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Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros

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00:00:01Bonjour à tous et bienvenue à l'heure des pros ce matin jusqu'à 10h et sur Séniaux jusqu'à 10h30.
00:00:09Elisabeth Borne envisage de suspendre la réforme des retraites, réforme emblématique du quinquennat Macron.
00:00:16Edouard Philippe réclame une élection présidentielle anticipée.
00:00:20Gabriel Attal ne comprend plus les décisions du président.
00:00:24Le roi est mort, vive le roi.
00:00:25Rien n'a changé depuis la mort de Louis XIV et les mémoires de Saint-Simon qui seront le livre de chevet d'Emmanuel Macron ces prochains 18 mois.
00:00:35Tout est là, les surmulots quittent le navire, ils sont montés dans la chaloupe, le Titanic coule, ils s'en vont, c'est la vie.
00:00:45J'ai beau critiquer le bilan d'Emmanuel Macron, regretter son action comme ses paroles, je ne peux qu'éprouver ce matin une sympathie pour lui.
00:00:52Quand ses fidèles, parmi les fidèles, trois anciens premiers ministres trahissent, sans vergogne, en 24 heures, l'homme qui les a nommés à Martignon.
00:01:03Vous me direz qu'ils font à Emmanuel Macron ce qu'Emmanuel Macron avait fait à François Hollande, sans doute.
00:01:07Et pendant ce temps-là, un ancien ministre des Finances, 7 ans à Bercy, expliquait qu'il n'était pour eux rien.
00:01:15Dans le déficit de la France, chargeait ses petits camarades.
00:01:20Un président sa dépense, un ministre sa dépense, a-t-il déclaré benoîtement aux médias bruts,
00:01:26comme la jeune Alizé chantait dans l'inoubliable ritournelle Lolita,
00:01:30« C'est pas ma faute, c'est pas ma faute à moi ».
00:01:33Et Bruno Le Maire, de conclure, dans un élan rebelle, mélange de fraîcheur et de racaille,
00:01:39« Je me casse, pas de problème ».
00:01:42Bon appétit, messieurs.
00:01:44Ô ministres intègres, conseillers vertueux, voilà votre façon de servir serviteurs qui payaient la maison.
00:01:52Donc vous n'avez pas honte.
00:01:54Et vous choisissez l'heure, l'heure sombre où la France agonisante pleure.
00:01:58Donc vous n'avez ici pas d'autres intérêts que remplir votre poche et vous enfuir après.
00:02:04Soyez flétris devant votre pays qui tombe.
00:02:07Faux soyeurs qui venaient le voler dans sa tombe, etc.
00:02:10etc. etc. etc.
00:02:13Il est 9h01, Alice Sommerer.
00:02:26Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:02:28Sébastien Lecornu a jusqu'à ce soir pour tenter de débloquer la situation politique.
00:02:33Hier, au terme d'une intense journée de tractation, il a fini par abattre sa carte maîtresse,
00:02:37ouvrir la porte à une suspension de la réforme des retraites.
00:02:40Annonce faite par Elisabeth Borne dans Le Parisien.
00:02:43Et justement, il faut savoir, écouter et bouger.
00:02:46Ce sont les mots d'Elisabeth Borne dans les colonnes du Parisien.
00:02:49La ministre des missionnaires de l'éducation s'est dite ouverte à une suspension de la réforme des retraites.
00:02:54Réforme, je le rappelle, qu'elle a porté en 2023.
00:02:57Vive réaction dans la classe politique.
00:02:59Le ministre de l'économie Roland Lescure l'a dit.
00:03:01Modifier la réforme des retraites coûtera des centaines de millions en 2026 et des milliards en 2027.
00:03:06Onzième jour du procès de Cédric Jubilard, soupçonné d'avoir tué son épouse Delphine en 2020.
00:03:12Aujourd'hui, la cour se penche sur l'enfance de l'accusé.
00:03:15Elle doit entendre la mère et le beau-père de Cédric Jubilard.
00:03:18Une journée intense, surtout après le rebondissement d'hier,
00:03:20l'affaire du téléphone portable de l'amant de Delphine,
00:03:22qui aurait borné proche du domicile des Jubilards,
00:03:25le soir de sa disparition, s'avérait être vue.
00:03:27Merci beaucoup Alice, je suis en train de regarder ce qui se passe,
00:03:31parce qu'on annonce quand même un premier ministre de gauche,
00:03:34et la vraie visage de la Macronie, elle est là.
00:03:37Borne, Attal, fort.
00:03:39Regardez-les, ils seront là et ils vont tous aller à la gamelle.
00:03:43Mais avant de...
00:03:45Comment dire de...
00:03:46Parce qu'ils ont tellement peur, évidemment, d'une nouvelle élection.
00:03:49C'est terrifiant.
00:03:50Là, c'est terrifiant.
00:03:51Madame Borne, qui explique qu'il faut enlever la retraite,
00:03:55et M. Attal, qui ne votera pas la censure, sans doute, de la gauche,
00:03:59pour ne pas aller devant les élections.
00:04:00Ces gens sont terrifiants.
00:04:02Prêts à tout.
00:04:03Prêts à tout.
00:04:03Vous oubliez l'essentiel, Pascal.
00:04:05Si ça se passe, tout ce qu'on se lève pour applaudir est l'air.
00:04:09Oui, oui, oui, mais c'est possible aussi.
00:04:12La manoeuvre de dimanche-lundi, là, qui aboutirait à M. Fort, à Matignon,
00:04:16moi je me lève, j'applaudis.
00:04:18Mais c'est possible, tout ça est possible, c'est la déliquescence.
00:04:21Ces gens sont prêts à tout.
00:04:23Gabriel Attal, prête à tout.
00:04:25C'est terrible.
00:04:26C'est un retour à ses premières amours.
00:04:27Mais bien sûr, mais bien sûr.
00:04:29Madame Borne, ils ont mis des milliers de gens dans la rue,
00:04:31des dizaines de manifestations.
00:04:33Il y a des flics qui ont été au combat.
00:04:35Et ça, on enlève !
00:04:37On enlève !
00:04:39Mais ces gens, ils ont inventé la honte.
00:04:41Ils n'ont aucune conviction.
00:04:42Ils ont inventé, Madame Borne, elle a inventé la honte.
00:04:45C'est formidable, hein ?
00:04:46Franchement, vraiment, c'est formidable.
00:04:48Mais avant de commencer notre discussion,
00:04:51je voudrais qu'on salue Charles Bietry, figurez-vous,
00:04:53parce qu'il a mis un tweet,
00:04:55puisque je ne sais pas si c'était hier ou ces derniers jours.
00:04:58En tout cas, ses amis sont allés lui rendre visite.
00:05:01Vous savez qu'en 2023, Charles Bietry avait révélé
00:05:05être atteint de la maladie de Charcot.
00:05:06Il annonce son intention de recourir d'ailleurs au Suisse
00:05:08et d'assister en Suisse.
00:05:10Je crois qu'il a d'ailleurs peut-être évolué sur ce sujet.
00:05:12Et ce mardi, il a donc publié un message, c'était hier,
00:05:15sous le soleil de Carnac, le cœur et l'amitié n'ont pas de frontières.
00:05:18Robert Pires, que vous reconnaissez à gauche.
00:05:21Jean-Claude Darmon, qui est au centre, son fidèle ami.
00:05:24Charles, au milieu, Michel Denizot et Luis Fernandez.
00:05:30Luis Michel, ce sont des anciens joueurs du PSG, bien sûr.
00:05:34Robert Pires, qui avait été en équipe de France,
00:05:36champion du monde, et Jean-Claude Darmon.
00:05:38Donc on voulait lui transmettre un salut évidemment amical.
00:05:44Et c'est vrai que par rapport à nos discussions,
00:05:46il y a des choses qui sont plus graves et plus importantes.
00:05:51La crise politique, donc, elle est là.
00:05:54Que va-t-il se passer, Thomas Bonnet ?
00:05:56Je sais que Sébastien Lecornu va parler à 9h30.
00:06:00On se dirige vers un gouvernement de gauche.
00:06:03Ce qui est extraordinaire, c'est-à-dire que le PS a fait combien ?
00:06:05Moins de 2% ?
00:06:061,8.
00:06:071,8.
00:06:08Europe Écologie et les Verts a fait combien ?
00:06:10À l'élection présidentielle ?
00:06:11Oui.
00:06:12Bonne question.
00:06:13Il faudrait que je vérifie, mais ce n'est pas beaucoup.
00:06:14Bref, et on va avoir un gouvernement de gauche
00:06:17qui ne représente en rien le pays,
00:06:19alors qu'il est sans doute à 70% à droite.
00:06:22On pourra vous rétorquer que Michel Baragné a été Premier ministre
00:06:24et que les LR ont fait moins de 5% aussi.
00:06:26En fait, on a déjà créé un précédent.
00:06:28La grande différence avec l'année dernière,
00:06:30c'est que le PS s'est dissocié,
00:06:32est entré en tout cas de se dissocier de la France insoumise.
00:06:34Donc à partir de ce moment-là,
00:06:35c'est plus simple pour le Bloc central de nouer un accord avec eux.
00:06:38Surtout que vous avez raison.
00:06:40Gabriel Attal vient du PS.
00:06:41Alors Attal, comment dire,
00:06:44si la gauche vient,
00:06:45Attal veut un accord de non-censure.
00:06:48Nous sommes d'accord.
00:06:49Il s'engagera à ne pas censurer la gauche.
00:06:51Oui, en tout cas, ils pourront discuter.
00:06:52Et tout ça, pourquoi ?
00:06:54Et tout ça, pourquoi ?
00:06:55Pour ne pas aller devant les urnes.
00:06:56Parce qu'Attal, il n'est même pas sûr d'être élu.
00:06:58Et tous ses amis ne sont pas sûrs d'être élus.
00:07:00Donc ces petits intérêts...
00:07:01La France, ils s'en foutent.
00:07:03Ils s'en foutent complètement.
00:07:05Ils ne viennent pas sur ce plateau, Gabriel Attal.
00:07:08Ils préfèrent aller parler ailleurs.
00:07:09Alors, croyez-moi, parce qu'ici,
00:07:11il aurait des questions qu'on lui poserait.
00:07:13Et tous les journalistes, tous les médias sont complices.
00:07:16Tous.
00:07:17Moi, j'ai vu la Une du Parisien ce matin.
00:07:18C'est il faut s'entendre.
00:07:20C'est ça.
00:07:21C'est tout le système veut s'entendre.
00:07:24En fait, c'est tout le système ne veut pas d'élection.
00:07:26Ils en ont tellement la trouille.
00:07:27C'est formidable.
00:07:28Ce qui se passe en France.
00:07:29C'est merveilleux.
00:07:30C'est unique au monde.
00:07:31Vous avez l'espace médiatique allié aux politiques pour marcher ensemble.
00:07:37La Une du Parisien est formidable.
00:07:38Là, vous avez 4 ou 5 personnes.
00:07:40Il manque juste 35% des Français qui ne sont pas représentés.
00:07:43Je ne vois pas bien pourquoi.
00:07:45Ce qui est intéressant, c'est que vous dites que Renaissance n'a pas intérêt à une élection.
00:07:49Mais qui, aujourd'hui, a intérêt à une élection ?
00:07:50Il n'y a que le Rassemblement National qui a intérêt à cette élection.
00:07:52Les LR, je pense que les LR pourraient revenir avec quelques...
00:07:56Les LR, ils sont implantés quand même localement.
00:07:59Honnêtement, j'en doute.
00:07:59Et s'ils gagnaient des sièges...
00:08:00Olivier Delagarde !
00:08:02Ils pourraient gagner sur la Macronie, les LR, normalement.
00:08:05Il y aurait une dizaine de sièges.
00:08:06Ceux qui perdront le plus, ce sera le bloc central, évidemment.
00:08:12Mais moi, je pense qu'on va aller vers ces élections.
00:08:14François Bachelier me dit...
00:08:16Florian Bachelier, ancien quester, me dit qu'ils sont surtout terrifiés parce qu'ils ne savent rien faire d'autre.
00:08:21Ce qui est une réalité.
00:08:23Ils ne savent rien faire d'autre.
00:08:25Rien.
00:08:26Bruno Le Maire, il a tenté d'aller ailleurs et il revient au courant.
00:08:29Qu'ils fassent autre chose.
00:08:30Qu'ils rentrent dans le privé.
00:08:31Qu'ils fassent autre chose, ces gens-là.
00:08:33Qu'ils montrent ce qu'ils savent faire.
00:08:35Il était en train de...
00:08:35Non, mais pas seulement.
00:08:36Il écrit des livres.
00:08:37Ils savent qu'être payés par l'État et par nous.
00:08:39C'est aussi pour le leader des micro-conducteurs.
00:08:42Non, mais vraiment.
00:08:43De toute façon, il est en bouette.
00:08:45Écoutez.
00:08:45Il fait autre chose.
00:08:46Il enseigne à Lausanne.
00:08:48Il s'ennuie tellement qu'il arrive...
00:08:50Il écrit des romans qui ne sont pas mauvais, d'ailleurs.
00:08:53Eh bien, qu'il écrive !
00:08:54C'est peut-être le problème.
00:08:56Non, mais c'est vrai qu'Olivier Faure, on est inquiet.
00:08:58Non, il sait faire des tas d'autres choses.
00:08:59Éric Nolo.
00:09:00Qu'est-ce qu'il sait faire d'autre, Olivier Faure ?
00:09:02Je suis inquiet pour lui.
00:09:03Mais ils ne savent être...
00:09:05Je vous l'ai dit dix mille fois, ils ne savent être que militants.
00:09:08Ils ne peuvent être que militants.
00:09:10Ils sont incapables dans les...
00:09:12Ils savent répondre à des interviews politiques.
00:09:14Ah oui, encore.
00:09:14C'est ça que vous ne voyez pas.
00:09:15C'est que vous êtes en train de vous indigner
00:09:17que le système fonctionne à plein régime ces jours-ci.
00:09:21En réalité, la vie politique est devenue un grand spectacle
00:09:25où la com' a remplacé depuis très longtemps l'action.
00:09:28Et donc, tous les matins, les ministres passent une sorte d'oral
00:09:32où on leur pose des questions vicieuses.
00:09:35On essaie de les mettre en contradiction avec ce qu'ils ont fait
00:09:37ou ce qu'ils ont dit.
00:09:38Et ils essaient de sortir...
00:09:39Non, mais ça fait de la peine, Nick.
00:09:41C'est le grand...
00:09:41Il y a quelqu'un qui me dit « Fais attention à ton cœur ».
00:09:44Ensuite, pardon ?
00:09:44Il y a quelqu'un qui me dit « Fais attention à ton cœur ».
00:09:47Oui, il a raison de prendre...
00:09:48Bon, alors vous devez faire attention.
00:09:49Là, on s'amuse quand même à se faire peur
00:09:52parce que la nomination d'un gouvernement de gauche,
00:09:55ce n'est pas fait.
00:09:57Deuxièmement, ce serait un crash test.
00:09:59Non, ce serait...
00:10:00Mais écoutez Thomas Bonnet, écoutez Thomas Bonnet.
00:10:03Si Renaissance ne censure pas,
00:10:06le gouvernement tient.
00:10:08Écoutez, Olivier.
00:10:09Il n'y a pas de crash test.
00:10:10Écoutez Thomas Bonnet.
00:10:10Les filles vont les soutenir.
00:10:12Écoutez, écoutez.
00:10:13La dissolution, la stratégie n'est plus de trouver une majorité,
00:10:18mais de ne pas avoir une majorité contre soi.
00:10:19On est d'accord sur ce point-là.
00:10:20Qui aujourd'hui voterait la censure
00:10:22contre une coalition formée d'une partie du centre et de la gauche ?
00:10:27Qui ?
00:10:27On peut dire que les Insoumis voteraient une censure éventuellement.
00:10:29Le Rassemblement National pourrait voter une censure
00:10:31et disons les LR.
00:10:33Mettons même qu'ils s'associent,
00:10:34ce qui n'est pas gagné.
00:10:35Mais mettons qu'ils s'associent.
00:10:36Eh bien, ces trois forces politiques
00:10:37ne suffisent pas à faire tomber un gouvernement.
00:10:40Donc à partir de là, pardon,
00:10:40comme M. Attal vend son âme au diable,
00:10:45le vrai est qu'hier,
00:10:46il a commencé à prendre de ses distances.
00:10:49Pas qu'hier d'ailleurs,
00:10:50puisqu'il a fait voter,
00:10:51il préfère la France Insoumise
00:10:53à n'importe qui, M. Attal.
00:10:55Comme effectivement,
00:10:56il ne pèse rien dans l'opinion.
00:10:58S'il va dans une présidentielle,
00:10:59il sera à moins de cinq.
00:11:00Et il n'a plus de députés.
00:11:02Il fera tout pour se maintenir jusqu'au bout.
00:11:05Donc il vendra son âme à Olivier Faure, etc.
00:11:07Il est fabriqué comme ça.
00:11:10Donc ils ont ça en eux.
00:11:14Mais en même temps,
00:11:14parce qu'on a d'autres possibilités.
00:11:16Je veux dire,
00:11:17on n'est pas dans l'intérêt de la France,
00:11:20on n'est pas dans les idées,
00:11:21on n'est pas dans les convictions.
00:11:23On est dans une quatrième république dévoyée.
00:11:28Mais après, Gabriel Attal s'est associé avec la droite,
00:11:30là, indirectement, ces derniers temps.
00:11:32Non.
00:11:32D'accord avec ça ?
00:11:33Michel Barnier a été Premier ministre.
00:11:34Oui.
00:11:35On peut dire quand même que Gabriel Attal
00:11:36a plutôt une fibre plutôt à gauche
00:11:38plutôt qu'à droite.
00:11:39Donc ce n'est pas totalement illogique
00:11:40qu'il aille vers Olivier Faure
00:11:41après être allé vers...
00:11:42Mais la seule fibre de M. Attal,
00:11:45elle est attaliste.
00:11:46Il pense à lui.
00:11:47Point.
00:11:48Il va dans le sens du vent.
00:11:49C'est malheureusement le cas
00:11:49de tous les responsables en ce moment.
00:11:51Point.
00:11:51Et c'est ça qui est horrible.
00:11:53Non mais juste une chose,
00:11:54il n'y a pas que...
00:11:55Éric Nolo !
00:11:55Il n'y a pas que les petites magouilles,
00:11:56la petite tambouille.
00:11:57Il va donc s'allier avec des gens
00:11:58qui veulent défaire la réforme des retraites.
00:12:01Madame Borne elle-même.
00:12:04C'est à peu près tout ce qui reste
00:12:05de la Macronie ces dernières années.
00:12:07Il y a quand même des idées.
00:12:09Ah non, il n'y a pas d'idées.
00:12:09Non, non.
00:12:09Voilà, il faut s'entendre sur un programme.
00:12:12Donc M. Attal va s'allier
00:12:13avec des gens qui veulent défendre
00:12:15ou plutôt défendre le programme.
00:12:16Après ce qui s'est mis dans l'arrêt.
00:12:17Vous rendez-vous ?
00:12:18Ça, je suis d'accord que c'est...
00:12:19Enfin, moi je ne le trouve pas.
00:12:20Tu as organisé...
00:12:21Renaissance plus les socialistes
00:12:23plus les verts,
00:12:23ça fait une majorité.
00:12:24Non, je n'ai pas dit une majorité.
00:12:25Il n'y a pas de majorité contre eux.
00:12:27Renaissance...
00:12:27Ça fait quoi ?
00:12:29273 sièges.
00:12:31Combien ?
00:12:31Renaissance,
00:12:32si Renaissance...
