dans une prison
00:20:09entre guillemets classique.
00:20:14Si Donald Trump avait été incarcéré,
00:20:16il ne l'aurait pas mis non plus
00:20:17à Ricœur, à Iceland.
00:20:19Il aurait été avec le Secret Service,
00:20:21etc.
00:20:22De manière provocatrice,
00:20:24comment dire,
00:20:25Vincent me disait,
00:20:26lorsque Louis XVI a été incarcéré,
00:20:27il n'était pas à la prison de la Roquette,
00:20:29il était au Temple.
00:20:30Donc là, il y a une volonté
00:20:33de plonger un ancien président
00:20:35de la République
00:20:35avec les pires criminels,
00:20:38les pires racailles de ce pays.
00:20:42Donc effectivement,
00:20:43je trouve que c'est une séquence
00:20:44qui est indique de la France.
00:20:48Donc voilà, cette séquence.
00:20:49Et je rappelle,
00:20:50et ce que vous avez dit,
00:20:51à la Jakubowicz,
00:20:52qu'il est présumé innocent.
00:20:53Et même, je suis étonné,
00:20:54quand j'ai un échange
00:20:55avec Philippe Bilger,
00:20:57magistrat hier,
00:20:57qui dit, avec tout ce qu'il a fait.
00:21:00J'ai dit, mais il est présumé
00:21:01innocent, que je sache.
00:21:03Ou alors, la présomption d'innocence.
00:21:04Comme tous les gens
00:21:04en détention provisoire.
00:21:05Voilà.
00:21:06Ou la présomption d'innocence.
00:21:07Et pour la énième fois,
00:21:09ce qu'il a fait,
00:21:10j'allais dire, entre guillemets,
00:21:11est indifférent à ce stade
00:21:13sur le problème
00:21:14de l'exécution provisoire.
00:21:17Je le redis,
00:21:19la gravité des faits
00:21:20est sanctionnée
00:21:20par la gravité de la peine,
00:21:22pas par l'exécution provisoire.
00:21:24On en revient toujours au problème.
00:21:26Bien sûr.
00:21:26S'agissant de la visite,
00:21:27quand même de ces deux députés
00:21:28et les filles qui, effectivement...
00:21:30Avec deux journalistes.
00:21:31Cinq journalistes.
00:21:33Ils ont droit à cinq journalistes.
00:21:34Mais là, il y en avait deux.
00:21:35Il faut rappeler...
00:21:36Il y avait même un photographe.
00:21:37Il y avait un photographe.
00:21:37Du monde.
00:21:38Ils ont droit...
00:21:40Alors, c'est vrai que
00:21:41les parlementaires ont le droit
00:21:44d'aller visiter,
00:21:46mais pas de visiter les prisonniers.
00:21:47Je crois qu'il faut faire attention.
00:21:49En fait, il doit...
00:21:50Pourquoi ?
00:21:51Pour aller voir l'état des prisons,
00:21:52pour dénoncer l'état des prisons,
00:21:54pour essayer d'améliorer
00:21:55l'état des prisons.
00:21:56Donc, en fait,
00:21:57il n'avait pas la possibilité
00:21:58de voir M. Sarkozy
00:21:59de toute façon.
00:22:01Pour cela,
00:22:01il aurait fallu
00:22:02que M. Sarkozy
00:22:02soit d'accord
00:22:03pour les rencontrer.
00:22:04Peu de chance.
00:22:05D'accord ?
00:22:05Donc, il faut peut-être
00:22:06rétablir les choses.
00:22:08Mais évidemment,
00:22:09c'est une provocation.
00:22:10Évidemment,
00:22:10c'est pas à ce moment-là.
00:22:12C'est effectivement
00:22:13une volonté d'humiliation.
00:22:14Vous avez raison de le souligner.
00:22:16Et voilà.
00:22:17En fait,
00:22:17on récolte ce qu'on a semé.
00:22:19C'est ce que j'allais vous dire.
00:22:20On récolte.
00:22:21Ce qui se passe là,
00:22:22c'est...
00:22:22Moi, j'allais dire,
00:22:23en fait,
00:22:24qu'on le laisse tranquille,
00:22:25quoi, cet homme.
00:22:26Parce qu'on veut
00:22:26que ce soit un homme
00:22:27comme les autres.
00:22:28Bon, il faut essayer
00:22:29d'un prisonnier
00:22:29qu'on arrête,
00:22:30qu'on attende cette audience.
00:22:32On verra ce que la cour décidera.
00:22:35Et voilà,
00:22:36mais qu'on arrête.
00:22:36LFI ne va pas le lâcher.
00:22:37LFI ne va pas le lâcher.
00:22:38Non, ils ne vont pas.
00:22:39Ils vont continuer.
00:22:40Ils doivent déposer...
00:22:41Joseph Massescaron.
00:22:42Ils doivent aller
00:22:43vers le tribunal administratif de Paris.
00:22:45Le temps sera lieu demain.
00:22:46Voilà.
00:22:46Le temps sera lieu demain.
00:22:48En fait,
00:22:49ce que LFI a appris
00:22:51des islamistes fondamentalement,
00:22:53c'est le fait de tester en permanence.
00:22:55Oui.
00:22:55En permanence.
00:22:56Ça, ils ont bien compris.
00:22:57C'est-à-dire de tester.
00:22:58Et j'ai démarche.
00:22:58Voilà.
00:22:58D'aller jusqu'où,
00:23:00de voir jusqu'où ils peuvent aller.
00:23:01Et ça, c'est vraiment frappant.
00:23:02Comme tous les extrémistes de tout temps,
00:23:04on voit, on teste,
00:23:05on voit qu'elle est la résistance
00:23:06des démocrates et de la démocratie.
00:23:08Et chaque fois qu'on arrive à une étape
00:23:10et qu'on voit qu'elle est tolérée,
00:23:11on passe à la suivante.
00:23:12Ça s'appelle grignoter.
00:23:14J'ai utilisé le grignotage.
00:23:17Il est 9h23.
00:23:19On va marquer une pause.
00:23:21On continuera de parler de Nicolas Sarkozy
00:23:23avec les soutiens qu'il a reçus.
00:23:24On parlera également d'Emmanuel Macron
00:23:26qui a parlé des réseaux sociaux.
00:23:28Le procès qui est en cours
00:23:30et qui est en miroir
00:23:33de ce qu'a dit le président Macron
00:23:35sur les réseaux sociaux
00:23:36puisque Brigitte Macron a été la cible
00:23:38d'une manière scandaleuse d'ailleurs
00:23:40d'une campagne et de rumeurs abominables.
00:23:44Abominables.
00:23:44Il y a 10 individus qui sont...
00:23:46Mais j'espère que ces gens-là,
00:23:47ils seront sanctionnés,
00:23:48mais lourdement.
00:23:50Parce que ça me paraît
00:23:51beaucoup plus important
00:23:52qu'autre chose,
00:23:55que d'autres affaires.
00:23:56Mais oui !
00:23:57Mais bien sûr !
00:23:57Parce qu'on ne peut pas d'un côté
00:23:58condamner les réseaux sociaux,
00:24:00condamner le climat
00:24:01qui existe aujourd'hui en France.
00:24:02Et ces gens-là,
00:24:03il faut les condamner lourdement.
00:24:05Vraiment,
00:24:06parce que c'est juste ignoble
00:24:07ce qu'ils font
00:24:09ou ce qu'ils ont fait.
00:24:11A tout de suite.
00:24:16Somaïa Labedi est avec nous.
00:24:17Bonjour Somaïa.
00:24:18A 9h30,
00:24:18le rappel des titres.
00:24:22Bonjour Pascal
00:24:23et bonjour à tous.
00:24:24Cette dame est une héroïne
00:24:26du quotidien.
00:24:26Les mots ce matin
00:24:27de Philippe Tabarro,
00:24:29ministre des Transports,
00:24:30qui réagissaient au courage
00:24:31dont a fait preuve
00:24:32la directrice
00:24:33d'un établissement scolaire
00:24:34qui est intervenu
00:24:35pour protéger
00:24:36une victime
00:24:37d'une tentative de viol
00:24:38dans le RERC
00:24:39il y a quelques jours.
00:24:41Il va d'ailleurs proposer
00:24:42à Emmanuel Macron
00:24:43de lui attribuer
00:24:44l'ordre national du mérite.
00:24:46Un Britannique
00:24:47en urgence absolue
00:24:48après avoir fait fuir
00:24:50un cambrioleur,
00:24:51des faits qui se sont déroulés
00:24:52dans la nuit de dimanche à lundi
00:24:53dans le 15e arrondissement
00:24:55de Paris.
00:24:55La victime a été poignardée
00:24:57à deux reprises
00:24:58au niveau du thorax
00:24:59par le malfaiteur.
00:25:01Et puis déjà
00:25:02trois morts en Jamaïque
00:25:03à l'approche
00:25:04du très puissant
00:25:04ouragan Melissa
00:25:05qui risque de causer
00:25:07des inondations
00:25:08et glissements
00:25:09de terrains catastrophiques
00:25:10avec des vents soufflants
00:25:12jusqu'à 280 km par heure.
00:25:15Merci beaucoup
00:25:16Somaïa.
00:25:17Laurent Wauquiez
00:25:18avait hier écrit
00:25:19« Elle est fine à aucune limite »
00:25:20« Instrumentaliser une visite en prison
00:25:22pour salir un ancien président
00:25:23de la République »
00:25:23qui ne respecte rien.
00:25:24Et puis M. Bernalissis
00:25:26a dit
00:25:27« Nous n'avons jamais demandé
00:25:27à rencontrer Nicolas Sarkozy
00:25:29mais nous assumons
00:25:29d'aller à la maison d'arrêt
00:25:30quand il s'y trouve.
00:25:31Nous avons fait une visite
00:25:32de détention classique. »
00:25:34Ce n'est pas des informations
00:25:35évidemment qu'avait Jules Thorez hier.
00:25:37Ce ne sont pas nos informations.
00:25:38Selon nos informations,
00:25:39ils ont explicitement demandé
00:25:40à voir Nicolas Sarkozy.
00:25:42Oui, c'est hypocrite quand même.
00:25:44Ils viennent à la prison de la santé.
00:25:47Ils assument quand même.
00:25:48Il avait déjà rencontré Patrick Balkany
00:25:49et M. Bernalissis.
00:25:50Le soutien...
00:25:52Sans son accord,
00:25:53c'est un peu simple.
00:25:53En tout cas, il l'avait rencontré.
00:25:54Voilà, en tout cas,
00:25:55voici huit jours
00:25:56que le président de la République
00:25:57est à la santé.
00:25:59A priori,
00:25:59il ne sort pas de sa cellule.
00:26:01Il est allé quelques minutes
00:26:02voir ce qui est plutôt
00:26:04une cage qu'une cour
00:26:05et il a trouvé
00:26:07que ce n'était pas
00:26:07là où il devait être.
00:26:09Je crois qu'il écrit
00:26:10cinq ou six heures par jour
00:26:12et qu'il fait une heure
00:26:13de sport par jour
00:26:14et que sans doute,
00:26:16comme tout un chacun,
00:26:17il doit trouver
00:26:17le temps bien long
00:26:18dans une cellule.
00:26:19L'horreur absolue,
00:26:22c'est les hurlements,
00:26:23les cris.
00:26:24J'ai entendu ça
00:26:26dans des quartiers d'isolement.
00:26:27Les quartiers d'isolement,
00:26:28c'est un quartier
00:26:28qui est confiné.
00:26:29Et on ne peut pas empêcher
00:26:30ces co-détenus
00:26:32qui savent
00:26:32qu'il est à côté
00:26:33de hurler.
00:26:34Mais ce sont des hurlements
00:26:36incroyables
00:26:37qui peuvent durer
00:26:38jour et nuit,
00:26:39qui ne s'arrêtent pas.
00:26:40J'ai entendu M. Coquerel
00:26:42tout à l'heure
00:26:42sur votre antenne
00:26:43en venant dire,
00:26:45comparer les menaces
00:26:47dont il fait l'objet
00:26:48aux menaces
00:26:49dont les magistrats
00:26:50ont fait l'objet.
00:26:51Et il a raison.
00:26:52Bien sûr qu'on doit dénoncer,
00:26:53il n'y a pas de mots
00:26:54pour dénoncer,
00:26:55mais la proximité
00:26:56n'est pas la même.
00:26:58Recevoir ces menaces
00:26:59par les réseaux sociaux,
00:27:00etc.,
00:27:01c'est insupportable,
00:27:01je connais ça aussi.
00:27:03Mais lorsque vous avez
00:27:04cette proximité,
00:27:06c'est-à-dire qu'enfermé
00:27:07entre quatre murs,
00:27:09n'en déplaise
00:27:09à ces députés
00:27:10dans très peu
00:27:11de mètres carrés
00:27:12et que vous entendez
00:27:13hurler jour et nuit
00:27:15des gens
00:27:16qui vous menacent,
00:27:17qui vous tutoient,
00:27:18qui vous traitent,
00:27:20effectivement,
00:27:21c'est le lot
00:27:23des quartiers
00:27:23d'isolement.
00:27:24Et il n'a pas
00:27:26de régime de faveur
00:27:27à cet égard,
00:27:27ça c'est de moins
00:27:28qu'en plus.
00:27:28Et qu'on le veuille
00:27:29ou non,
00:27:30Nicolas Sarkozy
00:27:31n'est pas un prisonnier
00:27:32comme les autres.
00:27:33Un ancien président
00:27:34de la République
00:27:34n'est pas un prisonnier
00:27:35comme les autres.
00:27:36Alors ça peut choquer
00:27:37et heurter
00:27:38ce que je dis là,
00:27:39c'est néanmoins
00:27:39parce que je pense
00:27:40ce n'est pas un prisonnier
00:27:42comme les autres.
00:27:43En revanche,
00:27:44je vous propose
00:27:44d'écouter
00:27:44les soutiens
00:27:46dont il bénéficie
00:27:47avec le sujet
00:27:48de Sarah Fenzari.
00:27:51Après une semaine
00:27:52derrière les barreaux,
00:27:53à l'extérieur,
00:27:54le soutien
00:27:55ne faiblit pas
00:27:56autour de Nicolas Sarkozy.
00:27:59Tout a commencé
00:28:00devant chez lui
00:28:01à Paris
00:28:02dès le premier jour
00:28:03à l'initiative
00:28:04de son fils Louis.
00:28:04un appel
00:28:05au rassemblement
00:28:06relayé,
00:28:08partagé,
00:28:09entendu.
00:28:10Soyons nombreux
00:28:11à venir exprimer
00:28:12notre soutien
00:28:13à Nicolas Sarkozy
00:28:14ce 21 octobre
00:28:15à 8h30.
