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Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros2WE à 20h du vendredi au dimanche

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Transcription
00:000-2, très précisément, édition spéciale consacrée à cette nomination dans les prochaines heures, très certainement, du nouveau Premier ministre.
00:09On est avec Jules Torres, avec Sébastien Ligné, je vous vois tous les deux faire l'amour quand je dis on va annoncer un nouveau Premier ministre.
00:16C'est peut-être que Sébastien Lecornu va succéder à Sébastien Lecornu.
00:20On a deux anciens députés et ministres, Pierre Lelouch qui est avec nous et Julien Drey, bonsoir également.
00:27Alors, il est 20h02, vous me dites non, non, non, ça veut dire que je me suis trompé lorsque j'ai dit, normalement, entre 20h et minuit, on devrait avoir le nom du prochain Premier ministre.
00:36Non, je vous dis non, non, non, je fais l'amour parce qu'on est vraiment dans une mascarade, on est vraiment dans une fable.
00:41C'est-à-dire que rien de ce qui ne se passe depuis cinq jours n'est normal, rien de ce qui se passe depuis 24h n'est normal.
00:49On a quand même un communiqué, pardonnez-moi, une lettre qui a envoyé au parti à 1h53 cette nuit pour les convoquer à l'Elysée.
00:55On a 17 participants qui sont invités à l'Elysée pour une réunion qui, objectivement, ne sert à rien au vu de ce qu'on apprend des participants en sortant.
01:06Donc, on a quand même le sentiment, et c'est plus qu'un sentiment, qu'Emmanuel Macron est en train de balader un petit peu tout le monde,
01:11qu'il temporise, qu'il veut gagner encore une fois du temps et surtout, pardonnez-moi, et c'est peut-être le plus dur,
01:16c'est qu'il est en train de gâcher tout le travail qu'avait essayé de faire Sébastien Lecornu depuis un mois.
01:19Alors ça, c'est l'éditorialisation, on y reviendra dans un instant.
01:22Moi, je veux les dernières informations, j'ai passé une heure avec Philippe Devilliers en direct.
01:27Je veux savoir à 20h, quelles sont les toutes dernières informations.
01:31Est-ce que ça veut dire qu'il n'y a rien ?
01:32Non, mais ça veut dire qu'il y a eu mensonge sur le départ.
01:34On poursuit le cirque.
01:35Non, mais il y a eu mensonge, on nous avait dit avant 20h.
01:38Visiblement, il est 20h04, le délai a été dépassé.
01:42L'Elysée nous dit, c'est dans les prochaines heures.
01:44Les prochaines heures, ça peut être 21h, ça peut être samedi, ça peut être dimanche.
01:48Tout est possible.
01:49Je vous rappelle quand même que cet homme-là nous a habitués à jouer avec le chrono d'une certaine manière.
01:55Et donc, je ne suis même pas certain qu'on aurait un Premier ministre ce soir.
01:58Alors, ça veut dire deux choses.
01:59Soit qu'Emmanuel Macron tente des dernières négociations avec le socle commun, on va sûrement en reparler.
02:05Soit peut-être qu'il a des hésitations sur le nom de Sébastien Lecornu.
02:07Et que peut-être que le nom de Sébastien Lecornu n'est pas aussi évident que cela pour lui.
02:12Julien Drey et Pierre Leloup, je vais me tourner vers vous, mais tout de suite vers le baron noir.
02:17Est-ce que l'attente et le fait qu'il temporise, c'est aussi un signe que cette réunion était un échec sur toute la ligne ?
02:24Vous avez les partis qui sont sortis en disant, on a été sidéré, on ne comprend pas, il n'y a pas de cap.
02:30Finalement, on va nous mettre un Premier ministre qui est très certainement issu du macronisme.
02:36Bref, ce qui devait être la grande clarification, le grand compromis, se transforme en un échec total.
02:42Et donc, on temporise un peu pour en faire un non-événement de ce non-événement.
02:46Julien Drey, quel regard vous portez sur ce qui s'est passé cet après-midi ?
02:49Je n'ai même pas la même appréciation que vous.
02:51C'est pour ça que je vous pose la question.
02:52Non, c'est-à-dire que je ne pensais pas que le SMS ou le mail qui est parti à 1h50 du matin
02:58allait conduire à une réunion constructive.
03:02Voilà, je n'ai pas du seul moment pensé ça.
03:05Je pensais qu'on était plutôt dans...
03:07C'était la preuve d'une énorme hésitation, des forces contradictoires qui doivent s'exercer sur un président
03:12qui jusqu'à maintenant n'a pas écouté grand monde.
03:15Et qu'on est dans le...
03:17Une heure je décide ça, une autre heure je décide ça.
03:20Et c'est ce à quoi vous êtes en train d'assister.
03:23Voilà.
03:25Pierre Lelouch, quel regard vous portez sur la journée qu'on vient de se passer ?
03:282h du matin, carton d'invitation envoyé aux principaux partis politiques,
03:34sauf le RN et la France Insoumise, on y reviendra dans un instant.
03:38Vers midi, l'Elysée envoie un message à tous les médias pour dire
03:476 réunions et il y a, c'est en responsabilité, la responsabilité collective.
03:5214h30 réunion, 3h plus tard à 17h30 tout le monde sort en disant
03:56on est sidéré, c'est une catastrophe, on n'a rien appris, il n'y a pas de cap,
04:01il n'y a pas de nom pour l'instant.
04:02Alors peut-être qu'il y aura un Premier ministre dans les prochaines heures.
04:04Mais pour l'instant, ça veut tout.
04:06On va tout droit vers la censure.
04:09Il est 20h, on n'a toujours pas le nom.
04:11Monsieur le ministre, vous en pensez quoi ?
04:13Moi je pense que c'est une énorme pantalonnade, une bouffonnerie,
04:18triste d'ailleurs, les bouffons sont tristes.
04:22Le public en a ras-le-bol de ce cirque,
04:27entretenu par le marionnettiste en chef,
04:30c'est lui qui gère quand même depuis la dissolution.
04:34Il faut bien comprendre une chose.
04:36La seule chose que monsieur Lecornu a dite pendant son émission de télévision
04:43avec madame la fermée,
04:46la seule chose qu'il ait dite et que j'ai retenue,
04:50c'est qu'il y a 291 députés qui ne veulent pas mourir.
04:54Il y a une majorité absolue contre la dissolution.
04:57Oui, c'est ça la majorité absolue contre la dissolution.
05:00Cette situation, elle est affolante.
05:02C'est ça le fondamental.
05:03Macron a un mépris absolu pour les élus dont il n'a jamais été.
05:10Donc il n'y en a ni les maires, les députés, etc.
05:12Son truc, c'est très simple,
05:14c'est qu'il est convaincu qu'ils ont trop peur pour retourner dans les électeurs.
05:19Donc il n'y aura pas de censure.
05:21Il n'y aura pas de censure.
05:22Donc il joue avec eux.
05:23Il tire les ficelles, il teste des trucs.
05:26Et c'est au final les partis qui ont l'air bêtes.
05:28Alors que lui ne devrait plus avoir le moindre rôle.
05:31Ayant perdu trois élections de suite,
05:33le pouvoir, il est passé à l'Assemblée.
05:35Mais l'Assemblée a été incapable de s'en saisir de façon intelligente.
05:39Du coup, il reprend l'arène et il joue.
05:42On vit quand même depuis un mois quelque chose d'invraisemblable.
05:46On a un Lecornu qui est à Matignon,
05:49bunkerisé, qui ne dit rien pendant un mois.
05:51Rien.
05:52On n'a pas de gouvernement.
05:53On n'a pas d'annonce.
05:54On n'a rien.
05:55Il sort du truc avec un gouvernement qui éclate quelques heures plus tard.
05:59Ensuite, il passe à la télé.
06:01Il répète dix fois, je suis démissionnaire.
06:02Et ce soir, on va nous refiler, sans doute, Lecornu.
06:06Parce qu'il n'y a rien d'autre.
06:06Ce n'est pas dit.
06:07Vous dites ce n'est pas dit.
06:09Julien André, vous avez l'air sceptique.
06:11Je comprends que des députés, peut-être,
06:15éclorent du suffrage universel.
06:16Mais ce ne sont quand même pas non plus des imbéciles.
06:18Ce ne sont pas que les trouillards.
06:20Ils ont compris qu'une dissolution, peut-être, n'est pas la solution.
06:23Qu'on risquait d'avoir une Assemblée nationale aussi ingérable que celle d'aujourd'hui.
06:27On n'en sait rien.
06:28Ils ont le droit d'y penser.
06:30Vous dites qu'il n'y a pas que des trouillards.
06:32Vous avez entièrement raison, Julien André.
06:33Il y en a 291.
06:36Après les calculs de M. Lecornu.
06:39Je serais parlementaire.
06:41Je vous le dis clairement.
06:43Je serais contre la dissolution.
06:44Parce que je pense qu'elle n'apporterait pas de solution au pays.
06:47Certains, quand même, ont renié leurs idées en l'espace de deux ans.
06:51Je pense, par exemple, à Madame Borne,
06:52qui venait tous les jours sur les plateaux pour nous dire à quel point
06:56la réforme des retraites était une réforme existentielle
06:59et que nous, gueux, nous ne comprenons rien.
07:02A tel point qu'on lui a offert quand même un maillot 49.3
07:05et qu'elle était avec ce maillot tout sourire
07:07pour que deux ans plus tard, ça soit Madame Borne
07:10qui nous explique qu'on pourrait suspendre la réforme des retraites.
07:13Pardonnez-moi, je ne dis pas que tous les députés sont des pleutres.
07:15Je dis simplement qu'on est en train de créer une pleutrocratie
07:19avec des gens qui n'ont qu'une peur.
07:21C'est de retourner dans les urnes.
07:23Je vous propose d'écouter Marine Le Pen.
07:25Je ne suis pas d'accord avec vous.
07:26Mais ça va être le grand débat.
07:27Est-ce que les députés, est-ce que les élus ont peur ?
07:29Avant cela, écoutons Marine Le Pen.
07:31Marine Le Pen qui représente aujourd'hui 36% des intentions de vote
07:35dans les sondages
07:38et qui n'était pas conviée à cette fameuse réunion
07:42qui pour l'instant n'aboutit pas à un compromis.
07:47Moi je trouve ce spectacle déplorable.
07:49Je vous le dis avec beaucoup de tranquillité et de sérénité.
07:56Mais je pense exprimer l'avis d'une million de Français.
07:59D'abord je m'interroge sur la fonction présidentielle.
08:05Est-ce qu'il est vraiment du rôle du président de la République
08:08d'organiser ainsi une réunion de marchands de tapis ?
08:13En réalité c'est ça.
08:14Encore une fois, ce spectacle affligeant, désespérant
08:19et même pathétique, de mouvements qui veulent à tout prix échapper à l'élection.
08:26Qu'est-ce que c'est que ça ?
08:28Des partis politiques qui cherchent à échapper à l'élection.
08:31Ils ont peur de l'élection, ils sont prêts à toutes les compromissions,
08:34ils sont prêts à tous les abandons pour surtout ne pas être obligés de subir la sanction des électeurs.
08:42Alors la question que je me pose, Julien Drey, c'est qui ressort de cette journée grandie ?
