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Philippe de Villiers passe en revue l'actualité de la semaine dans #FaceAPhilippedeVilliers. Présenté par Eliot Deval
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00:00:00...qui vous accompagne. Il est 19h et comme chaque vendredi soir, Philippe Devilliers nous a rejoint sur le plateau de CNews.
00:00:07Cher Philippe, bonsoir.
00:00:08Bonsoir Eliade, bonsoir Geoffroy.
00:00:09Geoffroy le jeune est avec nous, cher Geoffroy, bonsoir.
00:00:13Philippe Devilliers, on va passer une heure, édition spéciale bien évidemment consacrée à cette crise.
00:00:19En amont, je vous ai parlé d'une crise politique mais vous n'en avez pas, vous avez employé un tout autre mot.
00:00:25On verra ça dans un instant.
00:00:27Et ce qui est particulier, Philippe Devilliers, c'est que votre livre Populicide est intimement lié à la situation que nous vivons.
00:00:36Au combien lié à la situation que nous vivons actuellement et nous en parlerons bien sûr.
00:00:42Vous l'avez vu, Philippe Devilliers, réunion de la dernière chance ce vendredi à 14h30 à l'Elysée.
00:00:47Le président de la République a décidé de convier les principaux chefs de parti sauf le RN et la France Insoumise.
00:00:53La réunion a duré un peu plus de 2h30, 3h.
00:00:58Donc le RN et la France Insoumise mis au banc.
00:01:0120 millions d'électeurs mis au banc de cette fameuse réunion alors que son pouvoir à Emmanuel Macron est plus que jamais menacé.
00:01:09Quelques réactions politiques et je vous pose la question juste après.
00:01:12Nous sortons de cette réunion sidérée.
00:01:17Sidérée parce que si, comme d'habitude, un tour de table a pu être fait pour que chacun pose un peu ses préoccupations,
00:01:24nous estimons que nous ressortons avec aucune réponse, sur rien.
00:01:29Je regrette que, dans les réponses du président de la République, nous n'ayons pas vu d'éclaircie, je dirais, pour être diplomate.
00:01:41Au rythme où les choses vont et dans les conditions dans lesquelles nous sommes aujourd'hui,
00:01:46comme nous n'avons obtenu aucune garantie, tenez-le vous pour dit, il n'y a aucune garantie de non-sensueur de notre part.
00:01:53Geoffroy Lejeune.
00:01:54Alors Philippe, on sort de cette réunion qui a duré trois heures avec absolument aucune certitude.
00:01:59On est dans le flou absolu comme depuis une semaine.
00:02:02Question simple, tout ça pourquoi ?
00:02:07J'ai regardé tout à l'heure les images avec la marquise de Saint-Sauline, Olivier Faure, qui n'est pas Edgar Faure.
00:02:16Edgar Faure qui disait, ce n'est pas moi qui tourne, c'est le vent.
00:02:22On l'appelait la girouette.
00:02:24Mais là, c'est un cran au-dessous, avec Boris Vallaud, etc.
00:02:29C'est la dégoulinance, il chume, gomme, il n'y a rien.
00:02:34Alors je vais répondre à votre question.
00:02:36En fait, et à votre lancement,
00:02:41en fait, c'est la reconstitution de l'UMPS.
00:02:44Et ça va coûter cher.
00:02:48La reconstitution de l'UMPS, c'est-à-dire qu'on fait une tambouille à l'Elysée, dans la cuisine de l'Elysée,
00:02:54et on coupe l'omelette par les deux bouts.
00:02:59C'est-à-dire pas de RN, pas de LFI.
00:03:02C'est-à-dire qu'on brise l'arc républicain.
00:03:06On dit, il y a ceux qui sont invités, ceux qui ne sont pas invités.
00:03:11Ceux qui ont droit de citer, ceux qui n'ont pas droit de citer.
00:03:14Et le peuple, lui, qui a voté pour ce genre-là, qu'est-ce qu'il dit ?
00:03:19Il n'est pas invité ?
00:03:20En fait, le but de cette réunion, quel est-il ?
00:03:27C'est l'orchestre du Titanic qui chante
00:03:32« Sonnez qu'un au revoir, mes frères »,
00:03:34et c'est l'affectation des canaux de sauvetage.
00:03:38Pourquoi ? Parce qu'il faut sauver les places.
00:03:41Les places sont chaudes encore.
00:03:42Sauver la soupe, la petite soupe.
00:03:46Sauver les places.
00:03:47Et donc, en fait, le but, c'est éviter à tout prix la dissolution.
00:03:53Voulue par le peuple.
00:03:55Éviter à tout prix la dissolution,
00:03:57ça veut dire qu'en fait, le ciment des gens qui étaient là, à l'Elysée,
00:04:03Fort Chabroil,
00:04:06enfermé, avec le président de la République,
00:04:09qui leur a dit « Écoutez, il faut qu'on se sauve les uns les autres.
00:04:16Aidez-moi.
00:04:18Vous vous rendez compte ? Aidez-moi à nous sauver. »
00:04:21Parce que lui, il n'a pas envie de partir.
00:04:23Il sait qu'il est en danger.
00:04:24Et eux, ils savent qu'ils sont en grand danger.
00:04:29Parce que si on va devant le peuple, c'est terminé, la plaisanterie.
00:04:33Et donc, en fait, quel est le ciment ?
00:04:35Le ciment, c'est la peur.
00:04:36La peur de l'élection, la peur de la censure, la peur du retour au peuple,
00:04:44la peur des urnes.
00:04:48C'est-à-dire que nos élus ont peur de l'élection.
00:04:52Est-ce que vous vous rendez compte de ce que je suis en train de vous dire ?
00:04:55C'est inouï.
00:04:56Ensuite,
00:05:01qu'est-ce qui fait leur lien autour de la table ?
00:05:04Parce qu'ils ne se sont pas parlé,
00:05:05mais ils s'entendent les uns les autres.
00:05:09Parce que ça fait 40 ans, 50 ans, 60 ans
00:05:12qu'ils détruisent la France à petit feu.
00:05:14C'est toute la classe dirigeante.
00:05:16En fait,
00:05:18je pensais à ça tout à l'heure.
00:05:19Je me disais, au fond, ces gens-là,
00:05:20moi, quand j'étais à l'Assemblée, je me souviens,
00:05:22je les voyais, ils votaient ensemble.
00:05:24En fait, ils ont voté ensemble pendant 60 ans
00:05:26ils ont tout voté.
00:05:28Ils ont voté oui à Maastricht.
00:05:32Ils ont voté oui au référendum de 2005.
00:05:37Ils ont voté Schengen.
00:05:41Ils ont voté le traité de Amsterdam.
00:05:43Ils ont voté le traité de Lisbonne.
00:05:46C'est-à-dire qu'ils ont voté tout ce qui nous a dépouillés
00:05:48et qui nous met dans la situation où nous sommes aujourd'hui
00:05:50avec 3 000 milliards de dettes.
00:05:53Ils ont tout voté.
00:05:54Ils ont voté l'avortement constitutionnel.
00:05:55Ils s'apprêtent à voter l'euthanasie.
00:05:58En fait, c'est le progressisme.
00:06:02C'est-à-dire, le fameux socle commun,
00:06:04c'est le progressisme.
00:06:06Sauf qu'il y a des nuances entre eux.
00:06:09Il y a ceux qui veulent aller trop vite,
00:06:11ceux qui veulent aller moins vite,
00:06:12ceux qui veulent aller lentement.
00:06:16Ce sont des nuances, c'est tout.
00:06:17Mais ils vont dans la même direction.
00:06:19La même direction, c'est-à-dire, en fait,
00:06:20ils ont trois phobies.
00:06:24Le peuple, ils en ont peur.
00:06:30La France.
00:06:33Et ensuite, ils ont peur de leur propre honneur perdu.
00:06:42Ils ont peur qu'on le voit.
00:06:44Ils ont peur qu'on le découvre.
00:06:48Or, tous ces gens se déshonorent.
00:06:51Ils nous déshonorent.
00:06:52Ils nous font honte.
00:06:53Et en fait,
00:06:58je pensais à une chose
00:06:59en les regardant tout à l'heure.
00:07:03Ils ont deux sujets sur la table, aujourd'hui.
00:07:06Un qui est prêt,
00:07:07c'est l'euthanasie.
00:07:09Ça va commencer au Sénat, là,
00:07:11dans quelques jours.
00:07:13Et un autre qui veut le rediscuter,
00:07:14c'est les retraites.
00:07:16Et en fait, si vous prenez de la hauteur,
00:07:18je vous invite à faire comme moi,
00:07:19vous vous dites, quand même,
00:07:21drôle de société politique.
00:07:23Qu'est-ce qu'elle propose aujourd'hui ?
00:07:26La retraite plutôt que le travail.
00:07:29La retraite, c'est le sujet principal.
00:07:31Comment on va partir en retraite ?
00:07:34Et ensuite, la mort administrée.
00:07:36Donc, la retraite plutôt que le travail.
00:07:38La mort administrée plutôt que la vie.
00:07:41Mais un pays qui fait cela,
00:07:44il se suicide.
00:07:46Et ça rejoint votre livre,
00:07:48je le disais, Populicide.
00:07:50C'est pour ça que
00:07:51tous ceux dont on va traiter
00:07:53ce soir est là aussi
00:07:55intimement lié
00:07:56à ce que vous avez pu écrire.
00:07:58Je vous propose à présent
00:07:59d'écouter Marine Le Pen
00:08:00qui était au Mans,
00:08:02au plus près des pompiers,
00:08:03lorsque vous aviez
00:08:04tous ces partis politiques
00:08:06qui se retrouvaient
00:08:07à l'Elysée.
00:08:09Écoutez Marine Le Pen.
00:08:09Moi, je trouve ce spectacle déplorable.
00:08:13Je vous le dis
00:08:15avec beaucoup de tranquillité
00:08:19et de sérénité.
00:08:21Mais je pense exprimer
00:08:22l'avis d'une million de Français.
00:08:25D'abord, je m'interroge
00:08:26sur la fonction présidentielle.
00:08:30Je veux dire,
00:08:30est-ce qu'il est vraiment du rôle
00:08:31du président de la République
00:08:32d'organiser ainsi
00:08:35une réunion de marchands de tapis,
00:08:37parce qu'en réalité, c'est ça,
00:08:39dans l'unique objectif
00:08:41d'essayer d'éviter
00:08:42des élections
00:08:44qui sont pourtant
00:08:45la voie prévue
00:08:46par la Constitution
00:08:47lorsqu'il existe
00:08:49un blocage
00:08:49tel que celui
00:08:50que nous connaissons.
00:08:52Geoffroy Le Jeune.
00:08:53Alors, Philippe,
00:08:54on vient d'écouter Marine Le Pen.
00:08:55Comment jugez-vous
00:08:55la mise au banc
00:08:56de son parti
00:08:56de cette réunion
00:08:58cet après-midi ?
00:09:00C'est incroyable,
00:09:00d'ailleurs, le contraste.
00:09:02Elle est sur le terrain
00:09:03avec les sapeurs-pompiers.
00:09:05On m'a dit
00:09:05qu'elle avait été ovationnée.
00:09:07par les sauveteurs.
00:09:11Et dans le même temps,
00:09:14il y a Fort Chabrol
00:09:14pendant ce temps-là,
00:09:15la privatisation de l'Elysée.
00:09:18Elle a parlé
00:09:18de la fonction présidentielle.
00:09:22Et en écoutant ça
00:09:24à l'instant,
00:09:24j'ai eu un flash,
00:09:26un flash souvenir.