00:28:17Devant son domicile,
00:28:18une centaine
00:28:19de personnes
00:28:20déterminées
00:28:20à lui dire
00:28:21qu'il n'est pas seul.
00:28:25Sur Instagram,
00:28:26son autre fils
00:28:27Jean publie
00:28:27une lettre,
00:28:28quelques lignes
00:28:29écrites par son père,
00:28:30sobre,
00:28:31posées,
00:28:32presque apaisées.
00:28:33Côté politique,
00:28:34la parole est rare
00:28:35mais quand elle tombe,
00:28:37elle compte.
00:28:38J'irai le voir en prison
00:28:39comme garde des Sceaux,
00:28:40je m'inquiéterai
00:28:41de ses conditions
00:28:42de sécurité.
00:28:43Et puis les soutiens
00:28:44sont venus d'ailleurs.
00:28:45Didier Barbelivien,
00:28:46son ami de toujours,
00:28:48lui a écrit
00:28:48une lettre ouverte
00:28:49intitulée
00:28:50« Mon Nicolas »,
00:28:51quelques mots d'amitié
00:28:52pour beaucoup de chagrin.
00:28:54Ingrid Bettencourt,
00:28:56elle,
00:28:56rend hommage
00:28:57à l'homme au grand cœur.
00:28:58Celui qui,
00:28:58dit-elle,
00:28:59avait tendu la main
00:29:00à sa détresse
00:29:01lorsqu'elle était
00:29:01captive des phares.
00:29:03Une semaine d'épreuves,
00:29:05une semaine d'élan,
00:29:06de la fidélité,
00:29:08des mots,
00:29:09des gestes
00:29:09et l'image
00:29:10d'un ancien président,
00:29:12incarcéré
00:29:13mais toujours entouré.
00:29:15Bon,
00:29:16voici ce qu'on pouvait dire
00:29:17évidemment ce matin
00:29:17sur ce sujet.
00:29:18Les réseaux sociaux,
00:29:19Emmanuel Macron
00:29:20qui veut s'en prendre
00:29:21donc aux réseaux sociaux,
00:29:22il va lancer ce marnier
00:29:22un débat sur l'impact
00:29:23des réseaux sociaux
00:29:24et d'Internet
00:29:24sur la déstructuration
00:29:26du débat public
00:29:26et la démocratie
00:29:27en vue des prochaines élections.
00:29:29Pas facile
00:29:29comme débat
00:29:30parce que c'est large.
00:29:31J'ai plein d'idées
00:29:32à rajouter dans le débat
00:29:33en plus des réseaux sociaux
00:29:34sur la déstructuration
00:29:35du débat public
00:29:36s'il veut.
00:29:37J'ai quelques idées
00:29:39à lui ajouter.
00:29:39Par exemple ?
00:29:41Par exemple,
00:29:41la diabolisation
00:29:42de qui n'est pas d'accord
00:29:43avec soi
00:29:44sur n'importe quel sujet ?
00:29:46Le Covid.
00:29:47Comment ?
00:29:48Le Covid par exemple ?
00:29:49Le Covid,
00:29:50c'était un bon exemple
00:29:50parce que là pour le coup
00:29:51ce n'était pas directement politique,
00:29:52ce n'était pas une question d'idées,
00:29:53c'est une question de rapport
00:29:54à la liberté,
00:29:55au curseur,
00:29:56à la décision politique
00:29:57dans une situation
00:29:58en effet
00:29:59mais qui a servi de...
00:30:01On a l'impression parfois...
00:30:02De test.
00:30:03Voilà.
00:30:03Là on parlait de test.
00:30:04Il n'y a pas que les islamistes
00:30:06qui testent.
00:30:07Il y a les petits hommes
00:30:07de Bruxelles aussi.
00:30:08C'est juste...
00:30:09On l'a vu pendant le Covid.
00:30:10C'est-à-dire qu'on teste.
00:30:11Croyez-moi,
00:30:11le Covid,
00:30:11on a testé.
00:30:13Jusqu'où peuvent aller
00:30:14les Français ?
00:30:14La résistance,
00:30:15on les enferme,
00:30:16ils n'ont pas le droit
00:30:16de sortir, etc.
00:30:17Non, il y a beaucoup de choses
00:30:18qui déstructurent le débat.
00:30:20L'état numérique,
00:30:21la carte d'identité numérique.
00:30:22L'annulation des élections
00:30:23en Roumanie,
00:30:24c'est un par exemple marquant.
00:30:25Entre les islamistes
00:30:26et les gens de Bruxelles
00:30:27et effectivement,
00:30:28tout à fait...
00:30:29Sur le test.
00:30:30Mais sur le test,
00:30:31je suis désolé.
00:30:32Mais attendez,
00:30:34vraiment,
00:30:34je le pense.
00:30:36Je pense que vous êtes...
00:30:37Comment dire ?
00:30:38La fabrique numérique
00:30:39qu'on est en train
00:30:39de mettre en place,
00:30:40elle nous interpelle.
00:30:41Et de qui avez-vous
00:30:42le plus peur ?
00:30:43Non mais justement,
00:30:44c'est pas ça la question.
00:30:44De qui j'ai le plus peur ?
00:30:47Et il vous faut réfléchir.
00:30:48Non, écoutez,
00:30:49j'ai évidemment plus peur
00:30:50des islamistes.
00:30:51Il n'y a même pas
00:30:51de discussion là-dessus.
00:30:53Mais je m'interroge
00:30:55sur la liberté
00:30:57qui est aujourd'hui
00:30:59attaquée en France.
00:31:00Mais pas que
00:31:01chez les journalistes,
00:31:02dans la fiction,
00:31:03dans l'information,
00:31:04je veux dire,
00:31:04dans la fiction,
00:31:05dans le débat politique,
00:31:06il y a des choses
00:31:07qu'on ne peut pas dire,
00:31:08qu'on voudrait dire,
00:31:09etc.
00:31:09C'est ça.
00:31:11Et ce qui n'existait pas
00:31:13dans les années,
00:31:13je le répète,
00:31:1470.
00:31:15Nous, notre problème,
00:31:15c'est qu'on a 60 ans, Alain.
00:31:18Mais Charlotte parlait.
00:31:21On ne peut plus rien dire.
00:31:23On s'auto-censure
00:31:24beaucoup plus,
00:31:25effectivement.
00:31:25et c'est surtout
00:31:27en raison de la pression,
00:31:28effectivement.
00:31:30Mais moi,
00:31:30je peux vous dire,
00:31:31en tout cas sur le plan légal,
00:31:32moi je vous parle
00:31:33en tant qu'avocat,
00:31:34la liberté d'expression
00:31:36dans ce pays
00:31:36n'est pas en danger
00:31:37sur le plan juridique.
00:31:38Ce n'est pas vrai.
00:31:39Mais vous n'êtes pas sérieux.
00:31:41Eh bien,
00:31:41je suis,
00:31:42on ne peut plus rien.
00:31:42Vous voulez que je vous cite
00:31:43des condamnations des...
00:31:44C'est de dire à quelqu'un
00:31:45qui n'est pas d'accord avec vous
00:31:46qu'il n'est pas sérieux
00:31:47si vous le voulez bien.
00:31:48D'accord ?
00:31:48Je retire.
00:31:49Dites,
00:31:49je croyais que j'étais sur le plateau
00:31:51de la liberté d'expression.
00:31:53Je retire.
00:31:54Commençons par cela.
00:31:55Je retire.
00:31:56Ensuite,
00:31:57je vous donne,
00:31:57encore une fois,
00:31:58un avis de technicien.
00:32:00Voilà.
00:32:01Qui est relativement souvent
00:32:04dans une chambre
00:32:05qui s'appelle
00:32:06la chambre de la presse,
00:32:07qui est le métronome
00:32:08en matière de liberté d'expression.
00:32:10Et je peux vous dire
00:32:11qu'il n'y a pas de danger.
00:32:12On va prendre les condamnations
00:32:13d'Éric Zemmour.
00:32:14C'est la liberté d'expression.
00:32:16Là,
00:32:16je serais obligé
00:32:17de vous dire j'occur
00:32:18parce que j'étais partie civile
00:32:19contre lui.
00:32:19Donc, effectivement...
00:32:21Donc, il n'a pas le droit de parler.
00:32:22Mais bien sûr qu'il a le droit de parler.
00:32:23Il n'a pas le droit
00:32:25de dire des choses
00:32:25qui sont en marge de la loi
00:32:27et qui tombent
00:32:28sur le coup de la loi.
00:32:29Mais qui décide ?
00:32:30C'est l'interprétation de la loi.
00:32:32Le juge.
00:32:33C'est ce que je vous...
00:32:33Le juge.
00:32:34Mais c'est ce qu'on appelle
00:32:35un État de droit.
00:32:37Oui, mais au nom de...
00:32:38Alors, je sais qu'il est galvaudé
00:32:39que c'est terrible.
00:32:40L'État de droit,
00:32:41c'est un danger
00:32:42pour la démocratie.
00:32:42Mais pas du tout.
00:32:43Mais ce qu'il dit,
00:32:44et moi, quand je l'entends,
00:32:45il dit voilà,
00:32:46ça fait partie du débat
00:32:48qui doit exister en France
00:32:50et j'ai le droit
00:32:51de dire cela.
00:32:51Alors après,
00:32:52on prend ces accusations
00:32:54et on dit
00:32:54incitation à la haine,
00:32:55c'est bien ça.
00:32:56Mais incitation à la haine,
00:32:57c'est tellement large
00:32:58et tellement subjectif.
00:33:00Je peux vous dire
00:33:00que ce que vous dites
00:33:01ce matin est une sorte
00:33:02d'incitation à la haine.
00:33:04Quand François Bayrou lui-même,
00:33:05Premier ministre,
00:33:06parle de submersion migratoire,
00:33:08moi je suis désolé,
00:33:09Éric Zemmour aurait,
00:33:11le même terme,
00:33:12il y a 3 ans, 4 ans, etc.,
00:33:14il se fait clouer aux pylories.
00:33:16François Bayrou peut aujourd'hui
00:33:17le dire,
00:33:18ça ne pose aucun problème.
00:33:19Donc moi je veux bien
00:33:20qu'il y ait un État de droit.
00:33:20Submersion migratoire,
00:33:22pardonnez-moi.
00:33:23Cet État de droit,
00:33:24je suis désolé,
00:33:25il est mouvant,
00:33:26il est changeant.
00:33:27Que dire des élus insoumis
00:33:28qui passent leur temps
00:33:29à aller toujours plus loin
00:33:30dans l'outrance
00:33:30et qui n'ont jamais
00:33:31eu une condamnation ?
00:33:32Je suis désolé,
00:33:33il n'y a jamais eu
00:33:33une condamnation à ce stade
00:33:34sur l'oploger du terrorisme.
00:33:36Alain Jakubovic,
00:33:37Éric Zemmour,
00:33:37c'est un très bon exemple.
00:33:39Il a été condamné
00:33:39et surcondamné.
00:33:40On peut prendre
00:33:41toutes ces déclarations.
00:33:42Vous dites,
00:33:43vous avez été parti civil.
00:33:44J'ai entendu,
00:33:44on peut prendre
00:33:45toutes ces déclarations.
00:33:45Sa dernière condamnation
00:33:47n'a rien à voir d'ailleurs
00:33:48avec ce débat-là.
00:33:49C'était lorsqu'il a dit
00:33:50que Pétain a sauvé
00:33:52les Juifs de France.
00:33:53Oui.
00:33:53Et dans cet article
00:33:55« les »
00:33:56ou que « des »
00:33:57effectivement,
00:33:58il y a...
00:33:59Mais est-ce que vous pensez
00:33:59que ça,
00:34:00ça doit être judiciarisé ?
00:34:02C'est une bonne question.
00:34:03Ça, c'est un bon exemple.
00:34:04Je vous pose la question.
00:34:05Est-ce que ça doit être
00:34:06judiciarisé ?
00:34:08Mon point de vue ?
00:34:09Oui.
00:34:09Mon point de vue,
00:34:10oui, bien sûr.
00:34:11Demandez à un avocat
00:34:12si c'est la loi.
00:34:14Oui, mais parce que voilà,
00:34:15ça fait tourner la machine.
00:34:17Il y a, si vous voulez,
00:34:19à partir de cette phrase
00:34:20qui peut paraître anodine
00:34:21pour la plupart
00:34:22de vos auditeurs,
00:34:24mais il s'induit
00:34:26tellement de choses derrière.
00:34:28C'est toute une révision
00:34:29de notre histoire.
00:34:30C'est une réhabilitation
00:34:31du régime de Vichy.
00:34:32Mais non !
00:34:33Mais bien sûr que si.
00:34:34Mais bien sûr ici,
00:34:35quand vous dites
00:34:35« Bon, on ne va pas
00:34:36refaire le procès ici. »
00:34:37Mais non !
00:34:37La Cour de Cassation
00:34:38a donné son avis.
00:34:39Mais Alain-Jacques-Bovite,
00:34:40mais non !
00:34:40Ce n'est pas une réhabilitation
00:34:41du procès de Vichy
00:34:43que de dire ça,
00:34:44me semble-t-il.
00:34:45C'est une vérité historique alors.
00:34:46Mais non plus !
00:34:47Bon, et bien alors !
00:34:48Le débat est plein
00:34:50de contre-vérités historiques.
00:34:51C'est même comme ça
00:34:52qu'elle se construit.
00:34:53C'est par des gens
00:34:54qui disent une chose
00:34:55et son contraire
00:34:56et on cherche
00:34:56et on finit par trouver.
00:34:58La question, en effet,
00:34:59est de savoir,
00:35:00un, est-ce que tout ça
00:35:01doit être judiciarisé ?
00:35:02Or, il se trouve
00:35:03qu'il y a aussi peut-être
00:35:04un rapport à cette question
00:35:06selon les idées
00:35:08qu'on a défendues dans sa vie.
00:35:09Ce n'est pas du tout
00:35:10une attaque.
00:35:10Mais c'est aussi
00:35:12selon ce que l'on a vécu
00:35:14puisque sur ce plateau,
00:35:15je crois qu'on a
00:35:16un grand intérêt
00:35:17pour les victimes
00:35:18et les familles de victimes.
00:35:20Qu'est-ce qu'on répond
00:35:21aux gens,
00:35:23aux descendants
00:35:25des victimes
00:35:26de la rafle du Veldiv
00:35:27d'entendre dire
00:35:28que leurs parents
00:35:28ont été sauvés
00:35:29par le maréchal Pétain
00:35:30alors que c'est
00:35:31la police française
00:35:33qui les a envoyés
00:35:34dans les camps.
00:35:35Voilà, je veux dire que...
