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Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros
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00:00:01Bonjour à tous et bienvenue sur Europe 1 lors des pros jusqu'à 10h et sur CNews jusqu'à 10h30.
00:00:08Personne ne parle ce matin de la cinquième circonscription des Français de l'étranger en Espagne, là où est organisée une élection législative partielle.
00:00:16En juin 2024, Stéphane Voreta est élu sous l'étiquette Renaissance face à un candidat du nouveau Front Populaire Maxime da Silva.
00:00:25L'élection est invalidée et un nouveau scrutin est donc mis en place.
00:00:28Le premier tour a eu lieu la semaine passée, les candidats étaient différents.
00:00:33La gauche n'était plus unie, elle a proposé trois candidats, un LFI, un PS et un place publique.
00:00:41La candidate de Renaissance est arrivée en tête, Nathalie Coggia, et au deuxième tour elle affrontera Marta Pecchina de la France Insoumise.
00:00:50Et c'est là que l'affaire devient intéressante.
00:00:51Que dit le PS ? Nous appelons à voter pour la candidate du nouveau Front Populaire, a indiqué Pierre Jouvet, le secrétaire général du Parti Socialiste.
00:01:01Pierre Jouvet c'est le monsieur qui discutait avec Thomas Legrand et Patrick Cohen dans un café pour établir ensemble la stratégie du parti.
00:01:10Voici donc un cas d'école.
00:01:12A la première occasion, le PS marche main dans la main avec la France Insoumise.
00:01:17Les blablas d'Olivier Faure sont de la poudre aux yeux.
00:01:21PS, France Insoumise, même combat.
00:01:25En revanche, il est à noter que Raphaël Glucksmann et son parti Place Publique refusent de choisir entre Renaissance et LFI.
00:01:31Certains diront que c'est mieux, ou plus courageux, ou plus honnête, c'est possible.
00:01:41Mais que Glucksmann ne saisisse pas la différence entre LFI et Renaissance illustre cette gauche incapable de sanctionner l'extrême gauche,
00:01:51qu'elle regarde, quoi qu'il arrive, avec indulgence.
00:01:54Glucksmann et ses amis font barrage, comme ils disent, à ce qu'ils appellent l'extrême droite.
00:02:00Mais pour l'extrême gauche, ils gardent toujours une clémence, une faiblesse, une mensuétude, pas de barrage.
00:02:07Que voulez-vous ? C'est dans leur gêne.
00:02:10Il est 9h01, Alice Sommerer.
00:02:23Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:02:25Première prise de parole formelle de Sébastien Lecornu depuis la passation de pouvoir avec François Bayrou.
00:02:30Annonce clé de son allocution, le Premier ministre renonce au 49-3 pour redonner de l'air au Parlement et à l'Assemblée nationale.
00:02:36Très attendu sur la formation de son gouvernement, il a notamment déclaré
00:02:40« Je vais former des chemins pour trouver des compromis. Il faut faire un geste sans se renier dans ses convictions pour faire avancer le pays. »
00:02:46Il a annoncé qu'il proposerait son gouvernement au président dans les prochains jours.
00:02:50Et puis, trois individus ont été arrêtés à Manchester.
00:02:52Ils sont suspectés de complicité avec l'assaillant de l'attentat devant la synagogue.
00:02:56Il s'agit de deux hommes âgés d'une trentaine d'années et une femme d'une soixantaine d'années.
00:03:00L'auteur qui a été abattu par la police est un britannique d'origine syrienne âgé de 35 ans.
00:03:05Il a tué deux personnes à coups de couteau et blessé quatre autres.
00:03:08L'aéroport de Munich a été survolé par des drones. Cette nuit, leur origine est inconnue.
00:03:1317 vols au départ de Munich ont ainsi été annulés, affectant près de 3000 passagers.
00:03:18Une enquête est en cours pour déterminer l'origine de ces drones.
00:03:21Elisabeth Lévy est avec nous. Je présente Causeur. Merci Alice.
00:03:25Causeur, sommes-nous foutus ? C'est sympa, franchement. Sommes-nous foutus ?
00:03:29On ne répond pas. Il y a le manifeste foutuiste d'Eric Nolot, que je vous recommande.
00:03:33Comme nous foutus. André Valigny, avocat, Georges Fenech, ancien magistrat, Richard Millet.
00:03:39L'avantage quand on est écrivain, c'est qu'on n'est pas ancien écrivain.
00:03:42On est écrivain toujours, toute la vie. On n'est pas ancien écrivain. Ça n'existe pas.
00:03:46Si, si, si.
00:03:47Ah bon ?
00:03:48Il y en a qui renoncent à être écrivain tout en prétendant l'être.
00:03:51Oui, moi j'ai renoncé à être écrivain.
00:03:54Thomas Bonnet, qui est journaliste, évidemment.
00:03:57On va parler de M. Lecorni.
00:03:59Je me faisais la réflexion quand il est arrivé à 8h45.
00:04:02Je ne connaissais pas sa voix.
00:04:04Ah c'est vrai ?
00:04:05Vous connaissiez la voix de...
00:04:07Qui avait la passation de pouvoir.
00:04:08Je ne connaissais pas sa voix.
00:04:10Et voilà, on connaît son visage.
00:04:15Mais je ne connaissais pas sa voix.
00:04:16Alors, il est venu à 8h45, sans note, assez décontractée, pour nous dire que...
00:04:21Il renonce au 49.3.
00:04:22Voilà.
00:04:23Donc c'est quand même une annonce importante.
00:04:25Mais pourquoi il est venu à 8h45 ?
00:04:26Ça a été annoncé ce matin, c'est un drôle d'horaire.
00:04:28Oui, vous avez raison, c'est un drôle d'horaire.
00:04:29Pourquoi ?
00:04:30Il reçoit le Rassemblement National Marine Le Pen à 9h.
00:04:32C'était le petit créneau qu'il avait avant.
00:04:34C'était la première fois qu'il prenait la parole.
00:04:36Non mais c'est vrai, c'est la première fois qu'il prenait la parole.
00:04:37C'est assez fluide d'ailleurs, assez facile.
00:04:40Vous savez, quand il était ministre des armées, il lui arrivait de faire des points presse.
00:04:45En tant que ministre des armées devant un parterre de journalistes, il était très habile.
00:04:49C'est quelque chose vraiment qui l'a...
00:04:51Et assez, je trouve, dans un langage de proximité.
00:04:55C'est-à-dire, voilà, on est dans le bureau, on arrive à faire quelque chose.
00:04:59Et puis dès qu'on sort du bureau, on ne peut pas.
00:05:02Bon, il y a un ton, il y a une couleur, une forme de sincérité, d'authenticité.
00:05:07C'est-à-dire que ça existe en politique.
00:05:07Pas de lourdeur en tout cas, de discours.
00:05:09Voilà, il n'y a pas quelque chose de...
00:05:11C'est de la componction ou de la gravité.
00:05:13Georges Fedeck.
00:05:14Ce qui me surprend, c'est que, souvenez-vous, Mme Borne aussi avait dit,
00:05:17je ne l'utiliserai pas, l'article 49.3, elle s'était fait recadrée à l'époque par Emmanuel Macron.
00:05:23Pas à se priver d'un outil, d'un instrument...
00:05:26Je suis d'accord avec vous, mais c'est la signe.
00:05:27Non, je ne comprends pas ce qui se passe, franchement.
00:05:29Ah bon, oui, mais...
00:05:29Ou alors c'est vraiment un acte, une démonstration de faiblesse encore plus grande de l'Elysée
00:05:34de se priver d'un moyen constitutionnel comme celui-ci.
00:05:36Il y a quelque chose qui m'échappe.
00:05:38J'ai l'impression que c'est du même ordre un peu psychologique de François Bayrou
00:05:42qui dit, je veux la confiance avant le texte, voyez-vous.
00:05:46Là, il y a une démarche...
00:05:47Enfin, c'est assez simple, c'est un signal pour les marques.
00:05:49C'est un signal pour les parlementaires de dire...
00:05:51C'est très dangereux.
00:05:52C'est dangereux, parce que de toute façon, c'est dangereux.
00:05:56Il n'y a pas de majorité.
00:05:57Donc, c'est une manière de dire aux uns et aux autres,
00:06:00prenez votre responsabilité, essayons de travailler ensemble.
00:06:02C'est dangereux.
00:06:03C'est donc...
00:06:04Oui, c'est donc...
00:06:05En fait, négocier, c'est ça.
00:06:07Il a d'ailleurs...
00:06:08C'est toujours pareil.
00:06:09Il fait à un moment une prétération.
00:06:11Il dit que ce n'est pas une coalition à l'allemande.
00:06:12Mais on entend quand même que coalition à l'allemande.
00:06:13On le sait, tout ça.
00:06:14Mais pourquoi prendre un tel risque ?
00:06:16Mais parce que le 49-3, c'est quelque chose qui est très risqué.
00:06:18Mais parce que nous ne pouvons pas avoir de budget.
00:06:21Ah ben oui, on n'aura pas de budget.
00:06:22On n'aura pas d'argent, de toute façon.
00:06:24On n'a pas de budget.
00:06:25C'est vraiment grave.
00:06:26Si on n'a pas de budget, la responsabilité reposera sur l'ensemble des parlementaires.
00:06:29Et alors ?
00:06:31Les Français seront maris quand même.
00:06:33Le 49-3, vous savez, est fortement rejeté par les Français.
00:06:35Vous avez quand même ce sentiment...
00:06:36Il y a quand même ce son de cloche-là.
00:06:38Moi, j'entends beaucoup.
00:06:38Le 49-3, ce n'est pas très populaire.
00:06:40Moi, non plus, je n'aime pas le 49-3.
00:06:42Mais en l'absence de majorité internationale, pourquoi se priver ?
00:06:46La forme, disait je ne sais plus qui, c'est le fond qui remonte à la surface.
00:06:49J'aime bien qu'on nous parle comme ça.
00:06:51Ce que j'ai entendu sur le fond, c'est autre chose.
00:06:53Mais j'aime bien ce ton.
00:06:55J'aime pas...
00:06:55Le ton, d'accord.
00:06:56Mais le résultat, on verra.
00:06:57Oui, mais c'est important, une sorte de fond comme ça, de parler, comment dire, de dire les choses.
00:07:06Voilà, il arrive devant un micro, il est 8h45, il dit écoutez, je suis en train de travailler, on n'y arrive pas, on devait avoir un gouvernement.
00:07:12Je ne vous dis pas que c'est...
00:07:13Il y a une forme, comment ?
00:07:15Le fait que vous ne connaissiez pas sa voix, et d'ailleurs, je trouve, ça dit quelque chose de lui.
00:07:19Bien sûr, on ne connaît pas sa voix.
00:07:21Mais moi, il me fait penser, je trouve qu'il a la physique, il me fait penser, je n'ose pas le dire.
00:07:25Non, parce que je n'ose pas le dire.
00:07:26Il me fait penser à une personnalité très puissante des années 70.
00:07:32Elvis Presley ?
00:07:33Non, Elvis Presley, non.
00:07:34Qu'on voyait beaucoup à la télévision.
00:07:36Politique ?
00:07:37Non, pas du tout.
00:07:38Qui est morte en 72 ou 73, mais peu importe.
00:07:41André Valigny, vous allez bien ?
00:07:42Les gens chez eux vont chercher.
00:07:43Oui, moi je cherche.
00:07:45Moi je le sais, parce que vous me l'avez déjà dit.
00:07:46Oui, je cherche.
00:07:48André Valigny.
00:07:49Oui, très puissant.
00:07:49Cher Pascal.
00:07:50Tout va bien ?
00:07:51Écoutez, ça va.
00:07:51Oui, le Cornu est assez habile de faire ça ce matin, parce qu'il reçoit ce matin le RN, puis le PS.
00:07:57Ce sont les deux parties dont dépend sa survie à Matignon.
00:07:59Oui, mais écoutez, le PS...
00:08:01Qu'est-ce que tu vas recevoir ?
00:08:02Vous avez entendu ce que j'ai dit sur ce qui se passe dans la législative partielle ?
00:08:06Je le déplore comme vous.
00:08:07Mais oui, mais vous déplorez...
00:08:08Mais oui, je le déplore.
00:08:09Oui, mais alors tu vas recevoir le PS qui demande entre...
00:08:12Comment peut-on, imagine-t-on avoir un accord avec M. Fort à Paris, qui demande en Espagne de voter pour la France insoumise ?
00:08:22Je n'ai pas compris ce désistement pour la France insoumise.
00:08:24J'ajoute que...
00:08:25Ce n'est pas un désistement.
00:08:26Oui, c'est un désistement.
00:08:27Ils ont perdu.
00:08:28Ils ne désistent pas.
00:08:29Ils n'ont pas le choix.
00:08:30Oui, ils se retirent.
00:08:31Ils appellent à voter les filles.
00:08:31S'il n'y avait pas eu deux candidats, un PS, un place publique, on était devant et les filles.
00:08:37Bien sûr.
00:08:37Ça faisait 19.
00:08:39Et comme Glucksmann a voulu exister à tout prix et que Fort a dit non...
00:08:42C'est la faute à Glucksmann.
00:08:43Non.
00:08:43C'est la faute aux divisions.
00:08:44Mais ce n'est pas la faute à Glucksmann.
00:08:45C'est la faute à Fort et Glucksmann qui ne se sont pas entendus.
00:08:47Non mais écoutez, c'est la faute à...
00:08:49Franchement André, il y a quand même un vrai problème.
00:08:51Il y a un problème avec le PS qui nous dit...
00:08:54Moi, je sais, j'ai des débats avec Françoise de Gouel.
00:08:56Elle me dit toujours, mais Fort l'a dit.
00:08:58Jamais plus d'accord.
00:08:59Et elle m'a dit ça.
00:09:00Je l'ai encore dans l'oreille.
00:09:02On le sait très bien.
00:09:03Pascal, vous avez été très gentil.
00:09:04Vous leur prêtez de grandes motivations.
00:09:06J'ai été gentil ?
00:09:07Non.
00:09:08C'était ironique.
00:09:10Vous leur prêtez de grandes motivations idéologiques.
00:09:13Pardon, la première motivation, c'est quand même ma circo-là, mon siège-là.
00:09:18Franchement...
00:09:19Oui, sans doute, sans doute, sans doute.
00:09:20Alors, écoutez ce que dit Glucksmann.
00:09:22Il n'a dit jamais plus avec LFI.
00:09:26Alors, lui, bien sûr...
00:09:27Oui, il est clair, mais je vous dis, on fait barrage contre ce qu'il appelle l'extrême droite,
00:09:33mais il ne va pas jusqu'à voter Renaissance.
00:09:36En fait, Glucksmann, s'il était cohérent avec lui-même, il dirait « je vote Renaissance ».
00:09:42Oui, oui.
00:09:42Parce que vous, entre Renaissance et LFI, je pense que vous voteriez Renaissance.
00:09:48En tout cas, vous êtes plus proche de Renaissance que d'LFI.
00:09:51Ça dépend de la Renaissance dont vous parlez, parce qu'il y a plusieurs chapelles chez Renaissance,
00:09:56mais c'est vrai qu'il y a des gens de Renaissance qui ne sont pas loin du centre de port.
00:10:00Glucksmann, il a signé le contrat de nouveau fonds populaire.
00:10:03Non, mais parce que cette circonscription a été octroyée à LFI l'an dernier, en 2024.
00:10:09C'est ça aussi la particularité et la spécificité de cette...
00:10:12Bon, monsieur Glucksmann, on l'a écouté hier, on ne va pas le réécouter.
00:10:14Il a dit qu'il n'y avait plus...
00:10:17Pourquoi vous souriez ?
00:10:18Bon, allez, on le réécoute.
00:10:19Non, on va dire que je l'ai censuré.
00:10:22On écoute Raphaël Glucksmann.
00:10:24Écoutons, écoutons, écoutons.
00:10:26Il n'y aura pas d'accord avec la France insoumise.
00:10:28Pourquoi il n'y aura pas d'accord politique avec la France insoumise ?
00:10:31Parce que nos visions du monde sont incompatibles.
00:10:33Mais même dans la perspective de lutter contre l'ERN.
00:10:35Moi, j'entends des discussions à gauche qui disent
00:10:38mais dans les circonscriptions menacées par l'ERN,
00:10:41il faudrait un accord de premier tour au moins avec la France insoumise.
00:10:44Mais si le but est réellement, réellement, de contrer la menace du ERN,
00:10:50si le but est d'avoir le moins de députés à l'Assemblée nationale du Rassemblement national,
00:10:55alors la pire des choses que nous puissions faire,
00:10:58c'est d'envoyer au deuxième tour un candidat insoumis face au ERN.
00:11:04Parce que c'est le candidat qui a le plus de chances de perdre
00:11:06et qui a la quasi-certitude de perdre.
00:11:09Bon, c'est un raisonnement qui peut s'entendre.
00:11:11Oui, bien sûr.
00:11:11Bon, Ercidia Soudé, ça m'intéresse.
00:11:13Pourquoi ?
00:11:13Parce que ça vient après l'affiche de Strasbourg.
00:11:17L'affiche de Strasbourg, on montre une femme voilée.
00:11:19Bon, pourquoi pas ?
00:11:20Mais on dit toujours la même chose.
00:11:22Ce n'est pas exactement la culture, l'identité, l'histoire de la France
00:11:25que les femmes soient voilées dans notre pays.
00:11:27Bon, et là, il y a un ciné-débat qui est donc porté par Mme Soudé
00:11:32qui dit, le voile, on va arrêter de se laisser faire.
00:11:36Et c'est proposé la semaine prochaine à Mitrimori.
00:11:40Alors, c'est toujours délicat de paraître ça,
00:11:42parce qu'en même temps, tu leur donnes une audience.
00:11:45Il y a des gens qui ne sont même pas au courant que cette soirée existe.
00:11:47Et je leur apprends, c'est ce qu'on appelle l'effet Streisand,
00:11:50je leur apprends que cette soirée existe.
00:11:52Mais en même temps, si on n'en parle pas,
00:11:55c'est souligner que cet entrisme-là, il faut le souligner.
00:12:01Alors, je vous propose de voir le sujet et on en parle ensemble.
00:12:03En France, le port du voile est autorisé dans l'espace public,
00:12:09même si trois restrictions viennent cependant l'encadrer.
00:12:13Les agents publics qui ont une obligation de neutralité
00:12:15ne peuvent le porter dans le cadre de leur fonction.
00:12:18Également, depuis une loi de 2004,
00:12:20le port de signes religieux ostentatoires,
00:12:23dont le voile, est interdit dans les écoles, collèges et lycées publics.
