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  • il y a 2 jours
Ce mardi 14 octobre, François Sorel a reçu Frédéric Simottel, journaliste BFM Business, Enguérand Renault, consultant chez Image 7 et ancien journaliste au Figaro, et Michel Lévy-Provençal, prospectiviste, fondateur de TEDxParis et de l'agence Brightness. Ils se sont penchés sur le parcours de Philippe Aghion, le Nobel de l'économie, la fin des mises à jour de Windows 10 à partir d'aujourd'hui,la révélation d’un casque militaire développé par Anduril et Meta, ainsi que l'offre de Bouygues, Free et Orange pour le rachat de SFR, dans l'émission Tech & Co, la quotidienne, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez-la en podcast.

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Transcription
00:00– Tech & Co, la quotidienne, le débrief de la tech.
00:04– Voilà, 20h32, le retour de Tech & Co, la quotidienne.
00:07Merci d'être avec nous, comme chaque soir, à la radio, à la télé,
00:09replay, podcast qui vous attendent, avec ce soir pour commenter l'actualité
00:13en Guéran-Renaud, Michel Lévy-Provençal et Frédéric Simotel.
00:18Un Français co-lauréat du prix Nobel d'économie,
00:21le cinquième de l'histoire du prix, Philippe Aguillon,
00:24associé à deux autres chercheurs, l'américano-israélien Joël Mokir
00:28et le Canadien Peter Witt. Ils sont récompensés pour leurs travaux
00:31d'inspiration schumpeterienne sur la croissance et l'innovation.
00:36Alexandra Paget nous explique tout ça et puis après, on reviendra
00:38sur le parcours de ce Nobel de l'économie qui a baigné dans la tech, bien sûr.
00:44– L'innovation technologique pour une croissance durable
00:47à travers la destruction créatrice.
00:51Pour Philippe Aguillon, qui a conseillé le gouvernement
00:53sur l'intelligence artificielle, rappelle Jean-Marc Daniel,
00:55éditorialiste à BFM Business, l'important, c'est d'adopter des politiques
01:00en faveur de l'innovation tout en construisant une réelle mobilité sociale.
01:04– La prochaine vague d'innovation va être destructrice
01:07pour un certain type d'emplois, mais elle va en générer d'autres
01:10autour de la gestion de cette intelligence artificielle,
01:12la capacité à programmer les machines.
01:15Des emplois vont disparaître, d'autres vont apparaître,
01:17c'est le côté création de la destruction.
01:19– Philippe Aguillon, nouveau prix Nobel d'économie
01:22sur France d'hier soir alerte, l'Europe doit se réveiller et innover.
01:27– On décroche technologiquement par rapport aux Etats-Unis
01:29et à la Chine maintenant, depuis les années 90.
01:32Plein de gens veulent venir travailler chez nous.
01:33Il faut que nous on se réveille, qu'on crée l'écosystème
01:36qui favorise l'innovation.
01:37Donc l'Europe doit revoir sa doctrine économique,
01:39qui était très rigide, trop de régulations,
01:41trop de contraintes pour sortir de là.
01:44Et on veut réconcilier innovation et modèle social.
01:47Voyons, on ne veut pas perdre le modèle social.
01:48– Proche du président français, le nouveau Nobel d'économie
01:51a aidé Emmanuel Macron à élaborer son programme économique en 2017,
01:56en prenant la même audace dans la lutte contre les rentes
01:59et les privilèges d'en haut,
02:00que dans le combat contre les corporatismes d'en bas.
02:03– Voilà, Alexandra Pagé pour ce mini-portrait
02:07de Philippe Aguillon, prix Nobel d'économie.
02:12On le disait, il a été l'auteur avec Anne Bouvreau,
02:16de ce manifeste, enfin c'était quoi ?
02:18Ce n'était pas un manifeste sur l'IA ?
02:20– Non, c'était un rapport.
02:21– Un rapport, un livre blanc ?
02:22– Pour dire tout ce qu'il fallait faire en termes de formation.
02:24– Un rapport sur l'IA,
02:24qui avait été commandé par le gouvernement.
02:26– Exactement.
02:26– Et ils étaient venus d'ailleurs sur le plateau de Tech & Co.
02:28– Il faut le faire en termes de formation,
02:30les cafés de l'IA pour former les gens,
02:32les investissements.
02:33– Voilà, peut-être mettre cette actualité
02:36en rapport avec notre nouvelle ministre de l'IA et du numérique,
02:41Anne Le Hénanf,
02:42qui fait partie du gouvernement Le Cornu 2,
02:46puisqu'elle a été nommée dimanche dernier.
02:50Peut-être commencer par Philippe Aguillon ?
02:52Est-ce que c'est une personnalité qui vous intéresse ?
02:55– Ça fait du bien.
02:57– C'est une bonne nouvelle,
02:58c'est une double bonne nouvelle, j'ai envie de dire,
03:00parce que d'abord, un français,
03:01et ensuite parce que,
03:02et là je pense qu'on va tous être d'accord,
03:05on est de cette culture-là,
03:07schumpeterienne, la destruction créatrice,
03:09l'innovation,
03:10et en même temps,
03:11j'aime bien me dire en même temps,
03:12parce qu'en pensant à Aguillon,
03:14il a quand même été le conseiller de Macron en 2017,
03:16sur l'économie.
03:18– Et de François Hollande.
03:19– Et de François Hollande.
03:21C'est vraiment dû en même temps,
03:22on l'a entendu dire récemment,
03:24la croissance, c'est l'innovation qui passe à l'échelle,
03:27et en même temps,
03:28oui, à la création,
03:30donc à la destruction créatrice,
03:32mais pas sans filet social.
03:34contre, pas sans filet social.
