Passer au playerPasser au contenu principal
Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros

Catégorie

📺
TV
Transcription
00:00:00Bonjour à tous et bienvenue ce matin sur Europe 1 jusqu'à 10h. L'heure des pros est sur CENIO jusqu'à 10h30.
00:00:08L'Union Européenne a décidé que le découvert bancaire ne devra plus dépasser 200 euros.
00:00:16Les petits hommes gris ont encore frappé. Le découvert sera accordé comme un crédit à la consommation.
00:00:22Si vos charges dépassent 30% de votre revenu, vous n'aurez plus le droit à un découvert.
00:00:29C'est évidemment une baisse du pouvoir d'achat immédiate pour 25% des Français.
00:00:341 sur 4 qui vivent à découvert. L'Union Européenne décide d'appauvrir des millions de Français.
00:00:41Et qui a réagi dans la classe politique ? Vous avez entendu M. Lecornu ? Vous avez entendu M. Wauquiez ?
00:00:48Vous avez entendu Mme Le Pen ? Le seul qui a compris combien cette mesure serait néfaste,
00:00:55et l'honnêteté intellectuelle oblige de le dire. C'est Jean-Luc Mélenchon, figurez-vous.
00:01:00Il a tweeté. Et cette mesure imposée par l'Europe est passée parce que le RN et le PS se sont abstenus au Parlement européen.
00:01:08Au Parlement européen, l'Union Européenne avance ses pions.
00:01:13Arrêtez d'emmerder les Français, disait Georges Pompidou.
00:01:16Emmerdons ! Taxons ! Flicons !
00:01:19Les Européens répondent, les petits hommes gris.
00:01:23La semaine dernière, c'était le permis de conduire qui ne serait plus à vie.
00:01:26Il y a quelques jours, on apprenait que l'Union Européenne préparait l'identité numérique.
00:01:30Le fichage de masse, idéal pour suivre un peuple à la trace.
00:01:35Quels sont les livres que vous achetez ? Quel est votre comportement civique ?
00:01:39Le découvert n'est qu'un nouvel avatar de cette société du contrôle, mise en place.
00:01:45Depuis le Covid, les petits hommes gris ont compris que les Français et les autres sont résilients.
00:01:50Ils acceptent tout.
00:01:52Et les petits hommes gris avancent, puisque personne ne bouge.
00:01:55Ils avancent, ils grignotent, ils interdisent.
00:02:00Et ce n'est pas fini.
00:02:019h01, Alice Sommerer.
00:02:14Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:02:17L'homme suspecté d'avoir assassiné Ashour Sarnaya a été mis en examen
00:02:21pour assassiner en relation avec une entreprise terroriste.
00:02:24Et il a été écroué.
00:02:26Cet homme de 27 ans a été remis aux autorités françaises ce lundi.
00:02:29Il avait été interpellé en Italie au début du mois.
00:02:32Pour rappel, Ashour Sarnaya, influenceur chrétien irakien,
00:02:35a été sauvagement poignardé il y a deux mois alors qu'il était en fauteuil roulant.
00:02:40Donald Trump l'affirme.
00:02:41Le cessez-le-feu à Gaza va tenir alors que la restitution des otages n'est pas terminée
00:02:46et que certaines frappes continuent de part et d'autre de la bande de Gaza.
00:02:50Le président américain reste optimiste.
00:02:5213 dépouilles d'otages israéliens doivent encore être rendues par le Hamas.
00:02:57Et puis après deux échecs à la mairie de Paris,
00:02:59Pierre-Yves Bournazel représentera le camp présidentiel à la course au municipal à Paris en mars prochain.
00:03:05Ma candidature, c'est quelque chose de réfléchi depuis 15 ans.
00:03:08C'est quelque chose qui vient de loin, a-t-il déclaré.
00:03:11Ce proche d'Edouard Philippe se présente comme un challenger capable de créer la surprise.
00:03:15Merci beaucoup Alice.
00:03:18Nous sommes ce matin avec Sabrina Medjabber, avec Georges Fenech, avec Éric Nolot, avec Joachim Lefloquimade,
00:03:23avec Thomas Bonnet.
00:03:24On parlera évidemment de l'Union européenne, de ses 200 euros.
00:03:27Personne n'a réagi sauf Jean-Luc Mélenchon.
00:03:30Parce qu'on peut tout dire de Jean-Luc Mélenchon, mais lui, c'est un professionnel de la politique.
00:03:34Il a bien compris.
00:03:34Et les autres, ils sont aux abonnés absents.
00:03:38Les LR, ils n'ont toujours pas compris.
00:03:40C'est un truc, mais les gens, je ne veux pas dire que les gens ne parlent que de ça.
00:03:44Mais si les LR s'intéressaient un petit peu à leurs électeurs,
00:03:49ils sauraient que c'est un sujet très important.
00:03:51Plus de découvertes, ce n'est pas rien.
00:03:52C'est à partir de 2026.
00:03:54Mais évidemment, ils préfèrent parler d'autre chose.
00:03:56Boilem Sansal, Arnaud Benedetti.
00:03:59Ça commence bien.
00:03:59Mais non, mais parce que...
00:04:01En fait, moi j'ai un pouvoir...
00:04:04Les LR, mais les LR, la Macronie, le PS...
00:04:08C'est vrai que j'ai un petit pouvoir d'indignation qui est intact.
00:04:13Mais au fond, que ce soit seul Jean-Luc Mélenchon qui ait compris le danger de ça,
00:04:18c'est ça la vraie info finalement.
00:04:20Il n'y a que lui qui a compris.
00:04:22Et les autres, ils n'ont rien compris.
00:04:24Après, il ne faut pas s'étonner.
00:04:25Ils ne comprennent rien en général.
00:04:27La procédure de transposition, de se dire qu'il faut voir ce qu'on va en faire en réalité.
00:04:31Ça ne va pas s'appliquer.
00:04:32Mais on va le faire.
00:04:33Mais ça s'applique en 2026, cher ami.
00:04:35C'est enclenché, ça y est.
00:04:36Mais vous n'avez pas compris ce que...
00:04:39Vous n'avez pas écouté ?
00:04:39Vous dormiez ?
00:04:40Elle est née de 2023, on l'a déjà...
00:04:42Ça y est ?
00:04:42Elle est née de 2023, c'est née.
00:04:44Ah oui, effectivement.
00:04:45Ah oui, vous vous réveillez.
00:04:47C'est bien ce que je dis.
00:04:49Je ne comprends pas.
00:04:50Je comprends pas.
00:04:51Pourquoi vous donnez le bâton pour vous faire un bâton ?
00:04:53C'est vrai.
00:04:53Je ne comprends pas.
00:04:54Vous ne comprenez pas.
00:04:55Non, là, il faut rentrer en résistance.
00:04:57Oui, mais...
00:04:58Un peu trop tard.
00:05:00Mais Georges...
00:05:01Ah, mais vous avez raison.
00:05:02Mais bien sûr que j'ai...
00:05:03C'est un...
00:05:04En fait, ce qui se passe...
00:05:05Et de quoi je me mêle ?
00:05:07Ce qui se passe...
00:05:07Ça, en fait.
00:05:09Quand on avait 20 ans, l'Europe, c'était formidable pour nous.
00:05:13On trouvait vraiment magnifique cette Europe qui se construisait.
00:05:16Elle était plus pratique, d'ailleurs, ce qu'on imaginait aller en Angleterre sans passeport, sans rien, etc.
00:05:21Les petits hommes gris ont réussi à nous dégoûter de l'Europe.
00:05:25C'est quand même formidable.
00:05:26Tout le monde ne la trouvait pas magnifique.
00:05:28Il y a quand même eu des personnalités.
00:05:29Philippe Devilliers, Séguin...
00:05:30Je parle dans les années 80.
00:05:32Dès 80, sur le Très-Dépasser.
00:05:34Oui, mais je parle dans les années 80.
00:05:35Lac-Uni, 86.
00:05:37Jean-Luc Mélenchon a voté, d'ailleurs, le Très-Dépasser.
00:05:38Je parle dans les années 80.
00:05:40Après, à Maastricht, c'est encore...
00:05:41Mais on avait 20 ans.
00:05:43C'est vrai.
00:05:43On trouvait ça formidable, cette idée européenne des Rasmus.
00:05:47Exactement.
00:05:47L'idéal.
00:05:48C'est formidable.
00:05:48L'idéal.
00:05:49Et là, l'Union européenne va me dire, pour mon compte bancaire, si je suis à découvert ou pas.
00:05:55Et le permis à vie, c'est la même chose.
00:05:57Et l'identité numérique, vous trouvez ça normale ?
00:06:00Et personne ne dit rien.
00:06:02Ça, ça devrait être un combat pour la classe politique.
00:06:04Et le seul qui dit quelque chose, c'est Jean-Luc Mélenchon.
00:06:06Ça devrait être de la compétence exclusive des nations.
00:06:09Mais en fait, tu ne décides plus rien.
00:06:12Voilà.
00:06:13Même sur ton compte bancaire, tu ne décides plus.
00:06:15C'est-à-dire...
00:06:16Et le PS s'est abstenu.
00:06:17Et même le RN, je ne sais pas pourquoi le RN s'est abstenu là-dessus, au Parlement européen.
00:06:21Ce qui fait que c'est voté.
00:06:22C'est fini maintenant.
00:06:23C'est terminé.
00:06:24C'est comme les voitures électriques.
00:06:25On en parlera tout à l'heure avec François Langlais qui sera là.
00:06:29Tout est...
00:06:30Voilà.
00:06:30Tout part à volo.
00:06:32C'est foutu.
00:06:33Non.
00:06:33C'est pas foutu.
00:06:35Tout part à nolo.
00:06:36Oui.
00:06:37Tout part à nolo.
00:06:38Vous devrez aller à nolo.
00:06:38Bon, Boilem sans salle.
00:06:40Sérieusement, Boilem sans salle.
00:06:42Parce que ça aussi, tout le monde s'en fiche.
00:06:44Pardonnez-moi de le dire comme ça.
00:06:45Tout le monde s'en fiche.
00:06:46Il va peut-être mourir en prison.
00:06:48Et seul Arnaud Benedetti a tweeté ce matin des échos préoccupants.
00:06:52Nous parviennent d'Alger, selon lesquels l'état de santé Boilem sans salle se serait dégradé.
00:06:56Et qu'il aurait demandé son hospitalisation, laquelle aurait été refusée.
00:06:59Ça devrait être la une de tous les journaux ce matin.
00:07:01Ça devrait être la une de toutes les radios.
00:07:03Ça devrait être la une de toutes les télévisions.
00:07:05C'est une honte pour la fin.
00:07:06Mais bien sûr que c'est une honte.
00:07:07C'est une honte pour la France.
00:07:09Plus que jamais, pour des raisons humanitaires évidentes, sa libération immédiate s'impose.
00:07:13Éric Nolot.
00:07:13Il y a des conditionnels.
00:07:14Ça veut dire qu'on ne sait même pas.
00:07:15Que l'information minimale n'est même pas disponible sur un homme qui est peut-être à l'article de la mort.
00:07:21C'est vraiment scandaleux qu'on ne sache pas avec certitude.
00:07:23Mais là encore, ce qui est fou, c'est que tout le monde se fout de tout dans ce pays.
00:07:28Où sont les artistes ? Où sont les intellectuels ? Où sont les politiques ?
00:07:31Espérons que ça change demain.
00:07:34Parce qu'il y a quand même une résolution qui va être débattue au Parlement sur la dénonciation de l'accord franco-algérien de 1968.
00:07:40Accord qui coûte quand même plus de 2 milliards par an à la France.
00:07:42Donc j'espère que chacun prendra ses responsabilités à cette occasion.
00:07:45Ce que je trouve frappant, c'est que pendant des semaines, on nous a dit arrêtez de parler de Boalem Sansal.
00:07:49La diplomatie, ça se joue à l'abri du temps médiatique.
00:07:53Ne vous inquiétez pas, on va régler la situation.
00:07:54Vous remarquez quand même depuis quelques semaines, l'écho médiatique s'est fait un peu plus faible.
00:07:59Quel est le résultat ? Aucun.
00:08:00Donc en fait, quoi qu'on fasse, il faut aller au bras de fer.
00:08:02Et c'est ce que disait ce matin Sylvain Maillard.
00:08:04Si Trump était président de la France, Boalem Sansal, il serait peut-être de...
00:08:09Je pense qu'il faut l'interpeller.
00:08:11Nos adversaires sont forts.
00:08:12Il faut faire appel à Trump.
00:08:12Mais Trump est en train de se pencher sur le dossier algérien,
00:08:15parce qu'il veut rabibocher le Maroc et l'Algérie, et il pourrait y avoir des conséquences.
00:08:18Mais permettez-moi d'ajouter Christophe Gleiss, il ne faut pas l'oublier.
00:08:21Bien sûr, vous avez raison.
00:08:22Boalem Sansal, Christophe Gleiss, qui est notre compagnie.
00:08:25Pourquoi personne ne parle ?
00:08:26C'est ça qui me...
00:08:27Pourquoi ce n'est pas la une de tous les journaux ?
00:08:29C'est en perte et profit.
00:08:30Mais pourquoi les radios, pourquoi ce tweet que nous avons vu avec Marine Lançon de Arnaud Benedetti,
00:08:36pourquoi les autres n'en parlent pas ?
00:08:38Parce que ce n'est pas la bonne victime.
00:08:39Ce n'est pas la bonne victime et ce ne sont pas les bons bourreaux.
00:08:42Donc une fois qu'on a compris que c'est comme ça que ça marche médiatiquement,
00:08:45c'est très bien.
00:08:48C'est l'idéologie décoloniale mal dégrossie.
00:08:50L'Algérie est conçue comme un peuple dominé,
00:08:52donc elle ne peut jamais être oppresseur selon cette logique.
00:08:54Autre sujet.
00:08:55Le Figaro a publié ce mardi une tribune.
00:08:57Et là, bravo à Jean-Marie Rouard,
00:08:58parce que c'est, me semble-t-il, un des premiers, en tout cas, intellectuels, romanciers,
00:09:04conscients de l'époque,
00:09:05qui écrit une tribune sur Nicolas Sarkozy,
00:09:09une tribune absolument formidable de Jean-Marie Rouard,
00:09:11qui reprend évidemment ce que nous disons autour de cette table.
00:09:15Le scandale suscité par la condamnation de Nicolas Sarkozy,
00:09:18quel que soit le bord politique auquel on appartienne,
00:09:21et en demeurant sur la simple question de la légalité,
00:09:24l'exécution provisoire, l'absence totale de preuves,
00:09:27c'est ce que dit Jean-Marie Rouard,
00:09:29l'absence totale de preuves,
00:09:30le refus de replacer cette affaire est dans un contexte ministériel,
00:09:34puisque celui-ci était ministre de l'Intérieur au moment des faits
00:09:36qui lui sont reprochés,
00:09:38a suscité dans l'opinion un profond malaise
00:09:40vis-à-vis de l'institution judiciaire,
00:09:42et il poursuit, outre le soupçon de partialité,
00:09:45d'autant que cette condamnation après celle de François Fillon
00:09:47et de Marine Le Pen a montré la propension des juges
00:09:49à s'immiscer dans le processus démocratique,
00:09:52ce jugement pose de troublantes questions,
00:09:55est-ce désormais aux magistrats qu'il faudra demander
00:09:57la permission de voter pour les candidats
00:09:59que nous souhaitons voir élus ?
00:10:01C'est une tribune vraiment tout à fait remarquable.
00:10:04Le ton est ferme, sans tomber dans le pamphlet,
00:10:06il est très factuel, il pose des véritables questions,
00:10:09il y a un malaise vis-à-vis de la justifiée,
00:10:10et il donne les clés de ce malaise,
00:10:14il désigne quelques pistes à l'avenir,
00:10:17surtout sur l'école nationale de la magistrat.
00:10:19Et il a bien perçu le travail très intelligent de Gérald Darmanin,
00:10:23qui va vraiment avec finesse et subtilité,
00:10:26c'est-à-dire que le fait qu'il se soit déplacé la semaine dernière,
00:10:29mais avec les mots qui conviennent dans ce déplacement,
00:10:32mais chacun a compris que c'est une possibilité de réforme,
00:10:35c'est ce que vous dites souvent d'ailleurs, Georges Benek.
00:10:37– Bien sûr, mais je pense qu'en ce qui concerne Jean-Marie Roir,
00:10:40il aurait pu aussi mettre en responsabilité la classe politique
00:10:45qui donne des instruments aux juges,
00:10:48qui leur permet de faire ce qu'ils font.
00:10:50S'il y a cette volonté ou cette atteinte à la séparation des pouvoirs,
00:10:54c'est parce qu'ils en ont les instruments.
00:10:56L'exécution provisoire, ils ne l'ont pas inventé.
00:10:58– Jean-Marie Roir en parle de ça, à la fin de cette tribune.
00:11:01– Il vient mettre en évidence le fait que les politiques
00:11:03ont cru devoir, pour laver plus blanc que blanc,
00:11:06remettre à la justice…
00:11:08– Mais c'est ce qu'il dit à la fin.
00:11:09– Oui, c'est ça qui est important.
00:11:10– Non, il n'y a pas que ça.
00:11:13– Il y a une vêt des velléités des juges, ça c'est incontestable,
00:11:16mais il y a aussi un laisser-faire des politiques, c'est ça.
00:11:20– C'est la même logique que sur l'Union européenne,
00:11:22elle occupe le vide laissé par les politicians, c'est ça.
00:11:24– Mais parce que là, pourquoi peu de gens sont montés au créneau
00:11:27entre ceux qui avaient peur d'un papier dans Mediapart
00:11:32et ceux qui ont peur des juges ?
00:11:34Et il y a très peu de gens qui montent au créneau.
00:11:36Jean-Marie Roir, il est courageux.
00:11:37– Oui, il l'a montré avec l'affaire Omar Haddad.
00:11:39– Exactement.
00:11:40– Jean-Marie Le Pen, il ne supporte pas les injustices.
00:11:42– Bien sûr.
00:11:43– Il ne supporte pas les injustices.
