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Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros
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00:00:01Bonjour à tous et bienvenue ce matin à l'heure des pros sur CNew jusqu'à 10h30, sur Europe 1 également jusqu'à 10h30
00:00:07puisque nous serons ensemble dans cette co-diffusion.
00:00:11Deux Français sur trois souhaitent une dissolution de l'Assemblée Nationale
00:00:14mais la majorité des députés refusent cette idée, effrayés à l'idée de retourner devant leurs électeurs et de perdre leur siège.
00:00:23Tout est bon pour échapper au scrutin, y compris renoncer à la réforme des retraites,
00:00:28la loi emblématique de la Macronie que Mme Borne a rejetée en une seconde
00:00:33quand elle avait sorti le 49-3 pour imposer le vote.
00:00:38Tout ça est minable.
00:00:39Minable comme ces anciens premiers ministres, Edouard Philippe et Gabriel Attal
00:00:43qui vomissent aujourd'hui sur un président de la République qui les a sortis de l'anonymat.
00:00:47Minable comme ces petits arrangements entre ennemis pour échapper à la dissolution.
00:00:52Minable comme cette façon de gagner du temps à l'Elysée, encore une minute monsieur le bourreau,
00:00:57pour jouir du pouvoir sans jamais penser à la France.
00:01:02On parle ce matin d'un premier ministre socialiste.
00:01:05Le PS a fait moins de 2% à la dernière élection présidentielle.
00:01:09On parle de ministres écologistes.
00:01:11Europe Ecologie-Les Verts a réalisé 4,63% des suffrages en 2022.
00:01:17On dit aussi que des communistes, oui des communistes, obtiendraient des ministères
00:01:23forts des 2,28% des voix obtenues par M. Roussel.
00:01:29J'avais cru comprendre hier qu'un gouvernement technique, comme on dit, serait mis en place.
00:01:33Il semble, il semble qu'il n'en sera rien.
00:01:36Emmanuel Macron est attiré par le chaos.
00:01:39La séquence que nous vivons est lamentable.
00:01:43Boire le calice jusqu'à la ligne n'est pas qu'une expression, c'est aussi une réalité.
00:01:48Avec cette intuition que le pire est à venir.
00:01:51Il est 9h01, on est avec Sabrina Medjeber, on est avec Pascal-Pierre Garbarini, on est
00:01:58avec Richard Millet, avec Philippe Bilger, avec Florian Bachelier qui vient de Rennes,
00:02:05qui fut jadis un macroniste convaincu et qui aujourd'hui est peut-être un macroniste
00:02:12repenti.
00:02:14Quelle tristesse, j'imagine, pour vous d'être… Enfin, vous avez sauté quand même du Titanic
00:02:19et vous avez pris la chaloupe plus rapidement que les autres.
00:02:21Et puis, Jacques Serret, journaliste politique du service d'Europe 1.
00:02:26Bonjour Pascal.
00:02:27C'est votre baptême du feu, puisqu'on vous entend régulièrement sur Europe 1, mais
00:02:30c'est la première fois que vous arrivez dans ce Saint-Dessin qui est l'heure des
00:02:34pros le matin.
00:02:36C'est un honneur.
00:02:37Je ne doute pas que votre vie change et que les gens vous abordent dans la rue.
00:02:43Mais en tout cas, merci Jacques, parce que je vous écoute régulièrement et votre
00:02:46expertise est vraiment extrêmement intéressante.
00:02:51Je voudrais qu'on écoute Robert Bénard, parce que parmi tous les hommes politiques
00:02:53aujourd'hui, c'est vraiment… Alors, j'aime beaucoup Robert Bénard, parce qu'il parle
00:02:59avec authenticité, sincérité et pragmatisme.
00:03:03C'est-à-dire que c'est un homme qui a évolué parce qu'il est devenu maire de sa ville
00:03:06et puis, est-ce qu'il est à droite, est-ce qu'il est à gauche ? Je n'en sais rien.
00:03:10Ce n'est pas le sujet.
00:03:11Je pense qu'il fait du bon travail à Béziers.
00:03:13Manifestement, les Biterrois lui en savent gré.
00:03:18Écoutez ce qu'il dit sur cette situation, parce qu'avec des mots simples.
00:03:21D'ailleurs, il avait fait la meilleure interview du président de la République en 8 ans.
00:03:25C'est la première fois où j'ai vu Emmanuel Macron un peu dans les cordes, parce qu'il
00:03:29lui a dit les choses telles qu'elles sont.
00:03:32Écoutez, Robert Bénard, c'était ce matin chez Sonia Maroc.
00:03:38Quelle foutaise ! Quel bordel !
00:03:41Foutaise !
00:03:42Enfin, vous imaginez, ils se foutent de nous ! Ils se foutent de nous !
00:03:48Attendez ! Oui, il y a un truc que j'ai compris hier, en réalité.
00:03:52Monsieur Macron a 48 heures de plus.
00:03:55Parce que là, à un moment donné, il va bien.
00:03:57Mais attendez, il faut prendre en compte ce que les Français en vivent.
00:04:00Moi, j'en ai ras-le-bol de ces gens-là.
00:04:02J'en ai ras-le-bol de leur pseudo-accord.
00:04:06J'en ai ras-le-bol des partis politiques.
00:04:08J'en ai ras-le-bol de cette classe politique.
00:04:10Je trouve qu'il faut...
00:04:11Ce n'est pas un plaidoyer pour moi.
00:04:12Attention, ne rigolez pas.
00:04:13Je vois votre sourire en face de moi.
00:04:17Non, je pense qu'il faut aller chercher ailleurs.
00:04:20Ailleurs que dans les partis politiques.
00:04:21La société civile, on a vu le résultat que cela donne, monsieur Ménard.
00:04:25Attendez, mais il y a des gens...
00:04:26C'est tellement une personnalité de la société civile qui a réussi en politique.
00:04:29Attendez, peut-être parce qu'on n'est pas allé les chercher du bon côté.
00:04:32Il y a des maires qui sont fabuleux.
00:04:33Oui.
00:04:34Il y a des gens qui ont de l'expérience.
00:04:36Il y a des gens qui...
00:04:36Certainement, bien sûr.
00:04:38Attendez, il y a des...
00:04:38On leur dit bonne chance, d'ailleurs, pour rentrer dans ce bourbier.
00:04:41Attendez, je ne dis pas que c'est facile de rentrer.
00:04:43Mais enfin, moi, vous ne tenez pas à la France.
00:04:45Vous y tenez, je tiens à la France.
00:04:47Et ça ne peut pas durer comme ça.
00:04:48Il faut d'autres personnes, d'autres personnes.
00:04:50Il faut aller les chercher ailleurs que dans le petit landerneau des partis politiques.
00:04:54J'en suis persuadé.
00:04:55Ça, c'est vraiment intéressant parce qu'en fait, les militants, c'est ma conviction,
00:05:00ils ne peuvent être que militants.
00:05:01Il y a des gens à 18, 19, 20 ans, ils choisissent d'être militants.
00:05:03Ils ne peuvent être que militants.
00:05:05Ils sont incapables de rien faire d'autre.
00:05:07Donc, effectivement, c'est des militants professionnels.
00:05:10Parce qu'ils ne peuvent pas travailler dans le privé.
00:05:11Parce qu'ils n'ont pas un état d'esprit.
00:05:13Vous imaginez...
00:05:13Je ne veux pas citer de nom, mais vous imaginez M. Boyard dans une entreprise ?
00:05:17Et vous souriez.
00:05:19Mais vous imaginez ce que ça donne ?
00:05:21Ils ne songeraient pas y aller, d'ailleurs.
00:05:23Mais bien sûr.
00:05:24Donc, tu ne peux pas les retrouver.
00:05:25Ils ne peuvent être que militants.
00:05:27Ou alors, dans des postes, effectivement, à l'université, que sais-je.
00:05:31Ou alors là, ils sont devant un amphi.
00:05:32Et puis, ils ont un libre cours d'exprimer leur opinion.
00:05:38Mais c'est intéressant ce qu'il dit.
00:05:39Parce que cette classe politique, elle est...
00:05:41Comment dire ça ?
00:05:42Alors, on ne va pas citer de nom.
00:05:43Comme ça, on se met...
00:05:45Mais bon, mais c'est des minables.
00:05:46Pas tous.
00:05:47Non, pas tous.
00:05:48Non, pas tous.
00:05:49Vous avez raison.
00:05:50Mais comment dire ça ?
00:05:50C'est des nuls.
00:05:52Parce qu'en plus, il n'y a même pas de résultats.
00:05:53Ce que dit...
00:05:54Donc, pardonnez-moi.
00:05:56Alors, je ne cite personne.
00:05:57Et puis, je ne cite pas tout le monde.
00:05:59Ce que dit Robert Ménard.
00:05:59Sûrement, mais globalement, en fait, ces gens-là, il faut qu'ils partent.
00:06:02Ce que dit Robert Ménard, c'est ce qu'on entend partout.
00:06:05Pardon, mais il suffit d'écouter les Français.
00:06:07Et d'ailleurs, moi, je ne m'entends partout.
00:06:09Sauf dans les médias.
00:06:10Sauf dans les médias.
00:06:11Pourquoi ?
00:06:12Parce qu'attention, si vous dites ça dans les médias, vous êtes populiste.
00:06:16Ah oui.
00:06:17Ne dites pas ça.
00:06:18Ces gens détestent le peuple.
00:06:21Comprenez bien que ce qui se passe...
00:06:23Mais c'est vrai aussi dans les médias.
00:06:24Parce que je mets les médias dedans.
00:06:25Hier, j'ai cité plusieurs fois le Parisien.
00:06:27C'est-à-dire, entendez-vous, ils ne veulent pas du peuple.
00:06:31Le peuple pense mal.
00:06:32Votre journal, Ouest France.
00:06:34Parce que vous venez de Rennes.
00:06:35Ce n'est pas le mien, mais...
00:06:36Votre journal.
00:06:37C'est un journal wokiste.
00:06:39Je ne peux pas vous dire autre chose, je le dis.
00:06:40Vous les mettez en difficulté dès le début de l'émission.
00:06:42Non, mais c'est un journal qui est devenu...
00:06:45Que les gens lisent le Télégraphe.
00:06:46Oui, qui lisent le Télégraphe.
00:06:47Mais en fait, comment dire...
00:06:50Le changement éditorial de Ouest France, j'ai le droit de le dire.
00:06:54Je n'attaque pas...
00:06:55Ils ont le droit de changer d'éditorial.
00:06:58Mais c'est sidérant, le changement éditorial de Ouest France.
00:07:00Les gens font le tri.
00:07:01C'est-à-dire que les gens auront les élus qu'ils décideront d'avoir.
00:07:05Encore faut-il les interroger.
00:07:06Oui, je suis bien d'accord.
00:07:08Et encore faut-il ne pas écarter ceux qui pourraient se présenter.
00:07:10Et ils lisent les journaux qui disent des choses.
00:07:12Voilà.
00:07:12Oui.
00:07:13Mais moi, je partage l'avis de Robert Ménard.
00:07:18Moi, je rêverais...
00:07:19Il y a d'autres profils, Robert Ménard.
00:07:21Moi, j'aimerais qu'ils soient dans une équipe d'union sacrée avec Jean-Louis Borloo, avec Arnaud Montebourg, avec Sarah Knafow, avec Bernard Cazeneuve.
00:07:32Des gens qui n'ont pas un enjeu derrière de représentation et un scrutin auquel ils imaginent pouvoir intervenir.
00:07:42Jacques Serret.
00:07:42Ce que dit Robert Ménard, il a ses arguments, il a taxe, il est dans son rôle.
00:07:48Mais ce qui est terrible, c'est en tant que journaliste politique, ce que je constate depuis l'annonce de la démission de Sébastien Lecornu,
00:07:54c'est qu'il y a une panique, mais une panique totale.
00:07:57Que ce soit chez les socialistes, les écologistes, mais principalement dans le camp macroniste.
00:08:02Chez Renaissance, vos anciens collègues avec qui on peut échanger.
00:08:05En off, hors micro, mais ils vous le disent.
00:08:08Ils ont peur, ils ont la trouille.
00:08:11C'est-à-dire que Gabriel Attal aurait dit dans une réunion, on ne va pas faire une élection parce qu'on revient à moins de 30.
00:08:16Ah oui.
00:08:18J'ai pas ces chiffres-là.
00:08:19Toujours est-il que oui, en privé, auprès de ces troupes, Gabriel Attal, il assume de dire que si on va aux législatives...
00:08:26C'est la France qui compte.
00:08:28Je veux dire, les intérêts de M. Attal et les intérêts de ces gens-là, ça va.
00:08:31Mais vous savez ce qu'ils pensent ? Justement, quand on échange avec certains parlementaires du camp de Renaissance,
00:08:37j'ai cette phrase d'un député, c'est
00:08:38« C'est malsain de demander aux Français de revoter un an après des législatives.
00:08:45Ce n'est pas aux Français de régler les problèmes. »
00:08:47Cette citation, vous vous rendez compte ?
00:08:49Mais parce qu'il y a un raisonnement...
00:08:51Pascal Pierre Garbarini.
00:08:54C'est parce qu'ils vont perdre leur poste.
00:08:55Oui.
00:08:56C'est tout.
00:08:56C'est que le raz-de-marée...
00:08:58Aujourd'hui, ils ont peur du raz-de-marée parce que je pense...
00:09:01Je pense, et même j'en suis sûr, que les Français ne supportent pas.
00:09:05Et aujourd'hui, ils sont contrariés.
00:09:07La politique est rentrée complètement dans leur foyer.
00:09:11Et ils se disent « Mais qu'est-ce qu'on vit ? »
00:09:14C'est-à-dire que nous, on a du mal à travailler.
00:09:17On paye des impôts.
00:09:19On est en difficulté tout le temps.
00:09:21Et lorsqu'on allume la télé, les gens à qui on a confié les clés de notre vie,
00:09:26politique, publique, c'est n'importe quoi.
00:09:28Moi, je suis désolé.
00:09:32Comment ça se fait qu'il n'y a pas une réunion de la droite,
00:09:35un rassemblement de tous les partis de droite, puisque la France est à droite aujourd'hui ?
00:09:39Donc, c'est eux qui devraient gouverner.
00:09:40Ils devraient tous se mettre ensemble.
00:09:42Sarah Knafo, elle est excellente.
00:09:44Mais en plus, elle dit des choses vraies.
00:09:47C'est-à-dire qu'on ne peut pas continuer comme cela.
00:09:50Les gens, ils n'arrivent pas à finir la fin du mois.
00:09:52Et ils entendent qu'il y a telle agence qui reçoit 10 millions d'euros de subvention.
00:10:00Tel autre, on ne sait même pas ce que c'est.
00:10:01On n'a même pas les noms.
00:10:03Qui reçoit 5 millions.
00:10:04Tel pays étranger, notamment l'Algérie.
00:10:07D'ailleurs, Boalem Sansal, on n'en parle plus.
00:10:09Le mec, il est aux oubliettes.
00:10:11C'est le cas de le dire.
00:10:12C'est Louis XI.
00:10:14On l'a jeté dedans.
00:10:15On s'en fiche complètement.
00:10:16C'est ça, ce qu'on vit.
00:10:18Pour une seule raison, c'est que les LR, et vous avez raison,
00:10:21ne veulent pas travailler avec le RN et ne veulent pas l'union des droites.
00:10:24C'est la seule raison qui explique ce que vous dites.
00:10:27Pour des raisons purement idéologiques.
00:10:29Alors, écoutez Robert Ménard, parce qu'il a piqué, si j'ose dire, les Républicains.
00:10:34Et si les LR, ils regardaient à leur droite, pour une fois ?
00:10:40Et s'ils n'étaient pas obsédés par ce qu'on peut faire ?
00:10:43Vous avez entendu M. Rotaillot.
00:10:45Il dit, je ne travaillerai pas sur le RN.
00:10:48Il a tort.
00:10:49Il a tort.
00:10:49Et j'aime beaucoup, je vous l'ai dit 20 fois ici,
00:10:52j'aime beaucoup, j'ai beaucoup d'estime.
00:10:54D'estime même humaine, je trouve le type formidable.
00:10:56Vous comprenez en ce moment, depuis dimanche soir ?
00:10:59Non, je ne le comprends pas.
00:11:00Il s'est mis dans un truc qui s'appelle de la politique politicienne
00:11:05et ça ne lui ressemble pas.
00:11:06Ça ne lui ressemble pas.
00:11:08Rétrospectivement parlant, je pense qu'il aurait dû partir avant.
00:11:11C'est intéressant parce que cette chape morale,
00:11:14depuis 40 ans, les gens de droite la subissent.
00:11:20Et Bruno Rotaillot, manifestement, la subit comme d'autres Républicains.
00:11:24Parce qu'ils ne veulent pas, dans l'espace médiatique,
00:11:27apparaître comme ceux qui franchissent le Rubicon.
00:11:30Alors ça change un peu parce que Sophie Prima a pris la parole,
00:11:33Roger Carucci a pris la parole,
00:11:35et certaines quand même voient, on est au bout du bout.
00:11:38En fait, tout ça va exploser dans les 5 ans,
00:11:40tout ça va exploser peut-être même avant.
00:11:42Philippe Pilger.
00:11:42Sur le Tarn-et-Garonne, Bruno Rotaillot...
00:11:47On ne parle pas du Tarn-et-Garonne.
00:11:48On n'a pas le droit.
00:11:49On n'en parle pas.
00:11:50On n'a pas le droit parce que c'est tant de paroles.
00:11:51Donc si on ouvre Tarn-et-Garonne, on n'a pas le droit.
00:11:53Il n'y a pas uniquement les Républicains.
00:11:56On les cible en disant qu'ils ne veulent pas l'union des droites.
00:11:59Mais il faudrait aussi que le Rassemblement National y mette du sien.
00:12:03J'ai entendu ce matin Jean-Philippe Tanguy.
00:12:06Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'ils ne la souhaitent pas de leur côté.
00:12:10Vous avez parfaitement raison, puisqu'elle a traité salaud Bruno Rotaillot à l'autre jour.
00:12:14Sur le fond, je trouve invraisemblable que la droite dite républicaine,
00:12:20il ne faut jamais oublier l'adjectif,
00:12:24comment dirais-je,
00:12:26soit complètement vouée à répondre à l'image que la gauche a d'elle.
00:12:32C'est la gauche qui détermine...
00:12:33Par exemple, ça m'intéresse.
00:12:35Vous, Florian Bachelier, vous étiez un macroniste de droite.
00:12:37Je peux le dire comme ça.
00:12:38Je viens de la gauche.
00:12:39Oui, mais vous étiez devenu un macroniste de droite.
00:12:41Non, mais moi je suis...
00:12:44Et vous venir de la gauche, ça ne veut rien dire.
00:12:46Non, mais je vous dis, moi...
00:12:47Vous aviez bien égollé.
00:12:48À 16 ans, j'ai adhéré au Parti Socialiste.
