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Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.
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00:00Bonsoir à tous et bienvenue ce soir à l'heure des pros, Elisabeth Lévy, Louis Dragnel, André Valigny, Gilles William Golnaden et Johan Ouzahue.
00:08Bonsoir à tous, la classe politique paraît effrayée par l'idée de retourner aux urnes.
00:14Toute la classe politique, sauf Marine Le Pen.
00:19Et on a entendu aujourd'hui tous les arguments des uns et des autres
00:24qui expliquent les bonnes raisons pour lesquelles il faut tenter une nouvelle expérience avant la dissolution.
00:31Donc on va entendre Marine Le Pen parce que c'est la seule manifestement qui n'est pas effrayée à l'idée d'aller devant les électeurs.
00:40Alors qu'elle est inéligible en plus.
00:43Alors qu'elle est inéligible, effectivement.
00:44Enfin nous ne parlons peut-être pas de la même élection.
00:49Quand on est inéligible, on est inéligible.
00:52Je pense à l'ensemble du RN.
00:53Oui mais elle est inéligible.
00:54Elle ne pense pas qu'à elle.
00:55Mais je trouve ça assez sidérant pour tout vous dire.
00:59Parce que le spectacle de fait donné par la classe politique est assez minable.
01:04Disons-le.
01:06André Valigny.
01:06Mais écoutons Marine Le Pen.
01:10Mais alors là, entre les démissionnaires qui démissionnent.
01:14Jean-Remaire.
01:16Peut-être Taillot d'ailleurs.
01:18Les démissionnaires qui démissionnent.
01:20Et les démissionnaires dont on a accepté.
01:23C'était la démission.
01:24Parce qu'on a oublié un événement d'un.
01:27Qui sont renommés.
01:28Je pense que tout ça n'est pas sérieux.
01:30Je vous l'ai dit tout à l'heure.
01:31Une partie de la classe politique aujourd'hui se révèle telle qu'en elle-même.
01:38Ce qu'elle arrive parfois à cacher à l'opinion publique.
01:42C'est-à-dire des gens qui sont prêts à se couper un membre pour conserver leur place.
01:46Pour conserver leur mandat.
01:48Et des gens qui en réalité crèvent de peur de l'élection.
01:53Ce qui quand on fait de la politique est quand même assez problématique.
01:55Ils crèvent de peur de retourner devant les électeurs.
02:01Quand on est un élu et qu'on a peur de retourner devant les électeurs.
02:05Il faut arrêter d'être élu.
02:07Il faut faire autre chose.
02:10Parce que le spectacle qui est donné est désespérant.
02:15Et il est désespérant au regard de notre fonctionnement démocratique d'ailleurs.
02:18Alors la France Insoumise souhaite également, en tout cas n'est pas contre-retournée aux urnes.
02:25Une présidentielle mais pas des législatives.
02:26Pas des législatives ?
02:27Non, bien sûr.
02:28Ils sont favorables à des élections présidentielles anticipées mais pas à des élections législatives.
02:32Le seul parti qui a un véritable intérêt et qui souhaite clairement le retour à des élections législatives anticipées,
02:38c'est le Rassemblement National.
02:39Mais ce qui m'a frappé aujourd'hui, et on a vu un extrait de Marine Le Pen, c'est le choc des images.
02:44Vous aviez Marine Le Pen au milieu des agriculteurs en train de parler des problématiques des Français
02:49alors que tous les autres représentants des partis étaient en train de faire des allers-retours à Matignon
02:54pour voir comment est-ce qu'ils allaient éviter une dissolution.
02:57Je trouve que ce choc-là des images, c'est un fait politique aujourd'hui qui était extrêmement marquant.
03:03Je pense que tout le monde a compris que tout ça c'était une mascarade.
03:05Il n'y a pas un Français qui prend au sérieux ce qui est en train de se passer.
03:08L'opération qui a été lancée, c'est simplement éviter la dissolution à tout prix.
03:11C'est un peu ce que vous avez dit.
03:12Et le paradoxe de l'histoire...
03:14Oui alors, c'est plus que ça, si vous me permettez.
03:16Mais pour protéger le Président ?
03:17Non plus, c'est...
03:18Non, non.
03:19C'est tout sauf le RN.
03:22Oui.
03:23C'est différent.
03:25C'est-à-dire que tous ces gens ont un point commun, ils s'unissent pour que le RN ne soit pas au pouvoir.
03:32C'est ça qui me frappe.
03:33Tous, et à n'importe quel prix.
03:35Madame Borne, vous vous rendez compte Madame Borne ?
03:38La réforme qu'on annonçait vitale pour le pays, qui était essentielle.
03:42Qu'elle apportait pour elle-même.
03:43On a eu je ne sais combien de rassemblements.
03:45On a mis des policiers dans la rue, qu'en ont pris plein la figure, etc.
03:50En une heure, elle te balance ça, prête à tout pour garder son stéphane.
03:56Il y a aussi quelque chose d'assez ironique dans l'histoire, c'est qu'Emmanuel Macron compte d'abord et avant tout sur le Parti Socialiste et les Républicains pour le sauver.
04:08Et donc c'est vrai que ça donne un peu l'impression du retour de l'UMPS.
04:12Parce que le PS a bluffé pendant trois semaines en expliquant qu'il menaçait de censurer et tout ça.
04:18En réalité, il voulait tout le contraire, il voulait prendre à arriver au gouvernement.
04:22Et du côté des Républicains, c'est quand même...
04:25Oui, mais quel est le scénario d'un gouvernement de gauche ?
04:27Parce qu'un gouvernement de gauche...
04:28Moi, je n'y crois pas beaucoup.
04:29Un gouvernement de gauche, nous sommes d'accord, c'est sans LFI.
04:32Donc c'est avec trois mouvements.
04:34Le PS, Europe Écologie Les Verts et le Parti Communiste.
04:40Ce n'est pas ce qui va se passer.
04:40Non, mais ce n'est pas ce qui va se passer.
04:41Non, mais la question, c'est surtout celle de la non-censure.
04:43C'est ça, le gouvernement de gauche ?
04:45Oui, mais ce n'est pas ce qui sera annoncé. Il n'y aura pas de gouvernement de gauche.
04:48Ah, vous êtes sûr de ça ?
04:49Non, mais a priori, ce qui est vraisemblable, c'est que c'est quelqu'un qui est issu quand même.
04:54Attendez, mais attendez, vous dites ce soir, il n'y a pas de gouvernement de gauche.
04:59A priori, de ce que je comprends, de ce que j'entends, de ce qu'on me rapporte,
05:04mais encore une fois, vous savez qu'en politique, rien n'est définitif,
05:06mais le plus probable, au moment où on se parle, et on aura la réponse dans quelques minutes,
05:10c'est que ce sera quelqu'un du bloc central, à nouveau,
05:12qui sera désigné pour aller à Matignon par Emmanuel Macron.
05:14Mais le bloc central, il est censuré immédiatement ?
05:18Non, de ce que je comprends, les Républicains seraient d'accord pour retourner dans un gouvernement avec les macronistes.
05:24Ce qu'a essayé de négocier aujourd'hui...
05:25Mais sauf que tous ces jours-là sont censurés immédiatement.
05:27Ce qu'a essayé de négocier toute la journée, Sébastien Lecornu, c'est une non-censure du Parti Socialiste,
05:32en leur donnant effectivement la suspension de la réforme des retraites.
05:35Seulement les socialistes ont senti qu'ils étaient indispensables, donc ils veulent plus.
05:39Ils veulent la réforme des retraites, ils veulent la taxe Zuckmann.
05:41Voilà, donc ils ont fait monter les enchères tout au long de la journée.
05:44Vous n'imaginez pas la taxe Zuckmann avec les Républicains ?
05:47Eh bien non, mais c'est bien pour ça que ça ne rentre pas, ça ne tiendra pas.
05:50Mais en tout cas, ils vont essayer.
05:52Ils vont nommer quelqu'un du bloc central, ça ne tiendra pas, mais Emmanuel Macron aura gagné du corps.
05:55Et M. Lecornu va le dire ce soir ?
05:57On verra ce qu'il va dire.
05:59Il n'annoncera pas qu'il va lui succéder, mais il annoncera qu'il a réussi à reconstituer le bloc central.
06:03Et le Cornu 2, en fait, c'est possible ?
06:05Le Cornu 2, c'est un...
06:06Tout est possible.
06:07Ah bah oui, mais...
06:08Mais là, ce qu'il faut avoir en tête, Pascal, c'est que ce qu'il cherche à faire, c'est à gagner du temps.
06:13C'est à gagner du temps.
06:13Donc il est...
06:14Mais soyez précis, parce que donner des infos, gagner du temps, ça ne veut rien dire.
06:19C'est ce qu'on vient de faire.
06:20Vous voulez que je vous dise, par exemple, nommer Sébastien Lecornu avec un ultimatum à mercredi soir.
06:24Et peut-être que cet ultimatum qui est fixé à ce soir, il va être prolongé d'une manière ou d'une autre à dimanche prochain.
06:29Et peut-être que dimanche prochain, il y aura des nouvelles consultations qui seront lancées.
06:33Et peut-être qu'il y a quelqu'un qui va être désiré... J'en sais rien.
06:35Non, mais Pascal, c'est comme ça qu'il fonctionne depuis la rentrée.
06:40Bon, André Valigny, quel spectacle ?
06:43D'abord, sur la dissolution, je ne veux pas défendre les députés, mais j'ai été député.
06:47Et c'est vrai qu'on a toujours très peur d'une dissolution.
06:50Quelle que soit son étiquette, on est attaché à son siège, à son mandat.
06:54Et même si Marine Le Pen trouve que ce n'est pas très joli, la nature humaine est ce qu'elle est.
06:58Et ce n'est pas le sujet.
06:59Bon, si, vous avez commencé là-dessus, Pascal.
07:02Oui, mais je vous demande, est-ce que la dissolution, selon vous, s'impose à la France aujourd'hui ?
07:08Et j'attends votre expertise.
07:09Deuxièmement, justement, je réponds à cette question, et puis je reviens sur ce que vous avez dit au début.
07:14La dissolution, bien sûr que personne ne veut du Rassemblement national, mais c'est en plus...
07:19Je parle de la classe politique.
07:23Mais en plus, une dissolution produirait une majorité sans doute introuvable à nouveau.
07:27Vous n'en savez rien, moi non plus.
07:29Les sondages montrent qu'il n'y aurait pas de majorité absolue pour le RN.
07:33Il n'y aurait pas de majorité absolue.
07:34Vous n'en savez rien.
07:35Alors, on ne vote pas s'il n'y a que des sondages, ça ne sert à rien.
07:37Est-ce que je peux vous poser une question, André Valigny ?
07:39Je ne suis pas d'accord.
07:39Attendez, Pascal.