00:11:44– D'ailleurs, il y a une pièce en ce moment qui se joue au théâtre de Passy,
00:11:48il était venu d'ailleurs pour en parler ici,
00:11:50qui s'appelle « Drôle de justice » au théâtre de Passy,
00:11:53et qui est une pièce extrêmement réussie.
00:11:56Je vous propose de voir le sujet de Félix Pérola sur l'affaire Sarkozy,
00:11:59si j'ose dire, avec ces deux députés
00:12:01qui nient avoir voulu rencontrer l'ex-président de la République.
00:12:06Une semaine après l'incarcération de Nicolas Sarkozy,
00:12:10l'indécence continue.
00:12:12Deux députés de la France Insoumise
00:12:14ont saisi le tribunal administratif
00:12:16après s'être vu refuser l'accès au quartier de l'isolement,
00:12:20de la prison, de la santé.
00:12:22Mais pour l'administration,
00:12:23les deux élus cherchaient à rencontrer l'ancien président.
00:12:26Une information démentie par la France Insoumise.
00:12:29Après le journalisme de divertissement,
00:12:32le journalisme de dénigrement et de diffamation,
00:12:34voici le journalisme d'invention de l'actualité,
00:12:37doigt d'honneur inventé ici,
00:12:39visite de Sarkozy en prison là-bas.
00:12:41Ils affirment avoir simplement voulu exercer
00:12:43leur droit de visite parlementaire,
00:12:45mais ce droit ne permet pas
00:12:47de s'entretenir avec un détenu en particulier.
00:12:49Encore une fois, nous nous intéressons aux conditions de détention
00:12:53de l'ensemble des personnes qui sont incarcérées.
00:12:57Ce n'est pas la première fois que nous faisons ce genre de déplacement.
00:13:00Mon collègue Bernalissis en est, je pense, à la 40e visite.
00:13:03Nous nous intéressons à tout le monde, nous.
00:13:05Le tribunal administratif doit désormais se prononcer.
00:13:09Le résultat du référé est attendu dans la journée.
00:13:12– Et hier, il y a un des condamnés qui est sorti.
00:13:14– Oui, après un mois de détention.
00:13:18– Un homme qui a 81 ans, il avait été condamné et on peut…
00:13:22– Oui, mais là, on voit encore une sorte de dévoiement
00:13:25des instruments législatifs de l'Assemblée nationale par LFI.
00:13:30Souvenez-vous, le détournement des commissions d'enquête parlementaires
00:13:33est devenu des tribunaux politiques, notamment à notre rencontre.
00:13:38Et là, on utilise aussi ce pouvoir député de se faire accompagner
00:13:42par des journalistes et de visiter les lieux de privation de liberté.
00:13:46On voit bien, c'est pour autre chose.
00:13:47C'était pour rencontrer, effectivement, Nicolas Sarkozy.
00:13:50C'est dit et clairement dit par l'administration pénitentiaire.
00:13:52– Ça va plus loin.
00:13:53– Éric Nolot !
00:13:54– Quel tas d'ordures il faut avoir dans la tête
00:13:57pour se livrer à ce genre de provocation,
00:13:59pour essayer d'humilier un homme en prison.
00:14:01En plus, il mente quand même effrontément.
00:14:03Parce que l'administration pénitentiaire dit que la demande
00:14:06leur a été expressément faite de visiter, de rendre visite à M. Sarkozy.
00:14:10Donc, ils mentent et ils essayent vraiment d'utiliser tout ce qu'ils peuvent
00:14:13pour essayer de bordéliser, pour essayer d'humilier,
00:14:15pour essayer de flatter un électorat dans le sens du poids.
00:14:17– Alors, ce qui est intéressant quand même,
00:14:18j'ai vu dans cette affaire une différence entre Bernal et 6 au Bono,
00:14:22qui y sont allés, et sans doute la direction de la France Insoumise.
00:14:25J'ai en tout cas interprété comme cela ce qu'avait dit Eric Coquerel
00:14:28sur le plateau de Sonia Mabrouk et ce qu'a dit Jean-Luc Mélenchon.
00:14:32J'ai l'impression que les deux n'étaient pas raccords avec les deux députés.
00:14:36– Moi, j'ai vu Jean-Luc Mélenchon, enfin j'ai lu Jean-Luc Mélenchon dire
00:14:39qu'il y avait une forme de mensonge médiatique qui avait été monté de toute pièce, etc.
00:14:44Donc, je les vois plutôt alignés.
00:14:46– Parce que là-dessus, Jean-Luc Mélenchon, sur la décision d'incarcerer Nicolas Sarkozy,
00:14:53n'a rien dit, et qui ne dit mot, voilà, s'il ne dit rien, c'est que,
00:14:57alors que c'est sbire, voilà, c'est que, non, c'est possible,
00:15:01c'est que ces sbires ont parlé.
00:15:03Vous voyez, il y a quelque chose là-dessus qui demande une petite explication de texte.
00:15:06– J'ai du mal quand même à imaginer que ces deux députés puissent prendre cette initiative
00:15:09sans que Jean-Luc Mélenchon, d'une façon ou d'une autre, approuve.
00:15:13– Pas certain, je vous assure, parce que Coquerel hier a été très ferme là-dessus,
00:15:17ils sont tous disant qu'ils n'ont pas voulu.
00:15:19Donc, ça serait intéressant de…
00:15:21– Oui, il y a l'administratif qui doit statuer ce matin.
00:15:23– À 10h.
00:15:24– À 10h.
00:15:25– Bon, Jordan Bardella, un an après l'apparition de son récit autobiographique,
00:15:29« Ce que je cherche », Jordan Bardella revient avec un nouveau livre intitulé
00:15:32« Ce que veulent les Français ».
00:15:33Hier soir, il l'a présenté, c'était à l'espace Marigny.
00:15:36D'ailleurs, au théâtre Marigny, il y avait Éric Dupond-Moretti.
00:15:40Éric Dupond-Moretti, parait-il d'ailleurs qu'il se serait un peu clashé
00:15:43avec Christian Estrosi dans un restaurant, le Petit Nice,
00:15:47qui est un restaurant très chic.
00:15:50La Petite Maison, ça s'appelle ?
00:15:51– La Petite Maison.
00:15:51– Ah bon, c'est La Petite Maison.
00:15:52– Venue.
00:15:53– Parait-il d'ailleurs que la patronne de La Petite Maison nous aime beaucoup
00:15:56et elle nous écoute chaque matin.
00:15:58Bon, moi je vais peu à Nice, mais c'est ce qu'on m'a rapporté.
00:16:01– Un lieu mythique.
00:16:02– C'est vrai ?
00:16:02– Ben oui.
00:16:04– Bon, alors il y avait Estrosi qui était là avec…
00:16:08– Qui s'est invité, je crois, à sa table.
00:16:09– Oui.
00:16:10– Alors c'est le cadar enchaîné qui rapporte ça,
00:16:13ils se sont insultés tous les deux.
00:16:14– Mais il est chaud !
00:16:15– Il est monté et c'en est presque venu aux mains.
00:16:17– Oui, mais alors comme les deux ont des caractères un peu sanguins,
00:16:23moi je vous avais dit que j'avais rencontré Éric Dupond-Moretti dans la rue.
00:16:27– C'était dans les éruptifs.
00:16:27– C'était rue Marbeuf, il était avec son petit chien.
00:16:31Et puis on a échangé ensemble et au départ le ton était haut
00:16:36et puis comme toujours, vous connaissez la fameuse phrase
00:16:38« Un ennemi c'est quelqu'un avec qui on n'a pas déjeuné ».
00:16:41– Il faudrait qu'il vienne ici.
00:16:42– Et on connaît le motif de cette altercation ?
00:16:45– C'est un combat de coq.
00:16:48– Oui.
00:16:48– Voilà, je dis coq, je pourrais utiliser un autre mot.
00:16:53– Je crois que c'est bien.
00:16:53– Mais on regarde les coqs.
00:16:54– Avec le fait d'être plus ou moins un soutien du président de la République,
00:16:58qu'est-ce que tu soutiens ?
00:16:59– Non mais je ne comprends pas qu'Éric Dupond-Moretti ne vienne pas.
00:17:03Parce qu'au-delà de tout, j'ai…
00:17:05– Moi je l'aime bien.
00:17:06– Non mais c'est un exemple de méritocratie quand même.
00:17:09Moi j'aime ça, c'est quelqu'un qui vient vraiment de classe sociale défavorisée,
00:17:15qui devient un ministre, qui devient un grand avocat.
00:17:18Moi je l'aime bien.
00:17:19Et c'est vrai que quand on discute avec lui,
00:17:20si on passe la phase éruptive, on peut avoir des échanges intéressants.
00:17:23– Il y a un truc quand même, c'est qu'il est plutôt fort avec les faibles,
00:17:26les faibles avec les forts.
00:17:27C'est ça que je n'aime pas trop.
00:17:27– Il n'est pas toujours gentil avec les gens quand il est en position de force.
00:17:31– Non mais ça, ça lui reste de son métier d'avocat, c'est un métier offensif.
00:17:36– Bon, en tout cas, Jordan Bardet, là on revient,
00:17:38il a lancé en grande pompe, si j'ose dire, son nouveau livre,
00:17:42qui est un recueil de témoignages,
00:17:43censé montrer son empathie avec la France que l'on n'entend plus,
00:17:46et peut-être lui ouvrir un peu plus la voie vers le pouvoir.
00:17:48Son nouveau livre est d'ailleurs disponible aux éditions Fayard.
00:17:52Et je vous propose d'écouter un premier passage
00:17:55lorsqu'il parle du spectacle et de la comédie.
00:17:57– Depuis un an et demi, encore plus,
00:18:01nous vivons ce temps où les mots tournent en rond,
00:18:04où le spectacle politique se transforme,
00:18:07les Français le déplorent chaque jour,
00:18:09en comédie toujours plus tragique,
00:18:11où les débats deviennent parfois des tempêtes inaudibles,
00:18:14où un système épuisé donne le sentiment
00:18:17de vouloir tenir coûte que coûte,
00:18:19tandis que le lever du soleil, pour beaucoup de Français,
00:18:21se fait attendre.
00:18:23Beaucoup de nos concitoyens le ressentent
00:18:25et nous l'expriment chaque jour,
00:18:26ce temps politique-là n'est plus le leur.
00:18:30Un gouffre presque abyssal s'est creusé
00:18:33entre eux et ceux qu'ils prétendent diriger.
00:18:36– Bon, là-dessus le constat,
00:18:39chacun peut le partager.
00:18:40– Ce qui frappe, c'est le contraste.
00:18:42– Un homme qui est au contact des Français pour recueillir leurs témoignages,
00:18:45et d'un autre côté, des politiciens à l'Assemblée nationale,
00:18:47empêtrés dans les jeux parlementaires,
00:18:49et prêts à tout pour ne surtout pas retourner devant les Français.
00:18:52Donc ça devrait être très bien pour la stature personnelle de Jordan Bardella,
00:18:55mais aussi pour la dynamique de son parti,
00:18:57que révélait d'ailleurs l'enquête Ipsos la semaine dernière,
00:19:00qui montrait que 42% des Français jugeaient l'ERN,
00:19:02proche de leurs préoccupations,
00:19:03contre 30% en 2017, plus 12 points.
00:19:06Et ce qu'on voit par ailleurs à travers les témoignages recueillis,
00:19:09c'est qu'au-delà du budget,
00:19:10au-delà des débats parlementaires actuelles,
00:19:12qui sont quand même l'écume des choses,
00:19:13il y a d'abord et avant tout un pays qui souffre de son abaissement,
00:19:17et des Français qui exigent des politiques de rupture,
00:19:19politiques de rupture qui seront impossibles
00:19:21sans de nouvelles élections,
00:19:22qui devront arriver tôt ou tard.
00:19:23– J'entends bien, mais vous connaissez
00:19:25mon honnêteté intellectuelle proverbiale,
00:19:28le seul qui a parlé d'un sujet majeur pour les Français,
00:19:31qui est un découvert bancaire,
00:19:32c'est Jean-Luc Mélenchon.
00:19:33Et croyez-moi, ça ne me fait pas forcément plaisir de le dire.
00:19:37– Il y a d'autres sujets.
00:19:38– Mais ça veut dire simplement qu'il est raccord
00:19:41et qu'il est à l'écoute justement des Français, lui.
00:19:44– Mais il y a une dynamique,
00:19:45Jean-Luc Mélenchon aussi,
00:19:47pour les raisons que vous évoquez là,
00:19:49pour aussi évidemment le clientélisme électoral
00:19:51qui est à l'oeuvre depuis plusieurs années.
00:19:53Ce que je constate quand même en effet,
00:19:54c'est que Thomas Baudet, en plus d'aller au contact des Français,
00:19:57c'est vrai, ils le mettent en scène,
00:19:58même ils avaient été à la foire de Pousset pendant ce week-end, etc.
00:20:01Il y a quand même aussi, dans cette interview,
00:20:02aux Parisiens ce matin par exemple,
00:20:05des mots sur l'économie qui sont quand même nouveaux.
00:20:07Moi j'entends des choses que je n'entendais pas
00:20:08au Rassemblement National avant,
00:20:10et on apprend aussi ces dernières heures
00:20:11qu'il y a de plus en plus de rencontres
00:20:13entre Jordan Bardella et les patrons.
00:20:14– C'est dans l'opinion.
00:20:15– C'est dans l'opinion.
00:20:15– Effectivement ce matin.
00:20:16– Ça me fait intéressant parce que c'est quelque chose de très nouveau.
00:20:18– On en parlera justement tout à l'heure
00:20:20parce que François Langlais,
00:20:21qui est notre confrère d'habitude sur LCI,
00:20:23mais il a une autorisation de sortie
00:20:25quand il écrit un livre,
00:20:27qui sera le prochain maître du monde ?
00:20:29On pourra l'interroger
00:20:30parce que c'est un des meilleurs spécialistes.
00:20:31– Les milieux économiques changent de vie sur le R.
00:20:33– Et puis il a quand même contré M. Zuckmann,
00:20:36c'était intéressant,
00:20:37M. Zuckmann est reparti à ses chères études
00:20:39face à M. Langlais.
00:20:41– Au sujet de Luc Mélenchon,
00:20:43est-ce qu'on a le droit de rappeler
00:20:44que c'était un fervent défenseur de Maastricht,
00:20:46c'est-à-dire qu'il disait
00:20:47que ceux qui n'étaient pas pour Maastricht
00:20:48n'avaient rien compris au sens de l'histoire ?
00:20:50Non mais moi je veux bien que…
00:20:51– Eric, vous n'avez pas voté Maastricht ?
00:20:54Moi j'ai voté Maastricht en 1992,
00:20:56et on s'est peut-être fait avoir.
00:20:57– Oui, même c'est sûr.
00:20:59Enfin, si vous voulez,
00:21:00quelqu'un qui a quelques années de distance
00:21:01dit blanc et noir…
00:21:02– Vous aviez vu tout ça ?
00:21:04– Non, je n'avais pas vu tout ça,
00:21:05mais ça ne m'a pas convaincu.
00:21:07– Vous étiez un mitterrandiste convaincu en 1992 ?
00:21:10– Enfin, écoutez,
00:21:11ce n'est pas Dieu Mitterrand,
00:21:14on n'accepte pas tout en blanc.
00:21:15– Justement, si !
00:21:16– Non, on n'accepte pas tout en blanc.
00:21:19– Vous avez une vision de la gauche
00:21:21qui est quand même très bizarre,
00:21:22vous avez l'impression que c'est comme des petits pois
00:21:23comme dirait l'autre,
00:21:24c'est-à-dire que tout le monde vote la même chose.
00:21:25Il y a différentes sensibilités de gauche,
00:21:27excusez-moi, ce n'est pas la même chose,
00:21:28Chevènement et puis Attal, par exemple.
00:21:31Vous voyez, ce n'est quand même pas la même chose.
00:21:33C'est deux hommes de gauche.
00:21:34Donc non, il y avait un courant de gauche anti-Mastricht.
00:21:36– Jean-Pierre Attal, il n'est pas de gauche,
00:21:38il est attaliste.
00:21:38– Oui, ça, c'est un autre débat.
00:21:40Mais M. Mélenchon, face caméra,
00:21:42disait que ceux qui ne votent pas Maastricht
00:21:44n'ont rien compris au sens de l'histoire et machin truc.
00:21:46– Évidemment, 20 ans après…
00:21:47– Jean-Pierre Chevènement,
00:21:48pour ce que vous le citez,
00:21:49avait écrit à l'époque un ouvrage
00:21:50qui s'appelait Le bêtisier de Maastricht
00:21:57– Je suis étonnée, Pascal,
00:21:58que vous accordiez du crédit à Jean-Luc Mélenchon
00:22:00quant à sa probité ou en tout cas sa proximité
00:22:02avec les Français et notamment les classes populaires
00:22:04parce que c'est ce qu'il vise.
00:22:05Pourquoi ?
00:22:05Parce que Jean-Luc Mélenchon espère un deuxième tour
00:22:08face à Marine Le Pen.
00:22:09Il sait que la fibre programmatique du RN,
00:22:12c'est, ce sont les classes populaires
00:22:13et il fait en sorte justement d'essayer
00:22:15de les « draguer » en leur parlant justement
00:22:18de se découvert.
00:22:19Mais c'est un exemple parmi d'autres.
00:22:20Vous verrez que plus les élections avanceront,
00:22:22plus il essaiera de se rapprocher
00:22:24des élections des classes populaires.
00:22:25– Jordan Bardella, tout ce qui…
00:22:27Oui, c'est une bonne analyse ce que vous faites.
00:22:29– Ça s'appelle faire de la politique.
00:22:30– Mais il fait de la politique
00:22:30parce que lui c'est un professionnel de la politique.
00:22:34– Il est pour les découvertes et pour les femmes couvertes.
00:22:36– Oui, mais il fut un temps, il disait la même chose.
00:22:38– Tout ce qui se décide.
00:22:39Alors, M. Bardella a parlé du bon sens hier.
00:22:41Il a raison, c'est une expression qui revient à la mode,
00:22:43le bon sens avant.