03:36Donc c'est vraiment quelqu'un de très mesuré,
03:40c'est pas un extrémiste en fait,
03:42pas du tout,
03:43mais en revanche,
03:43c'est quelqu'un qui a cette culture de l'innovation,
03:46schumpeterienne,
03:47et donc on ne peut que s'en réjouir.
03:50– Ah non, je l'avais vu,
03:51pardon, juste un instant,
03:52à l'AI Summit,
03:54l'année dernière.
03:55– À Cannes ?
03:56– L'AI Summit,
03:58– Ah non, non, celui de…
03:59– L'AI Summit,
04:00il avait fait une conférence à Polytechnique,
04:03digne d'un TED Talk,
04:04il est extraordinaire sur scène,
04:06est-ce que vous l'avez déjà vu sur scène ?
04:07– Oui, oui, oui.
04:07– Je l'ai vu il y a 15 jours.
04:09– Je l'ai vu,
04:10en 17 septembre,
04:12il était avec Gabriel Zuckman,
04:15et ça c'était une belle anecdote,
04:16il était avec Gabriel Zuckman,
04:18chez France Digital,
04:20et il avait descendu la taxe Zuckman,
04:23d'ailleurs on en parle beaucoup moins,
04:26voilà, donc ça,
04:27et puis il avait été aussi
04:28aux rencontres d'Aix,
04:29j'avais vu aussi,
04:31il l'interviewait,
04:33Mario Draghi,
04:34ils sont vraiment très très alignés,
04:36parce que le rapport Draghi,
04:37c'est effectivement l'investissement,
04:39l'innovation,
04:40l'investissement.
04:41C'est quelqu'un qui apporte
04:43un vent de fraîcheur aujourd'hui,
04:44c'est ce qu'on se disait,
04:45on parle de petites politiques,
04:47de retraites,
04:48des sujets qui ne sont pas très intéressants,
04:50lui c'est l'investissement,
04:52et l'innovation.
04:53Là où il est schumpeterien,
04:55c'est qu'il dit effectivement,
04:56l'investissement,
04:57l'innovation disrupte,
05:00et détruit les emplois actuels,
05:04avant d'en recréer d'autres,
05:05mais il faut réguler,
05:08pourquoi ?
05:08Parce que ceux qui,
05:09et on le voit,
05:10et on parle tous les jours,
05:12et c'est vraiment,
05:13ceux qui investissent,
05:14ça a été Mark Zuckerberg,
05:16c'est maintenant Sam Altman,
05:18ils créent une rente,
05:22une nouvelle rente,
05:23et après,
05:24même s'ils ont été innovants
05:25quelques années avant,
05:26après,
05:27ils mettent énormément d'énergie
05:29à étouffer l'innovation
05:31qui pourrait les dépasser.
05:32Donc c'est là où il dit,
05:33il faut l'innovation,
05:35il faut effectivement
05:36qu'elle soit récompensée
05:37en créant une rente,
05:38mais il faut faire très attention
05:40à ce qu'elle ne perdure pas,
05:41et surtout qu'elle n'empêche pas
05:42l'innovation suivante,
05:44et donc,
05:44il faut de la régulation,
05:46surtout de la régulation,
05:47de la régulation
05:49contre
05:50la constitution
05:53de grands groupes,
05:54anti-concurrentiels.
05:55Donc c'est quelqu'un
05:56qui a une logique
05:57complète,
05:59une vision complète
06:00de l'affaire.
06:01Moi,
06:01il y a une phrase
06:01que j'aime bien de lui,
06:02c'est que l'IA
06:02n'est pas une menace en soi,
06:03ce qui compte,
06:04c'est la manière
06:04dont on s'organise
06:05collectivement pour l'intégrer.
06:07Et voilà,
06:07ça paraît un peu
06:08naïf de dire ça,
06:10mais c'est exactement ça.
06:12On a tellement aujourd'hui
06:13de gens extérieurs
06:15au monde,
06:16vraiment technologiques,
06:18qui disent
06:19oui,
06:19l'IA détruit l'emploi,
06:20enfin voilà,
06:20c'est ce dont on parle régulièrement.
06:21Là,
06:22on a quelqu'un
06:22qui s'est pesé
06:23l'économie,
06:24en plus son rapport
06:25sur l'IA
06:25qu'il a fait
06:25avec Anne Bouvreau
06:26était très complet,
06:27tant sur la formation,
06:29qu'est-ce qu'il fallait investir,
06:31ce qu'il a dit,
06:32oui,
06:32ça fait déjà,
06:33mars 2024 est venu là,
06:34donc ça fait déjà
06:35plus d'un an
06:35qu'il disait
06:36qu'il fallait accélérer,
06:37il dit on est vraiment
06:37un tournant technologique,
06:39il n'arrête pas de le dire,
06:40bon,
06:41il était écouté
06:41par Emmanuel Macron
06:42à l'époque,
06:43aujourd'hui,
06:43comme tu le dis,
06:44alors c'est important
06:45pour les Français,
06:45les retraites,
06:46l'emploi,
06:48ce genre de choses,
06:49mais ce n'est pas
06:49des sujets d'avenir.
06:50Il faut quand même
06:51se porter un peu plus loin
06:52et là aujourd'hui,
06:53quand on voit
06:54ce que font les Etats-Unis,
06:56à coup de milliards,
06:57je ne sais pas
06:57qu'il faut y aller
06:57à coup de milliards,
06:58mais ce qui porte
06:59aujourd'hui
07:00sur l'innovation
07:00dans tous les domaines,
07:03les voitures,
07:04la voiture autonome,
07:05là on a parlé
07:06de l'espace il y a un instant,
07:07dans la médecine,
07:08parce qu'il y a
07:09tout ce qu'on ne voit pas,
07:10que l'IA participe
07:10sur la médecine,
07:11sur tout un tas de choses,
07:13et nous derrière,
07:14on pousse,
07:15alors on a des entreprises,
07:16on a heureusement
07:16des entrepreneurs dynamiques,
07:17des dirigeants
07:18qui, heureusement pour eux,
07:21savent sortir
07:21de toutes ces incertitudes politiques,
07:23mais bon,
07:24voilà,
07:25avoir des gens comme ça
07:26sous le feu des projecteurs
07:27et qu'on va beaucoup entendre
07:29ces prochains jours,
07:30tant mieux,
07:30il était au journal de 20h,
07:31je crois,
07:32hier soir.
