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Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros

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00:00:00Bonjour à tous, nous sommes ce matin sur l'antenne d'Europe 1 jusqu'à 10h30 et nous sommes sur Cineau jusqu'à 10h30 également pour l'heure des pros.
00:00:10Friedrich Merz, le chancelier allemand, a affirmé hier qu'il fera tout pour lever l'interdiction de la vente des voitures thermiques neuves au sein de l'Union Européenne en 2035.
00:00:23C'est une nouvelle importante qui concerne des millions d'Allemands et au-delà des Français, des Italiens, des Espagnols.
00:00:28Croyez-vous qu'elle soit beaucoup commentée ce matin ? C'est une information concernante, comme on dit.
00:00:35Dans quel type d'automobile rouleront les Européens dans 10 ans ?
00:00:39Friedrich Merz a pris une décision de bon sens, si tant est qu'on puisse encore utiliser cette expression.
00:00:45L'Union Européenne a plongé l'industrie automobile dans la crise en obligeant les constructeurs à abandonner le thermique pour des raisons purement idéologiques.
00:00:53Résultat, Mercedes, BMW, Audi, Fleuron de l'industrie allemande sont en très grande difficulté, des milliers d'ouvriers au chômage.
00:01:01Et ce qui se passe en Allemagne est aussi vécu en France.
00:01:04Conséquence également l'arrivée en Europe de voitures chinoises qui inonderont le marché, voitures moins chères et plus performantes.
00:01:13L'Europe est en retard dans ce domaine et je ne vous parle pas des conséquences écologiques avec notamment les batteries de ces voitures électriques qui ne sont pas sans danger pour la planète.
00:01:23Bref, on a fait n'importe quoi, comme d'habitude, comme pour le nucléaire et tout ça au nom de l'idéologie, instillée chaque jour par des minorités actives qui font campagne.
00:01:36Depuis 40 ans, l'Union Européenne et les petits hommes gris imposent des choix contraires à la volonté des peuples.
00:01:43Il est temps que ça s'arrête.
00:01:44Monsieur Mertz a dit stop, tant mieux, puisse-t-il être suivi par tous ses homologues, chef d'État ou Premier ministre.
00:01:53Il est 9h01, Alice Sommerer.
00:02:06Bonjour Pascal, bonjour à tous. Emmanuel Macron doit nommer un nouveau Premier ministre dans les prochaines heures.
00:02:11Le président de la République l'avait promis. Plusieurs options semblent possibles, dont celle de reconduire Sébastien Lecornu.
00:02:17Le Premier ministre démissionnaire assure de son côté ne pas courir après le job et avoir terminé sa mission.
00:02:2313e jour du procès de Cédric Jubilard, soupçonné d'avoir tué son épouse Delphine en 2020.
00:02:28Journée majeure, c'est l'accusé qui sera entendu aujourd'hui et devra répondre aux avocats et à la cour.
00:02:33Hier, l'ex-compagne de Cédric Jubilard a témoigné.
00:02:36Elle a tenté de le défendre en maintenant ne pas croire à sa culpabilité.
00:02:38« Je crois que ce sera une paix durable », ce sont les mots de Donald Trump.
00:02:42Il s'est exprimé quelques heures après la signature de l'accord entre Israël et le Hamas.
00:02:46Le président américain s'est réjoui d'avoir réussi à créer la paix.
00:02:49Je voudrais quand même, avant d'entamer les débats, prendre à témoin la société française.
00:02:57J'ai eu le 9 septembre 61 ans.
00:03:01Il se trouve que ma maman écoute régulièrement cette émission.
00:03:04Je viens de parler à l'instant.
00:03:07Elle vient de m'envoyer ce texto « Je n'aime pas ton débraillé ».
00:03:10J'ai 61 ans.
00:03:15« Je n'aime pas ton débraillé ».
00:03:17C'est magnifique.
00:03:18Voilà où on en est, madame, messieurs.
00:03:20Mais oui.
00:03:21Elle a ajouté « bisous ».
00:03:22C'est bien.
00:03:23Avec un émoji.
00:03:24Donc, c'est tout ce que je voulais vous dire.
00:03:26Parce que le reste, bon, on va parler de politique, tout ça.
00:03:29« Je n'aime pas ton débraillé ».
00:03:30« Bisous ».
00:03:32Alors, qu'est-ce que je fais ?
00:03:33Je me rabille ?
00:03:34Non, mais c'est quand même extraordinaire.
00:03:37Elle n'a pas tort.
00:03:38Non, mais c'est quand même extraordinaire.
00:03:40Une maman qui prône.
00:03:41Non, mais vous vous rendez compte dans quel état on a…
00:03:43Bon, bref.
00:03:44Avec André Valigny, on s'est accordé.
00:03:46Rachel Cannes est avec nous.
00:03:48Je la remercie, André.
00:03:50Nous sommes avec Laure Lavallette du Rassemblement National.
00:03:53On va en parler dans une seconde.
00:03:54André Valigny, Richard Millet, Georges Fenech, Olivier Delagarde nous rejoindront tout à l'heure.
00:03:59Et Jules Torres.
00:04:00Alors, vous êtes là ce matin.
00:04:01Je vous ai appelé dès l'aurore.
00:04:03Parce qu'il y a une réunion à 14h30 à l'Elysée.
00:04:07Vous n'êtes pas convié.
00:04:08Bon, on pense qu'on veut des sondages.
00:04:10Mais vous faites quand même 36% des sondages dans les intentions de vote.
00:04:12Vous n'êtes pas convié avec la France Insoumise qui, a priori, représente 8% des sondages.
00:04:18Bon.
00:04:18Alors, il y a deux solutions.
00:04:20Soit vous n'êtes pas convié parce que le président de la République saura déjà qui est Premier ministre.
00:04:24Et il a convoqué les forces qui participeront à ce gouvernement.
00:04:28C'est-à-dire ce qu'on appelle l'arc républicain.
00:04:30Ou ce qu'il appelle l'arc républicain.
00:04:32Soit il a convoqué à 14h30 et que le Premier ministre ne sera pas encore nommé.
00:04:38Jules Torres, est-ce que vous avez des infos ?
00:04:40Déjà, la convocation à ces partis politiques a été envoyée à 2h du matin.
00:04:44Ce n'est pas vous.
00:04:45Si vous avez des très bonnes idées à 2h du matin.
00:04:48Mais en tout cas, ça a été envoyé à 2h du matin.
00:04:49Donc ça, c'est la première des choses.
00:04:5014h30, sans la France Insoumise et l'ERN, il y a deux raisons.
00:04:55D'abord, parce qu'Emmanuel Macron considère qu'ils ne sont pas dans l'arc républicain.
00:04:58Ça, c'est évidemment extrêmement critiquable.
00:04:59La deuxième, c'est parce que et LFI et l'ERN disent qu'on va censurer immédiatement le prochain gouvernement.
00:05:04Ce que ne disent aucun des autres partis.
00:05:06Voilà pour l'explication.
00:05:07Il a deux solutions à Emmanuel Macron.
00:05:08Soit il nomme avant, et dans ce cas, il voit les verts, peut-être à l'air, dire « bon, on ne revient pas à cette réunion ».
00:05:15Soit il nomme après, ce qui revient en gros à dire « bon, je vous préviens, je vais nommer un tel, faites les fous et je dissous ».
00:05:21C'est très simple.
00:05:22L'équation, c'est celle-ci.
00:05:24Bon, Laure Lavalette, pourquoi n'êtes-vous pas convoquée à 14h30 à l'Elysée ?
00:05:30Sûrement parce qu'on ne fait pas partie du parti unique qui essaye de garder ses postes coûte que coûte.
00:05:36Ils sont prêts à vendre leur mère pour un plat de lentilles.
00:05:40On a bien vu Mme Borne avec la réforme des retraites.
00:05:43Ou leurs frères.
00:05:44C'est hallucinant.
00:05:46En tout cas, ce qui est sûr, c'est que le spectacle qui est offert aux Français est absolument déplorable.
00:05:50C'est vrai que je représente, moi toute seule, 11 millions d'électeurs.
00:05:53C'est pas rien.
00:05:55Nous sommes arrivés très en tête aux Européennes, très en tête au premier tour des législatives l'année dernière.
00:06:00On a des sondages qui nous donnent un score absolument faramineux.
00:06:03Et le président de la République veut faire comme si nous n'existions pas.
00:06:07Mais ce qui est extraordinaire, c'est que toute cette politique vous sert.
00:06:10C'est ça le grand paradoxe.
00:06:12C'est-à-dire que chaque jour, on a le sentiment, quand on entend Mme Borne, quand on entend les uns et les autres,
00:06:17que chaque jour, ils ne comprennent pas que ça sert, que c'est contre-productif et que vous ne faites que monter.
00:06:24Donc, ou ils sont complètement idiots, ce qui est possible.
00:06:27C'est la phrase de Bocard, s'il y a un plan ou si c'est de la bêtise, privilégiez toujours la bêtise,
00:06:32parce qu'elle est beaucoup plus courante.
00:06:35Mais ils pourraient simplement vous convoquer, échanger avec vous.
00:06:39Mais ils ne veulent pas ça, Pascal Pro, là, ils s'accrochent vraiment pour savoir comment tenir,
00:06:43comment durer un peu plus.
00:06:44Il n'y en a pas un qui a envie de revenir devant les Français.
00:06:46Et ils crèvent de trouilles.
00:06:47LFI, d'ailleurs, LFI n'est pas contre-revenir devant les Français.
00:06:51Pas comme vous, avec une dissolution, mais parce que LFI demande la destitution du président de la République.
00:06:56Mais de toute façon, on n'a pas le choix.
00:06:57Vous savez, je pense vraiment que l'intérêt du pays commande la dissolution.
00:07:01Là, on a besoin de faire des grands choix.
00:07:03L'État de la France nécessite des grands choix pour faire ces grands choix.
00:07:06Il faut une majorité.
00:07:07Et cette majorité, on peut la retrouver simplement en revenant dans les urnes.
00:07:10Ça va être très clair.
00:07:10Les familles politiques vont venir sur vos plateaux.
00:07:12On va parler de nos programmes.
00:07:14Ça va être simple.
00:07:14Plus d'immigration, moins d'immigration.
00:07:15Plus de sécurité, moins de sécurité.
00:07:18Je rappelle que vous êtes député, évidemment, député dans le sud de la France.
00:07:21C'est ça, au soleil.
00:07:22À Toulon.
00:07:23Je trouve un peu choquant cette forme de privatisation de l'Élysée.
00:07:26Georges Fenech.
00:07:27Privatisation de l'Élysée.
00:07:28Avec ses propres amis.
00:07:30Or, je croyais que...
00:07:31Là, il y a des amis.
00:07:32Il y a aussi Europe Écologie.
00:07:34Europe Écologie des Verts.
00:07:35C'est le président de tous les Français.
00:07:36Oui, je suis d'accord avec vous.
00:07:37De tous les Français.
00:07:38Mais Europe Écologie...
00:07:39Il n'a pas à écarter 11 millions et je ne sais plus combien.
00:07:43Non, mais le paradoxe, c'est que Europe Écologie des Verts,
00:07:45Mme Tondelier sera là.
00:07:46Mme Tondelier, c'est Éliott Develle qui l'appelle comme ça.
00:07:49C'est Mme Sainte-Séline.
00:07:50Oui.
00:07:51C'est Mme Sainte-Séline.
00:07:52Elle y était, oui.
00:07:52Elle y était.
00:07:53C'est Mme Sainte-Séline.
00:07:54En écharpe tricolore.
00:07:55Voilà.
00:07:55Donc, c'est des gens qui étaient présents dans ce qui s'est passé,
00:07:59des attaques contre les gendarmes et tout ça.
00:08:01Donc, vous avez Mme Sainte-Séline qui est là, selon les mots d'Éliott Develle.
00:08:05Et puis, vous avez le Rassemblement National qui est un parti,
00:08:08que je sache, qui convainc 36% dans les derniers sondages
00:08:13et qui n'est pas convié.
00:08:14Donc, il y a là quelque chose, me semble-t-il, qui est choquant.
00:08:18Qui est choquant.
00:08:19Vous avez le patron du parti des 100 millions de morts aussi.
00:08:21Le parti communiste n'est pas plus respectable que le Rassemblement National.
00:08:24Merci, M. Torres.
00:08:25Effectivement, la journée commence bien de vous comparer.
00:08:27Vraiment, j'ai bien fait de venir.
00:08:29Non, mais c'est vrai.
00:08:30Excusez-moi.
00:08:30Non, mais je ne rentre pas là-dedans.
00:08:32Parce que, je veux dire, je ne vais pas dire à M. Roussel que...
00:08:35Je ne vais pas dire qu'il était responsable.
00:08:36Il est parti.
00:08:37Il y avait eu une histoire avec des millions de morts.
00:08:39Je ne rentre pas là-dedans.
00:08:40parce que tout cela est loin.
00:08:42Et puis même, ça n'élève pas le débat.
00:08:44Les choses ont changé.
00:08:45Mais en revanche, le Rassemblement National, bien sûr, a toute sa place.
00:08:51Sauf qu'ils sont là pour faire une tambouille électorale
00:08:53dont nous ne voulons pas non plus faire partie.
00:08:55Je ne pense pas qu'ils soient allés...
00:08:57C'est-à-dire, même si Emmanuel Macron avait invité le Rassemblement National,
00:09:00je ne suis même pas sûr que Marine Le Pen et Jordan Bardalas y seraient rendus.
00:09:02Bon, André Valéni, qui est avec nous, qui paraît sombre ce matin.
00:09:05J'ai l'impression...
00:09:06Qu'est-ce qui se passe, André ?
00:09:07J'ai l'impression que vous êtes sombre.
00:09:09Encore sous le choc de la cérémonie d'hier soir au Panthéon, qui est grandiose.
00:09:13C'était vraiment la République dont tout ce qu'elle a de plus...
00:09:15Bon, ce que je veux dire, c'est que je reprends plutôt ce que dit Jules Torres,
00:09:19à savoir que comme le RN et LFI, on dit que de toute façon...
00:09:23Juste une parenthèse, il ne reste plus que ça.
00:09:25Ces cérémonies-là, si ça vous satisfait, il ne reste plus que ça.
00:09:28Allez dire aux gens qui ne finissent pas les fins de mois, que vous étiez hier entre vous,
00:09:33tous ensemble, à participer à une cérémonie.
00:09:37Ben oui, c'était ça les images.
00:09:39C'est ça que voient les Français.
00:09:40Ils voient des gens pour qui tout va bien, qui sont réunis ensemble,
00:09:45et puis les autres, ils n'arrivent même pas à finir les fins de mois.
00:09:47Mais très bien, vous dites que c'est une cérémonie-grosancieuse.
00:09:50Je suis plutôt d'accord avec vous.
00:09:52Mais je ne suis là aussi pas sûr que ce ne soit pas contre-productif.
00:09:56Je referme la parenthèse.
00:09:57À ce moment-là, on ne fait plus rien.
00:09:58Les rites républicains, ça a de l'importance.
00:10:00La liturgie républicaine, les grands hommes, aux grands hommes, la patrie reconnaissante,
00:10:04tout ça, pour moi, ça a encore du sens.
00:10:06Mais j'entends ce que vous dites.
00:10:07J'en reviens à ce que disait Jules Torres.
00:10:08Je pense que comme le RN et LFI auraient dit, premièrement,
00:10:12que de toute façon, ils n'iraient pas.
00:10:14Et deuxièmement, on dit que de toute façon, ils censuraient
00:10:17quelques gouvernements que ce soit.
00:10:18Ça explique peut-être un peu la non-invitation.
00:10:21Mais vous parliez d'images.
00:10:23Moi, je suis fière d'appartenir à une famille politique
00:10:25dont Marine Le Pen était au Mans, au milieu des Français,
00:10:30pendant que les autres sont en train de faire la queue,
00:10:32que ce soit à Matignon ou à l'Élysée, pour essayer de garder leur poste.
00:10:35Je pense que c'est ça qui est navrant aussi.
00:10:37C'est que pendant tout ce temps-là, on ne parle pas des Français.
00:10:39Vous savez, on est le 10 octobre.
00:10:40Les Français vont commencer à se chauffer.
00:10:42Donc, ils vont commencer à devoir choisir entre dîner ou se chauffer.
00:10:45C'est-à-dire, la question, elle est là.
00:10:46Donc, il faut en revenir aux urnes par respect pour ces Français
00:10:50et arrêter de se battre pour des postes.
00:10:52Richard Millet, qui ne s'est pas exprimé.
00:10:54Je ne suis pas exprimé là-dessus parce que je suis à peu près d'accord
00:10:56avec ce qu'il se dit, mais vous avez interrompu Jules Torres
00:10:58tout à l'heure à propos du communisme, de la référence au communisme.
00:11:01Mais je ne veux pas entrer dans une polémique.
00:11:03Je veux bien qu'on fasse ce débat-là.
00:11:05Non, non, mais Pascal, je voulais simplement dire
00:11:06qu'en face, ils font constamment référence à Vichy
00:11:10dès qu'il s'agit du Rassemblement national.
00:11:13C'est tout ce que je voulais dire.
00:11:14L'adjornamento a été fait à droite.
00:11:16Vous avez à la fois raison, mais ça n'a aucune importance, Richard.
00:11:21C'est-à-dire que, non seulement ça n'a aucune importance,
00:11:24mais c'est contre-productif.
00:11:25C'est ça que je veux vous dire.
00:11:27C'est l'échange que j'ai souvent avec André Valigny.
00:11:30Quand André Valigny dit
00:11:31le Rassemblement national est d'extrême droite,
00:11:34il a raison de le dire s'il le souhaite,
00:11:37mais je m'aperçois que les gens...
00:11:38Je m'aperçois que les électeurs ne perçoivent pas cela.
00:11:46Donc, il peut continuer à se...
00:11:49Comment dire ?
00:11:49Cette rengaine-là, elle peut être dit.
00:11:51On peut parler de Vichy, on peut parler de Pétain, etc.