00:12:27Enfin, pour des raisons de sécurité,
00:12:29il est spécifiquement interdit de porter niqab et burqa
00:12:32depuis une loi de 2010 qui interdit la dissimulation du visage
00:12:35dans l'espace public.
00:12:37La soirée organisée par Ercilia Soudé aura pour thème
00:12:40« Le voile, on va arrêter de se laisser faire ».
00:12:43Selon la sénatrice LR Valérie Boyer,
00:12:45cette attitude offensive de la part de LFI
00:12:47n'est pas compatible avec les principes républicains.
00:12:50Il y a une stratégie électoraliste,
00:12:52mais il y a aussi une stratégie d'entrisme,
00:12:54comme on l'a vu récemment à Strasbourg également.
00:12:57Comment dans un pays qui dit liberté, égalité, fraternité,
00:13:00on peut faire la promotion du voile
00:13:02qui est un interdit de liberté, un interdit d'égalité,
00:13:04un interdit de fraternité,
00:13:06et qui est le signe de l'infériorisation des femmes.
00:13:08Donc je pense qu'il faut être...
00:13:10Moi, je ne me passe même pas sur le plan religieux,
00:13:12je me passe simplement sur le plan de nos civilités,
00:13:15de nos mœurs,
00:13:16alors que nous, nous sommes dans une nation émancipatrice.
00:13:18L'année dernière,
00:13:20Hercilia Soudé avait qualifié la France de pays islamophobe,
00:13:23en raison de l'interdiction faite à ses athlètes féminines
00:13:26de porter le voile durant les JO.
00:13:28Dans la même semaine,
00:13:30on voit cette campagne d'affiches à Strasbourg
00:13:32avec cette femme qui porte un voile et puis un rassemblement.
00:13:36Donc évidemment, moi je suis alerté,
00:13:38parce que dans le monde entier,
00:13:39il y a des femmes qui se battent pour enlever le voile.
00:13:42André Valini, on sait bien ce que ça signifie le voile.
00:13:45Il ne faut pas être naïf,
00:13:48que derrière ça, il y a une idéologie,
00:13:50il y a quelque chose qui se met en place.
00:13:52Et nous, en France,
00:13:53vous avez des femmes qui vont se réunir le soir
00:13:55pour vouloir le porter.
00:13:57Oui, quand on sait le combat que mène,
00:13:59enfin le combat,
00:14:00elles ne peuvent même pas mener ce combat.
00:14:02Les femmes afghanes,
00:14:03c'est atroce ce qui se passe en Afghanistan.
00:14:05Quand on voit qu'en Iran,
00:14:07les femmes, les jeunes filles se battent
00:14:09pour ne plus porter le voile
00:14:10et que chez nous, on fait des cours le soir
00:14:12ou des réunions pour expliquer comment porter le voile.
00:14:15Je ne sais pas ce qui peut passer par la tête
00:14:19d'une députée de la République,
00:14:20Mme Soudé,
00:14:21pour faire ce genre de choses.
00:14:22Richard Millet.
00:14:23Il me semble qu'on peut remonter plus haut.
00:14:25La Commission européenne prétend que
00:14:28porter ou pas le voile
00:14:29est un signe de liberté pour les femmes.
00:14:31Moi, ils jambent ma liberté.
00:14:32Donc, où sommes-nous ?
00:14:35Non, mais là,
00:14:36ils sont passés de l'autre côté.
00:14:37Parce que jusque-là,
00:14:38LFI défendait,
00:14:40non pas le port du voile,
00:14:42mais disait,
00:14:42on défend les femmes voilées
00:14:44parce qu'elles sont victimes de discrimination.
00:14:47Là, quand même,
00:14:48elle dit « on ».
00:14:49C'est ça la phrase.
00:14:50C'est « laissez-nous notre voile ».
00:14:52Ercilia Soudé,
00:14:53à ma connaissance,
00:14:53elle n'était pas voilée jusque-là
00:14:54ou peut-être qu'elle ne l'est pas toujours pas.
00:14:57Donc, là,
00:14:57on est passé encore un cran au-dessus.
00:15:00Voilà.
00:15:00C'est plus simplement,
00:15:02si vous voulez,
00:15:02de la défense des discriminations,
00:15:03c'est de la défense de l'islam rigoriste.
00:15:05Juste pour faire écho
00:15:05au premier sujet qu'on a abordé,
00:15:07à Strasbourg,
00:15:08c'est quand même intéressant de souligner
00:15:09que celle qui a alerté
00:15:10sur cette campagne d'affichage,
00:15:12c'est une élue d'opposition
00:15:12qui est socialiste.
00:15:13Et depuis qu'elle a alerté,
00:15:15depuis qu'elle a posté un message
00:15:16sur les réseaux sociaux
00:15:17en disant
00:15:17« je m'étonne de la campagne
00:15:18de la ville de Strasbourg »,
00:15:20elle se fait harceler
00:15:21sur les réseaux sociaux
00:15:22par la France Insoumise
00:15:24et leurs militants
00:15:24qui disent
00:15:25« mais est-ce que le Parti Socialiste
00:15:30si vous vous étonnez
00:15:32du fait qu'on diffuse
00:15:33le fait de porter le voile,
00:15:36ça vous suffit
00:15:36à être pris pour ça ? »
00:15:37Non, mais ce qui est sidérant,
00:15:38c'est ceux qui étaient nés
00:15:39dans les années 70
00:15:39et qui se rappellent
00:15:40de la défiance de la gauche
00:15:42pour tout ce qui était religieux
00:15:44se disent qu'aujourd'hui,
00:15:47on va évidemment chercher
00:15:49un électorat
00:15:50et c'est pour cela
00:15:50qu'il y a cette compromission
00:15:52qui existe.
00:15:52Oui, le retournement est complet,
00:15:54mais il faut reconnaître
00:15:55que les lois sont pas mal faites
00:15:57actuellement en France.
00:15:58Ce sont les services publics,
00:15:59les écoles,
00:16:00le nidjab.
00:16:01Non, c'est pas mal.
00:16:02Mais tout ça va tomber.
00:16:03Le dispositif législatif
00:16:04est assez bien calibré
00:16:06parce que faire la police
00:16:07du vêtement dans la rue,
00:16:08c'est impossible.
00:16:09Tout ça va tomber
00:16:10dans dix ans
00:16:11« le voile sera à l'école ».
00:16:12Mais non.
00:16:13Vous verrez.
00:16:14Mais non.
00:16:14Vous verrez si on ne fait rien.
00:16:15Vous verrez.
00:16:16Mais ça ne fait que...
00:16:18Ça s'appelle
00:16:19« ça grignote ».
00:16:21Voilà.
00:16:22C'est la stratégie
00:16:23« on grignote ».
00:16:24On grignote.
00:16:25On grignote.
00:16:26Alors, vous avez quand même
00:16:27une ministre des Sports,
00:16:28je ne sais pas si elle sera
00:16:29à reconduite,
00:16:30qui voulait que les femmes
00:16:30jouent avec un voile.
00:16:33Ministre des Sports,
00:16:34Mme Barsak,
00:16:35c'est la stratégie.
00:16:37Ça grignote.
00:16:38Tous les jours.
00:16:38Tous les jours.
00:16:39Donc, vous verrez dans dix ans
00:16:40« bien sûr,
00:16:41écoutez,
00:16:42il y a ici une demande. »
00:16:43C'est ça.
00:16:44C'est ça,
00:16:44un changement d'identité,
00:16:45un changement culturel.
00:16:46Il y a eu des scénarios
00:16:48notamment chez les jeunes
00:16:49au lycée
00:16:49qui ne comprennent pas
00:16:51qu'on puisse interdire.
00:16:51Mais bien sûr.
00:16:52Oui, c'est vrai.
00:16:53Les nouvelles générations.
00:16:54Les nouvelles générations.
00:16:55Richard Millet.
00:16:56Ils voient sur Netflix
00:16:57parce que la France
00:16:57c'est probablement
00:16:58le seul pays
00:16:59à interdire le voile
00:17:00dans les espaces publics.
00:17:01Ils voient sur Netflix
00:17:02que par exemple
00:17:02tous les lycées d'Europe
00:17:04ont des filles voilées.
00:17:06Bien sûr.
00:17:07Bien sûr.
00:17:08Vous voyez.
00:17:09Cédric Brun.
00:17:09Alors,
00:17:10personne ne connaît
00:17:10Cédric Brun
00:17:11et c'est intéressant
00:17:13parce que là aussi
00:17:14le conseiller régional
00:17:15Cédric Brun
00:17:15a annoncé la fin
00:17:16de son engagement
00:17:16au sein du groupe LFI
00:17:18au conseil régional.
00:17:19Et pourquoi ?
00:17:19Parce qu'il parle
00:17:20d'infiltration.
00:17:21Mais qu'est-ce qui m'intéresse
00:17:22dans cette affaire ?
00:17:23C'est que M. Brun,
00:17:24vous ne l'entendez nulle part.
00:17:26Il est invité nulle part.
00:17:28Mais si c'était
00:17:29un candidat
00:17:30du Rassemblement national
00:17:31qui était défroqué
00:17:32comme on dit
00:17:33dans l'église,
00:17:35je peux vous dire
00:17:35qu'il serait invité partout.
00:17:37On dirait
00:17:37alors,
00:17:37vous avez été,
00:17:38vous avez connu le diable
00:17:39et là vous en êtes sortis.
00:17:40Racontez-nous,
00:17:41dites-nous.
00:17:42Bon, là M. Brun,
00:17:43il passe,
00:17:44ça passe un peu
00:17:44sous les radars.
00:17:45Personne n'en parle.
00:17:46Si ça se trouve,
00:17:47j'apprends le nom
00:17:48à ceux qui nous écoutent
00:17:49et voyez le sujet
00:17:50de Chloé Tarka.
00:17:52Il quitte à son tour
00:17:54le groupe LFI
00:17:55du conseil régional
00:17:56des Hauts-de-France.
00:17:57Dans une interview
00:17:58accordée à la Voix du Nord,
00:18:00Cédric Brun s'explique.
00:18:01Depuis plusieurs mois,
00:18:02je constate
00:18:03le recrutement
00:18:03de profils inquiétants
00:18:04qui rejoignent
00:18:05les groupes locaux d'action.
00:18:06L'élu cite notamment
00:18:08le fils de cet imam,
00:18:10Hassan Ikyoussen,
00:18:11expulsé du territoire français
00:18:13en 2023.
00:18:15Soufiane Ikyoussen
00:18:16est devenue
00:18:16chef de file
00:18:17du groupe d'action
00:18:17LFI du Denésie.
00:18:19Je ne veux pas faire
00:18:19de la politique
00:18:20aux côtés de personnes
00:18:21qui affichent
00:18:21un profil non républicain.
00:18:23Une proximité
00:18:24de certains députés
00:18:25LFI
00:18:25avec les frères musulmans
00:18:27et plus largement
00:18:28avec des membres
00:18:29d'organisations terroristes.
00:18:30Cédric Brun
00:18:31visiblement le découvre
00:18:32mais ça fait quand même
00:18:33un moment que ça dure.
00:18:34la France insoumise
00:18:36elle a un vrai projet
00:18:37de toute façon
00:18:38de porter le chaos
00:18:39au sein de la République française.
00:18:41Vous avez plusieurs députés
00:18:42de la France insoumise
00:18:43à savoir
00:18:44Thomas Porte,
00:18:45Erzilya Soudé
00:18:46ou Rima Hassan
00:18:46pour me citer qu'eux
00:18:48qui entretiennent
00:18:49des liens
00:18:49avec des membres
00:18:50d'organisations
00:18:51terroristes
00:18:53palestiniennes
00:18:54qui sont financées
00:18:55par la République islamique
00:18:56d'Iran.
00:18:57Je parle notamment
00:18:58du FPLP
00:18:59le Front Populaire
00:19:00de Libération
00:19:00de la Palestine
00:19:01et bien sûr
00:19:02du Hamas.
00:19:02Cédric Brun
00:19:03continuera à siéger
00:19:04au sein du groupe
00:19:05pour le climat
00:19:06pour l'emploi
00:19:07aux côtés d'élus
00:19:08de la France insoumise.
00:19:10Contacté
00:19:11il n'a pas souhaité
00:19:12répondre
00:19:12à nos sollicitations.
00:19:14C'est ça qui est intéressant
00:19:15dans ce que dit
00:19:15Chloé Tarka
00:19:16c'est contacté
00:19:17il ne veut pas répondre
00:19:18parce que ça l'ennuie
00:19:19parce que venir
00:19:20sur ce plateau
00:19:20pour lui
00:19:21c'est ça le courage
00:19:23intellectuel
00:19:23c'est de dire
00:19:24je suis peut-être
00:19:25pas d'accord
00:19:26avec ce que j'entends
00:19:27sur votre plateau
00:19:28je suis peut-être
00:19:29pas d'accord
00:19:29avec Georges Fenech
00:19:30ou avec Elisabeth Levy
00:19:31mais je viens quand même
00:19:32pour vous dire
00:19:32la raison pour laquelle
00:19:34je quitte
00:19:34parce qu'en fait
00:19:35c'est les mêmes mécanismes
00:19:36que sous Staline
00:19:38et c'est ce que disait
00:19:39Montand d'ailleurs
00:19:40des gens de gauche
00:19:42il fallait condamner
00:19:44il fallait sortir
00:19:45évidemment
00:19:46ou dire la vérité
00:19:47mais ses amis lui disaient
00:19:48ah non
00:19:48ne dis pas ça
00:19:50tu vas faire le jeu
00:19:50de la droite
00:19:51on avait passé cet extrait
00:19:52l'autre jour
00:19:53de Montand
00:19:54d'ailleurs je demande à Marine
00:19:55si on peut le sortir
00:19:56de nouveau
00:19:57parce que c'était formidable
00:19:58il a quand même un certain courage
00:19:59de quitter quand même la liste
00:20:00oui il a courage
00:20:01mais il faut aller au bout
00:20:02il faut qu'il dise pourquoi
00:20:03publiquement
00:20:04il l'a dit dans la voie du Nord
00:20:05attendez il a quand même parlé
00:20:06du fils de l'imam Iqusen
00:20:07le dossier commence à être chargé
00:20:09pour la France Insoumise
00:20:09oui
00:20:10moi je trouve
00:20:11que vous êtes un peu dure
00:20:13d'abord
00:20:13je suis un peu d'accord
00:20:14j'entends
00:20:14voilà c'est tout
00:20:15je trouve que le type est courageux
00:20:17c'est quand même
00:20:18il va se faire
00:20:19parce que
00:20:19Thomas a raconté
00:20:21pour
00:20:22c'était qui
00:20:23l'élu d'opposition
00:20:24à Strasbourg
00:20:25voilà
00:20:25mais toute personne
00:20:27qui ose critiquer
00:20:28la France Insoumise
00:20:29surtout si elle vient de Laurent
00:20:30alors là il va se prendre
00:20:31par les ans au purgé
00:20:32de la France Insoumise
00:20:33le sort qui est l'intéressant
00:20:34moi j'ai entendu ce matin
00:20:35Charles Rodwell dire
00:20:36la dissolution est sur la table
00:20:38oui mais
00:20:38la commission d'enquête
00:20:39c'est quand même extraordinaire
00:20:40pourquoi vous dites ça là ?
00:20:42parce que j'ai entendu ce matin
00:20:43l'invité de Romain Desartes
00:20:44mais quel est le rapport
00:20:45qui veut dissoudre la France Insoumise ?
00:20:46le rapport c'est qu'il y a
00:20:47un vent mauvais
00:20:48sur la France Insoumise ?
00:20:49oui
00:20:49ah pardon mais
00:20:50la dissolution de la France Insoumise
00:20:51eh oui
00:20:52c'est quand même un événement
00:20:54qu'un député aujourd'hui nous dise
00:20:56on peut mettre sur la table
00:20:57la dissolution d'un part
00:20:58oui mais c'est pas
00:20:59je pense pas que ce soit une bonne idée
00:21:00faut pas dissoudre la France Insoumise
00:21:02je pense pas que ce soit une bonne idée
00:21:03vous pouvez pas dissoudre une idée
00:21:04une idéologie
00:21:04ah je suis d'accord avec vous
00:21:05faut pas dissoudre
00:21:06ça n'a pas de sens
00:21:07il y a la commission d'enquête
00:21:08qui va avoir le jour la semaine prochaine
00:21:09sur les liens entre les partis politiques
00:21:10et l'islamisme
00:21:11alors justement oui
00:21:11la commission d'enquête
00:21:12là ça sera intéressant
00:21:13Vincent Jeanbrun
00:21:14qu'est-ce qui s'est passé ?
00:21:15Vincent Jeanbrun sera le président
00:21:15alors Émeric Caron sera pas président
00:21:17ce sera Vincent Jeanbrun
00:21:18et Mathieu Bloch de l'UDR
00:21:20le parti d'Éric Sauti sera le rapporteur
00:21:21on va essayer à s'entendre finalement
00:21:23sur la répartition des rôles
00:21:24parmi les gens qui vont être convoqués
00:21:27ce qu'on nous dit
00:21:27c'est Jean-Luc Mélenchon
00:21:28parmi les premiers noms
00:21:29qui vont être convoqués
00:21:30et Rima Hassan
00:21:31avec cette limite
00:21:32parce que Rima Hassan
00:21:33elle est parlementaire
00:21:34donc elle peut invoquer son...
00:21:35Oui mais vous allez voir
00:21:36Jean-Luc Mélenchon
00:21:37il va faire un...
00:21:38ça va être une tribune formidable
00:21:40pour Jean-Luc Mélenchon
00:21:41à l'arrivée
00:21:42Après il y aura aussi des chercheurs
00:21:43Gilles Ketel
00:21:44des universitaires
00:21:45celui qui a écrit le livre
00:21:45qu'on a reçu ici
00:21:46sur les complices du mal
00:21:47Marie-Séphus Lémane
00:21:48donc voilà ça va être intéressant
00:21:49Bon
00:21:49le gouvernement
00:21:51M. Rotaillot a dit
00:21:53à ce stade
00:21:53la participation de la droite
00:21:54au gouvernement
00:21:54n'est pas acquise du tout
00:21:55Comment vous interprétez cela ?
