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Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros
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00:00:01Bonjour à tous et bienvenue à l'heure des pros ce matin sur Europe 1 jusqu'à 10h et sur CNew jusqu'à 10h30.
00:00:06Emmanuel Macron a fustigé hier les réseaux sociaux et rappelé qu'il n'était pas le meilleur endroit pour être informé.
00:00:13Il a raison, mais j'ai envie de dire qu'il a découvert le Pérou à Orléans.
00:00:17Les réseaux sociaux sont souvent une poubelle, mais pas que.
00:00:20A ceux qui savent décoder ces plateformes numériques, ils sont parfois utiles.
00:00:25Au lendemain de la finale de la Ligue des champions en mai dernier, pas un mot, pas une image ou presque.
00:00:30Entendus ou vus dans les médias du service public sur les violences, les pillages de la nuit qui ont accompagné la victoire du Paris Saint-Germain.
00:00:38Idem pour la fête de la musique, les agressions dans le RER, où les policiers sont pris pour cible.
00:00:44Heureusement que les réseaux sociaux existent.
00:00:48Emmanuel Macron affirme que les réseaux sociaux abritent l'extrême droite.
00:00:51Ils n'abritent pas davantage l'extrême droite que l'extrême gauche, que tous les anti-vax, que tous les complotistes,
00:00:57que tous les antisémites, que tous les racistes, que tous les anti-vax, que tous les révolutionnaires de salon, etc.
00:01:03C'est parfois, c'est souvent une horreur.
00:01:07Emmanuel Macron fait une fixation sur ce qu'il nomme l'extrême droite.
00:01:10Si, après 8 ans, son bilan était meilleur, peut-être que les Français seraient moins enclins à écouter d'autres voix.
00:01:17Et puis, soyons sérieux.
00:01:19Entendre le président youtubeur, le président tiktoker, le président instagrammeur,
00:01:25celui qui avait posté en février dernier sur les réseaux sociaux une vidéo avec des faux montages,
00:01:31réalisé par l'intelligence artificielle, entendre Emmanuel Macron critiquer un média,
00:01:35qui l'alimente, qui l'utilise depuis qu'il est élu, à quoi faire sourire ?
00:01:41Appelons ça le en même temps macronien. Je t'aime, moi non plus.
00:01:44Le président a appelé un travail de résistance, mais là encore, ce n'est pas à l'état de gouverner les vies intimes.
00:01:49C'est aux parents de surveiller les enfants, d'apprendre à lire Twitter avec le recul nécessaire
00:01:54et d'utiliser ces réseaux comme il se doit, avec vigilance, avec distance, avec intelligence.
00:02:00Merci donc, monsieur le président, de rappeler ces évidences.
00:02:03Il est 9h01, Alice Sommerer.
00:02:17Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:02:19L'enquête s'accélère après le cambriolage du Louvre.
00:02:21Cinq nouvelles personnes ont été interpellées, dont l'un des principaux suspects.
00:02:25Ils ont été interpellés en région parisienne.
00:02:28Cela porte à 7 le nombre de mises en cause interpellées dans cette affaire.
00:02:31Et puis, regardez ce sondage CSA pour CNews Europe 1 et le JDD.
00:02:35La sécurité doit-elle être une priorité pour le nouveau gouvernement ?
00:02:39C'est la question que l'on vous a posée.
00:02:41Regardez, vos réponses sont unanimes.
00:02:4283% des sondés ont répondu oui, contre 17% non.
00:02:47Et puis au Proche-Orient, malgré le cessez-le-feu,
00:02:49les attaques dans la bande de Gaza ont repris et se sont intensifiées.
00:02:52Hier, Tzal a frappé un dépôt d'armes.
00:02:54Des frappes qui surviennent après, on le rappelle, la mort d'un réserviste de l'armée israélienne.
00:02:59Une trêve fragile à l'heure où le Hamas n'a toujours pas rendu tous les corps d'otages.
00:03:03Merci Ali.
00:03:04Charlotte Dornela, c'est avec nous.
00:03:05Maître Pascal-Pierre Garbarini, Richard Millet, Philippe Bilger, Thomas Bonnet.
00:03:09On avait prévu de commencer cette émission avec les propos d'Emmanuel Macron,
00:03:13parce qu'ils sont vraiment très intéressants sur les réseaux sociaux.
00:03:16Mais Laure Bécouot, la procureure de Paris, a pris la parole ce matin.
00:03:20Il y a du nouveau dans l'enquête du Louvre, et ce nouveau est très intéressant.
00:03:24Je vous propose d'écouter Madame la procureure sur l'interpellation des nouveaux suspects.
00:03:29Cinq interpellations hier soir autour de 21h.
00:03:33Vous nous le confirmez ce matin ?
00:03:34Oui, bien sûr, je vous le confirme.
00:03:36Ces interpellations sont désormais réalisées sur commission regatoire des deux magistrats instructeurs qui ont été désignés.
00:03:42Elles ont eu lieu respectivement sur Paris, mais également dans l'agglomération parisienne, et notamment dans le 93.
00:03:49L'un d'entre eux était effectivement un des objectifs des enquêteurs,
00:03:53puisque nous avions des traces ADN le concernant qui le lie, de notre point de vue, au vol qui a été commis.
00:04:01Ce que vous nous dites là, ça veut dire que l'un d'entre eux, clairement, faisait partie des quatre du commando du Louvre ?
00:04:05C'est ce que l'on suppose, et c'est un des suspects que l'on avait, je dirais, dans le viseur, si vous me passez cette expression,
00:04:12au cours des investigations qui avaient été menées.
00:04:14Quant aux autres personnes qui sont placées en garde à vue, ce sont des personnes qui peuvent éventuellement nous renseigner sur le déroulement de ces faits.
00:04:21L'orbeco interrogé ce matin sur l'antenne d'RTL par Marc-Olivier Fogiel.
00:04:25Le profil du suspect, écoutons madame, le profil des suspects, écoutons madame le procureur.
00:04:31Il est trop tôt pour vraiment vous le décrire.
00:04:35Ce que je peux dire, c'est que l'un d'entre eux était effectivement un des objectifs des enquêteurs,
00:04:40puisque nous avions des traces ADN le concernant qui le lie, de notre point de vue, au vol qui a été commis.
00:04:48Ce que vous nous dites là, ça veut dire que l'un d'entre eux, clairement, faisait partie des quatre du commando du Louvre ?
00:04:53C'est ce que l'on suppose, et c'est un des suspects que l'on avait, je dirais, dans le viseur, si vous me passez cette expression,
00:04:59au cours des investigations qui avaient été menées.
00:05:02Quant aux autres personnes qui sont placées en garde à vue, ce sont des personnes qui peuvent éventuellement nous renseigner sur le déroulement de ces faits.
00:05:09Dernière question là-dessus, les cinq dans le même lieu ou dans cinq, dans cinq lieux différents ?
00:05:14Interpellation dans différents lieux.
00:05:16On a entendu, il y avait une petite répétition, mais ce n'est pas grave.
00:05:21En revanche, c'est une image de la magistrature qu'on aime.
00:05:23Vous voyez, Philippe Bidger, vous avez un procureur qui vient donner des informations, dans la clarté, et ça c'est intéressant.
00:05:29Bien sûr, mais le procureur a le droit de faire des communiqués, elle le fait très bien,
00:05:35mais il y a d'autres images de la magistrature que je pourrais vous proposer, qui sont très bonnes.
00:05:39Mais pour une fois que nous soulignons là, mais c'est bien.
00:05:42Pour une fois, vous en dites du bien, ça me plaît.
00:05:43Mais ce n'est pas pour une fois d'ailleurs, mais ce n'est pas très rare.
00:05:50C'est parce que peut-être très rare qu'il faille en dire du bien, mais c'est intéressant de fonctionner comme cela.
00:05:56Mais madame BQO est une procureure remarquable.
00:06:02Elle prend à bras le corps vraiment les dossiers.
00:06:05Moi, j'ai eu à plusieurs reprises à le saisir sur des procédures qui étaient importantes,
00:06:14et je trouvais que bien qu'elles soient sensibles, elles n'étaient pas suffisamment traitées.
00:06:18Et j'ai eu une réponse immédiate, pas forcément positive,
00:06:22mais il y a une vraie prise en compte réelle des problèmes de la défense.
00:06:27Et en tous les cas, sur des dossiers, elle répond toujours présente.
00:06:30Au moins, elle répond, ce qui est déjà énorme.
00:06:33Prise de parole, je le disais de la procureure,
00:06:35cette enquête, ce qui nous permettra de parler de la BRB,
00:06:37qui est un corps d'élite, la brigade de répression de banditisme.
00:06:41Ils ont arrêté beaucoup de suspects en peu de temps.
00:06:43Il faut saluer le travail des enquêteurs, de la police.
00:06:46Vous le disiez la dernière fois, c'est une institution qui tient,
00:06:47mais on ne peut qu'aller dans votre sens.
00:06:49En effet, il y a de chaque jour qu'ils tiennent la baraque.
00:06:52Il y a des choses qui tiennent en France.
00:06:54Et effectivement, la BRB, ça tient.
00:06:55Les artisans, ça tient.
00:06:56Les chefs d'entreprise, ça tient.
00:06:58Il y a des choses qui tiennent en France.
00:07:00Et il faut saluer, effectivement, les bonnes nouvelles.
00:07:03Alors, l'enquête des précisions par Mme Becquot.
00:07:08L'enquête et l'enquête ont connu une phase d'accélération
00:07:11lorsque les enquêteurs ont appris
00:07:12que l'une des personnes que nous suspections
00:07:15prenait un vol pour l'Algérie,
00:07:17surtout sans billet de retour.
00:07:19Donc là, il a fallu, évidemment,
00:07:22accélérer les opérations d'interpellation.
00:07:24Les perquisitions qui ont eu lieu au cours de la soirée
00:07:27et de la nuit ne nous ont pas permis
00:07:28de retrouver le butin de ce cambriolage.
00:07:31Très clairement, c'est dire à ceux
00:07:33qui les détiendraient aujourd'hui,
00:07:36c'est qu'évidemment, la justice saura tenir compte
00:07:39de l'absence de préjudice de ce cambriolage.
00:07:43Ça, ça veut dire que c'est un deal ?
00:07:45Ou c'est parce que ça, c'est la suite logique de la justice ?
00:07:47C'est la suite logique, c'est la suite logique
00:07:49de ceux qui se réalisent dans chaque affaire.
00:07:54Je dirais, la coopération, l'enquête,
00:07:57on en tient compte pour la peine, évidemment.
00:07:59La question de notre confrère est excellente,
00:08:01mais c'est la question que je posais également hier soir.
00:08:03Il y a deal possible de dire
00:08:04si je vous rends les bijoux,
00:08:07je serai moins condamné ?
00:08:09– Ça ne se passe pas comme ça.
00:08:10– Non.
00:08:11– Mais pourquoi ? Ça pourrait.
00:08:13– Oui, ça pourrait, mais en France…
00:08:14– Des systèmes de repentir, parfois.
00:08:16– Non, mais en France, ça ne se passe pas comme ça.
00:08:18C'est que forcément, si le butin est restitué,
00:08:22bien évidemment, ça restera un cambriolage violent
00:08:26et avec un choc énorme pour la population
00:08:30et pour le Louvre lui-même
00:08:33et pour le patrimoine français.
00:08:34néanmoins, si les bijoux sont restitués,
00:08:37forcément, la justice,
00:08:38lorsqu'elle entrera en voie de condamnation,
00:08:41en tiendra compte.
00:08:42Forcément.
00:08:43Donc, ce n'est pas un deal comme ça,
00:08:45mais ça fait partie, justement.
00:08:46Et les avocats qui le prendront,
00:08:48forcément diront,
00:08:49écoutez, on l'a restitué volontairement, etc.
00:08:52Parce que là, l'information qui est donnée,
00:08:55vous voyez bien,
00:08:56c'est que les personnes qui ont été placées en garde à vue,
00:08:58elles ont parlé.
00:09:00– C'est sûr.
00:09:01– Bon, c'est des petites mains, a priori.
00:09:03C'est-à-dire que derrière,
00:09:04elles auraient agi pour une organisation.
00:09:08En tout cas, la question a été posée à Mme Bécaud
00:09:10et elle dit qu'il n'y a pas de mafia derrière tout cela.
00:09:13Écoutez.
00:09:15– Ce qu'il faut savoir,
00:09:16c'est que lorsque, aujourd'hui,
00:09:17on examine les actions de la criminalité organisée,
00:09:21il faut un petit peu sortir du cadre,
00:09:22si vous passez cette expression.
00:09:24Parce qu'on a tous l'image d'une criminalité organisée,
00:09:27un peu type mafieux.
00:09:28Vous avez le patron
00:09:29et tout un tas d'équipes qui gravitent autour de lui
00:09:33parce que ce sont des connaissances.
00:09:34La criminalité organisée, aujourd'hui,
00:09:36ce sont à la fois des profils
00:09:38qui sont très liés à la criminalité organisée,
00:09:41comme on en a l'image un peu classique,
00:09:44mais aussi des personnes recrutées sur les réseaux sociaux,
00:09:47n'ayant aucun casier judiciaire,
00:09:48et susceptibles pour quelquefois des sommes
00:09:50qui nous sidèrent,
00:09:52vu les actions auxquelles ils participent,
00:09:53de participer à ces actions,
00:09:56faire des règlements de compte,
00:09:58et typiquement participer à ce type de fait.
00:10:01C'est la suite des investigations
00:10:02qui nous dira dans quel secteur
00:10:04se situent nos deux intéressés.
00:10:06Il y a quelqu'un qui me dit
00:10:07n'oubliez pas que la préfecture de police de Paris
00:10:10n'a pas été sabotée
00:10:11comme les services de police judiciaire de province.
00:10:13C'est vrai, ça ?
00:10:14C'est vrai.
00:10:15C'est vrai ?
00:10:16Oui.
00:10:17Mais ça veut dire quoi, saboter ?
00:10:18Vous savez, la réforme de la police judiciaire
00:10:20qui visait à...
00:10:22Comment dire simplement ?
00:10:23Vous m'arrêtez, spécialiste, si je me trompe,
00:10:25mais l'idée, c'était de stopper
00:10:27le travail d'enquête pure
00:10:28et de mettre au service de la police locale,
00:10:32départementale en l'occurrence,
00:10:34les officiers de police judiciaire.
00:10:35Donc si le préfet a besoin de policiers
00:10:38pour faire telle ou telle chose,
00:10:40notamment de la voie publique,
00:10:41ceux qui donnent des chiffres,
00:10:42ceux qui contentent le ministère de l'Intérieur,
00:10:44il peut se servir des officiers de police judiciaire.
00:10:47Résultat, tous les officiers de police judiciaire
00:10:49et énormément de magistrats
00:10:51vous disent que c'est une catastrophe.
00:10:52Mais qui a décidé de ça ?
00:10:54C'était une réforme portée par Gérald Darmanin
00:10:56à laquelle toute la police judiciaire s'était opposée.
00:10:59Et pourquoi on ne change pas ?
00:11:01Mais parce que tout le monde...
00:11:02Il faudrait entendre ce que dit Gérald Darmanin, d'ailleurs.
00:11:05Parce que vous savez que...
00:11:07En fait, il faut savoir ce qu'on veut aussi.
00:11:10Moi, je sais ce que répondrait Gérald Darmanin.
00:11:12Il l'avait répondu, d'ailleurs, à l'époque,
00:11:13quand on lui opposait ça.
00:11:14C'est la question de la délinquance du quotidien
00:11:17et de comment est-ce qu'on la stoppe pour rassurer les gens.
00:11:20Vous avez beaucoup de policiers devant vous.
00:11:23Ils ont chacun des spécialités.
00:11:25Quand vous voulez stopper la délinquance à heure fixe,
00:11:29c'est-à-dire dans deux heures,
00:11:29vous n'aurez plus personne en bas de votre tour,
00:11:31il vous faut des policiers sur la voie publique.
00:11:33Donc il y a un intérêt immédiat.
00:11:35Il y a aussi un intérêt pour communiquer
00:11:37sur des chiffres qui sont de fait très bons.
00:11:40Mais sur le long terme, sur l'enquête,
00:11:41et à l'époque, d'ailleurs, les enquêteurs,
00:11:42vous avez dit, si vous mettez du monde partout,
00:11:44nous, d'abord, l'enquête, on n'aura plus le temps de la faire,
00:11:47d'autant que ça demande de plus en plus de temps.
00:11:49Et deuxièmement, s'il y a du monde partout,
00:11:51l'enquête est plus difficile aussi.
00:11:52Donc l'enquête, elle demande du temps,
00:11:54elle demande de la discrétion.
00:11:55Il faut aussi des gens sur le terrain.
00:11:57Ça s'entend quand même.
00:11:58Mais oui.
00:11:59Alors, je ne suis pas du tout un spécialiste.
00:12:01Ceux qui nous entendent et nous écoutent
00:12:03ne sont pas non plus des spécialistes.
00:12:04Mais c'est toujours pareil.
00:12:05Ces sujets-là doivent être traités par des professionnels.
00:12:08Oui, mais raison pour laquelle, d'ailleurs,
00:12:09à l'époque, seuls les officiers de police judiciaire,
00:12:11les magistrats s'étaient inquiétés de cette réforme
00:12:13parce que les journalistes, dans leur ensemble,
00:12:15c'est des sujets qui demandent du travail,
00:12:18qui sont très techniques, exactement,
00:12:20et que peu de gens le font.
00:12:21Maître Garbarini.
00:12:22À l'époque, il y avait ce que dit Madame Dornela,
00:12:26c'est tout à fait vrai.
00:12:27Il y avait même eu un lever de bouclier.
00:12:29Il y avait eu une protestation lors d'une visite
00:12:32du directeur national de la police judiciaire.
00:12:33Oui, je me suis dit à Marseille.
00:12:34Exactement.
00:12:35Et parce qu'ils savaient, les professionnels,
00:12:39les officiers de police judiciaire
00:12:40qui ont justement ces spécialités,
00:12:42ils savaient que ça allait à la catastrophe
00:12:44quand ils ont à mener des enquêtes,
00:12:48justement, très spécifiques
00:12:50contre le crime organisé.
00:12:52Au-delà de la France.
00:12:53Et là, heureusement,
00:12:54pour revenir vraiment au cœur du sujet,
00:12:56ce n'est pas le cas à Paris.
00:12:58Bon, revenons au Louvre.
00:13:01Il y avait une image hier qui était extraordinaire.