00:11:53Je pense que les électeurs, ils sont loin de tout ça
00:11:56parce qu'ils savent très bien que des pages ont été tournées,
00:11:59que l'histoire est différente
00:12:01et qu'aujourd'hui, le RN, d'ailleurs,
00:12:05est sur des positions différentes.
00:12:07Non, mais je comprends très bien.
00:12:08Comme le PC, sur des positions différentes.
00:12:10Les attaques viennent constamment de la gauche avec Vichy.
00:12:14Mais j'entends bien, mais elles sont contre-productives.
00:12:17Bien sûr.
00:12:18Donc, elles sont contre-productives
00:12:20puisque vous le voyez au contraire.
00:12:22Donc, elles agacent sans doute.
00:12:24En fait, c'est la dernière chose.
00:12:25La dernière chose qui reste à dire sur le RN,
00:12:29parce que depuis deux ans, trois ans, manifestement,
00:12:31que Marine Le Pen, depuis les dernières élections législatives,
00:12:35c'est très difficile d'attaquer Marine Le Pen dans la forme.
00:12:38On peut ne pas être d'accord sur le fond.
00:12:40Je suis le premier à trouver que le plan économique n'est pas satisfaisant.
00:12:44Mais c'est très difficile sur la forme de l'attaquer
00:12:47parce qu'il n'y a pas de, entre guillemets, de dérapage.
00:12:50Il n'y a pas de dérapage.
00:12:51Donc, qu'est-ce qui reste ? Vichy.
00:12:54Sauf qu'au présent, il y a des radicaux.
00:12:56Il y a des gens qui sont très proches de l'idéologie nazie,
00:13:01les islamistes, les séparatistes, les communautaristes
00:13:04et qui, malheureusement, vont...
00:13:06qui ont quand même dealé pour des élections
00:13:09et qui seront cet après-midi en réunion avec le président de la République.
00:13:12C'est-à-dire ?
00:13:13C'est-à-dire, en fait, les gens qui se sont mis dans la nupesse,
00:13:17tous ces gens-là, ils ont été quand même en complicité
00:13:19avec une idéologie qui ne sert pas les Français
00:13:21et qui les met en danger, par ailleurs.
00:13:23Bon, M. Bardet l'a été avec hier soir sur cette antenne
00:13:26et ce qui est bien normal, d'ailleurs,
00:13:28il porte la même voix que vous.
00:13:29Écoutez ce qu'il a dit sur la blague.
00:13:31Pendant que les Français regardent affliger ce spectacle,
00:13:39le pays s'enfonce dans une interstitude
00:13:41et dans une instabilité majeure.
00:13:43Moi, que l'on soit extrêmement clair,
00:13:44parce que c'est un petit peu la musique
00:13:45que l'on entend depuis plusieurs jours,
00:13:47je ne laisserai jamais mon pays dans les mains de la gauche
00:13:49et encore moins dans les mains de l'extrême gauche.
00:13:51Par conséquent, lorsque j'entends sur vos plateaux
00:13:56ou dans les rédactions parler de rumeurs
00:13:58d'un potentiel Premier ministre, soit de centre-gauche,
00:14:02soit à gauche, il y aura évidemment une censure systématique.
00:14:05Peu importe le profil, Jean-Louis Borloo a été évoqué aujourd'hui.
00:14:09Oui, mais Jean-Louis, enfin, excusez-moi.
00:14:10Technique.
00:14:11Pourquoi pas Roselyne Bachelot ou Martine Aubry ?
00:14:15Enfin, je veux dire, la blague va devoir s'arrêter
00:14:17à un moment donné.
00:14:19Je vous propose d'écouter ce matin,
00:14:22c'est assez ironique d'ailleurs la manière dont ils s'expriment,
00:14:25je vous propose d'écouter Gabriel Attal
00:14:27qui a pris la parole ce matin,
00:14:28qui sera donc convoqué à cette réunion, Jules Torres.
00:14:31Donc il va retrouver le bureau du Président.
00:14:32Il va retrouver le bureau du Président.
00:14:33C'est pour la dernière fois qu'il y était,
00:14:35visiblement, il y a eu des éclats de voix.
00:14:36Est-ce qu'il va comprendre sa décision cet après-midi ?
00:14:38Oui.
00:14:39Il ne les comprend plus, disait-il, la semaine.
00:14:41Oui, mais il ne les comprend plus,
00:14:42mais tout est bon pour ne pas aller aux élections quand même.
00:14:45Je vous avais vu qu'hier, à ses députés,
00:14:47il a dit qu'il n'était pas pour la démission
00:14:48du Président de la République.
00:14:49Oui, bien sûr, bien sûr.
00:14:51Ils vont se rabibocher pour petits intérêts entre ennemis.
00:14:55Et la majorité absolue qui est contre
00:14:58c'est assez minable, finalement,
00:15:02ce spectacle qui est donné
00:15:03par ceux qui font de la politique aujourd'hui.
00:15:05Écoutez-moi, M. Attal.
00:15:08Il faut partager le pouvoir
00:15:09et ne pas donner le sentiment de s'acharner
00:15:11à vouloir garder la main sur tout.
00:15:14Parce que je pense que c'est ce qui explique aussi
00:15:15la difficulté d'un certain nombre de partis politiques,
00:15:18de l'opposition, de l'ancienne opposition,
00:15:20à se mettre autour de la table pour parler du fond.
00:15:24Décoder.
00:15:24Comment voulez-vous partager le pouvoir
00:15:26avec des gens qui ne s'entendent absolument pas ?
00:15:27Tout ça est grotesque, en fait.
00:15:29En fait, tout ça n'a pas de sens.
00:15:30C'est des gens qui disent des choses,
00:15:31ils font du bruit avec leur bouche,
00:15:33mais ça n'a pas de sens.
00:15:34Rien de ce qu'on entend depuis cinq jours n'a de sens.
00:15:36On a un Premier ministre qui démissionne
00:15:38après avoir menti à son ministre de l'Intérieur.
00:15:41On lui confie une mission de 48 heures.
00:15:44Il dit « Ma mission est terminée ».
00:15:45Là, ce qu'on entend, c'est qu'il pourrait être renommé.
00:15:48Ce qui ne serait pas une mauvaise chose.
00:15:49Il ne comprenne rien, ce qui serait peut-être la moins mauvaise des choses.
00:15:52Mais du reste, qu'est-ce qu'il ferait avec un gouvernement
00:15:55qui n'a pas d'assises, qui n'a pas de majorité ?
00:15:57On entend ressurgir ici ou là le gouvernement technique,
00:16:00mais ça n'a pas de sens.
00:16:01Le gouvernement technique, surtout dans une Assemblée nationale...
00:16:04Ça n'a pas de sens.
00:16:05Moi, je trouve que ça peut être très bien
00:16:06d'avoir des professionnels, au contraire,
00:16:08mais des professionnels de la profession.
00:16:10Qu'on mette des gens qui sachent de quoi ils parlent,
00:16:13ou une certaine hauteur de vue,
00:16:14et qui ne sont pas partisans.
00:16:16Par exemple, André Valigny,
00:16:17il pourrait être ministre de la Justice.
00:16:19Je ne le classe pas parmi des gens partisans.
00:16:21Oui, mais c'est-à-dire qu'il a des options.
00:16:26Non, mais il est suffisamment mature.
00:16:29Comment dire ? Il a une expérience.
00:16:30En plus, c'est des profils qui sont intéressants,
00:16:32des hommes qui ont passé un certain âge,
00:16:34qui ont dépassé quelques passions,
00:16:35qui peuvent...
00:16:36Alors, évidemment, si...
00:16:37On peut faire passer son nom, si vous voulez.
00:16:39Oui, non, mais ça y est, c'est fait.
00:16:40Mais du reste, la société civile,
00:16:42on en a quand même un peu soupé depuis 2017, pardonnez-moi.
00:16:45La République des spécialistes,
00:16:47ce n'est pas forcément ce qu'il y a de mieux.
00:16:47Ce n'est pas parce qu'un professeur
00:16:48est à l'éducation nationale que ça fonctionne.
00:16:50Ce n'est pas parce qu'un magistrat
00:16:51est à la justice que ça fonctionne.
00:16:53On veut des gouvernements...
00:16:53Les Français, ils ne veulent pas des hauts fonctionnaires,
00:16:55ils veulent des politiques qui agissent et qui réforment.
00:16:57Quand Bruno Attal...
00:16:58Moi, je ne dis pas aux fonctionnaires.
00:16:59Quand Bruno Attal dit...
00:17:00Gabriel.
00:17:02J'ai dit Bruno.
00:17:03Gabriel dit...
00:17:04Excusez-moi.
00:17:05Quand Gabriel Attal dit
00:17:06qu'il n'accepte pas de partager le pouvoir...
00:17:10Oui, mais là, ça veut dire quoi ?
00:17:11Ça veut dire, dans son esprit, à mon avis,
00:17:13ça veut dire qu'il ne fait pas jouer les règles constitutionnelles.
00:17:16Il a perdu le pouvoir politique.
00:17:18Il devrait présider.
00:17:20Ils n'ont plus gouverné.
00:17:21C'est ça qu'il lui a reproché, en fait.
00:17:22Quant à la dissolution,
00:17:24que vraiment, on ne veut pas avoir dissolution,
00:17:26ça, c'est la politique du trouillomètre.
00:17:28C'est-à-dire, je n'ai pas envie de me retrouver dans les électeurs.
00:17:30Et ça, ce n'est pas entendable.
00:17:32Alors, la valette qui est avec nous, qui est députée,
00:17:34vous, ça ne vous fait pas peur d'aller devant les électeurs ?
00:17:36Non, pas du tout.
00:17:37Moi, j'aime aller devant le peuple.
00:17:40Et puis, le général de Gaulle disait que c'était la cour suprême.
00:17:42Dans le bourbier dans lequel on est,
00:17:43on n'a pas d'autre choix que d'y retourner.
00:17:45Mais vous savez, moi, j'ai été un peu choquée
00:17:47des propos de M. Lecornu, hier ou avant-hier,
00:17:50quand il dit qu'il y a une majorité à l'Assemblée
00:17:52pour la non-dissolution.
00:17:53Alors, en 16 mois, déjà, c'est bien la première fois
00:17:56qu'il y a une majorité, parce qu'il n'y a pas de majorité sur le budget,
00:17:58il n'y a pas de majorité sur la sécurité, sur l'immigration.
00:17:59Mais là, pour ne pas être dissous, il y a une majorité.
00:18:02Mais 66% des Français veulent la majorité.
00:18:05Donc, ça veut dire qu'on a des députés à l'Assemblée
00:18:07qui ne représentent pas,
00:18:09qui ne portent pas la voix du mandat
00:18:10pour lequel ils ont été élus.
00:18:12Mais on est dans une crise de régime pratiquement absolument terrible.
00:18:15On n'a pas d'autre choix que d'en revenir au peuple français.
00:18:17M. Bardella, je le disais hier,
00:18:19on va l'écouter dans une seconde.
00:18:19Écoutez, Mme Tondelier, dite Mme Sainte-Seline.
00:18:24On n'a pas d'ordre du jour.
00:18:25On a une liste de participants
00:18:27qui sont listés dans le corps du mail
00:18:30pour que tout le monde sache qui est invité.
00:18:33Est-ce que vous-même, vous le comprenez ?
00:18:34Beaucoup de personnes me disent
00:18:35qu'il va tester sur vous l'hypothèse le corps nu 2.
00:18:38Si c'est le cas, je lui ferai de bon courage
00:18:39parce que le corps nu, c'était le Premier ministre du socle commun.
00:18:43Socle commun qui n'a plus rien d'un socle
00:18:45et qui n'est plus commun.
00:18:46Gouvernement d'ailleurs qui a implosé de l'intérieur
00:18:49par Bruno Retailleau
00:18:50qui sera présent,
00:18:51en tout cas qui a invité à la réunion tout à l'heure.
00:18:52Donc je pense que la fable
00:18:54de ce socle de stabilité,
00:18:57de cette plateforme de stabilité
00:18:58comme l'apprend encore M. Lecornu au JT,
00:19:00plus personne n'y croit.
00:19:06Je vais vous dire pourquoi, Pascal.
00:19:08Je souris.
00:19:08Parce que vous avez fait hier
00:19:10l'éloge, entre guillemets,
00:19:11de la voix de M. Lecornu,
00:19:13à juste titre d'ailleurs.
00:19:14C'est la façon de s'exprimer.
00:19:15Et je trouve que Mme de Sainte-Sauline
00:19:18a une des voix les plus désagréables.
00:19:20C'est tout.
00:19:22Oui, alors non, mais vous m'obligez à modérer.
00:19:25C'est une sensibilité.
00:19:27Oui, mais là...
00:19:28C'est une partie de l'idéologie aussi de ces gens,
00:19:31c'est-à-dire leur voix les représente.
00:19:33C'est tout.
00:19:34Est-ce qu'on est responsable de sa voix ou pas ?
00:19:37Non, le ton.
00:19:37On est responsable du ton.
00:19:39La voix n'est pas très agréable.
00:19:40En tout cas,
00:19:42ce que certains,
00:19:44c'est qu'Europe Écologie-Les Verts
00:19:45aux dernières présidentielles
00:19:46a fait moins de 5 %,
00:19:474,62 je crois.
00:19:49Le PC a fait, je crois, 2,50.
00:19:51Et le PS a fait moins de 2 %.
00:19:531,7.
00:19:54Donc voilà.
00:19:55Donc ces trois formations
00:19:58ne totalisent même pas 10 points
00:20:00à elles seules.
00:20:01LR et Modem,
00:20:02qui ont dirigé
00:20:02deux des trois derniers gouvernements,
00:20:05n'avaient pas fait des scores
00:20:06extrêmement brillants
00:20:06à l'élection présidentielle aussi.
00:20:07On est dans le seul pays
00:20:08où ceux qui perdent les élections
00:20:09gouvernent en fait.
00:20:10Qui perdent quand même.
00:20:11Qui perdent les élections originels.
00:20:12Mais vous avez parfaitement raison.
00:20:14Alors, M. Bardella a dit un mot
00:20:16qui va sans doute choquer
00:20:17notre ami André Valigny
00:20:19présent sur ce plateau
00:20:21puisqu'il a dit
00:20:22je suis gaulliste.
00:20:23Donc écoutons M. Bardella
00:20:25hier soir
00:20:26et puis vous allez pouvoir répondre.
00:20:29Nous n'avons jamais eu de tabou.
00:20:32Moi, je...
00:20:33Une partie de ma doctrine est gaulliste
00:20:35et par conséquent,
00:20:37le général de Gaulle,
00:20:38lorsqu'on se souvient
00:20:38de la responsabilité
00:20:41qui a été la sienne
00:20:42à la fin des années 60,
00:20:44lorsqu'il a,
00:20:45après un référendum perdu,
00:20:46choisi de se retirer
00:20:48face à un désaveu populaire,
00:20:50il a pris ses responsabilités
00:20:52et il a préféré
00:20:52l'intérêt du pays
00:20:53avant l'intérêt personnel.
00:20:55Quel est aujourd'hui
00:20:56l'intérêt du pays
00:20:57et l'intérêt des Français ?
00:20:58Est-ce que c'est
00:20:59de regarder la situation politique
00:21:01se dégrader ?
00:21:02Est-ce que l'intérêt du pays
00:21:03aujourd'hui,
00:21:04c'est de poursuivre
00:21:05dans l'impasse institutionnelle
00:21:06et dans le blocage démocratique
00:21:07ou c'est de revenir
00:21:08devant les Français,
00:21:09de permettre aux Français
00:21:10de se choisir une majorité,
00:21:11encore une fois,
00:21:12quelle qu'elle soit ?
00:21:13Moi, je me bats
00:21:13pour une majorité patriote,
00:21:15pour une majorité nationale
00:21:16qui tende la main
00:21:17aux patriotes de droite
00:21:18et aux patriotes de gauche.
00:21:20J'implore le président
00:21:21de la République
00:21:21d'entendre aujourd'hui
00:21:22ces souffrances
00:21:23et cette colère dans le pays,
00:21:24d'arrêter de penser
00:21:25à son intérêt personnel
00:21:26ou à celui de son camp
00:21:27et par conséquent,
00:21:28de dissoudre
00:21:28l'Assemblée nationale
00:21:29où, évidemment,
00:21:31s'il devait y avoir
00:21:32une situation de blocage,
00:21:34évidemment,
00:21:34de partir.
00:21:35André Valigny,
00:21:36est-ce que vous partagez
00:21:36cette analyse ?
00:21:38Sur le général de Gaulle,
00:21:39oui, je partage cette analyse
00:21:40consistant à dire
00:21:41que le général de Gaulle
00:21:42a eu la grandeur,
00:21:44la dignité,
00:21:45la décence,
00:21:46le panache.
00:21:47On peut utiliser
00:21:48beaucoup de mots
00:21:49pour décrire
00:21:50ce qu'il a fait en 1969
00:21:51quand il a perdu
00:21:52le référendum
00:21:52et qu'il a dit
00:21:53je pars dans la nuit même.
00:21:54Il était à Colombie,
00:21:55il n'est même pas rentré à Paris.
00:21:57Donc voilà,
00:21:58maintenant tout le monde
00:21:58se dit gaulliste,
00:21:59c'était un peu amusant.
00:22:00Moi, il est mort en 1969,
00:22:02j'avais 13 ans,
00:22:03je me souviens d'être monté
00:22:03le 10 novembre.
00:22:06Je suis monté
00:22:07dans le grenier
00:22:07de mes grands-parents
00:22:09pour chercher un drapeau.
00:22:10J'ai mis le drapeau
00:22:11devant la porte
00:22:12d'entrée de la maison
00:22:13en berne
00:22:14avec un chiffon noir
00:22:15et j'ai emmené mon fils
00:22:17il y a deux ans
00:22:18sur la tombe du général.
00:22:20Moi, j'ai une immense admiration
00:22:21pour le général de Gaulle
00:22:22qui est le grand français
00:22:23du XXe siècle.
00:22:24Maintenant que tout le monde
00:22:25se réclame de lui,
00:22:25pourquoi pas ?
00:22:26Ça fait bien maintenant
00:22:27de dire qu'on est gaulliste.