00:21:57Il met la pression
00:21:58sur Sébastien Lecornu
00:21:59il fait monter les enchères
00:22:00il veut avoir des victoires politiques
00:22:01il comprend bien
00:22:02que rester au gouvernement
00:22:03sans pouvoir imprimer sa marque
00:22:05c'est mal perçu
00:22:06par l'électorat de droite
00:22:07donc il veut
00:22:07revenir sur l'AME
00:22:09le délit de séjour irrégulier
00:22:10et pourquoi pas
00:22:11une nouvelle loi sur l'immigration
00:22:12et pour l'instant
00:22:13il n'a rien de tout ça
00:22:14parce que Sébastien Lecornu
00:22:15depuis qu'il est arrivé à Matignon
00:22:16c'est plutôt vers la gauche
00:22:17qu'il a donné des gages
00:22:19Et il dit ça ce matin
00:22:20Pascal
00:22:21parce que justement
00:22:22André Valigny
00:22:23parce que justement
00:22:24ce matin
00:22:24le Premier ministre
00:22:25reçoit le PS
00:22:26donc c'est une façon
00:22:27de dire à Lecornu
00:22:28ne lâche pas trop au PS
00:22:30sinon nous on ne va pas
00:22:31dans le gouvernement
00:22:31C'est pour ça que l'interview
00:22:32de Retailleau
00:22:33est intéressante
00:22:33ce matin dans le Figaro
00:22:34André Valigny
00:22:36ce qui est important
00:22:37le nerf de la guerre
00:22:38c'est l'argent
00:22:38pour ceux qui nous écoutent
00:22:40le pouvoir d'argent
00:22:41c'est ça le nerf de la guerre
00:22:43et entre le net
00:22:45et le brut
00:22:46tout le monde considère
00:22:47je parle des salariés
00:22:48que l'écart est trop grand
00:22:49il était d'ailleurs
00:22:51c'est en 1900
00:22:52j'ai un chiffre
00:22:54à vous donner
00:22:54je crois qu'il était
00:22:56je n'ai plus ce chiffre
00:22:58je crois qu'il était
00:22:59entre le
00:23:00aujourd'hui on est à 25 ou 30%
00:23:02entre le brut et le net
00:23:03et avant il n'y avait que
00:23:04peut-être 10 ou 15
00:23:05bon
00:23:05on pourrait imaginer
00:23:07de supprimer la CSG
00:23:09la CSG
00:23:10on pourrait imaginer
00:23:12la CSG c'est
00:23:13pour les salariés
00:23:14c'est 9,2%
00:23:16de
00:23:17en fait c'est un impôt
00:23:18sur le revenu
00:23:19qui ne dit pas son nom
00:23:20mais puisque c'est directement
00:23:21sur votre salaire
00:23:22sur chaque salaire
00:23:23on enlève
00:23:239,2%
00:23:25la CSG qui au départ
00:23:26était beaucoup moins élevée
00:23:271%
00:23:281%
00:23:28et elle ne devait durer
00:23:29que quelques années
00:23:30bon 1%
00:23:31bon alors j'ai
00:23:32oui bien sûr
00:23:34c'était rocard
00:23:349,2%
00:23:35mais les gens
00:23:36c'est devenu un dollar
00:23:38ils ne se rendent pas compte
00:23:39c'est-à-dire que
00:23:39sur votre salaire
00:23:40on vous enlève 9%
00:23:41mais c'est comme un impôt
00:23:42sur le revenu
00:23:43je le répète
00:23:43puisque c'est direct
00:23:44bon
00:23:45ces 9%
00:23:46quel est l'intérêt
00:23:48si on les enlève
00:23:49c'est de donner immédiatement
00:23:51du pouvoir d'achat
00:23:51ça les gens
00:23:52le comprennent tout de suite
00:23:53c'est 10% de plus dans ta poche
00:23:55tout de suite
00:23:56et tu peux donc consommer plus
00:23:58et tu vas récupérer
00:23:59peut-être un peu
00:24:00par la TVA
00:24:01nous sommes d'accord
00:24:02mais
00:24:02c'est un impôt
00:24:03ça rapporte 125 milliards
00:24:05et oui
00:24:06125 milliards
00:24:07par quoi on les comprend
00:24:08alors justement
00:24:09il y a quelqu'un
00:24:10qui s'appelle monsieur Picon
00:24:11qui a proposé
00:24:12alors lui il dit
00:24:14la suppression de la CSG
00:24:16ça serait formidable
00:24:16pourquoi ?
00:24:17parce que
00:24:18c'est encourager
00:24:19évidemment les salariés
00:24:21qui est le
00:24:22moins de différence
00:24:23entre ceux qui
00:24:23travaillent et ceux
00:24:24qui ne travaillent pas
00:24:24dit-il
00:24:25donc ça c'est un signal
00:24:26très fort
00:24:27il faut le remplacer
00:24:28donc par un hausse
00:24:29vous allez me dire
00:24:29si vous êtes d'accord ou pas
00:24:30hausse de quelques points
00:24:31de TVA
00:24:32pour financer
00:24:33augmentation de quelques points
00:24:35de la flat tax
00:24:36la flat tax c'est 30%
00:24:38donc elle pourrait
00:24:39alors bon
00:24:40tout le monde serait pas d'accord
00:24:41bien sûr
00:24:41augmentation de quelques points
00:24:43le taux de la CSG
00:24:44sur les revenus locatifs
00:24:45en instaurant en plus
00:24:46un plancher d'impôt
00:24:47sur les revenus
00:24:47pour les personnes
00:24:48bénéficiant de ces revenus
00:24:49voilà ce qu'il dit
00:24:50gèle pendant 3-5 ans
00:24:51des retraites supérieures
00:24:53à 2500 euros
00:24:54et suppression
00:24:56de l'abattement de 10%
00:24:57pour l'imposition
00:24:58sur les revenus
00:24:59des pensions de retraite
00:24:59donc il s'est pris un impôt
00:25:01et vous en mettez
00:25:02d'autres à la place
00:25:03c'est-à-dire qu'on encourage
00:25:04je vois pas l'intérêt
00:25:05mais si les salariés
00:25:06mais vous voyez pas l'intérêt
00:25:07bien sûr
00:25:08les salariés
00:25:10oui
00:25:10ceux qui bossent
00:25:11oui
00:25:12qui se disent
00:25:13je bosse
00:25:14et finalement
00:25:14entre celui
00:25:15qui ne bosse pas
00:25:16et moi
00:25:16je ne vois pas
00:25:17la différence
00:25:18donc ils retrouvent
00:25:20les entrepreneurs
00:25:20qui ont la taxe-flax
00:25:21également
00:25:22c'est pareil
00:25:22non ils n'ont pas
00:25:23la taxe-flax
00:25:23les petits entrepreneurs
00:25:24je vous garantis que non
00:25:26oui mais c'est pas
00:25:27les dividendes
00:25:29c'est encore autre chose
00:25:29bon
00:25:29instauration d'un plancher
00:25:30de droit minimum
00:25:31de 10 à 20%
00:25:32pour les héritages
00:25:32excédent 500 000 euros
00:25:33par héritier
00:25:34bon
00:25:34alors il appelle ça
00:25:35un big bang fiscal
00:25:36qui vise à réorienter
00:25:39la fiscalité du travail
00:25:40vers la consommation
00:25:41et le capital
00:25:42tout en stimulant
00:25:43le pouvoir d'achat
00:25:44franchement c'est très intéressant
00:25:45Michel Picon ce qu'il dit
00:25:46toutefois ce transfert de charges
00:25:48soulève de nombreuses questions
00:25:49tant sur la soutenabilité budgétaire
00:25:53que sur l'équité fiscale
00:25:54et promet d'alimenter
00:25:55un débat économique
00:25:56et social dit-il
00:25:56mais ce que je veux vous dire
00:25:58c'est que
00:25:58ce que j'aime bien
00:26:00dans cette mesure
00:26:00c'est qu'elle est compréhensible
00:26:01par tout le monde
00:26:02c'est pas une mesure
00:26:04c'est un panier de mesures
00:26:05c'est ce qui est intéressant d'ailleurs
00:26:06parce que certains vont vous dire
00:26:07oui la flat tax
00:26:08c'est normal
00:26:09il faut l'augmenter
00:26:10il faut faire payer les riches
00:26:11entre guillemets
00:26:12en revanche la TVA sociale
00:26:13elle touche tout le monde
00:26:14indistinctement
00:26:15donc c'est
00:26:15mais il y a beaucoup de propositions
00:26:17ce Picon est pas mal
00:26:18ce monsieur Picon
00:26:18je l'entends souvent
00:26:19c'est le président
00:26:20des entrepreneurs indépendants
00:26:22il est très très bien
00:26:24il est concret
00:26:25il est pragmatique
00:26:26et bien bien sûr monsieur Picon
00:26:27mais moi
00:26:28pourquoi vous souriez ?
00:26:30bien sûr
00:26:30tout à l'heure
00:26:31on parlait de monsieur Brun
00:26:31maintenant de Picon
00:26:32pour l'inviter
00:26:32monsieur Brun
00:26:34monsieur Brun
00:26:34ah
00:26:35Marius Fanny César
00:26:36et Picon fraise
00:26:37ou Picon
00:26:38Picon bière
00:26:40avec les 4 tiers
00:26:41monsieur Brun
00:26:42oui
00:26:43c'est que monsieur Brun
00:26:44il veut acheter
00:26:45le pitalug
00:26:46oui
00:26:46il veut l'acheter
00:26:48bien sûr
00:26:48le bateau de
00:26:49et il y a Charpin
00:26:50d'Escartefig
00:26:51et il y a Charpin
00:26:53qui l'accueille
00:26:53qui joue monsieur Panisse
00:26:54oui
00:26:55et puis
00:26:55il y a Rému
00:26:57oui
00:26:57qui est là
00:26:58et qui dit
00:26:58vous voulez acheter
00:26:59le pitalug
00:27:01monsieur Brun
00:27:01alors que
00:27:03ce que Brun
00:27:04il dit
00:27:04ben oui
00:27:05et pourquoi je
00:27:06ah ça c'est à l'échavir
00:27:08mais il a tellement
00:27:10chaviré
00:27:11c'est une scène
00:27:11extraordinaire
00:27:12et monsieur Brun
00:27:13qui est lyonnais
00:27:14il fait son petit chapeau
00:27:15et qui veut aller
00:27:16on s'en lasse pas
00:27:17on va demander la scène
00:27:19vous voulez qu'on la voit
00:27:20alors comme on va recevoir
00:27:23Nicolas Pagnol
00:27:24je pense qu'il va m'autoriser
00:27:26non pas ce matin
00:27:27mais il va m'autoriser
00:27:28à prendre les droits
00:27:30je le dis à Marine
00:27:31finalement on passe pas mon temps
00:27:33et on passe le
00:27:34on passe la scène
00:27:35du pitalug
00:27:36extraordinaire scène
00:27:38du pitalug
00:27:39qui a 80 ans
00:27:40et je vous promets
00:27:41comme c'est vendredi
00:27:42en plus c'est la journée
00:27:43du petit ami aujourd'hui
00:27:44ah oui j'ai vu ça
00:27:45ah oui
00:27:46parce que l'amour rend heureux
00:27:48quand on est amoureux
00:27:48on est heureux
00:27:49ce qui est vrai
00:27:50ah écoutez oui
00:27:51c'est vrai
00:27:52il faut le voir
00:27:53et il faut le voir
00:27:54on est des exemples vivants
00:27:56il faudrait quand même
00:27:58lire quelques livres
00:27:58pour retempérer
00:27:59cette affirmation
00:28:01bah non mais
00:28:01tu seras pas joie
00:28:03quand on a 16 ans
00:28:04c'est le jeune Werther
00:28:05mais après bon
00:28:06on évolue
00:28:07regardez
00:28:07madame Bovary
00:28:08ça vient pas réussir
00:28:09madame Bovary
00:28:11c'est pas de l'amour
00:28:13au contraire
00:28:14madame Bovary
00:28:15Charlie l'aime
00:28:16oui c'est vrai
00:28:16madame Bovary
00:28:17n'avait pas de petits amis
00:28:19elle avait des amants
00:28:19c'est différent
00:28:20ah pardon
00:28:21j'avais pas compris
00:28:22qu'on était dans la nuance
00:28:23bon
00:28:23alors madame Bovary
00:28:25montant
00:28:26le pitalug
00:28:27vous êtes bien sur ces news
00:28:28vraiment on vient d'avoir
00:28:30un vrai thème d'extrême droite
00:28:31comme vous l'avez vu
00:28:32à l'instant
00:28:33à tout de suite
00:28:33ça c'est bien
00:28:35très en retard
00:28:37Somaia Labidi
00:28:38bonjour
00:28:39il est 9h34
00:28:39le rappel des titres
00:28:41bonjour Pascal
00:28:44et bonjour à tous
00:28:45le temps monte
00:28:46entre Paris et Moscou
00:28:47le président russe
00:28:48Vladimir Poutine
00:28:49a qualifié de piraterie
00:28:50l'interception au large
00:28:51des côtes françaises
00:28:52d'un pétrolier
00:28:53suspecté de faire partie
00:28:55de la flotte fantôme russe
00:28:56un navire
00:28:57qui a d'ailleurs repris sa route
00:28:58selon le site marine trafic
00:29:00avec à son bord
00:29:00le commandant
00:29:01et son seconde
00:29:02reprise des vols
00:29:04à l'aéroport de Munich
00:29:05après une interruption
00:29:06due à des drones
00:29:07des drones d'origine inconnue
00:29:08qui ont été repérés
00:29:09hier soir
00:29:10au-dessus de l'aéroport allemand
00:29:11un épisode qui survient
00:29:13après plusieurs incursions
00:29:14dans les espaces aériens
00:29:15de plusieurs pays européens
00:29:17et qui serait imputé
00:29:18à la Russie
00:29:19et puis le collectif
00:29:21de jeunes marocains
00:29:22Gen Z212
00:29:23a appelé hier soir
00:29:24à la démission
00:29:24du gouvernement
00:29:25un appel qui fait suite
00:29:27à une sixième soirée
00:29:28consécutive de manifestations
00:29:29pour obtenir
00:29:31de meilleurs services
00:29:32de santé
00:29:32et d'éducation
00:29:33merci Sommail
00:29:34c'est intéressant
00:29:35d'ailleurs ce qui se passe
00:29:35au Maroc
00:29:36très intéressant
00:29:37parce que c'est un pays
00:29:38généralement
00:29:39qui est tenu
00:29:40comme on dit
00:29:40et il y a une révolte
00:29:42quoi une révolte
00:29:43des mouvements
00:29:44de la jeunesse
00:29:46notamment sur la santé
00:29:47et l'éducation
00:29:47la génération Z
00:29:49il y a la même chose
00:29:50à Madagascar
00:29:51enfin il y avait la même chose
00:29:52à Madagascar
00:29:52c'est aussi intéressant
00:29:53mais ils avaient été moins concernés
00:29:54par le printemps arabe
00:29:55le Maroc
00:29:55si mes souvenirs sont bons
00:29:56et peut-être
00:29:57il y a une sorte de
00:29:58exactement
00:29:58c'est un pays
00:29:59qui est tenu
00:30:00puisque vous avez la parole
00:30:04Thomas Bonnet
00:30:04on a dit tout à l'heure
00:30:06que M. Lecornu
00:30:08avait pris la parole
00:30:09précisément
00:30:09et que le gouvernement
00:30:11qui devait être annoncé
00:30:12ce week-end
00:30:12ne le sera sans doute
00:30:13pas encore
00:30:13peut-être si
00:30:14ce week-end
00:30:15dimanche, lundi
00:30:16ça peut être un horizon
00:30:17vous aviez des noms
00:30:17d'ailleurs à nous donner
00:30:18il n'y aura pas
00:30:20de grand chamboulement
00:30:21on va garder
00:30:22Mme Borne va rester
00:30:23oui Mme Borne va rester
00:30:25M. Barraud va rester
00:30:26est-ce que Mme Pannier-Runacher
00:30:27va rester
00:30:28pour dire qu'il va faire
00:30:2950 degrés à Paris
00:30:30Mme Borne est annoncée
00:30:31à la Cour des Comptes
00:30:32pour remplacer
00:30:33non non ça c'est
00:30:34ça a été démenti
00:30:36ça a été démenti
00:30:37non je pense que Mme Pannier-Runacher
00:30:38va rester parce que c'est une proche
00:30:39du Président de la République
00:30:40elle est quasiment
00:30:40de tous les gouvernements
00:30:41depuis le départ
00:30:42mais sa meilleure période
00:30:44c'est le mois de mai
00:30:44mois de mai-juin
00:30:46quand arrivent les premières chalères
00:30:47hop
00:30:48de sa boîte
00:30:49pour dire qu'il va faire
00:30:5050 degrés à Paris
00:30:51deux indices
00:30:52c'est le mois de septembre
00:30:53le plus froid
00:30:54alors on ne l'a pas
00:30:55beaucoup entendu
00:30:55parce que quand il fait froid
00:30:56elle est missionnaire
00:30:57oui mais même
00:30:58c'est le mois de septembre
00:30:59le plus froid
00:31:00mais vous souriez
00:31:01je ne dis rien d'autre
00:31:04que ça
00:31:04c'est le mois de septembre
00:31:05le plus froid
00:31:05donc ça ne fait pas
00:31:06les affaires de Mme Pannier-Runacher
00:31:07vous vous acharnez
00:31:09sur Mme Pannier-Runacher
00:31:10mais pas du tout
00:31:10et moi je la défends
00:31:11parce que je la connais
00:31:12elle travaille beaucoup
00:31:13elle est intelligente
00:31:14et elle est dans son rôle
00:31:15elle est ministre de l'écologie
00:31:16mais j'en suis sûr
00:31:18elle est formidable
00:31:18elle dit qu'il fera 50 degrés
00:31:20à Paris dans 10 ans
00:31:21j'en suis sûr
00:31:23vraiment
00:31:23je pense qu'elle a raison
00:31:25je vous assure
00:31:26c'est une très bonne technique
00:31:27c'est un profil technique
00:31:28bien sûr
00:31:28bien sûr
00:31:29mais là je dis
00:31:30elle est un peu ennuyée
00:31:31en septembre
00:31:31c'est tout
00:31:32c'est le mois le plus froid
00:31:33c'est factuel
00:31:34si il y avait eu
00:31:35une canicule en septembre
00:31:36elle était là
00:31:37elle guette
00:31:38pour l'énorme simplement
00:31:41du gouvernement
00:31:41je vous donne deux indices
00:31:42il y a deux vice-présidents
00:31:44qui ont renoncé à leur poste hier
00:31:45Roland Lescure
00:31:46Naïma Mouchou
00:31:47visiblement
00:31:48il pourrait par exemple
00:31:50prendre le ministère de l'économie
00:31:51et Mme Mouchou
00:31:52on ne sait pas vraiment
00:31:53quel portefeuille
00:31:53mais si elle renonce
00:31:54au poste vice-président
00:31:55c'est une très bonne députée
00:31:57horizon
00:31:57horizon
00:31:58mais alors Mme Mouchou
00:32:00je ne pense pas
00:32:01que le grand public
00:32:02l'identifie complètement
00:32:03pour le moment
00:32:04et elle irait où Mme Mouchou ?