00:09:29Un jour,
00:09:30je suis invité
00:09:30à déjeuner
00:09:31avec Emmanuel Macron.
00:09:33C'était juste
00:09:34avant son élection.
00:09:35et il me dit,
00:09:36Philippe,
00:09:38qu'est-ce qu'il faudrait
00:09:39pour rétablir
00:09:40la fonction ?
00:09:43C'est le mot fonction
00:09:44pour les anciens
00:09:44qui m'y fait penser.
00:09:46Et je lui ai dit,
00:09:46il faudrait faire deux choses.
00:09:48Je lui réponds
00:09:48à l'instinct.
00:09:50Premièrement,
00:09:52brevitas imperatoria,
00:09:54c'est la leçon
00:09:59des anciens,
00:10:00c'est-à-dire
00:10:00soit bref,
00:10:03tel chef soit bref,
00:10:05soit laconique,
00:10:07brevitas imperatoria,
00:10:09l'empereur est bref.
00:10:13Et deuxièmement,
00:10:15soit mystérieux.
00:10:16Je pensais à De Gaulle.
00:10:17Le chef s'entoure
00:10:18de mystères.
00:10:19Le chef,
00:10:19il ne descend pas
00:10:20tout le temps
00:10:21dans l'arène.
00:10:22Il s'entoure
00:10:22de mystères.
00:10:23on ne le voit pas.
00:10:24Regardez Mélanie
00:10:25en Italie,
00:10:26elle parle très peu.
00:10:27Très peu.
00:10:28Mais il agit.
00:10:29Mais on ne le voit pas.
00:10:30Très peu.
00:10:31Et quand je repense
00:10:32à ces deux recommandations
00:10:33et que je le vois
00:10:34maintenant
00:10:35qu'il est au four
00:10:35et au moulin
00:10:36et surtout à la cuisine,
00:10:39je me dis,
00:10:40il n'a rien compris.
00:10:41Il n'est pas
00:10:42dans la fonction.
00:10:44Il souffre
00:10:45d'une logorée chronique
00:10:46et il n'est pas
00:10:48dans la fonction.
00:10:52Je pensais
00:10:52à une phrase
00:10:53de Bertolt Brecht
00:10:54que vous devez connaître
00:10:56mais que
00:10:56beaucoup de téléspectateurs
00:10:58ne connaissent pas.
00:10:59Il dit
00:10:59quand un peuple
00:11:00refuse d'obéir
00:11:02à son gouvernement,
00:11:04il y a deux solutions.
00:11:05Soit on change
00:11:06le gouvernement,
00:11:06soit,
00:11:08et c'est là
00:11:08que c'est nouveau,
00:11:09on change le peuple.
00:11:11Et c'est ça
00:11:11qu'ils sont en train
00:11:12de faire.
00:11:13Bon.
00:11:13Alors,
00:11:15j'analyse
00:11:15ce qui vient
00:11:16de se passer
00:11:16avec,
00:11:19si vous voulez,
00:11:21une projection hypothétique
00:11:22qui est la plus probable
00:11:23parce que c'est
00:11:24la question
00:11:25qui se posent
00:11:25les téléspectateurs
00:11:26de CNews
00:11:28et les auditeurs
00:11:29d'Europe 1.
00:11:30Qu'est-ce
00:11:30qui va se passer ?
00:11:32Tout tient
00:11:33dans une phrase
00:11:34d'Olivier Faure
00:11:39qui dit
00:11:41s'il n'y a pas
00:11:42de remise en cause
00:11:43des retraites,
00:11:45alors,
00:11:47on censurera
00:11:48sans hésitation.
00:11:52Qu'est-ce que ça veut dire ?
00:11:53Ça veut dire,
00:11:54nous,
00:11:54on voit bien
00:11:55que la dissolution
00:11:56va arriver.
00:11:57Je décrypte
00:11:57Olivier Faure
00:11:59dans le texte.
00:12:01Olivier Faure
00:12:02Olog.
00:12:03Olog.
00:12:04C'est une spécialité
00:12:06sur le tard.
00:12:07C'est une niche.
00:12:08Ça se travaille
00:12:09à la sorbonne,
00:12:09peut-être.
00:12:11Voilà.
00:12:12Et il se dit,
00:12:15voilà,
00:12:16enfin,
00:12:16il a des remontées
00:12:16du terrain
00:12:17qui disent,
00:12:17attends,
00:12:18nous,
00:12:18si on n'a pas
00:12:19une alliance
00:12:19avec les filles,
00:12:20on est foutus.
00:12:22Donc,
00:12:24de grâce,
00:12:24les gars,
00:12:25à Paris,
00:12:25faites pas les marioles
00:12:27parce qu'il va falloir
00:12:29au dernier moment
00:12:29faire comme on a fait
00:12:30la dernière fois,
00:12:31refaire
00:12:31le front républicain
00:12:34et d'ailleurs,
00:12:35la présence
00:12:36des l'air
00:12:36à l'Élysée,
00:12:38ils sont partis
00:12:38tous les deux furtivement,
00:12:40Pioquier et Retailleau,
00:12:42boire une tisane
00:12:43à Beauvau,
00:12:45je t'en fasse après,
00:12:47peut-être à essayer
00:12:48le bonnet de nuit,
00:12:50mais ils étaient à la réunion,
00:12:52donc ils sont aussi
00:12:53dans le front républicain
00:12:54parce qu'en fait,
00:12:55c'était la réunion
00:12:55du front républicain
00:12:56qui va se reconstituer,
00:12:58ça va recommencer.
00:12:59Et donc,
00:13:00en fait,
00:13:01qu'est-ce qui va se passer ?
00:13:02On va à la dissolution.
00:13:03Pourquoi ?
00:13:04Parce que
00:13:04le futur Premier ministre
00:13:05qu'on va connaître
00:13:06dans quelques instants,
00:13:07d'ailleurs,
00:13:07je suis fébrile comme vous,
00:13:10à l'idée de la découverte
00:13:11de cet homme nouveau,
00:13:13on dit maintenant
00:13:14de cet homme nouveau,
00:13:15de cette femme nouvelle,
00:13:16il faut faire attention,
00:13:17et à la cléature inclusive,
00:13:20mais,
00:13:21donc le gars,
00:13:23il va arriver
00:13:23et puis,
00:13:25il va présenter,
00:13:26il va faire sa déclaration
00:13:27de politique générale
00:13:28s'il a le temps.
00:13:32Son seul espoir,
00:13:35ça sera durer plus longtemps
00:13:36que le cordu.
00:13:39Et donc,
00:13:39on aura la même disposition
00:13:43qu'on a aujourd'hui,
00:13:45c'est-à-dire,
00:13:45il y a LFI
00:13:46qui va censurer,
00:13:47le LRN
00:13:48qui va censurer
00:13:49et le PS
00:13:51qui va censurer.
00:13:52Ça sera le minimum,
00:13:54sans compter les autres
00:13:54parce qu'il y aura
00:13:55quelques gens
00:13:57de chez Lyot
00:13:58qui vont censurer également.
00:13:59Donc,
00:13:59on va à la censure.
00:14:01Donc,
00:14:01en fait,
00:14:02je reviens à votre question,
00:14:03tout ça pour ça.
00:14:04Vous vous rendez compte
00:14:05qu'en fait,
00:14:06la classe politique
00:14:09se donne
00:14:10en spectacle.
00:14:12C'est-à-dire
00:14:12que l'orchestre
00:14:13du Titanic
00:14:14continue
00:14:17à jouer
00:14:18en regardant
00:14:20les canaux de sauvetage
00:14:21qui s'en vont,
00:14:22les uns après les autres.
00:14:23Il y a Édouard Philippe
00:14:24sur un canot de sauvetage
00:14:25et Attal
00:14:26sur un autre
00:14:27canot de sauvetage.
00:14:28Tout le monde s'en va
00:14:29mais on continue
00:14:31à jouer,
00:14:31sonné
00:14:32qu'à ne revoir
00:14:32mes frères.
00:14:34L'expression
00:14:34est bien trouvée.
00:14:36En vous écoutant,
00:14:38j'ai repensé
00:14:39à ce qui s'est passé
00:14:40ce vendredi.
00:14:41Deux heures du matin,
00:14:43carton d'invitation
00:14:44envoyé
00:14:44donc aux principaux partis
00:14:46sauf
00:14:46l'ERN
00:14:47et la France Insoumise
00:14:49dix heures plus tard
00:14:51seulement.
00:14:51Première explication
00:14:52de l'Elysée
00:14:53qui dit
00:14:54cette réunion
00:14:55doit être un moment
00:14:56de responsabilité collective.
00:14:59Et on en a souvent
00:14:59parlé avec vous
00:15:00Philippe de Villiers
00:15:00à la question
00:15:01de la responsabilité politique.
00:15:03Ça veut dire quoi
00:15:03un responsable politique ?
00:15:05Est-ce que le mot
00:15:05responsable
00:15:06a encore un sens
00:15:07aujourd'hui selon vous ?
00:15:10Un responsable ?
00:15:12Moi dans ma vie
00:15:14j'ai été entrepreneur,
00:15:15créateur
00:15:16gouverneur territorial
00:15:18et je me suis toujours dit
00:15:19je suis responsable.
00:15:21Ça veut dire que
00:15:22je suis responsable
00:15:23de ma réussite
00:15:24ou de mon échec.
00:15:27Et il faudra
00:15:27que je sache
00:15:28en tirer les conclusions.
00:15:31Être responsable
00:15:33politique
00:15:34c'est accepter
00:15:36de prendre
00:15:37la charge
00:15:38morale,
00:15:39matérielle
00:15:40du pays
00:15:41pour lequel
00:15:41on est délégué.
00:15:44C'est-à-dire que
00:15:45les gens
00:15:45qui sautent
00:15:47un repas
00:15:47en ce moment,
00:15:50les gens
00:15:51qui peuvent plus
00:15:51soigner
00:15:52contrairement aux étrangers
00:15:54clandestins
00:15:54qui eux ont
00:15:55l'AME.
00:15:57Les petits artisans,
00:15:58les petits entrepreneurs,
00:15:59j'en ai rencontré
00:16:00deux ce matin
00:16:00quand je me suis arrêté
00:16:02sur l'autoroute.
00:16:04Deux qui m'ont dit
00:16:05on n'en peut plus,
00:16:06ils m'ont fait ça,
00:16:07on est pris,
00:16:08on n'en peut plus,
00:16:09on n'en peut plus.
00:16:10Moi c'est à eux
00:16:11que je pense
00:16:11si je me dis
00:16:12l'homme politique
00:16:13qui accepte
00:16:15d'avoir une responsabilité,
00:16:17il faut que
00:16:17il soit
00:16:19entièrement investi
00:16:21par cette responsabilité.
00:16:22Ça veut dire quoi ?
00:16:23Ça veut dire qu'en ce moment
00:16:24on devrait parler de quoi ?
00:16:26Des 3 milliards de dettes.
00:16:27On devrait parler
00:16:30de la nécessaire
00:16:31désétatisation
00:16:32de l'économie
00:16:34parce que ça fait
00:16:35depuis 50 ans
00:16:36qu'on a étatisé
00:16:38l'économie.
00:16:38Qu'est-ce que ça veut dire
00:16:39étatiser l'économie ?
00:16:40Ça veut dire qu'entre
00:16:41la sphère publique
00:16:42et la sphère privée
00:16:42on a accepté
00:16:44un déséquilibre.
00:16:46Moi il fut un temps
00:16:46quand j'étais jeune
00:16:47sous brefet
00:16:48la sphère publique
00:16:49et la sphère privée
00:16:50étaient en équilibre.
