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  • il y a 2 mois

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00:00Déjà, bonjour Christine, et bonjour à tout le monde.
00:04Bonjour Bruno, bonne fête !
00:05Bonne fête, c'était hier.
00:06Ah merci, c'était hier.
00:08On peut dire que le 17 novembre, j'ai mon anniversaire, donc c'est bon, je prends les deux.
00:13Magnifique !
00:15Christine Kelly, d'abord, je voulais vous dire un mot à vous.
00:18Vous êtes quelqu'un de remarquable, et j'adore la femme que vous êtes,
00:21parce que vous êtes une femme juste, et vous dites le fond de vos pensées,
00:26avec l'ensemble de votre équipe, et je vous suis sur Europe 1, sur CNews,
00:30tous les soirs, et je vous admire.
00:32Oh, c'est adorable.
00:33Les fantastiques sur Europe 1, 11h30 à 13h.
00:37Oui, Emmanuel Macron doit être jaloux, Jérémy Tegner.
00:40Non, mais hier, quand il s'est promené au bord des berges,
00:42excusez-moi, il aurait mieux fait sauter dans l'eau.
00:44Bon, bref, c'est pas grave.
00:46Oui, il s'est nagé, donc ça va.
00:49Je veux dire une chose, Christine Kelly,
00:51là, actuellement, la politique, je vais vous dire franchement,
00:55je suis un ancien républicain, je soutenais Nicolas Sarkozy,
00:59je suis conseiller municipal dans ma commune,
01:01je vais attaquer au mois de mars mon quatrième mandat,
01:04mais je suis en train de me poser des questions,
01:05est-ce que je vais repartir ou pas ?
01:07Je suis sincèrement écœuré de la politique.
01:10Lorsque j'ai entendu Bruno Rotaillot hier,
01:13Édouard Philippe, Gabriel Attal,
01:15ah, les présidentielles, ils approchent,
01:17je suis dégoûté de l'élu président,
01:19ah non, je rejoins pas, et c'est ça.
01:21Il faut qu'ils se mettent une chose en tête,
01:23je suis juste comme vous, Christine.
01:24Il y a 143 députés RN,
01:28c'est eux qui ont gagné les législatives,
01:30c'est ni les autres partis,
01:32il faut rester juste et raisonnable.
01:35Pourquoi on les met contre...
01:36La main est tendue,
01:38la main est tendue par Marayan Maréchal,
01:41il faut faire une alliance de droite,
01:42il y a des idées de bonnes chez les républicains,
01:45il y a des idées des bonnes chez RN et ci et ça.
01:47C'est moche ce que je dis en ancien...
01:49J'ai l'impression, mon cher Bruno,
01:50qu'en Italie, on est capable de s'allier,
01:53dans d'autres pays, on est capable de s'allier,
01:55et effectivement, là, on n'est pas capable
01:57de regarder mathématiquement ce qui se passe.
02:00Effectivement, c'est 143,
02:01on n'est pas capable de compter,
02:03on n'est pas capable de reconnaître le vote des Français,
02:05on n'est pas capable d'admettre le vote des Français.
02:09Et tout part de là, tout part de la dissolution.
02:12Mais bien sûr, 53% des Français,
02:15on en marre de Macron.
02:17Il dit qu'il se fie suivant les électeurs.
02:20Mais selon des sondages, 70% aujourd'hui veulent sa démission.
02:23Mais voilà, qu'il respecte la parole du peuple français,
02:26s'il se dit républicain,
02:27et s'il est pour la Constitution,
02:29comme il dit la démocratie et c'est ça,
02:31ah ben merci, au revoir.
02:32C'est vrai Bruno, on a l'impression,
02:34toute une mascarade,
02:36là on est en train de...
02:37Comme je disais tout à l'heure encore,
02:38une minute monsieur le bourreau,
02:39on attend, on a envie de voir si...
02:40Oh, on va trouver une petite solution.
02:42Non, on a envie de dire
02:43donner la parole aux Français,
02:46respecter la parole des Français.
02:48Restez en ligne Bruno.
02:49Gabriel Clouzaine vous interpelle.