00:35:37Et qu'est-ce qu'on dit
00:35:38aux familles de victimes
00:35:39de personnes issues
00:35:40de l'immigration
00:35:41qui auraient dû
00:35:41être expulsées
00:35:42au moment où
00:35:43leur enfant est mort
00:35:44quand une personne
00:35:45se trouve devant le tribunal
00:35:46parce qu'elle a fait le lien
00:35:46entre l'immigration
00:35:47et la délinquance ?
00:35:49C'est infini.
00:35:51Votre défense est infinie.
00:35:52Il y a dans le débat public
00:35:54des choses
00:35:54insupportables à entendre.
00:35:56Oui, bien sûr.
00:35:56Est-ce que le lieu
00:35:57du partage
00:36:00de la raison
00:36:02et le tribunal ?
00:36:03Moi, je pense que non.
00:36:04Vous pensez que oui,
00:36:05c'est entendu,
00:36:05nous sommes en désaccord.
00:36:07Simplement,
00:36:07il y a une chose
00:36:08qui est intéressante,
00:36:09c'est que devant
00:36:10la 17ème en particulier,
00:36:11quand vous assistez
00:36:12au procès,
00:36:13et c'est vrai d'ailleurs,
00:36:14la justice,
00:36:14ce n'est pas tellement
00:36:15la réponse de la justice
00:36:16parce qu'il y a des relax,
00:36:17il y en a d'ailleurs beaucoup,
00:36:18il y a selon la première instance,
00:36:20la deuxième instance,
00:36:21etc.
00:36:22Il n'y a pas de problème.
00:36:23C'est simplement
00:36:23que la judiciarisation
00:36:24sert à décrédibiliser
00:36:26et qu'il y a
00:36:26une très large part,
00:36:28un,
00:36:29à l'interprétation
00:36:30des propos
00:36:30qui sont devant
00:36:32la 17ème,
00:36:33deux,
00:36:33à l'intention
00:36:34des personnes
00:36:34qui l'ont tenue.
00:36:36Et quand vous dites
00:36:36que c'est une réhabilitation
00:36:37du régime de Vichy,
00:36:39il y a un jugement
00:36:42de l'intention
00:36:42de la personne,
00:36:43en l'occurrence
00:36:43Éric Zemmour,
00:36:44qui prononce ses propos.
00:36:45Et bien ça,
00:36:46c'est problématique
00:36:46dans le débat.
00:36:48Qui est déterminante
00:36:48dans la condamnation.
00:36:50C'est l'intentionnalité.
00:36:52Qui peut poser
00:36:52la question quand même
00:36:53de la trompetation
00:36:56de la transparence
00:36:56totale de la justice
00:36:57au moment de juger
00:36:58l'intention d'une personne,
00:37:00surtout quand il y a
00:37:01une doctrine aussi forte
00:37:02sur plusieurs sujets.
00:37:02Dans les années 90,
00:37:03les choses étaient différentes.
00:37:04C'est la liberté d'expression,
00:37:05mais en fait,
00:37:07c'est toujours difficile.
00:37:08C'est-à-dire que
00:37:08il ne s'agit pas
00:37:10d'être d'accord
00:37:11avec Éric Zemmour
00:37:12sur ce qu'il dit.
00:37:12Ce n'est pas du tout
00:37:13le sujet.
00:37:14Ce n'est pas du tout
00:37:14le sujet.
00:37:15Il s'agit de dire
00:37:16est-ce qu'il a le droit
00:37:16de le dire
00:37:17dans une société
00:37:18sans tomber
00:37:18sous le coup de la loi.
00:37:20Ce qui est un peu différent.
00:37:20La question de la dépénalisation
00:37:22des délits de presse
00:37:23est pour dire
00:37:24c'est un sujet
00:37:25qui est pour dire
00:37:26moi c'est ça
00:37:27qui me permet
00:37:29de...
00:37:30C'est un débat intéressant
00:37:31mais dans une société
00:37:32apaisante.
00:37:32Bon,
00:37:33pas dans une société
00:37:33telle que nous l'avions.
00:37:35Bon,
00:37:35il y a une question quand même.
00:37:37Les réseaux sociaux.
00:37:37Non mais justement
00:37:38c'est les réseaux sociaux.
00:37:39À partir des réseaux sociaux,
00:37:40c'est est-ce que
00:37:41à partir,
00:37:42après les années 70,
00:37:43un certain nombre de lois,
00:37:44notamment la loi Guesso
00:37:45qui ont été placées,
00:37:46est-ce que
00:37:47ça a servi
00:37:48de digue,
00:37:50d'arrêt
00:37:50avec le flot
00:37:51d'antisémitisme
00:37:52qu'il y a eu aujourd'hui ?
00:37:53Est-ce que ça servit
00:37:54à quelque chose ?
00:37:54Oui,
00:37:54sur le négationnisme.
00:37:55Ah bah attendez,
00:37:56non,
00:37:56moi je suis...
00:37:57Je peux dire que c'est un sujet
00:37:58que je connais un peu ?
00:37:58Non mais attendez,
00:37:59mais avec ce que vivent...
00:38:00Non mais sur le négationnisme
00:38:01il y a l'arrêtement.
00:38:02C'est-à-dire que ça a arrêté
00:38:02Fourrisson et la raison.
00:38:05Ça n'a pas arrêté
00:38:06l'antisémitisme.
00:38:07Mais ça...
00:38:08Ça a arrêté la propagation
00:38:09et la crédibilité
00:38:11qui était apportée
00:38:12à ces faussaires de l'histoire.
00:38:13Mais je suis d'accord avec vous
00:38:14mais je me permets de vous dire
00:38:16que Fourrisson
00:38:17est reçu un matin
00:38:18sur Europe 1
00:38:18par Yvan Levaille.
00:38:20Et je me permets de vous dire
00:38:21que Fourrisson
00:38:22est fait une tribune
00:38:23dans le monde
00:38:24dans les années 70-10.
00:38:25Il y a eu pire et récemment
00:38:26et je le dis
00:38:27puisque l'occasion
00:38:28m'en est donnée
00:38:28c'est le fait
00:38:29que le président Macron
00:38:30ait cité le nom de Fourrisson
00:38:32au Panthéon
00:38:33le jour de l'entrée
00:38:35de Robert Badinter
00:38:36au Panthéon.
00:38:37Et le fait
00:38:38que le président de la République
00:38:39honore d'une certaine façon
00:38:41je suis d'accord avec vous.
00:38:42Le nom de Fourrisson
00:38:43dans ce lieu
00:38:44est totalement...
00:38:45On rappelle que Robert Fourrisson
00:38:47niait l'existence
00:38:48des chambres à gaz
00:38:49tout le monde ne le sait peut-être pas
00:38:50il était professeur à Lyon
00:38:52je crois
00:38:52ce qui était absolument
00:38:54invraisemblable.
00:38:55Et il avait pignon sur rue
00:38:56dans les années 70
00:38:56donc je suis d'accord avec Anna.
00:38:58La question de Joseph
00:38:58demeure intéressante
00:38:59dans la mesure où
00:39:00en effet
00:39:01peut-être que
00:39:02d'un certain côté
00:39:04on va dire
00:39:05ça a permis de réduire
00:39:06de casser en tout cas
00:39:07l'aura
00:39:07que pouvait avoir
00:39:08le négationnisme
00:39:09à cette époque-là
00:39:10mais la judiciarisation
00:39:12du propos
00:39:13dans le débat public
00:39:14concernait aussi
00:39:15par exemple
00:39:15les gens
00:39:16qui prévenaient
00:39:16des conséquences
00:39:17de l'immigration
00:39:18qui ont été assimilés
00:39:19à des fascistes
00:39:20à des nazis
00:39:21sur le terrain
00:39:22précisément
00:39:22de l'antisémitisme.
00:39:24C'est important
00:39:24parce que là
00:39:25ce qu'on voit aujourd'hui
00:39:26c'est que le résultat
00:39:27non c'est pas la loi Guesso
00:39:28mais c'est les lois
00:39:29de judiciarisation
00:39:31du débat public.
00:39:31Ça veut dire d'accord ?
00:39:32Emmanuel Macron a dit
00:39:33alors effectivement
00:39:34j'en suis pas
00:39:34une contradiction près
00:39:35il y a quelqu'un
00:39:36qui m'écoute
00:39:36et qui dit
00:39:37vous vouliez tout à l'heure
00:39:37qu'on condamne sévèrement
00:39:38ceux qui diffament
00:39:40Brigitte Macron
00:39:40et effectivement
00:39:42vous voyez
00:39:43c'est ça
00:39:44la dérision ça existe
00:39:46on a le droit
00:39:47et c'est vrai
00:39:48que je suis dans
00:39:48cette ambiguïté
00:39:49ça le syndrome
00:39:50Georges Fenech
00:39:50voilà je suis dans
00:39:51cette ambiguïté
00:39:52parce que je trouve
00:39:53effectivement
00:39:54qu'il faut condamner
00:39:55sévèrement
00:39:55ce qui se dit
00:39:56en l'espèce
00:39:57sur Brigitte Macron
00:39:58et en même temps
00:39:59je plaide tout à l'heure
00:40:01en m'interrogeant
00:40:02sur la déjudiciarisation
00:40:03donc là
00:40:04c'est quelqu'un
00:40:04qui me souligne ça
00:40:06mais il a raison
00:40:08c'est tout
00:40:09on est des êtres humains
00:40:11on est des êtres humains
00:40:12et on est parfois
00:40:13dans des contradictions
00:40:15alors qu'a dit
00:40:15le président de la république ?
00:40:16la diffamation
00:40:16n'est pas la même chose
00:40:17que la question de l'opinion
00:40:18oui je suis d'accord
00:40:19avec vous
00:40:19je suis d'accord
00:40:20avec vous
00:40:20merci
00:40:21le problème
00:40:21c'est l'autocenture
00:40:22c'est que
00:40:22merci de m'aider Charlotte
00:40:23ce séjour à Rome
00:40:26vous a dit
00:40:27c'est ce que j'ai dit
00:40:27bon
00:40:28c'est l'autocenture
00:40:29écoutons ce qu'a dit
00:40:30le président de la république
00:40:31on assiste à une montanteur puissante
00:40:32soyez gentils
00:40:34on assiste à une montée
00:40:37en puissance des réseaux sociaux
00:40:38où l'émotion négative
00:40:40est plus virale
00:40:40que l'émotion
00:40:41qui elle-même
00:40:42est plus virale
00:40:43que l'argument
00:40:43c'est un conseiller présidentiel
00:40:45qui dit ça
00:40:45je ne sais pas qui est
00:40:46au fond on risque d'assister
00:40:47à une disparition
00:40:48de l'espace public
00:40:49de l'agora
00:40:49avec un grand risque
00:40:50pour nos modèles
00:40:51démocratiques et républicains
00:40:52je devine un peu
00:40:54l'esprit
00:40:55le chef de l'état
00:40:57veut dans les mois
00:40:58venir s'engager
00:40:59pour créer les conditions
00:40:59d'un débat éclairé
00:41:00et apaisé
00:41:01c'est son rôle
00:41:02de garant des institutions
00:41:03des pouvoirs publics
00:41:03de l'indépendance nationale
00:41:04de s'emparer de ces sujets-là
00:41:05bon nous
00:41:06le procès de Brigitte Macron
00:41:07nous on en parle assez peu
00:41:08parce que
00:41:09voilà
00:41:10on considère que
00:41:11c'est quand même
00:41:13c'est dégueulasse
00:41:15oui bien sûr
00:41:15le procès de 8 hommes
00:41:17et 2 femmes
00:41:18il y a le dénommé
00:41:18Zoé de Sagant
00:41:20comment il s'appelle ?
00:41:21non
00:41:21Sagant
00:41:22comment il s'appelle ?
00:41:23Zoé Sagant
00:41:24le procès de 8 hommes
00:41:27et 2 femmes
00:41:27accusées de cyber-arçonnement
00:41:28à l'ensemble de Brigitte Macron
00:41:29a commencé hier
00:41:31devant le tribunal correctionnel
00:41:32de Paris
00:41:32la première dame de France
00:41:33est victime d'une fausse
00:41:33information mondiale
00:41:34prétendant qu'elle serait
00:41:36une femme transgenre
00:41:38âgée de 41 à 65 ans
00:41:39ils sont jugés
00:41:40devant le tribunal correctionnel
00:41:41mais ce qui est absolument fou
00:41:42c'est le profil de ces gens
00:41:43c'est-à-dire qu'il y en a un
00:41:44par exemple
00:41:44qui est un pué
00:41:45Zoé Sagant
00:41:45de son vrai nom
00:41:46Aurélien Poirson-Atlant
00:41:48est un ancien publicitaire
00:41:49lors d'une suspension
00:41:50Aurélien Poirson-Atlant
00:41:51l'un des principaux prévenus
00:41:53connus et suivis
00:41:53sur les réseaux sociaux
00:41:54sous le pseudonyme
00:41:55Zoé Sagant
00:41:56a donné une conférence de presse
00:41:57improvisée
00:41:58dénonçant un harcèlement
00:42:00inversé
00:42:00mais ce Zoé Sagant
00:42:02alors pour le coup
00:42:03qui paraissait quelqu'un
00:42:04de bon
00:42:04mais ce qu'il écrivait
00:42:05c'était horrible
00:42:06donc il y a un moment
00:42:08où il y a des gens
00:42:08qui vrillent
00:42:09et ça avait beaucoup d'écho
00:42:11vous ça vous fait sourire
00:42:14ce qui me fait sourire
00:42:14c'est le message
00:42:16de cette auditrice
00:42:17c'est-à-dire que
00:42:18vous placez
00:42:19ce qui est horrible
00:42:20chacun place le curseur
00:42:22vous avez envie
00:42:23de le placer
00:42:23je suis d'accord
00:42:24donc c'est un sujet
00:42:26qui est
00:42:26mais comme l'a dit
00:42:27la diffamation
00:42:27c'est pas l'opinion
00:42:28moi je
00:42:30en fait
00:42:31j'ai envie
00:42:32de les opinions
00:42:33moi je suis plutôt
00:42:33à l'américaine là-dessus
00:42:34bon
00:42:35tout le monde
00:42:36peut dire des horreurs
00:42:38c'est là
00:42:38c'est voilà
00:42:38si des gens
00:42:40veulent les
00:42:40mais bon
00:42:43et puis en même temps
00:42:44je me rends compte
00:42:45que ce que je dis là
00:42:46doit être quand même
00:42:47encadré
00:42:48parce que si je suis sur
00:42:49un plateau de télévision
00:42:50quelqu'un dit une horreur
00:42:51non seulement je le moderne
00:42:52mais je peux même lui dire
00:42:53sortez de mon plateau
00:42:54donc on est
00:42:56voilà
00:42:56on est là
00:42:57prisonnier
00:42:58de ces contradictions
00:42:58parfois
00:42:59il y a deux choses
00:43:00dans cette affaire
00:43:00il y a les horreurs
00:43:01qui ont été dites
00:43:01évidemment par
00:43:02ces gens
00:43:03mais surtout
00:43:04l'ampleur
00:43:05que ça prend
00:43:05une ampleur mondiale
00:43:07enfin c'est à se taper
00:43:08la tête contre le mur
00:43:09quand même
00:43:09les gens
00:43:10on se tend
00:43:11à perdre
00:43:12bien sûr
00:43:13mais non mais il y a des gens
00:43:14très sérieux
00:43:14moi que je connais
00:43:15qui sont
00:43:16qui sont convaincus
00:43:17de ça
00:43:18sans aucune preuve
00:43:19mais qui disent
00:43:20ah oui ça doit être vrai
00:43:21comment ?