00:32:06ça on ne sait pas trop
00:32:06je vous en prie Richard
00:32:09Mme Mourne retournerait
00:32:11à l'éducation
00:32:12oui parce qu'elle a été
00:32:13tellement brillante
00:32:14c'est tellement une réussite
00:32:16Mme Mourne
00:32:16qu'elle a le droit
00:32:17à une deuxième chance
00:32:18c'est vrai
00:32:20elle est formidable
00:32:21c'est très zéronique
00:32:22une grande femme
00:32:23je suis baron
00:32:23madame Mourne
00:32:24on ne l'a pas entendu
00:32:25sur les vacances de la Toussaint
00:32:26et vacances de Noël
00:32:27vous avez vu la polémique
00:32:28c'est le conseil consultatif
00:32:30qui veut supprimer
00:32:33vacances de Toussaint
00:32:33et vacances de Noël
00:32:34on est de la dénomination
00:32:35oui
00:32:36et c'est de la dénomination
00:32:38non non non
00:32:39on ne dit pas ça
00:32:42si vous voyez le site
00:32:43officiel
00:32:44je l'ai vu
00:32:44du ministère
00:32:45de l'éducation nationale
00:32:46c'est marqué
00:32:47vacances de la Toussaint
00:32:48c'est vacances de Pâques
00:32:49qui a disparu
00:32:49pardon mais
00:32:52moi
00:32:52ça ne me fait pas rire
00:32:54Mourne à l'éducation
00:32:55pardon
00:32:55c'est vraiment
00:32:56ça devrait être l'obsession
00:32:57de tous les premiers ministres
00:32:58de tous les gouvernements
00:32:59et
00:33:00on met le ministre
00:33:01pour des équilibres politiques
00:33:02je suppose
00:33:03ou pour la récompensée
00:33:04franchement
00:33:05c'est décourageant
00:33:07oui
00:33:08c'est bien ce qu'on dit
00:33:11oui
00:33:11en même temps
00:33:12si on l'a changé
00:33:12on dirait
00:33:12il y a beaucoup d'ironisme
00:33:15moi je pense que
00:33:16Richard Millet
00:33:17pour faire un bon ministre
00:33:18de l'éducation nationale
00:33:19ah oui mais
00:33:21vraiment
00:33:21tout reprendre à zéro
00:33:23tout reprendre à zéro
00:33:24d'avant la réforme à bi
00:33:25voilà
00:33:26non mais ça c'est intéressant
00:33:27vous voudriez faire un texte
00:33:29une tribune
00:33:30ce qu'il faut faire
00:33:31pour l'éducation nationale
00:33:33vraiment
00:33:34mais qui la publierait
00:33:35moi
00:33:35moi
00:33:36le journal du dimanche
00:33:38vous permettez
00:33:39non mais
00:33:39le journal du dimanche
00:33:40peut la publier
00:33:42je ne pense pas
00:33:43que Libération
00:33:44la publiera tout de suite
00:33:44ils vont attendre un petit peu
00:33:46mais je pense
00:33:48que ça serait intéressant
00:33:49bon Nicolas Sarkozy
00:33:51sur Instagram
00:33:52il a partagé une vidéo
00:33:53pour exprimer sa gratitude
00:33:54envers les milliers d'anonymes
00:33:55on l'écoute
00:33:55mes chers amis
00:33:58depuis le 25 septembre
00:34:02le jour où j'ai été condamné
00:34:05à 5 années de prison
00:34:07j'ai reçu
00:34:09des milliers
00:34:11et des milliers
00:34:12de témoignages
00:34:13ils m'ont touché
00:34:15au delà de ce que
00:34:17vous pouvez imaginer
00:34:18ma famille
00:34:20en a été bouleversée
00:34:22et moi-même
00:34:24toute cette affection
00:34:26j'allais dire
00:34:27tout cet amour
00:34:28me donne une force
00:34:30indontable
00:34:32je voulais remercier
00:34:34chacun d'entre vous
00:34:35pour cet effort
00:34:37pour cette marque
00:34:39d'attention
00:34:40pour cette solidarité
00:34:43que vous avez voulu
00:34:44me témoigner
00:34:45bien sûr
00:34:48c'est une épreuve
00:34:49et je ne vous cacherai pas
00:34:51la difficulté
00:34:53de cette épreuve
00:34:54pour ma famille
00:34:55comme pour moi-même
00:34:56mais en même temps
00:34:58que je vous remercie
00:34:59je voulais que chacun
00:35:01d'entre vous comprenne
00:35:03que je ne me laisserai pas faire
00:35:06que nous allons vaincre
00:35:09parce que la vérité
00:35:11et l'innocence
00:35:13doivent triompher
00:35:14merci une nouvelle fois
00:35:17pour tout ce que vous avez fait
00:35:19pour moi
00:35:20je vous emporte
00:35:22avec moi
00:35:24je surmonterai
00:35:26cette épreuve
00:35:27mais sachez
00:35:29que jamais
00:35:30je ne laisserai tomber
00:35:31la France
00:35:32et les Français
00:35:34il y a cette volonté
00:35:35chez Nicolas Sarkozy
00:35:36évidemment
00:35:36d'abord c'est très fort
00:35:38bien sûr
00:35:39mais d'avoir un lien
00:35:40avec les Français
00:35:40de lui raconter
00:35:42de raconter
00:35:43ce qu'il vit
00:35:44il reste droit
00:35:45il fait honneur
00:35:47à la fonction
00:35:47qu'il a exercée
00:35:48véritablement
00:35:49et je crois que les Français
00:35:50vont y être très très sensibles
00:35:51et on ne comprend toujours pas
00:35:53la décision
00:35:54qu'il a frappée
00:35:54franchement
00:35:55sur tout ce mandat
00:35:56de dépôt différé
00:35:57à quoi ça arrive
00:35:57j'ai envie de dire
00:35:59qu'on la comprend
00:36:00hélas
00:36:00c'est bien le problème
00:36:03d'ailleurs
00:36:03c'est qu'on la comprend
00:36:04et on devine les motivations
00:36:06on en a parlé
00:36:07la semaine dernière
00:36:07monsieur Vallée
00:36:08on en a parlé mardi soir
00:36:09on s'est un peu accroché
00:36:11on n'est pas d'accord du tout
00:36:12mais c'est la démocratie
00:36:13du tout ?
00:36:14sur le jugement
00:36:15là non
00:36:16on n'est pas d'accord
00:36:17moi j'ai été convaincu
00:36:17par le jugement
00:36:18vous non
00:36:18et je répète
00:36:20que ce qui me choque
00:36:21par contre
00:36:21effectivement
00:36:21pas seulement parce que
00:36:22c'est Sarkozy
00:36:23c'est l'exécution provisoire
00:36:25qui quand même
00:36:26affaiblit beaucoup
00:36:27le droit d'appel
00:36:27et ça ne le supprime pas
00:36:30parce qu'on peut faire appel
00:36:31enfin quand on fait appel
00:36:32et qu'on est en prison
00:36:33premièrement
00:36:34et deuxièmement
00:36:34le mandat de dépôt
00:36:35donc là
00:36:36les critères à mon avis
00:36:37doivent être changés
00:36:39je sais que la loi existe
00:36:40qu'elle prévoit ça
00:36:41au delà de 5 ans
00:36:42on est mis en détention
00:36:44avec mandat de dépôt
00:36:46en exécution provisoire
00:36:47mais il faut changer les textes
00:36:48sans doute pas
00:36:49pour faire plaisir à Sarkozy
00:36:50parce qu'à mon avis
00:36:51ça remet en cause
00:36:52les droits de la défense
00:36:53et la présomption d'innocence
00:36:54donc on est d'accord
00:36:55c'est un scandale
00:36:57quoi ?
00:36:57le mandat de dépôt ?
00:36:58oui
00:36:58enfin scandale
00:36:59c'est un scandale
00:37:00c'est prévu par les textes
00:37:01non
00:37:01les critères
00:37:03c'est prévu par les textes
00:37:04le risque de fuite
00:37:05c'est prévu par les textes
00:37:06est-ce qu'il risque de s'enfuir
00:37:07non
00:37:07et de récidiver
00:37:08est-ce qu'il risque de récidiver
00:37:09donc c'est un scandale
00:37:11et là où tu te trompes
00:37:11cher magistrat
00:37:12cher Georges
00:37:13c'est qu'en dessous de 5 ans
00:37:15lorsque la peine est inférieure à 5 ans
00:37:18on prend en compte
00:37:18c'est vrai
00:37:18le risque de non-représentation
00:37:21et de réitération
00:37:22en revanche
00:37:23lorsque la peine fait 5 ans ou plus
00:37:25on prend en compte
00:37:26le critère de gravité exceptionnelle
00:37:27pour mettre en détention
00:37:29et c'est un délit de gravité exceptionnelle
00:37:31voilà l'argumentation
00:37:32de la justice
00:37:33donc tout va bien
00:37:33dans le meilleur des mondes
00:37:34non
00:37:35pardon mais
00:37:36le délit de gravité
00:37:36on a eu cette discussion
00:37:38mais bon
00:37:38mais c'est pas la gravité exceptionnelle
00:37:40c'est un peu au doigt mouillé
00:37:41c'est comme le trouble
00:37:43à l'ordre public démocratique
00:37:44c'est tellement de gravité exceptionnelle
00:37:45qu'il y a 3 chefs d'éducation sur 4
00:37:47qui sont en plus
00:37:47le 4ème est très grave
00:37:48mais je voulais pas parler
00:37:49du jugement
00:37:50le 4ème on en fait ce qu'on veut
00:37:51et tout le monde dit
00:37:52il était tellement grave
00:37:53que votre ami Robert Badinter
00:37:54l'avait enlevé
00:37:55chers camarades
00:37:56je serais à sa panthéonisation
00:37:58je le dis
00:37:59je vous répète
00:38:00essayez
00:38:00d'être cohérent
00:38:02avec vous même
00:38:03j'essaie d'être objectif et honnête
00:38:04c'est tellement grave
00:38:06que Robert Badinter
00:38:07avait enlevé
00:38:08c'est la droite
00:38:09qui l'a réinstauré
00:38:10oui mais c'est pas
00:38:11c'est la droite
00:38:12qui l'a remis dans le code féminin
00:38:13si vous voulez me faire dire
00:38:14que la droite a fait n'importe quoi
00:38:15pendant 40 ans
00:38:16on va être d'accord
00:38:17mais je vous répète
00:38:19c'était tellement
00:38:20un mot valise
00:38:21que Robert Badinter
00:38:23votre maître
00:38:23l'avait enlevé
00:38:25en matière correctionnelle
00:38:26bah oui
00:38:27on est en correctionnelle
00:38:29on la concerne en matière criminelle
00:38:30on avance
00:38:31oui Elisabeth
00:38:32parce que moi ce qui me frappe
00:38:33en fait
00:38:34c'est que je pense que
00:38:35Nicolas Sarkozy
00:38:36a déjà intégré
00:38:37cette question de la prison
00:38:38à sa propre vie
00:38:40à sa propre
00:38:41et y compris d'ailleurs
00:38:42elle sera intégrée
00:38:43à son histoire
00:38:44et je pense qu'il va en faire
00:38:45quelque chose
00:38:46plutôt
00:38:47pour lui
00:38:48c'est Olé
00:38:49qui va le renforcer
00:38:50c'est pas du tout
00:38:51je pense qu'il va pas le subir
00:38:52en réalité
00:38:53comme une victime
00:38:54horrible
00:38:55d'abord il faut lui souhaiter
00:38:56il faut lui souhaiter
00:38:58cela
00:38:58on rappelle quand même
00:38:59que depuis la nuit des temps
00:39:01il y a deux chefs d'Etat
00:39:02qui ont été incarcérés
00:39:03Louis XVI
00:39:03et Philippe Pétain
00:39:04donc c'est dire
00:39:06l'événement
00:39:08que nous
00:39:08c'est un événement considérable
00:39:10un jugement
00:39:10et je mesure
00:39:12comment dire
00:39:14l'épreuve
00:39:14que ça représente
00:39:15pour lui et sa famille
00:39:15oui mais au-delà de ça
00:39:16au-delà de ça
00:39:17c'est la France
00:39:18il y a le cas
00:39:19c'est pas bon
00:39:20pour l'image de la France
00:39:20mais au-delà de ça
00:39:22c'est la France
00:39:23dans son fonctionnement
00:39:24le pouvoir des juges
00:39:25c'est ça que vous devriez
00:39:26me semble-t-il
00:39:27mais beaucoup de gens
00:39:27et avec la deuxième
00:39:29comment dire
00:39:31la deuxième degré d'appel
00:39:33même le PNF
00:39:34ne l'avait pas requis
00:39:34voilà tout ça
00:39:35est bafoué
00:39:36c'est-à-dire que la deuxième
00:39:37le PNF avait requis 7 ans
00:39:38il n'a pris que 5 ans
00:39:39et il en courait 10 ans
00:39:40allez
00:39:41on a eu cette discussion
00:39:43bon un mot sur
00:39:44plusieurs responsables
00:39:45du parti socialiste
00:39:46ont été hués hier
00:39:47d'ailleurs vous avez vu
00:39:47ces images
00:39:48c'est formidable d'ailleurs
00:39:49ils étaient dans la rue
00:39:51Olivier Faure a été hué
00:39:54et il a été traité de collabo
00:39:57et c'est toujours intéressant
00:39:58parce qu'en fait
00:39:59ce qui est formidable
00:40:00c'est que
00:40:00ces gens votent ensemble
00:40:02ils votent ensemble
00:40:03puisque monsieur Faure
00:40:05il va voter
00:40:06je l'ai dit
00:40:06la cinquième circonscription
00:40:08en Espagne
00:40:09il va voter avec les gens
00:40:10qui l'ont insulté
00:40:11et traité de collabo hier
00:40:13voyez cette séquence
00:40:14vous entendez PS collabo
00:40:16quelle est votre réaction ?
