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00:00C'est parti !
00:30C'est parti !
01:00C'est parti !
01:30Sa mĂšre...
01:32Il n'a pas bougé depuis son arrestation.
01:50Le laurier Grégoire que vous avez connu n'existe plus.
01:56Il est complÚtement coupé de la réalité.
02:00ComplĂštement dissous dans la psychose.
02:03C'est la défranche ultime.
02:04Il aurait pu passer toute sa vie comme un brillant financier.
02:11Sans jamais tuer des femmes.
02:14Il y a mille façons de tuer des femmes.
02:16Félicitations de ta nomination, mon vieux.
02:24On peut-tu l'annoncer, lĂ ?
02:25Je vais rencontrer tout le monde plus tard.
02:30Je n'ai pas bien le goĂ»t de fĂȘter.
02:32Je suis mort.
02:33Les flics, ma femme.
02:36Tu sais que Sylvie, elle avait un choc nerveux.
02:38Qui c'est qui aurait pensé ça de Grégoire ?
02:41C'est un fou, ce cercueil-lĂ .
02:42Stéphanie, hein ?
02:43Ă 30 ans, tu oublies plus vite.
02:47Il y a quand mĂȘme un bout Ă ce qu'une fille peut manger comme claque.
02:50On dirait que tu viens de faire ton testament.
02:53Changer de job, ça me magane.
02:55Non.
02:56Tu regardes ça pour toi, toi, là ?
02:58Oui.
03:00Mais, toi, ça ne te tente pas de prendre ma succession ?
03:05Bien, tu es plus fatigué que je pensais.
03:07Je ne suis pas un administrateur, moi.
03:10C'est quoi le plan de match de Roussac ?
03:12Ah, la petite, elle a encore le nécollé sur l'arbre.
03:15Elle ne voit pas encore toute la forĂȘt.
03:17Mais Roussac, ça peut juste grossir, ça.
03:20La compagnie, c'est comme un bécic.
03:22Si ça ne roule pas, ça t'en.
03:23Ben lĂ , elles ont des fraises, elles ne sont pas lĂ .
03:25Elles auraient pu lui donner un coup de main.
03:27Mais la grande tata, il aurait dĂ» le voir quand elle avait besoin d'aide.
03:33Les journaux, ça, la fouille de mouille.
03:37Ăa, ça, c'est compliquĂ©, ça.
03:39Il faut sûrement restructurer l'osco, ça s'impose.
03:42Mais surtout, il faut dĂ©cider qu'est-ce qu'on fait avec deux journaux dans la mĂȘme ville.
03:47Mais Paul, si le gouvernement vous fait ça choisir, qui vous allez sacrifier ?
03:53L'osco ou l'express ?
03:55Pas le cas.
04:00Il faut que je parte.
04:02On monte à Québec.
04:03Maurice dit, on veut nous rencontrer, puis ça ne sera pas pour parler de hockey.
04:16Oui ?
04:17Qu'est-ce que tu fais lĂ ?
04:24On parle de toi jusqu'Ă Palm Beach.
04:25Regarde, je n'ai plus ta photo.
04:27Mon Dieu.
04:28C'est l'enfer, hein ?
04:30Je ne sais pas que c'est toi qui a été avantagé dans le testament, hein ?
04:33Oui, ça, c'est évident, juste à te voir le bronzant.
04:35Ah, j'étais trÚs heureux sur mon voilier, mais tu me connais, moi, aprÚs cinq jours, là .
04:41Ăcoute, vu que tu as pas mal de postes vacants, je pensais te soumettre ma candidature pour le groupe europĂ©en.
04:47Est-ce que tu es sérieux ?
04:50J'ai tellement besoin de toi, Louis.
04:53Attends de voir mon beau caractĂšre du lendemain.
04:59Je l'ai vu, Grégoire.
05:01Je sais.
05:02Ouais, je sais.
05:05Est-ce que tu peux m'expliquer comment cet homme-lĂ a pu ĂȘtre ton maĂźtre Ă penser, Louis?
05:09Roussac a hérité de Grégoire lors d'une acquisition.
05:12Tant qu'a payé la prime de séparation, Aimé l'a créé une tablette juste pour lui.
05:15Coach spécial de lui.
05:18Disons que nos relations n'ont jamais été trÚs chaudes.
05:21Je suis contente que tu sois lĂ .
05:23C'est compliqué, Roussac.
05:25Il va falloir que tu prennes au moins trois jours pour m'expliquer les affaires d'Huncom et de TaĂŻwan.
05:30Deux jours. Je te charge de rien.