00:13:02Alors, pour nos amis d'Europe 1
00:13:04qui écoutent la radio,
00:13:05je vais la détailler.
00:13:07Et hier, au moment de la conférence de presse
00:13:10de Laure Bécourt,
00:13:12le monde entier, vous entendez bien,
00:13:14ce n'est pas si fréquent quand même,
00:13:15le monde entier retransmettait cette conférence de presse.
00:13:19Donc là, vous voyez évidemment les antennes françaises.
00:13:21Ça, c'est dans les couloirs de CNews.
00:13:24Nous avons dans plusieurs endroits
00:13:26un mur de télévision
00:13:28où il y a les télés françaises
00:13:29et les télévisions du monde entier.
00:13:32Sky News, CNN, ABC, etc.
00:13:37Et d'autres retransmettaient en direct
00:13:39hier après-midi.
00:13:41Ce n'est pas si fréquent qu'on retransmette.
00:13:43C'est même, je pense, tout à fait rare.
00:13:46Et ça dit beaucoup.
00:13:47Le Louvre, c'est quelque chose
00:13:49qui a frappé le monde entier, bien sûr,
00:13:52parce qu'il y a Jimmy Fallon.
00:13:53Alors, malheureusement,
00:13:54on ne peut pas passer des extraits de Jimmy Fallon.
00:13:56Si je passe un extrait de Jimmy Fallon,
00:13:58j'ai une amende de 500 000 euros.
00:14:00Donc, je ne tiens pas à couler.
00:14:01On ne va pas couler le monde.
00:14:03Non, mais Jimmy Fallon,
00:14:04il se fout de d'autres...
00:14:05J'allais dire...
00:14:06Bon, vous avez compris ce que je voulais dire.
00:14:07Je ne vais pas le dire.
00:14:08Mais il se fiche de notre tête.
00:14:10Et alors, on voit un Français
00:14:12avec, comment dire, un béret
00:14:14et une baguette.
00:14:16Et tu as l'impression
00:14:16que c'est le chef de la sécurité.
00:14:18Donc, Jimmy Fallon dit
00:14:19on est en direct
00:14:20avec le chef de la sécurité du Louvre.
00:14:22Donc, c'est un type qui arrive
00:14:23qui est en train de picoler, etc.
00:14:25C'est formidable.
00:14:26C'est d'ailleurs cette image
00:14:27parfois véhiculée de la France,
00:14:29Richard Millet.
00:14:30C'est pour ça que le mot
00:14:31qu'a employé Mme Bécuot,
00:14:32la préjudice,
00:14:33c'est un préjudice autre
00:14:35que celui dont elle parle,
00:14:36le bijou.
00:14:36Oui, mais...
00:14:37C'est un préjudice international.
00:14:38Oui, mais attendez.
00:14:39Parce que c'est à la fin de la guerre
00:14:42qu'on contenait morts,
00:14:43comme dit l'autre.
00:14:43Et le fait de les avoir rattrapés
00:14:45en huit jours
00:14:45montre aussi une excellence française.
00:14:48parce que s'ils étaient dans la nature,
00:14:50on ne verrait pas
00:14:51le casque du Louvre
00:14:53de la même manière.
00:14:54Il va y avoir un effet de...
00:14:55Voilà, là, exactement.
00:14:56Là, on les retrouve
00:14:57en huit jours.
00:14:58Vous avez raison.
00:14:59Donc, il y a une forme
00:14:59de fierté française.
00:15:01Vive la police française.
00:15:02Mais si je peux faire
00:15:03une petite extrapolation rapide,
00:15:05il y a palais et palais.
00:15:07Par exemple,
00:15:08vous avez en ce moment
00:15:09le palais de Chambord
00:15:10qui est en train
00:15:10de s'écrouler en partie.
00:15:12Ah bon ?
00:15:13Oui, pour lequel il faudrait
00:15:14162 millions d'euros
00:15:16pour le restaurer.
00:15:17Ils ont lancé un co-founding.
00:15:18Ils ont récalté 120 000 euros.
00:15:21Donc, vous voyez,
00:15:22une demeure royale
00:15:23et la demeure royale du Louvre.
00:15:24Ça s'effondre, Chambord ?
00:15:26Oui, c'est un mauvais état.
00:15:27Il y a une aile.
00:15:28C'est une aile ?
00:15:29Oui.
00:15:30Il y a une aile
00:15:30qui est en arrêté de péril.
00:15:32Il y avait une interview
00:15:33dans le Figaro, je crois.
00:15:36Ah oui.
00:15:36Non, mais ça, c'est très important.
00:15:37On va aller tourner à Chambord.
00:15:39On va lancer une souscription.
00:15:41Elle est déjà lancée ?
00:15:42Oui, on va essayer
00:15:43de l'alimenter.
00:15:44162 millions d'euros.
00:15:46Pascal-Pierre Garbarini.
00:15:47Il y a une information
00:15:47que nous a donnée
00:15:48Madame le procureur
00:15:50qui est importante.
00:15:51C'est qu'avant,
00:15:53l'enquête était en flagrance
00:15:54et était dirigée
00:15:56par justement
00:15:56Madame Becquot
00:15:58en sa qualité
00:15:59de procureur de la République.
00:16:00Désormais,
00:16:01nous ne sommes plus
00:16:01en flagrance
00:16:02et il y a deux juges
00:16:03d'instruction
00:16:03qui ont été désignés
00:16:05et c'est eux maintenant
00:16:06qui ont la direction
00:16:07de l'enquête
00:16:08et qui ont lancé
00:16:09des commissions rogatoires.
00:16:10Bon, dernière chose,
00:16:11je voulais vous faire écouter
00:16:12le point sur l'enquête
00:16:13même si
00:16:14Madame Becquot
00:16:15disait certaines choses.
00:16:16c'est un sujet de Félix Perola
00:16:17qui nous permettent
00:16:18de faire un point complet.
00:16:19Écoutons Félix.
00:16:21Sur cette nacelle,
00:16:23elle-même volée
00:16:23par les malfaiteurs,
00:16:25les deux hommes
00:16:25mis en examen
00:16:26ce mercredi
00:16:27qui ont partiellement
00:16:28reconnu les faits.
00:16:29Leur profil
00:16:30se précise.
00:16:31Le premier,
00:16:32âgé de 34 ans
00:16:33et de nationalité
00:16:34algérienne.
00:16:35Il vit en France
00:16:36depuis 2010,
00:16:38plus précisément
00:16:39à Aubervilliers.
00:16:40Le deuxième suspect
00:16:41est âgé de 39 ans.
00:16:43Il réside
00:16:44à Aubervilliers
00:16:45où il est né.
00:16:46Il déclare
00:16:47exercer
00:16:48clandestinement
00:16:49l'activité
00:16:49de chauffeur de taxi.
00:16:51Ils encourt
00:16:51jusqu'à 15 ans
00:16:52de réclusion criminelle
00:16:53pour vol en bande organisée
00:16:55et 10 ans
00:16:56d'emprisonnement
00:16:56pour association
00:16:57de malfaiteurs.
00:16:59La procureure
00:16:59n'exclut pas
00:17:00la possibilité
00:17:01d'un groupe
00:17:02beaucoup plus large
00:17:03que 4 personnes.
00:17:04La suite
00:17:05de l'histoire
00:17:05nous démontrera
00:17:06ou nous démontrera
00:17:08collectivement
00:17:09la manière
00:17:10dont ils ont structuré
00:17:11leurs opérations
00:17:12que j'ai qualifiées
00:17:13d'opérations
00:17:14commando.
00:17:15Rien ne permet
00:17:15à ce stade
00:17:16d'affirmer
00:17:17que les malfaiteurs
00:17:18auraient bénéficié
00:17:19d'une complicité
00:17:20quelconque
00:17:20au sein du musée.
00:17:22Des suspects interpellés
00:17:23mais les bijoux volés
00:17:24restent introuvables
00:17:25mis à part
00:17:26la couronne de génie
00:17:27que les cambrioleurs
00:17:28ont laissé tomber
00:17:29le jour du vol.
00:17:31C'est quand même intéressant
00:17:32je le répète
00:17:33ce qui se passe
00:17:34là en France
00:17:35c'est bien
00:17:36d'être fier
00:17:36de temps en temps
00:17:37d'apporter
00:17:38une bonne nouvelle
00:17:39d'être fier
00:17:39tout simplement
00:17:40oui on est fier
00:17:40de notre police
00:17:41aussi simple que ça
00:17:42d'ailleurs
00:17:42on est content
00:17:42La police est remarquable
00:17:44absolument
00:17:44notamment la BRB
00:17:46Elle est plus remarquable
00:17:47que d'autres institutions
00:17:48Bien sûr
00:17:49je trouve que par rapport
00:17:51par rapport aux médias
00:17:55elle est assez remarquable
00:17:57Ah ben puisque vous parlez
00:17:58des médias
00:17:59vous avez raison
00:18:00on va écouter Emmanuel Macron
00:18:01Dès qu'on a des nouvelles informations
00:18:04évidemment sur le loup
00:18:04je sais que les équipes
00:18:05de CNews sont parties
00:18:07ont quitté la station
00:18:08notamment pour aller
00:18:09du côté des Batignolles
00:18:12je crois
00:18:12évidemment
00:18:14les informations
00:18:15peuvent bouger
00:18:16mais je voulais vous faire
00:18:17écouter ce qu'a dit
00:18:17Emmanuel Macron
00:18:18sur les réseaux sociaux
00:18:19parce que là parfois
00:18:21t'as envie de dire
00:18:21mais il se fiche un peu de nous
00:18:22En même temps
00:18:23il nous l'a dit 200 fois
00:18:24Il n'a que ça
00:18:25comme explication pour tout
00:18:26Voilà
00:18:27Alors pour lui
00:18:28les réseaux sociaux
00:18:29sont d'extrême droite
00:18:30mais ils ne sont pas plus
00:18:30d'extrême droite
00:18:31Il nous prépare
00:18:31Il nous prépare à la censure
00:18:33qu'on va accueillir avec plaisir
00:18:34Mais bien sûr
00:18:34mais ils sont antivax
00:18:36ils sont complotistes
00:18:37ils sont pro-palestiniens
00:18:40c'est parfois une poube
00:18:41c'est ce que j'ai dit
00:18:42Il fait une fixation
00:18:44sur l'extrême droite
00:18:45Il doute de la vérité établie
00:18:46c'est surtout ça
00:18:47qu'il exaspère
00:18:48On peut dire que c'est un cloaque
00:18:50tout de même
00:18:50Oui
00:18:51Non mais attendez
00:18:51ça a été salvateur
00:18:52pardonnez-moi
00:18:53c'est un peu facile
00:18:54d'arriver à la fin
00:18:54Non non
00:18:55On peut dire que c'est
00:18:55Écoutez
00:18:56Mais c'est pas l'extrême droite
00:18:58Mais c'est pas l'extrême droite
00:18:59mais pourquoi dites-vous
00:18:59que ça a été salvateur ?
00:19:00Parce que ça a déverrouillé
00:19:02le débat public
00:19:03de manière très simple
00:19:05C'est d'ailleurs pour ça
00:19:05que personne ne lui pardonnera
00:19:07l'or pardonnera
00:19:08mais vous aviez un récit
00:19:10Vous voyez
00:19:10les débats qu'on a en permanence
00:19:12le débat sur les think tanks
00:19:14qui sont attaqués
00:19:15à l'observatoire de l'immigration
00:19:16ça y est
00:19:16comme ils font un travail
00:19:17extrêmement efficace
00:19:19ils sont attaqués
00:19:20parce qu'ils n'ont pas
00:19:21de bons récits
00:19:23Mais ils interprètent mal
00:19:26le monde
00:19:27Exactement
00:19:28Donc c'est l'interprétation
00:19:29qui gêne
00:19:30La presse évidemment
00:19:30Vous vous souvenez du rapport
00:19:32Qu'est-ce qui était reproché
00:19:33à CNews ?
00:19:34C'est pas la méthode
00:19:35de la même manière
00:19:35que pour l'observatoire
00:19:36c'est pas la méthode
00:19:37c'est pas le choix
00:19:38c'est pas la hiérarchie
00:19:38c'est de ne pas hiérarchiser
00:19:40comme BFM TV
00:19:41Le rapport était très clair
00:19:43c'était une comparaison
00:19:44CNews ne fait pas
00:19:45les mêmes choix
00:19:46que ses confrères
00:19:47C'était absolument insupportable
00:19:49Et bien là
00:19:49les réseaux sociaux
00:19:50c'est pareil
00:19:51Ah ça c'est sûr
00:19:51les réseaux sociaux
00:19:52ne font pas le même choix
00:19:53que les confrères
00:19:54sur le récit
00:19:55de l'actualité
00:19:57Et bien ça a été salvateur
00:19:58sur un nombre de sujets
00:19:59incalculable
00:20:00Combien de sujets
00:20:01ont percé
00:20:01le mur du son médiatique
00:20:03parce qu'ils étaient
00:20:04alimentés
00:20:06sur les réseaux sociaux
00:20:07Donc dans la conduite
00:20:08évidemment
00:20:09qu'il y a des gens
00:20:11qui se comportent très mal
00:20:12comme dans la vie
00:20:12comme partout
00:20:13les réseaux sociaux
00:20:14en particulier
00:20:15Par ailleurs
00:20:15quand c'est insupportable
00:20:16et je suis un bon exemple
00:20:18vous les quittez
00:20:18ça vous permet
00:20:19d'avoir un peu
00:20:20de vie intérieure
00:20:20c'est pas plus mal
00:20:21Mais il n'empêche
00:20:24Écoutons ce qu'a dit
00:20:24le président de la République
00:20:25hier
00:20:26sur ce sujet
00:20:28Quand on a des enfants
00:20:31qui sont exposés
00:20:324h40 par jour
00:20:34aux réseaux sociaux
00:20:35Quand on a
00:20:36les moins de 40 ans
00:20:37qui s'informent
00:20:37très majoritairement
00:20:39sur les réseaux sociaux
00:20:39et de plus en plus
00:20:40Quand on a
00:20:42ce temps d'exposition
00:20:44qui s'est accru
00:20:45pendant la période
00:20:46de Covid et après
00:20:46quand on a
00:20:47depuis 2 ans
00:20:48maintenant
00:20:48l'IA génératif
00:20:49qui arrive
00:20:49dans nos démocraties
00:20:51on ne peut pas
00:20:53faire comme si
00:20:54tout ça n'avait pas
00:20:54totalement changé
00:20:55parce que les gens
00:20:56qui nous informent
00:20:57par lesquels on s'informe
00:20:58ne sont pas des médias
00:20:59libres et indépendants
00:21:00et la confusion
00:21:01est là
00:21:02et ce n'est pas
00:21:02parce qu'on va chercher
00:21:03l'information
00:21:04par ces réseaux
00:21:05qu'ils soient
00:21:05TikTok, X, Instagram
00:21:07ou autres
00:21:07qu'il n'y a pas
00:21:09un énorme problème
00:21:10à la clé
00:21:10c'est que ces gens
00:21:11n'ont pas sélectionné
00:21:12l'information
00:21:13comme des médias
00:21:14ils n'ont pas vérifié
00:21:15comme des journalistes
00:21:17mais surtout
00:21:18ils n'ont aucune responsabilité
00:21:20quant à cette information
00:21:21qu'ils me donnent
00:21:22et ils ne sont pas faits
00:21:24pour partager de l'information
00:21:25et notre bêtise
00:21:27est là
00:21:27c'est-à-dire
00:21:28que ce sont des plateformes
00:21:29qui sont faites
00:21:30pour vendre
00:21:30de la publicité
00:21:32individualisée
00:21:33c'est comme ça
00:21:34qu'ils gagnent de l'argent
00:21:35ils ne gagnent pas
00:21:35en vendant un numéro
00:21:36de journal
00:21:36ou un abonnement
00:21:37ils vendent
00:21:38de la publicité
00:21:39individualisée
00:21:40ce n'est pas un crime
00:21:40juste
00:21:41c'est l'inverse
00:21:41de l'information
00:21:42et pour bien vendre
00:21:43la publicité
00:21:44individualisée
00:21:45ils doivent
00:21:45accumuler des données
00:21:46sur les gens
00:21:46et les vendre
00:21:48avec un consentement
00:21:50approximatif
00:21:52à des tiers
00:21:53qui vont payer très cher
00:21:54cette publicité
00:21:55des annonceurs
00:21:56mais surtout
