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Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDProsWE à 9h le samedi et le dimanche
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00:00:00Il est quasiment 9h sur CNews, merci d'être avec nous pour l'heure des proies.
00:00:05A la une ce matin, tout ça, tout ça pour ça, tout ce cirque pour une dernière journée à l'Elysée
00:00:11entre politiques démonétisées à qui veut sauver son siège plutôt que de sauver la France.
00:00:16Communiqué en catimini, 22h, Sébastien Lecornu est reconduit et ce vaudeville va desservir un homme
00:00:24qui aura été le seul dans son camp à montrer une image positive cette semaine.
00:00:28Les Français ont découvert Sébastien Lecornu, loyal, simple, humble, un moine soldat,
00:00:34dit-il qu'en dans ses rangs, l'incertitude en a déboussolé plus d'un.
00:00:38Mais Sébastien Lecornu reste macroniste, donc comptable d'un bilan chaotique.
00:00:44Ce n'est pas l'homme qui est désavoué, mais le CV de son chef.
00:00:47Son chef, justement, Emmanuel Macron pratique la stratégie de la terre brûlée.
00:00:50Dans sa chute, tout le monde doit sombrer avant ce retour inéluctable aux urnes.
00:00:55Il faut diviser, diviser sans mieux régner, afin que ces dauphins n'aient plus la moindre chance.
00:01:01Comprenez, c'est lui et le chaos.
00:01:03Enfin, quelle insulte aux Français.
00:01:05La démocratie a des vrais airs de pleutrocratie, où la trouille du peuple est reine.
00:01:10Cette peur panique d'être face à ses responsabilités,
00:01:13renier ses idées plutôt que de se lancer en campagne.
00:01:16Dans une pleutrocratie, l'objectif n'est plus de trouver une majorité pour gouverner.
00:01:20Mais quand le trouillomètre est à zéro, on cherche une majorité qui refuse la censure.
00:01:25Les pleutocrates étaient légion dans les couloirs de l'Elysée hier.
00:01:29Un seul objectif, leur siège, leur précaré, leur privilège.
00:01:34Tout ce cirque est éphémère et ne peut durer.
00:01:37Les Français ne sont pas dupes.
00:01:38Ce n'est d'ailleurs plus la dissolution qu'ils attendent.
00:01:41Mais pour 61% des sondés, la démission d'Emmanuel Macron.
00:01:45Nous allons en parler évidemment dans cette émission.
00:01:47Mais avant cela, c'est le point sur l'information avec Marine Sabourin.
00:01:50Bonjour Marine.
00:01:51Bonjour Eliott, bonjour à tous.
00:01:52Vous venez d'en parler, à peine reconduit par Emmanuel Macron.
00:01:55Sébastien Lecornu est déjà sous la menace d'une censure.
00:01:58La France Insoumise, le parti communiste français, les écologistes et le Rassemblement national
00:02:02ont d'ores et déjà promis de censurer le prochain gouvernement.
00:02:05Le PS, dont les votes seront décisifs, a affirmé qu'il ferait de même
00:02:08en l'absence de plusieurs concessions, dont une suspension immédiate de la réforme des retraites.
00:02:12En Guadeloupe, la tempête tropicale d'Géry s'éloigne vers le nord.
00:02:16Une personne est morte dans sa voiture.
00:02:17Hier, il s'agit d'un homme qui avait alerté lui-même les secours,
00:02:21leur indiquant qu'il ne savait pas nager.
00:02:23La vigilance est abaissée au jaune pour les fortes pluies et au rage.
00:02:26Et puis du foot, le footballeur Kylian Mbappé sera absent pour la prochaine rencontre
00:02:29de l'équipe de France face à l'Islande.
00:02:31Lundi, l'attaquant du Real Madrid s'est blessé hier soir à la cheville
00:02:34lors de la victoire des Bleus face à l'Azerbaïdjan.
00:02:37On le savait, sa cheville était sensible.
00:02:38Il avait déjà reçu un coup le week-end dernier lors de son match face à Villarreal.
00:02:43C'est à vous, Eliott, pour leur déprouvé.