07:40Si on est toujours dans le marasme actuel, moi je suis convaincu qu'il y a une grande partie de la droite,
07:45et même de certains centristes, qui seraient prêts à voter pour Marine Le Pen.
07:49Donc, ils ne sont absolument pas comptabilisés aujourd'hui dans les instituts de sondage,
07:53pour simplement permettre un dégagement au pays et une sortie.
07:57Je pense que LR se cassera en deux.
07:59Mais justement, c'est ça.
08:00Enfin, moi je suis frappé par ce spectacle éternel.
08:03On a vu ressurgir le monstre du Loch Ness de la politique, l'union des droites.
08:08Alors, on dit union des droites quand on est plutôt favorable, quand on trouve ça légitime.
08:12Sinon, on appelle ça l'alliance du diable.
08:14Thomas Legrand nous annonce qu'il y a le péril brun qui arrive.
08:19Le péril ?
08:19Le péril brun.
08:20Parce qu'à cause des possibles rapprochements, le seul problème, c'est qu'à LR, ils sont entêtés d'une façon invraisemblable.
08:28Ils continuent à nous expliquer.
08:30Moi, j'ai entendu Mme Portelli ce matin.
08:32Nous n'avons pas les mêmes valeurs.
08:33Pas tous, pas tous.
08:34Non mais, attendez.
08:35Mme Portelli...
08:37Non mais, elle parle pour Wauquiez, un peu.
08:39Oui, mais Mme Portelli, évidemment, c'est une tendance.
08:43À chaque fois que je l'entends, je me demande pourquoi elle est au Républicain à Porto.
08:46D'accord, mais enfin, excusez-moi, Bruno Retailleau n'a pas l'air non plus emballé.
08:49Moi, je suis quand même frappé qu'il y ait toujours une sorte de tabou.
08:52Le chantage, en réalité, qui exclut un tiers de l'électorat, en gros, eh bien, il continue à fonctionner.
08:58Ce qui est tout à fait étonnant chez Mme Portelli et d'autres, c'est que, tout simplement, ils ont le droit de penser ce qu'ils pensent.
09:03Ils ne représentent pas leurs électeurs.
09:06C'est-à-dire qu'avec ces positions-là, ils sont à moins de 5%.
09:08Leurs électeurs veulent l'union des droits.
09:11Pourquoi Bruno Retailleau ne la veut pas ? Expliquez-moi.
09:14Pourquoi Bruno Retailleau ? Pourquoi toute une partie ?
09:16Leur électorat est composite.
09:19Certains sont pour un rapprochement avec le RN, mais d'autres ne veulent pas.
09:22Les héritiers du gaullisme ne veulent pas entendre parler de l'extrême droite.
09:25Désolé.
09:25C'est extraordinaire.
09:26C'est pour ça que j'ai été choqué, enfin choqué, surpris, que Roger Carucci, qui est un disciple de Philippe Séguin,
09:33qui s'inspire du gaullisme social, était un des premiers à franchir.
09:37Vous ne voyez pas que Marine Le Pen est plus proche du gaullisme ?
09:40Marine Le Pen est plus proche du gaullisme que les Macronistes.
09:44André, André, d'abord, vous avez raison.
09:47Les gaullistes ne veulent pas l'extrême droite, mais Marine Le Pen n'est pas d'extrême droite.
09:50Et les électeurs, ils l'ont bien compris.
09:52Il n'y a plus que vous qui ne l'avez pas compris.
09:53Ou alors, les gens sont des imbéciles.
09:55Il faut dire aux gens, vous êtes des imbéciles.
09:58Non, non.
09:58Ben si, il faut leur dire.
09:59Non, il faut leur expliquer qui est le RN.
10:03Ce que donnerait le RN.
10:04Ben expliquez-nous.
10:05Alors ça, c'est drôle.
10:05On ne va pas...
10:06Mais expliquez-nous.
10:09Expliquez-nous, c'est quoi ?
10:10On ne va pas rentrer dans ça.
10:11Moi, j'ai posé cette question 50 fois à des gens sérieux, des politologues sérieux.
10:16Ils me disent, ben voilà, effectivement, on ne peut pas classer aujourd'hui le RN à l'extrême droite.
10:21Bon, alors si le RN vous embête, on peut dire populiste, un peu xénophobe et un peu nationaliste.
10:28Alors, dites aux gens qu'il y a 35% de gens qui sont xénophobes et nationalistes.
10:34Mais dites-leur !
10:36Ah, pas forcément !
10:36Ceux qui votent, je ne comprends pas ceux qui votent avec les dirigeants du Parti.
10:40Je veux dire un mot juste...
10:41Bon, allez, et puis nous ne rentrons pas là-dedans parce que c'est...
10:43Sur les questions régaliennes, ils sont d'accord.
10:45Si vous considérez que les questions régaliennes, identitaires, c'est important, il n'y a pas de différence entre le RN et l'R, normalement.
10:51Franchement, je veux dire, arrêtons ou quoi ?
10:53J'ai lu un papier chez nos amis de l'équipe qui me sert modestement.
10:57Je suis considéré comme une figure de l'extrême droite médiatique.
11:00Non, de l'ultra-droite.
11:01De l'ultra-droite.
11:01Donc, tout le monde est d'extrême droite, monsieur est d'extrême droite, madame est d'extrême droite, tout le monde est d'extrême droite en France.
11:06Mais quand tout le monde l'est, plus personne ne l'est, par définition.
11:09Mais tout ça n'est pas très grave.
11:10On a eu 50 fois cette discussion, donc avançons.
11:12Tiens, je vais vous faire écouter monsieur De Villiers.
11:14Il est quoi, monsieur De Villiers, pour vous ?
11:15Il se réclame de la France d'autrefois, enfin.
11:20C'est la tradition un peu...
11:23Mais oui, c'est la tradition vendéenne de la droite qui n'est pas très gaulliste.
11:27De Villiers n'a jamais...
11:28Et quand j'entends, en plus, Benoît Retailleau se réclamer du gaullisme, lui qui vient du villérisme...
11:32Mais vous me faites marrer.
11:34Je connais l'histoire des droites en France.
11:35Mais vous me faites sourire.
11:38Mais écoutons Philippe De Villiers, parce qu'il a parlé du chaos ce matin, et le chaos qui arrive.
11:45En 40 ans, je n'ai jamais vu ça.
11:49La politique est devenue un simulacre.
11:52On fait semblant.
11:54Les compétiteurs de la société de connivence ont versé dans l'insignifiance d'une gestuelle tragicomique,
12:05où chaque ministricule s'emploie à travestir l'honneur perdu des élites macronisées.
12:15C'est un théâtre d'ombre.
12:17Le débat ne porte plus sur les causes, sur le traitement des causes,
12:22mais sur le traitement des effets, des décisions prises ailleurs par les nouveaux souverains.
12:27La politique est devenue un grand mensonge.
12:30Ce n'est pas tout à fait faux ?
12:32Non ? Vous êtes d'accord ou pas ?
12:34Ah non, non.
12:34Alors en quoi vous n'êtes pas d'accord ?
12:35Non, non, je ne dis pas qu'elle est devenue un grand mensonge.
12:37La politique a toujours été un peu un mensonge.
12:40Mais en quoi vous n'êtes pas d'accord avec ça ?
12:41Depuis Philippe De Villiers ?
12:42Non, là précisément.
12:44En quoi vous n'êtes pas d'accord avec ce qu'il vient de dire ?
12:46Non, mais la comédie du pouvoir, elle ne date pas d'aujourd'hui.
12:49La comédie du pouvoir, François Giraud a écrit un livre qui s'appelait La comédie du pouvoir.
12:52Ça fait partie du parlementarisme, enfin la politique politique.
12:54Vous reconnaissez que ce n'est pas tout à fait commun et habituel ce qu'on est en train de vivre.
12:58Mais ça n'arrive pas dans les dictatures.
13:00Oui, alors c'est la comédie du pouvoir.
13:01La comédie n'arriverait pas dans les dictatures.
13:02L'info du soir.
13:03L'info du soir.
13:04Un Premier ministre sera nommé dans les 48 heures.
13:07Oui.
13:07A dit, M. Lecornu, à l'instant.
13:10Bon.
13:11Si c'est un gouvernement de gauche, parce que c'est quand même possible.
13:14Non.
13:14Bon.
13:15Alors je remballe mon hypothèse.
13:16Théoriquement si.
13:17En théorie c'est possible.
13:19Bon, d'accord.
13:20Je remballais mon hypothèse.
13:21Si c'était un gouvernement de gauche, ce serait l'alliance.
13:24Uniquement de Europe Écologie-Les Verts, PCF et PS.
13:29Oui.
13:29Nous sommes d'accord.
13:31On ne peut pas des macronistes de gauche.
13:33Ben non, parce que M. Fort a dit, je ne travaillerai pas avec...
13:37Donc ça fait 120 députés, donc c'est pas possible, on est d'accord.
13:41Mais avec un soutien, c'est en participation.
13:43Voilà, c'est là qu'arrivait.
13:44La Renaissance pouvait ne pas participer et ne pas voter la censure.
13:48C'est ce que M. Attal veut.
13:50Une petite partie du groupe alors.
13:51M. Attal dit, je ne veux pas retourner devant les électeurs parce qu'on a gros à perdre.
13:56Et M. Maillard, Maud Bréjon disent pas question.
13:58Oui, mais on a gros à perdre.
13:59C'est ce qu'il dit, Gabriel Attal.
14:01Il dit, on a trop...
14:02Bon.
14:02Yannick Jadot, il a fait 4,63 au premier tour de la présidentielle en 2022.
14:08Fabien Roussel a fait 2,28 et Anne Hidalgo a fait 1,78.
14:11C'est ça qu'on nous a vendu.
14:12C'est-à-dire que ces 3-là, ça vous fait sourire, mais je vous jure que c'est ces 3-là qui gouverneraient la France.
14:18Mais ça ne correspond pas à la majorité politique du pays.
14:21Ah bah ça, c'est sûr.
14:22Ça ne nous a pas échappés.
14:25Bon, alors, on écarte.
14:27Vous connaissez quand même la lucidité de...
14:28Oui, mais moi, je vous assure, je n'écarte pas.
14:30Non, mais ça, on l'écarte, Pascal.
14:31Bon, alors, dites-nous, donnez-nous des infos.
14:34Ça s'est écarté définitivement.
14:35On a un profil technique moins connu.
14:38Profil technique, ça veut dire quoi ?
14:40En vrai, ça ne veut rien dire, parce que le profil technique, dès qu'il s'empare d'un sujet politique, il est plus technique, il devient politique.
14:45Est-ce que tout est politique ?
14:46Monsieur Darmanin.
14:47Non, mais moi, je n'ai pas...
14:48Monsieur Darmanin.
