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- #hdpros2we
Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros2WE à 20h du vendredi au dimanche
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00:00Il est 20h sur CNews, merci d'être avec nous pour l'heure des pros 2.
00:04D'abord le point sur l'information, c'est avec Simon Guylain. Bonsoir Simon.
00:07Bonsoir Elliot et bonsoir à tous.
00:09On commence avec ce drame sur l'île de la Réunion, puisqu'une fillette de 9 ans et son frère de 12 ans ont été tués aujourd'hui dans la commune de Saint-Joseph.
00:16Cela fait suite à la sortie de route d'une voiture, ça s'est passé lors d'un rallye automobile.
00:20Un troisième enfant se trouve actuellement en urgence absolue.
00:23L'accident s'est produit en milieu de journée dans cette commune du sud de la Réunion,
00:27où de nombreux spectateurs s'étaient donc rassemblés pour assister justement au passage des voitures.
00:32Ce nouveau coup dur pour Emmanuel Macron, le président français, atteint un nouveau record d'impopularité
00:37avec seulement 16% de Français satisfaits.
00:41C'est ce que révèle le dernier baromètre IFOP pour le journal du dimanche.
00:44Le président de la République perd donc 2 points en ce mois d'octobre.
00:47A l'inverse, le Premier ministre, lui Sébastien Lecornu, jugé plus humble et à l'écoute par les sondés,
00:52totalise 38% de votes positifs.
00:55Et puis Israël affirme son droit de veto sur une force internationale dans la bande de Gaza.
01:00Cette force doit sécuriser l'après-guerre dans l'enclave palestinienne.
01:04C'est en tout cas une mesure voulue par le président américain Donald Trump.
01:07Merci Simon Guilin.
01:09On est avec Sabrina Berlin-Bouillet, journaliste au service de l'éjustice.
01:14Sabrina, bonsoir.
01:15On s'est vus ce matin, vous faites les 3-8, on se voit ce soir.
01:18Vous êtes une des premières journalistes de France à annoncer l'interpellation des deux suspects dans le casse du siècle.
01:25On avait besoin d'un criminologue.
01:27Xavier Roffer, bonsoir.
01:29Bonsoir.
01:29Ravi de vous retrouver.
01:31Jules Torres est avec nous, Sébastien Ligné.
01:33Bonsoir.
01:33Et puis un individu qui devient habituel, Alain Destex.
01:36Bonsoir.
01:37Sénateur honoreur belge, ancien secrétaire général de Médecins sans frontières.
01:41Et c'est un plaisir de vous avoir.
01:43Il était un chat noir.
01:44Il ne l'est plus.
01:45Il ne l'est plus, Éric Nolot.
01:48Parce qu'à chaque fois que vous veniez un dimanche, c'était pour annoncer une mauvaise nouvelle.
01:51Le casse du siècle.
01:53Qu'est-ce qui s'était passé deux semaines auparavant ?
01:54C'était l'annonce du gouvernement.
01:57Ce n'est pas ce qu'il y avait de pire entre l'annonce du gouvernement et le braquet.
02:01Pour moi, c'était l'annonce du gouvernement.
02:02Éric avait vécu sa pire soirée.
02:04Donc le chat noir.
02:05Mais le chat noir n'est plus.
02:06Voilà, c'est un homme de providence et de bonnes nouvelles.
02:09Éric Nolot.
02:10Mais vous gardez le baron noir, si j'ai bien compris.
02:12Ah, le baron noir, bien sûr.
02:13Il reste ainsi que le chevalier blanc.
02:14Revenons aux choses sérieuses.
02:16Une semaine après le casse du siècle, deux suspects ont donc été interpellés.
02:20Ils sont entendus actuellement par les forces de l'ordre, connus des services de police.
02:24L'un comptait partir en direction de l'Algérie, l'autre en direction du Mali.
02:28Voyez les dernières informations avec Mathilde Couvillé, Flore Noir.
02:31Nouveau rebondissement dans l'affaire du cambriolage du Louvre.
02:36Dans la soirée de ce samedi, les enquêteurs de la brigade de répression du banditisme de Paris
02:41ont interpellé deux hommes âgés d'une trentaine d'années, suspectés de faire partie du commando.
02:47Le premier est un franco-algérien.
02:49Il a été arrêté à l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle alors qu'il s'apprêtait à fuir pour l'Algérie.
02:55Le second est un Français arrêté en Seine-Saint-Denis qui s'apprêtait, lui, à fuir pour le Mali.
03:00Les deux hommes sont connus des services de police.
03:03L'un d'eux est même déjà connu pour des braquages.
03:05Ils présentent tous deux des profils d'exécutants chevronnés ayant possiblement agi sur commande.
03:11Le ministre de l'Intérieur, Laurent Nouniez, a félicité le travail des enquêteurs.
03:15J'adresse mes plus vives félicitations aux enquêteurs qui ont travaillé sans relâche comme je le leur ai demandé et qui ont toujours eu toute ma confiance.
03:22Les investigations doivent se poursuivre en respectant le secret de l'enquête sous l'autorité de la juridiction interrégionale spécialisée du parquet de Paris.
03:30Ce sera avec la même détermination. On continue.
03:34Les deux suspects ont été transférés au siège de la police judiciaire parisienne.
03:38Leurs gardes à vue peuvent durer jusqu'à 96 heures.
03:41Je vais bien évidemment interroger Xavier Roffer dans un instant, mais je me tourne tout de suite vers vous, Sabrina Berlin-Bouillet.
03:47On a eu un casse extrêmement rapide, 7 minutes.
03:517 jours plus tard, là aussi, il faut saluer le travail, l'efficacité, tout en restant prudent.
03:55Parce que garde à vue ne veut pas dire avec certitude, ce sont les deux individus qui faisaient partie du commando et qui ont participé d'ailleurs au casse du siècle.
04:04Qu'est-ce qu'on peut dire ce soir aux téléspectateurs de neuf par rapport à cet après-midi ?
04:09En effet, ils sont suspectés d'être parmi les deux voleurs de ce commando qui a volé le Louvre.
04:16Ce qui est important, c'est de savoir qu'on les a identifiés grâce à l'ADN parce qu'il y avait de nombreuses traces d'empreintes également qui avaient été laissées sur place.
04:25Et aussi grâce à la vidéosurveillance.
04:27La vidéosurveillance de la ville de Paris, des villes qui étaient aux environs, puisqu'on sait qu'ils viennent de Seine-Saint-Denis tous les deux.
04:33Et c'est ce qui a permis de retracer le parcours de ces deux voleurs et de mettre la main sur eux et de pouvoir les interpeller.
04:40Ils sont âgés d'une trentaine d'années tous les deux, sont originaires de Seine-Saint-Denis, je vous le disais.
04:44Et tous les deux déjà bien connus des services de police pour des faits de vol.
04:48Et l'un en particulier, celui qui a été interpellé à l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle en direction de l'Algérie.
04:54C'est là-bas qu'il voulait se rendre.
04:55Eh bien, il est identifié comme un habitué des braquages de bijouterie.
04:59Bon, là, je tombe de ma chaise parce que l'habitué des braquages de bijouterie, normalement, un braquage de bijouterie, c'est quoi ?
05:04C'est 10, 15 ans de prison, j'imagine.
05:06Donc, si c'est un habitué...
05:08Un peu moins.
05:08Un peu moins ?
05:09Un peu moins.
05:09Mais en France.
05:10Ah oui, c'est vrai que j'ai oublié.
05:11Mais si j'ai oublié qu'on était en France, c'est 10 ou 15 jours.
05:15Donc, effectivement, il peut être habitué des braquages.
05:18En tout cas, il était dans les fichiers.
05:20Voilà, on la retrouve.
05:20Oui, c'est quand même dingue.
05:21Alors, la semaine dernière, on nous a expliqué, Xavier Roffer, ce sont des grands professionnels, c'est la crème de la crème, c'est impossible d'avoir fait ça sans avoir préparé le terrain, etc.
05:33Bon, visiblement, ils ont laissé des traces ADN, ils ont fait tomber dans le braquage une des couronnes.
05:40Est-ce qu'on est face à Danny Auchan, le Georges Clounet, donc français, ou est-ce qu'on est plus face à la 7e compagnie ?
05:48Je résume grossièrement, mais est-ce qu'on est face à des professionnels ou des amateurs ?
05:52Alors, ni l'un ni l'autre, on est dans le banditisme de 2025.
05:56Et les commentaires de la semaine dernière faisaient référence à une forme de banditisme qui a à peu près cessé d'exister du temps du commissaire Maigret.
06:04A savoir que maintenant, vous n'avez plus des gangs constitués permanents où des individus sont sans arrêt en contact les uns avec les autres, fréquentent les mêmes bistrots.
06:14Vous avez un caïd, le caïd, il est à Dubaï, il est en tôle, il est en cavale et à un moment donné, on lui apporte des informations.
06:22Ceux qui apportent les informations ne connaissent pas ceux qui vont agir.
06:26Et puis après ça, cet individu, quand il a eu des informations lui permettant de penser qu'il peut agir à un endroit donné avec des chances réelles de succès,
06:36il commence à chercher deux choses.
06:38Il cherche des fourgues, c'est-à-dire des gens à qui il va pouvoir revendre les bijoux.
06:42Il s'en fout de l'aspect, comment dire, vous savez...
06:45Patrimoine, du patrimoine, bien sûr, historique.
06:48Et il va chercher une équipe aguerrie.
06:52Le terme aguerrie est essentiel.
06:54Parce que monter sur une échelle un dimanche matin, casser des vitres, rentrer, tout ça en 7 minutes, il faut avoir une expérience.