00:02:45Merci Marine Sabourin.
00:02:46On est avec Charlotte Dornelas ce samedi matin.
00:02:49Bonjour Charlotte.
00:02:50On est avec Elodie Huchard, bien sûr, du service politique de CNews,
00:02:53avec Alexandre Devecchio, Arnaud Benedetti, Georges Chenec et Benoît Perrin.
00:02:58Vous êtes directeur général de Contribuables Associés.
00:03:00Important de vous avoir parce que, bien sûr, on va parler d'économie
00:03:03dans cette émission et du budget.
00:03:06Je le disais, le spectacle est quand même assez triste.
00:03:10C'est-à-dire qu'on a vécu une semaine exceptionnelle au sens propre
00:03:14comme au sens figuré pour se retrouver à 22h vendredi soir,
00:03:17communiquer une phrase envoyée à tous les médias.
00:03:21Sébastien Lecornu est reconduit.
00:03:23Et la seule chose qu'il faut regarder ce matin,
00:03:26c'est l'Assemblée nationale.
00:03:29C'est de savoir si la censure est inévitable.
00:03:32Et vous avez déjà bon nombre de partis, d'oppositions,
00:03:34qui ont dit censure automatique.
00:03:36Sur les 577 députés, vous en avez 264 potentiellement
00:03:42qui ont annoncé via leur parti censuré.
00:03:45Il en faut 289.
00:03:47Donc il ne reste qu'une vingtaine de députés
00:03:50pour qu'il y ait censure.
00:03:52On ne connaît même pas encore le gouvernement.
00:03:54Mais on va revenir sur les réactions politiques,
00:03:56sur la journée d'hier.
00:03:59Moi, je pense aux Républicains.
00:04:01Pourquoi ce matin, je pense aux Républicains ?
00:04:03Parce qu'hier, ils ont accepté cette mascarade
00:04:06avec, à l'intérieur de l'Élysée, Marine Tondelier.
00:04:11Marine Tondelier qui était présente en 2023
00:04:13au moment de Sainte-Solines,
00:04:15avec des gendarmes qui ont été blessés.
00:04:1766 gendarmes.
00:04:18Ils ont dû apprécier de voir Mme Tondelier
00:04:20reçue en grande pompe,
00:04:21qui ne représente quasiment personne.
00:04:23C'est 5%.
00:04:24En revanche, vous avez le Rassemblement national
00:04:27et la France insoumise,
00:04:27qui étaient personnels en grata à l'Élysée.
00:04:29Vous avez fait une grande réunion
00:04:30avec, à côté de vous,
00:04:32le Parti radical de gauche,
00:04:34avec les Verts,
00:04:36qui, hier, étaient à l'Élysée.
00:04:39Puis, avant-hier,
00:04:40ils étaient en train de négocier,
00:04:41en quelque sorte,
00:04:41avec, pourquoi pas,
00:04:43la France insoumise.
00:04:44Et ils appellent à une grande réunion
00:04:45Nouveau Front Populaire, version 3.
00:04:47Donc, l'air va falloir qu'ils nous expliquent
00:04:49ce qui est en train de se passer.
00:04:50Voyez le sujet de Chloé Tarka.
00:04:52Et vous allez tout nous dire,
00:04:53Élodie Huchard,
00:04:54parce que vous êtes la mieux informée,
00:04:55bien évidemment,
00:04:56notamment chez les Républicains.
00:04:59Une reconduction à Matignon,
00:05:01qui provoque un tollé politique.
00:05:04De la France insoumise au Parti communiste,
00:05:06en passant par les écologistes
00:05:08et le Rassemblement national,
00:05:10tout s'appelle à la censure.
00:05:12Le président du Rassemblement national,
00:05:14d'abord,
00:05:15Jordan Bardella,
00:05:16dénonce une mauvaise plaisanterie,
00:05:18une honte démocratique
00:05:19et une humiliation pour les Français,
00:05:22promettant de censurer immédiatement
00:05:24cet attelage sans avenir.
00:05:26Une position également soutenue par Éric Ciotti,
00:05:29son allié de l'UDR.