00:22:44– C'était celle de Raymond Barr.
00:22:45– Ah bon ?
00:22:46– Ah oui, vous ne vous souvenez pas,
00:22:47il parlait de le bon sens.
00:22:48– Raymond Barr ?
00:22:49– Ah oui, moi je me souviens.
00:22:50Écoutez, je ne me souviens pas…
00:22:52– Le bon sens, c'est…
00:22:53– Non, c'était le crédit agricole,
00:22:55le bon sens près de chez vous.
00:22:57C'était ça là, mais c'est vrai.
00:22:59Le bon sens près de chez vous,
00:23:00ça a été un slogan historique du crédit agricole.
00:23:03Bon, écoutez Jordan Bardella, le bon sens.
00:23:07Il y a aussi ce sentiment peut-être plus amer
00:23:10que tout ce qui se décide ici à Paris
00:23:12se fait trop souvent en dépit du bon sens populaire,
00:23:15du bon sens le plus élémentaire.
00:23:18Les Français veulent un système de santé solide d'un côté,
00:23:21mais de l'autre, on ferme des lits d'hôpitaux.
00:23:24Ils demandent de l'ordre et de la sécurité chaque jour,
00:23:27mais on remet bien trop souvent
00:23:28les délinquants et les criminels en liberté.
00:23:32Les Français veulent préserver leur mode de vie,
00:23:34mais on les somme de disparaître.
00:23:36Ils veulent travailler,
00:23:38mais on les étouffe de taxes et de normes.
00:23:41Ils exigent qu'on respecte leur argent,
00:23:43mais de l'autre côté,
00:23:44on le dilapide dans des gabegies sans nom.
00:23:46En somme, les Français paient toujours plus
00:23:48pour recevoir toujours moins.
00:23:49On va marquer une pause
00:23:51et puis on reviendra avec Jordan Bardella
00:23:53qui a également parlé de l'ordre.
00:23:55Ce qui est intéressant aussi, c'est la forme.
00:23:57Il y a une forme d'éthos, comme dit l'autre,
00:23:59où il y a une forme de crédibilité, me semble-t-il.
00:24:03Parce que ce qui sera dur pour Jordan Bardella,
00:24:05c'est qu'il est particulièrement jeune.
00:24:06Donc les passages d'antennes qu'il va faire,
00:24:09quand il dit je me prépare à gouverner,
00:24:13on scrutera, évidemment, parce que ça compte,
00:24:15son physique, son costume, sa manière de parler,
00:24:18d'expression, etc.
00:24:19Et je trouve qu'il y a quelque chose qui est plus grave,
00:24:24peut-être, dans sa manière aujourd'hui de s'exprimer,
00:24:26et moins légère qu'elle ne pouvait l'être avant.
00:24:29– Il bâtit, bien sûr, il bâtit sa claurure de prévenciable,
00:24:32c'est l'idée.
00:24:32– C'est un jugement, par définition, subjectif que je donne là,
00:24:37mais j'ai ce sentiment qu'il y a une volonté chez lui
00:24:41d'affirmer une personnalité plus forte,
00:24:44ou une crédibilité plus forte.
00:24:45Alors, c'est vrai qu'il est aussi, il est moins jeune.
00:24:48Il a 30 ans aujourd'hui, il a commencé à 25 ans.
00:24:51– Les révélateurs sont les débats.
00:24:52– C'est à 16 ans.
00:24:52– Oui, tout à fait.
00:24:53– C'est là où on verra, évidemment, s'il est prêt ou pas.
00:24:56– Si c'est lui le candidat, vous faites bien de le préciser.
00:25:00Il est 9h24, la pause, à tout de suite.
00:25:05Soumaïa Labidi est là, 9h31, chère Soumaïa, toute l'actualité.
00:25:15– Bonjour Pascal et bonjour à tous.
00:25:17Olivier Raffovit, ce porte-parole de l'armée israélienne
00:25:20a justifié ce matin sur notre antenne.
00:25:22Elle les frappe sur Gaza,
00:25:23des frappes pour contrer le réarmement du Hamas
00:25:26et qui se reformeraient en demandant des pelleteuses,
00:25:29non pas pour rechercher des corps,
00:25:31mais pour organiser de nouvelles attaques.
00:25:33Hier, ce sont des snipers qui ont été attaqués
00:25:35par des soldats et des blindés
00:25:38dans le sud de l'enclave palestinienne.
00:25:40De quoi légitimer une riposte d'Israël, a-t-il ajouté.
00:25:44L'Assemblée nationale a approuvé hier soir
00:25:46à une écrasante majorité
00:25:49un amendement de LFI et un autre de Renaissance
00:25:51pour taxer les multinationales et les GAFAM
00:25:54contre l'avis du gouvernement.
00:25:56Le taux des géants du net passerait de 3 à 6%
00:25:59et les multinationales seraient taxées proportionnellement
00:26:03à leur activité réalisée en France.
00:26:05Des mesures qui ont toutefois peu de chances
00:26:07de passer l'étape du Sénat.
00:26:08Et puis, je soutiens Rachida Dati
00:26:11et vais faire campagne à ses côtés
00:26:13parce que je veux gagner Paris, tout simplement.
00:26:16Elle est mot ce matin sur notre antenne
00:26:17de Sylvain Maillard, député Ensemble pour la République,
00:26:21qui a donc choisi d'aller contre les consignes de son parti
00:26:23et ne pas soutenir Pierre-Yves Bournazel,
00:26:26dont l'appel à la démission du président
00:26:28est considéré comme une trahison par le député macroniste.
00:26:31Ce que veulent les Français, c'est d'abord l'ordre.
00:26:56Ce mot qui est revenu à plusieurs reprises
00:26:57au cours des discussions.
00:26:59C'est cette liberté retrouvée de pouvoir vivre
00:27:01sans se soucier un seul instant
00:27:03de sa propre sécurité
00:27:04ou de celle de ses enfants.
00:27:07Ce que veulent les Français
00:27:08face au délitement tout azimut,
00:27:09c'est la réaffirmation de nos valeurs,
00:27:12de nos principes,
00:27:13sans ambiguïté, sans agressivité,
00:27:16mais non plus sans faiblesse.
00:27:17Voilà ce qu'on pouvait dire sur ce livre
00:27:19et ça va être toujours intéressant
00:27:21de voir le nombre d'exemplaires
00:27:23parce que c'est un indicateur comme un autre.
00:27:24Et puisqu'on parle de livres,
00:27:26vous savez ce matin que Ségolène Royal
00:27:29était l'invitée des 4 V et elle publie un livre chez Fayard.
00:27:35Eh bien figurez-vous que le fait de publier un livre chez Fayard
00:27:39est aujourd'hui susceptible de poser une question
00:27:43par un journaliste qui s'interroge sur cette maison d'édition.
00:27:48Nous vivons une drôle de période.
00:27:51Écoutez cette séquence que je trouve
00:27:53à la fois éclairante sur notre époque
00:27:56et sidérante, disons-le.
00:28:00Dernière question.
00:28:02Votre livre est édité chez Fayard
00:28:03qui est une maison d'édition qui appartient à Vincent Bolloré.
00:28:06Vous avez été chroniqueuse chez Cyril Hanouna.
00:28:09D'une certaine manière,
00:28:10vous faites gagner de l'argent à Vincent Bolloré
00:28:12et vous dépendez en partie de lui pour vos revenus.
00:28:16Est-ce que ça ne vous pose pas un problème ?
00:28:18Je ne peux pas en partie de lui.
00:28:19Non, mais vous êtes édité chez Vincent Bolloré.
00:28:22Il est dangereux, Vincent Bolloré.
00:28:23Non, ça ne me pose pas de problème.
00:28:25Je vais vous dire pourquoi.
00:28:26C'est que mon précédent livre était édité chez Fayard.
00:28:30Donc c'est la suite.
00:28:30Ce que je peux enfin vous dire.
00:28:31Il était chez Fayard.
00:28:33Ce n'est pas parce que le patron de Fayard change
00:28:35que moi je dois sanctionner les salariés de Fayard.
00:28:39Et d'ailleurs, c'est la même équipe qui suit mon livre.
00:28:42Et au nom de quoi je vais moi sanctionner les salariés ?
00:28:45Il y a une liberté d'opinion dans ce pays,
00:28:46il y a une liberté d'expression,
00:28:48il y a une liberté d'entreprise dans le cadre des règles.
00:28:51Dès lors que les règles et les lois sont respectées
00:28:54par les uns et par les autres,
00:28:55il n'y a aucune raison de faire de la discrimination.
00:28:59Au contraire, c'est sur le fond des idées
00:29:01qu'il faut lutter.
00:29:02On pourrait même faire le reproche inverse.
00:29:04D'ailleurs, ceux qui sont édités chez Fayard
00:29:06pourraient dire, mais pourquoi vous prenez Ségolène Royal ?
00:29:07Peut-être l'ont-ils dit d'ailleurs.
00:29:09Vous n'avez pas à prendre Ségolène Royal.
00:29:10Elle ne pense pas comme nous.
00:29:11Eh bien, justement, je ne pense pas comme eux,
00:29:14mais j'affirme la justesse de ma pensée
00:29:16et j'espère qu'elle sera utile aux Français.
00:29:19D'abord, magnifique réponse.
00:29:20Magnifique réponse de Ségolène Royal.
00:29:23Mais en fait, la question est hallucinante
00:29:25de ce petit monsieur.
00:29:26C'est hallucinant, c'est que ce soit un journaliste
00:29:33du service public.
00:29:34Mais la question d'abord,
00:29:35la question est d'une bêtise sans nom, d'abord.
00:29:40Elle est invraisemblablement bête,
00:29:42tout simplement, disons-le.
00:29:44Et puis, ça montre, c'est quoi ?
00:29:45C'est des commissaires politiques ?
00:29:47C'est un petit commissaire.
00:29:51Il faut gagner de l'argent à monsieur Bolloré.
00:29:52Le niveau du débat.
00:29:54Encore un exemple du militantisme.
00:29:56Au sein du service public, d'audiovisuel.
00:29:58Non mais c'est à charge, c'est ça le problème.
00:30:00Non mais, c'est extraordinaire.
00:30:01S'il y avait cette agressivité envers tous les invités,
00:30:05c'est réservé, c'est un traitement de défaveur
00:30:07réservé à certains.
00:30:09Pour les autres, il y a une forme de complaisance,
00:30:11d'amabilité, jamais aucun sujet qui fâche.
00:30:14Et là, vous faites gagner de l'argent à monsieur Bolloré.
00:30:16Aurélien Taché de la France Insoumise,
00:30:17elle a suivi dans la collection de Sonia Mabrouk.
00:30:19En fait, c'est complètement ridicule cette question.
00:30:21Elle a très bien répondu, elle a été très courte, c'est très clair.
00:30:23J'ai fond du genre.
00:30:24Vous vous rendez compte que, depuis le début de l'émission,
00:30:26j'ai défendu Jean-Luc Mélenchon et Ségolène Royal.
00:30:29Et après, on va dire que...
00:30:30On fait un contrôle de routine à la fin.
00:30:32Je pense...
00:30:33Vous savez comment j'interprète ça,
00:30:38chez ce journaliste que je connaissais pas ?
00:30:40C'est une manière de parler à ces rédactions,
00:30:42de dire...
00:30:43En fait, c'est une possibilité de monter, pourquoi pas,
00:30:46dans les hiérarchies de France Télévique.
00:30:50Non mais il y a un dispositif d'intimidation, quand même.
00:30:53C'est pas seulement de donner des gages à l'impensance,
00:30:55c'est intimider les futures personnes qui voudraient publier chez Fayard,
00:30:58en disant...
00:31:00C'est une faute.
00:31:01Bon, on salue Lisboel,
00:31:03le dirige Fayard,
00:31:04une remarquable éditrice,
00:31:06et puis ce commissaire politique,
00:31:08il prend ses questions je ne sais où,
00:31:10mais c'est intéressant, vraiment.
00:31:12Est-ce que l'ARCOM dira quelque chose ?
00:31:15Écoutez, je n'en sais rien,
00:31:16mais non mais c'est le...
00:31:18Non mais c'est vraiment, c'est des flics.
00:31:20En fait, c'est des flics.
00:31:23C'est des commissaires politiques,
00:31:25ils ont ça dans le...
00:31:26Ils ont ça, ils ont une volonté, le commissaire...
00:31:29C'est-à-dire que c'est des gens qui, a priori,
00:31:30font le même métier que nous.
00:31:32Alors ils disent, on ne fait pas le même métier d'ailleurs,
00:31:34c'est toujours pareil.
00:31:35Bon, ça c'est possible d'ailleurs.
00:31:38Et qui n'ont qu'un but,
00:31:40c'est ou de nous fermer,
00:31:41ou de nous empêcher de travailler,
00:31:43ou d'empêcher d'aller chez Fayard, etc.
00:31:45Ça ne vous pose pas un problème.
00:31:48Vous faites gagner de l'argent à Vincent Bolloré,
00:31:50qui a vraiment besoin pour gagner de l'argent
00:31:52d'un livre de Madame Ségolène Royal.
00:31:54Voilà, c'est vraiment, il attendait ça.
00:31:56Vincent Bolloré dit,
00:31:57ah vivement que Ségolène Royal sort son livre
00:31:59que je gagne un peu d'argent.
00:32:01Mais ces gens sont d'une bêtise.
00:32:04C'est vraiment...
00:32:05La Présidente, la télévision nous traite
00:32:08de l'extrême droite, il ne craint rien.
00:32:10Ah, vous avez parfaitement raison de rappeler ça.
00:32:12Mais bien sûr.
00:32:12Vous avez parfaitement raison de rappeler ça.
00:32:14Et c'est le service public, encore une fois.
00:32:16Bon, la commission d'enquête,
00:32:18ça encore, c'est quelque chose qui peut traiter,
00:32:21cette commission d'enquête idéologique islamique.
00:32:25Donc, vous allez entendre Emmanuel Razavi,
00:32:27qui est un grand reporter,
00:32:29et qui hier était présent à cette commission d'enquête.
00:32:34Et vous allez pouvoir juger ce qu'il dit,
00:32:38notamment lorsqu'il y a des plaintes
00:32:41qui visent certains hommes politiques de la France insoumise
00:32:45et qui sont classés sans suite.
00:32:48Écoutez Emmanuel Razavi.
00:32:49Une plainte qui a été déposée en fait en 2024
00:32:53par avocat sans frontières pour intelligence
00:32:55avec une puissance étrangère
00:32:56contre Thomas Porte, Rima Hassan et Erzilia Soudé.
00:32:59Et je dis étonnamment, pourquoi ?
00:33:00Parce qu'elle a été classée sans suite en août 2025.
00:33:05Étonnamment, à chaque fois que les journalistes font le boulot,
00:33:06que des avocats s'en mêlent,
00:33:08ces gens-là ne sont pas poursuivis.
00:33:09Bon, c'est les travaux de la commission d'enquête
00:33:11sur les représentants de mouvements politiques
00:33:12ainsi que les organisations,
00:33:14que sur les organisations et réseaux
00:33:15soutenant des actions terroristes
00:33:17ou diffusant l'idéologie islamiste
00:33:18qui se poursuivent à l'Assemblée.
00:33:20Donc, effectivement,
00:33:21il y a une plainte d'avocats sans frontières
00:33:22c'est classé sans suite.
00:33:24Bon, deuxième passage.
00:33:26Deuxième passage.
00:33:27Il a évoqué une députée,
00:33:29ancienne ministre,
00:33:31qui pose aux côtés de frères musulmans
00:33:34à Dijon.
00:33:36Et visiblement, cette députée,
00:33:39est-ce que j'ai son nom ?
00:33:41Est-ce que j'ai son nom ?
00:33:42A priori, elle s'appelle députée,
00:33:44ancienne ministre,
00:33:44elle s'appelle Fadila Khatabi,
00:33:47qui on voit en photo régulièrement
00:33:50aux côtés de Mohamed Atteb
00:33:51lors d'une dîner organisée
00:33:52par la jeunesse musulmane de France
00:33:54en Bourgogne.
00:33:55Bon, c'est ce dont parle M. Radzavi.
00:33:59Oui, c'est une centriste.
00:34:00Non, oui, c'est une députée Renaissance.
00:34:02Renaissance.
00:34:03Et ancienne ministre.
00:34:04Ancienne ministre, bien sûr.
00:34:04Donc, écoutez ce que dit M. Radzavi
00:34:07qui montre les complicités
00:34:09et les connexions qui peuvent exister.
00:34:10A Dijon, récemment,
00:34:13on voyait cet imam frériste
00:34:15posé en photo sur Twitter
00:34:17aux côtés d'une ancienne ministre
00:34:18macroniste,
00:34:20membre du parti Renaissance,
00:34:21ex-députée,
00:34:22qui assumait publiquement sa présence
00:34:24à l'un de ces événements.
00:34:25Ce n'était pas la première fois
00:34:26qu'elle y allait.
00:34:27Elle y avait déjà été précédemment.
00:34:28En présence d'ailleurs
00:34:29d'une des grandes figures européennes
00:34:31des frères musulmans,
00:34:32ça avait été raconté dans la presse.
00:34:34Ça ne l'a pas gêné.
00:34:35Elle y est retournée.
00:34:35Et en plus, elle assume.
00:34:36Pour les services secrets iraniens,
00:34:40et peut-être en parlerons-nous
00:34:41et leurs alliés algériens,
00:34:42parce qu'aujourd'hui,
00:34:43les services secrets algériens
00:34:44coopèrent de plus en plus
00:34:45sur le territoire français
00:34:46avec les services secrets iraniens.
00:34:48Je le dis,
00:34:49ce genre de compromission
00:34:50avec les frères musulmans,
00:34:52c'est évidemment une aubaine pour eux.
00:34:54Mais c'est aussi un véritable danger
00:34:56pour la sécurité de notre République.
00:35:00C'est quand même un souci.
00:35:01Il est très intéressant,
00:35:02le témoignage de M. Radzavi,
00:35:03puisqu'elle a le mérite de montrer
00:35:04que le clientélisme,
00:35:05il existe gauche, centre et droite confondus.