00:40:18je ne sais pas qui parle
00:40:19de vous
00:40:20vous savez
00:40:21les gens qui manifestent
00:40:22avec ce type de slogan
00:40:24devraient se rappeler
00:40:25que tout ce pour quoi
00:40:26ils manifestent
00:40:27c'est à nous qu'ils le doivent
00:40:28parce que s'il n'y avait pas eu
00:40:29la gauche depuis Jaurès
00:40:31depuis Blum
00:40:32depuis Mitterrand
00:40:32et bien
00:40:33ils n'auraient pas aujourd'hui
00:40:34les droits dont ils possèdent
00:40:35et tous les droits
00:40:36qu'ils cherchent à défendre
00:40:38aujourd'hui
00:40:39ils ne les doivent pas
00:40:40à n'importe qui
00:40:40ils les doivent à la gauche
00:40:41vous voyez
00:40:48et ce qui est formidable
00:40:49donc il y a quand même
00:40:50des gens de la sécurité
00:40:51vous voyez le monsieur
00:40:52qui est à côté de lui
00:40:53etc
00:40:53et ils nous ont dit
00:40:54ah non on n'a pas du tout
00:40:55été exfiltré
00:40:56tu parles
00:40:56tu te faisais traiter
00:40:57de collabo
00:40:58et insulté
00:40:58ah non non
00:40:59on est parti
00:40:59on avait un rendez-vous
00:41:00mais en plus
00:41:02c'est ça qui est terrible
00:41:04ils devraient le dire
00:41:05ils devraient dire
00:41:06bah oui on a été
00:41:07exfiltré
00:41:07on connaissait le syndrome
00:41:11de Stockholm
00:41:11maintenant il y a le syndrome
00:41:12de Solferino
00:41:13c'est le PS
00:41:14le PS en fait
00:41:15malgré le fait
00:41:16d'être conspué
00:41:17en permanence
00:41:17par LFI
00:41:18continue de s'associer
00:41:19avec eux
00:41:20et je remarque quand même
00:41:20que la dernière fois
00:41:21que le parti socialiste
00:41:22a fait un bon score
00:41:23à une élection
00:41:23c'était aux européennes
00:41:24précisément
00:41:25quand ils se sont affranchis
00:41:26de LFI
00:41:26je ne sais pas
00:41:27ça devrait quand même
00:41:27leur donner
00:41:28même un minimum
00:41:29de jugeotes politiques
00:41:30vous vous dites
00:41:31bah oui on a peut-être
00:41:31trouvé un espace
00:41:32le lendemain
00:41:33ils signaient le NFP
00:41:34oui mais parce que
00:41:35les européennes
00:41:37c'est un scrutin de liste
00:41:38et s'il y avait un scrutin
00:41:39de liste et proportionnel
00:41:40ce serait différent
00:41:41là c'est leur siège
00:41:43il doit son siège
00:41:44à monsieur Mélenchon
00:41:45ça les perdra
00:41:46mais autrement
00:41:48ils seront déjà perdus
00:41:49monsieur
00:41:50s'il n'a pas d'accord
00:41:51Olivier Faure
00:41:52avec Jean-Luc Mélenchon
00:41:53il n'est pas député
00:41:54je sais bien sûr
00:41:55dans Seine-et-Marne
00:41:55donc voilà
00:41:56c'est aussi bête que ça
00:41:57et puis avec les roses
00:41:58de la Macronie
00:41:59il y a un crénoi
00:42:00le PS
00:42:00ça fait moins de 2%
00:42:02avec madame
00:42:03et puis il y a les municipales
00:42:04qui arrivent
00:42:04et il y a beaucoup
00:42:05de maires socialistes
00:42:06qui redoutent d'avoir
00:42:06une liste LFI contre eux
00:42:07mais bien sûr
00:42:08à Nantes
00:42:09ils vont tous s'allier
00:42:10à Rennes
00:42:11ils vont tous s'allier
00:42:11bien évidemment
00:42:13ces maires-là
00:42:14sont dans les mains
00:42:14des LFI
00:42:15mais ça sera aux électeurs
00:42:16de trancher
00:42:17un mot sur
00:42:18une manifestation
00:42:19anti-Israël
00:42:21qui a eu lieu hier
00:42:22et qui
00:42:23les slogans d'ailleurs
00:42:23font peur
00:42:24franchement
00:42:25ce qui se passe
00:42:25dans les rues de France
00:42:26Israël voleur
00:42:28Israël violeur
00:42:29voilà ce qu'on entend
00:42:30dans les places
00:42:31de la République hier
00:42:32c'était une manifestation
00:42:34alors on ne voit
00:42:36que des drapeaux
00:42:37palestiniens
00:42:38ça c'était
00:42:40place de la République
00:42:41c'était place
00:42:42de la République
00:42:43hier soir
00:42:43ils ont fait une manif
00:42:44contre la République
00:42:44c'est des militants de gauche
00:42:45se sont également
00:42:46rassemblés à Paris
00:42:47place de la République
00:42:47pour rappeler leur soutien
00:42:48au peuple palestinien
00:42:49avec des slogans
00:42:50et des affiches
00:42:50anti-Israël
00:42:51écoutez ce qui se disait
00:42:52Israël voleur
00:42:57violeur
00:42:58assassin
00:42:58Israël voleur
00:43:00violeur
00:43:01assassin
00:43:02Israël voleur
00:43:04violeur
00:43:05assassin
00:43:06Israël
00:43:07Israël voleur
00:43:08voleur
00:43:08violeur assassin
00:43:09voilà ce qu'on entend
00:43:10dans les rues de Paris
00:43:10et qui sont les collabos
00:43:12j'aimerais
00:43:12quand je repense
00:43:14à l'image précédente
00:43:15où c'est le PS
00:43:16qui se fêterait
00:43:16j'aime pas
00:43:17mais franchement
00:43:18vous vous rendez compte
00:43:18le niveau d'affrontement
00:43:20alors il y a eu
00:43:21vous allez voir
00:43:22des affrontements
00:43:22d'ailleurs on va les voir
00:43:23pendant que vous parlez
00:43:24mais des affrontements
00:43:25en fin de manifestation
00:43:26que dites-vous
00:43:28André Valini
00:43:28mon ami journaliste
00:43:30que vous connaissez
00:43:31Frédéric Aziza
00:43:32m'a envoyé
00:43:32un petit message hier
00:43:34pour m'expliquer
00:43:35que son neveu
00:43:35est dans une école
00:43:36d'ingénieurs
00:43:37je ne sais plus
00:43:38quel est le nom de l'école
00:43:38ils ont un prof
00:43:39qui est très pro-palestinien
00:43:41et le cours d'espagnol
00:43:43consistait à montrer
00:43:44le drapeau palestinien
00:43:45pour apprendre les couleurs
00:43:46le rouge
00:43:47le blanc
00:43:47le vert
00:43:47c'était le drapeau palestinien
00:43:49qui servait
00:43:49de nuancier de couleur
00:43:52pour apprendre l'espagnol
00:43:53aux élèves ingénieurs
00:43:54bon je ne suis pas très étonné
00:43:56en revanche
00:43:56on va peut-être sourire
00:43:57avant d'être avec Thomas Hill
00:43:59parce que je vous ai parlé
00:43:59tout à l'heure du pitalug
00:44:01alors le pitalug
00:44:02je ne sais pas si c'est dans
00:44:02Fanny
00:44:03Marius
00:44:04ou César
00:44:05je ne sais pas si c'est dans le premier
00:44:06ou dans le deuxième
00:44:06je ne pense pas que ce soit dans le premier
00:44:08c'est dans Fanny
00:44:08bon c'est bon
00:44:09et c'est une scène
00:44:10absolument formidable
00:44:11alors pourquoi on vous passe ça
00:44:13on a vraiment l'esprit d'escalier
00:44:15on a parlé de monsieur Brun
00:44:16Cédric Brun
00:44:17qui est quelqu'un de la France insoumise
00:44:19monsieur Brun
00:44:19pour nous
00:44:20notre génération
00:44:21ça nous renvoie immédiatement
00:44:22à monsieur Brun
00:44:22qui est un personnage
00:44:24qui est un personnage
00:44:27de la trilogie de Pagnole
00:44:29et de fil en aiguille
00:44:30on est arrivé au pitalug
00:44:31on a parlé aussi de monsieur Picon
00:44:33et dans Marius
00:44:34il y a le Piconbière
00:44:35vous savez
00:44:35avec les quatre tiers
00:44:36un tiers
00:44:37et donc monsieur Brun
00:44:39qui est Lyonnais
00:44:39qui ne connait rien évidemment
00:44:40à la navigation
00:44:42décide d'acheter un bateau
00:44:44et il va voir
00:44:46monsieur Panis
00:44:47qui est maître Panis
00:44:48et c'est Charpin
00:44:49donc comme c'est vendredi
00:44:51on se fait plaisir
00:44:52à cette petite scène
00:44:54qui est une des scènes les plus
00:44:55moi je peux l'avoir
00:44:56mais dix mille fois
00:44:58et je rirai toujours
00:44:59parce qu'au-delà du texte
00:45:01t'as une interprétation
00:45:02qui est exceptionnelle
00:45:03écoutez ces trois comédiens
00:45:05alors monsieur Brun
00:45:07vous l'avez bien vu ce bateau
00:45:09et oui je viens de l'examiner à fond
00:45:10et alors
00:45:11et bien pour le prix
00:45:12il me paraît très bien
00:45:13je comprends
00:45:14dites qu'il est vieux
00:45:15c'est un véritable lèvrier des mères
00:45:16alors je vous fais le jeu
00:45:17de voir le comité
00:45:18comme convenu
00:45:18naturellement
00:45:19tenez
00:45:19voilà la maquette
00:45:21et voilà
00:45:24la toile que je vous ai choisi
00:45:25tenez touchez moi ça
00:45:27monsieur Brun
00:45:27ça a du corps
00:45:28c'est léger
00:45:29c'est solide
00:45:29et ça ne mouille pas dans l'eau
00:45:30et regardez-moi le grain
00:45:32et oui ça me paraît bien
00:45:33elle est un peu raide
00:45:35vous ne trouvez pas
00:45:36écoutez monsieur Brun
00:45:37c'est une voile
00:45:38que vous voulez
00:45:38ou bien un pantalon
00:45:39pour madame
00:45:39si c'est pour un pantalon
00:45:40ne prenez pas ça
00:45:41mais pour une voilure
00:45:42je vous le conseille
00:45:43oh c'est ça
00:45:45oh monsieur Brun
00:45:45comment ça va
00:45:47ça va vous
00:45:48bien
00:45:48ça va monsieur Brun
00:45:50qu'est-ce que vous achetez des voiles
00:45:52ah oui
00:45:52je fais le choix
00:45:53d'une voilure
00:45:54pour mon bateau
00:45:54un bateau
00:45:56vous avez acheté un bateau
00:45:57et oui
00:45:58j'ai acheté le pitalug
00:45:59sur les conseils
00:46:00de maître Panisse
00:46:00le pitalug
00:46:01le grand canot blanc
00:46:03à Toulon
00:46:03comme ça
00:46:04oui
00:46:04vous le connaissez
00:46:05ah ben je comprends
00:46:06que je le connais
00:46:06mais tout le monde
00:46:07le connaît ici
00:46:07oh non c'est ça
00:46:09comment tu l'as pas averti
00:46:11mais de quoi
00:46:12non écoutez monsieur Brun
00:46:12j'ai peut-être oublié
00:46:13de vous dire
00:46:14qu'il est un peu jaloux
00:46:15c'est ça
00:46:15il est jaloux
00:46:16non le bateau est jaloux
00:46:17ça veut dire
00:46:18qu'il penche facilement
00:46:19sur le côté
00:46:19vous comprenez
00:46:20et il penche fortement
00:46:21ah non monsieur Brun
00:46:22non
00:46:22c'est à dire que
00:46:23quand on monte dessus
00:46:24ben il chavire
00:46:25oh mais c'est pas un tour complet
00:46:27si toi qu'il a la quille en l'air
00:46:28vous êtes tranquille
00:46:29vous risquez plus rien
00:46:30ah mais dites donc
00:46:31ça lui arrive souvent
00:46:31mais non monsieur Brun
00:46:32mais non
00:46:33c'est à dire qu'il est connu pour ça
00:46:34depuis ici
00:46:35jusqu'à la madrage
00:46:36on l'appelle le sous-marin
00:46:37et alors j'ai coupé là
00:46:42parce qu'il en reste
00:46:43deux minutes derrière
00:46:44donc bon
00:46:44et ça c'est le patrimoine
00:46:47vous voyez
00:46:48et
00:46:48qu'est-ce qui est intéressant
00:46:50là-dedans
00:46:50c'est que
00:46:51ma génération
00:46:52avait accès à cela
00:46:53parce qu'il n'y avait
00:46:55effectivement
00:46:55que deux ou trois canaux
00:46:56parce que ces films
00:46:57étaient
00:46:58passés le soir
00:46:59et on avait
00:47:01un patrimoine
00:47:02commun
00:47:03et je pense que
00:47:05déjà le noir et blanc
00:47:05pour les gosses
00:47:06aujourd'hui
00:47:06ça n'existe plus
00:47:07et que ce patrimoine
00:47:09commun
00:47:09n'existe plus
00:47:11hélas
00:47:11Richard Millet
00:47:12si je peux rebondir
00:47:13Pascal
00:47:13vous avez vu que
00:47:14le gouvernement suédois
00:47:16vient de publier
00:47:17une liste
00:47:18justement patrimoniale
00:47:20d'oeuvres littéraires
00:47:21entre autres
00:47:22où il y a aussi bien
00:47:23et les cinématographiques
00:47:25où il y a aussi bien
00:47:25Fifi Brindacier
00:47:26que tous les enfants
00:47:27connaissent
00:47:27que les films de Bergman
00:47:29et bien
00:47:29la gauche
00:47:30suédoise
00:47:32a dit que c'était
00:47:32scandaleux
00:47:33que c'était discriminatoire
00:47:35etc
00:47:35vous voyez
00:47:36vis-à-vis de l'immigration
00:47:37vous voyez on en est
00:47:38pas seulement en France
00:47:39mais en Suède aussi
00:47:41et partout probablement
00:47:42en Europe
00:47:42mais c'est vrai
00:47:43que tout se tient souvent
00:47:45et le seul moment
00:47:46où il y a eu ce retour
00:47:47à un cinéma patrimonial
00:47:49c'était quand
00:47:50pendant le Covid
00:47:50et quels sont les films
00:47:53qui étaient regardés
00:47:53l'après-midi
00:47:54où toutes les familles
00:47:55pouvaient comme avant
00:47:56j'ai envie de dire
00:47:57regarder ensemble
00:47:58c'était le cinéma patrimonial
00:48:00français
00:48:00effectivement
00:48:01il y a les films
00:48:02de Funès
00:48:03etc
00:48:03c'est drôle
00:48:04et ça
00:48:05cet extrait-là
00:48:06que tout le monde
00:48:07connaissait
00:48:07sans doute
00:48:08dans ma génération
00:48:09je pense qu'aujourd'hui
00:48:11il est hélas
00:48:12enfin ça se lit aussi
00:48:13Pagnole
00:48:14ça se lit oui
00:48:15je les ai lus
00:48:16je les ai lus
00:48:16ces pièces
00:48:16avant le voir
00:48:17alors nous sommes
00:48:19avec Thomas Hill
00:48:20oui bonjour Pascal
00:48:22comment ça va
00:48:23magnifique
00:48:24j'étais en train
00:48:24d'admirer votre petit style
00:48:26country club
00:48:26j'aime beaucoup
00:48:27country club
00:48:28ah oui
00:48:29belle élégance
00:48:30la chemise et tout
00:48:31c'est formidable
00:48:32vraiment
00:48:32je recommande aux gens
00:48:34de vous regarder
00:48:34sur CNews
00:48:35et qu'est-ce que
00:48:37vous allez nous proposer
00:48:38par exemple
00:48:39vous connaissez
00:48:40la scène qu'on a passé
00:48:41du pitalugue
00:48:42non j'avoue
00:48:42j'avoue modestement
00:48:43je ne connaissais pas
00:48:44c'est ça qui est terrible
00:48:45et pourtant c'est Pagnole
00:48:46Pagnole il est à l'académie française
00:48:49c'est pas n'importe qui
00:48:50Pagnole
00:48:50mais vous n'avez jamais lu
00:48:51le temps des secrets
00:48:52la gloire de mon père
00:48:53tout ça
00:48:53vous ne l'avez pas étudié à l'école
00:48:55si la gloire de mon père
00:48:56le château de ma mère
00:48:57bien sûr
00:48:57on étudiait ça à l'école
00:48:59on étudiait ça en 6ème
00:49:00la gloire de mon père
00:49:02on l'étudiait en 6ème
00:49:03oui oui
00:49:03le château de ma mère
00:49:04le château de ma mère
00:49:06bien sûr
00:49:06la gloire de mon père
00:49:07le château de ma mère
00:49:08mais vous n'avez jamais vu
00:49:09Fanny, César
00:49:10par exemple
00:49:14Rému
00:49:14Rému vous connaissez pas ?
00:49:18oui oui je connais de nom
00:49:19mais j'ai jamais vu ce film
00:49:20mais attendez
00:49:21il date de 1932
00:49:22voilà
00:49:23j'en ai d'autres à voir
00:49:25je suis d'accord avec vous
00:49:26mais Molière
00:49:26on n'était pas nés non plus
00:49:27Molière ça date de 1850
00:49:29oui bien sûr
00:49:31bien sûr
00:49:31non non mais c'est
00:49:32bon c'est un chute
00:49:33et alors qu'est-ce que vous nous proposez ?
00:49:36je reçois un de vos patrons
00:49:37figurez-vous ce matin
00:49:39Gérald Briseviret
00:49:40qui est avec nous
00:49:40dans un instant
00:49:41vous le saluez
00:49:42pour parler notamment
00:49:44de vos scores
00:49:45et du succès
00:49:45de CNews
00:49:46vous avez fait un mois
00:49:47de septembre historique
00:49:48mais oui
00:49:49mais des attaques aussi
00:49:50on est un petit peu attaqué
00:49:52et on parlera de ça
00:49:53bien sûr aussi
00:49:53des attaques
00:49:54et vous faites deux heures
00:49:55avec Gérald Brise ?
00:49:56non
00:49:57ensuite il y aura Pascal Obispo
00:49:58et Benabar
00:49:59qui vont nous rejoindre
00:49:59ils font un duo ensemble
00:50:01et donc ils seront là
00:50:01dans ce studio
00:50:02ah c'est bien
00:50:03très beau programme
00:50:04et votre femme revient
00:50:06ce week-end ?