00:05:30À gauche,
00:05:31les critiques sont tout aussi vives.
00:05:33Le Parti communiste évoque un président
00:05:35complètement coupé du monde
00:05:37et appelle à un retour aux urnes.
00:05:39À la France insoumise,
00:05:40Manuel Bompard dénonce un nouveau bras d'honneur
00:05:43aux Français.
00:05:44Même réaction du côté de Mathilde Panot.
00:05:46Macron repousse misérablement l'inévitable,
00:05:49son départ.
00:05:50Nous proposons dès ce soir
00:05:51aux parlementaires de la gauche
00:05:53de l'hémicycle
00:05:53de signer une motion de censure immédiate
00:05:56et une nouvelle motion de destitution
00:05:58du président de la République.
00:06:00De son côté,
00:06:00le Parti socialiste affirme
00:06:02qu'il n'existe aucun deal
00:06:04sur une non-censure de Sébastien Lecornu.
00:06:06Et le rapport de force s'annonce serré
00:06:09si tous ces partis votent ensemble la censure.
00:06:12Sébastien Lecornu serait alors contraint
00:06:14de quitter à nouveau Matignon.
00:06:16Elodie Huchard,
00:06:18vous avez vu le synthé,
00:06:20il y a marqué
00:06:20« On vous explique tout ».
00:06:21Il est 9h ce matin,
00:06:22je n'ai toujours pas compris.
00:06:24Je crois qu'eux non plus.
00:06:26D'ailleurs, un certain nombre
00:06:27sont un petit peu perdus.
00:06:28Vous parliez des Républicains
00:06:29juste avant ce sujet.
00:06:30Au moment où on se parle,
00:06:31les sénateurs se voient
00:06:32en visioconférence.
00:06:33À 11h,
00:06:34il y aura un bureau politique.
00:06:35Ce qu'on sait,
00:06:36c'est que le groupe hier
00:06:37de l'Assemblée nationale
00:06:39s'est réuni
00:06:39sur les 41 personnes présentes.
00:06:4138 étaient pour une participation
00:06:43au gouvernement
00:06:44et un soutien
00:06:44avec trois personnes
00:06:45qui étaient un petit peu
00:06:46plus réservées.
00:06:48Laurent Wauquiez explique
00:06:48que son groupe
00:06:49fait le choix
00:06:49de la responsabilité,
00:06:51qu'ils ne veulent pas
00:06:52participer encore plus
00:06:53à la crise.
00:06:54Et on voit que le groupe
00:06:55des Républicains
00:06:56est pourtant celui
00:06:57qui a mené à cette crise,
00:06:58notamment dimanche soir
00:07:00avec la réaction
00:07:00de Bruno Retailleau.
00:07:02On voit maintenant
00:07:02des lignes
00:07:03qui s'affrontent
00:07:04et ce règlement de compte
00:07:05entre Bruno Retailleau
00:07:06et Laurent Wauquiez
00:07:07qui agaçait déjà
00:07:08à Matignon
00:07:08pendant les consultations
00:07:09où on nous disait
00:07:10finalement,
00:07:10quand vous avez
00:07:11le socle commun,
00:07:12l'essentiel à gérer
00:07:13c'est la bisbille
00:07:14entre les deux
00:07:14plutôt que de parler
00:07:15de fond.
00:07:16Leudy Huchard,
00:07:16soyons clairs,
00:07:17je n'arrive toujours
00:07:18pas à comprendre.
00:07:19La semaine dernière,
00:07:20les Républicains
00:07:21ont quitté ce gouvernement
00:07:22car trop macronistes,
00:07:24avaient assuré
00:07:25tout au long de la semaine
00:07:26ne pas vouloir
00:07:27rentrer dans un gouvernement
00:07:29si le Premier ministre
00:07:29est macroniste.
00:07:31On a un homme
00:07:31certes brillant,
00:07:33plébiscité,
00:07:34c'est le patron
00:07:34des Républicains.
00:07:36Vous suivez ?
00:07:37Ou alors ça veut dire
00:07:37qu'il n'est pas patron
00:07:38sinon il n'a de patronat
00:07:40que le nom
00:07:41ou la fonction.