00:12:50Oui.
00:12:50Vous voyez, en 1995.
00:12:52Je suis allé au...
00:12:54J'étais déçu par le Parti Socialiste.
00:12:55Je suis allé rejoindre les équipes d'Emmanuel Macron
00:12:58parce que justement, il y avait cette promesse de dépassement
00:13:01et qu'on enlève, s'échappe sur tel sujet.
00:13:03L'éducation, c'est la gauche.
00:13:04Les frontières, c'est la droite.
00:13:06Ça n'avait aucun sens.
00:13:07Donc moi, j'ai pris cet engagement-là exactement pour ça.
00:13:11Et aujourd'hui, vous votez pour qui ?
00:13:15Aujourd'hui, j'ai voté pour moi, mais on n'était pas dans...
00:13:17Mais au vote, si par exemple, demain, il y a une présidentielle,
00:13:20vous votez pour qui ?
00:13:21Ce que je veux dire, moi je voterai pour le candidat
00:13:24qui proposera une réforme sérieuse et en profondeur de l'État,
00:13:28qui ne fera pas de déni sur le contrôle des frontières,
00:13:32qui ne fera pas de déni sur la sécurité,
00:13:34et qui...
00:13:35À droite, donc.
00:13:36Donc vous allez voter à droite.
00:13:37Et qui surtout ne proposera jamais une retraite à 60 ans.
00:13:39Vous allez faire des balivernes aux Français.
00:13:42Ce qui est grave, en fait, dans le bandeau,
00:13:45c'est tout pour éviter une dissolution, ça veut dire quoi ?
00:13:48Ça veut dire tout pour éviter de donner la parole aux Français.
00:13:52Ça, ça veut dire quoi ?
00:13:52L'argument, c'est...
00:13:53Mais à rien et compte, on sent que le Rassemblement national est là.
00:13:57Et puis on le sent encore mieux depuis un an, en vérité.
00:13:59Mais le raisonnement, il est inverse.
00:14:02C'est tout ce qui apparaît comme volonté de ne pas donner la parole aux gens,
00:14:08mais c'est l'élastique...
00:14:09Mais on est d'accord, on va dire tous la même chose, leur place.
00:14:13Ma petite place, mon petit truc, mon truc...
00:14:15Voilà, on est tous d'accord là-dessus.
00:14:17Et je crois qu'il y a un troisième...
00:14:18Alors, Richard Millet, qui ne s'est pas exprimé,
00:14:21sur cette crise, cette peur du peuple.
00:14:26Il faut dissoudre le peuple.
00:14:27C'est Brecht qui disait cela, Cyrul ?
00:14:29Il faut changer de peuple.
00:14:31Il faut changer de peuple, voilà.
00:14:33Mais Maître Carbarini, vous disiez tout à l'heure
00:14:34que les Français ne comprennent plus, etc.
00:14:38Ils comprennent très bien.
00:14:39Ils comprennent très bien.
00:14:39Ils comprennent très, très bien.
00:14:41Mais ils vont les jeter très, très loin.
00:14:44Mais il y a aussi...
00:14:45Parce qu'il y en a qui ne pourront même plus parler.
00:14:47C'est pour ça qu'il demande la parole, monsieur...
00:14:50Comment dire...
00:14:52Comment dire...
00:14:53L'ancien Premier ministre...
00:14:55Non pas monsieur Attal, mais Édouard Fillon.
00:14:57C'est pour ça qu'il veut une élection très vite.
00:14:59Bien sûr.
00:14:59Parce qu'il perd des points en même temps que les jours passent.
00:15:02Et puis comme là, en plus, il a fait une intervention sur Emmanuel Macron,
00:15:05ça n'a pas arrangé ses affaires parce que les gens détestent les traîtres.
00:15:07Ils détestent ça.
00:15:08Donc il est en train de s'effondrer.
00:15:11Donc lui, il dit, bah vite, présidentiel.
00:15:13Mais ça n'est pas un traître.
00:15:16Non, non, c'est un détail.
00:15:18Oui, mais vous, vous-même là-dessus, vous êtes très ambivalent.
00:15:20Mais je ne suis pas un traître.
00:15:21Vous êtes...
00:15:22Oui, quoi, vous pensez qu'à vous aussi sur ces...
00:15:24Parfois, vous pouvez prendre une...
00:15:26Je n'ai aucun destin présidentiel.
00:15:28Non, mais ce que je veux vous dire, c'est que quand tu es dans une équipe,
00:15:30tu es dans une équipe, Philippe.
00:15:31Oui, non, attendez, Pascal.
00:15:32C'est ça que je veux vous dire.
00:15:34Je ne suis pas complètement inépre.
00:15:34Donc la parole solitaire...
00:15:37Oui, mais la parole...
00:15:38Quand tu es dans une équipe, tu es dans une équipe.
00:15:40Autrement, tu vas ailleurs, tu vas...
00:15:41Mais il n'empêche que je n'aime pas qu'on applique le terme traître,
00:15:45qui est très fort, à deux personnes.
00:15:47Mais comment tu parles...
00:15:48Comment tu peux vous qualifier Édouard Philippe,
00:15:50qui, effectivement, a été fait par Emmanuel Macron,
00:15:53et qui demande aujourd'hui son départ ?
00:15:54Attendez, Pascal.
00:15:55Non, mais comment vous vous qualifiez ça ?
00:15:57Non, mais comment vous qualifiez ça ?
00:15:59Mais il a été complètement fait...
00:16:00D'adaptation.
00:16:02Il a été complètement fait ?
00:16:03Non, non.
00:16:04Si je peux prendre une image...
00:16:06En fait, vous avez deux huit ans dans un match de football.
00:16:08À la 80e minute, il y a un des joueurs
00:16:11qui vient sur le banc voir la presse
00:16:12pour dire qu'il faut changer le sélectionneur.
00:16:15Non, mais...
00:16:15C'est compliqué.
00:16:16On attend pour faire les bilans.
00:16:17Mais je pense qu'il n'emportera pas au paradigme,
00:16:19le bilan du match.
00:16:19Parce que les gens n'aiment pas ça.
00:16:21Bon, Richard Millet.
00:16:22Il n'a aucune raison d'être éperdu de reconnaissance
00:16:25à l'égard d'un président
00:16:26qui, parfois, n'a pas été non plus très correct
00:16:30est-ce que c'est vrai ou non ?
00:16:37C'est vrai pour vous.
00:16:38Vous avez forcément raison pour vous
00:16:39et ça en dit beaucoup de votre psychologie.
00:16:41Mais j'aimerais que vous me rejoigniez un jour quand même.
00:16:43Mais non, moi je ne suis pas d'accord avec vous.
00:16:45Même quelqu'un...
00:16:45Je ne partage pas cette avis.
00:16:47Quelqu'un qui t'a nommé,
00:16:48avec qui t'as travaillé,
00:16:49tu ne fais pas ça.
00:16:50C'est mon avis.
00:16:51Mais vous, vous êtes différent.
00:16:52Richard Millet.
00:16:53Oui, puisque vous parliez de peuple,
00:16:55si vous écoutez un peu le peuple,
00:16:57dans les bistrots, un peu partout,
00:16:59Édouard Philippe, ils ne savent même pas qui c'est.
00:17:01Oui, bien sûr.
00:17:03Non, mais je ne plaisante pas.
00:17:04Édouard Philippe, c'est deux prénoms
00:17:05qui ne représentent rien.
00:17:07Et un certain nombre d'autres personnes
00:17:09qui sont dans ces coalitions
00:17:10qui ne tiennent pas,
00:17:11ils ne savent même pas qui c'est.
00:17:13Ils savent en gros qu'il y a la France insoumise
00:17:14et le RN.
00:17:16En gros, voilà.
00:17:17C'est tout.
00:17:18Donc le peuple,
00:17:19je ne sais pas très bien
00:17:19ce qu'il veut,
00:17:20ce qu'il pense.
00:17:21En tout cas,
00:17:21je sais qu'il en a par-dessus la tête
00:17:22de cette comédie.
00:17:23Il ne pourra même pas se présenter,
00:17:24Édouard Philippe.
00:17:25Vous voulez qu'on fasse un pari ?
00:17:26Il ne se présentera même pas dans l'arrivée.
00:17:28Je n'ai pas dit que je voterais pour lui.
00:17:31Peu importe.
00:17:32Alors, et pendant ce temps-là,
00:17:35Sabrina qui n'a pas parlé.
00:17:36Ce qui est intéressant
00:17:36sur cette confiscation du pouvoir
00:17:39et de cette tétanie vis-à-vis du peuple,
00:17:42c'est-à-dire du retour de nos urnes,
00:17:43de l'isoloir, etc.,
00:17:45de peur de perdre leur siège.
00:17:46Donc, cette perception égotique du pouvoir
00:17:48me ramène au discours de J.D. Vence
00:17:51lorsqu'il est venu à Munich
00:17:52et qu'il prévenait,
00:17:53alors parce qu'on nous parle souvent
00:17:54de populisme,
00:17:54les populistes qui ont élu Trump.
00:17:56Eh bien, J.D. Vence nous a donné
00:17:57une sacrée leçon
00:17:58lorsqu'il a parlé de recul de la démocratie
00:18:00et de la liberté d'expression en Europe.
00:18:02Nous y sommes.
00:18:03Vous avez parfaitement raison.
00:18:05Monsieur Serret, Jacques Serret,
00:18:07service politique d'Europe.
00:18:08Une partie de la classe politique a peur,
00:18:11mais ils ont tout de même encore
00:18:12un petit peu lucidité.
00:18:14Et ce que je peux vous dire,
00:18:14c'est que dans certains QG,
00:18:16notamment du Bloc central,
00:18:18on se prépare,
00:18:19on se prépare
00:18:20à entrer en campagne,
00:18:21à tout faire
00:18:22pour s'il y a dissolution,
00:18:23puisqu'on sait que c'est inéluctable.
00:18:24Mais vous savez qui va être Premier ministre ?
00:18:26C'est vraiment un Premier ministre du PS ?
00:18:27Non, ça, c'est une question,
00:18:27parce que je peux vous dire,
00:18:28ce qui est encore plus terrible,
00:18:29au-delà de la peur,
00:18:30c'est qu'il y a déjà des réflexions
00:18:31sur qui on va présenter
00:18:33dans telle ou telle circonscription,
00:18:34et tout ça, et déjà.
00:18:35Mais déjà, pour préparer,
00:18:38le fameux Front républicain,
00:18:40qui sera...
00:18:41Le Front républicain...
00:18:42On ne va pas le remettre,
00:18:43j'ai dit...
00:18:43Mais peu importe,
00:18:45j'accueillerai,
00:18:46on va...
00:18:47Step by step,
00:18:48step by step.
00:18:49Le Premier ministre,
00:18:50il va être nommé,
00:18:51pas aujourd'hui,
00:18:52puisque aujourd'hui,
00:18:52c'est un hommage à Badinter,
00:18:54et ça sera demain.
00:18:56Est-ce que vous savez,
00:18:58sinon le nom,
00:18:58le moins le profil ?
00:19:00Est-ce que, par exemple,
00:19:00ce sera quelqu'un du Parti socialiste,
00:19:02qui le présente,
00:19:03a représenté moins de 2%
00:19:05lors des dernières élections présidentielles ?
00:19:06Non.
00:19:07À ce stade,
00:19:08ce matin,
00:19:09ce n'est pas ce qui tient la corde.
00:19:11D'accord.
00:19:11Qu'est-ce qui tient la corde ?
00:19:13Ce matin,
00:19:14en tout cas,
00:19:14dans le profil
00:19:15qui a été dessiné
00:19:16par Sébastien Lecornu,
00:19:17hier soir,
00:19:18sur le plateau de France 2,
00:19:19après son rendez-vous
00:19:20avec Emmanuel Macron,
00:19:22le profil
00:19:22qui cocherait à peu près
00:19:23le maximum de cases,
00:19:25c'est un profil type
00:19:27Jean-Louis Borloo.
00:19:29C'est le nom qui revient,
00:19:30et hasard du calendrier...
00:19:32Je l'ai appelé hier,
00:19:33et il m'a dit non.
00:19:34Oui.
00:19:34D'autres.
00:19:35Mais bon,
00:19:36il y a plein de gens...
00:19:37En même temps,
00:19:39s'il me dit oui,
00:19:40il sait que
00:19:40je ne suis pas
00:19:42la personne
00:19:43la plus discrète
00:19:44de Paris.
00:19:45Ce n'est peut-être pas
00:19:46à moi,
00:19:46il faut qu'il dise oui.
00:19:47Bon,
00:19:48je peux le comprendre.
00:19:50Et peut-être
00:19:51qu'il a besoin
00:19:52que certaines personnes
00:19:53l'appellent
00:19:54et viennent le chercher.
00:19:55Ce serait amusant
00:19:56que ce soit Jean-Louis Borloo.
00:19:57Mais Jean-Louis Borloo,
00:19:57il veut tout remettre
00:19:58le système à plat.
00:20:00C'est intéressant d'ailleurs.
00:20:01ce qu'il dit.
00:20:02Mais attention,
00:20:03Jean-Louis Borloo,
00:20:04c'est très intéressant
00:20:05ce qu'il dit.
00:20:05Et c'est un feuseur.
00:20:06Et c'est un feuseur.
00:20:07Oui,
00:20:08et très intéressant
00:20:08parce que lui,
00:20:09ce n'est pas
00:20:09les petites mesurettes.
00:20:11Je ne le vois pas
00:20:11travailler avec
00:20:12Marine Tondelier,
00:20:13Fabien Roussel,
00:20:15et ces gens-là.
00:20:16Non,
00:20:16mais il n'effraie pas
00:20:17la gauche,
00:20:18il convient à la droite,
00:20:20il ne va pas
00:20:21effrayer les maux.
00:20:21Et des ministres
00:20:23communistes
00:20:23entreraient au gouvernement ?
00:20:24Ça,
00:20:25il faudra voir
00:20:25avec M. Borloo
00:20:26si vous l'appelez de nouveau.
00:20:28Charles Fitterman,
00:20:30à Nice et le Port.
00:20:30À Nice et le Port.
00:20:31Non,
00:20:32mais pourquoi pas ?
00:20:32Mais du coup,
00:20:33c'est que Fabien Roussel,
00:20:35hier,
00:20:35a à peu près le seul
00:20:36à avoir fait
00:20:37une déclaration cohérente
00:20:39par rapport
00:20:40à Marine Tomblier,
00:20:41par exemple.
00:20:42Alors,
00:20:42Marine Le Pen,
00:20:43ils étaient tous
00:20:44là dans le Marigot
00:20:44et Marine Le Pen,
00:20:46elle était,
00:20:46alors l'image est terrible
00:20:47parce qu'elle,
00:20:48elle était sur le terrain
00:20:49avec des éleveurs
00:20:50en train de parler.
00:20:52Et ce qu'elle a dit,
00:20:53pardonnez-moi,
00:20:55ce qu'elle va dire là,
00:20:56il y a beaucoup de gens
00:20:57qui peuvent entendre
00:20:58ce qu'elle dit
00:20:59parce que
00:21:00elle n'a pas tout à fait tort
00:21:02dans son analyse.
00:21:03Vous voyez,
00:21:03alors quand je dis
00:21:04que les images étaient terribles,
00:21:05c'est que vous voyez
00:21:06une femme politique
00:21:08sur le terrain,
00:21:10les mains,
00:21:10si j'ose dire,
00:21:11dans le cambouis,
00:21:12qui est à l'écoute
00:21:13des Français
00:21:13et puis vous avez
00:21:14les autres
00:21:15qui sont les membres
00:21:17des appareils
00:21:18en train de négocier
00:21:19un strapentin
00:21:20ou un fauteuil.
00:21:21Donc écoutez,
00:21:22Mme Le Pen,
00:21:22c'était hier en Auvergne.
00:21:25Mais alors là,
00:21:26entre les démissionnaires
00:21:27qui démissionnent,
00:21:29Jean-Lemaire,
00:21:31peut-être Taillot d'ailleurs,
00:21:33les démissionnaires
00:21:33qui démissionnent
00:21:34et les démissionnaires
00:21:36dont on a accepté
00:21:38la démission
00:21:39parce qu'on a oublié
00:21:40un événement
00:21:41qui sont renommés,
00:21:43je pense que tout
00:21:44j'en ai passé à lieu.
00:21:45Je vous l'ai dit
00:21:46tout à l'heure,
00:21:46une partie de la classe
00:21:49politique aujourd'hui
00:21:50se révèle telle
00:21:52qu'en elle-même.
00:21:53Ce qu'elle arrive
00:21:53parfois caché
00:21:55à l'opinion publique,
00:21:57c'est-à-dire des gens
00:21:58qui sont prêts
00:21:58à se couper un membre
00:21:59pour conserver leur place,
00:22:01pour conserver leur mandat
00:22:02et des gens
00:22:04qui en réalité
00:22:05crèvent de peur
00:22:06de l'élection.
00:22:08Ce qui quand on fait
00:22:08de la politique
00:22:08est quand même
00:22:09assez problématique.
00:22:11Ils crèvent de peur
00:22:12de retourner
00:22:13devant les électeurs.
00:22:16Quand on est un élu
00:22:17et qu'on a peur
00:22:18de retourner
00:22:19devant les électeurs,
00:22:20il faut arrêter
00:22:21d'être élu.
00:22:22Il faut faire autre chose.
00:22:25Parce que le spectacle
00:22:26qui est donné
00:22:27est désespérant.
00:22:30Et il est désespérant
00:22:31au regard
00:22:32de notre fonctionnement
00:22:32démocratique d'ailleurs.
00:22:35Écoutez,
00:22:35je pense que tout le monde
00:22:36peut être d'accord
00:22:36avec ce qu'elle dit.
00:22:37Alors quand on dit
00:22:38que les Français
00:22:38ne s'intéressent pas
00:22:39à la politique,
00:22:39d'abord c'est faux
00:22:39parce que les audiences
00:22:40des chaînes d'info
00:22:41aujourd'hui explosent.
00:22:42Pourquoi ?
00:22:42Parce qu'il y a une forte
00:22:43demande de compréhension
00:22:45bien sûr.
00:22:45Et je vois que le journal
00:22:46de 20h hier soir,
00:22:47Sébastien Lecornu
00:22:48dans le 20h de Léa Salamé,
00:22:50eh bien il a été regardé hier
00:22:52par 5,62 millions
00:22:54de téléspectateurs
00:22:55ce qui doit être le record
00:22:56depuis que Mme Salamé
00:22:58a pris le journal
00:22:58et ça faisait
00:22:59et il était devant
00:23:01le journal de TF1.
00:23:02Donc Sébastien Lecornu
00:23:03il a une forte attente.
00:23:05Il a été bon.
00:23:06Comment ?
00:23:06Il a été bon.
00:23:07Oui, il est très bon.
00:23:08Il a un ton.
00:23:08Il a un ton.
00:23:09Je suis d'accord.