07:02Il faut avoir le calme des vieilles troupes.
07:03C'est ça qui s'est passé.
07:05Alors, les différents éléments de l'affaire ne se connaissent pas.
07:08Une chose importante, Sabrina, et ensuite je vais donner la parole à l'ancien chat noir, qui est bien sûr Eric Nolot.
07:14Mais j'ai cru comprendre que la procureure de la République de Paris ainsi que le ministre de l'Intérieur sont très en colère.
07:22Parce que les informations ont fuité.
07:24Et on peut comprendre aussi que dans le cadre de l'enquête, ils n'étaient pas seulement deux.
07:30Et donc ils se disent que ça peut mettre en difficulté en quelque sorte l'enquête.
07:33Il s'avère que depuis 9h, toutes les chaînes du monde entier en parlent.
07:36Parce que même aux Etats-Unis, en Angleterre, ils en parlaient.
07:39Oui, en réalité, les enquêteurs sont sous tension aujourd'hui, c'est certain.
07:43Parce qu'il y a eu cette information qui a fuité de ces deux interpellations, du profil de ces deux interpellés.
07:48Et on sait pourtant que l'opération est toujours en cours, encore aujourd'hui.
07:52Là, au moment où on se parle, pour retrouver les deux autres membres du commando.
07:57Voir plus, parce qu'on parle aussi de complicité en interne.
08:00Ça aussi, c'est une piste qui est fouillée par les enquêteurs.
08:03Donc oui, en effet, on comprend le coup de colère de madame la procureure.
08:08Bon, autre élément que Xavier Roffer, qui est très important, c'est que ces deux suspects, ils allaient partir.
08:15Et loin.
08:16Ils allaient se retrouver l'un en Algérie, l'autre au Mali.
08:18Des pays où l'extradition est plutôt complexe.
08:21Ou les relations...
08:22Voir plus bien possible.
08:22Voilà, vous avez raison Sébastien Ligné.
08:24Où les relations diplomatiques entre Paris et l'Alger, aujourd'hui, c'est un euphémisme que de dire qu'elles sont quelque peu tendues.
08:32Alors, c'est la preuve que les deux individus en question, et peut-être d'autres, à vue de nez, une opération comme ça, c'est trois mois de travail pour dix personnes.
08:42Ceux qui repèrent, ceux qui tournent autour, etc.
08:45Ça n'est pas uniquement deux bandits et puis deux complices sur des motos.
08:49Donc, les individus en question, ils avaient un rôle extrêmement limité.
08:53Ils avaient un rôle, si vous voulez, si on était dans le renseignement de service action, ils ont agi, ils ont tapé, ils sont repartis.
08:59Le tout en sept minutes, quand même.
09:01Et à partir de ce moment-là, leur rôle était terminé.
09:04Sans doute, dans l'avenir, devaient-ils toucher de l'argent.
09:07Et la raison pour laquelle, à juste titre, les autorités sont furieuses, c'est parce que maintenant, ceux qui sont les détenteurs des bijoux en question,
09:15peuvent être tentés de s'en débarrasser, de les jeter quand ça devient trop chaud.
09:19Monsieur Nolot, je vous ai senti désespéré la semaine dernière.
09:24Et aujourd'hui, vous avez tweeté en disant que c'est une information qui est quand même heureuse.
09:28Et c'est vrai, il faut saluer le travail des enquêteurs.
09:30Parfaitement, mais entre-temps, je suis retombé dans le désespoir, mais j'y viendrai tout à l'heure.
09:33Non, donc les dimanches se suivent et ne se ressemblent donc pas.
09:36Moi, ce qui m'impressionne beaucoup dans ce genre d'affaires, c'est que quand l'État se donne les moyens de son action, il y a des résultats.
09:41On a décidé que la restauration de Notre-Dame était une priorité.
09:45Les moyens, c'est une réussite totale.
09:47Les Jeux Olympiques, on a décidé que c'était un enjeu crucial.
09:49Les moyens, voilà.
09:50On nous avait dit que la police, en effet, il y avait des centaines de policiers.
09:54Et on a donc mis des moyens policiers énormes.
09:56En une semaine, on a obtenu quand même des résultats qui étaient inespérés.
09:59Alors pourquoi, paradoxalement, je suis retombé dans mon désespoir ?
10:01C'est que, vraiment, il n'y a pas cette volonté politique à chaque fois.
10:05Et on voit qu'on pourrait obtenir des résultats, mais il n'y a pas cette volonté politique.
10:10J'ai l'impression qu'il y a un acquiescement à notre abaissement.
10:12– Mais vous citez deux exceptions, pourquoi ?
10:15Parce que c'est des exceptions légales,
10:17puisqu'il y avait des lois d'exception pour la reconstruction de Notre-Dame.
10:21C'est-à-dire que vous virez tout cet État obèse, cette administration obèse.
10:24– C'est des appels d'offres et compagnie.
10:26– Le Président l'a dit, donc on a le droit de le dire maintenant,
10:28qui emmerde les gens qui veulent innover et investir.
10:32Et puis il y a une autre chose pour Notre-Dame aussi,
10:35c'était un général qui était à la tête de la reconstruction.
10:39– Dans le cas du Louvre, vous n'aviez pas besoin
10:42de lois d'exception, vous aviez besoin de dire
10:44la protection du patrimoine est une priorité nationale.
10:49Et ça ne serait pas arrivé.
10:50– Je voudrais juste qu'on écoute Didier Rikner
10:52qui pointe la responsabilité de la direction du Louvre
10:56en disant, vous êtes bien gentil,
10:58depuis 2021 on a la directrice du Louvre
11:01qui nous dit la sécurité c'est une des priorités,
11:02on est en 2025, il ne s'est rien passé,
11:04on nous annonce que ce sera dans quelques temps
11:05qu'on va lancer le fameux plan pour tout sécuriser.
11:08– En 2022, le Louvre a reçu 82 millions d'euros
11:12et plus 55 millions d'euros.
11:14En 2023, 55 millions d'euros.
11:16En 2024, 55 millions d'euros.
11:17C'est l'argent de la licence de marque
11:19que le Louvre accorde à Abu Dhabi.
11:21Vous faites le calcul, ça fait 230 millions d'euros.
11:26Ils ont un fonds de roulement énorme
11:27et pourtant, la sécurité dont elle dit,
11:30la présidente du Louvre, qu'elle n'y pense qu'à ça,
11:33elle n'a rien fait depuis 4 ans qu'elle est arrivée
11:35alors qu'elle avait l'argent, elle avait l'argent.
11:37Donc l'argent n'est pas un problème,
11:39je veux vraiment tuer la rumeur.
11:41– Ce n'est pas une question de moyens,
11:43c'est une question de volonté, c'est ce que disait Alain Destextes.
11:46– Oui, ce qui est choquant, c'est qu'on est à peine
11:47une semaine après les faits, il y a eu une audition au Sénat
11:50et il n'y a toujours personne qui a démissionné,
11:52ni la directrice du Louvre, ni la directrice de…
11:55– Elle a présenté sa démission.
11:56– Oui, enfin écoutez, Eliott, soyons sérieux,
11:58vous présentez votre démission,
12:00on sait très bien que l'autre va la refuser.
12:01Si on veut démissionner, on démissionne, point à la ligne quoi.
12:05C'est ça, l'honneur et la responsabilité,
12:07c'est d'assumer sa démission.
12:08– Une dernière chose, et je vais saluer vraiment Sabrina
12:11et la remercier parce que tout au long de la journée,
12:13grâce à Sabrina, on a eu une information éclairée
12:16et effectivement, c'est votre professionnaliste
12:20qui nous a permis d'avoir, tout au long de la journée,
12:25heure par heure, apporté les informations qu'on avait
12:26aux téléspectateurs.
12:28Donc s'il a procuré un souci, c'est de votre faute,
12:30évidemment, c'est la faute de votre professionnaliste.
12:33Donc je vais la remercier grandement.
12:34Xavier Roffer, juste une dernière question sur le Louvre
12:36parce qu'il y a encore beaucoup de sujets d'actualité.
12:39Les bijoux, ils vont les rendre ou pas ?
12:42Rendez les bijoux, rendez les bijoux, c'est la nouvelle formule.
12:45– C'est pas sûr, à partir du moment…
12:47– Vous pensez qu'il est possible qu'il les ait déjà vendus,
12:50déjà déplacés ?
12:52– Il est certain que les bijoux ont changé de main très vite
12:55parce que c'est la patate chaude, vous comprenez,
12:57à partir du moment où vous êtes pris, vous n'avez aucune chance
13:00de vous en tirer si vous êtes pris sur le coup avec les bijoux.
13:04Mais ce que je voulais dire en deux mots, c'est que c'est un brillant succès
13:08de la BRB, une fois de plus, travail infiniment professionnel.
13:11La direction de l'État français n'a pas mis la police française
13:16sur la piste de la détection précoce des menaces.
13:19Ils sont excellents dans le rétrospectif, ils sont infoutus d'anticiper.
13:23Des choses comme ça s'anticipent.
13:2515 jours de travail, 3 semaines de travail pour 10 ou 15 personnes,
13:29vous vous rendez compte le nombre de communications ?
13:30Rien de ça n'a été intercepté.
13:32– Donc l'anticipation est un élément qui est absolument essentiel.
13:35Jules Corrèze, vous souhaitiez réagir ?
13:36– Oui, mais vous allez sans doute dire que je suis un petit peu obsessionnel,
13:39mais je trouve que l'information du jour, c'est que là aussi,
13:43dans ce combriolage et ce vol au musée du Louvre,
13:45il y a un lien avec l'immigration en l'occurrence.