05:32T'as hérité de venir en plus.
05:36Ben oui.
05:39Ă demain.
05:41Ă demain.
05:47Bien.
05:50Ah oui.
05:52Pour la fĂȘte de Dominique.
05:59Je ne viendrai pas tout seul, OK?
06:02Incroyable, l'histoire de Stéphanie.
06:06Ah ben, l'important, c'est que ce soit fini.
06:09J'admire cette femme-lĂ .
06:10Ce n'est pas évident.
06:12On a beau envier la richesse, le reste...
06:14Oui, écoute...
06:15Il faudrait aussi surveiller du cÎté de Québec.
06:17Est-ce qu'ils ont perdu le contrÎle du déficit?
06:19Ils s'activent beaucoup au bureau du premier ministre.
06:22Et les grandes centrales syndicales sont sur le pied d'alerte.
06:26Les centrales syndicales se réunissent en fin de semaine?
06:30Est-ce que tu as pris ça?
06:31Un anglophone fédéraliste a toujours de bonnes sources à Québec.
06:34Il y a des personnes de bon sens dans l'opposition.
06:38Un vilain sĂ©paratiste comme toi, tu les prends oĂč, tes nouvelles?
06:40J'ai assez de mises Ă me gouverner moi-mĂȘme.
06:42J'ai cessé de vouloir contrÎler le gouvernement.
06:45Tu mets quelqu'un lĂ -dessus?
06:46Oui, du moulin.
06:49Ăcoute, j'aurais quelque chose de bien important Ă te demander.
06:54J'aimerais...
06:55C'est oui.
06:57J'ai entendu la conversation.
06:59C'est un vrai plaisir.
07:00J'adore les anniversaires.
07:03Parlez-moi de vous.
07:06Redites-moi ces choses.
07:08Vandale, il y a un gros feu Ă Val d'Or.
07:12Si t'arrĂȘtes pas, je t'en vais y aller lĂ -bas
07:13couvrir ça pendant une semaine.
07:14Val d'Or, il n'y a pas de problĂšme.
07:16Tu sais que c'est Ă Val d'Or
07:17qu'elle est plus belle dans ce jeu, c'est correct?
07:19Je le sais parce que j'en ai marié une.
07:21Tu...
07:22Tu...
07:23Tu...
07:23Tu...
07:24Tu...
07:24Tu...
07:28C'est parti !
07:58J'ai appris ta nomination, mon Paul.
08:08Un ancien leader syndical, membre du conseil d'administration de Roussac.
08:13C'est un beau paradoxe.
08:14C'est un compliment, bonne vacherie, ça.
08:17Avec vous autres, les politiciens n'ont jamais moyen de savoir.
08:23Vous avez demandé à nous voir, M. le Premier ministre ?
08:25Oui.
08:25J'ai convoqué cette réunion pour aborder un sujet délicat.
08:31La situation économique est trÚs difficile.
08:35On lit les journaux, Maurice Calvaire. On les fait.
08:39Le déficit fédéral, c'est un abßme qui engloutit des forces vives des Québécois.
08:46Le tien est en déficit. C'est une petite fausse sceptique, je pense.
08:49C'est mon dernier budget avant les élections.
08:52Et je vais faire ce qu'on aurait dĂ» faire depuis longtemps.
08:56Couper dans le gras, faut trancher dans le vif. Le Québec doit vivre selon ses moyens.
09:01Ă commencer par la fonction publique.
09:03Ah, c'est ça, la réunion des centrales syndicales en fin de semaine.
09:08Le déficit.
09:11Allez-vous faire comme la Nouvelle-Zélande et l'Alberta ?
09:14Maurice, si tu veux régler les problÚmes du Québec comme chez les Anglais, le monde va descendre dans la rue.
09:20C'est pas la mĂȘme culture, le site, lĂ . Ăa va ĂȘtre la rĂ©volution.
09:24Tu pourras pas couper en sauvages partout, lĂ .
09:29De toute façon, nous comptons sur vos journaux et votre chaßne de télévision
09:34pour expliquer Ă la population l'extrĂȘme urgence d'agir.
09:38Qu'est-ce que t'en penses ?
09:54C'est grand.
09:57Oui, c'est exactement ce qu'il nous faut.
10:00Francis va ĂȘtre Ă cĂŽtĂ© du collĂšge.
10:02Il y a des piÚces pour Yanka, puis regarde-moi ça pour les réceptions.
10:07Les réceptions.
10:08HĂ©, t'entends-tu parler, toi?
10:14C'est toi qui trippais dans notre 5,5 sous le plateau.