00:23:10Il distingue de...
00:23:11Il a un ton.
00:23:13D'abord, il a une très bonne voix.
00:23:14Oui.
00:23:15Donc ça compte.
00:23:16Il parle.
00:23:18Il est précis.
00:23:18Il est précis, effectivement.
00:23:20Et il parle normalement.
00:23:22Et sans doute.
00:23:22Et t'as pas l'impression
00:23:23qu'il te prend pour...
00:23:23Le sentiment à la fin, c'était...
00:23:27Et moi, je trouve dommage
00:23:28qu'il ne puisse pas continuer.
00:23:30Visiblement, il ne veut pas continuer.
00:23:31Si vous appelez le président,
00:23:33peut-être que vous pouvez le convaincre.
00:23:34Vous voulez qu'on appelle
00:23:35le président en direct ?
00:23:36Non, mais il ne faut pas écarter
00:23:37totalement cette possibilité.
00:23:38Ah bon ?
00:23:39Non.
00:23:40Lorsqu'il dit
00:23:40ma mission est terminée,
00:23:41il parle de cette mission
00:23:42de 48 heures.
00:23:43D'ailleurs, quand la question
00:23:44lui est posée
00:23:45s'il est encore là lundi,
00:23:46là, pour le coup,
00:23:47il répond un peu à côté.
00:23:48C'est-à-dire qu'il n'écarte pas
00:23:48la possibilité de rester
00:23:49un peu plus longtemps.
00:23:49Moi, je trouve que c'est
00:23:50une révélation de cette séquence.
00:23:51Et surtout...
00:23:51Monsieur Lecornu, dans la forme,
00:23:53dans le fond, il n'a rien fait.
00:23:54Mais dans la forme,
00:23:54je trouve qu'il est agréable.
00:23:55Et il se définit
00:23:56comme un moine-soldat.
00:23:58Donc, par définition,
00:23:59si le chef de l'État
00:24:00l'appelle à rester,
00:24:00il restera.
00:24:01Et je trouve qu'il a
00:24:02un éthos,
00:24:04comme on dit,
00:24:05TOS,
00:24:06il a un éthos agréable.
00:24:07Toute sensibilité confondue,
00:24:09la séquence n'a pas
00:24:10beaucoup d'intérêt
00:24:11pour les gens,
00:24:12mais elle a ce seul intérêt
00:24:13de distinguer, je trouve,
00:24:16ceux qui ont les fébriles
00:24:18et les hommes
00:24:19qui ont l'étoffe de l'État,
00:24:21qui ont le sens de l'État,
00:24:22je trouve.
00:24:22Et dans tous bords confondus.
00:24:24Et Mme Le Pen,
00:24:25vous trouvez qu'elle a...
00:24:26Ça rejoint que...
00:24:27Et qui n'a pas l'étoffe de l'État
00:24:29dans cette séquence ?
00:24:31Vous le disiez tout à l'heure,
00:24:33le fait qu'il y ait
00:24:33trois anciens premiers ministres...
00:24:35Mme Borne, par exemple,
00:24:36elle n'a pas l'étoffe de l'État ?
00:24:37Je ne sais pas.
00:24:40Je trouve que la séquence
00:24:41est affligeante.
00:24:41Elle est lamentable.
00:24:42Je trouve que la séquence
00:24:43est affligeante.
00:24:43On peut le dire.
00:24:44Elle est lamentable,
00:24:44Mme Le Pen,
00:24:45c'est-à-dire qu'elle a mis
00:24:45pour les flics.
00:24:46Vous vous rendez compte ?
00:24:47Ça cristallise tout ce que les gens détestent.
00:24:49Bien sûr.
00:24:49Tout ce qui fait qu'au mieux,
00:24:51ils ne votent pas
00:24:51et au pire,
00:24:52ils votent pour ce qu'il qualifie.
00:24:54Mais vous vous rendez compte
00:24:55pour les flics
00:24:55qui sont allés sur le terrain,
00:24:57qui ont pris des coups parfois,
00:25:00qui ont encadré les manières.
00:25:01Quel mépris !
00:25:02Mais même pour les parlementaires,
00:25:05notamment du bloc central
00:25:06qui sont allés au combat
00:25:07en 2022 et en 2024,
00:25:10en portant ça,
00:25:10c'était pas...
00:25:11C'était pas...
00:25:13Il n'y a pas eu de combat
00:25:13en 2022,
00:25:14il n'y avait que ce sujet-là.
00:25:15On marque une pause.
00:25:16Au nom des Français,
00:25:17au nom de ses convictions,
00:25:19au nom de l'intérêt général
00:25:20et lorsque son intérêt politicien revient,
00:25:22elle est prête à abroger
00:25:23sa propre référence.
00:25:23On marque une pause.
00:25:25On va revenir,
00:25:26on va parler de Trump.
00:25:27On reviendra après
00:25:28à la politique intérieure.
00:25:29Mais Trump,
00:25:30prix Nobel de la paix.
00:25:32Alors ça va ennuyer,
00:25:33évidemment,
00:25:33tout l'espace médiatique.
00:25:36Mais Trump,
00:25:37prix Nobel de la paix.
00:25:38C'est-à-dire que Trump
00:25:39a réussi.
00:25:40Donc c'est factuel,
00:25:42en fait, la vie.
00:25:43On en pense qu'on en veut,
00:25:44il est vulgaire,
00:25:45il est ceci,
00:25:46il est grossier.
00:25:46Il a réussi.
00:25:47C'est tout ce qu'on lui demande.
00:25:49En tout cas,
00:25:49il est en passe de réussir.
00:25:50Il est en passe de réussir.
00:25:52Trump,
00:25:53Donald Trump,
00:25:54celui dont on nous expliquait
00:25:55que c'était un fasciste,
00:25:56une horreur,
00:25:57etc.
00:25:57Il est en train de réussir
00:25:58son plan de paix
00:26:00pour Gaza.
00:26:01C'est intéressant.
00:26:02à tout de suite.
00:26:04Il est 9h32,
00:26:10Margot Ciffeur,
00:26:11on nous rappelle les titres.
00:26:12Bonjour Margot.
00:26:16Bonjour Pascal,
00:26:17bonjour à tous.
00:26:18Ce sont deux témoignages
00:26:19très attendus
00:26:20ce jeudi
00:26:20aux assises du Tarn,
00:26:21ceux des deux anciennes
00:26:22compagnes de Cédric Jubilard.
00:26:24Il aurait confié
00:26:25à sa toute dernière
00:26:26petite amie
00:26:26avoir étranglé
00:26:27Delphine
00:26:27à plusieurs reprises.
00:26:29Il l'aurait aussi menacée
00:26:30au parloir.
00:26:31Si tu me trompes,
00:26:32tu vas finir
00:26:32à côté d'elle.
00:26:33Fin de la citation.
00:26:35Beaucoup de joies
00:26:36ce matin placent
00:26:37des otages à Tel Aviv.
00:26:38Israël et le Hamas
00:26:39ont accepté
00:26:40la première phase
00:26:41du plan de paix
00:26:41de Donald Trump
00:26:42pour Gaza.
00:26:43Elle prévoit
00:26:43la libération
00:26:44de 20 otages vivants
00:26:45contre près de 2000
00:26:46prisonniers palestiniens.
00:26:48Benjamin Netanyahou
00:26:49doit réunir
00:26:49dans la journée
00:26:50son cabinet
00:26:51pour ratifier le texte.
00:26:54Et puis vous le voyez
00:26:55également à l'écran,
00:26:55c'est Sane de Liès
00:26:56ce matin à Ragnones
00:26:57dans le sud de Gaza.
00:26:59Après l'annonce
00:26:59de cet accord,
00:27:00salué par le président
00:27:01de l'autorité palestinienne,
00:27:03l'échange entre prisonniers
00:27:04et otages
00:27:04devrait avoir lieu
00:27:05dans les 72 prochaines heures.
00:27:07Espoir immense
00:27:08pour les otages
00:27:08et leurs familles
00:27:09pour les palestiniens
00:27:10de Gaza,
00:27:11pour la région,
00:27:12se félicite.
00:27:13Emmanuel Macron.
00:27:14Merci Marc Gossifer.
00:27:15Vous voyez ce qui est terrible
00:27:16dans le monde
00:27:17dans lequel on vit,
00:27:18c'est que ceux
00:27:18qui vomissent Trump,
00:27:19ceux qui ont craché
00:27:21sur Trump,
00:27:22ils ont une joie mauvaise
00:27:24ce matin.
00:27:25C'est-à-dire
00:27:25qu'ils ne sont même
00:27:26pas contents,
00:27:27sans doute,
00:27:28que les otages
00:27:29soient relâchés.
00:27:31Ils préfèreraient peut-être,
00:27:32et c'est ça
00:27:33qui est terrible
00:27:33dans la vie,
00:27:34ils préfèreraient peut-être
00:27:35que Trump,
00:27:36le plan Trump,
00:27:37ne marche pas
00:27:38pour sauvegarder
00:27:39leur fonds de commerce.
00:27:43C'est horrible,
00:27:43ces gens-là.
00:27:45C'est horrible,
00:27:46ceux qui peuvent penser
00:27:47comme ça.
00:27:47Alors,
00:27:47je n'ai pas de preuves
00:27:48de ce que je dis,
00:27:49bien sûr,
00:27:49je n'ai aucune preuve,
00:27:50mais dans la presse
00:27:51française ce matin,
00:27:51personne ne salue
00:27:53le plan Trump.
00:27:54Écoutez cette séquence
00:27:55qui est quand même
00:27:56extraordinaire,
00:27:57c'est Trump qui appelle
00:27:58des familles d'otages
00:27:59et voyez la joie
00:28:01de ces gens-là,
00:28:01l'émotion de ces gens-là
00:28:02qui doit nous toucher
00:28:04et qui montre
00:28:05l'influence du président
00:28:06américain
00:28:06dans ce dossier.
00:28:07président Trump,
00:28:10vous avez le meilleur
00:28:11crowd du monde.
00:28:12Qu'est-ce que vous avez
00:28:12de dire à président Trump?
00:28:14Merci.
00:28:14Merci.
00:28:15Merci.
00:28:15Merci.
00:28:15Merci beaucoup,
00:28:19vous l'avez fait.
00:28:20Vous l'avez fait.
00:28:21Merci.
00:28:23Merci.
00:28:24C'est incroyable.
00:28:26Monsieur le président,
00:28:27nous nous信ons
00:28:28de vous.
00:28:28Nous savons que vous avez
00:28:29beaucoup pour nous
00:28:30depuis que vous deveniez
00:28:32un président
00:28:33et même avant
00:28:34et nous confrions
00:28:35que vous avez
00:28:35de la mission
00:28:36jusqu'à chaque hostage,
00:28:38chaque 48 de les hostages
00:28:39sont à la maison.
00:28:40Merci beaucoup.
00:28:42Bless et soient les casemakers.
00:28:43Dieu le bénisse,
00:28:44monsieur le président.
00:28:45Dieu le bénisse,
00:28:45l'Amérique.
00:28:45Merci beaucoup.
00:28:46Vous vous en faites
00:28:46compte de vous-même.
00:28:48Les hostages
00:28:48vont revenir.
00:28:49Ils vont revenir
00:28:49tous sur le mois.
00:28:51Au revoir.
00:28:59Et Trump qui a dit
00:29:00« Je suis très fier
00:29:00d'annoncer qu'Israël
00:29:01et l'EMA
00:29:02s'ont signé
00:29:02la première phase
00:29:03de notre accord de paix.
00:29:04Cela signifie
00:29:05que tous les otages
00:29:06seront bientôt libérés
00:29:07et qu'Israël retirera
00:29:07ses troupes jusqu'à la ligne
00:29:09de convenu. »
00:29:10Écoutez le président Trump.
00:29:14La paix au Moyen-Orient,
00:29:15c'est une belle phrase
00:29:16et nous espérons
00:29:17qu'elle se réalisera.
00:29:18Mais c'est très proche.
00:29:20Nous avons une excellente équipe
00:29:21là-bas,
00:29:21d'excellents négociateurs.
00:29:23Et ils ont malheureusement
00:29:24aussi d'excellents négociateurs
00:29:26de l'autre côté.
00:29:28Et je pense que c'est
00:29:29quelque chose
00:29:29qui va se produire,
00:29:31qui a de bonnes chances
00:29:31de se produire.
00:29:32« Je m'y rendrai peut-être
00:29:36vers la fin de la semaine,
00:29:37peut-être dimanche en fait.
00:29:38Nous verrons bien.
00:29:39Il y a de fortes chances
00:29:40que cela se fasse.
00:29:42Les négociations
00:29:43avancent très bien. »
00:29:46Emmanuel Macron a réagi.
00:29:48J'imagine qu'il a dit
00:29:49que c'est aussi grâce à lui,
00:29:51que c'est son plan de paix
00:29:52qui a été accepté.
00:29:53En tout cas,
00:29:54je vais découvrir
00:29:54ce qu'a dit le président.
00:29:56Espoir immense
00:29:56pour les otages
00:29:57et leurs familles,
00:29:57pour les Palestiniens de Gaza,
00:29:58pour la région.
00:29:59Je salue l'accord conclu
00:30:00dans la nuit
00:30:00pour la libération des otages
00:30:01et de cesser le feu à Gaza
00:30:02et les efforts du président Trump
00:30:04comme les médiateurs
00:30:05qatarien, égyptien et turc
00:30:06pour y parvenir.
00:30:07J'appelle les partis
00:30:08à en respecter strictement
00:30:09les termes.
00:30:09Cet accord doit marquer
00:30:10la fin de la guerre
00:30:11et l'ouverture d'une solution
00:30:12fondée sur la solution
00:30:13à deux États.
00:30:14La France se tient prête
00:30:14à contribuer à cet objectif.
00:30:16Nous en discuterons
00:30:17dès cet après-midi à Paris
00:30:18avec nos partenaires internationaux.
00:30:19Vous voyez,
00:30:20j'étais mauvaise langue
00:30:25et le président Trump
00:30:27dit tellement qu'il veut avoir
00:30:29le Nobel de la paix
00:30:30que j'espère qu'on ne lui refusera pas
00:30:34à cause de ça.
00:30:35Je crains le pire.
00:30:36Mais non,
00:30:37mais ce n'est pas le...
00:30:38Sabrina.
00:30:38Pour quelle raison ?
00:30:39Parce qu'il le dit
00:30:41depuis des mois.
00:30:42Il le veut,
00:30:43il le veut.
00:30:44Et comme l'a dit Pascal,
00:30:45il y a des gens
00:30:46qui pourraient faire
00:30:47un plaisir amer
00:30:48de ne lui refuser.
00:30:50Ce n'est pas impossible.
00:30:52Mais ce qui me tue,
00:30:53et j'écoutais ce matin
00:30:53Charlotte Dornelas
00:30:54si on pourra dire un mot
00:30:55de Robert Badinter
00:30:56parce que c'est un jour dommage,
00:30:57bien sûr,
00:30:58ce qui me tue
00:30:58dans ce métier
00:30:59qui devrait être
00:31:00effectivement
00:31:01la possibilité
00:31:02d'avoir des pensées
00:31:03et des idées différentes,
00:31:05Panurge
00:31:05est le saint patron
00:31:06des journalistes.
00:31:08Panurge est le saint patron.
00:31:09Ils disent tous
00:31:10la même chose.
00:31:11Trump,
00:31:12ils ne savent même pas pourquoi,
00:31:13mais il faut l'attaquer.
00:31:14À l'arrivée,
00:31:14c'est lui qui réussit
00:31:16quelque chose.
00:31:17C'est ça qui est
00:31:18horripilant dans ce métier.
00:31:20C'est dommage d'ailleurs.
00:31:21Mais Panurge
00:31:21guette tous les journalistes.
00:31:23C'est là où parfois
00:31:25nous ne sommes pas
00:31:26totalement d'accord.
00:31:28C'est-à-dire ?
00:31:28Je veux dire,
00:31:29Panurge est un risque
00:31:31pour tous les journalistes
00:31:32qui peuvent être tentés
00:31:34parfois
00:31:34d'emboîter
00:31:35le lit ordinaire,
00:31:37la pensée commune.
00:31:38mais parce que d'abord,
00:31:40à titre personnel,
00:31:41bien souvent,
00:31:42ils disent
00:31:43ce qu'ils ne pensent pas
00:31:43parce qu'ils n'ont
00:31:44aucun courage,
00:31:45parce que quand
00:31:46t'es dans une rédaction,
00:31:47on va faire entendre
00:31:47une voix différente.
00:31:48D'ailleurs,
00:31:48t'es écarté parfois.
00:31:50Et ça se voit,
00:31:50il y a un renversement
00:31:51de valeur au niveau
00:31:55de la presse.
00:31:55Vous parliez
00:31:56d'un journal quotidien
00:31:57régional de l'Ouest
00:31:58tout à l'heure.
00:31:59Il y a un article par jour
00:32:02sur une députée de Rennes
00:32:04qui s'appelle...
00:32:04Non mais vous parlez
00:32:05de West France.
00:32:06Oui.
00:32:06Mais dites-le,
00:32:07vous aussi,
00:32:07vous manquez de courage.
00:32:08Mais si personne n'a de courage,
00:32:10vous dites,
00:32:10mais tout le monde,
00:32:11commencez par vous.
00:32:12Vous me parlez de courage,
00:32:13vous n'êtes même pas capable
00:32:14de parler d'Ouest France.
00:32:15Dites-Ouest France,
00:32:16c'est un journal walkiste
00:32:17engagé à gauche
00:32:18et fait la campagne
00:32:19de Madame Apéret.
00:32:20Mais dites-le si vous le pensez.
00:32:22Si vous ne le pensez pas,
00:32:23ne le dites pas.
00:32:25Comme West France
00:32:25fait la campagne
00:32:26de Madame Roland-Anne.
00:32:27Ça c'est vrai.
00:32:28Je vais être sérieux aussi.
00:32:29Ah oui, c'est vrai.
00:32:30Il y a quasiment
00:32:31un article par jour
00:32:33sur la flottille
00:32:35et Marie-Messmer.
00:32:36Marie-Messmer...
00:32:37Dans West France,
00:32:37ça doit intéresser
00:32:38effectivement le...
00:32:39Marie-Messmer,
00:32:40députée de Rennes,
00:32:41c'est 20 000 euros.
00:32:43La croisière,
00:32:44quand même,
00:32:44c'est 20 000 euros
00:32:45par semaine un député.
00:32:46C'est ça que ça coûte,
00:32:46d'argent public.
00:32:47Mais à la limite,
00:32:48je mets ça de côté.
00:32:49Le 7 octobre,
00:32:50la députée de Rennes,
00:32:51de Rennes-Sud.
00:32:51Et elle est sur la flottille ?
00:32:52Oui.
00:32:53Elle était.
00:32:54Elle est revenue.
00:32:54Le 7 octobre,
00:32:55elle dit
00:32:56j'ai été déportée
00:32:57par Israël
00:32:58en Grèce.