13:48L'un des deux fugitifs est un franco-algérien
13:51qui voulait repartir en Algérie, l'autre est un Français
13:54qui voulait partir au Mali.
13:56Donc là, ça montre bien qu'il y a des attaches.
13:57Donc à un moment donné, ça va être le sujet de la semaine aussi.
14:01C'est ce lien qui existe entre la délinquance,
14:03le vol du Louvre et l'immigration.
14:04– Alors, la prudence, puisque ce ne sont que deux suspects
14:06et qu'on n'a encore que très peu d'éléments,
14:08faisait que je ne voulais pas l'aborder.
14:10Vous l'abordez et la parole est libre ici.
14:13Il y a un homme politique qui l'a abordé directement.
14:15C'était ce midi, Éric Zemmour, écoutez.
14:17– La enquête va très vite et vraiment, je veux dire mon admiration
14:21et mes félicitations aux policiers
14:24qui sont autrement plus efficaces que la sécurité du Louvre.
14:29Mais une fois qu'on a dit cela,
14:32il faut essayer de tirer les premières analyses
14:34de ce vol de bijoux.
14:38Vous avez dit vous-même, l'un des suspects arrêtés
14:41était un Algérien qui partait en Algérie.
14:43L'autre était un Malien.
14:44– Ce n'est pas encore confirmé, mais il y a des sources qui le disent.
14:47– Vous savez, pendant la campagne présidentielle,
14:49j'avais étonné certaines personnes
14:51et même certains parmi mon entourage
14:53quand je parlais de djihad du quotidien.
14:56Eh bien, vous voyez, ce week-end,
14:58c'est exactement la preuve de ce que je vous dis.
15:00On pille les trésors de la France,
15:02on tue, c'est le procès de l'Algérienne
15:05qui a violé et massacré la petite Lola.
15:10Je ne vous parle pas des trafiquants de drogue,
15:12je ne vous parle pas des harcèlements sexuels dans le métro.
15:14– Attendez, c'était tout ça, c'est des pillages,
15:17des vols, des viols, tout ce que fait une armée d'occupation.
15:21– Et il explique bien évidemment qu'il y a une hiérarchie.
15:25Alors, encore une fois, l'enquête est en cours,
15:28donc il faut être très prudent.
15:30Mais ce que dit, si je comprends bien Éric Zemmour,
15:32c'est ce que ne veulent pas voir,
15:33et on parlera dans un instant des violences sexuelles
15:36dans les transports en commun,
15:37ne veulent pas voir des politiques, des médias,
15:39c'est un lien, non pas avec toute l'immigration,
15:42mais entre l'insécurité et une partie de l'immigration Éric Zemmour.
15:46Sur les statistiques, ils disent que les statistiques commencent à sortir.
15:49Avant, c'était interdit,
15:50parce que les statistiques étaient fascistes.
15:52Maintenant, on commence à les sortir,
15:54on les prend au sérieux,
15:55et ça corrobore en grande partie ce que vient de déclarer Éric Zemmour.
15:58Alors après, ça ne veut pas dire qu'on généralise,
16:01que tout immigré est un voleur, un violeur, un pilleur.
16:03Simplement, il se trouve que dans les statistiques,
16:05la population étrangère est surreprésentée.
16:08– Un cambriallage sur deux dans l'agglomération parisienne
16:10et le fait d'un étranger.
16:11– Alors, au-delà des cambriallages,
16:12moi, je veux qu'on aille sur les transports en commun
16:14et les violences sexuelles dans les transports en commun.
16:17Fascinant de voir le traitement médiatique
16:20des agressions dans les transports en commun,
16:23et notamment celle qui est à la une de l'actualité depuis peu.
16:27Bien sûr, c'est l'agression sexuelle
16:28de cette jeune ressortissante de 27 ans brésilienne,
16:31dans le RERC, il y a dix jours.
16:33Je ne répéterai jamais assez,
16:35à 9h du matin, samedi,
16:37on était les seuls à CNews à ouvrir avec ce sujet,
16:40puisque le suspect avait été interpellé.
16:43Je mettrai un petit billet pour vous dire
16:45qui a dit ou n'a pas dit dans les heures suivantes
16:49qu'il était égyptien, SDF,
16:52peut-être en situation irrégulière,
16:53on verra cela un instant.
16:54Mais quand on creuse un peu plus,
16:56il y a un lien insécable
16:58entre une partie de l'immigration
17:00et la délinquance,
17:02notamment la délinquance sexuelle
17:03dans les transports en commun,
17:04notamment en Ile-de-France,
17:06c'est les chiffres du ministère de l'Intérieur.
17:08Les médias ne veulent pas voir,
17:10ne veulent pas dire ce que vous allez voir.
17:14Harcèlement,
17:15exhibition sexuelle,
17:17viol et tentative de viol,
17:19les cas de violences sexistes et sexuelles
17:21dans les transports en commun
17:22sont en hausse.
17:24En 2024,
17:25plus de 3000 victimes
17:26de violences sexistes et sexuelles
17:28ont été recensées,
17:29soit 6% de plus qu'en 2023.
17:32Mais surtout,
17:33plus de 86% par rapport à 2016.
17:35Les femmes représentent 91% de ces victimes,
17:4099% des auteurs sont des hommes.
17:43En 2024,
17:44le nombre de mises en cause
17:45enregistre une hausse de 8%
17:47par rapport à 2023.
17:49Dans la région Ile-de-France,
17:51les étrangers sont surreprésentés
17:53dans les violences sexuelles.
17:5462% en 2024,
17:57c'est 24% de plus qu'en 2016.
17:597 femmes sur 10
18:00disent avoir déjà été victimes
18:02de violences sexistes et sexuelles
18:03dans le réseau de transport
18:06francilien.
18:07Et en fait,
18:07il faut l'infographie,
18:09évidemment.
18:1062% des violences sexuelles
18:13dans les transports en commun
18:13en Ile-de-France en 2024
18:15sont commises par des étrangers.
18:16Mais ne dites pas,
18:17monsieur le sénateur honoraire belge,
18:19qu'il y a un lien
18:20entre une partie de l'immigration
18:21et l'insécurité.
18:22Non, je ne vous le dirai pas,
18:23mais je vous le confirmerai,
18:24Elliot,
18:25parce que voilà,
18:25comme disait Eric Nolo,
18:26c'est la réalité statistique,
18:27on ne peut pas la discuter.
18:29Ce qui me paraît aussi grave,
18:31c'est la modification
18:32du comportement des femmes
18:33liée à cette situation.
18:34C'est-à-dire qu'une femme française
18:36aujourd'hui ou européenne
18:37ne peut plus se comporter
18:39normalement dans l'espace public.
18:41Elle est obligée
18:42d'avoir des comportements
18:46de protection,
18:47si vous voulez.
18:48Soit téléphoner à une amie,
18:49soit faire semblant
18:50qu'elle est au téléphone,
18:51soit s'habiller
18:52comme elle ne s'habillerait pas
18:53normalement
18:53si elle prenait
18:54les transports en commun,
18:55soit ne plus prendre
18:56les transports en commun,
18:57mais prendre des taxis
18:58ou des Uber.
18:59Et donc,
19:00cette modification
19:01des comportements
19:01des femmes
19:02est extrêmement grave
19:03parce qu'on n'est plus
19:04dans la société
19:05dans laquelle des gens
19:06comme moi ont grandi.
19:08Vous ne croyez pas
19:09si bien dire,
19:10c'est les témoignages
19:10que nous avons recueillis
19:11avec Malo Stenner.
19:13C'était dimanche matin.
19:15Je prends le RER
19:16tous les jours,
19:18mais c'est plus
19:18dans les bus
19:19ou même des fois
19:21dans les métros.
19:21en fait,
19:22ça n'a jamais été physique,
19:26mais il y a déjà
19:26des mecs
19:27qui se sont vraiment
19:28astiqués devant moi,
19:30donc un peu
19:31hardcore à vivre.
19:34Du coup,
19:34j'essaye un peu
19:34de me mettre
19:35dans des coins,
19:36je n'essaye jamais
19:37d'aller dans les coins
19:38où c'est vide
19:39ou alors où il y a
19:39un seul homme.
19:40À Paris,
19:41c'est commun,
19:41c'est terrifiant
19:42de rentrer chez soi
19:43le soir.
19:44Dès que je rentre
19:45dans le métro,
19:45j'ai hyper peur
19:46parce que souvent,
19:48je me suis retournée
19:49dans la situation
19:49où j'étais seule,
19:50je me suis sentie suivie
19:52et ça arrive
19:54à plusieurs amis à moi
19:55beaucoup,
19:55beaucoup,
19:56beaucoup,
19:56beaucoup de fois.
19:57Si le soir,
19:58c'est trop tard
19:59et que je rentre de boîte
20:00ou que je suis toute seule
20:01et qu'il est vraiment tard,
20:02je ne prends pas
20:02les lignes que je ne connais
20:03pas très bien
20:03ou les lignes qui passent
20:04par des endroits
20:05où je sais que c'est jamais.
20:06Mais pourquoi il y a
20:08un tabou,
20:08notamment un tabou politique ?
20:10Parce que les politiques
20:10sont responsables
20:12de cette situation,
20:13donc ils ont honte
20:13de ce tableau
20:14et de ces chiffres
20:15qu'on a montré.