08:47Si vous pouvez me dire, moi je veux bien qu'aujourd'hui il y ait une chevalière blanche,
08:52qui serait Marine Le Pen, qui dit moi je veux retourner devant les électeurs
08:56parce qu'il faut faire la dissolution, etc.
08:58Mais soyons clairs, elle, elle sait très bien ce qui va se passer.
09:02Ce n'est pas la dissolution qui l'intéresse, c'est la destitution d'Emmanuel Macron.
09:05C'est ça qu'elle a dans la tête.
09:07Mais pour une raison simple, et je la comprends, vous voyez en plus.
09:10Oui, puisque vous l'annoncez dimanche.
09:11Je la comprends, pourquoi ?
09:13Parce que je pense qu'elle se dit, une cohabitation du Front National pendant 18 mois
09:17avec Emmanuel Macron, pour nous c'est très difficile après.
09:21En tous les cas, Julien Drey, vous étiez le premier à dire dimanche si je ne m'abuse,
09:25qu'il fallait un retour.
09:27Vous avez le droit, pardon monsieur le ministre, de dire popopo.
09:29Non, parce que non.
09:30Je ne veux pas répondre à la question, mais vous appelez...
09:32Pardon, c'est des conjectures.
09:34Le retour aux urnes avec une élection anticipée.
09:36Je dis conjecture, la chose elle est simple aujourd'hui.
09:40On n'a plus de gouvernement, et on a une assemblée éclatée.
09:43Je me trompe.
09:45Pierre ?
09:45De deux choses l'une.
09:46Ou bien il y a suffisamment de gens pour faire tomber le gouvernement, ou bien non.
09:51Le pari de monsieur Macron, et je pense qu'il a assez raison,
09:55et ce que j'ai retenu de son envoyé spécial, c'est-à-dire le Cornu,
09:59qui a dit ça, c'est qu'il y a une majorité pour ne pas dissoudre.
10:03Pour les bonnes ou les mauvaises raisons.
10:04Ceux qui ont peur, ceux qui ont une grande idée des conséquences de la dissolution,
10:08comme vous l'avez évoqué.
10:10Donc la question, elle est là.
10:11Donc je pense que, en fait, on fait du surplace.
10:14On fait du surplace dans un océan extrêmement dangereux sur le plan militaire et politique tout autour de nous,
10:22et on fait du surplace face à des marchés qui ne vont pas nous louper,
10:25et avec une économie qui s'est arrêtée.
10:28Donc on continue comme ça, on ne va pas passer...
10:31La crise des bouffons va devenir une crise énorme pour tout le pays.
10:36Première question qu'on s'est posée, est-ce que cette réunion est un échec ?
10:39Deuxième question, qui en sort gagnant ce soir, Sébastien Ligné ?
10:44Très clairement Marine Le Pen, c'est-à-dire que l'image qu'on a eue cet après-midi
10:47sur toutes les chaînes d'info, avec d'un côté une Marine Le Pen qui était en campagne
10:51auprès des pompiers, qui étaient finalement déjà en train de préparer le terrain...
10:55C'était une réunion déjà prévue ? C'était un déplacement déjà prévu ou pas ?
10:57Elle l'a prévue la veille.
10:59Donc elle n'était pas au courant qu'il y avait la réunion à 2h du matin.
11:02Vous allez me dire, parfois le hasard fait bien les choses.
11:03Mais en tout cas, cette image d'un côté avec une Marine Le Pen sur le terrain, au concret,
11:09à vraiment être dans le concret des choses.
11:12Et de l'autre côté de l'écran, cette image, cette mise en scène complètement grotesque à l'Elysée,
11:17où on a tout mis en scène dans les moindres détails.
11:19Le fait que les journalistes avaient le droit de rentrer dans la cour de l'Elysée
11:22pour voir chaque participant monter.
11:24Le fait qu'on nous a bien expliqué que les téléphones étaient éteints dans un petit sachet.
11:27Le fait qu'on nous a expliqué que c'était un grand conclave.
11:30Toute cette mise en scène complètement grotesque autour de la figure du roi Emmanuel Macron.
11:34Tous les gens qui se sont précipités dans cette réunion sortiront perdants.
11:38Parce qu'aujourd'hui, le macronisme est un espèce de trou noir.
11:41Et dès qu'on s'approche trop près du macronisme, on est engloutis dedans.
11:45Et Marine Le Pen a la raison, et je pense que Jean-Luc Mélenchon aussi,
11:47de s'écarter le plus possible de ce marasme ambiant.
11:51Et donc je pense qu'évidemment, Marine Le Pen est l'écrasante gagnante de cette réunion.
11:55Jules Torres.
11:55Évidemment que ça paraît évident que Marine Le Pen est la grande gagnante de Seine Jourdée
11:58parce qu'elle n'a pas participé à cela.
12:00On pourrait aussi parler de Jean-Luc Mélenchon.
12:02Parce que les Français voient quoi ?
12:03Ils voient un spectacle affligeant.
12:05Moi, je pense qu'il y a un autre gagnant.
12:06Ça va peut-être vous paraître un petit peu provocateur.
12:08C'est Emmanuel Macron.
12:09C'est ce que je pense.
12:10En réalité, on voit bien, moi c'est ma théorie depuis le début,
12:13c'est qu'il cherche à dissoudre pour avoir une cohabitation avec le Rassemblement National.
12:17Et quelle meilleure idée aujourd'hui que de mettre toutes les oppositions au milieu à l'Elysée ?
12:23Ils sortent, ils vont dans la rue, ils brouillent les pistes,
12:26ils ont des messages qui sont extrêmement contradictoires.
12:28On va voir que là...
12:28Quitte à tuer son camp, parce que je veux comprendre que dans cette réunion,
12:33il a demandé qui fait partie de la majorité.
12:37Il ne reste plus que le modem avec Marc Fénaud,
12:40il n'y a même pas François Bayrou qui est venu,
12:41et Gabriel Attal.
12:44Édouard Philippe ne s'est même pas présenté comme membre de cette majorité.
12:48Il ne répond pas à Édouard Philippe.
12:49Emmanuel Macron dit qui appartient au socle commun.
12:51Édouard Philippe ne répond pas.
12:52Bruno Retailleau ne répond pas.
12:54Laurent Wauquiez ne répond pas.
12:55Vous verrez que dans les prochaines heures,
12:56il y aura une scission au sein des Républicains entre la ligne Wauquiez et Retailleau.
13:00Vous verrez qu'à gauche, ça ne va pas être facile non plus.
13:02Donc en réalité, Emmanuel Macron met tout le monde face à ces contradictions.
13:06Et finalement, c'est plus lui vraiment qui prend la foudre.
13:10Ça va être les oppositions.
13:11Il brouille les pistes.
13:12De toute manière, il veut bordéliser.
13:14Il est à 16% d'opinion favorable.
13:16Il n'en a pas grand chose à faire.
13:17Emmanuel Macron, il ne sera pas grandis de la séquence en plus.
13:19Si vous pouvez me mettre une seconde, je suis d'accord avec Jules.
13:22Je vais vous dire pourquoi.
13:23Parce que le scénario initial d'Emmanuel Macron,
13:26quand il dissout la première fois,
13:28quel est son calcul ?
13:29C'est la cohabitation et que c'est que le rayon se plante
13:32sur les deux années et demie à venir.
13:34Donc il reste sur ce schéma-là.
13:35Il pense que sa sortie sera honorable
13:38parce qu'il aura, c'est son expression d'ailleurs,
13:40lever l'hypothèque du Front National,
13:42du Rassemblement National.
13:43Ce n'est pas seulement ça.
13:44C'est également qu'il veut être le dernier barrage
13:47au Rassemblement National une fois qu'ils seront au pouvoir.
13:51Alors après, juste pour me permettre de faire un peu le jeu ici,
13:54c'est mon rôle.
13:55Vous savez, François Mitterrand en 1993,
13:57il est dans une situation catastrophique
13:58après les élections législatives.
14:00Il est dans des opinions positives.
14:02Il est à 20% de l'hypothèque.
14:03Il s'en souvient, il était élu député.
14:05Oui, c'est l'année où j'ai été élu.
14:06Voilà, c'est l'année où je l'ai accueilli à l'Assemblée Nationale.
14:10Voilà.
14:10Et deux ans après, rappelez-vous ce qui s'est passé.
14:13Regardez, par exemple, cette image, pardonnez-moi.
14:15Moi, j'ai parlé du nouveau Front populaire de Ouiche,
14:18c'est-à-dire sans la France insoumise.
14:19C'est-à-dire que ce nouveau Front populaire
14:20ne représente rien s'il y a des élections législatives.
14:23Et vous aviez, pardonnez-moi,
14:24Madame Marine Tondelier,
14:26qui est juste Madame Sainte-Soline.
14:27Moi, j'ai une pensée pour les gendarmes ce soir,
14:29qui ont vu les portes de l'Elysée s'ouvrir
14:31pour Marine Tondelier,
14:33alors que vous avez à Sainte-Soline, en mars 2023,
14:36juste 66 gendarmes qui ont été blessés.
14:38J'ai aussi une pensée pour tous les policiers
14:40qui étaient sur le terrain
14:41au moment de la réforme des retraites,
14:43parce qu'il y avait des centaines de milliers de Français
14:45qui étaient dans la rue,
14:47et qui ont été meurtris,
14:50violentés pendant ces mobilisations,
14:51parce qu'ils ont voulu les sécuriser,
14:53au nom de la réforme des retraites,
14:55alors que beaucoup de policiers
14:56étaient contre cette réforme.
14:58Mais ils ont le sens de l'État.
14:59Vous avez des gens qui,
15:00pour la soupe, pour la gamelle,
15:02sont en train de renier leur idée.
15:03C'est insupportable.
15:04Eliott, vous avez complètement raison
15:05de rappeler ces épisodes,
15:06parce que c'était extrêmement violent.
15:08Bah oui !
15:09Si mes souvenirs sont bons,
15:10il y a une photo où il y a un policier
15:12qui fit des entorches humaines.
15:13Vous vous souvenez de cette image ?
15:13Mais je ne me rappelle pas
15:14si c'était un premier ministre.
15:15Les manifs étaient très, très violentes.
15:17Bien sûr !
15:18Et franchement,
15:19ils avaient des consignes
15:21Non mais vous êtes fourrage
15:23quand vous êtes policier ce soir ?
15:23L'extrême-centre macroniste
15:26peut être très violent
15:27avec le peuple
15:27quand il se rebelle.
15:28On a vu ça aussi
15:29pendant les gilets jaunes.
15:31Les gilets jaunes
15:32qui a fait émerger le cornu,
15:35parce que cornu,
15:35avec son discours...
15:37Le grand débat national !
15:38Voilà !
15:39Bien sûr !
15:39Il n'y a rien !
15:40L'origine politique de le cornu,
15:42c'est la parole,
15:44parole, parole, parole,
15:45et comme disait Dalida.
15:46Vous le dites très bien,
15:47il vous manque juste
15:48la teinture blonde.
15:49Je vous l'ai fait !
15:50Sébastien !
15:51Malgré tout, je suis d'accord,
15:52je pense qu'il n'y a que des perdants
15:53dans ceux qui sont rendus
15:54à cette réunion,
15:55mais malgré tout,
15:56je pense qu'Emmanuel Macron
15:57est le grand perdant
15:58parce qu'il est passé
15:59aux yeux de tous les Français
16:00comme le responsable
16:02de la situation.