00:16:52Aujourd'hui
00:16:53la sphère publique
00:16:53asphyxie la sphère privée.
00:16:55La sphère privée
00:16:56Pourquoi ?
00:16:57Parce qu'on est passé
00:16:58d'un peuple de producteurs
00:16:59à un peuple de consommateurs
00:17:01et donc le responsable politique
00:17:03il doit d'abord avoir
00:17:04la culture nécessaire
00:17:06l'intelligence nécessaire
00:17:07la lucidité nécessaire
00:17:08la blessure la plus proche
00:17:10du soleil
00:17:10disait Neuron Char.
00:17:12Et ensuite
00:17:13s'il a des mauvais résultats
00:17:16il s'en va
00:17:16peunot
00:17:17et retourne chez lui
00:17:18et s'il a des bons résultats
00:17:21le peuple s'en aperçoit.
00:17:22Or là
00:17:23vous vous rendez compte
00:17:24quand on voit
00:17:25la crise migratoire
00:17:27depuis 60 ans
00:17:28regardez ce qu'ils font
00:17:29on a eu les chiffres
00:17:31de l'INSEE
00:17:31hier
00:17:32moi je suis
00:17:35un influenceur
00:17:35remarquable
00:17:36que
00:17:37Max
00:17:38Marc Vangarde
00:17:40voilà
00:17:40et le papier
00:17:41du président
00:17:43de l'observatoire
00:17:44de l'immigration
00:17:45Nicolas Pouvromonti
00:17:46Nicolas Pouvromonti
00:17:47vous vous rendez compte
00:17:486 millions
00:17:49donc c'est une
00:17:50courbe
00:17:53qui ne cesse
00:17:54de s'aggraver
00:17:56voilà
00:17:57et qu'est-ce que font
00:17:57les hommes politiques
00:17:58ils parlent
00:17:59de remettre en cause
00:18:00la retraite
00:18:01de je sais pas quoi
00:18:01de pouvoir d'achat
00:18:02mais c'est totalement abstrait
00:18:04c'est du nominalisme politique
00:18:06vous voyez
00:18:07et donc
00:18:08le petit entrepreneur
00:18:10auquel je pense ce soir
00:18:11parce que ce matin
00:18:12ça m'a beaucoup frappé
00:18:12ces deux artisans là
00:18:14qui m'ont dit
00:18:16on est foutu
00:18:17on n'en peut plus
00:18:18etc
00:18:18et je
00:18:20on vous regarde ce soir
00:18:22je parle pour eux
00:18:23et je réponds à votre question
00:18:25oui
00:18:25un responsable politique
00:18:28il est
00:18:29devant sa responsabilité
00:18:32morale
00:18:33matérielle
00:18:34il
00:18:36c'est un immense honneur
00:18:38de représenter la France
00:18:40de représenter les français
00:18:41mais il doit avoir
00:18:42qu'un seul
00:18:43qu'une seule obsession
00:18:45c'est la France
00:18:46or
00:18:47or
00:18:48le drame que nous vivons
00:18:49et c'est pourquoi
00:18:50j'ai écrit ce livre
00:18:51Populicide
00:18:51le Populicide
00:18:53c'est quand il y a
00:18:53une éclipse
00:18:54de la conscience nationale
00:18:55or cette éclipse
00:18:57de la conscience nationale
00:18:58elle n'est pas dans le peuple
00:18:59dans le petit peuple
00:19:00non
00:19:01le petit peuple
00:19:01il aime encore la France
00:19:02justement
00:19:03mais par contre
00:19:04elle est dans l'élite
00:19:05parce que les élites mondialisées
00:19:07ont abandonné la France
00:19:09et on parlera
00:19:11de ces élites
00:19:11dans un instant
00:19:12et du rapport
00:19:13des élites
00:19:14avec le peuple
00:19:15on l'a dit
00:19:16et on poursuit
00:19:17notre édition spéciale
00:19:17avec vous
00:19:18Philippe De Villiers
00:19:19on vit une séquence politique
00:19:21exceptionnelle
00:19:21au sens propre
00:19:22comme au sens figuré
00:19:24et tout au long de la semaine
00:19:26je me suis demandé
00:19:27avec Geoffroy
00:19:27on s'est demandé
00:19:28est-ce qu'il a déjà vécu
00:19:30une telle crise
00:19:31c'est intéressant
00:19:31vous dites
00:19:31j'ai rencontré des entrepreneurs
00:19:33cette semaine
00:19:34on a voulu tendre le micro
00:19:35aux français
00:19:36pour savoir
00:19:36pour prendre le pouce
00:19:37savoir ce qu'ils pensaient
00:19:38de cette situation
00:19:39je vous propose
00:19:40d'en écouter quelques-uns
00:19:41c'est la catastrophe
00:19:44tout simplement
00:19:45on n'est pas dans un très bon contexte
00:19:48et pour moi
00:19:50ça serait temps
00:19:50peut-être qu'il s'en aille
00:19:51je pense que ça fait
00:19:52de nombreuses années
00:19:53que le peuple
00:19:54n'est pas content
00:19:55qu'on fait quand même
00:19:56comprendre
00:19:57qu'il y a des choses
00:19:58qui ne vont pas
00:19:58les manifestations
00:19:59les gilets jaunes
00:20:00tout ça
00:20:00et c'est vrai
00:20:01qu'on dirait
00:20:02que ça lui passe au-dessus
00:20:04on est étonné
00:20:05que ça continue
00:20:06à tourner dans le vide
00:20:07ça tourne dans le vide
00:20:09donc on se dit
00:20:13qu'on voudrait bien savoir
00:20:14ce qui va se passer
00:20:15en réalité
00:20:16dans le monde politique
00:20:17c'est insupportable
00:20:18c'est pénible
00:20:19c'est le vrai bordel
00:20:20c'est tout
00:20:21et puis non
00:20:23là-dessus
00:20:24la politique
00:20:25moi ça ne m'intéresse pas trop
00:20:26Geoffroy Lejeune
00:20:28c'est la question
00:20:28que vous posez Elliot
00:20:29est-ce que d'expérience
00:20:30vous avez déjà vu
00:20:31un tel bazar
00:20:32au niveau de la vie
00:20:33politique nationale
00:20:33et comment vous qualifieriez
00:20:35cette crise ?
00:20:37alors je n'ai jamais vu
00:20:38un tel bazar
00:20:39pour une raison simple
00:20:40c'est que
00:20:41avant
00:20:45les années 90
00:20:47la France
00:20:50se gouvernait
00:20:51elle-même
00:20:52et donc
00:20:54elle avait son budget
00:20:57elle avait ses monnaies
00:20:58elle avait ses lois
00:20:59elle avait ses frontières
00:21:00etc
00:21:00et ce qui a tout changé
00:21:02ce que les français
00:21:03ne savent pas
00:21:04parce que là
00:21:04ils voient bien
00:21:04que ça pédale
00:21:05dans la chloule
00:21:06mais ils ne comprennent pas
00:21:08pourquoi
00:21:09donc moi
00:21:10mon rôle ici
00:21:10c'est de leur expliquer
00:21:12en fait
00:21:14pendant que
00:21:16la classe politique
00:21:17s'agite
00:21:18pour sauver
00:21:19ses mandats
00:21:20le pouvoir
00:21:24a abdiqué
00:21:24le pouvoir
00:21:25le pouvoir
00:21:27il est parti
00:21:28le pouvoir
00:21:29il est parti
00:21:30à Bruxelles
00:21:30la potestat
00:21:32c'est parti
00:21:33à Bruxelles
00:21:34c'est-à-dire
00:21:35qu'en fait
00:21:36sur 100 lois
00:21:37qui sont votées
00:21:38à l'Assemblée
00:21:39vous savez combien
00:21:39de lois
00:21:40sont autonomes
00:21:41indépendantes
00:21:42nationales
00:21:4317
00:21:43tout le reste
00:21:45c'est la transposition
00:21:46de normes
00:21:47de Bruxelles
00:21:48c'est un exemple
00:21:50donc en fait
00:21:51un pays
00:21:52qui n'a plus
00:21:53la maîtrise
00:21:53de ses frontières
00:21:54ce qui est notre cas
00:21:55un pays
00:21:57qui n'a plus
00:21:58la maîtrise
00:21:58de ses lois
00:21:59ce qui est notre cas
00:22:00un pays
00:22:01qui n'a plus
00:22:02la maîtrise
00:22:02de sa monnaie
00:22:03ce qui est notre cas
00:22:04un pays
00:22:06qui n'a plus
00:22:07la maîtrise
00:22:08de son budget
00:22:08de son commerce
00:22:10je pense
00:22:12aux paysans
00:22:13en cet instant
00:22:14qui vivent
00:22:15un véritable plan social
00:22:17pour parler
00:22:18comme
00:22:18Michel Houellebecq
00:22:19dans Sérotonine
00:22:20en 2019
00:22:21qui dit
00:22:22c'est le plus grand
00:22:23plan social
00:22:23jamais vu dans l'histoire
00:22:25vous vous rendez compte
00:22:25que le nombre
00:22:27de fonctionnaires
00:22:28du ministère
00:22:28de l'agriculture
00:22:29a doublé
00:22:31on est passé
00:22:32à 36 000
00:22:33et pendant ce temps-là
00:22:34le nombre
00:22:35d'agriculteurs
00:22:36a diminué
00:22:39de 2 millions
00:22:41à 400 000
00:22:42c'est-à-dire
00:22:43qu'ils veulent
00:22:44liquider
00:22:44l'agriculture
00:22:45et donc
00:22:46c'est pas
00:22:47les hommes politiques
00:22:48français
00:22:48ils sont perdus
00:22:49les hommes politiques
00:22:49français
00:22:49ça se passe au-dessus
00:22:50je continue
00:22:53un pays
00:22:55qui n'a plus
00:22:55la maîtrise
00:22:57de son commerce
00:22:57donc
00:22:58et qui donc
00:22:59assiste en spectateur
00:23:01à la partie de golf
00:23:02où madame
00:23:02Van der Leyen
00:23:03c'est tout
00:23:04au président
00:23:07de l'Amérique
00:23:08un pays
00:23:10qui
00:23:10n'a plus
00:23:13la maîtrise
00:23:13de sa stratégie
00:23:16de défense
00:23:16puisque c'est
00:23:17l'OTAN
00:23:17qui commande
00:23:19ce pays-là
00:23:20il lui reste
00:23:21quoi ?