10:17Oui, on n'a pas le choix, Michel, puis c'est pas de ma faute si c'est arrivé comme ça.
10:20Ăa va me dire qu'on a plus de contrĂŽle sur notre vie, lĂ .
10:22Qu'est-ce que tu veux que je fasse ?
10:24Explique-moi-le, parce que toi aussi tu capotes.
10:27Il y en a combien des Lauriers Grégoire à Montréal ?
10:29Avoue-le que t'en perds pour Francis.
10:30Ăcoute, si ton pĂšre est enfermĂ© d'une cage en or, si t'est piĂ©gĂ©,
10:35bien ça, c'est un affaire.
10:37Mais moi, c'est pas obligé de la laisser de faire.
10:38Regarde, on va laisser faire, OK?
10:39La maison, on va laisser faire.
10:41On va se débrouiller autrement.
10:42HĂ©, c'est pas la maison, Steph.
10:45C'est toi.
10:47Tu changes.
10:49Puis tellement vite que tu t'en remets pas comme...
10:51T'es pas revenu Ă la maison.
11:07Ăa valait mieux comme ça.
11:10T'es pas revenu Ă la maison.
11:13Ăa valait mieux comme ça.
11:15Bon, ça, ça crée, me serait senti un peu mal à l'aide, ça.
11:19Ouais, j'avais trop bu.
11:21LĂ , je fais attention.
11:24C'est tellement moins verre de Valion que ça va à peine de faire attention
11:27si tu veux continuer Ă m'en prendre longtemps.
11:28Mais, j'imagine que tu m'as pas invité pour parler de ma petite histoire.
11:37Tu me connais?
11:39Je surveille mes arriĂšres.
11:42Si jamais ça brassait trop dans les journaux, là .
11:45Parle-t-on franchement Ă sa queue, lĂ .
11:46Tu veux dire, si jamais le scoop fermait, c'est ça?
11:48Pas besoin que le scoop ferme.
11:51Pense-y, en tout cas.
11:53Tu sais jamais.
11:54On va finir Ă l'express?
11:56Je suis certaine que ça te manque.
12:01J'ai un gars loyal, tu le sais, moi.
12:05Yonel,
12:05je veux juste que tu saches que je pense Ă toi.
12:11Professionnellement.
12:14Qu'est-ce que t'en sais?
12:18Avec André, comment ça se passe?
12:25On sait parler.
12:27Je l'aime, ce gars-lĂ .
12:35Je vais prendre un autre carafon.
12:39Ouais.
12:40Café?
12:42Oh, de café, s'il vous plaßt.
12:48Est-ce que tu vas continuer Ă m'aimer?
12:59Je sais plus quoi faire pour me sentir quelqu'un.
13:03Il me semble que tout ce que je peux te donner,
13:04c'est tellement pas grand-chose.
13:08Le fric, c'est...
13:09C'est sexé en gris.
13:12Qu'est-ce que t'as fait depuis deux jours?
13:27Je vais aller à Québec.
13:31Je vais aller rencontrer le premier ministre
13:33si on puisse les conseiller.
13:35Pour t'acheter.
13:36Il y a le contrĂŽle des journaux,
13:43des audios, des TV à nos élections.
13:45Si c'était juste ça.
13:48Une petite contribution Ă la caisse Ă©lectorale, peut-ĂȘtre?
13:53Tu sais, on veut s'attaquer pour vrai au déficit.
13:57On veut contenir les centrales syndicales.
14:00On projette de mettre sur pied une conférence
14:02pour rencontrer les principaux chefs syndicaux.
14:05On est obligé de démissionner.
14:10Il veut couper dans la fonction publique.
14:13Tu rends maladie le PS, je suppose.
14:17Essayez-tu comment, on se révolte.
14:20Je suis pas sûre que les membres vont suivre.
14:27Tu t'endors?
14:30Non.
14:32Tu es un peu plus important.
14:46Il y a un gesto qui peut me mal donner.
20:54C'est ma demi-sĆur.
21:02Je lui ai pas dit.
21:04Elle est pas au courant.
21:06Ăa a bien fait.
21:10Ăa servira Ă rien.
21:12Pas aprĂšs 37 ans.
21:15Le mal est déjà fait.
21:18Le mal, qu'est-ce qu'on doit faire?
21:22Se taire.
21:24Ma sĆur va garder le secret.
21:26Et nous aussi.
21:30J'ai fait disparaĂźtre les preuves dans l'ordinateur de papa.
21:32Il aurait pu le faire lui-mĂȘme.