00:35:08Dès lors qu'il y a une clientèle électorale
00:35:09à flatter,
00:35:10des voies à aller chercher,
00:35:11certains sont prêts à se mettre
00:35:12dans la route
00:35:12des pires prédicateurs islamistes.
00:35:14On en a un nouveau témoignage ce matin.
00:35:16Et c'est encore une fois,
00:35:17pardon,
00:35:18mais une des mesures
00:35:19de cette gamgique
00:35:20et chimérique politique de la ville.
00:35:23Je veux dire,
00:35:23l'islamisme ne s'installerait pas
00:35:25s'il n'y avait pas
00:35:25une collaboration des élus
00:35:27qui profitent
00:35:28des islamistes, pardon,
00:35:29qui profitent de cette loi de 1901
00:35:31pour créer des associations
00:35:33au départ culturelles
00:35:34et qui se transforment
00:35:35en véritable écosystème islamiste
00:35:37à travers les écoles coraniques,
00:35:39les salles de sport,
00:35:39les bibliothèques, etc.
00:35:41Les fameuses médressas
00:35:41que l'on voit pulluler
00:35:43dans certains quartiers.
00:35:44Donc,
00:35:44il y a évidemment
00:35:45une collaboration
00:35:46également des élus.
00:35:48Quelles que ce soit d'ailleurs,
00:35:49de quelques bords que ce soit.
00:35:50Et puis,
00:35:51M. Radzavi a parlé également
00:35:52de la magistrature
00:35:53qui devrait être plus sensible
00:35:54peut-être à ces sujets-là.
00:35:55Je pense qu'aujourd'hui,
00:35:59la magistrature
00:36:00devrait être un peu plus
00:36:01peut-être sensibilisée,
00:36:02si vous voulez,
00:36:03aux choses,
00:36:04par exemple,
00:36:05que je viens de vous raconter,
00:36:06M. le rapporteur.
00:36:07Ça, c'est important.
00:36:09Mais il y a une chose
00:36:10de toute façon
00:36:11qui est très claire
00:36:11à mon sens,
00:36:12c'est que
00:36:13quand on voit
00:36:13Rima,
00:36:14Hassan,
00:36:14Thomas Porte,
00:36:15enfin,
00:36:15ces gens-là se compromettent,
00:36:16pardonnez-moi,
00:36:16il n'y a pas d'autres mots
00:36:17et j'assume les conséquences
00:36:19de mes propos,
00:36:20si tant est qu'il y en ait.
00:36:22Ces gens-là
00:36:22se compromettent
00:36:23avec des éléments
00:36:25travaillant
00:36:27pour des organisations terroristes
00:36:29comme le FPLP.
00:36:31Bon.
00:36:32Au moins,
00:36:32c'est clair.
00:36:33C'est un peu à jeu
00:36:34parce que c'est bien.
00:36:34Mais cette commission...
00:36:35Elle était l'invité
00:36:36de Sonia Mabrouk.
00:36:37Sonia Mabrouk l'a interrogée,
00:36:39vous savez,
00:36:39sur sa visite
00:36:40à Georges Ibrahima Abdallah.
00:36:41Pardon,
00:36:42mais sa réponse
00:36:42sur
00:36:43la qualification
00:36:44de terroriste
00:36:45de Georges Ibrahima Abdallah
00:36:45où il disait
00:36:46que le monde a été terroriste
00:36:48un peu une fois dans sa vie.
00:36:48C'était à peu près ça.
00:36:50Selon le moment de l'histoire
00:36:51où vous jugez,
00:36:51vous n'êtes pas toujours terroriste.
00:36:53Pardon,
00:36:53mais c'est une démonstration
00:36:54implacable
00:36:54des liens
00:36:56qui peuvent exister
00:36:57entre certains...
00:36:57Mais qui parle
00:36:58de cette commission d'enquête ?
00:37:00Pas gourmandise.
00:37:00Qui parle ?
00:37:01Elle gourmandise
00:37:02vraiment l'audition
00:37:02des députés.
00:37:03Oui.
00:37:04C'est quand même
00:37:05première des députés.
00:37:06C'est intéressant ce qu'il dit ce monsieur.
00:37:07Qui en parle ?
00:37:08D'autres députés
00:37:09sous la foi du serment.
00:37:10Bon, un mot...
00:37:11C'est le courage
00:37:11d'Omar Soleiman,
00:37:13Nora Bussini
00:37:14qui a mené une enquête
00:37:15sur les nouveaux antisémites
00:37:16et Emmanuel Razavi
00:37:17qui fait un travail de fond
00:37:18depuis 20 ans
00:37:19sur l'islamisation
00:37:20de la France.
00:37:21Vraiment.
00:37:22Bon, commission enquête
00:37:23idéologique islamique.
00:37:24Je le rappelle,
00:37:24travaux de la commission d'enquête
00:37:25sur les représentants
00:37:26de mouvements politiques.
00:37:27On peut l'écouter ?
00:37:29C'est accessible
00:37:29sur le site
00:37:30de l'Assemblée.
00:37:31Et vous pouvez voir
00:37:32en direct
00:37:33et même des extraits
00:37:34ensuite
00:37:34de cette commission d'enquête
00:37:35qui a, rappelez-vous,
00:37:37eu du mal à voir le jour
00:37:37parce qu'il n'arrivait pas
00:37:38à s'entendre
00:37:38sur la composition.
00:37:40C'est désormais chose faite.
00:37:41Et le cas d'Emerick Caron
00:37:42notamment.
00:37:43Voilà, Emerick Caron
00:37:43voulait en être le président
00:37:44et ça n'aurait sans doute
00:37:45pas été le même résultat.
00:37:46Donc on ne peut que se satisfaire
00:37:48de cette commission d'enquête.
00:37:50Bon, l'Institut Alfouk,
00:37:52on vous en a beaucoup parlé
00:37:52sur CNews,
00:37:53la fermeture administrative
00:37:54de l'école coranique
00:37:55Alfouk à Antony
00:37:56décidée mi-octobre
00:37:58par Alexandre Brugère
00:37:59et il faut saluer
00:37:59le travail d'Alexandre Brugère
00:38:01parce qu'on l'a reçu
00:38:02plusieurs fois.
00:38:02C'est un préfet
00:38:03des Hauts-de-Seine
00:38:03qui, alors lui
00:38:05qui ne transige pas
00:38:06avec ça,
00:38:07qui est une très grande fermeté
00:38:08et c'est un des grands préfets
00:38:10de la République.
00:38:11Et bien évidemment,
00:38:12cette fermeture continue
00:38:13d'être commentée
00:38:14dans des enregistrements
00:38:15datant d'une quinzaine d'années.
00:38:16Son responsable
00:38:17tient des prêches
00:38:18d'une extrême violence.
00:38:19Mais ce qui est intéressant
00:38:21là-dedans,
00:38:22on va écouter le sujet,
00:38:23c'est que ça ressort
00:38:2415 ans après.
00:38:25Mais vous voyez
00:38:25le travail de fond
00:38:27qui a été fait.
00:38:28Ça a été un stade
00:38:29qui a été fait
00:38:29ce système, évidemment.
00:38:31Évidemment,
00:38:31on découvre aujourd'hui
00:38:32l'eau chaude
00:38:32mais à partir du moment
00:38:33où l'eau rectroie
00:38:34encore une fois
00:38:35ces beaux amphithéotiques,
00:38:36les garanties de prêts
00:38:37pour des terrains, etc.
00:38:39Ils s'infiltrent,
00:38:40ils se métabolisent
00:38:41et heureusement,
00:38:42aujourd'hui,
00:38:43grâce aux réseaux sociaux,
00:38:44on voit beaucoup plus de choses
00:38:46qui ont été très opaques
00:38:47pendant de nombreuses années.
00:38:48Ce n'est pas une découverte
00:38:49mais il faut en effet
00:38:50saluer le travail
00:38:51de ce préfet
00:38:52qui est vraiment
00:38:52très intransigeant
00:38:53sur la question
00:38:54et qui ne laissera pas faire.
00:38:55Alors, voyez le sujet
00:38:56de Francis Tiskevich.
00:38:58Ce sont des prêches haineux.
00:38:59Je le rappelle,
00:39:00c'est à Anthony.
00:39:01C'est l'Institut Al-Fouk
00:39:03et heureusement,
00:39:04il y a eu fermeture administrative
00:39:06de cette école coranique.
00:39:07Écoutez le sujet.
00:39:10Des prêches
00:39:10qui font apparaître
00:39:11un discours radical et haineux.
00:39:14Sur cet enregistrement,
00:39:15les Français sont ciblés.
00:39:17Les Français étaient autrefois
00:39:18des gens de bon comportement.
00:39:20Le diable leur a embelli
00:39:22leurs actions.
00:39:23Il est aujourd'hui
00:39:24leur allié.
00:39:26Ils auront un châtiment douloureux.
00:39:27Dans d'autres extraits,
00:39:29le responsable de l'Institut Al-Fouk
00:39:31s'en prend violemment
00:39:32au responsable politique
00:39:33dans des propos ouvertement homophobes
00:39:35et hostiles à la République.
00:39:36Que certains ministres
00:39:38mettent au monde
00:39:39des enfants d'adultère
00:39:40et que certains mères
00:39:42pratiquent la perversité
00:39:43du peuple de l'autre,
00:39:45c'est-à-dire l'homosexualité,
00:39:47et cela au grand jour,
00:39:48sans même se cacher des gens.
00:39:51Si le pouvoir,
00:39:52aujourd'hui,
00:39:53est entre le mains
00:39:53de tels pervers,
00:39:55comment donc espérer
00:39:56du bien de cela ?
00:39:57Dans un serment
00:39:58sur le mariage,
00:40:00il fait l'apologie
00:40:00de la polygamie
00:40:01et justifie
00:40:02le mariage forcé des mineurs.
00:40:03Il est permis pour le père
00:40:05de marier sa fille
00:40:06qui n'a jamais été marié
00:40:08sans sa permission,
00:40:10même si elle est pubère.
00:40:11Cela indique donc
00:40:12que ça n'ayant jamais été marié
00:40:14n'a pas ce droit
00:40:15et que son tuteur
00:40:16pourra donc l'obliger
00:40:18à se marier
00:40:18avec qui il veut,
00:40:20qu'elle soit pubère ou non.
00:40:21Tous ces éléments
00:40:22ont été signalés
00:40:23à la justice
00:40:23par le préfet des Hauts-de-Seine.
00:40:25L'école coranique Al-Fouk
00:40:27avait été fermée
00:40:28le 20 octobre dernier
00:40:29à la suite d'un contrôle
00:40:30de sécurité
00:40:31relevant de graves manquements
00:40:32aux normes incendies.
00:40:33Mais la structure
00:40:34était depuis plusieurs mois
00:40:35dans le viseur
00:40:35de la cellule
00:40:36contre l'islamisme
00:40:37et le repli communautaire
00:40:38en raison
00:40:39de ces règles discriminatoires.
00:40:41Pourquoi c'est sorti
00:40:42que maintenant
00:40:42ces enregistrements ?
00:40:43Comment c'est sorti ?
00:40:44On le sait ?
00:40:45Non, moi je ne le sais pas
00:40:46mais je sais qu'il y a
00:40:47un travail de longue date.
00:40:48Mais vous vous rendez compte
00:40:48ça, ça a imprimé
00:40:49dans la société française
00:40:50depuis 15 ans ?
00:40:51Il y a les propos
00:40:52qui sont tenus
00:40:52puis il y a les gens
00:40:52qui les écoutent
00:40:53et qui évidemment
00:40:54diffusent ensuite
00:40:55cette idéologie.
00:40:56Il faut préciser quand même
00:40:57que la fermeture
00:40:57elle a lieu
00:40:58parce qu'on va chercher
00:40:58les normes incendies.
00:40:59C'est-à-dire que la loi française
00:41:00aujourd'hui
00:41:01elle ne permet pas
00:41:02de pointer la responsabilité
00:41:03de prêche
00:41:04et de dire
00:41:04c'est pour cette raison-là
00:41:05qu'on ferme.
00:41:06On va dire
00:41:06voilà, vous n'avez pas
00:41:07les locaux, etc.
00:41:08En tout cas
00:41:08c'est un énorme incendie
00:41:09pour fermer les établissements.
00:41:10Non mais Thomas,
00:41:10précisez ça.
00:41:12Non, non, là
00:41:12pardonnez-moi,
00:41:13là je ne comprends pas.
00:41:14La fermeture n'est pas liée
00:41:16à ce que je viens d'entendre ?
00:41:17En fait, c'est l'élément
00:41:18qui déclenche l'enquête
00:41:19mais là, formellement
00:41:20ce que la justice déclare
00:41:22c'est qu'il ne respecte pas
00:41:23les normes de sécurité
00:41:24pour accueillir du public
00:41:25et donc on ferme l'établissement.
00:41:27Oui, mais ce genre de prêche
00:41:27permet la fermeture aussi maintenant.
00:41:29Oui, grâce à la loi.
00:41:30Oui, rassurez-moi.
00:41:32En tout cas,
00:41:32à chaque fois qu'on a des fermetures
00:41:33et c'est le cas plusieurs fois
00:41:34dans les Hauts-de-Seine
00:41:35c'est toujours sur les normes sécuritaires.
00:41:36Le prêche fait, vous l'avez dit,
00:41:37il y a eu un article 40
00:41:38donc l'administration va se pencher.
00:41:40Mais ça dépend de quand
00:41:41on date les propos.
00:41:42C'est toujours pareil,
00:41:42ça peut être prescrit.
00:41:44On a là en tout cas
00:41:45un énième exemple
00:41:45de la procréation sur notre sol
00:41:46d'un islam légalitaire,
00:41:48littéraliste.
00:41:49Maintenant, on peut faire
00:41:50preuve de toute la fermeté
00:41:51qu'on veut,
00:41:52on peut durcir la loi.
00:41:53Il restera toujours
00:41:54un angle mort dans ce débat,
00:41:56c'est la question migratoire.
00:41:57Parce que ce prosélytisme islamiste
00:41:59il n'est possible
00:41:59que du fait
00:42:00des transformations démographiques
00:42:01qui sont devenues en France
00:42:02depuis 40 ans.
00:42:03Il y a 72% des titres de séjour
00:42:04primo-délivrés en France
00:42:06qui vont à des ressortissants
00:42:07de pays musulmans.
00:42:08On ne peut pas faire venir
00:42:09des peuples plantiers
00:42:09sur notre sol
00:42:10tout en renonçant
00:42:11à ce que nous sommes
00:42:12comme Français
00:42:12et attendent eux
00:42:13qui s'abandonnent
00:42:13du jour au lendemain
00:42:14leur culturelle.
00:42:15Ce qui est comique,
00:42:15c'est que les milieux progressistes
00:42:17sont alliés avec ce genre
00:42:18de personnages,
00:42:19défilent avec ce genre
00:42:20de personnages.
00:42:21La marche contre l'islamophobie,
00:42:23M. Mélenchon et ses amis
00:42:24défilaient avec ce genre
00:42:26d'imam,
00:42:27avec des propos
00:42:27complètement homophobes,
00:42:30misogynes,
00:42:31enfin tout ce que vous...
00:42:31Mais on a 30 ans de retard.
00:42:33On a 30 ans de retard.
00:42:34Là, en même temps
00:42:35que nous parlons,
00:42:36je reçois,
00:42:37évidemment,
00:42:37il faut toujours vérifier,
00:42:38mais quand je fais confiance
00:42:40à mon interlocuteur
00:42:41qui m'envoie ça,
00:42:42qui me dit
00:42:42« Tout cela n'est pas nouveau,
00:42:43le 18 août 1991,
00:42:45M. Collineau
00:42:46protestait contre
00:42:47l'installation
00:42:48d'une école de théologie
00:42:49islamique dans le Morvan. »
00:42:51Et qui était M. Collineau ?
00:42:53C'était un membre
00:42:54du Front National.
00:42:55Donc,
00:42:55il y a eu une...
00:42:57Voilà,
00:42:58on n'a pas voulu
00:42:58entrer dans ces sujets-là
00:43:00et on en a souvent parlé.
00:43:03Celui qui en avait parlé,
00:43:04c'était Jean-Marie Le Pen.
00:43:05J'ai passé plusieurs fois
00:43:06cette fameuse interview
00:43:08qu'il donne à Pierre-Herlux
00:43:09et Guillon.
00:43:10C'est prophétique.
00:43:11Donc, je n'y peux rien,
00:43:12c'est prophétique.
00:43:13Ce que dit Jean-Marie Le Pen
00:43:14sur ce sujet.
00:43:16Sur ce sujet.
00:43:18Et en face,
00:43:18M. Jospin en 1989,
00:43:20qu'est-ce que vous voulez
00:43:20que ça me fasse
00:43:21que la France islamise ?
00:43:22Tout à fait.
00:43:22C'est ainsi.
00:43:23L'honnêteté intellectuelle,
00:43:24c'est ça en fait.
00:43:26Et chaque journaliste
00:43:27devrait avoir
00:43:28cette honnêteté intellectuelle.
00:43:29Ce qu'on disait tout à l'heure.
00:43:30Le découvert bancaire,
00:43:31visiblement,
00:43:32c'est un truc,
00:43:32c'est une salade.
00:43:33Parce que tous les...
00:43:35Là, c'est en train de monter
00:43:36parce qu'on a un peu
00:43:36d'influence parfois.
00:43:37Vous allez voir
00:43:38que tout le monde
00:43:38va réagir.
00:43:39Tous les députés
00:43:40ont voté cela,
00:43:41mais c'est la Commission européenne
00:43:43qui a glissé un truc
00:43:44de ce type
00:43:45sans que les députés
00:43:46le sachent, visiblement.
00:43:46C'est une sorte
00:43:48d'entourloupe.
00:43:49Parce que tous les députés,
00:43:50même Jean-Luc Mélenchon,
00:43:51l'a voté.
00:43:52Ces députés
00:43:53au Parlement européen
00:43:54l'ont voté.
00:43:54Mais la Commission européenne,
00:43:56comme toujours,
00:43:56a fait un tour de passe-face.