02:49Oui, je pense que Bruno résume tout à fait
02:52l'état d'esprit de beaucoup de Français actuellement.
02:54C'est-à-dire qu'ils se disent
02:55mais la gauche est capable de s'entendre.
02:58Enfin, il faut voir,
02:59à la première occasion,
03:00elle se reconstitue
03:01et s'est trouvé un terrain d'entente.
03:04Et la droite, c'est absolument impossible.
03:07Moi, j'ai quand même été un petit peu heurté,
03:09ça m'embête de parler maintenant
03:11parce qu'il a quitté le micro,
03:13mais que Jonas Haddad dise,
03:16moi, je ne voterai pas socialiste
03:18contre un RN dans la mesure
03:20où ils sont alliés avec un LFI.
03:21Non, mais il n'y a pas besoin
03:22de parler des LFI.
03:23Un socialiste,
03:24sur toutes les grandes questions,
03:27est en principe plus éloigné de LR
03:28que le RN.
03:29Enfin, ce qui semble
03:30frapper du coin du bon sens
03:33au moindre des électeurs
03:35ne paraît pas évident
03:37pour les politiques.
03:38Ça devient insupportable.
03:40On a envie de leur dire
03:41mais unissez-vous,
03:42faites quelque chose,
03:43débrouillez-vous,
03:44ça devient odieux.
03:46Alors, restez en ligne avec nous,
03:47Bruno, restez en ligne avec nous.
03:49On apprend que Sébastien Lecornu
03:50appelle à concentrer les discussions,
03:52je cite,
03:52sur l'adoption d'un budget
03:53et l'avenir de la Nouvelle-Calédonie.
03:56Gamelin, Cléa,
03:57si vous voulez,
03:57on appelle Jonas Haddad,
03:58si vous avez des choses à lui dire.
04:00Pendant la pause,
04:01on l'appelle.
04:01Non, mais voilà, exactement.
04:02On marque une pause
04:03et on se dit tout ce matin,
04:05Bruno, restez en ligne avec nous
04:06et dans un instant,
04:07on appelle Caroline
04:07qui nous appelle de Venise.
04:09Tenez-vous bien.
04:09Oh, et vous aussi,
04:10réagissez au 01-80-20-39-21-11h56.
04:14Vous écoutez Christine Kelly
04:14et vous sur Europe 1.
04:16Europe 1, Christine Kelly et vous.
04:22Et bien sûr, je rappelle
04:23qu'on a Wally Bordas en ligne
04:26avec nous dans le studio
04:27qui a écrit son livre
04:28Palais Bourbier.
04:29Alors Bruno,
04:30on était en ligne avec vous.
04:31D'abord, vous étiez en train de nous dire
04:32qu'il faut mettre tout le système à plat.
04:33Vous êtes remonté,
04:34vous dites qu'on n'en peut plus.
04:37Un peu ce que je disais au tout début,
04:38on nous prend,
04:39si vous permettez l'expression,
04:40ne dites à personne que je le disais,
04:41on est cocu.
04:45Mais franchement,
04:46on nous prend vraiment
04:47pour des imbéciles
04:48parce que
04:49ça fait combien d'années
04:52que les socialistes
04:53appellent à voter LR,
04:54après les LR appellent
04:56à voter socialiste
04:57et s'il y a ça.
04:58Le seul parti
04:58qui est resté honnête,
04:59je suis désolé de le dire,
05:00c'est le RN.
05:01Ils sont restés droits
05:02dans leur conviction
05:03et s'il y a ça.
05:04Après, on n'a qu'à regarder
05:05les anciennes élections municipales
05:07qu'il y a eu.
05:08Mais sincèrement,
05:09je suis désolé de le dire,
05:11mais c'est la stricte vérité.
05:13Le RN est ressorti
05:14au premier tour.
05:16Qu'est-ce qu'on risque ?
05:19Plus mal qu'on est,
05:20on ne peut pas l'être.
05:20C'est...
05:22Christine,
05:24vous êtes mère de...
05:25Vous êtes également maman.
05:26Oui, je suis maman.
05:27Imaginez-vous...
05:28Imaginez-vous...