16:03Tout le monde a bien compris
16:04que cette mise en scène
16:05qui consistait pour Emmanuel Macron
16:06à dire finalement
16:07c'est la faute des partis
16:08s'il y a un blocage,
16:09tout le monde a compris
16:10que la faute,
16:10elle revenait à Emmanuel Macron.
16:11C'est une prise d'otage !
16:13Je savais que vous aviez
16:14une fibre mélenchoniste.
16:15Écoutez, Jean-Luc Mélenchon,
16:16l'artisan du chaos
16:17s'appelle Emmanuel Macron.
16:20La responsabilité du chaos
16:22n'est pas à l'Assemblée,
16:24elle est à l'Elysée.
16:27En accord avec ce diagnostic,
16:28au contraire de tous
16:29les autres partis,
16:31nous n'avons participé
16:33à aucun des nombreux conciliabules
16:36avec M. Lecornu
16:37depuis sa nomination.
16:38Car nous savions
16:41qu'il s'agit
16:42d'une perte de temps
16:44pour le pays
16:45et peut-être davantage encore
16:47d'une tentative
16:48malsaine
16:49de combinaison
16:51des contraires.
16:52Et je vous propose
16:53qu'on écoute
16:53dans quelques instants
16:54Marine Le Pen
16:56sur la seule solution
16:57c'est la dissolution.
16:59Je présente juste
17:00un sondage,
17:00sondage CSA
17:01C News cette semaine.
17:03Les Français,
17:03ils ne veulent même plus
17:04seulement la dissolution,
17:05ils veulent la démission
17:06d'Emmanuel Macron.
17:0761% des Français
17:09répondent
17:10oui à
17:11souhaitez-vous
17:12qu'Emmanuel Macron
17:13démissionne.
17:14C'est trois points
17:15de plus
17:16en l'espace
17:17de dix mois
17:18puisque le 14 janvier
17:192025
17:20c'était 58%.
17:22Alors Marine Le Pen
17:23elle n'est pas
17:23sur la démission
17:24elle est sur
17:25la dissolution
17:27qui serait
17:27la seule solution
17:28et on va se poser
17:29la question
17:30si de dissolution
17:30il y a
17:31est-ce que
17:32le Rassemblement
17:33national
17:33va rafler la mise
17:34et elle va avoir
17:35cette fameuse majorité ?
17:37La seule solution
17:39qui est à sa disposition
17:41qui soit en même temps
17:42respectueuse
17:43de nos institutions
17:44et de la démocratie
17:46c'est de prononcer
17:48la dissolution
17:49de l'Assemblée nationale
17:50pas pour le plaisir
17:51de dissoudre
17:52de l'Assemblée nationale
17:53pour avoir à nouveau
17:54des élections
17:55et que les Français
17:56puissent donner le cap
17:58parce qu'encore une fois
17:59je le rappelle
18:00et je le rappellerai
18:02autant de fois
18:03qu'il est nécessaire
18:04le peuple est souverain
18:05c'est lui
18:06qui décide
18:07et donc
18:08il est des moments
18:09dans la vie politique
18:11où il faut
18:11lui demander son avis
18:13nous sommes
18:14à ce moment-là
18:15On précise quand même
18:16au téléspectateur
18:17Jules Torres
18:17que si demain
18:18il y a dissolution
18:19donc législative
18:20anticipée
18:21Marine Le Pen
18:21étant condamnée
18:23avec exécution provisoire
18:24elle ne serait pas candidate
18:26Dissolution et nouvelle
18:27des élections législatives
18:28ou même présidentielles
18:29ce sera
18:30la même marmelade
18:31si je puis dire
18:32elle ne pourra pas
18:33se représenter
18:34à cause de tout cela
18:34Marine Le Pen espère
18:35parce qu'elle a quand même
18:36il faut le dire
18:37des voies de recours
18:38même s'ils sont maigres
18:39devant la Cour européenne
18:40des droits de l'homme
18:41devant le Conseil constitutionnel
18:42ça peut être rapide
18:46mais c'est vrai
18:46qu'on a du mal
18:47à y croire
18:48après le Rassemblement National
18:49oui a complètement raison
18:50aujourd'hui
18:51de demander cette dissolution
18:52parce qu'ils sont à 36%
18:53dans les intentions de vote
18:54aujourd'hui
18:55dans un sondage IFOP
18:56pour le Figaro
18:57du reste
18:58on sait que c'est très difficile
18:58des sondages législatifs
19:00l'ERN
19:01a été à 33-34%
19:02au premier tour l'an dernier
19:04on a bien vu ce que ça a donné
19:05au second tour
19:05même si le Front républicain
19:07est en train de s'amoindrir
19:08à mesure que la semaine passe
19:09rien ne dit
19:10qu'il ne ressurgira pas
19:12à la faveur
19:12de nouvelles élections législatives
19:14donc on voit bien
19:15que l'ERN
19:16veut absolument aller aux urnes
19:17mais on ne sait pas
19:17ce que ça va donner à la fin
19:18Julien
19:18je vois bien
19:20l'unanimité
19:21qu'il y a autour de la table
19:21disant
19:22Marine Le Pen
19:23est la grande gagnante
19:23mais excusez-moi
19:24et ça me coûte de le dire
19:26Mélenchon n'est pas
19:27un grand perdant
19:27ce n'est pas ce qu'on a dit
19:28d'ailleurs vous avez remarqué
19:31moi je connais assez
19:32regardez bien
19:33on a un nouveau Mélenchon
19:34qui est né là
19:35beaucoup plus calme
19:36beaucoup plus mesuré
19:37je suis sans doute d'accord
19:38vous avez remarqué
19:39qu'il a ressorti la cravate
19:40ce n'est plus la veste
19:40de chez Guillaume
19:41que d'ailleurs
19:42la tonalité des députés
19:44qui sont derrière lui
19:44c'est plus doux
19:47c'est vrai
19:48qu'il n'y a pas Raphaël Arnaud
19:49monsieur Delogu
19:49ou Rima Hassan
19:50derrière lui
19:50c'est pour ça que je vous dis
19:52et c'est pour ça que moi
19:52je donne mes inquiétudes
19:54après moi
19:54je ne suis pas un sorcier
19:55si Marine Le Pen
19:58n'est pas candidate
19:59une présidentielle
20:01dans laquelle
20:01c'est Jordan Bardella
20:03le scénario que j'avais écrit
20:04dans la préface de mon livre
20:05il est encore plus catastrophique
20:07parce qu'une présidentielle
20:09vous avez Bardella
20:10contre Mélenchon
20:11je ne sais pas ce qui ressort
20:12ce qui est sûr
20:12c'est que pour les législatives
20:13ce qu'on peut dire
20:14c'est que
20:14s'il y avait une législative
20:15je ne sais pas
20:16mardi par exemple
20:17le RN
20:17aurait
20:18selon toute vraisemblance
20:20le premier groupe
20:20à l'Assemblée nationale
20:21avec une majorité relative forte
20:22la question maintenant
20:23c'est de savoir
20:24quel est le degré
20:25de cette majorité relative
20:26parce que s'ils sont 250
20:27et qu'il y a
20:2840 députés LR
20:29ah bon là on va voir
20:30là on va voir
20:31s'il est député LR
20:31qui en parle cet après-midi
20:32c'est Eric Ciotti
20:33non mais Eric Ciotti
20:35qui appelle une nouvelle fois
20:36ça a été le premier à le faire
20:37à l'union des droites
20:38c'est de dire
20:39écoutez
20:40messieurs
20:41les responsables
20:42les républicains
20:43les français veulent
20:44une politique de droite
20:45majoritairement
20:46les français
20:47veulent que vous puissiez
20:48vous retrouver
20:49avec
20:50certaines idées
20:51le régalien
20:52la question de sécurité
20:53les questions migratoires
20:54les questions de dépense
20:56de l'état
20:56vous pouvez peut-être
20:57vous accorder
20:57et peut-être mettre fin
20:59à 40 années
21:00d'une droite
21:01la plus belle du monde
21:02et écoutez
21:03Eric Ciotti
21:03le moment est venu
21:06de faire un choix
21:07le choix entre la continuité
21:09macroniste
21:10le choix contre
21:11l'alliance
21:12autour de monsieur Mélenchon
21:14et les dangers
21:14qu'il représente
21:15et bien nous
21:16nous faisons une coalition
21:17à droite
21:18entre les républicains
21:20et le rassemblement national
21:21je l'ai fait
21:22cette union des droites
21:23je l'ai faite
21:24l'année dernière
21:25elle a été entravée
21:27par
21:28l'égoïsme
21:29le conservatisme
21:31de certains
21:31madame Pécresse
21:33monsieur Bertrand
21:34monsieur Wauquiez
21:35qui s'y sont opposés
21:36de toutes leurs forces
21:38et aujourd'hui
21:39on voit le résultat
21:40un an après
21:40c'est le chaos
21:41donc cette question
21:42bien sûr
21:44qu'elle va se reposer
21:45moi j'ai ouvert la voie
21:46et cette voie
21:47ils ne l'arrêteront plus
21:49aujourd'hui
21:49donc il faut
21:50cette alliance
21:51Pierre Lelouch
21:52vous avez été
21:52ancien ministre
21:53sous Nikonala Sarkozy
21:54vous avez été
21:55un adversaire
21:56du rassemblement
21:57j'étais auprès de Chirac
21:58on n'en parlait même pas
21:59oui bien sûr
21:59la question de se poser
22:00aujourd'hui
22:02aujourd'hui
22:03aujourd'hui c'est un autre monde
22:04ah
22:05pourquoi vous dites ça
22:06parce qu'il y a eu
22:06il y a eu Gaza
22:08il y a eu
22:09l'explosion
22:10de l'antisémitisme
22:11il y a eu
22:13une stratégie délibérée
22:15ancienne
22:16mais réactivée
22:17de façon très très
22:18virulente
22:19par Mélenchon
22:20celui dont il parlait
22:21le précédent
22:22avec Rima Saan et autres
22:23d'aller chercher
22:24l'islamisme radical
22:26et de façon à exploiter
22:28les voies
22:29venant de l'immigration
22:30c'est ça
22:31la stratégie
22:32de Mélenchon
22:33on a changé
22:34non seulement de peuple
22:35mais aussi de prolétariat
22:36depuis les ouvriers français
22:38de la grande époque
22:39c'est la population immigrée
22:41si possible islamique
22:42et si possible
22:43travaillée par l'islamisme
22:44c'est ça
22:45c'est la thèse de François Ruffin
22:46la France des Tours
22:47mais d'ailleurs
22:47il ne s'en cache même pas
22:48il ne s'en cache même pas
22:49les opérations
22:50publicitaires
22:51financées par le Qatar
22:52et quelques autres
22:53avec Mme Hassan
22:55Mme Soudé
22:56si je vous pose la question
22:58c'est est-ce que
22:58si demain vous êtes éputé
22:59LR
23:00vous tapez dans la main
23:01du RN
23:01pour combattre
23:02les forces de la gauche
23:04aujourd'hui
23:04le front républicain
23:06il doit bloquer
23:08LFI
23:08non pas Mme Le Pen
23:10parce que ce monde là
23:11c'est hier
23:12on a une droite nationale
23:14patriote
23:15et il y a une autre droite
23:17dite républicaine
23:18elles doivent travailler ensemble
23:20le modèle
23:20c'est Mélanie
23:21Mélanie
23:22ça fonctionne
23:23et ça sort l'Italie
23:25du marasme
23:26refuser cette alliance
23:27laisser le Rassemblement National
23:30y compris dans ses folies
23:31programmatiques
23:32je pense à la retraite
23:33M. Lelouch
23:33ça c'est sur le papier
23:34parce que là
23:35aujourd'hui
23:35ce soir
23:36qu'est-ce qu'on voit
23:36que vous avez
23:37la majorité
23:37des députés LR
23:38qui sont prêts
23:39à retourner
23:40dans le socle commun
23:40donc moi je veux bien
23:42mais pour la raison
23:43que j'ai dit
23:43tout à l'heure
23:46si c'est parce qu'ils sont élus
23:49si je peux juste terminer une phrase
23:51donc aujourd'hui
23:53vous avez une majorité
23:54des députés LR
23:55qui seraient prêts
23:55à retourner
23:56dans un gouvernement
23:57notamment sous l'égide
23:58de Laurent Wauquiez
23:59je veux bien
24:00que tous ces députés
24:01soient éliminés
24:02lors de la prochaine législative
24:03mais dans le groupe LR
24:04dans une post-dissolution
24:05vous aurez toujours
24:06une partie importante
24:07des députés LR
24:08qui seraient plus favorables
24:09pour une alliance
24:10avec le bloc central
24:10qu'avec le RN
24:11la question c'est pas
24:12l'union des droites
24:14c'est de quelle droite
24:14parle-t-on
24:15précisons
24:16parce que moi
24:17je n'ai pas compris
24:17cette situation
24:18là c'est une information
24:19très importante
24:19que vous nous donnez
24:20je pensais
24:21que les républicains
24:23allaient dire
24:24non
24:24nous n'entrons pas
24:26dans ce gouvernement
24:26si le prochain premier ministre
24:28est un macroniste
24:29ou alors un homme de gauche
24:30ça c'est la position
24:31de Brune Retailleau
24:32et c'est pas celle
24:32de M. Wauquiez
24:33c'est pas la position
24:34exactement de Laurent Wauquiez
24:35et c'est encore moins
24:35la position
24:36d'une grande partie
24:37du groupe de...
