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  • il y a 2 mois

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00:00Les solutions, et encore aujourd'hui c'est dissolution, démission, à votre place, vous l'avez cité, Bruno Rotaillot hier nous dit
00:06une cohabitation est encore possible, et dit-il, puisque vous avez cité le général de Gaulle, parce qu'il est gaulliste,
00:13il ne veut pas de la démission du président de la République, ce serait un précédent dangereux selon lui. Que répondez-vous ?
00:20D'abord, j'ai regardé hier Bruno Rotaillot et j'ai pas compris.
00:24Que vous connaissez bien.
00:25Oui, j'ai pas compris, il lui manque un mentor, parce que la cohabitation, on est devant un hybride, c'est-à-dire le gouvernant opposant.
00:38Donc en fait, si l'on résume, Bruno Rotaillot, il a été nommé par Macron, pour gouverner avec Macron, pour Macron.
00:47Et là, il demande à être renommé par Macron, pour travailler avec Macron, contre Macron.
00:54Pour éviter le chaos, dit-il. C'est-à-dire, selon lui, la gauche qui arriverait au pouvoir.
00:58Là, ça devient compliqué, là c'est le chat qui me rend la queue.
01:02Et voilà. Alors en fait, je vais vous dire ce que je pense.
01:09Il faut la dissolution, tout de suite.
01:12Pourquoi ? Parce qu'il y en a une petite chance avec la dissolution,
01:15de changer l'Assemblée.
01:20C'est un premier pas.
01:21Changer l'Assemblée,
01:23pour garotter l'hémorragie, au moins.
01:27Pour que ça n'aille pas plus loin.
01:29Qu'on évite le pire.
01:31Parce que je pense qu'aujourd'hui, là,
01:33les Français qui nous regardent,
01:34ils sont pris
01:36d'un nouveau réflexe qu'on appelle le dégagisme.
01:39Ça s'appelle la stratégie du coup de balai.
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