00:21:57ils sont mus
00:21:59par un processus
00:22:00qui est de créer
00:22:01l'excitation maximale
00:22:02qui créera
00:22:03le maximum de trafic
00:22:04pour maximiser
00:22:05leur page de pub
00:22:05et donc
00:22:06tout l'ordre de mérite
00:22:09qui fondait nos démocraties
00:22:10un rapport à l'argumentation
00:22:11la vérité
00:22:11complètement
00:22:12mais en l'air
00:22:12et ça
00:22:13c'est un processus
00:22:14de dégénérescence
00:22:15démocratique
00:22:15on a fait
00:22:16n'importe quoi
00:22:17parce qu'on a totalement
00:22:19tort d'aller s'informer
00:22:20là-dessus
00:22:20moi je retiens qu'une chose
00:22:22c'est qu'on a fait
00:22:22n'importe quoi
00:22:23qui pourrait s'appliquer
00:22:23aux huit ans
00:22:25qui viennent de se passer
00:22:25donc c'est ça
00:22:27en fait
00:22:27c'est son slogan de campagne
00:22:29Emmanuel Macron
00:22:30deux points
00:22:30on a fait n'importe quoi
00:22:31mais surtout
00:22:32donc comme ça
00:22:33c'est assez simple
00:22:34oui puis par ailleurs
00:22:34venir expliquer
00:22:36que les réseaux sociaux
00:22:36sont un danger
00:22:37parce que ça
00:22:37affaiblit notre rapport
00:22:40à la vérité
00:22:40franchement il faut au mieux
00:22:41entendre ça que d'être sourd
00:22:42c'est-à-dire que notre rapport
00:22:43à la vérité
00:22:44a été volontairement pilonné
00:22:45par une philosophie
00:22:46qui s'appelait le relativisme
00:22:47et dans laquelle on a expliqué
00:22:48que chacun avait la sienne
00:22:49et qu'il fallait écouter tout le monde
00:22:50une fois que chacun avait la sienne
00:22:52et qu'on a confondu
00:22:52la vérité avec les opinions
00:22:54de chacun
00:22:54on s'est dit
00:22:55ah oui alors chacun a la sienne
00:22:56mais par contre
00:22:57il y a des opinions
00:22:57qui vont désormais être illégaux
00:22:59bon bah ça a énervé un peu tout le monde
00:23:00oui ça a énervé un peu tout le monde
00:23:02en fait
00:23:02derrière
00:23:03derrière la douceur
00:23:04d'Emmanuel Macron
00:23:05comme ça en surface
00:23:06il y a quelque chose
00:23:08chez lui
00:23:08de l'ordre
00:23:09du psycho rigide
00:23:10oui
00:23:11moi je suis très frappé de ça
00:23:12c'est-à-dire que
00:23:13tout ce qui n'est pas lui
00:23:14n'existe pas
00:23:15alors on va encore parler
00:23:18de psychologie
00:23:18mais lorsqu'il dit
00:23:20qu'il est absurde
00:23:21et d'ailleurs
00:23:22il ne le dit pas
00:23:22s'il se contentait
00:23:24de dire qu'il est absurde
00:23:26de ne s'informer
00:23:27que sur les réseaux sociaux
00:23:29il aurait totalement raison
00:23:30mais évidemment
00:23:31il a raison
00:23:32mais c'est comme
00:23:32s'il avait dit
00:23:33il y a 50 ans
00:23:33on s'informe au café
00:23:35c'est idiot
00:23:36je veux dire
00:23:37c'est comme s'il avait dit
00:23:38il y a 70 ans
00:23:39des gens qui passent
00:23:404 heures dans un café
00:23:41entendent que des bêtises
00:23:43ce qui est plus embêtant
00:23:43c'est que c'est le préalable
00:23:44quand même
00:23:45à des mesures
00:23:45avant les élections municipales
00:23:48les élections présidentielles
00:23:49donc pour moi
00:23:50ça m'intérait beaucoup
00:23:50il y a chez lui
00:23:52que vous le vouliez ou non
00:23:54une volonté
00:23:55du petit dictateur
00:23:56qui est sous-jacente
00:23:58comme ça
00:23:59à chaque fois
00:24:00c'est-à-dire
00:24:00de ne pas
00:24:01dans le comportement
00:24:04de la psychorigidité
00:24:07une petite dictature
00:24:08de l'autre
00:24:09c'est ancré en lui
00:24:11l'autre n'existe pas
00:24:13quand vous avez compris ça
00:24:15il reçoit des intellectuels
00:24:16il y a que lui qui parle
00:24:17il est incapable d'écouter
00:24:18cet homme est incapable
00:24:20d'écouter
00:24:20et de penser
00:24:21contre lui-même
00:24:22précisément
00:24:23c'est-à-dire qu'il serait là
00:24:24il y parlerait tout le temps
00:24:25il parlerait tout le temps
00:24:27il n'écouterait pas Charlotte
00:24:28il en est incapable
00:24:29la seule fois
00:24:30où je l'ai vu
00:24:31mis en difficulté
00:24:32c'est Robert Bénard
00:24:32dans une émission
00:24:33qui lui a dit
00:24:34ses quatre vérités
00:24:34et là il était scotché
00:24:36c'est la seule fois
00:24:37en huit ans
00:24:38c'est jamais arrivé
00:24:39et là il était scotché
00:24:40il y avait quelqu'un
00:24:41qui lui disait
00:24:41non mais arrêtez
00:24:42monsieur le président
00:24:43vous dites n'importe quoi
00:24:44personne ne lui parle comme ça
00:24:45en fait il est à côté
00:24:46de la plaque
00:24:47depuis huit ans
00:24:48donc
00:24:48et là encore
00:24:50il découvre les réseaux sociaux
00:24:52il dit que les réseaux sociaux
00:24:52sont d'extrême droite
00:24:53mais comment on peut dire
00:24:54moi je vous assure
00:24:55on dit toujours
00:24:56qu'il est très intelligent
00:24:57cet homme-là
00:24:57mais comment on peut dire
00:24:58une bêtise pareille
00:25:00ils ne sont pas d'extrême droite
00:25:02les réseaux sociaux
00:25:02c'est une poubelle parfois
00:25:04je suis content
00:25:06que vous disiez
00:25:06oui je suis d'accord avec vous
00:25:08au fond les réseaux sociaux
00:25:10c'est la
00:25:10la permission
00:25:11d'un extrémisme
00:25:13de la forme
00:25:14tout le temps
00:25:14mais toujours
00:25:15mais dans tous les domaines
00:25:18dans le domaine du sport
00:25:20c'est n'importe quoi
00:25:21les supporters
00:25:22les fans
00:25:22c'est n'importe quoi
00:25:23la liberté d'expression
00:25:25oui
00:25:25le réseau social
00:25:27c'est également
00:25:27une forme de
00:25:28mais il ne l'accepte même pas
00:25:30autour d'une table
00:25:31il parle tout le temps
00:25:33comment cet homme
00:25:35la liberté d'expression
00:25:36il n'est même pas venu
00:25:38une fois sur ce plateau
00:25:39vous savez ça
00:25:40donc ça fait huit ans
00:25:42qu'il est président de la république
00:25:43il n'est même pas venu
00:25:43sur la première chaîne
00:25:45d'info en France
00:25:46depuis huit ans
00:25:47qui est
00:25:48un phénomène
00:25:50on va le dire comme ça
00:25:50il n'est même pas venu la voir
00:25:52tellement il a peur
00:25:54donc évidemment
00:25:56s'il est face à Charlotte Dornelas
00:25:57ça va être différent
00:25:59mais non
00:26:00mais moi je rêve
00:26:01qu'il y ait face à Charlotte Dornelas
00:26:02et face à des gens
00:26:03qui lui apporteront la contradiction
00:26:04mais qui l'écoutent surtout
00:26:05la pub
00:26:06vous avez raison
00:26:07vous avez raison sur Macron
00:26:10mais je pense que c'est un truc
00:26:11Yann Abidi est avec nous
00:26:12bonjour Samaïa
00:26:13le rappel des titres
00:26:14avec ce qui se passe au Louvre
00:26:15Bonjour Pascal et bonjour à tous
00:26:19c'est la principale information
00:26:21de cette matinée
00:26:22cinq nouvelles interpellations
00:26:24dont un principal suspect
00:26:25ont eu lieu dans le cadre
00:26:27de l'enquête
00:26:27sur le casse du musée du Louvre
00:26:29l'un d'entre eux
00:26:30dont l'ADN avait été retrouvé
00:26:31sur les lieux
00:26:32était effectivement
00:26:33un des objectifs
00:26:34des enquêteurs
00:26:35on l'avait dans le viseur
00:26:36à préciser la procureure de Paris
00:26:38ce matin
00:26:38ajoutant que les bijoux
00:26:40estimés à 88 millions d'euros
00:26:42n'ont pas encore été retrouvés
00:26:43un scrutin très serré
00:26:46aux Pays-Bas
00:26:46l'extrême droite néerlandaise
00:26:48de Gerd Wilders
00:26:49est désormais légèrement
00:26:50en tête des élections
00:26:51législatives anticipées
00:26:52mais reste au coude à coude
00:26:54avec le parti centriste
00:26:55pro-européen
00:26:56le D66
00:26:5727 sièges
00:26:59contre 25 pour le moment
00:27:00sur un total de 150
00:27:02au Parlement
00:27:03et puis on termine
00:27:04avec les images
00:27:05de la poignée de main
00:27:06hier à Busan
00:27:07en Corée du Sud
00:27:08entre Donald Trump
00:27:09et Xi Jinping
00:27:10poignée de main
00:27:11pour sceller l'accord
00:27:12entre Washington et Pékin
00:27:13portant sur les terres rares
00:27:14le soja
00:27:15et certains droits de douane
00:27:16une rencontre qualifiée
00:27:18de grand succès
00:27:19par le président américain
00:27:20et je rappelle hier
00:27:21merci Sommayac
00:27:22on avait François Langlais
00:27:23qui est un observateur neutre
00:27:25je lui ai posé
00:27:25est-ce que Trump réussit ?
00:27:27il a dit oui
00:27:28c'est ainsi
00:27:29lui
00:27:30il réussit
00:27:31la croissance marche
00:27:32il y a moins de chômage
00:27:34ça marche
00:27:35nous rien ne marche
00:27:36donc je veux bien
00:27:36qu'on donne des leçons
00:27:37à la terre entière
00:27:38il y a 11% des français
00:27:39qui ont confiance
00:27:41en Emmanuel Macron
00:27:4111%
00:27:42plus bas historique
00:27:43pour le président de la république
00:27:44mais en fait pour tous
00:27:45les présidents confondus
00:27:46il l'égale
00:27:47François Hollande
00:27:48en septembre 2016
00:27:49qui avait recueilli
00:27:50lui aussi 11%
00:27:51d'opinion favorable
00:27:52c'est évidemment
00:27:52le signe
00:27:54du rejet total
00:27:56d'Emmanuel Macron
00:27:56qui en plus
00:27:57perd beaucoup de points
00:27:57au cours des dernières semaines
00:27:59là il payait effectivement
00:28:00la crise politique
00:28:01dans laquelle il a plongé le pays
00:28:02c'est-à-dire que
00:28:03alors François Hollande
00:28:04c'était différent
00:28:04il était méprisé
00:28:05mais il n'était pas attaqué
00:28:07sur son être
00:28:08et ce qui est terrible
00:28:10avec Emmanuel Macron
00:28:11c'est qu'il y détestait
00:28:12personnellement
00:28:13alors le bilan
00:28:14est catastrophique
00:28:15mais il y détestait
00:28:16personnellement
00:28:17parce qu'effectivement
00:28:18c'est une question
00:28:20d'attitude
00:28:20c'est une question
00:28:21de comportement
00:28:21voilà
00:28:22à expliquer
00:28:23la messe
00:28:25à tout le monde
00:28:25ce ton qu'il a
00:28:27d'expliquer qu'il sait tout
00:28:28il a tout vu
00:28:29et puis à l'arrivée
00:28:30c'est le plus nul
00:28:30par ses décisions
00:28:31il met dans le droit
00:28:33c'est le bilan
00:28:33qui est le plus nul
00:28:34entendons-nous bien
00:28:35le bilan c'est le plus nul
00:28:36de la 5ème république
00:28:37de tous les présidents
00:28:388 ans
00:28:39il n'y a pas pire
00:28:39donc c'est ennuyeux
00:28:41quand même
00:28:42et tu as l'impression
00:28:43que lui
00:28:43rien ne le touche
00:28:44tout va bien
00:28:45comme disait Philippe Seguin
00:28:46même s'il faisait
00:28:47quelque chose de bien
00:28:49je ne suis pas sûr
00:28:50qu'il remonterait
00:28:50dans les sondages
00:28:51mais s'il avait
00:28:51un peu d'humilité
00:28:53simplement
00:28:54s'il disait
00:28:56ben oui
00:28:56en fait
00:28:57d'abord s'il disait
00:28:58la France est très dure
00:29:00c'est une erreur parfois
00:29:01non mais s'il disait
00:29:02la France est très dure
00:29:03à piloter
00:29:03on est d'accord
00:29:04j'ai tenté des choses
00:29:05je les ai mal faites
00:29:06j'ai mal compris des choses
00:29:07j'ai brutalisé les gens
00:29:09j'ai voulu faire des réformes
00:29:10elles ont été mal comprises
00:29:11je pense que la réforme
00:29:12par exemple
00:29:13de la retraite à points
00:29:15c'était une bonne réforme
00:29:15il n'est pas allé au bout
00:29:16mais je n'ai pas pu
00:29:18parce que
00:29:18en fait
00:29:19je ne suis pas capable
00:29:20d'être président de la république
00:29:21hélas
00:29:22c'est ça la vérité
00:29:23vous l'en demandez
00:29:24parce que
00:29:24il a
00:29:24mais non mais
00:29:25je n'en ai pas
00:29:27je n'ai pas tous les paramètres
00:29:28du président de la république
00:29:29j'en ai quelques-uns
00:29:30pourquoi pas
00:29:32mon diagnostic
00:29:33ce que je pourrais faire
00:29:34mais manifestement
00:29:35je ne sais pas mettre en oeuvre
00:29:36je ne sais pas exécuter
00:29:38ce que je voulais faire
00:29:39ben
00:29:40t'as le droit de faire ce
00:29:42il ne serait même pas obligé
00:29:43d'aller si loin
00:29:44mais t'as le droit de dire
00:29:46ben je suis
00:29:46il me manque des paramètres
00:29:47dans mon jeu
00:29:48je n'ai pas la capacité
00:29:50à mettre en place
00:29:51je ne sais pas le faire
00:29:51alors il l'a fait
00:29:53avec le Louvre
00:29:54pas le Louvre
00:29:55Notre-Dame
00:29:57mais bon
00:29:58c'est des micros
00:29:59on doit dire quand même
00:30:00pour analyser ce chiffre
00:30:01c'est qu'Emmanuel Macron
00:30:02n'est pas dans la même temporalité
00:30:03que nous
00:30:03c'est pour ça que d'ailleurs
00:30:04ça je vous le confirme
00:30:05de faire ce diagnostic là
00:30:06tout simplement parce que
00:30:07il y a quelque chose
00:30:08qu'on dit assez peu
00:30:08mais qui est quand même
00:30:09je trouve très important
00:30:10vous avez une équipe
00:30:11de télévision
00:30:12qui le suit tout le temps
00:30:13en ce moment
00:30:13depuis des années
00:30:14Emmanuel Macron
00:30:15ils vont réaliser
00:30:15un grand documentaire
00:30:17sur Emmanuel Macron
00:30:17le moment de la dissolution
00:30:19vous avez une équipe
00:30:20de télévision
00:30:20alors pas de télévision
00:30:21mais il y aura un documentaire
00:30:22mais ça veut dire quoi ?
00:30:24ça veut dire que
00:30:24tôt ou tard
00:30:25quelques années
00:30:26quelques mois après
00:30:27son double de guerre
00:30:28donc il y a quelqu'un
00:30:29qui tourne en ce moment
00:30:29pour lui
00:30:30c'est ça ?