00:43:58À suivre.
00:43:59Oui, à suivre.
00:44:00Mais ça, c'est un très bon sujet,
00:44:01le découvert bancaire.
00:44:03Parce que c'est un sujet,
00:44:03c'est la vie des gens,
00:44:04le découvert bancaire.
00:44:05C'est un quart des gens
00:44:06qui sont à découvert chaque mois.
00:44:07Ça concerne beaucoup de monde.
00:44:08Monsieur Retailleau,
00:44:09ce matin,
00:44:10il était sur RTL.
00:44:11Je n'ai pas les mêmes convictions
00:44:12que Marine Le Pen.
00:44:12Elle est pour la taxe,
00:44:14l'impôt.
00:44:15Je suis contre l'union.
00:44:16S'il est aussi caricatural
00:44:17que ça,
00:44:18ça va être parfait.
00:44:19Je pense que vraiment,
00:44:21c'est une manière
00:44:22de réduire, évidemment.
00:44:24Moi, je pense que les politiques
00:44:25sont complètement à côté.
00:44:27Voilà.
00:44:27Cher Georges.
00:44:28Parce que si
00:44:29tu prends les gens
00:44:30pour des imbéciles,
00:44:33si tu prends les gens
00:44:34pour des imbéciles,
00:44:35parce que Marine Le Pen
00:44:36n'avait pas pour l'impôt,
00:44:37tout ça n'a pas de sens.
00:44:38C'est idiot de dire ça.
00:44:39Pardonnez-moi de le dire.
00:44:41Donc, si tu ne fais pas preuve
00:44:42d'intelligence
00:44:42dans le débat politique
00:44:44en disant des choses,
00:44:45tu te ramasseras.
00:44:47Mais en revanche,
00:44:47celui qui dira des choses
00:44:48intelligentes,
00:44:49nuancées,
00:44:50etc.,
00:44:51et intellectuellement
00:44:52intéressantes,
00:44:54acceptent le débat,
00:44:55oui,
00:44:55mais on ne peut pas réduire.
00:44:57Ce qu'on vous rétorquera,
00:44:58c'est qu'hier,
00:44:58LFI a voté avec le RN,
00:45:00le RN a voté avec LFI
00:45:01pour un nouvel impôt.
00:45:03Donc, ça donne malheureusement
00:45:04ou pas raison
00:45:04à Votre Retailleau.
00:45:05Mais vous comprenez
00:45:06que c'est un peu plus complexe.
00:45:07On comprend bien.
00:45:08Sans doute.
00:45:08Je suis contre l'union des appareils,
00:45:10je suis pour l'union des électeurs.
00:45:11Alors, je suis pour l'union
00:45:12des électeurs de droite.
00:45:13Bon.
00:45:14Mais je suis contre l'union des appareils.
00:45:15Bon.
00:45:16On abandonne le 49-3,
00:45:17a-t-il dit,
00:45:18et la réforme des retraites.
00:45:19On fait un choc fiscal.
00:45:21C'est le PS qui gouverne.
00:45:22Là, il a raison.
00:45:22Jamais la France n'a été
00:45:23autant à droite
00:45:24et jamais le gouvernement
00:45:25n'aurait autant penché
00:45:25vers la gauche.
00:45:26Il a évidemment 100% raison.
00:45:28Mais c'est ses députés.
00:45:30Il n'a qu'à voter la censure aussi.
00:45:31Il n'a qu'à le dire
00:45:32à M. Wauquiez.
00:45:33Mais comme M. Wauquiez
00:45:34veut tuer M. Retailleau,
00:45:36on en est là.
00:45:37Wauquiez fait toujours
00:45:37l'inverse de ce que nous...
00:45:38Tuer politiquement.
00:45:40Pas avoir voté la censure,
00:45:42on ne va pas dire
00:45:42qu'ils vont approuver
00:45:43ce budget.
00:45:44Mais si, pardonnez-moi,
00:45:47si en fait.
00:45:48Si.
00:45:48Je suis désolé
00:45:49de vous le dire,
00:45:49si en fait.
00:45:50Et pour les gens,
00:45:51ils ont bien compris
00:45:51que ça se passe comme ça.
00:45:53Parce que c'est positif.
00:45:53leur électorat
00:45:54soit sur cette ligne.
00:45:56Ah oui.
00:45:56Il y a eu des sondages.
00:45:57Il y a des ordinateurs
00:45:58déchirés aussi.
00:45:59Vous souhaitez
00:45:59qu'il prenne cette décision ?
00:46:00Alors, question posée
00:46:02à M. Wetailleau
00:46:02sur Emmanuel Macron.
00:46:03Est-ce qu'il doit démissionner
00:46:04ou pas ?
00:46:04Vous souhaitez
00:46:04qu'il prenne cette décision ?
00:46:06Bien sûr.
00:46:06Mais ce n'est pas à moi
00:46:07de demander sa démission
00:46:08parce que ça va fragiliser
00:46:09la fonction présidentielle.
00:46:11Il a raison là aussi.
00:46:12Vous voyez.
00:46:13Il a deux sur trois.
00:46:13Ça évolue.
00:46:14Vous avez quand même...
00:46:15On est de plus en plus près
00:46:16de l'appel à la démission.
00:46:17Oui.
00:46:18Vous avez quand même
00:46:23la question se pose
00:46:25plus que jamais.
00:46:26Elle est dans ton esprit.
00:46:27C'est les convictions
00:46:28ou le jeu ?
00:46:28C'est Georges
00:46:29qui a lancé le droit.
00:46:30Oui.
00:46:30On a l'impression
00:46:31que c'est plutôt
00:46:31l'un qui s'oppose à l'autre.
00:46:33Et ça va être un feuilleton
00:46:34l'affaire des découvertes bancaires
00:46:37parce qu'on me le confirme
00:46:38Mélenchon gueule
00:46:39entre guillemets
00:46:40contre un truc qu'il a voté.
00:46:42Que ses députés ont voté.
00:46:43Vous voyez.
00:46:44On a bien fait
00:46:44de vous reprendre, Pascal.
00:46:46Dans votre nouvelle
00:46:47Mélenchon...
00:46:48Mélenchon qui vote
00:46:50sans savoir
00:46:50ce pourquoi il vote.
00:46:51Exactement.
00:46:52Il vote sans savoir
00:46:53pourquoi il vote.
00:46:54Mais c'est aussi intéressant
00:46:55ce que vous dites
00:46:55est très intelligent
00:46:56Thomas Bonnet.
00:46:57Et ça ne m'étonne pas.
00:46:59Mais bien sûr.
00:47:00Mais c'est tous les hommes politiques
00:47:01ils votent
00:47:02sans savoir pourquoi ils votent.
00:47:04Ça c'est une formule formidable.
00:47:05C'est exactement ça.
00:47:07Ils font n'importe...
00:47:08C'est des amateurs.
00:47:10Vous allez alimenter
00:47:11l'antiparlementarisme là.
00:47:12Il s'alimente de lui-même.
00:47:14Il s'alimente de lui-même.
00:47:15Vous allez...
00:47:16Je ne sais pas
00:47:16ce que vous allez alimenter Georges
00:47:18mais bon...
00:47:18On peut être un peu caricatrice.
00:47:199h53
00:47:19on va écouter le carillon.
00:47:20On va parler des députés.
00:47:21Je pense que quelquefois
00:47:22il m'est arrivé de savoir
00:47:24ce que je votais quand même.
00:47:25Oui.
00:47:25Vous ne savez pas
00:47:26ce que vous dites déjà.
00:47:27Donc parfois...
00:47:29Vous avez dit un genre...
00:47:30Oui vous êtes caricaturé.
00:47:31Il s'expose.
00:47:32Il s'expose.
00:47:32Oui mais bon.
00:47:34Monsieur Hill
00:47:34est demandé.
00:47:36Bonjour monsieur Hill.
00:47:39Oh là là
00:47:39mais je ne vous entends pas.
00:47:40Aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe.
00:47:42Je vous entends.
00:47:43Comment ça va monsieur Hill ?
00:47:44Je ne vous entends plus.
00:47:44J'ai cassé mes lunettes.
00:47:46Comment allez-vous ?
00:47:47Ça va très bien.
00:47:49Ça va très bien.
00:47:49Quel sera le programme aujourd'hui ?
00:47:51On va parler de...
00:47:51On sera avec Louis XIV
00:47:52dans un instant figurez-vous
00:47:54avec Emmanuel Moire
00:47:55qui incarne le roi soleil
00:47:57dans une comédie musicale.
00:47:58Ça vous parle le roi soleil ou pas ?
00:47:59Ah bah 1638
00:48:02naissance de Louis XIV
00:48:04mort en 1715
00:48:05roi en 1643
00:48:07il avait 5 ans
00:48:08mais c'était surtout Anne d'Autriche
00:48:10qui dirigeait.
00:48:12Ça va d'accord.
00:48:12Quelle est sa dernière femme ?
00:48:15Sa dernière femme ?
00:48:17Dernière femme de Louis XIV
00:48:18Ah non je ne l'ai pas.
00:48:19Ça vous apprendra à l'ouvrir.
00:48:22Madame de Montespan.
00:48:23Ah oui Madame de Montespan.
00:48:24Et la première ?
00:48:25Et la première Jacqueline ?
00:48:27Oui j'ai...
00:48:29Jacqueline.
00:48:30Jacqueline.
00:48:31C'était qui la première ?
00:48:32C'était la reine d'Espagne ?
00:48:33L'infante ?
00:48:34Bah oui L'infante.
00:48:34L'infante.
00:48:36Ah oui.
00:48:37Louis XIV formidable.
00:48:39Voilà.
00:48:39On va chanter dans ce studio
00:48:42parce qu'il y a une comédie musicale
00:48:43sur Louis XIV
00:48:44qui remonte sur scène 20 ans après.
00:48:46Et bah ça sera avec plaisir
00:48:48chers camarades.
00:48:48A tout à l'heure.
00:48:49Merci.
00:48:50Merci Louis XIV.
00:48:52Bon nous
00:48:52qui sera le prochain maître du monde ?
00:48:54Ça a été Louis XIV ?
00:48:55Ah oui ?
00:48:56Nous sommes d'accord.
00:48:57Ah oui ça.
00:48:58Mais a priori
00:48:59c'est plutôt un chinois le prochain.
00:49:00Ah oui c'est...
00:49:01Non c'est...
00:49:02Peu de chance ça soit un français.
00:49:03Bon.
00:49:04François Langlais sera avec nous
00:49:06dans une seconde
00:49:07et on le remercie
00:49:07parce que évidemment
00:49:08vous pouvez l'entendre
00:49:09sur RTL
00:49:10et sur LCI
00:49:11et je remercie
00:49:12ces deux maisons
00:49:13qui lorsqu'il y a un livre
00:49:15c'est la tradition
00:49:16lorsqu'un livre
00:49:16sort
00:49:18et qu'il est écrit
00:49:19par un éditorialiste
00:49:20d'une maison concurrente
00:49:22au nom de
00:49:24de la courtoisie
00:49:26entre les maisons
00:49:27il a le droit
00:49:28il a une permission de sortie
00:49:29de sa propre maison
00:49:30pour venir
00:49:31toucher
00:49:32enfin le plus grand nombre
00:49:34et ce qui se passera
00:49:35avec qui sera
00:49:36le prochain maître du monde
00:49:37qui sera le prochain
00:49:39Vous avez bien fait
00:49:39de parler de courtoisie
00:49:40Non mais attendez
00:49:42on taquine
00:49:43Tout est pas besoin d'empêcher
00:49:44Mais on est taquin
00:49:45Non mais la phrase commence bien
00:49:47puis elle...
00:49:47Mais on est taquin
00:49:48Qu'est-ce que vous voulez
00:49:49on a le droit d'être taquin
00:49:50on était au fond de la classe
00:49:52et puis on est...
00:49:52Voilà on fait des...
00:49:53Voilà on était des sales gosses
00:49:55de temps en temps
00:49:55C'est bien d'être un sale gosse
00:49:56Ah oui toujours
00:49:57Ah ben c'est bien d'être un sale gosse
00:49:59De temps en temps
00:50:00pas toujours
00:50:01mais hélas
00:50:01on est des vieux messieurs maintenant
00:50:02Et 9h56
00:50:04à tout de suite
00:50:04Qui sera le prochain maître du monde ?
00:50:11C'est aux éditions Plon
00:50:12et c'est d'un meilleur spécialiste économique de France
00:50:16François Langlais
00:50:17Pourquoi êtes-vous l'un des meilleurs ?
00:50:20Parce que vous êtes un des plus pédagogiques
00:50:21ou un des plus pédagos
00:50:23Quand vous parlez
00:50:24Je suis sensible à votre complément
00:50:25Quand vous parlez
00:50:26Je comprends
00:50:28Et c'est important
00:50:28parce que c'est un domaine
00:50:30qui n'est pas toujours simple
00:50:33C'est vrai
00:50:33L'économie
00:50:34Et souvent c'est ce qu'on doit vous dire d'ailleurs
00:50:36On me le dit souvent
00:50:36et je pense que c'est lié aussi au fait que
00:50:39je ne suis pas un économiste
00:50:41Donc finalement je suis obligé de faire moi-même
00:50:43le travail de compréhension
00:50:45et d'analyse
00:50:47qui permet de restituer les choses
00:50:48Au fond vous savez
00:50:49souvent
00:50:50d'ailleurs ça vaut pour tout domaine
00:50:52Ce qui est le plus important
00:50:54est aussi ce qu'il y a de plus simple
00:50:55C'est-à-dire que sous la gangue de complexité
00:50:58il y a en réalité un rapport de force
00:51:00ou bien un chiffre
00:51:01qui témoigne d'une évolution
00:51:02et c'est ça qu'il faut arriver à détecter
00:51:05Et vous le faites particulièrement bien
00:51:06Somaïa Labidi fait particulièrement bien
00:51:08les infos également
00:51:09et elle nous les rappelle à l'instant
00:51:10Pour la deuxième fois
00:51:15en 11 mois
00:51:16les Néerlandais sont appelés aux urnes
00:51:17Ger Boulders
00:51:18chef du parti pour la liberté
00:51:20espère transformer le scrutin
00:51:22en plébiscite pour son programme
00:51:23mais il lui faudra convaincre
00:51:25la droite libérale
00:51:26et les chrétiens démocrates
00:51:27de gouverner avec lui
00:51:28pour accéder au poste de premier ministre
00:51:31Une cérémonie ce matin
00:51:33dans la basilique
00:51:34Notre-Dame de l'Ascension
00:51:35à Nice
00:51:36pour rendre hommage
00:51:37aux trois victimes
00:51:38de l'attentat survenu
00:51:39le 29 octobre 2020
00:51:40Attentat perpétré
00:51:42par un Tunisien de 26 ans
00:51:44qui a été condamné
00:51:45en première instance
00:51:45à la réclusion criminelle
00:51:47à la perpétuité
00:51:48assortie d'une période
00:51:49de sûreté incompressible
00:51:51Et puis après la Jamaïque
00:51:53Cuba balayé par l'ouragan Melissa
00:51:55les autorités font état
00:51:56de vent violent
00:51:57195 km enregistrés
00:52:00pour cette tempête
00:52:01rétrogradée en catégorie 3
00:52:03Les habitants fuient les côtes
00:52:04et l'état d'alerte
00:52:06a été décrété
00:52:06dans six provinces
00:52:07de l'est du pays
00:52:09Merci Soma
00:52:10Il y a une chose
00:52:11avant de parler de votre liste
00:52:12qu'a dit Carlos Tavares
00:52:13que vous connaissez
00:52:14qui avait été contesté
00:52:15d'ailleurs parce que
00:52:15sa rémunération
00:52:16avait choqué
00:52:17disons-le les français
00:52:19mais il est interrogé
00:52:19dans le point
00:52:20et on lui demande
00:52:21comment analysez-vous
00:52:22la crise
00:52:23la France peut-elle
00:52:23s'en sortir
00:52:24dit-il
00:52:25j'ai un vrai doute
00:52:25est-ce que la France
00:52:27peut se réformer
00:52:28sans violence
00:52:29je ne suis pas sûr
00:52:30personne ne veut faire
00:52:31des efforts
00:52:32et tout le monde
00:52:32veut croire aux mensonges
00:52:33qu'on va être protégé
00:52:34par le gouvernement
00:52:35mais quand il n'y a plus
00:52:36de richesse créée
00:52:37il n'y a plus d'argent
00:52:38dans la caisse
00:52:39cela va mal se terminer
00:52:41dit-il
00:52:41soit avec la misère
00:52:43c'est-à-dire qu'on arrête
00:52:43de créer de la richesse
00:52:44et donc il n'y a plus
00:52:45de TVA
00:52:46plus d'impôts
00:52:47soit c'est la guerre civile
00:52:48guerre civile
00:52:49ceux qui veulent encore
00:52:51faire quelque chose
00:52:53pour leur vie
00:52:53et leur famille
00:52:54vont s'opposer
00:52:55à ceux qui ne veulent pas
00:52:56que les choses
00:52:57se fassent
00:52:58bon
00:52:58ce qu'il dit
00:52:59tout le monde le pense
00:53:00et j'imagine que vous le pensez aussi
00:53:01mais pourquoi
00:53:02nos gouvernants
00:53:04pourquoi aussi les français
00:53:05parce qu'ils ont une part
00:53:06de responsabilité
00:53:07sans doute
00:53:07on en a tous
00:53:08ah oui mais
00:53:09oui
00:53:10sans doute
00:53:11je pense si vous voulez
00:53:12que ça peut sembler paradoxal
00:53:14mais pour se réformer
00:53:16pour changer
00:53:17et ça vaut
00:53:18pour un individu
00:53:19comme pour une entreprise
00:53:20comme pour un pays
00:53:21il faut faire
00:53:22l'expérience de la crise
00:53:23d'une vraie crise
00:53:25c'est-à-dire
00:53:25qui vous interdit
00:53:26de pouvoir vous financer
00:53:27tous les pays européens
00:53:29qui sont passés
00:53:29par la réforme
00:53:30justement
00:53:30ont connu avant une crise
00:53:32c'est le Portugal
00:53:32c'est l'Espagne
00:53:33c'est l'Irlande
00:53:34c'est la Grèce
00:53:35et nous
00:53:36nous sommes protégés
00:53:38d'abord par notre poids relatif
00:53:39dans l'euro
00:53:40qui est assez important
00:53:41et puis
00:53:42par l'organisation
00:53:44de l'union monétaire
00:53:44qui fait que
00:53:45au fond
00:53:46tout le monde se dit
00:53:47les gens qui nous prêtent
00:53:48de l'argent
00:53:48la France ne fera jamais faillite
00:53:50à un moment ou à un autre
00:53:51elle se réveillera
00:53:52et paradoxalement
00:53:53si vous voulez
00:53:54l'euro a mis
00:53:55un chiffon
00:53:56sur le signal d'alarme
00:53:57il sonne
00:53:58mais on ne l'entend plus
00:53:59et du coup
00:54:00on a le sentiment
00:54:01collectif
00:54:02que ça peut continuer
00:54:03comme ça
00:54:03alors que c'est
00:54:04Tavares qui a raison
00:54:05c'est à dire que
00:54:06sans mesures
00:54:07relativement difficiles
00:54:09et surtout
00:54:10sans restauration
00:54:12de notre capacité
00:54:13à produire
00:54:14à travailler
00:54:15il n'y a pas
00:54:16de solution
00:54:17sans travail
00:54:18sans davantage
00:54:19de travail
00:54:19mais c'est parce
00:54:20qu'on ne travaille
00:54:21pas assez
00:54:23ou c'est parce
00:54:24que nous ne sommes pas
00:54:25assez nombreux
00:54:26à travailler
00:54:26les deux
00:54:27les deux
00:54:28vous avez raison
00:54:28de faire la nuance
00:54:29mais au fond
00:54:30la quantité
00:54:31de travail
00:54:32produite en France
00:54:32est insuffisante
00:54:33vous savez
00:54:34il y a un indicateur
00:54:34que j'adore
00:54:35qui est très simple
00:54:36on prend
00:54:37toutes les heures
00:54:38de travail
00:54:38produites dans un pays
00:54:40pendant une année
00:54:40et on divise
00:54:41par le nombre
00:54:42d'habitants
00:54:42d'habitants
00:54:43c'est à dire
00:54:44de 0 à 100 ans
00:54:45et quand on fait
00:54:46cette opération
00:54:47et qu'on classe
00:54:47les pays
00:54:48l'OCDE le fait
00:54:49régulièrement
00:54:49c'est la France
00:54:50qui arrive en bas
00:54:51de tableau
00:54:51nous produisons
00:54:52660 heures
00:54:54de travail
00:54:54par habitant
00:54:55et par an
00:54:56les Etats-Unis
00:54:57sont à 800
00:54:58la Corée est à 1100
00:54:59le Royaume-Uni
00:55:00est à 800
00:55:01et de fait
00:55:03mais qui a l'intérêt
00:55:03de prendre des retraités
00:55:04et des enfants
00:55:05dans ce soir ?