24:37Je vous donne la parole
24:39Julien
24:39mais je veux qu'on aille aussi
24:40sur le terrain des informations
24:41il y avait une réunion
24:42à 18h je crois
24:43de visioconférence
24:45chez les républicains
24:46qu'est-ce qu'il en ressort ?
24:47On voit bien qu'actuellement
24:47les républicains
24:48sont complètement perdus
24:49ils étaient depuis une semaine
24:51sur la ligne
24:51il faut sortir du gouvernement
24:53même M. Wauquiez
24:54était sur cette ligne là
24:55et là on voit bien
24:56que pour embêter
24:56Bruno Retailleau
24:57il va essayer
24:58de changer d'avis
24:59de convertir les députés
25:01à rentrer dans le socle commun
25:03pourquoi il y a 25 députés
25:04de LR
25:05qui aujourd'hui
25:06veulent aller avec le socle commun
25:07c'est très simple
25:08c'est les 25 députés
25:09qui ont été élus
25:10face au Rassemblement National
25:11ils savent très bien
25:12que si on retourne aux urnes
25:13ils vont sans doute
25:13se faire évacuer
25:15par l'ERN
25:16donc ça c'est la première des choses
25:16et la deuxième des choses
25:17c'est que l'union des droites
25:18dont on parle tout le temps
25:19on n'arrivera jamais
25:20avant un premier tour
25:21avec les partis
25:22ce sera les électeurs
25:23qui le feront
25:23il faut que LR accepte
25:25ce qu'Éric Ciotti a accepté
25:26c'est que le petit
25:27a été mangé par le gros
25:28le gros ce n'est plus
25:29l'UMP
25:30c'est le Rassemblement National
25:31le petit ce n'est plus
25:32le Front National
25:32c'est la droite républicaine
25:34et LR
25:35donc quand il y aura
25:36des législatives
25:36que vous aurez 250 députés
25:38RN
25:38croyez-moi
25:39les 30 députés LR
25:40ils seront obligés
25:41d'aller baiser la babouche
25:43si je puis dire
25:44de Marine Le Pen
25:45et de Jordan Bardella
25:45parce que sinon
25:46ils n'auront plus d'électeurs
25:48Julien Drey
25:48oui je vais juste faire
25:49une remarque à Pierre
25:50l'Italie n'est pas la France
25:52parce que derrière
25:53Mme Mélanie
25:53il y avait un autre personnage
25:54qu'on a découvert par la suite
25:55qui lui savait très bien
25:57gérer l'Italie
25:57et la gère très bien d'ailleurs
25:58c'était M. Draghi
26:00ce qu'on ne savait pas au départ
26:01mais c'est lui qui gère l'Italie
26:02sur le plan économique
26:03et deuxièmement
26:05la force de Mélanie
26:06c'est qu'elle a fabriqué
26:07un méchant à côté d'elle
26:08le méchant c'était M. Salvini
26:10ce qui lui a permis à elle
26:11d'émerger comme étant
26:12une sorte de centre droit
26:13c'est le dispositif
26:15vous avez ça en France
26:17l'habileté n'est pas
26:18qu'une spécialité italienne
26:20avec tout le respect
26:21je porte à l'histoire de l'Italie
26:23ou des sortes là et des autres
26:24je voudrais juste finir
26:26vous avez ça en France
26:27pour l'instant
26:27excusez-moi je ne le vois pas
26:28donc je comprends
26:29qu'il y ait beaucoup de questions
26:30qui se posent
26:31pas simplement sur l'histoire
26:32de le rassemblement national
26:34fasciste etc
26:35parce qu'il y a un programme
26:36derrière
26:36il y a un pays
26:37qui n'est pas de n'importe quel pays
26:38il y a un rapport à l'Europe
26:39il y a un rapport à l'euro
26:41il y a tout ça qui se discute
26:43et pareil on est dans
26:44une crise internationale
26:45dans laquelle
26:45excusez-moi
26:46le rassemblement national
26:47notamment dans son rapport
26:48à Poutine
26:48n'a pas été d'une clarté absolue
26:49bon tout ça
26:51c'est des questions
26:51qu'on est en droit
26:52c'est pas faire le trouillard
26:54que de dire
26:54que ce sont des questions lourdes
26:55dans l'histoire du pays
26:56c'est des questions
26:56qui doivent se poser
26:57j'ai l'impression quand même
26:58que les français aujourd'hui
27:00considèrent
27:01et c'est pas moi qui le dit
27:02ce sont les sondages
27:03qui le présentent
27:04qu'il y a une volonté
27:05d'alternance
27:06qui ne supporte plus
27:08aujourd'hui
27:09cet extrême centre
27:12centré sur la morale
27:14et non sur les idées
27:15et sur un cap
27:16et que vous avez aujourd'hui
27:17un macronisme
27:18qui se délite
27:19et qu'au fil des jours
27:20où le Rennes est attaqué
27:21il gagne des points
27:22attends 30 secondes
27:222 secondes
27:23je ne suis pas en train
27:24d'être l'avocat
27:24d'Emmanuel Macron ici
27:25ah bah non
27:26loin de là
27:27en plus je dirais
27:28quelque part
27:28que le pronostic
27:29que j'avais fait
27:30s'est révélé
27:30avec beaucoup
27:31de temps de retard
27:32mais s'est révélé exact
27:33voilà
27:33puisqu'en 2016
27:34quand il me dit
27:35je suis candidat
27:35je lui dis
27:35tu n'es pas prêt
27:36tu ne connais pas le pays
27:37d'ailleurs pour ça
27:38que je ne l'ai pas soutenu
27:39voilà
27:40je dis simplement
27:42moi c'est
27:43qu'on est dans une situation
27:44de crise majeure
27:45qu'il faut faire attention
27:46aux emballements des crises
27:47où chacun se dit
27:48on y va
27:49on y va
27:49on y va
27:50parce que derrière
27:50après il y a des réalités
27:51à gérer
27:52Pierre
27:53Julien Drey
27:54a eu raison
27:55de soulever
27:56des problèmes
27:57des questions
27:58programmatiques
27:58qui se poseront
28:00si la droite
28:02de Mme Le Pen
28:04arrive au pouvoir
28:04il y aura des questions
28:05sur l'Europe
28:06sur l'économie
28:07sur...
28:07il y a des différences
28:09entre ce que dit
28:10le RN
28:11et ce que dit
28:12d'autres parties
28:14de droite en France
28:15y compris
28:15mon ancienne famille politique
28:18l'ELR
28:19cela dit
28:20il y a aussi
28:22le temps
28:22de travailler
28:24à des réponses
28:26sur...