21:34Il voulait qu'on les trouve, maman.
21:35On sait tout de lui maintenant.
21:39Je commence Ă peine Ă lui pardonner.
21:42Il m'a trahi pendant toutes ces années.
21:44Il t'a aimé pendant toutes ces années.
21:48Il y a que l'amour qui compte, maman.
21:49Tu me l'as toujours dit.
21:54Je vous lis.
22:02Je trouve que vous donnez un point de vue différent, moins tribal.
22:05Pas juste le Québec au Québécois.
22:07C'est quand mĂȘme le QuĂ©bec au QuĂ©bĂ©cois qu'on a rĂ©ussi Ă se faire servir en français des magasins du centre-ville.
22:11Oui, c'est vrai que vous habillez mieux depuis quelque temps.
22:14Bon, toi, c'Ă©tait pas ta fĂȘte, lĂ .
22:15Tout ça pour arriver à quoi?
22:17Hein?
22:17Un systÚme de santé à la dérive et un systÚme d'éducation qui est une faillite.
22:21Mais c'est quand mĂȘme ce systĂšme-lĂ que t'as permis de te rendre jusqu'Ă l'universitĂ©.
22:24Julien a raison.
22:24Il y avait tellement à faire au Québec.
22:26C'est ça.
22:28On se retrouve avec des baby boomers, lĂ .
22:29Paresseux, protégés par des syndicats et qui bloquent l'avenir d'un paquet de jeunes.
22:33Hé, les gars de l'Express ont fait quatre grÚves pour permettre aux autres journalistes de vivre décemment
22:36et de bien faire leur métier.
22:38Moi, avant, je gagnais 70 piastres pour des semaines de fou.
22:41Ăa a donnĂ© la nouvelle, ça.
22:43Un beau petit torchon oĂč les vedettes du sport et les faits d'hiver gagnent 100 000 piastres par annĂ©e.
22:48De toute façon, tu dois le savoir.
22:50Hein?
22:51T'as passé 20 ans de ta vie à écrire des grosses manchettes rouges sur fond jaune.
22:55Pendant ce temps-lĂ , tu manques de quelque chose.
22:58Ah, pas d'argent, non.
23:06Je ne voulais pas ĂȘtre blessant.
23:09J'espĂšre.
23:23Il n'y a pas de bon.
23:24Là , tu ne fais pas attention aux désordres.
23:32Tu n'étais pas supposé venir ici, hein?
23:36Je trouve que c'est plus en ordre que chez moi.
23:40Tu vas t'enfarger dans toutes mes traĂźneries.
23:42Alors, qu'est-ce que je te sers Ă boire?
23:58C'est pas vrai.
24:17C'est pas vrai.
24:29C'est tellement honte.
24:30C'est tellement honte.
24:51C'est quoi le problĂšme ?
25:15La démission de Paul Vizina et sa nomination publiée seulement dans le scope.
25:19C'est trÚs professionnel, ça.
25:21Hé, pousse pas trop. François Dumoulin nous a démoli pendant deux semaines, j'ai pas dit un mot.
25:25Ah, pis Michel, hein, avec son scope sur les coupures,
25:29c'est le caramel, on sait que c'est dans le lit de la patronne qui a reçu le tuyau.
25:34Stéphanie, qu'est-ce qui va se passer ?
25:37C'est quoi la place de l'express dans tes plats ?
25:41Pis celle du scope ?
25:42Le scope sera tous les jours, l'express aussi.
25:45Ah, l'express c'est pas important, hein ?
25:46Ton bébé c'est toujours le scope.
25:48Mon bébé c'est Roussac, va falloir que tout le monde fasse comme moi avaler sa pilule.
25:51Hé, c'est pas une réponse, ça.
25:53C'est ma réponse, Léon.
25:54Ăa, ça veut dire que t'es plus de notre part.
25:56Ăa veut pas dire que je suis plus de votre part.
25:59ArrĂȘte donc de jouer avec les mots.
26:01Oh, j'ai compris.
26:02Salut.
26:02Il y a beaucoup de bruit, ça sera pas facile.
26:12Tu m'as dit que tu voulais faire l'entrevue dans mon milieu de travail, fait que...
26:15Ah, mais j'avais pensé au scope, mais c'est comme ça.
26:18On est prĂȘts ?
26:19T'es oĂč, toi ?
26:24Michel Gagné, vous avez décroché un scope national ce matin en annonçant la tenue des négociations de la derniÚre chance avec les grandes centrales syndicales du Québec.
26:34Est-ce que...
26:35Ouais ?