00:22:28Oui, c'est toujours intéressant
00:22:30de voir quand même
00:22:30que la mort ramasse les copies
00:22:32parce que la gauche
00:22:33n'avait pas de mots
00:22:34assez durs sur de Gaulle
00:22:35dans les années 60.
00:22:36Je sais.
00:22:36Et notamment François Mitterrand.
00:22:38Hélas.
00:22:38Et de Gaulle appelait Mitterrand
00:22:40l'arsouille.
00:22:41Je sais tout ça.
00:22:41Je sais tout ça, bien sûr.
00:22:43Vous avez écrit
00:22:43le coup d'État permanent.
00:22:44Oui, le coup d'État permanent.
00:22:46Donc, c'est toujours intéressant
00:22:47de voir avec le recul
00:22:48comment les hommes sont jugés.
00:22:51Moi, je me pose souvent
00:22:52la question de savoir
00:22:53quelle latitude j'aurais eue
00:22:54dans les années 60.
00:22:56Parce que pour moi,
00:22:57de Gaulle, c'est le 18 juin.
00:22:58C'est l'homme qui a sauvé
00:22:59l'honneur national.
00:23:00Quand il est revenu en 58,
00:23:01on a eu peur qu'il fasse
00:23:02une espèce de coup d'État.
00:23:04Ce qui était ridicule d'ailleurs.
00:23:05Il l'a dit.
00:23:06Dans les années 60,
00:23:07il a donné des institutions
00:23:08solides à la France.
00:23:11Oui, vous dites solides.
00:23:12Mais tout ça,
00:23:12toute la gauche disait
00:23:13que c'était...
00:23:14C'était un fasciste.
00:23:15Moi, je sais ce que...
00:23:15Oui, oui, oui.
00:23:16C'était un fasciste.
00:23:17Ce qui était stupide.
00:23:17C'était stupide.
00:23:18Oui, mais je sais ce que
00:23:19vous auriez dit.
00:23:20Non, vous ne le savez pas.
00:23:21Parce que moi-même,
00:23:22je ne le sais pas.
00:23:23Non, je ne le sais pas.
00:23:23Vous auriez été pris
00:23:26dans un mouvement.
00:23:27Pas forcément.
00:23:28J'ai été élevé
00:23:29dans le culte du général de Gaulle.
00:23:31Donc, moi, je suis fidèle
00:23:31à ses mains enseignées.
00:23:32Le général de Gaulle,
00:23:33j'ai une jeune fille trisomique
00:23:34et il en avait une aussi
00:23:35dont il parle toujours
00:23:36avec beaucoup d'affection
00:23:38et beaucoup d'amour.
00:23:39La petite Anne.
00:23:40Exactement.
00:23:41Et vous ?
00:23:42Philippine, moi,
00:23:42qui a 20 ans.
00:23:43Elle a 20 ans ?
00:23:44Oui.
00:23:45Ça nous fait un point commun.
00:23:46Eh oui.
00:23:47Et comment...
00:23:49J'ai envie de dire comment...
00:23:50D'abord,
00:23:50elle a des frères et sœurs, Philippine ?
00:23:51Ah oui, oui.
00:23:52Elle est numéro 3
00:23:52d'une fratrie de 5.
00:23:54Et quand elle est née,
00:23:55vous saviez qu'elle est...
00:23:56Oui, je l'ai su enceinte, oui.
00:23:57Vous l'avez su.
00:23:58Et comment elle s'insère ?
00:24:00Comment est sa vie aujourd'hui ?
00:24:01Ah bah, dans Netflix,
00:24:02Macadamia Nutbrittle
00:24:03de chez Agandaz.
00:24:05Non, sa vie à elle est belle.
00:24:06Enfin, la nôtre aussi d'ailleurs.
00:24:07Mais non, c'est un handicap
00:24:08pour le coup
00:24:08qui est assez compatible
00:24:10avec une vie de famille.
00:24:10Très compatible avec une vie de famille.
00:24:12Mais j'avais lu des écrits
00:24:13de Général de Gaulle
00:24:14sur sa petite fille Anne.
00:24:15Il y a une image très jolie.
00:24:16Une fois, il est sur la plage
00:24:17dans une chaise longue
00:24:18et elle est sur ses genoux.
00:24:19Exactement.
00:24:19Il a un chapeau d'ailleurs
00:24:20sur cette photo.
00:24:21Cette photo qui est très belle, oui.
00:24:23Et puis, il a ce mot également
00:24:24quand elle est morte.
00:24:25Elle est comme les autres.
00:24:25Maintenant, elle est comme les autres.
00:24:26Exactement.
00:24:27Maintenant, elle est comme les autres.
00:24:28Bon, voilà.
00:24:29Vous restez encore avec nous
00:24:31quelques minutes ?
00:24:32Vous pouvez évidemment
00:24:35commenter cette actualité.
00:24:37Il est 9h24.
00:24:38Nous revenons dans une seconde.
00:24:42Les 9h30,
00:24:43on parlait de nos mères respectives.
00:24:44Je voudrais que M. Millet
00:24:46me rapporte
00:24:47ce qu'il disait hors en terre
00:24:48sur ce que disait sa mère
00:24:50quand vous veniez à Paris.
00:24:52Elle me disait
00:24:53qu'on ne va pas à Paris
00:24:54en jean.
00:24:56Pour elle,
00:24:57le jean,
00:24:57c'était le bleu de travail
00:24:58des paysans de Corrèze.
00:25:00Vous voyez,
00:25:01donc,
00:25:02j'étais obligé
00:25:02d'avoir un jean
00:25:03chez un copain
00:25:04un peu plus loin
00:25:06pour aller à Paris
00:25:08et être pas trop moche
00:25:09vis-à-vis des copains.
00:25:10On devrait faire une émission
00:25:11uniquement sur ce que nous disaient
00:25:13nos mères.
00:25:14Bon.
00:25:16Margot Schiffer
00:25:17est avec nous.
00:25:18Margot,
00:25:18vous nous rappelez les titres.
00:25:22Bonjour Pascal,
00:25:23bonjour à tous.
00:25:24À quelques heures
00:25:24de l'annonce probable
00:25:26d'un nouveau Premier ministre,
00:25:27le gouverneur
00:25:28de la Banque de France
00:25:29dit en avoir assez
00:25:30du gâchis politique.
00:25:32Il appelle les partis
00:25:32à faire des compromis
00:25:33mais aussi des coalitions.
00:25:35Quant au budget,
00:25:352026,
00:25:36il estime nécessaire
00:25:37de réduire le déficit
00:25:38à 4,8% du PIB.
00:25:40Sébastien Lecornu
00:25:41avait quant à lui
00:25:42évoqué un niveau
00:25:42sous les 5%.
00:25:44Soulagement aux Philippines
00:25:46où l'alerte au tsunami
00:25:47n'a été levée.
00:25:48Elle avait été déclenchée
00:25:48quelques heures plus tôt
00:25:49après qu'un séisme
00:25:50de magnitude 7,4
00:25:52a frappé le sud du pays.
00:25:54Le tremblement de terre
00:25:54s'est produit
00:25:55à environ 20 kilomètres
00:25:56au large de la ville
00:25:57de Manaï
00:25:57sur la grande île
00:25:58Philippine
00:25:58de Mindanaouf.
00:26:01Et puis enfin
00:26:02du foot avec les bleus
00:26:03de Didier Deschamps
00:26:03qui affronte ce soir
00:26:04l'Azerbaïdjan.
00:26:05Un match qualificatif
00:26:06pour la Coupe du Monde
00:26:072026.
00:26:08L'équipe de France
00:26:09par ultra-favorite
00:26:10face à une nation
00:26:11classée à la 124ème place
00:26:13par la FIFA.
00:26:14Le sélectionneur appelle
00:26:15à ne pas chambrer
00:26:16ni se moquer
00:26:17et à faire ce qu'il faut
00:26:18pour remporter la rue.
00:26:19Il a raison.
00:26:19Il ne faut jamais chambrer
00:26:21en matière de sport.
00:26:23Merci Margot.
00:26:24On reste encore
00:26:25quelques secondes
00:26:25avec Laura Lavalette.
00:26:26Je voulais vous faire écouter
00:26:27Jordan Bardella hier soir
00:26:28parce que cette fameuse alliance
00:26:30parfois qui est évoquée,
00:26:31alliance RN et LR,
00:26:33d'ailleurs il y a un sondage
00:26:34qui est sorti,
00:26:35RN, LR,
00:26:36dès le premier tour,
00:26:37tu as la moitié des voix.
00:26:3947%.
00:26:39Voilà, c'est-à-dire
00:26:42que vous avez quasiment
00:26:43la majorité absolue
00:26:44s'il y a une alliance
00:26:45entre le Rassemblement National
00:26:47et les LR.
00:26:48Non, c'est au premier tour.
00:26:49C'est au premier tour.
00:26:50C'est au premier tour.
00:26:51Le premier tour de l'église latif,
00:26:52c'est un sondage IFOP
00:26:53qui est publié aujourd'hui
00:26:53dans Figaro.
00:26:54Exactement,
00:26:55mais c'est un choix
00:26:56souvent des électeurs,
00:26:57ça me revient en tout cas,
00:26:58il suffit de descendre
00:26:58dans la rue
00:26:59pour voir que les LR disent,
00:27:01alors le RN je ne sais pas,
00:27:02mais les LR disent très souvent
00:27:03qu'ils salient,
00:27:05il y a des passerelles,
00:27:06il y a des différences,
00:27:07mais il y a des passerelles.
00:27:09Oui, tout le monde l'entend.
00:27:13C'est ce que je dis,
00:27:14en fait.
00:27:16Mais ça fait 30 ans
00:27:17que certains le disent.
00:27:19À Dreux, déjà,
00:27:20certains le disaient en 1983.
00:27:22Bon, écoutez ce qu'a dit
00:27:24Jean-Albert Lella hier soir
00:27:25sur ce sujet.
00:27:27Au moment où nous nous parlons,
00:27:28si demain il y a une dissolution
00:27:29de l'Assemblée Nationale,
00:27:30pourquoi est-ce qu'une telle alliance
00:27:32ne pourrait pas se renouveler
00:27:33avec M. Rotaillot ?
00:27:34Parce que M. Rotaillot,
00:27:35il a fait le choix
00:27:36de se fondre dans le macronisme.
00:27:38M. Rotaillot,
00:27:39depuis un an et demi,
00:27:40il est assis en Conseil des ministres
00:27:41tous les mercredis
00:27:42entre un socialiste
00:27:43qui s'appelle Manuel Valls
00:27:44ou M. Red Samen,
00:27:46qui je crois était ministre
00:27:47encore quelques jours.
00:27:48Bon, on ne les connaît plus,
00:27:48mais il a été ministre quand même,
00:27:49il faut le dire.
00:27:50Et les macronistes
00:27:52qui détruisent mon pays,
00:27:54notre pays,
00:27:55depuis huit ans.
00:27:56La manière dont il a balayé
00:27:57la main tendue
00:27:58que je lui ai formulée.
00:28:00Je veux dire,
00:28:00les masques tombent.
00:28:01M. Rotaillot,
00:28:02il préfère mourir politiquement
00:28:04avec Emmanuel Macron
00:28:05et avec les macronistes
00:28:06plutôt que de se battre
00:28:07aux côtés de ceux
00:28:08qui souhaitent
00:28:08redébiter notre pays.
00:28:10Il a juste
00:28:10qu'il qu'est ce que je veux.
00:28:11M. Rotaillot,
00:28:13qui est le premier flic de France,
00:28:15qui est censé lutter
00:28:15contre les djihadistes,
00:28:18les émeutiers,
00:28:19les criminels,
00:28:20qui tous les jours
00:28:21défient l'autorité de l'État,
00:28:22crachent sur le drapeau français,
00:28:25pleurent dans son mouchoir
00:28:26parce que M. Tanguy
00:28:27a développé un argument politique
00:28:28que le ministre de l'Intérieur
00:28:30ne partage pas.
00:28:30Je vais vous dire,
00:28:31ça va devenir impossible
00:28:33de tenir cette ligne à droite.
00:28:35Georges Fenech,
00:28:36ça va devenir impossible.
00:28:39Je vois que...
00:28:40Non, mais vous avez le droit
00:28:41de répondre.
00:28:42Ça va devenir impossible.
00:28:43Bien sûr.
00:28:44Mais ça va devenir impossible
00:28:45à droite.
00:28:46Ce n'est pas un...
00:28:47Comment dire ?
00:28:48Ce n'est pas un avis
00:28:49que je donne.
00:28:49Il y a des sites
00:28:50où les plaques tectoniques
00:28:52sont en train de bouger.
00:28:53Vous ne pouvez pas avoir validé
00:28:54pendant un an et demi.
00:28:54C'est sûr,
00:28:55quand vous entendez Roger Carucci.
00:28:56Oui, c'est impossible
00:28:58parce que vos électeurs
00:29:00ont à force de le dire.
00:29:02Lors, la valette,
00:29:03comment ça se passe
00:29:03par exemple à Toulon
00:29:04avec les Républicains
00:29:06localement ?
00:29:07Avant Toulon,
00:29:08moi en 2024,
00:29:09mon suppléant était LR.
00:29:10Avant même qu'il rejoigne l'UDA,
00:29:12je l'avais battu en 2022
00:29:13et on s'est aperçu
00:29:14qu'on avait quand même
00:29:14tellement de choses en commun
00:29:15que ça aurait été dommage
00:29:16de ne pas faire
00:29:17une candidature commune.
00:29:18Donc vous voyez,
00:29:18j'étais précurseur,
00:29:19j'allais dire,
00:29:20dans le Var
00:29:20où il y a une grande porosité
00:29:21évidemment entre les électeurs LR
00:29:23et les électeurs RN.
00:29:25Et là typiquement,
00:29:25à Toulon,
00:29:25je ne suis pas candidate encore,
00:29:27j'y réfléchis beaucoup
00:29:27mais je ne suis pas encore candidate.
00:29:29Il y a un candidat LR,
00:29:30sénateur LR
00:29:31qui s'est déclaré.
00:29:33J'ai monté un avenir pour Toulon
00:29:34donc j'avais une structure
00:29:35qui lui a tendu la main.
00:29:37Il a préféré la refuser
00:29:38et dire qu'il tendra la main
00:29:39plutôt du côté gauche.
00:29:41Donc je pense qu'il y a
00:29:4160 millions...
00:29:42Donc vous allez peut-être
00:29:42vous présenter ?
00:29:44J'y réfléchis, oui, oui.
00:29:45Je pense que Toulon
00:29:45mérite qu'on s'y...
00:29:47Ah, ça, ça arrange bien
00:29:49qu'il y ait encore
00:29:50ce petit front républicain
00:29:52qui existe.
00:29:52Ça arrange bien la gauche.
00:29:53C'est votre dernier espoir ?
00:29:56Si c'est fondé
00:29:57sur des convictions,
00:29:58pourquoi pas ?
00:29:59Oui, mais les électeurs
00:30:01manifestement,
00:30:02ils n'ont pas ce sentiment.
00:30:03Les électeurs, je pense,
00:30:04sont comme les gens
00:30:05du parti LR,
00:30:06ils sont partagés.
00:30:07Il y en a une partie
00:30:08qui souhaiterait évidemment
00:30:09rejoindre,
00:30:10enfin, pas rejoindre le RN
00:30:11mais faire une alliance
00:30:12des droites
00:30:12et puis il y a une partie
00:30:14qui est très réappliante.
00:30:1443%, je crois,
00:30:15disait Frédéric Dhabi.
00:30:1743% des LR
00:30:18et 60% des RN
00:30:19aimeraient l'alliance.
00:30:20Oui, c'est ça.
00:30:20Moitié, moitié.
00:30:22Bon, je vais vous remercier.
00:30:23Merci beaucoup.
00:30:23Alors, la valette,
00:30:25Olivier Delagarde
00:30:25va prendre votre place.
00:30:28Vous avez appelé
00:30:29Dépôt Tromminet
00:30:30pour que vous soyez là
00:30:31pour réagir à cette...
00:30:32Un plaisir.
00:30:33Pour réagir à cette réunion,
00:30:35je le rappelle,
00:30:36qui aura lieu à 14h30
00:30:37les partis.
00:30:39Et on ne sait pas
00:30:39si à ce moment-là
00:30:40le Premier ministre
00:30:41sera nommé ou pas.
00:30:42Vous avez des infos ?
00:30:43Vous avez un sentiment ?
00:30:44Je pense que ce sera
00:30:45dans la tête d'Emmanuel Macron.
00:30:46On sait qu'a priori,
00:30:47il va quand même vouloir
00:30:48renommer Sébastien Lecornu.
00:30:50Ce qu'on ne sait pas,
00:30:51c'est si...
00:30:51Vous pensez que c'est
00:30:52Sébastien Lecornu
00:30:53qui tient la corde ?
00:30:53Je pense que c'est celui
00:30:54qui tient la corde.
00:30:55Mais encore une fois,
00:30:56je ne vais pas dire
00:30:57avec qui dans le gouvernement ?
00:31:00C'est ce qu'il a dit mercredi.
00:31:01C'est avec un gouvernement
00:31:02dénué de 2027,
00:31:04donc dénué
00:31:04d'ambition présidentielle.
00:31:06Mais il y a des gens
00:31:06de gauche, par exemple ?
00:31:08Peut-être qu'il y aura
00:31:09des gens de gauche.
00:31:09De toute façon,
00:31:10s'il n'y a pas de gens de gauche,
00:31:10je peux vous dire
00:31:11que le PS n'ira pas.
00:31:12Donc, c'est aussi simple
00:31:13que ça.
00:31:14S'il y a des gens de gauche,
00:31:15les LR n'iront pas.
00:31:17S'il y a des gens de droite,
00:31:18ce seront le PS qui n'ira pas.
00:31:20Donc, encore une fois,
00:31:21il n'y a pas de solution.
00:31:21Monsieur Revelle ?
00:31:23C'est un nom qui est sorti.
00:31:24Nicolas Revelle,
00:31:25le public ne le connaît pas.
00:31:26Oui, mais encore une fois,
00:31:27Pascal, c'est toujours
00:31:27les mêmes noms.