00:50:07oui samedi
00:50:08ça y est
00:50:08la libération
00:50:10elle revient
00:50:11parce que parfois
00:50:12elles ne reviennent pas
00:50:13bon il s'est à l'heure
00:50:1456
00:50:15merci cher Thomas
00:50:18on marque une pause
00:50:19et nous revenons
00:50:20et nous
00:50:20alors nous on va parler
00:50:21d'un livre formidable
00:50:22vraiment
00:50:23Michel Blanc
00:50:24quand te reverrai-je
00:50:25avec des images
00:50:26des photos
00:50:28plus exactement
00:50:29et ça va nous faire plaisir
00:50:30de parler avec
00:50:31Richard Méloul
00:50:32et Philippe Durand
00:50:33de Michel Blanc
00:50:34qui est un immense
00:50:35immense comédien
00:50:36à tout de suite
00:50:3710h03
00:50:42ce Maïa Labidi
00:50:42nous rappelle les titres
00:50:43j'ai décidé de renoncer
00:50:48au 49-3
00:50:49les mots ce matin
00:50:50de Sébastien Lecornu
00:50:51le Premier ministre
00:50:52ajoute
00:50:53qu'il a commencé
00:50:54à tracer des chemins
00:50:55de compromis
00:50:56comme l'amélioration
00:50:57du régime des retraites
00:50:58sans pour autant
00:50:59revenir sur les réformes
00:51:00et a reconnu
00:51:01qu'il fallait engager
00:51:02des ruptures
00:51:02dans ce moment
00:51:03le plus parlementaire
00:51:04de notre vie politique
00:51:05depuis 1958
00:51:07Mathilde Panola
00:51:09chef de file
00:51:10des députés
00:51:10et les filles
00:51:11à l'Assemblée nationale
00:51:12appelle ce matin
00:51:13Emmanuel Macron
00:51:13a expulsé
00:51:14l'ambassadeur d'Israël
00:51:15en France
00:51:16en cause
00:51:16l'interception
00:51:18par les forces israéliennes
00:51:19de la flottie pour Gaza
00:51:20et puis l'auteur
00:51:22de l'attaque
00:51:23qui a fait deux morts
00:51:24hier matin
00:51:24devant une synagogue
00:51:25de Manchester
00:51:26en Angleterre
00:51:27est un britannique
00:51:27de 35 ans
00:51:28d'origine syrienne
00:51:30trois suspects
00:51:31deux hommes
00:51:31âgés d'une trentaine d'années
00:51:33et une femme
00:51:33d'une soixantaine d'années
00:51:34soupçonnés
00:51:35d'avoir commis
00:51:36préparés
00:51:37et incités
00:51:37à commettre
00:51:37des actes terroristes
00:51:39sont en garde à vue
00:51:39depuis hier soir
00:51:40Merci beaucoup Somaïa
00:51:42La disparition de Michel Blanc
00:51:43c'était le 3 octobre 2024
00:51:45c'est donc il y a un an
00:51:46jour pour jour
00:51:48et on va en parler
00:51:49avec Richard Mélou
00:51:50et Philippe Durand
00:51:51ce livre est vraiment
00:51:52très intéressant
00:51:52Quand te révérais
00:51:53j'ai évidemment
00:51:54en hommage
00:51:56à la chanson
00:51:56qu'il chantait
00:51:58dans les bronzés
00:51:59à fond du ski
00:51:59Quand te révérais
00:52:00je pays merveilleux
00:52:01mais on termine
00:52:02sur l'actualité
00:52:03avec Emmanuel Macron
00:52:05qui a parlé
00:52:06des français
00:52:06sur cette fameuse
00:52:07flottille
00:52:08alors on ne montre pas
00:52:10d'image
00:52:10depuis quelques jours
00:52:11j'ai envie de dire
00:52:13que ces gens
00:52:14sont ridicules
00:52:15Oui
00:52:16je pense qu'effectivement
00:52:17quelques-uns
00:52:18sont en tout cas
00:52:18en position assez ridicule
00:52:20simplement
00:52:21le président de la république
00:52:23est venu
00:52:24à leur secours
00:52:25Oui
00:52:25Non mais moi
00:52:27je ne le comprends pas
00:52:28je vous le dis
00:52:28comme je le pense
00:52:29je ne comprends pas
00:52:30l'écho qui est donné
00:52:32par les responsables politiques
00:52:33de premier plan
00:52:34Emmanuel Macron
00:52:35et la diplomatie française
00:52:36avec lui
00:52:37a une initiative
00:52:38qui est simplement
00:52:39ridicule
00:52:39et pourtant
00:52:40malgré le fait
00:52:41qu'elle soit ridicule
00:52:42elle est efficace
00:52:43et c'est ce que je disais
00:52:43à Elisabeth
00:52:43c'est que je crois
00:52:44que le feuilletonage
00:52:45justement de cette aventure
00:52:47sur les mers
00:52:48comme ça
00:52:48fonctionne auprès des jeunes
00:52:51notamment sur les réseaux sociaux
00:52:52mais il faut bien préciser
00:52:53qu'il n'y a aucune aide humanitaire
00:52:54dans les cales des bateaux
00:52:55c'est vraiment juste
00:52:56de la communication
00:52:57c'est une opération de communication
00:52:58on rappelle que c'est une flottille
00:53:01qui est partie pour aller jusqu'à Gaza
00:53:04il y a 55 ressortissants français
00:53:06qui figuraient parmi les centaines de membres
00:53:09qui se trouvent à bord de cette flottille
00:53:11au moins 4 de tous élus de la France insoumise
00:53:13ont été interpellés par
00:53:15il y a aussi une élue écologiste
00:53:17parce que souvent
00:53:17on a tendance à oublier les écolos
00:53:19il y a François Picma
00:53:21l'élu de Haute-Garonne
00:53:22il y a Marie Messmer
00:53:23cette flottille s'appelle
00:53:25Global Sumud
00:53:27elle comprend environ 45 bateaux
00:53:29avec à leur bord
00:53:29des personnalités politiques
00:53:30des militants
00:53:31comme Greta Thunberg
00:53:33les passagers de la flottille
00:53:35seront sans doute bientôt expulsés par Israël
00:53:37et écoutez ce qu'a dit Emmanuel Macron
00:53:39nous demandons que
00:53:42toutes les règles
00:53:43soient respectées
00:53:45et que nos compatriotes
00:53:47soient protégés
00:53:48comme il se doit
00:53:50et donc nous suivons de manière
00:53:51extrêmement étroite cette situation
00:53:53avec nos partenaires européens
00:53:55qui sont concernés
00:53:56en particulier l'Italie
00:53:57et l'Espagne
00:53:58nous sommes très attentifs
00:54:00nous demandons à ce que
00:54:00tous nos compatriotes
00:54:01qui ont fait ce choix
00:54:02qui est un choix d'engagement
00:54:03face à une situation
00:54:05que nous avons nous-mêmes dénoncée
00:54:06de la manière la plus officielle
00:54:08et face à laquelle nous agissons
00:54:09et nous voulons continuer d'agir
00:54:10que nos compatriotes soient protégés
00:54:12le président de la république
00:54:14c'est un soutien
00:54:15un choix d'engagement
00:54:15il oublie
00:54:16il oublie juste une chose
00:54:18il y a deux ou trois jours
00:54:19le gouvernement israélien
00:54:21a publié des documents
00:54:22qui montrent la chaîne
00:54:24entre l'organisation
00:54:25Sumud
00:54:26voilà Sumud
00:54:27et le Hamas
00:54:29c'est-à-dire que c'est un faunet
00:54:30du Hamas
00:54:31qui organise et finance
00:54:32cette flottille
00:54:32alors quand même
00:54:34et deuxièmement
00:54:34dans les passagers insoumis
00:54:36là il y en a un
00:54:37qui a publié un tweet
00:54:38hier vraiment
00:54:38c'est celui que vous m'avez envoyé
00:54:40voilà
00:54:40je ne sais pas si
00:54:41il va sur les bateaux
00:54:42il s'appelle Jean-François Coulombe
00:54:44d'accord
00:54:44alors
00:54:44Jean-François Coulombe
00:54:45il est député de la France insoumise
00:54:46il est député de la France insoumise
00:54:47je ne comprends pas
00:54:47qu'il fasse partie
00:54:48de la France insoumise
00:54:49voilà ce qu'il a écrit
00:54:50pour l'instant
00:54:50si libération d'otages
00:54:51il doit y avoir
00:54:52c'est bien ceux
00:54:52de la flottille
00:54:53kidnappée par Israël
00:54:54qu'il s'agit
00:54:55c'est-à-dire que
00:54:56c'est une honte
00:54:57ces gens sont une honte
00:54:58c'est-à-dire que vous avez
00:54:58des otages
00:54:59qui sont
00:55:00dans les tunnels
00:55:02depuis deux ans
00:55:02depuis deux ans
00:55:03et vous avez ce
00:55:04Jean-François Coulombe
00:55:06que je ne connaissais pas
00:55:07qui dit pour l'instant
00:55:08si libération d'otages
00:55:09il doit y avoir
00:55:10c'est bien ceux
00:55:11de la flottille
00:55:12kidnappée par Israël
00:55:13qu'il s'agit
00:55:14étant plusieurs centaines
00:55:16dont plusieurs dizaines
00:55:16de français
00:55:17et des écritures
00:55:18inclusives
00:55:19et leur ravisseur
00:55:20n'appartient pas au Hamas
00:55:21semble-t-il
00:55:22et ces otages
00:55:23détenus par le régime
00:55:24de Netanyahou
00:55:24n'avaient que le lait infantile
00:55:26pour toute arme
00:55:27de souris
00:55:28et en plus
00:55:28quand c'était l'Egypte
00:55:29quand ils sont passés
00:55:30par l'Egypte
00:55:31et le PS va voter
00:55:32avec ces gens-là
00:55:32le PS va voter
00:55:34avec ces gens-là
00:55:35ce tweet-là
00:55:35est totalement insupportable
00:55:37inadmissible
00:55:38abject
00:55:40de comparer
00:55:41les otages
00:55:42israéliens
00:55:43qui sont retenus
00:55:44par le Hamas
00:55:44et puis les gens
00:55:45de la flottille
00:55:45en revanche
00:55:46que des gens
00:55:47veuillent manifester
00:55:48leur solidarité
00:55:49avec les palestiniens
00:55:50sur des bateaux
00:55:52ils méritent mieux que ça
00:55:53enfin
00:55:54je peux aller au bout
00:55:57et deuxièmement
00:55:58que Macron
00:55:59en tant que président
00:56:00de la réplique française
00:56:00se soucie de la sécurité
00:56:02de ses concitoyens
00:56:03ça ne me choque pas
00:56:04non plus
00:56:04si ce n'était pas
00:56:07si tragique
00:56:08et odieux
00:56:08je dirais que
00:56:09monsieur Macron
00:56:10c'est le monsieur brun
00:56:11de cette flottille
00:56:12de pitalougues
00:56:13vous voyez
00:56:14donc non mais
00:56:15c'est inadmissible
00:56:16inadmissible
00:56:16et c'est pas d'aujourd'hui
00:56:18c'est mieux que ces opérations
00:56:19de communication
00:56:19franchement
00:56:20et alors on salue
00:56:21les
00:56:22oui vous n'aviez pas
00:56:23je voulais dire
00:56:24que ça existe
00:56:25depuis 2007
00:56:26souvenez-vous
00:56:26monsieur Besancenot
00:56:27qui avait déjà
00:56:28été sur une flottille
00:56:29au brisé
00:56:30je ne sais plus
00:56:30quel blocus
00:56:31vous voyez
00:56:32nous savons
00:56:33les français juifs
00:56:34qui sont de retour
00:56:35si j'ose dire
00:56:36parce qu'hier
00:56:36c'était Kipour
00:56:37donc ils ne nous ont
00:56:37sans doute pas écouté
00:56:38et hier
00:56:39ils ont vécu
00:56:40une nouvelle fois
00:56:41une journée dramatique
00:56:41une attaque à l'arme blanche
00:56:43qui a visé une synagogue
00:56:43à Manchester
00:56:44provoquant la mort
00:56:45de trois personnes
00:56:46faisant quatre blessés graves
00:56:47et puis hier soir
00:56:48ils étaient sans doute
00:56:49à la synagogue
00:56:49dans les synagogues protégées
00:56:51puisque Bruno Rotaillot
00:56:52a fait protéger
00:56:54et ces synagogues
00:56:55ces lieux de culte
00:56:56en France
00:56:57qui sont en grand danger
00:56:58bien évidemment
00:56:59et à chaque fois
00:57:00nous le disons
00:57:01chaque matin
00:57:01c'est aux français juifs
00:57:02que c'est déjà arrivé chez nous
00:57:03que nous pensons
00:57:05bon il est 10h09
00:57:06je vais remercier Thomas Bonnet
00:57:09merci à vous
00:57:10pour la semaine
00:57:11que vous avez passée avec nous
00:57:12et d'une manière générale
00:57:13pour l'excellence
00:57:14de vos analyses
00:57:15c'est vrai
00:57:16je vous remercie
00:57:16que souvent
00:57:17on parle de vous
00:57:19à l'extérieur
00:57:20de cette maison
00:57:21et c'est vrai
00:57:22que la qualité
00:57:23la rigueur
00:57:24et le sérieux
00:57:25de ce que vous dites
00:57:26est apprécié
00:57:27par nos téléspectateurs
00:57:28donc merci Thomas
00:57:29et on va recevoir
00:57:31donc Richard Méloule
00:57:32et Philippe Durand
00:57:33qui vont pouvoir
00:57:34s'asseoir
00:57:35en même temps
00:57:36que nous voyons
00:57:37précisément
00:57:38ces photos
00:57:39de Michel Blanc
00:57:40qui est un comédien
00:57:42vraiment formidable
00:57:44je ne sais pas
00:57:45comment le dire
00:57:46autrement
00:57:47et dont le livre
00:57:49Michel Blanc
00:57:50Cantor et Vérej
00:57:51qui est aux éditions
00:57:54Guy Trédaniel
00:57:56éditeur
00:57:56est en train
00:57:57de sortir
00:57:59et sorti
00:57:59même ces jours
00:58:00derniers
00:58:02bonjour
00:58:03monsieur Méloule
00:58:03vous étiez venu
00:58:04il y a quelques temps
00:58:05parce que vous nous aviez parlé
00:58:06de Michel Sardou
00:58:07vous avez vu un bouquin
00:58:07sur Sardou
00:58:08toutes les photos
00:58:09évidemment sont de vous
00:58:09dans ce livre
00:58:10on va aller voir
00:58:11ces photos
00:58:11et puis bonjour
00:58:12parce qu'on aime le recevoir
00:58:13et parler de temps en temps
00:58:15cinéma
00:58:15Philippe Durand
00:58:16bonjour
00:58:17bonjour cher Philippe
00:58:18donc il n'était pas
00:58:19seulement Jean-Claude Duss
00:58:21écrivez-vous
00:58:21des bronzés
00:58:22alors Duss Duss
00:58:23ça s'écrit
00:58:24oui quand on regarde
00:58:25le dernier bronzé
00:58:26à un moment
00:58:27on voit la carte
00:58:27l'identité de Jean-Claude Duss
00:58:29c'est D-U-2-S-E
00:58:32D-U-C-E là
00:58:33D-U-C-E
00:58:34non
00:58:34c'est D-U-2-S-E
00:58:35je le supplie
00:58:35enfin bon bref
00:58:36justement
00:58:36moi je pensais
00:58:38que c'était D-U-2-S-E
00:58:39mais visiblement
00:58:40c'est D-U-S-E
00:58:41il y a une inversion
00:58:42en tous les cas
00:58:42il faut vérifier
00:58:43le dernier bronzé
00:58:44bon
00:58:44il semblait aussi
00:58:45faire partie de notre famille
00:58:46un cousin
00:58:47pour lequel chacun ressent
00:58:48à la fois de la tendresse
00:58:49et de la compassion
00:58:49un ami qui nous trahit jamais
00:58:50et que l'on a envie d'aider
00:58:51alors regardez ces photos
00:58:53parce que
00:58:54c'est vrai que
00:58:55bon Michel Blanc au départ
00:58:56il fait partie des bronzés
00:58:58il a le rôle qu'il a
00:58:59mais le grand tournant
00:59:01sans doute
00:59:01c'est la rencontre
00:59:02avec Bertrand Blier
00:59:03oui sans aucun doute
00:59:05ça a été un pari
00:59:06très osé
00:59:08dans le sens du terme
00:59:09pour lui
00:59:09et ça l'a propulsé
00:59:11quand même
00:59:11sur le devant de la scène
00:59:12rappelons qu'il a eu
00:59:14beaucoup de récompenses
00:59:15pour ce rôle
00:59:15et c'était
00:59:17il faut avoir un cul au monstre
00:59:18pour se lancer là-dedans
00:59:19c'est monstrueux
00:59:21et Richard était sur le tournage
00:59:23il en parlera mieux que moi
00:59:24mais c'est vrai que
00:59:25c'est assez étonnant
00:59:27de la part d'un acteur
00:59:28d'aller oser aussi loin
00:59:30il faut se souvenir
00:59:31que le rôle était prévu
00:59:31pour Bernard Giraudot
00:59:33qui l'a refusé
00:59:34parce qu'il trouvait ça
00:59:35un peu trop osé
00:59:35et Michel Blanc
00:59:36s'est lancé là-dedans
00:59:38à corps perdu
00:59:39si je puis dire
00:59:40et quand vous le voyez
00:59:40sur le tournage
00:59:41Richard Melloul
00:59:42quand vous le photographiez
00:59:43quelle idée vous avez
00:59:45de lui
00:59:46et du
00:59:47mon père amant
00:59:48qui est le sien
00:59:48d'abord c'est très courageux
00:59:49parce que c'est le premier
00:59:50comique de la troupe
00:59:51qui se risque
00:59:53un rôle un peu plus sérieux
00:59:55après il y a eu
00:59:56Gérard Juniau
00:59:57avec Tandem
00:59:57et qui était plus tard
00:59:58mais c'était très courageux
01:00:00surtout que lui
01:00:01passait son temps
01:00:02à me dire
01:00:02en France
01:00:03on te met dans des petites boîtes
01:00:04si t'es comique
01:00:04tu peux pas faire autre chose
01:00:05si t'es chanteur
01:00:06tu peux pas faire
01:00:06et j'ai dit
01:00:07mais tu peux pas dire
01:00:08qu'on te met dans des petites boîtes
01:00:09et toi-même
01:00:10ne pas vouloir en sortir
01:00:11donc c'était un pari risqué
01:00:12mais pour moi
01:00:14c'est le vrai tournant
01:00:15de sa carrière
01:00:15parce que d'abord
01:00:16il a eu une audace folle
01:00:17de s'affronter
01:00:18vous savez l'univers de Blié
01:00:20Miu Miu
01:00:21de Pardieu
01:00:22c'est les valseux
01:00:23c'est pas du tout
01:00:24le même humour
01:00:24que la bande du Splendide
01:00:26et j'ai vu les trois
01:00:27amener Michel Blanc
01:00:29dans leur monde à eux
01:00:30et Michel Blanc
01:00:31s'y est trouvé très bien
01:00:32au bout d'une semaine
01:00:33comment vous définissez
01:00:35les relations
01:00:35que vous aviez avec lui
01:00:36vous étiez amis
01:00:37on était très
01:00:38très potes
01:00:39parce qu'il y avait
01:00:40quelque chose
01:00:41qui nous réunissait
01:00:42c'était la photographie
01:00:43lui c'était un passionné
01:00:43de photos
01:00:44donc je l'emmenais
01:00:44dans les boutiques
01:00:45où j'achetais mon matériel
01:00:46professionnel
01:00:47et puis à la grande époque
01:00:48de l'agence Sigma
01:00:49où j'y travaillais
01:00:50il venait au labo
01:00:51il faisait les tireurs
01:00:52du laboratoire
01:00:53arrêter l'actualité
01:00:54arrêter de tirer l'actualité
01:00:55pour tirer ses photos
01:00:56donc il était très fier
01:00:57mais il adorait ça
01:00:58il adorait ça
01:00:59et un jour on avait fait
01:01:00un reportage
01:01:01en Afghanistan
01:01:02parce qu'il jouait le rôle
01:01:03du docteur Ogoyard
01:01:04qui était un français
01:01:04qui avait été enlevé
01:01:05par les talibans
01:01:06et je lui avais négocié
01:01:08enfin on avait imaginé
01:01:09un portfolio dans
01:01:11studio ou première
01:01:12je sais plus
01:01:12dans magasin de cinéma
01:01:13où lui avait fait
01:01:13toutes ses photos
01:01:14il était très fier
01:01:15d'avoir une parution
01:01:16alors on peut les commenter
01:01:17peut-être ses photos
01:01:18par exemple celle-ci
01:01:19ça c'est sur Art
01:01:20la pierre de Reza
01:01:22qu'il avait fait
01:01:22avec Pierre Arditi
01:01:24et Pierre Vanek
01:01:25je crois
01:01:25c'était un rôle
01:01:26un peu sérieux
01:01:26il était dans la distribution
01:01:28avec Vanek
01:01:29il y a eu beaucoup
01:01:31de comédiens
01:01:32mais il en a fait partie
01:01:32donc ça ça doit être
01:01:33dans les premières
01:01:34représentations
01:01:35ça je reconnais pas
01:01:37ça c'est Mathilde Amet
01:01:38dans quel film ?
01:01:40Grosse Fatigue
01:01:41c'est dans Grosse Fatigue
01:01:42alors vous voyez
01:01:43encore un trait de caractère
01:01:44il fait marche à l'ombre
01:01:46il fait un énorme succès
01:01:47il est tellement
01:01:48plein de doutes
01:01:50qu'il met 7 ans
01:01:51à réaliser son film suivant
01:01:53qui s'appelle Grosse Fatigue
01:01:53il fait aussi le carton
01:01:54on peut voir évidemment
01:01:57une autre photo
01:01:59il y avait la photo formidable
01:02:00de Gérard Depardieu
01:02:01sur le tenu de soirée
01:02:02où il est de dos
01:02:02c'est vraiment bien
01:02:03que vous la montriez
01:02:04parce qu'elle est tellement étonnante
01:02:05on l'a vu la photo
01:02:06où il est de dos
01:02:07est-ce qu'on peut voir Marine
01:02:09parce que là on peut peut-être pas
01:02:10rester sur cette photo
01:02:11voilà
01:02:12donc
01:02:13donc celle-là
01:02:15avec
01:02:16alors Gérard Depardieu
01:02:17on reconnaît son type panthère
01:02:19je ne connais pas
01:02:21le dialogue par coeur
01:02:23ce dialogue par coeur
01:02:24il vaut mieux
01:02:24ne pas le citer
01:02:26alors ça c'est
01:02:28alors ça c'est une anecdote formidable
01:02:29je fais cette photo
01:02:30pour la promotion du film
01:02:31ils sont tous les trois
01:02:32bien habillés
01:02:32en tenue de soirée
01:02:33et je dîne avec lui
01:02:35peu de temps avant sa mort
01:02:366-8 mois avant sa mort
01:02:37et à la fin du débat
01:02:38du déjeuner
01:02:39il me dit
01:02:40est-ce que c'est toi
01:02:41qui avez fait la photo
01:02:41de nous en smoking
01:02:42j'ai dit oui bien sûr
01:02:44bon
01:02:45il rentre chez lui
01:02:46et m'envoie une photo
01:02:47de la tête de son lit
01:02:48sur la tête du lit
01:02:49il y avait la photo
01:02:50de cette photo
01:02:51de tenue de soirée
01:02:52donc qui date de 30 ans
01:02:54donc depuis 30 ans
01:02:55il vit avec cette photo
01:02:56et il m'a envoyé
01:02:57il m'a envoyé la photo
01:02:57avec marqué
01:02:58la preuve
01:02:58alors Michel Blanc
01:03:01est un enfant de putot
01:03:02n'étant pas
01:03:02une contradiction près
01:03:04il voit le jour
01:03:04à Courbevoie
01:03:05tout à côté
01:03:06écrit à Philippe Durand
01:03:08Philippe
01:03:10qui a écrit évidemment
01:03:11ce texte
01:03:12et je rappelle que c'est
01:03:13aux éditions
01:03:13Guy Trédaniel
01:03:15mais il grandit
01:03:16bel et bien plutôt
01:03:17au cœur d'une famille aimante
01:03:18une famille de déracinés aussi
01:03:20car côté paternel
01:03:21on vient d'Auvergne
01:03:22et côté maternel
01:03:22de Bretagne
01:03:23de Brèles et de Région
01:03:24certes
01:03:25dont le seul défaut
01:03:26était de ne pouvoir
01:03:27fournir du travail
01:03:28à tout le monde
01:03:29papa et maman
01:03:30sont tellement occupés
01:03:31que quand le jeune Michel
01:03:32rentre de l'école
01:03:32il se dirige droit
01:03:33vers ses grands-parents
01:03:34comme il n'est pas
01:03:35forcément recommandé
01:03:36qu'un gamin fréquente
01:03:37un café
01:03:37une bougna
01:03:37qui est plus éloignée
01:03:39il va raconter cette vie
01:03:40c'est un intello ?