00:33:00Elle avait dit d'autres choses.
00:33:01Et c'est repris
00:33:02comme...
00:33:02Et ça passe.
00:33:03Et tout passe.
00:33:03Non, ça passe pas
00:33:04puisque vous...
00:33:05Et la maire de Rennes
00:33:06dont...
00:33:07Madame Apéret.
00:33:08Madame Apéret
00:33:09la soutient
00:33:11et a contribué
00:33:13à la bordélisation
00:33:14et au pavoisement
00:33:15de la mairie
00:33:16avec le drapeau...
00:33:18Et le rédacteur...
00:33:19Il ferait mieux
00:33:19de s'occuper
00:33:20de leur chaîne
00:33:20au B19 d'ailleurs
00:33:21qui...
00:33:22Vraiment,
00:33:23c'est un succès.
00:33:24On a viré C8
00:33:25pour...
00:33:25Vraiment,
00:33:26c'est un gros succès
00:33:26West France.
00:33:27Vraiment,
00:33:27ils peuvent donner
00:33:28des leçons de journalisme.
00:33:30Ils ont le télégramme.
00:33:32Emmanuel Macron
00:33:33devrait s'inspirer...
00:33:34Sabrina Medjabur.
00:33:36Emmanuel Macron
00:33:36devrait s'inspirer
00:33:37de la méthode Trump
00:33:38qui a compris
00:33:39que la barbarie islamiste
00:33:40ne respecte que
00:33:41le rapport de force
00:33:41et s'il pouvait appliquer ça
00:33:43aux autorités
00:33:44ou vis-à-vis des autorités
00:33:45algériennes
00:33:45pour faire libérer
00:33:46Boalem Sansal.
00:33:47Ce serait un exemple.
00:33:48Alors,
00:33:48le prix Nobel de l'appel
00:33:49à question a été posé
00:33:50ce matin
00:33:50à notre ami Robert Ménard
00:33:53par Sonia Mabrouk.
00:33:55Dieu sait que je suis critique.
00:33:59Dieu sait que Donald Trump
00:34:00n'est pas ma tasse de thé.
00:34:01Mais enfin,
00:34:02quand un type
00:34:03dit des choses
00:34:04et les faits,
00:34:05le minimum,
00:34:06c'est de le reconnaître.
00:34:07Enfin,
00:34:08s'il n'est pas là,
00:34:09ça ne se fait pas.
00:34:10S'il n'est pas là,
00:34:11aujourd'hui,
00:34:11enfin,
00:34:12on l'espère tous,
00:34:13on prie le bon Dieu
00:34:13que ça se passe comme ça,
00:34:15que lundi,
00:34:15les otages sont de retour
00:34:16dans leur famille.
00:34:18On le doit à lui.
00:34:19On le doit à Israël
00:34:21qui a fait la guerre
00:34:22à tous ses ennemis autour.
00:34:23Mais on le doit à Donald Trump.
00:34:25Et c'est vrai que moi,
00:34:26quand ils disent...
00:34:27Il a quand même tordu le bras
00:34:28aussi à Benyamin Netanyahou
00:34:29ou Donald Trump.
00:34:30Ah oui,
00:34:30mais bien sûr.
00:34:31Mais c'est pour ça
00:34:32qu'on lui doit d'abord à lui.
00:34:33D'abord à lui.
00:34:34Et quand les gens pouffent de rire...
00:34:36Et j'étais de cela.
00:34:37Alors,
00:34:37je ne vais pas faire le mariole ici.
00:34:39Je vais lui dire
00:34:39le prix Nobel,
00:34:40il commence à me casser les bonbons
00:34:42avec ce prix Nobel et tout ça.
00:34:43Honnêtement,
00:34:44il le mérite.
00:34:46Oui,
00:34:46il le mérite.
00:34:46Pierre Garbarine.
00:34:47Oui,
00:34:47Donald Trump,
00:34:48encore une fois,
00:34:50peu importe
00:34:50s'il plaît ou s'il ne plaît pas,
00:34:53c'est qu'il a des résultats.
00:34:54Et puis surtout,
00:34:55il n'hésite pas
00:34:55à mettre les mains dans le cambouis.
00:34:57C'est-à-dire que...
00:34:58De dire
00:34:59je vais m'occuper
00:35:00du conflit
00:35:01israélo-palestinien
00:35:03et du problème de Gaza,
00:35:05c'est vraiment se dire
00:35:07je me cherche des problèmes.
00:35:09Je me cherche des difficultés.
00:35:10Un,
00:35:11il a maintenu son soutien
00:35:12à Israël.
00:35:13Il ne l'a pas fait
00:35:14sans condition.
00:35:16Il a fini par dire
00:35:17maintenant
00:35:17ça suffit
00:35:18parce qu'il faut avancer.
00:35:19et ça paye.
00:35:21Pourquoi ?
00:35:21Parce qu'en fait
00:35:22il a une position de force.
00:35:25Richard Millet.
00:35:26Et n'oublions pas
00:35:27que ce Nobel
00:35:27ne serait pas uniquement
00:35:29pour les otages
00:35:30ni pour Gaza.
00:35:31Ça serait aussi
00:35:31pour les accords d'Abraham.
00:35:33Tout à fait.
00:35:34N'est-ce pas ?
00:35:34Qui ont eu lieu
00:35:35sous son précédent mandat
00:35:36et pour toute la politique
00:35:38qu'il est en train de mener
00:35:39au Liban
00:35:40et en Syrie.
00:35:41Ça c'est très important.
00:35:42Bon,
00:35:43si vous êtes citoyen d'un pays,
00:35:44vous avez le choix,
00:35:45il y a la guerre.
00:35:46Vous préférez être
00:35:46avec Elisabeth Borne
00:35:47ou avec Donald Trump ?
00:35:49Vous préférez qui ?
00:35:50Vous préférez qui
00:35:52vous pilote votre armée ?
00:35:54Elisabeth Borne,
00:35:55Gabriel Attal
00:35:56ou Donald Trump ?
00:35:57Elisabeth Borne,
00:35:58Édouard Philippe,
00:35:59Gabriel Attal
00:36:00ou Donald Trump ?
00:36:01Réfléchissez à cette question.
00:36:02Un arbitrage
00:36:03terriblement difficile.
00:36:04Si vous êtes un citoyen
00:36:05des pays,
00:36:06vous avez envie
00:36:06d'être avec qui ?
00:36:07Comme pilote
00:36:08dans l'avion ?
00:36:09Mais je doute
00:36:10qu'une institution
00:36:10comme le prix Nobel
00:36:11de l'APE lui...
00:36:12Ils ne lui donneront pas.
00:36:13Mais ils ne lui donneront pas.
00:36:15partie de ces chefs
00:36:16des gouvernements
00:36:17qui ne font pas partie
00:36:17du bon camp.
00:36:18C'est comme
00:36:19Jordi Ameloni,
00:36:20c'est comme
00:36:20Ravier Millet.
00:36:21C'est exactement pareil.
00:36:22Ils donneront à une organisation
00:36:24qui a sauvé les ragondins
00:36:26du Canada
00:36:28ou j'en sais rien.
00:36:30Voilà.
00:36:31Bien sûr,
00:36:31ils donneront ça
00:36:32parce que...
00:36:33Ou qui a réussi
00:36:34à la biodiversité,
00:36:35que sais-je.
00:36:36Souvenez-vous,
00:36:37il l'avait donné
00:36:38à Barack Obama.
00:36:39Comment ?
00:36:39Il n'y a pas suffisamment
00:36:40des ragondins.
00:36:41C'est un contre-exemple.
00:36:42Vous allez avoir
00:36:44un bon accueil
00:36:45à West France
00:36:45quand vous allez les appeler.
00:36:47Vous savez que j'ai travaillé
00:36:48à West France.
00:36:48Je sais bien.
00:36:49J'ai travaillé,
00:36:50mais c'était un autre
00:36:50quand j'étais jeune journaliste.
00:36:54Je n'étais même pas journaliste.
00:36:55On apprenait son métier
00:36:57dans les rédactions
00:36:57à cette époque-là
00:36:58de cette manière.
00:36:59Ça a été un grand journal.
00:37:01Ça a été un très,
00:37:01très grand journal.
00:37:02Bien sûr.
00:37:03C'est une bonne école
00:37:03de formation.
00:37:04Bien sûr.
00:37:05La famille,
00:37:06la dynastique.
00:37:06Bien sûr,
00:37:07mais là,
00:37:07c'est d'ailleurs...
00:37:08La direction est excellente.
00:37:10Il n'y a pas de...
00:37:11Les recrutements
00:37:13dans les salles
00:37:14de rédaction,
00:37:17c'est du Sciences Po
00:37:18Rennes.
00:37:20C'est intéressant ce que vous dites.
00:37:21Ça, vous l'avez partout.
00:37:23C'est intéressant ce que vous dites.
00:37:23C'est-à-dire que la direction
00:37:24n'est sans doute pas en accord
00:37:26avec ces journalistes.
00:37:27Parce que les journalistes
00:37:28qui sont formés aujourd'hui
00:37:29à l'ESG de Lille,
00:37:30à Sciences Po Paris,
00:37:33au CSJ peut-être moins,
00:37:35mais effectivement,
00:37:37d'abord,
00:37:37ils sont recrutés pour ça.
00:37:39La direction,
00:37:40c'est démocrate chrétien.
00:37:41Exactement.
00:37:42Ils s'endorment le soir
00:37:43avec une photo
00:37:44d'Edouard Pladel
00:37:45au-dessus de leur lit.
00:37:46Et ils rêvent tous...
00:37:47Mais c'est vrai.
00:37:48Ils rêvent tous
00:37:48d'être...
00:37:49Je ne peux pas vous dire autre chose.
00:37:50Ils s'endorment,
00:37:51ils se disent
00:37:51ça, Edouard Plénel,
00:37:52comme ça,
00:37:53et puis ils vont faire
00:37:53un petit dodo après.
00:37:54Et ils rêvent tous
00:37:56de faire de l'investigation
00:37:57et de faire tomber des têtes.
00:37:58Alors ça, c'est...
00:37:59Voilà, c'est ça,
00:38:00c'est le journalisme...
00:38:01Bon, on ne voit pas d'ailleurs.
00:38:03Et voyons le sujet
00:38:04de Chloé Tarka
00:38:05sur ce qui se passe
00:38:06en Israël.
00:38:08Parce que vraiment,
00:38:09c'est un sujet décisif
00:38:11pour le monde.
00:38:14C'est un grand pas
00:38:15dans les négociations
00:38:16de paix
00:38:16entre Israël et le Hamas.
00:38:18Après deux ans de guerre,
00:38:20un accord de cessez-le-feu
00:38:21a été conclu
00:38:22dans la nuit
00:38:22dans le cadre
00:38:23de la première phase
00:38:24du plan de Donald Trump.
00:38:25Une phase qui prévoit
00:38:27des échanges
00:38:27de prisonniers,
00:38:28d'otages,
00:38:29ainsi qu'un meilleur accès
00:38:30de l'aide humanitaire
00:38:31dans la bande de Gaza
00:38:32et qui conduira
00:38:33vers la fin de la guerre.
00:38:35Sur son réseau social,
00:38:36le président américain
00:38:37s'en est félicité.
00:38:39Cela signifie
00:38:40que tous les otages
00:38:41seront libérés
00:38:41très prochainement
00:38:42et qu'Israël retirera
00:38:43ses troupes
00:38:44jusqu'à la ligne convenue.
00:38:45Les premières étapes
00:38:46en vue d'une paix solide,
00:38:47durable et éternelle.
00:38:49Les 20 otages israéliens
00:38:50vivants seront libérés
00:38:51en une fois
00:38:52contre près de 2000
00:38:53détenus palestiniens
00:38:54selon une source
00:38:55au sein du Hamas.
00:38:56Deux premières cartes
00:38:57ont été présentées
00:38:58par la partie israélienne
00:38:59concernant le retrait
00:39:00de ses troupes.
00:39:01Mais le Hamas, lui,
00:39:02ne mentionne pas
00:39:03son propre désarmement,
00:39:04point clé de la proposition.
00:39:06Le premier ministre israélien,
00:39:08Benyamin Netanyahou,
00:39:09a lui souligné
00:39:10que son armée
00:39:10resterait dans la majeure
00:39:12partie de Gaza.
00:39:13Il va réunir aujourd'hui
00:39:14son gouvernement
00:39:15afin d'approuver
00:39:16cette première phase
00:39:17du plan Trump.
00:39:18Un accord pourrait donc
00:39:19être signé aujourd'hui
00:39:21en Égypte.
00:39:23Et puis on avait besoin
00:39:24d'un petit décryptage
00:39:25d'une analyse.
00:39:26Notre ami Vincent Herouette
00:39:26n'est pas là
00:39:27mais il était ce matin
00:39:28sur l'antenne d'Europe 1.
00:39:29Je vous propose
00:39:29d'écouter ce qu'il a dit.
00:39:31Le collectif dénonce
00:39:32les dépenses somptuaires
00:39:33dans un pays
00:39:34où les services publics
00:39:35restent pauvres.
00:39:36Un complexe sportif
00:39:37vient d'être inauguré
00:39:38à Rabat
00:39:38avec un stade
00:39:39de 70 000 places,
00:39:40un stade high-tech
00:39:41qui va servir
00:39:42pour les matchs
00:39:43d'ouverture et de clôture
00:39:44de la Coupe d'Afrique
00:39:45des Nations,
00:39:46la Cannes
00:39:46et puis aussi
00:39:47pour la Coupe du Monde 2030
00:39:49dont le Maroc
00:39:50est l'un des organisateurs.
00:39:52Évidemment,
00:39:52c'est la vitrine du Maroc
00:39:53fière de mettre en avant
00:39:55ses équipements,
00:39:56son développement,
00:39:57sa modernité.
00:39:58Mais les lampes à LED
00:39:59qui permettent
00:40:01de contrôler
00:40:01comment pousse le gazon,
00:40:03ça échauffe
00:40:04les jeunes au chômage.
00:40:05Un jeune sur deux
00:40:06en ville.
00:40:07Les manifestations
00:40:08ont rassemblé
00:40:08quelques centaines
00:40:10de participants seulement,
00:40:11tout au plus,
00:40:12mais ils sont prêts.
00:40:13Vous aurez compris
00:40:13que ce n'était pas
00:40:14effectivement
00:40:14la bonne intervention
00:40:16que je voulais vous faire écouter.
00:40:17Puis on va voir
00:40:18si on peut écouter
00:40:18ce qu'a dit
00:40:19sur cet accord
00:40:21possible,
00:40:22ce qu'a dit
00:40:22tout à l'heure
00:40:23M. Hervouet.
00:40:25On revient
00:40:25à l'actualité.
00:40:26Alors bien sûr,
00:40:27on fait des allers-retours
00:40:28mais c'est aussi important
00:40:29d'abord parce qu'il y a
00:40:30parfois des gens
00:40:31qui viennent en cours de route
00:40:32et qui n'étaient pas là
00:40:33tout à l'heure
00:40:33lorsqu'on a dit
00:40:34du bien de la classe politique.
00:40:36et on revient
00:40:38à ce sujet.
00:40:40On a écouté
00:40:40Mme Le Pen
00:40:41et je voudrais
00:40:42qu'on écoute
00:40:42Mme Pannot
00:40:43parce qu'il y a
00:40:43des points communs
00:40:44dans les deux discours.
00:40:45Parce que c'est le seul,
00:40:46la France insoumise
00:40:47et le Rassemblement national,
00:40:49Jacques Serret,
00:40:49qui ne sont pas effrayés
00:40:50à l'idée de retourner
00:40:51aux urnes.
00:40:51Oui, c'est ça.
00:40:52Alors que les sondages
00:40:53indiquent que les résultats
00:40:54ne seraient pas particulièrement
00:40:56bons pour la France insoumise
00:40:57mais il y a une volonté
00:40:59de renverser la table.
00:41:03Oui, de renverser la table
00:41:04et d'aller devant les électeurs.
00:41:06Donc, l'honnêteté intellectuelle
00:41:09qui est la règle sur ce plateau,
00:41:12nous soulignons
00:41:13qu'eux n'ont pas peur.
00:41:14Écoutez Mme Pannot.
00:41:17Emmanuel Macron avait dit lundi
00:41:19qu'après 48 heures
00:41:21et la mission qu'il avait donnée
00:41:22au Premier ministre des missionnaires,
00:41:24il prendrait ses responsabilités.
00:41:26Ce soir, le Premier ministre des missionnaires
00:41:28a donné de nouveau 48 heures
00:41:30donc a doublé le délai
00:41:31et je veux dire ici
00:41:33que le comique de répétition
00:41:34a assez duré
00:41:35et que nous nous trouvons
00:41:37dans une situation
00:41:38où Emmanuel Macron
00:41:39a fait perdre assez de temps au pays
00:41:41où depuis un an et demi
00:41:42il refuse de reconnaître
00:41:43le résultat des urnes
00:41:45et qu'il ne reste ce soir
00:41:46plus qu'une seule solution,
00:41:47la démission et le départ
00:41:49d'Emmanuel Macron
00:41:50et nous le disons d'autant plus
00:41:52que nous nous trouvons
00:41:53dans une situation
00:41:54où le président de la République
00:41:55veut continuer
00:41:56la même politique
00:41:58qu'auparavant
00:41:58alors que je le rappelle
00:41:59il est aujourd'hui
00:42:00à seulement 14%
00:42:01des Français
00:42:02qui lui font confiance.
00:42:04Bon, écoutez,
00:42:06c'est clair,
00:42:06la démission du président
00:42:07n'arrivera.
00:42:08Est-ce que vous avez
00:42:09toujours des contacts ?
00:42:10Parce que je rappelle
00:42:10que vous avez été questeur,
00:42:11c'est un poste important,
00:42:12il n'y en a que quatre.
00:42:13Trois.
00:42:13Trois.
00:42:14Trois.
00:42:14C'est dire,
00:42:14c'est important.
00:42:15Donc, vous aviez
00:42:17un beau bâtiment d'ailleurs,
00:42:18vous aviez un superbe appartement,
00:42:19vous m'aviez reçu un jour,
00:42:20on rentre
00:42:21parce que les gens
00:42:21ne savent pas.
00:42:22Donc on va encore avoir
00:42:23un article du Monde
00:42:24pour dire que j'ai reçu
00:42:25Pascal Paule.
00:42:28J'ai reçu
00:42:30Edoui Plenel également.
00:42:31Mais bien sûr,
00:42:31il y a beaucoup
00:42:32de journalistes
00:42:32qui venaient.
00:42:32On rentre dans l'Assemblée Nationale,
00:42:36c'est absolument superbe.
00:42:38D'abord,
00:42:39ça c'est la France,
00:42:41c'est la République.
00:42:42Et puis,
00:42:43vous aviez
00:42:43trois appartements.