14:49Non, ça ne pourra pas être Gérald Darmanin, ce n'est pas possible, parce qu'il est repoussoir pour une partie des députés.
14:55Ce n'est pas possible que ce soit Gérald Darmanin.
14:56Il faut quelqu'un qui soit un peu plus consensuel, me semble-t-il.
14:59Ou un inconnu.
15:00Comment ?
15:01Ou un inconnu, vous prenez un inconnu en fonctionnaire, Emmanuel Moulin, le secrétaire général de l'Elysée, vous lui dites...
15:08Mais vous pouvez faire ça ?
15:10Oui, mais sur quelle base ?
15:11Non, mais Pascal, on ne va pas vous donner un nom ce soir.
15:13Oui, mais sur quelle base ?
15:14Mais la base, je vous l'ai dit au début de l'émission, la base du socle commun qui est ce soir manifestement reconstitué.
15:19Donc les Républicains ?
15:20Et Jean-Louis Borloo, alors ?
15:22Bien sûr.
15:22Non.
15:22Et si c'était lui ?
15:23Moi, il m'a dit non.
15:25C'est vrai qu'il dit oui à d'autres ?
15:27Ah ben moi, il y a parfois, on m'a dit non et les gens à qui je demandais disaient oui à d'autres, ça c'est possible.
15:33C'est vrai.
15:34Non mais là, quand on dit non, c'est non...
15:35C'est un nom qui est beaucoup revenu.
15:37Je l'ai appelé.
15:38Je sais qu'il dément, mais...
15:40Écoutez, moi je l'ai appelé, il m'a dit non maintenant.
15:42Non mais l'info, Pascal, vous avez raison de mettre l'accent là-dessus, c'est que manifestement, d'après ce qu'on comprend de ce que veut dire Sébastien Lecornu, les Républicains ont décidé à nouveau de soutenir un gouvernement.
15:51Donc on n'écoute pas les gens de gauche, ça n'a aucun intérêt, sur ce qu'ils disaient aujourd'hui.
15:56Vous voulez écouter quand même...
15:58Ça a mal vieilli.
15:59Allez, écoutons, écoutons M. Bompard, ce qu'ils disent.
16:02Que dites-vous ?
16:03Les sons de ce matin ont mal vieilli.
16:05Bon alors, ne les écoutons pas.
16:06Est-ce qu'on peut écouter en revanche Marine Le Pen qui dit qu'elle censure tout le monde ?
16:09Ah oui, on peut.
16:09Ça c'est encore d'actualité.
16:10Marine Le Pen.
16:11Ça le sera encore demain et après demain.
16:13Je censurerai tous les gouvernements jusqu'à obtenir la dissolution.
16:19Il n'y a aucun scénario aujourd'hui, Mme Le Pen, dans lequel vous ne censurez pas le prochain gouvernement ? Aucun ?
16:24Ben non, aucun.
16:25Parce que je considère que chaque nouveau gouvernement est une manière de contourner la volonté populaire.
16:31Voilà.
16:32Est un moyen de contourner l'expression du peuple souverain.
16:37Donc non seulement il ne se contente plus aujourd'hui de contester les choix du peuple souverain, de forcer la main, comme ils l'ont fait entre les deux tours de l'élection législative dernière.
16:52Mais maintenant, carrément, ils veulent les empêcher, le peuple souverain, de pouvoir voter.
17:00Ils n'ont qu'à supprimer les élections, ça ira plus vite, entre nous.
17:03M. Lecornu qui est en train de parler, bon là c'est clair sa position, M. Lecornu a dit que le prochain Premier ministre devrait déconnecter des ambitions présidentielles.
17:14Ah oui.
17:16Et globalement, le gouvernement aussi.
17:17Il parle pour lui, là ?
17:19Si vous mettez quelqu'un qui veut être candidat, c'est foutu de l'avance.
17:21Et le gouvernement aussi ?
17:21Le gouvernement aussi.
17:22Le gouvernement aussi.
17:23La technique, alors ?
17:24Il parle pour lui ?
17:25Je pense effectivement qu'un gouvernement, entre guillemets, technique, pourrait être une solution.
17:32Avec des grands professionnels, très compétents dans leur domaine, ça pourrait peut-être permettre d'obtenir la neutralité de la droite et de la gauche.
17:39Comment ?
17:40Dites-moi des noms.
17:40J'ai un gouvernement, là.
17:41Ah bah donnez-le, nous.
17:43Le plan de...
17:43Le plan André Valigny.
17:45Sur proposition du gouvernement, est nommé.
17:47Valigny 2025.
17:49Valigny.
17:50Non mais ça peut, pourquoi pas André ?
17:52Alors, ça pourrait être Laurent Berger au travail, aux affaires sociales.
17:56Ville-Roi de Gallo aux finances, gouverneur de la Banque de France.
17:59Un chef d'entreprise à l'économie, plutôt un chef de PME.
18:02Et puis un grand capitaine d'industrie au commerce extérieur.
18:05Le général Burkard aux armées, l'ancien chef d'état-major.
18:08Le procureur Molins à la justice.
18:11Le préfet de police Nunez à l'intérieur.
18:13Et un diplomate au cadors, un grand ambassadeur, Philippe Etienne, qui vient ici...
18:16C'est des professionnels.
18:17Oui, des grands professionnels.
18:18Et la France ne serait pas plus mal gouvernée.
18:20Mais ça n'a jamais marché.
18:21Et quand vous mettez un chef d'entreprise, un grand capitaine d'industrie au commerce extérieur et aux finances,
18:27forcément, ce sont plutôt des libéraux, a priori, que vous mettez.
18:30Et Laurent Berger au travail.
18:31Oui, mais ce sont des choix politiques.
18:33Moi, je ne comprends pas comment on fait un budget avec un gouvernement technique.
18:36Parce qu'un budget, par définition, est toujours quelque chose d'extrêmement politique.
18:38Franchement, les noms que vous avez donnés ne me dérangent pas.
18:41Je vois que Gilles William, il est effondré.
18:43À la justice, vous mettez qui ?
18:44Molins.
18:45Le procureur général.
18:46Et vous seriez bien, vous, à la justice ?
18:47François Molins.
18:48Mais je ne me suis pas mis dans le jeu, là.
18:50Non, non.
18:51François Molins.
18:51Ah, ce n'est pas un nom.
18:52Ce n'est pas un nom.
18:53Mais vous seriez bien parce que vous êtes un homme de...
18:56Moi, je pense que vous seriez un...
18:57Et Goldnadel aussi serait bien à la justice.
18:59Vous l'appelez Goldnadel, maintenant.
19:00Gilles William.
19:01Non, pas Gilles William.
19:02Mais attendez, Pascal.
19:02Gilles William, il est effondré.
19:03Non, mais si on fait ça, ça va durer de toute façon peu de temps.
19:06Le seul objectif d'Emmanuel Macron, c'est de faire passer le projet de loi de finances.
19:09Et après, c'est la tournée d'adieu.
19:11Ça va être ça, Pascal.
19:12Gilles William Goldnadel.
19:13Je suis effectivement effondré par l'effondrement de toutes les valeurs, là.
19:18Ce n'est pas que les...
19:19D'abord, un petit mot sur M. De Villiers qui, paraît-il, regarde le passé.
19:24Ça s'appelle un conservateur.
19:26Oui.
19:27Et ce n'est pas un gros mot.
19:28Non.
19:29Entre nous, soit dit.
19:30Et Mitterrand, il n'était pas conservateur.
19:31Il n'a regardé pas le passé.
19:32Il a été beaucoup, oui.
19:34Jusqu'à ce qu'il devienne socialiste.
19:35Je ne suis pas...
19:36Arrêtez.
19:37Jusqu'à ce qu'il devienne socialiste.
19:38Parce qu'il l'est devenu.
19:40Écoutez, défendre son...
19:41Franchement, c'est humiliant.
19:42Il l'est devenu.
19:43Non, ce qui est humiliant, c'est...
19:45Défendre...
19:45Alors, il y a des pays qui ont le droit de défendre l'histoire, etc.
19:49Et puis d'autres, non.
19:49Je suis profondément...
19:50Ah, les traits humiliants, c'est de m'avoir interrompt.
19:52Oui.
19:52C'est vous qui avez...
19:54Pas du tout.
19:54Pourquoi tout...
19:55Vous l'avez interpellé.
19:56J'ai simplement indiqué à M. Valigny que je considérais M. Villiers comme un conservateur.
20:01Ce qui n'était pas un gros mot.
20:02Non, il a le droit.
20:03Je me suis permis de dire.
20:03Pardon, je ne suis pas fou des spéculations politiques pour savoir qui on va nommer.
20:09D'autant plus que je n'y connais rien.
20:11Il y a deux choses qui, effectivement, me concernent.
20:17Réellement, la première, c'est le mépris du peuple.
20:21Imaginez, imaginez, je ne sais pas ce qui va se passer, mais imaginez qu'on va nommer des gens qui représentent 2% ou 3% alors qu'il y a un autre parti qui représente peut-être 30%.
20:37C'est le mépris du peuple et j'y vois, à ma manière, le privilège rouge.
20:41Et puis, deuxièmement, ce qui me concerne encore plus, c'est Mme Borne, effectivement, qui renonce à son propre bébé.
20:49C'était sa seule création.
20:51Elle a été accouchée dans la douleur.
20:54Et c'est surtout le caractère complètement surréaliste des choses, puisqu'ils sont en train de créer, de vouloir créer de nouvelles dépenses alors que nous sommes en faillite.
21:06Nous sommes en état de faillite, ils veulent créer de nouvelles dépenses.
21:10Ils disent, si j'ai bien compris, qu'ils éviteraient un peu de faire un peu plus d'économie.
21:17Pardon de vous le dire, ça a un caractère littéralement suicidaire.
21:22Oui, mais quoi ?
21:23Je ne comprends pas.
21:24Non, mais sinon, est-ce que vous n'allez pas grommeler, vous, aussi ?
21:27Je ne comprends pas ce que vous dites.
21:28Il ne s'est pas grommelé, maintenant.
21:31Je ne comprends pas pourquoi vous dites cette phrase-là, ce moment-là de l'émission.
21:34J'ai envie de le dire depuis le début.
21:36Je ne comprends pas, je ne vois pas ce que ça vient faire, pour te vous dire.
21:38Non, je voulais...
21:39Mais vous allez m'expliquer.
21:40J'étais peut-être endormi en plus, j'ai l'impression que j'allais...
21:43Je me suis endormi au ministre de l'État.
21:45Non, vous avez fait effectivement...
21:47Qu'est-ce que ça vient faire dans notre discussion ?
21:49Je vais vous expliquer.
21:50Il faut qu'on parle, on est dans l'avancé, on ne sait qu'il n'y a pas...
21:52Ce n'est pas un gouvernement de gauche.