01:03:41il est devenu intello
01:03:42oui très rapidement
01:03:43en fait il ne voulait pas
01:03:44devenir acteur
01:03:44à un moment
01:03:45il voulait devenir
01:03:45professeur de français
01:03:46donc c'était quelqu'un
01:03:48de très intello
01:03:49et ça se retrouve
01:03:50dans la qualité
01:03:50de ses dialogues
01:03:51c'est-à-dire qu'on ne peut pas
01:03:52faire de bons dialogues
01:03:53si on n'a pas une culture
01:03:54intellectuelle
01:03:55et si on n'a pas
01:03:56beaucoup lu
01:03:57et la qualité de ses dialogues
01:03:58vient de là
01:03:58de tout ce qu'il a lu
01:03:59de tout ce qu'il a vécu
01:04:00et c'est pour ça
01:04:01qu'on retrouve
01:04:02des dialogues magnifiques
01:04:02je lui avais dit
01:04:03d'ailleurs dans une conversation
01:04:04qu'il était un des meilleurs
01:04:05dialoguistes vivants
01:04:07à son époque
01:04:08avec Bertrand Blier
01:04:09ce sont des gens
01:04:10qui savent écrire
01:04:12ce sont en fait
01:04:12les héritiers d'Audiard
01:04:13de Jansson et tout ça
01:04:14et il y avait vraiment
01:04:15une plume
01:04:16de la part de Michel Blanc
01:04:18et je lui avais même dit
01:04:19pourquoi vous n'écrivez pas
01:04:20plus souvent
01:04:21des dialogues de films
01:04:22ce que faisait Audiard
01:04:24il écrivait les dialogues
01:04:25et il m'a répondu
01:04:26parce qu'on ne l'a jamais demandé
01:04:27et je trouvais ça
01:04:28un peu consternant
01:04:29que le cinéma français
01:04:30n'ait pas le courage
01:04:31d'aller voir des gens comme ça
01:04:32des auteurs
01:04:33en leur disant
01:04:33améliorer notre film
01:04:35en trouvant des bons dialogues
01:04:36moi ce qui m'a frappé
01:04:38quand il est mort l'année dernière
01:04:38c'est qu'on connait évidemment
01:04:39ses chefs-d'oeuvre
01:04:40mais parfois
01:04:41on revoyait ses premiers films
01:04:42dans ses premiers films
01:04:43il fait quasiment
01:04:44des participations
01:04:45mais même dans ses participations
01:04:47je crois qu'il est flic
01:04:49dans je ne sais plus
01:04:50quel film
01:04:51vraiment c'est un tout petit rôle
01:04:53mais il est incroyable
01:04:54de justesse
01:04:56oui il avait cette qualité
01:04:58de jouer juste
01:04:59et de donner le maximum
01:05:01qu'il puisse donner
01:05:02et on l'a vu très tôt
01:05:03vraiment dans ses premiers films
01:05:04et même dans les films
01:05:05quand il a travaillé
01:05:06avec Bertrand Tavernier
01:05:07et tout ça
01:05:08il avait face à lui
01:05:08des pointures
01:05:09Noiré-Mariel Rochefort
01:05:11et il s'en sortait bien
01:05:12parce qu'il jouait juste
01:05:13et sa qualité
01:05:14c'est de trouver le ton juste
01:05:16et c'est pour ça
01:05:16que c'est un grand acteur
01:05:18qu'on n'oubliera pas
01:05:19alors évidemment
01:05:20on aurait pu montrer
01:05:21des tonnes d'archives
01:05:22moi j'en ai trouvé une
01:05:24avec Clavier
01:05:25qui m'a fait vraiment sourire
01:05:26où ils sont tous les deux
01:05:27il y a un côté poiret et séro
01:05:29d'ailleurs dans ce dialogue
01:05:30parce que c'est écrit
01:05:32comme ça à plat
01:05:33mais la situation
01:05:34est ubuesque
01:05:35ou ridicule
01:05:36ou grotesque
01:05:36donc c'est un animateur
01:05:37de TV
01:05:38qui connaît
01:05:39cette séquence
01:05:40c'est un animateur
01:05:41de TV
01:05:41qui reçoit
01:05:42un témoin
01:05:44bon
01:05:45dans le dossier
01:05:47de l'écran
01:05:47oui voilà
01:05:48et il y a un côté
01:05:48poiret et séro
01:05:49dans l'écriture
01:05:50écoutez cette séquence
01:05:52bien Jean
01:05:54vous avez 54 ans
01:05:55vous regardez
01:05:58votre vie en face
01:05:59y aurait-il une chose
01:06:01que vous aimeriez refaire
01:06:02oui ma chambre
01:06:05et bien
01:06:09nous accueillons donc
01:06:11aujourd'hui
01:06:11un invité de marque
01:06:13français d'origine
01:06:15mais monégasque de coeur
01:06:17Jean M
01:06:17alors tout d'abord
01:06:19une question franche
01:06:20directe
01:06:21Jean M
01:06:22pourquoi cet anonymat
01:06:24pourquoi Jean M
01:06:26et non pas
01:06:27Jean Marchand
01:06:27qui est votre vrai nom
01:06:28je crois
01:06:28oui c'est
01:06:30Jean Marchand
01:06:31c'est mon vrai nom
01:06:32c'est exact
01:06:32oui juste avant l'émission
01:06:34vous m'avez dit
01:06:35que c'était parce que
01:06:36vous aviez été
01:06:37très largement impliqué
01:06:38dans la faillite
01:06:39d'une grande surface
01:06:39de l'île en 62
01:06:40oui mais je tiens à dire
01:06:43que depuis
01:06:44non seulement
01:06:44l'homme a changé
01:06:45mais aussi
01:06:46les méthodes comptables
01:06:47et bien écoutez
01:06:48Jean nous avons trouvé
01:06:49dans nos archives
01:06:50vous avez fait un petit
01:06:51défunt d'avoir trouvé
01:06:52une photo de vous
01:06:52qui a été prise
01:06:54quelques temps
01:06:54après cette époque
01:06:55et où vous êtes
01:06:56parfaitement méconnaissable
01:06:58vous reconnaissez cette photo ?
01:06:59oui
01:06:59ben je suis méconnaissable
01:07:01c'est un peu le but
01:07:02que je recherchais
01:07:03c'est bien
01:07:05et bien Jean
01:07:06comme c'est la coutume
01:07:08de l'émission
01:07:08j'ai dressé une fiche
01:07:10signalétique de votre vie
01:07:11une sorte de portrait robot
01:07:12vous m'arrêtez
01:07:13si je me trompe
01:07:14Jean M
01:07:14vous avez 54 ans
01:07:16vous avez subi
01:07:18une éducation
01:07:19rigoriste
01:07:20chez des mineurs
01:07:22du Pas-de-Calais
01:07:22et puis
01:07:24à 7 ans
01:07:26c'est la première initiation
01:07:28au bouddhisme zen
01:07:28par l'intermédiaire
01:07:30de votre tante Maryse
01:07:31je crois
01:07:31oui
01:07:32Tati a été très importante
01:07:34dans mon éducation
01:07:35dans mon évolution
01:07:36dans l'éveil
01:07:38oui je crois
01:07:39qu'elle a provoqué
01:07:39un peu
01:07:40votre première vocation
01:07:42grande vocation
01:07:43à savoir la littérature
01:07:44oui c'est ça
01:07:45vous écrivez un premier roman
01:07:46j'ai un premier roman
01:07:47c'est ça
01:07:48vous aviez trouvé un titre
01:07:49ah j'avais trouvé un titre
01:07:50oui oui
01:07:51mais quel est ce titre Jean
01:07:54ah c'était
01:07:55Tati
01:07:56ou le bouddha blanc
01:07:57c'est quoi ça
01:08:02c'est un film
01:08:02non
01:08:02c'est une émission
01:08:05c'était en fait
01:08:06une parodie
01:08:06d'une émission
01:08:07des émissions littéraires
01:08:08de l'époque
01:08:08je connaissais pas
01:08:09et ils aient fait
01:08:10cette parodie
01:08:11il reprend tous les codes
01:08:12quand il dit
01:08:13avant l'émission
01:08:14vous m'avez dit
01:08:14vous voyez
01:08:15toutes les
01:08:16claviers extraordinaires
01:08:19mais c'est vrai
01:08:20que c'était
01:08:21du pur Poiré-Séros
01:08:22c'est ce qu'avait lancé
01:08:23Poiré-Séros
01:08:24parce qu'un des premiers
01:08:25sketchs de Poiré-Séros
01:08:27c'est justement Poiré
01:08:28qui interviewait
01:08:29un auteur
01:08:31un écrivain
01:08:31qui venait de faire
01:08:32quelque chose
01:08:33le prix littéré
01:08:33oui il avait fait
01:08:34un prix littéré
01:08:34et donc
01:08:36ils ont suivi
01:08:38cette voie
01:08:38après ils s'en sont
01:08:39un peu éloignés
01:08:40mais ça fonctionne
01:08:41très bien
01:08:41vous savez
01:08:42Poiré
01:08:43à Théodore-Séros
01:08:45dans ce sketch là
01:08:46et il lui dit
01:08:47elle s'appelait
01:08:48comment dire
01:08:50votre héroïne
01:08:51s'appelle
01:08:51Vaïné Vaïana
01:08:52de son vrai nom
01:08:53Ferment de Maréchelle
01:08:54mais le sketch
01:08:57du prix littéraire
01:08:58c'est un sketch
01:08:59extraordinaire
01:09:00on peut pas le voir
01:09:02comment ?
01:09:03on peut pas le voir
01:09:04non on peut
01:09:04on va pas tout voir
01:09:05bon
01:09:06quels sont les films
01:09:07à votre avis
01:09:08les plus marquants
01:09:10qui resteront
01:09:12de blanc
01:09:13parmi
01:09:14il y aura bien entendu
01:09:15tenue de soirée
01:09:16et grosse fatigue
01:09:17comme disait Richard
01:09:18il faut pas oublier aussi
01:09:19l'impact de marche à l'ombre
01:09:21qui était un impact
01:09:22formidable
01:09:23quand le film est sorti
01:09:24personne ne s'attendait
01:09:25à un succès comme ça
01:09:26ça a vraiment été
01:09:27un triomphe
01:09:27et ça a été une découverte
01:09:29d'une autre façon
01:09:30de jouer
01:09:30une autre façon
01:09:31de traiter l'actualité
01:09:32puisqu'il traitait l'actualité
01:09:33à sa façon
01:09:34Michel Blanc
01:09:34et ça a vraiment été
01:09:35un séisme
01:09:36parce que je me souviens
01:09:37très bien
01:09:37on s'attendait pas à ça
01:09:39d'autre part
01:09:39de la part de Michel Blanc
01:09:41et d'autre part
01:09:41du cinéma français en général
01:09:42qui était assez timoré
01:09:44et lui il rentre là-dedans
01:09:45et ça a été un énorme succès
01:09:47on a découvert
01:09:48on avait déjà découvert
01:09:50les bronzés
01:09:51et là on a découvert
01:09:52vraiment un auteur
01:09:53et un acteur
01:09:53avec ce film
01:09:55c'est vrai
01:09:55et il y avait
01:09:56Gérard Lanvin
01:09:56à un moment
01:09:57il y a une scène
01:09:58mythique
01:09:59où il dit
01:09:59j'ai les dents qui poussent
01:10:00j'ai les dents qui poussent
01:10:01avec Lanvin
01:10:03et ça ça avait fait
01:10:04peut-être 2-3 millions
01:10:05à l'époque
01:10:06ça avait fait de 85
01:10:06à peu près
01:10:07je crois que c'était
01:10:08même plus de 3 millions
01:10:09je pense
01:10:09ça n'a pas été
01:10:10une cotée de 6 millions
01:10:11ou quelque chose comme ça
01:10:12c'était vraiment énorme
01:10:13c'était le succès de l'année
01:10:14qui a d'ailleurs déstabilisé
01:10:16un peu Michel Blanc
01:10:16qui ne s'y attendait pas
01:10:17et qui après
01:10:18enchaînait succès sur succès
01:10:19mais c'est vrai
01:10:20ce que disait Richard
01:10:21c'est qu'il était anxieux
01:10:22parce qu'il avait toujours
01:10:23la peur de ne pas faire
01:10:25aussi bien dans le suivant
01:10:26et c'est quelque chose
01:10:27qui peut vous
01:10:28je veux dire
01:10:28qui peut vous miner
01:10:29pendant des mois
01:10:29et même des années
01:10:30alors les derniers films
01:10:31c'est Docteur
01:10:33qui était très réussi
01:10:33je trouve de Tristan Seguéla
01:10:35il est dans Les Tuches
01:10:38bien sûr
01:10:38il est dans
01:10:40Marilyn et son Juge
01:10:41il est dans
01:10:43Les Souvenirs
01:10:43qui est un très bon film
01:10:44de Jean-Paul Rouve
01:10:45il est dans
01:10:46L'Exercice de l'Etat
01:10:47donc quand on voit
01:10:49la filmographie
01:10:50sur 40 ans
01:10:53je vous trouve très beau ça
01:10:55très joli film
01:10:56d'Isabelle Mergaud
01:10:58et puis il y a quelque chose
01:10:59qui touche le public
01:11:00et c'est quelqu'un
01:11:00d'assez discret
01:11:01au fond
01:11:02c'est-à-dire qu'il n'est pas venu
01:11:03parler politique
01:11:04à la télévision
01:11:06il n'est pas venu
01:11:07parler d'autre chose
01:11:08souvent que son art
01:11:09Richard Méloul
01:11:10je ne sais pas
01:11:10par exemple
01:11:11je ne sais pas
01:11:11s'il a un engagement politique
01:11:12on n'en a jamais parlé
01:11:14on ne parlait pas de ça
01:11:15c'est quelqu'un
01:11:16d'assez pudique
01:11:17il ne parlait jamais
01:11:18de son enfance
01:11:19il ne parlait jamais
01:11:19de son éducation
01:11:20il était assez secret
01:11:22et puis forcément
01:11:24avec les bronzés
01:11:25j'avais trouvé formidable
01:11:27la réaction du splendide
01:11:29l'année dernière
01:11:30qui était arrivée
01:11:32ensemble à l'église
01:11:33personne n'avait parlé
01:11:35de son côté
01:11:36même si effectivement
01:11:38la vie sépare
01:11:39ceux qui s'aiment
01:11:40comme disent les uns
01:11:41les autres
01:11:41c'est que la proximité
01:11:42était moins grande
01:11:43ces dernières années
01:11:44mais ils se retrouvaient
01:11:45ils s'étaient retrouvés
01:11:46au César
01:11:47et ça avait été
01:11:47un moment merveilleux
01:11:49mais moi j'avais un projet
01:11:50pour réunir le splendide
01:11:51c'était pour le 50e anniversaire
01:11:53du splendide
01:11:53pas des bronzés
01:11:54et il m'avait dit
01:11:55il y avait une espèce
01:11:57de famille
01:11:59on sentait vraiment
01:12:00qu'ils étaient tous ensemble
01:12:02il m'avait dit
01:12:02si Christian le fait
01:12:03les autres le feront
01:12:04moi je le ferai avec plaisir
01:12:05c'était drôle
01:12:06parce qu'on sentait vraiment
01:12:07que c'était encore un groupe
01:12:08même s'ils ne se voyaient pas beaucoup
01:12:09mais ils étaient très solidaires
01:12:10ils ont eu quelque chose
01:12:12qu'ils ont construit ensemble
01:12:13quand ils arrivent sur
01:12:16la scène du comic
01:12:17c'est une révolution
01:12:18avec Coluche
01:12:19en tout cas c'est un autre comique
01:12:21il arrive
01:12:22c'est un autre style
01:12:23je voulais dire une chose
01:12:24c'est que
01:12:24dans la génération des 35-45 ans
01:12:27ils ont eu
01:12:29ça a été un choc pour eux
01:12:31c'est marrant
01:12:31parce que je me suis un peu renseigné
01:12:33auprès des gens
01:12:34qui avaient cet âge là
01:12:34en disant
01:12:35si ça avait été
01:12:35quelqu'un d'autre
01:12:36sans citer de nom
01:12:37ah mais c'est pas pareil
01:12:38ah non non
01:12:38Michel Blanc c'était pas pareil
01:12:39c'est drôle
01:12:40vous avez une position à part
01:12:41Vendredi Vendroux
01:12:43il est 10h25
01:12:44nous allons partir
01:12:46où
01:12:47je ne sais pas
01:12:48chaque semaine
01:12:48c'est une surprise
01:12:49On m'appelle
01:12:58le cheval
01:12:59alors c'est le générique
01:13:00et c'est un clin d'oeil
01:13:01parce que
01:13:01cette chanson
01:13:02est chantée par
01:13:03Gérard Lanvin
01:13:04comme vous le savez
01:13:05dans
01:13:05Vous n'aurez pas l'Alsace
01:13:06et la Lorraine
01:13:07qui est un film de Coluche
01:13:08qui n'a pas été peut-être
01:13:09un des grands films
01:13:10mais qui est resté
01:13:11quand même dans la mémoire
01:13:12Où êtes-vous cher ami ?