00:07:42Pardonnez-moi.
00:07:43Donc,
00:07:43d'expliquer
00:07:44qu'il ne fallait pas
00:07:45un macroniste
00:07:45et puis l'autre chose,
00:07:47c'est que vous êtes prêt
00:07:48à vous asseoir
00:07:49sur la réforme des retraites
00:07:51quand vous êtes
00:07:52un homme politique de droite ?
00:07:53Non,
00:07:53le problème c'est que
00:07:54sur la réforme des retraites
00:07:55on sait que le Parti Socialiste
00:07:56a dit clairement
00:07:57si vous voulez
00:07:57qu'on ne censure pas
00:07:58en une suspension
00:07:59immédiate et complète
00:08:00de la réforme des retraites.
00:08:01Ça pose un problème
00:08:02évidemment aux Républicains
00:08:04mais pas qu'aux Républicains
00:08:05pour le coup
00:08:05c'est la ligne rouge
00:08:06aussi pour Horizon
00:08:07et pour une partie
00:08:08d'ensemble pour la République.
00:08:09Donc,
00:08:10la suspension des retraites
00:08:11éventuellement
00:08:11ça peut vous garantir
00:08:12une sorte de deal
00:08:13avec l'EPS
00:08:15mais si ça vous enlève
00:08:16Horizon,
00:08:17l'ELR
00:08:17et une partie
00:08:18de votre propre groupe
00:08:19ça devient compliqué à gérer.
00:08:20Et puis,
00:08:20j'ai du mal
00:08:21encore une fois à comprendre
00:08:22puisque dimanche
00:08:23avant la nomination
00:08:25ou du moins
00:08:26le nouveau gouvernement
00:08:27j'ai cru comprendre
00:08:28que dans les rangs
00:08:29les Républicains
00:08:30et après on donne
00:08:30la parole à tout le monde
00:08:31mais il faut que
00:08:31les choses soient claires
00:08:32avant qu'on annonce
00:08:34ce fameux nouveau gouvernement
00:08:35la ligne de Laurent Wauquiez
00:08:37était de dire
00:08:38pas de participation
00:08:40dans ce gouvernement
00:08:41parce que
00:08:42voilà,
00:08:43pas forcément
00:08:43de censure automatique
00:08:44mais ne rentrons pas
00:08:46une nouvelle fois
00:08:46dans le gouvernement
00:08:47et c'est Bruno Retailleau
00:08:49qui a dit
00:08:49si il faut qu'on y aille
00:08:50on est d'accord avec ça
00:08:51ou pas ?
00:08:52On est d'accord.
00:08:52Et donc il y a eu
00:08:53un retournement
00:08:54de situation
00:08:54en une semaine ?
00:08:55Il y a eu un retournement
00:08:56d'une situation
00:08:57encore plus critique
00:08:57sans doute
00:08:58que la semaine dernière
00:09:00et puis avec des députés
00:09:01qui reprennent
00:09:02et ça pour le coup
00:09:03on le voit
00:09:03des députés
00:09:03et un groupe
00:09:04à l'Assemblée nationale
00:09:05qui veut reprendre le pouvoir
00:09:06en disant
00:09:06ce n'est pas au parti
00:09:08de décider
00:09:08quelles sont les lignes rouges
00:09:10et ce qui fait
00:09:11qu'on participe ou pas
00:09:12c'est à nous
00:09:12de savoir ce qu'on fera
00:09:13de ce gouvernement.