07:33Et alors,
07:34c'est vrai qu'on se dit
07:35qu'il a un profil
07:35de ministrable,
07:37finalement,
07:37ce gars.
07:38Alors,
07:38il l'a dit,
07:38son ami Jean-Marc Vittori,
07:41dans les échos,
07:41a fait un papier là-dessus,
07:43il va dire,
07:43alors,
07:43tu devrais être ministre,
07:44il dit,
07:44mais surtout pas,
07:45surtout pas,
07:46je suis trop gaffeur,
07:47je te dis trop de bêtises,
07:49et ça,
07:49c'était assez marrant.
07:50Oui,
07:50bon,
07:50après,
07:50il y en a plein
07:51qui ont dit non
07:51et qui,
07:52finalement,
07:52après,
07:52ont dit oui,
07:53donc peut-être que,
07:54voilà,
07:55il dit qu'il adore
07:57la recherche,
07:58et je ne le connais pas,
08:01mais Jean-Marc Vittori,
08:01qui le connaît bien,
08:05ça ne sera pas là
08:06où il sera le meilleur,
08:08donc ne l'employons pas
08:09sur une taille...
08:10Il reste un conseiller de luxe,
08:13en fait,
08:13pour les...
08:14Il reste un conseiller de luxe.
08:15Mais je conseille
08:15à tous ceux
08:16qui nous écoutent,
08:17qui nous regardent,
08:18s'ils voient des conférences,
08:18alors là,
08:19il va être un peu pris
08:20médiatiquement,
08:20on va dire,
08:21avec ce...
08:22Ah,
08:22mais il est brillant.
08:22Alors qu'on ne dit pas
08:23prix Nobel pour l'économie,
08:24je crois,
08:24c'est autrement,
08:25parce que ce n'est pas un vrai,
08:26enfin,
08:26c'est considéré
08:26comme un prix Nobel,
08:27mais les puristes
08:29appellent ça autrement,
08:30ce n'est pas...
08:30Oui, oui,
08:31renseignez-vous,
08:32mais en tout cas,
08:33il...
08:35Allez-y à ses conférences,
08:36parce que moi,
08:37j'ai été un soumis
08:38il y a 15 jours,
08:39il a un enthousiasme,
08:41et puis voilà,
08:41on retient tout un tas
08:43de choses qu'il dit,
08:43donc c'est vraiment...
08:44On est content, voilà.
08:45Voilà,
08:46et qui a commencé,
08:48on va dire,
08:48sa carrière au Parti communiste,
08:50c'est ça qu'il a assez...
08:51Je trouve...
08:51Son père a été communiste.
08:52C'est savoureux,
08:53quand même,
08:53mais bon,
08:54voilà.
08:56Dans l'actu,
08:57les amis,
08:57alors un autre sujet
08:58beaucoup plus,
08:59j'allais dire terre-à-terre,
09:00parce qu'il nous concerne
09:02pour beaucoup,
09:03c'est la mauvaise nouvelle
09:04pour les utilisateurs
09:05de PC Windows,
09:06les vieux ordis,
09:07encore sous Windows 10,
09:09ne pourront plus
09:10être mis à jour
09:11à partir d'aujourd'hui.
09:12Le problème,
09:13c'est qu'ils vont devenir
09:14beaucoup plus perméables
09:15aux cyberattaques.
09:17Les explications
09:17d'Astray-Olivier,
09:19et puis on revient après
09:19sur ce sujet
09:20assez complexe.
09:23Près de 400 millions
09:24d'ordinateurs dans le monde
09:25sont concernés
09:26par la fin des mises à jour
09:27de Windows 10.
09:28lancée il y a tout juste
09:29dix ans,
09:30la dixième version
09:31sera désormais
09:32complètement remplacée
09:33par la onzième.
09:35Concrètement,
09:35les utilisateurs
09:36des PC sous Windows 10
09:38pourront continuer
09:39à l'utiliser,
09:39mais ils vont devenir
09:40les cibles privilégiées
09:42des hackers,
09:43même s'ils sont dotés
09:44d'un logiciel antivirus
09:45pour naviguer
09:46en toute sécurité.
09:48Si l'ordinateur
09:48est récent,
09:49il permet le téléchargement
09:50gratuit et automatique
09:52de Windows 11.
09:53Sinon,
09:54il faut changer de PC.
09:55Pour les administrations
09:56et collectivités,
09:57ce sont plusieurs dizaines
09:58de milliers de PC obsolètes.
10:00La police nationale
10:01doit changer
10:01près de 24 000 ordinateurs,
10:04soit près de 15 millions
10:05d'euros à débourser.
10:07Microsoft propose néanmoins
10:08un sursis
10:09aux vieux PC
10:10pour garantir leur sécurité,
10:12mais c'est une solution
10:12payante.
10:1326 euros
10:14pour continuer
10:15à obtenir
10:15les mises à jour
10:16de sécurité
10:16pendant un an
10:17pour les particuliers
10:18et plus de 50 euros
10:20pour gagner
10:20trois ans
10:21de délai supplémentaire
10:22pour les professionnels.