00:12:33Les écolos,
00:12:33le socialisme,
00:12:34les communistes.
00:12:34Si Renaissance...
00:12:36Et que fera Édouard Philippe ?
00:12:37Et le modem,
00:12:37vous les mettez dedans ?
00:12:38Horizon, je ne les mets pas dedans.
00:12:39Mais si Renaissance ne vote pas la censure,
00:12:42c'est-à-dire Renaissance,
00:12:44ça sera un soutien sans participation,
00:12:45sans doute.
00:12:46Ils peuvent avoir des ministres.
00:12:47Pourquoi pas ?
00:12:48Vous donnez un petit marocain
00:12:49à M. Attal et Lisa,
00:12:50il est content.
00:12:51Mme Pannier-Runacher,
00:12:52elle est contente.
00:12:54Un petit marocain.
00:12:55Il n'y a pas de souci,
00:12:56tu achètes ces gens-là
00:12:57avec un marocain.
00:12:58Mais écoutez,
00:12:59si tu les achètes comme ça,
00:13:00un petit ministre,
00:13:03aux ministres intègres,
00:13:04ils sont comme ça.
00:13:05Le problème,
00:13:05c'est que vous avez raison.
00:13:06Mais qui pense
00:13:07que je n'ai pas raison ?
00:13:09Qui pense que je n'ai pas...
00:13:11Mais je vous dis,
00:13:11la presse,
00:13:12formidable.
00:13:13La presse,
00:13:14elle va applaudir.
00:13:15Bravo.
00:13:17La presse,
00:13:17elle est obsédée
00:13:18par une seule chose,
00:13:19pas de rassemblement national.
00:13:21C'est ça,
00:13:21c'est le mot d'ordre.
00:13:22À partir de ce moment-là,
00:13:23c'est la lune du Parisien,
00:13:24tout est bon.
00:13:25Tout est bon.
00:13:26Mais le rassemblement national,
00:13:28c'est le bruit des votes fascistes
00:13:30dans la rue.
00:13:31En même temps,
00:13:31on a essayé le centre,
00:13:32ça n'a pas marché.
00:13:32On a essayé l'air,
00:13:33ça n'a pas marché.
00:13:34Essayons la gauche.
00:13:35Ils ne pourront plus dire
00:13:37qu'on n'a jamais essayé la gauche.
00:13:38Moi, je pense qu'il faut purger
00:13:39cette hypothèse.
00:13:40Je suis d'accord avec ça.
00:13:40C'est une hypothèse intéressante.
00:13:42Il aurait fallu le faire
00:13:42même dès le départ.
00:13:43Oui, avec Lucie Casté,
00:13:44comme ça,
00:13:44on aurait dit,
00:13:45on a essayé,
00:13:46ça n'a pas fonctionné.
00:13:47Idée suivante.
00:13:48Bon, alors,
00:13:49Lucie Casté qui est ressortie hier.
00:13:52Berger.
00:13:52Il y a un sondage d'ailleurs
00:13:55d'intention de vote
00:13:55des législatifs
00:13:56qui est tout à fait passionnant
00:13:57à voir.
00:13:59Intention de vote au premier tour.
00:14:00Alors,
00:14:01il faut évidemment prendre
00:14:02des distances toujours
00:14:03avec les intentions de vote.
00:14:04Mais RN-UDR fait 33.
00:14:06LR fait 12%.
00:14:07Renaissance ferait 14%.
00:14:09Dans un scrutin majoritaire
00:14:10à deux tours,
00:14:11quand tu fais 14%,
00:14:12tu ne reviens pas
00:14:13avec beaucoup de députés.
00:14:14Le PS-PCF écologiste
00:14:17fait 18.
00:14:17L'EFI fait 9.
00:14:199, ce n'est pas beaucoup.
00:14:20En fait,
00:14:20il y a plusieurs options
00:14:21qui ont été testées.
00:14:22Il y a une alliance,
00:14:22vous avez vu,
00:14:22de la gauche sans LFI.
00:14:24LFI s'écroule à 9.
00:14:26Donc,
00:14:26c'est intéressant aussi
00:14:27de voir qu'il y a quand même
00:14:27une assise électorale
00:14:29pour le Parti Socialiste,
00:14:30les PCF et les Collistes.
00:14:31Donc,
00:14:31ceux qui pourraient participer
00:14:32à une coalition gouvernementale.
00:14:34Le RN maintient son score
00:14:35des élections législatives de 2024.
00:14:37Ils avaient fait 33.
00:14:38Et je note quand même,
00:14:39c'est un peu anecdotique,
00:14:40vous me direz,
00:14:40mais regardez Reconquête,
00:14:41ils sont à 5 ou 6%.
00:14:42Ils étaient à 1% il y a un an.
00:14:44Bon,
00:14:45on va écouter quelques témoignages
00:14:47et notamment M. Retailleau
00:14:48qui était hier soir
00:14:49dans le 20h
00:14:50qui a dit
00:14:50la balle est dans le camp
00:14:51d'Emmanuel Macron.
00:14:51Écoutons-le.
00:14:53Je suis gaulliste.
00:14:55Je respecte les institutions
00:14:56de la Ve République.
00:14:58Et cette décision,
00:14:59elle n'appartient qu'à un seul homme.
00:15:01C'est le président de la République,
00:15:02lui-même,
00:15:03le général de Gaulle,
00:15:04après le référendum raté de 1969,
00:15:06avait choisi de démissionner.
00:15:08Mais personne n'avait demandé
00:15:10sa destitution.
00:15:11J'entends M. Mélenchon
00:15:12demander la destitution
00:15:14du président de la République.
00:15:15Là,
00:15:15il s'agit d'Edouard Philippe
00:15:17qui demande sa démission.
00:15:18C'est différent.
00:15:19Alors,
00:15:19la main tendue,
00:15:20vous avez entendu hier
00:15:21M. Bardella
00:15:22tendre la main au LR
00:15:24et Bruno Retailleau
00:15:25a répondu.
00:15:28Hier,
00:15:29sur le plateau
00:15:30d'une chaîne de télévision,
00:15:31d'information,
00:15:33M. Tanguy m'insultait
00:15:34en me traitant de salaud.
00:15:35Il y a quelques semaines,
00:15:37un de vos confrères
00:15:38sur une autre chaîne
00:15:39demandait à Marine Le Pen
00:15:41si elle devait choisir
00:15:42entre M. Fort
00:15:44et Bruno Retailleau
00:15:44qui elle choisirait.
00:15:46Rien.
00:15:46Et elle développe,
00:15:47elle dit,
00:15:48moi je ne suis ni de droite
00:15:49ni de gauche
00:15:50et elle développe
00:15:51des idées
00:15:51qui sont des idées
00:15:52de gauche
00:15:53sur le plan économique.
00:15:54Ils n'ont pas voté
00:15:54la réforme de la retraite.
00:15:55Ils n'ont pas voté
00:15:56les 15 heures
00:15:56en contrepartie du Ressa.
00:15:58Ils n'ont pas voté
00:15:58la réforme
00:15:59de l'assurance chômage.
00:16:00Et quand il s'agit
00:16:02de voter la taxe Zuckman,
00:16:03prudemment,
00:16:04ils se sont abstenus.
00:16:06Moi je pense que
00:16:07la politique,
00:16:08c'est la droiture,
00:16:08la rectitude
00:16:09et ce sont les convictions.
00:16:10C'est non,
00:16:11c'est jamais.
00:16:12C'est non,
00:16:12je l'ai dit.
00:16:13Je n'ai pas cité Reconquête,
00:16:14on peut revoir
00:16:15le sondage législatif
00:16:16qui fait 6%.
00:16:17Vous l'avez dit,
00:16:18bien sûr,
00:16:18parce qu'il faut
00:16:20évidemment suprimer
00:16:20tous les parts.
00:16:21Il devient très susceptible,
00:16:21M. Retailleau.
00:16:23En même temps.
00:16:23Il devient très susceptible,
00:16:25c'est le retour de contre lui
00:16:26parce que le coup de sang
00:16:27de dimanche soir,
00:16:27moi je n'ai toujours pas compris,
00:16:28d'ailleurs,
00:16:29je ne dois pas être le seul.
00:16:30Là, oui,
00:16:31alors il y a Machin
00:16:31qui a dit ça
00:16:32et puis Machin
00:16:32qui a dit ça.
00:16:33Écoutez,
00:16:33Jean-Philippe Tanguy
00:16:35l'insulte,
00:16:35pardonnez-moi,
00:16:36je comprends
00:16:37qu'il soit vexé.
00:16:38Vous faites traiter
00:16:38de salopard,
00:16:39vous êtes vexé.
00:16:39Mais ils n'arrêtent pas
00:16:39de s'insulter les uns
00:16:40les autres en public.
00:16:41Non, Bruno Retailleau
00:16:41n'a pas insulté.
00:16:42Non,
00:16:43il y a une...
00:16:44Il y a insulté.
00:16:45Sarah a raison,
00:16:46c'est-à-dire que les propos
00:16:47de Jean-Philippe Tanguy
00:16:47n'étaient pas condamables
00:16:48et d'ailleurs Gautier Lebrecht
00:16:49a juste dit...
00:16:50Vous vous rappelez
00:16:51tout ce qu'ils se sont dit
00:16:52en public ?
00:16:52Non, mais il a traité
00:16:52de salaud.
00:16:53Il traverse une mauvaise passe.
00:16:55Il a traité de...
00:16:55L'union de la gauche,
00:16:56vous ne croyez pas...
00:17:07un gouvernement de gauche
00:17:07qui s'installe,
00:17:09ce sera merci à l'air
00:17:10et ça va être
00:17:11la faute de Bruno Retailleau.
00:17:13Vincent Herouet !
00:17:14Ah, il va se dire
00:17:15de bouc émissaire,
00:17:16visiblement.
00:17:17Vincent Herouet !
00:17:18Oui, c'est formidable.
00:17:19Il se défend.
00:17:19Il a pris la décision ?
00:17:20Mais non,
00:17:21mais ils ont le cuir épais,
00:17:22évidemment,
00:17:22les hommes politiques,
00:17:24mais il ne faut quand même
00:17:24pas exagérer,
00:17:25vous ne pouvez pas le traiter
00:17:25comme une petite chose
00:17:26et lui faire un enfant...
00:17:27Écoutez, l'histoire,
00:17:28le maire,
00:17:29est absolument impardonnable
00:17:31quand même.
00:17:32Vous êtes en train
00:17:33de négocier
00:17:33avec le Premier ministre
00:17:34et vous découvrez en sortant
00:17:35que le Président vous a refilé...
00:17:37Mais on s'en fout !
00:17:38Ah mais non,
00:17:39vous, vous vous en foutez !
00:17:40Mais Bruno Retailleau
00:17:41n'est pas attaché
00:17:42à son Marocain,
00:17:43à son petit Marocain.
00:17:44Expression que vous devriez
00:17:44d'ailleurs éviter,
00:17:45je trouve,
00:17:46de parler des ministres
00:17:46et des petits Marocains,
00:17:47ce n'est pas une très bonne idée.
00:17:48Mais bon,
00:17:49vous avez...
00:17:50Je comprends parfaitement
00:17:51la réaction de Bruno Retailleau.
00:17:53Elle est tout à fait normale,
00:17:54au contraire,
00:17:55elle est assez humaine.
00:17:55Mais au regard des enjeux,
00:17:56c'est misérable.
00:17:57C'est misérable.
00:17:58Mais non,
00:17:58ce qui est misérable,
00:17:59c'est le petit jeu politicien,
00:18:01effectivement,
00:18:01la petite tambouille
00:18:02avec le petit feu
00:18:03et la petite marmite.
00:18:04D'accord ?
00:18:04On a compris,
00:18:05tout le monde a compris.
00:18:06Mais en même temps,
00:18:08vous voyez le ministre
00:18:09qui le matin
00:18:10et sur CNews,
00:18:11le soir et sur France 2,
00:18:12ils passent leur temps
00:18:13à ne faire que de la com'.
00:18:14Mais ils sont tenus en otage
00:18:16par une petite classe médiatique
00:18:17qui leur demande
00:18:17en permanence des comptes
00:18:19en les mettant
00:18:20en contradiction avec eux-mêmes.
00:18:21Et quand vous avez un type
00:18:22qui s'insurge
00:18:24et qui refuse justement
00:18:25cette tambouille
00:18:26et qui claque la porte,
00:18:27c'est vraiment le petit bout
00:18:28de la lorgnette.
00:18:29Vous avez une pétaudière
00:18:31insensée,
00:18:32il y a un parti,
00:18:33les LR,
00:18:35qui était le seul élément
00:18:39un peu de stabilité.
00:18:40M. Retailleau découvre
00:18:41qu'il y a Bruno Le Maire.
00:18:42Alors plus rien n'existe.
00:18:43C'est pas sérieux.
00:18:45Et alors ?
00:18:46Quand il se dit gaulliste,
00:18:48qu'est-ce qu'il dit ?
00:18:48Il dit
00:18:49le président de Charles de Gaulle
00:18:51a démissionné,
00:18:54c'était son choix.
00:18:55D'ailleurs,
00:18:56il oublie de dire,
00:18:57il oublie juste
00:18:58au passage de dire
00:18:58que De Gaulle
00:19:00a quitté effectivement
00:19:02l'Elysée le jour même
00:19:03du résultat,
00:19:05le matin même.
00:19:06Attendez, attendez.
00:19:07Il l'a quitté
00:19:08parce qu'il s'était engagé,
00:19:10il avait dit aux Français,
00:19:11si vous ne votez pas
00:19:12la réforme
00:19:13que je vous propose
00:19:16dans le référendum
00:19:17sur les régions,
00:19:20je quitterai.
00:19:20Il a mis son poids
00:19:21dans la balance.
00:19:21Ce que n'a jamais fait
00:19:24ce que n'a jamais fait
00:19:25le président actuel.
00:19:26Ce qui veut dire
00:19:27qu'évidemment,
00:19:29il ne voit qu'une sortie
00:19:30à la crise,
00:19:31c'est le départ,
00:19:32la démission du président,
00:19:33sauf qu'il ne peut pas
00:19:34la réclamer.
00:19:35La seule solution
00:19:36à la crise,
00:19:37c'est qu'effectivement,
00:19:38Macron s'en aille.
00:19:399h30, on va rigoler.
00:19:40Enfin, ce qui est invraisemblable,
00:19:42je vous dis,
00:19:42et qui est un contresens politique,
00:19:44c'est que la France
00:19:45puisse être gouvernée
00:19:46par un gouvernement de gauche
00:19:47qui n'a jamais été aussi faible
00:19:48dans le pays
00:19:49qu'elle n'est aujourd'hui.
00:19:50C'est-à-dire qu'un enfant
00:19:51de 5 ans...
00:19:53À qui la faute ?
00:19:53Elle est multiple.
00:19:54À qui la faute ?
00:19:55Elle est...
00:19:56Il y a beaucoup.
00:19:57Mais que des gens
00:19:58se prêtent à ça
00:20:00et viennent après
00:20:01parler de démocratie,
00:20:03que les Français
00:20:03ne s'intéressent plus
00:20:04à la politique,
00:20:05ces gens ne sont pas crédibles.
00:20:06Et c'est pour ça
00:20:06que Gabriel Attal,
00:20:07il ne viendra pas
00:20:08sur ce plateau
00:20:09parce qu'on lui poserait
00:20:10ces questions.
00:20:11Lui qui défend la démocratie,
00:20:12les idées,
00:20:13il va mettre...
00:20:13Il peut encourager
00:20:15un gouvernement
00:20:16qui ne représente pas
00:20:17la France.
00:20:18Et il vient de te dire
00:20:19après que les Français
00:20:20ne s'intéressent plus
00:20:20à la politique.
00:20:21Vous ne pouvez pas réclamer
00:20:22quand vous êtes ministre d'État
00:20:24la démission du président,
00:20:25mais vous n'êtes pas censé
00:20:26accepter à la fois
00:20:27la vente de l'aéronautique
00:20:28française aux Allemands
00:20:29parce que c'est ça
00:20:30le retour de Le Maire
00:20:31et par ailleurs,
00:20:32vous ne pouvez pas accepter
00:20:33le retour,
00:20:34le vote de la loi
00:20:35sur l'euthanasie
00:20:37comme ça discréto
00:20:39par un gouvernement
00:20:39qui est aux Abois
00:20:40par un régime
00:20:41qui est d'accord
00:20:41avec ce que dit Vincent.
00:20:42Ce n'est pas possible.
00:20:43Allez, on avance.
00:20:44Olivier Delagarde,
00:20:45très gentil.
00:20:46Olivier Delagarde
00:20:47veut dire un mot.
00:20:47Je suis assez d'accord
00:20:48avec ce que dit Vincent.
00:20:49Finalement,
00:20:50on a des hommes politiques
00:20:51qui ont des valeurs.
00:20:52De temps en temps,
00:20:53on leur reproche
00:20:53en disant
00:20:54vous partez
00:20:55parce que vous avez des valeurs.
00:20:56On part en pause
00:20:59plutôt que prévu
00:21:00parce que...
00:21:00Pourquoi ?
00:21:01Parce que Sébastien Lecornu
00:21:03va parler.
00:21:04Que va-t-il dire ?
00:21:04Il n'a jamais autant parlé
00:21:05depuis qu'il a démissionné.
00:21:06Écoutez,
00:21:07j'ai dit le jour
00:21:09qu'on ne savait même pas
00:21:09le son de sa voix.
00:21:10On finit par l'apprécié.
00:21:11Elle parle bien d'ailleurs.
00:21:12Oui, je trouve vraiment
00:21:13qu'il ressemble
00:21:13à une personnalité
00:21:14très importante
00:21:15des années 70.
00:21:17La pause,
00:21:17à tout de suite.
00:21:20Il est 9h27,
00:21:21Margot,
00:21:22Siffre est avec nous
00:21:23et je regarde
00:21:23le pupitre,
00:21:24figurez-vous,
00:21:25de Matignon
00:21:26parce que
00:21:26Monsieur Lecornu
00:21:27va parler.
00:21:29Qu'est-ce qu'il va dire d'ailleurs ?
00:21:30Vous le savez ou pas ?
00:21:31Et non.
00:21:32C'est vrai ?
00:21:32Non, vraiment pas.
00:21:33Je pense que...
00:21:34Alors,
00:21:34si vous voulez mon avis,
00:21:35il reçoit à la gauche aujourd'hui.
00:21:36Oui,
00:21:36mais il ne l'a pas encore reçu.
00:21:37Non,
00:21:38il va les recevoir.
00:21:38Donc,
00:21:39il va dire qu'il va les recevoir.
00:21:40Là,
00:21:40il ne va rien dire,
00:21:41il ne va pas faire une annonce.
00:21:42Non,
00:21:42mais alors,
00:21:42on sait par exemple
00:21:43qu'il a fait tester
00:21:44auprès de Bercy
00:21:45le coût de la suspension
00:21:46de la réforme des retraites.
00:21:47Donc,
00:21:47c'est-à-dire que c'est envisagé.
00:21:48Écoutez,
00:21:48vraiment,
00:21:49je t'assure.
00:21:50Ça a été envisagé.
00:21:50On a fait des mois
00:21:51sur la réforme des retraites.
00:21:52Oui,
00:21:53je m'en souviens.
00:21:53Non,
00:21:54mais ce pays,
00:21:55c'est une pantalonnale des mois.