20:16Quand vous accueillez
20:17ou quand vous donnez
20:18plus de 2,5 millions
20:19de titres de séjour
20:20tous les ans,
20:21quand vous êtes incapable
20:22de reconnaître
20:24qu'il y a environ
20:251 million
20:25de clandestins
20:27dans ce pays,
20:27quand vous êtes incapable
20:28d'expulser
20:30plus de 10 ou 15%
20:31des OQTF
20:32chaque année,
20:33quand vous êtes incapable
20:34de mener
20:35des politiques migratoires
20:36et sécuritaires,
20:37un temps soit peu ferme
20:38et que la seule fois
20:39que vous l'avez fait
20:39ces dernières années,
20:41cette loi immigration
20:42a été censurée
20:42en grande majorité
20:43par le Conseil constitutionnel.
20:45Donc voilà,
20:46ils ont une responsabilité
20:47parce que c'est trop facile,
20:48des fois on se défausse,
20:49on dit oui mais ça a toujours
20:50été le cas
20:50ou les transports en commun
20:51ont toujours été
20:52des zones criminogènes.
20:54Mais enfin,
20:54qui a accueilli
20:55ces étrangers
20:56dans ce pays ?
20:57Qui les a laissés
20:58prospérer ?
20:59Qui refuse
20:59de les raccompagner ?
21:00C'est le politique.
21:01Alors le criminologue
21:02que vous êtes,
21:03et là c'est important
21:04parce que je pense
21:05aux téléspectateurs
21:06qui nous regardent
21:06et peuvent dire
21:07la situation était
21:09la même il y a 50 ans,
21:11c'est-à-dire
21:11que les femmes
21:12étaient déjà des cibles,
21:13étaient déjà des proies
21:14et ça n'est pas
21:15une question d'identité
21:18ou étrangers
21:19ou non-étrangers,
21:21ça a toujours été le cas.
21:22Moi j'ai entendu parler
21:22de patriarcat hier
21:24sur d'autres chaînes
21:25d'information
21:25à propos de ce sujet-là.
21:27Alors,
21:28il faut bien voir une chose,
21:30plusieurs formes
21:31de criminalité
21:32affectent la population
21:33en France.
21:34Premièrement,
21:35la criminalité
21:35en col blanc,
21:37c'est pour l'essentiel
21:38la population de souche.
21:39Deuxièmement,
21:40ce qui est très grave
21:41parce que ça peut avoir
21:42des atteintes terribles
21:43à la santé publique,
21:44les atteintes
21:44à l'environnement,
21:46criminalité de souche
21:48et tout ce qu'on appelle
21:49la criminalité
21:50de voie publique,
21:51maintenant,
21:52c'est de 80 à 90%,
21:54soit des étrangers,
21:55soit des gens
21:56issus de l'immigration.
21:57Voilà,
21:57on en est là.
21:58Et bien entendu,
21:59les choses s'aggravent.
22:01C'est-à-dire que,
22:02par exemple,
22:03dans un pays
22:03qui est en désordre,
22:05dans un pays
22:06qui petit à petit
22:07va vers le chaos,
22:08les années entières
22:10de la présidence Macron,
22:12c'est-à-dire de 2018,
22:14première année complète,
22:15jusqu'à 2024,
22:17les homicides
22:17et les tentatives,
22:19c'est plus 59%.
22:21On n'a jamais vu ça
22:23dans l'histoire
22:23des statistiques.
22:24Voilà,
22:25la réalité est celle-là.
22:26Ça s'est aggravé
22:27de manière...
22:28Et c'est les chiffres à l'appui.
22:29Monsieur le sénateur,
22:30vous parliez
22:30de problème de société,
22:31c'est plutôt
22:32un problème de civilisation.
22:33Un pays dans lequel
22:34les femmes ont peur,
22:35c'est plus la France.
22:36Oui, effectivement.
22:36Un pays dans lequel
22:37la présence des femmes
22:38dans l'espace public
22:39devient un problème
22:40n'est plus la France.
22:41C'est quelque chose
22:41qui est absolument
22:42impossible à négocier.
22:44Donc c'est quand même
22:44une question
22:45qui devrait être prioritaire.
22:46C'est absolument insupportable
22:48d'interviewer.
22:48On aurait pu interviewer
22:49200 femmes
22:49qui vous auraient chacune
22:51raconté une expérience
22:52de peur.
22:53Vous aurez d'ailleurs remarqué
22:54que le nombre de clandestins
22:55a été multiplié par 3
22:56en une semaine
22:57par le ministre de l'Intérieur.
22:58Oui, c'est vrai que
22:59sur les Chines,
22:59il y a beaucoup de tabous.
23:00C'est vrai que...
23:01200 000,
23:01maintenant on est à 700 000,
23:03vous vous annoncez 1 million.
23:03On est pas loin de 1 million.
23:06Je veux vraiment
23:08juste qu'on garde
23:09cette sur-représentation
23:10des étrangers
23:10mis en cause
23:11dans les transports en commun
23:12en Ile-de-France.
23:13Juste dire aux téléspectateurs
23:14que ce dossier,
23:16je crois qu'il avait été publié
23:17si je ne m'abuse,
23:18en septembre
23:19ou en mai dernier,
23:20que toutes les rédactions
23:21ont la possibilité
23:22de le voir.
23:23Mais c'est vrai que
23:24peut-être que ça pose
23:25un problème à certains
23:27par idéologie,
23:28peut-être par l'acheté,
23:29de rappeler ces chiffres
23:31qui ne sont pas des chiffres
23:32sortis de nulle part,
23:33qui sont juste des chiffres
23:34sortis par le ministère
23:35de l'Intérieur.
23:36Une bonne nouvelle
23:37quand même dans ce drame,
23:39c'est la réaction héroïque
23:40de Marguerite.
23:42Marguerite qui a été extraordinaire,
23:44qui est une quadragénaire,
23:45directrice d'établissement scolaire.
23:47Les images qui sont terrifiantes,
23:49c'est elle qui va les filmer.
23:50On va les découvrir ensemble
23:51de cette ressortissante brésilienne
23:53qui a été agressée sexuellement.
23:56Elle va s'interposer,
23:57filmer la scène
23:58et donc l'individu
23:59va quitter finalement
24:02le RERC
24:03et grâce à ces images aussi,
24:05il va être retrouvé.
24:06Ce matin, je disais,
24:07il faudrait décorer Marguerite.
24:09Il faut décorer,
24:10bien sûr, Marguerite.
24:11Valérie Pécresse a décidé,
24:13la présidente de la région.
24:16Bravo et total respect
24:17à Marguerite pour sa bravoure.
24:18La région lui décernera
24:19la médaille de l'Île-de-France.
24:22Si vous êtes témoin
24:22ou victime d'agression,
24:23les numéros d'appel
24:24le 3117
24:24ou SMS 3117.
24:277 sont là
24:28pour une intervention rapide.
24:29Bon, bah écoutez,
24:31heureusement d'ailleurs,
24:31tant mieux,
24:32mais ça veut dire
24:32qu'il y a pu avoir...
24:33Vous vous rappelez
24:34en septembre dernier,
24:35cette réfugiée ukrainienne
24:36aux Etats-Unis
24:37qui avait été poignardée à mort
24:38par un Afro-américain,
24:39ça avait été capté
24:41par des vidéos
24:41et il y avait un refus
24:44de la part de ceux
24:44qui entouraient cette dame-là
24:46de l'aider
24:47ou de tenter de la protéger,
24:48etc.
24:49Et à la fin,
24:49ça a fini avec un décès.
24:51Donc oui,
24:52dans l'écrasante majorité des cas,
24:54il faut réagir rapidement
24:56et une réaction,
24:57même de la part d'une femme
24:59ou d'une personne
24:59qui se sent peut-être
25:00pas capable physiquement
25:02de renverser un agresseur,
25:04en fait,
25:04suffit parfois
25:05à le faire fuir.
25:05Et j'aurais aimé avoir
25:06sur ce plateau
25:07cinq femmes
25:09pour parler de ça.
25:10Mais comme quoi...
25:12Désolé.
25:13Mais moi,
25:13ça me pose problème.
25:14J'aurais aimé...
25:15Comment ?
25:15C'est-à-dire que je suis un homme.
25:16C'est une célèbre.
25:18Dans un instant,
25:19vous restez avec nous,
25:19Xavier Hoffer,
25:20parce que je veux qu'on parle
25:21vraiment cinq minutes.
25:22Restez cinq minutes,
25:22je vous ai pressé.
25:23on va parler des squads
25:25et des propriétaires
25:26qui font désormais appel
25:27à des milices privées,
25:28voire des gangs.
25:29Voilà où on en est
25:30aujourd'hui en France.
25:31On en parle dans un instant.
25:37Démunis face à la lenteur
25:38de la justice,
25:39les propriétaires,
25:41victimes de squads,
25:42font désormais appel
25:43à des milices privées
25:44pour reprendre possession
25:45de leurs biens
25:47et pas que des milices privées,
25:48parfois même à des gangs.
25:49Une pratique illégale,
25:51très bien organisée.
25:52Un homme approché
25:53par ces organisations
25:54a accepté
25:55de témoigner
25:57au micro
25:58de Sacha Robin.
26:00Vous allez écouter
26:00ce récit de Pauline Trevzer.
26:02Vous imaginez
26:02la société dans laquelle on est ?
26:05C'est-à-dire que les Français
26:06aujourd'hui attendent
26:07qu'une chose,
26:07c'est que justice soit rendue.
26:08Vous avez un squatteur.
26:09Il dégage, pardonnez-moi
26:10de le dire ainsi.
26:12En une heure,
26:13l'histoire allait régler.