05:30Je demande juste
05:30à tous ceux
05:31qui nous écoutent,
05:33dans quel embarras
05:35on laisse nos enfants ?
05:37Je suis absolument d'accord
05:38avec vous.
05:38Là, vous me donnez
05:39des palpitations, Bruno,
05:40dans ce que vous parlez
05:41de la fille.
05:42C'est vrai.
05:42J'ai trois enfants.
05:43Quelle France
05:44on veut leur donner demain ?
05:45Quelle France
05:45on veut leur donner demain ?
05:46Mon fils qui a 29 ans,
05:48ma fille qui a 25
05:50et la plus jeune
05:50qui a 21 ans,
05:52ils sont en train
05:52de me dire,
05:53ils sont en train
05:54de me dire,
05:55papa,
05:56de toute façon,
05:57moi, je ne me casse pas la tête,
05:58je n'aurai pas de retraite
05:59et je vais vivre,
06:00excusez-moi du terme,
06:02dans la merde
06:03jusqu'à la fin
06:04de mes jours.
06:04Mais c'est la stricte réalité.
06:06Est-ce qu'on a mis
06:07des enfants au monde
06:08pour leur laisser
06:08un tel héritage ?
06:10Et on a pourtant travaillé,
06:12on a donné de soi,
06:14on a vraiment espéré
06:16en notre pays.
06:16Mais gardons un petit peu
06:18d'espoir,
06:19voir d'espoir.
06:19Moi, le 17 novembre,
06:20Christine,
06:20j'aurai 54 ans,
06:22j'aurai 54 ans
06:23et ça fait 39 ans
06:25que je travaille.
06:27J'ai l'impression
06:28que je redébute ma carrière.
06:30De toute façon,
06:31je dramatise peut-être
06:33mes façons de parler.
06:34Mais dans quel embarras
06:35on laisse nos enfants ?
06:37C'est ça que je demande
06:38à chaque Français.
06:39Je demande à chaque Français
06:41de se réveiller.
06:42On va poser cette question
06:43aux autres Français,
06:44effectivement, Bruno.
06:44Merci beaucoup
06:45de nous avoir interpellé.
06:46Merci,
06:47restez comme vous êtes,
06:48Christine,
06:49restez comme vous êtes.
06:49Merci, mon cher Bruno.
06:50Je ne bouge pas,
06:51je reste comme je suis.
06:52Je ne bouge pas.
06:52Immobile, freeze !
06:54Merci beaucoup, Bruno.
06:55Allô, Caroline,
06:56vous nous appelez de Venise
06:58et vous nous dites
06:58que vous êtes une Française
06:59expatriée en Italie
07:01et vous êtes atterrée,
07:03vous aussi,
07:03même de loin,
07:04par la situation.
07:05J'ai bien envie
07:06d'entendre votre regard
07:07parce que quand même,
07:08l'Italie,
07:08il y a une tonalité
07:10particulière pour nous.
07:12Bonjour, Caroline.
07:14Bonjour, Christine.
07:15Je suis ravie
07:15de vous avoir
07:16à l'antenne
07:17et bonjour
07:17à tout votre plateau.
07:19Alors,
07:20j'habite dans la région
07:21de Venise
07:22et pratiquement
07:23à Padoue,
07:24Saint-Antoine de Padoue.
07:26Magnifique.
07:27que ça parle là.
07:27Oh oui.
07:30Et de là,
07:31quand même,
07:31vous regardez
07:32de cet endroit
07:32tranquille,
07:33calme,
07:34bien tenu
07:35par Georgia,
07:35Mélanie,
07:36vous regardez le chaos
07:37qui est en train
07:38de se dérouler
07:39sous nos yeux en France,
07:40c'est ça ?
07:41Je suis atterrée.
07:42Je suis atterrée du chaos.
07:45Je peux vous dire
07:45que mes contacts,
07:47mes amis italiens,
07:48même mes ex-élèves,
07:49parce que je suis professeure,
07:51donc même pour les adultes,
07:52m'ont appelée hier,
07:54m'ont envoyée des WhatsApp
07:55avec les captures d'écran
07:57des journaux italiens,
07:59la France dans le chaos,
08:00qu'est-ce qui se passe ?