26:38J'ai lu le journal.
26:40T'as pas été correct.
26:42J'ai l'air de quoi, moi, devant le premier ministre, Dubé, Michaud, Vézina.
26:47HĂ©, wow, baisse le volume.
26:49Mon volume, il est parfait.
26:53Je te confie quelque chose pendant qu'on est couché et je le retrouve en premiÚre page du scope deux jours plus tard.
26:58Ăa se fait pas, Michel, tu te souviens que moi.
27:00Je sais pas si tu te souviens, mais je m'appelle encore Michel Gagné, journaliste.
27:04Ben ouais, mais t'es pas con, t'es capable de faire la différence entre la femme d'affaires pis ta blonde ?
27:07Ben, je sais-tu, moi, quand c'est ma blonde qui me parle ou ben quand c'est la présidente de Roussac ?
27:10De toute façon, tu devrais ĂȘtre content, c'est ton journal.
27:12On peut pas marcher comme ça.
27:14C'est une question de confiance. Est-ce que tu comprends ça ?
27:17Ouais, je comprends trop, hein.
27:18Regarde, on va faire une affaire, moi, pis toi.
27:20Ok ? Toi, tu te rasses tes grosses affaires pis moi, je sors des scoops.
27:22Ok ?
27:23Michel ?
27:34Qu'est-ce que c'est que tu dis, hein ?
27:45Tu verrais pour remplacer Paul Vézina comme éditeur de scoops ?
27:48Si tu me le demandes, parce que ton choix est fait, ce sera pour moi.
27:55Hum, j'y ai pensé.
27:56Bon, t'as bien fait de t'arrĂȘter.
27:58J'aime trop ça faire un journal, moi, pis m'enformer dans un bureau, négocier toute la journée.
28:01Qui ?
28:03Un administrateur, un journaliste.
28:07Quelqu'un de l'intérieur, extérieur du journal.
28:10Qui ?
28:12Une fille comme Manon Pertiot.
28:17Ouais, t'as toujours eu un bon jugement.
28:21Mais tu gardes le secret, mon cercueil, faut que j'y en parle avant.
28:24La tombe.
28:24Ăa semble confirmĂ©.
28:30On va se taper les négociations entre le gouvernement et les grandes centrales syndicales.
28:35Nos gouvernements seraient décidés de s'attaquer au déficit.
28:39Les syndicats vont déclencher une grÚve générale dans toute la province.
28:42Le déficit, le monde n'y croit pas à ça.
28:44Le monde veut qu'on parle de ses joueurs de hockey, des chanteurs, du mariage des vedettes.
28:49Le déficit, le monde, ça lui donne des crampes.
28:51Pas sûr de ça. On va couvrir l'événement à fond.
28:55Et le Québec se fait mettre le nez dans son pablum.
28:57Ăa va faire mal. C'est un Ă©vĂ©nement historique.
29:00François, tu fais le nécessaire. Tu comptes pas ton temps supplémentaire.
29:03Hé, hé, hé, hé.
29:05Je peux quand mĂȘme le compter un peu.
29:07Disons 10 heures, Ă temps et demi.
29:10On te garde l'espace dont t'as besoin.
29:12Toi, tu nous racontes tout ce qui se passe.
29:14Gilles, les premiers jours, toi aussi, tu vas ĂȘtre sur le terrain.
29:17C'est ça.
29:18Mais je comptais superviser la couverture et les columnistes.
29:21Oui, mais t'as encore de trĂšs bons contacts dans les milieux politiques, hein?
29:25Bon, on va fesser un grand coup.
29:28Les petits copains du Scope s'imaginent qu'ils vont nous déculotter tous les jours, là .
29:32Je pense qu'il va falloir chanter les louanges du gouvernement pis du patronat.
29:36L'Express va couvrir les négociations sans préjugés favorables, hein?
29:41Ma tante LĂ©a, l'ancienne prĂ©sidente de syndicat, elle va ĂȘtre assise entre deux chaises.
29:46Ah!
29:49On s'en va les petits-lĂ , lĂ , la suite.
29:51Encore une fois, nous devons constituer un front commun.
29:55Le gouvernement que les travailleurs ont aidé à élire se prépare à les passer dans le tordeuil.
30:00Ils n'ont jamais pris leurs responsabilités pis ils s'imaginent que c'est en écrasant nos membres qu'ils vont régler leurs problÚmes.
30:05La déclaration de principe est inadmissible.
30:08Maurice Dion a décidé de jouer le tout pour le tout en s'attaquant aux déficits.