00:09:14En fait,
00:09:15dans ce que vous dites
00:09:15pardonnez-moi de le dire
00:09:16comme ça
00:09:17la traduction
00:09:17c'est que certains pensent
00:09:18au ministère
00:09:19et certains pensent
00:09:21au siège
00:09:21plutôt que
00:09:23évidemment au cap
00:09:24et je ne vous ai jamais vu
00:09:25avec un regard
00:09:26alors là vous me seriez
00:09:27heureusement
00:09:27mais avant
00:09:28vous me faisiez
00:09:29un regard noir
00:09:29un regard noir
00:09:31Georges Fenech
00:09:31Évidemment
00:09:32parce que je suis troublé
00:09:33également par mon ancienne
00:09:34famille politique
00:09:36où je n'arrive plus
00:09:37à voir la lecture
00:09:37autant j'ai compris
00:09:38parfaitement
00:09:39l'année dernière
00:09:41lorsque M. Barnier
00:09:42accède à Matignon
00:09:43je rappelle que
00:09:44Michel Barnier
00:09:45c'est un LR
00:09:46n'est-ce pas
00:09:46autant j'ai compris
00:09:47la participation
00:09:48de M. Retailleau
00:09:49notamment
00:09:49parce qu'il fallait
00:09:51éviter
00:09:51de laisser la place
00:09:53à LFI
00:09:53la gauche
00:09:54et on était
00:09:55dans une attitude
00:09:58irresponsable
00:09:58autant là
00:09:59maintenant
00:10:00avec un rétrécissement
00:10:01autour de M. Macron
00:10:03avec M. Lecornu
00:10:04qui est vraiment
00:10:05son ombre portée
00:10:06je crois que
00:10:07cette participation
00:10:08va s'analyser
00:10:09comme une forme
00:10:10d'acharnement
00:10:11thérapeutique
00:10:12pour sauver Macron
00:10:13et ça les électeurs
00:10:15pour se sauver
00:10:16soi-même
00:10:16c'est la pleucocratie
00:10:18et je ne sais pas
00:10:20comment les électeurs
00:10:21réagiront
00:10:22en cas
00:10:22d'élection
00:10:23anticipée
00:10:24vous avez bien compris
00:10:25que la censure
00:10:27allait arriver
00:10:28il faut revoir
00:10:29cet hémicycle
00:10:31il manque 20 députés
00:10:32en gros
00:10:3225 pour censurer
00:10:34c'est absolument rien
00:10:36on ne connait pas
00:10:36encore la position
00:10:37alors vous allez avoir
00:10:38aussi des membres
00:10:39du parti socialiste
00:10:40qui craignent
00:10:42pour leur siège
00:10:42et qui ne vont pas
00:10:43se censurer
00:10:44automatiquement
00:10:45mais bon
00:10:45il en reste 25
00:10:47Arnaud Benedetti
00:10:47ce qui se passe
00:10:48actuellement
00:10:49est juste incompréhensible
00:10:50au nom de
00:10:51soi-disant
00:10:52la stabilité
00:10:52vous créez une instabilité
00:10:54encore plus profonde
00:10:55au nom de la responsabilité
00:10:57vous refusez
00:10:58votre propre responsabilité
00:10:59parce que si on en est là
00:11:00c'est évidemment
00:11:01de la faute
00:11:02et de la responsabilité
00:11:03d'Emmanuel Macron
00:11:04avec cette première
00:11:04dissolution
00:11:05qui était incompréhensible
00:11:07en revanche
00:11:07cette fois
00:11:08elle est attendue
00:11:09par les français
00:11:10ils demandent ce retour
00:11:11aux urnes
00:11:11pour une vraie clarification
00:11:13Oui il accroît clairement
00:11:14ce qu'on appelle
00:11:15la crise démocratique
00:11:16mais finalement
00:11:17c'est assez compréhensible
00:11:18cette pagaille
00:11:20c'est assez compréhensible
00:11:21parce qu'en fait
00:11:21quel est le pari de Macron
00:11:23dans cette affaire
00:11:24c'est de considérer
00:11:24qu'en fait
00:11:25les anciennes forces
00:11:26de gouvernement
00:11:27qui sont aujourd'hui
00:11:28minoritaires
00:11:29et très minoritaires
00:11:30ont peur
00:11:31de la censure
00:11:33parce qu'elles ont peur
00:11:33de la dissolution
00:11:34c'est aussi simple
00:11:35que cela
00:11:35et finalement
00:11:37pour bien comprendre
00:11:38et ça a été dit
00:11:39le positionnement
00:11:40du groupe parlementaire LR