26:14Ça ne doit pas durer des jours,
26:15des semaines,
26:16voire des années.
26:18Voilà.
26:18Donc maintenant,
26:18il y a des milices privées.
26:20Pauline Trevzer.
26:23Richard,
26:23propriétaire d'un appartement
26:25à Nice,
26:25a choisi de se faire justice
26:27soi-même
26:27pour l'aider à déloger
26:29le squatteur de son bien.
26:30Il a démarché
26:31à un individu
26:32dans la rue
26:33contre une somme d'argent.
26:35J'ai dit, écoutez,
26:35je suis embêté,
26:36j'ai un monsieur
26:36qui doit partir là,
26:37je n'ai pas trop confiance en lui.
26:39Je vois qu'il n'est pas encore arrivé.
26:40Est-ce que vous pouvez me dire
26:40de m'assister ?
26:41C'est des fois,
26:41je vois qu'il ne veut pas...
26:42Vous êtes là,
26:43vous pouvez m'aider.
26:43Je n'ai pas envie
26:43de me faire happer
26:44dans l'appartement
26:45et qu'il me tabasse.
26:46On ne sait jamais.
26:4685 euros,
26:47peut-être qu'il a eu
26:4780, 85 euros.
26:49D'autres propriétaires
26:50font eux appel
26:51à des milices privées.
26:52Derrière ce système illégal,
26:54se cachent des hommes
26:55gracieusement rémunérés.
26:57Nous avons réussi
26:58à contacter
26:58un ancien agent
26:59de sécurité approché
27:01qui nous explique
27:02le fonctionnement.
27:05J'ai déjà été approché
27:06pour jour de mission.
27:07On est débauché
27:07généralement
27:08par le canal
27:09du bouche à oreille
27:10parce que c'est une mission
27:11qui n'est pas officielle,
27:12pas déclarée.
27:12C'est notre licence
27:14qu'on joue,
27:14c'est notre carte de sécurité
27:15et notre gagne-pain
27:17au quotidien
27:17qu'on peut perdre.
27:18C'est pour ça
27:19que c'est très bien rémunéré.
27:20La fourchette de prix
27:21en fonction du profil
27:22des squatteurs,
27:23ça peut être
27:24de 500 à 1 000 euros.
27:25On arrive généralement
27:26à 5-6 collègues.
27:28On est choisi généralement
27:29pour notre gabarit
27:30mais pas que.
27:31En moyenne,
27:32l'expulsion d'un squatteur
27:34par voie judiciaire
27:35prend 18 mois.
27:36En la contournant,
27:37les propriétaires
27:38s'exposent
27:39à de lourdes sanctions.
27:40Au risque pénal,
27:41les propriétaires
27:41comme les complices
27:42risquent une peine
27:43de 3 ans de prison
27:44et 45 000 euros d'amende.
27:45Je précise encore une fois
27:46que c'est la peine
27:47maximum encourue.
27:49Il est assez rare
27:50que des magistrats
27:50prononcent la peine maximum.
27:52En 2023,
27:53une loi anti-squat
27:54devait accélérer
27:55l'expulsion des squatteurs.
27:57En réalité,
27:58les propriétaires
27:58restent démunis
27:59face à la lenteur
28:00de la justice.
28:01Qu'est-ce qu'on veut ?
28:03Les propriétaires
28:03sont complètement démunis.
28:05Il n'y a que 14%
28:06des procédures
28:07qui aboutissent.
28:08Elles prennent
28:08effectivement 18 mois.
28:10On ne peut pas expulser
28:11pendant l'hiver.
28:12Je crois que la France
28:12est le seul pays d'Europe
28:13où on ne peut pas expulser
28:15pendant l'hiver.
28:15Et alors,
28:16vous avez un truc
28:16complètement délirant.
28:18C'est le DALO,
28:19le droit au logement
28:20opposable.
28:21C'est-à-dire que
28:21si vous voulez expulser
28:23quelqu'un,
28:23les autorités
28:24doivent soit
28:25le reloger,
28:26soit faire une enquête
28:27publique
28:28pour montrer
28:29qu'il n'allait pas
28:29la possibilité
28:30de se reloger.
28:31Donc,
28:32c'est impossible.
28:33C'est une histoire de fou.
28:34On a interrogé
28:35une femme de 73 ans
28:37qui avait entamé
28:38depuis 48 heures
28:40une grève de la faim.
28:41Elle est propriétaire.
28:43Elle a loué
28:43une de ses chambres
28:45dans son domicile
28:46à un individu
28:47qui, désormais,
28:48a mis de la colle
28:49sur la serrure
28:50et qui considère
28:51qu'il est chez lui.
28:52Écoutez,
28:53c'était hier matin
28:53et on embrasse Marie-Claude.
28:54On espère évidemment
28:55que souvent
28:56quand on médiatise,
28:57vous savez,
28:58il se réveille un peu.
29:00Donc,
29:01on espère qu'entre eux,
29:02elle est à Nantes.
29:03La mairie de Nantes
29:04disait que finalement
29:05elle était présente.
29:07On espère
29:07que la mairie de Nantes
29:09a délogé cet individu.
29:10Ce serait intéressant
29:11d'avoir Marie-Claude
29:11demain matin,
29:12évidemment.
29:12Marie socialiste.
29:15Marie-Claude.
29:16Marie-Claude.
29:17Je suis désespérée.
29:19Je n'ai plus confiance
29:20dans la justice.
29:20je pensais vivre
29:24dans un pays
29:25où la loi
29:27nous protégeait,
29:29ce qui n'est pas le cas.
29:30Je trouve ça scandaleux
29:31qu'on ne soit
29:32si peu protégé
29:33sur ces gens-là.
29:35J'ai demandé
29:35au criminologue
29:36Xavier Ruffeur
29:36de rester quelques minutes
29:37de plus
29:37parce que là,
29:38c'est sidérant.
29:39Ce qui se passe,
29:39c'est l'inversement
29:40des responsabilités.
29:42Le propriétaire,
29:43s'il intervient
29:44et ne respecte pas la loi,
29:46c'est lui qui peut
29:47prendre plus cher
29:47que le squatter ?
29:49Oui, parce que
29:50la justice en France
29:51est submergée.
29:52Il y a peut-être
29:5320% de magistrats
29:55qui ont un sentiment
29:56pour l'extrême-gauche
29:57mais il y en a 100%
29:58qui ont 100 dossiers
30:00sur leur bureau
30:00alors que pour travailler,
30:02il devrait en avoir 30.
30:03Et deuxièmement,
30:04je vous confirme
30:04en tout point
30:05ce qu'a dit
30:06votre reportage,
30:07à savoir que,
30:08vous savez,
30:08les criminologues
30:09ont fait quand les gentils
30:10comme vous,
30:10M. Deval,
30:11et puis les méchants aussi,
30:12des fois.
30:13Comme votre voisin de gauche,
30:14oui, il y a des méchants.
30:15Tous ici, ils sont gentils.
30:16Non, non, non.
30:17Je ne vous dis pas
30:17pas d'attention avant votre voisin de gauche.
30:19Ce n'est pas parce qu'il a des lunettes
30:20qu'il est gentil.
30:21Allez-y.
30:22Et donc,
30:23vous avez,
30:24comme vous savez,
30:25les langoustes au restaurant
30:26pris selon grosseur,
30:27vous avez des bandes
30:29en région parisienne
30:31ou ailleurs,
30:32selon leur nationalité
30:34et selon leur réputation
30:35qui coûtent plus ou moins cher.
30:36Alors,
30:37le sommet absolu,
30:38c'est les Tchétchènes.
30:40J'étais témoin d'une scène
30:41où les Tchétchènes
30:42sont arrivés
30:42à un endroit
30:43où il se passait quelque chose
30:44que la justice
30:45n'avait pas traité.
30:46les individus
30:48qui squattaient
30:49ont fui,
30:50mais à leur vue,
30:51ce n'était même pas la peine
30:51qu'ils pensent des sorciers.
30:52Mieux vaut éviter
30:54de...
30:55Les Ukrainiens aussi
30:56sont bien
30:56et voilà.
30:57Donc,
30:57il y a des bandes
30:58qui sont payées pour ça.
30:59Évidemment,
31:00l'idée n'est pas
31:01de faire la promotion
31:02de ces milices civils.
31:03Non, mais je...
31:04Non, mais vous avez...
31:05Est-ce que, évidemment,
31:06il y a une loi
31:07qu'il faut respecter la loi ?
31:08Simplement,
31:09aujourd'hui,
31:10est-ce que cette loi,
31:11elle est au service
31:12des victimes,
31:13des victimes de squats
31:14ou non ?
31:14C'est la seule question.
31:15Je ne vous interdirais,
31:17Éric Nolot,
31:18de dire,
31:18maintenant,
31:19il va falloir péter la porte,
31:20prendre l'individu
31:21par le callback
31:22et le dégager,
31:23manu militari.
31:24Vous n'avez pas le droit
31:25de dire ça.
31:25Je vous dirais juste
31:26que le contrat social...
31:27Oui, j'interdis même
31:28de le penser.
31:29Vous me disiez même
31:29de le penser.
31:30Non, le contrat social,
31:31c'est que l'État,
31:32son premier devoir
31:33est de protéger les citoyens.
31:34Là, en l'occurrence,
31:35ce n'est pas ça.
31:36Ensuite,
31:36la privatisation de la sécurité,
31:38c'est quelque chose
31:38qui monte.
31:39Alors, ça prend parfois
31:40des formes plus pacifiques,
31:41ce qu'on appelle
31:42les gated communities
31:43aux États-Unis.