21:54Ce n'est pas un gouvernement de gauche.
21:56Vous m'avez fait un commentaire désagréable sur le fait que j'avais l'air...
21:58En fait, c'était une réflexion pour le début de l'émission.
22:01Il est vrai.
22:02Il est vrai que vous ne m'avez pas questionné avec beaucoup de vélocité,
22:07mais vous m'avez demandé pourquoi j'avais l'air effondré.
22:11Je suis effondré à cause de cet effondrement moral et intellectuel.
22:15C'est tout.
22:16Sérieusement, ce qui peut m'ennuyer un poil, si j'ose dire,
22:22c'est que ce gouvernement technique, s'il arrive...
22:25Parce que ça, c'est un gouvernement technique,
22:26puisqu'il n'y a pas d'ambition pour la présidentielle et pas dans le gouvernement.
22:29Ça veut dire qu'il n'aura jamais essayé un gouvernement de gauche.
22:32Donc, il lui reste encore une carte pour gagner du temps.
22:35Mais attendez, rigolez pas !
22:38Parce qu'en fait, Emmanuel Macron, il veut gagner du temps.
22:41Bien sûr.
22:42Donc, il n'utilise encore pas le gouvernement de gauche.
22:45Il lui reste une carte.
22:46Donc, ça lui permet encore de gagner une carte.
22:48Il y en a une autre, en fait.
22:50Mais pardon, Pascal, il y en a une autre.
22:52Il y en a une autre, c'est le RN, en réalité.
22:55Je veux dire, il y a tout.
22:55Ils n'ont jamais cherché à négocier avec le premier parti.
22:58Jamais, jamais, jamais.
23:00Non, mais il n'a pas la majorité.
23:00Le RN n'a pas la majorité.
23:02Donc, le RN n'y va pas.
23:03Et personne n'a la majorité.
23:04Ah, c'est plus compliqué.
23:06Le RN, on les a actuellement.
23:07Essayons de dire des choses censées, franchement, Elisabeth.
23:09Entre le marais et la gauche, ils espèrent pouvoir faire peut-être la récouche.
23:14Non, mais Pascal, vous avez dit quelque chose qui est très juste.
23:17C'est qu'Emmanuel Macron a décidé de tout faire pour se sauver lui.
23:20Pour gagner du temps.
23:21Pour gagner du temps, pour se sauver lui.
23:23Mais à aucun moment, il n'a l'intention désormais de sauver la France.
23:26Casse-9, non, c'est pas...
23:27Non, mais pardon.
23:28Les problèmes de la France, on met la poussière sous le tapis.
23:31Oui, oui.
23:32Je vous rappelle quand même que M. Lecornu, ce matin, a dit qu'il faudrait faire en sorte
23:37de réduire les déficits, mais moins que prévu.
23:39On ne va plus réduire les déficits maintenant.
23:41Jusqu'en 2027, c'est fini.
23:42Ça, il l'a dit certains.
23:43Ça, c'est plié.
23:44Non, mais ça passe complètement inaperçu.
23:45Mais c'est dramatique.
23:46Mais c'est suicidant.
23:47Et faire un budget.
23:48Parce que maintenant, chaque député, pour faire ce budget, va y aller de sa dépense
23:51supplémentaire, naturellement.
23:52C'est comme ça que ça va se passer, si on veut éviter que le gouvernement ne tombe.
23:56Vous n'avez pas de majorité pour réduire les déficits dans ce pays.
23:59On va dépenser encore beaucoup plus.
24:01Et le monde entier, notamment l'Europe, est complètement consterné par le spectacle français.
24:07Quand l'addition va arriver, ça va faire très très mal.
24:09Je ne sais pas si les Français se rendent bien compte, mais l'addition va arriver.
24:12Au plus tard, en 2027, je vous assure que ce qu'on a connu jusqu'à présent,
24:15c'est rien à côté de ce qui nous attend.
24:17Mais en 2027, il va y avoir l'addition à payer.
24:20L'addition de ces années que nous vivons en ce moment, où il ne se passe rien,
24:24où on ne réforme pas, où on ne réduit pas les déficits,
24:27où on parle de supprimer la réforme des retraites, donc on va dépenser plus.
24:30Il va falloir payer tout ça.
24:31On va le payer en 2027.
24:33Mais dites-le à M. Valini, je connais sa solution.
24:37Il faut faire payer les riches.
24:38C'est tout ce qu'ils savent dire depuis 50 ans à gauche.
24:40Il faut faire payer les riches.
24:42Il faut faire payer les riches.
24:43On ne sait pas qui est riche, d'ailleurs.
24:44Il faut faire payer un peu plus les riches, oui,
24:46parce que les classes moyennes et les classes populaires payent beaucoup
24:48par rapport aux super-riches qui payent proportionnellement beaucoup moins.
24:52Mais oui, les grandes fortunes, les très grosses fortunes
24:55ont beaucoup augmenté depuis 10 ans, énormément augmenté.
24:59Si vous ne faites pas un geste fiscal, le peuple ne vous suivra pas.
25:02Il faut faire, même Marine Le Pen le dit, même l'extrême-droite le dit,
25:05il faut faire un geste fiscal.
25:06Mais arrêtez avec l'extrême-droite !
25:08Justement...
25:09C'est une piqûre de rappel que je fais chaque fois.
25:11C'est l'extrême-droite.
25:11C'est une sorte de vigie.
25:13C'est une vigie.
25:14Vous savez, ce qui m'ennuie, ce qui m'ennuie dans ce que vous dites,
25:17c'est que quand vous dites ça, vous ne parlez pas au plateau,
25:20vous ne parlez même pas à la télévision, vous parlez à vos amis.
25:23Non, à vous.
25:24Parce que vous parlez à vos...
25:25Mais si vous parlez à vos amis pour dire, André, il est quand même resté.
25:28Ah non, je...
25:29C'est ça qui m'ennuie.
25:30Parce que...
25:30Ah non, je suis certain qu'il n'est pas prêté.
25:32Ah non, il n'est pas prêté des intents.
25:35Il est sans vérité.
25:36Non, non, il est ça.
25:37Oui, mais...
25:38Il est dans l'erreur et il n'est pas si...
25:39Ah, il est dans l'erreur.
25:40En tout cas, je suis de réalisme économique bien plus important que vous ne le pensez.
25:45Bien sûr, je suis fils de chef d'entreprise, je suis avocat, je n'ai jamais été fonctionnaire,
25:49ma femme est artisan, mais je dis quand même qu'il y a un effort fiscal à faire
25:53au niveau des plus grandes fortunes, sinon vous n'aurez jamais le peuple avec vous.
25:56Ils vont partir.
25:57Mais ce n'est pas ça qui va régler le problème du pays.
25:59La gauche ne parle que de ça.
26:01Les 1800, ils partiront.
26:02Mais non, ils ne partiront pas.
26:03Mais vous voulez que je vous présente des gens qui sont partis ?
26:06Ça vous intéresse ?
26:08Il se trouve que dans le football, je vais avoir parfois quelques chefs d'entreprise,
26:11mais ils ne sont déjà plus là.
26:12Vous devriez, ceux qui sont restés, mais vous devriez leur dire merci d'être restés.
26:18En fait, c'est ça le contraire.
26:19Oui.
26:20Me semble-t-il que ceux qui sont partis ne sont pas des grands patriotes.
26:24Mais ils ne sont pas des grands patriotes.
26:25Vous savez de combien ont augmenté les grandes fortunes depuis 10 ans ?
26:28Bon, on ne va pas sur ce terrain-là.
26:29De 500%.
26:30De 500%.
26:31Est-ce que c'est ça qui nous a compris ?
26:34On peut leur demander un geste quand même.
26:36On demande aux Français de se serrer la ceinture, on peut leur demander aux très riches de faire un geste.
26:39Vous jouez sur des affaires.
26:40Ce qui nous a apporté, c'est le système socialiste dans lequel on continue de vivre depuis toujours.
26:48C'est ça qui nous a apporté.
26:48C'est-à-dire que ce qui est dommage, ce que vous dites, c'est qu'en fait, c'est un discours de rancœur.
26:53Mais non.
26:54Mais bien sûr que c'est un rancœur.
26:56Mais peu importe.
26:57Non, c'est de la sincérité idéologique.
26:59Mais en plus, si c'était productif ou positif, moi je vais vous dire.
27:03Un geste.
27:03Je ne dis pas qu'il faut les spolier, je veux dire un geste.
27:06Ça calmera la colère populaire.
27:10Mais pourquoi pas tes têtes au bout d'une vide ?
27:14Pour calmer la colère populaire.
27:18Vous trouvez qu'on ne paye pas assez d'impôts ?
27:21Moi peut-être, oui.
27:22Mais les très riches, non.
27:23Les très très riches.
27:25Mais qui est très riche ?
27:29Ça m'intéresse parce que, je vais vous dire.
27:30Il y a combien de gens qui seraient concernés par la taxe Zuckman ?
27:331 600, je crois ?
27:341 600.
27:351 600.
27:36Voilà.
27:36Il y a 1 600 sur 67 millions de francs.
27:38Mais est-ce qu'elle est contre-productive ?
27:40Est-ce que vous avez entendu ce qu'on vous dit ?
27:42Est-ce que vous avez entendu les exemples avec des gens qui seraient obligés de vendre leur boîte pour payer ça ?
27:47Ça, ce n'est pas bien.
27:48J'ai toujours dit qu'il fallait sortir l'outil de travail de la taxe Zuckman.
27:54Elle est dedans.
27:54C'est pour ça que la taxe Zuckman n'est pas une bonne solution.
27:57Ah bon ?
27:58Mais vous en parlez.
28:00Non mais André, le vrai sujet, ce n'est pas qu'il n'y a pas assez de collecte d'impôts.
28:03C'est que l'État dépense beaucoup trop des vieux au-dessus de ses moyens.
28:05Il faut commencer par réduire.
28:07Il n'y a plus de problème.
28:08On a déjà deux qui imposent le plus de tous les pays de l'OCDE.
28:11Le vrai sujet, c'est qu'on ne produit pas.
28:12Vous pourrez continuer d'imposer plus, plus, plus.
28:14Il n'y a pas un euro qui arrivera dans les moyens.
28:16Le sujet, il n'est pas là.
28:17Il faut faire les deux.
28:18réduire les dépenses et augmenter un euro.
28:21Le fait, par exemple, que la France paye le plus d'impôts que les riches.
28:24Par exemple, les riches sont aujourd'hui, comme vous dites,
28:27ceux qui payent le plus d'impôts au monde en pourcentage.
28:31Ça, c'est un argument que vous n'entendez pas.
28:33Il n'y a pas une classe, il n'y a pas de riches dans un autre pays
28:37qui paye plus qu'en France.