00:21:57Moi,
00:21:58je pense aux flics
00:21:58qui étaient sur le terrain
00:22:00qui en ont pris,
00:22:01pardonnez-moi
00:22:02cette expression triviale,
00:22:03plein la gueule
00:22:04et qu'il a fallu,
00:22:05je veux dire,
00:22:06encadrer ces manifs
00:22:08qui avaient une très grande violence
00:22:10et vous avez un gouvernement
00:22:11avec Mme Borne
00:22:13qui comme une fleur
00:22:14vient dire,
00:22:14on va peut-être l'enlever.
00:22:15Mais enfin,
00:22:16ces gens sont des irresponsables.
00:22:18Franchement,
00:22:19c'est des irresponsables.
00:22:20Il ne fallait pas faire cette réforme
00:22:21dans les conditions
00:22:21dans lesquelles elle a été menée.
00:22:22Mais peu importe,
00:22:23c'est des irresponsables.
00:22:24Elles ont fait majorité
00:22:25de députés
00:22:25qui sont contre cette réforme.
00:22:27Jusqu'à quand ?
00:22:28Jusqu'à quand
00:22:29on va avoir une classe politique délirante ?
00:22:31Là,
00:22:31ça,
00:22:31c'est délirant.
00:22:32C'est délirant.
00:22:33C'est si dur à faire
00:22:34ce type de réforme.
00:22:35Elle est prête,
00:22:36mais non,
00:22:36on revient dessus.
00:22:37Mais elle est prête
00:22:38à tout,
00:22:39à tout,
00:22:39à tout.
00:22:40Je vous assure,
00:22:42Margot.
00:22:43Je vais à ton faire mon cœur.
00:22:45Margot Siffre.
00:22:47Bonjour Pascal,
00:22:48bonjour à tous.
00:22:49Ultime recours judiciaire
00:22:50ce mercredi
00:22:51pour Nicolas Sarkozy.
00:22:52La cour de cassation
00:22:53examine son pourvoi
00:22:54contre sa condamnation
00:22:56dans l'affaire Big Malion.
00:22:57Il avait été condamné
00:22:58l'an dernier
00:22:58à un an de prison
00:22:59dans six mois fermes
00:23:00pour le financement illégal
00:23:02de sa campagne présidentielle
00:23:03de 2012.
00:23:04L'ancien président
00:23:05conteste vigoureusement
00:23:06toute responsabilité pénale.
00:23:09Il dénonce
00:23:09fables et mensonges.
00:23:12Suite du procès
00:23:13des viols de Mazan
00:23:13ce mercredi
00:23:14avec la confrontation
00:23:15entre Gisèle Pellicot
00:23:16et le seul accusé
00:23:17à avoir fait appel
00:23:17de sa condamnation.
00:23:19Des vidéos filmées
00:23:20par Dominique Pellicot
00:23:21devraient être projetées.
00:23:22L'ex-mari de la victime
00:23:24a redit hier
00:23:24que l'accusé savait
00:23:25qu'il cherchait quelqu'un
00:23:26pour abuser
00:23:27de son épouse endormie
00:23:29à son insu
00:23:30par les médicaments
00:23:31qu'il lui a administrés.
00:23:33Et puis,
00:23:33deux morts et deux disparus
00:23:34dans l'effondrement
00:23:35milliard d'un immeuble
00:23:36en rénovation
00:23:37en plein cœur
00:23:38de Madrid
00:23:38près de la traite
00:23:39touristique
00:23:40Plaza Mayor.
00:23:41Une dizaine
00:23:42d'autres personnes
00:23:42ont été blessées.
00:23:43Une enquête
00:23:44est en cours
00:23:44pour déterminer
00:23:45les causes
00:23:46de l'accident.
00:23:47Merci Margot.
00:23:48Je jette un oeil
00:23:49bien évidemment
00:23:50sur Matignon
00:23:52et ses deux micros
00:23:54et ce pupitre
00:23:55que vous voyez.
00:23:58Et on a appris
00:23:58cette chose folle également
00:23:59que Bruno Retailleau
00:24:00était venu
00:24:01dimanche soir
00:24:02sans rendez-vous
00:24:03à Matignon.
00:24:04toc toc toc
00:24:05avec sa voix
00:24:06c'est le ministre
00:24:06de l'Intérieur
00:24:07je viens avec ma voiture
00:24:09est-ce que monsieur
00:24:10le ministre est là
00:24:10et on a appris
00:24:11également que Bruno Le Maire
00:24:12avait appelé lui
00:24:13le standard
00:24:14c'est la France
00:24:15qui nous gouverne
00:24:15c'est les pieds nickelés
00:24:17Bruno Le Maire
00:24:18qui prend son téléphone
00:24:19allo oui je voudrais
00:24:20non pas le 22 anière
00:24:22mais je voudrais
00:24:23le ministre de l'Intérieur
00:24:24qui se fait jeter
00:24:25et qui se fait jeter
00:24:26et monsieur les 22 heures
00:24:27s'il vous plaît
00:24:28les blagues ça suffit quoi
00:24:29et non seulement il le fait
00:24:30mais il le raconte
00:24:31oui c'est ça le pire
00:24:32il le raconte
00:24:33je me suis posé la question
00:24:34pourquoi il prend la parole
00:24:34Bruno Le Maire
00:24:35je me suis vraiment
00:24:36posé la question
00:24:37mais il le raconte
00:24:38ça dessert quand même
00:24:38beaucoup sa cause
00:24:39et la classe politique
00:24:40dans son ensemble
00:24:40mais en fait
00:24:42je vous assure
00:24:43il le raconte
00:24:44il y a un truc
00:24:47et ces gens
00:24:48se sont paraît-il intelligents
00:24:49oui
00:24:49mais c'est
00:24:50non non mais
00:24:50ils paraît-il intelligents
00:24:51c'est des gens qui sont brillants
00:24:53ils ont des cerveaux
00:24:54qui fonctionnent bien
00:24:54ça va vite
00:24:55et ils sont
00:24:56c'est vrai
00:24:57là il faut essayer
00:24:58les formes
00:24:58de déconnexion
00:24:59Yael Brown-Pivet
00:25:00qui était chez le président
00:25:01de la république
00:25:02de quoi ont-ils parlé
00:25:03Yael Brown-Pivet
00:25:04écoutons
00:25:06qui a été reçu hier
00:25:07par Emmanuel Macron
00:25:08à l'Elysée
00:25:09Gérard Larcher
00:25:09le président du Sénat
00:25:11l'a été également
00:25:11est-ce que c'était
00:25:13l'entretien préalable
00:25:14obligatoire
00:25:14avant une dissolution
00:25:15non
00:25:17ce n'était pas l'objet
00:25:18de mon entretien
00:25:19avec le président
00:25:20de la république
00:25:20nous avons
00:25:21discuté
00:25:22sur les différentes
00:25:24solutions possibles
00:25:25et l'issue
00:25:25à cette crise politique
00:25:27donc nous nous sommes
00:25:28mis en mode
00:25:29action
00:25:30pour justement
00:25:30éviter
00:25:31que la France
00:25:33s'enfonce
00:25:34dans une crise
00:25:35qui serait néfaste
00:25:37pour tout le monde
00:25:37non nous n'avons pas
00:25:38évoqué la dissolution
00:25:39hier
00:25:40avec le président
00:25:41de la république
00:25:41bon c'est pour la trouille
00:25:43on sent qu'on va perdre
00:25:44son petit perchoir
00:25:45ça commence à piquer
00:25:48là vraiment
00:25:49on est prêt
00:25:51à tout
00:25:51votre coeur Pascal
00:25:52l'Elysée a fait fuiter
00:25:54volontairement
00:25:54le fait qu'il recevait
00:25:56madame
00:25:57Brande-Pivet
00:25:58et monsieur Larcher
00:25:58pour dire attention
00:25:59la dissolution arrive
00:26:00et c'est pour mettre
00:26:00la pression
00:26:01on l'a tout compris
00:26:01sur ceux qui n'ont
00:26:02aucun intérêt
00:26:03à cette dissolution
00:26:04entendez-vous
00:26:05sinon vous allez
00:26:06perdre votre siège
00:26:06et entendez-vous
00:26:07je vous assure
00:26:08c'était le titre
00:26:08du Paris
00:26:09oui je sais
00:26:09et j'ai trouvé ça
00:26:10formidable
00:26:10je ne sais pas si
00:26:11Marine peut le montrer
00:26:12d'ailleurs
00:26:12j'avais mal lu Pascal
00:26:13le vrai titre
00:26:14c'est pas il faut s'entendre
00:26:15c'est il faut s'étendre
00:26:16en fait
00:26:16au sens de se coucher
00:26:18oui mais c'est très intéressant
00:26:20entendez-vous
00:26:20c'est-à-dire que maintenant
00:26:21les journalistes
00:26:22c'est ça qui est intéressant
00:26:23ça n'existait pas
00:26:24il y a 40 ans
00:26:24carte de prêche
00:26:26entendez-vous
00:26:29vous voyez
00:26:29on veut que vous vous entendiez
00:26:31nous journalistes
00:26:32nous vous faisons la morale
00:26:33entendez-vous
00:26:34formidable
00:26:35et tout ça pourquoi
00:26:36toujours la même chose
00:26:38alors Sophie Primasse
00:26:39elle a été invitée
00:26:40d'hier de RTL
00:26:41et alors elle a dit
00:26:42une chose
00:26:42parce que tout à l'heure
00:26:44la main tendue
00:26:44de Bruno Retailleau
00:26:46il la refuse
00:26:47celle du Rassemblement National
00:26:48et madame Primasse
00:26:49elle répond
00:26:50sur une éventuelle collaboration
00:26:52avec le Rassemblement National
00:26:53ça dépend pour quoi faire
00:26:54et elle dit
00:26:55qu'elle n'est pas forcément
00:26:56opposée
00:26:57comme Bruno Carucci
00:26:58pas Bruno d'ailleurs
00:26:59Roger
00:27:00elle a été rabrouée
00:27:02parce que ce matin
00:27:02elle a publié un tweet
00:27:03pour dire qu'elle avait été
00:27:05trop loin
00:27:05dans sa parole
00:27:07et donc retour
00:27:08à la position
00:27:08de Bruno Retailleau
00:27:11mais bien sûr
00:27:11elle est en train de bouger
00:27:12mais s'il y a
00:27:13la poutre bouge
00:27:15et si on fait un peu
00:27:17de politique fiction
00:27:17que va-t-il se passer
00:27:18si jamais on a
00:27:19ce gouvernement
00:27:20de gauche
00:27:20que vous nous annoncez
00:27:21je pense que ça va susciter
00:27:23une grande colère à droite
00:27:25et que probablement
00:27:26les électeurs de droite
00:27:28vont dire
00:27:28alors maintenant
00:27:29ça suffit
00:27:30entendez-vous
00:27:31il y a une élection partielle
00:27:33qui va se dérouler dimanche
00:27:34dans le...
00:27:35vous n'avez pas le droit
00:27:36d'en parler
00:27:36vous n'avez pas le droit
00:27:37on n'a pas le droit
00:27:39d'en parler
00:27:39parce que si on en parle
00:27:40on ouvre le temps de parole
00:27:42donc on n'a pas le droit
00:27:43donc il ne se passe rien dimanche
00:27:44il ne se passe rien
00:27:45mais vous savez
00:27:46tout ce qui se passe là
00:27:47effectivement
00:27:48je vous rejoins
00:27:48ça sert un seul parti
00:27:50le Rassemblement National
00:27:51parce que évidemment
00:27:52les électeurs
00:27:53comment dire
00:27:55penseront que Bruno Retailleau
00:27:56a une part de responsabilité
00:27:58dans cette arrivée
00:27:59de la gauche au pouvoir
00:28:00sans doute les électeurs
00:28:01le pensent-ils
00:28:02et à ce moment-là
00:28:03ils ont tellement ras-le-bol
00:28:04ces électeurs de droite
00:28:05que ce n'est pas 33 ou 34
00:28:07que le Rassemblement National
00:28:08va faire
00:28:08c'est pour ça qu'en fait
00:28:09tout le système
00:28:10tout le système
00:28:12comment dire
00:28:13est en train de
00:28:14et c'est pour ça qu'également
00:28:15la candidature de Marine Le Pen
00:28:17et de Jordan Bardella
00:28:18s'ils peuvent l'annuler
00:28:20ou l'arrêter
00:28:20ils feront tout
00:28:21pour l'arrêter
00:28:22il y a une limite quand même
00:28:23que fera le Rassemblement National
00:28:24s'il y a une proposition de loi
00:28:26pour suspendre la réforme des retraites
00:28:27bonne remarque
00:28:30Philippe Ballard
00:28:30je lui ai posé la question
00:28:31il dit
00:28:31ah bah oui
00:28:31nous on vote tout ce qui va dans le bon sens
00:28:32vous voyez bonne remarque
00:28:33donc les électeurs de droite
00:28:35déçus
00:28:35vont se retrouver avec un
00:28:37bonne remarque
00:28:37bonne remarque
00:28:38bon madame
00:28:39primace
00:28:40qui était
00:28:41bien d'ailleurs
00:28:41c'était une bonne porte ma parole
00:28:43je trouvais
00:28:43et elle a dit hier
00:28:44donc signé un contrat de gouvernement
00:28:45avec des idées
00:28:47et des mesures
00:28:47qui ne sont portogonales
00:28:49à nos convictions
00:28:49portogonales
00:28:50portogonales
00:28:51bon
00:28:52elle parle au peuple
00:28:53et bien
00:28:54on travaillera ensemble
00:28:56avait-elle dit hier
00:28:56nous n'avons pas que des désaccords
00:28:58avec le Rassemblement National
00:28:59bon bah c'est fait retoquer ce matin
00:29:01mais écoutez ce qu'elle a dit
00:29:01Roger Carucci
00:29:02il y a quelques jours
00:29:03je le dis sincèrement
00:29:06je l'ai déjà dit
00:29:07jamais on ne fera voter pour un LFI
00:29:09jamais on ne fera voter
00:29:11pour un parti
00:29:12associé au LFI
00:29:13Marine Le Pen
00:29:13je viens de voir
00:29:14Marine Le Pen
00:29:14Jean-Luc Mélenchon
00:29:15ou Jordan Bardella
00:29:16Jean-Luc Mélenchon
00:29:17Roger Carucci vote
00:29:18Marine Le Pen
00:29:19ou Jordan Bardella
00:29:20oui
00:29:20sans pudeur de gazelle
00:29:22sans état d'âme
00:29:23parce que pour moi aujourd'hui
00:29:24c'est LFI
00:29:25qui n'est plus dans l'arc républicain
00:29:27et moi j'affirme
00:29:28et je confirme
00:29:28que je pense qu'aujourd'hui
00:29:30le RN est dans l'arc républicain
00:29:32bon
00:29:33oui
00:29:34il a raison
00:29:35hier j'ai sondé
00:29:36pour tout vous dire
00:29:37j'ai sondé la plupart
00:29:38des partis de droite
00:29:39aujourd'hui pour savoir
00:29:40ce qu'ils pensaient
00:29:41de cette possible union des droites
00:29:42et en fait
00:29:43dans les fédérations
00:29:45à niveau local
00:29:46évidemment que tout ça
00:29:46est en train de bouger
00:29:47énormément
00:29:48il y a une réalité aussi
00:29:49par exemple
00:29:50vous prenez les députés LR
00:29:51aujourd'hui qui sont à l'Assemblée
00:29:52ils sont à peu près 45
00:29:53deux tiers d'entre eux
00:29:54ont été élus
00:29:55avec face à eux
00:29:56au second tour
00:29:56un candidat du RN
00:29:57c'est quand même
00:29:58à prendre en considération
00:29:59c'est-à-dire qu'ils ont été élus
00:30:00avec les voix du centre
00:30:01et de la gauche
00:30:01pour une partie d'entre eux
00:30:02donc si aujourd'hui ils disent
00:30:04mais bien sûr
00:30:04nous et le RN
00:30:05c'est la même chose
00:30:06ils perdent leur siège
00:30:07donc on en revient toujours
00:30:08à la même équation
00:30:09et ce qui guide
00:30:10chacun des responsables politiques
00:30:11aujourd'hui
00:30:11Monsieur Lecornu arrive
00:30:13Sébastien Lecornu
00:30:14Sébastien Lecornu
00:30:15va prendre la parole
00:30:16bien bonjour
00:30:16à toutes et à tous
00:30:18merci d'avoir répondu
00:30:19présent pour
00:30:20ce petit point presse
00:30:22de méthode
00:30:22au terme des premières
00:30:2424 heures de consultation
00:30:26que j'ai pu avoir
00:30:26avec un certain nombre
00:30:28de forces politiques
00:30:29représentées
00:30:30à l'Assemblée nationale
00:30:31et au Sénat
00:30:32quelques jours après
00:30:34la démission du gouvernement
00:30:35suite à un certain nombre
00:30:37de problèmes partisans
00:30:38sur lesquels
00:30:39je ne reviendrai pas
00:30:40et pour lesquels
00:30:41j'ai accepté
00:30:41la mission que m'a confiée
00:30:43le Président de la République
00:30:44au regard des trois semaines
00:30:46dernières mois
00:30:47de discussions
00:30:48de négociations
00:30:49de paramètres aussi
00:30:51de fonds budgétaires
00:30:52et sur d'autres sujets
00:30:52d'essayer de trouver un chemin
00:30:54et ce soir
00:30:55je me rendrai à l'Elysée
00:30:56pour présenter
00:30:57au Président de la République
00:30:58les solutions
00:30:59qui sont sur la table
00:31:00si nous arrivons
00:31:01à trouver des solutions
00:31:02et de fait
00:31:04si on voit beaucoup de choses
00:31:05dans la presse
00:31:06et beaucoup de commentaires
00:31:06dans la presse
00:31:07notamment hier
00:31:09j'ai de bonnes raisons
00:31:11de vous dire
00:31:12que parmi les bonnes nouvelles
00:31:13l'ensemble des consultations
00:31:15que j'ai pu avoir
00:31:15avec la Présidente
00:31:16de l'Assemblée Nationale
00:31:17Madame Brune Pivet
00:31:17avec le Président
00:31:18du Sénat
00:31:19Gérard Larcher
00:31:20avec l'ensemble
00:31:21des formations politiques
00:31:22de l'UDI
00:31:23de l'IOT
00:31:23des Républicains
00:31:24de Place Publique
00:31:25du Modem
00:31:25d'Horizon de Renaissance
00:31:26et d'autres
00:31:28qu'il y a une volonté
00:31:29d'avoir pour la France
00:31:31un budget
00:31:32avant le 31 décembre
00:31:33de cette année
00:31:34et cette volonté
00:31:36crée un mouvement
00:31:37et une convergence
00:31:38évidemment
00:31:39qui éloignent