00:31:28Vous avez cinq noms
00:31:29qui sont systématiquement donnés
00:31:31à chaque fois qu'il y a
00:31:32des remaniements
00:31:32ou un nouveau Premier ministre.
00:31:33Donc, vous avez
00:31:34le gouverneur de la Banque de France
00:31:35qui a dit ce matin
00:31:36qu'il refusait le poste.
00:31:37Vous avez Pierre Moscovici,
00:31:38le président de la Cour des comptes.
00:31:39Vous avez Bernard Cazeneuve.
00:31:41Vous avez Nicolas Revelle,
00:31:42l'ancien directeur de cabinet
00:31:43de Matignon.
00:31:45Et vous avez Borloo
00:31:45qui revient à chaque fois aussi.
00:31:47À chaque fois.
00:31:48Non, non, c'est plus nouveau,
00:31:49Borloo, quand même.
00:31:50Je salue Olivier Delagarde
00:31:51qui nous a rejoint.
00:31:52Bonjour.
00:31:52Merci d'avoir été patienté
00:31:54quelques instants.
00:31:54Je sais pourquoi
00:31:55vous m'avez ostracisé.
00:31:56Pourquoi ?
00:31:57Eh bien, parce que mercredi,
00:31:58vous m'avez assuré sur ce plateau.
00:32:00Vous m'avez même ridiculisé
00:32:01en m'expliquant que le Premier ministre
00:32:02allait être un homme de gauche.
00:32:04Oui.
00:32:04Je disais que je n'y croyais pas.
00:32:06Oui.
00:32:06Eh bien, je rigole.
00:32:07On va voir.
00:32:08Et pourquoi ?
00:32:09Parce que si le Premier ministre
00:32:11n'est pas un homme de gauche...
00:32:13Moi, j'ai dit que le Premier ministre
00:32:14serait un homme de gauche.
00:32:14Oui, on a fait toute une émission
00:32:16avec Thomas.
00:32:17Et vous êtes sûr que c'était moi ?
00:32:18C'est un hologramme de Pascal Praud.
00:32:20On vous confond.
00:32:21On vous confond difficilement.
00:32:23Moi, je n'ai pas eu ce sentiment.
00:32:25Attention de vote aux législatives.
00:32:28C'est un sondage qui, aujourd'hui,
00:32:31sondage IFOP pour L.C.
00:32:32Le Figaro et Sud Radio.
00:32:3336% des Français voteraient
00:32:34pour le RN ou l'UDR
00:32:35aux prochaines élections législatives.
00:32:37C'est...
00:32:38Chaque fois, ça crante.
00:32:41Ça monte.
00:32:41Bon, alors, il faut faire attention
00:32:42parce que ce ne sont, bien sûr,
00:32:43que des sondages.
00:32:453 points de vote selon l'arnier.
00:32:45Bon, et alors, M. Borloo.
00:32:47Moi, je l'ai appelé deux fois, M. Borloo.
00:32:48Deux fois.
00:32:49Deux fois, il m'a dit non.
00:32:50Il m'a dit oui.
00:32:52Pourquoi ?
00:32:52Si c'est oui, il ne va pas vous dire oui.
00:32:54Oui, c'est vrai.
00:32:55Parce qu'il sait que je ne suis pas très...
00:32:56Ce qui répond à ses interlocuteurs,
00:32:58c'est mais pourquoi faire ?
00:33:00Oui.
00:33:00C'est vrai qu'on...
00:33:01Ça, c'est...
00:33:01Ça, c'est pas, mais descend.
00:33:02Vous savez que...
00:33:03Oui, ça, c'est Manu.
00:33:05Manu, tu descends.
00:33:05Quoi faire ?
00:33:06Bon, je salue Didier Bourdon
00:33:08parce que je sais qu'il nous écoute régulièrement.
00:33:11Écoutez M. Raffarin sur Borloo.
00:33:14Jean-Louis Borloo à Métignon,
00:33:15est-ce que c'est une bonne idée ?
00:33:16C'est une bonne idée.
00:33:17Bon, c'est une idée...
00:33:19C'est quelqu'un de très habile.
00:33:21C'est quelqu'un qui connaît bien
00:33:23les complexités des choses
00:33:24et qui sait faire travailler les gens ensemble.
00:33:26C'est quelqu'un qui a mené des réformes importantes.
00:33:30Donc, c'est quelqu'un qui peut avoir
00:33:31une bonne capacité.
00:33:32Disons qu'il a un atout formidable,
00:33:35c'est son expérience,
00:33:35mais comme toujours avec les gens d'expérience,
00:33:38il n'est pas forcément au cœur
00:33:39de la jeunesse de la société.
00:33:41Donc, il faut trouver cet équilibre-là.
00:33:44Mais ça peut se faire.
00:33:45C'est quelqu'un qui a du talent,
00:33:47qui est vraiment un grand expert de la complexité.
00:33:51Bon, mais Jean-Louis Borloo, pourquoi pas ?
00:33:53Moi, j'ai lu son bouquin.
00:33:54C'est très intéressant ce qu'il propose.
00:33:56Mais alors là, il faut tout remettre à plat,
00:33:57il faut tout virer.
00:33:58Il faut repartir à zéro.
00:34:00Je ne sais pas si vous avez lu...
00:34:01Oui, oui.
00:34:02Ce qu'il dit est très intéressant,
00:34:04mais c'est difficile à mettre en œuvre en un an,
00:34:07juste avant la présidentielle.
00:34:08Et sans majorité.
00:34:09Et sans majorité.
00:34:10Le drame de cette séquence,
00:34:11c'est qu'on a quand même des noms qui ressortent,
00:34:12qui sont quand même des personnes respectables.
00:34:15Sébastien Le Cordu,
00:34:16je crois que les Français l'ont découvert avec son interview.
00:34:18Bon, c'est quand même du bon niveau de politique.
00:34:21Jean-Louis Borloo, c'est la même chose.
00:34:22Mais le problème, c'est qu'avec une majorité
00:34:24aussi ingouvernable qu'à l'Assemblée nationale,
00:34:26le meilleur homme politique du monde
00:34:28ne pourrait rien faire.
00:34:29Vous mettez Donald Trump dans cette Assemblée,
00:34:30il ne peut rien faire.
00:34:31Donc, à un moment donné,
00:34:32le sujet, c'est qu'il faut changer cette Assemblée.
00:34:34Le drame de cette séquence,
00:34:35c'est qu'on perd du temps,
00:34:38c'est qu'on a des enjeux nationaux et internationaux
00:34:40qui sont majeurs,
00:34:41et qu'on n'est pas capable, à France,
00:34:43d'écrire l'histoire.
00:34:44C'est qu'on est dans un immobilisme.
00:34:46Et c'est comme dans le sport.
00:34:47Quand vous restez statique,
00:34:49sans mouvement,
00:34:50vous perdez, forcément.
00:34:51Et là, on perd sur tous les fronts,
00:34:54en économie, en social, en tout.
00:34:56– Mais tout ça, nous le disons régulièrement.
00:34:59– Non, mais j'ai honte.
00:35:00– Il y a une raison technique à ce que ce soit le cornu
00:35:04qui soit nommé aujourd'hui,
00:35:06c'est qu'il y a impérativement nécessité
00:35:08d'avoir un gouvernement lundi prochain.
00:35:11– Pourquoi ?
00:35:11– Pour déposer le budget.
00:35:12– Pour déposer le budget.
00:35:13– À chaque fois, c'est ça.
00:35:14– Parce qu'en fait,
00:35:16il faut déposer le budget,
00:35:18il faut que le budget passe en Conseil des ministres
00:35:20avant d'être déposé à l'Assemblée.
00:35:22Et là, 70 jours de débat.
00:35:24À l'issue de ces 70 jours,
00:35:25s'il n'y a pas de vote de budget,
00:35:28vous pouvez déclencher une loi spéciale,
00:35:31un vote d'une loi spéciale,
00:35:32qui permettra…
00:35:33– Écoutez, c'est très intéressant.
00:35:35– Mais non, mais non, mais attendez.
00:35:36– Mais on l'a déjà vécu, ça ?
00:35:37– Oui, oui, on l'a déjà vécu.
00:35:38– Mais pour avoir la loi spéciale,
00:35:41il faut qu'il y ait un budget qui soit déposé.
00:35:43Et pour qu'il y ait un budget qui soit déposé,
00:35:44il faut qu'il y ait un Conseil des ministres.
00:35:46Pour qu'il y ait un Conseil des ministres,
00:35:47il faut qu'il y ait des ministres.
00:35:49Et pour qu'il y ait des ministres,
00:35:50il faut qu'il y ait un gouvernement.
00:35:51– Et c'est toujours par défaut.
00:35:52– Et si vous nommez une personnalité,
00:35:54imaginons que vous nommiez Borloo,
00:35:56il va mettre un mois à composer un gouvernement.
00:35:58Je pense que Lecornu, lui,
00:36:00a déjà son gouvernement dans sa sacoche.
00:36:02Voilà pourquoi je pense que ce sera lui qui sera nous.
00:36:04– Voilà ce qu'on pouvait dire en tout cas,
00:36:05et on va attendre,
00:36:06parce que ça ne va pas venir ces prochaines minutes.
00:36:10Écoutez, Jean-Luc Mélenchon qui a pris la parole
00:36:11ces dernières minutes.
00:36:12– La responsabilité du chaos n'est pas à l'Assemblée,
00:36:18elle est à l'Élysée.
00:36:18En accord avec ce diagnostic,
00:36:21au contraire de tous les autres partis,
00:36:24nous n'avons participé à aucun des nombreux conciliabules
00:36:29avec M. Lecornu depuis sa nomination.
00:36:33Car nous savions qu'il s'agit d'une perte de temps pour le pays
00:36:38et peut-être davantage encore d'une tentative malsaine
00:36:42de combinaison des contraires.
00:36:44– Bon, voilà ce que nous pouvions dire sur ce sujet,
00:36:48et nous allons maintenant évoquer Robert Badinter,
00:36:51parce que vous étiez hier présent.
00:36:53D'abord, évidemment, il faut rappeler le scandale
00:36:56qu'a été la profanation de sa tombe.
00:37:01Éternel et leur reconnaissance, les assassins,
00:37:05les viols, la République, le sanctifice,
00:37:10avec ces mots que la tombe de Robert Badinter a été profanée
00:37:12ce jeudi 9 octobre au cimetière de Bagneux,
00:37:16dans les Hauts-de-Seine.
00:37:17Donc Éternel et leur reconnaissance, les assassins, etc.
00:37:21– Ah bon, je ne vais pas tout lire, parce que c'est ignoble,
00:37:25pour tout vous dire, cette inscription.
00:37:27– Honte à ceux qui ont voulu souiller sa mémoire,
00:37:29réagit Emmanuel Macron,
00:37:30la République est toujours plus forte que la haine,
00:37:32a-t-il écrit dans un message publié sur X,
00:37:35et c'est le moins que l'on pouvait se dire.
00:37:36Réaction également de Jordan Bardella,
00:37:38la profanation de la tombe de Robert Badinter,
00:37:40le genre même de sa panthéonisation est une ignominie.
00:37:43Jean-Luc Mélenchon également,
00:37:44ignoble l'agression d'extrême droite
00:37:47contre la tombe de Robert Badinter.
00:37:49Bon, il n'en sait rien si c'est extrême droite d'ailleurs.
00:37:52La France, c'est Robert Badinter.
00:37:54Alors, c'est très délicat de parler de Robert Badinter,
00:37:57parce qu'il y a cet avocat,
00:37:58il y a ce combat contre la peine de mort,
00:38:00absolument, il était magnifique,
00:38:03et puis c'est un homme de très haute stature,
00:38:05de très grande intelligence, de très grande culture,
00:38:07il y a une dimension personnelle, bien évidemment,
00:38:10mais on a le droit, comme tout un chacun,
00:38:12de critiquer une politique pénale.
00:38:14Je regardais hier soir le documentaire de France Télévisions
00:38:16pendant deux heures,
00:38:17mais c'est vrai qu'on est dans un climat aujourd'hui,
00:38:20c'est très compliqué, c'est une agiographie.
00:38:22C'est-à-dire qu'il y a, même dans ce qui était écrit,
00:38:24il n'y a pas la moindre ombre de critique.
00:38:27C'est un saint laïc.
00:38:29Donc, le journaliste que je suis peut développer quand même
00:38:31un esprit critique, et c'est ça qui m'ennuie,
00:38:34c'est le service public hier.
00:38:35Pendant deux heures, il n'y a pas l'ombre,
00:38:38l'ombre d'une mise en perspective.
00:38:40C'est-à-dire que c'est écrit au premier degré.
00:38:44Bon, alors, on peut me dire,
00:38:45ce n'est pas le jour non plus de le critiquer.
00:38:47J'entends, c'est le jour où, effectivement,
00:38:50on doit lui rendre hommage.
00:38:51Il y a des jours où ça ne les dérange pas
00:38:52de critiquer les morts.
00:38:53Bon, j'entends.
00:38:54Mais c'est vrai que...
00:38:56Alors, il y a eu un tweet d'une très grande violence
00:38:59d'Éric Zemmour,
00:39:01mais à la fois d'idées qui sont partagées par certains.
00:39:05Il a dit,
00:39:06« Aux grands hommes, la patrie reconnaissante »,
00:39:07c'est ce qui est écrit au fronton du Panthéon.
00:39:09C'est sous cette glorieuse épitaphe
00:39:12que Robert Badinter va y entrer aujourd'hui.
00:39:15Mais la patrie n'est pas reconnaissante
00:39:16à l'homme qui a aboli la peine de mort
00:39:18pour les criminels endurcis, dit-il.
00:39:19La patrie n'est pas reconnaissante
00:39:20au ministre de la Justice
00:39:22qui, dès son arrivée place Vendôme en mai 81,
00:39:24a vidé les prisons.
00:39:25Combien de vols, de viols, de meurtres,
00:39:27combien de victimes et pleurés
00:39:29ont-elles pâti de cette fausse générosité ?
00:39:31La patrie n'est pas reconnaissante au socialiste
00:39:33qui a noyauté tous les rouages de son ministère
00:39:35avec les militants du syndicat de la magistrature
00:39:37qui, depuis 40 ans, ont contaminé
00:39:39la justice française de leur idéologie sectaire,
00:39:41laxiste, victimaire.
00:39:43Entre ici, Robert Badinter,
00:39:44t'accueillera tout à l'heure Emmanuel Matron.
00:39:46Logique filiation,
00:39:47celui-ci est le petit-fils de celui-là.
00:39:50Bon, alors, c'est d'abord assez bien écrit,
00:39:53mais très violent.
00:39:55Disons, le jour de la panthéonisation,
00:39:57c'est très violent.
00:39:58Je voulais vous montrer le sujet de Chloé Tarka.
00:40:01Et puis, comme vous étiez présent,
00:40:04puisque vous êtes un homme de justice,
00:40:06André Valigny,
00:40:08vous me direz comment vous avez vécu ce moment.
00:40:14L'Elysée voulait une cérémonie solennelle.
00:40:18Elle fut un moment d'unité et de recueillement.
00:40:24Dès la fin d'après-midi,
00:40:25une foule danse s'était massée rue Soufflot
00:40:27pour rendre hommage à celui
00:40:29qui s'est fait connaître du grand public
00:40:31pour son combat contre la peine de mort.
00:40:35Ce qui transcende les querelles politiciennes actuelles,
00:40:39c'est bien la largeur de vue d'un Robert Badinter
00:40:43et son universalisme absolu.
00:40:47Le cortège s'est ensuite élancé lentement vers le Panthéon,
00:40:52un cercueil sans le corps de Robert Badinter
00:40:55porté par la garde républicaine.
00:40:59Une cérémonie pendant laquelle
00:41:01de nombreuses personnalités lui ont rendu hommage
00:41:04avant un discours du président de la République.
00:41:09Robert Badinter entre au Panthéon avec les Lumières
00:41:12et l'esprit de 1789,
00:41:17la promesse accomplie de la Révolution.
00:41:19Dans le cénotaf de Robert Badinter
00:41:22repose sa robe d'avocat,
00:41:24une copie de son discours historique
00:41:25et trois livres,
00:41:27dont un de Victor Hugo,
00:41:30lui qui déjà au 19e siècle
00:41:32plaidait pour l'abolition de la peine de mort.
00:41:35C'est vrai que ces cérémonies
00:41:37ont été très nombreuses
00:41:39durant les quinquennats d'Emmanuel Macron
00:41:44plus que sous n'importe quel autre président.
00:41:48Donc c'est un signal qui est envoyé.
00:41:52Oui, mais moi je pense que ces cérémonies
00:41:54d'abord ont de l'allure,
00:41:56beaucoup d'allure,
00:41:57mais elles ont aussi pour vocation,
00:41:59comment dire,
00:42:01pour empligner un mot un peu facile aujourd'hui,
00:42:03de faire nation, de ressouder la nation
00:42:06autour de quelques grandes figures.
00:42:08Même si, j'ai bien conscience,
00:42:10et vous avez lu le texte de Zemmour,
00:42:12même si j'ai bien conscience
00:42:13que Badinter ne fait pas l'unanimité,
00:42:15pas plus aujourd'hui qu'à l'époque
00:42:16où il était ministre de la Justice.
00:42:17Bon, chacun a ses convictions.
00:42:19Moi, je respecte les convictions
00:42:20de tout le monde.
00:42:20Pour moi, c'est...
00:42:22Bon, d'abord, c'était mon mentor.
00:42:23J'ai beaucoup appris auprès de lui.
00:42:25J'allais le voir régulièrement.
00:42:26Je travaillais avec lui sur la justice.
00:42:28Et chaque fois que j'allais chez lui
00:42:30au cinquième étage de la rue Guinemere
00:42:32où il habitait,
00:42:33au-dessus du jardin du Luxembourg,
00:42:36je voyais le Panthéon.
00:42:37Et je me disais qu'un jour,
00:42:38il serait sous la coupole.
00:42:39C'est vrai ?
00:42:40Ah oui, toujours.
00:42:41Je le disais à mon épouse en rentrant.
00:42:43J'étais chez Badinter,
00:42:44je voyais le Panthéon.