10:23Voilà la fin
10:24d'une ère technologique,
10:27Windows 10,
10:28qui est à partir d'aujourd'hui
10:29les plus mises à jour
10:30en termes de sécurité.
10:32Alors, sauf
10:32si on a adhéré
10:33à un programme
10:34qui est gratuit,
10:35qui vous permet
10:36d'avoir une année supplémentaire.
10:38Mais au-delà de tout ça,
10:39on ne fait que reculer
10:39pour mieux sauter,
10:40parce qu'on va dire
10:41que maximum,
10:42l'année prochaine,
10:43Windows 10 ne sera plus...
10:44C'est-à-dire qu'on pourra
10:45toujours l'utiliser,
10:46mais comme il ne sera plus
10:47patché en termes
10:49de sécurité,
10:50ben voilà.
10:51C'est une catastrophe.
10:52On parlait tout à l'heure
10:53de quantique
10:54avec la cybersécurité,
10:55alors là,
10:56franchement,
10:57c'est problématique.
10:58C'est d'autant plus problématique
10:59et c'est une polémique
11:01qui, à mon avis,
11:02ne doit pas forcément
11:03beaucoup plaire
11:03à Microsoft,
11:04c'est que derrière
11:05ce Windows 10,
11:06on peut se dire
11:06c'est pas grave
11:07sur mon PC,
11:08j'installe Windows 11.
11:10OK ?
11:10Ben, si votre PC est trop vieux,
11:12vous ne pouvez pas installer
11:13Windows 11.
11:13Avant 2018, oui.
11:14Voilà, parce que
11:15il faut une puce
11:17de sécurité spécifique
11:19pour installer Windows 11
11:21qu'il n'y a pas
11:21sur les PC
11:22qui ont été créés
11:23avant 2018.
11:252018, c'est 7 ans.
11:26alors, si tu veux,
11:28il y a plein de PC
11:29aujourd'hui,
11:30des parcs de PC
11:31dans les mairies,
11:32on va dire,
11:32dans les institutions
11:34qui ne sont pas
11:35des foudres de guerre
11:35mais qui suffisent en fait.
11:37Sur ce point,
11:37je me suis interrogé en fait.
11:38Quand j'ai vu tomber
11:39l'info,
11:40je me suis dit
11:41mais combien de PC
11:42dans le monde
11:42utilisent Windows 10 ?
11:44Vous savez combien
11:44de PC dans le monde ?
11:45C'est énorme.
11:46Plus de 40%.
11:47Et vous savez combien
11:48dans le monde ?
11:49Donc, c'est plusieurs centaines
11:50de millions, on va dire.
11:51Et en Europe, 30%.
11:5230%, oui.
11:53Donc, quels sont les alternatives ?
11:55Il faut voir lesquelles
11:55sont avant 2018.
11:57Oui, non.
11:57Après, je ne dis pas
11:58que tous ne peuvent pas
11:59passer sur Windows 11.
12:00Je dis aujourd'hui
12:01sur Windows 10.
12:02Donc, l'alternative,
12:03c'est effectivement
12:03de passer sur Windows 11.
12:05Bon, c'est pour certains.
12:07Pour ceux qui peuvent encore
12:08pousser un tout petit peu
12:10plus loin,
12:10donc ça va être en mars 2026,
12:12je crois,
12:12ou en octobre 2026.
12:13Oui, c'est encore un an.
12:14Un an ?
12:15Mais vous avez jusqu'au 14 octobre,
12:16je crois qu'il y a jusqu'à aujourd'hui
12:18pour s'inscrire à un programme
12:19qui vous permet de bénéficier
12:21d'une année supplémentaire
12:22de mise à jour de sécurité.
12:23Ce qui est bizarre, en fait.
12:25Pourquoi cette...
12:26L'autre alternative,
12:27c'est de basculer sur Linux.
12:28Bon, OK, tout le monde
12:29ne va pas basculer sur Linux.
12:31Et puis, après,
12:32la dernière étape,
12:33c'est quoi ?
12:34C'est de laisser jeter son PC
12:37et de basculer sur un autre PC.
12:39Ça va avoir un impact environnemental,
12:41cette affaire.
12:41Ça va relancer les ventes de PC.
12:43Alors, c'est peut-être bon
12:44pour le diviser,
12:45mais vous imaginez
12:45le nombre de PC
12:47qui vont se retrouver en app,
12:49qui vont se retrouver
12:49dans les déchetteries
12:51à devoir être recyclés
12:52pour ceux qui sont recyclés.
12:54Non, là, je pense
12:55que c'est un vrai...
12:56Oui, c'est l'épine dans le pied
12:57chez Microsoft.
12:58Chez Microsoft,
12:58on va en reparler, je pense.
13:00Oui, mais en même temps.
13:01Il faut être un tout petit peu sérieux.
13:02Cette obsolescence programmée,
13:06c'est exactement ce que fait Apple
13:07depuis une éternité.
13:09Et les mises à jour
13:10de ces Apple,
13:12de ces iPhones
13:13qui sont un peu anciens...
13:14Pas sept ans.
13:14Non, mais alors attends.
13:15Mais pas sept ans.
13:16Justement, c'est un mauvais exemple
13:17que je donne en guérant,
13:17si je puis me permettre.
13:18Parce que l'iPhone
13:19est sans doute
13:20le produit technologique
13:21que l'on peut mettre
13:23le plus longtemps
13:24à jour.
13:25C'est-à-dire que tu as un iPhone...
13:26Oui, mais à un moment,
13:27il y a effectivement...
13:28Oui, mais à un moment,
13:29il fallait changer.
13:30Oui, mais on va dire
13:30qu'après, c'est le progrès technologique.
13:32Non, non, mais il y a...
13:33Et puis, Windows,
13:35je ne pense pas que...
13:36Ce n'est pas la première fois
13:37qu'il fait ça.