00:23:22il lui reste
00:23:23le Panthéon
00:23:24des cérémonies
00:23:27liturgiques
00:23:27la liturgie
00:23:28républicaine
00:23:29au Panthéon
00:23:30voilà
00:23:31mais
00:23:32mais en fait
00:23:33il n'a plus
00:23:34la possibilité
00:23:36d'agir
00:23:37il n'a plus
00:23:38la possibilité
00:23:39de répondre
00:23:40à toutes
00:23:42les demandes
00:23:42des français
00:23:43et donc
00:23:44moi je dis
00:23:45ce soir
00:23:45solennellement
00:23:46arrêtez de raconter
00:23:48des histoires
00:23:49tout ce temps
00:23:49que vous êtes
00:23:50soit
00:23:52on reprend
00:23:53le pouvoir
00:23:54à Van der Leyen
00:23:57on reprend
00:23:59le pouvoir
00:23:59à la commission
00:24:00soit
00:24:01on continuera
00:24:03à raconter
00:24:04des boniments
00:24:04il faut bien
00:24:06comprendre une chose
00:24:07c'est que
00:24:09et je raconte ça
00:24:10dans mon livre
00:24:11pour publicide
00:24:11c'est aussi pour ça
00:24:12que je l'ai écrit
00:24:13donc j'ai vécu
00:24:15le moment
00:24:15avec Maastricht
00:24:171992
00:24:18où on explique
00:24:20au peuple français
00:24:21qu'il est un peuple
00:24:23dépassé
00:24:25qui a fait son temps
00:24:27et qu'il faut maintenant
00:24:28faire un peuple européen
00:24:30avec une citoyenneté européenne
00:24:32dit-on à l'époque
00:24:33mais ce qu'on n'a pas
00:24:35expliqué aux français
00:24:36et ce qu'ils n'ont
00:24:37toujours pas compris
00:24:38c'est que
00:24:39en même temps
00:24:40que cette transposition
00:24:42pour aller vers
00:24:44une citoyenneté européenne
00:24:46on a décidé
00:24:49de transférer
00:24:51le pouvoir
00:24:53du peuple
00:24:54vers
00:24:56les commissaires
00:24:57qui forment
00:24:59la république
00:24:59des commissaires
00:25:00c'est-à-dire
00:25:00qui sont des gens
00:25:01nommés
00:25:02c'est-à-dire qu'on avait
00:25:03des gens élus
00:25:04en France
00:25:05aujourd'hui
00:25:06ceux qui commandent
00:25:06sont des gens nommés
00:25:07et donc
00:25:08tous ces députés
00:25:09forts
00:25:09et tous les autres
00:25:10qui sont les mariottes
00:25:11dans la cour de l'Elysée
00:25:12sur le gravier de l'Elysée
00:25:14ils sont fiers comme tout
00:25:15mais en fait
00:25:16s'ils oublient de nous dire
00:25:17c'est des menteurs
00:25:18ils oublient de nous dire
00:25:19on n'a plus le pouvoir
00:25:20pourquoi ?
00:25:21Qui a le pouvoir aujourd'hui ?
00:25:23Je vais vous dire quelque chose
00:25:23que personne ne dit
00:25:24mais moi je connais
00:25:25l'état de l'intérieur
00:25:26il y a deux états profonds
00:25:28qui parlent entre eux
00:25:30qui parlent le vol à puque
00:25:31comme disait De Gaulle
00:25:32ils parlent le même langage
00:25:34il y a l'état profond
00:25:35à Paris
00:25:36qui continue là
00:25:37j'ai un ami
00:25:37qui travaille à Bercy
00:25:38qui m'a dit
00:25:39si tu savais
00:25:40mon cher Philippe
00:25:41ça broute
00:25:42ça broute dans tous les sens
00:25:44les papivores
00:25:46l'état profond
00:25:47qui est chez nous
00:25:48en fait
00:25:49les hommes politiques
00:25:50ils sont
00:25:50des coupeurs de citron
00:25:52comme on dit
00:25:52au TSG
00:25:54ou au Barça
00:25:55ou au Barça
00:25:56bon
00:25:56mais
00:25:57donc il y a
00:25:59l'état profond
00:25:59de Paris
00:26:00qui correspond
00:26:01avec l'état profond
00:26:02de Bruxelles
00:26:03voilà
00:26:03et tout ça
00:26:05ce sont deux états profonds
00:26:07qui pensent
00:26:07qu'il y a une seule chose
00:26:08favoriser l'homme global
00:26:10l'homme post-moderne
00:26:12l'homme post-national
00:26:13l'homme post-moral
00:26:15et le mec
00:26:16le petit mec
00:26:16que j'ai rencontré ce matin
00:26:17le pauvre petit artisan
00:26:19lui
00:26:19c'est un enraciné
00:26:21du Ménéloir
00:26:22il a son petit liré
00:26:25qui est en train de brûler
00:26:26le mot petit liré
00:26:29que le
00:26:29que le mot palatin
00:26:31et il pleure
00:26:32sur son petit liré
00:26:33sur sa famille
00:26:34là
00:26:35il est enraciné
00:26:37il est
00:26:38il tient à ses héritages
00:26:41et
00:26:43il voit bien que
00:26:45qu'il est mis de côté
00:26:47qu'on a métropolia
00:26:49et périphéria
00:26:50et lui il est périphéria
00:26:52il y a les anywhere
00:26:53et les somewhere
00:26:53et comme je le disais
00:26:55à Sonia il y a deux jours
00:26:56Macron il préfère
00:26:58le Luxembourg
00:26:59à Okamadour
00:26:59et il préfère
00:27:01Davos
00:27:01à Vesoul
00:27:03vous parlez d'Emmanuel Macron
00:27:05justement
00:27:05la toute dernière dépêche
00:27:07qui vient de tomber
00:27:08Emmanuel Macron
00:27:09estime qu'il y a
00:27:11je cite
00:27:11un chemin possible
00:27:13pour
00:27:14je cite encore une fois
00:27:15tisser des compromis
00:27:16et éviter
00:27:17la dissolution
00:27:19c'est son entourage
00:27:20qui transmet ça
00:27:22à l'agence
00:27:22France Presse
00:27:24je ne sais pas si l'Elysée
00:27:25suit notre émission
00:27:26mais le prochain thème
00:27:26ça devait être
00:27:27Emmanuel Macron
00:27:28justement
00:27:28un homme cristallise
00:27:30les tensions
00:27:31c'est Emmanuel Macron
00:27:32et c'est une
00:27:33popularité
00:27:34historique
00:27:35je vous propose
00:27:36d'écouter Robert Ménard
00:27:37qui était notre invité
00:27:38cette semaine
00:27:39sur CNews
00:27:39et sur Europe 1
00:27:40écoutez
00:27:41quelle foutaise
00:27:44quel bordel
00:27:46enfin vous imaginez
00:27:49ils se foutent de nous
00:27:50ils se foutent
00:27:52de nous
00:27:52attendez
00:27:54oui il y a un truc
00:27:55que j'ai compris hier
00:27:56en réalité
00:27:56monsieur Macron
00:27:58a 48 heures de plus
00:27:59parce que là
00:28:00c'est un moment donné
00:28:01il va bien
00:28:01mais attendez
00:28:02il faut prendre en compte
00:28:03ce que les français
00:28:04en vivent
00:28:05moi j'en ai ras-le-bol
00:28:06de ces gens là
00:28:07Philippe Devilliers
00:28:08comment en est-on
00:28:09arrivé là
00:28:10et est-ce que
00:28:11vous considérez-vous aussi
00:28:12qu'Emmanuel Macron
00:28:13joue la montre
00:28:14lui le maître
00:28:15des horloges
00:28:16et qu'il est responsable
00:28:18on revient au terme
00:28:19de la responsabilité
00:28:20de la situation
00:28:20qu'on vit actuellement
00:28:21le maître des horloges
00:28:22a perdu son gousset
00:28:24d'abord
00:28:27je félicite Robert
00:28:28il dit exactement
00:28:29vous voyez
00:28:30il est en avant ça
00:28:31parce que
00:28:32c'était il y a 48 heures
00:28:33oui
00:28:33donc voilà
00:28:34ce soir
00:28:35on va de 48 heures
00:28:37en 48 heures
00:28:37bon
00:28:39et
00:28:40donc
00:28:42Emmanuel Macron
00:28:43alors
00:28:45je vais dire
00:28:48quelque chose
00:28:49de grave
00:28:49quand un pouvoir
00:28:54est faible
00:28:54et qu'il s'accroche
00:28:58aux passementeries
00:29:00et aux boiseries
00:29:02il a une tentation
00:29:09d'entraîner son peuple
00:29:11dans la guerre
00:29:12c'est exactement
00:29:16ce que fait Macron
00:29:16et personne
00:29:18ne s'en l'aperçoit
00:29:19on va à la guerre
00:29:21il veut nous emmener
00:29:23à la guerre
00:29:23avec la Russie
00:29:24et
00:29:28pourquoi
00:29:30parce que
00:29:33avec la guerre
00:29:35il va
00:29:35changer de cible
00:29:37changer de sujet
00:29:38et
00:29:41provoquer la crainte
00:29:42et la crainte
00:29:44provoque
00:29:45l'obéissance
00:29:46d'assentiment
00:29:47quand les gens
00:29:48ont peur
00:29:49mais vous voyez bien
00:29:50le manège
00:29:51depuis 3 ans
00:29:51en fait
00:29:52depuis 3 ans
00:29:52il cherche à provoquer
00:29:54la guerre
00:29:54il cherche à mettre
00:29:55du persil sous le nez
00:29:56de Poutine
00:29:58alors que c'est l'OTAN
00:29:59qui a provoqué
00:30:00cette guerre
00:30:01entre l'Ukraine
00:30:02et la Russie
00:30:03un jour j'y reviendrai
00:30:04parce que je connais
00:30:05ce sujet par coeur
00:30:06l'Ukraine est en dehors
00:30:09de l'Europe
00:30:10on n'a rien à faire
00:30:11dans ce conflit
00:30:11entre deux peuples slaves
00:30:13c'est un conflit dramatique
00:30:15il faut le déplorer
00:30:16mais la France
00:30:18n'a pas à préparer
00:30:20l'envoi de ses soldats
00:30:21je pèse mes mots
00:30:22l'envoi de ses soldats
00:30:24en Ukraine
00:30:25pour pouvoir détourner
00:30:27l'attention
00:30:28alors Emmanuel Macron
00:30:31que je connais bien
00:30:32je lui ferai
00:30:36trois reproches
00:30:37il a tout détruit
00:30:40tout ce qu'il a touché
00:30:42d'abord
00:30:43il a abîmé
00:30:44l'état
00:30:45c'est lui qui a
00:30:48voulu faire disparaître
00:30:51les deux poutres maîtresses
00:30:53qui se sont affaissées
00:30:54le corps préfectoral
00:30:56et le corps diplomatique
00:30:59le corps préfectoral
00:30:59c'est lui qui tient le pays
00:31:00c'est des gens remarquables
00:31:01le corps préfectoral
00:31:02je peux dire
00:31:03moi j'ai eu des préfets
00:31:04dans ma vie
00:31:05j'en ai eu 30
00:31:05que des gens remarquables
00:31:07ils tiennent tout
00:31:11le corps diplomatique
00:31:12vous vous rendez compte
00:31:13le ministre
00:31:13qu'on a
00:31:14un talleyrand de poche
00:31:16un vergen
00:31:18en plaie mobile
00:31:19il s'appelle Barraud
00:31:22vous l'avez vu ?
