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Crise politique : la France «est un canard sans tête», estime Gabrielle Cluzel
Europe 1
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il y a 6 semaines
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News
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00:00
Christine Kelly sur Europe 1
00:02
Ravie de vous retrouver un peu plus tôt que d'habitude ce matin.
00:10
Belle audience quand même pour Sébastien Lecornu qui a offert une belle audience à Léa Salamé
00:16
au 20h de France 2 hier soir avec plus d'environ 5-6 millions de téléspectateurs.
00:23
On va écouter Sébastien Lecornu qui dit « J'ai tout essayé ».
00:28
A la fois c'est une source de blocage, regardez la fin du conclave, CFDT, CFTC, MEDEF.
00:33
C'est une source de blocage au Parlement, on aura bien du mal à dire qu'il ne faut pas qu'il y ait un débat.
00:37
En tout cas, je l'ai dit au président de la République, il faudra trouver un chemin pour que le débat ait lieu sur la réforme des retraites.
00:43
Ça va coûter combien à la France si on suspend la réforme Borne ?
00:47
Pas moins de 3 milliards d'euros en fonction du périmètre de ce qui peut être suspendu en 2027.
00:51
Donc c'est quand même une somme qui est considérable, c'est pratiquement 0,1% de notre PIB.
00:56
J'ai tout essayé ce soir, ma mission est terminée.
01:01
La situation permet au président de nommer un Premier ministre dans les 48 heures, dans les prochaines 48 heures.
01:06
Gabriel Cluzel, je me tourne vers vous.
01:08
On est encore dans un moment suspendu, on est encore dans un temps de 48 heures.
01:14
On est encore en train de se réveiller ce matin, toujours sans gouvernement, toujours sans Premier ministre,
01:19
toujours sans vision, toujours sans cap.
01:21
Mais attention, avec quand même une entrée au Panthéon ce soir, comment sentez-vous la situation ce matin ?
01:27
Il y a une certaine ironie à voir Robert Badinter entrer au Panthéon aujourd'hui, celui qui a mis au rebut la guillotine en France,
01:36
mais alors que la France se trouve être un canard sans tête, il faut bien le dire.
01:40
Il n'y a vraiment plus de direction, plus de cap.
01:44
Alors Sébastien Lecornu a fait une belle audience, soit, vous savez, il ressemble à ses chauffeurs de salle en première partie,
01:48
qui font patienter, voilà, ils font un numéro de claquette.
01:51
Moi je trouvais que ça ressemblait plutôt à un sketch de Raymond Devos.
01:54
J'ai rien à vous dire, mais je vous le dirai quand même.
01:56
Et écoutez, on l'a écouté deux fois, nous autres journalistes, nous nous sommes mobilisés,
02:02
et à chaque fois on en ressort quand même un peu en se disant, bon mais qu'est-ce qu'il a dit ?
02:05
Même hier soir, alors c'est vrai que vous avez raison, il a écarté la dissolution.
02:08
Moi il a dit quelque chose qui m'a profondément choquée, je ne sais pas si je suis comme tous les Français.
02:12
Il a dit, il n'y a pas de dissolution, vous savez pourquoi ?
02:14
Parce qu'il y a une majorité de députés qui est opposée.
02:17
Oui, et pourquoi ça vous a choqué ?
02:18
Bah tu m'étonnes, la soupe est bonne, pardon.
02:22
Mais on voit bien que l'important ce n'est pas le budget, l'important c'est de rester.
02:26
Depuis quand on va demander, mais moi je ne sais pas c'est dans quel article de la Constitution
02:29
qu'on demande l'émable autorisation des députés avant de procéder à une dissolution, mais c'est quoi ce bazar ?
02:33
Emmanuel Macron ne leur avait rien demandé.
02:35
Mais c'est quoi ce bricolage ? Jamais, jamais.
02:37
Donc là tout d'un coup on se rend compte qu'ils se sont accrochés à leur poste, qu'un berni qu'elles sont rochées là.
02:42
Non, honnêtement j'ai trouvé cette phrase assez scandaleuse.
02:45
Bon, sur les retraites il a fait une réponse de Normand pour l'ancien conseiller élu de l'heure qu'il est,
02:51
ce n'était pas très étonnant.
02:53
Merci beaucoup Gabriel.
02:54
On aura au cours de la matinée Laure Lavalette du RN, on lui posera toutes les questions qu'il faut.
03:00
On aura Jonas Haddad, porte-parole des Républicains, on aura aussi Aurélien Lecoq,
03:04
député LFI dans un instant au cours de cette émission.
03:08
Vous Eric Tegner, comment avez-vous analysé les propos de Sébastien Lecornu un peu ?