30:12Ăa, ça veut dire des coupures sauvages dans tous les programmes sociaux,
30:15des congédiments, des pertes de salaire.
30:18Ăa va ĂȘtre un vĂ©ritable saccage de nos droits.
30:22On a dû se battre pendant des années pour avoir ce qu'on a.
30:25On est protĂ©gĂ©s par un systĂšme social qu'on se paye Ă mĂȘme nos taxes et nos impĂŽts.
30:30On laissera pas un petit politicien fasciste qui venez nous faire reculer de 50 ans.
30:32On touchera pas à ça.
30:35Il va quand mĂȘme falloir s'asseoir avec le gouvernement.
30:39Les coffres sont vides.
30:41Dis-moi non, Jean-Marc.
30:43On a-tu Ă©tĂ© Ă©lus par les travailleurs pour remplir les coffres de l'Ătat?
30:46Eh non, c'est évident.
30:48Si les travailleurs sont attaqués dans leurs droits, ils vont nous suivre.
30:52La santé pis les services sociaux, c'est la survie d'un million de Québécois.
30:55Les plus pauvres, les plus démunis pis les plus sans défense de la société.
30:58Avez-vous peur?
31:14Tente dans mon bureau.
31:15Tu dis que c'est trĂšs important pis tu restes lĂ , lĂ ?
31:18Sans dire un mot?
31:19C'est difficile de te parler.
31:21Ah oui?
31:24J'ai vraiment beaucoup de travail.
31:27Je regrette beaucoup ce qui s'est passé, Maman.
31:31Ăa a dĂ» pas arriver, je suppose.
31:33T'as ta part de responsabilité, ton pÚre en a.
31:36Et puis, moi aussi.
31:40Tu me croiras peut-ĂȘtre pas, mais je t'aime beaucoup.
31:44Je te crois, Alex.
31:45Je te crois.
31:47Le problĂšme, c'est que tu voulais pas voir que j'avais le goĂ»t d'ĂȘtre avec mon chum,
31:50pas de le partager avec sa fille.
31:52C'est normal qu'un pĂšre soit proche de sa fille.
31:54Oui, mais c'est normal aussi que sa fille fasse sa vie, qu'elle prenne l'air un peu.
31:59T'as beaucoup voyagé, mais en bout de ligne, tu finis toujours collée sur ton pÚre.
32:03Hey, je fais ma vie, je suis journaliste.
32:07Puis, j'ai eu ça quand tu dis que je suis collée sur mon pÚre.
32:09Ăa sert Ă quoi d'en parler, hein?
32:11Pas moi qui t'apprécie à rater ma vie.
32:13Oh!
32:15C'est rough.
32:17Mais c'est vrai.
32:23Harold...
32:24Non, non.
32:26C'est un prétexte, Harold.
32:28C'est fini, Harold.
32:29Toi, c'est en avant que tu devrais t'en aller,
32:30puis là , t'es à préférer du sur place.
32:32Si t'avais voulu ĂȘtre plus comprĂ©hensive aussi...
32:34Beau!
32:35Débarque de sur mes orteils!
32:37Là , là , j'ai pas le goût de tes petites manipulations.
32:39Je ne suis pas compréhensive.
32:41C'est fini!
32:43Je suis faite comme ça.
32:45Je voulais juste qu'on devine.
32:47Vois-tu, Alex?
32:48J'aimais beaucoup ton pĂšre.
32:49T'as aussi.
32:50Mais lĂ , lĂ , tes problĂšmes, tes discussions sont jus, lĂ .
32:53T'es plus mon bag.
32:54Tes problĂšmes, rĂ©glez-toi-mĂȘme.
32:56Tu vas rendre service Ă bien du monde.
32:57J'ai du travail.
33:07J'ai du travail.
33:07Nous sommes trÚs honorés de cet entretien avec notre groupe éditorial.
33:29Nous allons pouvoir éclairer les Québécois sur vos efforts de concertation avec le milieu syndicat.
33:34Mais j'ai choisi le journal le plus crédible et le plus sérieux, Mme Villot.
33:38L'Express s'est toujours montré responsable.
33:40Vous avez toujours pris position en faveur du bon sens et du réalisme.
33:44Nous l'apprécions beaucoup, M. le Premier ministre.
33:48M. le Premier ministre, Julien Bolduc, notre excellent chef de pupitre.
33:52Ah oui!
33:53C'est vous qui avez le pouvoir de me défigurer à chaque soir en faisant votre mise en page.
33:58Je peux aussi vous améliorer.
34:00C'est juste.
34:01Je vous accompagne.
34:02D'accord.