00:30:30tout
00:30:31et donc en fait
00:30:32il va vouloir nous vendre
00:30:33un récit
00:30:33qui sera maîtrisé
00:30:34évidemment
00:30:34mais plus personne n'y croit
00:30:36vous verrez
00:30:37lui va vous vendre
00:30:37dans quelques mois
00:30:38le temps que le temps passe
00:30:39et il reviendra
00:30:40il retentera de revenir
00:30:41mais c'est ça
00:30:42sa folie
00:30:43sans doute
00:30:43oui il y a une part de folie
00:30:46s'il pense à ça
00:30:46Louis Auxaltère
00:30:47dans son livre excellent
00:30:49raconte ça très bien
00:30:49le dit
00:30:50bon je vous ai coupé
00:30:52tout à l'heure
00:30:52avant la pub
00:30:53vous vouliez dire
00:30:53peut-être revenir
00:30:54c'est comme un cheveu
00:30:55sur la soupe
00:30:55maintenant
00:30:55c'est simplement
00:30:56que le fait que Macron
00:30:59n'écoute rien
00:30:59c'est tout à fait typique
00:31:01de l'époque
00:31:01c'est à dire qu'il y a
00:31:02un art qui s'est perdu
00:31:03qui est celui de la conversation
00:31:05et la conversation
00:31:06consistait à écouter l'autre
00:31:07jusqu'au bout de ce qu'il avait
00:31:08à dire
00:31:08pour Macron
00:31:09c'est tout le contraire
00:31:10par ailleurs
00:31:11le fait qu'il soit
00:31:12accompagné constamment
00:31:13par une équipe de télévision
00:31:15de cinéastes
00:31:16on l'a bien vu à New York
00:31:17où il s'était ridiculisé
00:31:18lorsque le cortège
00:31:20de Trump passait
00:31:21qu'il avait été obligé
00:31:22de sortir à pied
00:31:23le fait qu'il soit
00:31:26constamment accompagné
00:31:27par une équipe de télévision
00:31:28c'est autre chose
00:31:29c'est narcissique
00:31:30je pense que cette dimension
00:31:31narcissique de Macron
00:31:32fait qu'il vit sur deux tableaux
00:31:33narciss et le monde
00:31:35et ça
00:31:36il y a des incompatibilités
00:31:37et troisièmement
00:31:38Macron
00:31:39les 18 mois
00:31:40qui lui restent
00:31:41c'est ça
00:31:4118 mois
00:31:42me font penser
00:31:43à une pièce
00:31:43de Ionesco
00:31:45qu'on ne joue plus beaucoup
00:31:46qui s'appelle
00:31:47« A m'aider
00:31:48ou comment s'en débarrasser »
00:31:49c'est un peu ça Macron
00:31:50« A m'aider, Macron »
00:31:52je ne connais pas cette pièce
00:31:53parce qu'on connaît
00:31:53la contrattrice chauve
00:31:54ça donne envie
00:31:56d'aller la voir
00:31:56« A m'aider »
00:31:58alors je demande
00:31:58à Marine
00:31:59si on peut sortir
00:32:00« A m'aider »
00:32:01« A m'aider »
00:32:01ou comment s'en débarrasser
00:32:03ah bah écoutez
00:32:04je vais regarder ça
00:32:05bon deuxième passage
00:32:06d'Emmanuel Macron
00:32:06c'était hier
00:32:07c'était à l'occasion
00:32:07d'un forum
00:32:09voilà pour parler
00:32:11des réseaux sociaux
00:32:12avec des acteurs
00:32:13du secteur
00:32:14des économiques
00:32:14des mathématiciens
00:32:15et là il a expliqué
00:32:16et là il a expliqué
00:32:18que les réseaux sociaux
00:32:20les réseaux sociaux
00:32:21étaient d'extrême droite
00:32:22ce qui est une
00:32:22et ils le sont bien sûr
00:32:24mais ils ne sont pas que ça
00:32:24ils sont
00:32:25ils sont tout
00:32:26ils sont tout
00:32:26mais ça veut dire quoi
00:32:28si tu vois la même
00:32:28écoutons
00:32:29aujourd'hui
00:32:31on a des scientifiques
00:32:31indépendants
00:32:32qui montrent
00:32:32qu'un jeune français
00:32:33qui crée un compte TikTok
00:32:34sans aucune caractérisation
00:32:36qui tape le mot Islam
00:32:37au bout du troisième contenu
00:32:39qui lui sera soumis
00:32:40sera exposé
00:32:41à un contenu salafiste
00:32:42c'est ce qui fait
00:32:43que je vous défie
00:32:44ouvrez aujourd'hui
00:32:45X en France
00:32:46avec un contenu libre
00:32:46si vous ne tombez pas
00:32:48immédiatement
00:32:48sur des contenus
00:32:49d'extrême droite
00:32:50c'est que vous êtes mal organisé
00:32:51et des contenus
00:32:53d'extrême droite
00:32:53français ou du monde entier
00:32:54et de toute façon
00:32:56ces plateformes
00:32:57ont décidé
00:32:57de rompre
00:32:58la neutralité
00:32:59informationnelle
00:33:00puisque le possesseur
00:33:01de celle-ci
00:33:01s'est engagé
00:33:02dans le combat démocratique
00:33:03et l'international réactionnaire
00:33:04donc
00:33:06ce ne sont plus
00:33:07des lieux
00:33:07où on peut s'informer
00:33:08ça c'est formidable
00:33:09cet échange là
00:33:10vous savez pourquoi
00:33:11parce qu'il parle
00:33:12de salafiste
00:33:13il dit oh la la
00:33:14mais il faut aussi
00:33:15que je parle
00:33:16de l'extrême droite
00:33:16donc c'est parce qu'il parle
00:33:18de salafiste
00:33:18que tout de suite
00:33:19il vient sur l'extrême droite
00:33:20et il insiste plus
00:33:21sur l'extrême droite
00:33:21c'est ce qu'il dit là
00:33:23en fait
00:33:23c'est contradictoire
00:33:24c'est à dire
00:33:25qu'il commence en disant
00:33:26il y a des
00:33:27en fait il dit
00:33:29la même chose que nous
00:33:29mais comme
00:33:31il se rend compte
00:33:32qu'il a dit une bêtise
00:33:33sans doute
00:33:34dans ce qu'il veut dire
00:33:35il rectifie
00:33:36en parlant
00:33:38que de l'extrême droite
00:33:39le combat
00:33:40qu'il mène là
00:33:41dépasse de loin
00:33:41Emmanuel Macron
00:33:42ça fait des années
00:33:43qu'on a
00:33:44à la tribune de l'ONU
00:33:45des chefs d'état
00:33:48qui se
00:33:48qui se
00:33:49succèdent
00:33:50pour expliquer
00:33:51qu'il faut
00:33:52comment dire
00:33:54réguler les réseaux sociaux
00:33:55Ursula von der Leyen
00:33:57a expliqué
00:33:57que c'était absolument
00:33:58indispensable
00:33:58et à chaque fois
00:33:59ce qui est évoqué
00:34:01c'est l'extrême droite
00:34:01sans aucune définition
00:34:02jamais
00:34:03une extrême droite
00:34:04qui s'étend de jour en jour
00:34:05c'est à dire
00:34:05tous ceux qui ne sont pas
00:34:06d'accord avec eux
00:34:07on a quand même
00:34:08le Premier ministre
00:34:09Madame le Premier ministre
00:34:10de la Nouvelle-Zélande
00:34:12il y a quelques années
00:34:13qui à la tribune de l'ONU
00:34:14expliquait clairement
00:34:15sous les applaudissements
00:34:16de tous
00:34:16que désormais
00:34:17la liberté d'expression
00:34:19la revendication
00:34:19de la liberté d'expression
00:34:21était devenue
00:34:22une arme
00:34:23de destruction massive
00:34:24c'est quand même un parallèle
00:34:25qui vaut ce qu'il vaut
00:34:27je lui laisse
00:34:27et que donc
00:34:28il fallait y répondre
00:34:29et que donc
00:34:31la liberté d'expression
00:34:32permettait
00:34:32d'affirmer des opinions
00:34:33Emmanuel Macron
00:34:34tout à l'heure
00:34:35dans le premier passage
00:34:36que vous avez mis
00:34:37il reproche
00:34:39aux réseaux sociaux
00:34:39sur la question
00:34:40de l'information pure
00:34:41donc déjà
00:34:42vous voyez
00:34:43quand on est sérieux
00:34:43et quand on fait bien les choses
00:34:44et quand on s'organise bien
00:34:45on nous explique
00:34:46que le but est de lutter
00:34:47contre la pédocriminalité
00:34:48que le but est de lutter
00:34:50contre les réseaux sociaux
00:34:52qui poussent par les algorithmes
00:34:53par exemple au suicide
00:34:54qui sont de véritables problèmes
00:34:56à destination des enfants
00:34:58il y a un
00:34:58la protection de l'enfant
00:34:59mais quand il parle
00:35:00sans préparation
00:35:01il nous explique bien
00:35:02que son but
00:35:02c'est pas celui-là
00:35:03son but il est très politique
00:35:04en réalité
00:35:05le but est la censure
00:35:07des opinions
00:35:07qui ne sont pas d'accord
00:35:08quand il présente
00:35:09les réseaux sociaux
00:35:09au tout début
00:35:10et j'arrête là
00:35:10mais il explique
00:35:12qu'il reproche deux choses
00:35:13aux réseaux sociaux
00:35:13premièrement
00:35:14il ne sélectionne pas
00:35:16l'information
00:35:16comme les médias
00:35:17et deuxièmement
00:35:18il ne vérifie pas
00:35:19l'information
00:35:20la première chose
00:35:21c'est qu'il ne sélectionne pas
00:35:23l'information
00:35:23comme les médias
00:35:24c'est la raison
00:35:25pour laquelle
00:35:25tout le monde les aime
00:35:26en fait
00:35:26un exemple éclatant
00:35:28de ça
00:35:28sur la vérité
00:35:30regardez
00:35:30les réseaux sociaux
00:35:31vous disiez
00:35:32au moment de la crise Covid
00:35:33le vaccin n'empêche pas
00:35:34la transmission
00:35:35vous étiez
00:35:36c'était de la fake news
00:35:37vous étiez
00:35:37vilipendé
00:35:38vous partagez
00:35:40des fausses informations
00:35:40sur les réseaux sociaux
00:35:41aujourd'hui
00:35:42c'est communément admis
00:35:43mais le Covid
00:35:44le Covid
00:35:46on peut dire
00:35:47des choses intelligentes
00:35:48sur le cloac
00:35:49des réseaux sociaux
00:35:51et notamment
00:35:52quitter
00:35:52l'obsession
00:35:53de l'extrême droite
00:35:54il y a des choses à dire
00:35:55oui mais justement
00:35:56sur les choses à dire
00:35:57comment on résiste
00:35:58oui pardon
00:35:58mais comment on résiste
00:36:00aux réseaux sociaux
00:36:00et aux cloacas
00:36:01c'est un sujet
00:36:01que Charlotte aime beaucoup
00:36:03mais non mais bien sûr
00:36:04parce que
00:36:04à la fin
00:36:05on est tous d'accord
00:36:06il y a des horreurs
00:36:07il y a de véritables dangers
00:36:08pour les enfants
00:36:09notamment pour les mineurs
00:36:10et même pour les adultes
00:36:11bon très bien
00:36:11une fois qu'on a dit ça
00:36:12on fait quoi ?
00:36:13et bien on renforce l'école
00:36:14on arrête de vouloir censurer
00:36:16on renforce les intelligences
00:36:18de manière à ce qu'elles puissent
00:36:19être distantes
00:36:20de ce qu'elles voient
00:36:21de ce qu'elles entendent
00:36:22de manière à ce qu'elles puissent
00:36:23réétablir une conversation
00:36:24et on rétablit
00:36:25l'idée que la vérité existe
00:36:27mais qu'elle est extérieure
00:36:28à nous tous
00:36:29on la cherche tous ensemble
00:36:31et on leur dit
00:36:32d'élargir
00:36:33leur champ de curiosité
00:36:34c'est fondamental
00:36:35Charlotte Président
00:36:36non
00:36:37Charlotte Président
00:36:39mais ça serait formidable
00:36:41j'adorerais
00:36:42qu'ils viennent
00:36:42sur ce plateau
00:36:43échanger avec vous
00:36:445 ans vous tiriez
00:36:4411% d'opinion
00:36:45favorables
00:36:46non non
00:36:46mais Charlotte
00:36:47il devrait prendre
00:36:50des gens comme vous
00:36:51comme conseiller
00:36:52mais oui
00:36:54mais il parle
00:36:55tout le temps
00:36:56c'est pas possible
00:36:56oui mais peut-être
00:36:57que là il se tairait
00:36:58un peu
00:36:59non parce que
00:36:59c'est pas son genre
00:37:00il t'expliquerait
00:37:01qu'on m'a tort
00:37:01et qu'on n'a rien compris
00:37:02et qu'on n'est pas
00:37:03assez intelligent
00:37:03pour comprendre
00:37:04ce qu'il veut faire
00:37:05et qu'en fait
00:37:05on vit bien
00:37:06et que tout est formidable
00:37:07je peux prendre un exemple
00:37:08j'ai appris
00:37:09qu'il y avait eu
00:37:10une manifestation
00:37:10en faveur de Lola
00:37:12à Nantes je crois
00:37:14et qui avait été
00:37:15attaqué cette manifestation
00:37:16par des antifas
00:37:18et comment je l'ai appris
00:37:20parce que Elon Musk
00:37:21s'en est ému
00:37:23mais bien sûr
00:37:24mais les médias
00:37:24mais vous avez
00:37:26le lendemain
00:37:27de la Ligue des Champions
00:37:29il n'y a pas
00:37:30PSG gagne
00:37:32contre l'interminant
00:37:33le samedi soir
00:37:34le dimanche matin
00:37:35personne ne parle
00:37:36de ce qui s'est passé
00:37:37dans Paris
00:37:37personne
00:37:38sauf
00:37:39ces news
00:37:40et effectivement
00:37:41comme les réseaux sociaux
00:37:42avancent
00:37:43effectivement
00:37:44après
00:37:44parce que ces vérités là
00:37:45ils ne veulent pas les dire
00:37:46pourquoi ils ne veulent pas les dire
00:37:48pour les raisons
00:37:48que vous connaissez
00:37:49parce que ceux qui sont arrivés
00:37:51dans Paris
00:37:52ne sont pas
00:37:54ceux qu'il faut présenter
00:37:55comme des agresseurs
00:37:56c'est la critique
00:37:57à l'égard de l'Observatoire
00:37:59de l'immigration
00:37:59qui résume tout
00:38:00les chiffres sont justes
00:38:01mais l'interprétation
00:38:02est alarmiste
00:38:03alors en plus
00:38:04lui-même
00:38:05s'est servi
00:38:06c'est vraiment
00:38:06le président tiktoker
00:38:07le président instagrammeur
00:38:09le président
00:38:10qu'est-ce qu'il y a encore
00:38:12comme réseau
00:38:13snap
00:38:13et voyez
00:38:14le 9 février dernier
00:38:16voyez ce qu'il met
00:38:17sur les réseaux sociaux
00:38:18et après il vient expliquer
00:38:19qu'il ne faut pas en parler
00:38:20mais c'est lui-même
00:38:21c'est le pompier pyromane
00:38:23écoutez
00:38:24regardez cette séquence
00:38:25du 9 février
00:38:27je fais cette petite vidéo
00:38:33pour essayer de vous remonter
00:38:35le moral
00:38:35c'est quand même
00:38:35une dinguerie tu vois
00:38:36mon cheveux
00:38:38prends ensuite
00:38:39tous les cheveux
00:38:40qui restent
00:38:41sur le côté droit
00:38:42la techno a une culture
00:38:43à part entière
00:38:43on est attaché à la bagnole
00:38:44on aime la bagnole
00:38:45et moi je l'adore
00:38:46et tu voudrais qu'elle soit
00:38:48tant rien ce soir
00:38:49n'hésite pas à t'abonner
00:38:51pour plus de vidéos
00:38:52bisous mes petits loups
00:38:54bien joué
00:38:55c'est assez bien fait
00:38:57ça m'a plutôt fait rire
00:38:58mais plus sérieusement
00:38:59avec l'intelligence artificielle
00:39:00on peut faire de très grandes choses
00:39:01changer la santé
00:39:02l'énergie
00:39:02la vie dans notre société
00:39:04et donc la France et l'Europe
00:39:05doivent être au coeur de cette révolution
00:39:06pour saisir toutes leurs chances
00:39:07et pour pousser aussi
00:39:08les principes qui sont les nôtres
00:39:09ce en quoi nous croyons
00:39:10c'est le but de ce sommet
00:39:11pour l'action sur l'intelligence artificielle
00:39:13c'est dès demain à Paris
00:39:14alors je compte sur vous
00:39:15ok
00:39:20là c'est bien moi
00:39:21bon c'est lui-même
00:39:23qui joue avec ça
00:39:24d'ailleurs je ne lui reproche pas forcément
00:39:25mais c'est lui-même
00:39:26qui joue avec ça
00:39:26donc effectivement
00:39:27il entretient une forme de confusion
00:39:29il n'a aucun sens
00:39:31de ce à quoi un président
00:39:32doit se contraindre
00:39:34moi je suis frappé
00:39:35de voir à quel point
00:39:36et Dieu sait qu'il y en avait d'autres
00:39:38qui avaient parfois
00:39:39des pratiques très discutables
00:39:41mais Emmanuel Bagron
00:39:43les bat tous sur ce plan là
00:39:44là il y a un moment
00:39:45que vous n'êtes plus allé dans l'Aile Madame
00:39:46il va falloir un petit
00:39:47il va falloir
00:39:48une petite séance de rapprochage
00:39:50un stage à l'Aile Madame
00:39:54parce que là je trouve que
00:39:55laissez tomber l'Aile Madame
00:39:57ah ouais vous n'y allez plus
00:39:59vous n'êtes plus invité à l'Aile Madame
00:40:00j'aime beaucoup les moments
00:40:02que j'ai passés avec certains
00:40:03mais ça ne m'a jamais empêché
00:40:06de dire d'ailleurs
00:40:07rien de très original
00:40:08sur Emmanuel Macron
00:40:10mais vous voyez
00:40:12il y a quelqu'un
00:40:13c'est ça qui est formidable
00:40:13il y a quelqu'un
00:40:14pourquoi le débat est polarisé ?