00:42:45C'est 550 millions de budget,
00:42:48c'est pour ça que je disais
00:42:4820 000 par semaine.
00:42:49550 millions de budget,
00:42:51il y a
00:42:52à peu près
00:42:533 000 personnes
00:42:54qui travaillent
00:42:55sur le site
00:42:56et il y a
00:42:563 500 mètres carrés.
00:42:58Vous avez des contacts
00:42:58avec Emmanuel Macron ?
00:42:59La dernière fois
00:43:00que je l'ai eu,
00:43:00c'était pour la naissance
00:43:02en juillet
00:43:02de ma dernière fille.
00:43:03Ah oui,
00:43:04parce que la petite Rose
00:43:05était née il y a deux ans.
00:43:06Oui, exactement.
00:43:07Et là,
00:43:07il y a une deuxième petite fille
00:43:08qui est née.
00:43:09Une petite Gisèle.
00:43:10Gisèle et Rose.
00:43:11Vous savez que c'est
00:43:11les sportifs
00:43:12qui font des...
00:43:13J'ai lu ça.
00:43:14C'est sur les sportifs
00:43:15qui font des filles.
00:43:17La politique
00:43:18est un sport de combat.
00:43:19Oui, il y a une étude.
00:43:20Ceux qui ont...
00:43:21Je ne sais pas pourquoi,
00:43:22mais les grands sportifs font...
00:43:24Pascal,
00:43:24je ne suis absolument pas sportif,
00:43:25j'ai deux filles.
00:43:26Mais parce que vous êtes un sportif,
00:43:28vous ignorez
00:43:28que vous êtes sportif.
00:43:29Donc, vous n'avez...
00:43:30D'abord,
00:43:31il vous a appelé pour...
00:43:33On a échangé.
00:43:34Et vous avez des contacts
00:43:36avec la Macronie,
00:43:37avec les conseillers ?
00:43:38Il y avait M. Guémage,
00:43:39jadis,
00:43:40M. Roger Petit.
00:43:41Donc,
00:43:41mais déjà,
00:43:41avec qui vous étiez ?
00:43:42Il y a des amitiés
00:43:43qui se lient,
00:43:44que ce soit en Macronie
00:43:45ou hors Macronie.
00:43:46Et celle-là,
00:43:46celle-là,
00:43:46elle reste.
00:43:47Mais comment...
00:43:48Si on se dit les choses,
00:43:50qu'est-ce que vous dites ?
00:43:51Vous dites,
00:43:51voilà,
00:43:51le pouvoir rend fou,
00:43:53le pouvoir isole,
00:43:54le pouvoir fait qu'on perd
00:43:56de la lucidité,
00:43:57parce que là,
00:43:58il devrait dissoudre.
00:43:59Il devrait dissoudre.
00:44:01Il n'y a pas besoin de...
00:44:02Voilà,
00:44:02tout le monde lui demande.
00:44:03Donc,
00:44:03la psychologie,
00:44:04puisque tout le monde lui demande,
00:44:05il ne veut peut-être pas le faire.
00:44:07Même si ce n'est pas forcément...
00:44:08Je ne vois pas pourquoi
00:44:09ce n'est pas son intérêt.
00:44:10Il y a une partie de ces députés
00:44:10qui sont convaincus
00:44:11qu'Emmanuel Macron
00:44:12veut la dissolution.
00:44:13Ça fait partie
00:44:14d'une des thèses.
00:44:15Mais alors,
00:44:16c'est quoi votre analyse ?
00:44:17Moi,
00:44:17ce qui m'intéresse toujours,
00:44:18hier,
00:44:18on parlait de lui
00:44:19avec le président Tokiq,
00:44:20ce qui m'intéresse,
00:44:21c'est d'essayer
00:44:22de comprendre quelqu'un.
00:44:23C'est ça,
00:44:24d'être un peu dans son cerveau.
00:44:25Qu'est-ce qui l'anime ?
00:44:26Je ne suis pas sûr
00:44:27d'être le mieux placé,
00:44:28en réalité,
00:44:29parce que,
00:44:29je ne sais pas si quelqu'un l'est,
00:44:32ce que je peux dire,
00:44:34c'est que politiquement,
00:44:35on aura loupé
00:44:36un certain nombre de rendez-vous,
00:44:37pour le dire pudiquement,
00:44:38et notamment celui
00:44:39de la réforme de l'État.
00:44:41Mais je ne veux pas
00:44:42faire partie de ceux,
00:44:44et pardon,
00:44:44même si je ne suis
00:44:45même plus sur le banc de touche,
00:44:47je ne veux pas faire partie
00:44:48de ceux qui,
00:44:49à la 80e minute,
00:44:50disent,
00:44:50c'est vraiment n'importe quoi,
00:44:52ce match.
00:44:53Oui, je suis d'accord.
00:44:54Mais invitez-moi en 2027.
00:44:56Oui,
00:44:57le match sera terminé.
00:44:58Voilà.
00:45:01Oui,
00:45:02je voulais qu'on parle.
00:45:03Bon,
00:45:03quel Premier ministre ?
00:45:03On peut peut-être voir
00:45:04le sujet de Chloé Tarka,
00:45:06là encore,
00:45:07et puis avancer
00:45:07quelques idées.
00:45:10Je trouve que
00:45:10Jean-Louis Borloo
00:45:12est une piste intéressante.
00:45:13Voyez le sujet
00:45:13de Chloé Tarka.
00:45:16Un Premier ministre
00:45:17dans les 48 heures,
00:45:19c'est l'annonce
00:45:19faite par Sébastien Lecorn
00:45:21sur le plateau
00:45:22de France 2.
00:45:22ce mercredi.
00:45:23Je sens qu'un chemin
00:45:24est possible encore,
00:45:26il est difficile
00:45:27et j'ai dit au président
00:45:28de la République
00:45:28que les perspectives
00:45:29de dissolution
00:45:30s'éloignaient
00:45:31et que je pense
00:45:32que la situation
00:45:33permet pour le président
00:45:34de nommer
00:45:35un Premier ministre
00:45:36dans les 48 prochaines heures.
00:45:38Annonce très vite
00:45:38confirmée par l'Elysée,
00:45:40interrogé sur la possibilité
00:45:42qu'il soit lui-même
00:45:42reconduit à Matignon,
00:45:44Sébastien Lecornu
00:45:45reste vague.
00:45:46J'ai démissionné
00:45:47parce qu'un certain nombre
00:45:48de conditions
00:45:49n'étaient plus remplies.
00:45:50Je ne vais pas retourner
00:45:51dans quelque chose
00:45:52où elle ne le serait
00:45:52toujours pas.
00:45:54Je suis un moine soldat.
00:45:55Ce soir,
00:45:56ma mission est terminée.
00:45:57Selon plusieurs
00:45:58responsables politiques,
00:46:00Emmanuel Macron
00:46:00pourrait être tenté
00:46:01de reconduire
00:46:02celui qui se décrit
00:46:03comme un moine soldat.
00:46:05Dans son discours,
00:46:06le Premier ministre
00:46:07des missionnaires
00:46:08semble reconnaître
00:46:08à demi-mot
00:46:09les limites
00:46:10de la composition
00:46:11de son gouvernement éphémère.
00:46:12J'ai désormais
00:46:13l'intime conviction
00:46:14que l'équipe
00:46:15qui devra prendre
00:46:17les responsabilités
00:46:18dans les temps à venir,
00:46:19quelle qu'elle soit,
00:46:20quel que soit le choix
00:46:21du président de la République,
00:46:23devra être une équipe
00:46:23qui est complètement déconnectée
00:46:25des ambitions présidentielles
00:46:26pour 2027.
00:46:27Parmi les autres déclarations,
00:46:29la piste d'un socle commun
00:46:30a été évoquée
00:46:31pour permettre
00:46:32la formation
00:46:33d'un futur gouvernement.
00:46:35D'ultimes négociations
00:46:36qui reviendront désormais
00:46:37au président de la République.
00:46:40Ça a été beaucoup commenté
00:46:41cette phrase
00:46:42déconnectée
00:46:42des ambitions présidentielles.
00:46:46En tout cas,
00:46:46ça rentre
00:46:47dans la volonté
00:46:48d'Emmanuel Macron
00:46:49de cette idée
00:46:51de gouvernement technique.
00:46:54Aujourd'hui,
00:46:55tout le monde
00:46:55est inscrit
00:46:56dans cet agenda
00:46:57de la présidentielle.
00:46:58Après cette sortie
00:46:59d'Edouard Philippe,
00:47:01tout le monde est déjà
00:47:02dans cet agenda-là.
00:47:03À part maître
00:47:04des hauts fonctionnaires,
00:47:06et peut-être
00:47:07qu'on en parlera,
00:47:07mais des hauts fonctionnaires
00:47:08dont certains
00:47:09sont aussi engagés
00:47:11ou issus
00:47:12de la Macronie,
00:47:14ça va être compliqué.
00:47:15Le gouvernement technique,
00:47:17on n'a jamais vu ça.
00:47:19En même temps,
00:47:21Sébastien Chenu
00:47:22a démontré
00:47:22lumineusement hier
00:47:24à quel point
00:47:25cette notion
00:47:26de ministre technique
00:47:27n'avait rigoureusement
00:47:28aucun sens.
00:47:29Que tout est politique.
00:47:30mais il y a parfois
00:47:36des gens
00:47:36qui ont une certaine
00:47:37hauteur de vie.
00:47:39Je comprends
00:47:39que vous disiez
00:47:40que tout est politique
00:47:40parce que je vous dis ça
00:47:41avec les jugements
00:47:42des magistrats
00:47:43et vous dites que non.
00:47:43Oui, mais mon cher Pascal,
00:47:47ne me lancez pas
00:47:48sur un terrain
00:47:49où malheureusement
00:47:50je suis rarement
00:47:51en accord avec vous.
00:47:55Évidemment que tout est politique,
00:47:56donc même une décision
00:47:57d'un magistrat.
00:47:58Non, mais...
00:47:59Vous m'apprenez
00:48:03une assaise
00:48:04au quotidien.
00:48:05Bon, écoutez,
00:48:07là on est sur la 14,
00:48:09donc la 16
00:48:09vous la laissez tranquille
00:48:10et on revient...
00:48:12Elle est très bonne.
00:48:13Elle est très bonne.
00:48:14L'esprit est roi.
00:48:16Bon, on marque une pause
00:48:17et on a des choses
00:48:19formidables
00:48:19à vous parler,
00:48:21notamment cette dame
00:48:21de la CNAM
00:48:22qui se permet
00:48:23de donner son avis
00:48:25et de dire...
00:48:25Vous avez un exemple, Pascal.
00:48:27Voilà.
00:48:27Voilà, mais tout est politique.
00:48:29Avec un technique,
00:48:29entre guillemets,
00:48:30qui...
00:48:30Alors, elle est la femme
00:48:32d'Aurélien Rousseau,
00:48:33elle dirige la CNAM,
00:48:34son père est député macroniste,
00:48:37je crois.
00:48:37Sa mère est aussi
00:48:38député macroniste ?
00:48:39Non, non, non.
00:48:40Ou sa belle-mère ?
00:48:41Ou que c'est ?
00:48:42Les mots sont assez mal choisis.
00:48:44Et elle dit, elle,
00:48:46que...
00:48:46C'est sale.
00:48:47C'est une fonctionnaire
00:48:48et qui brise...
00:48:50Mais ce que vous lui dites...
00:48:51La pause, la pause, la pause.
00:48:52Qui brise simplement le...
00:48:54Comment on dit le...
00:48:55Le devoir de réserve.
00:48:56Le devoir de réserve.
00:48:57Vous l'avez dit.
00:48:57A tout de suite.
00:49:01Il est 10h01,
00:49:02Margot Siser est avec nous
00:49:04et nous rappelle les titres.
00:49:05C'est quand même.
00:49:0820 mois après son décès,
00:49:10l'artisan de l'abolition
00:49:11de la peine de mort,
00:49:12Robert Badinter,
00:49:12entrera ce soir au Panthéon.
00:49:14Ce sera lors d'une cérémonie solennelle
00:49:16présidée par Emmanuel Macron.
00:49:18L'hommage à l'ancien avocat
00:49:19et garde des Saumes
00:49:20n'a déjà débuté hier soir
00:49:21par une veillée funèbre
00:49:23au Conseil constitutionnel
00:49:24qu'il avait présidé
00:49:25de 1986 à 1995.
00:49:29L'heure du verdict ce jeudi
00:49:31pour le seul accusé
00:49:32n'a à avoir fait appel
00:49:33dans l'affaire des viols de Mazan.
00:49:35Vous n'êtes pas victime,
00:49:36assumez vos actes
00:49:36et arrêtez de vous cacher
00:49:38derrière votre lâcheté.
00:49:39Ce sont les mots hier
00:49:40à son encontre
00:49:41de Gisèle Pellicot,
00:49:42ancien ouvrier de 44 ans,
00:49:44condamné,
00:49:44menant en première instance
00:49:45à 9 ans de prison,
00:49:46risque jusqu'à 20 ans
00:49:47de réclusion criminelle.
00:49:50Et puis,
00:49:50on ne l'a pas forcément
00:49:51ressenti en France,
00:49:52mais l'année 2025
00:49:53a connu le 3ème mois
00:49:54de septembre
00:49:55le plus chaud
00:49:56jamais mesuré sur Terre.
00:49:57La température moyenne
00:49:58était de 16,11 degrés,
00:50:00soit 1,7 degré
00:50:01au-dessus
00:50:02de la période pré-industrielle.
00:50:04Les températures
00:50:04étaient notamment
00:50:05plus élevées
00:50:05près des pôles
00:50:06et en Europe de l'Est.
00:50:08Margot,
00:50:08je parlais tout à l'heure
00:50:09de Panurge
00:50:09qui est un patron
00:50:10des journalistes.
00:50:11Aujourd'hui,
00:50:12c'est l'hommage
00:50:12à Robert Badinter.
00:50:14Et il est bien normal
00:50:14de lui rendre hommage
00:50:15parce que c'est
00:50:15un immense avocat
00:50:16et puis c'est un homme
00:50:17d'une hauteur de vue,
00:50:19d'une culture,
00:50:22n'empêche qu'on a le droit
00:50:22de discuter son héritage.
00:50:24Bon, la presse
00:50:25n'a jamais discuté
00:50:27au fond l'héritage
00:50:28de Robert Badinter
00:50:29parce que quand je parle
00:50:30de Panurge,
00:50:31il y a des icônes
00:50:31et puis il y a
00:50:32ceux qui sont moins icônes.
00:50:34Et j'écoutais ce matin
00:50:35Charlotte Dornelas
00:50:36et je lui ai volé
00:50:37si j'ose dire
00:50:37son papier
00:50:38à Europe 1.
00:50:39Sa chronique était
00:50:40éblouissante.
00:50:41Éblouissante,
00:50:42comme souvent chez Charlotte,
00:50:43pleine de courage
00:50:44et d'intelligence.
00:50:45Que dit-elle
00:50:46outre dans l'héritage
00:50:47de Robert Badinter ?
00:50:48Et je vais interroger
00:50:49évidemment Pascal-Pierre Garbarini
00:50:51qui est avocat.
00:50:52Elle dit
00:50:52outre la suppression
00:50:53de la Cour de Sûreté de l'État
00:50:54et de la loi anticasseur
00:50:55avant même d'abolir
00:50:56la peine de mort,
00:50:57Robert Badinter
00:50:58multiplie les sorties
00:50:59de prison
00:50:59par sa loi d'amnestie.
00:51:01Il évoque alors
00:51:01la générosité traditionnelle
00:51:03de la gauche française
00:51:04et précise
00:51:05qu'il met en oeuvre
00:51:06sans le formuler ainsi
00:51:07une sorte de régulation
00:51:08carcérale de prison
00:51:09déjà pleine.
00:51:10Il instaure également
00:51:11l'idée
00:51:11de ces aménagements
00:51:12de peine
00:51:12qui hantent nos débats.
00:51:14C'est sous son règne.
00:51:15Les peines de moins
00:51:15de six mois de prison
00:51:16sont transformées
00:51:17en travaux d'intérêt général.
00:51:18Il n'aime pas la prison.
00:51:20Il rêve d'un tribunal
00:51:20de l'application des peines.
00:51:22C'est également à lui
00:51:23que nous devons
00:51:23la possibilité
00:51:24du recours individuel
00:51:25devant la Cour européenne
00:51:26des droits de l'homme
00:51:26et le développement
00:51:27de la jurisprudence
00:51:28qui asphyxie désormais
00:51:29toute volonté nationale.
00:51:31Et puis l'importance
00:51:32également du syndicat
00:51:33de la magistrature
00:51:34puisque c'est lui
00:51:36qui met en place
00:51:37la fameuse harangue
00:51:39de Baudot.
00:51:40En tout cas,
00:51:40il demande de l'écouter.
00:51:42La harangue de Baudot
00:51:43qui réclame au magistrat
00:51:44d'avoir un préjugé favorable
00:51:45pour la femme contre le mari,
00:51:47pour l'enfant contre le père,
00:51:48pour le voleur contre la police,
00:51:50pour le plaideur
00:51:50contre la justice.
00:51:52Tout ça,
00:51:52on peut simplement le dire
00:51:53parce que tout est politique.
00:51:55Vous avez raison.
00:51:56Et sa vision de la justice
00:51:57est politique.
00:51:58Alors ça n'enlève rien
00:51:59à l'immense avocat qu'il fut
00:52:01qui est d'ailleurs
00:52:01formidablement bien interprété
00:52:03par Charles Berling
00:52:04dans un film
00:52:04qui s'appelle
00:52:05L'abolition
00:52:05que j'ai revu ce week-end.
00:52:07C'est le service public.
00:52:09Là, il sait faire.
00:52:10C'était formidable
00:52:11cette adaptation.
00:52:12Berling qui ressemble d'ailleurs
00:52:13comme deux gouttes d'eau
00:52:13à Emmanuel Macron
00:52:14à cette époque-là
00:52:15mais ça, c'est un cas rapport.
00:52:17Et vraiment,
00:52:18moi, vous l'avez sans doute vu,
00:52:19L'abolition.
00:52:20Le film est formidable.
00:52:21J'ai vu L'abolition.
00:52:23J'ai connu Robert Badinter.
00:52:26Je l'ai rencontré
00:52:27à plusieurs reprises
00:52:28parce qu'à un moment donné,
00:52:30il venait avec son épouse
00:52:31passer des vacances en Corse.
00:52:33Et je l'ai rencontré
00:52:34à cette époque.
00:52:36Et pour moi,
00:52:37moi, j'ai fait avocat
00:52:38parce que j'ai lu deux livres.
00:52:40Alors, j'ai lu, bien évidemment,
00:52:42L'exécution de Badinter
00:52:44et j'avais lu un autre livre
00:52:45de Roland Dumas.
00:52:46Donc, ça parlait quand même
00:52:47à l'époque.
00:52:48Il avait fait un livre
00:52:48qui s'appelait
00:52:49Les avocats.