31:44Vous avez des vigiles
31:44à l'entrée,
31:45à la sortie.
31:46Là, je peux vous dire
31:46qu'aucun squatteur
31:47ne passe à travers.
31:47Mais c'est les gens
31:48qui ont les moyens.
31:49Et c'est comme d'habitude,
31:50ceux qui n'ont pas les moyens,
31:51les plus vulnérables,
31:52les plus pauvres d'entre nous,
31:53qui, eux, doivent subir
31:54ce genre de choses.
31:56Ce n'est tout simplement
31:56pas admissible.
31:57Mais moi, j'ai vu aussi
31:58des moyens termes.
31:59J'ai vu en Corse
32:00des manières assez locales
32:01de régler ce genre de problème
32:02sans avoir affaire
32:04à des bandes
32:04par le nombre.
32:05Et je vous assure
32:06que les squatteurs
32:07comprenaient le message.
32:08J'ai des nouvelles
32:09concernant les violences sexuelles
32:11dans le RERC.
32:12L'individu reconnaissait
32:14sur les vidéos
32:14ce reconnaissait
32:15qu'il était présenté.
32:16Il se reconnaissait
32:17sur les vidéos.
32:18Il admettait une altercation
32:19avec la victime,
32:20contestait les tentatives
32:21de viol ou agression sexuelle.
32:23Âgé de 26 ans,
32:24de nationalité égyptienne,
32:25il n'était pas connu
32:26de la justice française.
32:27A l'issue de la mesure
32:28de la garde à vue,
32:29cet homme sera déféré.
32:30Fin octobre,
32:31au parquet de Créteil,
32:32dans le cadre
32:32d'une information judiciaire,
32:34le ministère public
32:35prend à son encontre
32:36des réquisitions
32:37de mise en examen
32:37et de placement
32:38en détention provisoire.
32:40Les investigations
32:41se poursuivront
32:41sur commission regatoire
32:43d'un juge d'instruction.
32:44Je serais curieux
32:45de savoir si cet homme
32:46était en situation irrégulière
32:48sur notre sol
32:49et j'ai l'impression
32:50que dans ce communiqué,
32:51il n'y a pas l'information.
32:52Monsieur Roeffer,
32:53merci.
32:53Je ne vais pas avoir besoin
32:54de milice civile
32:55pour vous dire
32:55de quitter ce plateau.
32:56Même si vous êtes
32:57un peu le bienvenu
32:59et ne vous inquiétez pas,
33:00pas besoin
33:01de rester collé au siège.
33:04Vous viendrez
33:04quand vous voulez
33:05sur le plateau de Sénios.
33:06Merci à vous.
33:06Merci parce qu'on va traiter
33:07d'autres sujets.
33:08A bientôt
33:09et puis
33:10à la prochaine mauvaise nouvelle.
33:11Ah bah non,
33:12justement,
33:13s'il vous plaît.
33:13Merci cher Xavier Roeffer.
33:15Autre sujet à présent,
33:17ce nouvel appel
33:17au boycott du chanteur Amir.
33:20Où sont les associations ?
33:22Où sont les artistes ?
33:23Où sont les restos du cœur ?
33:26Alors qu'Amir
33:27a chanté
33:29pour les restos du cœur,
33:30écrit une chanson
33:31pour les restos du cœur,
33:32qu'Amir dans ses chansons
33:33prône la paix,
33:34mais il est attaqué
33:35par Urgence Palestine,
33:36un groupuscule
33:37d'extrême-gauche
33:39dit pro-palestinien
33:40qui devait être dissous.
33:41C'était la promesse du ministre
33:43de l'Intérieur,
33:44Bruno Retailleau,
33:45en mai dernier.
33:46Il continue de sévir,
33:48il met une cible dans le dos
33:49d'un artiste
33:50qui aujourd'hui,
33:51on imagine la situation,
33:53peut avoir peur
33:54lorsqu'il va faire des concerts
33:55en France.
33:57Regardez le sujet
33:58de Kylian Saleh,
33:59puisque Rachid Adati
33:59a décidé de saisir la justice.
34:01La ministre
34:01qui a réagi très rapidement.
34:02Le chanteur Amir
34:05est une nouvelle fois
34:06la cible du collectif
34:07Urgence Palestine.
34:09L'artiste franco-israélien
34:10s'est produit ce samedi
34:11à Orléans.
34:12Mais quelques heures
34:13avant l'événement,
34:14cette organisation
34:14avait appelé
34:15à manifester
34:16pour l'annulation
34:17du concert.
34:18Il y a quelques jours,
34:19Urgence Palestine
34:20demandait même
34:21l'annulation
34:21de toutes ses représentations.
34:23Amir Haddad
34:24n'est pas le bienvenu
34:25dans nos villes.
34:26Le chanteur Amir,
34:27ancien soldat
34:28de l'armée coloniale israélienne,
34:30soutien de Tsaal
34:31et Maghav,
34:32est programmé
34:32dans 28 salles en France
34:34entre le 23 octobre
34:35et le 18 décembre.
34:37Nous refusons
34:37que nos villes
34:38soient une vitrine
34:39pour la propagande colonialiste.
34:41Urgence Palestine
34:41est présente
34:42dans plusieurs grandes villes
34:43de France.
34:44Le collectif
34:45a été créé
34:46à l'automne 2023.
34:47Omar al-Soumi
34:48a fondu
34:50cette organisation
34:51Urgence Palestine
34:52le lendemain
34:53du massacre
34:54de 7 octobre.
34:55Omar al-Soumi
34:56a salué
34:56le déluge d'Alaqsa.
34:58Le déluge d'Alaqsa
34:58c'est le nom
35:00de massacre
35:01de Hamas
35:02le 7 octobre.
35:04En mai dernier,
35:05l'ancien ministre
35:05de l'Intérieur
35:06Bruno Rotailleux
35:07avait proposé
35:08la dissolution
35:08d'urgence palestine.
35:10Le collectif
35:10est notamment accusé
35:11de faire l'apologie
35:12d'une organisation
35:13terroriste
35:13comme le Hamas
35:14de provoquer
35:15à la haine,
35:16à la violence
35:17ou à la discrimination
35:18contre les juifs.
35:20Et Rachida Dati,
35:21je le disais,
35:22a rapidement réagi.
35:24Intimidation,
35:24campagne de dénigrement,
35:25pression,
35:26c'est inacceptable.
35:27La scène doit rester
35:28un espace de liberté
35:29de création et d'échange.
35:30Soutien plein et entier
35:30à Amir,
35:31la liberté est l'essence
35:32même de l'art.
35:33Aucun prétexte
35:33à l'antisémitisme.
35:35La justice doit être saisie.
35:37Alain Destegg.
35:37Écoutez,
35:38Eliott,
35:38il faut être absolument sérieux.
35:40En réalité,
35:40la demande de Bruno Rottaglio,
35:41elle date du 30 avril.
35:43Nous sommes fin octobre
35:45et la décision se prend
35:46en Conseil des ministres.
35:47Il n'y a pas besoin
35:48de décision judiciaire
35:50ou du soubien.
35:51Il y a un recours
35:53devant le Conseil d'État.
35:54Ça peut prendre des mois.
35:54La décision se prend
35:56au niveau du Conseil des ministres.
35:57Et donc,
35:57pourquoi est-ce qu'on attend
35:58aussi longtemps ?
35:59Il est prouvé
35:59que cette organisation
36:01a effectivement nié
36:02le 7 octobre,
36:03est antisémite,
36:05appelle à la violence.
36:06Mais qu'est-ce qu'on attend
36:07de plus ?
36:08Il faut la décision.
36:08En fait,
36:09on attend.
36:09Mais malheureusement,
36:10vous savez ce qu'on attend ?
36:11Parce qu'en fait,
36:11on est entouré de gens
36:13malheureusement
36:14qui ont peu de courage.
36:15On réagira
36:16si demain,
36:17il y a un véritable problème.
36:18Et quand il s'agit de dissoudre ?
36:20A minima.
36:21A minima.
36:21Et là,
36:22il y aura réaction.
36:22Alors pour le coup,
36:23Rachida Dati a réagi directement.
36:26Il faut mesurer
36:26la perversité
36:27de ce genre de message
36:28parce qu'évidemment,
36:29à eux seuls,
36:29ils n'ont pas le pouvoir
36:30d'interdire un chanteur.
36:32Mais les gens ont peur.
36:32Les organisateurs ont peur.
36:33Ils vont préférer annuler
36:35plutôt que de prendre le risque
36:36en effet d'un drame.
36:37Et cette intimidation,
36:38ce n'est pas uniquement
36:39envers ce chanteur.
36:40Vous avez peut-être vu
36:40ceux qui ne sont pas
36:41150% pro-palestiniens
36:43ou qui ne chantent pas
36:44les louanges du Hamas
36:45sont représentés
36:46sur les réseaux sociaux
36:47en uniforme de Tzal,
36:48par exemple.
36:49C'est-à-dire qu'on essaye
36:51d'intimider le maximum de gens.
36:53Et l'univers médiatique
36:54et l'univers des artistes.
36:56Ils sont où ?
36:58En fait,
36:58c'est le bal des pleutres.
37:00Oui.
37:00Voilà, c'est le bal des pleutres.
37:02D'autant plus ça
37:02que quand vous leur parlez...
37:03Les restos du cœur,
37:04ils font quoi ?
37:04Oui, mais quand vous leur parlez
37:05en privé,
37:06ils ne tiennent pas
37:06le même discours.
37:07Ils ont peur.
37:09Ils ne tiennent pas
37:09le même discours en privé
37:10et en public.