28:38Ça, c'est un argument que vous n'entendez pas.
28:39Non mais c'est l'idéologie.
28:40On ne peut rien contre ça.
28:41Moi, je suis sûr que c'est vérifié.
28:42On ne peut rien.
28:43Je ne suis pas sûr.
28:43Oui, vous n'êtes jamais...
28:44C'est dommage.
28:46C'est dommage que je t'ai vérifié.
28:47Oui.
28:48Alors, moi, je veux bien contre.
28:49Mais si ça marchait, je vous dirais pourquoi pas.
28:51Il se trouve que ça ne marche pas.
28:52Bon, avançons parce que là, on perd un petit peu.
28:54On tourne en rond.
28:55C'est bien mon avis.
28:56Alors, en revanche, la réforme des retraites,
28:57ça, c'est, je vous assure, c'est affligeant.
29:00C'est minable.
29:01Je ne peux pas dire autre chose.
29:03Oui, vous dites, c'est sûr.
29:04Mais c'est...
29:05Je t'ai entendu dire clairement, c'est sûr.
29:08On peut être d'accord de temps en temps, Pascal.
29:10Trois premiers ministres, trois premiers ministres
29:12que Emmanuel Macron a sorti de l'obscurité,
29:15de l'anonymat, Édouard Philippe, Gabriel Attal,
29:18Élisabeth Borne, en deux jours,
29:19ces trois premiers ministres ont trahi,
29:21ont lâché Emmanuel Macron.
29:22Ils l'ont renié.
29:23Je ne suis pas sûr que Mme Borne...
29:25Non, non.
29:25Elle est en service commandé.
29:27Ah, non, non.
29:27Alors là, pour Mme Borne, au point où il en est,
29:30je pense qu'il ne l'a pas mal pris.
29:32Ah, bon.
29:33Pas du tout.
29:33Est-ce qu'on peut voir, s'il vous plaît,
29:36la réforme des retraites ?
29:37Alors, ça tombe à l'eau en même temps ?
29:39La réforme des retraites ?
29:40C'est-à-dire que la proposition de Mme Borne...
29:43On ne sait pas.
29:44Non, pour avoir la non-censure...
29:46Alors, voyons le sujet.
29:47Voyons le sujet de Vincent Farandès.
29:48Sébastien Lecornu dit ce soir,
29:50il faudra que ce soit débattu à l'Assemblée nationale.
29:51Voyons le sujet de Vincent Farandès.
29:53Oui.
29:54Une suspension de la réforme des retraites
29:57pourrait avoir un effet direct sur l'âge de départ légal.
30:00Selon l'échéancier établi jusqu'en 2030,
30:02pour repousser progressivement l'âge de départ à la retraite,
30:06il faut aujourd'hui avoir 62 ans et 9 mois.
30:09L'an prochain, il faudra avoir 63 ans.
30:13Si le texte est suspendu au 1er janvier 2026,
30:16l'âge de départ légal sera donc gelé à 63 ans,
30:20jusqu'à temps qu'un accord soit trouvé
30:21ou que le texte soit définitivement suspendu.
30:24Le Parti socialiste souhaite que l'augmentation
30:28de la durée de cotisation soit également interrompue.
30:31Le nombre de trimestres nécessaires pour une retraite à taux plein
30:34pourrait ainsi s'établir à 171.
30:37Le texte prévoyait d'atteindre les 172 en 2027.
30:42Une telle mesure coûterait particulièrement cher,
30:45selon Roland Lescure, ministre des missionnaires de l'économie.
30:48Ça va coûter des centaines de millions en 2026
30:52et des milliards en 2027.
30:54Plus précisément, si l'âge légal de départ à la retraite
30:57reste fixé à 63 ans,
30:59le coût est estimé à 13 milliards d'euros d'ici à 2035.
31:03Enfin, la suspension du texte pourrait créer des inégalités,
31:07notamment vis-à-vis de ceux ayant déjà vu leur âge légal reculer
31:10depuis la mise en place de la réforme il y a deux ans.
31:14Il y a quelque chose de choquant.
31:15Non, c'est suicidaire. C'est ce que je vous disais, c'est suicidaire.
31:18D'abord, au niveau moral,
31:21tous les autres pays ont une retraite plus longue.
31:25Enfin, je veux dire, vont à la retraite plus tard.
31:29Donc, elle est plus courte.
31:30Donc, celle-là.
31:31Leur retraite est plus courte.
31:33D'une part.
31:34Non, mais d'autre part, dans la situation abyssale
31:37dans laquelle nous nous trouvons sur le plan financier,
31:40envisager seulement de mettre encore au pot
31:44uniquement pour faire plaisir à une minorité.
31:47Pardon ?
31:47J'ai un problème de véhiculaire.
31:48Mais ce n'est pas pour faire plaisir à une minorité.
31:50C'est ça le problème, William.
31:51C'est le seul programme qui fasse consensus en France.
31:54Et d'ailleurs, moi, je me rappelle avoir été une des rares
31:56sur ce plateau à défendre.
31:58C'est vrai.
31:58C'est une petite réforme contre plein de gens qui disaient
32:03mais non, le peuple n'en veut pas, on ne peut pas passer en force, etc.
32:06Monsieur le Proulx était là-dessus.
32:08Et pardon, c'est le seul programme,
32:11mais tu mets le doigt sur notre problème.
32:14Le seul programme qui fasse consensus,
32:16c'est de dépenser de l'argent.
32:18Oui, mais alors, qu'est-ce qu'on fait ?
32:19On a un peuple décérébré.
32:20Pardon, qu'est-ce qu'on fait ?
32:21Le peuple français décérébré.
32:22Décérébré.
32:24Est-ce que je peux ?
32:25Ma question est,
32:28qu'est-ce qu'on fait puisqu'on est en démocratie ?
32:31On ne peut pas forcer les gens.
32:32Qu'est-ce qu'on fait ?
32:33Qu'est-ce que vous faites, Pascal ?
32:34Le peuple français décérébré.
32:37C'est très simple, mais si je dis ça,
32:38Monsieur Vahellini va hurler.
32:40Capitalisation, ne le dites pas.
32:42Voilà, tu fais la réforme par capitalisation.
32:44Et vous croyez que les gens accepteront ?
32:46Non, mais moi, je vous parle politiquement.
32:47Puisque, politiquement, vous n'avez personne.
32:51C'est évidemment ce qu'il faut faire.
32:52C'est-à-dire que...
32:52Et comment vous convainquez les Français ?
32:54Mais vous le...
32:54Je ne sais pas comment vous...
32:56C'est une bonne question.
32:58Non.
32:59Oui.
33:00Totalement en désaccord avec vous.
33:01Ah.
33:02Que je suis pour une part de capitalisation.
33:03C'est mauvais sur vous.
33:04Oui.
33:05Non, parce que vous virez.
33:06Il va à Canossa.
33:08Vous virez.
33:09Je suis pour une...
33:10Faites gaffe.
33:10Je suis pour une part de capitalisation.
33:13Une part de capitalisation.
33:14Et deuxièmement, je trouve cette réforme stupide.
33:16Parce qu'elle est paramétrique.
33:17Il fallait faire une réforme systémique avec la retraite par points.
33:20Il faut remettre aux gens qui ont travaillé très tôt, à partir de 16 ans, de partir à 58 ans.
33:26Et ceux qui ont travaillé tard, qui ont fait de longues études et qui ont un travail qui ne les fatiguent pas trop physiquement, puissent partir beaucoup plus tard.
33:33Non, mais un mot quand même, pardon.
33:33C'est un jeu légal, c'est un jeu.
33:34Un mot.
33:35Il y a passé combien de temps ?
33:36Dans la réforme de Mme Borne, il y avait aussi quelques avancées pour certains retraités.
33:40Oui.
33:41Il y avait, par exemple, quand on a cotisé, qu'on a travaillé, qu'on a une retraite à taux plein, il y avait une retraite minimale de 1200 euros.
33:47Ça, ça saute.
33:48Il faudra aussi que la gauche aille expliquer à certains retraités qu'ils vont perdre une partie de leur pension parce qu'ils ont voulu faire tomber la réforme de Mme Borne.
33:54Il est un peu en avance parce que je lui ai demandé de te renvoyer spécial à l'antenne.
34:00Il était sur Antenne 2 ce soir ?
34:02Antenne 2, absolument.
34:03Cognac Gé, à vous les studios.
34:05Oh non.
34:07C'est pas bien de se moquer des ancêtres.
34:11D'abord, combien de temps ça a duré ?
34:13Ça vient de se terminer, donc ça a duré bien 20 minutes.
34:16Et qu'est-ce que vous retenez de ce qu'a dit M. Lecornu ?
34:18Qu'on n'a pas avancé d'un pouce.
34:19Qu'on n'a pas avancé d'un pouce.
34:20Et d'ailleurs, il reconnaît la dernière phrase de son entretien avec Léa Salamé.
34:24C'est que sa mission n'est pas totalement réussie, même si elle est terminée.
34:28On retient qu'il ne sera pas à nouveau à Matignon.
34:31Il y a des nouvelles quand même, il y a des informations.
34:33Oui, mais il ne dit rien sur le fond.
34:35C'est-à-dire qu'il dit qu'un Premier ministre va être nommé dans 48 heures.
34:37Mais il reconnaît qu'il n'y a pas de plateforme commune.
34:40Il y a une majorité absolue, dit-il, pour qu'il n'y ait pas de dissolution.
34:44C'est-à-dire qu'il y a une majorité de députés qui n'a pas envie de retourner devant les électeurs
34:47parce qu'il a peur de perdre son siège.
34:48Mais il ne nous donne pas la couleur du futur Premier ministre, du futur gouvernement
34:52et de ce qui va permettre à ce futur gouvernement de survivre
34:56et de passer l'hiver et le budget.
34:59C'est à Emmanuel Macron.
35:00Bah oui, à Emmanuel Macron et au prochain Premier ministre.
35:01Je ne suis pas d'accord avec vous parce que sa mission, c'était de trouver une plateforme
35:08pour qu'un gouvernement puisse durer.
35:12Ce que nous disons depuis un quart d'heure, c'est que M. Lecornu a bien dit
35:16qu'il n'y aurait pas un Premier ministre qui aurait des ambitions présidentielles pour 2027.
35:21Il veut même exclure tous les ministres.
35:23Donc ça veut dire que ce sont des personnalités dites techniques qui vont entrer en lice.
35:29C'est ça que ça veut dire.
35:31Donc ça, c'est clair.
35:32Vous avez le droit de faire de la politique et pas vouloir vous présenter aux élections.
35:36Donc ça veut dire Darmanin, non.
35:39Wauquiez, non.
35:40Retailleau, non.
35:41Roland Lescure, non.
35:42Tous les hommes politiques, tous les députés, non.