00:52:50Bon, et j'ai dit
00:52:51je veux faire avocat
00:52:53et l'abolition
00:52:54de la peine de mort
00:52:55et l'exécution,
00:52:58tu pleures en fait
00:52:58parce que...
00:52:59Et le film, d'ailleurs,
00:53:00le montre bien.
00:53:01C'est-à-dire,
00:53:01quand tu vois ce type
00:53:03qui n'a pas tué...
00:53:06Bon temps.
00:53:07Bon temps.
00:53:07Roger Bon temps.
00:53:08Et qui se fait guillotiner.
00:53:09Enfin bon,
00:53:10c'est d'une...
00:53:1172.
00:53:11C'est d'une dureté.
00:53:12Et avec, surtout,
00:53:14je le dis,
00:53:14Patrick Henry
00:53:15qui est dans la foule.
00:53:18C'est ça la force.
00:53:19À trois.
00:53:19Et qui dit
00:53:20tuer Bon temps, etc.
00:53:22Et le discours,
00:53:23la force.
00:53:24Moi, ce que j'aime
00:53:25dans cet homme
00:53:26et ce qui nous manque là,
00:53:28c'est la conviction.
00:53:29C'est-à-dire qu'on peut
00:53:30ne pas être d'accord
00:53:31avec quelqu'un.
00:53:32Mais la force
00:53:33et la conviction
00:53:34jusqu'au bout.
00:53:36Les lettres,
00:53:36les menaces de mort,
00:53:37ils sortaient dans la rue,
00:53:38ils étaient protégés.
00:53:39Il faut voir
00:53:40ce qu'a vécu Badinter.
00:53:42Mais il a été jusqu'au bout.
00:53:43Alors, il a réuni
00:53:44à un moment donné
00:53:45Mitterrand
00:53:46qui lui a permis
00:53:48justement d'aller au bout
00:53:49parce que c'est un choix politique
00:53:51que lui a fait.
00:53:52D'ailleurs,
00:53:52contre plein de socialistes
00:53:54qui disaient
00:53:54tu ne peux pas le faire.
00:53:55Enfin, vous connaissez
00:53:56aussi bien moi
00:53:57que l'histoire des...
00:53:58Donc moi,
00:53:59j'ai vraiment
00:54:00une admiration folle
00:54:01pour Badinter.
00:54:02En revanche,
00:54:03deux choses
00:54:04pour donner des anecdotes.
00:54:05Lorsque je le rencontre en Corse,
00:54:07à l'époque,
00:54:08je suis l'avocat de Colonna
00:54:09et on vient d'avoir
00:54:10la cassation
00:54:12sur le deuxième procès.
00:54:14Et je bois le café
00:54:14et il me dit
00:54:15bonjour confrère.
00:54:16J'étais quand même
00:54:18très timide.
00:54:19J'ai dit
00:54:20bonjour monsieur le président.
00:54:21Il me dit
00:54:21non, non,
00:54:22appelez-moi confrère.
00:54:22J'ai dit
00:54:24je suis trop content.
00:54:26J'ai dit
00:54:26on vient d'avoir
00:54:26la cassation
00:54:27pour Colonna.
00:54:29Et il me regarde
00:54:29et il dit
00:54:29pensez-vous confrère
00:54:31que l'État
00:54:32puisse perdre ce dossier ?
00:54:34Il m'a cassé
00:54:34l'après-midi.
00:54:36Je suis sorti
00:54:37je...
00:54:38pensez-vous
00:54:39pensez-vous
00:54:39que l'État
00:54:39puisse perdre ce dossier ?
00:54:41Et il avait raison
00:54:41parce qu'en effet
00:54:42il n'a pas perdu.
00:54:43Ça c'est le premier point.
00:54:44Dites ça
00:54:45parce que la justice
00:54:47est indépendante
00:54:48paraît-il.
00:54:49Dites ça
00:54:50à monsieur Bilger
00:54:50il a payé
00:54:52avoir un avocat
00:54:53c'est en direct.
00:54:54Et la deuxième
00:54:55la deuxième chose
00:54:56où c'est vrai
00:54:57que malgré la
00:54:58je ne peux pas
00:54:59oublier autre chose.
00:55:00Alors là
00:55:00ça rejoint
00:55:01à ce que je suis.
00:55:02C'est que
00:55:03il a dit
00:55:04c'est la
00:55:05pour lui
00:55:05la décision
00:55:06la plus importante
00:55:06qu'il a rendue
00:55:07lorsqu'il était
00:55:08président du conseil
00:55:09constitutionnel
00:55:10c'est qu'il a refusé
00:55:11la notion de peuple corse.
00:55:13C'est une décision
00:55:14de Robert Benater
00:55:15en collégial
00:55:16bien évidemment.
00:55:17Mais donc ça
00:55:17je ne l'oublie pas.
00:55:18Mais en revanche
00:55:19c'est vrai que...
00:55:20Et vous le regrettez
00:55:20vous le regrettez pas ?
00:55:22Ah non.
00:55:24Vous regrettez...
00:55:25Ah oui.
00:55:26Ça n'empêche pas
00:55:27encore une fois
00:55:27que le peuple corse
00:55:28peut être
00:55:29avec le peuple français
00:55:30et qu'on est français
00:55:32par l'histoire.
00:55:33Mais en revanche
00:55:34je pense
00:55:35qu'on est en effet
00:55:36nos ancêtres
00:55:37ce ne sont pas
00:55:37les Gaulois
00:55:37pour faire clair.
00:55:39Oui mais moi
00:55:39qui suis de Breton...
00:55:40Ah oui mais c'est pareil !
00:55:42Et puis les Alsaciens
00:55:44ça c'est une vraie question.
00:55:46Oui mais
00:55:46c'est ma conviction.
00:55:48Oui mais
00:55:48alors d'accord
00:55:49si on dit peuple corse
00:55:50moi je veux bien
00:55:51mais qu'est-ce qu'on dit
00:55:52au Basque ?
00:55:53Ah bah pareil !
00:55:54Ah bah il n'y a plus
00:55:54de peuple français français
00:55:55mais il y a aussi
00:55:56le peuple français
00:55:56qui s'agrège.
00:55:58Ça devient compliqué
00:55:59Pascal.
00:56:00Ça devient compliqué
00:56:01bon...
00:56:02C'était la minute corse
00:56:03ça faisait longtemps
00:56:04qu'on ne l'avait pas eue
00:56:05et on salue
00:56:06nos amis corse
00:56:07d'Ajaccio
00:56:08jusqu'à Bastia
00:56:10et les Bretons également.
00:56:12C'est vrai
00:56:13d'ailleurs
00:56:13Corses Matin
00:56:15c'est pas wokiste
00:56:15non
00:56:16Corses Matin
00:56:18c'est pas Ouest France
00:56:19parce que j'ai lu
00:56:20Corses Matin
00:56:21tous les matins
00:56:21c'est tenu
00:56:22mais c'est un bon journal
00:56:23Corses Matin
00:56:24très bon journal
00:56:25très bon journal
00:56:26avec un
00:56:27c'est tenu
00:56:27un excellent rédacteur en chef
00:56:30exactement
00:56:30ce que je veux dire
00:56:33c'est que
00:56:33Badinter
00:56:34en effet
00:56:35il a pris des positions
00:56:37à l'époque
00:56:38lorsque la gauche
00:56:39elle arrive
00:56:39je vous signale
00:56:40qu'en 81
00:56:40c'est pas ici
00:56:41que je vais le dire
00:56:41c'est qu'ils veulent
00:56:42une rupture
00:56:43avec tout ce qu'a fait
00:56:44la droite auparavant
00:56:45et à partir de ce moment là
00:56:47il a pris les décisions
00:56:49qui allaient
00:56:50dans ce sens là
00:56:51voilà
00:56:52il a fait beaucoup de choses
00:56:54ce que je veux vous dire
00:56:55et c'est pour ça
00:56:55que ce papier
00:56:56était lumineux
00:56:57de Charlotte
00:56:57une nouvelle fois
00:56:58parce que
00:56:58elle a été courageuse
00:56:59mais son intelligence
00:57:00et son courage
00:57:01sont tout à fait remarquables
00:57:03mais ce que j'aime moi
00:57:04c'est le débat d'idées
00:57:05ça n'enlève rien
00:57:06à l'admiration
00:57:07qu'on a pour
00:57:08comment dire
00:57:09Robert Badinter
00:57:09on n'est même pas obligé
00:57:11d'admire
00:57:11l'avocat
00:57:12non mais l'avocat
00:57:13qu'il était
00:57:13et la qualité
00:57:15effectivement
00:57:16de rhétorique
00:57:17qui est la sienne
00:57:18lorsqu'il venait
00:57:19dans un plateau
00:57:19de télévision
00:57:20Richard Millet
00:57:21on peut souligner
00:57:22au delà
00:57:22de tout ce que vous dites
00:57:23qu'on va entrer
00:57:25au Panthéon
00:57:25en ces temps
00:57:26d'antisémitisme galopant
00:57:27un français juif
00:57:29dont le fronton
00:57:31du Panthéon
00:57:32voulait être
00:57:33dégenré
00:57:34par Mme Borne
00:57:35vous vous rendez compte
00:57:37vous avez parfaitement raison
00:57:39cette pauvre Mme Borne
00:57:40elle est catastrophique
00:57:41mais vous vous rendez compte
00:57:43on est obligé
00:57:43de subir
00:57:44ces personnalités
00:57:46là
00:57:46elle voulait
00:57:47changer aux hommes
00:57:48la patrie reconnaissante
00:57:49elle voulait mettre
00:57:49aux grands hommes
00:57:50mais vous êtes avocat aussi
00:57:52et oui
00:57:52et vous êtes
00:57:53vous êtes pénal
00:57:55vous êtes
00:57:56vous êtes
00:57:56pénal
00:57:57non affaire
00:57:58ah oui droit des affaires
00:57:59droit des affaires
00:58:00c'est l'argent
00:58:00comme Robert Balinter
00:58:01c'est l'argent qui vous intéresse
00:58:03c'est pas
00:58:03c'est pas
00:58:04Robert Balinter
00:58:05on oublie pardon
00:58:05c'est qu'il a été aussi
00:58:07au départ de sa carrière
00:58:10très très fort
00:58:11sur l'article 9
00:58:12le respect de la vie privée
00:58:13et la présomption d'innocence
00:58:15et surtout la respect
00:58:16allez on avance
00:58:16parce que je voudrais
00:58:17qu'on parle de la forme des retraites
00:58:18et pour répondre à ce que vous m'avez pas posé
00:58:19je partage l'avis de mon confrère
00:58:22moi je suis devenu avocat
00:58:23j'ai voulu devenir avocat
00:58:25grâce à Robert Balinter
00:58:28et en me disant
00:58:29que ça pouvait se cumuler
00:58:30avec l'action publique
00:58:33que vous avez arrêté
00:58:34que j'ai arrêté pour le moment
00:58:35et maintenant vous êtes donc avocat d'affaires
00:58:36je suis redevenu
00:58:38c'est l'avantage d'avoir un métier
00:58:40avant de faire des politiques
00:58:40et l'honnêteté me pousse à dire
00:58:42que votre épouse
00:58:42portera la liste de reines
00:58:45parce qu'il faut le dire
00:58:46mon épouse Carole Gandon
00:58:49est chef de file de l'opposition
00:58:50avec Charles Compagnon
00:58:52ils vont partir normalement
00:58:53tous les deux
00:58:54et certainement avec Thomas Rousseau
00:58:56qui est le chef de file des LR
00:58:57pour essayer d'aller
00:58:59tous les trois
00:59:00ça va pas être simple reine
00:59:00tous les trois
00:59:01à la reconquête
00:59:04de cette ville de Rennes
00:59:05qui est tombant
00:59:06les retraites
00:59:07les retraites
00:59:08ça m'intéresse
00:59:09comment peut-on
00:59:11mettre la France
00:59:12en branle
00:59:13pendant autant de temps
00:59:14et en une heure de temps
00:59:15en une seconde
00:59:17balayer ça
00:59:17c'est ce qu'a fait
00:59:18madame Borne hier
00:59:19alors je comprends
00:59:20que madame Borne
00:59:20ne vienne pas non plus
00:59:21sur ce plateau
00:59:21parce qu'elle passerait
00:59:23sans doute un mauvais moment
00:59:24parce qu'on lui poserait
00:59:25les questions
00:59:25peut-être que les autres
00:59:27ne lui posent pas
00:59:27peut-être
00:59:28je dis bien peut-être
00:59:29vous voyez le sujet
00:59:31de Julia Ferrande
00:59:32sur ses retraites
00:59:33et vous nous dites
00:59:34ce que vous en pensez
00:59:35c'est l'un des dossiers
00:59:37les plus épineux
00:59:38de ce quinquennat
00:59:39Sébastien Lecornu
00:59:41a demandé le retour
00:59:42au débat
00:59:43sur la réforme
00:59:44des retraites
00:59:45je l'ai dit
00:59:45au président de la république
00:59:46il faudra trouver un chemin
00:59:48pour que le débat
00:59:49ait lieu
00:59:49sur la réforme des retraites
00:59:50le premier ministre démissionnaire
00:59:52appelle tout de même
00:59:54à ne pas être
00:59:54dans un déni démographique
00:59:56notamment suite aux propositions
00:59:58de suspension de la réforme
00:59:59lors des 48 heures
01:00:01de négociations
01:00:02ça va coûter
01:00:03combien à la France
01:00:04si on suspend
01:00:05la réforme Borne
01:00:06globalement
01:00:07pas moins de 3 milliards d'euros
01:00:09en rendement
01:00:10comme on peut dire
01:00:11technocratique
01:00:12mais en clair
01:00:13pas moins de 3 milliards d'euros
01:00:14en fonction du périmètre
01:00:15de ce qui peut être suspendu
01:00:16en 2027
01:00:17en faisant appel au débat
01:00:18Sébastien Lecornu
01:00:20a reconnu
01:00:20une blessure démocratique
01:00:22en référence
01:00:23au recours
01:00:24de l'article 49.3
01:00:25lors des débats
01:00:26il s'est installé l'idée
01:00:27dans le pays
01:00:28qu'il n'y avait pas eu de vote
01:00:29les français ont le sentiment
01:00:30que le débat
01:00:31ne s'est pas déroulé normalement
01:00:32c'est une source
01:00:33de blocage au parlement
01:00:34on aura bien du mal
01:00:36à dire qu'il ne faut pas
01:00:36qu'il y ait un débat
01:00:37la question d'un débat
01:00:39sur la réforme des retraites
01:00:40devra attendre
01:00:42la nomination
01:00:43d'un premier ministre
01:00:44d'ici vendredi soir
01:00:45et celle
01:00:46d'un nouveau gouvernement
01:00:47Madame Borne
01:00:49qu'a dit Madame Borne
01:00:50écoutons-la
01:00:51je n'ai pas dit
01:00:53qu'il fallait bazarder
01:00:54la réforme des retraites
01:00:55j'ai dit
01:00:56très précisément
01:00:58qu'il fallait examiner
01:00:59les modalités
01:01:00et les conséquences
01:01:02concrètes
01:01:02d'une suspension
01:01:04de la réforme
01:01:05jusqu'au débat
01:01:06qui de toute façon
01:01:08interviendra
01:01:08dans le cadre
01:01:09de l'élection présidentielle
01:01:10quand on parle
01:01:11de suspendre
01:01:11la réforme des retraites
01:01:12c'est pour ça
01:01:13que je dis aussi
01:01:14qu'il faut savoir
01:01:15de quoi on parle
01:01:16par exemple
01:01:17la CFDT
01:01:19dit
01:01:19ça peut vouloir dire
01:01:20qu'on gèle
01:01:21le décalage
01:01:23de l'âge
01:01:23de départ
01:01:24ça ne veut donc pas dire
01:01:25qu'on est en train
01:01:26de tout remettre en cause
01:01:27et si c'est
01:01:29la seule voie
01:01:31pour pouvoir sortir
01:01:32de la crise actuelle
01:01:33je pense que
01:01:34ça vaut la peine
01:01:35de poser cette question
01:01:36c'est un jour
01:01:37un sketch
01:01:38je j'assure
01:01:39ça me fait de la peine
01:01:41ça me fait de la peine
01:01:42que personne ne lui dise
01:01:43bon écoutez
01:01:44Elisabeth
01:01:45faites autre chose
01:01:46elle peut être
01:01:47une directrice de cabinet
01:01:48peut-être
01:01:49elle peut faire
01:01:51des dossiers
01:01:51pourquoi pas
01:01:52mais il ne faut pas
01:01:52qu'elle parle
01:01:53la manière
01:01:56dont elle pose
01:01:57sur ce reniement
01:01:58un voile noble
01:02:00est grotesque
01:02:01elle n'est pas loin
01:02:02de nous dire
01:02:03que l'intérêt
01:02:03de la France
01:02:04dépendait
01:02:05de ce reniement
01:02:06elle fait partie
01:02:07de ces liquides
01:02:07qui épousent
01:02:08tous les flacons
01:02:09c'est beau ça
01:02:13c'est de vous ça
01:02:14c'est de moi
01:02:15ça m'arrive
01:02:16ça je vais la ressortir
01:02:18si j'ai un dîner ce soir
01:02:19j'essaierai de le dire
01:02:21écoutons
01:02:22je crois que c'est
01:02:23Robert Ménard
01:02:23qui a pris la parole
01:02:24sur ce sujet
01:02:25les retraites
01:02:27vous vous rappelez
01:02:28les mêmes
01:02:29qui pendant des années
01:02:30madame Borde
01:02:31nous a expliqué
01:02:32je ne parle pas
01:02:32de ce que vous
01:02:33moi on pense
01:02:34de la réforme des retraites
01:02:35mais on a des gens
01:02:36comme les macroniens
01:02:39qui nous ont dit
01:02:39et une partie de la droite
01:02:40qui nous ont dit
01:02:41attendez
01:02:42si on ne fait pas ça
01:02:44c'est la fin des fins
01:02:45si on ne fait pas ça
01:02:46c'est qu'on sacrifie
01:02:47nos enfants
01:02:48et nos petits-enfants
01:02:48vous vous rappelez tout ça
01:02:49je ne l'invente pas
01:02:51et qui maintenant
01:02:52aujourd'hui
01:02:53avec le chef de l'état
01:02:54en tête
01:02:55vous disent
01:02:55au fond
01:02:57peut-être
01:02:57qu'on peut suspendre
01:02:58alors comment vous l'expliquez
01:02:59c'est pour se maintenir
01:03:00au pouvoir
01:03:00coûte-coût
01:03:01bien sûr
01:03:01c'est le cynisme
01:03:02absolu
01:03:04du chef de l'état
01:03:05il est prêt
01:03:06pour rester là
01:03:07à sacrifier
01:03:08même ce qu'il nous expliquait
01:03:09qui était impossible
01:03:11à sacrifier
01:03:12ça décrédibilise
01:03:14quand même
01:03:14la vie politique
01:03:15je vais essayer
01:03:16d'avoir une note d'espoir
01:03:17en reprenant le propos
01:03:18du premier ministre
01:03:20démissionnaire
01:03:20Sébastien Lecornu hier
01:03:21quand il dit
01:03:22il ne faut pas avoir
01:03:23d'ambition présidentielle
01:03:23moi je me dis
01:03:25qu'il peut-être
01:03:25qu'il comprenne
01:03:27qu'il faut tirer le son
01:03:27du crash de dimanche dernier
01:03:29et au moins
01:03:30renvoyer un message
01:03:32aux gens
01:03:32qui vous l'envoyer
01:03:33trois fois
01:03:33on ne veut plus
01:03:34voir les mêmes
01:03:34c'est aussi simple que ça
01:03:36à la limite
01:03:37peu importe
01:03:38la sensibilité politique
01:03:39on ne veut plus
01:03:40avoir les mêmes
01:03:41et si au moins
01:03:43si
01:03:44le président de la république
01:03:47nomme un premier ministre
01:03:48qui vient
01:03:48d'ailleurs
01:03:50de cet écosystème
01:03:50avec des équipes
01:03:52qu'on ne voit pas
01:03:54et qu'on ne revoit pas
01:03:55depuis sept ans
01:03:56vous n'avez pas d'ambition présidentielle
01:03:56non
01:03:57pas pour le moment
01:03:58en tout cas
01:03:59et vous avez fait
01:03:59un peu de politique
01:04:00il m'est arrivé d'en faire
01:04:02vous n'avez plus
01:04:02aujourd'hui
01:04:03vous n'êtes plus encarté
01:04:04non
01:04:04depuis 2022
01:04:05vous avez quelques
01:04:06capacités
01:04:07connaissances
01:04:10sur un sujet
01:04:10je vois bien arriver
01:04:12Pascal
01:04:12je ne suis pas très subtil
01:04:15je n'avance pas
01:04:19vraiment masqué
01:04:20ce que je veux dire
01:04:22par là
01:04:22c'est que
01:04:23entendons
01:04:24à minima
01:04:25le message
01:04:26des français
01:04:27je pense que
01:04:28le plus clair
01:04:29le plus simple
01:04:30le plus
01:04:30c'est la dissolution
01:04:31si on ne la fait pas
01:04:33mettons jusqu'à ce qu'il y ait
01:04:34des solutions