00:42:45Et un jour, il sera sous la coupole du Panthéon.
00:42:47Je ne lui l'ai jamais dit, évidemment.
00:42:49Ça aurait été de mauvais goût.
00:42:50Donc, hier soir, j'ai repensé à tout ça,
00:42:52à tout ce que j'ai appris avec lui.
00:42:54Il n'était pas facile.
00:42:55Ce n'était pas un homme facile.
00:42:56Il était rugueux, parfois,
00:42:59un peu autoritaire, sourcilleux.
00:43:02Il ne laissait rien passer.
00:43:03Il avait un grand souci de la rigueur juridique.
00:43:06Il était d'abord professeur agrégé de droit.
00:43:08Avant d'être avocat,
00:43:08il était professeur de droit.
00:43:10C'était sa plus belle...
00:43:11C'est la profession qu'il préférait.
00:43:13Puis, il a été un grand avocat, bien sûr.
00:43:16Donc, moi, j'avais une immense admiration pour lui.
00:43:18Un homme de très, très grande culture.
00:43:20Victor Hugo, pour lui,
00:43:21était le plus grand de tous.
00:43:22Il avait d'ailleurs des éditions originales
00:43:25de Victor Hugo.
00:43:26Il avait beaucoup de choses dans son bureau
00:43:27qui faisaient référence à la République,
00:43:30à la Révolution de 89,
00:43:32à Condorcet, etc.
00:43:35Richard, il y a une remarque.
00:43:37Je pense que cette cérémonie
00:43:38était l'enterrement d'une gauche traditionnelle
00:43:41qui n'existe plus.
00:43:43En 1981, que fait Mitterrand ?
00:43:45La première chose, il va au Panthéon
00:43:47se recueillir sur la tombe de Jaurès,
00:43:49si je suis bien compris.
00:43:50Et là, son ministre fétiche est enterré au Panthéon.
00:43:55Très bien.
00:43:56J'entends toutes les critiques qu'on peut faire.
00:43:58Voilà.
00:43:58Je pense que la parenthèse que vous représentez peut-être
00:44:01est fermée.
00:44:02La parenthèse de la gauche humaniste, etc.
00:44:04Maintenant, c'est à Mélenchon qu'on a à faire.
00:44:06C'est intéressant ce que dit Richard Meillet.
00:44:08Et c'est pour ça que Richard a toute sa place
00:44:10dans cette émission,
00:44:11parce que c'est un angle
00:44:13qui est vraiment intéressant,
00:44:15parce qu'il y a une part de vérité
00:44:18dans ce qu'il vient de dire.
00:44:20Il y a une part de vérité,
00:44:21et j'ajouterais hélas.
00:44:22Hélas, oui.
00:44:23Mais je pense que vous avez un peu tort quand même,
00:44:26parce que toute la gauche ne se résume pas
00:44:27à Mélenchon aujourd'hui.
00:44:29Il n'y a pas que moi qui suis...
00:44:30Sauf que la gauche majoritaire est Mélenchon.
00:44:32Oui, c'est ça.
00:44:33Avec les écolos.
00:44:35Je ne sais pas.
00:44:35La gauche majoritaire,
00:44:36c'est-à-dire que...
00:44:38Qui incarne aujourd'hui
00:44:40la gauche humaniste, républicaine, en France ?
00:44:47Avec cette hauteur de vue littéraire, intellectuelle.
00:44:51Qui incarne ça ?
00:44:53La hauteur de vue intellectuelle et littéraire, historique,
00:44:56parce qu'avec Balintère,
00:44:57on parlait souvent d'histoire aussi,
00:44:58c'était notre passion commune.
00:45:00Il n'y a pas de gens de la dimension de Balintère,
00:45:02mais il y a beaucoup de gens,
00:45:03notamment dans l'électorat de gauche,
00:45:06ils se reconnaissent plus dans Balintère
00:45:08que dans Mélenchon, je vous l'assure.
00:45:09Oui, mais c'est Mélenchon qui donne le tempo.
00:45:11Aujourd'hui, c'est vrai,
00:45:12à gauche, on est obligé de le reconnaître.
00:45:15C'est comme ça.
00:45:16Et dans ce documentaire que je regardais hier,
00:45:18Laurent Fabius disait quelque chose
00:45:19que j'avais oublié,
00:45:20c'est qu'en 1995,
00:45:25Laurent Fabius va voir Balintère
00:45:26pour qu'il soit candidat.
00:45:28Et Balintère dit non,
00:45:30et finalement, ce sera Lionel Josselin.
00:45:32Et il y avait donc cette possibilité
00:45:34qu'il soit porté par le PS.
00:45:38Non, mais je pense qu'il faut aussi rappeler
00:45:41que même au sein de la gauche,
00:45:43Robert Balintère ne faisait pas l'unanimité.
00:45:46On se souvient des guerres entre lui
00:45:49et par exemple Gaston Deferre
00:45:51qui était à l'époque ministre de l'Intérieur
00:45:53et qui n'était pas sur cette ligne
00:45:55que je qualifierais de rousseauiste,
00:45:57d'angélique par rapport à la criminalité.
00:46:01Et je le rappelais hier soir,
00:46:02pardon d'y revenir,
00:46:03parce que ça me paraît quand même plus important,
00:46:06cette forme d'angélisme a abouti
00:46:07à une loi d'amnistie en 1981
00:46:09qui a vu libérer 250 terroristes,
00:46:11je tiens à le rappeler.
00:46:12Sauf que parmi ces gens qui ont été libérés,
00:46:14il y avait qui ?
00:46:15Il y avait Rouillant,
00:46:16il y avait Méligon,
00:46:17il y avait Aubron,
00:46:18il y avait Action Directe,
00:46:19lesquels, quelques petites années plus tard,
00:46:21ont assassiné Georges Obès,
00:46:23PDG de Renault,
00:46:24et ont assassiné le lieutenant général Audran.
00:46:28Donc je disais,
00:46:29il y a au moins deux familles
00:46:30qui n'ont pas été à cette cérémonie,
00:46:32c'est les familles de Georges Obès et d'Audran.
00:46:34Donc on a le droit de critiquer
00:46:36ces politiques pénales
00:46:37qui étaient vraiment...
00:46:38Non mais c'est ça, non.
00:46:40Alors comme nous sommes très écoutés,
00:46:41ce que vous avez dit hier a fait réagir
00:46:43au plus haut niveau de l'État.
00:46:46Et quelqu'un m'a dit,
00:46:48vous direz à M. Fenech,
00:46:49qu'en 1981,
00:46:50les membres d'Action Directe
00:46:50n'étaient pas les terroristes
00:46:51qu'ils deviendront après.
00:46:54Oui, c'est ça,
00:46:55c'est ce que disait Mitterrand.
00:46:56En fait,
00:46:57ils étaient déjà des terroristes
00:46:58puisqu'ils commettaient des hold-up.
00:47:00C'est le fameux change de...
00:47:02Ils n'avaient pas de sang sur les mains.
00:47:03L'Action Directe
00:47:04qui se termine avec Gorgi,
00:47:05le fameux...
00:47:06Pouvez-vous me dire ?
00:47:07Exactement,
00:47:07mais je m'en tiens absolument.
00:47:09Ils étaient...
00:47:10Georges Obès avait été le patron de Renault,
00:47:12il avait été tué au bas de son immeuble.
00:47:15Assassidé comme au drôle.
00:47:16Il était Edgar Kiné dans le...
00:47:17Par les gens d'Action Directe.
00:47:18Dans le 14e.
00:47:19Tout à fait.
00:47:20La rue Edgar Kiné
00:47:20allait dans le 14e, je crois.
00:47:22Et ça avait été évidemment
00:47:24un choc très important.
00:47:26Le carillon,
00:47:27le carillon d'Europe 1,
00:47:30Mais le carillon d'Europe 1,
00:47:32c'est l'excellent Elliot Deval
00:47:33que je vois peut-être.
00:47:35Est-ce qu'il est lié à...
00:47:36Ah non !
00:47:37Ah, il n'y a pas de dupex.
00:47:38Elliot Deval, en tout cas,
00:47:39va prendre le 10-13
00:47:41parce que l'actualité,
00:47:42les programmes d'Europe 1
00:47:43sont un peu modifiés
00:47:45avec cette actualité
00:47:46puisque le Premier ministre
00:47:47pourrait tomber avant 13h.
00:47:49Avant la pause,
00:47:50et je me tourne vers Richard Millet.
00:47:53Est-ce que vous connaissez ?
00:47:54Parce que vous êtes quand même...
00:47:55J'espère que vous le connaissez.
00:47:57Parce que là,
00:47:57moi j'ai foi en vous.
00:47:58La pression.
00:47:59Vous êtes un homme
00:48:01de grande littérature.
00:48:02Est-ce que vous connaissez
00:48:03Laszlo Krasna Orkay
00:48:05qui est prix Nobel ?
00:48:07Comment on dit ?
00:48:07Krasna Orkay.
00:48:08Voilà, Krasna Orkay
00:48:09qui est prix Nobel
00:48:10de littérature 2025
00:48:11et donc qui a exploré
00:48:14notamment les thèmes
00:48:15de la diopsie,
00:48:16dystopsie pardon,
00:48:18et de la mélancolie.
00:48:19Est-ce que vous avez déjà lu
00:48:19un de ses livres ?
00:48:20J'en ai lu 5 ou 6.
00:48:22Ah oui.
00:48:22Très grand écrivain.
00:48:24Hongrois,
00:48:25le deuxième prix Nobel
00:48:26Hongrois.
00:48:27Et pour une fois,
00:48:28je suis content
00:48:29parce qu'en fait pour une fois,
00:48:29depuis 2-3 ans,
00:48:30le prix Nobel
00:48:31consent à couronner
00:48:32de vrais écrivains
00:48:33et pas de mauvais écrivains
00:48:34comme Leclésio
00:48:35ou Ernaud.
00:48:36Donc là,
00:48:37je suis très content.
00:48:38Mais c'est des Français !
00:48:39Non mais...
00:48:40Leclésio est un mauvais écrivain ?
00:48:41Leclésio,
00:48:42c'est très mauvais.
00:48:43C'est politiquement correct
00:48:43à 1000%.
00:48:44Mais c'est très différent
00:48:45surtout d'un livre à l'autre.
00:48:47Parce qu'il n'y a pas...
00:48:47Parce qu'on parlait de Krasna Orkay
00:48:48et pas d'un minable,
00:48:49s'il vous plaît.
00:48:51Mais non,
00:48:52dites pas ça !
00:48:53Leclésio,
00:48:54c'est un mauvais écrivain !
00:48:55Il est minable !
00:48:56Non mais bon,
00:48:57d'accord,
00:48:57je suis un peu excessif
00:48:58mais c'est un mauvais écrivain
00:48:59parce que c'est un idéologue.
00:49:00Donc,
00:49:01Krasna Orkay,
00:49:02c'est un écrivain
00:49:03qui n'est pas facile,
00:49:05qui a une phrase
00:49:07assez ample,
00:49:08qui va au fond des choses,
00:49:10mais des choses
00:49:10auxquelles on ne s'attend pas.
00:49:11Quand vous commencez,
00:49:12si vous vous concentrez
00:49:13à entrer dans un de ces romans,
00:49:15vous êtes comme dans
00:49:15une espèce de train
00:49:16un peu fou,
00:49:17qui passe dans des tunnels
00:49:18bizarres,
00:49:19dans des paysages bizarres.
00:49:20Mais vous êtes récompensé
00:49:21à la fin
00:49:21parce que c'est un monde
00:49:23qui se sent des miroirs
00:49:25le long d'un paysage
00:49:26qui est l'Hongrie
00:49:27mais qui pourrait être
00:49:28n'importe où,
00:49:29qui nous renvoie
00:49:30à nous-mêmes.
00:49:31Alors,
00:49:32il est associé
00:49:33à un cinéaste
00:49:34exceptionnel
00:49:34hongrois lui aussi
00:49:35qui est Belatar.
00:49:37Belatar a mis en scène
00:49:39deux des romans,
00:49:40le tango de Satan
00:49:43et la mélancolie de résistance
00:49:46qui sont deux romans
00:49:47extraordinaires.
00:49:48Et Belatar a d'ailleurs
00:49:50tiré un film
00:49:52de l'homme de Londres
00:49:54de Simenon
00:49:54dont Krasna Horkaï
00:49:56a tiré le scénario.
00:49:57Vous voyez ?
00:49:58Donc tout ceci se tient.
00:49:59Si vous voulez entrer
00:50:00et que vous êtes pressé
00:50:01dans un livre de Krasna Horkaï,
00:50:03il y a un livre
00:50:04de 60 pages,
00:50:05un court récit
00:50:06qui s'appelle
00:50:07Le Dernier Loup
00:50:08où vous voyez
00:50:09un savant,
00:50:11un philosophe hongrois
00:50:13invité par une fondation
00:50:14bizarre au fin fond
00:50:15de l'Andalousie
00:50:16à venir,
00:50:17je ne sais pas quoi faire,
00:50:17il ne sait pas très bien
00:50:18quoi faire d'ailleurs,
00:50:19mais il y va.
00:50:20Vous voyez ?
00:50:20C'est ça Krasna Horkaï.
00:50:22Bon,
00:50:22écoutez,
00:50:23je précise,
00:50:25parce qu'il y a beaucoup
00:50:26de gens qui nous écoutent,
00:50:27que Richard Millet,
00:50:28on n'est pas avec
00:50:29ni Bliton,
00:50:31ni avec Le Clésio,
00:50:32on est quand même
00:50:33à un très haut niveau
00:50:34de ce que doit être
00:50:35la littérature.
00:50:36Et quand vous dites
00:50:37que ce n'est pas forcément
00:50:38facile d'y entrer,
00:50:40j'ai peur
00:50:41pour que tout le monde...
00:50:42Parce qu'il faut une initiation
00:50:43pour la littérature.
00:50:44C'est ça qui est compliqué.
00:50:45En fait,
00:50:46c'est comme tout.
00:50:47C'est-à-dire qu'il faut une initiation.
00:50:48Quelqu'un qui n'a jamais lu un livre,
00:50:50il ne peut pas aimer Proust.
00:50:51En fait,
00:50:51ça n'existe pas.
00:50:52Non,
00:50:52mais si vous êtes un bon nageur,
00:50:54si vous êtes un bon nageur,
00:50:55vous êtes capable
00:50:56d'entrer dans un fleuve
00:50:57un peu mouvementé
00:50:58et vous avez du plaisir
00:51:00à être dans le mouvement du fleuve.
00:51:02Exactement.
00:51:02Bon,
00:51:02écoutez,
00:51:03lisez cela
00:51:04et allez dans votre librairie
00:51:05et puis,
00:51:06voilà,
00:51:06si vous voulez acheter
00:51:07un petit Le Clésio en sortant...
00:51:10Un petit Ernaud.
00:51:11Oui,
00:51:11un petit Ernaud.
00:51:12Alors,
00:51:13soit dit en passant,
00:51:14Ernaud,
00:51:14qui n'est pas une très bonne...
00:51:16Je suis d'accord avec Richard.
00:51:18Je ne suis pas d'accord,
00:51:18d'ailleurs,
00:51:19parce que Lisannis,
00:51:19c'est un très bon livre.
00:51:20Vous allez voir
00:51:20qu'elle va terminer au Panthéon.
00:51:22Non,
00:51:22non,
00:51:22non.
00:51:23Alors là,
00:51:24je suis prêt,
00:51:25je vais vous dire,
00:51:26je suis prêt à mettre
00:51:26une petite pièce.
00:51:27C'est devenu une icône de gauche.
00:51:30Oui,
00:51:30oui,
00:51:31oui,
00:51:31oui.
00:51:31Mais je vous assure,
00:51:33ces romans...
00:51:34Ce ne sera pas tout de suite.
00:51:34Moi,
00:51:34j'ai souvent eu du plaisir
00:51:35à lire ces romans
00:51:37et notamment les années
00:51:38et puis tout ce qu'elle a écrit
00:51:39sur...
00:51:40Elle était née en Normandie
00:51:42et puis la difficulté
00:51:43qu'elle a eue
00:51:44à traverser comme ça
00:51:45toutes les classes sociales.
00:51:47Bon,
00:51:47il est 9h57,
00:51:48on est en retard,
00:51:49on va parler de Gaza
00:51:50dans une seconde.
00:51:51A tout de suite.
00:51:5314h04,
00:51:55Marc Gossifer
00:51:56nous rappelle les titres.
00:52:00Fin du suspense
00:52:02ce vendredi
00:52:02avec l'annonce attendue
00:52:03d'ici ce soir
00:52:04d'un nouveau Premier ministre.
00:52:06Emmanuel Macron
00:52:06doit réunir
00:52:07dès 14h30
00:52:08l'ensemble des chefs
00:52:09des partis
00:52:10à l'exception
00:52:10du RN et de LFI.
00:52:12Une rencontre
00:52:13d'après Éric Ciotti
00:52:14pour, je le cite,
00:52:14refuser de donner
00:52:15la parole aux Français.
00:52:18Le prix Nobel de l'AP
00:52:20sera remis ce matin
00:52:20quelques heures
00:52:21après l'approbation
00:52:22par Israël
00:52:22et le ramasse
00:52:23de la première phase
00:52:24du plan de paix
00:52:24de Donald Trump
00:52:25pour Gaza.
00:52:26Une distinction
00:52:27convoitée
00:52:27par le président américain.
00:52:29Il la mériterait,
00:52:30estime également
00:52:30le Premier ministre israélien
00:52:32et le président égyptien.
00:52:33L'accord a sans doute
00:52:34été conclu trop tard
00:52:36pour que Donald Trump
00:52:36ait une chance
00:52:37de l'emporter.
00:52:39Et puis,
00:52:40nouvelle attaque russe
00:52:40d'ampleur
00:52:41cette nuit en Ukraine.
00:52:42Un enfant de 7 ans
00:52:43a été tué
00:52:44et 3 autres personnes
00:52:45blessées
00:52:45dans la région
00:52:46de Zaporizhia.
00:52:479 autres personnes
00:52:48ont été blessées
00:52:49à Kiev,
00:52:50la capitale
00:52:50et 9 autres régions
00:52:52sont affectées
00:52:53par des coupures
00:52:53d'électricité.