35:44Puisque c'est des gens qui font de la politique.
35:45Il n'exclut pas que le futur Premier ministre ait un engagement partisan.
35:49Ce n'est pas forcément quelqu'un de purement technique
35:51puisqu'il n'a pas exclu que le Premier ministre soit du Parti Socialiste ce soir.
35:56Il ouvre la porte à un Premier ministre du PS.
35:58Donc ce n'est pas simplement un gouvernement technique.
36:01Il veut que celui qui arrive à Matignon, comme l'ensemble des ministres,
36:04s'engage à ne pas être candidat en 2027.
36:06Ça ne veut pas dire que ça sera...
36:07Non, ça, ce n'est pas la même chose du tout ce que vous me dites là.
36:09Ça, ça n'a rien à voir avec ce que nous disons depuis un quart d'heure.
36:12C'est moi qui l'ai écouté, donc je vous le dis ce qu'il vient de...
36:14Mais ça, ce n'est pas du tout ça.
36:16C'est-à-dire que ce qu'on comprenait, nous,
36:17c'est qu'il allait chercher des gens qui n'avaient pas d'ambition politique.
36:20Et vous, vous dites, on peut prendre des gens qui sont dans la politique
36:25à condition qu'ils renoncent à leurs ambitions de 2027.
36:29Ce n'est pas du tout la même phrase.
36:30Ou qu'il n'en est pas.
36:32Oui, mais ce n'est pas du tout le même profil.
36:34Parvenez-moi, ce n'est pas du tout le même profil.
36:36Alors moi, je n'ai pas écouté Le Cornu.
36:37Mais ce n'est pas du tout le même profil.
36:39L'option technique n'est pas rayée d'un trait de plume.
36:43Mais le profil politique est toujours dans le jeu.
36:47Écoutez, là, pardonnez-moi, le prochain gouvernement
36:50devra être complètement déconnecté des ambitions présidentielles.
36:53Oui, présidentielle, il n'est pas politique.
36:54Il vient de le dire.
36:55Présidentielle.
36:56Il vient de le dire.
36:57Non, non, mais ça peut être un politique.
36:58Je vous dis que Sébastien Le Cornu n'exprime pas un Premier ministre de Gouvernement de Gauche.
37:03Alors, il a dit gauche, socialiste.
37:05Qu'est-ce qu'il a dit ?
37:05Il ne veut pas s'engager.
37:06Je ne peux pas, ce n'est pas lui qui va décider.
37:08Après, c'est normal.
37:09Il n'a rien dit.
37:10En vérité, il n'a rien dit.
37:11Et ce que vous dites, c'est...
37:12Il n'a rien dit.
37:14Non, mais moi, c'est pas la phrase...
37:15Il y a une phrase géniale.
37:17Il y a une majorité absolue contre la dissolution.
37:19Je vais vous dire.
37:20Emmanuel Macron, il rend...
37:21Alors, non seulement...
37:22En fait, il rend tout le monde fou.
37:24Mais oui.
37:25Voilà.
37:25C'était le but.
37:26C'est-à-dire qu'il rend tout le monde dingue.
37:29On n'a pas avancé d'un part.
37:30C'est-à-dire qu'il rend tout le monde dingue.
37:32Même les éditorialistes autour d'un plateau de télévision
37:35qui ne se met plus.
37:36Mais non, mais on n'a pas avancé d'un centimètre.
37:38André Valigny.
37:38On n'a pas avancé d'un centimètre.
37:39Quand j'entends un gouvernement...
37:40André Valigny.
37:41Quand j'entends que le gouvernement tout entier
37:43doit être déconnecté des ambitions présidentielles,
37:45ça veut dire qu'il n'y a pas de politique.
37:46Parce que tous les politiques par définition
37:48sont dans un parti politique.
37:49Et ils vont servir quelqu'un pour la présence.
37:51Qu'est-ce que j'entendais, moi aussi ?
37:52Non, des ambitions présidentielles,
37:54ça veut dire que toi-même...
37:55Mais vous avez vu la phrase extraordinaire ?
37:58Il y a une majorité...
37:59Finalement, on a une majorité absolue.
38:01Pour refuser la dissolution.
38:03C'est extraordinaire, ça.
38:05Mais oui, c'est théorique, c'est sur le papier, en fait.
38:07Mais c'est de l'addition de Camembert.
38:09C'est pas un programme.
38:10Mais sauf que c'est des gens
38:10qui ne veulent pas travailler ensemble.
38:12Il y a Gervais Martel qui me dit...
38:14Gervais Martel, ancien président de Lens,
38:16que vous connaissez,
38:17quand on a un texto qui nous regarde régulièrement,
38:18qui dit « Désolé, le corps nu a été clair et brillant. »
38:22Moi, j'ai l'impression qu'il y a des gens
38:23qui ont perdu 20 minutes sur le service public.
38:26Il n'a rien dit.
38:27Gilles William ne l'a pas écouté
38:29et je suis 100% d'accord avec lui.
38:31Ça s'appelle l'intuition.
38:32Gilles William est juste.
38:35C'est-à-dire que ça peut être...
38:36Non, mais je suis désolé.
38:37Ça peut être...
38:38C'est une banalité.
38:39Un Premier ministre.
38:40C'est gratuit.
38:41Ça peut être un Premier ministre technique
38:42si le Président le décide.
38:43Ça peut être aussi un Premier ministre de gauche
38:46s'il le décide.
38:47En plus, jusqu'en 2027.
38:49Ça peut être un Premier ministre,
38:50même avec des ambitions,
38:51parce que c'est une suggestion de Sébastien Lecornu.
38:53C'est pas dit qu'Emmanuel Macron l'écoute.
38:54Nous n'avons pas avancé d'un centimètre
38:56parce que si les députés ne veulent pas retourner
38:58dans leur circonscription
38:59de peur de perdre leur siège,
39:01il n'en reste pas moins
39:02qu'ils ne sont d'accord sur rien.
39:03Voilà.
39:03La situation est déjà suffisamment difficile.
39:06Il faut qu'on ait au fond une équipe
39:07qui décide de se retrouver les manches
39:09et de régler les problèmes du pays
39:11jusqu'à l'élection présidentielle de 2027.
39:13En plus, ils pensent qu'il peut tenir deux ans.
39:15Enfin, en attendant, ils ont gagné 48 heures,
39:18ils ne rachent pas dessus.
39:18C'était le but de l'opération.
39:19C'est de gagner du temps.
39:21Il a dit que Macron déciderait.
39:23Mais oui.
39:24Sous 48 heures, on n'est pas du tout obligé de le comprendre.
39:25La mission que lui a confiée le président de la République
39:28qui était, de toute façon,
39:30c'était impossible d'arriver au bout.
39:32C'était de trouver des sujets
39:35sur lesquels il pouvait y avoir une majorité à l'Assemblée
39:38ou du moins un accord de non-censure.
39:40On n'en est pas là.
39:41Il n'y a aucun profil qui se dégage
39:44qui peut arriver à Matignon
39:45qui peut avoir la certitude de passer l'hiver
39:47ou même de passer une semaine à Matignon.
39:49On a quand même appris, me semble-t-il,
39:51je ne l'ai pas écouté,
39:52mais il va nommer un Premier ministre.
39:53Même s'il tombe dans deux semaines,
39:54il va nommer un Premier ministre.
39:55Mais il n'y aura pas de dissolution.
39:56On a au moins avancé là-dessus.
39:58Pas tout de suite.
39:58Oui, mais on n'a pas le profil du Premier ministre.
40:00Oui, d'accord.
40:00Mais au moins, il n'y aura pas de dissolution.
40:02C'est quand même une information importante pour l'instant.
40:03Pendant 40 ans.
40:04Ah non, mais j'entends bien.
40:05Je fais juste...
40:06Vous parliez tout à l'heure de Marine Le Pen.
40:11Ce qui est quand même terrible,
40:13c'est que Marine Le Pen, manifestement,
40:15il y a 35% des gens qui peuvent être d'accord avec elle
40:18et qu'on sent bien que si elle arrive au pouvoir,
40:22il y aura des forces
40:23qui ne reconnaîtront pas la légitimité populaire.
40:28Mais si.
40:29Eh bien, je vais vous dire, par exemple,
40:30ce que vous allez me dire.
40:31Est-ce que vous connaissez Marguerite Cazeneuve ?
40:35C'est la sœur de la...
40:36C'est la femme d'Aurélien Rousseau.
40:38C'est la patronne de la CNAM.
40:39C'est la femme d'Aurélien Rousseau.
40:40C'est la quête nationale d'assurance maladie.
40:41Ex-ministre.
40:42Voilà.
40:42Ex-ministre.
40:43Son père est député.
40:43Voilà.
40:44Dont le père et le frère sont députés macronistes.
40:46Aux fonctionnaires, donc.
40:46Donc elle, elle dirige l'assurance maladie.
40:49Oui.
40:49C'est bien ça.
40:50Aux fonctionnaires venus à un devoir de neutralité.
40:52Voilà.
40:53Cette dame, à mon avis,
40:55elle devrait être sanctionnée.
40:56Qu'est-ce qu'elle a dit ?
40:58Chers élus, nous, agents publics,
41:00sommes garants de la continuité de l'État.
41:01Nous devenons toutefois faillibles
41:04à mesure que se normalise l'instabilité politique.
41:07Dans le seul champ de la santé,
41:09l'assurance maladie est exsangue.
41:11Les patients inquiets, les professionnels de santé
41:13en attente de revalorisation.
41:16L'hôpital aveugle, nos projets à l'arrêt.
41:18En cas de dissolution, l'extrême droite arrivera au pouvoir.
41:21Le budget de l'extrême droite a été annoncé.
41:23Suppression de l'AME et des prestations sociales aux étrangers.
41:25Destruction de l'audiovisuel public.
41:27Fin des aides aux énergies renouvelables
41:29et des crédits politiques de la ville, etc.
41:31Mesurons-nous bien ce que cela signifie ?
41:33La suite du film se déroule en temps réel
41:35de l'autre côté de l'Atlantique,
41:36adhésion à l'international de l'autocratie,
41:38anéhantissement de la science,
41:39disqualification des juges,
41:41musulmans des médias,
41:41activation des milices.
41:42Elle pourrait dire aussi
41:43les sept plaides d'Egypte
41:44et puis Mme Le Pen va manger les enfants.
41:47Pourquoi pas ?
41:48Mais vous voyez, en fait,
41:50ces gens se croient tout perdre.
41:52Mais elle peut se perdre.
41:53Il n'y a rien qui est arrivé.
41:54C'est-à-dire que vous verrez
41:57qu'ils ne reconnaîtront pas le suffrage.
42:00Parce que d'abord,
42:01ces gens méprisent le peuple.
42:02Et Mme Gaznev,
42:04elle méprise le peuple.