01:04:34mais on viendrait vous voir
01:04:35pour être ministre
01:04:36vous diriez oui
01:04:37vous pouvez
01:04:37vous pouvez
01:04:38pas n'importe comment
01:04:39pas sur n'importe quelle équipe
01:04:40pas sur n'importe quel projet
01:04:41sur la réforme de l'état
01:04:43sur
01:04:43sur
01:04:44la gestion des frontières
01:04:46sur
01:04:46sur les économies
01:04:47vous n'avez pas d'ambition
01:04:49présidentielle
01:04:50vous m'avez peut-être demandé
01:04:52sans exagérer
01:04:53200 fois
01:04:54à une certaine époque
01:04:56si j'aurais aimé
01:04:57Gardesso
01:04:58et comme je réponds
01:04:59toujours sincèrement
01:05:00même aux questions absurdes
01:05:02je disais
01:05:03j'aurais beaucoup aimé
01:05:04ce qui est normal
01:05:04oui
01:05:05mais beaucoup auraient dit non
01:05:06c'est formidable
01:05:07et là vous pensez
01:05:09que vous avez une chance
01:05:09vous êtes dans la course
01:05:10mais vous plaisantez
01:05:11oui je plaisante
01:05:12là en plus
01:05:14vous n'êtes pas masqué
01:05:16et vous manquez de moi
01:05:17vous aimeriez avoir
01:05:18un rôle politique
01:05:19sérieusement
01:05:20un rôle politique
01:05:21par exemple
01:05:21à l'injacubovit
01:05:22il ne s'en cache pas
01:05:23il dit voilà
01:05:23moi j'aimerais influencer
01:05:24ça serait un honneur
01:05:27oui
01:05:27voilà
01:05:28mais après
01:05:29je ne sais pas
01:05:30si j'aurais les compétences
01:05:30mais
01:05:31il faut
01:05:32face une bonne réponse
01:05:32voilà
01:05:33mais
01:05:33bien sûr
01:05:35bien sûr
01:05:36les avocats réussissent bien
01:05:38généralement
01:05:38lorsqu'ils sont
01:05:38ministres de la justice
01:05:39mais pas tous
01:05:40ah non
01:05:41il ne faut surtout pas
01:05:42d'avocats
01:05:43comme
01:05:43vous ne faudrait pas
01:05:45d'avocats
01:05:45dans le prétoire
01:05:46non
01:05:46mais pas
01:05:47mais pas
01:05:47mais pas
01:05:49mais pas
01:05:49mais pas
01:05:50mais pas
01:05:50mais pas
01:05:51mais pas
01:05:51mais pas
01:05:52mais pas
01:05:53mais pas plus
01:05:55Pascal que de magisterat
01:05:55que de magisterat
01:05:55que de magisterat
01:05:55que de magisterat
01:05:57n'a pas été un bon gardé
01:05:58son
01:05:58lui son modèle
01:05:59c'est Midnight Express
01:06:00c'est Midnight Express
01:06:03je sais très bien
01:06:04je croyais
01:06:05que vous alliez dire
01:06:06la procédure pénale japonaise
01:06:07donc Midnight Express
01:06:08l'avocat
01:06:09il est
01:06:09si tu veux
01:06:11il dépend
01:06:11pas vraiment
01:06:12j'adore
01:06:12les avocats
01:06:13au détail
01:06:14mais pas en gros
01:06:15oh bah oui
01:06:16mais bon
01:06:16mes grands amis
01:06:18judiciaires
01:06:19ont été
01:06:19des grands avocats
01:06:21Pascal
01:06:21vous le savez
01:06:22bon un mot
01:06:23sur la présidente
01:06:23de la CNAM
01:06:24parce que cette crise politique
01:06:25ça c'est
01:06:25Jacques Serret
01:06:26vous connaissez
01:06:27bon alors
01:06:28elle s'appelle
01:06:28Marguerite Cazeneuve
01:06:30elle a publié
01:06:31ce mercredi
01:06:31sur Linkedin
01:06:32un long message
01:06:33dans lequel
01:06:33elle s'exprime
01:06:34sur le budget
01:06:34la suppression
01:06:35de l'AME
01:06:35et la possible
01:06:37arrivée
01:06:37du rassemblement national
01:06:38à Matignon
01:06:39je rappelle
01:06:39que c'est une fonctionnaire
01:06:40elle est
01:06:42madame Cazeneuve
01:06:44elle est
01:06:45directrice
01:06:46déléguée
01:06:46de l'assurance maladie
01:06:48et effectivement
01:06:49ses propos
01:06:49loin de la neutralité
01:06:50qu'elle doit
01:06:51appliquer
01:06:53un agent public
01:06:54est soumis
01:06:54à diverses obligations
01:06:55dans le cadre
01:06:56de son activité professionnelle
01:06:57devoir de réserve
01:06:58et de neutralité
01:06:59obligation de discrétion
01:07:00professionnelle
01:07:01et dans certains cas
01:07:01secret professionnel
01:07:03et que dit-elle
01:07:04cette dame
01:07:05en cas de dissolution
01:07:07l'extrême droite
01:07:08arrivera au pouvoir
01:07:08et elle mettra en place
01:07:11la suppression
01:07:12de l'AME
01:07:12l'aide médicale d'état
01:07:13et des prestations sociales
01:07:14aux étrangers
01:07:15mesurons bien
01:07:16ce que cela signifie
01:07:17poursuit-elle
01:07:18en appelant de ses voeux
01:07:19à la recherche d'un compromis
01:07:20bon bah cette dame
01:07:21elle doit être au minimum
01:07:22sanctionnée
01:07:23peut-être licenciée
01:07:24c'est scandaleux
01:07:26mais bien sûr
01:07:26que c'est scandaleux
01:07:27et elle parle
01:07:28de disqualification
01:07:29des juges
01:07:30heureusement que
01:07:31mais ça ça dépend
01:07:31de qui ça
01:07:32cette dame
01:07:34qui n'aura sans doute
01:07:35aucune sanction
01:07:35parce que personne
01:07:36n'a jamais de sanction
01:07:37en France
01:07:37ça dépend de qui
01:07:38il n'y a pas de moi
01:07:39non mais sérieusement
01:07:42Jacques Serret
01:07:42qui peut sanctionner
01:07:43cette dame
01:07:44le ministère de la santé
01:07:45le ministère de la santé
01:07:47donc elle peut être écartée
01:07:48elle est contractuelle
01:07:50elle va aller faire
01:07:53son contrat de l'ordre
01:07:54mais après non
01:07:54la question toute simple
01:07:56c'est comment est-elle
01:07:58arrivée là
01:07:58il suffit de regarder
01:07:58le parcours
01:07:59c'est l'ancienne conseillère
01:08:01santé d'Edouard Philippe
01:08:02et d'Emmanuel Macron
01:08:03passé par les cabinets
01:08:05de conseil
01:08:05McKinsey
01:08:06qu'est-ce que vous voulez
01:08:07ils savent mieux que nous
01:08:09voilà
01:08:09ils savent mieux que nous
01:08:10mais c'est
01:08:11ah ouais donc en plus
01:08:12c'est une piste tenée
01:08:13non je dis pas ça
01:08:14non
01:08:14c'est parce que je dis
01:08:16en plus
01:08:17elle est passée
01:08:18par son mari
01:08:20et Aurélien Rousseau
01:08:21qui est le ministère
01:08:22de la santé
01:08:23on parlait d'Elisabeth Bor
01:08:25Aurélien Rousseau
01:08:25c'est l'ancien directeur
01:08:26de cabinet d'Elisabeth Bor
01:08:27qui est aujourd'hui
01:08:29député place publique
01:08:31auprès de
01:08:32et c'est son mari
01:08:33oui mais on peut
01:08:34passer différemment
01:08:35de son épouse
01:08:37ou son mari
01:08:37c'est pas le sujet
01:08:38quand on est dans
01:08:39le même secteur
01:08:40d'activité
01:08:40qu'on est nommé
01:08:41à un poste
01:08:42elle peut penser
01:08:43elle-même
01:08:43le sujet
01:08:44c'est l'obligation
01:08:45du devoir de réserve
01:08:46de neutralité
01:08:47oui mais tu t'aperçois
01:08:48aussi derrière
01:08:48comment elle est arrivée
01:08:49là
01:08:49quand je pose la question
01:08:51non mais la décompétation
01:08:52c'est pas le
01:08:53très concrète
01:08:54mais c'est le meilleur
01:08:55track pour le
01:08:56rassemblement national
01:08:56oui vous avez raison
01:08:57en plus effectivement
01:08:59elle va plus loin
01:09:01sur une réponse
01:09:02ensuite
01:09:03parce qu'il y a quelqu'un
01:09:04qui lui a répondu
01:09:05un député
01:09:06un député
01:09:06et elle lui a répondu
01:09:07en disant
01:09:08nous allons vers le régime
01:09:09de Vichy
01:09:09donc je pense
01:09:11qu'en effet
01:09:12elle n'a pas très bien lu
01:09:13c'est une adepte
01:09:16c'est une adepte
01:09:17de la nuance
01:09:18elle a dû
01:09:20sécher les cours d'histoire
01:09:21ils sont tous tombés
01:09:22sur la tête
01:09:23alors effectivement
01:09:24c'est Frédéric Falcon
01:09:24c'est un député
01:09:26Frédéric Falcon
01:09:26du RN
01:09:27qui a dit
01:09:28madame Cazeneuve
01:09:29femme d'Aurélie Rousseau
01:09:31ex-ministre de la santé
01:09:32dont le père et le frère
01:09:33sont députés
01:09:33Macronistes
01:09:34sortent sa réserve
01:09:34qui devrait s'appliquer
01:09:35à sa fonction
01:09:36on peut faire de la politique
01:09:36et jouer sur les peurs
01:09:38la petite casse de nantis
01:09:39c'est terminé
01:09:40elle a raison
01:09:40et en plus
01:09:41c'est vraiment
01:09:42les privilégiés
01:09:43les super nantis
01:09:44bien sûr
01:09:44il n'ira jamais vivre
01:09:46dans les quartiers
01:09:46bien sûr
01:09:47là où le député Falcon
01:09:49joue mal
01:09:50on peut penser
01:09:53autrement
01:09:53que sa famille
01:09:54vous avez raison
01:09:55elle ne pense pas
01:09:56comme son mari
01:09:56elle pense toute seule
01:09:57oui mais elle n'a pas
01:09:58le droit de le dire
01:09:59elle n'a pas le droit
01:10:00de le dire
01:10:00et normalement
01:10:03si ça fonctionne bien
01:10:04si ça fonctionne bien
01:10:05bonjour
01:10:07vous êtes convoqué
01:10:08vous devez vous expliquer
01:10:10conformément au règlement
01:10:12vous êtes mis à pied
01:10:13à titre conservatoire
01:10:14et vous allez vous expliquer
01:10:16en vue de la rupture
01:10:17de votre contrat
01:10:18parce que vous n'allez pas sortir
01:10:19de votre devoir de réserve
01:10:20c'est aussi simple que ça
01:10:21c'est un très bon garde des sceaux
01:10:23à l'égard de certains magistrats
01:10:24non mais c'est
01:10:25c'est comme ça
01:10:26c'est tout
01:10:27parce que si vous le faites
01:10:28en entreprise
01:10:29si vous le faites en entreprise
01:10:30vous êtes convoqué
01:10:32on vous met à pied
01:10:33à titre conservatoire
01:10:35et vous êtes licencié
01:10:36pour faute grave
01:10:36point barre
01:10:37voilà
01:10:38voilà comment ça se passe
01:10:39dans la vraie vie
01:10:40c'est à dire
01:10:40tous les gens qui travaillent
01:10:42s'ils l'ouvrent
01:10:43sur un plan comme ça
01:10:44ils se retrouvent convoqués
01:10:45et licenciés
01:10:46et là
01:10:46pour des raisons
01:10:48non mais elle est grotesque
01:10:49elle parle du régime de Vichy
01:10:51c'est de la destruction
01:10:52de le jeu visuel
01:10:53non mais il faut lui expliquer
01:10:54ce qu'est le régime de Vichy
01:10:55en plus
01:10:55elle est un culte
01:10:57si elle parle du régime de Vichy
01:10:58il faut demander à lui
01:11:00d'ouvrir
01:11:00comment dire
01:11:02les manuels d'histoire
01:11:03Pascal
01:11:04ce qu'il y a d'insupportable
01:11:06même si on ne vote pas
01:11:07pour le rassemblement national
01:11:09c'est à chaque fois
01:11:10le mépris
01:11:11que ces êtres là
01:11:13ont pour une partie
01:11:14importante du peuple
01:11:15moi ça me tape sur les nerfs
01:11:17bah oui
01:11:18mais c'est ce que dit
01:11:20on tire sur l'élastique
01:11:22la catapulte de Marine Le Pen
01:11:23bien sûr
01:11:24bon je crois qu'on va entendre
01:11:26le carillon d'Europe 1
01:11:28puisque comme vous le savez
01:11:29on était jusqu'à 10h30
01:11:30à l'antenne
01:11:31avec nos amis d'Europe 1
01:11:33aujourd'hui
01:11:34puisque l'actualité le réclame
01:11:36c'est Christine Kelly
01:11:37qui va prendre l'antenne
01:11:38à 10h30
01:11:39Christine je la salue
01:11:41elle va être de 10h30
01:11:42jusqu'à 13h
01:11:43sur l'antenne d'Europe 1
01:11:44vous pouvez d'ailleurs l'appeler
01:11:45discuter évidemment
01:11:46avec Christine Kelly
01:11:47et après ce sera
01:11:50Clélie Mathias
01:11:50à 13h sur Europe 1
01:11:52et nous nous continuons
01:11:53les dernières minutes
01:11:54de cette émission
01:11:56et je voulais vous parler
01:11:57d'un sujet moi
01:11:57qui me passionne
01:11:58parce qu'il est sous-traité
01:11:59dans la presse
01:12:00et je le trouve
01:12:01tellement révélateur
01:12:02c'est l'affaire Zidane
01:12:04l'affaire Zidane
01:12:06pourquoi je trouve ça formidable
01:12:08parce que
01:12:09vous allez écouter Lucas Zidane
01:12:10donc qui est le fils
01:12:12de Zinedine Zidane
01:12:13donc son père a joué
01:12:14pour l'équipe de France
01:12:15et Lucas Zidane
01:12:16va jouer pour l'Algérie
01:12:18alors je me disais
01:12:20c'est effectivement
01:12:22c'est son engagement
01:12:23comment dire
01:12:25sportif
01:12:26parce qu'il sait
01:12:26qu'il n'aura pas trop
01:12:27de possibilités
01:12:29mais j'ai écouté Lucas Zidane
01:12:31il dit l'Algérie
01:12:32c'est mon pays
01:12:34c'est ça que je trouve intéressant
01:12:36c'est à dire que
01:12:37Zinedine Zidane
01:12:38ne disait pas ça
01:12:39et en même temps
01:12:41ça reflète
01:12:42d'une certaine manière
01:12:44les générations
01:12:45qui s'entrechoquent
01:12:46et qui voient
01:12:47les choses différentes
01:12:48comme si
01:12:49la troisième, quatrième
01:12:50ou cinquième génération
01:12:51était parfois plus proche
01:12:52de l'Algérie
01:12:53que la première
01:12:54ou la deuxième
01:12:55qui est arrivée en France
01:12:56bon
01:12:57c'est une interprétation
01:12:58possible
01:12:59mais je vous demande
01:13:00d'écouter Lucas Zidane
01:13:01et vous me dites
01:13:02ce que vous en pensez
01:13:03c'est mon pays
01:13:04c'est mon pays d'origine
01:13:05de mes grands-parents
01:13:06et je suis fier
01:13:08d'être ici
01:13:08et je donnerai tout
01:13:11comme j'ai dit
01:13:11pour l'Algérie
01:13:13pour mon pays
01:13:14et c'est une fierté
01:13:16d'être ici
01:13:16avec toute la famille
01:13:17ils sont fiers de moi
01:13:18et ils sont derrière moi
01:13:20dans tous mes choix
01:13:21donc je suis content
01:13:23que ma famille
01:13:24soit derrière moi
01:13:25c'est comme ça
01:13:26c'est mon chemin
01:13:26lui il a eu son chemin
01:13:28sa carrière
01:13:28moi j'ai mon chemin
01:13:29ma carrière
01:13:29je suis fier d'être
01:13:30d'être ici
01:13:31comme je l'ai dit
01:13:32c'est une reconnaissance
01:13:33et je donnerai tout
01:13:34à 100%
01:13:34pour rendre fier
01:13:35le peuple algérien
01:13:36c'est intéressant quand même
01:13:38moi je trouve
01:13:39que c'est intéressant
01:13:40il aurait pu dire
01:13:41j'ai la double culture
01:13:43non il dit
01:13:43c'est mon pays
01:13:44et j'aime bien
01:13:44qu'il soit net
01:13:45mais c'est pour ça
01:13:47que c'est intéressant
01:13:48franchement
01:13:49il n'y a aucune critique
01:13:52dans ma voix
01:13:53aucune
01:13:54je dis que c'est symptomatique
01:13:56Sabrina Medjeber
01:13:58c'est l'insoluble
01:13:58conflit de loyauté
01:13:59de l'immigration algérienne
01:14:01certains d'entre eux
01:14:03sont parfaitement assimilés
01:14:05à la république française
01:14:06et à la France
01:14:06il n'a pas grandi en France
01:14:08Lucas
01:14:09je pense qu'il a été expatrié
01:14:10il a sans doute
01:14:11grandi beaucoup en Espagne
01:14:12à Turin
01:14:14son père
01:14:14je pense qu'en 93
01:14:16Zinedine Zidane
01:14:17a quitté la France
01:14:18donc il a très peu
01:14:19grandi en France
01:14:20je pense
01:14:20et d'autres qui font allégeance
01:14:22à leur pays d'origine
01:14:23donc vous voyez
01:14:24allégeance
01:14:24je n'aime pas ce mot là
01:14:25non plus
01:14:25il ne fait pas allégeance
01:14:26le conflit de loyauté
01:14:28c'est un conflit d'allégeance
01:14:29pardon Pascal
01:14:30Richard Millet
01:14:31pardon Sabrina
01:14:31sa mère est française
01:14:33oui
01:14:33quand il dit
01:14:35mon pays d'origine
01:14:36c'est algérien
01:14:37il oublie sa mère
01:14:38qui est française
01:14:39voilà
01:14:39ça me gêne
01:14:41c'est donc le conflit de loyauté
01:14:42en tout cas je trouve
01:14:44que c'était un sujet
01:14:45mais la simulation
01:14:48on peut comprendre
01:14:49il fait un choix
01:14:51et c'est vrai que
01:14:52par rapport à ses 3ème
01:14:53ou 4ème génération
01:14:54et bien c'est d'ailleurs
01:14:56la difficulté
01:14:57ça montre qu'il y a
01:14:58un refus d'intégration
01:15:00voilà
01:15:01oui alors
01:15:01ça ne peut pas être
01:15:03un refus d'intégration
01:15:04pour Lucas
01:15:05puisque lui
01:15:05est un expatrié
01:15:07donc c'est pour ça
01:15:08que tout ça demande
01:15:09un peu de
01:15:10contraire
01:15:11un jeune algérien
01:15:12qui dit
01:15:13j'ai choisi la France
01:15:14c'est arrivé
01:15:14c'est arrivé
01:15:16il s'était fait menacer de mort
01:15:17Rachid Chemki
01:15:19ou je ne sais plus
01:15:19comment
01:15:20c'est l'opinion de rappelant
01:15:20Boilem Sansal
01:15:21est toujours emprisonné
01:15:22vous avez parfaitement raison
01:15:23c'est l'occasion de rappeler
01:15:24que le président Macron
01:15:25ne fait pas grand chose
01:15:26c'est ce que vous voulez dire
01:15:26non
01:15:26il ne fait rien même
01:15:28Boilem Sansal
01:15:30est toujours emprisonné
01:15:31oui mais bon
01:15:31quand on dit ça
01:15:32la phrase suivante
01:15:33c'est
01:15:33je fais lien
01:15:36en fait
01:15:36c'est pas qu'Emmanuel Macron
01:15:38ne fait pas grand chose
01:15:38la phrase n'est pas juste
01:15:39c'est que
01:15:40Emmanuel Macron
01:15:41et la France
01:15:42ne mettent pas en place
01:15:43c'est un rapport de force
01:15:44suffisamment rude
01:15:46avec l'Algérie
01:15:47pour exiger
01:15:48la libération
01:15:51de Boilem Sansal
01:15:51ou pour prendre
01:15:52des mesures
01:15:53rudes
01:15:55c'est ça la phrase suivante
01:15:56et si on se posait la question
01:15:57si Boilem Sansal
01:15:58était américain
01:15:59quelle serait la position
01:16:00de Donald Trump
01:16:01à votre avis
01:16:02posez la question
01:16:03la riposte est de moins en moins
01:16:04graduée
01:16:05vous suivez le procès
01:16:06Jubilard ?