00:55:06parce qu'in fine
00:55:06660 heures
00:55:08ça représente
00:55:09un tiers de travail
00:55:10ça veut dire
00:55:10que chacun
00:55:11des français
00:55:12qui travaille
00:55:13travaille rémunéré
00:55:15travaille en réalité
00:55:16pour 3 personnes
00:55:17justement
00:55:18pour un retraité
00:55:19et pour un jeune
00:55:20à financer
00:55:21sur les épaules
00:55:22de chaque français actif
00:55:23vous avez 2 inactifs
00:55:25c'est pas possible
00:55:26donc pour répondre
00:55:27à votre question
00:55:27il y a à la fois
00:55:28pas assez de gens
00:55:29qui travaillent
00:55:30c'est évident
00:55:30mais il y a aussi
00:55:32le fait que ceux
00:55:32qui travaillent
00:55:33au moins une partie
00:55:34d'entre eux
00:55:34devraient travailler
00:55:35un peu plus
00:55:36alors le scénario
00:55:37de catastrophe
00:55:37c'est quoi ?
00:55:39c'est-à-dire qu'on baisse
00:55:40les pensions de retraite
00:55:41on arrête le chômage
00:55:43c'est quoi le scénario
00:55:45de catastrophe ?
00:55:46parce que là où je suis
00:55:46complètement d'accord
00:55:47avec vous
00:55:47c'est qu'au fond
00:55:48comme les gens entendent
00:55:50depuis 40 ans
00:55:51que c'est la crise
00:55:51et qu'ils sont toujours vivants
00:55:54c'est comme quelqu'un
00:55:55qui serait malade
00:55:56mais au fond
00:55:57rien ne change pour eux
00:55:58à grand trait
00:56:01rien ne change
00:56:02donc c'est quoi
00:56:03le scénario
00:56:03catastrophe ?
00:56:05le point de vulnérabilité
00:56:06il y en a plusieurs
00:56:08au plan
00:56:09je dirais
00:56:09proprement financier
00:56:10c'est le moment
00:56:11où les créanciers
00:56:12diraient
00:56:13on ne veut pas
00:56:14prêter d'argent
00:56:15à la France
00:56:15sans demander
00:56:16une rémunération
00:56:17beaucoup plus importante
00:56:18des taux d'intérêt
00:56:18plus élevés
00:56:19vous connaissez
00:56:21ce chiffre comme moi
00:56:22on emprunte
00:56:23plus de 300 milliards
00:56:24d'euros
00:56:25par an
00:56:26pour financer
00:56:28les penses quotidiennes
00:56:28alors si ça change
00:56:29qu'est-ce qui se passe ?
00:56:30moi ce qui m'intéresse
00:56:30c'est concrètement
00:56:31il y a des gens
00:56:31qui nous écoutent
00:56:32qu'est-ce qui change
00:56:33dans leur vie
00:56:34pour eux
00:56:35au moment où le scénario
00:56:36catastrophe arrive ?
00:56:37il y a eu la répétition générale
00:56:38de tout ça au Portugal
00:56:39en Espagne
00:56:40et en Grèce
00:56:40il y a quelques années
00:56:41c'est-à-dire que
00:56:42brutalement
00:56:43l'Etat ne peut plus
00:56:44faire face à ses obligations
00:56:45il est obligé de couper
00:56:46massivement
00:56:46sans réfléchir
00:56:47mais couper quoi ?
00:56:48les salaires des fonctionnaires
00:56:50le nombre d'un quoi
00:56:51évidemment
00:56:52tous les transferts
00:56:53les trucs comme
00:56:54je ne sais pas quoi
00:56:54donc on ne paye plus
00:56:56les fonctionnaires
00:56:57ça c'est un scénario
00:56:58catastrophe
00:56:58mais c'est possible
00:56:59on licencie
00:57:00une grande partie
00:57:01d'entre eux
00:57:02on sera obligé
00:57:04si jamais on arrivait
00:57:05à ce scénario catastrophe
00:57:06c'est ce qui s'est passé
00:57:08au Portugal
00:57:08mais comment
00:57:09les portugais ont réagi
00:57:11quand on a
00:57:11licencié des fonctionnaires
00:57:14parce qu'en France
00:57:14là c'est la révolution
00:57:15là c'est la guerre civile
00:57:16ils se sont serrés
00:57:17à la ceinture
00:57:18ils ont continué
00:57:19en France
00:57:19on ne serra pas la ceinture
00:57:22je vous le dis
00:57:22c'est pour ça que je pense
00:57:23que l'autre point de vulnérabilité
00:57:25il est d'ordre je dirais
00:57:26c'est là où Carlos Tavares a raison
00:57:28c'est vrai qu'une crise sociale
00:57:29de première ampleur
00:57:30est tout à fait vraisemblable
00:57:31parce qu'on n'est pas
00:57:32dans la psychologie collective
00:57:33je suis d'accord
00:57:34mais ce que vous me dites
00:57:35c'est ce que j'entends
00:57:36vous savez les anciens disaient
00:57:37il faudrait une bonne guerre
00:57:38ce qui est horrible
00:57:39comme phrase
00:57:40ce que vous me dites
00:57:40c'est que la possibilité
00:57:42tant qu'il n'y a pas de crise
00:57:43on ne bouge pas
00:57:44oui
00:57:44c'est ce qui se passe
00:57:46voilà
00:57:46on n'est pas tiré d'affaires
00:57:49pour autant
00:57:50parce que
00:57:50s'il n'y a pas de crise
00:57:51en réalité
00:57:52c'est l'autre chemin
00:57:53c'est celui du déclin
00:57:55on y est là
00:57:56on y va tout droit
00:57:57on est dedans
00:57:58mais ça peut aller plus loin
00:57:59vous avez par exemple
00:57:59vous avez
00:58:00comment dire
00:58:01vous avez une personnalité particulière
00:58:02dans le monde des médias
00:58:03vous avez accès
00:58:05sans doute à Emmanuel Macron
00:58:06qui peut vous écouter
00:58:07vous avez des échanges
00:58:09avec lui
00:58:09ou avec des ministres
00:58:10qui vous demandent
00:58:11simplement votre avis
00:58:12qui prennent leur téléphone
00:58:13pour dire
00:58:13tiens monsieur l'anglais
00:58:15jamais
00:58:16jamais par exemple
00:58:18en 8 ans
00:58:19Emmanuel Macron
00:58:20a fait un tête à tête
00:58:21avec vous
00:58:21jamais
00:58:22alors on s'est croisé
00:58:23mais jamais
00:58:24il vous a dit
00:58:24tiens j'aimerais bien
00:58:25vous écouter
00:58:26jamais
00:58:26non non jamais
00:58:27c'est ça qui me fascine
00:58:28moi je l'assure
00:58:29je suis fasciné
00:58:30mais pourquoi
00:58:31pourquoi
00:58:32parce que
00:58:33je trouve ça
00:58:34sidérant en fait
00:58:35il a sans doute
00:58:36le sentiment
00:58:37de savoir tout
00:58:38mieux que tout le monde
00:58:39ah mais ça
00:58:39je vous le confirme
00:58:40donc
00:58:40pourquoi aller
00:58:43discuter
00:58:44ou prendre des conseils
00:58:45de quiconque
00:58:45de ce point de vue
00:58:46franchement
00:58:47je pense que ma contribution
00:58:48ne serait pas meilleure
00:58:49que celle d'un chef d'entreprise
00:58:50de niveau intermédiaire
00:58:52qui voit la vie telle qu'il est
00:58:53et qui se rend compte
00:58:54des problèmes
00:58:55votre contribution serait meilleure
00:58:57parce que d'abord
00:58:57vous lui diriez les choses
00:58:58telles que vous le pensez
00:58:59avec une possibilité
00:59:00de vous tromper
00:59:01mais vous diriez les choses
00:59:02avec intelligence
00:59:02honnêteté
00:59:03écoutez
00:59:03je le dirais sans phare
00:59:04en tout point
00:59:05voilà sans phare
00:59:05c'est ce que je fais à l'antenne
00:59:07oui
00:59:07mais il vous écoute
00:59:09alors il peut dire
00:59:10qu'il vous écoute régulièrement
00:59:11écoutez
00:59:12je n'en ai aucune idée
00:59:12et je ne parle pas pour lui
00:59:14je parle pour les français
00:59:16au fond
00:59:17les auditeurs
00:59:18des médias
00:59:19sur lesquels je travaille
00:59:19bon
00:59:20on va parler de votre livre
00:59:21la Chine s'est réveillée
00:59:22vous parlez de l'industrie automobile
00:59:24c'est un chapitre formidable
00:59:25la Chine
00:59:26alors j'ai lu ça
00:59:28c'est extraordinaire
00:59:29la Chine
00:59:29produit plus
00:59:31que toutes les industries
00:59:32au monde
00:59:32c'est génial ça
00:59:34quand on dit ça
00:59:36vous vous rendez compte ?
00:59:37non non
00:59:37c'est vrai
00:59:38c'est là où vous êtes fort
00:59:39parce que vous arrivez
00:59:41avec une image
00:59:41moi je ne l'avais jamais entendu
00:59:43dire comme ça
00:59:43par exemple
00:59:44la Chine produit plus
00:59:45que toutes les industries
00:59:46dans l'ombre
00:59:47donc là tu comprends
00:59:48ce qu'est la Chine
00:59:49avec cette simple petite phrase
00:59:50bien sûr
00:59:51mais c'est là où justement
00:59:52il faut trouver le bon chiffre
00:59:54ou le bon élément
00:59:55qui résume
00:59:56qui ramasse
00:59:56une bonne métaphore
00:59:57c'est essentiel
00:59:58dans le travail de pédagogie
00:59:59mais c'est vrai que
01:00:00c'est la conséquence
01:00:02du plus grand rattrapage économique
01:00:04de tous les temps
01:00:05qui a commencé
01:00:05dans les années 80
01:00:06j'habitais en Chine
01:00:07à l'époque
01:00:07donc je l'ai vu naître
01:00:10j'étais prof de littérature
01:00:12vous voyez rien à voir
01:00:13en Chine ?
01:00:13en Chine
01:00:14dans les années 80
01:00:14ah bon ?