00:40:17en plus la personne
00:40:18je ne vais pas le citer
00:40:18qui m'envoie ça
00:40:19c'est sinon un ami
00:40:21en tout cas quelqu'un
00:40:21pour lequel j'ai beaucoup d'affection
00:40:23qui me dit
00:40:23le gentil Elon Musk
00:40:24et son salut hitlérien
00:40:25s'en est ému
00:40:26pauvre chou
00:40:27il n'a pas fait un salut
00:40:29hitlérien quoi
00:40:30Elon Musk
00:40:31je ne pense pas
00:40:32en tout cas
00:40:33il l'a contesté lui
00:40:34voilà
00:40:34il n'est pas assez fou
00:40:39Elon Musk
00:40:40pour arriver
00:40:41et faire un salut
00:40:42hitlérien
00:40:42il a quelques accès
00:40:44parfois
00:40:45par ailleurs
00:40:47la question n'est pas là
00:40:48c'est indéniable
00:40:49je ne sais pas
00:40:50qui vous écrit
00:40:50mais j'ai juste envie de dire
00:40:51on a parlé
00:40:52Elon Musk
00:40:53n'existe pas
00:40:54dans cette information
00:40:55c'est simplement
00:40:56que c'est par lui
00:40:56qu'on a eu l'information
00:40:58l'information
00:40:59c'est qu'il y avait
00:40:59une manifestation
00:41:00dommage
00:41:01et qu'elle a été
00:41:02perturbée
00:41:03par des antifas
00:41:03mais ça disparaît
00:41:05parce qu'Elon Musk
00:41:05est bien pratique
00:41:06ça permet d'évacuer
00:41:07ça permet de déprédibiliser
00:41:09vous avez raison
00:41:10est-ce que les avocats
00:41:12sont dans un des procès
00:41:13aujourd'hui
00:41:14est-ce que
00:41:15cette opinion publique
00:41:17qui se manifeste
00:41:18parfois
00:41:18sur les réseaux sociaux
00:41:20est-ce qu'elle influence
00:41:20bien sûr
00:41:21et puis
00:41:22aujourd'hui
00:41:24il y a un réel problème
00:41:25par rapport
00:41:25à cela
00:41:27c'est que
00:41:27la parole de l'avocat
00:41:32aujourd'hui
00:41:33elle devient
00:41:33de plus en plus
00:41:34compliquée
00:41:34parce que
00:41:35une défense
00:41:37aujourd'hui
00:41:38elle est critiquée
00:41:40au prétexte
00:41:41qu'il y a une opinion
00:41:42publique
00:41:42qui considère
00:41:44que
00:41:44le crime est grave
00:41:46que ce qui s'est passé
00:41:47est intolérable
00:41:48et que
00:41:49dans ces conditions
00:41:50il faudrait que la défense
00:41:51elle restreigne
00:41:52qu'elle restreigne
00:41:57sa défense
00:41:58c'est-à-dire qu'aujourd'hui
00:42:00la liberté d'expression
00:42:01que l'on prône
00:42:02et que l'on
00:42:03considère
00:42:04comme étant
00:42:04tout à fait
00:42:07libre
00:42:08et sans limite
00:42:09presque
00:42:10et bien
00:42:11aujourd'hui
00:42:11l'avocat
00:42:13lorsqu'il plaide
00:42:14lorsqu'il défend
00:42:15certains dossiers
00:42:16qui sont compliqués
00:42:18qui sont durs
00:42:19qui ont
00:42:19frappé l'opinion publique
00:42:21il devrait
00:42:22lui aussi
00:42:23quelque part
00:42:23prendre en considération
00:42:25l'aspect médiatique
00:42:27l'aspect
00:42:28de la parole publique
00:42:29et ainsi
00:42:30restreindre sa défense
00:42:31comme si
00:42:32notre robe
00:42:33elle n'était pas
00:42:34maintenant
00:42:35pleine et entière
00:42:36et qu'elle devrait être
00:42:37tachée
00:42:38c'était vrai avant
00:42:39les réseaux sociaux
00:42:40non non mais
00:42:40c'est
00:42:41les réseaux sociaux
00:42:42c'était vrai avant
00:42:45mais les réseaux sociaux
00:42:46amplifient
00:42:46donc aujourd'hui
00:42:47n'oublions pas
00:42:49et c'est pas parce que
00:42:50je suis avocat
00:42:51c'est que la défense
00:42:52elle doit s'exprimer
00:42:53et elle n'a pas
00:42:54à avoir de limite
00:42:55à partir du moment
00:42:57bien évidemment
00:42:57j'ai l'impression
00:42:59qu'il y a beaucoup
00:43:00de défenses
00:43:00qui n'ont pas de limite
00:43:00notamment les médias
00:43:01ça c'est un terme
00:43:03un mot sur Boilebs
00:43:04en salle
00:43:04il y a certains confrères
00:43:05qui en effet
00:43:06plaident des choses
00:43:08qui sont implédables
00:43:09et pour reprendre
00:43:10ce qu'a dit un ami
00:43:10confrère
00:43:12et qui est très juste
00:43:13le premier juge
00:43:17de son client
00:43:17c'est l'avocat
00:43:19c'est l'avocat
00:43:19qui doit dire
00:43:20dire les choses
00:43:21et ne pas
00:43:22parce qu'un client
00:43:23dit n'importe quoi
00:43:24reprendre ce que dit
00:43:25le client
00:43:26il ne faut pas forcément
00:43:26être juge
00:43:27parce qu'il y a l'avocat
00:43:28mais c'est une erreur
00:43:30mais ça n'est pas
00:43:31c'est une erreur
00:43:32il est vigilant
00:43:34Philippe Bilger
00:43:35il laisse rien passer
00:43:36il ne laisse
00:43:37il ne laisse rien passer
00:43:39bon
00:43:40Boilem sans salle
00:43:42Boilem sans salle
00:43:43je voudrais qu'on écoute
00:43:43Noël Lenoir
00:43:44parce qu'elle a pris la parole
00:43:45à la présidente du comité
00:43:46de soutien
00:43:46de Boilem sans salle
00:43:47bon
00:43:48les nouvelles
00:43:48que nous avions hier
00:43:50sont inquiétantes
00:43:50écoutez ce qu'elle a dit
00:43:51il aurait demandé
00:43:53son transfert
00:43:55à l'hôpital
00:43:55et
00:43:56on ne sait pas
00:43:58puisque les nouvelles
00:43:59se succèdent
00:44:01s'il a été transféré
00:44:02à l'hôpital
00:44:03ce qu'on sait
00:44:04c'est qu'il y a eu
00:44:04une alerte
00:44:05alors après
00:44:06il est évident
00:44:08que les conditions
00:44:08de détention
00:44:09sont absolument
00:44:10inhumaines
00:44:11pour quelqu'un
00:44:12qui est un écrivain
00:44:13et qui ne peut pas écrire
00:44:14on nous dit
00:44:16qu'il a la télévision
00:44:17mais il n'a pas de téléphone
00:44:18il n'a absolument
00:44:19aucun contact
00:44:20avec l'extérieur
00:44:21et on nous dit également
00:44:23qu'on a conseillé
00:44:25aux autres détenus
00:44:26puisque c'est quelqu'un
00:44:27de très ouvert
00:44:28de très bienveillant
00:44:29de très communicatif
00:44:30de ne pas le fréquenter
00:44:32sans cela
00:44:34ça pourrait avoir
00:44:34des conséquences négatives
00:44:36pour eux
00:44:36donc en fait
00:44:37on maintient le cap
00:44:38et on considère
00:44:39qu'un an de prison
00:44:41simplement
00:44:41pour avoir écrit
00:44:42des ouvrages
00:44:43des romans
00:44:45qui ne plaisent pas
00:44:46au pouvoir
00:44:46c'est tout à fait
00:44:48inadmissible
00:44:49Thomas Bonnet
00:44:50on imagine
00:44:51que c'est un dossier
00:44:52prioritaire
00:44:52pour le président
00:44:53de la république
00:44:53on imagine
00:44:54mais c'est sans doute vrai
00:44:56là pour le coup
00:44:58j'imagine
00:44:58oui je ne peux pas
00:45:01ne pas imaginer
00:45:02pour le coup
00:45:02que le président
00:45:03de la république
00:45:04ne pense pas
00:45:04que c'est un dossier
00:45:05prioritaire
00:45:06simplement
00:45:06il a choisi
00:45:07depuis un an
00:45:08une méthode
00:45:09qui est contestable
00:45:10la méthode
00:45:11c'est de ne pas
00:45:11aller au bras de fer
00:45:12mais j'imagine
00:45:14que c'est sa méthode
00:45:15c'est sa stratégie
00:45:16on a eu
00:45:17même une déclaration
00:45:18un peu préoccupante
00:45:20de Laurent Nunez
00:45:21qui disait
00:45:22qu'il faut accentuer
00:45:23le processus diplomatique
00:45:24oui
00:45:25mais je suis d'accord
00:45:26mais bien sûr
00:45:27que là
00:45:28je ne lui fais pas
00:45:29ce procès là
00:45:30j'imagine
00:45:31qu'il a au coeur
00:45:31de sa pensée
00:45:32un de ses compatriotes
00:45:34qui est dans une geôle
00:45:35autrement
00:45:36bien sûr
00:45:37là il n'y a même
00:45:39pas de soucis
00:45:39oui c'est ça
00:45:40la question
00:45:41après c'est sa stratégie
00:45:42la diplomatie
00:45:43vous savez
00:45:44vous parlez de bras de fer
00:45:45avec l'Algérie
00:45:46ce matin
00:45:46en ce moment même
00:45:47à l'Assemblée
00:45:47il est discuté
00:45:48le fait de dénoncer
00:45:50les accords franco-algériens
00:45:51de 1968
00:45:52c'est une proposition
00:45:52du Rassemblement National
00:45:53mathématiquement
00:45:54vous avez une majorité
00:45:55de députés pour voter
00:45:56c'est à dire
00:45:56Attal est pour
00:45:57Edouard Philippe est pour
00:45:58Bruno Retailleau est pour
00:45:59malgré tout
00:46:00c'est pas sûr que ça passe
00:46:01parce que vous allez avoir
00:46:02des considérations politiciennes
00:46:03et certains ne veulent pas
00:46:04mêler leur voix
00:46:05avec le Rassemblement National
00:46:06donc c'est quand même
00:46:06terrifiant
00:46:06c'est à dire que
00:46:07sur un sujet aussi primordial
00:46:09et appelé de leur vœu
00:46:10par les français
00:46:10mais écoutez ce que disait
00:46:12Marine Le Pen hier
00:46:12parce que ce qu'elle dit
00:46:13moi je souscrie
00:46:14ce qu'elle dit
00:46:15lorsqu'elle dit
00:46:16Boilem sans salle
00:46:16le portrait de Boilem sans salle
00:46:19devrait être
00:46:20sur France Télévisions
00:46:21ou sur le bâtiment
00:46:22de France Inter
00:46:23c'est ça la réalité
00:46:25ce qu'elle dit
00:46:26tous les médias
00:46:26devraient s'en occuper
00:46:27l'académie française
00:46:29aurait pu imaginer
00:46:30le recevoir
00:46:30sans élection
00:46:32mais personne ne bouge
00:46:33écoutez Marine Le Pen
00:46:34l'académie belge
00:46:37l'a reçu
00:46:37on salue nos amis belges
00:46:39écoutons
00:46:40tout ça passe crème
00:46:42ça c'est une vraie inquiétude
00:46:46que j'ai aujourd'hui
00:46:47c'est à dire que
00:46:48Boilem sans salle
00:46:49est embastillé
00:46:51sans aucune raison
00:46:52le gouvernement
00:46:56n'a pas l'air
00:46:57de s'en offusquer
00:46:58on explique
00:47:00qu'on va reprendre
00:47:01des bonnes relations
00:47:02avec l'Algérie
00:47:04c'est un écrivain
00:47:06les journalistes
00:47:08devraient être
00:47:08et les écrivains
00:47:10et le monde
00:47:10de la culture
00:47:11devraient être
00:47:11vent debout
00:47:13il devrait y avoir
00:47:13des portraits
00:47:14de Boilem sans salle
00:47:15à l'Assemblée nationale
00:47:17sur
00:47:18les radios
00:47:20à France
00:47:23là sur le grand bâtiment
00:47:25de France Inter
00:47:27il devrait y avoir
00:47:28des portraits
00:47:28de Boilem sans salle
00:47:29elle a raison
00:47:31Richard Millet
00:47:33je pense que
00:47:33pas un député
00:47:35et pas un ministre
00:47:36n'a lu un livre
00:47:37ou une ligne
00:47:37de Boilem sans salle
00:47:38et deuxièmement
00:47:39je pense que Boilem sans salle
00:47:40est l'otage
00:47:41de cette révision
00:47:41possible des accords
00:47:42de 1968
00:47:43je pense que c'est ça
00:47:44le cœur du problème
00:47:45en tout cas
00:47:47l'élément déclencheur
00:47:48c'est la dégradation
00:47:49de notre relation
00:47:50parce qu'on a reconnu
00:47:50la souveraineté du Maroc
00:47:52sur le Sahara occidental
00:47:53c'est ça le point de départ
00:47:54le carillon peut-être
00:47:56d'Europe 1
00:47:56pour saluer notre ami
00:47:57Thomas Hill
00:47:58à 9h53
00:47:59cher Thomas Hill
00:48:01bonjour
00:48:02comment ça va ?
00:48:04quelle nouvelle ?
00:48:06le petit chat est mort
00:48:07toujours
00:48:08on ne s'en sort pas
00:48:09de cette histoire
00:48:10c'est clair
00:48:11bon
00:48:13quelle nouvelle ?
00:48:15le petit chat est mort
00:48:16c'est un gimmick
00:48:17ce matin
00:48:19on va parler météo
00:48:20figurez-vous
00:48:21avec Laurent Romeshko
00:48:22météo ou climat ?
00:48:25alors météo
00:48:26météo
00:48:27vous confondez parfois
00:48:28météo et climat
00:48:29ça c'est votre problème
00:48:31Pascal
00:48:31je le suis
00:48:32je sais
00:48:32je suis au courant
00:48:33et puis autrement
00:48:36vous allez parler
00:48:37il peut faire froid
00:48:39par exemple
00:48:39mais ça ne veut pas dire
00:48:40pour autant
00:48:40qu'il n'y a pas
00:48:41de réchauffement climatique
00:48:42évidemment
00:48:43bien évidemment
00:48:44il ne faut surtout pas
00:48:47confondre les deux choses
00:48:48bien sûr
00:48:49bon
00:48:49c'est bien
00:48:50vous travaillez
00:48:51vous n'avez pas pris
00:48:52de jours de congé
00:48:53non
00:48:54et je vous en félicite
00:48:55tous les jours
00:48:56alors que j'ai plein d'enfants
00:48:57à la maison en ce moment
00:48:58ah oui
00:48:59les petits cousins
00:49:00les fameux petits cousins
00:49:01qui sont venus
00:49:02les petits cousins sont là
00:49:03le petit cousin Maxime
00:49:04je peux vous dire
00:49:05que c'est costaud
00:49:06vous êtes content
00:49:06de le renvoyer à ses parents
00:49:07le petit cousin Maxime
00:49:08voilà
00:49:09et bien là ça y est
00:49:09c'est aujourd'hui
00:49:10on trouve toujours
00:49:11que les enfants
00:49:11vous avez remarqué
00:49:12qu'on trouve toujours
00:49:13que les enfants des autres
00:49:13sont moins bien élevés
00:49:14que les nôtres
00:49:15moi je ne dirais
00:49:16peut-être pas ça
00:49:17mais
00:49:17mais
00:49:19il y a toujours ce moment
00:49:20de libération en tout cas
00:49:21et on pense à tous
00:49:23les grands-parents
00:49:24qui se sont occupés
00:49:25de petits enfants
00:49:25les chicouf
00:49:26ils arrivent au bout
00:49:28de leur life
00:49:30comme disent les jeunes
00:49:30au bout de leur vie
00:49:31ils sont en train
00:49:32de nous écouter là
00:49:33et puis parce qu'il y a un truc
00:49:35qui est terrible
00:49:35avec les enfants
00:49:36c'est qu'ils se lèvent tôt
00:49:38ils se lèvent très tôt
00:49:39ils se lèvent très tôt
00:49:40c'est curieux
00:49:40les ados
00:49:42ils se lèvent à 15h
00:49:43mais les enfants
00:49:44de 5-6 ans
00:49:45ils se lèvent à
00:49:45mais surtout qu'on n'est plus
00:49:47à l'époque
00:49:47d'aller jouer dans votre chambre
00:49:48c'est plus compliqué aujourd'hui
00:49:50aujourd'hui il faut trouver
00:49:51des activités
00:49:52des choses à faire
00:49:53ça c'est très compliqué
00:49:54et puis
00:49:55ils ne lisent plus
00:49:56il n'y a plus de jeunesse
00:49:57ils ne lisent plus
00:49:58ils ne lisent plus
00:49:58ils ne lisent plus monsieur
00:50:00ils ne lisent plus
00:50:01parce que quand on était
00:50:02enfant nous à 8 ans
00:50:03on lisait
00:50:03à la recherche du temps perdu
00:50:04évidemment
00:50:05évidemment
00:50:07bien sûr
00:50:08bon
00:50:09la pause à tout de suite
00:50:10et puisqu'on parle de lecture
00:50:12on va recevoir
00:50:13Laurie Choleva
00:50:14que vous connaissez
00:50:15qui a écrit
00:50:16Pépé Jacques
00:50:17qu'est-ce qu'il fait
00:50:18que l'on survit
00:50:19c'est une ode à son grand-père
00:50:22alors c'est un livre formidable
00:50:23vraiment
00:50:24c'est un livre absolument formidable
00:50:25un témoignage formidable
00:50:26et on va en parler
00:50:27avec elle
00:50:28elle s'occupe de cinéma
00:50:29comme vous le savez
00:50:30elle est Madame Cinéma
00:50:31dans le groupe Canal
00:50:32à tout de suite
00:50:33Proust à 8 ans
00:50:35à 10h03
00:50:37Sommet à Labidi
00:50:38nous rappelle
00:50:38les dernières informations
00:50:39notamment celle du Louvre
00:50:40C'est la principale information
00:50:45de cette matinée
00:50:45phase d'accélération
00:50:46dans l'enquête
00:50:47sur le cambriolage du Louvre
00:50:495 nouvelles interpellations
00:50:51dont un principal suspect
00:50:52ont eu lieu
00:50:53l'un d'entre eux
00:50:54dont l'ADN avait été retrouvé
00:50:55sur les lieux
00:50:56était effectivement
00:50:57un des objectifs
00:50:58des enquêteurs
00:50:59on l'avait dans le viseur
00:51:00a précisé la procureure
00:51:01de Paris ce matin
00:51:02ajoutant que les bijoux
00:51:04estimés à 88 millions d'euros
00:51:05n'ont pas encore été retrouvés
00:51:07Ce n'est pas le budget
00:51:09que je souhaiterais
00:51:10je suis farouchement opposée
00:51:11à la taxe Zuckman
00:51:12Patoucha
00:51:13l'outil de production
00:51:14c'est hors de question
00:51:16déclaration ce matin
00:51:17sur notre antenne
00:51:18de Vincent Jeanbrin
00:51:19le ministre de la Ville
00:51:21et du Logement
00:51:21et ancien député LR
00:51:23est également revenu
00:51:24sur la suspension
00:51:25de la réforme des retraites
00:51:26une solution moins coûteuse
00:51:28qu'une dissolution
00:51:29a-t-il concédé
00:51:30et puis plus de 100 morts
00:51:32à Rio
00:51:33dans l'intervention policière
00:51:34la plus meurtrière
00:51:35du Brésil