01:16:07bien sûr
01:16:08bien sûr
01:16:09je pense que ça va
01:16:11être très très dur
01:16:12pour la défense
01:16:13je ne connais pas
01:16:17je n'ai pas lu le dossier
01:16:17mais je suis dans la presse
01:16:19après la déclaration
01:16:21de la maire
01:16:22parce qu'il faut
01:16:22ce qu'il ne faut pas oublier
01:16:24c'est que
01:16:25aux assises
01:16:26oui mais
01:16:27aux assises
01:16:28ce qui compte
01:16:29c'est l'intime conviction
01:16:30c'est à dire
01:16:31encore une fois
01:16:32les citoyens
01:16:33qui sont tirés au sort
01:16:35et qui constituent
01:16:36le jury
01:16:37qui vont se prononcer
01:16:40ensuite
01:16:40pour une condamnation
01:16:43ou un acquittement
01:16:45donc
01:16:46ils sont éloignés
01:16:47du droit
01:16:48alors le président
01:16:49le rappelle
01:16:50bien évidemment
01:16:51les mécanismes juridiques
01:16:52par rapport à certaines effractions
01:16:53mais ce qui compte
01:16:54c'est l'audience
01:16:55l'oralité des débats
01:16:56les assises
01:16:57ce qu'il y a de merveilleux
01:16:58dans les assises
01:16:59c'est que la manifestation
01:17:00de la vérité
01:17:01elle éclate
01:17:02par rapport aux dépositions
01:17:03des uns et des autres
01:17:04et c'est vrai que
01:17:05la défense
01:17:08a marqué des points
01:17:09puisqu'il y a eu
01:17:10des failles
01:17:10dans la procédure
01:17:12sur des témoins
01:17:13qui ont été entendus
01:17:14qui étaient chargés
01:17:15de l'enquête
01:17:15qui n'ont pas fait
01:17:17les diligences nécessaires
01:17:18et donc qui ont permis
01:17:19à la défense
01:17:20légitimement
01:17:22de dire
01:17:22écoutez vous allez
01:17:23risquer de condamner
01:17:24un homme
01:17:24or vous n'avez même pas
01:17:26vérifié la téléphonie
01:17:27de l'amant
01:17:28etc.
01:17:29pas de problème
01:17:29et la défense
01:17:31a très bien joué le jeu
01:17:33en revanche
01:17:34je pense
01:17:35alors c'est l'avocat
01:17:36qui parle
01:17:37sans avoir lu le dossier
01:17:38mais ce que traduisent
01:17:39les journaux
01:17:40quand tu as la propre mère
01:17:42qui vient
01:17:43et qui dit
01:17:43moi je suis là
01:17:45et c'est vrai
01:17:46qu'il m'a avoué
01:17:47et je n'ai pas apporté
01:17:48autant d'importance
01:17:50à la fameuse phrase
01:17:51où je vais
01:17:52je vais la tuer
01:17:53et je vais l'enterrer
01:17:55on ne retrouvera jamais
01:17:55le corps
01:17:56c'est le dossier
01:17:57et c'est sa propre mère
01:17:59c'est compliqué
01:18:01quand tu commets
01:18:02vous avez la parole
01:18:02en défense
01:18:03c'est compliqué
01:18:04de le combattre
01:18:05et quand j'ai entendu
01:18:06cette phrase
01:18:07évidemment
01:18:07chacun de nous
01:18:09en miroir
01:18:09qu'on soit père
01:18:10ou mère
01:18:11s'interroge
01:18:12sur ce qu'il dirait
01:18:14devant une cour d'assises
01:18:16si un de ses enfants
01:18:17à Dieu ne plaise
01:18:18était jugé
01:18:20et ça
01:18:21c'est des sujets
01:18:22que je trouve magnifiques
01:18:23je crois que c'est Camus
01:18:24qui disait
01:18:24entre la justice
01:18:25et ma mère
01:18:25je choisis ma mère
01:18:26la phrase est plus compliquée
01:18:27que cela
01:18:28mais en gros
01:18:29c'est ça
01:18:29mon cher patient
01:18:30non mais je veux dire
01:18:32vous la résumez très bien
01:18:34mais quand on la lit
01:18:35intégralement
01:18:36elle est
01:18:37et Camus j'adore
01:18:39j'hâte de voir le film
01:18:41vous par exemple
01:18:42oui
01:18:42entre
01:18:43voilà
01:18:43un de vos enfants
01:18:44un de vos petits-enfants
01:18:45a fait l'irrément
01:18:46moi j'irais dire
01:18:48dire la vérité
01:18:49ce que je ne ferais pas
01:18:50en revanche
01:18:51je ne viendrai pas
01:18:52à la télé
01:18:53le soir même
01:18:54vous voyez
01:18:55pour être questionné
01:18:56là-dessus
01:18:56j'ai trouvé
01:18:58que l'attitude
01:18:59de la mère
01:18:59elle témoigne
01:19:01et vous diriez la vérité
01:19:03et elle vient
01:19:03ben oui
01:19:04si par exemple
01:19:05votre femme
01:19:06tue quelqu'un
01:19:07ben vous
01:19:08vous direz
01:19:09vous direz
01:19:10vous avez le droit
01:19:11c'est une question
01:19:12bien sûr
01:19:12mais je dis la vérité
01:19:14donc si elle rentre le soir
01:19:14elle dit
01:19:15ben j'ai tué quelqu'un
01:19:16j'ai tué quelqu'un
01:19:18j'ai tué quelqu'un
01:19:18voilà
01:19:19je dis la vérité
01:19:20et je fais tout ce que je peux
01:19:22écoutez
01:19:23si votre femme vous écoute
01:19:24non mais bien sûr
01:19:25mais vous-même
01:19:26vous ne le feriez pas
01:19:28je ne sais pas
01:19:31je ne sais pas
01:19:33ou alors imaginons
01:19:34que vous commettiez
01:19:35un crime
01:19:36peut-être
01:19:37peu de gens
01:19:38viendraient vous chauver
01:19:39ah ça je pense
01:19:40que je n'en commettrai pas
01:19:41pour cette raison
01:19:42mais en fait
01:19:42je n'ai pas la volonté
01:19:43je n'ai pas une volonté
01:19:44criminelle
01:19:45vous ne voulez pas avoir
01:19:47devant la justice
01:19:48de toute façon
01:19:49oui de toute façon
01:19:50je pense que
01:19:50c'est une recommandation
01:19:52pour tout le monde
01:19:53personne n'a intérêt
01:19:54à être devant la justice
01:19:56mais voilà
01:19:57Margot Siffer
01:19:59nous avons intérêt
01:19:59à être devant Margot Siffer
01:20:01qui nous rappelle
01:20:02les titres
01:20:03un nouveau premier ministre
01:20:07d'ici demain soir
01:20:08les conditions sont en tout cas
01:20:09réunies
01:20:10d'après Sébastien Lecornu
01:20:11il estime qu'il existe
01:20:12une majorité absolue
01:20:14de députés opposés
01:20:15à la dissolution
01:20:16interrogé sur la possibilité
01:20:18qu'il soit lui-même reconduit
01:20:19Mamatignon
01:20:20le premier ministre des missionnaires
01:20:21dit qu'il ne court pas
01:20:22après le job
01:20:23et que sa mission
01:20:24est terminée
01:20:25il avait comme projet
01:20:27de rejoindre à vélo
01:20:28le Japon
01:20:29mais son voyage
01:20:30s'était terminé
01:20:30en juin dernier
01:20:31dans les geôles iraniennes
01:20:33le jeune franco-allemand
01:20:34Lénard Montarlot
01:20:3519 ans
01:20:36n'a finalement été libéré
01:20:37il devrait être de retour
01:20:38en France ce jeudi
01:20:40Emmanuel Macron
01:20:41remercie sur X
01:20:42tous ceux
01:20:42qui ont œuvré
01:20:43à cette libération
01:20:44il adresse également
01:20:45ses pensées
01:20:45à Cécile Collère
01:20:46et Jacques Paris
01:20:47toujours détenus
01:20:47dans des conditions inhumaines
01:20:49et puis enfin
01:20:51le nombre de casques bleus
01:20:52dans le monde
01:20:53va réduire de 25%
01:20:54dans les prochains mois
01:20:55m'annonce ce jeudi
01:20:56de l'ONU
01:20:57qu'elle justifie
01:20:58par un manque d'argent
01:20:59principalement lié
01:21:00aux coupes américaines
01:21:01l'organisation
01:21:02dit s'attendre
01:21:02à un déficit
01:21:03de 16 à 17%
01:21:05du budget de maintien
01:21:06de la paix
01:21:06entre 13 000
01:21:07et 14 000 policiers
01:21:09et militaires
01:21:09seront concernés
01:21:10merci beaucoup
01:21:12comme il nous reste
01:21:12une minute
01:21:12et qu'on a un peu de temps
01:21:13vous voulez voir
01:21:13le président argentin
01:21:15Javier Milay
01:21:15qui est monté sur scène
01:21:16lors d'un concert de rock
01:21:17devant 15 000 personnes
01:21:18en marge d'un meeting politique
01:21:19ce lundi
01:21:20je l'ai vu
01:21:21vous avez vu cette image
01:21:22je vous la propose
01:21:24tiens regardez
01:21:24regardez
01:21:25Ravir Milay
01:21:26c'est une scène assez étonnante
01:21:28et on va la voir
01:21:30ou pas
01:21:31d'ailleurs
01:21:32mais si on la voit pas
01:21:33c'est pas grave
01:21:33on va dire
01:21:33bonjour à Jean-Marc Morandili
01:21:37Jean-Marc
01:21:37ça va Jean-Marc ?
01:21:38très bien
01:21:38très bien
01:21:39ah voyons Ravir Milay
01:21:40allons-y
01:21:42allons-y
01:22:13il sera en concert
01:22:15à l'Olympia
01:22:16ah non je n'irai pas
01:22:19mais pourquoi
01:22:19je pense qu'il devrait
01:22:21vous savez ce qu'il devrait faire
01:22:22tous
01:22:22il devrait faire
01:22:23les compagnons de la chanson
01:22:24il les prend tous
01:22:25un par un
01:22:25et puis il chanterait
01:22:26village au fond de la vallée
01:22:28ça serait bien
01:22:29les premiers
01:22:30et Trump pourrait y être
01:22:32ah bah écoutez
01:22:33je vous ai
01:22:33bon
01:22:34monsieur Morandili
01:22:35comment ça va ?
01:22:36très bien
01:22:36on va s'intéresser
01:22:37à Sébastien Lecornu
01:22:38hier soir sur Front 2
01:22:38il est bien monsieur
01:22:39moi j'aime bien
01:22:40monsieur Lecornu
01:22:40je trouve qu'il a une bonne voix
01:22:41vous adorez sa voix
01:22:42alors ça vous êtes
01:22:43tombé amoureux de sa voix
01:22:44je le trouve sympathique
01:22:45et je trouve qu'il me
01:22:46il parle
01:22:47il a
01:22:48voilà
01:22:49il a une
01:22:50élocution agréable
01:22:51on va s'intéresser
01:22:52à sa gestuelle aussi
01:22:52nous pour voir
01:22:53ce qu'il essayait de cacher
01:22:54on a demandé
01:22:55à une sémiologue
01:22:55de regarder Sébastien Lecornu
01:22:57bah oui
01:22:57et elle va venir nous dire
01:22:59ce qu'il essayait de cacher
01:23:00ou quels étaient ses sentiments
01:23:02au fur et à mesure
01:23:02qu'il parlait
01:23:03non mais c'est génial
01:23:04je sais je suis génial
01:23:05est-ce que vous pourriez
01:23:08de faire la même expérience
01:23:09sur Philippe Bilger
01:23:09on peut le faire sur tout le monde
01:23:10parce que ça m'intéresserait
01:23:12je ne cache rien
01:23:13parce que lui
01:23:14il est prêt à balancer
01:23:15sa femme
01:23:15si
01:23:16attendez
01:23:17si je viens aux assises
01:23:20ma femme a commis un crime
01:23:22je dis la vérité
01:23:23évidemment
01:23:24attendez
01:23:25ne déformez pas
01:23:26exactement
01:23:27mes propos
01:23:28mon cher
01:23:28vous allez me faire passer
01:23:30pour un cruel
01:23:31heureusement qu'aux Etats-Unis
01:23:32on n'a pas le droit
01:23:32je crois qu'on n'a pas le droit
01:23:33de témoigner
01:23:34pour son conjoint
01:23:35ou sa conjointe
01:23:36oui
01:23:36mais aux assises
01:23:37on peut aller
01:23:38oui en France
01:23:38oui
01:23:39bon
01:23:39merci vraiment
01:23:41c'est toujours
01:23:42alors c'était un plaisir
01:23:43vraiment ce matin
01:23:44d'être avec vous
01:23:45avec ce mélange
01:23:46de l'intelligence
01:23:48de la séduction
01:23:49c'est bien
01:23:50vous me regardez
01:23:51je te dis
01:23:52quel bon
01:23:53le charme
01:23:53également
01:23:54de la précision
01:23:55on peut applaudir
01:23:56notre ami
01:23:56c'était sa première
01:23:57à monsieur Jacques Seurel
01:23:58c'est Jacques Seurel
01:24:01quand il est dans la rue
01:24:03maintenant
01:24:04parce qu'ils vont dire
01:24:04monsieur de la télé
01:24:05c'est monsieur
01:24:06Jacques Seurel
01:24:09vous pouvez lui demander
01:24:12il porte le nom
01:24:12d'un bon acteur
01:24:14bien sûr
01:24:14mais qui est toujours
01:24:15de ce monde d'ailleurs
01:24:15Jacques Seurel
01:24:16qui faisait Proust
01:24:17je crois bien sûr
01:24:19je crois qu'il est toujours
01:24:20de ce monde
01:24:20il était marié
01:24:21à une comédienne du français
01:24:22et dans le feu le foley
01:24:23il est formidable
01:24:24et également
01:24:25dans un
01:24:26dans Icomicard
01:24:27il est excellent
01:24:28Jacques Seurel
01:24:29bon 10h36
01:24:30on est très en retard
01:24:31Jean-Marc Morandini
01:24:32bon 11h Mumertini
01:24:33functions
01:24:37on est beaucoup en retard
01:24:41bon 11h35
01:24:41on est toujours
01:24:42pardon 0
01:24:435'335
01:24:43on est この
01:24:44Anne-Marc Morandini
01:24:45cool
01:24:46d'un
01:24:48une
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