00:43:22j'en connais aussi
00:43:22mais bien sûr
00:43:23c'est ça qui est complètement fou
00:43:24c'est ce qu'elle avait connu
00:43:24Chella
00:43:25à une époque
00:43:26mais bien sûr
00:43:27effectivement elle le dit
00:43:28encore maintenant
00:43:28bien sûr
00:43:28un enfer
00:43:30un enfer
00:43:30donc alors vous avez
00:43:31Bertrand S
00:43:32qui est galeriste
00:43:33de 56 ans
00:43:34que nous connaissions
00:43:36Olivier de la Garde
00:43:36il est ce Bertrand S
00:43:39galeriste de 56 ans
00:43:40aux plus de 100 000 abonnés
00:43:41qui a dénoncé
00:43:42la veille de l'audience
00:43:43sur X
00:43:43un procès de la liberté
00:43:44de pensée
00:43:45face à l'état profond
00:43:46médiatique
00:43:47ah mais oui
00:43:47on le connaît
00:43:48bien sûr
00:43:48c'est quelqu'un
00:43:49qu'on a croisé
00:43:50parfois dans des déjeuners
00:43:52mais je ne savais pas
00:43:53qu'il était dans des déjeuners
00:43:53mais j'ai vu
00:43:55moi c'est quelqu'un
00:43:55et tu te dis
00:43:57un moment c'est Jean Vrie
00:43:58vous fréquentez des monstres
00:43:59mais il y a 15 ans
00:44:0220 ans
00:44:03ah le retour
00:44:04mais vous pouvez le suivre
00:44:07sur les réseaux sociaux
00:44:08il est complotiste
00:44:09c'est tout à fait étonnant
00:44:11d'ailleurs
00:44:12c'est bon
00:44:12alors une rumeur
00:44:14jusqu'aux Etats-Unis
00:44:15Candice
00:44:15Candice Owen
00:44:17en 2025
00:44:18podcasteuse aux Etats-Unis
00:44:20a également relayé l'information
00:44:21elle a publié sur sa chaîne Youtube
00:44:22une série de vidéos
00:44:23intitulée
00:44:23Becoming Brigitte
00:44:25devenir Brigitte
00:44:25dans lequel elle prouve
00:44:26que Brigitte Macron
00:44:27est né homme
00:44:27c'est ça en fait
00:44:28le vrai tournant
00:44:29dans cette affaire
00:44:29parce qu'au départ
00:44:30ce sont quelques dizaines
00:44:31d'internautes
00:44:31qui agitent les réseaux sociaux
00:44:33et à la fin
00:44:34vous avez cette podcasteuse
00:44:35qui est très très suivie
00:44:36aux Etats-Unis
00:44:36et qui elle a placé
00:44:38l'affaire dans une autre dimension
00:44:39et d'ailleurs
00:44:39il y aura sans doute
00:44:39un volet américain
00:44:40je crois
00:44:40il y a un volet américain
00:44:42puis il y a des ouvrages
00:44:44qui sont parus là-dessus
00:44:45donc c'est aussi
00:44:46du point de vue commercial
00:44:48également
00:44:49c'est une veine commerciale
00:44:51et là où ça va être
00:44:51très difficile
00:44:52moi je vois bien
00:44:53progressivement
00:44:54c'est que
00:44:54c'est pris
00:44:56de plus en plus
00:44:57avec de l'humour
00:45:00avec des montages
00:45:01avec l'IA
00:45:02enfin on fait des montages
00:45:03et ça ça va être
00:45:04très très très difficile
00:45:05ils vont invoquer
00:45:06la liberté d'expression
00:45:07ça va être très difficile
00:45:09à éradiquer
00:45:09là pour le bon
00:45:10oui mais ça va être
00:45:11très difficile à éradiquer
00:45:11mais de là
00:45:12de cette question
00:45:13et de ce problème
00:45:14qui existe
00:45:14j'ai pas très envie
00:45:16qu'Emmanuel Macron
00:45:16nous explique
00:45:17ce qui est vrai ou pas
00:45:18et donc ce qu'on a le droit
00:45:19de dire dans le débat public
00:45:20or c'est ça qui va arriver
00:45:21je vous le mets
00:45:22oui c'est ça aussi
00:45:23elle a raison
00:45:24c'est ça la difficulté
00:45:26le Covid par exemple
00:45:27c'est très intéressant
00:45:28même il y a une association
00:45:30sur le climat
00:45:32qui aujourd'hui
00:45:33explique ce qu'on doit dire
00:45:34sur le climat
00:45:34et ce qu'on ne peut pas dire
00:45:35bon moi
00:45:36je suis toujours
00:45:37comment dire
00:45:39il n'y a pas de vérité
00:45:40qui ne mérite
00:45:42qu'on puisse les discuter
00:45:43me semble-t-il
00:45:44la question c'est de savoir
00:45:47si Emmanuel Macron
00:45:48et Brigitte
00:45:49devaient aller en justice
00:45:51parce que c'est quand même
00:45:53donner un écho
00:45:53aussi fort
00:45:54oui mais là
00:45:54ils ont raison
00:45:55ils ont raison
00:45:56parce que si tu n'y vas pas
00:45:57si tu n'y vas pas
00:45:58en fait le mieux
00:45:59c'est de réagir
00:46:00la ligne de Mitterrand
00:46:03était de ne jamais y aller
00:46:04et il ne l'a jamais fait
00:46:06c'est-à-dire
00:46:07il n'est jamais allé où ?
00:46:08pardon ?
00:46:08en justice ?
00:46:09oui mais la différence
00:46:10avec François Mitterrand
00:46:11c'est qu'on ne lui a pas dit
00:46:11qu'il avait la Francisque
00:46:13personne ne lui a dit
00:46:14pendant tout son mandat
00:46:15quand même
00:46:15on lui a dit qu'à la fin
00:46:16on ne lui a pas dit
00:46:17ce qu'il...
00:46:17on ne lui a pas dit
00:46:19non plus
00:46:20là où il était
00:46:21en 40
00:46:21donc voilà
00:46:23on ne lui a pas dit
00:46:24non plus
00:46:24alors bon
00:46:25c'était une autre époque
00:46:25et puis c'était
00:46:26sur sa vie privée
00:46:27dans l'Observatoire
00:46:28voilà
00:46:28il a été quand même
00:46:29très protégé
00:46:30il n'y avait pas
00:46:31les réseaux sociaux
00:46:32mais même
00:46:33il a été très protégé
00:46:34par la presse
00:46:35il a été très protégé
00:46:37il y avait une cellule
00:46:37à l'Elysée
00:46:38qui verrouillait aussi bien
00:46:39et je vous rappelle
00:46:40qu'il a fait écouter
00:46:40la France entière
00:46:43il y avait aussi
00:46:45un rapport
00:46:46de tout le monde
00:46:47à la vérité
00:46:47qui était un petit peu
00:46:48plus sain
00:46:49vous ne prônez pas
00:46:50pendant des années
00:46:51alors pour le coup
00:46:52une philosophie
00:46:53absolument relativiste
00:46:54dans laquelle chacun
00:46:55a sa vérité
00:46:56et qu'après tout
00:46:57il faut respecter l'autre
00:46:57pour la vérité
00:46:58qu'il détient
00:46:59sans conséquence
00:47:00et vous ne verrouillez pas
00:47:02absolument
00:47:03tout le débat public
00:47:04au moment du Covid
00:47:05parce que le véritable
00:47:06complotisme
00:47:07a explosé
00:47:08au moment du Covid
00:47:09peut-être que cette question
00:47:10mérite d'être posée
00:47:11pourquoi ?
00:47:12quel est le ressort profond
00:47:13du fait que tous
00:47:14autour de nous
00:47:15nous avons désormais
00:47:16des discussions
00:47:17avec des gens
00:47:17on ne l'imaginait pas
00:47:18sur absolument
00:47:20tous ces sujets
00:47:20et que tout ce qui est vrai
00:47:23de la part des autorités
00:47:24est désormais remis en cause
00:47:25sur toutes les échelles sociales
00:47:27ça c'est le débat intéressant
00:47:29pourquoi ?
00:47:29parce que moi
00:47:30j'en reviens toujours
00:47:30au même exemple
00:47:31quand vous avez une autorité
00:47:32qui vous dit
00:47:33le matin
00:47:33vous pouvez prendre
00:47:34votre café debout
00:47:35et le soir
00:47:36vous pouvez le prendre assis
00:47:37sinon vous allez
00:47:38tuer vos grands-parents
00:47:38il y a un moment
00:47:39en effet
00:47:40les cerveaux vrillent
00:47:41évidemment que les cerveaux vrillent
00:47:44pas le vôtre en tout cas
00:47:46Charlotte
00:47:47pas le vôtre
00:47:48Thomas il est avec nous
00:47:50Thomas
00:47:51bonjour Pascal
00:47:52bonjour Thomas
00:47:53comment allez-vous ?
00:47:54j'étais justement
00:47:55en train de me demander
00:47:55si j'avais pas attrapé le Covid
00:47:56ah non c'est vrai ?
00:47:58attention debout le café
00:47:59du coup
00:47:59non non mais
00:48:00vous voyez j'ai mon grog
00:48:02Europe
00:48:02vous êtes vacciné ?
00:48:06je suis oui
00:48:07mais enfin il y a très longtemps
00:48:08ah bah vous ne vous êtes pas
00:48:09refait vacciner ?
00:48:10ah non il faut le faire
00:48:11tous les ans
00:48:11c'est ça ?
00:48:12bah non
00:48:12si vous le souhaitez
00:48:14c'est 60 ans
00:48:15si vous souhaitez
00:48:15protéger les autres
00:48:16ah bah c'est 60 ans
00:48:17si vous pensez aux autres
00:48:18si vous ne pensez pas qu'à vous
00:48:24bien sûr
00:48:24bon
00:48:25quel est le programme
00:48:26aujourd'hui ?
00:48:26alors ce matin
00:48:27on sera notamment
00:48:28avec un mentaliste
00:48:29figurez-vous
00:48:30ah ça c'est bien
00:48:31il s'appelle Charlie Head
00:48:32ah oui
00:48:33on va expérimenter
00:48:34notamment sur Anissa
00:48:35ah ça ça m'intéresse
00:48:37comment il s'appelle ?
00:48:39Charlie Head
00:48:40Charlie Head
00:48:41il est avec vous déjà ?