28:28quand vous êtes
28:28sur les retraites
28:29quand vous êtes au pouvoir
28:30il faut répondre
28:30non non non
28:31si on rentre dans une affaire
28:33comme une dissolution
28:34avec une campagne électorale
28:35il y aura des conversations
28:36ce qu'il faut
28:37c'est pas bloquer
28:38comment dire
28:40il ne faut pas bloquer
28:41les choses
28:42sur une non-discussion
28:44s'il y a discussion
28:45il peut y avoir
28:46une plateforme
28:46avançons et écoutons
28:48quelques déclarations
28:49vous connaissez cette phrase
28:49du ministre
28:50d'un des ministres
28:50d'un pays
28:51que vous connaissez bien
28:51qui disait
28:52nous sommes au bord du gouffre
28:54et nous allons faire
28:54un grand pas en avant
28:55et j'ai peur que
28:56dans l'ambiance actuelle
28:57tout le monde ait envie
28:58de faire ce grand pas en avant
28:59avec le gouffre
28:59on a parlé
29:00on continuera de parler
29:01de la droite
29:02dans un instant
29:02on sera avec Franck Louvrier
29:03je voudrais qu'on écoute
29:04Marine Tondelier
29:05qui était présente
29:06à cette réunion
29:07donc vous avez
29:07le rassemblement national
29:09qui représente 36%
29:10qui représente 11 millions
29:11d'électeurs
29:12LFI qui en représente 9
29:14donc 20 millions
29:14de français
29:15qui sont mis au banc
29:16en revanche
29:16porte ouverte de l'Elysée
29:18pour Marine Tondelier
29:19que représentent aujourd'hui
29:21les écolos
29:23les verts
29:23moins de 4%
29:24moins de 4%
29:25et madame Tondelier
29:26était présente
29:27à Sainte-Solines
29:27et elle va nous expliquer
29:29ce qu'elle a pensé
29:30du comportement
29:31d'Emmanuel Macron
29:32écoutez
29:32on n'a pas de plaisir
29:34à voir que
29:34y compris
29:35l'hypothèse
29:37d'une démission
29:37du Président de la République
29:38avance très fortement
29:39dans l'opinion publique
29:40dans les sondages
29:41mais aussi dans son propre camp
29:42on a quand même
29:43Edouard Philippe
29:44qui est son premier
29:45Premier ministre
29:46dans l'ordre chronologique
29:47qui appelle au départ du Président
29:48comment voulez-vous
29:50que tout ça se termine bien
29:51et comment interprétez-vous
29:53le fait que
29:53quand vous en êtes là
29:54vous ne soyez même pas capable
29:56de faire demi-tour
29:57de vous remettre en question
29:58et de voir comment
29:58vous pourriez faire
29:59différemment
30:00ils sont incapables
30:01en fait
30:02de se remettre en question
30:03incapables
30:04de faire quelques bougées
30:06que ce soit
30:06alors que ça bouge
30:07ces jeux
30:07Gabriel Attal
30:08il a bougé
30:08Agnès Pagnard-Runacher
30:09a bougé
30:10Eric Dupond-Moretti
30:11a bougé
30:11Elisabeth Borne
30:12a bougé
30:13on a l'impression
30:14que plus il est seul
30:16plus il se rigidifie
30:17sur sa position initiale
30:19et si je vous dis
30:20que je suis très inquiète
30:21c'est que j'estime
30:21que tout ça
30:22va très mal se terminer
30:23je précise
30:25et j'ai vu
30:25c'est Paul Laroutourou
30:26qui donne cette information
30:27que la gauche
30:29qui était présente
30:30à l'Elysée
30:31s'est rendue
30:32pour déjeuner
30:33dans un restaurant
30:34fortement
30:35très luxueux
30:36un grand restaurant
30:37c'est une grande enseigne
30:39où le verre de vin
30:39n'est pas à 7 euros
30:40c'est vraiment
30:42la gauche caviar
30:43qui s'est retrouvée
30:44la gauche caviar
30:46qui s'est retrouvée
30:47pour penser à Matignon
30:48donc c'est très intéressant
30:51revenons
30:52une nouvelle fois
30:53sur Emmanuel Macron
30:54pourquoi aujourd'hui
30:56Emmanuel Macron
30:57refuse de faire
30:58ce que par exemple
30:59le général de Gaulle
31:00a fait
31:00c'est-à-dire
31:01face à un tel désaveu
31:04face à un président
31:05qui est tellement faible
31:06pourquoi ne pas remettre
31:07les clés de la maison
31:09et dire maintenant
31:09la priorité
31:10c'est bien sûr
31:11une présidentielle anticipée
31:12mais malheureusement
31:13parce que c'est trop tard
31:13il aurait dû le faire
31:14bien plus tôt
31:15il aurait dû le faire
31:16quand il a demandé
31:17aux français
31:18de lui accorder
31:18une nouvelle majorité
31:19c'est-à-dire
31:20aux législatrices de 2024
31:21le général de Gaulle
31:22il décide en 1962
31:24de dire que la 5ème république
31:26c'est l'élection
31:27par le peuple
31:27pour le peuple
31:27et avec le peuple
31:29c'est-à-dire que
31:30quand vous demandez
31:32aux français
31:32de vous donner
31:33une nouvelle majorité
31:34qu'ils ne vous la donnent pas
31:35et bien vous partez
31:36donc en réalité
31:37c'est beaucoup trop tard
31:38il aurait dû le faire
31:39au lendemain
31:40ou le soir même
31:41des élections législatives
31:42qu'il a perdu
31:43Emmanuel Macron
31:44le même qui disait
31:45le 18 mars 2019
31:46la réalité c'est que
31:47le président de la république
31:48ne devrait pas pouvoir rester
31:50s'il y avait
31:51un vrai désaveu
31:52en termes de majorité
31:53en tout cas
31:54c'est l'idée
31:55que je m'en fais
31:56Emmanuel Macron
31:572019
31:58Emmanuel Macron
31:592025
32:00s'arc-boute
32:01se renferme
32:03dans l'Elysée
32:04et jusqu'à faire
32:05des réunions
32:06qui n'ont ni queue
32:07ni tête
32:07où ce soir
32:08à 20h30
32:09alors qu'on nous avait
32:10annoncé
32:10le Premier ministre
32:12entre 19h et 20h
32:13ça se trouve
32:14on ne l'aura même pas
32:15ce soir
32:15il a eu 3 désaveux de suite
32:20il a perdu 3 fois
32:21une législative
32:22après être réélu président
32:24il a perdu les européennes
32:26et il a reperdu
32:27une autre législative
32:28mais vous savez
32:29pourquoi il veut rester ?
32:30non
32:30parce qu'il veut être
32:31dans les sommets internationaux
32:32ah
32:33c'est les sommets internationaux
32:34il veut être
32:35le grand homme
32:36vous savez ce qu'il faisait
32:37hier en plein milieu
32:38d'une crise
32:39comme celle-là
32:40où il n'y a plus
32:40de gouvernement
32:40vous savez ce qu'a fait
32:42la France
32:42et son ministre
32:43démissionnaire
32:45des affaires étrangères
32:45vous savez ce qu'ils ont fait ?
32:46non
32:46ils ont organisé à Paris
32:48oui vous ne le savez pas
32:49un sommet
32:50avec 5 états européens
32:53l'Angleterre
32:54l'Allemagne
32:55l'Italie
32:55l'Espagne
32:565 pays arabes
32:58ou musulmans
32:59Émirats
33:01Qatar
33:02Arabie Saoudite
33:04Turquie
33:05plus ils ont fait venir
33:06un Indonésien
33:07un Canadien
33:07et vous savez pourquoi ?
33:09pour veiller à l'application
33:11de plans de paix
33:12de Trump
33:13donc
33:13ils ne sont pour rien
33:15dans le plan de paix
33:16quoi que dise
33:16monsieur Macron
33:17mais on va
33:18on va s'appliquer
33:19à faire attention
33:20et vous savez
33:21ils vont appliquer
33:23l'accord de paix
33:24sans les Israéliens
33:25donc voilà une réunion
33:27qui doit s'occuper
33:28de la paix
33:29en Israël
33:30sans Israël
33:30il y a la question
33:32je suis d'accord
33:33il y a la question
33:33du statut international
33:34la seule chose
33:35qui intéresse Macron
33:36c'est les sommets
33:37c'est de s'occuper
33:38du Président
33:39mais pas que ça
33:39il n'y a pas que statut
33:41pourquoi aujourd'hui
33:42il s'accroche
33:43à son siège
33:44alors que c'est la même
33:45personne qui disait
33:46quand il y a un désaveu
33:47il faut partir
33:48vous savez pourquoi ?
33:49vous avez déjà entendu
33:49Emmanuel Macron
33:50dire cette phrase
33:51je me suis trompé
33:53jamais
33:53il n'a jamais
33:55il n'a jamais
33:56reconnu cet or
33:58cet homme est en train
33:59je suis désolé
33:59cet homme est en train
34:01de se transformer
34:01en preneur d'otages
34:02il est en train
34:03de prendre tout le pays
34:04tous les français
34:04en otage
34:05pour sa petite personne
34:06dans le seul but
34:07de sauver la face
34:08et tous les dirigeants
34:10qui étaient présents
34:10à l'Elysée
34:11sont sortis
34:12et ils ont tous eu
34:12le même diagnostic
34:13cet homme a perdu pied
34:15il a perdu pied
34:16avec la réalité
34:16la réalité politique
34:17la réalité citoyenne
34:19et aussi
34:20la réalité la plus basique
34:21c'est à dire que
34:22même son propre camp
34:23ne veut plus le supporter
34:25quand vous avez
34:25un ancien premier ministre
34:26Edouard Philippe
34:27il va peut-être falloir
34:28garder un mot
34:29dans le dictionnaire
34:29il y a la responsabilité
34:30qui n'existe pas
34:31en Macronie
34:32personne n'est responsable
34:33de rien
34:33mais il y a aussi
34:34l'aspect loyauté
34:35la loyauté ça existe
34:36en politique
34:37ça existe dans la vie
34:38quand un ancien premier ministre
34:39vous dit
34:39c'est parti dans le principe
34:40si vous me permettez
34:41Macron n'aime que lui-même
34:42ben voilà
34:44et à ce moment-là
34:45c'est quand même
34:46deux secondes problématique
34:47laissez-moi
34:47aligner trois phrases dessus
34:49s'il vous plaît
34:50je vous accorde
34:51je vous accorde
34:52ces trois phrases
34:52c'est qu'il est tard
34:53là ça fait déjà deux
34:55Julien
34:55l'autre elle était pour vous
34:57première il n'aime que lui-même
34:59et deuxièmement
35:00je suis d'accord
35:00il ne peut pas avouer
35:01qu'il s'est trompé
35:02ni rien
35:02il pense qu'il est toujours
35:03plus malin que tout le monde
35:05c'est ça
35:05il pense qu'il va toujours
35:06et il est très soucieux
35:08ce sera ma troisième phrase
35:09de la grandeur de sa sortie
35:11donc ce que vous proposez
35:12c'est incompatible
35:14avec tout ce que j'ai dit avant
35:15c'est-à-dire que vous préférez
35:16laisser un champ de ruines
35:18plutôt que de partir
35:20de manière anticipée
35:21vous mettez là
35:22si vous me permettez
35:23vous mettez de la rationalité
35:25politique
35:26traditionnelle
35:27là où vous êtes confronté
35:28à un personnage
35:29qui est irrationnel
35:30par rapport à son statut
35:32il ne peut rien
35:33c'est comme ça
35:33c'est la terre brûlée
35:34après lui il ne faut qu'il n'y ait personne
35:35revenons sur l'aspect politique
35:36à présent
35:37qu'est-ce qui peut se passer
35:38dans les prochaines heures
35:39déjà vous dire
35:39chers téléspectateurs
35:40qu'à 20h40
35:41on ne connaît toujours pas
35:43vous l'avez bien compris
35:44le nom du prochain Premier Ministre
35:46il est possible
35:47que Sébastien Lecornu
35:48succède à Sébastien Lecornu
35:51mais ce qui est intéressant
35:52c'est que Sébastien Lecornu
35:54qui succède à Sébastien Lecornu
35:56ça peut durer combien de temps
35:57Olivier Faure
35:58il a un peu répondu
35:59cet après-midi
36:00au sortir de cette fameuse réunion
36:02qui pour l'instant
36:03n'a abouti à rien
36:04au rythme où les choses vont
36:06et dans les conditions
36:08dans lesquelles nous sommes
36:09aujourd'hui
36:09comme nous n'avons obtenu
36:11aucune garantie
36:12tenez-le-vous pour 10
36:14il n'y a aucune garantie
36:15de non-sensuel de notre part
36:17nous sommes toujours prêts
36:18à faire respecter les Français
36:20parce qu'au fond
36:21c'est de cela dont il s'agit
36:22il y a un an
36:24ils ont voté
36:24ils ont voté massivement
36:26ils ont donné une priorité
36:28à la gauche
36:28qui n'a jamais été respectée
36:30et cette fois-ci encore pas
36:32donc s'ils ne sont pas respectés
36:34ni dans la composition du gouvernement
36:36ni dans les revendications