42:05Elle sort de son rôle.
42:07Est-ce qu'elle doit être sanctionnée ?
42:07Elle a fait ça à titre personnel.
42:09Non, c'est à son en-tête.
42:11C'est à son en-tête.
42:12Non, mais là, c'est pas l'ordre.
42:13Non, mais François Valigny,
42:14vous auriez le patron d'un service,
42:16je ne sais pas,
42:16du ministère intérieur
42:17qui donne des avis comme ça.
42:19Eh bien,
42:19ça choquerait tout le monde.
42:20C'est sur LinkedIn.
42:23Sur le fond, je dis avec elle.
42:24Mais elle a eu tort
42:25de le faire en tant que directrice.
42:26C'est un réseau social, LinkedIn.
42:28C'est un réseau social.
42:28Elle est d'accord avec elle sur le fond.
42:30Sur le fond, oui, globalement.
42:31Donc, c'est un mépris du peuple.
42:32Elle dit, elle explique.
42:33Elle explique donc qu'elle regrette
42:35qu'il va y avoir une dissolution.
42:38Et donc, ensuite,
42:38le RN va l'emporter.
42:40Et donc, elle déplore.
42:41Si ce n'est pas le mépris du peuple,
42:42c'est un problème.
42:43On a le droit
42:44de ne pas être d'accord
42:44avec le résultat des élections
42:46sans mépriser les gens
42:46qui en votent.
42:47Mais on accepte, c'est tout.
42:48Oui, on l'accepte.
42:49Moi, j'accepterai.
42:50Je la combattrai avant,
42:52après, pendant.
42:53Bien sûr.
42:53J'accepterai, bien sûr.
42:54C'est la démocratie.
42:55C'est parce qu'elle est créée.
42:56On me dit que Johanna Roland
42:57pourrait être ministre ?
42:58Non.
43:00Mais s'il y a un gouvernement socialiste,
43:02tout est possible.
43:02Ça libère les places
43:03pour la mairie de Nantes.
43:04C'est pas parce qu'elle est...
43:05La maire de Nantes.
43:07On a beau dire,
43:08ça fait plaisir.
43:09Vous avez l'esprit patriotique.
43:11Alors, si elle devient
43:11ministre de l'Intérieur,
43:12faites gaffe aux contraventions.
43:14Vous allez prendre cher.
43:17On rigole moins.
43:19Non, mais c'est terrible.
43:21Oui, oui.
43:21C'est sûr, c'est terrible.
43:22Mais c'est ce que je vous ai dit.
43:23Vous m'avez pas dit.
43:23Vous m'avez dit, la gauche...
43:25Alors, un gouvernement...
43:26Moi, je maintiens ce que je vous ai dit.
43:28Je ne change pas un mot.
43:28Alors, on va revoir mon petit diagramme.
43:32Je le dis à Benjamin Hannault.
43:33Parce que je pense que
43:35je n'écarte pas l'hypothèse
43:36gouvernement de gauche.
43:38Oui.
43:38Nous sommes d'accord.
43:39Donc, on va revoir
43:40ce que les partis de gauche
43:41ont fait à l'élection présidentielle.
43:42Les trois.
43:43Parce que la France Insoumise
43:44n'y serait pas.
43:44Si c'est un gouvernement de gauche.
43:46Je rappelle,
43:47Europe Écologie Les Verts,
43:494,63%.
43:50Fabien Roussel, 2,28%.
43:51Anne Hidalgo, PS, 1,75%.
43:531,75% le PS.
43:55Malgré ça,
43:56dirige le Conseil Constitutionnel.
43:59Dirige le Conseil d'État.
44:01Dirige à peu près
44:01toutes les autorités indépendantes
44:03de ce pays.
44:04La Cour des Comptes.
44:06Dirige effectivement
44:06la Cour des Comptes.
44:07Est-ce que c'est bon ?
44:08Comment ?
44:08La CNAM.
44:08Apparemment, la CNAM, mais oui.
44:10Mais c'est ça qui me sidère.
44:12C'est ça qui me sidère absolument.
44:14C'est-à-dire que le PS fait moins de 2%
44:17et il occupe les postes clés.
44:19De quelle couleur il est le privilège ?
44:21Qu'est-ce que vous en pensez ?
44:22Il est plutôt rose en l'occurrence, mon cher.
44:24Le problème, c'est que c'est aux fonctionnaires
44:25qui sont tous politisés.
44:26Il devrait y avoir des hauts fonctionnaires
44:27qui n'ont jamais travaillé
44:29pour un parti politique.
44:30Non, mais ça, le coup de la CNAM,
44:31c'est exceptionnel.
44:31Il devrait y avoir un preuve système.
44:33Ça, c'est exceptionnel.
44:34Mais parce que, au fond,
44:36pourquoi tous ces gens-là ?
44:38Parce que ces gens-là,
44:40et on en arrive toujours à la même chose,
44:42le nerf de la guerre,
44:43c'est de l'argent.
44:44C'est-à-dire qu'ils ont le sentiment
44:47qu'ils ne sont pas payés
44:48à leur juste valeur.
44:49Voilà, pour résumer.
44:51C'est-à-dire qu'ils sont aux fonctionnaires.
44:52Comment ?
44:53Moi, je ne crois pas.
44:54Je ne crois pas que ce soit ça leur moteur.
44:55Ce n'est pas ça qui les a nus.
44:56Non, ils pensent être le bien.
44:58Ils pensent qu'ils sont meilleurs.
45:00Ils pensent que, moralement,
45:01ils ont une mission.
45:02Ils sont heureux de se regarder
45:04dans ce miroir.
45:05Mais quelle part de la politique ?
45:06Nous allons sauver la France.
45:09Mais non, mais quand tu penses
45:10que tu es dans la morale...
45:11Ils sont trois.
45:11Noam, quand tu penses
45:12que tu es dans la morale...
45:13Ils s'avouent le mal.
45:14Et par ailleurs, moi, je suis désolé.
45:16À l'air, ils disent peut-être
45:17pas les mêmes choses,
45:18mais finalement, ils font la même chose
45:19à la fin des fins.
45:20C'est-à-dire ?
45:21Moi, je suis vraiment...
45:22Je suis excédé par cette affaire,
45:24si vous voulez, récurrente à LR
45:26de la droite française
45:27qui, en réalité,
45:29les gars nous disent
45:30non, non, on ne veut pas gouverner
45:31avec le macronisme.
45:32Ils ne veulent pas non plus, évidemment,
45:34même discuter avec le RN.
45:36Et donc, à la fin des fins,
45:37ils cèdent toujours à ce chantage moral.
45:39Oui.
45:39Et je suis excédé par ça.
45:41Vous avez raison.
45:42Voilà.
45:42Vous avez raison.
45:43Alors, ça craque un peu,
45:45la poutre bouge.
45:46C'est-à-dire que Sophie Primasse...
45:47Mais elle s'est fait reculer.
45:48Il a l'harculé.
45:49Roger Caron.
45:49Roger, il a un petit poil reculé aussi.
45:51Ah bon, il a reculé ?
45:52Un peu, etc.
45:53Mais vous avez parfaitement raison.
45:55Il suffit de parler avec...
45:56Mais leurs électeurs
45:57ont déjà fait voler.
45:58Mais les électeurs,
45:59ils sont partis.
45:59C'est digue, hein ?
46:00Évidemment, les électeurs...
46:01Et le risque, c'est qu'ils votent
46:02directement la prochaine fois
46:03en se disant
46:04on en a marre de ces mous du genou
46:05et ils vont aller voter directement.
46:07D'ailleurs, je me demande
46:08si c'est une expression pour ça.
46:09Comment ?
46:10C'est-à-dire que la dernière fois...
46:12Je vais tenter...
46:13Non, pas malgré eux.
46:15La dernière fois,
46:16Emmanuel Macron a dissous.
46:18Ses stratèges lui disaient
46:19majorité absolue pour le RN.
46:20Il n'y a pas eu de majorité absolue
46:21pour le RN.
46:23Donc, s'il se dit
46:24je dissous une deuxième fois
46:25et je me retrouve
46:26sans majorité absolue
46:27une nouvelle fois,
46:28le prochain,
46:29c'est sur moi que ça tombe.
46:30Parce qu'il n'y aura plus
46:31que cette possibilité-là
46:32que je ne pourrais pas dissoudre
46:33pendant un an.
46:34Donc, pour être sûr
46:35de dissoudre
46:37et d'avoir une majorité absolue
46:38pour le RN,
46:40il fallait créer
46:40ce qu'il est en train de créer là
46:41avec le vote de confiance
46:44pour François Bérou
46:45lui accorder
46:45d'aller au vote de confiance
46:46en sachant que c'était le casse-pipe.
46:48C'est compliqué.
46:48En mettant Bruno Le Maire
46:50comme un épouvantail
46:51pour que le socle commun explose.
46:53Et aujourd'hui,
46:54en tentant pourquoi pas
46:55un Premier ministre de gauche
46:56pour dire
46:56regardez,
46:56j'ai tenté toutes les solutions,
46:58rien ne fonctionne.
46:59C'est pas un peu complotiste
47:00cette thèse ?
47:01Non, c'est pas complotiste,
47:02c'est machiavélique.
47:04Oui.
47:04C'est un peu compliqué
47:06de leur prêter
47:06autant de calculs.
47:08Si je vous le dis,
47:09c'est qu'on me l'a dit.
47:10Oui.
47:10Oui, mais...
47:12D'accord.
47:12À plusieurs endroits.
47:13J'ai entendu.
47:14Non, mais c'est...
47:14Bon, puisque vous parlez justement
47:16de 50 nuances de droite,
47:17écoutez M. Retailleau
47:18ce qu'il disait hier
47:19précisément sur la question
47:20que vous souleviez
47:22et il soulignait
47:23à juste titre d'ailleurs
47:24qu'il s'était fait insulter
47:25par le Rassemblement National
47:26sur votre plateau
47:27par Jean-Philippe Tanguy.
47:28Absolument, de salaud.
47:29Donc, ça s'entend
47:30ce que dit M. Retailleau.
47:31Écoutons.
47:31C'est jusqu'au 20.
47:33Hier, sur le plateau
47:34d'une chaîne de télévision,
47:36d'information,
47:37M. Tanguy m'insultait
47:38en me traitant de salaud.
47:40Il y a quelques semaines,
47:41un de vos confrères
47:43sur une autre chaîne
47:44demandait à Marine Le Pen
47:46si elle devait choisir
47:47entre M. Faure et Bruno Retailleau
47:49qui elle choisirait.
47:50Rien.
47:51Et elle développe,
47:52elle dit
47:52moi je ne suis ni de droite
47:54ni de gauche
47:55et elle développe des idées
47:56qui sont des idées de gauche
47:57sur le plan économique.