13:39Donc, l'obsolescence programmée
13:41dans la tech,
13:42si on le découvre aujourd'hui,
13:43c'est un tout petit peu...
13:45Je ne dis pas
13:48que Windows
13:49doit faire ça exactement.
13:51mais la durée
13:52de détention moyenne
13:53d'un PC,
13:53c'est combien ?
13:54Chez Apple,
13:55c'est beaucoup plus
13:55que 7 ans.
13:57Que ce soit sur les téléphones,
13:59que ce soit sur les...
13:59Mais même les entreprises
14:00ont changé.
14:00Parce que les entreprises,
14:01en général,
14:02c'était 3 ans.
14:03Avant Covid,
14:04c'était en tous les 3 ans,
14:05le parc informatique
14:06a changé et tout ça.
14:07Aujourd'hui,
14:08on est passé à 5,
14:106 ans pour certains.
14:12Donc là,
14:13on est au 7 ans du Windows 10.
14:14la majorité du parc...
14:19Non mais là...
14:20Non mais attendez,
14:20excusez-moi.
14:22Non mais ça veut dire
14:23que dans...
14:24Juste un truc.
14:25Tu as un PC aujourd'hui
14:26qui marche sur Windows 10.
14:27OK ?
14:28Il marche parfaitement
14:29pour tes usages.
14:30Tu vas sur Internet,
14:31tu remplis des tableaux Excel
14:32et tu fais du Word.
14:34Qui a le droit
14:34de te dire,
14:35OK,
14:36à partir de...
14:37Microsoft.
14:38D'octobre 2026,
14:39ton PC marche...
14:40Oui, mais ce n'est pas normal.
14:41Ce n'est pas normal.
14:42Autant tu vois,
14:43tu es un gamer.
14:44Non mais tu passes sur Linux.
14:47Sinon, tu passes sur Linux.
14:48Non mais qui passe sur Linux
14:49aujourd'hui ?
14:49Ce que je voulais dire
14:51dans les 6 ans...
14:51Ce n'est pas la même ergonomie,
14:52ce n'est pas aussi...
14:53Ce que je voulais te dire
14:55en disant
14:55qu'aujourd'hui,
14:57les entreprises,
14:57les parcs et les renouvelables
14:58tous les 5-6 ans,
14:59c'est-à-dire que 7 ans,
14:59c'est beaucoup trop tôt.
15:00C'est ça.
15:01Ce que je voulais dire,
15:03c'est ça.
15:03C'est que même dans les entreprises
15:04où si on veut tirer,
15:05tirer, tirer,
15:06on garde...
15:07On regarde la petite mamie
15:07qui a un PC
15:08qui date de 2018
15:10et qui n'a pas eu
15:11ce petit processeur,
15:13elle ne peut pas installer Windows 11.
15:14Elle ne voit pas la différence
15:15entre Windows 10 et Windows 11.
15:17Pourquoi d'un coup,
15:17on va l'obliger
15:18à changer son PC ?
15:20Ce n'est pas normal.
15:20C'est absolument pas normal.
15:22Mais ce que je veux dire,
15:23c'est que dans la tech,
15:24ce n'est quand même pas
15:25les seuls qui font ça.
15:27Après,
15:29il y a l'histoire
15:30des cyberattaques.
15:32Peut-être que ces PC aussi,
15:33on a du mal
15:34à les sécuriser davantage.
15:35Ça demande trop d'investissement.
15:36Alors là,
15:37on retrouve un peu...
15:38Puisque là,
15:38on est pieds et poignés
15:39avec Windows 10.
15:40Et le pire ?
15:40Le pire dans cette histoire,
15:42c'est qu'il y a des petits malins
15:42qui sont arrivés
15:43à installer Windows 11
15:44sur des PC
15:44qui normalement
15:45ne pouvaient pas
15:46le faire tourner.
15:47Moi,
15:48ce qui m'affole plus,
15:49ce n'est pas
15:49la petite famille
15:51ou le jeune étudiant
15:52qui a un vieil ordinateur
15:53de son cousin,
15:54de son frère.
15:55Moi,
15:55c'est dans les industries.
15:56Tu as plein d'industries
15:57aujourd'hui,
15:58d'industriels.
15:58Ils ont un PC
15:59qui est dans un coin
16:00qui fait juste
16:01le lancement
16:01quand on visite des usines.
16:04On envoie ces PC.
16:06Ils sont dans un coin.
16:06Ils servent juste
16:07au lancement.
16:07Ils récupèrent la data.
16:09Hop,
16:09ils l'envoient.
16:10Maintenant,
16:11on leur a rajouté ça.
16:13Souvenons-nous,
16:13notre PTIA 2017,
16:15c'est arrivé par où ?
16:16C'est arrivé par des PC
16:17Windows Server.
16:18C'était ce type de PC.
16:21Donc,
16:21ils vont devenir
16:22plus vulnérables.
16:23C'est là où il y a
16:24cette vulnérabilité.
16:25Et c'est là où,
16:25je trouve,
16:26alors on peut payer
16:26toujours Microsoft
16:27pour aller plus loin.
16:29Et je trouve que 7 ans,
16:32c'est peu.
16:33Ils auraient dû prolonger
16:35un petit peu la durée de vie.
16:36J'ai vérifié chez Apple,
16:38un Mac,
16:39le maximum,
16:39c'est 9 ans.
16:40Le minimum,
16:41c'est 7 ans
16:42d'espérance de vie,
16:44en fait,
16:44de support de l'OS
16:46et de la sécurité.
16:47Donc,
16:47en effet,
16:48je me suis un peu
16:49peut-être avancé,
16:50mais ce n'est pas si loin,
16:51mais ça reste quand même
16:52bien au-dessus,
16:53au moins de 2 ans,
16:54de ce que nous annonce
16:55Microsoft.