00:52:54Merci Margot.
00:52:56On termine le dossier
00:52:57Badinter,
00:52:58si j'ose dire,
00:52:59avec deux SMS
00:53:00que j'ai reçus.
00:53:00Le premier,
00:53:01c'est Gérald Dahan
00:53:01qui est l'imitateur
00:53:03et humoriste
00:53:04qui dit,
00:53:04cher Pascal,
00:53:05je vous écoute
00:53:05comme souvent.
00:53:06J'ai relevé une chose
00:53:07dont on parle peu
00:53:08dans la cérémonie,
00:53:08c'est que le corps
00:53:09de Robert Badinter
00:53:10n'était pas dans le cercueil.
00:53:11Combien de personnes
00:53:12sont au Panthéon
00:53:13sans y être ?
00:53:15C'est une question
00:53:16que beaucoup de Français
00:53:16se sont posées hier.
00:53:18Oui,
00:53:19il est resté
00:53:20au cimetière de Bagneux.
00:53:21Sa dépôt,
00:53:22il reste au cimetière de Bagneux
00:53:24son épouse Elisabeth,
00:53:25ils souhaitaient
00:53:26être enterrées ensemble
00:53:27et comme elle considère
00:53:29qu'elle ne mérite pas
00:53:29d'être au Panthéon,
00:53:31le corps de Robert Badinter
00:53:32restera au cimetière de Bagneux.
00:53:33Elle mérite
00:53:33d'être au Panthéon Elisabeth.
00:53:35Oui.
00:53:36Elle mérite d'être au Panthéon.
00:53:37Oui.
00:53:38On travaille d'historienne,
00:53:39de féministe.
00:53:40Elle tend la main aussi
00:53:41aux jeunes générations.
00:53:42Oui,
00:53:43avec beaucoup de courage.
00:53:44Oui.
00:53:45Moi je pense qu'elle mériterait
00:53:46d'être au Panthéon.
00:53:47Beaucoup de courage
00:53:48et c'est une femme
00:53:49de très haute tenue intellectuelle
00:53:52bien sûr
00:53:52et tout à fait remarquable.
00:53:54Exactement.
00:53:55Face à l'islamisme
00:53:56et à la dérive islamiste
00:53:59d'une certaine gauche,
00:54:00elle est très courageuse.
00:54:00Oui,
00:54:01parce qu'elle se fait attaquer
00:54:02par les féministes d'aujourd'hui.
00:54:03Alors même qu'elle a été
00:54:05cheville ouvrière.
00:54:06Mais bien sûr.
00:54:07C'est ça qui est complètement fou.
00:54:08Donc cracher sur cet héritage-là
00:54:10c'est honteux.
00:54:10C'est-à-dire que les féministes
00:54:11d'aujourd'hui,
00:54:12c'est quasiment une cible
00:54:13Elisabeth Badinter.
00:54:15Bien sûr.
00:54:16Et puis il y a cette fameuse
00:54:16tribute de 89
00:54:17où elle dit tout.
00:54:18Bien sûr.
00:54:19Avec Alain Finkielkraut.
00:54:20Bien sûr,
00:54:21sur le voile.
00:54:21C'est la gauche.
00:54:22C'est exactement ce que disait
00:54:23Richard Billet.
00:54:24Cette gauche aura mis
00:54:2625 ans pour mourir.
00:54:28Mais elle n'est pas morte.
00:54:30Écoutez,
00:54:30elle est guerre vivante.
00:54:31Et alors,
00:54:32autre témoignage
00:54:33que je connais
00:54:33et que j'ai reçu,
00:54:34c'est Gérard Velzer
00:54:35que vous connaissez,
00:54:37qui est avocat,
00:54:38qui dit
00:54:38je vous écoute
00:54:38avec beaucoup d'intérêt.
00:54:40J'aime beaucoup votre émission
00:54:41qui est une des plus remarquables
00:54:42de France.
00:54:43Non,
00:54:43il ne me dit pas ça.
00:54:44Il dit
00:54:44qu'on vient toutefois
00:54:45pour tous de rappeler
00:54:46que Robert Badinter
00:54:47est celui qui a permis
00:54:48que toutes les victimes
00:54:49soient indemnisées aujourd'hui.
00:54:50Badinter a créé
00:54:51le fonds d'indemnisation
00:54:52des victimes
00:54:53qui permet aux victimes
00:54:54de crimes et d'élits
00:54:54d'être indemnisées.
00:54:56Avant Badinter,
00:54:56les auteurs étaient insolvables.
00:54:58Les victimes et leurs familles
00:54:59ne percevaient rien.
00:55:00Donc c'est intéressant
00:55:02de le dire.
00:55:03Moi j'ai une question profane.
00:55:04Il y a un paradoxe justement
00:55:05parce que Badinter
00:55:06apparaît pour beaucoup de gens
00:55:08de droite ou d'extrême droite
00:55:09comme étant laxiste.
00:55:11Mais on oublie
00:55:11que la seule loi
00:55:12qui porte son nom,
00:55:13la loi Badinter
00:55:14est une loi de 85
00:55:15sur l'aide aux victimes.
00:55:16C'est lui qui a créé
00:55:17l'indemnisation des victimes.
00:55:18C'est pour ça qu'on le rappelle
00:55:19et Gérard Welser
00:55:20qui est avocat,
00:55:21je le salue,
00:55:22il a raison de nous le rappeler.
00:55:23Vous voulez dire quelque chose ?
00:55:24Oui, mais j'ai une question
00:55:25de profane
00:55:25parce que je n'ai pas
00:55:26la même expérience que vous.
00:55:27Mais comment vous expliquez
00:55:29que 50 ans plus tard,
00:55:30toutes les enquêtes
00:55:31du Cevipof annuel
00:55:32vous disent
00:55:32qu'il y a 50% des Français
00:55:34qui sont pour cette peine de mort
00:55:36encore aujourd'hui
00:55:37alors qu'il n'y a aucun journaliste,
00:55:39aucun homme politique
00:55:40qui aujourd'hui dirait
00:55:40sur les plateaux
00:55:41« Je suis favorable à la peine de mort ».
00:55:42Alors comment vous expliquez
00:55:43cette distanciation ?
00:55:44D'abord,
00:55:45il y a une très grande violence
00:55:46aujourd'hui
00:55:46et c'est l'instinct grégaire.
00:55:48Oui, mais ça n'a jamais bougé
00:55:49depuis 81.
00:55:50C'est toujours resté à 50%.
00:55:51Je ne suis pas sûr
00:55:51qu'il y ait 50%
00:55:52dans la jeune génération
00:55:53parce que les fractures
00:55:54sont générationnelles.
00:55:55Dans la jeune génération,
00:55:56je ne suis pas sûr
00:55:57que chez les 25 ans
00:55:58vous trouverez beaucoup de...
00:56:01De toute façon,
00:56:02l'abolition était inscrite
00:56:03dans la Constitution.
00:56:03Oui, et puis vous pouvez revoir
00:56:05vous pouvez voir
00:56:06parce que je dis du bien
00:56:07du service public
00:56:08vous pouvez voir
00:56:08j'imagine que ça doit être
00:56:09en replay.
00:56:10Je l'ai vu avec Charles Berling
00:56:11qui ressemble comme
00:56:13deux gouttes d'eau
00:56:13à Emmanuel Macron-Jean
00:56:15et ça, peu importe.
00:56:16Vraiment, le film
00:56:17est très réussi
00:56:18et d'ailleurs
00:56:19dans le documentaire d'ailleurs
00:56:20parce qu'il y a des choses bien
00:56:21on entend la plaidoirie
00:56:22qui a été volée d'ailleurs.
00:56:25C'est un enregistrement volé.
00:56:27La plaidoirie à trois
00:56:27avec Patrick Henry
00:56:29où il regarde
00:56:30et il dit une phrase extraordinaire
00:56:32il dit
00:56:32la peine de mort
00:56:33sera abolie
00:56:34et dans dix ans,
00:56:35dans vingt ans
00:56:36vous les jurez
00:56:36vous devrez dire
00:56:37à vos petits-enfants
00:56:38pourquoi vous n'avez pas voté la mort.
00:56:41Et là, hop, ça a emporté.
00:56:42C'est aussi la rhétorique.
00:56:44C'est quelque chose
00:56:45c'est un monde
00:56:45qui n'existe plus
00:56:46Badinter de ce point de vue-là
00:56:47c'est la rhétorique.
00:56:49Quand il dit
00:56:49vous m'avez fait honte
00:56:50c'est d'une puissance
00:56:52d'une colère
00:56:53vous m'avez fait honte
00:56:55en 92.
00:56:56C'est là qu'il dit
00:56:57les morts nous écoutent.
00:56:58Oui.
00:56:59Donc c'est une tradition ancienne.
00:57:01Alors il avait travaillé
00:57:02avec Thorès.
00:57:03Avec Jules Thorès.
00:57:04Oui, non, Jules Thorès c'est lui.
00:57:06Jules Thorès c'est lui.
00:57:07Jules Thorès c'est moi.
00:57:10Pour lui, Henri Thorès
00:57:11était le plus grand de tous.
00:57:12Bien sûr.
00:57:13Moi je lui parlais souvent
00:57:13des grands ténors du Barreau
00:57:14et il me disait
00:57:15pour moi le plus grand
00:57:15c'est Thorès.
00:57:16Bien sûr.
00:57:16Vous voulez dire quelque chose ?
00:57:17Si vous voulez comprendre
00:57:18l'histoire de la peine de mort
00:57:20allez au Mucem à Marseille
00:57:21vous avez exposé
00:57:22la dernière guillotine
00:57:23qui a servi.
00:57:25Voilà.
00:57:25Là,
00:57:26vous avez des propositions
00:57:28pour le week-end
00:57:28ça va être.
00:57:29J'ai ri.
00:57:31Pour une fois.
00:57:32Voyez voir la guillotine.
00:57:33Les enfants.
00:57:35Peut-être pour répondre à...
00:57:36Je suis sérieux.
00:57:36Oui, moi aussi je suis sérieux.
00:57:38Non mais c'est vrai
00:57:38que la guillotine vous avez raison.
00:57:40Mais ça fait peur
00:57:40et il le dit
00:57:41quand il est arrivé
00:57:41à la santé
00:57:42à 4h du matin
00:57:43il a eu la guillotine
00:57:44qui était là.
00:57:45Il y avait donc des bourreaux
00:57:46etc.
00:57:47Peut-être pour répondre
00:57:48à Jules Torres
00:57:49je pense qu'il faut prendre
00:57:51il faut prendre sur soi-même
00:57:52pour être contre la peine de mort
00:57:54la logique finalement
00:57:56c'est oeil pour oeil
00:57:57dent pour dent
00:57:57celui qui tue
00:57:58mérite la mort
00:57:59c'est la logique
00:58:00et quelque part
00:58:00il y a un chemin
00:58:01il y a un chemin à faire
00:58:03Il y a encore
00:58:03un chemin de 20 pays
00:58:05qui l'appliquent
00:58:05Oui, oui
00:58:06bien entendu
00:58:06dans les Etats-Unis
00:58:08Il y a un chemin à faire
00:58:09pour se dire
00:58:10non, une société
00:58:11ne doit pas tuer
00:58:12et je pense que tout ça
00:58:14ça continue à travailler
00:58:16Je suis pour
00:58:16Je suis pour
00:58:17Oui, je suis pour
00:58:18Moitié-moitié
00:58:19Moitié-moitié
00:58:20comme vous dites
00:58:21c'est vraiment le mot
00:58:22qui convient
00:58:22pour la guillotine
00:58:24Après les discours
00:58:25de Badinter
00:58:26Écouterons Emmanuel Macron
00:58:28Emmanuel Macron
00:58:30Patrick Henry
00:58:32Oui, Patrick Henry
00:58:33qui était en train
00:58:34d'assister au procès
00:58:35de...
00:58:36Bien sûr
00:58:36Amor Bontemps
00:58:37Amor Buffet
00:58:38Il était derrière les grilles
00:58:39Parce que l'argument
00:58:40Mathieu
00:58:41qui a souvent souvé
00:58:43Badinter
00:58:44c'est que ça n'est pas
00:58:45dissuacible
00:58:45C'est ce qui est vrai
00:58:46Évidemment
00:58:46C'est ce qui est vrai
00:58:47Toutes les études
00:58:48qui ont été faites
00:58:49le démontrent
00:58:49Écoutons le président
00:58:50de la République
00:58:51qui a parlé de la justice
00:58:51hier avec ce ton
00:58:53qui lui est propre
00:58:54lorsqu'il déclame
00:58:55dans ces cérémonies-là
00:58:57Ah, il aime ça
00:58:59La justice pour Robert Badinter
00:59:01sera pour toujours
00:59:04le refus de cette phrase
00:59:05et de sa flétrissure
00:59:08Alors avocat
00:59:11le jeune Robert Badinter
00:59:12ne s'assigne qu'une seule mission
00:59:14défendre la vérité
00:59:16d'un homme
00:59:17défendre la justice
00:59:20défendre l'accusé
00:59:22quel qu'il soit
00:59:23quoi qu'il ait fait
00:59:24défendre l'homme
00:59:25derrière l'accusé
00:59:26et la dignité
00:59:27que nul ne peut lui ôter
00:59:29Oui
00:59:30défendre
00:59:32une certaine idée
00:59:33de la justice
00:59:34qui pour être exemplaire
00:59:37doit être impartiale
00:59:39Voilà pourquoi
00:59:42il plaide pour la vie
00:59:44de Patrick Henry
00:59:44qui a assassiné
00:59:45un enfant de 7 ans
00:59:46lui
00:59:48Robert Badinter
00:59:50qui 5 ans plus tôt
00:59:53aux côtés de ses confrères
00:59:55n'a pu sauver
00:59:57Claude Buffet
00:59:58et Roger Bontemps
00:59:59Il était l'avocat d'ailleurs
01:00:02que de
01:00:02Bontemps
01:00:04qui n'avait pas de sang
01:00:05sur les mains
01:00:05Gaza
01:00:06Gaza
01:00:07écoutons Donald Trump
01:00:08paix durable
01:00:09et il pense évidemment
01:00:10aux otages
01:00:10le gouvernement israélien
01:00:11a annoncé ce vendredi
01:00:12avoir validé
01:00:13la première phase
01:00:14d'un accord
01:00:14de cesser le fait
01:00:15à Gaza
01:00:15qui prévoit notamment
01:00:16la libération des otages
01:00:18écoutez Donald Trump
01:00:18Comme vous le savez
01:00:23la nuit dernière
01:00:24nous sommes parvenus
01:00:24à quelque chose
01:00:25d'extraordinaire
01:00:26des gens disaient
01:00:27que ça ne pourrait
01:00:28jamais être fait
01:00:28mais nous avons terminé
01:00:30la guerre à Gaza
01:00:31et sur une base
01:00:32beaucoup plus large
01:00:32nous avons créé la paix
01:00:34je crois que ce sera
01:00:35une paix durable
01:00:36et espérons-le
01:00:37une paix éternelle
01:00:38une paix au Moyen-Orient
01:00:39nous avons réussi
01:00:41à obtenir la libération
01:00:42de tous les otages
01:00:43ils seront libérés
01:00:45lundi ou mardi
01:00:46les récupérer
01:00:47est un processus
01:00:48très compliqué
01:00:48je ne vous raconte pas
01:00:52ce qu'ils doivent faire
01:00:53pour les retrouver
01:00:54ils sont dans des endroits
01:00:55où personne n'aimerait être
01:00:56mais on les récupérera
01:00:57lundi ou mardi
01:00:58et ce sera un jour de joie
01:01:00on essaiera d'y aller
01:01:02on travaille sur le timing exact
01:01:04on va aller en Egypte
01:01:06et on aura une signature
01:01:07une signature additionnelle
01:01:09quelqu'un qui me représentait
01:01:11a déjà signé
01:01:11mais là ce sera
01:01:12une signature officielle
01:01:13et sur les otages
01:01:18il a prolongé encore
01:01:19ses déclarations
01:01:20Donald Trump
01:01:21nous avons les otages
01:01:25pour la plupart
01:01:26donc je ne pense pas
01:01:27que ce sera trop difficile
01:01:28la situation avec les corps
01:01:30vous savez
01:01:31ils disent 28
01:01:32certains vont être
01:01:33un peu difficiles à trouver
01:01:34mais nous ferons
01:01:35de notre mieux
01:01:36bon cet accord
01:01:41évidemment
01:01:42vous allez le découvrir
01:01:44avec Marine Sabourin
01:01:45mais il fait déjà réagir
01:01:47parce que Donald Trump
01:01:48d'ailleurs on attend à 11h
01:01:49le prix Nobel de la paix
01:01:50est-ce qu'il faut le donner
01:01:52à Donald Trump ?