34:04Je peux voir, il y a une belle petite bourgogne.
34:13Hein?
34:18C'est bon, hein?
34:19Madame, elle a été imprimée sur ce papier de L'Express.
34:22C'est photo-artistique.
34:23Je voulais juste expérimenter le nouvel ordinateur.
34:25Ah bon?
34:26Grand insignifiant.
34:27Le Premier ministre aurait pu tomber sur tes cochonneries.
34:29Quand est-ce que tu vas sortir de l'adolescence?
34:32T'es trÚs impressionné.
34:38Vandal, faut que je te parle, toi.
34:39Tu te souviens de la télévision?
34:43On est quitté.
34:44Ah bon, t'es niaiseux.
34:48Non, monsieur.
34:50C'est pas dingue.
34:51Oui, oui, oui.
34:52Eh, reviens, hein?
34:53Comment on s'en grandit un peu?
34:55Vachat!
34:57L'autre jour, je t'ai dit de te tenir prĂȘte, que j'aurais besoin de toi.
35:01Je ne peux pas faire plus.
35:03Je travaille 16 heures par jour.
35:04Puis d'ailleurs, j'ai rien que ça à faire travailler.
35:06On finit par s'en remettre.
35:09C'est correct.
35:10J'en mourrai pas.
35:11J'aurais peut-ĂȘtre quelque chose pour t'aider Ă te changer les idĂ©es.
35:15Qu'est-ce que tu veux dire, me changer les idées?
35:20Manon Bertillon, m'éditrice du Scope, ça pourrait t'intéresser?
35:24J'ai besoin de quelqu'un d'énergie, de volontaire,
35:27quelqu'un qui va m'aider à traverser les grandes étapes qui s'en viennent.
35:33Je ne suis pas journaliste, moi.
35:34Qu'est-ce qu'ils vont dire, eux autres?
35:36Ils ont essayĂ© tous Paul VĂ©zina, ça ne l'a jamais empĂȘchĂ© d'ĂȘtre un excellent Ă©diteur.
35:40Hum.
35:41Il me fait raillir, tu sais, ce n'est pas mon but dans la vie.
35:46Ăcoute, Manon, ce n'est pas toujours facile de travailler avec toi,
35:49mais je tiens Ă dire que je te respecte beaucoup.
35:55Ăa fait-tu bien d'entendre ça?
35:58C'est sincĂšre.
36:06C'est dĂ©cidĂ©, j'arrĂȘte de boire.
36:24Encore?
36:25Ah, ce fois-ci, c'est vrai.
36:28Pourquoi?
36:30Le faux.
36:30Ăa va ĂȘtre dur.
36:34Ăa ne va pas ĂȘtre pire que c'est lĂ .
36:36Je vais payer pour la clinique de désintoxication.
36:39Non, non, je ne crois pas ça, cette affaire-là .
36:41Non, je suis allée voir les alcooliques anonymes.
36:44Je vais asseoir.
36:46D'une certaine façon, moi aussi, je suis dans les arts.
36:49Voyons, non plus les dons, François Dumoulin.
36:51Belle comité, tu vas retomber en amour.
36:53J'ai eu une offre.
36:59Ăditrice du discours.
37:02T'as une grosse job?
37:03Un peu grosse.
37:05Ăa me fait peur, mais je veux dire que ça me tente.
37:07Penses-tu que ça ne me fait pas peur d'aller des A.A., moi?
37:10Fais aller avec toi.
37:13Tu n'auras pas honte de moi?
37:14Non, je m'en mĂȘle.
37:15Ah, c'est bon, c'est trĂšs, trĂšs, trĂšs bon.
37:31Oui, oui, vous avez trĂšs bien fait ressortir
37:33les principaux points de la discussion
37:35et de la rencontre avec M. Dion,
37:37l'historique de ce déficit,
37:39les effets de cette énorme dette sur la vie quotidienne
37:42et la maturité des Québécois devant le problÚme.
37:46La date d'ouverture de la ronde de négociation
37:48faisant ainsi qu'en?
37:49Bien, j'ai de recevoir le communiqué.
37:51Faites évalé, je suis chanceux que tu t'installes à l'hÎtel
37:53pour ĂȘtre sĂ»r de rien manquer.
37:55L'horreur de l'hÎtel, j'ai passé ma vie dans les hÎtels
37:57Ă entendre le mĂȘme monde radotĂ© les mĂȘmes histoires.
38:01Le romantisme du piano,
38:04de cognac qu'on déguste dans un fauteuil moelleux,
38:06la grande vie.