00:31:24assez régulièrement
00:31:24il n'est pas pris au sérieux
00:31:28quand il va en Afrique
00:31:31qu'est-ce que vous voulez
00:31:31monsieur Barraud
00:31:32et tout le monde rigole
00:31:37la France provoque
00:31:40l'hilarité du monde
00:31:43vous vous rendez compte
00:31:44ensuite
00:31:45il n'a pas tenu les comptes
00:31:471000 milliards de dettes supplémentaires
00:31:48et puis
00:31:51il n'a pas tenu l'état régalien
00:31:56il a une tâche
00:31:59il a une tâche d'infamie
00:32:02c'est l'affaire Naël
00:32:04quand il a osé accuser le policier
00:32:07alors que l'enquête
00:32:09n'était pas commencée
00:32:10en disant
00:32:12cette faute
00:32:12c'était inexcusable
00:32:13qu'est-ce qu'il en sait
00:32:14l'enquête
00:32:14n'était pas commencée
00:32:15ce n'était pas son rôle
00:32:16lui
00:32:16c'est scandaleux
00:32:19ce qu'il a fait
00:32:20il a démoralisé
00:32:21la police française
00:32:21le dernier rempart
00:32:22de nos institutions
00:32:25donc en fait
00:32:28l'état est affaibli
00:32:29l'état est diminué
00:32:30l'état est abîmé
00:32:31ensuite
00:32:32il a abîmé la nation
00:32:33puisqu'il a un fantasme
00:32:36souvenez-vous
00:32:37le discours de la Sorbonne
00:32:38c'est transférer
00:32:39la souveraineté nationale
00:32:41à l'Europe
00:32:42c'est-à-dire
00:32:42c'est le passage
00:32:44de la souveraineté nationale
00:32:45à la souveraineté européenne
00:32:46on a vu avec le Mercosur
00:32:49on a vu avec
00:32:50la négociation
00:32:52sur les droits de douane
00:32:53à quoi ça nous conduit
00:32:55la souveraineté nationale
00:32:58transférée
00:32:59à la souveraineté européenne
00:33:00et troisième faute
00:33:03majeure
00:33:04pour ne pas dire plus
00:33:06il a abîmé la société
00:33:09il a trituré la société
00:33:13il a joué avec la mort
00:33:17la vie
00:33:18la transmission
00:33:19la filiation
00:33:20c'est un
00:33:22c'est un personnage
00:33:25Faustien et Promethéen
00:33:27à la fois
00:33:27Promethéen
00:33:29parce qu'il veut dérober le feu
00:33:31il joue avec le nucléaire
00:33:33avec les allemands
00:33:35en ce moment
00:33:35et donc moi
00:33:37je n'ai pas confiance
00:33:37dans cet homme
00:33:38parce que c'est un capricieux
00:33:42et que c'est un enfant
00:33:43malheur
00:33:45au royaume
00:33:46dont le prince
00:33:46c'est un enfant
00:33:47disait l'ecclésiaste
00:33:48et puis ensuite
00:33:49il est Faustien
00:33:51parce qu'il joue avec la vie
00:33:52et en fait
00:33:55n'oublions pas
00:33:56que c'est lui
00:33:56qui a mis en piste
00:33:57le jeune Attal
00:33:59qui propose
00:34:00de constitutionnaliser
00:34:02la non-régression sociétale
00:34:05et la non-régression sociétale
00:34:07c'est le progressisme mortifère
00:34:09qui prépare
00:34:11une société
00:34:12dans laquelle
00:34:12nous préparons nous-mêmes
00:34:14la fin de l'être humain
00:34:15tel qu'il existe
00:34:16depuis 25 siècles
00:34:17donc ces gens-là
00:34:20en fait
00:34:21ils sont en train
00:34:22d'abîmer
00:34:24l'État
00:34:25d'abîmer
00:34:26la nation
00:34:27d'abîmer
00:34:28la France
00:34:30d'abîmer
00:34:31la société
00:34:32mais n'oubliez pas
00:34:34qu'à l'école
00:34:34en ce moment
00:34:35à l'école en ce moment
00:34:36il y a l'éducation sexuelle
00:34:37vous savez
00:34:38on peut en parler de ça
00:34:40et on est en train
00:34:40de bousiller les enfants
00:34:41de leur expliquer
00:34:42tu n'es peut-être pas
00:34:43dans le bon corps
00:34:44tu peux réclamer
00:34:45tu peux
00:34:45les transgenres
00:34:48qui considèrent
00:34:49que la dichotomie
00:34:51femelle-mâle
00:34:52est une invention
00:34:54de l'esprit
00:34:55le sexe
00:34:56est un construit social
00:34:58c'est ça qu'on nous dit
00:34:59avec le wokisme
00:35:00et donc moi
00:35:01je le dis
00:35:01ici
00:35:02devant tous les français
00:35:03ne vous laissez pas faire
00:35:04levez-vous
00:35:06revenons sur la situation politique
00:35:08et reparlons
00:35:09d'Emmanuel Macron
00:35:09sur le court terme
00:35:11est-ce qu'Emmanuel Macron
00:35:12doit rester
00:35:13à l'Elysée
00:35:15est-ce qu'il doit
00:35:16dissoudre
00:35:16ou est-ce qu'il doit
00:35:17faire ce qu'il avait pu faire
00:35:19après un échec
00:35:21au référendum
00:35:22comme De Gaulle l'avait fait
00:35:23quitter son poste
00:35:25vous vous plaidez
00:35:26pourquoi
00:35:26j'ai le souvenir
00:35:27d'une émission
00:35:27l'année dernière
00:35:28vous étiez l'un des premiers
00:35:29à dire
00:35:30Emmanuel Macron
00:35:31doit partir
00:35:32mais partir
00:35:33pourquoi
00:35:33et partir
00:35:34dans quel contexte
00:35:36Philippe Devilliers
00:35:36alors il faut prendre
00:35:37les choses dans l'ordre
00:35:38à l'époque où j'avais dit ça
00:35:41il n'y avait pas encore
00:35:42de projet de dissolution
00:35:43il n'y avait pas
00:35:44l'hypothèse de la dissolution
00:35:45là
00:35:46l'hypothèse qui se présente
00:35:47c'est la dissolution
00:35:48il faut d'abord dissoudre
00:35:50il est là pour dissoudre
00:35:51il est dans son rôle
00:35:52bon
00:35:53et
00:35:54le refus de dissoudre
00:35:56finit par ressembler
00:35:59à une forfaiture
00:36:00vous m'entendez
00:36:01donc il frôle
00:36:03il frôle l'idée
00:36:04de la destitution
00:36:05parce que les français
00:36:06eux ils bougent
00:36:07en ce moment
00:36:07les français qui nous regardent
00:36:09qui ont vécu
00:36:10ce qu'ils ont vécu
00:36:12cet après-midi
00:36:12avec Olivier Faure
00:36:14et tous les autres
00:36:14la marquise de Saint-Sauline
00:36:16et tout ça
00:36:17bon
00:36:17à un moment donné
00:36:18on bascule
00:36:18donc la dissolution
00:36:20il doit dissoudre
00:36:22voilà
00:36:23et il aura en face de lui
00:36:25un premier ministre
00:36:25des forces patriotiques
00:36:29appelons ça
00:36:29au sens large
00:36:30et moi je travaillerai
00:36:32d'ailleurs
00:36:33avec tous ceux
00:36:37qui ont entre les mains
00:36:41une petite portion
00:36:42du patriotisme français
00:36:44et de la souveraineté nationale
00:36:47pour qu'il y ait vraiment
00:36:50un coup de balai
00:36:50vous voyez
00:36:51un coup de balai
00:36:52il se prépare
00:36:53il suffit de regarder
00:36:54les sondages
00:36:54mais j'ai pas répondu
00:36:56à votre question
00:36:57alors ensuite
00:36:58quand il sera en face
00:37:00d'un premier ministre
00:37:01qui sera d'une tendance contraire
00:37:02il faudra qu'il accepte
00:37:05de s'effacer
00:37:06mais en réalité
00:37:11dans l'histoire de France
00:37:13on n'échappe pas à son sort
00:37:16quand on est sur la pente
00:37:19descendante
00:37:19je pense à
00:37:21Mac Mahon
00:37:21je pense à Milleron
00:37:22je pense à
00:37:24au général de Gaulle
00:37:26qui en 1969
00:37:27avait fait un référendum
00:37:29sur la régionalisation
00:37:30il avait perdu
00:37:31et le lendemain
00:37:33il s'est adressé aux français
00:37:34il a dit
00:37:34je m'en vais
00:37:35on l'a vu après
00:37:35partir en Irlande
00:37:37avec son aide de camp
00:37:38et son épouse
00:37:39il est parti
00:37:41voilà
00:37:41parce qu'il avait été désavoué
00:37:44je pense que
00:37:45le désaveu est en train d'arriver
00:37:46moi je serai à la place
00:37:48d'Emmanuel Macron
00:37:49si j'étais en face de lui
00:37:50le connaissant bien
00:37:51je lui dirais
00:37:51Emmanuel
00:37:52numéro de désabattie
00:37:53on reproche actuellement
00:37:56au président de la république
00:37:57de jouer sur les peurs
00:37:58vous en avez parlé
00:37:59de créer un espace
00:38:00de sidération
00:38:01certains ont cette formule
00:38:03de gouverner
00:38:04par le chaos
00:38:05dans Populicide
00:38:07vous parlez
00:38:08de cette gouvernance
00:38:09par le chaos
00:38:10qu'est-ce donc
00:38:12que ce gouvernement
00:38:13par le chaos
00:38:14et en quoi
00:38:15justement
00:38:15cette gouvernance
00:38:17est intimement liée
00:38:18à ce que nous vivons
00:38:19actuellement
00:38:19ça c'est très important
00:38:22et là
00:38:23en fait
00:38:23c'est la raison
00:38:25pour laquelle
00:38:26j'ai voulu
00:38:27écrire ce livre
00:38:27pour avertir
00:38:29les français
00:38:29de ce qui est en train
00:38:30de se préparer
00:38:31alors d'abord
00:38:34je réponds
00:38:36à votre question
00:38:36le gouvernement
00:38:36par le chaos
00:38:37effectivement
00:38:38ce sont
00:38:41les global
00:38:42shepherds
00:38:43comme on les appelle
00:38:44les façonneurs mondiaux
00:38:46du forum
00:38:47économique mondial
00:38:48de Davos
00:38:49c'est là
00:38:50que tout se prépare
00:38:51le capitalisme
00:38:52des surveillances
00:38:52on appelle ça
00:38:53ce sont les global shepherds
00:38:56qui ont imaginé
00:38:58ce qu'ils ont appelé
00:38:59le nouveau management
00:39:01des populations
00:39:02oh le joli mot
00:39:03le nouveau management
00:39:05des populations
00:39:07et ils détaillent
00:39:09la manière de procéder
00:39:11à partir du fameux
00:39:13spillover effect
00:39:14cher à Jean Monnet
00:39:17le premier ingénieur social
00:39:18de son temps
00:39:19après la guerre
00:39:20le spillover effect
00:39:22ça veut dire
00:39:22ouvrir une crise
00:39:24et ensuite
00:39:28profiter de la crise
00:39:30pour augmenter
00:39:33le pouvoir
00:39:33de celui qui l'a
00:39:35avec un but
00:39:38qui n'est plus
00:39:38le bien commun
00:39:39mais le contrôle
00:39:42et donc
00:39:44si vous voulez
00:39:44je peux énumérer
00:39:45je viens de le faire
00:39:46avec la guerre
00:39:47en Ukraine
00:39:47au nom de la guerre
00:39:49en Ukraine
00:39:50on contrôle
00:39:54par la peur
00:39:55au nom
00:39:57de
00:39:59du réchauffement climatique
00:40:02on contrôle
00:40:04par la norme