03:13
C'est vrai que ce qu'a dit Gabriel Cusel, tout ça pour ça ?
03:17
Oui, et les propos de Sébastien Lecornu hier rentraient dans une stratégie depuis lundi,
03:21
qui est une stratégie de la peur, celle que connaît souvent Emmanuel Macron, et qui est en trois étapes.
03:26
La première étape, c'était Emmanuel Macron lundi, qui publiait un communiqué disant qu'il prendrait ses responsabilités.
03:31
La réception de Gérard Larcher et Yannick Bonne-Pivet, qui tendaient à faire croire qu'il pouvait dissoudre.
03:36
À ce moment-là, le trouillomètre qui fonctionne à plein tube a fonctionné.
03:40
Chez Renaissance, chez Les Républicains, au Parti Socialiste, ils se sont dit « Tiens, on peut perdre notre poste ».
03:45
Ensuite, il y a eu la deuxième étape.
03:46
La deuxième étape, c'est de dire « Les Républicains ne veulent pas finalement participer au gouvernement,
03:51
donc on va peut-être nommer Olivier Faure, le Parti Socialiste ».
03:54
Et à ce moment-là, forcément, on se dit « Quand on est chez Les Républicains, on ne va quand même pas laisser la gauche aller à Matignon ».
04:00
Donc, ils se remettent au centre du jeu.
04:03
Et maintenant, on est à la troisième étape.
04:04
La troisième étape, souvent, c'est celle la plus commune en France, c'est celle du renoncement.
04:08
Finalement, en faisant peur avec Olivier Faure, on rend beaucoup plus acceptable le fait de dire « On va suspendre la réforme des retraites ».
04:15
On en est donc là.
04:16
Et hier, Sébastien Lecornu s'inscrivait totalement dans cette stratégie pour sauver Emmanuel Macron,
04:22
parce que l'objectif, évidemment, est d'empêcher la dissolution.
04:25
On va avoir, dans un instant, Marine, qui nous appelle de Lorraine, ensuite Julien, qui nous appelle de Renard.
04:31
On va réécouter le Premier ministre des Michelin, qui n'est plus Premier ministre, mais qui peut quand même être encore nommé.
04:38
Ça fait partie aussi des pistes.
04:39
Oui, il a dit « Je ne cours pas derrière le job », mais il n'a pas fermé la porte.
04:42
Il a dit qu'il était un moine soldat.
04:44
Exactement.
04:44
Donc, on a à la fois l'hypothèse Sébastien Lecornu, qui peut être nommé.
04:49
On a à la fois Jean-Louis Borloo, on en parlera pendant la matinée, cette hypothèse.
04:53
Et puis, on a l'hypothèse, effectivement, de quelqu'un de la gauche.
04:56
On va écouter Sébastien Lecornu, le prochain gouvernement devra être complètement déconnecté des ambitions présidentielles.
05:04
J'ai désormais l'intime conviction que l'équipe qui devra prendre les responsabilités dans les temps à venir,
05:11
quelle qu'elle soit, quel que soit le choix du président de la République,
05:15
devra être une équipe qui est complètement déconnectée des ambitions présidentielles pour 2027.
05:19
Allô, Marine. Bonjour, Marine. Vous nous appelez de Lorraine.
05:23
Et on a envie d'entendre les Français. Les Français qu'on n'entend plus dans les urnes,
05:28
on a envie de les entendre sur Europe 1 ce matin.
05:31
Quel est votre état d'esprit, Marine ? Bonjour.
05:33
Bonjour, Christine. Je suis très contente de vous parler, parce qu'on aime beaucoup vous suivre.
05:39
Et ça fait beaucoup de bien, voilà, d'entendre...
05:42
C'est adorable, ma chère Marine.
05:43
Moi, j'ai rapidement écouté le premier ministre démissionnaire, je ne sais même pas comment on l'appelait finalement.
05:52
Nous non plus, Sébastien Lecourne.
05:55
Voilà. Non, j'ai vraiment marre.
05:58
Comme j'avais expliqué lors de mon appel, on est tous les deux, moi et mon mari, entrepreneur.
06:03
Et pour des raisons qui sont évidentes, nous avons établi nos entreprises au Luxembourg.
06:09
Non, non, non, alors attendez, attendez, Marine, là, vous me faites peur.
06:15
Alors ça, c'est un sujet que j'aime bien aborder.
06:18
Gabrielle, plus elle me regarde avec de grands yeux.
06:20
On marque une pause, on revient, parce qu'elle est en France et elle veut vivre à l'étranger.
06:24
Voilà, tout ça, c'est la révolte au point de partir à l'étranger.
06:27
C'est la révolte à l'étranger.
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