47:58Ils n'ont pas voté
47:59la réforme de la retraite.
48:00Ils n'ont pas voté
48:01les 15 heures en contrepartie
48:02du Ressa.
48:02Ils n'ont pas voté
48:03la réforme de l'assurance chômage.
48:05Et quand il s'agit
48:06de voter la taxe Zuckman,
48:08prudemment,
48:09ils se sont abstenus.
48:10Moi je pense que
48:11la politique
48:12c'est la droiture,
48:13la rectitude
48:13et ce sont les convictions.
48:15C'est non,
48:15c'est jamais.
48:16C'est non,
48:17je l'ai dit.
48:19Non mais pardon,
48:20il y a eu des statistiques
48:21aujourd'hui
48:22sur l'immigration,
48:24sur le changement démographique
48:25en France
48:25qui montre que la France
48:26devient un pays
48:27de plus en plus africain.
48:28Si vous considérez
48:29que ça c'est une urgence
48:30avant tout,
48:32eh bien vous vous en occupez.
48:34Et Bruno Retailleau
48:34disait ça
48:35avant de se faire insulter
48:36puisqu'il l'a dit
48:37à la dissolution.
48:38Il semblerait
48:40qu'il n'y ait pas possibilité
48:44d'avoir
48:45un gouvernement de gauche,
48:47cher Gauthier Lebrecht.
48:49J'ai dit que
48:50ce n'était pas exclu.
48:50Il semblerait que
48:51la thèse du gouvernement technique
48:53soit quand même privilégiée.
48:54Il semblerait.
48:57Il semblerait.
48:58Il semblerait.
48:59Il semblerait.
49:00C'est ce que je crois comprendre.
49:03En tout cas.
49:05Il va falloir trouver des techniciens.
49:06Il va falloir en trouver
49:07une vingtaine.
49:08Bon,
49:08alors il y a quelqu'un
49:09qui nous aime bien manifestement,
49:11qui nous regarde
49:12et qui m'envoie ce message,
49:13qui dit
49:14moi j'ai une solution.
49:15Yoann Ozaï,
49:16Premier ministre,
49:17moi il m'a mis
49:18aux affaires étranges,
49:19je ne sais pas ce que ça veut dire.
49:20Maître Godelanel,
49:20garde des Sceaux,
49:21Elisabeth Lévy à l'intérieur,
49:22Gauthier Lebrecht à la communication,
49:24la communication.
49:25Oui,
49:25exactement.
49:26Eric Gauthier à l'économie,
49:28dit-il,
49:29Jean-Claude Dacier au sport,
49:30Brigitte Millau à la santé.
49:31Oui,
49:32il nous connaît bien
49:32parce qu'il gère
49:33Charlotte Dornelas à l'écologie,
49:35etc.
49:37Raydel,
49:37il n'a rien du tout.
49:38Comment ?
49:39Moi je reste ici,
49:39moi.
49:40Moi je vais rester ici,
49:41très heureux.
49:41Vous allez quand même tous
49:43devoir travailler sous mes ordres,
49:44j'espère que ça ne vous dérange.
49:45L'intérieur,
49:45moi ça me plaît beaucoup.
49:47Vous allez travailler sous mes ordres.
49:50On m'a accordé le rôle principal.
49:51Écoutons M. Lecornu,
49:52écoutons M. Lecornu,
49:54On a une majorité
49:57très relative
49:58de plusieurs formations politiques
50:01qui au fond
50:01sont prêts à s'accorder
50:02sur un budget commun.
50:04Des formations politiques
50:05de l'opposition,
50:06notamment de gauche,
50:08qui au fond
50:08veulent aussi cette stabilité,
50:10veulent un budget
50:10pour la France
50:11et pour la sécurité sociale
50:12avant la fin de l'année,
50:14mais ils mettent des conditions
50:15et ce que je peux donc vous dire
50:16c'est que je sens
50:17qu'un chemin est possible encore,
50:19il est difficile
50:20et j'ai dit au président
50:21de la République
50:22que les perspectives
50:22de dissolution
50:23vont s'éloigner
50:24et que je pense
50:25que la situation
50:26permet pour le président
50:28de nommer un premier ministre
50:29dans les 48 prochaines heures.
50:30J'ai désormais
50:31l'intime conviction
50:31que l'équipe
50:33qui devra
50:33prendre les responsabilités
50:35dans les temps à venir,
50:37quelle qu'elle soit,
50:38quel que soit le choix
50:39du président de la République,
50:40devra être une équipe
50:41qui est complètement déconnectée
50:42des ambitions présidentielles
50:43pour 2027.
50:45C'est clair.
50:47Dans la même interview,
50:48il n'exclut pas
50:49le gouvernement PS.
50:49Moi, je vous ai répété
50:50ce que le Premier ministre
50:51vient de dire.
50:52Je maintiens
50:52que l'exégèse
50:53de M. Le Brest
50:54comprenait parfaitement.
50:56Merci du soutien,
50:57ça me fait énormément.
50:58Je n'exclus pas cette hypothèse-là,
50:59mais ça n'est pas
51:00ce qui a été dit.
51:02Mais voilà, merci.
51:03Mais non, mais
51:03j'essaie d'être honnête.
51:04Ce qui va être exclu
51:05dans quelques secondes,
51:06c'est nous.
51:07Oui.
51:07On en va jusqu'à demain matin.
51:09Nous allons parler.
51:10Chacun pourra se reposer.
51:13Il est terrible.
51:17Bon, on garde le sourire.
51:18Écoutez,
51:19ce n'est pas une mauvaise...
51:20Vraiment,
51:20alors je vais vous dire,
51:21ce n'est pas une mauvaise nouvelle
51:22si effectivement
51:24ce sont des grands professionnels
51:26qui sont nommés...
51:28Vous tombez dans le panneau.
51:28Votre panneau.
51:29Non, non.
51:29Vous tombez dans le panneau.
51:31C'est impressionnant.
51:32Je vous dis...
51:32Écoute,
51:32quand je vois la classe politique
51:34aujourd'hui...
51:35Mais ça a marché où, Pascal ?
51:36Quand je vois la classe politique
51:38aujourd'hui...
51:39Franchement,
51:40Pascal, les députés
51:41sont des politiques...
51:43C'est un drame,
51:43parce que les députés
51:44ne sont pas des technos
51:45qui sont dans le panneau.
51:45Écoutez,
51:46quand je vois...
51:46Quand je vois le niveau
51:50de la classe politique
51:52aujourd'hui...
51:53C'est un drame, c'est ça.
51:53C'est un drame.
51:53Quand je vois...
51:54Écoutez,
51:54on verra.
51:55C'est un marché où ?
51:56Le refus de retourner au...
51:57Est-ce que je peux terminer ?
51:58Le mythe de Draghi en Italie.
52:00C'est ça.
52:00Est-ce que je peux terminer ?
52:00Quand je vois le niveau
52:02du Parlement aujourd'hui,
52:04quand je vois le niveau
52:04des interventions
52:05aujourd'hui politiques,
52:07on va attendre.
52:08Mais si on met
52:09des grands professionnels...
52:11Merci, Pascal.
52:12Si on met des grands professionnels...
52:15Si !
52:16Si !
52:17Je n'ai pas dit...
52:18Ils sont à l'Assemblée.
52:19Oui.
52:19Et ils ont tous peur
52:20de perdre leur siège.
52:21Vous tombez dans le pied.
52:22Vous êtes...
52:23Voilà, on n'est pas...
52:24Ce n'est pas la 4ème République.
52:25J'attends de voir.
52:26Ah ouais, non mais...
52:27J'attends de voir.
52:28Faut ça pour sauver ma...
52:28Si on ne dissout pas l'Assemblée,
52:30faut...
52:30J'attends de voir.
52:31Avec vous, tout nouveau, tout beau.
52:34S'aurait...
52:35Comprenez-vous bien.
52:36Je préférerais une dissolution.
52:38Je trouve que c'est la logique
52:39des institutions.
52:40Aujourd'hui,
52:41tu dois retourner au peuple.
52:43Mais, comme dit l'autre,
52:44ça aurait pu être pire.
52:45Oui.
52:45Voilà.
52:47Elisabeth...
52:48Ça aurait pu être pire
52:48que là, maintenant ?
52:49Non, ça pourrait être pire
52:51que le gouvernement.
52:52Les techniciens.
52:53Oui.
52:53Ça pourrait être...
52:54Écoutez, si vous mettez
52:55Marine Tondelier,
52:56effectivement, à l'intérieur...
52:57Il y a une hiérarchie dans l'Europe.
52:58Je veux dire...
52:59Il y a une hiérarchie dans l'Europe.
53:01Si vous mettez Marine Tondelier
53:02à l'intérieur...
53:03Si vous mettez M. Roussel...
53:06A l'économie.
53:07A l'économie.
53:08A l'économie.
53:09Un communiste...
53:10La dernière fois qu'on a eu
53:11des communistes,
53:11c'était il y a 40 ans.
53:1250 ans, c'est en 84 ?
53:1383 ?
53:14Non.
53:15Non, en 83.
53:16Il y a eu des communistes.
53:18Vous avez même oublié
53:20François Mitterrand.
53:21Avec Jospin.
53:22Oui, avec Guesso.
53:23Guesso.
53:23Guesso était au transport.
53:24Eh bien, vous voyez,
53:25j'avais oublié.
53:26Caron aussi à l'agriculture.
53:27Vous vous souvenez
53:27les quatre ministres ?
53:28Charles Vitterman,
53:31Anissé-le-Port,
53:32Marcel Rigou,
53:33Marcel Rigou et...
53:34Jacques Ralit.
53:35Et Jacques Ralit.
53:36Bref, on se retrouve
53:37dans une semaine.
53:38on sera au même stade.
53:39Le gouvernement sera...
53:39Il aura gagné une semaine
53:41s'il ne crache pas dessus.
53:42Écoutez,
53:43on n'est jamais à l'abri
53:45d'une surprise.
53:45On ne sait jamais
53:46ce qui peut se passer.
53:48Bon.
53:48Je vais dire merci
53:53à David de Tonnelier
53:55qui était avec nous ce soir
53:57à La Vision.
53:58Laurent Capra
53:59qui était à la réalisation.
54:01Paul qui était au son.
54:02Merci à Benjamin Aneau
54:03qui est de retour.
54:04Lucas Conselves
54:05qui était de retour hier soir déjà.
54:07Astrig Yalik.
54:08Toutes ces émissions
54:09sont à retrouver
54:10sur cnews.fr.
54:12Et c'est donc maintenant
54:13Gauthier Lebrecht
54:13qui va tenter
54:15de nous expliquer
54:16ce qu'il a entendu
54:16tout à l'heure.
54:17Bonne soirée.
54:19Je ne le ferai plus jamais.
54:21C'est terminé.
Recommandations
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