00:48:43il sera avec nous
00:48:43dans une seconde
00:48:44il est dans le couloir
00:48:46bon
00:48:46et bah il est 9h55
00:48:48nous marquons une pause
00:48:49et nous allons parler
00:48:50du Louvre
00:48:51avec ce que disait
00:48:52Alain Bauer
00:48:53sur une des vitrines
00:48:54qui a été changée
00:48:55c'est absolument formidable
00:48:56on reviendra évidemment
00:48:57sur le RER
00:48:58bien sûr
00:48:59la taxe Zuckman
00:49:00c'est intéressant
00:49:00on a beaucoup
00:49:01beaucoup de choses
00:49:02je pense qu'il va falloir
00:49:03qu'on fasse plus long
00:49:05vraiment
00:49:06Claude Douce sera là
00:49:07pour parler de la publicité
00:49:08également
00:49:08mais c'est vrai que
00:49:09c'est intéressant
00:49:10de vous écouter ce matin
00:49:11à tout de suite
00:49:12le ministre des Transports
00:49:23confirme que l'ultra-gauche
00:49:24est l'une des pistes
00:49:25privilégiées par les enquêteurs
00:49:27après les actes de vandalisme
00:49:29qui ont semé la pagaille
00:49:30sur une bonne partie
00:49:31du réseau ferroviaire hier
00:49:33toutefois
00:49:33ce sera au procureur
00:49:35de le dire
00:49:35puisque l'enquête
00:49:36ne fait que commencer
00:49:37vous découvrez à présent
00:49:39les images de la cérémonie
00:49:41de passation de pouvoir
00:49:42hier entre Laurent Mouniès
00:49:43et Patrice Faure
00:49:44parmi les priorités
00:49:46fixées à son successeur
00:49:49la lutte contre l'insécurité
00:49:50lutte contre l'entrisme
00:49:52et priorité absolue
00:49:53du nouveau préfet de police
00:49:54de Paris
00:49:55la reconduite des étrangers
00:49:57qui je cite
00:49:58menace l'ordre public
00:49:59et piétine les fondements
00:50:00de notre république
00:50:01et puis selon plusieurs
00:50:03médias américains
00:50:04Amazon entame aujourd'hui
00:50:05le licenciement
00:50:06sur plusieurs mois
00:50:07d'un total de 30 000 salariés
00:50:09de ses bureaux
00:50:09à travers le monde
00:50:10objectif réduire les coûts
00:50:12et faire la part belle
00:50:13aux investissements
00:50:14dans l'intelligence artificielle
00:50:15merci Somaia
00:50:17Claude Douce
00:50:19mes années pub
00:50:2050 ans d'innovation
00:50:22de Nespresso
00:50:23à Oasis
00:50:24on va parler publicité
00:50:25dans quelques instants
00:50:27merci monsieur Douce
00:50:28d'être avec nous
00:50:29je vois que vous êtes
00:50:29en pleine forme
00:50:31mais je vous en remercie
00:50:32parce que ça fait
00:50:33quelques années
00:50:33que vous travaillez
00:50:34maintenant
00:50:34oui ça fait très longtemps
00:50:36j'ai eu trois vies
00:50:37alors oui
00:50:39vous avez eu trois vies
00:50:41vous avez créé
00:50:42l'agence de publicité
00:50:43Bélier en 71
00:50:44qui deviendra
00:50:45le groupe Bélier
00:50:46vous êtes passé par
00:50:47Avas
00:50:47vous avez débuté
00:50:48votre carrière
00:50:48chez Avas
00:50:49vous êtes publicitaire
00:50:50vous êtes devenu
00:50:50le président
00:50:51de l'agence de publicité
00:50:52McCann & Rixon
00:50:53également
00:50:53et puis effectivement
00:50:55vous venez ce matin
00:50:56pour parler
00:50:57de publicité
00:50:58what else
00:50:58parce que je le vaux bien
00:51:00100% des gagnants
00:51:01ont tenté leur chance
00:51:01le poids des mots
00:51:02le choc des photos
00:51:04ou encore
00:51:04mais qu'est-ce que tu bois
00:51:05doudou
00:51:06dis donc
00:51:06ces slogans publicitaires
00:51:08sont tous entrés
00:51:09dans la mémoire collective
00:51:09des français
00:51:10c'est vous qui les avez
00:51:11par exemple
00:51:11mais qu'est-ce que
00:51:12du bois doudou
00:51:13dis donc
00:51:13c'est vous ça
00:51:14oui
00:51:15c'est génial
00:51:16c'est ma première intervention
00:51:18auprès de Carlos
00:51:19parce qu'il ne voulait pas
00:51:20faire de publicité
00:51:21et je lui ai dit
00:51:22je savais que c'était
00:51:24un grand pêcheur
00:51:25d'Espadon
00:51:26il n'avait jamais pris
00:51:27de Marlin
00:51:27qui est le roi
00:51:28des Espadons
00:51:29et alors
00:51:30je lui ai dit
00:51:31si je te fais prendre
00:51:32un Marlin
00:51:32est-ce que tu acceptes
00:51:33de faire la pub
00:51:34alors il me dit
00:51:35d'accord
00:51:36alors j'ai envoyé
00:51:37mon directeur général
00:51:38je lui ai dit
00:51:38tu pars au Carayu
00:51:39il a été ravi
00:51:40avec Carlos
00:51:41et tu me ramènes un Marlin
00:51:42il a ramené le Marlin
00:51:43et il a fait
00:51:44la chanson
00:51:46qu'est-ce que tu bois doudou
00:51:47dis donc
00:51:47il faut savoir
00:51:48que c'est une chanson
00:51:49qu'il avait faite
00:51:49il y a deux ans auparavant
00:51:51mais là
00:51:52quand on a repris la pub
00:51:53du sujet
00:51:54qu'est-ce que tu bois doudou
00:51:55dis donc
00:51:55à ce moment-là
00:51:56les ventes ont explosé
00:51:58et il a fait fortune
00:51:59déjà avec cette affaire
00:52:02on en parlera tout à l'heure
00:52:03et on verra des slogans
00:52:04parce que c'est l'âge d'or
00:52:05de la pub
00:52:06il y a également
00:52:07des campagnes
00:52:08par exemple vous
00:52:08qui êtes un enfant
00:52:09des 60 comme moi
00:52:10la pub Lotus
00:52:12avec cet enfant
00:52:12qui tire le
00:52:14il y en a
00:52:15et puis il y en a
00:52:16qui arrive et qui dit
00:52:17maman
00:52:18mais il y en a
00:52:19qui on pourrait plus faire
00:52:20la pub Sopiquet
00:52:21par exemple
00:52:21pour le couscous Sopiquet
00:52:23ah oui on pourrait plus le faire
00:52:24celle-là
00:52:24je vous conseille de la regarder
00:52:25c'est bon comme là-bas
00:52:26c'est ça
00:52:27non c'est celle-là
00:52:27non ça c'était
00:52:28le couscous Garbit
00:52:29couscous Garbit
00:52:30non non mais
00:52:30vous le trouvez facilement
00:52:32sur internet
00:52:34et vous allez voir
00:52:35ça vous pouvez plus
00:52:36vous n'avez plus le droit
00:52:37là on a parlé
00:52:38de liberté tout à l'heure
00:52:39c'est aussi une période
00:52:40de créativité
00:52:41et de liberté
00:52:42et de liberté
00:52:42et cette liberté
00:52:44il a raison Olivier
00:52:45Lagarde
00:52:46cette liberté
00:52:46aujourd'hui
00:52:47elle est aussi
00:52:48dans la pub
00:52:48en fait
00:52:49la liberté
00:52:50que ce soit
00:52:50dans la fiction
00:52:51dans l'opinion
00:52:52dans le journalisme
00:52:54dans la pub
00:52:54et le mot
00:52:56qu'a prononcé
00:52:56Jacques Hubovitz
00:52:57tout à l'heure
00:52:57est juste
00:52:58auto-censure
00:53:00parce que là
00:53:00vous imaginez
00:53:0110 personnes aujourd'hui
00:53:02à table
00:53:02oui mais on va pas
00:53:03parce que si on fait ça
00:53:05on va heurter ceci
00:53:06alors qu'on pouvait tout dire
00:53:08dans les années 70
00:53:08je peux vous donner
00:53:09un exemple
00:53:10Saint-Marc
00:53:11Saint-Marc
00:53:12j'ai fait un film
00:53:12c'est la première
00:53:14campagne écologique
00:53:15que j'ai fait
00:53:15et il y a d'ailleurs
00:53:16il y a trois innovations
00:53:17c'est un cas intéressant
00:53:19et là le film
00:53:20c'était
00:53:20comme c'est une lessive
00:53:23naturelle
00:53:23on prenait une cuillère
00:53:25on perçait du Saint-Marc
00:53:27dans un aquarium
00:53:28il y avait des poissons rouges
00:53:29qui étaient à l'aise
00:53:31c'était pour démontrer
00:53:33que c'était un produit
00:53:34écologique
00:53:35donc c'est
00:53:36vous voyez
00:53:36ça on ne pourrait plus le faire
00:53:37c'est plus possible
00:53:38pourquoi ?
00:53:40parce que les poissons rouges
00:53:40c'est que le président de Saint-Marc
00:53:45obligeait mon créatif
00:53:47à avaler une cuillère
00:53:48de Saint-Marc
00:53:48pour prouver
00:53:49que c'était
00:53:49un produit
00:53:50naturel
00:53:51et il va bien ?
00:53:52alors Saint-Marc
00:53:53c'est un cas très intéressant
00:53:54dans les innovations
00:53:58j'ai trois innovations
00:53:59dans Saint-Marc
00:54:00le président de Saint-Marc
00:54:01faisait faillite
00:54:02donc il vient me voir
00:54:03il dit voilà
00:54:04qu'est-ce que vous pouvez
00:54:05me conseiller
00:54:05alors la première chose
00:54:07il dit bon
00:54:07je n'ai pas d'argent
00:54:08je n'ai pas de moyens
00:54:09alors j'ai eu une idée
00:54:11j'ai été voir
00:54:11le directeur de la SNCF
00:54:13et c'est l'époque
00:54:15sous le second empire
00:54:18il y avait une couche de crasse
00:54:20avec les locomotives
00:54:21dans toutes les gares
00:54:22et je lui ai dit
00:54:23écoutez
00:54:23si on vous lessive les gares
00:54:24est-ce que je peux être
00:54:26dans tous les trains
00:54:27une affiche
00:54:29dans tous les trains
00:54:29à l'échelon national
00:54:30et pendant qu'on lessive
00:54:32la gare Saint-Marc
00:54:32ça dure
00:54:33j'ai eu une campagne
00:54:34nationale
00:54:35qui a duré trois semaines
00:54:37puis il a fallu trois semaines
00:54:38pour lessiver les gares
00:54:39et alors il a accepté
00:54:41le directeur de la SNCF
00:54:41parce que c'était
00:54:42l'écologie
00:54:43bon
00:54:44alors
00:54:44vous avez compris
00:54:46qu'on parle aussi
00:54:47de l'actualité
00:54:47dans cette demi-heure
00:54:48mais tout à l'heure
00:54:49on verra vraiment
00:54:49des vieilles pubs
00:54:52et c'est la nostalgie
00:54:53et notamment
00:54:54la pub Lotus
00:54:55elle est absolument géniale
00:54:56simplement
00:54:56je voulais vous faire écouter
00:54:57sur le Louvre
00:54:58ce que disait hier
00:54:59Alain Bauer
00:55:00sur les vitrines
00:55:01parce qu'on avait
00:55:02des super vitrines
00:55:03au Louvre
00:55:04et on les a changées
00:55:05pour des moins bonnes
00:55:06elles n'étaient pas écologiques
00:55:07elles n'étaient pas écologiques
00:55:09écoutez Alain Bauer
00:55:10parce que c'est vraiment
00:55:11c'est le génie français
00:55:12et ça
00:55:13c'est pas Laurence Descartes
00:55:14c'était avant
00:55:15c'est le conservateur
00:55:16qui était là avant
00:55:16en 2020
00:55:17écoutez
00:55:17l'efficacité de la police
00:55:21et de la police technique
00:55:22et scientifique
00:55:22la brigade de repressions
00:55:24du banditisme
00:55:24de l'office central
00:55:25de répression
00:55:26des vols d'oeuvres d'art
00:55:27est inversement proportionnel
00:55:28à l'inefficacité
00:55:30et l'absence totale
00:55:32de prise en compte
00:55:32de la sûreté
00:55:33par le management
00:55:34du musée du Louvre
00:55:35donc les uns
00:55:36rattrapent désespérément
00:55:38ce que les autres
00:55:38sont incapables
00:55:39de protéger
00:55:40mais vous êtes dur
00:55:41avec eux
00:55:41ah non non
00:55:42je suis extrêmement honnête
00:55:43sur une analyse
00:55:44parfaitement spécale
00:55:45on donne ça
00:55:46en première année
00:55:46à mes étudiants
00:55:47périphérie, périmétrie,
00:55:49compartimentage
00:55:49les bases de la sûreté
00:55:50mais je vous ai entendu
00:55:51depuis plusieurs jours
00:55:52et alors je connais mal
00:55:53évidemment ces problèmes
00:55:54de sécurité
00:55:55mais je n'imagine pas
00:55:57quand même
00:55:58que Laurence Descartes
00:55:59qui est là depuis 4 ans
00:55:59soit quelqu'un d'incompétent
00:56:01c'est la moins incompétente
00:56:03de tous
00:56:03alors c'est qui
00:56:04le plus incompétent ?
00:56:05parce que les deux précédents
00:56:06qui depuis 15 ans
00:56:07ou 20 ans
00:56:07ont décidé délibérément
00:56:09non seulement
00:56:09de ne pas améliorer
00:56:11la sûreté
00:56:12mais de l'affaiblir
00:56:12vous découvrez
00:56:13dans quel jour
00:56:14je l'ai montré tout à l'heure
00:56:15à Jules Torres
00:56:16qui en est resté un peu sidéré
00:56:17les images
00:56:18de ce qu'était
00:56:18la protection
00:56:19des vitrines du lourd
00:56:21avant
00:56:22vitrine de 5 cm
00:56:24feuilletée
00:56:25qui était montée
00:56:25sur vérin
00:56:26avec 3 serrures
00:56:27qui ne pouvaient s'ouvrir
00:56:28qu'avec 3 personnes différentes
00:56:29vérin qui permettait
00:56:30de préserver les bijoux
00:56:31parce qu'elles descendaient
00:56:32dans le sol
00:56:33en cas d'attaque
00:56:33remplacées par des horreurs
00:56:35esthétiques
00:56:35alors ça c'est un avis
00:56:36très personnel
00:56:37de 1 cm de feuilletage
00:56:39qui ne résistait à rien
00:56:40qui ne descendait pas
00:56:41dans le sol
00:56:42et qui avait été modifié
00:56:43parce que les 5 cm
00:56:44ça donnait une mauvaise
00:56:45visibilité aux bijoux
00:56:46et qu'un centimètre
00:56:47c'était mieux
00:56:48donc on a transformé
00:56:49un élément
00:56:50extraordinairement difficile
00:56:51à attaquer
00:56:52que d'ailleurs
00:56:52personne n'avait attaqué
00:56:53par quelque chose
00:56:54d'extrêmement facile
00:56:55à attaquer
00:56:55et qui a permis
00:56:56que ça soit attaqué
00:56:57deuxièmement
00:56:57mais qui a pris cette décision
00:56:58les deux conservateurs précédents
00:57:00donc c'était
00:57:00ces vitrines ont plus
00:57:02de 4 ans par définition
00:57:03ah oui
00:57:03ça date de 2020
00:57:05bon alors ça
00:57:06c'est contesté
00:57:07par le Louvre
00:57:08ce que dit monsieur Bauer
00:57:10c'est contesté également
00:57:10par Rachida Dati
00:57:11qui dit
00:57:12c'était pas vrai
00:57:12ce que dit monsieur Bauer
00:57:13mais monsieur Bauer
00:57:14lui
00:57:15le dit
00:57:16que ces vitrines
00:57:17étaient plus performantes
00:57:18les anciennes
00:57:18que celles d'aujourd'hui
00:57:20bon et
00:57:20verra si
00:57:21Alain Bauer
00:57:22il y a autre chose aussi
00:57:23le Louvre
00:57:24qui s'avère ensuite
00:57:25après inexact
00:57:26comme lors de son audition
00:57:27ça c'était hier
00:57:28donc paraît-il
00:57:28alors est-ce qu'il a changé
00:57:29d'avis ou pas
00:57:30je vois
00:57:30j'ai des messages
00:57:31pendant que cette séquence
00:57:32circule du Louvre
00:57:34qui me dit
00:57:34c'est faux
00:57:35et archi faux
00:57:35nous avons échangé
00:57:37avec Alain Bauer
00:57:39lui-même reconnaît
00:57:40qu'il
00:57:40ou va reconnaître
00:57:41qu'il dit des bêtises
00:57:42c'était hier ça
00:57:43sur Europe 1
00:57:43bon si Alain Bauer
00:57:44dit quelque chose le lundi
00:57:45et le mardi le contraire
00:57:46bon moi
00:57:47j'ai entendu ça
00:57:48mais d'un autre côté
00:57:49je dis qu'il y a quand même
00:57:50un certain nombre de fake news
00:57:51qui sont développées
00:57:52notamment par exemple
00:57:53lors de son audition
00:57:54Mme Laurence Descartes
00:57:56a dit que
00:57:56la sécurité
00:57:57était une absolue nécessité
00:57:59pour elle
00:58:00absolue nécessité
00:58:01le problème
00:58:01c'est quand vous avez
00:58:02la curiosité
00:58:02d'aller voir
00:58:03ce que fait la tribune de l'art
00:58:05et ce que j'ai fait
00:58:05grâce à la tribune de l'art
00:58:06les 4 derniers rapports
00:58:08du Louvre
00:58:09vous ne voyez
00:58:10aucune ligne
00:58:11sur la sécurité
00:58:12aucun budget
00:58:13sur la sécurité
00:58:14pardonnez-moi
00:58:15ça c'est des faits
00:58:16les gens qui nous écoutent
00:58:17c'est facile
00:58:17il s'agit d'aller sur internet
00:58:18et de regarder le rapport d'activité
00:58:20c'est tout
00:58:20bon
00:58:21autre sujet
00:58:22que je vous en prie
00:58:24moi je voudrais revenir
00:58:25sur le communiqué
00:58:26du parquet
00:58:26s'inquiétant
00:58:28de la
00:58:29de la diffusion
00:58:30d'informations
00:58:31notamment dans la presse
00:58:32au moment de l'arrestation
00:58:33des deux
00:58:34des deux personnages
00:58:35parce qu'effectivement
00:58:36les conséquences
00:58:38que peuvent avoir
00:58:38certains articles
00:58:40certaines indiscrétions
00:58:41etc.