00:40:06au nom
00:40:07du Covid
00:40:10on contrôle
00:40:12par l'hygiénisme
00:40:13d'Etat
00:40:14le bio-pouvoir
00:40:15on finit par avoir
00:40:17le pouvoir
00:40:18sur la vie
00:40:20et sur la mort
00:40:21au nom
00:40:24de l'islamisation
00:40:25on contrôle
00:40:28par la laïcité
00:40:29qui est un fusil
00:40:29attiré dans les coins
00:40:30et qui sert
00:40:31à interdire
00:40:32la crèche de Béziers
00:40:33chez Robert Ménard
00:40:34qui sert
00:40:34au conseil supérieur
00:40:37de l'éducation
00:40:37à dire
00:40:38non non
00:40:39on ne veut plus
00:40:39les noms
00:40:40de Noël
00:40:41et de la Toussaint
00:40:42etc
00:40:42c'est à dire
00:40:43qu'en fait
00:40:43la laïcité
00:40:44aujourd'hui
00:40:45c'est un instrument
00:40:46pour éradiquer
00:40:47les chrétientés
00:40:48flagelantes
00:40:49pas plus que ça
00:40:50et donc
00:40:50en réalité
00:40:51on se sert
00:40:53des crises
00:40:53par exemple
00:40:55vous voyez
00:40:57après le Bataclan
00:40:58etc
00:40:58donc
00:40:59les portiques
00:41:01la surveillance
00:41:02de masse
00:41:03etc
00:41:03et donc
00:41:04petit à petit
00:41:05nos corps
00:41:06nos esprits
00:41:06nos maisons
00:41:08nos libertés
00:41:09tout est aspiré
00:41:12par la grande
00:41:12centrifugeuse
00:41:14mais c'est rien ça
00:41:16par rapport
00:41:17à ce qui se profile
00:41:18à Bruxelles
00:41:20personne n'en parle
00:41:22en France
00:41:23l'identité
00:41:27numérique
00:41:27européenne
00:41:28avant la fin
00:41:312026
00:41:32écoutez-moi bien
00:41:34l'identité
00:41:35numérique
00:41:37européenne
00:41:38qu'est-ce que ça veut dire
00:41:38un fichage
00:41:40de masse
00:41:40à venir
00:41:41qu'est-ce que ça veut dire
00:41:43en fait
00:41:44ils sont allés
00:41:44en Chine
00:41:45tous
00:41:45tous
00:41:46tous
00:41:46tous
00:41:46Van der Leyen
00:41:47tous les autres
00:41:48ils ont fait des stages
00:41:49et ils ont copié
00:41:51sur la Chine
00:41:51ce qu'on appelle en Chine
00:41:53le crédit social
00:41:54c'est redoutable
00:41:55c'est redoutable
00:41:56comme méthode
00:41:57pour enfermer
00:41:58un peuple
00:41:59pour le suivre
00:42:01à la trace
00:42:01à la seconde
00:42:03et donc
00:42:05l'identité
00:42:05numérique
00:42:06européenne
00:42:07c'est un système
00:42:08qui permet
00:42:10de vous transformer
00:42:11en un
00:42:13profil
00:42:14algorithmique
00:42:15vous êtes
00:42:17vous devenez
00:42:18un flux
00:42:19de données
00:42:20et donc
00:42:21jusqu'à votre vie privée
00:42:22je la connais
00:42:23et
00:42:25le crédit social
00:42:27chinois
00:42:28inspire
00:42:29ce crédit social
00:42:30qui va venir chez nous
00:42:31c'est à dire
00:42:32vous aurez
00:42:33un score
00:42:34un score
00:42:37comportemental
00:42:39c'est à dire
00:42:42qu'on va
00:42:42vous donner un score
00:42:43par rapport à votre comportement
00:42:45civique
00:42:46à votre comportement
00:42:47économique
00:42:48à votre comportement
00:42:49dépensier
00:42:50à votre comportement
00:42:51politique
00:42:55intellectuel
00:42:56à vos achats
00:42:57par exemple
00:42:59ah monsieur
00:43:00Geoffroy Lejeune
00:43:01vous avez
00:43:02voulu acheter
00:43:03Populicide
00:43:04mais vous aviez déjà
00:43:05acheté
00:43:05Mémoricide
00:43:06et il y a quelques années
00:43:07vous aviez acheté
00:43:08le suicide français
00:43:09d'Éric Zemmour
00:43:09ça fait trop
00:43:10donc vous pouvez plus acheter
00:43:12c'est à dire que
00:43:14en fait
00:43:14le pouvoir
00:43:15saura tout
00:43:16sur vous
00:43:17au niveau
00:43:19européen
00:43:20et donc
00:43:22c'est un système
00:43:23de crédit social
00:43:24qui par le fichage
00:43:27algorithmique
00:43:28permettra
00:43:30le contrôle
00:43:31absolu
00:43:32de la population
00:43:33voilà
00:43:34l'Europe
00:43:35ah l'Europe
00:43:36je me souviens
00:43:37des cabris
00:43:37l'Europe
00:43:38l'Europe
00:43:38l'Europe
00:43:39comme disait De Gaulle
00:43:40ben ils l'ont
00:43:41l'Europe
00:43:41Philippe Devilliers
00:43:43je voudrais qu'on parle
00:43:44un peu du peuple français
00:43:45avant votre
00:43:46apologue
00:43:47je vous dis ça
00:43:48puisque là
00:43:48on est en direct
00:43:48on est vraiment
00:43:49sans filet
00:43:51et vous aurez
00:43:52un peu plus de 5 minutes
00:43:53pour répondre à cette question
00:43:54si je comprends bien
00:43:55vous considérez
00:43:56que la seule solution
00:43:58pour sortir de cette impasse
00:43:59c'est la démission
00:44:00d'Emmanuel Macron
00:44:01d'autres plaident
00:44:02vous l'avez bien compris
00:44:03pour la dissolution
00:44:04et dans les deux cas
00:44:05c'est donc
00:44:05moi je plaide pour les deux
00:44:06oui
00:44:06la dissolution d'abord
00:44:08et la démission
00:44:08oui mais il y en a
00:44:09qui ne plaident pas
00:44:09pour la démission
00:44:10et qui plaident pour la dissolution
00:44:11dans les deux cas
00:44:12c'est un retour aux urnes
00:44:13on est bien d'accord
00:44:14oui
00:44:14on s'accorde là dessus
00:44:15retour que beaucoup
00:44:16tentent de freiner
00:44:17face à une telle cacophonie
00:44:19pourquoi les partis
00:44:21refusent de donner
00:44:22la parole au peuple
00:44:23pourquoi
00:44:24vous avez même
00:44:25vous combattu
00:44:26cette hostilité chronique
00:44:28des élites
00:44:28contre le populisme
00:44:30et vous appelez d'ailleurs ça
00:44:32la populophobie des élites
00:44:35donc pourquoi aujourd'hui
00:44:36on ne donne pas la parole
00:44:37aux français
00:44:37alors ça c'est
00:44:39c'est aussi
00:44:40la trame de mon livre
00:44:42je me suis dit
00:44:43on est en train de vivre
00:44:44un populicide
00:44:45c'est à dire que
00:44:45en fait le peuple originel
00:44:47on est en train
00:44:48de le faire crever
00:44:49lui ôter tous ses héritages
00:44:51etc
00:44:51et on est en train
00:44:52de changer de peuplement
00:44:54et
00:44:56alors je réponds
00:45:01à votre question
00:45:02en réalité
00:45:04moi j'ai mené
00:45:09quatre combats
00:45:10pour essayer
00:45:13de sauver
00:45:13le peuple historique français
00:45:15et je raconte
00:45:17dans mon livre
00:45:18ces quatre combats
00:45:18premier combat
00:45:201989
00:45:22là j'ai compris
00:45:23ce que faisait
00:45:24Mitterrand
00:45:24en fait
00:45:26SES racisme
00:45:27la marche des beurres
00:45:28etc
00:45:28l'idée c'est de
00:45:31de faire du peuple français
00:45:34un peuple
00:45:34ah historique
00:45:35et là où je comprends tout
00:45:37c'est
00:45:38la
00:45:39le défilé des tribus planétaires
00:45:41ça s'appelle comme ça
00:45:42avec Jean-Paul Goutte
00:45:43le 14 juillet 1989
00:45:45les anciens qui nous regardent
00:45:46doivent s'en souvenir
00:45:47et là en fait ça veut dire
00:45:48venez venez venez
00:45:49la planète venez
00:45:51on vous accueille
00:45:51et d'ailleurs
00:45:52juste après
00:45:53juste après en septembre
00:45:54il y a l'affaire du voile de Creil
00:45:56et donc ça veut dire
00:45:57en fait
00:45:57on bascule
00:45:58on bascule
00:45:59on accepte l'immigration
00:46:01l'islamisation
00:46:01le peuple ah historique
00:46:041989
00:46:05deuxième combat
00:46:051992
00:46:06là on nous dit
00:46:07il faut un peuple
00:46:08ah national
00:46:09on va faire un peuple européen
00:46:12j'en ai parlé tout à l'heure
00:46:13un peuple européen
00:46:14et qui n'aura
00:46:16et qui n'aura plus le pouvoir
00:46:17il y aura des commissaires
00:46:18la république des commissaires
00:46:20en copie sur l'union soviétique
00:46:21comme disait Margaret Thatcher
00:46:23on s'est débarrassé
00:46:24des commissaires à l'est
00:46:25c'est pas pour les avoir
00:46:26à l'ouest
00:46:26trop tard
00:46:27et puis troisième combat
00:46:29Europe 2005
00:46:312005
00:46:34c'est l'entrée de la Turquie
00:46:35dans l'Europe en fait
00:46:36c'est le projet
00:46:38de constitution européenne
00:46:39et avec la phrase
00:46:41de Attali
00:46:41qui dit
00:46:42il faut pas que l'Europe
00:46:45reste un club chrétien
00:46:46donc ça veut dire
00:46:47qu'ils veulent en finir
00:46:48avec la racine chrétienne
00:46:49de l'Europe
00:46:50et donc là
00:46:51en fait
00:46:53ils veulent faire
00:46:55du peuple français
00:46:56je cite
00:46:56un Liban de l'Occident
00:46:58donc en fait
00:46:59un peuple multiculturel
00:47:01qui perd son homogénéité
00:47:02et puis enfin
00:47:04le Covid
00:47:04là on fait
00:47:06un peuple normé
00:47:07l'enfermisme
00:47:10un peuple vacciné
00:47:13vacciné idéologiquement
00:47:17et
00:47:18et que le biopouvoir
00:47:21habitue
00:47:22à une hygiène
00:47:25d'état
00:47:26qui
00:47:28enlève
00:47:31au peuple
00:47:32ses voisinages réels
00:47:35ses voisinages affectifs
00:47:36on passe
00:47:37à un peuple virtuel
00:47:38grâce au webistan
00:47:40et puis enfin
00:47:42aujourd'hui
00:47:42quand je fais la pétition
00:47:44qu'est-ce qu'on me répond
00:47:47c'est subversif
00:47:48ah bon
00:47:49c'est subversif
00:47:50donc le fait
00:47:52de poser la question
00:47:52de l'immigration
00:47:53en France
00:47:54pour le peuple français
00:47:56par le peuple français
00:47:57c'est devenu subversif
00:47:59vous voyez
00:47:59donc en fait
00:48:00ça fait
00:48:00des années
00:48:01des années
00:48:02des années
00:48:03que le peuple français
00:48:05le petit peuple français
00:48:06le peuple historique français
00:48:08est l'objet
00:48:11de toutes les attentions
00:48:12des élites mondialisées
00:48:13qui veulent en finir
00:48:15avec ce peuple là
00:48:16et qui veulent changer
00:48:17de peuple
00:48:18Philippe Devilliers
00:48:20et j'ai l'esprit d'escalier
00:48:21mais revenons encore une fois