08:01J'ai été obligée
08:02de tout expliquer
08:03un petit peu,
08:03le déroulé.
08:04On a honte.
08:05On va dire,
08:06c'est la honte.
08:07C'est la honte.
08:09Surtout que,
08:09je peux vous dire
08:10que Macron,
08:11en fait,
08:12depuis longtemps,
08:13est détesté
08:14par les Italiens.
08:16Il y a eu l'affaire
08:17d'Armanin,
08:18je ne sais pas
08:19si vous me souvenez,
08:20qui avait dit
08:21que Mélanie
08:22n'était pas capable
08:23de gérer les migrants
08:24avec les problèmes
08:26à 20h30.
08:27Bon,
08:28Mélanie,
08:28elle a réduit
08:29de 65%
08:30les arrivées
08:31de migrants
08:32à Lampedusa.
08:33Donc,
08:33les faits lui ont donné raison,
08:35en fait.
08:35Donc,
08:36toutes ces critiques
08:37un petit peu...
08:40Surtout,
08:41les Français sont vus
08:42comme des gens hautains,
08:44des gens
08:45qui se croient supérieurs.
08:46Bon,
08:47les Italiens ne supportent pas
08:48la personnalité de Macron,
08:49ça c'est clair.
08:50Et puis,
08:51on voit la France
08:52qui coule.
08:56Et moi,
08:56en tant que Français,
08:57je ne suis pas italienne.
08:58J'habite en Italie
08:59depuis très très longtemps.
09:00mon mari est italien,
09:02mes enfants ont
09:02la double nationalité.
09:05Moi,
09:06je suis atterrée,
09:07je suis triste,
09:08je ne reconnais plus
09:09la France
09:10que j'ai quittée.
09:11Et je viens
09:12de la banlieue,
09:13je viens du 93.
09:16Moi,
09:16j'ai quitté le 93
09:18dans les années 90
09:19pour venir en Italie.
09:21Franchement,
09:22je ne pourrais plus
09:23revenir
09:24dans le 93.
09:25Plus revenir en France,
09:26peut-être ailleurs,
09:28peut-être pas dans le 93.
09:28Voilà,
09:29oui,
09:30oui,
09:30non,
09:30je ne pourrais plus.
09:32Merci beaucoup Caroline
09:33pour ce cri
09:33que vous poussez
09:36depuis le fin fond
09:37de l'Italie
09:38près de Venise.
09:39Merci infiniment
09:40pour votre appel.
09:41Merci de nous avoir appelé
09:42au Standard Europe 1.
09:43Wally Bordas,
09:44je me tourne vers vous,
09:45vous êtes journaliste politique
09:46au Figaro,
09:46vous êtes au studio d'Europe 1
09:48autour de l'ouvrage
09:49Palais Bourbier.
09:50Lorsque vous entendez
09:51Caroline
09:52qui nous appelle
09:53de Venise,
09:53vous qui avez écrit
09:54ce livre
09:55qui explique un peu
09:56comment la France
09:57est ingouvernable,
09:58qu'est-ce que vous avez
09:58envie de lui dire ?
10:00J'ai envie de lui dire
10:01bon courage
10:02et de nous souhaiter
10:05bon courage à tous.
10:06C'est ça.
10:07Est-ce qu'il y a un espoir ?
10:09On est dans cette situation
10:10parce qu'Emmanuel Macron
10:12a fait une énorme erreur
10:14en faisant cette dissolution
10:15de l'Assemblée nationale
10:16parce qu'il y a eu
10:17un front républicain
10:18que d'ailleurs
10:20Emmanuel Macron
10:20ne souhaitait peut-être
10:21pas forcément,
10:22c'est ce que je révèle
10:23dans mon livre
10:23Palais Bourbier
10:24que vous avez cité
10:25tout à l'heure
10:26et parce que
10:28depuis maintenant
10:29un an et demi
10:30on a des macronistes
10:33qui s'entêtent
10:34finalement
10:35à conserver
10:36un pouvoir
10:36qu'ils ont perdu
10:38à l'occasion
10:38de ces législatives.
10:40Merci.
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