00:58:42sur une enquête
00:58:42en cours
00:58:43d'une telle importance
00:58:44je pense que ça pose
00:58:45effectivement
00:58:46un vrai sujet
00:58:47et le procureur
00:58:48de la république
00:58:49l'ayant fait
00:58:49voilà
00:58:50je trouve que
00:58:51parfois
00:58:51la vitesse
00:58:53avec laquelle
00:58:54la presse
00:58:54veut donner
00:58:55de l'information
00:58:56peut avoir
00:58:57des conséquences
00:58:57qui sont des conséquences
00:58:58terribles
00:58:58et là moi
00:59:00j'avoue que
00:59:02c'est la responsabilité
00:59:03des journalistes
00:59:04je trouve vraiment
00:59:05qu'il y a des moments
00:59:06oui mais dans cette course
00:59:07à l'échalote
00:59:07du scoop
00:59:08de l'information
00:59:09etc.
00:59:10on en arrive
00:59:11à des situations
00:59:11où il se pourrait
00:59:12qu'une enquête
00:59:13d'une telle importance
00:59:14soit biaisée
00:59:15et je trouve ça
00:59:15extrêmement dangereux
00:59:16j'ai un souvenir
00:59:17de jeune reporter
00:59:18c'est au moment
00:59:19de la prise d'otage
00:59:20de la maternelle
00:59:22de l'école
00:59:23qui était à Neuilly
00:59:24sur scène
00:59:24avec monsieur Sarkozy
00:59:25non monsieur Sarkozy
00:59:27qui était là
00:59:28et il y avait
00:59:29des informations
00:59:29qu'on avait
00:59:30et la police
00:59:31demandait
00:59:32de ne pas
00:59:33les divulguer
00:59:34parce que ça pouvait
00:59:35évidemment
00:59:35on savait que
00:59:36le preneur d'otage
00:59:38avait été la radio
00:59:38et on l'a fait
00:59:40et c'est la responsabilité
00:59:41des journalistes
00:59:42il y a eu la même chose
00:59:43ils s'étaient dit
00:59:43ben oui
00:59:44ils n'avaient pas respecté
00:59:47ils n'avaient pas respecté
00:59:48pour faire écho
00:59:48à ce que disait
00:59:49le chancelier
00:59:50pour faire écho
00:59:51à ce que disait
00:59:51le chancelier Merckx
00:59:52sur demander à vos filles
00:59:53qu'ils les adressent
00:59:54le suspect
00:59:55qu'ils agressent
00:59:56le suspect interpellé
00:59:58pour avoir agressé
00:59:58sexuellement une jeune femme
00:59:59dans le RERC
01:00:00le 15 octobre dernier
01:00:01a été mise en examen
01:00:02pour tentative de viol
01:00:03et placée en détention
01:00:04provisoire
01:00:04a priori il est égyptien
01:00:05donc il est en France
01:00:07depuis combien de temps ?
01:00:08on ne sait pas
01:00:08je crois que les enquêtes
01:00:09sont toujours en cours
01:00:09ça va être très intéressant
01:00:11de savoir
01:00:11la fameuse expression
01:00:13ouvrir le capot
01:00:13ça va être très intéressant
01:00:14de savoir comment il est rentré
01:00:15quand il est rentré
01:00:16qu'est-ce qu'il fait
01:00:17sur le sol français
01:00:18et de voir effectivement
01:00:19un lien entre l'immigration
01:00:20et l'insécurité
01:00:22je n'y peux rien
01:00:23cet exemple le prouve
01:00:24et les chiffres
01:00:2562%
01:00:26on l'a déjà dit
01:00:2762% des agressions sexuelles
01:00:29dans les transports
01:00:29en Ile-de-France
01:00:30ce sont des étranges
01:00:31écoutez
01:00:32monsieur Tabarro
01:00:33qui a rendu hommage
01:00:34à cette femme extraordinaire
01:00:36j'espère qu'elle aura
01:00:37la légion d'honneur
01:00:38et cette femme
01:00:38c'est des héros
01:00:40du quotidien
01:00:41et elle s'appelle
01:00:42Marguerite
01:00:43j'aimerais
01:00:45si vous me le permettez
01:00:47avoir un mot
01:00:47pour la dame
01:00:49qui est intervenue
01:00:50qui a eu un grand courage
01:00:51elle va être récompensée
01:00:53elle va être récompensée
01:00:56par Valérie Précresse
01:00:57avec une médaille
01:00:57de l'Ile-de-France
01:00:58je souhaite moi
01:00:59la proposer
01:01:00à l'ordre national du mérite
01:01:01dans quelques jours
01:01:02au président de la république
01:01:03parce qu'on rentre
01:01:04et on décore souvent
01:01:06des personnes
01:01:07qui font des choses
01:01:08exceptionnelles
01:01:09dans le monde
01:01:09du cinéma
01:01:10dans le monde du sport
01:01:11mais là
01:01:12les héros du quotidien
01:01:13il faut penser à eux
01:01:13et cette dame
01:01:14est une héros du quotidien
01:01:15il a complètement raison
01:01:17Philippe Tabarro
01:01:18et je vous propose
01:01:18de l'écouter une deuxième fois
01:01:19sur les moyens
01:01:20mis en place
01:01:21pour la sécurité
01:01:22dans le RER
01:01:23parce que
01:01:24c'est toujours la même chose
01:01:25quand vous avez les moyens
01:01:27ce qui est mon cas
01:01:29mes enfants
01:01:31ils ne prennent pas
01:01:31le métro la nuit
01:01:33pourquoi ?
01:01:34vous voulez que je vous dise
01:01:35ce qui se passe
01:01:36avec mes enfants
01:01:36ils ont les codes
01:01:37de mon taxi
01:01:37et je les interdis
01:01:40de prendre le métro la nuit
01:01:41mais moi j'ai les moyens
01:01:42et ce qui n'est pas bien
01:01:44dans cette société
01:01:44c'est qu'ils n'ont pas
01:01:45les moyens
01:01:46leurs enfants sont dans le métro
01:01:47la nuit
01:01:47à 22h30
01:01:49ou à 23h
01:01:49et moi j'ai des grands enfants
01:01:50en plus
01:01:51mais je ne veux pas
01:01:52qu'ils aillent dans le métro
01:01:53passer une certaine heure
01:01:54et c'est ça qui est scandaleux
01:01:55parce que c'est toujours
01:01:56les mêmes
01:01:56qui sont en première ligne
01:01:58donc quand tu as les moyens
01:01:59dans cette société
01:02:00tu échappes à tout
01:02:02en fait
01:02:02il ne t'arrive rien
01:02:04tu habites dans un beau quartier
01:02:05tu vas en vacances
01:02:06où tu n'as pas de soucis
01:02:07quand tu vas à l'hôpital
01:02:09tu vas dans un bon hôpital
01:02:10mais quand tu n'as pas les moyens
01:02:12dans cette société
01:02:12aujourd'hui
01:02:13tu es en première ligne
01:02:14et tu prends tout dans la figure
01:02:15tu habites dans un quartier
01:02:16où il y a des gens
01:02:18qui vendent du stup
01:02:19en bas de chez toi
01:02:20tes enfants peuvent
01:02:21effectivement être en danger
01:02:22ils sont dans une école
01:02:24qui n'est pas toujours
01:02:25la meilleure
01:02:25ou la plus sécurisée
01:02:26parce que quand tu as les moyens
01:02:27tu mets tes enfants
01:02:28dans l'école privée
01:02:29etc etc etc
01:02:30et moi je trouve
01:02:31que c'est révoltant
01:02:32donc Philippe Tabarro
01:02:35a pris la parole
01:02:35pour apporter
01:02:36des modifications
01:02:37dans les transports
01:02:39en commun
01:02:39j'ai été en tant que sénateur
01:02:43puis en tant que ministre
01:02:44auteur d'une loi
01:02:45la loi dite Tabarro
01:02:47sur la sûreté
01:02:47dans les transports
01:02:48qui a permis
01:02:49de donner un arsenal
01:02:50supplémentaire
01:02:51aux agents
01:02:52notamment de police ferroviaire
01:02:53qui peuvent
01:02:54faire des palpations
01:02:56toutes ces dispositions
01:02:57je les ai fait voter
01:02:59certaines ont été censurées
01:03:00par le conseil constitutionnel
01:03:02parce que des députés
01:03:03notamment
01:03:03dans l'extrême gauche
01:03:05ou la gauche
01:03:05de l'hémicycle
01:03:06ont attaqué
01:03:08ces dispositions
01:03:09et c'est la raison
01:03:10pour laquelle
01:03:10je souhaite
01:03:11qu'on puisse continuer
01:03:12à mettre en place
01:03:13un certain nombre
01:03:14de dispositions
01:03:15qui ont été retoquées
01:03:16à l'époque
01:03:16mais c'est important
01:03:18et dans le temps
01:03:18on n'en parlait pas
01:03:19donc aujourd'hui
01:03:20il y a quand même
01:03:21un avantage
01:03:22dans cette situation
01:03:22ah on n'en parlait pas
01:03:23Alain Jacobi
01:03:24et les féministes sont où ?
01:03:27vous les avez entendus
01:03:28les féministes
01:03:28sur l'agression
01:03:30de cette jeune femme
01:03:31qui a été violée
01:03:31ou qui a eu une tentative
01:03:33de viol ?
01:03:33vous ne les entendez pas
01:03:34pourquoi vous ne les entendez pas ?
01:03:35mais parce que c'est un égyptien
01:03:36qui est à l'origine du viol
01:03:38c'est pour ça
01:03:39c'est ça la vérité
01:03:40vous le savez comme moi
01:03:41parce que si c'était
01:03:43un néo-nazi
01:03:44qui était dans le RER
01:03:45qui avait attaqué
01:03:46une jeune fille
01:03:47avec un crâne rasé
01:03:49ça ferait la une
01:03:50de tous les journaux
01:03:51c'est ça
01:03:51et qui contestera
01:03:53ce que je dis ?