37:11Mais ils ne veulent pas.
37:12Bon, mais j'arrête
37:13de taper sur la table,
37:14je dis aux téléspectateurs
37:15parce que j'ai reçu un message.
37:16Non, mais un téléspectateur hier
37:18m'a envoyé arrêter
37:19de taper sur cette table
37:20bon sang de voix.
37:21Et vous avez raison.
37:22Mais ça m'énerve, évidemment.
37:23Non, mais c'est vrai
37:24que c'est une décision
37:25qui pourrait être prise
37:26extrêmement rapidement
37:26de dissoudre.
37:27Et c'est d'ailleurs
37:28à ce moment-là,
37:29Bruno Rotailleau,
37:30le 30 avril en effet,
37:31avait annoncé aussi
37:32la dissolution
37:33de la jeune garde antifasciste.
37:34Ça, ça a été réalisé.
37:37C'est vrai qu'on se demande
37:38pourquoi ce n'est pas fait.
37:39C'est un geste
37:40qui ne coûte pas grand-chose.
37:42Sinon,
37:42et Sébastien Ligny a raison
37:43de le dire,
37:44de se voir débouté
37:45par le Conseil d'État.
37:47Ça peut arriver
37:47d'être débouté
37:48par le Conseil d'État
37:49quand on veut,
37:50souvenez-vous,
37:50je crois que c'était
37:51un groupement écologiste
37:52comme les Soulèvements de la Terre
37:53au bout d'Ontario
37:53avait voulu les dissoudre.
37:55Le Conseil d'État a dit
37:56non, il n'y a pas les motifs.
37:58Bon, là, les motifs,
37:58on les a.
37:59Ils ont appelé l'antifada,
38:00ils soutiennent le Hamas,
38:01ils ne condamnent pas
38:02le 7 octobre
38:02et ils font des appels à l'aide.
38:04Donc j'ai l'impression,
38:05je suis peut-être un profane,
38:06que les conditions
38:07sont absolument établies
38:08pour dissoudre ce collectif
38:10qui n'a rien d'un collectif.
38:11Et le problème,
38:11c'est que ça prend des mois
38:12vu que c'est la France
38:13et l'administration française.
38:14Ça prend des mois.
38:14C'est-à-dire qu'on n'est pas
38:15aux États-Unis,
38:16où Donald Trump a considéré
38:17que les groupes antifa
38:18étaient des groupes terroristes.
38:19Ah ben là,
38:20ça va beaucoup plus vite
38:20pour les dissoudre.
38:21Nous, en France, non.
38:22Il y a des délais,
38:23il y a des contre-délais,
38:24ça dure pendant des mois
38:25et des mois.
38:26Génération identitaire,
38:27par exemple,
38:27qui avait été dissous
38:28à l'heure de 2021.
38:29Oui, non, non,
38:29ça avait été vite sur le moment.
38:30Mais ensuite,
38:31le Conseil d'État
38:31a mis plus d'un an
38:32avant de statuer.
38:33Donc c'est insupportable,
38:34en fait.
38:35Il faut accélérer
38:35toutes ces procédures.
38:36Alain Destex.
38:37Mais Éric Nolot disait
38:38qu'on cherche à intimider
38:40les propriétaires de salles
38:41ou les gestionnaires.
38:42Moi, je suis confronté
38:43à ça en Belgique.
38:43Je cherche à inviter
38:45votre chroniqueur
38:46Mathieu Bocoté
38:47pour son dernier livre.
38:53prévu dans deux semaines.
38:54Eh bien, avant-hier,
38:56le propriétaire de la salle
38:57a renoncé
38:57parce qu'il a reçu
38:59des menaces
39:00d'un soi-disant
39:00comité antifasciste
39:02pour le respect
39:03du corps non-saint-diais.
39:04À Bruxelles ?
39:04À Bruxelles.
39:05Donc, je cherche
39:07évidemment une alternative.
39:08C'est le bal des pleutres
39:09sans frontières.
39:10C'est-à-dire que
39:10que ce soit à Paris
39:11ou à Bruxelles,
39:13c'est même combat.
39:13C'est courage fuyant.
39:15Je ne sais pas
39:15parce qu'il faut quand même
39:17imaginer à quoi sont confrontés
39:18les propriétaires de salles.
39:19Potentiellement,
39:20il y a des menaces.
39:21Mais en attendant,
39:23c'est compliqué
39:23de trouver une salle
39:24pour pouvoir recevoir
39:25Mathieu Bocoté
39:26qui est tous les jours
39:27sur CNews.
39:28C'est quand même incroyable.
39:29L'implimité de l'extrême-gauche.
39:30Quand on parle de l'extrême-gauche
39:31dans les universités,
39:33personne ne va parler
39:33de ce que je vais vous parler maintenant.
39:35On en a traité ce matin.
39:37Pierre Gentillet,
39:38qui est avocat,
39:39qui est professeur de droit
39:40à l'université,
39:41qui a été candidat
39:42à Rassemblement National
39:43aux législatives
39:44aux dernières
39:44et qui a perdu d'ailleurs,
39:46a interdit son activité.
39:47Ce n'est pas forcément interdit.
39:49Mais en tous les cas,
39:50c'est, semble-t-il,
39:51pour des groupuscules
39:52d'extrême-gauche,
39:53interdit d'être professeur
39:55et d'avoir été candidat
39:56aux législatives
39:57sous la bannière
39:58du Rassemblement National.
40:00Ils mettent la pression
40:00du côté de la Sorbonne,
40:03pardonnez-moi,
40:04et depuis trois jours,
40:05il est la cible
40:06de menaces,
40:07d'insultes.
40:08Et là aussi,
40:08c'est le grand silence
40:09du côté de la Sorbonne.
40:11Où est ?
40:11Vous voyez par exemple,
40:12Rachida Dati,
40:13il y a l'information qui tombe,
40:14elle soutient,
40:15elle saisit la justice.
40:17Monsieur Philippe Baptiste,
40:18je sais que parfois
40:19vous nous écoutez,
40:19je sais que vous imaginez
40:21que l'islamo-gauchisme
40:22n'existe pas
40:23dans les universités,
40:24mais peut-être
40:25allez vous soutenir,
40:26Monsieur Pierre Gentillet,
40:27regardez le sujet
40:28de la rédaction de CNews.
40:30Tape encore sur la table.
40:31Des affiches dépeignant
40:34l'avocat Pierre Gentillet
40:35comme un militant
40:36d'extrême droite
40:37enseignant à l'université,
40:38c'est ce qu'ont mis en avant
40:39plusieurs syndicats
40:40d'extrême gauche
40:41de l'université
40:42Paris 1 Panthéon-Sorbonne
40:43sur les réseaux sociaux
40:44cette semaine,
40:46avec des messages
40:46particulièrement violents
40:47demandant son renvoi.
40:49Un facho enseigne
40:50à Sorbonne-Paris 1,
40:51il n'a rien à y faire,
40:52qu'il dégage.
40:53Il reproche notamment
40:54à Pierre Gentillet
40:55d'avoir candidaté
40:56pour l'ERN
40:56lors des élections
40:57législatives de 2024,
40:59pour l'avocat
41:00qui enseigne le droit
41:01depuis bientôt 9 ans
41:02dans cette université.
41:04Ses cours n'ont pas
41:04de rapport
41:05avec ses engagements politiques.
41:07J'ai toujours considéré
41:07que c'était quelque chose
41:08que je s'indène
41:09mon activité politique.
41:10Je n'ai d'ailleurs
41:11jamais fait de prosélytisme
41:12en cours,
41:13je n'ai jamais fait
41:14de référence politique
41:14en cours,
41:15je n'ai jamais parlé
41:16vraiment politique en cours.
41:17Selon Pierre Gentillet,
41:19deux mails le concernant
41:20ont même été envoyés
41:20par les syndicats
41:21à l'ensemble
41:22des étudiants
41:23de l'université.
41:24Tout ça amène
41:25des injures,
41:25amène des menaces,
41:26du harcèlement
41:26et puis surtout
41:27le plus important,
41:28ce que j'apprends
41:29quand on lit l'article
41:30de Révolution par un Nantes,
41:31c'est que c'est un
41:32de mes actuels étudiants
41:33qui a fait état
41:35de mes enseignements
41:36à ce site
41:37Révolution par un Nantes.
41:38Donc ça veut dire
41:39complètement qu'aujourd'hui
41:40ils savent
41:41à quelle heure j'enseigne
41:42et dans quel centre
41:45de cours.
41:47Donc concrètement,
41:48ça veut dire que voilà,
41:48demain ils peuvent intervenir.
41:50Ce vendredi,
41:51l'avocat a demandé
41:52à bénéficier
41:52de la protection fonctionnelle
41:54de l'université.
41:55Bon, simplement,
41:57Pierre Gentil,
42:01pardonnez-moi,
42:01on l'a reçu,
42:02moi je l'ai reçu
42:03à maintes et maintes entreprises
42:04dans des débats
42:05absolument passionnants
42:05à l'époque où
42:07on était déjà
42:07dans un climat d'intolérance
42:09mais pas au niveau actuel.
42:10Il était souvent
42:11face à un certain
42:12Antoine Léomant,
42:13très intéressant,
42:14qui était très proche
42:16à l'époque,
42:16il était je crois
42:17le chef du service numérique
42:18de Jean-Luc Mélenchon,
42:19c'est avant
42:20qu'il devienne député
42:21et tous les samedis,
42:22tous les vendredis,
42:23pendant des semaines,
42:24eh bien il y avait
42:24des échanges absolument
42:25passionnants
42:26entre les deux.