01:13:15Guillaume Tell
01:13:16Je suis
01:13:16je suis
01:13:17Pascal
01:13:18bonjour Pascal
01:13:19bonjour à tous
01:13:20je suis au club
01:13:21de tir à l'arc
01:13:22Spagne
01:13:23Paradox
01:13:24dans le bois de Boulogne
01:13:26il existe une fédération
01:13:27française
01:13:28de tir à l'arc
01:13:29il y a environ
01:13:3080 000 licenciés
01:13:32dont
01:13:3235% de femmes
01:13:34c'est un sport olympique
01:13:35vous le savez
01:13:36aux derniers jeux olympiques
01:13:37et bien l'équipe de France
01:13:38emmenée par
01:13:39Lisa Barbelin
01:13:40a gagné la médaille de bronze
01:13:42en épreuve individuelle
01:13:44et Baptiste Hadis
01:13:45Thomas Chirot
01:13:46et Jean-Charles Valadon
01:13:48remportaient la médaille d'argent
01:13:49par équipe
01:13:50l'arc que j'ai
01:13:52pèse environ 2 kg
01:13:54et maintenant
01:13:55pour vous Pascal
01:13:56je vais faire une démonstration
01:13:58en live
01:13:59voilà
01:14:00vous allez regarder
01:14:00moi ce que je vous propose
01:14:02c'est de mettre une pomme
01:14:03sur un de vos amis
01:14:04non non non non
01:14:05je prends pas de pomme
01:14:07je fais pas
01:14:08attendez
01:14:08là j'ai
01:14:09là voilà
01:14:10tout va bien
01:14:11regardez
01:14:11regardez Pascal
01:14:12là je suis en direct
01:14:13là je suis en direct
01:14:14et je vais lâcher
01:14:15là je vais lâcher
01:14:16ah merde
01:14:17j'ai complètement manqué
01:14:19vous allez avoir
01:14:22une deuxième chance
01:14:23d'abord je vous félicite
01:14:24parce que la retransmission
01:14:25est parfaite
01:14:26aujourd'hui
01:14:27voilà
01:14:27donc ça c'est absolument bien
01:14:29et j'aimerais que vous
01:14:29ayez la cible
01:14:31mais j'en ai la cible
01:14:33elle est là
01:14:34vous l'avez la cible
01:14:35non mais je voudrais
01:14:35que la flèche
01:14:37arrive dans la cible
01:14:39je vais essayer
01:14:41là j'essaye
01:14:42là j'essaye
01:14:43je vais lâcher
01:14:43voilà
01:14:44et ça y est
01:14:45regardez
01:14:45elle est dans la cible
01:14:47bien sûr
01:14:48mais attendez
01:14:49est-ce qu'on peut rapprocher
01:14:50est-ce qu'on peut voir
01:14:51rapprocher avec
01:14:52rapprocher avec la caméra
01:14:54si j'ose dire
01:14:54qu'on voit la flèche
01:14:56c'est Océane
01:14:57Océane
01:14:58d'abord
01:14:58on cite jamais Océane
01:15:00donc on va la citer Océane
01:15:01Océane Daniel
01:15:03parce que c'est elle
01:15:03qui est avec vous
01:15:04non mais je voulais voir
01:15:05la flèche
01:15:05elle est sur la cible ou pas
01:15:06la flèche
01:15:08oui oui
01:15:09elle est sur la cible
01:15:09je vais essayer
01:15:12une dernière fois
01:15:12une dernière fois
01:15:13je vais essayer
01:15:14une dernière fois
01:15:14c'est un peu compliqué
01:15:15mais non
01:15:16d'accord
01:15:17bon
01:15:18comment ça sent l'arnaque
01:15:20ça
01:15:20on n'a jamais dit ça
01:15:22on n'a jamais dit ça
01:15:23c'est dans la cible
01:15:25c'est pas mal
01:15:27c'est pas mal
01:15:28Jacques
01:15:29on va venir
01:15:30vous revoir
01:15:32ne vous perdez pas
01:15:33dans le bois de Boulogne
01:15:34non
01:15:36vous inquiétez pas
01:15:37parce que l'endroit
01:15:38est parfois dangereux
01:15:39j'ai lu d'ailleurs
01:15:39une excellente
01:15:40un excellent reportage
01:15:42d'encauseur
01:15:43où Elisabeth Lévy
01:15:44était présente
01:15:45une fois
01:15:46dans une nuit
01:15:47particulière
01:15:48ce reportage
01:15:49d'encauseur
01:15:50est formidable
01:15:50merci
01:15:50je suis très heureuse
01:15:51de l'avoir publié
01:15:52ah écoutez
01:15:53ce qui se passe
01:15:55ce qui se passe
01:15:56dans le bois de Boulogne
01:15:57et ce que j'ai lu
01:15:57d'encauseur
01:15:58de Yannis et Ziyadis
01:15:59comment s'appelle
01:16:00Yannis et Ziyadis
01:16:02et je l'ai accompagné
01:16:03une fois
01:16:03c'était effectivement
01:16:04alors on ne dira pas
01:16:05ce que vous avez vu
01:16:06et ce qui est dans
01:16:07ce reportage
01:16:08mais c'est tout à fait
01:16:09édifiant
01:16:10Brigitte Millot
01:16:11c'est demain
01:16:12c'est à 10h30
01:16:13c'est bonjour docteur Millot
01:16:14et on parle du cancer du sein
01:16:16puisque c'est octobre rose
01:16:17il faudrait aussi
01:16:19apprendre
01:16:20à toutes les jeunes filles
01:16:21les jeunes femmes
01:16:22à palper régulièrement
01:16:24leur sein
01:16:24il y a la règle
01:16:25moi ce que je conseille
01:16:27de faire
01:16:28c'est sous la douche
01:16:29après les règles
01:16:30les seins sont moins tendus
01:16:32après les règles
01:16:34sous la douche
01:16:34avec du savon
01:16:35parce que la pulpe des doigts
01:16:36elle est très sensible
01:16:38c'est la règle des trois
01:16:39vous prenez trois doigts
01:16:41vous allez à trois endroits
01:16:43quand on dit trois
01:16:44il ne faut pas oublier
01:16:45d'aller aussi
01:16:45sous les aisselles
01:16:46à la recherche d'un ganglion
01:16:48il peut y avoir
01:16:49ça peut partir
01:16:50vers un ganglion
01:16:51donc on recherche
01:16:52il y a un ganglion
01:16:52tout le sein
01:16:53et puis sans oublier
01:16:55le mamelon aussi
01:16:56on touche tout
01:16:58et ça pendant trois minutes
01:16:59trois minutes
01:17:00une fois temps
01:17:01on entend
01:17:02il est 10h30 quasiment
01:17:05Sommayal Abidi
01:17:06va nous rappeler
01:17:07les titres
01:17:07et puis on va se quitter
01:17:08avec Michel Blanc
01:17:10qui a été chanteur
01:17:10également
01:17:11Marine Le Pen
01:17:13est en train de s'exprimer
01:17:15me dit Marine Lançon
01:17:17est-ce qu'on peut l'écouter ?
01:17:18j'ai pris connaissance
01:17:20de l'annonce
01:17:21de ne pas utiliser
01:17:23le 49-3
01:17:24ce que je trouve
01:17:25pour le coup
01:17:26plutôt respectueux
01:17:27de la constitution
01:17:27car je rappelle
01:17:28que le 49-3
01:17:29a vocation
01:17:30à contraindre
01:17:30sa propre majorité
01:17:31et le premier ministre
01:17:33n'a pas de majorité
01:17:34il semble quand même
01:17:35dans les derniers
01:17:36premiers ministres
01:17:36être celui
01:17:37qui en a conscience
01:17:38on a fait un pas
01:17:40car manifestement
01:17:41tant monsieur Barnier
01:17:42que monsieur Bayrou
01:17:43n'avaient pas pris conscience
01:17:44qu'ils n'avaient pas
01:17:45de majorité
01:17:47donc
01:17:48cette annonce
01:17:49que le premier ministre
01:17:50n'utilisera pas
01:17:51le 49-3
01:17:52m'apparaît
01:17:54plus respectueux
01:17:55de la démocratie
01:17:56que ce qui a pu être fait
01:17:58dans les années
01:17:59précédentes
01:18:00maintenant
01:18:01nous restons
01:18:02dans l'attente
01:18:02encore une fois
01:18:03de ce discours
01:18:04de politique générale
01:18:05qui devra être
01:18:07beaucoup plus clair
01:18:08que ce que j'ai pu entendre
01:18:09ce matin
01:18:09pour convaincre
01:18:12le rassemblement national
01:18:13de participer
01:18:15à tout le moins
01:18:16aux travaux du budget
01:18:17est-ce qu'à ce stade
01:18:18vous allez vers la censure
01:18:19Marine Le Pen
01:18:20donc en fait
01:18:21vous aviez prévu
01:18:22votre question
01:18:22vous n'avez pas écouté
01:18:23ce que j'ai dit
01:18:24et donc vous posez
01:18:24la question
01:18:25à laquelle je viens de répondre
01:18:25mais avec les autres
01:18:26fondamentalement les choses
01:18:27non ça ne change pas
01:18:30fondamentalement les choses
01:18:31mais ça veut dire
01:18:32qu'en réalité
01:18:33le premier ministre
01:18:34accepte l'idée
01:18:35qu'il doit
01:18:37trouver
01:18:38dans les différents
01:18:40secteurs du budget
01:18:41une majorité
01:18:42à l'Assemblée nationale
01:18:44donc je suis obligé
01:18:46évidemment
01:18:46d'en conclure
01:18:47que le rassemblement national
01:18:50aurait ainsi
01:18:52un pouvoir supplémentaire
01:18:53à celui qu'il aurait
01:18:54si le 49-3
01:18:56était utilisé
01:18:57puisque par définition
01:18:58nous sommes
01:18:58je le rappelle
01:18:59le premier groupe
01:19:00de l'Assemblée nationale
01:19:00et pour l'instant
01:19:01on est quand même
01:19:01au moment de la rupture
01:19:02qui était promise
01:19:03il évoque beaucoup
01:19:05la rupture
01:19:05ah oui
01:19:06merci
01:19:07on pense donc
01:19:09la même chose
01:19:10je ne vois pas bien
01:19:11la rupture
01:19:12avec le macronisme
01:19:13mais encore une fois
01:19:14comme je suis
01:19:15d'un naturel optimiste
01:19:16j'attends
01:19:17le début
01:19:18de la semaine prochaine
01:19:19où semble-t-il
01:19:20se déroulera
01:19:21le discours
01:19:22de politique générale
01:19:22car c'est celui
01:19:23en réalité
01:19:24qui est attendu
01:19:25il ne vous a pas échappé
01:19:26que personne
01:19:27n'attend les ministres
01:19:28ce qui est d'ailleurs
01:19:29un véritable problème
01:19:31dans une démocratie
01:19:32on se dit
01:19:32qu'il y a une sorte
01:19:33d'intérêt
01:19:34il faut savoir
01:19:35qui va être ministre
01:19:35là
01:19:35personne n'a aucun intérêt
01:19:38et personne ne ressent
01:19:41le moindre suspense
01:19:42sur la nomination
01:19:44potentielle des ministres
01:19:46donc c'est ce discours
01:19:46de politique générale
01:19:47qui évidemment
01:19:48permettra de voir
01:19:50s'il existe
01:19:51une rupture
01:19:51ou pas
01:19:52étant entendu
01:19:52et vous le savez
01:19:53je le répète
01:19:54que pour le Rassemblement
01:19:55national
01:19:55c'est la rupture
01:19:56ou la censure
01:19:57en contrepartie
01:19:57du non-usage
01:19:58du 49-3
01:19:59le Premier ministre
01:20:00appelle à des compromis
01:20:00est-ce qu'il peut y avoir
01:20:01aujourd'hui
01:20:02des compromis
01:20:02entre le gouvernement
01:20:03et le Rassemblement national ?
01:20:05Par définition
01:20:06le Rassemblement national
01:20:08s'il n'y a pas
01:20:08de 49-3
01:20:09va soit
01:20:11à l'issue
01:20:12du discours
01:20:13de politique générale
01:20:14décider de censurer
01:20:14parce que véritablement
01:20:16il n'y aura
01:20:17aucun élément
01:20:18qui pourra sauver
01:20:20ce gouvernement
01:20:21ou alors
01:20:23prendra la décision
01:20:24de participer
01:20:25aux travaux
01:20:25parlementaires
01:20:26c'est-à-dire
01:20:27avancer
01:20:28les options
01:20:30qui sont importantes
01:20:31pour nos électeurs
01:20:33en cherchant
01:20:34à les faire
01:20:35voter
01:20:36car je rappelle
01:20:37quand même
01:20:37que dans les dernières semaines
01:20:39c'est le Rassemblement national
01:20:40qui a fait voter
01:20:41la loi du plan
01:20:42c'est le Rassemblement national
01:20:43qui a fait voter
01:20:44le texte
01:20:46modifiant
01:20:47très profondément
01:20:48la programmation
01:20:49pluriannuelle
01:20:51de l'énergie
01:20:51c'est le Rassemblement national
01:20:53qui a permis le vote
01:20:54de la loi simplification
01:20:56donc
01:20:56nous avons eu
01:20:58un rôle
01:20:59absolument essentiel
01:21:00dans l'amélioration
01:21:01de l'avenir
01:21:03des Français
01:21:03dans les dernières semaines
01:21:04donc nous verrons
01:21:06si nous avons
01:21:07la possibilité
01:21:08de faire cela
01:21:08mais encore faut-il
01:21:10encore une fois
01:21:10que le discours
01:21:11de politique générale
01:21:12marque une véritable rupture
01:21:13et permettez-moi
01:21:14au moment où on se parle
01:21:16d'en douter
01:21:17ça veut dire que ce matin
01:21:18le Premier ministre
01:21:18Marine Le Pen
01:21:20que vous avez pu entendre
01:21:21sur l'essentiel
01:21:22donc Richard Melloul
01:21:23Philippe Durand
01:21:24vous pouvez acheter ce livre
01:21:26parce que
01:21:26c'est vrai qu'on était
01:21:27tous très touchés
01:21:28et puis les conditions
01:21:29de la mort de Michel Blanc
01:21:31c'est un choc allergique
01:21:32pendant un examen médical
01:21:34ce qui est
01:21:36un destin
01:21:37il vient pour
01:21:39passer un examen médical
01:21:41et il fera ce choc allergique
01:21:42et lui qui était
01:21:42tellement hypocondriaque
01:21:44tellement
01:21:45voyez ces photos
01:21:47ça c'est
01:21:47cette dernière photo
01:21:49c'est un de ses
01:21:50nombreux déménagements
01:21:51ah oui il a beaucoup déménagé
01:21:52c'est intéressant
01:21:54les gens qui déménagent
01:21:55beaucoup
01:21:55bon merci
01:22:00je remercie Jacques Vendroux
01:22:01vraiment
01:22:02et
01:22:02je le répète
01:22:05soyez
01:22:05soyez prudents
01:22:06oui alors très rapide Jacques
01:22:07on est très en retard
01:22:08simplement
01:22:09simplement je veux remercier
01:22:10Cyril Garneau
01:22:12qui est le patron du club
01:22:13et nous sommes à Paris
01:22:14à côté du bois de Boulogne
01:22:15mais on est à Paris quand même
01:22:16oui
01:22:17vous êtes dans le bois de Boulogne
01:22:18soyez sérieux
01:22:19et ne vous perdez pas
01:22:20rentrez à la maison
01:22:22Jean-Marc Morandini
01:22:24bonjour
01:22:24vous en avez parlé tout à l'heure
01:22:28également des vacances scolaires
01:22:29vous savez qui devraient changer
01:22:30non parce qu'il y a du nouveau
01:22:30ce matin quand même
01:22:31parce qu'il y a
01:22:32le principal syndicat
01:22:33de parents d'élèves
01:22:34qui veut changer de nom
01:22:36également
01:22:36il est d'accord
01:22:37il faut changer le nom
01:22:38des vacances scolaires
01:22:39et ne plus appeler ça
01:22:39les vacances de Noël
01:22:40voilà
01:22:40c'est le nouvel élément
01:22:41je pense qu'ils sont devenus fous
01:22:43mais qui sont ces parents d'élèves
01:22:44la FCPE
01:22:45la FCPE est tombée là-dedans
01:22:48ils sont pour
01:22:49c'est ce qu'ils ont dit ce matin
01:22:50donc on va en parler
01:22:50dès le début de l'émission
01:22:51Richard Millet
01:22:52qu'est-ce qu'on peut faire
01:22:52vous qui étiez prof
01:22:53je ne sais pas
01:22:54je suis désespéré
01:22:54vraiment
01:22:55qu'on les envoie
01:22:57chez Soumoud
01:22:58sur la flottillée
01:22:59qui sombre
01:23:01non mais c'est terrible
01:23:03c'est terrifiant
01:23:04bien sûr
01:23:04c'est bête
01:23:05parce qu'enlever
01:23:06cette dénomination
01:23:07c'est encore abolir de la mémoire
01:23:09bien sûr
01:23:09bien sûr
01:23:10et on continuera à le dire
01:23:11finalement on va rester là
01:23:12on va continuer l'émission
01:23:15et on va la continuer
01:23:17vous avez un look sans cravate
01:23:18et tout
01:23:18donc vous êtes assorti à moi
01:23:19c'est bien
01:23:19merci beaucoup
01:23:21à Pauline Trevzer
01:23:22et je lui souhaite
01:23:24un bon voyage
01:23:25là où elle va
01:23:26Mathieu
01:23:27Sébile Prola
01:23:28était à la réalisation
01:23:29Dominique Raymond
01:23:30était à la vision
01:23:31Grégory Possidalo
01:23:32était au son
01:23:33Marine Lançon
01:23:34Pauline Trevzer
01:23:35donc qui part
01:23:36pendant 2-3 jours
01:23:37et elle a bien raison
01:23:38de se reposer
01:23:39Nicolas Nissim
01:23:40était à la programmation
01:23:42c'était la journée
01:23:43aujourd'hui du petit ami
01:23:44figurez-vous
01:23:45c'est très important
01:23:46la journée nationale
01:23:47du petit ami
01:23:48parce que
01:23:49être amoureux
01:23:50on l'a dit
01:23:51rend heureux
01:23:52exactement
01:23:52c'est bon pour la santé
01:23:54donc on va y penser ce week-end
01:23:56à la vie
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