00:31:39les perspectives
00:31:40de dissolution
00:31:41enfin ça ne suffit pas
00:31:42il faut évidemment
00:31:43que ce budget
00:31:44comporte un certain nombre
00:31:45de paramètres
00:31:46qui permettent
00:31:46à la France d'avancer
00:31:47je pense pouvoir dire aussi
00:31:49qu'il y a une énorme vigilance
00:31:50des formations politiques
00:31:52à dire attention
00:31:53la situation politique
00:31:54dans laquelle nous nous trouvons
00:31:55peut emporter
00:31:56des conséquences économiques
00:31:58sociales
00:31:59y compris en matière d'emploi
00:32:00et ça évidemment
00:32:01c'est un paramètre
00:32:01qui est absolument clé
00:32:03protecteur
00:32:03sur lequel nous devons
00:32:05aussi nous accorder
00:32:05et puis troisième chose
00:32:06évidemment
00:32:07la réduction de notre déficit
00:32:08qui est clé
00:32:09y compris pour
00:32:10la crédibilité
00:32:11de la signature
00:32:12de la France
00:32:13à l'étranger
00:32:14notre capacité
00:32:15tout simplement
00:32:15à emprunter
00:32:16donc l'impact aussi
00:32:16sur les taux d'intérêt
00:32:17ce qui est vrai pour l'Etat
00:32:18ce qui est particulièrement
00:32:20vrai aussi évidemment
00:32:21pour les ménages
00:32:21et les entreprises
00:32:22et tout le monde
00:32:23s'accorde à dire
00:32:24en tout cas
00:32:24dans les rendez-vous
00:32:25que j'ai eu hier
00:32:25que la cible
00:32:26de déficit public
00:32:27doit être tenue
00:32:29en dessous
00:32:30de 5%
00:32:31du déficit
00:32:32et c'est-à-dire
00:32:33en clair
00:32:34entre 4,7
00:32:35et 5%
00:32:36de manière définitive
00:32:38en tout cas
00:32:38je vous rends compte
00:32:39de ce qui m'a été dit
00:32:40par les différentes
00:32:41formations politiques
00:32:41qui témoignent d'ailleurs
00:32:43d'un chemin
00:32:43de responsabilité
00:32:45la Nouvelle-Calédonie
00:32:46qui peut paraître
00:32:47loin
00:32:48de l'hexagone
00:32:50mais sur lequel
00:32:51vous le savez
00:32:51des textes
00:32:52à prendre
00:32:52sont importants
00:32:53dans les jours
00:32:54qui viendront
00:32:54et malheureusement
00:32:56la situation politique
00:32:57nous empêche
00:32:57de débuter
00:32:58les débats
00:32:59et l'adoption
00:33:00éventuelle
00:33:00de ces textes
00:33:01par l'Assemblée nationale
00:33:02et le Sénat
00:33:02c'est un sujet
00:33:03de préoccupation majeure
00:33:04puis le troisième point
00:33:04c'est évidemment
00:33:05la situation internationale
00:33:06proche au Moyen-Orient
00:33:07en Ukraine
00:33:08la question sécuritaire
00:33:09l'image de la France
00:33:10à l'étranger
00:33:11où depuis plusieurs jours
00:33:13évidemment
00:33:13des interrogations
00:33:15dans différentes capitales
00:33:16se posent
00:33:16heureusement que la Vème République
00:33:17repose sur la solidité
00:33:19de la fonction présidentielle
00:33:20et de sa représentation
00:33:21à l'étranger
00:33:21et en Europe
00:33:23en tout cas
00:33:23il est clair
00:33:24qu'il nous faut sortir
00:33:25de cette situation
00:33:27ça veut donc dire aussi
00:33:28que
00:33:28cette volonté
00:33:30d'avoir un budget
00:33:30avant le 31 décembre
00:33:31de cette année
00:33:32oblige chacun
00:33:34à avoir
00:33:35capacité
00:33:37à avancer
00:33:37et aussi d'ailleurs
00:33:38pour permettre
00:33:39aux Françaises
00:33:39et aux Français
00:33:40d'avoir des élections municipales
00:33:42qui se tiennent
00:33:43dans les meilleures conditions
00:33:44sur cette base
00:33:45je recevrai
00:33:46l'ensemble
00:33:47des forces
00:33:48de la gauche républicaine
00:33:49ce matin
00:33:51et ce midi
00:33:52pour voir
00:33:52quelles sont
00:33:53les concessions
00:33:53qu'elles demandent
00:33:54aux autres formations politiques
00:33:56pour garantir
00:33:56cette stabilité
00:33:57et quelles sont
00:33:57les concessions
00:33:58qu'elles sont prêtes
00:33:59à faire aussi
00:33:59le cas échéant
00:34:00pour le permettre
00:34:01car j'ai cru comprendre
00:34:02qu'elles aussi
00:34:02souhaitaient que la France
00:34:03puisse se donner
00:34:04d'un budget
00:34:04avant la fin de cette année
00:34:06et donc on le voit bien
00:34:07de ce moment
00:34:08de difficulté
00:34:09de crise
00:34:10crée aussi
00:34:11un moment de responsabilité
00:34:12sur lequel je puisse trouver
00:34:13sur lequel j'espère
00:34:14pouvoir trouver
00:34:15un certain nombre
00:34:16de solutions
00:34:16pour les présenter
00:34:19ce soir
00:34:19au chef de l'État
00:34:20qui me soit permis
00:34:21de terminer par un point
00:34:22qui n'est pas que technique
00:34:23puisque j'ai pu voir
00:34:24qu'un certain nombre
00:34:25de Françaises
00:34:25et de Français
00:34:26se sont émus
00:34:27il se trouve
00:34:28que les membres
00:34:28du gouvernement
00:34:29lorsqu'ils quittent
00:34:30leurs fonctions
00:34:30ont le droit
00:34:31à trois mois
00:34:33d'indemnité
00:34:34lorsqu'ils n'ont pas
00:34:34de revenus
00:34:35par ailleurs
00:34:36il est évident
00:34:37que les ministres
00:34:38qui auront été ministres
00:34:39seulement quelques heures
00:34:40n'auront pas le droit
00:34:41à ces indemnités
00:34:42j'ai décidé de les suspendre
00:34:43on ne peut pas vouloir
00:34:44faire des économies
00:34:45si on ne maintient
00:34:46pas par ailleurs
00:34:47une règle
00:34:48d'exemplarité
00:34:49et de rigueur
00:34:50dans la suite
00:34:50des autres décisions
00:34:51que j'ai pu prendre
00:34:52j'ai eu l'occasion
00:34:52de me réexprimer
00:34:53ce soir
00:34:54après ou avant
00:34:56m'être rendu
00:34:56le cas échéant
00:34:57à l'Élysée
00:34:57à la rencontre
00:34:58du chef de l'État
00:34:58merci beaucoup
00:34:59Sébastien Lecornu
00:35:01qui
00:35:02alors d'abord
00:35:03une remarque de forme
00:35:04il a une excellente voix
00:35:05monsieur Lecornu
00:35:07et il a un débit
00:35:08qui est assez agréable
00:35:09à écouter
00:35:10il aurait pu être
00:35:11il parle bien
00:35:12il tranche avec
00:35:13la petite musique
00:35:14macronienne
00:35:15je trouve que
00:35:15voilà
00:35:16c'est assez agréable
00:35:16de l'écouter
00:35:17il parlait bien
00:35:18le problème
00:35:19il n'est qu'il n'a rien à dire
00:35:19moi je ne comprends pas
00:35:20il vient de dire
00:35:22qu'il n'y aura pas
00:35:24de dissolution
00:35:25et qu'il y aura
00:35:26un gouvernement de gauche
00:35:27il a dit que
00:35:28voilà
00:35:28c'est quand même
00:35:30c'est pas rien
00:35:31c'est un peu ce que j'avais dit ce matin
00:35:32c'est pas rien
00:35:33ce qu'il vient de dire
00:35:34donc il vient de dire
00:35:34qu'il n'y aura pas de dissolution
00:35:35en fait
00:35:36il y a un intérêt commun
00:35:39à tous ces gens
00:35:40c'est d'empêcher le RN
00:35:42au pouvoir
00:35:43donc cet intérêt
00:35:44il est fort
00:35:45ça les lie
00:35:46les lieux
00:35:47tous
00:35:49et ça leur permet
00:35:50effectivement
00:35:50de trouver
00:35:51des compromis
00:35:53ou des concessions
00:35:53etc
00:35:54c'est en tout cas
00:35:55une analyse possible
00:35:56que je vous soumets
00:35:56non mais ça se paiera
00:35:57très cher au président
00:35:58à la présidentielle
00:35:59pas sûr
00:36:00pas sûr
00:36:00vous savez tu gagnes du temps
00:36:01tu sais pas ce qui peut arriver
00:36:02l'important politique
00:36:03c'est de gagner du temps
00:36:04tu gagnes du temps
00:36:05bon aujourd'hui
00:36:06regardez le gain électoral
00:36:07qu'a eu les républicains
00:36:08en entrant au gouvernement
00:36:09pourquoi la gauche
00:36:10ne serait pas aussi
00:36:11elle gagnante
00:36:12d'une certaine manière
00:36:12d'exercer le pouvoir
00:36:13on ne sait pas
00:36:13parce qu'ils ne vont pas rester
00:36:14très longtemps
00:36:14mais vous n'en savez rien
00:36:16franchement
00:36:17vous n'en savez rien
00:36:18en plus quand la gauche
00:36:19prend le pouvoir
00:36:19elle ne le rend pas forcément
00:36:20ça c'est une donnée historique
00:36:22donc vous ne savez pas
00:36:24ce qui peut se passer
00:36:25il a parlé de gauche républicaine
00:36:26c'est la formule
00:36:27que j'ai trouvée intéressante
00:36:27parce que là
00:36:28on prépare déjà les esprits
00:36:30voilà avec qui on va s'associer
00:36:31c'est pas LFI
00:36:31c'est la gauche républicaine
00:36:33et comme vous avez un président
00:36:34qui est attiré par le chaos
00:36:35qui est attiré
00:36:37j'ai envie de dire
00:36:38naturellement
00:36:39par le chaos
00:36:39je ne sais pas s'il le veut
00:36:40je ne sais pas
00:36:41s'il le désire
00:36:42s'il l'a théorisé ou pas
00:36:43mais c'est son penchant naturel
00:36:45il est attiré par le chaos
00:36:47et par le vide
00:36:47parce que dans 18 mois
00:36:48et c'est plus ce qu'il fait
00:36:49vous avez une configuration explosive
00:36:52et tout est possible
00:36:53mais moi je suis quand même
00:36:54très surpris
00:36:55tout est possible
00:36:56j'ai entendu comme vous
00:36:57les messages subliminaux
00:36:58qui sont passés
00:36:59je recevrai
00:37:00c'est pas subliminaux
00:37:02ça peut-être
00:37:02on pourrait éviter
00:37:03mais je n'arrive pas à comprendre
00:37:04pourquoi
00:37:05il prend la parole
00:37:06ce matin
00:37:07alors que visiblement
00:37:09rien n'est acté
00:37:10rien n'est fait
00:37:11mais il prépare l'opinion
00:37:12et il prépare la gauche
00:37:14qui arrive
00:37:14il prépare la gauche
00:37:16il ne s'est pas exprimé
00:37:17pendant trois semaines
00:37:18mais enfin
00:37:19est-ce que vous
00:37:19il était
00:37:20il était
00:37:20au manette
00:37:21est-ce que vous voyez
00:37:22le hold up
00:37:23est-ce que vous voyez
00:37:24le hold up
00:37:25qu'on est en train
00:37:26de réaliser en France
00:37:27vous avez un parti
00:37:28qui a fait moins de 2%
00:37:30qui s'appelle
00:37:31le parti socialiste
00:37:32et il est possible
00:37:33que celui
00:37:34ou celle
00:37:34qui dirigera
00:37:35la France demain
00:37:36soit issu
00:37:37du rang du parti socialiste
00:37:38ça s'appelle
00:37:39juste un hold up
00:37:40et tout ça
00:37:41se fait
00:37:42dans la grande
00:37:42légalité constitutionnelle
00:37:44il n'y a rien à faire
00:37:45donc les français
00:37:45qui voient ça
00:37:46ils disent
00:37:46mais
00:37:47on n'a pas voté
00:37:50pour ça
00:37:50on peut prendre
00:37:51en perspective
00:37:51le score
00:37:52à la présidentielle
00:37:53il y a aussi
00:37:54un nombre de sièges
00:37:55à l'assemblée
00:37:56le parti socialiste
00:37:57a plus de sièges
00:37:58que les républicains
00:37:58et les républicains
00:37:59ont eu un premier ministre
00:38:00donc on a créé un précédent
00:38:01simplement je veux juste
00:38:02attirer votre attention
00:38:03quand on parle
00:38:03de gauche républicaine
00:38:04à l'intérieur
00:38:04on met les écolos
00:38:05qui étaient à Sainte-Solines
00:38:06là où on a caillassé
00:38:07des gendarmes
00:38:08on met les communistes
00:38:10donc chacun fera son avis
00:38:11aussi sur le rôle
00:38:12que peuvent jouer
00:38:13les communistes
00:38:13donc vous pouvez avoir
00:38:14à mettre aussi
00:38:15les écologistes
00:38:16et les communistes
00:38:16Madame Rousseau
00:38:17à l'intérieur
00:38:18pourquoi pas
00:38:19allons-y
00:38:19bien sûr
00:38:20ça va rassurer
00:38:21énormément les marques
00:38:22non à l'agriculture
00:38:22vu qu'elle est intéressée
00:38:23par la rentabilité
00:38:24des agriculteurs
00:38:25et Madame Tondelier
00:38:25à l'intérieur
00:38:26et Emmanuel Macron
00:38:27je le répète
00:38:28signera tout ça
00:38:29validera tout ça
00:38:30parce que pour lui
00:38:31l'important c'est de résoudre
00:38:32et là on a compris
00:38:32que le bilan
00:38:33n'avait plus d'intérêt
00:38:33ce qui compte
00:38:34le bilan n'a plus d'intérêt
00:38:35pour répondre à Olivier
00:38:37face à un hold-up
00:38:38comme ça
00:38:39il faut ambiancer
00:38:39comme on dit
00:38:40il faut ambiancer un peu
00:38:41exactement
00:38:41préparer
00:38:42Madame Borne
00:38:43alors écoutons
00:38:44Monsieur Fort
00:38:45priorité à gauche
00:38:46écoutons-le
00:38:47il y a un an
00:38:50les français ont voté
00:38:51comme ils n'avaient jamais
00:38:51voté depuis 40 ans
00:38:52et ils ont voté
00:38:54en donnant une priorité
00:38:55à la gauche
00:38:55je pense que le temps
00:38:56est venu effectivement
00:38:57de passer à la gauche
00:38:59on a essayé quand même
00:39:00trois premiers ministres
00:39:01de droite successifs
00:39:02avec les résultats
00:39:04que chacun connaît
00:39:04désormais
00:39:05et ensuite
00:39:06il faut respecter
00:39:07la vie des français
00:39:08la gauche
00:39:09qui a été élue
00:39:09d'ailleurs
00:39:09aux législatives
00:39:10n'est plus la même
00:39:11qu'aujourd'hui
00:39:11puisqu'ils sont divisés
00:39:12donc ce qu'il dit
00:39:13est faux
00:39:13ça c'est vrai
00:39:14mais bon
00:39:15peut-être que
00:39:15ils seront de nouveau liés
00:39:16si jamais ils en ont besoin
00:39:18à la dissolution
00:39:18je ne sais pas
00:39:20si PS et LFI
00:39:21iront de nouveau
00:39:23main dans la main
00:39:23s'ils ont besoin
00:39:24de sauver un siège
00:39:24si
00:39:25en tout cas pour l'instant
00:39:26ils tiennent le cordon sanitaire
00:39:27ils ne vont pas aux mêmes réunions
00:39:28et Madame Borde
00:39:30c'est intéressant Olivier Faure
00:39:31parce qu'il y a une revanche sociale
00:39:32pour Olivier Faure
00:39:33Olivier Faure c'est le petit chose
00:39:34il est mal considéré
00:39:35au parti socialiste
00:39:36c'est pas un nénard
00:39:37qu'il n'a pas fait
00:39:38des grandes études
00:39:39c'est le mec d'appareil
00:39:41et alors
00:39:41s'il n'a jamais
00:39:42il obtenait Matignon
00:39:44ce serait
00:39:44ce matin il a commencé
00:39:46à composer son gouvernement
00:39:46dans cette interview
00:39:47il a commencé à composer
00:39:48son équipe
00:39:49on a déjà à peu près
00:39:50l'équipe
00:39:50il garde Jean-Noël Barreau
00:39:51pour votre plaisir
00:39:53il a donné un autre nom
00:39:55je pense qu'il gardera
00:39:56également Agnès Pannier
00:39:57Runacher
00:39:58même si la période
00:39:59n'est pas la meilleure
00:40:00pour elle
00:40:00puisqu'il n'y a pas de canicule
00:40:02je le rappelle
00:40:02du mois d'octobre
00:40:03au mois de l'avril
00:40:04en prévision du printemps
00:40:06il est toujours bon
00:40:07d'avoir
00:40:08Mme Agnès Pannier-Runacher
00:40:09elle est plastique
00:40:11Mme Agnès Pannier-Runacher
00:40:14elle est plutôt
00:40:15elle est plastique
00:40:16elle est à gauche
00:40:16à droite
00:40:17elle a refusé de serrer la main
00:40:18du Benjamin de l'Assemblée
00:40:19qui était du RN
00:40:20oui oui
00:40:20c'est des gens qui a refusent
00:40:21de serrer la main
00:40:22c'est vraiment
00:40:23elle est vertueuse
00:40:26bien sûr
00:40:26elle est républicaine
00:40:27je ne sais pas ce que ça veut dire
00:40:28mais ce n'est pas grave
00:40:29c'est comme avancer
00:40:31c'est le mot avancer
00:40:32qui devient l'antiphrase
00:40:33je pense qu'il faut avancer
00:40:34moi j'ai l'impression
00:40:35je ne sais pas où on avance
00:40:36d'ailleurs
00:40:37ça meilleure
00:40:37ça demande un complément
00:40:38avancer vers où ?
00:40:40avancer
00:40:40et vers quoi ?
00:40:42il faut avancer
00:40:43on est au bord du couvre
00:40:44il faut faire un grand pas en avant
00:40:46on va avancer
00:40:47alors Mme Borne
00:40:49de tout temps effectivement
00:40:50les retraites ont été un sujet épidermique
00:40:51dans notre pays
00:40:52qu'est-ce que vous vouliez dire ?