00:48:23à ce peuple
00:48:24qui est mis de côté
00:48:25est-ce que 20 ans
00:48:26après le référendum
00:48:27de 2005
00:48:28puisque vous parliez
00:48:29de la Turquie
00:48:2920 ans plus tard
00:48:30on vit une sorte
00:48:31de nouveau
00:48:322005
00:48:33c'est-à-dire
00:48:34qu'on ne donne pas
00:48:35la parole
00:48:35à ces français
00:48:36qui veulent qu'une chose
00:48:37c'est vivre
00:48:38de nouvelles élections
00:48:39clarifier une situation
00:48:41aujourd'hui
00:48:42qui est embourbée
00:48:43sclérosée
00:48:44c'est drôle ce que vous dites
00:48:45parce que vous faites penser
00:48:46à l'édito
00:48:47de Vincent Trémolet de Villers
00:48:49ce matin
00:48:49sur Europe 1
00:48:50le cercle de la déraison
00:48:51voilà
00:48:52et il dit
00:48:53je crois que vous l'avez écouté
00:48:56il dit
00:48:58en fait
00:48:58on est en train de vivre
00:48:59le prolongement
00:49:00du traité de Lisbonne
00:49:02je ne l'ai pas écouté
00:49:03j'ai juste vu
00:49:04enceinté
00:49:04les cercles
00:49:05donc en fait
00:49:06le traité de Lisbonne
00:49:07je suis fier d'avoir
00:49:08le nom
00:49:09au référendum de 2005
00:49:10le nom
00:49:11à une constitution européenne
00:49:12vous avez la pression
00:49:14c'est moins sûr
00:49:15écoutez
00:49:15c'est un compliment
00:49:16que vous me faites
00:49:17sans faire exprès
00:49:18merci beaucoup
00:49:19il n'y a que
00:49:19pour le foot
00:49:20que vous n'êtes pas bon
00:49:21donc
00:49:23du coup
00:49:25du coup
00:49:26vous me faites très
00:49:26le traité de Lisbonne
00:49:272008
00:49:27et donc on a fait
00:49:28le traité de Lisbonne
00:49:29c'est-à-dire que c'est
00:49:29la grande gifle
00:49:30au peuple français
00:49:32qu'a voté non
00:49:33on dit
00:49:33va te faire foot
00:49:34on fait un traité
00:49:35j'étais à Versailles
00:49:36j'ai voté non
00:49:37enfin c'est effrayant
00:49:40et là en fait
00:49:40on fait pareil
00:49:41le peuple français
00:49:44là
00:49:44on voit à travers
00:49:45tous les sondages
00:49:46il veut voter
00:49:46il veut changer d'équipe
00:49:49c'est clair
00:49:50et on lui dit
00:49:52non
00:49:52non
00:49:54c'est pas possible
00:49:56et c'est nous
00:49:58les vrais démocrates
00:49:59nous qui disons
00:50:00c'est pas possible
00:50:00donc on est en fait
00:50:02dans un changement
00:50:03de régime
00:50:04la kleptocratie
00:50:06et on parlera
00:50:08de la kleptocratie
00:50:09pardonnez-moi
00:50:10la semaine prochaine
00:50:12dans Mémoricide
00:50:13vous aviez une formule
00:50:14d'espérance
00:50:15c'est tout est perdu
00:50:16tout est sauf
00:50:16dans Populicide
00:50:18on retrouve une autre
00:50:19formule bouleversante
00:50:20quand vous parlez
00:50:22de votre père
00:50:23et votre père
00:50:24qui dit
00:50:24est-ce que ça suit
00:50:25vous dites ça suit
00:50:26pourquoi je vous dis ça
00:50:28et j'y pense à l'instant
00:50:29c'est que dans cette crise
00:50:31politique
00:50:31vous parlez d'une crise
00:50:32d'état
00:50:33donc dans cette crise
00:50:34historique
00:50:34que nous vivons
00:50:35actuellement
00:50:35comment redresser
00:50:37la France
00:50:37comment redonner
00:50:38espoir
00:50:39et espérance
00:50:40à la France
00:50:41et vous
00:50:42cette note là
00:50:44pour que ça suive
00:50:45il faut redonner
00:50:47l'amour de la France
00:50:49aux français
00:50:49c'est ce que vous appelez
00:50:50la francisation
00:50:51et ce sera l'objet
00:50:52de votre apologue
00:50:53alors la francisation
00:50:54oui c'est la réponse
00:50:55au Populicide
00:50:56c'est la dernière partie
00:50:58de mon livre
00:50:58c'est la plus importante
00:50:59évidemment
00:50:59le mot n'est pas de moi
00:51:02il est d'Edouard Hériot
00:51:04dans les années 20
00:51:05qui dit
00:51:06si on francisse pas la France
00:51:07la France va mourir
00:51:07à l'époque
00:51:08il y avait une immigration
00:51:09mais européenne
00:51:10ça posait beaucoup moins
00:51:12de problèmes
00:51:12mais malgré tout
00:51:13Edouard Hériot
00:51:15vous voyez je me gare
00:51:17parce que
00:51:18ah bah oui
00:51:18il y a l'Arcom qui guette
00:51:20là personne ne peut rien dire
00:51:22sinon on aurait dit
00:51:23ah la francisation
00:51:24bon
00:51:26la francisation
00:51:27Edouard Hériot
00:51:28mais ça me va très bien
00:51:30je vais vous expliquer pourquoi
00:51:31on a un peu de temps non ?
00:51:349 minutes
00:51:35bon
00:51:35alors je vais essayer
00:51:37d'être bref
00:51:38mais c'est très important
00:51:42je vais vous dire quelque chose
00:51:44qu'on ne dit pas
00:51:45que beaucoup de gens
00:51:46ne savent pas
00:51:47qu'ils vont découvrir ce soir
00:51:48sur la France
00:51:49en fait
00:51:53aujourd'hui
00:51:56ce qui arrive
00:51:59à notre
00:51:59pauvre terre de France
00:52:02c'est qu'elle ressent
00:52:04un mal-être
00:52:05qui traverse
00:52:05toute la société
00:52:07des
00:52:10des français
00:52:12sédentaires
00:52:14et aussi des français
00:52:16arrivant
00:52:18le malaise
00:52:21des héritiers
00:52:22et des arrivants
00:52:23de sorte que
00:52:26et les uns
00:52:27et les autres
00:52:28sont tous deux
00:52:30livrés
00:52:31à la même souffrance
00:52:32intime
00:52:33quand on le regarde
00:52:35de près
00:52:35vous avez
00:52:37un peuple neuf
00:52:39qui sait
00:52:41d'où il vient
00:52:43mais qui ne sait rien
00:52:45de l'endroit
00:52:46où il arrive
00:52:46et vous avez
00:52:48un peuple
00:52:50sédentaire
00:52:51agarre
00:52:51éberlué
00:52:52exténué
00:52:53qui ne sait plus
00:52:54où il habite
00:52:55et qui ne
00:52:56sait plus
00:52:57d'où il vient
00:52:59si bien
00:53:01qu'il n'y a plus personne
00:53:02pour tenir la maison
00:53:02plus personne
00:53:04pour la garder
00:53:04plus personne
00:53:05pour l'aimer
00:53:05c'est ce que les
00:53:06philosophes
00:53:08appellent
00:53:08l'oïkophobie
00:53:09du mot
00:53:10oïkos
00:53:11la maison
00:53:12oïkophobie
00:53:13la haine de la maison
00:53:14la haine de l'endroit
00:53:15où on habite
00:53:16alors
00:53:17si vous voulez
00:53:19pour répondre
00:53:21à cette oïkophobie
00:53:23où plus personne
00:53:24n'aime la maison
00:53:25la France
00:53:27si vous voulez
00:53:28appliquer le principe
00:53:30comme réponse
00:53:31de l'hédonisme
00:53:33consumériste
00:53:34avec la pratique
00:53:36à l'école
00:53:37de l'amnésie
00:53:37des grandeurs
00:53:38et de l'hypermnésie
00:53:40des lâchetés
00:53:40pour faire
00:53:42honte
00:53:43au peuple français
00:53:45qui vient
00:53:45alors
00:53:48la France
00:53:50séchera
00:53:51sur pied
00:53:51la seule méthode
00:53:56c'est de
00:53:57refranciser
00:53:58de tout
00:53:59refranciser
00:54:00de refranciser
00:54:01nos rêves
00:54:02de refranciser
00:54:02nos songes
00:54:03de refranciser
00:54:04l'école
00:54:04de refranciser
00:54:05l'espace public
00:54:07de refranciser
00:54:08l'état
00:54:08de refranciser
00:54:09les médias
00:54:12qu'est-ce que ça veut dire
00:54:14refranciser ?
00:54:15ça veut dire sortir
00:54:16de l'éclipse
00:54:17de la conscience nationale
00:54:18ça veut dire
00:54:20rendre
00:54:21au peuple français
00:54:23son récit fondateur
00:54:25en partant du principe
00:54:28que
00:54:28il n'existe pas
00:54:30dans l'histoire du monde
00:54:31un seul peuple
00:54:32et j'examine ça
00:54:33dans un chapitre
00:54:34comment meurent les peuples
00:54:35il n'existe pas
00:54:36un seul exemple
00:54:37d'un peuple
00:54:38ayant
00:54:39ayant
00:54:41lâché
00:54:41son récit fondateur
00:54:42qui a survécu
00:54:43donc
00:54:44l'urgence
00:54:45des urgences
00:54:47c'est de rendre
00:54:47au peuple français
00:54:48son récit fondateur
00:54:50vous savez
00:54:51il y a une phrase
00:54:52de Saint Paul
00:54:53qui m'a toujours marqué
00:54:54et qui est la suivante
00:54:56défendez-vous
00:54:57avec des armes
00:54:58de lumière
00:54:58quelles sont donc
00:55:01les armes de lumière
00:55:02pour la France
00:55:03il y en a trois
00:55:03elles sont portées
00:55:04par les traits
00:55:06de caractère
00:55:07d'un peuple
00:55:08avec le mystère
00:55:12de ses ferveurs
00:55:14constitutives
00:55:15et ces trois
00:55:18armes de lumière
00:55:21sont trois cordes
00:55:22de rappel
00:55:23qui peuvent permettre
00:55:24à un peuple
00:55:25au bord du gouffre
00:55:27de retrouver
00:55:28le goût
00:55:28de l'escalade
00:55:29de retrouver
00:55:30le goût
00:55:30des ascensions
00:55:31de retrouver
00:55:31le goût
00:55:31des cimes
00:55:32quelles sont
00:55:34ces trois
00:55:34cordes de rappel
00:55:35première corde
00:55:37de rappel
00:55:38le peuple français
00:55:40est un peuple
00:55:42littéraire
00:55:43c'est inouï
00:55:44c'est unique
00:55:45le peuple français
00:55:50est né
00:55:50d'un acte
00:55:51littéraire
00:55:52d'une chanson
00:55:53de geste
00:55:54d'une romance
00:55:55d'une défaite
00:55:57transfigurée
00:55:58par le verbe
00:55:59vivant
00:55:59avec le preu
00:56:02qui est en train
00:56:03d'agonir
00:56:04et qui supplie
00:56:06son compagnon
00:56:07d'armes
00:56:08tu tourneras
00:56:09ma tête
00:56:10vers France
00:56:11la douce
00:56:12France la douce
00:56:14c'est la première fois
00:56:15que le mot est prononcé
00:56:16il y a dix siècles
00:56:16chanson de geste
00:56:19la France est née
00:56:20de la littérature
00:56:21d'un acte
00:56:22de la littérature
00:56:23et d'une tragédie
00:56:25racontée
00:56:26par cette littérature
00:56:27et donc
00:56:28comme le disait
00:56:29Paul Valéry
00:56:30et également
00:56:31Bernanos
00:56:32il suffit
00:56:33d'une seule bibliothèque
00:56:34vous savez
00:56:35Chacaléda se disait
00:56:36un paysan qui meurt