16:56Après,
16:56je reviens sur le rapport
16:57de Philippe Aillon.
16:58On veut que les gens
16:59utilisent davantage l'IA,
17:01tout ça.
17:01Tu ne peux pas l'utiliser
17:02sur un vieux PC,
17:02donc il est temps
17:03de changer aussi,
17:03quelque part.
17:04Oui,
17:05mais attends,
17:05non,
17:06parce que l'IA,
17:06aujourd'hui,
17:07tu l'as dans le cloud.
17:08Tu as un PC sur Windows 10,
17:09Windows 11.
17:10Si,
17:10Frédéric,
17:11qui n'utilise l'IA
17:12en interne sur son PC ?
17:13Personne.
17:14Parce que pour l'instant,
17:15c'est gratuit.
17:16Tu vas voir dans 2 ans,
17:17quand ça va commencer
17:18à être payant,
17:18les gens vont commencer
17:19à revenir.
17:19Oui,
17:20mais bon,
17:20si l'on sera Windows 12.
17:25Dans l'actu,
17:26tiens,
17:27on va parler
17:27d'un sacré personnage
17:29aussi que vous connaissez
17:31sans doute,
17:32ce n'est pas n'importe qui,
17:33c'est un monsieur
17:34à qui l'on doit
17:34en fait les casques Oculus
17:36et qui a monté une boîte
17:39qui maintenant fabrique
17:41de manière totalement décomplexée
17:43de la technologie
17:45pour les armées,
17:46notamment pour les militaires américains.
17:49Ce qui est intéressant,
17:50c'est que ce monsieur,
17:53en fait,
17:54qui a développé Oculus,
17:57aujourd'hui,
17:58vient d'annoncer
17:58un nouveau casque
18:00avec Meta.
18:02Sa boîte,
18:02c'est Enduril
18:03et cette association
18:04Enduril-Meta,
18:07eh bien,
18:07c'est pour faire
18:07un masque
18:08pour les militaires
18:10qui a été annoncé
18:11et c'est intéressant
18:12parce que
18:13on se disait,
18:14oui,
18:14bon,
18:15voilà la VR,
18:16enfin,
18:16la réalité mixte,
18:17on voit que ça a du mal
18:17à décoller,
18:18etc.,
18:18mais on voit
18:20qu'il y a des usages
18:21quand même
18:21qui sont en train
18:22de s'éclaircir
18:24et notamment
18:25les militaires.
18:26C'est un sacré personnage,
18:27Palmer Lucky.
18:29Moi,
18:29je l'ai rencontré.
18:30Très jeune,
18:30jeune gars,
18:32super génie,
18:33génie de la tech.
18:34Un style très particulier.
18:35Je l'ai rencontré
18:36il y a l'an dernier
18:37à TED,
18:38à Vancouver.
18:39Il a donné une conférence
18:40et il a montré
18:42ses drones militaires
18:44sur scène
18:44et il arrive sur scène
18:47en short,
18:49en chemise hawaïenne,
18:51avec une petite barbe,
18:53les cheveux en l'air
18:54et pourtant,
18:55il travaille
18:55dans le domaine militaire.
18:56Donc,
18:57c'est assez paradoxal
18:58et il investit
19:00énormément
19:00dans l'application
19:02de l'IA
19:02et de la VR
19:04et de la réalité augmentée
19:05dans le domaine militaire.
19:08Derrière lui,
19:09il y a des gens
19:09comme Peter Thiel
19:10qui ont investi
19:12notamment dans
19:13Durin.
19:13Donc,
19:14c'est un libertariste.
19:14c'est un libertarien,
19:15Palmer Luckey,
19:17c'est vraiment
19:17la frange
19:18la plus extrémiste,
19:20je dirais,
19:21des libéraux,
19:23des libertariens
19:25américains.
19:26C'est presque
19:27l'anti-Haguillon.
19:29Je vous rappelle
19:29que la doctrine
19:30de Peter Thiel,
19:32c'est
19:32from zero to one
19:34et créer
19:35des monopoles
19:36ou des duopoles.
19:38Idéalement,
19:39des monopoles.
19:40Donc,
19:41c'est vraiment
19:42l'inverse
19:42de Haguillon.
19:43il va falloir
19:44suivre ce gars-là
19:45parce que
19:46sur le sujet
19:48de la défense,
19:50je pense qu'il est
19:50en train d'apporter
19:51des innovations
19:52qui va peut-être
19:54nous manquer
19:54aussi en Europe.
19:55Je vous rappelle
19:56qu'aujourd'hui,
19:57le nerf de la guerre,
19:58ce sont les drones.
19:59En Europe,
20:00on est très en retard
20:01sur les drones.
20:02et il développe
20:03parmi les meilleurs drones.
20:04On a le français
20:05Parod qui vend
20:06beaucoup de drones
20:06aux Etats-Unis.
20:07Oui,
20:07aux Etats-Unis.
20:08C'est un peu
20:08le business
20:09qui l'a sauvé
20:10de la faillite.
20:11On a de l'air
20:13Parod.
20:14Il était précurseur.
20:17Je trouve
20:17que ce que disait Michel
20:19et c'est ça
20:20qui est intéressant,
20:20c'est qu'avec
20:21malheureusement
20:22la guerre en Ukraine,
20:23les conditions
20:24de la guerre
20:25ont totalement changé.
20:26On est
20:26avec des drones,
20:29on est avec des solutions
20:30qui sont à la fois bidouillées
20:31quand on voit
20:32les drones bidouillés
20:33avec des trucs
20:34et puis une guerre
20:37beaucoup plus technologique
20:39de l'IA
20:40ce qui fait que
20:42ce que disent
20:44les journalistes
20:45qui vont sur le front,
20:46on ne voit quasiment plus
20:47de chars,
20:49on ne voit plus d'avions,
20:50on ne voit plus rien,
20:50c'est juste des drones.