00:51:36des raids ont été menés
00:51:37contre le narcotrafic
00:51:39dans deux vastes ensembles
00:51:40de favelas
00:51:41situées dans le nord
00:51:42de la ville
00:51:43une opération d'envergure
00:51:44qui a nécessité
00:51:45la mobilisation
00:51:46de 2500 agents
00:51:47et bien merci
00:51:49Somaya
00:51:49et vous voyez
00:51:50cette information
00:51:50elle m'a intéressé
00:51:52et j'ai demandé
00:51:53à Marine tout à l'heure
00:51:53parce que j'ai vu
00:51:54des images absolument
00:51:55incroyables
00:51:56une intervention policière
00:51:57et on va voir
00:51:59ce qui s'est passé
00:51:59parce qu'il y a eu
00:52:00132 morts
00:52:03vous vous rendez compte
00:52:03132 morts
00:52:05sur une opération
00:52:06policière
00:52:06on est avec
00:52:07Laurie Cheleva
00:52:09que vous connaissez
00:52:09Pépé Jacques
00:52:11qu'est-ce qui fait
00:52:11que l'on survit
00:52:12bonjour
00:52:13et merci d'être
00:52:14avec nous
00:52:14vous êtes
00:52:15parlé de cinéma
00:52:17et vous parlez bien
00:52:18d'ailleurs de cinéma
00:52:19sur les antennes
00:52:20de canal
00:52:20et puis vous parlez
00:52:21de tous les cinémas
00:52:22c'est ça qui est agréable
00:52:23c'est-à-dire que
00:52:24vous aimez le cinéma
00:52:24à télo
00:52:25vous aimez le cinéma
00:52:25grand public
00:52:26vous êtes une fan
00:52:29du cinéma
00:52:29oui c'est vrai
00:52:30donc vous n'avez pas
00:52:31de chapelle
00:52:31et j'ai appris
00:52:33à aimer tous les cinémas
00:52:34d'ailleurs
00:52:34parce qu'au départ
00:52:35au démarrage
00:52:36j'étais biberonnée
00:52:37au cinéma américain
00:52:38avec mon frère
00:52:39fan de films de genre
00:52:41et en fait
00:52:41quand j'ai commencé
00:52:42à faire ce métier
00:52:43je me suis vraiment
00:52:44ouverte
00:52:45intéressée
00:52:45j'ai découvert
00:52:46le cinéma français
00:52:47j'ai découvert
00:52:47tous les styles de cinéma
00:52:48et c'est sûr
00:52:49que quand on est là
00:52:50pour donner envie
00:52:50aux gens d'aller au cinéma
00:52:51on est obligé
00:52:52de toute façon
00:52:52de s'ouvrir
00:52:53à tous les cinémas
00:52:53donc voilà
00:52:55alors là
00:52:55vous n'avez que des
00:52:56qui est vraiment cinéphile
00:52:57vous êtes cinéphile
00:52:58vous y allez régulièrement
00:53:00vous aimez aller
00:53:01faire la démarche
00:53:02d'aller dans une salle
00:53:03le cinéma
00:53:03c'est dans une salle de cinéma
00:53:05oui
00:53:06d'accord
00:53:06voilà une mode
00:53:10vous allez
00:53:12beaucoup
00:53:12beaucoup
00:53:13oui on a discuté
00:53:14avant de prendre
00:53:14bien sûr
00:53:15Richard
00:53:16oui beaucoup
00:53:17j'y vais jamais
00:53:18d'accord
00:53:19non mais
00:53:20je m'explique
00:53:21je regarde les films
00:53:22avec retard
00:53:23donc à la maison
00:53:24et comme je suis insomniaque
00:53:26je regarde
00:53:26deux ou trois films
00:53:27par jour
00:53:28ah bon
00:53:28oui
00:53:29et par exemple
00:53:29cette nuit
00:53:29vous avez regardé quoi
00:53:30j'ai regardé
00:53:31le dernier film
00:53:32de Bidjolo
00:53:33qui m'a
00:53:34qui m'a
00:53:34qui m'a
00:53:34ça m'a pas plu
00:53:37énormément
00:53:37j'ai pas été convaincu
00:53:38mais à quelle heure
00:53:38vous avez regardé ça
00:53:39par exemple
00:53:40cette nuit
00:53:40à 4h
00:53:41ah oui
00:53:42de 4 à 6
00:53:43de 4 à 6
00:53:44regardez
00:53:45pendant que le président
00:53:47travaille
00:53:48pendant que le président
00:53:49se regarde
00:53:50avec Napoléon
00:53:51non mais
00:53:51mais vous mentez pas
00:53:53parce que parfois
00:53:53certains mentent
00:53:54ils racontent
00:53:55téléphoner moi
00:53:56à 4h
00:53:57non je dors
00:53:58moi je rentre
00:53:59je rentre dans un lit
00:54:02à 11h
00:54:03à 23h
00:54:05à 23h7
00:54:06je dors
00:54:07jusqu'à 6h moins 5
00:54:08le matin
00:54:09sans discontinuer
00:54:10j'avais dit ça
00:54:11à Bernard-Henri Lévy
00:54:12mais oui
00:54:13c'est comme ça
00:54:14bah oui
00:54:14c'est parce que
00:54:15vous vous levez
00:54:17alors
00:54:17c'est drôle
00:54:19vous vieillirez très bien
00:54:22mais j'ai commencé
00:54:23mais on va pas vers le mieux
00:54:28de toute façon
00:54:29cher Richard
00:54:30bon
00:54:31on va évidemment
00:54:32parler de votre bouquin
00:54:33de votre livre
00:54:34alors tout le monde
00:54:35l'a lu
00:54:35Marine Lançon l'a lu
00:54:37Héloïse Tertret
00:54:38qui travaille avec nous
00:54:39le matin
00:54:40et tout le monde
00:54:40a été charmé
00:54:41par ce livre
00:54:42parce que c'est émouvant
00:54:43et parce que vous parlez de vous
00:54:44c'est toujours la même histoire
00:54:45et en couverture
00:54:48en dernière couverture
00:54:49vous dites
00:54:49certains associent
00:54:51leurs grands-parents
00:54:51à une odeur
00:54:52moi j'associe
00:54:53mon grand-père
00:54:53à des chiffres
00:54:54ceux-là
00:54:54je les connais par cœur
00:54:55matricule 89 375
00:54:58et on comprend évidemment
00:54:59de quoi il s'agit
00:55:00mais je me suis dit
00:55:01est-ce que vous auriez écrit
00:55:02ce livre
00:55:03s'il n'y avait pas eu
00:55:03le 7 octobre
00:55:04oui
00:55:04parce que déjà
00:55:05c'est un projet
00:55:06que j'ai depuis plus de 20 ans
00:55:08depuis que je suis ado
00:55:09j'écris dessus
00:55:09il a beaucoup voyagé
00:55:11ce projet
00:55:12j'ai failli le sortir
00:55:12avec plusieurs autres
00:55:13maisons d'édition
00:55:14avant de trouver
00:55:15les bonnes personnes
00:55:16et complètement
00:55:18c'est en plus
00:55:19c'est vraiment un hasard
00:55:20puisque celui-là
00:55:21était engagé
00:55:21avant le 7 octobre
00:55:22et forcément
00:55:23il sort aujourd'hui
00:55:23avec une résonance
00:55:24plus importante
00:55:25et c'est vrai
00:55:26que ce dont vous parlez
00:55:29j'ai 44 ans
00:55:30et d'aussi loin
00:55:31que je me souviens
00:55:31je porte son histoire
00:55:32en moi depuis toujours
00:55:33sans vraiment savoir
00:55:34de quoi il retourne
00:55:34ni connaître son parcours
00:55:36d'ailleurs si je me souviens bien
00:55:37vers 10 ans
00:55:38ou peut-être 12
00:55:38j'ai reçu une machine à écrire
00:55:39j'ai alors voulu écrire
00:55:41sur mon pépé
00:55:42mais j'ai rapidement abandonné
00:55:44et vous dites plus loin
00:55:45j'ai 44 ans
00:55:46pardonnez-moi
00:55:4745 depuis
00:55:48voilà
00:55:49et pour la première fois
00:55:50de ma vie
00:55:50j'ai peur d'être juive
00:55:52en France
00:55:53est-ce que je dois laisser
00:55:54mon nom sur ma boîte
00:55:55à lettres
00:55:55sur ma boîte aux lettres
00:55:58est-ce que je peux
00:55:59porter une
00:56:00maïgène David
00:56:01j'en ai mis une aujourd'hui
00:56:04pour l'occasion
00:56:05que ma fille m'a offerte
00:56:06non mais c'est vrai
00:56:07c'est vrai que forcément
00:56:08j'ai adapté l'écriture
00:56:09avec l'après 7 octobre
00:56:11puisqu'on a tous été
00:56:11frappés par la résonance
00:56:14du 7 octobre
00:56:15ici en France
00:56:16et moi j'ai été élevée
00:56:19avec des parents
00:56:21qui m'encourageaient
00:56:23à être fière d'être juive
00:56:24j'ai jamais eu l'impression
00:56:26qu'il fallait se cacher
00:56:27j'ai toujours eu l'impression
00:56:27que toute cette histoire
00:56:28était quand même derrière nous
00:56:30et que ça ne pourrait
00:56:33pas se reproduire
00:56:34je ne dis pas
00:56:34que ça peut se reproduire
00:56:35aujourd'hui
00:56:35je ne cherche pas
00:56:36à être dans la victimisation
00:56:38mais c'est vrai
00:56:39que le 7 octobre
00:56:40nous a amené quand même
00:56:41à réfléchir
00:56:42l'antisémitisme
00:56:44la violence
00:56:44qui en a découlé
00:56:45ici en France
00:56:46la façon dont on s'est
00:56:48accaparé
00:56:49de ce conflit
00:56:51ici
00:56:51qu'on l'a importé
00:56:52en France
00:56:53nous amène
00:56:54à se poser des questions
00:56:55et vous vous les posez
00:56:56bien évidemment
00:56:58alors l'actualité
00:56:59on y revient
00:56:59on parlait des accords
00:57:00franco-algériens
00:57:01je voudrais qu'on voit
00:57:01le sujet de Sarah Fenzari
00:57:03ce qui se joue
00:57:03en ce moment
00:57:04est-ce qu'il y a un rapport
00:57:05ou non avec d'ailleurs
00:57:06Boileb Sansal ou pas
00:57:07qu'est-ce qui se passera
00:57:09à l'Assemblée
00:57:09vous l'avez évoqué
00:57:10Thomas Bonnet
00:57:11voyons le sujet
00:57:11de Sarah Fenzari
00:57:13ils ont près de 60 ans
00:57:16ces accords
00:57:17nés de la réconciliation
00:57:18continuent de peser lourd
00:57:20sur la politique française
00:57:21signés en 1968
00:57:23après l'indépendance
00:57:24les accords
00:57:25devaient à l'origine
00:57:26faciliter la venue
00:57:27de travailleurs algériens
00:57:28et offrent encore aujourd'hui
00:57:30un statut privilégié
00:57:32ce que regrette
00:57:33amèrement Marine Le Pen
00:57:34tout plaide pour qu'on supprime
00:57:36cette convention
00:57:37qui ne se justifie plus
00:57:38on ne peut plus accorder
00:57:39cet avantage extraordinaire
00:57:41à un pays
00:57:42qui ne respecte pas la France
00:57:43et qui l'insulte
00:57:44les algériens bénéficient
00:57:46d'un cadre simplifié
00:57:47pour venir travailler
00:57:48pas de visa longue
00:57:49ou de démarche complexe
00:57:51l'accord fixe les règles
00:57:52pour faciliter leur arrivée
00:57:54un titre de séjour spécifique
00:57:56leur est réservé
00:57:57après quelques années seulement
00:57:58ils obtiennent un titre long séjour
00:58:00et peuvent exercer
00:58:01toutes sortes d'activités professionnelles
00:58:04l'accord protège aussi
00:58:06la famille
00:58:06conjoint et enfants mineurs
00:58:08obtiennent eux aussi
00:58:09un titre de séjour
00:58:11avec des démarches simplifiées
00:58:13ces dispositions
00:58:14font des algériens
00:58:15des étrangers
00:58:16hors du droit commun français
00:58:18leur statut
00:58:19relève d'un traité bilatéral
00:58:21certaines lois françaises
00:58:22sur l'immigration
00:58:22ne leur sont pas applicables
00:58:24aujourd'hui
00:58:25ce régime dérogatoire
00:58:27est de plus en plus critiqué
00:58:28selon un rapport parlementaire récent
00:58:30il coûte 2 milliards d'euros
00:58:32par an à l'état
00:58:33et son utilité
00:58:34dans le contexte migratoire actuel
00:58:36est remis en question
00:58:38non seulement on est maltraité
00:58:40mais en plus on paye
00:58:40c'est formidable
00:58:412 milliards par an
00:58:42c'est un rapport
00:58:43qui avait été commandé
00:58:44par un député renaissance
00:58:46bien sûr
00:58:46c'est ça qui est intéressant
00:58:47et qui est Charles
00:58:48Charles Rodouel
00:58:49qui est venu d'ailleurs
00:58:49qui est remarquable
00:58:50qui est remarquable
00:58:51c'était avec Mathieu Lefebvre
00:58:52également
00:58:52qui est retraite au gouvernement
00:58:53pour comprendre ce matin
00:58:54donc on va discuter
00:58:55à l'assemblée
00:58:55de cette question là
00:58:56c'est déposé par le RN
00:58:58qui a la main sur l'ordre du jour
00:58:59Horizon va voter en faveur
00:59:01de la dénonciation
00:59:01de cet accord
00:59:02les républicains
00:59:03vont voter en faveur
00:59:04de la dénonciation
00:59:05de cet accord
00:59:05le RN bien sûr
00:59:06Eric Sautier aussi
00:59:07donc possiblement
00:59:08on peut avoir
00:59:09une majorité
00:59:09renaissance en revanche
00:59:10a déjà annoncé ce matin
00:59:12qu'ils n'allaient pas
00:59:13mêler leur voix
00:59:13avec celle du Rassemblement
00:59:15sur ce sujet là
00:59:16à préciser
00:59:17mais en fait
00:59:18c'est ça qui est un vrai sens
00:59:19c'est exaspérant
00:59:20alors mon argument
00:59:20c'est de dire
00:59:21qu'on reviendrait
00:59:21au régime
00:59:22qui était de 1979
00:59:23oui mais ce qui n'est pas vrai
00:59:24ce qui n'est pas vrai
00:59:25il y a un débat juridique
00:59:26mais ce qui n'est pas vrai
00:59:27mais ils disent n'importe quoi
00:59:29ils disent n'importe quoi
00:59:31en fait
00:59:33ils sont privés
00:59:34d'une chose
00:59:35dont le général de Gaulle
00:59:36parlait souvent
00:59:37et je pense qu'Emmanuel Macron
00:59:38c'est aussi son problème
00:59:38le bon sens
00:59:39le bon sens
00:59:40c'est d'arrêter ces accords
00:59:42c'est ça le bon sens
00:59:43ça te coûte 2 milliards
00:59:43et t'es traité n'importe comment
00:59:45et t'as pas besoin
00:59:46de sortir de Sciences Po
00:59:47pour comprendre ça
00:59:48on pire qu'on ne fasse
00:59:50même pas le partage
00:59:51entre les sujets partisans
00:59:53et des autres
00:59:54mais en fait
00:59:54ça coûte 2 milliards
00:59:55mais ils sont
00:59:56c'est vrai qu'on est très critique
00:59:58sur Renaissance
01:00:00sur des gens comme
01:00:00Gabriel Attal
01:00:01sur Edouard Philippe
01:00:02c'est vrai
01:00:02mais c'est vrai
01:00:04qu'ils nous donnent
01:00:04beaucoup de grains à moudre
01:00:05Edouard Philippe
01:00:06ils vont voter
01:00:06Horizon va voter
01:00:08ah
01:00:08alors pour une fois
01:00:10je suis content
01:00:10de dire du bien
01:00:11d'Edouard Philippe
01:00:12on donne l'occasion
01:00:12saisissez là
01:00:13mais je suis content
01:00:14d'en dire du bien
01:00:14j'ai pas envie de dire du mal
01:00:16en fait
01:00:16c'est pas une envie
01:00:18que j'ai
01:00:18Pascal Pierre
01:00:19ce que l'on ne comprend pas
01:00:21c'est qu'en fait
01:00:22il y a un constat
01:00:24il y a un constat
01:00:24avec des chiffres
01:00:25et on s'aperçoit
01:00:26que ces accords
01:00:28qui suivent
01:00:28les accords d'évion
01:00:29qui ont été pris
01:00:30ne sont plus applicables
01:00:31et en fait
01:00:32ils sont même
01:00:33antagonistes
01:00:34par rapport aux intérêts
01:00:35français
01:00:36et en face
01:00:37on ne nous donne rien
01:00:38voilà
01:00:39donc s'il y avait
01:00:40en fait un dialogue
01:00:42la possibilité
01:00:43de voir que
01:00:44monsieur Sansal
01:00:45soit libéré
01:00:46le fait que les OQTF
01:00:47soient récupérés
01:00:49là en effet
01:00:49on pourrait discuter
01:00:50peut-être améliorer
01:00:52ou non
01:00:52ces accords
01:00:54là il n'y a rien
01:00:55donc face à rien
01:00:56tu récupères
01:00:58tes billes
01:00:59et tu dis basta
01:01:00c'est simple
01:01:01mais on n'y arrive pas
01:01:02à l'accord
01:01:02non mais même
01:01:03à l'accord
01:01:04on n'y arrive pas
01:01:04ça c'est le premier point
01:01:05et deuxièmement
01:01:07encore une fois
01:01:07dans l'hémicycle
01:01:08les députés
01:01:10qui représentent
01:01:11quand même
01:01:11les gens
01:01:12qui ont voté pour eux
01:01:13ils n'entendent pas
01:01:15ce que disent
01:01:15leurs électeurs
01:01:1672% des français
01:01:17sont favorables
01:01:18à la dénonciation
01:01:19de ces accords
01:01:19dans un sondage CSA
01:01:20qui a été réalisé
01:01:21je vous assure
01:01:22je comprends
01:01:23que certains
01:01:24aient peur
01:01:25d'aller devant
01:01:26les électeurs
01:01:26je comprends
01:01:29parce qu'il y en a
01:01:29qui ne vont plus jamais
01:01:30faire de politique
01:01:31de leur vie
01:01:32ils ne vont pas revenir
01:01:33à l'Assemblée Nationale
01:01:34je mets un autre sujet
01:01:35en parallèle
01:01:35vous avez vu que les ZFE
01:01:36ne vont pas être supprimés
01:01:37finalement
01:01:38c'est une bonne chose
01:01:39elles ne vont pas être supprimées
01:01:40pardonnez-moi
01:01:41parce que finalement
01:01:42ça ne revient pas
01:01:43à l'ordre du jour
01:01:44là Sébastien Lecornu
01:01:45n'a aucun intérêt
01:01:46à remettre le sujet
01:01:46donc ça c'est pareil
01:01:48ça va faire partie
01:01:48des sujets qui passent
01:01:50alors si les ZFE
01:01:51ne sont pas supprimés
01:01:52il faut tout de suite
01:01:54que Alexandre Jardin
01:01:55qui nous écoute
01:01:56remonte
01:01:56je peux vous dire
01:01:57que déjà
01:01:58ils sont les réseaux sociaux
01:01:58les fameux réseaux sociaux
01:01:59mais ils sont insupportables
01:02:00ils sont insupportables
01:02:04insupportables
01:02:05ils te font passer ça
01:02:07par dessous
01:02:08une fois c'est Bruxelles
01:02:09une fois c'est les petits hommes gris
01:02:10une fois c'est magouille
01:02:12et compagnie