00:56:38c'est comme une bibliothèque
00:56:39qui brûle
00:56:39c'est ça
00:56:42la civilisation
00:56:42elle se transmet
00:56:43mais il suffit
00:56:44d'une seule bibliothèque
00:56:45avec un seul lecteur
00:56:46qui serait en contact
00:56:47charnel
00:56:48avec l'épopée
00:56:50la prosopopée
00:56:51le panache
00:56:51pour que
00:56:52la France
00:56:53ne meure pas
00:56:55deuxième corde
00:56:59de rappel
00:56:59le
00:57:01peuple français
00:57:03est un peuple
00:57:05politique
00:57:06au sens fort
00:57:08du terme
00:57:08je ne dis pas
00:57:09politicien
00:57:10politique
00:57:11ça veut dire quoi
00:57:12un peuple politique
00:57:13ça veut dire que
00:57:14il s'est construit
00:57:15à partir de trois éléments
00:57:16le dessin du précaré
00:57:19l'état
00:57:21la frontière
00:57:23c'est l'état
00:57:24qui a fait la nation
00:57:24pas l'inverse
00:57:25c'est un cas unique
00:57:26au monde
00:57:27l'état
00:57:28la frontière
00:57:29et l'instinct
00:57:29l'instinct français
00:57:30alors je sais bien que
00:57:32le peuple français
00:57:34est un peuple
00:57:34querelleur
00:57:35vous savez
00:57:35De Gaulle disait
00:57:36cette vieille propension
00:57:37gauloise
00:57:37aux divisions
00:57:38et aux querelles
00:57:39mais
00:57:40dans son histoire
00:57:42le peuple français
00:57:43son jésite
00:57:44n'a jamais cédé
00:57:46quand il a été
00:57:48en difficulté
00:57:49à chaque fois
00:57:50qu'il a été
00:57:50au bord de l'abîme
00:57:51le peuple français
00:57:52s'est arrimé
00:57:53à deux môles
00:57:53qui n'ont pas vacillé
00:57:55le tronçon de l'épée
00:57:56et la pensée française
00:57:58peuple politique
00:57:59et enfin
00:58:00et c'est
00:58:04incroyable
00:58:05de dire ça
00:58:06aujourd'hui
00:58:06et pourtant
00:58:08le peuple français
00:58:10est un peuple
00:58:11métaphysique
00:58:12c'est à dire
00:58:13qu'il met
00:58:14de l'éternité
00:58:16dans chaque instant
00:58:17à chaque fois
00:58:19que j'ai
00:58:19traversé la France
00:58:20même quand j'étais
00:58:21enfant
00:58:21j'ai perçu
00:58:23quelque chose
00:58:23par l'intuition
00:58:24je me disais
00:58:26mais pourquoi
00:58:26tous ces artisans
00:58:27qui ont bâti
00:58:28cette France
00:58:29qui est encore
00:58:30debout
00:58:30et qui vient
00:58:31du fond des âges
00:58:32tous ces maisons
00:58:34tous ces villages
00:58:35et mon père
00:58:38m'a répondu
00:58:39tu sais Philippe
00:58:40ces artisans
00:58:41ils ont mis
00:58:42de l'éternité
00:58:43dans le précaire
00:58:44j'ai retenu cette phrase
00:58:46ils ont mis
00:58:46de l'éternité
00:58:47dans le précaire
00:58:48et qu'est-ce que ça veut dire
00:58:50pour un français
00:58:50mettre de l'éternité
00:58:51dans le précaire
00:58:52ça veut dire que
00:58:53c'est se souvenir
00:58:54de la manière
00:58:55dont on a commencé
00:58:56la France
00:58:58elle est née
00:58:59sur un baptistère
00:59:00avec cette phrase
00:59:01courbe-toi
00:59:03fier Sikam
00:59:03adore ce que tu as brûlé
00:59:05brûle ce que tu as adoré
00:59:07c'est l'onction baptismale
00:59:09et il reste
00:59:10quoi qu'on en dise
00:59:12un petit filet de saint crème
00:59:16qui est une manifestation invisible
00:59:22mais qui irrigue
00:59:24et qui irallie
00:59:26comme l'éruption
00:59:28du surnaturel
00:59:29dans le naturel
00:59:30la France est née
00:59:33avec un acte
00:59:34métaphysique
00:59:35la France
00:59:36a vécu
00:59:38avec la métaphysique
00:59:40puisque
00:59:40le nombre d'or
00:59:41des cathédrales
00:59:42c'est quoi ?
00:59:43sinon la déclinaison
00:59:44de la pierre
00:59:44et de la métaphysique
00:59:45mais ça va plus loin
00:59:46l'état Providence
00:59:47par exemple
00:59:48d'où ça vient
00:59:48quand on y réfléchit bien
00:59:50ça vient
00:59:52de la métaphysique
00:59:54des charités élémentaires
00:59:55c'est-à-dire
00:59:56le partage de la clamide
00:59:57pour le plus pauvre
00:59:58des pauvres
00:59:58par l'apôtre Martin
01:00:00de Tours
01:00:00et donc en fait
01:00:02toute la respiration
01:00:04de la France
01:00:05elle vient
01:00:06de l'idée
01:00:07à travers la famille
01:00:09la transmission
01:00:09la filiation
01:00:10qu'on lutte
01:00:12contre
01:00:12l'instant
01:00:13fugace
01:00:15en lisant
01:00:16les mémoires de guerre
01:00:17je me souviens
01:00:17d'une phrase
01:00:18de De Gaulle
01:00:19et je terminerai par là
01:00:20qui a très bien résumé
01:00:22tout ça
01:00:22et qui dit
01:00:23la destinée
01:00:24de la France
01:00:25sur laquelle
01:00:27j'ai réfléchi
01:00:28m'amène à dire
01:00:29ceci
01:00:30j'ai par instinct
01:00:32l'impression
01:00:33que
01:00:34la Providence
01:00:36l'a créé
01:00:37pour les
01:00:39succès
01:00:41achevés
01:00:41ou
01:00:43les malheurs
01:00:44exemplaires
01:00:45Philippe De Villiers
01:00:47un grand merci
01:00:48pour cette édition spéciale
01:00:50consacrée à notre
01:00:50crise politique
01:00:51vous parlez vous
01:00:52de crise d'Etat
01:00:53vous pouvez retrouver
01:00:54cet apologue
01:00:56dans
01:00:56Populicide
01:00:57à l'instant
01:00:59bien évidemment
01:01:00un grand merci
01:01:01ils ont tellement eu
01:01:02la trouille
01:01:03de l'annoncer
01:01:03pendant l'émission
01:01:04peut-être ils avaient peur
01:01:05du décryptage
01:01:06que vous avez fait
01:01:07du nouveau
01:01:09Premier ministre
01:01:10puisqu'il n'est toujours
01:01:11pas annoncé
01:01:12ils ont appelé Geoffroy
01:01:13ils ont appelé Geoffroy
01:01:14pour donner l'info
01:01:14ils ont dit
01:01:17ça sera aux alentons
01:01:17de 20h
01:01:18j'ai répondu
01:01:20par SMS
01:01:20que je déclinais
01:01:21ils ont dit
01:01:23on pourrait faire
01:01:24pas embêter
01:01:25Philippe De Villiers
01:01:25je pense que Geoffroy
01:01:27est trop progressiste
01:01:27pour le poste
01:01:29c'est pour ça
01:01:29qu'il n'est pas invité
01:01:30merci à tous les deux
01:01:31l'édition spéciale
01:01:33se poursuit sur CNews
01:01:34on va rejoindre
01:01:34tout de suite
01:01:35notre envoyé spécial
01:01:36sur le terrain
01:01:37Michael De Santos
01:01:39puisque l'information
01:01:40à 20h
01:01:41c'est qu'il n'y aura
01:01:42toujours pas
01:01:43pour l'instant
01:01:44de nouveaux
01:01:46premiers ministres
01:01:47est-ce que
01:01:48Sébastien Lecornu
01:01:49va succéder
01:01:50à Sébastien Lecornu
01:01:52toutes les déclarations
01:01:53nous allons les découvrir
01:01:54dans un instant
01:01:54vous êtes non loin
01:01:56de l'Elysée
01:01:56Michael De Santos
01:01:58il n'y a toujours pas
01:01:59de fumée blanche
01:02:01peut-être la fumée noire
01:02:02dans quelques jours
01:02:04non pas ce soir
01:02:05la fumée noire
01:02:06c'est celle bien sûr
01:02:06de la dissolution
01:02:07mais ce mot
01:02:08pour l'instant
01:02:09était écarté
01:02:10il joue la montre
01:02:11le président de la république
01:02:12Michael
01:02:12oui effectivement
01:02:17Elliot
01:02:18le président
01:02:19joue la montre
01:02:20la France
01:02:20pourrait avoir
01:02:21un nouveau premier ministre
01:02:22peut-être
01:02:22à partir de 20h
01:02:24peut-être dans les prochaines heures
01:02:25mais pour le moment
01:02:26aucune certitude
01:02:27à ce stade
01:02:28rien n'a été arbitré
01:02:30concernant
01:02:31la nomination
01:02:32d'un premier ministre
01:02:33ni concernant
01:02:34l'éventuelle prise
01:02:35de parole
01:02:35du président
01:02:36de la république
01:02:37ce que l'on peut vous dire
01:02:38en tout cas
01:02:38à ce stade
01:02:39c'est que le prochain
01:02:40premier ministre
01:02:41devrait être issu
01:02:42du socle commun
01:02:44et non pas de la gauche
01:02:45comme cela a été évoqué
01:02:47ces derniers jours
01:02:47le nom de Sébastien Lecornu
01:02:49n'a en revanche
01:02:50pas été évoqué
01:02:51lors de cette réunion
01:02:53à l'Elysée
01:02:53entre le président
01:02:54de la république
01:02:54et les représentants
01:02:56de partis
01:02:56même si bien sûr
01:02:57tout cela est du conditionnel
01:02:59il ne faut rien écarter
01:03:00pour le moment
01:03:02une décision en tout cas
01:03:03du chef de l'état
01:03:04qui pourrait arriver
01:03:05et une identité
01:03:07du premier ministre
01:03:08qui surprend déjà
01:03:09les nombreux participants
01:03:11à cette réunion
01:03:12pour Bruno Retailleau
01:03:13un premier ministre
01:03:14du socle commun
01:03:15cela paraît peu probable
01:03:17puisque le socle commun
01:03:18dit-il est mort
01:03:19or l'entourage
01:03:20de l'Elysée
01:03:21nous indique
01:03:22que Bruno Retailleau
01:03:23le président d'LR
01:03:24aurait dit
01:03:25lors de cette réunion
01:03:26qu'il était favorable
01:03:27à une plateforme
01:03:28de travail
01:03:29autre réaction
01:03:30celle d'Olivier Fort
01:03:32du PS
01:03:32qui considère effectivement
01:03:33que la censure
01:03:34est possible
01:03:35si la réforme
01:03:36des retraites
01:03:36n'est pas suspendue
01:03:37sur cette question
01:03:38d'ailleurs
01:03:39Emmanuel Macron
01:03:40n'a évoqué
01:03:40qu'un décalage
01:03:41de l'âge légal
01:03:42de 2027
01:03:43à 2028
01:03:44enfin
01:03:45pour le patron
01:03:46des communistes
01:03:47Fabien Roussel
01:03:48il refuse
01:03:49l'idée
01:03:50d'un premier ministre
01:03:51du camp
01:03:51Macron
01:03:52Marine Tondelier
01:03:53elle s'est dite
01:03:54sidérée
01:03:55tout va mal finir
01:03:57ça va mal se terminer
01:03:58à assurer
01:03:59à assurer
01:03:59la secrétaire nationale
01:04:01d'Europe Ecologie
01:04:01Les Verts
01:04:02Merci beaucoup
01:04:03Michael De Santos
01:04:04pour toutes ces explications
01:04:0620h00
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