36:39qu'ils portent
36:40alors effectivement
36:41nous n'aurons pas d'autre choix
36:42que de censurer
36:43bon c'est très intéressant
36:45parce que là encore une fois
36:46rien n'est clair
36:48est-ce qu'on va censurer
36:50est-ce qu'on peut censurer
36:51on n'est pas sûr
36:52on met un peu de doute
36:54et on distille ce doute
36:55la vérité c'est que la gauche
36:57voulait gouverner
36:57la vérité c'est qu'il voulait arriver
36:59à l'Elysée
37:00en disant
37:01monsieur le président
37:01on a une alternative
37:03alors c'est pas Lucie Castet
37:05mais on a une nouvelle météorite
37:06une étoile filante
37:07ne vous inquiétez pas
37:08on va vous trouver le nom
37:09sauf que la gauche
37:10ne pouvait pas
37:11sans la France insoumise
37:12prendre les rênes
37:13moi j'aimerais être Brad Pitt
37:14mais les gens n'y croient pas
37:15vous restez
37:16pardonnez-moi
37:17vous ne pouvez pas dire
37:18je veux Matignon
37:19je veux l'Assemblée nationale
37:21alors que vous n'avez
37:22même pas 180 députés
37:23je veux bien
37:24on vit dans un monde parallèle
37:26vous restez charismatique
37:27ne vous inquiétez pas
37:28ça y est c'est parti
37:30vous êtes en train
37:31de faire le projet de la gauche
37:31d'abord je m'excuse de vous le dire
37:33du point de vue du respect
37:34des institutions
37:34et Pierre va être témoin
37:36normalement
37:37au sortir des législatives
37:38avant de démissionner
37:39il aurait dû appeler
37:40le groupe le plus important
37:42de l'Assemblée nationale
37:43c'est faux
37:43c'est le socle commun
37:44c'est le socle commun
37:45le groupe le plus important
37:45à l'époque c'était la gauche
37:46ah oui mais à l'époque
37:47il a trouvé un socle commun
37:48qui était plus grand
37:49il a fait une manœuvre
37:51pour éviter cela
37:52normalement il aurait dû faire ça
37:53après on aurait pensé
37:54les uns et les autres
37:55que ce Front populaire
37:56volait en éclats
37:56qu'il n'avait pas de majorité
37:58qu'il fallait dissoudre
37:58etc
37:59c'est ça le respect des institutions
38:00j'entends
38:00donc ça voulait dire
38:01si je vous écoute
38:02Julien Drey
38:06le NFP
38:07c'est-à-dire un Premier ministre
38:08de la France Insoumise
38:09non
38:09pourquoi de la France Insoumise
38:10parce que c'était
38:11dans ce socle
38:12c'était Lucie Casté
38:14oui c'était Lucie Casté
38:15franchement
38:15François Mitterrand
38:17dans la comitation
38:17n'a pas choisi
38:18le candidat qu'on lui imposait
38:19comme Premier ministre
38:20rappelez-vous
38:21les deux fois d'ailleurs
38:22bon donc
38:23on n'est pas obligé
38:24d'avoir un Premier ministre LFI
38:25mais vous n'auriez dû
38:26avoir des ministres LFI
38:27il n'aurait pu
38:28ah oui ça c'était la logique
38:30ça c'est incontestable
38:31la logique était ça
38:31à savoir d'ailleurs
38:33s'ils auraient accepté
38:34d'être ministre ou non
38:34mais c'était ça la logique
38:36et c'est parce qu'on n'a pas
38:37respecté cela
38:38et qu'on a fait la manœuvre
38:39il n'y a eu que des manœuvres
38:41voilà que des manœuvres
38:42il n'y a eu que des manœuvres
38:43on ne s'en sort plus
38:44il n'y a eu qu'on a pris
38:44de faire élire LFI
38:45alors maintenant
38:46sur l'état de la gauche
38:49moi je vous l'ai dit
38:51je crois qu'on était en débat
38:52la dernière fois
38:53les choses sont intéressantes
38:56malgré tout
38:57parce que je m'excuse de le dire
38:58alors on peut se plaisanter
38:59mais il y a une rupture
39:00qui est en train de se faire
39:01difficile
39:02parce qu'il y a un groupe au milieu
39:03qui joue un jeu
39:04très compliqué
39:05pour l'instant
39:06qui est que moi aussi
39:07ce qui m'insupporte
39:08au plus haut point
39:09que les écologistes
39:09qui sont à midi
39:11avec les uns
39:11à deux heures
39:12avec les autres
39:12et à trois heures
39:13je ne sais plus où ils sont
39:14mais il y a une rupture
39:15qui est en cours
39:16pour moi c'est la rupture
39:17vous savez très bien
39:18Elliot
39:19c'est la rupture
39:19que j'appelle
39:20depuis des mois et des mois
39:21avec la France insoumise
39:22mais quand le jour
39:23des élections législatives
39:24anticipées
39:24ne vous inquiétez pas
39:25qu'ils vont tous revenir
39:25on écoute
39:27encore une fois
39:28Olivier Faure
39:29cette fois sur le socle commun
39:30parce que c'est une info
39:31de nos confrères du Figaro
39:33le parti d'Edouard Philippe
39:34menace de quitter
39:35le gouvernement
39:36même dirigé
39:37par un macroniste
39:39ça voudrait dire quoi ?
39:40ça voudrait dire
39:40que le groupe Horizon
39:42n'irait pas jusqu'à la censure
39:44mais dirait
39:45écoutez nous
39:46ce gouvernement
39:46on n'a pas envie
39:47d'être associé
39:48un soutien sans participation
39:49Olivier Faure
39:50qui parle du socle commun
39:51les français sont légitimement inquiets
39:54un pays qui n'est plus gouverné
39:56qui n'est plus dirigé
39:57une majorité
39:58qui a volé en éclats
40:00et donc nous espérions
40:02comprendre ce qu'il se passait
40:03le président de la république
40:05a d'ailleurs posé en ces termes
40:06le débat
40:07en expliquant
40:08en demandant
40:08qui était dans la majorité
40:10et qui n'y était pas
40:10à ma connaissance
40:12les deux seuls
40:13qui répondent
40:14qui appartenaient toujours
40:15au socle commun
40:16s'appellent
40:17Gabriel Attal
40:17et Marc Fénaud
40:18le modem
40:19et Renaissance
40:20pour les LR
40:21nous avons entendu
40:22Bruno Rutaillot
40:22nous expliquer
40:23qu'il était hors de question
40:24que les LR
40:27soutiennent
40:27un premier ministre
40:28qui serait ou macroniste
40:30ou de gauche
40:31quant à Edouard Philippe
40:32il est resté silencieux
40:33mais chacun a bien compris
40:34qu'il n'avait aucune envie
40:36de signer son adhésion
40:38une nouvelle fois
40:39à ce pacte
40:40à ce socle commun
40:41c'est très intéressant
40:42pour avoir les coulisses
40:43de cette réunion
40:43il faut demander
40:44à la gauche
40:45mais Edouard Philippe
40:47ne peut donc pas soutenir
40:48ce gouvernement
40:49regardez c'est l'image
40:50au moment
40:50où justement
40:51Edouard Philippe
40:52quitte l'Elysée
40:54Edouard Philippe
40:55qui va refuser
40:56de répondre
40:56aux questions
40:57des journalistes
40:58qui va accélérer
40:59toute la gauche
41:00a répondu
41:00aux questions
41:01vous avez
41:02Bruno Retaillot
41:03et Laurent Wauquiez
41:04qui ont refusé
41:05Gabriel Attal aussi
41:05qui est parti seul
41:06visiblement
41:07de l'Elysée
41:08et Edouard Philippe
41:09qui n'ont pas répondu
41:10Monsieur Philippe
41:12comment ça s'est passé
41:13est-ce que vous avez
41:14une nouvelle
41:14à nous annoncer ?
41:16Non
41:16Aucune nouvelle
41:17ça ne servit à rien ?
41:19A bientôt
41:20Ah c'est intéressant
41:22la manière
41:23on se sent un peu dépité
41:24en quelque sorte
41:25au sortir de cette réunion
41:26Jules Torres
41:27Il faut que ces gens-là
41:28soient extrêmement cohérents
41:29Edouard Philippe
41:30qui réclame
41:30une présidentielle anticipée
41:32ne peut pas dire
41:33aujourd'hui
41:33qu'il va soit soutenir
41:36ou même ne pas censurer
41:37un gouvernement
41:38qui supprimerait
41:39la réforme des retraites
41:40qu'il appelle de ses voeux
41:41je vous rappelle
41:41que Monsieur Philippe
41:42il est pour la retraite
41:43à 67 ans
41:43donc là
41:44il ne va rien faire
41:45face à un gouvernement
41:46qui veut suspendre
41:47la réforme Borne
41:48les LR ça va être pareil
41:49les LR ils vont cautionner
41:51c'est-à-dire
41:51soit ne pas soutenir
41:52ou même ne pas censurer
41:53un gouvernement
41:54qui veut suspendre
41:55la retraite
41:55de Madame Borne
41:58alors que Bruno Rotaillot
41:59alors que Laurent Wauquiez
42:00veulent la retraite
42:01à 65 voire 66 ans
42:02avec de la capitalisation
42:04enfin je vous jure
42:05on est quand même
42:06chez les fous
42:06et tout cela
42:07si on essaye de comprendre
42:08c'est parce que ces gens-là
42:09ont peur d'aller aux urnes
42:11je ne sais pas si Édouard Philippe
42:12a peur d'une dissolution
42:13mais je pense qu'Édouard Philippe
42:15ses troupes
42:15ne reviendraient pas grandi
42:16je ne sais pas
42:17si les LR gagneraient des voix
42:19je pense qu'ils en perdraient
42:19plus tôt
42:20donc il faut quand même
42:21expliquer aux gens
42:22que la seule raison
42:23pour laquelle ces gens
42:24refusent d'aller à la dissolution
42:25et à de nouvelles élections
42:27ou même à une présidentielle
42:28c'est parce qu'ils ont peur
42:29ils ont peur du peuple
42:30Il est 20h45 sur CNews
42:32et nous sommes en direct
42:33avec un responsable
42:35Les Républicains
42:35merci d'être avec nous
42:36Franck Louvrier
42:38alors quand vous prenez la parole
42:40vous êtes un peu le chat noir
42:41de Sébastien Lecornu
42:42je me souviens du dimanche dernier
42:43au moment de l'annonce
42:44du gouvernement
42:45vous avez dit
42:45c'est vrai que la durée de vie
42:46de ce gouvernement est limitée
42:48vous ne l'avez pas si bien dire
42:49puisque le lendemain
42:50ce gouvernement tombait
42:52Franck Louvrier
42:54on a besoin d'y voir plus clair
42:55sur la position des Républicains
42:57est-ce que les Républicains
42:59soutiennent
43:00le prochain
43:03si le prochain gouvernement
43:05il y a
43:05automatiquement
43:07le prochain gouvernement
43:08Non
43:09pour la simple et bonne raison
43:11c'est que d'abord
43:11je vous rappelle
43:12qu'il y a encore quelques jours
43:13la confiance a été rompue
43:15et quand la confiance
43:16est rompue
43:17ça ne se reconsolide pas
43:19quelques heures après
43:20donc ça c'est la première chose
43:21la deuxième chose
43:23c'est qu'on ne sait pas
43:24quel sera le profil
43:25et la volonté du Premier ministre
43:27si c'est pour remettre
43:28par exemple
43:29en cause
43:29la réforme des retraites
43:30vous imaginez bien
43:31que les Républicains
43:32n'y participeront pas
43:33et souvent
43:34le Premier ministre
43:36le Président de la République
43:38nous a souvent étonné
43:39sur la nomination
43:40du Premier ministre
43:41ça a souvent été une surprise
43:42vous le savez bien
43:43vous commentez
43:44la vie politique
43:44maintenant depuis longtemps
43:45et on s'aperçoit
43:46qu'avec Emmanuel Macron
43:47on ne s'attend pas
43:49toujours
43:49au profil
43:50du Premier ministre
43:51qui peut nommer
43:51mais en tout cas
43:52aujourd'hui
43:52rien n'est consolidé
43:54rien d'une façon
43:56ou d'une autre
43:56est remis sur les rails
43:58moi je suis persuadé
43:59qu'il y a eu une rupture
44:01et cette rupture
44:01elle a été profonde
44:02et notamment
44:03une rupture de confiance
44:04avec bien sûr
44:06l'exécutif
44:07bon
44:07il est 20h46
44:08encore une fois
44:09et on poursuit
44:09notre édition spéciale
44:10Franck Louvrier
44:11autre question
44:12pardonnez-moi
44:13on n'y comprend rien
44:14c'est un bazar monstre
44:16pour ne pas dire
44:16le gros mot
44:18c'est un bordel
44:18c'est un bazar monstre
44:20on sort d'une réunion
44:22qui devait être
44:22une réunion en responsabilité
44:24déjà ce mot
44:25il est insupportable
44:25et puis ensuite
44:26vous mettez au banc
44:28de cette grande réunion
44:29deux parties
44:30qui représentent
44:30juste 20 millions
44:31de français