00:11:42c'est tout simplement
00:11:42que les députés LR
00:11:43ne veulent pas revenir
00:11:44dans leur circonscription
00:11:46devant les électeurs
00:11:47parce qu'ils savent très bien
00:11:48qu'il y a un très grand risque
00:11:49pour eux
00:11:50je rappelle que
00:11:51lorsque vous avez eu
00:11:52le vote de confiance
00:11:53contre Bayrou d'ailleurs
00:11:56vous avez la moitié
00:11:58du groupe LR
00:11:59qui s'est fracturé
00:12:00et dans la moitié
00:12:01du groupe LR
00:12:01qui s'est fracturé
00:12:02vous regardez
00:12:03tous ceux qui ont voté
00:12:04contre la confiance
00:12:05ou qui se sont abstenus
00:12:06ce sont des députés
00:12:07qui dans leur circonscription
00:12:08ont un rassemblement national
00:12:09à minima
00:12:10au second tour
00:12:11à plus de 45%
00:12:11donc là
00:12:12vous avez une explication
00:12:14alors qui est certes
00:12:14peut-être pas à la hauteur
00:12:16des enjeux
00:12:17aujourd'hui
00:12:18mais qui explique
00:12:19vraisemblablement
00:12:19le fait
00:12:20qu'ils sont
00:12:20les deux pieds sur le frein
00:12:22vous me faites
00:12:23la transition parfaite
00:12:24parce que
00:12:24la question qu'on doit se poser
00:12:25c'est pourquoi
00:12:26ont-ils tous peur
00:12:27de cette dissolution
00:12:29et vous allez regarder
00:12:30les intentions de vote
00:12:31et vous allez tout de suite
00:12:32comprendre
00:12:32c'est-à-dire que
00:12:34c'est aujourd'hui
00:12:36le rassemblement national
00:12:37qui est à 36%
00:12:39vous avez
00:12:41le rassemblement national
00:12:43ce qui est énorme
00:12:44vous dites
00:12:44donc en fait
00:12:45la majorité
00:12:47absolue
00:12:48si vous avez une alliance
00:12:49avec une partie
00:12:50des LR
00:12:51et le rassemblement national
00:12:53et UDR
00:12:53dès le premier tour
00:12:55vous avez quasiment
00:12:56la majorité
00:12:56absolue
00:12:57donc en fait
00:12:58ils essayent tous
00:12:59d'éviter
00:13:00ce scénario-là
00:13:03d'avoir
00:13:04le RN
00:13:05au pouvoir
00:13:06c'est quand même
00:13:07fascinant
00:13:07de voir cette situation-là
00:13:09Charlotte Dornelas
00:13:10là aussi
00:13:11les chiffres
00:13:12parlent d'eux-mêmes
00:13:13et on a ce sentiment
00:13:14d'une peur panique
00:13:15de retourner
00:13:16aux urnes
00:13:17d'être face
00:13:18à ces responsabilités
00:13:19et il y avait cette phrase
00:13:21on a trouvé
00:13:22une majorité
00:13:23pour éviter
00:13:24la dissolution
00:13:25qui refuse
00:13:26la dissolution
00:13:27qui refuse la dissolution
00:13:28cette phrase
00:13:28elle dit tout
00:13:30en quelque sorte
00:13:31c'est la fébrilité
00:13:32la fragilité
00:13:33comme on ne l'a jamais connue
00:13:35il y a une peur
00:13:36de retourner aux urnes
00:13:36parce qu'une peur
00:13:37en effet
00:13:38de perdre sa place
00:13:40il n'y a pas grand chose
00:13:42à dire de plus
00:13:42si ce n'est que
00:13:43rajouter à cette évidence
00:13:46que tout le monde
00:13:46a comprise
00:13:47maintenant
00:13:47une petite leçon
00:13:49de morale
00:13:50sur la responsabilité
00:13:51toutes les deux heures
00:13:51ça devient pénible
00:13:53mais oui
00:13:54en plus on est
00:13:54sur le terrain
00:13:55de la mort
00:13:56oui c'est le terrain
00:13:56de la morale
00:13:57on n'est plus du tout
00:13:58sur le terrain
00:13:59de la politique
00:13:59on est sur le terrain
00:14:01de la morale
00:14:01et hier
00:14:03vous avez vu
00:14:03des responsables politiques
00:14:05qui n'ont de responsable
00:14:06que le nom
00:14:07oublier complètement
00:14:08leurs idées
00:14:09quand vous voyez
00:14:10qu'aujourd'hui
00:14:11le PS
00:14:13ça coquine
00:14:13avec la Macronie
00:14:15qu'il a combattu
00:14:16pendant des mois
00:14:16comment ?