38:07Maureen, on y va-t-il Ă sa place?
38:11Bien.
38:12Il est un maudit bon journaliste.
38:24Vous avez un problÚme, je l'ai réglé.
38:26T'es sûr que t'as bien fait?
38:29J'ai pas de place pour deux passions dans ma vie.
38:32Les fans,
38:34la job.
38:36Je me débrouille mieux avec le journalisme.
38:38Puis Ă 60 ans, tu fais quoi?
38:40Une bonne broue.
38:46T'attends.
38:48Faut bien que quelqu'un ferme le journal, hein?
38:56Qu'est-ce que t'en penses?
38:57Je pense que les centrales vont déclencher une greffe générale
39:01qu'on devrait pas appuyer le gouvernement.
39:03Non, je te parle de nos journaux du Québec, de l'Express et du Scoop.
39:06Ah!
39:09Manon Bertiam va faire une excellente éditrice, si elle accepte.
39:12Elle va accepter.
39:13Mais aprĂšs, faut savoir ce qu'on va faire.
39:14Stéphanie, on fermerait pas une shop sans regarder l'inventaire.
39:23Justement.
39:25Le premier ministre va mettre de la pression, puis moi je veux que ce soit nous autres qui prenions les décisions, tu comprends?
39:29On va t'obtenir tous les documents relatifs Ă la situation de l'Express et du Scoop.
39:34Tirage, revenu dépense, immobilisation, convention collective, projection pour les cinq prochaines années.
39:40Je veux un profil des lecteurs des deux journaux et ceux de la nouvelle.
39:44Quand t'as tout ça en main, je veux une recommandation.
39:47Une seule.
39:53On fusionne, on garde les deux jours de nom, on ferme le Scoop ou on ferme l'Express.
40:07J'avais les ailes de nom, j'passe les pauvres.
40:11T'es prĂȘte, ouh!
40:14J'ai jamais les ailes d'amour.
40:16Si j'avais les ailes d'un ange, j'passe les pauvres.
40:19Je partirais pour Québec.
40:21Et je...
40:23Si j'avais plus d'argent pour la gazeline, je partirais sur mon bike.
40:29Et je partirais vers la lune.
40:36Je me trompe dans mes chansons, moi c'est plate.
40:39Si j'avais les ailes d'un ange,
40:43je partirais pour Ottawa.
40:46Oh!
40:48Oh!
40:49Oh!
40:50Oh!
40:51Oh!
40:52Oh!
40:53Oh!
40:54Oh!
40:55Oh!
40:56Oh!
40:57Oh!
40:58Oh!
40:59Oh!
41:00Oh!
41:01Oh!
41:02Oh!
41:03Oh!
41:04Oh!
41:05Oh!
41:06Oh!
41:07Oh!
41:08Oh!
41:09C'est vrai que faire des petits bonhommes, c'est bien compliqué!
41:12Ben...
41:13Je m'excuse, Alex, mais tu sauras que faire des petits bonhommes, c'est de l'art!
41:18Excusez-moi, je suis pas fine hein! T'es un vrai Pikachu!
41:23Je perds de rire quand je regarde tes caricatures!
41:27Oh!
41:28Ouais, mais t'es mieux de prendre un taxi Ă soif
41:30si tu veux pas mourir pour vrai.
41:32T'es faite Ă l'os. Mon char connaĂźt le chemin.
41:37Je vais aller la reconduire. Je reviendrai en taxi.
41:40OK, bye.
41:43Tu te réveilles, toi, si t'as à peu prÚs tant?
41:53Je vais aller la reconduire.
42:17Pas besoin d'avoir peur, je t'agresserai pas.
42:20Alex...
42:22Je suis correcte, t'es pas obligé de rentrer.
42:24De toute façon, Alex, il est tard,
42:26pis je travaille demain matin, hein?
42:30Pourquoi t'as pas voulu de moi?
42:32Je voulais juste que tu m'aimes un peu, hein?
42:34Ben oui.
42:39Bon.
42:42Pourquoi je suis pas capable d'avoir un gars ordinaire
42:44qui soit juste fin?
42:46Alex,
42:48tu me bois de l'eau avant de te coucher?
42:52Non, non, non.
43:22Non, non, juste pasëŃŃi.
43:24Tu ne veux pas.
43:26Non, non.
43:28365 Đ„ĐŸŃĐŸŃĐŸ.
43:30Non, non, mais j'ai pas peur
43:32Je sais Shankerlo.
43:34Merci.
44:04Maintenant...
44:13Hey ! Hey !
44:18T'es folle ?
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