01:02:13ça passe
01:02:13on ne comprend rien de ça
01:02:14ils sont insupportables
01:02:16on a toujours des prétextes
01:02:18pour ne pas agir
01:02:19ils sont insupportables
01:02:19et après ils disent
01:02:20la démocratie
01:02:22on se tourne vers des gens
01:02:23si
01:02:24quand le peuple
01:02:25n'est pas écouté
01:02:26comme il n'est plus écouté
01:02:28depuis tant d'années
01:02:29les gens se tournent
01:02:31vers d'autres personnes
01:02:32c'est ce qui se passe
01:02:33avec
01:02:33Milaï
01:02:34c'est ce qui se passe
01:02:35avec Trump
01:02:36c'est ce qui se passe
01:02:37avec Mélanie
01:02:38c'est ce qui se passe
01:02:39aux Pays-Bas
01:02:40et je me permets de dire
01:02:41que ça marche
01:02:41ces exemples que je viens de citer
01:02:43marchent
01:02:44c'est tout
01:02:45donc ils n'ont qu'une peur
01:02:47c'est que les autres
01:02:47prennent le pouvoir
01:02:48parce que les autres
01:02:49ils ne feront peut-être pas
01:02:50moins bien qu'eux
01:02:51en fait
01:02:52et puis peut-être
01:02:52qu'ils feront mieux
01:02:53et alors là
01:02:54tout s'effondrera
01:02:55parce que ça fait juste
01:02:5640 ans qu'ils font n'importe quoi
01:02:58donc c'est intéressant
01:03:00d'ailleurs
01:03:00je comprends
01:03:01qu'ils aient peur
01:03:02ils ont une trouille
01:03:03très très grande
01:03:05évidemment
01:03:05parce que Trump
01:03:06ça marche
01:03:06on nous avait annoncé
01:03:08que ça ne marcherait pas
01:03:09bon
01:03:10et alors
01:03:11le milieu artistique
01:03:12dans lequel vous êtes
01:03:12le milieu du cinéma
01:03:13alors
01:03:13Trump c'est le diable
01:03:15Laurie
01:03:15là vous m'écoutez
01:03:16elle me dit
01:03:16oh là là
01:03:17mais quand vous
01:03:17c'est terrible d'ailleurs
01:03:18parce que c'est vrai
01:03:19le milieu américain
01:03:21Robert De Niro
01:03:21il n'a pas de mots
01:03:22assez durs sur Trump
01:03:23oui
01:03:23je ne sais pas si vous
01:03:25l'avez interrogé
01:03:25non
01:03:26j'ai pas eu cette chance
01:03:27mais c'est d'ailleurs
01:03:27parce que c'est les mêmes
01:03:29c'est les mêmes
01:03:30il y a un film
01:03:31The Apprentice
01:03:32oui mais c'est les mêmes
01:03:33mais il se trouve
01:03:34que ça marche
01:03:35et que les gens
01:03:35votent pour eux
01:03:36donc ils pourraient
01:03:37quand même s'interroger
01:03:38me semble-t-il
01:03:40au minimum
01:03:40bon je ne veux pas
01:03:42vous mettre en difficulté
01:03:43Laurie
01:03:44bon un mot sur le budget
01:03:46donc le budget
01:03:4726 milliards
01:03:48on en a parlé hier
01:03:49la taxe qui a été votée
01:03:50par Marine Le Pen
01:03:51oui bon
01:03:52c'est toujours l'ambivalence
01:03:54du Rassemblement National
01:03:55franchement
01:03:55ils me font peur
01:03:56le Rassemblement National
01:03:57Jean-Philippe Tanguy
01:03:58il me fait peur
01:03:58alors ce sera notre invité
01:03:59demain matin
01:03:59dans la groupe
01:04:00on aura l'occasion
01:04:01je vous remets de le dire
01:04:02Jean-Philippe Tanguy
01:04:03il a quand même
01:04:04il a quand même fait hier
01:04:06à l'Assemblée Nationale
01:04:07les louanges de Attaque
01:04:09qui est une association
01:04:11alter mondialiste
01:04:12donc effectivement
01:04:14il est très à gauche
01:04:17en fait
01:04:17sur le plan quoi
01:04:18très à gauche
01:04:19en tout cas
01:04:20plutôt à gauche
01:04:21en fait c'est un souverainiste
01:04:22qui ne réfléchit
01:04:23que par le biais du souverainisme
01:04:25mais ça le amène parfois
01:04:26sur des terrains
01:04:26où on ne l'attend pas forcément
01:04:27et là en effet
01:04:28défendre Attaque
01:04:29c'était pas
01:04:29on ne peut pas imaginer
01:04:31qu'un jour
01:04:31un élu du RN
01:04:32allait défendre
01:04:33on ne l'attend pas forcément
01:04:34en fait
01:04:35ils ne devraient même pas
01:04:36aller sur ces terrains là
01:04:37ça répond aussi
01:04:38à leur électorat
01:04:40je suis désolé de vous le dire
01:04:40mais
01:04:40en fait
01:04:42le RN
01:04:42le RN marche sur deux jambes
01:04:44sur le plan économique
01:04:45il y a Jordan Bardella
01:04:47qui donne des signaux
01:04:50positifs
01:04:50vers le patronat
01:04:52et puis
01:04:53vous avez Jean-Philippe Tanguy
01:04:54qui n'est pas sur cette même ligne
01:04:55je peux le dire comme ça
01:04:56oui en fait
01:04:57on caricature parfois
01:04:59le RN du Nord
01:04:59le RN du Sud
01:05:00c'est-à-dire que dans le Sud
01:05:01vous êtes plutôt
01:05:01sur une tendance libérale
01:05:02dans le Nord
01:05:03vous avez beaucoup de gens
01:05:04Marine Le Pen a dit hier
01:05:05il y a le RN
01:05:06je ne savais pas ça
01:05:07le RN du Sud
01:05:08et le RN du Nord
01:05:09Marine Le Pen
01:05:10elle a dit hier
01:05:10à l'Assemblée
01:05:11moi je suis élu
01:05:11dans une circonscription
01:05:12ça fait 80 ans
01:05:13ils étaient dirigés
01:05:15par des socialistes
01:05:15ou des communistes
01:05:16bah oui
01:05:17son électorat
01:05:18c'est un électorat populaire
01:05:19qui a des attentes
01:05:20aussi de considération
01:05:21de dire
01:05:21bah oui
01:05:21les multinationales
01:05:22elles doivent payer
01:05:23leurs impôts en France
01:05:23quand elles font des bénéfices
01:05:24en France
01:05:25plus de misère
01:05:26dans le Nord
01:05:27que dans le Sud
01:05:27c'est pas une question
01:05:28de misère
01:05:29je crois pas
01:05:29je crois que c'est des gens
01:05:30aussi sociologiquement
01:05:31qui ont été dans des bastions
01:05:34voilà
01:05:34ouvriers
01:05:35qui aujourd'hui sont
01:05:36il faut le dire aussi
01:05:37enfin voilà
01:05:38ceux qui vont dans le Nord
01:05:39le constatent
01:05:39il y a un état de délabrement
01:05:40parfois dans certaines régions
01:05:42dans le Sud aussi
01:05:42ils travaillaient
01:05:43mais nous on préfère
01:05:43l'huile d'olive
01:05:44bon un mot sur la mairie de Paris
01:05:46parce que quand on dit
01:05:47qu'ils ont fait
01:05:48ils font n'importe quoi
01:05:48il y a un électorat
01:05:49l'électorat qui penche à droite
01:05:51il veut
01:05:52que la mairie de Paris
01:05:54soit remportée
01:05:56par quelqu'un
01:05:57qui penche à droite
01:05:57et il dit
01:05:59l'électeur de base
01:06:00vous vous en entendez
01:06:01comme vous voulez
01:06:02vous mettez Rachida Dati
01:06:03si vous voulez
01:06:04vous mettez machin
01:06:05bidule et ça
01:06:05mais on veut
01:06:06une union
01:06:07et ben non
01:06:10ça marchera pas comme ça
01:06:11c'est à dire que Horizon
01:06:12va présenter un candidat
01:06:14Horizon qui penche à droite
01:06:16avec Edouard Philippe
01:06:17il y a plein d'électeurs
01:06:18de droite en France
01:06:19qui aimeraient bien
01:06:19un peu plus
01:06:20que quelqu'un
01:06:20qui penche à droite
01:06:21je veux dire à gauche
01:06:23ils veulent des gens de gauche
01:06:24à droite
01:06:24mais en fait
01:06:29il est plus à droite
01:06:30que Grégoire
01:06:30en fait
01:06:31ils ont une stratégie
01:06:33perdante
01:06:33donc Rachida Dati
01:06:35en fait
01:06:35c'est vraiment la droite
01:06:36c'est même pas la droite
01:06:37la plus
01:06:37ils sont nuls
01:06:39puisqu'ils vont perdre
01:06:40l'élection
01:06:40s'ils se mettent comme ça
01:06:42c'est une mauvaise stratégie
01:06:43donc Gabriel Attal
01:06:44une nouvelle fois
01:06:45fait un mauvais choix
01:06:46monsieur Philippe
01:06:47fait un mauvais choix
01:06:48et tout ça
01:06:49c'est pour des deals
01:06:49à Bordeaux
01:06:50en fait dans d'autres villes
01:06:52il y aura des accords
01:06:53à Lyon par exemple
01:06:53Jean-Michel Olas
01:06:54il va être soutenu par
01:06:55Horizon, Renaissance
01:06:56Ben oui
01:06:56et LR
01:06:57il va gagner sans doute
01:06:58il va gagner
01:06:58évidemment il faut l'union
01:07:00Annecy n'aura pas de candidat
01:07:01à Horizon
01:07:01en fait c'est
01:07:02c'est de la trombouille politicienne
01:07:03c'est de l'attente
01:07:04c'est ce que je vous dis
01:07:05mais alors après
01:07:06il y a aussi une question personnelle
01:07:07c'est que Gabriel Attal
01:07:07et Rachida Dati
01:07:08mais on s'en fiche
01:07:09qu'ils ne s'entendent pas
01:07:10s'ils ne sont pas capables
01:07:11d'aller au-delà
01:07:12dites-leur
01:07:13moi il y a des gens
01:07:13avec qui je ne m'entends pas
01:07:14ils s'entendent parfois
01:07:16avec vous ça c'est sûr
01:07:18je viens
01:07:20et pourtant c'est dur
01:07:21chaque fois
01:07:22surtout le lundi soir
01:07:23mais pourquoi
01:07:24vous dites ça
01:07:24pourquoi il y a une attaque personnelle
01:07:27tout d'un coup
01:07:27mais pas du tout
01:07:28mais quand j'ai parlé
01:07:30de s'entendre
01:07:31vous vous êtes senti visé
01:07:32mais je ne me sens pas
01:07:33du tout visé
01:07:34alors que vous êtes
01:07:35un aide parfaitement urbain
01:07:36qui a écouté à la perfection
01:07:38tout ce qu'on dit
01:07:39et qui ne nous interrompait jamais
01:07:42ah si on interrompt
01:07:43c'est normal
01:07:44qu'on s'interrompt
01:07:44ça s'appelle la conversation
01:07:45mais en revanche
01:07:46écoutez
01:07:47écoutez
01:07:49écoutez
01:07:50écoutez
01:07:51comme disait Jean-Pierre Elkabach
01:07:52et écoutez
01:07:53Rachida Dati
01:07:55il faut un candidat
01:07:56d'union à droite
01:07:57enfin tu n'as pas besoin
01:07:59là aussi
01:07:59tu mets Gabriel Attal
01:08:01Edouard Philippe
01:08:02Rachida Dati
01:08:03dans la même pièce
01:08:04et tu leur dis
01:08:05entendez-vous
01:08:05comment
01:08:06non pardon
01:08:08Issa
01:08:08tu sers encore la droite
01:08:11mais
01:08:11après
01:08:11ce qu'on peut préciser
01:08:14c'est que Gabriel Attal
01:08:14n'est pas fondamentalement de droite
01:08:16et on est écouté en haut lieu
01:08:17et ce qu'on indique
01:08:18dans l'entourage de Gabriel Attal
01:08:19c'est qu'il y a aussi
01:08:19une question de programme
01:08:20ils se sentent plus proches
01:08:21disent-ils
01:08:21du programme de Pierre-Yves Bournazel
01:08:23que celui de Rachida Dati
01:08:24voilà aussi une des raisons
01:08:25qui les pousse à se soutenir
01:08:27ce n'est pas le débat
01:08:27le débat aujourd'hui
01:08:30c'est que
01:08:31la mairie de Paris
01:08:32depuis qu'elle est
01:08:34aux mains de Madame Hidalgo
01:08:37c'est n'importe quoi
01:08:38y compris avec un déficit budgétaire
01:08:41qui est abyssal
01:08:42donc il faut absolument
01:08:44que cette personne
01:08:46et ses affidés
01:08:47perdent
01:08:48voilà
01:08:48point
01:08:49donc
01:08:50on s'allie
01:08:51pour la faire perdre
01:08:52ça s'appelle aussi
01:08:54de la cuisine électorale
01:08:55en tout cas
01:08:57si
01:08:58ça c'est votre avis
01:08:59c'est mon avis
01:09:00bien sûr
01:09:00bien à dire
01:09:01mais si c'était dans cette stratégie-là
01:09:03la stratégie
01:09:04ce que je veux dire
01:09:04la stratégie de Attal
01:09:05elle est perdante
01:09:06puisque
01:09:07tu éparpilles les voix
01:09:09et ils le savent
01:09:10mais ils s'en foutent
01:09:11donc
01:09:12ils se foutent de Paris
01:09:13parce que vous savez
01:09:14ce que je pense
01:09:15ils se foutent de Paris
01:09:16l'important
01:09:17c'est eux
01:09:18leur petite tambouille
01:09:20ben ça c'est nul
01:09:21c'est tout
01:09:21c'est tout
01:09:22il faut le dire
01:09:22bon écoutez
01:09:23Rachida Dati
01:09:24nous on tient la main
01:09:27à tout le monde
01:09:27on est open
01:09:28partout
01:09:29nous je veux vous dire
01:09:30je n'ai jamais contraint
01:09:31personne
01:09:31à faire campagne avec moi
01:09:33je n'ai jamais contraint
01:09:34personne
01:09:34à être obligé
01:09:36d'être avec moi
01:09:36est-ce qu'ils ont envie
01:09:37de gagner Paris ou pas
01:09:38est-ce qu'ils ont envie
01:09:39de changer Paris ou pas
01:09:40c'est le seul mot d'ordre
01:09:41voilà
01:09:42s'agissant de la décision
01:09:43de Gabriel Attal
01:09:44je veux vous dire
01:09:45il disait lui-même
01:09:46qu'il ne comprenait pas
01:09:46les décisions du Président de la République
01:09:48alors je suis peut-être d'accord
01:09:49avec lui sur une décision
01:09:51moi je n'ai pas compris
01:09:52pourquoi il avait nommé
01:09:52Premier ministre
01:09:53pour être dans ce comportement
01:09:54aujourd'hui
01:09:54voilà c'est tout
01:09:55ce que j'ai à lui dire
01:09:56nous on va faire campagne
01:09:57il faudra qu'il s'explique
01:09:58devant les Parisiennes
01:09:59et les Parisiens
01:09:59pourquoi à un moment donné
01:10:00il s'allie à quelqu'un
01:10:01qui appelle à la démission
01:10:02du Président de la République
01:10:03qui effectivement
01:10:04est dans l'opposition
01:10:06au Président de la République
01:10:07Gabriel Attal
01:10:08doit tout à Emmanuel Macron
01:10:09voilà
01:10:11je dis juste ça
01:10:12pour le reste
01:10:13ce qui nous apporte
01:10:13Parisiennes
01:10:14les Parisiens
01:10:15le cadre de vie
01:10:16qu'on puisse
01:10:16remettre de la lumière
01:10:18dans cette ville
01:10:18ceux qui veulent
01:10:19du changement
01:10:20à Paris
01:10:20sont sans doute
01:10:21100% d'accord
01:10:22avec ce que dit
01:10:23Madame Dati
01:10:24on aimerait aller
01:10:25sur le fond
01:10:25plutôt que sur
01:10:26qui doit quoi
01:10:26à qui
01:10:27en fonction de quoi
01:10:28et en fonction de qui
01:10:28je répète
01:10:29Pascal Pierre
01:10:31a très bien résumé ça
01:10:32si tu veux
01:10:33virer l'équipe
01:10:34qui est en place
01:10:35il faut être
01:10:36sur la position
01:10:37de Madame Dati
01:10:37autrement
01:10:38tu la vireras pas
01:10:39si je dis bien si
01:10:40oui mais je suis d'accord
01:10:41avec vous
01:10:42à chaque fois que
01:10:43dans la classe politique
01:10:44quelqu'un parle d'union
01:10:45c'est parce qu'il est
01:10:45en position
01:10:46de gagner
01:10:47cette union
01:10:48voilà
01:10:49et tous les autres sont contre
01:10:50mais oui
01:10:50donc ça joue en permanence
01:10:51et bien donc tu perds
01:10:52tu joues contre ton camp
01:10:53et Monsieur Attal
01:10:54m'a déduit contre son camp
01:10:55à gauche
01:10:55ils ont apparemment
01:10:57des idées qui prévalent
01:10:58sur leurs égaux
01:10:59et Monsieur
01:10:59comment dire
01:11:01Monsieur Horizon aussi
01:11:02Monsieur Edouard Philippe
01:11:04oui
01:11:04Edouard
01:11:06à Paris en tout cas
01:11:07bon
01:11:07Laurie
01:11:09Choleva
01:11:10Pépé
01:11:10Jacques
01:11:11qu'est-ce qui fait
01:11:12que l'on survit
01:11:13aujourd'hui à 44 ans
01:11:15écrivez-vous
01:11:15je suis un carrefour
01:11:16de ma vie
01:11:16en tant que maire
01:11:17mais aussi professionnellement
01:11:18alors on est tous
01:11:19à des carrefours
01:11:19je vous le assure
01:11:20à 20 ans
01:11:23on est un carrefour
01:11:23à 40 un carrefour
01:11:24à 60 un carrefour
01:11:25à 80 ans
01:11:26on est parfois
01:11:27dans une voie sans issue
01:11:28mais bon
01:11:28en tout cas
01:11:30il y a quand même
01:11:31des carrefours
01:11:31plus importants que d'autres
01:11:32mais il y a des carrefours
01:11:32plus emboutillés que d'autres
01:11:33comme je fais un métier
01:11:34dit public
01:11:35j'ai envie d'utiliser ma voix
01:11:36je sais qu'elle peut avoir
01:11:37un certain écho
01:11:38et je considère que
01:11:39je me dois
01:11:40d'apporter ma pierre
01:11:41à l'édifice du travail
01:11:41de mémoire
01:11:42la Shoah ne doit pas rester
01:11:44un concept vague
01:11:45que certains élèves
01:11:46de 3ème
01:11:47refusent déjà
01:11:47d'étudier à l'école
01:11:48et que d'autres
01:11:49ont pu qualifier
01:11:50de point de détail
01:11:51dans l'histoire
01:11:51de la seconde guerre mondiale
01:11:52ce n'est pas un détail
01:11:54ce n'est pas une époque ancienne
01:11:56et ce n'est pas sans importance
01:11:58alors le point de détail
01:11:59c'était pas là
01:11:59pour être tout à fait honnête
01:12:01c'était pas la Shoah
01:12:01qui était le point de détail
01:12:02c'était
01:12:03modalité
01:12:03voilà
01:12:03disait-il
01:12:04les chambres à gaz
01:12:05sont un point de détail
01:12:07c'est évidemment
01:12:08parfaitement inadmissible