00:14:17c'est pas fait encore
00:14:18c'est pas fait
00:14:19c'est ce que je vous dis
00:14:20simplement
00:14:20on est en direct
00:14:23on est en direct
00:14:24avec Mathieu Vallée
00:14:27parce que l'autre événement
00:14:28dans l'événement
00:14:30hier
00:14:30c'est que
00:14:31ni la France Insoumise
00:14:32ni le Rassemblement National
00:14:34étaient conviés
00:14:36à cette grande messe
00:14:37quand vous aviez
00:14:37par exemple
00:14:38Madame Marine Tondelier
00:14:40qui était présente
00:14:41en mars 2023
00:14:42à Sainte-Solines
00:14:43pour les téléspectateurs
00:14:44qui ont oublié
00:14:45c'est juste
00:14:46une mobilisation sauvage
00:14:48à Sainte-Solines
00:14:49avec des black blocs
00:14:50c'est là
00:14:51qu'est sortie
00:14:52cette expression
00:14:53et cette formule
00:14:54de Gérald Darmanin
00:14:55d'éco-terroriste
00:14:56et vous aviez
00:14:57Madame Tondelier
00:14:58qui était présente
00:14:59à une manifestation interdite
00:15:00deux ans plus tard
00:15:0266 gendarmes blessés
00:15:04vous avez
00:15:05Madame Tondelier
00:15:06qui voit les portes
00:15:07de l'Elysée
00:15:07s'ouvrir pour la réunion
00:15:08mais en revanche
00:15:09vous Mathieu Vallée
00:15:10ancien policier
00:15:11porte-parole
00:15:12du Rassemblement National
00:15:13vous n'avez pas le droit
00:15:15de siéger
00:15:16à l'Elysée
00:15:16vous êtes
00:15:17persona non grata
00:15:18Oui bonjour
00:15:20merci de votre invitation
00:15:21écoutez
00:15:22vu le sketch
00:15:23et la mascarade
00:15:24qui a eu lieu hier
00:15:25on est bien content
00:15:25de ne pas avoir
00:15:26participé à ce cirque
00:15:27et vous parlez
00:15:28des gendarmes
00:15:29mais Marine Le Pen
00:15:29préférait hier
00:15:30être aux côtés
00:15:31des sapeurs-pompiers
00:15:31lors du congrès
00:15:32de la Fédération National
00:15:33des sapeurs-pompiers
00:15:34de France
00:15:34au Mans
00:15:35parce qu'il y a
00:15:35des sujets importants
00:15:36des sujets
00:15:37sur le statut
00:15:37des sapeurs-pompiers
00:15:38volontaires
00:15:38par exemple
00:15:39aujourd'hui
00:15:39qui est menacé
00:15:41pour lesquels
00:15:41nos sapeurs-pompiers
00:15:42ont évidemment
00:15:43une peur légitime
00:15:44et sur laquelle
00:15:45on se bat
00:15:45à l'Union Européenne
00:15:46et puis vous avez
00:15:47ceux hier
00:15:47qui négociaient
00:15:48leurs postes
00:15:48vous avez vu
00:15:48j'ai vu une image
00:15:49pathétique et triste
00:15:50de voir Marine Condelier
00:15:51Olivier Faure
00:15:51Fabien Roussel
00:15:52ces gens-là
00:15:53qui font 8,37%
00:15:55aux élections présidentielles
00:15:56à l'opalais de l'Islisée
00:15:58tout content
00:15:58tout émoustillé
00:15:59finalement assez excité
00:16:01de voir qu'ils auraient
00:16:01pu récupérer des postes
00:16:02et puis quand ils sont
00:16:03sortis sans aucun bail
00:16:05ministériel
00:16:05sans aucune clé
00:16:06d'un ministère
00:16:07et bien ils se sont dit
00:16:08on s'est fait duper
00:16:09ils avaient fait le même coup
00:16:09pour le conclave des retraites