01:03:54parce que c'est plus
01:03:55ou moins grave
01:03:55selon l'origine
01:03:57de l'agresseur
01:03:58et l'identité
01:03:59de la victime
01:04:00manifestement
01:04:00pour l'espace médiatique
01:04:01oui
01:04:02pour l'espace médiatique
01:04:04oui
01:04:04il y a des choses
01:04:05qui soient
01:04:05déjà le viol
01:04:07et évidemment
01:04:08la tentative
01:04:08qui est sanctionnée
01:04:09de la même façon
01:04:10est une horreur
01:04:11quelque chose
01:04:12évidemment
01:04:13pour laquelle il n'y a pas de nom
01:04:14et je ne pense pas
01:04:14qu'il y ait de distinction
01:04:15en fonction de l'origine
01:04:16Alain vous n'êtes pas sérieux
01:04:20encore une fois
01:04:22je vous demande
01:04:23de ne pas me dire
01:04:24que je ne suis pas sérieux
01:04:25lorsque j'énonce
01:04:27quelque chose
01:04:27avec laquelle
01:04:28vous n'êtes pas d'accord
01:04:29mais est-ce que
01:04:30c'est déjà un postulat
01:04:31est-ce que ce que je dis
01:04:33est juste ou pas
01:04:34est-ce qu'il y a
01:04:34un traitement médiatique
01:04:35différent
01:04:36en fonction de qui
01:04:37agresse ou qui viole
01:04:38oui ou non
01:04:39oui
01:04:39je vois particulièrement
01:04:42que certaines chaînes
01:04:43ont une propension
01:04:44plus grande
01:04:44à parler de ces événements
01:04:46absolument épouvantables
01:04:47en fonction de l'origine
01:04:48de l'agresseur
01:04:50mais qu'est-ce que vous appelez
01:04:51certaines chaînes
01:04:52c'est absolument exact
01:04:53mais quelles chaînes
01:04:53c'est absolument exact
01:04:54mais de qui vous parlez
01:04:56notamment sur cette chaîne
01:04:57il est clair que
01:04:59lorsque l'agresseur
01:05:01il se trouve
01:05:02et c'est malheureusement
01:05:02extrêmement fréquent
01:05:04est un OQTF
01:05:05qui est vraiment
01:05:06le summum là
01:05:07effectivement
01:05:07qui mérite
01:05:08une vision
01:05:10tout à fait particulière
01:05:12les violeurs
01:05:13encore une fois
01:05:14le chiffre
01:05:15qui a été donné
01:05:15tout à l'heure
01:05:16Alain Jakubovit
01:05:16vous nous mettez en cause
01:05:17je ne vous mets pas en cause
01:05:19j'observe un phénomène
01:05:20mais vous avez un exemple
01:05:22je pose un postulat
01:05:25mais un postulat qui est faux
01:05:27écoutez
01:05:28très bien
01:05:28les téléspectateurs
01:05:29sont en juge
01:05:30mais de quelle
01:05:31comment dire
01:05:32agression
01:05:33je n'aurais pas parlé
01:05:34nous n'aurions pas parlé
01:05:35mais il s'en produit
01:05:36malheureusement
01:05:36tous les jours
01:05:37cher Pascal
01:05:37non
01:05:38il n'y a pas de viol
01:05:39tous les jours dans le RER
01:05:40il n'y a pas de viol
01:05:41tous les jours
01:05:41il n'y a pas de tentative
01:05:42de viol
01:05:43que ce soit dans le RER
01:05:44ou ailleurs
01:05:44le fait que ce soit dans le RER
01:05:46n'est pas une circonstance
01:05:47aggravant
01:05:48mais ce que vous dites
01:05:49c'est une circonstance
01:05:50c'est tout
01:05:51ce que vous dites est faux
01:05:52très bien
01:05:53la victime a témoigné
01:05:53pardon
01:05:54la victime a témoigné
01:05:55bien sûr
01:05:56encore une fois
01:05:57je veux dire que
01:05:58le focus
01:05:59est un focus
01:06:00particulier
01:06:01pardon
01:06:02il n'y a pas de focus
01:06:04enfin c'est incidérant
01:06:05en fait
01:06:05quel est le focus
01:06:08particulier
01:06:08et bien celui
01:06:09effectivement
01:06:10de signaler
01:06:11de parler
01:06:12de ces éléments
01:06:13dramatiques
01:06:14c'est la victime
01:06:16qui en parle
01:06:17mais pourquoi
01:06:17est-ce qu'on
01:06:17il faut en parler
01:06:18très bien
01:06:19écoutez
01:06:19les viols de Mazan
01:06:20ont été traités
01:06:21par exemple
01:06:21les viols de Mazan
01:06:22ont été traités
01:06:22le phénomène
01:06:25est un phénomène
01:06:26général
01:06:26qu'il faut dénoncer
01:06:27au même titre
01:06:27selon
01:06:28en fonction
01:06:29de l'identité
01:06:30de l'agresseur
01:06:31ou de la victime
01:06:31point
01:06:32vous êtes en train
01:06:33de dire que
01:06:33je fais un tri
01:06:34sur les informations
01:06:35c'est mon point
01:06:36disons qu'elles ne viennent
01:06:38pas forcément
01:06:38toutes jusqu'à vos oreilles
01:06:39et jusqu'à votre antenne
01:06:41voilà c'est tout
01:06:42mais enfin
01:06:42si demain
01:06:43vous avez
01:06:44une jeune femme
01:06:45qui est violée
01:06:46dans le RER
01:06:47par une personne
01:06:48qui n'est pas un égyptien
01:06:49et qui est par exemple
01:06:51un français
01:06:52de souche
01:06:53et que
01:06:53de la même manière
01:06:54vous avez un témoignage
01:06:55j'en parlerai
01:06:56de la même manière
01:06:57et bien très bien
01:06:58et bien je vous
01:06:59et je vous interdis
01:07:00d'imaginer le contraire
01:07:01mais vous pouvez
01:07:02m'interdire ce que vous voulez
01:07:03mais c'est parce que
01:07:04ce qui m'intéressera
01:07:05dans le fait
01:07:06c'est pas
01:07:06comment dire
01:07:07qui agresse
01:07:08c'est la personne
01:07:09qui est agressée
01:07:10et je soulignerai
01:07:11qu'il n'y a pas
01:07:11de sécurité
01:07:12ou de
01:07:13dans un
01:07:14dans un tramway
01:07:15votre indignation
01:07:16vous honore
01:07:17cher
01:07:17mais non
01:07:17mais vous n'avez pas
01:07:19le droit de penser ça
01:07:19de moi
01:07:20enfin je trouve ça
01:07:21invraisemblable
01:07:21et de nous
01:07:22mais ai-je dit
01:07:23que je le pensais
01:07:24mais vous avez dit
01:07:24cette chaîne
01:07:25vous m'avez demandé
01:07:27quelle chaîne
01:07:27mais enfin
01:07:29nous traitons
01:07:30je le répète
01:07:31ce qui nous importe
01:07:32c'est pas
01:07:32qui agresse
01:07:33c'est l'agressée
01:07:34je vous dis
01:07:35que votre indignation
01:07:36vous honore
01:07:36point
01:07:37je peux pas faire mieux
01:07:38si je puis me permettre
01:07:39il faut se battre
01:07:39monsieur Douce
01:07:40il faut se battre
01:07:42vous vous rendez compte
01:07:42et ça
01:07:43et je lis les papiers
01:07:44c'est pour ça
01:07:44que je suis vraiment
01:07:45pas content
01:07:45on lit des papiers
01:07:47c'est à dire
01:07:47il y a eu un papier
01:07:48encore dans le monde
01:07:49sur CNews
01:07:50et d'extraînement
01:07:51toutes les
01:07:52comment dire
01:07:52toutes les choses
01:07:53les plus éculées
01:07:54tous les clichés
01:07:55sur CNews
01:07:56qui sont rapportés
01:07:58toute la paresse
01:07:59intellectuelle
01:07:59de mes confrères
01:08:00etc
01:08:00et même vous Alain
01:08:01vous faites ça
01:08:02que nous invitons
01:08:04que je vous invite
01:08:05sur le plateau
01:08:05en plus
01:08:05pour qu'il y ait
01:08:05une parole contradictoire
01:08:06donc par votre présence
01:08:09vous
01:08:09non non non
01:08:10attendez
01:08:10ma présence
01:08:12n'est pas là
01:08:13pour équilibrer
01:08:14celle de Charlotte
01:08:16j'espère
01:08:16mais contradictoire
01:08:18est-ce que j'ai dit
01:08:18équilibrer
01:08:19c'est ce que vous êtes
01:08:19en train de dire
01:08:20je vous invite
01:08:20pour avoir
01:08:22une parole contradictoire
01:08:24très bien
01:08:25c'est ni plus
01:08:26donc c'est la liberté
01:08:27de la parole
01:08:27c'est pourquoi
01:08:28je vous ai répondu
01:08:30parce que ça me choque
01:08:31en fait
01:08:31ce que vous me dites
01:08:32ce que vous pensez
01:08:32de nous
01:08:33de moi me choque
01:08:34je vous le redis
01:08:34votre indignation
01:08:35vous honneur
01:08:36Charlotte
01:08:36mais sur cette question
01:08:38il nous reste 12 minutes
01:08:39la question est de savoir
01:08:40comment est-ce qu'on la traite
01:08:41efficacement
01:08:42or la donnée
01:08:43de la surreprésentation
01:08:45par rapport au nombre
01:08:46dans la population générale
01:08:47d'étrangers
01:08:48aujourd'hui
01:08:49est une question politique
01:08:50or vous soulignez
01:08:52le fait
01:08:52oui
01:08:53mais vous soulignez
01:08:54le fait
01:08:54que sur cette chaîne
01:08:55il y a un traitement
01:08:57en effet de cette question
01:08:58c'est indiscutable
01:08:59il y a le traitement
01:09:00de cette question
01:09:01parmi d'autres questions
01:09:02ce qui est intéressant
01:09:03c'est de voir que parmi
01:09:04les autorités
01:09:05et beaucoup d'autres médias
01:09:06cette question
01:09:07n'existe pas
01:09:08mais c'est ça que vous
01:09:09voudriez dire
01:09:09vous devriez parler
01:09:10du silence médiatique
01:09:11des autres chaînes
01:09:12c'est ça que vous
01:09:13parliez
01:09:14vous devriez parler
01:09:15c'est là que je ne suis pas
01:09:16d'accord avec vous
01:09:17je pensais que
01:09:18lorsque vous êtes parti
01:09:19là-dessus
01:09:19vous aviez parlé de ça
01:09:20ben voilà
01:09:21c'est ça le vrai sujet
01:09:23c'est pas que nous
01:09:23on en parle
01:09:24c'est que les autres
01:09:25n'en parlent pas
01:09:26c'est ça quand même
01:09:27qui est invraisemblable
01:09:28c'est ça la version
01:09:29la version des valeurs
01:09:30enfin je trouve ça
01:09:32invraisemblable
01:09:33c'est-à-dire qu'il y a
01:09:33une jeune fille
01:09:34qui est agressée
01:09:34dans le métro
01:09:35il y a des problèmes
01:09:36sans arrêt dans le RER
01:09:37et les autres chaînes
01:09:38n'en parlent pas
01:09:38et vous vous me reprochez
01:09:39d'en parler
01:09:40non mais c'est surtout
01:09:41il nous reste 8 minutes
01:09:42très court
01:09:43une chose
01:09:43c'est un
01:09:44ça a conduit
01:09:45ce réflexe-là
01:09:46cette peur de l'antiracisme
01:09:47a conduit au silence
01:09:48des autorités
01:09:49qui l'ont reconnu ensuite
01:09:50sur les viols massifs
01:09:51de Cologne
01:09:52et surtout sur les viols
01:09:53en Grande-Bretagne
01:09:55dernière chose
01:09:55juste une chose
01:09:57sur la question migratoire
01:09:58pourquoi c'est important
01:09:59on accueille au nom
01:10:00justement du traitement
01:10:02des femmes
01:10:02dans certains pays
01:10:03d'origine
01:10:03de notre immigration
01:10:04aujourd'hui
01:10:05on accueille les femmes
01:10:06au titre du droit d'asile
01:10:07en raison de ce qu'elles risquent
01:10:08dans leur pays
01:10:09mais on accueille aussi
01:10:10les hommes
01:10:10en raison de ce qu'elles risquent
01:10:11sur le terrain politique
01:10:12hommes qui portent eux-mêmes
01:10:14la manière de traiter les femmes
01:10:15c'est donc une question
01:10:17de prudence
01:10:17élémentaire
01:10:18qui doit se poser aux politiques
01:10:19sans attaquer évidemment
01:10:21les individus
01:10:21que nous ne connaissons pas
01:10:21dernière chose
01:10:22avant de parler de la publicité
01:10:23avec Claude Douce
01:10:24et pardonnez-moi de vous presser
01:10:25mais je voulais vraiment
01:10:26qu'on écoute l'édito
01:10:27de Laurent Tessier
01:10:27sur Zuckman
01:10:28parce que ce Zuckman
01:10:30ça ça fait ma joie
01:10:31quelqu'un
01:10:32que personne ne connaissait
01:10:33qui est partout
01:10:34là aussi
01:10:35vous devriez le souvenir
01:10:36sur le service du public
01:10:37en tout cas que personne
01:10:38ne le connaît à Harvard
01:10:38personne ne le connaît à Harvard
01:10:40c'est un économiste
01:10:41bon ok
01:10:42bon il est tout
01:10:42alors le service public
01:10:44a trouvé
01:10:45c'est un génie
01:10:46c'est le nouvel Einstein
01:10:47de l'économie
01:10:48et écoutez l'édito
01:10:49ce matin
01:10:50c'est la Lucie Castet
01:10:50c'est la Lucie Castet
01:10:51de l'économie
01:10:52écoutez ce matin
01:10:52l'excellent éditorial
01:10:54de Laurent Tessier
01:10:55sur Europe 1
01:10:56sur monsieur Zuckman
01:10:58depuis des mois
01:11:00nous entendons en permanence
01:11:02le nom de l'économiste
01:11:03Gabriel Zuckman
01:11:04et sa taxe
01:11:05l'inventeur de la taxe
01:11:07dite taxe Zuckman
01:11:08la taxe Zuckman
01:11:10la taxe Zuckman
01:11:11la taxe Zuckman
01:11:13la taxe Zuckman
01:11:14un impôt
01:11:14une taxe au minimum
01:11:15de 2%
01:11:16sur les patrimoines
01:11:17qui dépassent
01:11:17100 millions d'euros
01:11:18et maintenant
01:11:18la taxe Zuckman
01:11:20light
01:11:20il est devenu
01:11:21en quelques mois
01:11:22la star
01:11:23de l'audiovisuel public
01:11:24d'autres médias
01:11:25qui lui déroulent
01:11:25le tapis rouge
01:11:26l'économiste Gabriel Zuckman
01:11:27bonjour
01:11:28bonjour
01:11:28bonjour
01:11:29Gabriel Zuckman
01:11:31l'économiste
01:11:32Gabriel Zuckman
01:11:33invité hier
01:11:35sur France 2
01:11:36et France Culture
01:11:36samedi sur France Inter
01:11:38vendredi
01:11:38une vidéo
01:11:39avec le journal
01:11:39l'humanité
01:11:40mercredi dernier
01:11:41sur quotidien TMC
01:11:42Gabriel Zuckman
01:11:44avait un programme
01:11:45chargé
01:11:45quelques semaines avant
01:11:46le 8 septembre
01:11:47sur quotidien encore
01:11:48le 10 septembre
01:11:49à France Culture
01:11:50et aux 20h de France 2
01:11:51le 15 septembre
01:11:52sur France Inter
01:11:53et c'est à vous
01:11:54sur France 5
01:11:54et vraiment
01:11:55c'est un aventurier
01:11:56dans les couloirs
01:11:57de l'audiovisuel public
01:11:58le 11 juin dernier
01:12:01vous pouviez retrouver
01:12:02Gabriel Zuckman
01:12:03dans la matinale
01:12:04de France Inter
01:12:04puis France Info
01:12:05et France Culture
01:12:06la même journée
01:12:07le 7 juin
01:12:08France Inter encore
01:12:09et France Info
01:12:10l'audiovisuel public
01:12:11insiste pour faire passer
01:12:13les messages
01:12:13de l'économiste
01:12:14et ça ne date pas d'hier
01:12:15il était déjà mis en avant
01:12:16par le service public
01:12:17en 2023
01:12:18le 23 octobre
01:12:19il donnait une interview
01:12:21à France Inter
01:12:21sur le thème
01:12:22de l'évasion fiscale
01:12:23mais aussi sur France Info
01:12:24et l'émission c'est à vous
01:12:25mais ça continue