01:01:53je pense que ça va être
01:01:54difficile cette année
01:01:55parce que je pense
01:01:55que le prix a déjà été attribué
01:01:57avant cet accord
01:01:58il s'était déjà mis d'accord
01:01:59sur qui il aurait
01:02:00avant de savoir
01:02:01que Trump allait offrir
01:02:02ça fait un moment
01:02:02qu'il contribue à la paix
01:02:04si je peux me permettre
01:02:04cette année
01:02:05Barack Obama l'avait eu
01:02:06sans avoir obtenu
01:02:07c'est un scandale
01:02:08Barack Obama l'avait eu
01:02:10là c'est peut-être
01:02:11un peu prématuré
01:02:12quand même
01:02:12peut-être attendre un peu
01:02:14mais il l'a déjà
01:02:15il l'a déjà
01:02:16pour l'opinion publique
01:02:17on attend les otages
01:02:18ça fait deux ans
01:02:19il faut toujours être prudent
01:02:20quand on parle de la paix
01:02:21au Conche-Orient
01:02:22il faut être d'autant plus prudent
01:02:25que moi je considère
01:02:26que tant que le Hamas
01:02:27ne sera pas totalement éliminé
01:02:29totalement éliminé
01:02:30il y aura un danger
01:02:31de reprise du conflit
01:02:32mais il ne sera jamais totalement
01:02:33donc vous êtes sur la position
01:02:36de Netanyahou
01:02:37moi je suis sur une position
01:02:39très claire
01:02:39le Hamas a dans sa charte
01:02:41constitutive
01:02:41la destruction
01:02:42de l'état d'Israël
01:02:43et de tous les juifs du monde
01:02:44et de tous les juifs du monde
01:02:45tant que le Hamas
01:02:47et le Hezbollah
01:02:47ne seront pas totalement éliminés
01:02:49donc vous êtes sur la position
01:02:50de Netanyahou
01:02:51si Netanyahou dit ça
01:02:52tant mieux
01:02:52c'est-à-dire que vous êtes
01:02:53sur la position d'éradiquer
01:02:54oui c'est ça
01:02:55d'éradiquer le Hamas
01:02:56et le Hezbollah
01:02:57oui bien sûr
01:02:58sur Donald Trump
01:02:59il n'y a quand même personne
01:03:00qui a autant contribué
01:03:01à la paix que lui
01:03:02cette année
01:03:02si on exclut
01:03:04cet accord
01:03:05de Gaza
01:03:06il n'y avait aucune
01:03:07préparation à la paix
01:03:09en Ukraine
01:03:09avant qu'il soit investi
01:03:10le 20 janvier
01:03:11je vous rappelle
01:03:12qu'il a obtenu la paix
01:03:14entre l'Azerbaïdjan
01:03:16et l'Arménie
01:03:17qui était un conflit
01:03:18extrêmement sanglant
01:03:18entre l'Inde
01:03:19et le Pakistan
01:03:20on n'est quand même pas passé loin
01:03:21d'une potentielle guerre nucléaire
01:03:23en Afrique
01:03:24il a géré beaucoup de choses
01:03:25donc il n'y a personne
01:03:26qui a autant contribué
01:03:27à la paix
01:03:27et pour revenir à ce que
01:03:28disait Olivier Delagarde
01:03:29contre Barack Obama
01:03:30il le reçoit en 2009
01:03:31c'est quand même celui
01:03:32qui a déployé
01:03:33100 000 militaires américains
01:03:35en Afghanistan
01:03:36qui a organisé
01:03:37la guerre des drones
01:03:38au Yémen
01:03:38en Somalie
01:03:39et même en Syrie
01:03:40qui a donc tué
01:03:41des dizaines de milliers de morts
01:03:42et il a eu le prix Nobel
01:03:43de la paix
01:03:43il le reçoit
01:03:44à titre préventif
01:03:46c'est juste après
01:03:46le discours du CAIR
01:03:47c'est un truc incroyable
01:03:49en même temps
01:03:49là où je ne peux pas
01:03:50trop vous suivre
01:03:51c'est quand même
01:03:51sur les efforts
01:03:52de Donald Trump
01:03:53pour l'Ukraine
01:03:53on va dire que
01:03:54pour le moment
01:03:55c'est quand même
01:03:56la paix est quand même
01:03:57assez modestement installée
01:03:58le mot paix
01:03:59en Ukraine
01:04:00n'était jamais prononcé
01:04:01avant l'arrivée
01:04:02de Donald Trump
01:04:03à la Maison Blanche
01:04:04oui ou non ?
01:04:04je pense que
01:04:05je pense que
01:04:06peut-être
01:04:07un jour
01:04:08Donald Trump
01:04:09méritera
01:04:10ce prix Nobel
01:04:11peut-être d'ailleurs
01:04:12en fin de mandat
01:04:13ce qui aura
01:04:13peut-être plus de sens
01:04:14d'ailleurs
01:04:14que neuf mois
01:04:16après
01:04:17ça n'empêchera pas
01:04:17nos excellents confrères
01:04:18de l'émission
01:04:19c'est dimanche
01:04:20qui est animé
01:04:21par ce monsieur
01:04:22qui pense
01:04:22connaître l'Amérique
01:04:23c'est ce soir
01:04:24d'expliquer
01:04:25qu'il est fasciste
01:04:26autoritaire
01:04:27dérive
01:04:27vous vous souvenez
01:04:28je vous avais montré
01:04:28les 4 ou 5 chapitres
01:04:30un soir
01:04:31il y a simplement
01:04:323 semaines
01:04:33sur Trump
01:04:33c'est formidable
01:04:35parce que
01:04:35ces gens
01:04:35pour savoir
01:04:37ce qui va se passer
01:04:38il faut regarder
01:04:38écouter ces gens
01:04:39et il se passe le contraire
01:04:40c'est-à-dire qu'ils ont expliqué
01:04:42que Trump ne serait pas
01:04:43élu président des Etats-Unis
01:04:44il l'a été
01:04:44que Trump ne ferait rien
01:04:46sur la guerre
01:04:47et ça a changé
01:04:47ces gens
01:04:49se trompent
01:04:49toujours
01:04:50et tout le temps
01:04:51c'est des boussoles
01:04:52qui donnent
01:04:53le sud
01:04:53donc ils sont formidables
01:04:55et notamment
01:04:56cette émission
01:04:56que je recommande
01:04:57le dimanche soir
01:04:58c'est l'exact contraire
01:04:59de ce qui va se passer
01:05:00et là tu retrouves
01:05:01alors tu as 3 ou 4 universitaires
01:05:03qui ont écrit un livre
01:05:04généralement
01:05:05qui n'a pas été vendu
01:05:07qui a été vendu
01:05:08à leur mère
01:05:08et à leur cousin
01:05:09et que tu invites
01:05:10autour de la table
01:05:11pour faire une analyse
01:05:12pour expliquer
01:05:13que c'est un peu
01:05:13alors moi ce que je vous conseille
01:05:14moi j'adore ces gens-là
01:05:15ce que je vous conseille
01:05:16c'est la lecture
01:05:16de l'humanité aujourd'hui
01:05:17c'est formidable
01:05:18parce qu'il y a un grand papier
01:05:20un petit peu embarrassé
01:05:21quand même
01:05:21pour expliquer
01:05:22que bon
01:05:23il y a évidemment
01:05:24ce plan de paix
01:05:25mais à aucun moment
01:05:27on explique
01:05:28que c'est Donald Trump
01:05:29qui est aux manettes
01:05:30bien au contraire
01:05:31en fait
01:05:32que Donald Trump
01:05:32est la marionnette
01:05:33de l'extrême droite
01:05:35de Netanyahou
01:05:36et que de toute façon
01:05:37ce sont des néocoloniaux
01:05:39et des néocapitalistes
01:05:40qui vont l'emporter
01:05:40il y a un autre papier
01:05:41qui est formidable
01:05:42qui explique pourquoi
01:05:43est-ce que tout ça
01:05:43est une catastrophe
01:05:44pour Mélenchon
01:05:46parce que en fait
01:05:47grâce à Fabien Roussel
01:05:48en fait non
01:05:49mais ça ferait
01:05:49de la mobilisation
01:05:50il y a votre consoeur
01:05:52c'est Laurence Rossignol
01:05:54la sénatrice socialiste
01:05:55qui a cette phrase
01:05:56qui est merveilleuse
01:05:57elle dit
01:05:57Mélenchon se trouve
01:05:58un petit peu
01:05:59dans la situation
01:05:59du mec qui vient
01:06:00de racheter
01:06:01tout un stock
01:06:02d'après-ski
01:06:02à qui on vient d'annoncer
01:06:03qu'il n'y aura pas de neige
01:06:04cet hiver
01:06:05non mais correctez
01:06:06effectivement
01:06:07LFI
01:06:08durant ces deux ans
01:06:10s'il n'y avait pas eu
01:06:10le 7 octobre
01:06:11et c'est ça
01:06:12vous avez raison
01:06:12mais ils sont très ennuyés
01:06:14je le disais hier
01:06:16parce que le plan de paix
01:06:17est en marche
01:06:18il faut être prudent
01:06:19bien évidemment
01:06:20Trump son action
01:06:22alors on pense
01:06:22qu'on veut de lui
01:06:23là aussi
01:06:23mais son action
01:06:25est efficace
01:06:26exactement
01:06:26elle est efficace
01:06:27également
01:06:28sur le plan économique
01:06:29et elle est efficace
01:06:30sur le plan de l'immigration
01:06:31non non
01:06:32pas sur le plan économique
01:06:33non non
01:06:34sur le plan économique
01:06:34c'est une catastrophe
01:06:35regardez
01:06:35alors là
01:06:36écoutez
01:06:37lisez la presse économique
01:06:38oui laquelle
01:06:39c'est pas
01:06:39quelle leçon
01:06:40la quelle
01:06:41Thomas Piketty
01:06:42le Figaro
01:06:43non
01:06:43Julie Caget
01:06:45c'est une catastrophe
01:06:46c'est une catastrophe
01:06:47pour l'Europe
01:06:48mais c'est pas une catastrophe
01:06:48pour les Etats-Unis
01:06:49bon écoutez
01:06:50mais non mais
01:06:51on verra
01:06:51rendez-vous dans 3 mois
01:06:53mais les chiffres
01:06:53sont déjà très mauvais
01:06:55les chiffres sont déjà très mauvais
01:06:56les chiffres sont déjà très mauvais
01:06:58vous lisez le Figaro
01:06:59oui ça m'arrive de temps en temps
01:07:00les pages Chaumont
01:07:01oui je l'ai l'ai l'a dit
01:07:01moi aussi oui
01:07:02bon non mais c'est quand même ennuyeux
01:07:04ce que je veux vous dire
01:07:05c'est que c'est quand même ennuyeux
01:07:06que l'espace médiatique
01:07:08se trompe toujours
01:07:08et tout le temps
01:07:09c'est quand même ennuyeux
01:07:10je sais pas
01:07:10ça peut vous faire quand même réfléchir
01:07:12on est
01:07:13c'est ennuyeux
01:07:14de voir des émissions
01:07:15nous expliquer
01:07:17qu'il est fasciste
01:07:17qu'il est dérive autoritaire
01:07:19que ça marchera pas
01:07:19et que lui réussit
01:07:21là où les autres n'ont pas réussi
01:07:22je veux dire
01:07:23c'est quand même ennuyeux
01:07:24d'expliquer que
01:07:25madame Camilla Harris
01:07:26va être sans doute
01:07:27gagnera les élections
01:07:29et que ces mêmes gens reviennent
01:07:31ils se trompent pas
01:07:31c'est ça que je veux vous dire
01:07:32en réalité ils se trompent pas
01:07:34ils traduisent le réel
01:07:34tel qu'ils voudraient
01:07:35qu'il soit
01:07:35bon il est 10h20
01:07:38en tout cas
01:07:39vous savez que
01:07:40le vendredi
01:07:41c'est vendredi
01:07:43vendredi
01:07:43mais il n'est pas encore là
01:07:44me dit
01:07:45Marine Lançon
01:07:46donc
01:07:47on pouvait voir le sujet
01:07:49de
01:07:49Chloé Tarka
01:07:50mais il y avait quelque chose
01:07:51que je voulais vous montrer
01:07:52quand même
01:07:53c'était
01:07:54alors vous avez vu
01:07:55tout à l'heure
01:07:56je vous ai parlé des voitures
01:07:57les voitures
01:07:58Merck
01:07:59ça c'est quand même
01:08:00ça aussi
01:08:01ça pourrait vous faire réagir
01:08:03c'est à dire que
01:08:03on a fait
01:08:04n'importe quoi
01:08:06n'importe quoi
01:08:07on a bousillé
01:08:08l'industrie
01:08:09automobile française
01:08:10catastrophe
01:08:11mais oui mais quand même
01:08:12dès le début
01:08:13j'ai dit que 2035
01:08:15c'était beaucoup trop
01:08:15pour passer à l'électrique
01:08:17c'était une aberration
01:08:18on s'en aperçoit
01:08:19aujourd'hui
01:08:20c'est une catastrophe
01:08:21mais oui
01:08:21mais qui
01:08:24mais d'où ça vient
01:08:26Bruxelles
01:08:27c'est le PPE
01:08:31Bruxelles
01:08:31c'est Mme von der Leyen
01:08:32c'est la droite européenne
01:08:33le pompeau dans cette affaire
01:08:35c'est Mme von der Leyen
01:08:36qui a décidé de ça
01:08:37elle appartient au PPE
01:08:38allemand
01:08:39et Fred Schmerz appartient au PPE allemand
01:08:41on voit aussi qu'ils ont aussi
01:08:42une incohérence
01:08:43mais pardonnez-moi
01:08:45je n'ai pas voté
01:08:46pour Mme von der Leyen
01:08:47personne d'ailleurs
01:08:49je vous rassure
01:08:49c'est ça que je veux vous dire
01:08:51c'est que notre souveraineté
01:08:53vous avez voté pour la liste de droite
01:08:54qui soutenait Mme von der Leyen
01:08:55à Bruxelles
01:08:56je ne sais pas pour qui j'ai voté
01:08:59peu importe
01:09:00mais vous voyez
01:09:01ce que je veux dire
01:09:02c'est à dire que
01:09:03je veux que les français
01:09:05décident
01:09:06bon sang de bois
01:09:07est-ce que c'est trop demandé
01:09:09non mais les français
01:09:10ils ont voté aux européennes
01:09:11ça a donné une coalition
01:09:12de droite
01:09:13qui a mis Mme von der Leyen
01:09:15au pouvoir
01:09:15voilà
01:09:16donc c'est extraordinaire
01:09:17parce que pour des raisons idéologiques
01:09:18on a planté le nucléaire
01:09:19on avait une filière
01:09:20d'exception
01:09:21il suffit d'en écouter
01:09:22Henri Proglio
01:09:23Monsieur le Floc
01:09:24tous ces gens là
01:09:26on a planté le nucléaire
01:09:28on a fait la même bêtise
01:09:29pour l'automobile
01:09:32parce que maintenant
01:09:33comme c'est à 10 ans
01:09:34et à 15 ans
01:09:34les investissements
01:09:35c'est très long
01:09:36visiblement pour l'automobile
01:09:37tu ne peux pas changer
01:09:37tous les deux ans
01:09:38donc tu es coincé
01:09:40ça va être très difficile
01:09:42peut-être de revenir en arrière
01:09:43les voitures électriques
01:09:44ça ne marche pas
01:09:45c'est à dire que ça ne marche pas
01:09:46ça ne marche pas
01:09:47aussi bien qu'une thermique
01:09:48autrement tout le monde
01:09:49pourrait les prendre
01:09:50c'est à dire que
01:09:51pour aller à la boule
01:09:52il faut que vous arrêtiez
01:09:53trois fois
01:09:53vous partez la veille
01:09:54les quatre jours après
01:09:55c'est vrai
01:09:57mais tu ne peux pas
01:09:58faire 500 km
01:09:59quand il fait froid
01:10:01toi tu fais 200 km de moins
01:10:03parce qu'il fait chaud
01:10:03ça prend la climatisation
01:10:07ça prend de l'énergie
01:10:08et puis c'est des véhicules
01:10:09qui sont faits pour l'urbain
01:10:10et quand ça brûle
01:10:13tu ne peux pas
01:10:13tu ne peux pas arrêter l'incendie
01:10:16la grande erreur des Européens
01:10:17c'est qu'ils n'ont pas vu les Chinois
01:10:18en fait
01:10:19quand on interroge
01:10:20les députés européens
01:10:22ils disent
01:10:23oui 2035
01:10:24c'est trop tôt
01:10:24mais ça va obliger
01:10:26les constructeurs européens
01:10:27à investir
01:10:28aller de l'avant
01:10:28sans voir que les Chinois
01:10:30allaient leur tailler
01:10:31les possibles
01:10:31c'est lamentable
01:10:32le PPE a été lamentable
01:10:34c'est votre ami François Hollande
01:10:35c'est le PPE
01:10:37ce sont les partis de droite
01:10:39c'est le PPE
01:10:41enfin c'est François Hollande
01:10:43notamment dans ses accords
01:10:44avec les échos
01:10:45les voitures électriques
01:10:46c'est le PPE
01:10:46c'est Bruxelles
01:10:48dirigé par le PPE
01:10:49écologiste aussi
01:10:49non non pardon
01:10:50sous la pression des écologistes
01:10:51là on dévaline
01:10:52justement
01:10:53la coalition à Bruxelles
01:10:55c'est l'UMPS
01:10:56version Bruxelles
01:10:57donc c'est le centre droit
01:10:58et le centre gauche
01:10:59donc le PS aussi
01:11:01il y a l'UMP dedans aussi
01:11:02bien sûr
01:11:03oui oui
01:11:03ils y sont tous
01:11:04sous la pression des écologistes
01:11:06sous le diktat idéologique
01:11:08des écologistes
01:11:09des écologistes
01:11:09mais qu'il faut voter
01:11:10pour les véhicules électriques
01:11:11non non
01:11:11LFI
01:11:12ou LFI
01:11:13c'est ce que vous nous dites
01:11:14alors il faut voter
01:11:16RN ou LFI
01:11:17reconquête
01:11:18pas du tout
01:11:18bon
01:11:19notre ami Jacques Vendroux
01:11:21il est 10h23
01:11:22vendredi
01:11:23Vendroux
01:11:24ah c'est beau ça
01:11:32on ne voit rien
01:11:33le cheval
01:11:33pas mal filmé ça
01:11:35comment allez-vous ?