01:00:15à Shanghai
01:00:16fichtre
01:00:17et
01:00:18c'est pour ça que vous nous plaisez tant
01:00:20vous aimez la littérature
01:00:21donc
01:00:22non mais si vous voulez
01:00:24j'ai vu naître
01:00:25ce truc incroyable
01:00:26c'est à dire
01:00:26ce réveil des Chinois
01:00:28qui était évidemment nourri
01:00:30par l'appétit du business
01:00:31c'est des gens qui savent
01:00:32faire du business
01:00:33qui étaient jusque là
01:00:34contraints
01:00:34interdits
01:00:35et qui brutalement
01:00:36à l'occasion d'un signe
01:00:37de l'empereur de l'époque
01:00:38c'est Teng Xiaoping
01:00:39ont conquis le monde
01:00:40et en 40 ans
01:00:41jamais on a vu
01:00:42un tel rattrapage économique
01:00:44à cette échelle
01:00:45dans l'histoire
01:00:45donc aujourd'hui
01:00:46évidemment
01:00:47elle challenge les Etats-Unis
01:00:49pour autant
01:00:50je le dis dans le livre
01:00:51la Chine
01:00:52gouvernera-t-elle le monde
01:00:54je ne le pense pas
01:00:54oui mais là
01:00:55il y a l'alliance
01:00:56pour un chef d'entreprise
01:00:58qui est formidable
01:00:59en Chine
01:01:00alors ça va vous faire sourire
01:01:01c'est un pouvoir autoritaire
01:01:03très fort
01:01:04et un capitalisme
01:01:05débridé
01:01:05bah ça
01:01:06vous mettez ça ensemble
01:01:07ça marche XXL
01:01:09bah oui
01:01:10ça marche XXL
01:01:11on peut se demander quand même
01:01:12si c'est pas la fin
01:01:13de l'âge d'or chinois
01:01:14si vous voulez
01:01:15de l'heure 40 glorieuse
01:01:16parce que
01:01:16d'abord il y a
01:01:18un problème démographique
01:01:19monumental
01:01:20et pour vous donner
01:01:22un seul chiffre
01:01:23qui là encore
01:01:24capte bien la réalité
01:01:25chaque année
01:01:26la Chine
01:01:27perd
01:01:278 millions d'actifs
01:01:298 millions de personnes
01:01:30actives
01:01:30compte tenu de vieillissement
01:01:32alors vous allez me dire
01:01:32il y a du stock
01:01:33c'est vrai
01:01:34oui
01:01:35mais ça parle comme image aussi
01:01:37mais pour autant
01:01:38ça va s'accélérer
01:01:39et en fait
01:01:40quand on regarde
01:01:40l'extraordinaire croissance
01:01:42de la Chine
01:01:42sur les 40 dernières années
01:01:43c'est d'abord
01:01:44la croissance
01:01:45de la population active
01:01:46grâce aux cohortes
01:01:47qui étaient nées
01:01:48dans les années 50 ou 60
01:01:49à l'époque où Mao disait
01:01:50aux chinois
01:01:51faites des enfants
01:01:52ces gens là sont arrivés
01:01:53sur le marché du travail
01:01:54la population active
01:01:55s'est dilatée
01:01:56et le miracle chinois
01:01:57c'est ça
01:01:58mais aujourd'hui
01:01:59elle se contracte
01:02:00et demain
01:02:01la Chine sera
01:02:02les pattes du monde
01:02:03elle est l'usine du monde
01:02:05aujourd'hui
01:02:05elle sera les pattes du monde
01:02:06et il y a là
01:02:07une hypothèque
01:02:08considérable
01:02:09sur la poursuite
01:02:10de la trajectoire
01:02:11éblouissante
01:02:12que ce pays a connue
01:02:13l'exemple de la Chine
01:02:16ça veut dire
01:02:16que la politique
01:02:17peut encore quelque chose
01:02:18que la volonté politique
01:02:19peut accomplir
01:02:19parce que là
01:02:20c'est des miracles
01:02:21oui mais c'est autoritaire
01:02:22en mettant ça
01:02:24parce que c'est transposable
01:02:25sans effectivement
01:02:27la dictature
01:02:28c'est une volonté politique
01:02:29qui gouverne l'économie
01:02:31c'est une forme
01:02:32de politique particulière
01:02:33en effet
01:02:34c'est un pouvoir
01:02:36qui a toujours été autoritaire
01:02:37de ce point de vue
01:02:38d'ailleurs
01:02:38comme dans l'histoire
01:02:40des communautés
01:02:41ceux qui ne changent pas
01:02:42comptent davantage
01:02:43que ce qui change
01:02:43et vous pouvez passer
01:02:45d'un régime impérial
01:02:45à un régime communiste
01:02:46au fond
01:02:47le pouvoir
01:02:47est à peu près le même
01:02:48ces manifestations
01:02:49sont à peu près les mêmes
01:02:50et le lien
01:02:51entre le citoyen
01:02:53et le pouvoir
01:02:53est le même
01:02:54donc
01:02:55de ce point de vue
01:02:57je rejoindrai Pascal
01:02:59vous avez un mix
01:03:00qui est
01:03:01c'est plus efficace au monde
01:03:02un pouvoir autocratique
01:03:04avec un capitalisme débridé
01:03:05ça marche
01:03:06et puis en plus
01:03:06des salaires
01:03:07les gens n'ont pas le choix
01:03:08attention
01:03:08c'est qu'ils bossent
01:03:0915h par jour
01:03:09les enfants bossent
01:03:10c'est quand même une horreur
01:03:11on est d'accord
01:03:12les enfants bossent
01:03:13très tôt
01:03:14c'est une dictature
01:03:15je ne sais pas si ça se passe
01:03:16toujours aujourd'hui
01:03:17pour le coup
01:03:17moi qui ai connu
01:03:18la Chine d'il y a 40 ans
01:03:19vous interrogez
01:03:20des gens dans la rue
01:03:21en Chine aujourd'hui
01:03:22dans les grandes villes
01:03:23qui ont connu cette époque là
01:03:24donc qui ont 60
01:03:25ils vous disent tous
01:03:27la vie est bien meilleure
01:03:28aujourd'hui qu'elle n'était
01:03:28oui effectivement
01:03:29ils commençaient à 8 ans
01:03:30à travailler dans les usines
01:03:31et puis c'était un pays pauvre
01:03:33si vous voulez
01:03:33c'est fini ça
01:03:34c'était un pays pauvre
01:03:36et donc avec
01:03:38les libertés individuelles
01:03:39ne sont pas garanties
01:03:41non mais ça
01:03:42si vous voulez
01:03:43en Chine
01:03:44on s'en fiche
01:03:44on y accorde un prix
01:03:45je dirais intermédiaire
01:03:47on va parler
01:03:48mais juste un mot
01:03:48sur Brigitte Macron
01:03:49parce que c'est vraiment
01:03:50un sujet qui m'intéresse
01:03:51beaucoup
01:03:51on n'en a jamais parlé
01:03:53autour de cette table
01:03:54mais on en a parlé hier
01:03:55parce qu'il y avait
01:03:56le procès
01:03:57de Brigitte Macron
01:03:59le procès plus exactement
01:04:00de ceux qui ont attaqué
01:04:02cyber harcelé
01:04:03Madame Macron
01:04:05ce qui est immonde
01:04:06quand même
01:04:06bon
01:04:07ce qui m'a intéressé moi
01:04:08c'est ce qu'a dit
01:04:09Tiffany Osier
01:04:10Tiffany Osier
01:04:11qui est la fille
01:04:12de Madame Macron
01:04:13elle a dit
01:04:14devant le tribunal
01:04:14elle a remarqué
01:04:17une dégradation
01:04:18des conditions
01:04:18de santé de sa mère
01:04:20c'est pas rien
01:04:20comme phrase
01:04:21dégradation
01:04:22des conditions
01:04:23de santé
01:04:24donc il y a eu
01:04:25quelques personnes
01:04:26qui ont pris
01:04:28la parole hier
01:04:28il y avait notamment
01:04:29un avocat des prévenus
01:04:30qui remettait en cause
01:04:32ce constat médical
01:04:34écoutez cet avocat
01:04:36il y a un certificat médical
01:04:40d'un médecin
01:04:40qui dit
01:04:41j'ai constaté
01:04:42une dégradation
01:04:43point
01:04:43on n'a pas de traitement
01:04:44on ne sait pas
01:04:45de quelle dégradation
01:04:47il pourrait s'agir
01:04:47on n'a rien d'autre
01:04:48bon il y a monsieur
01:04:49Zoé Sagan
01:04:50en fait
01:04:50qui ne s'appelle pas
01:04:51du tout Zoé Sagan
01:04:52qui a témoigné hier
01:04:53il n'a même pas de courage
01:04:54cet homme
01:04:54parce qu'il parle
01:04:55bien sûr
01:04:57bien sûr
01:04:57parce qu'il parle
01:04:58d'info-fiction
01:04:59sauf qu'il ne balançait pas
01:05:00que sur Brigitte Macron
01:05:01sur beaucoup de gens
01:05:02du métier
01:05:02c'est une horreur
01:05:03ce qu'il écrivait
01:05:03vraiment une horreur
01:05:04c'est vraiment
01:05:05des pauvres diables
01:05:06vous savez que
01:05:07moi ce qui m'interroge
01:05:08le plus c'est que
01:05:08par exemple
01:05:09le compte Zoé Sagan
01:05:10auquel vous faites référence
01:05:11était suivi par énormément
01:05:12de journalistes
01:05:13énormément
01:05:13qui ne prenaient pas
01:05:15forcément tout
01:05:15pour argent comptant
01:05:16mais ça dit aussi
01:05:17quelque chose
01:05:18de la manière
01:05:18avec laquelle
01:05:18on le lisait
01:05:19mais on le lisait
01:05:22malgré nous
01:05:22moi je le lisais
01:05:23malgré moi
01:05:24puisque t'es abonné
01:05:25sur Twitter
01:05:26c'est tout le monde
01:05:27de révélations
01:05:27sur des bases bidons
01:05:29bien sûr
01:05:29le type est une horreur
01:05:30mais bien sûr
01:05:31notre façon de consommer
01:05:32alors il s'appelle
01:05:33Aurélien Poirson-Atlan
01:05:36il est l'un des principaux
01:05:37prévenus
01:05:38et il était très suivi
01:05:40effectivement
01:05:41sous le nom de
01:05:41Zoé Sagan
01:05:43et écoutez ce qu'il dit
01:05:44parce qu'il n'a
01:05:45je veux dire
01:05:45sa défense est lamentable
01:05:47elle est piteuse
01:05:49écoutez
01:05:49c'était de la satire
01:05:52particulièrement sur le compte
01:05:53c'était les romans
01:05:54étaient des romans
01:05:55donc c'est une littérature
01:05:57d'imagination
01:05:57c'est la définition
01:05:58des romans
01:05:59là j'ai défini
01:06:00ce qu'était l'info-fiction
01:06:01on a dans l'ADN français
01:06:02depuis Voltaire
01:06:04cet amour de la satire
01:06:05particulièrement
01:06:06depuis le 18ème siècle
01:06:07qu'il soit anonyme ou non
01:06:08et on a toujours raillé
01:06:09sous l'ancien régime
01:06:11que ce soit au théâtre
01:06:12ou dans la presse
01:06:13même si le New York Times
01:06:15annule aujourd'hui
01:06:15les satiristes
01:06:16et les caricaturistes
01:06:17en France
01:06:17on doit conserver
01:06:18ce qui fait
01:06:20notre spécificité
01:06:21vous voyez ce que je ferai
01:06:23pour ce monsieur
01:06:23je ne l'enverrai pas du tout
01:06:25en prison
01:06:25des peines de prison
01:06:26de 3 à 12 ans
01:06:27c'est pas ça que je ferai
01:06:27je lui piquerai tout
01:06:28parce que l'amende
01:06:30elle est de 8000 euros
01:06:30c'est rien
01:06:31je prendrai tout
01:06:32je prendrai tout
01:06:33je prendrai tout
01:06:34s'il a 100 000
01:06:35je prends 100 000
01:06:36je prends tout
01:06:37mais oui parce que
01:06:38je ferai une amende
01:06:38mais tellement dissuasie
01:06:40parce que c'est
01:06:40en fait
01:06:41je vais dire un mot
01:06:43qui est trivial
01:06:45sans doute
01:06:45c'est dégueulasse
01:06:46oui mais il n'y a pas
01:06:47d'autre mot
01:06:47c'est dégueulasse
01:06:48donc c'est dégueulasse
01:06:50donc je pique tout
01:06:51l'argent possible
01:06:52mais habiller la dégueulasse
01:06:53il y aura des dommages
01:06:53intérêts
01:06:54alors je mets des dommages
01:06:55au max de ce qu'il peut payer
01:06:58au max de ce qu'il peut payer
01:07:00habiller la dégueulasse
01:07:01vous voyez je ne l'envoie pas
01:07:01en prison
01:07:02je ne suis pas parce que
01:07:03trois mois en prison
01:07:04je ne supporte pas
01:07:06c'est dégueulasse
01:07:07c'est vraiment un type
01:07:08qui essaye d'annoblir
01:07:09ce qu'il y a de plus bas
01:07:10les conditions humaines
01:07:11la saloperie
01:07:12et il se réclame de Voltaire
01:07:14mais cet homme est né
01:07:15avant la honte
01:07:15maintenant j'ai peur
01:07:18que le problème
01:07:19aille au-delà
01:07:19de cette seule personne
01:07:20c'est une double lame de fond
01:07:21c'est à la fois
01:07:22la crise de la défiance
01:07:22à l'endroit de toutes les personnes
01:07:24qui exercent des responsabilités
01:07:25et c'est aussi
01:07:26la crise de la rationalité
01:07:27il y a quand même
01:07:27un jeune sur cinq
01:07:28dans ce pays
01:07:28qui pense que les aliens
01:07:29ont construit les pyramides
01:07:31ça va prendre
01:07:32beaucoup de temps
01:07:33pour remonter la pente
01:07:34on a des gens
01:07:34qui sont prêts à gober
01:07:35tout et n'importe quoi
01:07:35parce que ce n'est pas
01:07:36les aliens
01:07:37vous êtes dans les 20%
01:07:40c'est pas les
01:07:41j'ai voulu vraiment
01:07:43parler de ça
01:07:44mais vraiment
01:07:45moi vous voyez
01:07:46j'hésite à en parler
01:07:47parce que ça me révolte
01:07:49un point
01:07:49c'est vraiment
01:07:50en meute
01:07:51mais il s'attaque
01:07:52à sa vie privée
01:07:53il colporte des rumeurs
01:07:55vraiment dégueulasses
01:07:55Zoé Sagan est l'un des visages
01:07:57parmi d'autres
01:07:58puis c'est des gens
01:07:59de toutes sortes
01:07:59qui font partie
01:08:00de cette meute
01:08:01ça donne une image
01:08:02de la condition humaine
01:08:03déjà que je ne suis pas
01:08:04très philanthrope
01:08:05là vraiment
01:08:05non ça je ne peux pas dire
01:08:06que vous soyez très philanthrope
01:08:07c'est pas ce qui vous caractérise
01:08:08et une dernière chose
01:08:09parce qu'on parle souvent
01:08:11de Jean-Michel Tronieu
01:08:12mais pour vous dire
01:08:14combien cette rumeur est stupide
01:08:17Jean-Michel Tronieu n'est pas mort
01:08:19j'entends parfois
01:08:20entendre dire ça
01:08:21il s'agit d'une rumeur
01:08:22évidemment infondée
01:08:23souvent amplifiée
01:08:24dans le cadre de théories
01:08:25complotistes
01:08:26autour de l'identité
01:08:27de Brigitte Macron
01:08:28qui prétend à tort
01:08:29que celle-ci serait
01:08:30en réalité Jean-Michel
01:08:32ces allégations étaient
01:08:33déboutées à plusieurs reprises
01:08:34par la justice française
01:08:36notamment lors de procès
01:08:38pour diffamation
01:08:38en 2022 et 2024
01:08:40où Jean-Michel Tronieu
01:08:41a été parti civil
01:08:42aux côtés de sa soeur
01:08:44démontrant ainsi
01:08:44qu'il est évidemment
01:08:46bien vivant
01:08:47des documents légaux
01:08:48et des mentions
01:08:49dans des procès
01:08:50datent de 2024
01:08:51où il est explicitement
01:08:52présenté comme vivant
01:08:53et en bonne santé
01:08:54par exemple
01:08:55une carte électorale
01:08:56a été produite
01:08:57pour contrer les rumeurs
01:08:58aucune nécrologie officielle
01:09:00n'existe pour lui
01:09:00dans les bases de données
01:09:01funéraires françaises
01:09:02etc etc
01:09:03donc Jean-Michel Tronieu
01:09:05évidemment est de ce monde
01:09:06mais ça n'a aucune importance
01:09:07la réalité n'a aucune importance
01:09:09pour ces gens
01:09:09vous pouvez produire
01:09:10ce que vous voulez
01:09:11la science de la parole
01:09:12dit que
01:09:13si vous produisez ça
01:09:14c'est justement
01:09:15que la théorie du compétence
01:09:17il y a un juge américain
01:09:17qui le saisit
01:09:18on l'a rappelé
01:09:19et qui demande des preuves
01:09:21d'un Brigitte Macron
01:09:22qui va les produire
01:09:23François Langlais
01:09:24qui sera le prochain
01:09:25maître du monde
01:09:26alors l'exemple
01:09:27de l'industrie automobile
01:09:28française
01:09:29parce que
01:09:29alors moi
01:09:30je ne connais pas
01:09:31comme vous
01:09:31bien évidemment
01:09:32mais je vois un peu
01:09:33de l'extérieur
01:09:33je me dis
01:09:34mais on a massacré
01:09:35une filière d'exception
01:09:37uniquement pour des raisons
01:09:38idéologiques
01:09:39de vouloir imposer
01:09:40une voiture électrique
01:09:41qui n'est pas au point
01:09:43aujourd'hui
01:09:43quand vous faites
01:09:44500 km dans une journée
01:09:46qui est sans doute
01:09:48plus chère
01:09:48qui sur le plan écologique
01:09:50visiblement
01:09:51avec les batteries
01:09:52n'est pas sécure
01:09:54et on a mis
01:09:56cette industrie
01:09:58en Allemagne
01:09:58elle est par terre
01:09:59du coup
01:10:00monsieur Merz
01:10:00souhaite décaler
01:10:02l'entrée
01:10:03des voitures électriques
01:10:05obligatoires
01:10:06en tout cas
01:10:06à 2035
01:10:07et nous on l'a bousillé
01:10:08et ça vous en parlez
01:10:09très très bien
01:10:10comment est-ce possible
01:10:11on parle de bon sens
01:10:12tout à l'heure
01:10:13comment est-il possible
01:10:15vous trouvez que c'est dingue
01:10:17honnêtement c'est une histoire dingue
01:10:18parce que c'est un secteur clé
01:10:20sur lequel en plus
01:10:21on avait ce qu'on appelle
01:10:23une barrière à l'entrée
01:10:24c'est à dire
01:10:24on fait des voitures
01:10:25depuis 150 ans en Europe
01:10:27donc l'expertise
01:10:28en matière de moteur thermique
01:10:29en France
01:10:30en Allemagne
01:10:32elle est très élevée
01:10:33et on a parié
01:10:34sur une technologie
01:10:35où la barrière à l'entrée
01:10:36était en Chine
01:10:38c'est à dire
01:10:39qu'on a donné
01:10:40la prime aux chinois
01:10:41qui eux avaient
01:10:41les mariés à 20 ans
01:10:42qui savent faire des batteries
01:10:43nous on ne sait toujours pas les faire
01:10:45et du coup
01:10:46on ne sait pas faire des batteries
01:10:47mais non on ne sait pas
01:10:47et pourquoi on ne sait pas ?