01:12:10et tout aussi horrible
01:12:11de dire cela
01:12:13ce n'est pas un détail
01:12:14ce n'est pas une époque ancienne
01:12:15et ce n'est pas sans importance
01:12:16il n'est pas exagéré
01:12:17d'en parler encore et encore
01:12:18on n'en parlera
01:12:19jamais assez
01:12:20je suis
01:12:20ce détail écrit
01:12:22c'est d'ailleurs
01:12:23très très bien écrit
01:12:24merci beaucoup
01:12:24j'ai écrit avec
01:12:25Jessica Zimmerman
01:12:27que je salue
01:12:28parce qu'elle m'a
01:12:29beaucoup aidé
01:12:29à faire ce livre
01:12:30non effectivement
01:12:31c'est
01:12:32quand je dis tout ça
01:12:33c'est surtout de voir
01:12:34en fait que tous les derniers
01:12:35témoins directs de la Shoah
01:12:37sont en train de partir
01:12:38les uns après les autres
01:12:39et qu'à un moment donné
01:12:40la nouvelle génération
01:12:41nos enfants
01:12:43vont arriver à l'école
01:12:44et vont étudier ça
01:12:45ça va faire deux pages
01:12:46dans un livre d'histoire
01:12:47et en fait
01:12:48voilà je pense que
01:12:49parfois il y a une lassitude
01:12:50on se dit
01:12:51là là encore la Shoah
01:12:52il y a eu beaucoup de films
01:12:53et beaucoup de choses
01:12:53de faites
01:12:54et en fait
01:12:54c'est pour dire
01:12:56qu'il n'y en aura jamais assez
01:12:57parce qu'il ne faut jamais
01:12:58oublier cette page
01:12:59de l'histoire
01:13:00et il faut continuer
01:13:01en fait
01:13:02à nourrir la mémoire
01:13:03c'est ce que
01:13:03d'ailleurs je marque souvent
01:13:05quand je dédicace mon livre
01:13:06qu'est-ce qui fait
01:13:06que l'on survit
01:13:08que l'on avance
01:13:09et que l'on n'oublie jamais
01:13:10il ne faut jamais oublier
01:13:11ce passé
01:13:11pour assurer un avenir meilleur
01:13:14pour nos enfants
01:13:15pour le monde entier
01:13:17en fait
01:13:17et alors ce grand-père
01:13:18vous en parlez en 36
01:13:19Yankiel
01:13:20Yankiel
01:13:21ou Yankiel
01:13:22Yankiel
01:13:23Yankiel
01:13:24Yankiel Zilber
01:13:24et Sipora
01:13:26fuit les pogromes
01:13:28et s'installe
01:13:28avec leur fils
01:13:29de deux ans
01:13:29dans le 19ème arrondissement
01:13:30non loin de la place des fêtes
01:13:32je ne sais pas comment
01:13:33venant de leur petite ville polonaise
01:13:34ne connaissant pas
01:13:35un mot de français
01:13:36mes grands-parents
01:13:36ont débarqué à Paris
01:13:37la ville lumière
01:13:38et trouvé à s'établir
01:13:40dans ce quartier
01:13:41ça vous savez pas pourquoi
01:13:42comment
01:13:42ils ne le disaient pas
01:13:44comment
01:13:44non
01:13:44il était très taiseux
01:13:46mon grand-père
01:13:46il ne parlait
01:13:48il ne parlait pas énormément
01:13:49et non
01:13:49on n'a jamais su
01:13:50ils ont fui
01:13:51ils ont fui les pogromes
01:13:52ils sont venus en France
01:13:53la soeur de ma grand-mère
01:13:55était venue
01:13:56aussi en France
01:13:57elle avait épousé d'ailleurs
01:13:58un officier français
01:13:59ce qui ne l'a pas empêché
01:13:59d'être déporté
01:14:00parce qu'elle ne portait pas
01:14:02son étoile jaune
01:14:02sur les quais du métro
01:14:03donc elle a été dénoncée
01:14:04par un jeune officier français
01:14:06mais voilà
01:14:07ils sont venus
01:14:08ils sont venus en France
01:14:10terre d'accueil
01:14:10et plus tard
01:14:12dans le livre
01:14:13vous dites
01:14:13lorsqu'il m'arrive
01:14:14de me promener
01:14:15dans la capitale
01:14:15ou de prendre le métro
01:14:16je suis greffé à mon téléphone
01:14:17qui m'indique le chemin
01:14:18je me sens souvent perdu
01:14:19presque amputé
01:14:20d'une partie de moi-même
01:14:21s'il est à court de batterie
01:14:22parfois je me perds
01:14:24même dans mon propre quartier
01:14:25alors je n'ose imaginer
01:14:26la peur
01:14:27le doute
01:14:27la force de caractère
01:14:28les gorgeux noués
01:14:29l'espoir
01:14:29les mains serrées
01:14:30de mes grands-parents
01:14:31en 1936
01:14:32ça m'a toujours fascinée
01:14:34en fait
01:14:35leur histoire
01:14:36alors évidemment
01:14:37il y a eu la Shoah
01:14:37il y a eu la déportation
01:14:39il y a eu aussi
01:14:39le courage de ma grand-mère
01:14:40dont je parle dans le livre
01:14:41puisqu'elle
01:14:41elle était cachée
01:14:42elle était beaucoup aidée
01:14:43par une voisine arménienne
01:14:45elle a caché mon oncle
01:14:46qui est né avant la guerre
01:14:47aussi
01:14:47chez des communistes
01:14:49en banlieue
01:14:49tout ça me semblait
01:14:50complètement héroïque
01:14:51et en même temps
01:14:52le démarrage de leur histoire
01:14:54fuir la Pologne
01:14:55fuir cette famille
01:14:57mon grand-père
01:14:57il était issu
01:14:58d'une famille très pauvre
01:14:59très religieuse
01:15:00j'imaginais qu'il n'avait pas
01:15:00du tout les codes
01:15:01et qu'il est arrivé comme ça
01:15:02avec sa femme en France
01:15:03il fallut se fondre
01:15:06dans cette ville
01:15:07s'adapter
01:15:08apprendre la langue
01:15:09la culture
01:15:10travailler
01:15:10gagner sa vie
01:15:11et tout ça
01:15:13nous qui sommes
01:15:13assez privilégiés
01:15:15moi j'ai la chance
01:15:15d'avoir grandi
01:15:16dans un vrai petit cocon familial
01:15:18parisienne pure souche
01:15:19je me sens très favorisée
01:15:21et je me dis
01:15:22à cette époque-là
01:15:22comment est-ce qu'ils ont fait
01:15:23où est-ce qu'ils ont trouvé
01:15:24ce courage
01:15:24est-ce que moi
01:15:25j'aurais eu le même courage
01:15:26il y a des photos
01:15:27que vous pouvez commenter
01:15:28on voit dans le livre
01:15:31arrivé en France
01:15:33Yankiel
01:15:33a francisé son prénom
01:15:35il est devenu Jacques
01:15:36Sipora
01:15:37Sipora
01:15:37ma grand-mère
01:15:38est devenue Cécile
01:15:39ou Chechka
01:15:40pour les intimes
01:15:41mais au fond
01:15:42ils sont restés
01:15:43Yankiel
01:15:44et Sipora
01:15:44et Sipora
01:15:45oui ce couple
01:15:46qui s'est rencontré
01:15:47enfant
01:15:47lui qui a essayé
01:15:49de l'embrasser
01:15:49elle qui lui a cassé
01:15:50une brique sur la tête
01:15:51et puis finalement
01:15:51ils ne se sont jamais séparés
01:15:52le document qu'on vient de voir
01:15:54c'est terrible
01:15:55c'est lorsque mon grand-père
01:15:56est arrêté
01:15:57il reçoit ce billet vert
01:15:58qui lui demande
01:15:58d'aller à la police
01:16:00pour un recensement
01:16:01de population
01:16:01et en fait
01:16:03il est arrêté
01:16:05au motif
01:16:05qu'il est en surnombre
01:16:07dans l'économie nationale
01:16:08et là on est en quelle année ?
01:16:10on est en quelle année là ?
01:16:12et là on est
01:16:13au tout démarrage
01:16:14de la guerre
01:16:14on est en 1941
01:16:15voilà mon grand-père
01:16:16et près de 6 millions
01:16:17d'autres hommes et femmes
01:16:19ont été condamnés à mort
01:16:20sans raison
01:16:20au seul motif
01:16:21qu'ils étaient juifs
01:16:22et considérés
01:16:23comme en surnombre
01:16:24dans l'économie nationale
01:16:25c'est arrivé ici
01:16:26en France
01:16:26le pays des droits de l'homme
01:16:28en 1941
01:16:29je crois que
01:16:31ça montre aussi
01:16:33les fonctionnaires
01:16:34de 1940-41
01:16:35le conseil d'état
01:16:37a validé
01:16:38les lois juives
01:16:39de Pétain
01:16:40il y a eu le rôle
01:16:43j'ai eu un procès
01:16:45passionnant
01:16:46je veux dire
01:16:47sur Maurice Duverger
01:16:49qui a 23 ans
01:16:50avait fait une analyse
01:16:51parfaitement juridique
01:16:54du statut des juifs
01:16:55comme si en réalité
01:16:56on pouvait examiner ça
01:16:58sur un point
01:16:58strictement juridique
01:17:00à 23 ans
01:17:01et Maurice Duverger
01:17:02pour les étudiants
01:17:03de droit
01:17:03c'était une des
01:17:05voilà
01:17:05de droit
01:17:05c'est une des
01:17:06et vous parliez
01:17:08c'est vrai
01:17:09et votre livre
01:17:11est très intéressant
01:17:13et puisque
01:17:15ces gens
01:17:16qui ont connu
01:17:16la Shoah
01:17:17ils disparaissent
01:17:18et comme
01:17:19en plus
01:17:19vous êtes entre guillemets
01:17:20madame cinéma
01:17:22si je puis dire
01:17:22c'est vrai que
01:17:23l'école
01:17:24on devrait
01:17:25le cinéma
01:17:26la force du cinéma
01:17:27la force de l'image
01:17:29du livre
01:17:30mais aussi
01:17:30de l'image
01:17:31on devrait mettre
01:17:32Shoah de Lanzmann
01:17:33nuit et brouillard
01:17:34de René
01:17:35et on le faisait
01:17:35quand j'étais enfant
01:17:36moi quand j'étais
01:17:37à l'école
01:17:37nuit et brouillard
01:17:39la première fois
01:17:42que j'ai vu
01:17:42nuit et brouillard
01:17:43je m'en souviens
01:17:44j'étais en troisième
01:17:45dans un collège
01:17:48bien sûr
01:17:49justement
01:17:50si vous me permettez
01:17:51Pascal
01:17:52comment vous expliquez
01:17:54ce yatus insupportable
01:17:56entre le fait
01:17:57qu'on parle beaucoup
01:17:58de la Shoah
01:17:59tout de même
01:17:59on en parle énormément
01:18:01et en même temps
01:18:02vous l'avez dit
01:18:03il y a une indifférence
01:18:04une ignorance
01:18:05aujourd'hui
01:18:06comment vous expliquez ça ?
01:18:08je pense que ça s'explique
01:18:09déjà effectivement
01:18:11par une forme de lassitude
01:18:12c'est à dire qu'on a l'impression
01:18:13qu'on en a beaucoup parlé
01:18:15qu'il y a beaucoup de choses
01:18:16qui ont été faites
01:18:17sur la Shoah
01:18:17et puis aussi
01:18:18des grandes oeuvres
01:18:19que l'on vient de citer
01:18:20donc on se dit qu'on ne pourra pas faire mieux
01:18:22et en même temps
01:18:23il y a aussi
01:18:24plus on s'éloigne de cette période
01:18:26moins il y a de témoignages
01:18:28plus on a l'impression
01:18:29que voilà
01:18:30c'est loin
01:18:31et que ça ne pourra pas se reproduire
01:18:33votre question
01:18:34pardonnez-moi
01:18:35vous connaissez la réponse
01:18:36vous savez très bien
01:18:38ce qui se passe
01:18:39c'est que le conflit palestinien
01:18:41il est arrivé en France
01:18:42dans certaines régions de France
01:18:43c'est pour ça qu'on n'en parle pas
01:18:45mais écoutez
01:18:46pas uniquement
01:18:46je pense pas
01:18:47mais dans ma génération
01:18:50tout le monde était sensibilisé
01:18:51évidemment à la Shoah
01:18:52je pense que c'est aussi
01:18:53un manque de culture
01:18:54dramelle
01:18:56je pense que c'est la pauvreté
01:18:58d'aujourd'hui
01:18:58mais
01:18:58pas uniquement
01:19:00les conflits
01:19:01non mais c'est vrai
01:19:02que c'est presque
01:19:04dit Pascal
01:19:04c'est que
01:19:05tristement
01:19:06depuis le 7 octobre
01:19:07on voit à quel point
01:19:08ou en tout cas
01:19:08c'était sans doute présent
01:19:10et ce conflit
01:19:11a permis
01:19:12d'avoir un alibi
01:19:13en fait
01:19:14pour ressortir
01:19:15une animosité
01:19:17une hostilité
01:19:18sommeil à l'abidi
01:19:21très vite
01:19:22pour les infos
01:19:24de 10h30
01:19:24et puis on terminera
01:19:25avec Laurie Choleva
01:19:26avant de recevoir
01:19:27de laisser la place
01:19:29à Jean-Marc Moronini
01:19:30C'est la principale information
01:19:35de cette matinée
01:19:36le butin
01:19:37estimé à 88 millions
01:19:38de revolés
01:19:39au musée du Louvre
01:19:40reste introuvable
01:19:41toutefois
01:19:42l'enquête accélère
01:19:435 nouvelles interpellations
01:19:45dont un principal suspect
01:19:46ont eu lieu
01:19:47l'un d'entre eux
01:19:48dont l'ADN
01:19:48avait été retrouvé
01:19:49sur les lieux
01:19:50était effectivement
01:19:51un des objectifs
01:19:52des enquêteurs
01:19:52a précisé
01:19:53la procureure de Paris
01:19:54ce matin
01:19:544 mois d'emprisonnement
01:19:57assorti
01:19:57d'un sursis probatoire
01:19:58de 2 ans
01:19:59toutefois
01:19:59le jeune homme
01:20:00de 18 ans
01:20:01de nationalité soudanaise
01:20:02qui a été interpellé
01:20:03dimanche
01:20:04en possession
01:20:04de produits stupéfiants
01:20:06sur l'un des points
01:20:07d'île les plus actifs
01:20:07de Saint-Nazaire
01:20:08en Loire-Atlantique
01:20:09a été relâché
01:20:10l'individu était également
01:20:12recherché depuis l'été
01:20:13pour une série
01:20:13de dangereaux rodéos urbains
01:20:15et puis on termine
01:20:16avec les images
01:20:17des dégâts causés
01:20:18par l'ouragan Mélissa
01:20:19en Jamaïque
01:20:20des villes entières
01:20:21ont été dévastées
01:20:22une tempête meurtrière
01:20:23avec au moins
01:20:24une trentaine de morts
01:20:25et qui après avoir quitté
01:20:26l'écotest de Cuba
01:20:27prend désormais
01:20:28la direction des Bahamas
01:20:29merci beaucoup Somaya
01:20:31Pépé Jacques
01:20:32qu'est-ce qui fait
01:20:33que l'on survit ?
01:20:34c'est chez Robert Laffont
01:20:35c'est un récit formidable
01:20:36de Laurie Cheleva
01:20:37il y a quelque chose
01:20:38de modianesque
01:20:39même dans ce récit
01:20:41Yankiel se souvient
01:20:43des semaines
01:20:43qu'il passa à Birkenau
01:20:44et de sa première
01:20:45confrontation à la mort
01:20:46comme quelque chose
01:20:47d'habituel
01:20:47ce n'était que
01:20:48transport de cadavres
01:20:49portés par des hommes
01:20:50squelettiques
01:20:50qui ne valaient guère mieux
01:20:51que leurs funèbres
01:20:52fardeaux
01:20:53et puis il part également
01:20:56la marge de la mort
01:20:57à mener Yankiel
01:20:58jusqu'à Buchenwald
01:20:59etc.
01:20:59il est mort
01:21:00il avait quel âge
01:21:01votre grand-père
01:21:01quand il est mort ?
01:21:02il avait 88 ans
01:21:0488 ans
01:21:04et vous
01:21:05vous l'avez connu ?
01:21:06j'avais 17 ans
01:21:07vous l'avez très bien connu ?
01:21:08je l'ai très bien connu
01:21:09j'ai même retrouvé
01:21:09un discours que j'avais fait
01:21:10à son enterrement
01:21:11on était proche
01:21:12il me chantait une chanson
01:21:13qu'il chantait dans les camps
01:21:14et à la fin de sa vie
01:21:16il a perdu la tête
01:21:17il a même appelé
01:21:17je le dis dans le livre
01:21:18une femme
01:21:18dont on n'avait jamais
01:21:19entendu parler dans la famille
01:21:20il y a déjà
01:21:21d'ailleurs parmi mes multiples projets
01:21:23j'avais essayé de décrire
01:21:24une histoire
01:21:24où j'enquêtais
01:21:25pour savoir qui était cette Yadja
01:21:26et c'était la seule chose
01:21:28qui le calmait
01:21:29c'était cette chanson
01:21:29à Eiffel Pripeci
01:21:30que je lui chantais
01:21:31et bien lisez ce livre
01:21:32vraiment lisez ce livre
01:21:34qui est extrêmement émouvant
01:21:35et puis Laurie Choleva
01:21:36j'aurais aimé vous parler cinéma
01:21:38mais c'est monsieur Morandini
01:21:39je reviendrai
01:21:40je reviendrai
01:21:42je reviens
01:21:42j'ai les mêmes à la maison
01:21:44je reviendrai
01:21:46bien évidemment
01:21:48page spéciale consacrée
01:21:48à ce qui se passe
01:21:49autour de l'ouvre
01:21:49autour de l'enquête
01:21:51les équipes de CNews
01:21:52sont sur le terrain
01:21:52sont au siège de la police judiciaire
01:21:54sont au Louvre
01:21:55et on va vous donner
01:21:55les derniers détails
01:21:56et puis on vous parlera
01:21:57également d'Amir
01:21:58parce que vous savez
01:21:59qu'il sera en concert à Nice
01:22:00Amir qui est à nouveau menacé
01:22:02et la police également
01:22:03qui est saisie
01:22:04de ce qui se passe
01:22:05puisqu'il y a des menaces
01:22:06également sur la salle de concert
01:22:07où doit se produire Amir
01:22:08donc on va vous donner
01:22:09tous les détails
01:22:10je voulais vous en parler ce matin
01:22:12je n'ai pas eu le temps
01:22:13et bravo à Christian Estrosi
01:22:15parce qu'il est en soutien
01:22:16d'Amir
01:22:17et Christian Estrosi
01:22:18il a réagi tout de suite
01:22:20exactement
01:22:20et formidable
01:22:21merci à tous
01:22:22Arnold Carat était à la réalisation
01:22:23Ludovic Leibard à la vision
01:22:24Guillaume Marceau était au son
01:22:26merci à Marine Lançon
01:22:27à Héloïse Tertret
01:22:29toutes ces émissions
01:22:29sont retrouvées sur CNews.fr
01:22:31Jean-Marc Morandini
01:22:32dans une seconde
01:22:33à ce soir
01:22:33Sous-titrage MFP.
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