01:11:38ah ça passe pas trop bien
01:11:40l'image est un peu floue
01:11:42chers camarades
01:11:43vous n'avez pas beaucoup de réseau
01:11:44mais tout allait bien
01:11:47il y a 30 secondes
01:11:49vous êtes tous
01:11:51écoutez
01:11:51je suis à Chantilly
01:11:53au centre d'entraînement
01:11:55la piste de Lyon
01:11:56où s'est entraîné
01:11:58Dariz
01:11:59qui a gagné
01:11:59vous le savez
01:12:00le week-end dernier
01:12:01le Grand Prix d'Arc de Triomphe
01:12:02et il y a ici
01:12:032200 chevaux
01:12:05qui s'entraînent
01:12:06et donc je voulais rendre
01:12:07un petit peu hommage
01:12:08à ce milieu des courses typiques
01:12:10parce que ça fait
01:12:10c'est passionnant
01:12:12il y a un centre d'entraînement
01:12:13incroyable
01:12:13il y a 3 millions
01:12:14il y a 3 millions de joueurs
01:12:16en France
01:12:17c'est important
01:12:18et je voulais surtout
01:12:19remercier
01:12:20Nicolas Collery
01:12:21qui est l'entraîneur
01:12:22d'un des meilleurs entraîneurs
01:12:24du monde
01:12:24qui est avec nous
01:12:25merci aussi
01:12:26de France Gallo
01:12:27qui m'a beaucoup aidé
01:12:28à rentrer dans un endroit
01:12:29extrêmement secret
01:12:31mais quand je leur ai dit
01:12:32c'est pour Pascal
01:12:33le problème
01:12:33il n'y a pas de problème
01:12:34et surtout mon ami
01:12:35Robert Nataf
01:12:36qui m'a beaucoup aidé
01:12:38en tous les cas
01:12:38
01:12:39c'est le meilleur centre
01:12:40d'entraînement du monde
01:12:41des chevaux
01:12:43et
01:12:43Dariz
01:12:44qui a gagné
01:12:47et bien Dariz
01:12:48s'entraîne
01:12:48il se tire régulièrement
01:12:49voilà ce que je voulais vous dire
01:12:50ah mais c'est magnifique
01:12:51là je vous envie
01:12:52je vous envie
01:12:53d'être dans des sous-bois
01:12:54à l'automne
01:12:55il doit faire un peu frais
01:12:56je vois que vous avez mis
01:12:57la gabardine
01:12:58et
01:12:59les chevaux d'ailleurs
01:13:00s'entraînent
01:13:01et regardez
01:13:01regardez les chevaux
01:13:03ah oui je les vois
01:13:04regardez les chevaux
01:13:05derrière moi
01:13:06regardez
01:13:06la seule chose
01:13:08je me suis toujours demandé
01:13:09pourquoi l'entraînement
01:13:09est si tôt
01:13:10pourquoi
01:13:11les chevaux
01:13:12ne s'entraînent pas
01:13:12à 10h du matin
01:13:13ils s'entraînent très tôt
01:13:16parce que c'est une coutume
01:13:17ils s'entraînent rarement
01:13:18l'après-midi
01:13:19et vous savez pourquoi
01:13:20et bien vous savez pourquoi
01:13:21vous le savez pas vous-même quoi
01:13:22mais bien sûr que je sais
01:13:24pourquoi
01:13:25mais si vous me laissez pas
01:13:26je vais vous dire pourquoi
01:13:27parce que les courses
01:13:28c'est l'après-midi
01:13:29donc ils s'entraînent le matin
01:13:32voilà
01:13:32c'est plus simple que ça
01:13:33c'est implacable
01:13:35c'est implacable
01:13:37c'est implacable
01:13:39ils s'entraînent le matin
01:13:40regardez par exemple là
01:13:41dans les chevaux
01:13:42que vous voyez
01:13:43il y en a deux
01:13:44qui courent à Compiègne
01:13:45tout à l'heure
01:13:46c'est pas possible
01:13:47ah ils se sont entraînés le matin
01:13:49mais je vous le dis
01:13:50il y a des joueurs de football
01:13:51qui s'entraînent le matin
01:13:53et qui font un petit match
01:13:54le soir
01:13:54est-ce que vous avez
01:13:55un petit tuyau
01:13:56à nous donner
01:13:57pour la course de Compiègne
01:13:58non
01:14:00écoutez
01:14:02là vous êtes allé
01:14:03avec les entraîneurs
01:14:04parce que les entraîneurs
01:14:05ils vous disent
01:14:06mon cheval là
01:14:06il est bien
01:14:07il va gagner
01:14:08je le retiens
01:14:08ou pas
01:14:09je le retiens pas
01:14:09donc c'est
01:14:10Nicolas Collery
01:14:11vous avez un petit
01:14:13pronostic pour cet après-midi
01:14:14allez
01:14:16allez
01:14:16là ça passe bien
01:14:20là il faut mettre
01:14:22une petite pièce
01:14:23sur URI
01:14:24dans l'avant-dernière
01:14:26URI
01:14:26dans l'avant-dernière course
01:14:28URI
01:14:28avant-dernière course
01:14:29les cours sont à Compiègne
01:14:31aujourd'hui
01:14:32voilà
01:14:33et mettre toutes vos économies
01:14:34vous pouvez mettre sur URI
01:14:35vous risquez rien
01:14:36écoutez
01:14:37URI
01:14:38écoutez
01:14:38vous êtes formidables
01:14:39on va vérifier lundi
01:14:40vous aurez vraiment tout fait
01:14:41même tercèze
01:14:42et le cornu
01:14:43il est à quelle cote
01:14:44chez vous ?
01:14:45comment ?
01:14:46le
01:14:46le cornu
01:14:48est à quelle cote
01:14:49chez vous ?
01:14:51moi je verrais bien
01:14:52le cornu 2
01:14:53moi je vous le dis
01:14:53bon
01:14:54alors c'est évidemment
01:14:58une blague
01:14:58on ne fait pas de pronostics
01:14:59sur notre antenne
01:15:00bien évidemment
01:15:01parce que nous n'avons pas le droit
01:15:02évidemment
01:15:03mais si on peut pas chombrer
01:15:04mais bon comme je suis taquin
01:15:06je fais
01:15:06voilà
01:15:07mais comme on est surveillé
01:15:09par l'ARCOM
01:15:09je ne voudrais pas
01:15:10qu'on puisse imaginer
01:15:12que j'ai voulu
01:15:13réduire
01:15:13est-ce que vous avez été appelé Pascal ?
01:15:18non
01:15:18j'ai été appelé par le seigneur
01:15:21mais autrement non
01:15:21mais pas par le seigneur
01:15:25vous êtes sûr de ça ?
01:15:26il est 10h27
01:15:28bon restez avec nous
01:15:30en tout cas moi je vous envie
01:15:30parce qu'il n'y a rien de mieux
01:15:32que la campagne l'automne
01:15:33et je sais que vous êtes
01:15:34un peu bucolique
01:15:35cher Jacques
01:15:36je sais que vous avez
01:15:37une âme romantique
01:15:38quand arrivent les mois
01:15:38d'octobre-novembre
01:15:39et je vous imagine
01:15:41au coin du feu
01:15:42avec votre fiancé
01:15:43écoutant
01:15:44Handel
01:15:46lisant
01:15:47pourquoi pas
01:15:47Proust ou Maupassant
01:15:49un feu de cheminée
01:15:50comme cela
01:15:50et puis
01:15:51Pascal
01:15:52vous me connaissez bien
01:15:54je vous connaissais bien
01:15:55et puis peut-être
01:15:56en arrière-plan
01:15:56auriez-vous allumé
01:15:57la télévision
01:15:58pour regarder
01:15:59un match de Saint-Etienne
01:16:00il est 10h28
01:16:00le docteur Millot
01:16:04sera là ce week-end
01:16:06et elle parle
01:16:07des écrans
01:16:07justement
01:16:08les écrans
01:16:10les effets
01:16:11des écrans
01:16:11sur la santé
01:16:11vous regardez beaucoup
01:16:12la télévision
01:16:13sur mon ordinateur
01:16:16oui
01:16:16mais surtout des films
01:16:18quand même
01:16:19mais vous vous souvenez
01:16:21la première fois
01:16:21que vous étiez venu ici
01:16:22vous m'aviez dit
01:16:22que vous n'aviez
01:16:23même pas la voix
01:16:24d'Emmanuel Macron
01:16:26mais depuis que vous m'avez
01:16:27obligé à m'enformer
01:16:29je regarde maintenant
01:16:30mais je lis plus la presse
01:16:32vous lisez plus la presse
01:16:34qu'avant ?
01:16:35ah oui
01:16:35avant je ne disais pas
01:16:37non plus la presse
01:16:37parce que
01:16:38en fait vous viviez
01:16:40dans une grotte
01:16:40avant de nous rencontrer
01:16:42un peu
01:16:42presque
01:16:43et vous avez
01:16:43retourné
01:16:45vous m'avez fait sortir
01:16:46de la caverne de Platon
01:16:47donc
01:16:48en tout cas
01:16:50c'est un plaisir
01:16:51que vous soyez régulièrement
01:16:52avec nous
01:16:52vraiment
01:16:53docteur Millot
01:16:55bonjour docteur Millot
01:16:56sédentarité
01:16:58et surpoids
01:16:58quand t'es sur ton écran
01:17:00t'es pas en train de jouer
01:17:02t'es pas en train de te dépenser
01:17:03t'es pas en train de faire
01:17:03une activité physique
01:17:04donc ils sont de plus en plus
01:17:06sédentaires
01:17:07et qui dit sédentarité
01:17:08dit surpoids
01:17:10mais surtout
01:17:11il n'y a pas que ça
01:17:12c'est qu'un enfant
01:17:13mettons 6-8 ans
01:17:15peu importe
01:17:16n'importe quel âge d'ailleurs
01:17:17en fait
01:17:18quand vous êtes sur une tablette
01:17:19sur un écran
01:17:20vous êtes assis en général
01:17:22vous êtes non seulement assis
01:17:24mais vous êtes totalement hypnotisé
01:17:25et bien souvent
01:17:26vous les regardez
01:17:27au moment du déjeuner
01:17:29au moment du goûter
01:17:30au moment de l'achat
01:17:31et donc là on les voit
01:17:32ils mangent comme ça
01:17:33sans savoir
01:17:33ni ce qu'ils mangent
01:17:34ni quelle quantité
01:17:35ils avalent
01:17:37enfin voilà
01:17:37donc Brigitte
01:17:38explique aux gens
01:17:39à la télévision
01:17:40qu'il faut pas
01:17:41qu'ils regardent la télévision
01:17:42et qu'ils aillent se promener ailleurs
01:17:44merci Brigitte
01:17:44c'est une bise en abîme
01:17:46c'est une bise en abîme
01:17:48bon
01:17:48Margot Schiffer
01:17:49à 10h30
01:17:50Passage de la tempête tropicale
01:17:56Jerry en Guadeloupe
01:17:58frappé ce vendredi
01:17:58par une vigilance rouge
01:18:00aux fortes pluies
01:18:01menée au rage
01:18:01et une vigilance orange
01:18:02vague submersion
01:18:03et vent violent
01:18:04les écoles de Saint-Martin
01:18:05et Saint-Barthélemy
01:18:06sont fermées pour la journée
01:18:07la Martinique
01:18:08est aussi concernée
01:18:09par une vigilance orange
01:18:10aux fortes pluies
01:18:11orages
01:18:11et vague submersion
01:18:138 848
01:18:15c'est le nombre
01:18:16de suicides
01:18:17enregistrés
01:18:17en 2023
01:18:18un chiffre relativement stable
01:18:20comparé aux 5 années précédentes
01:18:22dans le détail
01:18:223 décès sur 4
01:18:24concernent les hommes
01:18:25majoritairement
01:18:25ceux de 85 ans et plus
01:18:27avec un taux
01:18:27de 76 décès
01:18:29pour 100 000 habitants
01:18:31et puis
01:18:32la Corée du Nord
01:18:33marque ce vendredi
01:18:33les 80 ans
01:18:34du parti communiste
01:18:35au pouvoir
01:18:36l'occasion pour
01:18:36Kim Jong-un
01:18:37de déployer
01:18:38lors d'un défilé
01:18:39d'envergure
01:18:40toute sa puissance militaire
01:18:41le président nord-coréen
01:18:43devrait en profiter
01:18:44pour présenter
01:18:44ses derniers missiles
01:18:45de pointe
01:18:46mais aussi consolider
01:18:47l'axe Pyongyang
01:18:48au Moscou
01:18:49Pékin
01:18:49Argo
01:18:51parmi les images
01:18:52qui m'impressionnent le plus
01:18:53c'est peut-être le pays
01:18:54où j'aimerais me rendre
01:18:55pour voir
01:18:57observer
01:18:57la Corée du Nord
01:18:58c'est tellement
01:18:59mystérieux
01:19:01d'imaginer ce qui se passe
01:19:02de voir
01:19:03de voir ces foules
01:19:04alors
01:19:05t'as évidemment pas envie
01:19:06d'y vivre
01:19:07mais les
01:19:07les journalistes
01:19:09que nous sommes
01:19:10on peut y aller
01:19:10on peut faire leur dépro
01:19:11c'est vrai
01:19:12c'est compliqué
01:19:12le pays s'est ouvert
01:19:16un peu au tourisme
01:19:17c'est très très contrôlé
01:19:18très surveillé
01:19:19mais on peut y aller
01:19:20Pascal Praud
01:19:21il n'est pas prêt
01:19:21d'y aller
01:19:21je voulais vous donner
01:19:22une dernière information
01:19:23invité sur le plateau
01:19:24de bonjour
01:19:25hier
01:19:26Arthur
01:19:27a révélé que plusieurs artistes
01:19:29refusent désormais
01:19:29de participer à ces émissions
01:19:30en raison de la prise
01:19:31en raison de sa prise
01:19:33de position
01:19:33en faveur d'Israël
01:19:34on en est là quand même
01:19:35c'est-à-dire qu'Arthur
01:19:36est boycotté
01:19:37mais c'est pour ça
01:19:37que les mots du président
01:19:38de la république
01:19:39sur Robert Badinter
01:19:41en disant
01:19:41la république
01:19:42est plus forte
01:19:42que la haine
01:19:43oui
01:19:43mais il est courageux
01:19:45Arthur
01:19:45on va le recevoir
01:19:46bientôt
01:19:47il est courageux
01:19:48parce que dire
01:19:49la vérité
01:19:50aujourd'hui
01:19:51c'est
01:19:52faire preuve
01:19:53de courage
01:19:53parce que
01:19:55et moi je suis sidéré
01:19:56que des artistes
01:19:58refusent en plus
01:19:58ils donnent le nom
01:19:59des artistes ou pas
01:20:00bah non
01:20:00il ne l'a pas donné
01:20:01non mais on les voit
01:20:02puisqu'ils n'ont plus là
01:20:03quand même extraordinaire
01:20:04j'ose dire
01:20:06Jean-Marc
01:20:07Morandini
01:20:07ça va peut-être tomber
01:20:08pendant votre émission
01:20:09cher Jean-Marc
01:20:10tout va tomber
01:20:10pendant l'émission
01:20:11on va savoir
01:20:12qui est le prix Nobel
01:20:12de la paix 11h
01:20:13donc ce sera en direct
01:20:15à vivre avec nous
01:20:16et puis peut-être
01:20:16également le Premier Ministre
01:20:17donc deux gros suspens
01:20:19qu'on va vivre ensemble
01:20:20et en direct
01:20:20merci à Jacques Vendroux
01:20:23merci beaucoup Jacques
01:20:24et on peut saluer
01:20:25la jeune femme
01:20:25qui est avec vous
01:20:26qui fait un travail formidable
01:20:27Océane
01:20:28Océane Daniel
01:20:29exactement
01:20:30et là vous êtes vraiment
01:20:32beau dans cette
01:20:32numéro 8
01:20:34dans la 7ème
01:20:35non non
01:20:36bah ne rajoutez pas
01:20:36malheureux
01:20:37je vous ai dit
01:20:38enfin arrêtez
01:20:39franchement
01:20:41non mais vous êtes insupportable
01:20:43bon en revanche
01:20:44l'automne
01:20:44l'automne
01:20:45il y a peut-être des gens
01:20:46qui vont se balader
01:20:46il n'y a pas plus beau
01:20:47que se balader
01:20:49l'automne en forêt
01:20:50magnifique
01:20:51nous sommes d'accord
01:20:51Saint-Germain-en-Laye
01:20:52la forêt d'Oman
01:20:53magnifique
01:20:54vous allez là
01:20:54tous les week-ends
01:20:56tous les week-ends
01:20:56vous errez comme ça
01:20:58vous pensez à
01:20:59vous dauphinez
01:21:00comme ça
01:21:00et qu'est-ce qu'on vous dit
01:21:02quand vous vous baladez
01:21:02dans la rue
01:21:03on vous dit
01:21:03on vous a vu à la télévision
01:21:04oui mais ça j'en sais rien
01:21:06mais ils sont d'accord
01:21:07ils sont d'accord avec vous les gens
01:21:08certains sont d'accord avec moi
01:21:10certains sont d'accord avec vous
01:21:11oui
01:21:12mais ils trouvent que l'émission
01:21:12est tonique
01:21:14il y a du débat
01:21:15bah c'est important
01:21:16le débat c'est la vie
01:21:18mais oui
01:21:19bon mais en tout cas merci
01:21:20merci d'être avec nous
01:21:21bien sûr merci
01:21:22on a fait cette semaine
01:21:23des audiences tout à fait formidables
01:21:25donc merci aux téléspectateurs
01:21:27Jean-Marc également
01:21:28je crois que Jean-Marc a battu son record
01:21:30mercredi c'est ça ?
01:21:30ah oui on a fait plus de 800 000
01:21:32téléspectateurs sur la liste
01:21:33incroyable
01:21:34c'est absolument sidérant
01:21:35on a commencé à 40 000 il y a 9 ans
01:21:36vous imaginez ?
01:21:37mais
01:21:37c'est comment dans le side
01:21:39nous partîmes
01:21:41et nous arrivâmes
01:21:42oui
01:21:42comme disait Coluche
01:21:44jusqu'où s'arrêteront-ils ?
01:21:46oui bien sûr
01:21:47Michael Thomas
01:21:48nous partîmes à 500
01:21:50c'est quoi la phrase exacte ?
01:21:52arriver au port
01:21:53le prompt renfort
01:21:54voilà
01:21:55le prompt renfort
01:21:56il arrive
01:21:57bon
01:21:58Michael Thomas était à la réalisation
01:22:00Ludovic Pliébar était à la vision
01:22:01Guillaume était au son
01:22:03merci à Valentin Polidori
01:22:04à Héloïse Tertret
01:22:06toutes ces émissions
01:22:07sont à retrouver
01:22:08sur cnews.fr
01:22:10passez un excellent week-end
01:22:12Eliott Deval ce soir
01:22:13Jean-Marc à l'instant
01:22:15bon
01:22:17merci à vous
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