20:51C'est une guerre de drones.
20:53Donc ça a totalement changé.
20:56Là, effectivement,
20:57il a raison
20:58parce que ce qui a toujours
21:00préfiguré
21:01les nouvelles technologies,
21:02ce qui était un rôle
21:03moins important
21:04ces dernières années,
21:05c'est l'armée.
21:06C'est l'armée,
21:07c'est les militaires
21:07qui mettaient
21:08beaucoup d'argent
21:09et les technologies
21:11développées dans l'armée
21:12il y a encore 10-20 ans
21:13ou dans le sport
21:15de très haut niveau
21:16finissaient
21:17chez le grand public.
21:20Là,
21:20ces dix dernières années,
21:21ça a été un peu l'inverse,
21:22l'armée était un peu
21:23ancienne.
21:25Et là,
21:25peut-être que ça revient.
21:27Oui,
21:27au niveau des soldats,
21:28il y a un soldat
21:30qui a augmenté.
21:31Je veux juste dire,
21:32la performance de ce casque,
21:34toute la miniaturisation,
21:35ces traitements en temps réel
21:36de tous les capteurs
21:36que vont avoir ces militaires,
21:38tout ça,
21:38on va avoir l'autonomie énergétique
21:40aussi,
21:40il y a beaucoup de travaux
21:40là-dessus,
21:41la robustesse,
21:42l'ergonomie,
21:42la cybersécurité aussi
21:43parce que tout ça
21:44va être sécurisé.
21:45Donc c'est tout ça
21:46et on peut imaginer derrière,
21:47évidemment,
21:47là on est dans le militaire,
21:49mais tout ce que ça va apporter
21:50dans l'industrie civile,
21:51sur l'industrie,
21:52la société,
21:52évidemment.
21:53C'est pour ça qu'il faut
21:55suivre cette innovation.
21:56En espérant que ça marche mieux
21:57qu'HoloLens de Microsoft
21:58qui avait été un fils
22:01à ce qu'au total.
22:02Ils étaient tous malades.
22:03Les militaires avaient investi,
22:05enfin l'armée américaine
22:06avait investi beaucoup d'argent.
22:07Les amis,
22:08je préfère qu'on s'arrête là
22:09sur ce sujet,
22:10il nous reste trois minutes
22:10pour évoquer cette news
22:11qui vient de tomber,
22:12une news télécom
22:13très importante,
22:14on s'en doutait,
22:15vous le savez,
22:16Altice est en train de,
22:19en fait Altice,
22:20le groupe à qui appartient SFR,
22:29voilà,
22:30j'arrive pas à trouver
22:31mes mots de vocabulaire,
22:33eh bien,
22:34il semblerait que tout ça
22:34s'active
22:35et est en train de se bouger
22:36puisqu'on vient de recevoir
22:38un communiqué
22:39de la part des trois opérateurs
22:40français,
22:41donc Free,
22:42Bouygues et Orange,
22:44qui se partagent SFR,
22:45et qui aimeraient,
22:45enfin en tout cas,
22:46qu'ils déposent une offre
22:48avec un prix,
22:4917 milliards d'euros,
22:50pour essayer d'acheter
22:51Altice France,
22:53maintenant la balle
22:54dans le camp
22:54de Patrick Drahi.
22:55Grand changement,
22:56très très très très grand changement.
22:58Et c'est surtout l'entente
22:59entre Bouygues et les Combes.
23:00D'une part,
23:01d'une part,
23:01il faudra faire,
23:02parce qu'on sait que ça va être scruté,
23:04ça va être scruté
23:04par les autorités
23:05de la concurrence
23:06parce que c'est effectivement
23:07une offre commune,
23:08c'est pas une entente,
23:09une entente c'est absolument interdit.
23:10Non, c'est une offre commune.
23:11C'est une offre commune,
23:13première chose.
23:13Deuxième chose,
23:14c'est la fin
23:15de ce qu'on a appelé
23:16l'ère Fillon,
23:17c'est-à-dire ce fameux
23:17quatrième opérateur
23:18qui était,
23:20vous vous souvenez,
23:21Fillon avait signé,
23:23pendant l'absence de Sarkozy,
23:25c'est l'histoire de ça,
23:26l'arrivée d'un quatrième opérateur
23:28qui était Free,
23:28Free Mobile.
23:29On était en 2010,
23:30il y a eu une révolution.
23:32Et là,
23:32on était vraiment
23:33sur une orientation client.
23:37Et Free est arrivé
23:38avec son fameux
23:39l'offre à 2 euros,
23:40l'offre à 0.
23:41qui a bouleversé
23:43le marché des télécoms.
23:44Comme Wix Télécom
23:45avait bouleversé avant
23:46l'arrivée
23:46avec sa histoire de forfait.
23:47Ce qui était extraordinaire,
23:48c'est qu'à l'époque,
23:49le patron de l'ARCEP,
23:51il disait,
23:52c'est une révolution
23:53schumpeterienne.
23:55Souvenez-vous,
23:55c'était déjà ça en 2010.
23:57Là,
23:57on revient
23:58à quelque chose
23:59d'un peu plus raisonnable.
24:01On revient
24:02à trois opérateurs.
24:03Je dis raisonnable
24:03parce que c'est exactement
24:04ce qui se passe aux Etats-Unis.
24:06Enfin,
24:06c'est pas fait.
24:07On reviendrait,
24:08pardon.
24:08On reviendrait.
24:10Ce qui est un peu plus raisonnable
24:11parce que,
24:12résultat des courses,
24:13tout le monde a empilé
24:14des dettes.