00:40:53pardonnez-moi
00:40:53non mais ce qui avance
00:40:54le monde continue d'avancer
00:40:56pendant ce temps-là
00:40:57la note de la France
00:40:58va être dégradée deux fois
00:41:00d'ici
00:41:00dans les huit jours qui viennent
00:41:02par
00:41:03Moody's
00:41:03et par Moody's
00:41:05les capitales européennes
00:41:08nous regardent
00:41:08et se taisent
00:41:09parce que tellement
00:41:10elles sont estomaquées
00:41:11par ce qui se passe
00:41:12non seulement
00:41:13on fera aucune réforme structurelle
00:41:15mais tous les indicateurs
00:41:17vont se dégrader
00:41:18vont continuer à se dégrader
00:41:19ça a déjà commencé
00:41:20c'est-à-dire que
00:41:21à la fois
00:41:22tous
00:41:23l'ensemble
00:41:24des signaux
00:41:26sont déjà au rouge
00:41:27mais bon continuons
00:41:28alors Mme Borne
00:41:29dans le Parisien ce matin
00:41:30de tout temps effectivement
00:41:31les retraites ont été un sujet
00:41:32épidermique dans notre pays
00:41:33elles viennent se réveiller
00:41:34c'est puissant
00:41:35si c'est la condition
00:41:37de la stabilité du pays
00:41:38on doit examiner
00:41:39les modalités
00:41:40et les conséquences concrètes
00:41:41d'une suspension
00:41:41jusqu'au débat
00:41:42qui devra se tenir
00:41:43lors de la prochaine présidentielle
00:41:44c'était particulièrement
00:41:46épidermique
00:41:46quand il y avait
00:41:47un million de personnes
00:41:48dans la rue
00:41:48et que Mme Borne
00:41:49a déclenché le 49-3
00:41:50alors il y a quand même
00:41:51exactement
00:41:51il y a quand même
00:41:52il y a quand même
00:41:53le nombre
00:41:55de députés
00:41:56renaissance
00:41:57qui pourraient voter
00:41:58la censure
00:41:58ça ça va être une question
00:42:00s'il y a un gouvernement
00:42:00de gauche
00:42:01Maud Bréjean
00:42:01par exemple
00:42:02dit en tant que député
00:42:03renaissance
00:42:04attaché à la stabilité
00:42:05institutionnelle
00:42:05et économique du pays
00:42:06je n'accèderai pas
00:42:07un gouvernement
00:42:08mené par Olivier Faure
00:42:09ne pas accepter
00:42:10ce n'est pas forcément
00:42:10voter la censure
00:42:11attention
00:42:12ah non mais attendez Pascal
00:42:13alors ça veut dire quoi
00:42:13on rigole
00:42:14mais non mais
00:42:15un député de renaissance
00:42:16qui voterait avec LFI
00:42:17et avec l'ERN
00:42:18pour faire tomber
00:42:19un gouvernement
00:42:19issu en partie
00:42:20de ses propres rangs
00:42:21mais ils vont s'abstenir
00:42:23non mais
00:42:23moi je pense qu'ils s'abstiennent
00:42:24au pire
00:42:25Sylvain Maillard
00:42:26Sylvain Maillard
00:42:27Sylvain Maillard
00:42:29Sylvain Maillard
00:42:31mon engagement
00:42:32comme débuté
00:42:32a toujours été
00:42:33pour le développement
00:42:33de l'économie
00:42:34dans une politique
00:42:34de l'offre
00:42:34et pour le respect
00:42:35de l'autorité partout
00:42:36je ne veux donc soutenir
00:42:37un gouvernement
00:42:37qui serait conduit
00:42:38par Olivier Faure
00:42:39ou Boris Vallaud
00:42:40moi je comprends
00:42:43ce que dit Thomas
00:42:44ça veut dire
00:42:45que les mots
00:42:45n'ont plus aucun sens
00:42:46je n'accepte pas
00:42:47un gouvernement
00:42:48à la fin
00:42:48ce sera
00:42:49je m'abstiens
00:42:49donc j'accepte
00:42:50puisque ça revient
00:42:51à les laisser
00:42:52parce que les mots
00:42:54ont un sens ou pas
00:42:55il faudra voir
00:42:55ce que fait Horizon
00:42:56c'est Edouard Philippe
00:42:57Gérald Darmanin
00:42:58qu'on n'entend pas beaucoup
00:42:59et voilà
00:43:00est-ce qu'il va à un moment
00:43:00lui aussi prendre position
00:43:01dans cette affaire
00:43:02bon bah il y a encore
00:43:03beaucoup d'inconnus
00:43:03mais le chemin est dégagé
00:43:06maintenant ça y est
00:43:06on sait vers où on va
00:43:08mais par exemple
00:43:10vous imaginez
00:43:11monsieur Darmanin
00:43:12travailler avec
00:43:13monsieur Olivier Faure
00:43:14c'est possible ?
00:43:14je ne pense pas
00:43:15même s'il a souvent
00:43:16mis en avant
00:43:17une fibre sociale
00:43:18je ne crois pas
00:43:18que Gérald Darmanin
00:43:19ait envie d'aller
00:43:20dans une coalition
00:43:22gouvernementale
00:43:22avec
00:43:22ça veut dire quoi
00:43:24ça veut dire que
00:43:25tous les postes régaliens
00:43:27seraient tenus
00:43:28par
00:43:28dans cette hypothèse
00:43:30par des gens
00:43:31plutôt à gauche
00:43:33ministre de l'Intérieur
00:43:34ministre de la Justice
00:43:35ils vont conserver
00:43:36Eric Lombard
00:43:37bien sûr
00:43:37on peut imaginer
00:43:39que vous ayez
00:43:39des gens issus
00:43:40du bloc central
00:43:41plutôt classés à gauche
00:43:42ou en tout cas
00:43:43anciennement à gauche
00:43:43qui occupent ses fonctions
00:43:44voire carrément
00:43:45des socialistes
00:43:46et à gauche
00:43:47par exemple
00:43:47ministre de la Justice
00:43:48ministre de l'Intérieur
00:43:49ça ils en ont
00:43:49il y a quelques magistrats
00:43:51qui peuvent être promus
00:43:53donc il y a beaucoup
00:43:53de gens qui ont
00:43:55après on parle
00:43:56d'Olivier Faure
00:43:57ou Boris Vallaud
00:43:57ça peut aussi être
00:43:58une personne
00:43:58un peu moins
00:43:59urtiquante
00:44:00qui pourrait être sortie
00:44:02qui serait classée à gauche
00:44:03je ne sais pas
00:44:03Laurent Berger par exemple
00:44:04on verra
00:44:07Berger on lui a proposé
00:44:08plusieurs fois
00:44:09il l'a dit
00:44:10un mot
00:44:12sur Attal et Philippe
00:44:13les deux
00:44:15renégats
00:44:15de service
00:44:16hier
00:44:17qui se sont exprimés
00:44:18quasiment au même moment
00:44:19pour lâcher le président
00:44:20c'est quand même
00:44:21des gens qui ont été
00:44:22premiers ministres
00:44:24et l'un et l'autre
00:44:24ils ont parlé
00:44:25à deux heures d'écart
00:44:26un sur France Inter
00:44:27l'autre sur RTL
00:44:28pour enterrer
00:44:29le président de la République
00:44:30les trahisons
00:44:31ce n'est pas les premières
00:44:32qu'on découvre
00:44:33je pourrais vous en citer
00:44:34une dizaine
00:44:35rien que sur la 5ème République
00:44:36c'est comme ça
00:44:37ils veulent se marquer
00:44:38Emmanuel Macron
00:44:39est radioactif
00:44:40aujourd'hui pour eux
00:44:41ils sont obligés
00:44:41de trancher
00:44:42de trahir
00:44:43le mot renégat
00:44:45c'est des gens
00:44:48qui trahissent
00:44:48une cause
00:44:50je l'enlève
00:44:52il est insultant
00:44:53il n'est pas très valorisant
00:44:55alors j'enlève
00:44:57renégat
00:44:57enfin traite
00:44:58c'est pas mieux
00:44:59moi je vous recommande
00:45:00de lire le bouquin
00:45:01de Tony Blair
00:45:02qui est sorti
00:45:02sur le leadership
00:45:03Tony Blair
00:45:04après a quitté
00:45:05le gouvernement
00:45:07après y avoir
00:45:08passé 10 ans
00:45:09et avoir
00:45:093 fois gagné
00:45:10les élections générales
00:45:12et il est parti
00:45:12vraiment mais
00:45:13comme un
00:45:14détesté
00:45:15Tony
00:45:16vomit
00:45:16il l'est encore
00:45:17d'ailleurs
00:45:17par l'essentiel
00:45:18de la classe politique
00:45:18anglaise
00:45:19et par les médias
00:45:21britanniques
00:45:21et il a refait
00:45:22depuis une vie
00:45:23il a fait une fortune
00:45:24considérable
00:45:2560 ou 100 millions
00:45:27d'euros
00:45:27sur son compte personnel
00:45:28c'est pas mal
00:45:29en faisant du business
00:45:31avec les pays arabes
00:45:32et en ayant une fondation
00:45:33qui devait
00:45:35théoriquement
00:45:35développer
00:45:36les territoires
00:45:39et faire avancer
00:45:40la cause
00:45:40des deux états
00:45:42en Palestine
00:45:43et en Israël
00:45:44côte à côte
00:45:44et bien
00:45:47Tony Blair
00:45:48a fait un livre entier
00:45:49où il explique
00:45:50le leadership
00:45:51et dans le leadership
00:45:52un des longs chapitres
00:45:54lui qui a été assassiné
00:45:5510 000 fois
00:45:56par ses anciens amis
00:45:57c'est justement
00:45:58sur le concept
00:45:58de trahison
00:45:59il dit qu'il n'y a pas
00:46:00de trahison
00:46:00à partir du moment
00:46:01où vous avez
00:46:02autour de vous
00:46:03des gens de talent
00:46:04qui peuvent remplir
00:46:05le rôle
00:46:06vous n'êtes pas
00:46:07propriétaire
00:46:07de votre
00:46:08ministère
00:46:10je ne dis pas
00:46:11marocain
00:46:12de votre gouvernement
00:46:13et donc
00:46:14il est normal
00:46:15il est absolument
00:46:16normal
00:46:17qu'il y ait
00:46:18autour de vous
00:46:18cette rivalité
00:46:19vous ne rêvez pas
00:46:23d'Elysée
00:46:23vous êtes préparé
00:46:25à devenir
00:46:26président
00:46:27une fois que vous avez
00:46:27été prévu
00:46:28ministre
00:46:28M. Attal
00:46:29et M. Philippe
00:46:30ça ne discrédite pas
00:46:31un an
00:46:32pour faire oublier
00:46:33qu'ils ont été
00:46:33associés au macronisme
00:46:35alors il faut
00:46:35donner tous les gages
00:46:36ça ne les déshonore pas
00:46:38non parce qu'il y a eu
00:46:39beaucoup de trahisons
00:46:39je suis d'accord
00:46:40mais enfin
00:46:40c'est quand même
00:46:42une manœuvre
00:46:43qui n'est pas glorieuse
00:46:43non mais c'est pas
00:46:44qu'il ne soit pas glorieux
00:46:45c'est que
00:46:46surtout venant de
00:46:47M. Attal
00:46:47mais sur quelle
00:46:49force sociale
00:46:51réelle
00:46:52s'appuie M. Attal
00:46:54sur quelle force politique
00:46:57quel projet politique
00:46:58il est capable
00:46:59de fédérer
00:46:59des français
00:47:00qui sont à ce point
00:47:01désunis
00:47:02et bien la réponse
00:47:03est néant
00:47:03aucune
00:47:04mais il ne représente rien
00:47:05Gabriel Attal
00:47:06il ne représente rien
00:47:07sauf
00:47:08il est le candidat
00:47:09des médias
00:47:10un des candidats
00:47:11des médias
00:47:12c'est à dire
00:47:12qu'il est reçu
00:47:14en majesté
00:47:16un peu partout
00:47:16parce que les gens
00:47:17l'aiment bien
00:47:17parce que d'ailleurs
00:47:18ce qui est vrai
00:47:19il est sympathique
00:47:19intelligent
00:47:20agréable
00:47:21et comme en plus
00:47:22il a des positions
00:47:23anti-rassemblement national
00:47:24ça va très bien
00:47:25aux médias
00:47:25oui c'est ça
00:47:26il a une toute petite partie
00:47:27de l'oligarchie
00:47:28du sixième arrondissement
00:47:29voilà
00:47:30point barre
00:47:31point barre
00:47:31et encore le sixième
00:47:32ouest
00:47:32oui oui
00:47:33mais vous avez
00:47:34complètement raison
00:47:34et il est là
00:47:35vous avez parfaitement raison
00:47:36mais vous le mettez
00:47:37demain dans une élection
00:47:38présidentielle
00:47:38il fait moins de ça
00:47:39il a quand même été élu
00:47:40dans sa circonstruction
00:47:41non mais
00:47:41je veux dire
00:47:42mais là vous me faites plaisir
00:47:44Gabriel Attace
00:47:44mais non mais
00:47:45en fait
00:47:45il nous représente
00:47:46il représente comme un centre gauche
00:47:49qui existe en France
00:47:50depuis longtemps
00:47:52les déceintes du MRV
00:47:53vous verrez
00:47:54vous verrez
00:47:55vous verrez
00:47:56c'est même pas trop d'être réel
00:47:57tout ce qui a perdu le parti socialiste
00:47:59vous verrez
00:48:00et le parti socialiste
00:48:01en se radicalisant
00:48:02il a créé des gens
00:48:03comme Glucksmann
00:48:04comme il a permis
00:48:05des gens comme Attal de vivre
00:48:06voilà
00:48:07allez
00:48:07je crois qu'on va marquer une pause
00:48:09mais vous verrez
00:48:09vous avez raison
00:48:10d'ailleurs ce centre gauche
00:48:11vous avez raison
00:48:11mais il existe
00:48:13mais bien sûr
00:48:13il n'est même pas sûr
00:48:14d'être réel
00:48:15en cas de dissolution
00:48:15bien sûr
00:48:16on va marquer
00:48:18très favorable
00:48:19on va marquer une pause
00:48:19non mais
00:48:20cet espace là
00:48:21qui va aujourd'hui
00:48:23de François Hollande
00:48:24à Glucksmann
00:48:26avec Attal
00:48:27et un peu de
00:48:28Edouard Philippe
00:48:29est-ce qu'on peut le mettre là-dedans
00:48:30ces quatre là
00:48:31sont un peu sur les mêmes
00:48:32bon ça représente effectivement
00:48:34Philippe est un peu plus à droite
00:48:35oui
00:48:35il est à droite
00:48:37il est à l'UNP
00:48:37oui
00:48:38Edouard Philippe
00:48:39il est à droite
00:48:40comme un AJP
00:48:40la pause
00:48:42à tout de suite
00:48:43il est 10h01
00:48:46on est toujours sur Europe 1
00:48:47et sur CNews
00:48:49on est ensemble
00:48:49jusqu'à 10h30
00:48:50sur ces deux antennes
00:48:52Margot Siffer
00:48:53nous rappelle les titres
00:48:546 millions
00:48:58c'est le nombre d'étrangers
00:48:59qui vivent en France
00:49:00selon un nouveau décompte
00:49:01de l'INSEE
00:49:02un chiffre qui représentait
00:49:03l'an dernier
00:49:048,8% de la population
00:49:06dans le détail
00:49:0745% de ces personnes
00:49:09possèdent la nationalité
00:49:10d'un pays africain
00:49:11contre 35%
00:49:12d'un pays européen
00:49:14à titre de comparaison
00:49:15en 1968
00:49:16près de 3 étrangers
00:49:17sur 4 en France
00:49:18avaient la nationalité
00:49:19d'un pays européen
00:49:20et 1 sur 4
00:49:21une nationalité africaine
00:49:23le procès de Cédric Jubilard
00:49:26se poursuit
00:49:26ce mercredi
00:49:27devant la cour d'assises
00:49:28du Tarn
00:49:28avec le témoignage
00:49:29de sa mère
00:49:30elle avait indiqué
00:49:31aux policiers
00:49:31dès le lendemain
00:49:32de la disparition
00:49:33de Delphine
00:49:34espérait que son fils
00:49:35soit innocent
00:49:35il avait tenu
00:49:36quelques semaines
00:49:36avant sa mort
00:49:37des propos menaçants
00:49:38à l'encontre
00:49:39de son épouse
00:49:39qui menaçait
00:49:40de le quitter
00:49:41j'en ai marre
00:49:42je vais la tuer
00:49:42je vais l'enterrer
00:49:43personne ne la retrouvera
00:49:45avait-il déclaré
00:49:46et puis de hauts
00:49:48responsables américains
00:49:49Qataris et Turcs
00:49:49attendus ce mercredi
00:49:50en Égypte
00:49:51pour poursuivre
00:49:52les négociations
00:49:53en direct entre Israël
00:49:54et le Hamas
00:49:54le Hamas qui demande
00:49:55des garanties
00:49:56de la part des médiateurs
00:49:57que la guerre finira
00:49:58une bonne fois pour toutes
00:49:59Donald Trump a assuré hier
00:50:01qu'il y avait une réelle chance
00:50:02de conclure
00:50:03un accord de paix
00:50:04à Gaza
00:50:04si Margot
00:50:05on parle de Glucksmann
00:50:07entrer au gouvernement
00:50:08on parle de Cazeneuve
00:50:09Glucksmann
00:50:10je ne sais pas
00:50:11quelle place
00:50:12il pourrait avoir
00:50:13monsieur
00:50:13une bonne place
00:50:14Glucksmann
00:50:14pourquoi pas
00:50:15premier ministre
00:50:16d'ailleurs
00:50:17moi mon intuition
00:50:18c'est plutôt
00:50:19que ce sera quelqu'un
00:50:19qui soit pas très urtiquant
00:50:21et pas donc issu
00:50:21des partis
00:50:22tels qu'on l'entend
00:50:23on peut avoir
00:50:23une vieille gloire de gauche
00:50:25on peut avoir
00:50:25une vieille gloire de gauche
00:50:27qui vous pensez ?
00:50:27Bernard Cazeneuve
00:50:28il est un peu comme ça
00:50:29un peu glint
00:50:29ah Bernard Cazeneuve
00:50:30quelqu'un qui a occupé
00:50:31des fonctions importantes
00:50:32Jean-Louis Borloo
00:50:33qu'on a revu récemment
00:50:34sur les plateaux de télévision
00:50:35Jean-Louis Borloo
00:50:36il veut
00:50:37alors c'est intéressant
00:50:38ce qu'il dit
00:50:39Jean-Louis Borloo
00:50:39mais il veut mettre
00:50:40tout le système par terre
00:50:41il veut tout changer
00:50:42il peut aussi
00:50:43si on lui dit
00:50:44il n'y a pas
00:50:44les coups des franches
00:50:45il peut aussi
00:50:45simplement exécuter
00:50:47une feuille de route
00:50:48qui serait décidée
00:50:49si c'est le PS
00:50:50qui effectivement
00:50:52qui est à la main
00:50:52ils vont imposer
00:50:54d'avoir un grand nombre
00:50:55de membres PS
00:50:56dans le gouvernement
00:50:57vous vous rendez compte
00:50:58que
00:50:59on n'en est pas là
00:51:00mais si le PS
00:51:01est à son premier ministre
00:51:04cours des comptes
00:51:06un PS
00:51:06conseil constitutionnel
00:51:09un PS
00:51:10toutes les autorités
00:51:11indépendantes de ce pays
00:51:13quasiment
00:51:13des PS
00:51:16c'est sidérant
00:51:17France Inter
00:51:18c'est sidérant
00:51:20non mais je vous assure
00:51:21ce pays
00:51:21ce pays est absolument sidérant
00:51:23c'est-à-dire qu'un parti
00:51:25qui a fait moins de 2%
00:51:26arrive avec
00:51:28l'espace médiatique
00:51:29la complicité
00:51:30de l'espace médiatique
00:51:31à avoir tous les postes
00:51:32en France
00:51:32et trouver ça formidable
00:51:34je vous assure
00:51:35si un jour
00:51:37il n'y a pas
00:51:38un retour de boomerang
00:51:40ou un retour de bâton
00:51:40ils prennent des risques
00:51:43ils prennent des risques
00:51:44à ne pas écouter
00:51:44évidemment les français
00:51:45c'est ce qu'on dit
00:51:46en permanence
00:51:46c'est-à-dire que
00:51:47c'est ce qui s'est passé
00:51:48aux Etats-Unis
00:51:48pourquoi Trump
00:51:50pourquoi Trump
00:51:51c'est souvent une réaction
00:51:52parce qu'à force
00:51:53de ne pas écouter les peuples
00:51:54ben t'as Trump
00:51:55c'est aussi la faute de la droite
00:51:56de ne pas s'entendre
00:51:57et de laisser le champ libre
00:51:58Étienne Campion
00:52:00vous étiez venu déjà Étienne
00:52:01absolument
00:52:01vous êtes journaliste à Marianne
00:52:02voilà
00:52:03là vous êtes vraiment
00:52:05au coeur
00:52:05avec ce jeu
00:52:06hélas
00:52:07le président toxique
00:52:08alors moi j'ai une question
00:52:09toute simple à vous poser
00:52:10j'ai dit tout à l'heure
00:52:11si
00:52:12vraiment
00:52:13il y a un gouvernement de gauche
00:52:15j'en tirerais la conclusion
00:52:17qu'Emmanuel Macron
00:52:18est attiré par le chaos
00:52:19attiré par le chaos
00:52:21et là on arrive
00:52:22sur la psychologie
00:52:23parce que la logique
00:52:24c'est de dissoudre
00:52:26c'est ça la logique
00:52:27évidemment
00:52:27dans cette situation
00:52:29mais si
00:52:31il met un gouvernement de gauche
00:52:32c'est qu'il met lui-même
00:52:34les conditions
00:52:34d'un chaos possible
00:52:36et je voulais connaître
00:52:36votre analyse
00:52:37ah mais c'est
00:52:38exactement ce que je pense
00:52:39à court terme
00:52:41la nomination de Le Cornu
00:52:43m'a tout de suite
00:52:43laissé apparaître ça
00:52:44c'est à dire que
00:52:45vous voyez bien
00:52:46que dans le contexte actuel
00:52:48nommer Le Cornu
00:52:49dont je fais le portrait
00:52:51dans le livre
00:52:51qui est un des plus aîlés
00:52:52des plus fidèles
00:52:53depuis 2017
00:52:54était un signal envoyé
00:52:56pour que ça n'aille pas
00:52:57très loin
00:52:58et là
00:52:58cette démission
00:53:01qui arrive lundi
00:53:02puisque Macron
00:53:03lui impose le maire
00:53:04c'était signé
00:53:06c'est à dire que
00:53:06Macron
00:53:07à mon sens
00:53:08recherche
00:53:09les conditions
00:53:10d'une dissolution
00:53:11il n'ira jamais
00:53:12à la démission
00:53:13ça c'est ma thèse
00:53:14j'en suis convaincu
00:53:14mais pourquoi
00:53:15s'il veut les conditions
00:53:16de la dissolution
00:53:17pourquoi il ne dissout pas
00:53:18ce soir ?