44:31vous êtes
44:32l'un des éminents membres
44:34les républicains
44:35qu'est-ce que vous pouvez
44:36nous dire ce soir
44:37à 20h50
44:39après cette journée
44:40de grand flou
44:41qu'est-ce qui s'éclaircit
44:43est-ce que ce soir
44:44on va apprendre
44:45et découvrir
44:46un nouveau premier ministre
44:47je sens
44:48vous avez dit
44:49Emmanuel Macron
44:49peut nous surprendre
44:50ce qui voudrait dire
44:52que peut-être
44:52c'est pas forcément
44:53Sébastien Lecornu
44:55qui tient la corde
44:55désormais
44:56si c'était Sébastien Lecornu
44:58on pourrait dire
44:59que c'est une surprise
44:59aussi
45:00parce que
45:01d'une façon ou d'une autre
45:02renommer quelqu'un
45:02qui n'était pas candidat
45:04c'est assez original
45:05mais au-delà de ça
45:06mon sentiment
45:07c'est qu'on est dans
45:09une situation
45:10où si vous voulez
45:10on est trop proche
45:13des élections
45:13maintenant présidentielles
45:14qui sont dans 18 mois
45:15puis accessoirement
45:16des élections municipales
45:17qui sont dans 6 mois
45:19et donc les tensions
45:20et le gaz dans l'air
45:21est encore plus important
45:22et on le voit bien
45:23avec la réaction
45:24toute récente
45:25d'Edouard Philippe
45:27qui dit que clairement
45:28il n'a pas du tout
45:29le sentiment
45:30qu'il va revenir
45:31en tout cas
45:32que ses troupes
45:33vont revenir au gouvernement
45:34donc nous sommes
45:35dans une tension
45:36alors nous ne sommes pas
45:36dans une crise
45:37politique
45:39nous ne sommes pas
45:40dans une crise institutionnelle
45:41parce que le président
45:42de la République
45:42a toujours des atouts
45:43dans sa poche
45:44notamment celui
45:45de la dissolution
45:46il peut toujours
45:49bien sûr
45:49prendre des mesures
45:50institutionnelles
45:51mais il est clair
45:52qu'aujourd'hui
45:52moi je vois moins
45:54de lumière
45:54dans le tunnel
45:55qu'il y en avait
45:56même il y a quelques semaines
45:57Franck Louvrier
45:59dernière question
46:00pardonnez-moi
46:00j'ai l'impression
46:01quand même
46:02que c'était la réunion
46:04et certains français
46:05doivent se dire ça
46:06de gens qui voulaient
46:07maintenir qu'une seule chose
46:08c'est non pas les institutions
46:09non pas la stabilité
46:10du pays
46:11mais leur siège
46:12et on connaissait
46:14la plutocratie
46:15on découvre
46:16la plutocratie
46:17le gouvernement
46:18et la gouvernance
46:19parlaient plut
46:19qui ont peur
46:20de donner la parole
46:21aux français
46:21qui ont peur
46:22de revenir aux urnes
46:23dans un contexte
46:24où aujourd'hui
46:25vous avez ces français
46:27qui sont en attente
46:28justement de clarifier
46:29une situation
46:30qui n'a pas pu l'être
46:31il y a un an et demi
46:32les intentions de vote
46:34elles sont
46:35claires
46:35nettes
46:36et précises
46:37si vous avez
46:37cette France
46:39qui se réunit
46:40cette France
46:40quand je dis
46:41la France
46:41qui est à droite
46:42LR
46:43UDR
46:44et RN
46:45vous avez
46:46plus de 50%
46:47dès le premier tour
46:48est-ce que à terme
46:49je sais que vous freinez
46:50des cas de fer
46:51chez les républicains
46:52mais il y a une nouvelle génération
46:53qui est peut-être
46:54un peu plus incline
46:55à tendre la main
46:56dans un contexte historique
46:58c'est ça que je veux vous dire
46:59oui mais
47:00vous faites une approche
47:01comptable
47:02et partisane
47:03de la politique
47:04alors qu'il n'y a pas que ça
47:05il y a aussi
47:06les projets
47:07qu'est-ce qu'on défend
47:08en matière d'économie
47:09quand vous voyez que Marine Le Pen
47:10dit qu'elle n'est pas à droite
47:11vous n'alliez pas
47:12avec quelqu'un
47:12qui n'est pas à droite
47:13quand vous voyez
47:14que Marine Le Pen
47:15veut revenir
47:15sur la réforme
47:16de la retraite
47:16vous ne vous alliez pas
47:18avec des gens
47:18qui sont
47:19dans une posture
47:21qui nous amène
47:22à être dans une situation
47:23intenable économiquement
47:25donc
47:25il faut arrêter
47:26d'essayer de penser
47:27toujours par le haut
47:28il faut penser par le bas
47:29c'est-à-dire pas
47:29qu'est-ce qu'on veut faire
47:30et qu'est-ce qu'on veut faire
47:31aujourd'hui
47:32le programme
47:32des républicains
47:33il est clair
47:34il a été répété
47:35depuis plusieurs mois
47:36alors quand vous dites
47:37bien sûr
47:38les LR
47:40non
47:40le RN
47:41et les FI
47:42n'ont pas été conviés
47:42à l'Elysée
47:43c'est normal
47:44ils refusent
47:45l'entente
47:46ils veulent
47:47ou la dissolution
47:48ou au pire
47:49la démission
47:50du président de la République
47:50donc vous ne pouvez pas
47:51discuter avec des gens
47:52qui ont pris des positions
47:53qui sont des positions radicales
47:55il est normal
47:56qu'à un moment donné
47:56vous pouvez convier
48:00des personnes
48:02qui sont en opposition
48:04avec vous
48:04pour faire le point
48:05à elles de prendre
48:06leur responsabilité
48:07de dire on vient
48:08ou on ne vient pas
48:08mais ça représente
48:09quand même 20 millions
48:10de français
48:10plutôt que d'inviter
48:12madame Saint-Soline
48:12à savoir
48:14Marine Tondelier
48:15je suis d'accord
48:16avec vous
48:16il faut prendre en compte
48:18ceux qui représentent
48:19plus de 20 millions
48:20entre LFI et RL
48:21mais la seule chose
48:22c'est que dans une
48:23situation
48:24où l'Elysée
48:25veut négocier
48:26sur la pérennité
48:27d'un gouvernement
48:27et pas sur une dissolution
48:30ni sur une démission
48:31ça ne sert à rien
48:33d'inviter des protagonistes
48:34qui ne seront pas là
48:34donc c'est ça l'enjeu
48:36donc maintenant
48:36moi je pense foncièrement
48:38qu'on va aller
48:39vers la dissolution
48:40parce que
48:41ça permet de remettre
48:43les compteurs à zéro
48:44je ne suis pas sûr
48:45que le résultat
48:46sera celui des sondages
48:47on verra ce qu'il en sera
48:48en tout cas
48:48c'est ce qui fait aussi
48:49la démocratie
48:50on ne connait pas
48:51le résultat à l'avance
48:51il y aura une dynamique
48:52politique
48:53et on verra ce qu'il en sera
48:54après mon sentiment
48:56c'est que
48:56bien sûr qu'il ne faut pas
48:57mettre de côté
48:58tous ceux qui ont voté
49:00pour les extrêmes
49:01mais parfois
49:02quand vous êtes dans la négociation
49:03vous essayez d'aller plus vite
49:04on a déjà perdu assez de temps
49:06franchement
49:06ça fait combien de temps
49:07qu'on tourne
49:07puis alors l'image
49:08que peut donner
49:09le monde politique
49:10de ces négociations
49:11successives
49:12alors que nous
49:13on suit ça
49:14c'est épouvantable
49:15mais c'est pitoyable
49:16moi je vois bien
49:17je suis plutôt dans une ville
49:18où la droite est majoritaire
49:20les gens sont dépités
49:21par la situation
49:22me disent
49:23mais qu'est-ce qui se passe
49:24mais quels sont
49:25ces responsables
49:26qui ne sont pas capables
49:26de trouver des solutions
49:28alors que la France
49:28est en difficulté
49:29économique
49:30en difficulté sociale
49:31etc
49:31donc voilà
49:32c'est ça l'enjeu
49:33non mais je retiens
49:35de votre analyse
49:37un le brouillard
49:37qui se poursuit
49:38deux vous avez parlé
49:39d'épouvantes situations
49:40épouvantables
49:41et pitoyables
49:42et lorsque vous avez dit
49:44que j'avais une approche
49:44comptable et partisane
49:45vous aviez le sourire
49:47de Julien Drey
49:47à côté
49:48qui disait
49:48boum
49:49boum
49:49il vient de te mettre
49:50deux scud
49:50bah oui
49:51parce que je vous rappelle
49:53c'est simplement
49:54d'être plus prêche des français
49:55merci beaucoup
49:55France Louvrier
49:56si vous me permettez
49:57le respect que j'ai
49:58à votre égard
49:59mais c'est un respect
50:00partagé
50:00voilà
50:00je vous rappelle que par ailleurs
50:02eux-mêmes avaient dit
50:03qu'ils ne voulaient pas y aller
50:03dès le début de la semaine
50:05le Front National
50:06et le Front National
50:07ont dit
50:07ne veniront pas à l'Elysée
50:08donc moi je veux bien
50:09que vous fassiez
50:09un sketch sur le thème
50:11ils n'ont pas été construits
50:11ils ont dit eux-mêmes
50:12on n'y va pas
50:13après ça ne veut pas dire
50:14qu'on les met à l'écart
50:14c'est-à-dire que c'est eux-mêmes
50:15parce qu'ils ont des stratégies
50:16on va parler de ça toute la journée
50:17du coup c'est magnifique
50:18c'est des stratégies politiques
50:19qu'ils sont respectables d'ailleurs
50:20c'est leur choix
50:21voilà
50:21maintenant moi je vous dis une chose
50:23on peut être inquiet
50:25on peut faire des calculs
50:27politiciens
50:27mais on a le droit aussi
50:28d'être inquiet pour son pays
50:29parce qu'on a un peu d'expérience
50:31un peu d'expérience
50:33moi je ne crois pas
50:34que la situation actuelle
50:35soit une bonne situation
50:36pour le pays
50:36ça c'est clair
50:37moi j'ai une petite nuance
50:39avec ce qui vient d'être dit
50:40c'est que je pense
50:41que la logique de la crise
50:42dans laquelle on est
50:43c'est ce que je pensais
50:45depuis le début
50:46c'est pas la dissolution
50:47c'est la démission
50:48parce que la logique
50:49de la crise telle qu'elle perdure là
50:51dans les heures
50:51qui viennent de se passer
50:53vont converger de plus en plus
50:55d'ailleurs
50:56la discussion qu'on a eu
50:57le montre
50:57de plus en plus
50:59on dit
51:00il n'y a qu'un
51:00aujourd'hui obstacle
51:01c'est lui
51:02Julien
51:02sur ce plateau
51:04au lendemain de la dissolution
51:06ratée
51:07j'ai dit que
51:08Macron devait partir
51:10qu'on ne tiendrait pas
51:11à deux ans
51:11quand on regarde les chiffres
51:14quand on regarde les chiffres
51:15on est à 6% de déficit
51:17on a une dette
51:19qui a explosé
51:19on a des marchés
51:20il faut entendre
51:21ce que nous disent
51:22les partenaires
51:23il nous reste 2 minutes
51:24s'il vous plaît
51:25je voudrais juste
51:26faire un résumé
51:27de la journée
51:27c'est essentiel
51:28nous allons à l'effondrement
51:31économique de la France
51:32si on devait faire un bilan
51:34de la journée
51:34mais on n'en s'est pas prêt
51:36mais tu confirmes
51:37que la logique
51:38de ce qui est en train
51:38de se passer
51:39c'est la démission
51:39il doit partir
51:40c'est la démission
51:41comment on résume
51:43ce qu'on a vécu
51:44aujourd'hui
51:45j'imagine un français
51:46et pourtant
51:47ils sont très nombreux
51:47et ça je le sais
51:48vous le voyez
51:48depuis le début de la semaine
51:49c'est à dire que
51:50cette séquence politique
51:52elle passionne les français
51:53parce qu'ils sont
51:53profondément inquiets
51:54je ne suis pas sûr
51:55qu'elle les passionne
51:56elle les inquiète
51:57et bien moi je vais vous dire
51:57qu'elle les passionne
51:58parce que vous voyez les chiffres
51:59et c'est une
52:00oui parce qu'ils sont inquiets
52:01bien sûr
52:01l'inquiétude
52:02ils sont demandeurs
52:03de réponses
52:03voilà
52:04ils attendent des réponses
52:05c'est un peuple très politique
52:07la France
52:07c'est une passion triste
52:09alors la question que je me pose
52:11c'est comment vous résumez
52:12la journée qu'on vient de vivre
52:13et je vais donner la parole
52:14aux deux spécialistes
52:15Julien Drey et Pierre Leloup
52:17non
52:18allez-y
52:19Jules Torres
52:19qu'est-ce qu'on peut dire ?