24:15Tout le monde a empilé
24:16des résultats qui baissent.
24:17Et il ne faut jamais oublier,
24:19et là,
24:19on est aussi dans l'innovation,
24:21où sont les opérateurs télécoms
24:23dans l'IA,
24:23où sont les opérateurs télécoms
24:24dans le cloud.
24:25Ils ne sont nulle part.
24:25Pourquoi ?
24:26Parce qu'il fallait
24:27quand même dépenser
24:29chaque année
24:307 milliards,
24:31ne serait-ce qu'en investissement
24:33dans les télécoms.
24:34Mais là,
24:34ça a encore été une faute
24:35des politiques,
24:35encore une fois,
24:36inculture.
24:36Exactement.
24:37Ne voyant pas un peu...
24:38Alors,
24:38tout le monde disait,
24:38vous savez,
24:39bientôt le mobile,
24:40ça va être...
24:40On sera notre ordinateur.
24:42Et personne n'a voulu le voir.
24:43Il s'est dit non,
24:44on va regarder le consommateur,
24:45le prix et tout ça,
24:46sans voir qu'il allait y avoir
24:46des milliards d'investissements.
24:49Et parfois,
24:49heureusement qu'on a d'ailleurs
24:50les GAFAM pour nous mettre
24:51des fibres optiques
24:52qui arrivent des Etats-Unis
24:53et un peu partout.
24:54Ils ne peuvent plus investir.
24:55Alors,
24:56on a des petites infos
24:57qui arrivent
24:57parce que l'info vient juste
24:58de tomber il y a quelques minutes.
24:59Visiblement,
25:00Bouygues Télécom prendrait
25:00la plus grosse part de ce deal.
25:02Ce ne serait pas un deal
25:03à 17 milliards,
25:04mais à 21 milliards.
25:05Là,
25:05je suis sur le site des échos.
25:06Il doit y avoir
25:06une reprise de dette.
25:07Mais,
25:08on est quand même loin
25:09de la somme que voulait
25:10Patrick Drahi
25:11qui était de 24 milliards.
25:12Donc,
25:12est-ce que...
25:13Non,
25:13des 28 milliards.
25:14En fait,
25:1428 milliards...
25:15Parce qu'il y a de la dette dedans.
25:17Il y a de la dette
25:17et il a déjà perdu
25:1840% du capital
25:20parce qu'il a transformé
25:22une partie de sa dette
25:23et donc,
25:24ce sont les créanciers...
25:24Oui,
25:24ce sont les créanciers maintenant
25:25qui ont absorbé
25:26une partie de sa dette.
25:27Donc,
25:27en fait,
25:28il y avait le prix
25:28que Patrick Drahi voulait,
25:33de voir vendre.
25:35Et puis,
25:35il doit y avoir.
25:36Enfin,
25:36on ne sait pas encore,
25:37mais dans ce prix,
25:39il y a toujours
25:39une partie de dette.
25:40Rappelons qu'il avait
25:4150 milliards de dettes
25:43et il l'avait ramené
25:44à combien ?
25:45À 40.
25:46Bon.
25:46En tout cas,
25:47ce qu'on peut dire,
25:47c'est que visiblement,
25:48les opérateurs français
25:49font une offre
25:51pour acheter
25:52donc SFR.
25:53Ça,
25:53c'est l'information du soir.
25:55On y reviendra.
25:55C'est l'information du soir.
25:56Sans doute demain.
25:58Il y a une chose
25:58qui est intéressante quand même,
25:59c'est que
26:00ce sont des acteurs français
26:01qui achètent...
26:01Oui,
26:02bien sûr,
26:02c'est ce que j'allais dire.
26:03Tu as tout à fait raison.
26:04Peut-être une bonne nouvelle.
26:05Ça reste français.
26:06Parce qu'il y a des fonds...
26:07La technologie SFR
26:08resterait en France,
26:09même si elle sera absorbée
26:10évidemment par Bouygues
26:11en grande partie,
26:12mais aussi par Fri
26:13et par Orange.
26:14Donc voilà,
26:15il y aurait la disparition
26:16en quelque sorte
26:17du quatrième opérateur.
26:18Oui,
26:18mais ça,
26:19pour le marché,
26:20c'est important.
26:21Je rappelle qu'il y avait
26:21en 2017
26:22l'opération Chardiland
26:24qui était à peu près
26:25la même
26:26et qui avait capoté
26:27pour une très mauvaise entente.
26:29Alors,
26:29je ne sais pas si là,
26:30ça va aller jusqu'au bout
26:31et on l'espère.
26:32Très mauvaise entente
26:33entre Xavier Niel
26:34et Martin Bouygues.
26:36Et c'était...
26:37Chardiland.
26:38Oui,
26:38et c'était le patron
26:39d'Orange de l'époque.
26:40Et à l'époque,
26:40c'était Stéphane Richard
26:41qui prenait le lead.
26:43Qui prenait le lead.
26:44Voilà.
26:44Et là,
26:45c'est Olivier Roussa
26:45qui...
26:46Et là,
26:46c'est Olivier Roussa
26:47qui prendrait le lead.
26:48À voir.
26:49Voilà,
26:50on va laisser
26:50décanter cette info.
26:51On y reviendra
26:52bien sûr demain
26:52et ça sera sans doute
26:53l'un des gros titres
26:54d'actualité
26:54tout au long de la journée
26:56sur BFM Business.
26:57Merci beaucoup
26:57à tous les trois.
26:58Merci Anguéran Renaud,
27:00consultant chez Image7
27:01et ancien journaliste
27:01au Figaro.
27:02Merci à Michel Lévy-Provençal,
27:04prospectiviste,
27:05fondateur de TEDxParis
27:06et de l'agence Brightness.
27:07Et merci à Fred Cibotel.

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