01:10:49parce que c'est un processus
01:10:50très compliqué
01:10:50il y a un taux de chute considérable
01:10:52il faut des années
01:10:53au point Pascal
01:10:54qu'on en est aujourd'hui
01:10:55à supplier les chinois
01:10:57qui investissent chez nous
01:10:58pour faire des batteries
01:10:59de faire des transferts de technologie
01:11:01c'est à dire
01:11:02de nous apprendre à le faire
01:11:03quand j'étais en Chine
01:11:04il y a 40 ans
01:11:05on parlait de transfert de technologie
01:11:07dans l'autre sens
01:11:08c'était les chinois
01:11:10qui nous demandaient
01:11:10en matière de télécom
01:11:12de nucléaire
01:11:12d'automobile
01:11:13justement de leur apprendre
01:11:15à faire tout ça
01:11:16désormais nous avons inversé
01:11:17la vapeur
01:11:17et ça n'est pas seulement
01:11:19par le jeu des marchés
01:11:20c'est à dire le fait
01:11:20que la Chine
01:11:21a été compétitive
01:11:22dynamique etc
01:11:23c'est vous l'avez dit
01:11:24à la suite d'une décision
01:11:26décision irrationnelle
01:11:28et je dirais
01:11:29complètement affective
01:11:31souvenez-vous
01:11:32ça a été pris au moment
01:11:33du scandale Volkswagen
01:11:34c'est à dire
01:11:35au moment où on a compris
01:11:37que les constructeurs
01:11:37bidouillaient
01:11:39justement la mesure
01:11:41des émissions
01:11:42d'oxyde de carbone
01:11:44dans les villes
01:11:45et on s'est dit
01:11:45ce sont des empoisonneurs
01:11:47comme un seul homme
01:11:49la plupart des capitales
01:11:50européennes
01:11:51et la commission
01:11:52se sont dit
01:11:52il faut bannir
01:11:53le thermique
01:11:54de nos villes
01:11:55et alors à ce moment-là
01:11:56ils ont pris cette date
01:11:57de 2035
01:11:58et d'ailleurs
01:12:00les environnementalistes
01:12:01de l'époque ont dit
01:12:012035
01:12:03c'est beaucoup trop loin
01:12:04vous vous êtes fait
01:12:05enfumer par les lobbies
01:12:06automobiles
01:12:07c'était des gens
01:12:08qui ignoraient
01:12:08comment se construit
01:12:10un cycle industriel
01:12:11c'est l'affaire
01:12:12d'une génération
01:12:13et disant
01:12:14de ce point de vue
01:12:14c'est un battement
01:12:16de cils
01:12:17et il a fallu
01:12:18que les constructeurs
01:12:19dépensent
01:12:20des centaines
01:12:21de milliards d'euros
01:12:22pour faire cette conversion
01:12:23comprenez-moi bien
01:12:24l'objectif
01:12:25de diminuer
01:12:25les émissions carbone
01:12:26il est très bon
01:12:27il est très bon
01:12:28il est nécessaire
01:12:29pour des tas de raisons
01:12:30climatiques
01:12:30mais aussi de pollution
01:12:31simplement
01:12:32on aurait pu être
01:12:33beaucoup plus pragmatique
01:12:34et dire
01:12:35les amis
01:12:35on vous donne
01:12:38des objectifs
01:12:38à terme
01:12:39de 10 ans
01:12:40de 15 ans
01:12:41de 20 ans
01:12:41quelle que soit
01:12:42la technologie
01:12:43que vous utilisez
01:12:44Carlos Tavares
01:12:45expliquait
01:12:46je me souviens
01:12:47je l'entends encore
01:12:48me dire ça
01:12:48il y a 7 ou 8 ans
01:12:49que finalement
01:12:51on n'était pas très loin
01:12:52du moteur
01:12:52à 2 ou 3 litres
01:12:53au 100
01:12:54on n'était pas très loin
01:12:55en thermique
01:12:56oui en thermique
01:12:57et c'est à dire
01:12:58que le fait
01:12:58d'avoir des voitures
01:12:59thermiques
01:12:59moins chères
01:13:00qui consommaient moins
01:13:01aujourd'hui
01:13:03aurait produit
01:13:04moins de carbone
01:13:05parce que
01:13:05les voitures électriques
01:13:06étant plus chères
01:13:07les voitures électriques
01:13:09étant plus chères
01:13:09en réalité
01:13:10les gens ne changent
01:13:11pas leurs voitures
01:13:12l'âge moyen
01:13:13du parc automobile français
01:13:14progresse de 3 mois
01:13:15par an
01:13:15et ce sont évidemment
01:13:17les vieilles guimbardes
01:13:18qui restent
01:13:19et qui émettent
01:13:19quantité de carbone
01:13:21donc on a fini
01:13:21par produire
01:13:22un résultat
01:13:23complètement contraire
01:13:24aux objectifs
01:13:25en termes environnementaux
01:13:27et tout à fait
01:13:28catastrophique
01:13:29en termes
01:13:30de compétitivité industrielle
01:13:32c'est ça qui est désolant
01:13:33et je l'ai choisi
01:13:35dans ce livre
01:13:35parce que
01:13:36ça m'a paru
01:13:36emblématique
01:13:37de la façon
01:13:38dont l'Europe
01:13:39appréhende
01:13:39ce nouveau monde
01:13:40qui est un monde
01:13:41de méchants
01:13:41c'est un monde
01:13:42de méchants
01:13:43le monde dans lequel
01:13:45on était au calme
01:13:46sous le parapluie américain
01:13:48c'est fini
01:13:48et la plupart des gens
01:13:49croient qu'on va revenir
01:13:51au monde d'avant
01:13:51non
01:13:52les amis
01:13:53le monde normal
01:13:54c'est maintenant
01:13:54l'exception
01:13:56c'est cette parenthèse
01:13:57de 30 ans
01:13:57qu'on a connue
01:13:58il faut qu'on s'équipe
01:13:59pour ça
01:14:00il faudrait que
01:14:01la commission européenne
01:14:02joue non pas
01:14:03contre les états
01:14:04comme elle l'a fait
01:14:04pendant 30 ans
01:14:05pour leur dire
01:14:05si ça ça
01:14:06fait ci fait ça
01:14:07mais qu'elle joue
01:14:08avec eux
01:14:09en constituant
01:14:10des trucs stratégiques
01:14:11de métaux rares
01:14:12justement
01:14:13en définissant
01:14:14des niveaux
01:14:15de droits de douane
01:14:16qui permettent
01:14:17de protéger
01:14:17notre industrie
01:14:18des réglementations
01:14:19qui ne forcent pas
01:14:21les entreprises
01:14:21à courir
01:14:22avec un sac
01:14:23de pierre dans le dos
01:14:24c'est terrible
01:14:24je vous assure
01:14:25vous n'avez pas envie
01:14:25de vous présenter
01:14:26non
01:14:26non mais c'est terrible
01:14:28parce que
01:14:28pourquoi c'est accablant
01:14:29parce que c'est
01:14:30je pense que j'ai compris
01:14:32depuis de nombreuses années
01:14:33ce ne sont pas des professionnels
01:14:34et ce sont des amateurs
01:14:35j'ai compris ça
01:14:37quand j'ai écout
01:14:37on a entendu
01:14:38la commission d'enquête
01:14:39sur le nucléaire
01:14:39avec des gens
01:14:40comme Proglio
01:14:41qui savent de quoi ils parlent
01:14:42vous savez de quoi ils parlent
01:14:44et ceux qui nous dirigent
01:14:44ne savent pas de quoi ils parlent
01:14:46voilà
01:14:46ce sont des amateurs
01:14:47ce sont des gens
01:14:48qui ne connaissent pas
01:14:49et qui prennent des décisions
01:14:50soit par démagogie
01:14:51soit par idéologie
01:14:52soit pour des mauvaises raisons
01:14:54bon
01:14:54alors évidemment
01:14:55on est très pressé
01:14:56il est 27
01:14:56Trump vous dit
01:14:57si le monde se détraque
01:14:58et que
01:14:58le conflit et l'invasion
01:14:59se multiplie
01:15:00c'est bien sûr
01:15:01parce que les méchants
01:15:02pourront le reconstituer
01:15:03leur empire
01:15:04mais s'ils le font aujourd'hui
01:15:05c'est parce qu'ils voient bien
01:15:06que le shérif est fatigué
01:15:07de se battre
01:15:07et qu'il se replie
01:15:08sur ses intérêts immédiats
01:15:10dès lors qu'il n'y a plus
01:15:11de maître du monde craint
01:15:11le désordre prend
01:15:12sa part
01:15:13dans les affaires
01:15:14de la planète
01:15:15et c'est évidemment
01:15:16dans qui sera
01:15:16le prochain maître du monde
01:15:17aux éditions Plon
01:15:18mais moi ce qui m'intéresse
01:15:19Trump
01:15:20il réussit ou pas ?
01:15:21il réussit
01:15:22il réussit
01:15:23donc ça c'est objectif
01:15:25il réussit
01:15:26non mais c'est
01:15:26il y a des critères objectifs
01:15:28écoutez la croissance
01:15:29est au plus haut
01:15:30on a un pays
01:15:31la croissance est au plus haut
01:15:32bah oui
01:15:33on est au rythme
01:15:34de 4% par an
01:15:35pardonnez-moi
01:15:36mais c'est 4 à 5 fois
01:15:37mais Zuckman il le dit pas ça
01:15:39je crois que ça ne soit pas
01:15:41parvenu à ses oreilles
01:15:42oui
01:15:42en tout cas ce qui est parvenu
01:15:43à ses oreilles
01:15:44c'est les arguments
01:15:45que vous lui avez mis
01:15:45en face
01:15:46sur LCI
01:15:47hier ou avant-hier soir
01:15:49où quand même
01:15:50il est redescendu
01:15:50d'écran
01:15:52mais bon
01:15:52on ferme la parenthèse
01:15:54c'est une dinguerie
01:15:54cette affaire
01:15:55mais moi j'adorerais
01:15:57on pourrait prolonger
01:15:58l'émission pendant une heure
01:15:59avec vous
01:15:59mais Trump il réussit
01:16:00mais oui
01:16:01Trump il réussit
01:16:02ces droits de douane
01:16:04dont on disait
01:16:04qu'ils allaient mettre
01:16:05l'économie par terre
01:16:06pardon ça remplit les coffres
01:16:08de l'état américain
01:16:09et de surcroît
01:16:11tous les pays
01:16:12s'agenouillent
01:16:14et acceptent
01:16:15le bras de fer
01:16:16je ne dis pas que
01:16:17c'est légitime
01:16:18par rapport aux intérêts
01:16:18ou pas
01:16:19il lui défend les intérêts américains
01:16:21qu'est-ce qu'on peut attendre
01:16:22d'autres de lui d'ailleurs
01:16:23au fond il a été élu pour ça
01:16:25donc on a un pays
01:16:27qui est en bonne santé économique
01:16:28on a un pays
01:16:29qui est à la pointe
01:16:30de l'innovation technologique
01:16:31ça ne date pas de Trump
01:16:32il récupère une situation
01:16:33et du coup
01:16:34si vous voulez
01:16:35c'est ça ce que j'ai voulu
01:16:37expliquer dans ce livre
01:16:37au fond
01:16:38l'Amérique se dit maintenant
01:16:39on est tellement en avance
01:16:41pourquoi s'embêter
01:16:42à entretenir
01:16:44un ordre mondial
01:16:45alors qu'en réalité
01:16:46on peut très bien
01:16:47rançonner
01:16:48nos amis
01:16:49c'est pas cher
01:16:50regardez ce qui se passe
01:16:51avec la Suisse
01:16:52on leur colle
01:16:5339% de droits de douane
01:16:54pourquoi la Suisse
01:16:55parce qu'il est petit
01:16:56et riche
01:16:57c'est le petit gars
01:16:58au fond de la cour
01:16:59qui a les poches pleines de billes
01:17:00dont on sait
01:17:01qu'il ne va pas se défendre
01:17:02on le prend par les pieds
01:17:03et puis les billes tombent
01:17:04c'est ça
01:17:06c'est une stratégie
01:17:07très rationnelle
01:17:08elle n'est pas agréable
01:17:09pour nous
01:17:09parce que nous en sommes
01:17:10les principales victimes
01:17:11auparavant
01:17:12on avait un straponta
01:17:13à côté
01:17:13on pouvait dire
01:17:14on co-dirige
01:17:15le bête du monde
01:17:15et maintenant
01:17:16le gars nous dit
01:17:16combien tu payes
01:17:18si on a 18 ans
01:17:18il faut partir aux Etats-Unis
01:17:19écoutez en tout cas
01:17:21ça reste un pays
01:17:22formidable
01:17:23alors il y a une hypothèque
01:17:25avec la crise financière
01:17:26ou la correction boursière
01:17:28qui aura lieu un jour
01:17:29mais si vous voulez
01:17:30c'est ce que j'appelle
01:17:32l'économie NBA
01:17:32comme le championnat de basket
01:17:34c'est-à-dire
01:17:35aujourd'hui vous jouez au basket
01:17:36vous avez un talent exceptionnel
01:17:38le seul endroit
01:17:39pour rencontrer les meilleurs
01:17:40jouer avec les meilleurs
01:17:40et gagner un salaire de meilleurs
01:17:42c'est là-bas
01:17:42donc vous partez là-bas
01:17:43mais c'est vrai pour tout
01:17:44c'est vrai pour l'intelligence artificielle
01:17:46c'est vrai si vous dirigez
01:17:47une grande entreprise
01:17:48c'est vrai si vous êtes un scientifique
01:17:49Philippe Aguillon raconte ça
01:17:52le problème c'est
01:17:52quand des journalistes
01:17:53aller faire des journalismes là-bas
01:17:55c'est compliqué
01:17:55oui c'est sans doute compliqué
01:17:58en ce moment
01:17:58ils n'ont pas besoin de nous
01:18:00écoutez
01:18:02moi je trouve que vous êtes inspirant
01:18:04c'est gentil
01:18:04mais non mais c'est vrai
01:18:05à chaque fois que vous venez
01:18:06je trouve que vous êtes inspirant
01:18:07et vraiment
01:18:08ils ont beaucoup de chance
01:18:09de vous avoir
01:18:10sur nos amis
01:18:12les chaînes concurrentes
01:18:13et les radios concurrentes
01:18:14et moi j'ai de la chance
01:18:15d'être reçu par vous
01:18:16Pascal
01:18:16mais non mais c'est ce livre
01:18:18alors je vous dis
01:18:19c'est trop court
01:18:20parce que
01:18:20le retour des frontières
01:18:22le côté expansé
01:18:23bon mais ça toujours
01:18:23c'est en fait
01:18:24c'est presque un retour à la normale
01:18:25mais bien sûr
01:18:26on revient aux fondamentaux
01:18:28bah oui
01:18:28dans la vie des collectivités
01:18:30ceux qui ne changent pas
01:18:32comptent davantage
01:18:33que ceux qui changent
01:18:34et nous on est foutus
01:18:35on est foutus
01:18:36oh j'irai pas jusque là
01:18:38on prend la route du déclin
01:18:39mais on peut aussi l'interrompre
01:18:41on devrait pouvoir l'interrompre
01:18:42mais qui
01:18:43ce qui est rassurant Pascal
01:18:44c'est que vous
01:18:45vous voulez vraiment pas vous présenter
01:18:47vous voulez pas faire un petit truc pour nous
01:18:49vous vous dévouez mon vieux
01:18:51Milley par exemple
01:18:53il réussit Milley aussi
01:18:54bah Milley il s'en sort pas mal
01:18:56mais non mais vous voulez pas vous dévouer
01:18:58c'est Trump
01:18:58qui lui a donné un coup de main monstrueux
01:19:00en garantissant qu'il allait donner 40 milliards
01:19:03s'il gagnait les élections
01:19:04ça a été la carotte
01:19:06il a donné résultat aussi
01:19:07mais il veut pas nous donner un petit coup de main
01:19:08non je reviens juste à ce que vous disiez
01:19:10il faut se souvenir
01:19:12la période ressemble à l'entre-deux-guerres
01:19:13dans l'entre-deux-guerres
01:19:14il y a deux personnages clés
01:19:16de Gaulle
01:19:17on considère que c'est un personnage secondaire
01:19:19on ne voit pas que c'est lui qui va tenir la France
01:19:22Churchill
01:19:23on considère que c'est un homme qui a raté sa carrière
01:19:25c'est de là
01:19:26c'est de là ils sont nés dans les années 30
01:19:29mais on ne les voit pas
01:19:30peut-être c'est la même chose aujourd'hui
01:19:32je l'espère
01:19:32écoutez on ne le voit pas
01:19:33celui qui va nous sauver
01:19:34on ne le voit pas
01:19:35si vous avez des noms
01:19:36Somaia il est 10h32
01:19:38on est un poil en ordre
01:19:39c'est passionnant
01:19:40vraiment je vous assure
01:19:41c'est passionnant de vous écouter
01:19:43qui sera le prochain maître du monde
01:19:47François Langlais
01:19:47c'est aux éditions Plon
01:19:48Somaia c'était à vous
01:19:4910h32
01:19:50Arnaud Benedetti
01:19:54président du comité de soutien
01:19:56à Boilem Sansal
01:19:57tire la sonnette d'alarme
01:19:59dans un message posté sur X
01:20:01il révèle que l'écrivain
01:20:02a demandé son hospitalisation
01:20:04après avoir vu son état de santé se dégrader
01:20:06hospitalisation qui lui aurait été refusée
01:20:09je vous rappelle que l'auteur franco-algérien
01:20:11atteint d'un cancer
01:20:12et sous les geôles d'Alger
01:20:13depuis près d'un an maintenant
01:20:15a été condamné à 5 ans de prison
01:20:17pour atteinte à la sûreté de l'état
01:20:19l'armée israélienne a annoncé
01:20:21il y a quelques minutes
01:20:22un retour au cessez-le-feu
01:20:24dans la bande de Gaza
01:20:25après avoir mené depuis la veille
01:20:26une série de frappes
01:20:28contre des dizaines de cibles terroristes
01:20:30Etzahal dit avoir visé
01:20:32dans le cadre de ces frappes
01:20:3330 chefs du Hamas
01:20:34opérant dans le territoire palestinien
01:20:36et puis ça y est
01:20:38coup d'envoi du salon du chocolat
01:20:40qui s'installe à la porte de Versailles
01:20:41jusqu'au 2 novembre
01:20:43pour célébrer ses 30 ans
01:20:44défilé en chocolat
01:20:46atelier gourmand
01:20:47500 exposants de 60 pays
01:20:49attendent les visiteurs
01:20:51dans le 15e arrondissement de Paris
01:20:53François Langlais est avec nous ce matin
01:20:55je termine la vérité économique au français
01:20:57mais qui dira la vérité au français
01:20:58lors de la campagne présidentielle
01:21:00à savoir que le redressement du pays
01:21:01n'est pas possible
01:21:01sans sacrifice important
01:21:03que le niveau de vie devra baisser
01:21:04parce que les dernières années
01:21:05ont prélevé sur les ressources
01:21:07et asséché le crédit national
01:21:08en pure perte
01:21:09accepterons-nous cette réalité déplaisante
01:21:11il en sera diablement difficile
01:21:13de vendre un tel programme aux français
01:21:14tout en ouvrant une perspective
01:21:16autre que le simple respect
01:21:17des équilibres macroéconomiques
01:21:19c'est pas gagné
01:21:20moi vraiment vous êtes inspirant
01:21:22mais en même temps
01:21:23il faut dire les choses
01:21:25et il faut dire la vérité
01:21:26merci vraiment
01:21:26merci à vous
01:21:27merci
01:21:28il est 10h34
01:21:29et restez quelques secondes
01:21:32on dit au revoir
01:21:33ou même bonjour
01:21:34à Jean-Marc Morandini
01:21:36et au revoir après
01:21:37à François Langlais
01:21:38exactement
01:21:38on va vous parler de Marseille
01:21:40où des voix s'élèvent
01:21:41pour demander à la mairie de Marseille
01:21:42de faire une crèche provençale
01:21:43à l'intérieur de la mairie
01:21:44c'est Martine Vassal en particulier
01:21:46qui demande ça
01:21:46elle sera en direct avec nous
01:21:48on vous parlera également d'M6
01:21:50parce qu'hier soir
01:21:50on va vous révéler
01:21:51que dans le 19h45 d'M6
01:21:52ils ont présenté
01:21:53les prisonniers palestiniens
01:21:55comme des otages
01:21:55donc on va vous expliquer
01:21:58et vous montrer ça
01:21:59et puis on sera avec
01:21:59William Goldnadel
01:22:00pour son livre
01:22:01qui sera le prochain maître
01:22:03de la France ?
01:22:04voilà
01:22:05le prochain livre
01:22:06question d'après
01:22:07bien sûr
01:22:08et qui va pouvoir administrer
01:22:10ce remède de cheval ?
01:22:11vous avez une idée ?
01:22:12aucune
01:22:12bon moi non plus
01:22:14ça tombe bien
01:22:15il est 10h35
01:22:16Jean-Marc dans une seconde
01:22:17à ce soir
Écris le tout premier commentaire
Ajoute ton commentaire

Recommandations

1:22:36
À suivre
3:16