42:27Vous parlez de débat,
42:27Elliot,
42:28là il ne s'agit pas
42:28de débattre,
42:29il s'agit de,
42:29on est dans le terrorisme
42:30intellectuel,
42:31d'ailleurs on a cité
42:32révolution permanente,
42:33révolution permanente,
42:34c'est donc un projet
42:35révolutionnaire
42:36qui consiste à éliminer
42:37ceux qui ne sont pas
42:38d'accord avec vous,
42:39il ne s'agit pas
42:39de discuter avec eux,
42:40il s'agit de les éliminer,
42:42alors pour l'instant
42:42c'est juste
42:43de leur faire perdre
42:44leur boulot,
42:45de les empêcher
42:45de faire court,
42:46puis un jour
42:46s'ils arrivent au pouvoir
42:47ce sera de les éliminer
42:48physiquement comme on a vu
42:49dans l'histoire,
42:50tout ça est déjà vu,
42:52le problème c'est
42:52qu'on les laisse faire,
42:53ça c'est vraiment incroyable,
42:54il devrait y avoir
42:54une solidarité,
42:56il devrait y avoir
42:56déjà des pétitions
42:57de 10 000 enseignants
42:59qui prennent le parti
43:00de leurs collègues
43:01en disant que
43:01quelles que soient
43:02ses opinions,
43:03on doit le soutenir
43:03et ce qu'il subit
43:04est inadmissible.
43:05Et vous pensez
43:05que les enseignants
43:06majoritairement dans
43:07les universités
43:07disent quoi ?
43:08Bravo révolution permanente
43:09ou ils disent
43:10soutien à Pierre Gentil ?
43:12Moi je rappellerais
43:13simplement que
43:14Sandrine Rousseau,
43:15elle a été vice-présidente
43:16de l'université de Lille
43:17de 2008 à 2021,
43:18entre 2008 et 2021
43:20Sandrine Rousseau
43:21c'était une figure
43:21d'Europe Écologie Les Verts,
43:23elle a été candidate
43:23à des élections,
43:24ça gênait personne,
43:26donc ça suffit maintenant,
43:27c'est une espèce
43:28de sectarisme insupportable,
43:30c'est la droite
43:31qu'on cherche,
43:32il aurait été candidat
43:33pour autre chose,
43:34ça n'aurait pas été un sujet,
43:35donc c'est cet écosystème
43:36de l'étudiant
43:37au professeur
43:38en passant
43:38par certains directeurs
43:39parce que je suis désolé,
43:41c'est un écosystème
43:41qui s'auto-entretient,
43:42qui s'auto-défend,
43:43ce n'est pas simplement
43:445-6 cheveux bleus
43:46d'extrême-gauche,
43:47il y a certains professeurs,
43:49certains collègues
43:49donc de Pierre Gentil
43:50qui valident
43:51ce genre de menaces,
43:52c'est ça qui est fait.
43:53Alain, en amont.
43:54Moi j'ai beaucoup de sympathie
43:55pour lui
43:56parce que c'est terrible
43:57ce qu'il subit,
43:58dans ces cas-là
43:59vous recevez
43:59non seulement
44:00des menaces physiques,
44:01mais vous recevez
44:01des milliers de messages
44:03sur les réseaux sociaux
44:04pour vous traîner
44:05dans la boue,
44:05c'est un fin
44:06mais c'est difficile
44:07à vivre sur le plan personnel.
44:08La meute,
44:09c'est la meute,
44:10on chasse en meute.
44:11Et vous savez Elliot,
44:11la Sorbonne
44:12c'est plus ce que c'était.
44:13Il y a des profs de droit
44:14à la Sorbonne
44:15qui enseignent
44:16en écriture inclusive.
44:17En écriture inclusive.
44:18Dans la soi-disant
44:19meilleure université de droit
44:20en France.
44:21Bon, les amis,
44:22il nous reste
44:232 minutes 30
44:24très précisément
44:25et on va se terminer
44:26dans un instant
44:27avec une belle séquence
44:28qui viendra faire taire
44:29justement les haineux
44:30et ceux qui alimentent
44:33ce climat antisémite
44:34sur notre sol.
44:35Mais avant cela,
44:37quoique,
44:37vous savez quoi ?
44:38Il y avait le synthé.
44:39J'allais dire,
44:40on ne va pas passer
44:41cette séquence
44:42parce qu'elle est
44:42tellement affligeante
44:43que ça n'a aucun intérêt.
44:45Bon, tout au long
44:46du week-end,
44:47vous l'avez compris,
44:47c'était la foire
44:48aux amendements
44:49du côté de l'Assemblée nationale,
44:50la foire aux taxes
44:51et rien n'avance véritablement
44:53et les Français
44:53sont en grande souffrance.
44:55Pendant ce temps-là,
44:56vous avez des députés
44:56qui s'amusent
44:57sur les réseaux sociaux.
44:58Alors certains diront
44:59c'est drôle,
45:00d'autres diront
45:01c'est affligeant.
45:02J'ai hâte de savoir
45:03très rapidement
45:04ce que vous en pensez.
45:05Une vidéo qui a fait
45:05beaucoup de bruit.
45:07Pierre Cazeneuve,
45:07député des Hauts-de-Seine,
45:08s'est moqué
45:09du contre-budget du RN
45:10dans une vidéo
45:12qu'il a publiée
45:12sur Instagram.
45:13Simplement,
45:14ils ont du temps
45:14pour faire des petites vidéos
45:16sur Instagram.
45:16Regarde.
45:17Elle a mis un yaourt,
45:19trois poules farines,
45:20trois oeufs,
45:21deux pots de sucre,
45:22un pot de fil,
45:22le froid 180 degrés,
45:24une heure après,
45:25elle constate qu'elle a oublié
45:26la levure,
45:26le gâteau n'est pas monté.
45:28Le gâteau était plat,
45:29plat, plat, plat, plat,
45:30vraiment, vraiment,
45:31plat, plat, plat,
45:32rien à faire,
45:33il était plat, plat, plat,
45:34On y a eu le torès.
45:36Rapidement,
45:3720 secondes
45:37parce que ce n'est pas
45:38très intéressant.
45:39C'est absolument grotesque.
45:41En réalité,
45:42ça nous montre bien
45:43ce qu'est devenu aujourd'hui
45:44la Macronie.
45:44La Macronie n'existe plus,
45:45elle est affiblée.
45:47On ne discute plus
45:47de fonds et de la forme.
45:48C'est intéressant
45:49quand il prend les feuilles
45:50et qu'il vous montre
45:51le contre-budget du RN
45:52et le contre-budget
45:53du gouvernement.
45:55Il a juste oublié,
45:56M. Cazeneuve,
45:57qu'il y avait 130 000 fonctionnaires
45:58à Bercy
45:59et que le RN
46:00n'a pas la capacité
46:01aujourd'hui
46:01de faire un projet
46:02de loi de finances.
46:03Mais tout ça permet
46:04évidemment de parler
46:05de la forme
46:05mais pas du fond
46:06et des propositions
46:07qui sont dans le contre-budget
46:08du Rassemblement National
46:09qui veulent faire
46:0936 milliards d'économies.
46:11Il serait bien
46:11de s'en inspirer.
46:12Vous êtes allé trop dans le fond
46:13parce que là,
46:14c'est plus la forme.
46:15Est-ce qu'un député
46:15doit se permettre
46:16de faire un projet de loi ?
46:17C'est affligeant.
46:17On avait un argumentaire
46:19François de Nyon.
46:20C'est génant mais c'est logique.
46:21M. Macron a fait
46:22des blagounettes comme ça
46:23avec l'I.O.
46:24Il a laissé deux Youtubers
46:25rouler sur la pelouse
46:27de l'Elysée.
46:28Tout ça est logique.
46:29C'est la décadence
46:30et c'est foutu.
46:30Je présente mes excuses
46:31aux téléspectateurs.
46:32Cette séquence
46:32n'avait aucun intérêt.
46:33En revanche,
46:34la dernière en a.
46:35Merci à tous les quatre.
46:36C'était un plaisir
46:37d'être avec vous
46:37et on a parlé d'Amir
46:40qui était ciblé
46:41par Urgence Palestine.
46:43L'année 2024
46:44s'était clôturée
46:44avec une image magnifique
46:46d'Amir et de Nazim
46:47qui ont chanté
46:49et qui avaient créé
46:49une chanson
46:50qui s'appelle
46:51En face
46:51et ce duo
46:52s'était produit
46:52à Gardane
46:53au festival de Gardane
46:55où cet été
46:55il avait été la cible
46:56et on va terminer
46:57pour le plus grand bonheur
46:58d'Urgence Palestine
46:59avec ces images
47:00de paix bienveillantes
47:01et des belles images
47:03qui nous donnent
47:04plus d'espérance
47:04que de haine
47:05et donc voilà.
47:08Merci à tous les quatre
47:08et ça fait du bien aussi
47:09de terminer là-dessus
47:10et soutien évidemment
47:11à Amir.
47:14Si tous les chemins
47:15nous mènent à la guerre
47:17Il y a peut-être
47:20une autre route
47:22à dessiner
47:23Encore
47:25On ne pourra pas
47:28réconcilier nos pères
47:30Mais nos enfants
47:33pourraient changer
47:34la destinée
47:36Alors
47:37Si
47:39Je t'ai née
47:44à ta place
47:46Dans le camp d'en face
47:49Je t'aimerais moi aussi
47:52Je t'ai née
47:53Je t'ai née
47:54Je t'ai née
47:55Je t'ai née
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