00:53:18parce qu'il a envie
00:53:19que ça devienne
00:53:19une espèce d'évidence
00:53:20c'est comme ça
00:53:21ça l'est déjà
00:53:22ça l'est déjà
00:53:23mais vous allez voir
00:53:24qu'elle va arriver
00:53:24de toute façon
00:53:25et vous croyez
00:53:26que ça peut arriver ?
00:53:27parce que ça peut tenir
00:53:28puisque pourquoi ça peut tenir ?
00:53:29parce que tout le monde
00:53:30a intérêt à ce que ça tienne
00:53:31c'est à dire que
00:53:32Renaissance n'a pas envie
00:53:33de retourner aux urnes
00:53:34parce que s'ils retournent aux urnes
00:53:36ils n'ont plus de députés
00:53:37tout le monde a peur
00:53:38du rassemblement national
00:53:39qui ne fait que monter
00:53:40donc il peut avoir
00:53:42une sorte d'accord
00:53:42madame Borne
00:53:43et retire sa retraite
00:53:44c'est l'intérêt de Macron
00:53:46en 2024
00:53:47il n'a aucun intérêt
00:53:49à le faire
00:53:49et pourtant il le fait
00:53:50aujourd'hui
00:53:51je trouve
00:53:52je pense
00:53:53j'estime
00:53:53qu'il a
00:53:54plutôt un intérêt à faire
00:53:55pourquoi ?
00:53:56sa présidence a muté
00:53:57il a réinventé sa présidence
00:53:59tout au long
00:53:59de ses années de pouvoir
00:54:01aujourd'hui
00:54:02il se complaît largement
00:54:03dans cette présidence
00:54:04de super diplomate
00:54:05il se fiche complètement
00:54:07du chaos intérieur
00:54:08et il le recherche
00:54:09il l'a dit
00:54:09le 9 juin
00:54:11mieux vaut une cohabitation
00:54:13qu'une démission
00:54:15mieux vaut être avec le RN
00:54:17pour apparaître
00:54:18un peu comme Mitterrand
00:54:19en 86
00:54:20face à la figure du mal
00:54:22et après avoir été élu
00:54:25sur moi ou le chaos
00:54:26ce sera moi avec le chaos
00:54:28mais vous verrez
00:54:29je vais bien m'en sortir
00:54:30et il veut redorer son blason
00:54:32moralement comme ça
00:54:33c'est comme ça que moi je le vois
00:54:34et vous verrez que la dissolution
00:54:36arrivera très vite
00:54:36très vite ?
00:54:38ah oui oui
00:54:38bon en tout cas
00:54:40alors votre livre
00:54:42c'est un succès
00:54:43oui
00:54:44c'est bien vendu
00:54:45il continue à se vendre
00:54:47j'avais pas
00:54:48j'avais pas anticipé tout ça
00:54:50moi le bouquin
00:54:51je le pense
00:54:52et j'ai ce titre là
00:54:53fin 2023 déjà
00:54:54alors vous dites des choses
00:54:55effectivement
00:54:56il faut bien le dire
00:54:57chez Emmanuel Macron
00:54:58la part de sexualité
00:54:59au sens d'une attraction physique brute
00:55:00semble tenue
00:55:01presque évanescente
00:55:02dans sa manière de séduire
00:55:03et de se tourner vers autrui
00:55:04un paradoxe pour lui
00:55:06ce séducteur inventéreux
00:55:07charmeur universel
00:55:09qui paraît étrangement
00:55:10imperméable aux femmes
00:55:11comme s'il passait outre
00:55:12l'attrait charnelle
00:55:13pour se consacrer à une forme
00:55:14de conquête plus éthérée
00:55:15moins ancrée dans le désir
00:55:16des sens
00:55:17distance voire indifférence
00:55:18qui lui permet de capter
00:55:19sans se laisser captiver
00:55:20vous allez sur des terrains
00:55:22qui sont forcément
00:55:23des terrains
00:55:24difficiles
00:55:25parce qu'il n'y a pas de
00:55:27on est dans la psychologie
00:55:28absolument
00:55:29on est dans l'interprétation
00:55:30Stéphane Zweig faisait ça
00:55:31complètement
00:55:31mais c'est forcément
00:55:33de l'interprétation
00:55:34j'ai l'impression moi
00:55:35qu'on est dans la position
00:55:36de juge
00:55:37parce que la démocratie
00:55:38c'est jugé
00:55:38c'est dirigeant
00:55:39mais contrairement
00:55:41à un procès d'assise
00:55:42on n'a pas le droit
00:55:43à l'expertise psy
00:55:44l'expertise psy
00:55:45c'est pas du délire
00:55:46c'est des gens
00:55:47qui analysent
00:55:48l'avis d'un personnage
00:55:49et qui viennent dire
00:55:50ceci on peut le comprendre
00:55:52ceci
00:55:53il est peut-être
00:55:54pas forcément
00:55:54en pleine possession
00:55:56de ses moyens
00:55:56etc
00:55:56moi le bouquin
00:55:57j'ai interrogé
00:55:59100 personnes
00:55:59depuis sa plus tendre enfance
00:56:02pour montrer les points communs
00:56:05dès le départ
00:56:05entre le jeune Macron
00:56:07et le Macron du pouvoir
00:56:08et je dis que c'est clair
00:56:10comme de l'eau de roche
00:56:10c'est le même
00:56:11il suffit de regarder
00:56:12dès le départ
00:56:13moi ma thèse
00:56:14c'est qu'il est désynchronisé
00:56:16il a dit une phrase géniale
00:56:18en octobre 2024
00:56:19on l'interroge
00:56:20et il dit
00:56:20dans les petites phrases
00:56:21de Macron
00:56:22qui sont dispersées
00:56:23dans la presse
00:56:23il y a de superbes autoportraits
00:56:24cette phrase c'est
00:56:26si j'étais sentimental
00:56:27je me serais suicidé
00:56:28depuis toujours
00:56:30il a cette phrase
00:56:30quand est-ce qu'il a dit ça
00:56:31en octobre 2024
00:56:32ça a été rapporté par le point
00:56:33c'était
00:56:34ces fameuses discussions
00:56:35qu'il a en privé
00:56:36qui finissent dans la presse
00:56:37il y a plein d'éléments
00:56:39comme ça
00:56:39et ça ça veut dire quoi
00:56:40vous l'interprétez comment
00:56:41je l'interprète par
00:56:42ce mot
00:56:43que j'essaye de
00:56:44de conceptualiser
00:56:46de penser
00:56:48de désynchronisation
00:56:49dès le départ
00:56:50sa grand-mère
00:56:51vous parliez de sa mère
00:56:52tout à l'heure
00:56:52sa grand-mère
00:56:53il le dit dans Révolution
00:56:55elle m'a comme désynchronisé
00:56:57du monde
00:56:57oui mais il est sentimental
00:56:58avec sa grand-mère
00:56:58t'es pas sentimental
00:57:00avec tout le monde
00:57:00dans la vie
00:57:01non
00:57:01lui il a été avec deux personnes
00:57:03pour mieux indifférer
00:57:04le reste du monde
00:57:05c'est sa grand-mère
00:57:05puis ensuite Brigitte
00:57:06c'est
00:57:07comment est-ce qu'on appelle ça
00:57:09est-ce qu'il est
00:57:09sans sentiments
00:57:11est-ce qu'il a peu d'empathie
00:57:12bon
00:57:13c'est difficile à dire
00:57:14moi le mot que je propose
00:57:15c'est désynchronisé
00:57:16ensuite
00:57:16qu'est-ce qui se passe
00:57:17quand il est ado
00:57:18il est attiré
00:57:19regardez
00:57:20c'est pas ça
00:57:20c'est pas ce nom-là
00:57:21qu'on dit
00:57:22désynchronisé
00:57:23c'est pas ça
00:57:24c'est un mot
00:57:24qui peut être un peu sage
00:57:25il y en a qui auraient
00:57:26des mots un peu plus
00:57:27graves
00:57:28mais il y a certains
00:57:30psychologues
00:57:31qui parlent de psychopathe
00:57:32pardonnez-moi
00:57:32mais là
00:57:33c'est quand même paradoxal
00:57:34moi j'ai des témoignages
00:57:35par exemple
00:57:36de soldats
00:57:37qu'il est allé voir
00:57:38à Percy
00:57:39et avec qui
00:57:41il a eu un contact
00:57:42très puissant
00:57:43très fort
00:57:44très intime
00:57:45et
00:57:46où ces gens-là
00:57:48comment dire
00:57:50ont aimé ce contact
00:57:52et ce contact
00:57:52leur a fait du bien
00:57:53mais c'est exactement ça
00:57:55c'est pas du tout incompatible
00:57:56qu'est-ce que je dis
00:57:56Macron a été un séducteur
00:57:58hors pair
00:57:58génial tout au long
00:58:00de sa vie
00:58:00simplement au contact
00:58:02du pouvoir
00:58:02une face noire
00:58:04est née
00:58:04il a fait tout
00:58:06pour abattre
00:58:07peu à peu
00:58:08les garde-fous
00:58:09autour de lui
00:58:10et cette espèce
00:58:11de quête de liberté
00:58:12de destruction
00:58:12des garde-fous
00:58:13paradoxale
00:58:14paradoxale
00:58:14parce que normalement
00:58:15au pouvoir
00:58:15on cherche à avoir
00:58:16des garde-fous
00:58:17pour se protéger
00:58:17et l'histoire
00:58:18de sa gouvernance
00:58:19mais ça a été secret
00:58:21et aujourd'hui
00:58:22les gens que vous interrogez
00:58:23qui ont connu Macron
00:58:23dès 2017
00:58:24vous le disent
00:58:24il a commencé
00:58:26à devenir
00:58:27cassant
00:58:28là où il était onctueux
00:58:29il a commencé
00:58:29à se détacher
00:58:32de tous ses premiers alliés
00:58:33et parler
00:58:34aux premiers alliés
00:58:35de Macron
00:58:36ils vous ont dit
00:58:36même avant 2017
00:58:38Alain Mink a dit
00:58:40ce matin
00:58:40ou hier
00:58:41il a dit
00:58:42c'est le pire
00:58:42des présidents
00:58:43de la 5ème république
00:58:44si même Alain Mink
00:58:45c'est Alain Mink
00:58:46qui l'a porté
00:58:48d'une certaine manière
00:58:49bien sûr
00:58:49mais Alain Mink
00:58:50Atali
00:58:51plein de gens
00:58:52qui l'ont porté
00:58:53il leur a mis
00:58:55un couteau dans le dos
00:58:55bien avant le pouvoir
00:58:57Atali
00:58:57la vérité
00:58:58c'est que dès 2015
00:58:592016
00:58:59il est dans un conflit
00:59:00énorme
00:59:01avec ce président
00:59:02qui l'a fait monter
00:59:03via la commission Atali
00:59:04je vous refais pas l'histoire
00:59:04où Macron a trouvé
00:59:06mais il n'est pas président
00:59:07en 2015-2016
00:59:08non mais il est sur le point
00:59:09de l'être
00:59:10il est à Bercy
00:59:11etc
00:59:11non mais sur le point
00:59:12de l'être en 2015
00:59:13en 2016
00:59:13il commence à monter
00:59:14etc
00:59:15oui c'est un concours
00:59:16de circonstances
00:59:17l'automne 2016
00:59:18bien sûr
00:59:18alors c'est quoi votre thèse
00:59:21ma thèse
00:59:21je la résume par ce mot
00:59:23désynchronisé
00:59:23désynchronisé
00:59:24toxique
00:59:25le mot il est un peu
00:59:26provocateur
00:59:26etc
00:59:27mais si
00:59:27mais ça c'est l'aspect
00:59:28personnel
00:59:29mais en tant que président
00:59:30par exemple Alain Duhamel
00:59:31bon ça c'est
00:59:32bon ça nous intéresse
00:59:33toujours la psychologie
00:59:34mais Alain Duhamel dit une chose
00:59:35qui me paraît plus intéressante
00:59:36il dit
00:59:37il est intelligent
00:59:38sauf en politique
00:59:39c'est ça qui m'intéresse
00:59:40c'est son bilan qui m'intéresse
00:59:42c'est une façon pudique
00:59:43de dire
00:59:43parce qu'il a la salle
00:59:44Alain Duhamel
00:59:45il va pas le charger
00:59:46violemment
00:59:47c'est une façon pudique
00:59:48de dire qu'il n'a jamais
00:59:50compris Macron
00:59:51personne n'a jamais
00:59:52compris Macron
00:59:53dans les élites
00:59:54vous pouvez parler
00:59:54à tous les éditorialistes
00:59:55tous ceux qui ont essayé
00:59:56de l'approcher
00:59:57c'est eux la matière première
00:59:58la plus intéressante
00:59:59que moi j'ai été travailler
01:00:00dans le bouquin
01:00:01c'est pas les opposants
01:00:02les opposants
01:00:02oui mais s'il y avait des résultats
01:00:04à la limite tout ça
01:00:04on s'en fiche
01:00:05si par exemple
01:00:06il y avait des résultats politiques
01:00:07si en matière
01:00:09en politique étrangère
01:00:10il y avait une cohérence
01:00:11mais par exemple
01:00:12Vincent il nous dit
01:00:12en permanence
01:00:13qu'il n'y a aucune cohérence
01:00:13en politique étrangère
01:00:15non je pense que
01:00:15le plus grand échec
01:00:16de la politique
01:00:17d'Emmanuel Macron
01:00:18c'est pas du tout
01:00:18les 3000 milliards
01:00:19c'est la politique étrangère
01:00:21c'est là où il y a
01:00:22une illusion
01:00:22qui est fascinante
01:00:25il pourrait être comme ça
01:00:26et puis avoir quand même
01:00:26des résultats
01:00:27il pourrait
01:00:27en économie il n'en a pas
01:00:29sur la sécurité
01:00:30il ne l'a pas vu
01:00:31l'immigration
01:00:31il y a 500 000 personnes
01:00:32qui rentrent en plus
01:00:33vous voyez
01:00:33mais je ne vous dis pas
01:00:34le contraire
01:00:34c'est ça moi
01:00:35la personnalité
01:00:36c'est une chose
01:00:37mais moi ce que je remets
01:00:39en cause
01:00:39c'est le bilan
01:00:40moi aussi
01:00:41c'est à dire que
01:00:42évidemment
01:00:42si tout ça
01:00:45s'était mieux passé
01:00:45qu'il avait des réussites
01:00:46à la limite
01:00:47on vous dirait
01:00:48le côté
01:00:49avoir bazardé
01:00:50son entourage
01:00:51être hyper cassant
01:00:51ok
01:00:52mais là il y a un lien
01:00:53profond entre tout ça
01:00:54c'est que
01:00:55les petites histoires
01:00:58de relations interpersonnelles
01:00:59ont fait la grande
01:01:00c'est ça que je dis
01:01:01chez Macron
01:01:02et que
01:01:02ce que vous n'avez pas vu
01:01:03et qu'on a vu
01:01:04au grand jour
01:01:05de 2024
01:01:06existait déjà bien avant
01:01:07et pour comprendre tout ça
01:01:09il faut remonter dans sa vie
01:01:10des fois vous tombez sur des trucs
01:01:11en 2010
01:01:12mais putain
01:01:13c'est exactement
01:01:14ce qu'il a toujours été
01:01:16Macron n'a jamais été
01:01:18autant Macron
01:01:18que depuis
01:01:19est-ce qu'il y a un ami
01:01:20est-ce qu'il y a une personne
01:01:22qui est un ami
01:01:23par exemple
01:01:23il a un frère
01:01:24Emmanuel Macron
01:01:24qui est médecin
01:01:26oui
01:01:26il y a un rapport
01:01:28il y a un lien
01:01:28pas tellement
01:01:30en fait
01:01:30vous n'en savez rien
01:01:31vous dites pas tellement
01:01:32son frère
01:01:32si je sais
01:01:33parce que j'ai interrogé
01:01:34des gens qui ont connu
01:01:34sa famille
01:01:35vous avez interrogé son frère
01:01:36non son frère
01:01:36sa famille a refusé de me répondre
01:01:38mais des amis d'enfance
01:01:39m'ont répondu
01:01:39c'était passionnant
01:01:40ah oui mais qu'est-ce que
01:01:41des amis d'enfance
01:01:41savent sur le lien
01:01:42qu'ils ont un peu
01:01:43deux frères
01:01:44un peu
01:01:45c'est absolument passionnant
01:01:48de se rendre compte
01:01:48que dès
01:01:49son plus jeune âge
01:01:51Macron a une espèce
01:01:52d'indifférence
01:01:54dans l'empathie
01:01:54avec tous les gens
01:01:56tous les autres êtres humains
01:01:57c'est-à-dire qu'il n'a
01:01:58que des relations
01:01:59instrumentales
01:01:59il n'est absolument
01:02:01pas intéressé
01:02:01par les autres enfants
01:02:02il s'intéresse aux adultes
01:02:03et ça s'explique
01:02:05il y a un traumatisme
01:02:06au départ
01:02:06non il n'y en a aucun
01:02:07comment est-ce que
01:02:08vous expliquez ça
01:02:09il y a plein de gens
01:02:10qui sont enfants
01:02:11qui ne sont pas intéressés
01:02:12par les enfants
01:02:12vous faites le portrait
01:02:12d'un pervers narcissique
01:02:14sauf que vous n'allez pas dire le mot
01:02:15c'est un mot fourre-tout
01:02:17j'essaie d'éviter
01:02:18mais en réalité
01:02:19vous n'osez pas
01:02:21faire le diagnostic clinique
01:02:23en fait
01:02:24mais vous êtes en train
01:02:25de nous expliquer
01:02:25que le président
01:02:26est quelqu'un
01:02:27qui est totalement
01:02:28démué
01:02:28de toute
01:02:29son humanité
01:02:30c'est facile quand même
01:02:32pardonnez-moi
01:02:33d'abord c'est un mot fourre-tout
01:02:35et le portrait
01:02:36qui est là
01:02:37ne correspond
01:02:37me semble-t-il pas
01:02:38à ce que vous interprétez
01:02:39j'essaie d'éviter les mots
01:02:42c'est dans le rapport personnel
01:02:44en couple
01:02:45généralement
01:02:46ça se passe dans un couple
01:02:47souvent c'est
01:02:47souvent le pervers narcissique
01:02:49on en parle en couple
01:02:50moi j'essaie d'éviter
01:02:51j'essaie de rester journalistique
01:02:52et factuel
01:02:53je laisse parler les faits
01:02:54mais les faits sont déjà
01:02:55extrêmement éloquents
01:02:56mais il y a un de ses amis
01:02:57qui vient régulièrement
01:02:58sur le plateau d'ici
01:03:00qui est député
01:03:02et qui joue au football
01:03:03avec lui
01:03:03et qui était à la Providence
01:03:04dont j'oublie le nom
01:03:06à l'instant
01:03:06et Marine va me le retrouver
01:03:07il ne dit pas ça du tout
01:03:08et il vient régulièrement
01:03:09c'est qui ?