01:12:26encore et encore
01:12:28encore plus loin
01:12:298 décembre 2021
01:12:30sur France Inter
01:12:31il faut refonder
01:12:33une imposition
01:12:33sur les grandes fortunes
01:12:35en janvier
01:12:35et février 2020
01:12:36des interviews encore
01:12:37sur France Inter
01:12:39France Info
01:12:39quotidien
01:12:40France Culture
01:12:41et on trouve des invitations
01:12:42en 2017
01:12:432016
01:12:44Gabriel Zuckman
01:12:45a même eu ses épisodes
01:12:46des carnets de l'économie
01:12:47la lutte contre les paradis fiscaux
01:12:494 épisodes
01:12:50les 23
01:12:5124
01:12:5225
01:12:52et 26 décembre
01:12:532013
01:12:54sur France Culture
01:12:55nous recevons cette semaine
01:12:56dans les carnets
01:12:57un jeune et brillant économiste
01:12:59Gabriel Zuckman
01:12:59bonjour
01:13:00bonjour
01:13:00le quotidien Le Monde
01:13:02vous a récemment qualifié
01:13:03d'incarnation
01:13:04de la nouvelle vague
01:13:05en économie
01:13:06rien que ça
01:13:07depuis 12 ans
01:13:08l'audiovisuel public
01:13:09impose sa présence
01:13:10Gabriel Zuckman
01:13:11est un pur produit
01:13:11de l'audiovisuel public
01:13:13un pur produit
01:13:13aussi de la gauche
01:13:15il est en quelque sorte
01:13:16l'élu
01:13:16le super-héros
01:13:17que la gauche attendait
01:13:18c'est absolument fascinant
01:13:20je vous jure
01:13:21c'est fascinant
01:13:21la fabrique de l'information
01:13:23c'est-à-dire que
01:13:24c'est un bon économiste
01:13:25et brillant
01:13:25parce que c'est un économiste
01:13:26de gauche
01:13:27vous n'aurez jamais
01:13:28un libéral
01:13:29ou un économiste libéral
01:13:30qui sera mis en avant
01:13:31de la même manière
01:13:31Amélie n'a pas cette
01:13:33c'est cette même image
01:13:35donc c'est le monde
01:13:36c'est Télérama
01:13:37c'est Libération
01:13:38c'est France Inter
01:13:39et tout ça
01:13:40c'est la même galaxie
01:13:41c'est ça qui est absolument
01:13:42sidérant
01:13:42bon
01:13:43mes années pub
01:13:44qu'est-ce qui a changé
01:13:45fondamentalement
01:13:46monsieur Douce
01:13:47alors vous
01:13:47vous êtes
01:13:48je le répète
01:13:49tout à l'heure
01:13:49vous avez commencé
01:13:50chez Havas
01:13:50vous avez échevé
01:13:52en 1959
01:13:53donc c'est pas
01:13:53nouveau
01:13:54vous avez créé
01:13:56l'agence de publicité
01:13:57Bélier en 71
01:13:58et vous êtes
01:13:59un homme de pub
01:14:00vous êtes d'ailleurs
01:14:01plus un dirigeant
01:14:02ou un créatif
01:14:03un manager
01:14:04ou un créatif
01:14:05je pense
01:14:06que je suis un publicitaire
01:14:08en fait je suis un entrepreneur
01:14:09et à partir de l'innovation
01:14:12l'innovation
01:14:14ça a été mon ADN
01:14:15et innovation
01:14:16pour lancer des marques
01:14:18j'ai lancé 16 marques
01:14:19qui n'existaient pas
01:14:20dont les principales
01:14:21sont mondiales
01:14:22maintenant
01:14:22comme Nespresso
01:14:23comme Lotus
01:14:25Yoplait
01:14:26enfin c'est des marques
01:14:27qui n'existaient pas du tout
01:14:28Lotus ça n'existait pas
01:14:29un hasard objectif
01:14:30c'est à dire
01:14:30que c'est des circonstances
01:14:32qui font que
01:14:33vous avez la chance
01:14:34de pouvoir lancer
01:14:35ces produits
01:14:36bon
01:14:37et puis
01:14:37j'ai eu une quinzaine
01:14:38de marques
01:14:39qui étaient très fatiguées
01:14:40et dont
01:14:42Samar
01:14:42je vous ai parlé
01:14:43qui faisait faillite
01:14:44et que j'ai réveillé
01:14:45c'est à dire
01:14:45les racines
01:14:46il faut les réveiller
01:14:47à un moment donné
01:14:47et on retrouve
01:14:49des solutions
01:14:50avec les innovations
01:14:51donc tout mon parcours
01:14:53c'est
01:14:54les innovations
01:14:54pour les marques
01:14:55donc il y en a une trentaine
01:14:56que j'ai lancé
01:14:57et ça veut dire
01:14:59succès
01:15:00innovation
01:15:01succès à chaque fois
01:15:03c'est à dire
01:15:03qu'on a les résultats
01:15:05donc j'ai inventé
01:15:06si vous voulez
01:15:06la création
01:15:07efficace
01:15:09parce qu'il y a
01:15:10beaucoup de créations
01:15:10qui sont magnifiques
01:15:11mais la création
01:15:13efficace
01:15:14c'est
01:15:14c'est une démarche
01:15:16il faut une vision
01:15:17il faut une stratégie
01:15:19il faut trouver le concept
01:15:20et après
01:15:22c'est le slogan
01:15:22mais le slogan
01:15:23c'est un petit bout
01:15:24de l'iceberg
01:15:24alors tout le monde
01:15:26pense que c'est le slogan
01:15:27vous ne pouvez pas
01:15:27trouver un slogan
01:15:28comme ça
01:15:28il faut avoir une vision
01:15:30donc ce qui est intéressant
01:15:31dans le livre
01:15:32c'est que j'explique
01:15:33comment on fabrique
01:15:34une campagne
01:15:35et alors c'est pas
01:15:36c'est 50
01:15:37j'ai fabriqué
01:15:39plus de 40 sociétés
01:15:40fabriquées
01:15:41donc c'est pour ça
01:15:42que je suis un peu
01:15:42un entrepreneur
01:15:43j'ai fait 2000 emplois
01:15:45le bélier
01:15:45quand j'ai pris
01:15:46le bélier en main
01:15:47en 70
01:15:47on est parti
01:15:49avec 20 personnes
01:15:51et on a fini
01:15:52à 1400
01:15:52donc c'est
01:15:54alors je parle des gens
01:15:56parce que ça montre
01:15:56la progression
01:15:57j'ai fait une progression
01:15:58qui était trois fois
01:15:59plus importante
01:16:00que le marché
01:16:00pendant 40 ans
01:16:02j'ai fait entre
01:16:03plus 25 et plus 30%
01:16:05de chiffre d'affaires
01:16:07alors moi je suis persuadé
01:16:09que vous étiez très performant
01:16:09moi ce qui m'intéresse
01:16:10c'est la pub
01:16:11qu'est-ce qui a changé
01:16:11aujourd'hui fondamentalement
01:16:12par exemple
01:16:13est-ce que vous aujourd'hui
01:16:14vous pourriez être un publicitaire
01:16:15comme dans les années 70-80
01:16:16ou est-ce que
01:16:17moi je pense que
01:16:18j'échouerais aujourd'hui
01:16:19pourquoi
01:16:19vous avez expliqué
01:16:20la liberté
01:16:21le manque de liberté
01:16:22c'est incroyable
01:16:23il y a des campagnes
01:16:26par exemple pour la SNCF
01:16:27j'ai fait une campagne
01:16:27de revadorisation
01:16:28de la SNCF
01:16:29et j'avais une vingtaine
01:16:31d'annonces
01:16:31on m'en a supprimé
01:16:32une douzaine
01:16:32parce qu'il y avait
01:16:34un paquet de cigarettes
01:16:34au bord du conducteur
01:16:38parce que
01:16:38mais c'était quand ça ?
01:16:40je suis incapable
01:16:41de vous dire
01:16:42c'était parce qu'aujourd'hui
01:16:43on a remonté
01:16:46l'image de la SNCF
01:16:47on va voir quand même
01:16:48deux ou trois campagnes
01:16:48que vous avez faites
01:16:49alors Lotus par exemple
01:16:50ça c'est une pub
01:16:51mais qui a marqué
01:16:51alors d'abord
01:16:52il y avait trois chaînes
01:16:52de télévision
01:16:53donc tout le monde
01:16:54moi j'étais enfant
01:16:55elle date de quelle année
01:16:57la pub qu'on va voir
01:16:58avec le
01:16:5870
01:16:59alors j'ai démarré
01:17:00en 70 béliers
01:17:01et je pense que
01:17:02tous les petits enfants
01:17:02ont fait ça chez eux
01:17:04c'est-à-dire qu'ils sont sortis
01:17:05de leur toilette
01:17:06et ils sont allés un jour
01:17:06dans le salon
01:17:07avec leurs parents
01:17:08en disant
01:17:08maman, maman
01:17:09pour faire rire leurs parents
01:17:10c'est du vécu ça
01:17:11je parle pas de moi
01:17:13mais je pense que
01:17:14évidemment
01:17:14alors là
01:17:16c'est une pub
01:17:17dont les sexagénaires
01:17:19et les quinquagénaires
01:17:20vont se souvenir
01:17:21regardez ces quelques secondes
01:17:22paquets toilettes lotus
01:17:32doux
01:17:33très doux
01:17:34résistant
01:17:36très résistant
01:17:38long
01:17:42très long
01:17:43lotus
01:17:50un important détail
01:17:51de savoir vivre
01:17:52elle est géniale
01:17:55c'est marrant d'abord
01:17:57ce qui est devenu ce gosse
01:17:58donc là on dit bien
01:17:59qu'elle est résistante
01:18:01c'est doux
01:18:01donc c'est important
01:18:02quand vous parliez d'efficacité
01:18:03c'est pas simplement beau
01:18:05etc
01:18:05c'est pas simplement drôle
01:18:06il y a ce gosse
01:18:07mais ça c'est génial
01:18:08d'inventer ça
01:18:09c'est vous qui a inventé le film ?
01:18:10je me suis battu d'ailleurs
01:18:12pour qu'il soit comme ça
01:18:13parce que le président
01:18:15voulait changer la fin
01:18:16alors c'est la fin
01:18:17qui est l'innovation
01:18:18il voulait changer quoi le président ?
01:18:19il voulait qu'on voit le produit
01:18:21chez un distributeur
01:18:23une ménagère
01:18:25prenne le produit
01:18:26alors que
01:18:27l'idée
01:18:28c'est
01:18:29maman
01:18:29il rentre dans un cocktail
01:18:30alors c'est
01:18:32c'est une phrase
01:18:33c'est pas un second
01:18:34c'est classique
01:18:35mais c'est pour ça
01:18:36que j'ai pris
01:18:36dans les innovations
01:18:37mais j'ai pas pris
01:18:38de directeur de création
01:18:39j'ai pris
01:18:40j'avais vu à Londres
01:18:42une agence
01:18:43où il y avait des psys
01:18:44avec des créatifs
01:18:45c'est ce que j'ai fait
01:18:46vous savez que c'est un peintre
01:18:48qui m'a fait le scénario
01:18:50le scénario de Lotus
01:18:52alors ma chance
01:18:53j'ai eu le grand prix
01:18:53de la publicité
01:18:54pour Lotus
01:18:55mais quand j'ai démarré
01:18:56le Bélier
01:18:56mes trois premières campagnes
01:18:58ont démarré la télévision
01:18:59comme vous l'avez dit
01:19:00et là j'ai eu un prix
01:19:02UAP
01:19:02j'ai un Kiyo à New York
01:19:04j'ai Lotus
01:19:05le grand prix de la publicité
01:19:06et puis pour Austin
01:19:08Namini
01:19:09j'ai la même année
01:19:10à Cannes
01:19:11un Lion d'or
01:19:12et un Lion d'Arland
01:19:13alors
01:19:13on démarre
01:19:15je suis sûr
01:19:17que vous étiez formidable
01:19:18et que vous l'êtes toujours
01:19:19d'ailleurs
01:19:19bon alors une autre pub
01:19:20alors Carlos
01:19:21on disait tout à l'heure
01:19:22mais qu'est-ce que t'as
01:19:23doudou dis donc
01:19:24et ça toute la France
01:19:25connaissait ça
01:19:25regardez
01:19:25mais qu'est-ce que tu bois
01:19:37doudou dis donc
01:19:39c'est bon c'est bon
01:19:41c'est le fruit
01:19:44c'est le sucre
01:19:44c'est de l'eau
01:19:45aux oranges
01:19:48pour le mousse
01:19:48c'est Adana
01:19:49pour mon ange
01:19:50et ma douce
01:19:50c'est plus beau moi
01:19:51oasis oasis
01:19:52tout le monde en a
01:19:53oasis oasis
01:19:54tout le monde en a
01:19:55oasis
01:19:57faites plus une panne
01:19:58oasis non on n'en fait plus
01:19:59alors what else
01:20:00je l'ai dit
01:20:00Carlos qui dévoue
01:20:02le ciel bon sauvage
01:20:03
01:20:03ça collait bien le personnage
01:20:06what else
01:20:07parce que je le vaux bien
01:20:08100% des gagnants
01:20:08ont tenté leur chance
01:20:09le poids des mots
01:20:10le choc des photos
01:20:11tout ça c'est vous
01:20:12j'invite mes années pub
01:20:1450 ans d'innovation
01:20:15de Nespresso à Oasis
01:20:16Claude Douze
01:20:17vous êtes en pleine forme
01:20:18on peut dire votre âge ou pas ?
01:20:20oui oui
01:20:20ça me gêne pas
01:20:20vous êtes de 1937
01:20:22oui
01:20:22donc
01:20:23mais vous êtes en pleine forme
01:20:24oui oui
01:20:25en fait j'ai 20 ans de moins
01:20:26et vous m'avez dit en rentrant
01:20:28tout à l'heure
01:20:29je suis jeune
01:20:30et je me sens jeune
01:20:30et finalement le travail
01:20:32c'est bon pour la santé
01:20:34comme disait l'autre
01:20:34bon c'est toujours trop court
01:20:36évidemment
01:20:36et j'aurais aimé continuer ce débat
01:20:38mais Jean-Marc Morandini est là
01:20:40il est déjà 10h33
01:20:41et on n'a pas envie
01:20:42d'être en retard ce matin
01:20:43ah bon
01:20:43très bien
01:20:44bonne idée
01:20:44ça change dedans
01:20:47qu'est-ce qui se passe
01:20:47c'est Noël avant l'heure
01:20:49c'est l'hiver
01:20:51puisque Noël
01:20:52vous savez c'est un bon
01:20:53il faut faire attention
01:20:54on va vous amener ce matin
01:20:55à l'université de la Sorbonne
01:20:56la ville tanneuse
01:20:57parce que nos confrères
01:20:58de Valeurs Actuelles
01:20:59sont allés dans cette université
01:21:01et ont découvert
01:21:01ce qui se passait
01:21:02il paraît que c'est l'université
01:21:03la plus islamisée de France
01:21:05où il y a des prières
01:21:06dans les rues
01:21:06dans les couloirs
01:21:07pardon
01:21:07c'est assez incroyable
01:21:09ce qui est raconté
01:21:10par la journaliste
01:21:11qui s'est intégrée
01:21:12dans cette université
01:21:13qui sera avec nous
01:21:14en direct sur le plateau
01:21:15j'imagine qu'Alain Jakubowicz
01:21:16regardera ça avec intérêt
01:21:18ce reportage
01:21:19comme toujours
01:21:19et soulignera
01:21:21que c'est dommage
01:21:21que des autres chaînes
01:21:22peut-être ne parlent pas
01:21:23de ces sujets
01:21:24qui me paraissent
01:21:24au cœur de la société française
01:21:26mais c'est important
01:21:27que vous soyez avec nous
01:21:28je le dis régulièrement
01:21:29Henri de Mérindol
01:21:30est à la réalisation
01:21:31Dominique Raymond
01:21:32était à la vision
01:21:33pour le débat contradictoire
01:21:35Anatole et Guillaume
01:21:37étaient au son
01:21:38merci à Marine Lançon
01:21:39à Héloïse Terret
01:21:39toutes ces émissions
01:21:40sont retrouvées sur cnews.fr
01:21:41et puis merci à Claude Douze
01:21:43vraiment mes années pub
01:21:4350 ans d'innovation
01:21:45du Nespresso à Oasis
01:21:46c'est important chaque matin
01:21:48de parler d'autre chose
01:21:49parfois
01:21:50et de vous recevoir
01:21:51sur ces années d'or
01:21:52parce qu'elle marque
01:21:54la publicité
01:21:55et vraiment
01:21:55on a passé un bon moment
01:21:56avec vous
01:21:57donc je vous remercie
01:21:57grandement
01:21:59Jean-Marc dans une seconde
01:22:00à ce soir
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