52:20non moi je pense qu'on a vécu
52:21une journée qui ressemblait
52:23à un très mauvais vote
52:24qui a commencé dans la nuit
52:25encore une fois
52:26on l'a dit à 1h53
52:27avec une réunion
52:28qui arrive extrêmement tard
52:29je ne sais pas vous
52:30mais moi quand j'ai des idées
52:31à 1h53
52:32généralement je les écris
52:33et j'y repense
52:33le lendemain matin
52:34et je me rends compte
52:34que ce n'était pas forcément
52:35la meilleure idée
52:37on convie 18 personnes
52:39pour une réunion à l'Élysée
52:41avec Emmanuel Macron
52:42de 2h30
52:43c'est-à-dire que ça fait
52:448 minutes 30 par personne
52:45comment vous voulez sortir
52:46d'une pièce
52:47en 8 minutes 30
52:48et que ça fonctionne
52:49avec des différences
52:50qui vont du parti communiste
52:52au républicain
52:53donc en réalité
52:53c'était une mauvaise pièce de théâtre
52:55mauvaise pièce de théâtre
52:56pour vous Sébastien Ligné ?
52:59pour moi on a vécu ce soir
53:00la fin du macronisme
53:01alors peut-être que
53:02certains me diraient
53:02que le macronisme
53:03s'est éteint
53:04il y a quelques semaines
53:05mais pour moi ce soir
53:06c'est définitivement terminé
53:07et je pense qu'à la fois
53:09la prise de parole
53:10de Bruno Rotaillot
53:11et surtout celle d'Edouard Philippe
53:12qui donc ce soir
53:13nous explique
53:13qu'il y a très peu de chances
53:14qu'il retourne au gouvernement
53:16il conditionne sa présence
53:18au gouvernement
53:18en fonction du nom du Premier ministre
53:20du nom du Premier ministre
53:20et des réformes
53:22et des cadeaux
53:22qu'il va donner à la gauche
53:23sauf que le problème
53:24c'est que vu que le seul
53:25moyen de rester
53:26c'est de faire des cadeaux
53:26à la gauche
53:27on comprend donc
53:27qu'Edouard Philippe
53:28va quitter ce gouvernement
53:30et donc le socle commun
53:31il va falloir arrêter
53:32ce terme
53:33c'est terminé
53:33ça n'existe plus
53:35c'est OLR et Horizon
53:36de décider de ça
53:37c'est un socle en argile
53:38vous voyez
53:39on parle maintenant
53:39de plateforme d'action
53:40de soutien sans participation
53:42tout ça ne veut rien dire
53:43le macronisme
53:44s'est éteint ce soir
53:45et maintenant
53:46il faut qu'on passe à la prête
53:47donc c'est un pas supplémentaire
53:48vers la pression
53:49qui va monter d'heure en heure
53:51sur tous les participants
53:52c'est très intéressant
53:53Julien
53:53ce que vous dites
53:54c'est une question de temps
53:56puisque même si la dissolution
53:58intervient
53:59la question centrale
54:00c'est la démission anticipée
54:01du président
54:01c'est pour ça que je pense
54:02que ce qu'on a vécu aujourd'hui
54:03c'est un pas supplémentaire
54:05dans une pression
54:06qui va devenir
54:06de plus en plus insupportable
54:08pour Emmanuel Macron
54:09vous verrez dimanche
54:10quand on fera le débat
54:10ça sera la question
54:11de sa démission
54:12tout à fait d'accord
54:13sauf
54:14s'il se trouve quand même
54:17une majorité de députés
54:19pour ne pas
54:20vouloir partir
54:21ça c'est autre chose
54:22et dans ce cas là
54:23c'est Macron
54:24qui revient
54:25le manipulateur
54:26le marionnettiste
54:27de tout ça
54:28et il est tellement fou
54:29dans sa tête
54:30qu'il le pense
54:31il pense qu'ils sont tous nuls
54:33on n'en aura pas ce soir
54:33je suis absolument d'accord
54:36avec toi
54:37c'est exactement ça
54:37qu'il est en train de calculer
54:38c'est ce que plusieurs sources
54:41me disent
54:42il est 21h
54:44on voit mal
54:45Emmanuel Macron
54:45nommé un Premier ministre
54:46à 23h
54:47il faut qu'on peut aller se coucher
54:48on va aller dans un restaurant
54:51je pense à tous les français
54:52qui sont en train
54:53de nous regarder
54:54cette France silencieuse
54:56qui travaille
54:57qui vit au centime près
54:58à qui on refuse
55:00de donner la parole
55:01vous imaginez
55:0320 millions de français
55:04à qui vous dites indirectement
55:05mais vous n'êtes pas les bienvenus
55:06on va réfléchir
55:07pour l'avenir du pays
55:08vous n'êtes pas les bienvenus
55:10vous avez voté
55:10nous le cercle de la raison
55:12et en fait
55:13ce qui se passe
55:14et ce qui est terrifiant
55:15c'est qu'on a déjà
55:17oublié la parole
55:18du peuple français
55:19c'était en 2005
55:20au moment du référendum
55:2120 ans plus tard
55:22on continue
55:23de dire aux français
55:25vous les gueux
55:26vous n'avez pas compris
55:27le cercle de la raison
55:28et bien écoutez
55:30la pleurocratie
55:31est en marche
55:32et jusqu'à quand
55:32les français vont continuer
55:33à voter
55:34parce qu'il y a peut-être
55:35un jour
55:35que les français vont arrêter
55:36et tout ça donne
55:37et pendant cela
55:37vous avez des élus municipaux
55:39qui dépensent 35 000 balles
55:40pour être bien sapés
55:41dans l'arrondissement
55:43tout ça donne quand même
55:45le sentiment
55:45qu'Emmanuel Macron
55:46est un petit peu perdu
55:47et qu'il n'a pas de solution
55:48il y a des gens
55:49qui évoquent ça
55:50de manière confidentielle
55:52en off
55:52mais c'est quand même
55:53ce que les gens
55:53ressemblent ce soir
55:54à la réalisation
55:55c'était Arnold Carra
55:55la vision c'était Fred
55:56c'était Rodrigue, Benjamin
55:58et Gauthier
55:58on a préparé cette émission
55:59merci à toutes les équipes
56:01qui ont préparé
56:02cette édition spéciale
56:02édition qui va se poursuivre
56:04évidemment avec Olivier
56:06de Caronfleck
56:06dans un instant
56:07je crois que
56:08Michael Dos Santos
56:09est avec nous
56:10cher Michael
56:11rebonsoir
56:12vous êtes toujours
56:13à quelques pas
56:14de l'Elysée
56:15un lieu qui a été
56:18finalement l'épicentre
56:19de la crise politique
56:21aujourd'hui
56:22ça devait être
56:22la grande réunion
56:23des grandes responsabilités
56:25pour les oeuvrer
56:26pour les grandes réformes
56:27de la France
56:28cette montagne
56:30accouche
56:30d'une bien triste souris
56:31bien pâle souris
56:32puisque nous ne connaissons
56:34toujours pas
56:35le nom du prochain
56:36Premier ministre
56:38Michael Dos Santos
56:39Oui il n'y a toujours
56:44pas de Premier ministre
56:45toujours pas de prise de parole
56:46d'ailleurs du président
56:47de la République
56:48Emmanuel Macron
56:49à ce stade
56:49rien n'a été arbitré
56:51malgré la fin
56:52du délai
56:53de 48 heures
56:54qui avait été annoncé
56:55par l'Elysée
56:56ce que l'on peut vous dire
56:57en tout cas
56:58c'est que le prochain
56:58Premier ministre
56:59devrait être issu
57:01du socle commun
57:02même la piste
57:03Sébastien Lecornu
57:04est à l'heure actuelle
57:05pour le moment
57:05toujours pas écartée
57:07socle commun
57:08qui est très fragile
57:09selon nos informations
57:11le parti horizon
57:12d'Edouard Philippe
57:12pourrait ne pas participer
57:14au gouvernement
57:15cela va dépendre
57:16de l'identité
57:17du futur Premier ministre
57:19mais aussi
57:19de la décision
57:21concernant la suspension
57:22de la réforme
57:23des retraites
57:24Bruno Retailleau
57:25de son côté
57:26va lui encore
57:27un peu plus loin
57:27ce socle commun
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