01:03:11c'est un de ses amis
01:03:12pas monsieur Gagnon
01:03:14ou monsieur
01:03:15Martin Garagnon
01:03:16Martin Garagnon
01:03:18il n'en parle pas du tout
01:03:19comme vous moi
01:03:19c'est normal
01:03:20il est ami
01:03:23il est très ami
01:03:24moi je lui ai posé
01:03:2550 fois ces questions
01:03:26il joue au foot avec lui
01:03:28ils étaient à la Providence
01:03:28ensemble
01:03:29il n'en parle pas comme vous
01:03:30alors son niveau d'amitié
01:03:32je ne peux pas l'évaluer
01:03:33mais chacun avec Macron
01:03:34en fait
01:03:35a un niveau d'amitié
01:03:37et de vérité
01:03:38dans l'expression du rapport
01:03:39qu'il a avec Macron
01:03:39différent
01:03:40il y a des gens
01:03:41qui sont extrêmement
01:03:42loquaces
01:03:44qui disent tout le fond
01:03:44de leur pensée
01:03:45qui sont à 10 sur 10
01:03:46de la vérité
01:03:46un mois après avoir quitté Macron
01:03:48j'en ai eu 100
01:03:49donc en fait
01:03:49j'ai eu tout le panel
01:03:50il y en a
01:03:51qui restent à 2 sur 10
01:03:53dans l'honnêteté
01:03:54et qui vont continuer
01:03:55à dire
01:03:55ouais je peux avoir encore
01:03:56bon ça c'était il y a un an
01:03:57aujourd'hui
01:03:58plus personne n'ose
01:03:58vraiment dire qu'il a un lien
01:04:00aussi profond que ça
01:04:01avec Macron
01:04:01mais il y a des gens
01:04:02oui tout au long de sa vie
01:04:04Macron a vendu aux gens
01:04:06une amitié
01:04:07il y a des gens
01:04:07qui sont restés quand même
01:04:08depuis 2017
01:04:09par exemple je pense
01:04:10au célèbre Bruno Roger
01:04:12le dernier
01:04:12le dernier
01:04:13ah bah Bruno Roger Petit
01:04:14bien sûr
01:04:15mais je fais un long
01:04:15long passage sur lui
01:04:17et il a
01:04:18par une espèce de
01:04:20comment dire
01:04:20je dirais pas cynisme
01:04:22le mot un peu fort
01:04:23mais de cuir épais
01:04:23il a très bien compris
01:04:25ces règles du jeu là
01:04:25ceux qui sont restés
01:04:27c'est pas les naïfs
01:04:28les naïfs
01:04:29ils sont partis très tôt
01:04:29je pense aux mormons
01:04:30par exemple
01:04:31tous les gens
01:04:32qui étaient Macron
01:04:32canal historique
01:04:33etc
01:04:332017
01:04:35on va faire le Macron
01:04:36start-up nation
01:04:37ils se sont été
01:04:37bon alors votre livre
01:04:38évidemment il est passionnant
01:04:39alors vous dites mensonges
01:04:41il ment de temps en temps
01:04:41sur Normalia
01:04:42j'ai plein de mensonges
01:04:43il ment et menteur
01:04:44mais oui mais
01:04:45mais je dis pas
01:04:48que les menteurs
01:04:48c'est le plaisir de le dire
01:04:49je raconte des choses
01:04:51c'est pas bien
01:04:51ça de mentir
01:04:51je peux vous en raconter
01:04:52mais plusieurs
01:04:53enfin il y a des moments
01:04:54où il ment
01:04:55et on t'aimant
01:04:56avec un sourire
01:04:57jusqu'aux oreilles
01:04:58et cette espèce de
01:05:00de facilité
01:05:01dans la duplicité
01:05:02on la voit très tôt
01:05:04mais je peux
01:05:04il n'est pas seul
01:05:05Bitterrand
01:05:05c'est l'État
01:05:07il y a des menteurs
01:05:08bon vous l'avez rencontré
01:05:10ou pas ?
01:05:10non
01:05:10et là depuis le livre
01:05:11vous savez s'il l'a lu
01:05:13pas lu ?
01:05:13alors je sais qu'il l'a eu
01:05:14entre les mains
01:05:14je sais qu'il l'a eu
01:05:16entre les mains
01:05:16je sais qu'il est arrivé
01:05:17à l'Elysée
01:05:18je sais que ça n'a pas
01:05:18beaucoup plu
01:05:19vous n'avez pas croisé
01:05:20au hasard
01:05:21et alors Brigitte
01:05:23là-dedans
01:05:23pardonnez-moi
01:05:25Brigitte là-dedans
01:05:25quel est le rôle
01:05:26de Brigitte Macron
01:05:27selon vous là-dedans
01:05:28est-ce qu'on dit
01:05:29qu'elle serait excédée
01:05:30de voir ce qui se passe
01:05:32aujourd'hui
01:05:32on entend tout
01:05:33et son contraire
01:05:34est-ce qu'elle adhère
01:05:35est-ce qu'elle le conseille
01:05:38est-ce qu'elle le bat ?
01:05:39mais non
01:05:40de fait elle a toujours
01:05:41plus ou moins adhéré
01:05:42mais pour comprendre
01:05:43le rapport avec
01:05:44Brigitte Macron
01:05:44il faut remonter à très loin
01:05:45il faut remonter à cette rencontre
01:05:47extrêmement théâtrale
01:05:49théâtrale au sens propre
01:05:50c'était dans ce cours de théâtre
01:05:51je raconte depuis le départ
01:05:53comment le jeune Emmanuel
01:05:55s'infile dans la maison
01:05:56de Brigitte
01:05:57comment il fixe son mari
01:05:59à l'époque
01:05:59qui a disparu
01:06:00qui a tellement mal subi
01:06:01ce qui est arrivé
01:06:02mal vécu
01:06:03ce qui est arrivé
01:06:04qu'il en a disparu
01:06:05il est mort
01:06:06d'ailleurs depuis
01:06:06comment il l'a séduit
01:06:08comment à deux
01:06:09ils font moi
01:06:10ce que j'appelle
01:06:10un pacte
01:06:11ce pacte
01:06:11c'est pas moi
01:06:12qui l'invente ce mot
01:06:12c'est Emmanuel K
01:06:13dans son super portrait
01:06:14dans le Guariane
01:06:15en 2018
01:06:16et comment à deux
01:06:17ils vont se donner
01:06:19une force mutuelle
01:06:20elle va subir
01:06:20les colibes
01:06:21les crachats
01:06:22à l'époque
01:06:23quand la rumeur court
01:06:24qu'elle sort avec son jeune élève
01:06:25puis lui
01:06:26grâce à elle
01:06:27va conquérir
01:06:27d'autres adultes
01:06:29et ainsi de suite
01:06:30jusqu'au pouvoir
01:06:31et aujourd'hui
01:06:31que dire
01:06:32de ça
01:06:33oui elle tolère
01:06:34oui elle est
01:06:35cette espèce de point
01:06:36d'ancrage
01:06:37qu'il a
01:06:38qui lui permet
01:06:39de s'exonérer
01:06:40de comprendre
01:06:41le reste du monde
01:06:41ça c'est une évidence
01:06:42c'est sa seule alliée
01:06:44d'une certaine façon
01:06:45c'est sa casque bleue
01:06:46c'est sa conseillère
01:06:47elle a beaucoup de fonctions
01:06:48là-dedans
01:06:49les coups qu'elle prend
01:06:50et notamment
01:06:51sont parfaitement odieux
01:06:53et ce qu'on dit
01:06:54ce qu'on rapporte sur elle
01:06:56notamment aux Etats-Unis
01:06:57c'est une non
01:06:58ça bien sûr
01:06:59et vraiment
01:06:59j'ai envie de défendre
01:07:01Brigitte Macron
01:07:02là-dessus
01:07:03et de défendre
01:07:05le couple
01:07:06entre guillemets
01:07:08parce que
01:07:08cette rumeur
01:07:11ou ces rumeurs
01:07:12sont
01:07:13témoignent d'ailleurs
01:07:14de ce qu'est l'époque
01:07:15dégueulasse
01:07:16dégueulasse
01:07:17dégueulasse
01:07:18oui bien sûr
01:07:18vous n'avez pas rencontré
01:07:20Brigitte Macron
01:07:21ah non
01:07:21j'ai demandé
01:07:22en fait
01:07:22Julie
01:07:23j'ai essayé
01:07:24de rencontrer le président
01:07:25j'ai rencontré
01:07:25son entourage
01:07:26bon en tout cas
01:07:27ce livre
01:07:28on vous avait déjà
01:07:30reçu
01:07:30mais bon
01:07:31le président
01:07:32alors moi
01:07:32ce qui me frappe
01:07:33je le dis tous les jours
01:07:34mais c'est incroyable
01:07:35ce qu'il a changé
01:07:36c'est qu'il a changé
01:07:37physiquement
01:07:38tous les présidents
01:07:38changent
01:07:39ah non
01:07:39vous voyez
01:07:40Giscard
01:07:43Giscard
01:07:43c'était pas ça
01:07:44Chirac
01:07:44c'était encore pas ça
01:07:45alors Chirac
01:07:46c'était autre chose
01:07:46il a été tenu malade
01:07:47mais Mitterrand
01:07:48évidemment qu'il avait changé
01:07:50mais là
01:07:50il y a quelque chose
01:07:51qui s'est durci
01:07:52en fait
01:07:52il avait une gueule d'ange
01:07:53il avait une tête de pupille
01:07:54il avait une gueule d'ange
01:07:55très beau
01:07:57très charmant
01:07:58très séduisant
01:07:59disons-le
01:08:00moi je me souviens très bien
01:08:01l'incarnation
01:08:02qu'il proposait en 2017
01:08:03elle était séduisante
01:08:04tu passais quand même
01:08:05de François Hollande
01:08:06qui avait abîmé
01:08:07pour le coup
01:08:07la fonction
01:08:08ça a fait partie
01:08:08de son charme
01:08:10bien sûr
01:08:10le charme ça compte
01:08:11dans la vie
01:08:12donc il y avait
01:08:13ce beau visage
01:08:14cette gueule d'ange
01:08:15ce profil de médaille
01:08:16qui existait
01:08:17et je trouve
01:08:18qu'effectivement
01:08:19aujourd'hui
01:08:19ce visage
01:08:20on peut dire
01:08:21c'est le pouvoir
01:08:22sans doute
01:08:22c'est la dureté
01:08:24il change physiquement
01:08:25mais apparemment
01:08:25pas psychiquement
01:08:26il fait de l'abac
01:08:27alors si
01:08:28alors là
01:08:29ce qui m'intéresse
01:08:30c'est la fin de tout ça
01:08:31parce que quand je dis
01:08:32attirer vers le chaos
01:08:32est-ce qu'il y a de danger
01:08:33c'est ça qui est intéressant
01:08:35parce que dans 18 mois
01:08:36il n'est plus rien
01:08:37moi je pense que
01:08:38le feu d'artifice
01:08:39est loin d'être fini
01:08:39c'est à dire
01:08:40c'est à dire que
01:08:42en fait
01:08:42dans ce seul en scène
01:08:44qu'il a enclenché
01:08:45en vérité
01:08:46dès 2017
01:08:47ce qui compte
01:08:48c'est qu'il reste au centre
01:08:50c'est qu'il soit
01:08:50un acteur principal
01:08:52en fait paradoxalement
01:08:54il a moins de pouvoir
01:08:55maintenant
01:08:55mais il n'a jamais eu
01:08:56autant d'empris
01:08:58sur la France
01:08:58autant d'empris
01:08:59sur l'instabilité du pays
01:09:01sur les ministres
01:09:02qui vont perdre
01:09:02leur mandat
01:09:03sur les députés aussi
01:09:05voilà donc
01:09:06c'est horrible ce que vous dites
01:09:07c'est horrible
01:09:08parce que
01:09:09je veux dire
01:09:09qu'il n'y aurait pas
01:09:10quelque chose
01:09:11qui le dépasse lui-même
01:09:13ah non
01:09:13mais Pascal
01:09:14l'idée
01:09:16que les présidents
01:09:19et les chefs d'état
01:09:19viennent au pouvoir
01:09:21parce qu'ils ont un dessin
01:09:22EIN
01:09:23parce qu'ils ont un projet
01:09:24elle est assez rassurante
01:09:26mais tous les chefs d'état
01:09:27ne viennent pas au pouvoir
01:09:28pour quelque chose
01:09:28parfois ils finissent par venir
01:09:30pour eux-mêmes
01:09:31c'est le cas
01:09:32c'est ma thèse
01:09:33c'est le cas d'Emmanuel Macron
01:09:34contrairement à d'autres
01:09:35Sarkozy avait essayé quelque chose
01:09:37Hollande
01:09:37ils ont raté
01:09:38Macron est venu au pouvoir
01:09:39pour lui-même
01:09:40c'est ma thèse
01:09:41ce que j'ai d'expliquer
01:09:42à partir de tous
01:09:43les témoignages
01:09:44des gens qui l'ont vu au pouvoir
01:09:45qu'ils n'ont pas compris
01:09:46qui en ressortent tristes
01:09:48parce que ça rend triste
01:09:48de ne pas comprendre
01:09:49et je dis que
01:09:50la seule façon
01:09:51de ne pas tomber
01:09:52dans cette espèce
01:09:53d'incompréhension
01:09:54dans cette espèce
01:09:54de bavardage
01:09:55sur l'écume des choses
01:09:56aujourd'hui
01:09:56c'est de le percer à jour
01:09:58et de remonter le fil
01:09:59franchement c'est ce que vous dites
01:10:00et assez exprayant
01:10:01alors bon
01:10:02ce livre
01:10:03on vous avait vraiment reçu
01:10:04et puis on voulait vous revoir
01:10:05aujourd'hui
01:10:05parce qu'effectivement
01:10:06cette actualité est tellement forte
01:10:08et elle tourne autour
01:10:08d'Emmanuel Macron
01:10:09qu'on a besoin de clés
01:10:10pour mieux la comprendre
01:10:11je voulais quand même vous faire
01:10:12écouter Bruno Le Maire
01:10:13parce que Bruno Le Maire
01:10:14il s'est défaussé
01:10:14il a dit un président
01:10:15ça dépense
01:10:16la ministre ça dépense
01:10:17et puis il termine
01:10:18en parlant comme une caracaille
01:10:19je me casse
01:10:20maintenant on est là
01:10:21Bruno Le Maire
01:10:21je me casse
01:10:22ça c'est des petits éléments
01:10:23de langage prépare avant
01:10:24pour faire un peu jeune
01:10:25oui alors en plus
01:10:26ça ne va pas du tout
01:10:27Bruno Le Maire
01:10:27tout est factice
01:10:29quand il parle
01:10:30il faut toujours être conforme
01:10:32à sa caricature
01:10:32mais exactement
01:10:33Bruno Le Maire
01:10:34tu ne l'entends pas dire
01:10:35je me casse
01:10:36lui il a une tête
01:10:37de grand bourgeois
01:10:38il est très
01:10:39il est très
01:10:40il parle
01:10:42ça ne va pas
01:10:43alors écoutez-le
01:10:45parce que c'est à nos amis
01:10:46de Brut
01:10:46qu'il a donné cette interview
01:10:48où il raconte
01:10:49ce qui s'est passé dimanche
01:10:51donc quand je vois
01:10:53que je suis le problème
01:10:53j'appelle le Premier ministre
01:10:55et je lui dis
01:10:55je me casse
01:10:56pas de problème
01:10:57et j'appelle le Président
01:10:58de la République
01:10:59et je lui dis
01:11:00je me casse
01:11:01pas de problème
01:11:01je me dis que la seule chose
01:11:03qui compte
01:11:03c'est l'intérêt général
01:11:04et que l'intérêt général
01:11:05c'est d'avoir un gouvernement
01:11:07si je suis le problème
01:11:09je me retire
01:11:10vous verrez bien
01:11:12que je ne suis qu'un prétexte
01:11:13et que le problème
01:11:14est malheureusement
01:11:15infiniment plus profond
01:11:16mais puisque je suis perçu
01:11:17comme le problème
01:11:18et que la perception
01:11:18ça compte
01:11:19je vais me retirer
01:11:20totalement
01:11:21je ne veux pas être
01:11:22ministre démissionnaire
01:11:24en charge des affaires courantes
01:11:25pendant encore des semaines
01:11:26et des semaines
01:11:26plus profondément
01:11:28je ne me sens pas
01:11:29la légitimité
01:11:30de signer en affaires courantes
01:11:32des décrets
01:11:33qui concernent
01:11:35nos militaires
01:11:36nos armées
01:11:37la sécurité
01:11:37de nos compatriotes
01:11:38je n'ai pas la légitimité
01:11:40pour ça
01:11:40j'en ai parlé au Président
01:11:41il a signé le décret
01:11:42et désormais
01:11:43je suis totalement
01:11:44en dehors du gouvernement
01:11:45je précise
01:11:46parce que c'est Geoffroy Lejeune
01:11:47qui me le dit
01:11:48j'ai dit que
01:11:48monsieur Garagnon
01:11:49était à la Providence
01:11:50en fait
01:11:50ils étaient à Henri IV
01:11:51ah oui
01:11:52mais c'est sûr
01:11:52j'ai rencontré plein de
01:11:54mais monsieur Garagnon
01:11:55il est sympathique
01:11:55d'ailleurs
01:11:56très sympa
01:11:56oui mais je ne dis pas
01:11:57le contraire
01:11:57bien sûr
01:11:58très sympa
01:11:58et il n'en dit pas du mal
01:11:59j'ai interrogé
01:12:00environ 6-7 personnes
01:12:02qui étaient avec lui
01:12:02à Henri IV
01:12:02je fais un long chapitre
01:12:04sur ces années à Henri IV
01:12:05bien sûr
01:12:05et alors il était
01:12:06plutôt un élève brillant
01:12:07il était tout sympa
01:12:08il avait un look
01:12:09de poète maudit
01:12:09à l'époque
01:12:10une espèce de mèche
01:12:11en arrière
01:12:11il avait un ami
01:12:12d'extrême droite
01:12:13à l'époque
01:12:13je le raconte
01:12:14je l'ai rencontré
01:12:14tu as le droit
01:12:15d'avoir un ami
01:12:16oui mais c'est pour vous dire
01:12:17que ce truc
01:12:18qui va en près
01:12:18de président moderne
01:12:22etc
01:12:22il a eu plein de relations
01:12:23très très à droite
01:12:24Macron
01:12:24très jeune
01:12:25et à Henri IV
01:12:27il avait ce côté
01:12:27déjà
01:12:28à ne pas
01:12:28vous allez me dire
01:12:29que c'est léger
01:12:30mais c'est des petites choses
01:12:31comme ça
01:12:31qu'on met bout à bout
01:12:32à ne pas avoir d'amis
01:12:34à part celui-ci
01:12:35à ne pas venir au soir
01:12:36etc
01:12:37et déjà
01:12:38à se rendre
01:12:39le plus possible
01:12:40voir Brigitte
01:12:41et il était très brillant
01:12:43mais à l'époque
01:12:43t'as le droit
01:12:44d'être solitaire
01:12:44alors il y a le mot
01:12:46que j'ai cité hier
01:12:47Brigitte Macron
01:12:48elle dit
01:12:48il est autosuffisant
01:12:50exactement
01:12:51voilà ça c'est le mot
01:12:52de Brigitte Macron
01:12:52c'est totalement
01:12:52il est autosuffisant
01:12:55il n'y a pas besoin
01:12:55dans les autres
01:12:56c'est autosuffisant
01:12:57pardonnez-moi
01:12:58il n'est pas le seul
01:12:59pas du tout
01:13:00je connais plein de gens
01:13:01qui ont besoin
01:13:02qui sont très bien
01:13:03tout seul
01:13:03mais Pascal
01:13:03on ne peut pas
01:13:04à chaque fois dire
01:13:04oui il n'est pas le seul
01:13:05il y a un contre-exemple
01:13:06bien sûr
01:13:07il y a plein de gens
01:13:08qui sont un pro
01:13:09ça s'appelle
01:13:09épuisant
01:13:10on a le droit
01:13:13de ne pas aimer
01:13:13aller à la soirée
01:13:14de retrouver ce couple
01:13:15sans être un psychopère
01:13:16mais ce que je vous dis
01:13:16c'est un chapitre
01:13:18par contre
01:13:19Henri IV
01:13:20c'est passionnant
01:13:20c'est le moment
01:13:22où il va rater
01:13:23Henri IV
01:13:23s'il vous plaît
01:13:24Olivier
01:13:24Henri IV
01:13:27c'est le moment
01:13:27où il va rater
01:13:28l'école normal supérieure
01:13:29deux fois
01:13:30ça va être un traumatisme
01:13:31c'est curieux ça
01:13:31alors qu'il est si doué
01:13:32pourquoi il ne réussit pas
01:13:33parce qu'il n'était pas si bon
01:13:34il n'était pas si bon
01:13:35il n'était pas si bon
01:13:35il n'était pas bon
01:13:36il n'était pas un profil
01:13:36c'est un très particulier normal
01:13:38normal sup
01:13:39vous pouvez être très intelligent
01:13:40très brillant
01:13:41et échouer à normal
01:13:43parce que vous n'avez pas
01:13:43exactement le profil
01:13:44et c'est quoi le profil ?
01:13:46le profil normal
01:13:46regardez-les
01:13:47Nathan Devers
01:13:48il a fait normal sup
01:13:49et bien oui
01:13:50sauf que Macron
01:13:51n'était pas assez bon
01:13:52en maths
01:13:52c'est un concours
01:13:53je ne vais pas rentrer
01:13:57dans les détails
01:13:57Macron était en BL
01:13:58en BL
01:13:58c'est une hypothèse
01:14:01littéraire avec des maths
01:14:02il n'était pas assez bon
01:14:02en maths
01:14:03contrairement à ce qu'il pensait
01:14:05il faisait le roublard
01:14:07en col
01:14:07en essayant de montrer
01:14:08qu'il avait raison
01:14:09il n'avait pas raison
01:14:09j'ai interrogé ses profs
01:14:10de l'époque
01:14:11qui racontent tout ça
01:14:12et il a ce choc
01:14:14ensuite
01:14:14qui est de rater l'ENS
01:14:16avant cet échec
01:14:17à l'ENS
01:14:18il voulait être
01:14:18écrivain
01:14:19il a écrit plusieurs romans
01:14:21j'en parle
01:14:22après ça
01:14:23c'est là que naît
01:14:24cette espèce
01:14:25de sentiment de vengeance
01:14:26etc
01:14:27qui va l'amener à l'ENA
01:14:28l'histoire est très longue
01:14:30où ça y est
01:14:31il veut faire de la politique
01:14:32et cette espèce
01:14:33de désynchronisation
01:14:35depuis toujours
01:14:35et d'autosuffisance
01:14:36va se muer
01:14:37dans ce personnage
01:14:38décidé
01:14:38à convaincre
01:14:39Régnier
01:14:40à atteindre le pouvoir
01:14:40alors là
01:14:41j'avais oublié
01:14:42cette affaire
01:14:42mais figurez-vous
01:14:43que ça va vous faire sourire
01:14:45mais c'est Louis de Ragnel
01:14:46qui m'envoie ça
01:14:48et communiqué
01:14:49de Louis de Bourbon
01:14:50on avait oublié
01:14:51cette affaire
01:14:52l'état politique
01:14:53institutionnel
01:14:53et social
01:14:54de notre pays
01:14:54ne cesse d'empirer
01:14:55j'estime
01:14:56être dans mon rôle
01:14:58de chef de la maison
01:14:59de chef de la maison
01:15:02de Bourbon
01:15:02et héritier
01:15:02de la dynastie
01:15:03qui a fait de la France
01:15:04en prenant
01:15:05la parole
01:15:06sur le sujet
01:15:06alors je vais pas tout vous lire
01:15:07j'imagine
01:15:08c'est avec douleur
01:15:08que je vois mon pays
01:15:09s'enfoncer
01:15:10dans une crise politique
01:15:11chaque jour
01:15:11un peu plus insoluble
01:15:12où une fois de plus
01:15:14les partis
01:15:14et les politiciens
01:15:15loin d'agir
01:15:16pour l'intérêt supérieur
01:15:17de la France
01:15:17et donc les français
01:15:18préfèrent mener
01:15:19leur propre jeu
01:15:20Louis de Bourbon
01:15:21qui va revenir
01:15:21et oui on avait pas oublié
01:15:23on avait oublié
01:15:24cette affaire
01:15:24le retour de la monarchie
01:15:25on avait pas
01:15:27ça on avait pas imaginé ça
01:15:29bon
01:15:30il est 10h27
01:15:32vous entendez
01:15:33le carillon
01:15:33d'Europe 1
01:15:34et
01:15:35le citoyen
01:15:36Thomas Hill
01:15:38et oui
01:15:38et oui on avait oublié
01:15:40citoyen
01:15:41j'arrive de plus en plus tard
01:15:43et ben oui
01:15:44mais parce que l'actualité
01:15:45l'actualité
01:15:46brûlante
01:15:47l'important c'est que vous arriviez
01:15:48bon
01:15:49oui un jour
01:15:49oui c'est vrai
01:15:51elle est brûlante
01:15:52l'actualité
01:15:52vous avez entendu
01:15:54ce que je disais
01:15:55Louis de Bourbon
01:15:56vient de faire un communiqué
01:15:57ça je l'avais pas vu venir
01:15:58la France s'enfonce
01:15:59donc la solution
01:16:01à la monarchie
01:16:02est une hypothèse
01:16:04que soumet Louis de Bourbon
01:16:06la solution à l'anarchie
01:16:07c'est la monarchie
01:16:08bon
01:16:09non la monarchie
01:16:10c'est la monarchie
01:16:10plus 1
01:16:11ça vous laisse quoi ?
01:16:13ah oui là oui là
01:16:14j'avoue que je m'y attendais pas ça
01:16:15mais pourquoi pas
01:16:16pourquoi pas
01:16:17quel programme
01:16:17quel programme ami ?
01:16:19on sera avec Norbert Tarrer
01:16:20un grand chef
01:16:21dans un instant
01:16:22on sera aussi avec Didier Von Kovlart
01:16:24qui sort son nouveau roman
01:16:25L'impasse des rêves
01:16:27une chanteuse également
01:16:27va venir
01:16:28on va condenser tout ça
01:16:29en une heure
01:16:29et ça va être formidable
01:16:30c'est vrai que l'actualité
01:16:32est particulièrement importante
01:16:34et que Europe
01:16:35évidemment est
01:16:36bien sûr
01:16:37devenue
01:16:37ces derniers mois
01:16:39là où ça se passe
01:16:41en termes d'actualité
01:16:42donc c'est pourquoi
01:16:43nous vous avons
01:16:44pris une demi-heure
01:16:45en plus
01:16:45sur cette actualité politique
01:16:47et je pense que
01:16:48les auditeurs
01:16:49nous auront suivi
01:16:49merci beaucoup
01:16:50Thomas
01:16:51merci merci
01:16:53Bruno Le Maire
01:16:54alors il y avait
01:16:55on a écouté
01:16:56il y a une seconde
01:16:57il dit
01:16:57je ne suis plus légitime
01:16:59pour signer les affaires courantes
01:17:00mais il n'était déjà pas légitime
01:17:02pour signer les affaires
01:17:02pas courantes
01:17:03c'est-à-dire
01:17:03il part du principe
01:17:04qu'une fois qu'il a été démissionné
01:17:07il n'est plus légitime
01:17:08mais en réalité
01:17:08il n'était déjà pas dès le départ
01:17:09vous l'avez dit deux semaines avant
01:17:10est-ce que
01:17:12quand on écrit un livre comme ça
01:17:13est-ce qu'il y a des menaces
01:17:14quand même
01:17:15est-ce qu'on vous fait
01:17:15alors j'ai eu des annulations
01:17:17de médias
01:17:18le service public notamment
01:17:19ah oui
01:17:20deux jours avant la sortie
01:17:21deux émissions
01:17:22par exemple
01:17:23quelle émission
01:17:24alors difficile à dire
01:17:25une émission sur la 5
01:17:26le soir
01:17:27oui d'accord
01:17:28si vous voulez
01:17:29c'était prévu depuis deux mois
01:17:30ils voulaient absolument
01:17:30que je vienne etc
01:17:31deux jours avant
01:17:32je ne peux pas vous faire
01:17:34les ramifications
01:17:35qui mènent à l'Elysée
01:17:36mais il y en a
01:17:36et voilà
01:17:37une autre émission
01:17:38sur le service
01:17:39cette fois-ci privé
01:17:40globalement
01:17:43le service public
01:17:43aucune invitation
01:17:45donc je remercie
01:17:46CNews de m'inviter
01:17:47et autrement
01:17:48bah oui
01:17:48vous êtes d'extrême droite
01:17:49forcément
01:17:50on va vous dire
01:17:51que vous êtes d'extrême droite
01:17:52vous avez marianne
01:17:53marianne
01:17:54ultra droite
01:17:56mais est-ce qu'il y a
01:17:57alors est-ce qu'il y a
01:17:57des intimidations
01:17:58du pouvoir
01:17:59il y a des textos
01:18:00il y a des textos
01:18:01assez violents
01:18:02assez violents
01:18:03oui oui
01:18:03j'ai reçu un texto
01:18:04extrêmement courroucé
01:18:05d'un conseiller
01:18:07je ne vais pas dire
01:18:07lequel
01:18:08il n'a jamais reçu
01:18:08un truc aussi violent
01:18:09et par exemple
01:18:10qu'est-ce qu'il y avait
01:18:10puisqu'on ne cite pas son nom
01:18:11bah en fait
01:18:12vu que je dévoile
01:18:13il y a deux chapitres
01:18:15où je fais une longue histoire
01:18:17de la façon dont
01:18:17ces gens sont se retrouvés
01:18:20dans un bourbier
01:18:21en comploté
01:18:21raté au moment de la dissolution
01:18:23oui c'était des insultes
01:18:25comment on pouvait écrire ça
01:18:26comment on pouvait vous attaquer
01:18:27à moi
01:18:28comment on pouvait vous attaquer
01:18:29à ma famille
01:18:29comment
01:18:30bon après
01:18:31vous savez
01:18:32on lit ça
01:18:32ça arrive souvent
01:18:33dans la presse
01:18:34de recevoir des petits textos
01:18:34menaçants comme ça
01:18:35normal
01:18:3610h31
01:18:3810h31
01:18:40Margot Siffer
01:18:41nous rappelle les titres
01:18:42Margot
01:18:43ultime consultation
01:18:47ce mercredi
01:18:48de Sébastien Lecornu
01:18:49le PS est arrivé
01:18:50il y a une trentaine
01:18:51de minutes
01:18:52à Matignon
01:18:52suivront les écologistes
01:18:54et les communistes
01:18:54ce matin
01:18:55le premier ministre
01:18:56des missionnaires
01:18:57a souligné
01:18:57la volonté
01:18:58de la droite
01:18:59du centre
01:18:59et de places publiques
01:19:00d'avoir un budget
01:19:01avant le 31 décembre
01:19:03éloignant donc
01:19:04les perspectives
01:19:04de dissolution
01:19:05il s'exprimera
01:19:06à nouveau
01:19:07en fin de journée
01:19:08après ses entretiens
01:19:09suite du procès
01:19:11des viols de Mazan
01:19:12ce mercredi
01:19:13avec la confrontation
01:19:14entre Gisèle Pellicot
01:19:15mais le seul accusé
01:19:16à avoir fait appel
01:19:17de sa condamnation
01:19:18des vidéos filmées
01:19:19par Dominique Pellicot
01:19:21devraient être projetées
01:19:22l'ex-mari de la victime
01:19:23a redit hier
01:19:24que l'accusé
01:19:25savait qu'il cherchait
01:19:26quelqu'un
01:19:26pour abuser
01:19:27de son épouse
01:19:28endormie
01:19:28et droguée
01:19:29à son insu
01:19:30et puis le bilan
01:19:33s'alourdit à Madrid
01:19:34où 4 personnes
01:19:35ont perdu la vie
01:19:36dans l'effondrement
01:19:36d'un immeuble
01:19:37en rénovation
01:19:37parmi les victimes
01:19:383 hommes
01:19:38qui avaient été
01:19:39employés sur le chantier
01:19:40en tant qu'ouvriers
01:19:41du bâtiment
01:19:42et une femme de 30 ans
01:19:43architecte du projet
01:19:44de rénovation
01:19:45une dizaine d'autres
01:19:46personnes ont été blessées
01:19:48une enquête
01:19:48est en cours
01:19:49pour déterminer
01:19:50les causes de l'accident
01:19:51Merci
01:19:51Je manque à tous mes devoirs
01:19:52parce que j'ai été pris
01:19:54par notre actualité
01:19:55et on n'a même pas parlé
01:19:57du plan Trump et Gaza
01:19:59avec vous Vincent Herouette
01:20:00Je sais que la paix
01:20:02au Moyen-Orient
01:20:03Trump est intervenue hier
01:20:04il y a également
01:20:05le ministre des Affaires étrangères
01:20:06du Qatar
01:20:06qui a dit que c'était possible
01:20:07Je voudrais qu'en 1 minute 30
01:20:08parce que notre ami
01:20:09notre ami Jean-Marc
01:20:11nous attend
01:20:13qu'on fasse quand même
01:20:13un point
01:20:14sur ce qui se passe
01:20:15et sur ce
01:20:16comment dire
01:20:17sur le programme de paix
01:20:19La délégation américaine
01:20:20a dû arriver
01:20:21à Charmel Cher
01:20:22il y a des négociations
01:20:24qui sont épouvantablement
01:20:25complexes
01:20:26à côté
01:20:27la recherche
01:20:27d'un gouvernement
01:20:28à Paris
01:20:29c'est rien du tout
01:20:29c'est un jeu d'enfant
01:20:30donc vous avez
01:20:32des médiateurs
01:20:34qataris et égyptiens
01:20:36qui discutent
01:20:38avec
01:20:38la délégation
01:20:39palestinienne
01:20:40qui est dirigée
01:20:40par un homme
01:20:41qui a
01:20:42sauvé sa peau
01:20:43à Doha
01:20:44mais qui a perdu un fils
01:20:45qui a été visé
01:20:45par les israéliens
01:20:46et cet homme
01:20:47qui était un des initiateurs
01:20:48du 7 octobre
01:20:50est là normalement
01:20:52pour signer sa capitulation
01:20:54mais en fait
01:20:54ça ne se passe pas
01:20:54du tout comme ça
01:20:55il rechigne évidemment
01:20:57à lâcher les otages
01:20:58donc il discute
01:21:00avec la direction militaire
01:21:01mais ça prend à chaque fois
01:21:02trois jours
01:21:03pour avoir la réponse
01:21:05des types
01:21:06qui sont sous le feu
01:21:06à Gaza
01:21:07et puis en face
01:21:08vous avez dans une autre suite
01:21:09il y a les israéliens
01:21:10et puis vous avez
01:21:12des facilitateurs
01:21:13qui sont
01:21:15en l'occurrence
01:21:16les turcs
01:21:16qui sont arrivés
01:21:17vous avez
01:21:18un Omanet
01:21:19qui est là
01:21:19pour faire la synthèse
01:21:20un ministre Omanet
01:21:22et
01:21:23voilà
01:21:24ça se passe
01:21:24c'est une négociation
01:21:26qui est épouvantable
01:21:28vous avez dit
01:21:29ça se passera
01:21:29en 72 heures
01:21:30pas une heure de plus
01:21:32comme vous venez de me dire
01:21:33en 8 minutes 30
01:21:34et
01:21:35il en faudrait
01:21:36beaucoup plus
01:21:37et il en faut déjà
01:21:38beaucoup plus d'ailleurs
01:21:38parce que ça fait 15 jours
01:21:39que ça fait combien de temps
01:21:41ça fait 10 jours
01:21:41et les 72 heures
01:21:43sont écoulées depuis longtemps
01:21:44mais on ne sait pas
01:21:45à partir de quand
01:21:46commence
01:21:47le compte à rebours
01:21:48Michael Thomas
01:21:49était à la réalisation
01:21:50avec nous
01:21:50Ludovic Liébar
01:21:51était à la vision
01:21:52Guillaume était au son
01:21:52Valentin Polidori
01:21:54était là
01:21:54Héloïse Tertret
01:21:55toutes ces émissions
01:21:56sont évidemment à retrouver
01:21:57sur cnews.fr
01:21:59j'espère ne pas me tromper
01:22:01et donc c'est Jean-Marc
01:22:02Morandini
01:22:02avec qui nous allons maintenant
01:22:04poursuivre l'actualité
01:22:05Jean-Marc
01:22:05exactement
01:22:06on va continuer à vivre
01:22:06l'actualité en direct
01:22:07puisque vous le savez
01:22:08le parti socialiste
01:22:09est à Matignon
01:22:09donc il y a peut-être
01:22:10parmi la délégation
01:22:11le futur Premier ministre
01:22:12on va les entendre
01:22:13quand ils vont sortir
01:22:14et puis également
01:22:15on sera avec Marine Le Pen
01:22:16qui pourrait prendre la parole
01:22:17elle est en visite
01:22:18aujourd'hui
01:22:18elle pourrait prendre la parole
01:22:19donc ce sera en direct
01:22:20également dans l'émission
01:22:20Merci beaucoup
01:22:22je rappelle le titre
01:22:23de votre ouvrage
01:22:25qui est un succès
01:22:25c'est sorti quand ?
01:22:26Au printemps ?
01:22:27En février
01:22:27Robert Laffont
01:22:29enquête sur le véritable
01:22:30Emmanuel Macron
01:22:31le président toxique
01:22:31moi j'étais sur les plages
01:22:32cet été
01:22:33et je voyais
01:22:34pas tout le monde
01:22:35mais pas mal de gens
01:22:36qui le lisaient
01:22:37sur la plage
01:22:38Merci c'est une bonne nouvelle
01:22:40alors donc voilà
01:22:41il est 10h35
01:22:44Jean-Marc
01:22:46à ce soir
01:22:46on va le voir
01:22:49et on va le voir
01:22:49on va le voir
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