00:16:10où ils n'ont rien obtenu
00:16:11donc nous
00:16:12on est droit dans nos chaussures
00:16:13on est fiers
00:16:13d'être aux côtés des Français
00:16:15la veille Marine Le Pen
00:16:16était dans un salon agricole
00:16:17on préfère être sur le terrain
00:16:18aux côtés des Français
00:16:19qui nourrissent le peuple
00:16:20qui protègent le peuple
00:16:21et qui sauvent le peuple
00:16:22plutôt que d'aller trahir
00:16:23notre âme
00:16:24et d'aller vendre nos convictions
00:16:25pour des postes ministériels
00:16:26J. Carmine
00:16:27vous aviez raison
00:16:27on peut rajouter quelque chose
00:16:29moi j'aurais été
00:16:30très mal à la place
00:16:31de M. Retailleau
00:16:32de voir sur la même table
00:16:33avec M. Wauquiez
00:16:34Marine Tondelier
00:16:35effectivement
00:16:35qui bravait
00:16:36les interdictions manifestées
00:16:37pour être à Sainte-Soline
00:16:38et aussi
00:16:38qui est de son parti
00:16:39Sandrine Rousseau
00:16:41qui était place de la République
00:16:42bravait les interdictions
00:16:43du préfet de police de Paris
00:16:44pour défiler aux côtés
00:16:45des Traorais
00:16:45qui défiaient la gendarmerie
00:16:47la justice de notre pays
00:16:48qui avait innocenté
00:16:49ces gendarmes
00:16:50si souvent accusés
00:16:51par cette famille
00:16:52donc oui
00:16:53définitivement
00:16:54on est content
00:16:54de ne pas avoir été
00:16:55finalement dans un lieu
00:16:56où les Français
00:16:57ne sont plus entendus
00:16:58et ne sont plus respectés
00:16:59Marine Tondelier
00:17:00merci beaucoup Mathieu Vallet
00:17:02pour votre réaction
00:17:03on aura plusieurs réactions politiques
00:17:05tout au long de cette émission
00:17:07on a bien compris
00:17:08la censure automatique
00:17:09donc du Rassemblement National
00:17:12Jordan Bardella
00:17:13qui a réagi hier soir
00:17:14je voudrais qu'on voit son tweet
00:17:15s'il vous plaît
00:17:16puisqu'il parle de honte
00:17:18pour la démocratie
00:17:20d'humiliation
00:17:21pour la France
00:17:23après la séquence
00:17:24que nous avons vécue
00:17:26le gouvernement Le Cornu 2
00:17:28nommé par Emmanuel Macron
00:17:29plus qu'à jamais isolé
00:17:30déconnecté à l'Elysée
00:17:32est une mauvaise plaisanterie
00:17:33une honte démocratique
00:17:34une humiliation pour les Français
00:17:36le Rassemblement National
00:17:38censurera bien sûr
00:17:40Marine Tondelier
00:17:41elle était hier matin
00:17:42c'est passé inaperçu
00:17:43puisque tout le monde
00:17:43parlait évidemment
00:17:45de ce qui allait se passer
00:17:45à l'Elysée
00:17:46elle était l'invité
00:17:47de TF1
00:17:48et de Bruce Toussaint
00:17:49vous savez
00:17:49l'interview politique
00:17:50elle a parlé
00:17:51en parlant de la politique
00:17:52israélienne
00:17:53de déportation
00:17:54d'accord
00:17:55heureusement qu'il y a
00:17:58un homme courageux
00:17:59et on aimerait
00:18:01qu'il y ait plus de journalistes
00:18:02comme Bruce Toussaint
00:18:03laissons le synthé
00:18:03s'il vous plaît
00:18:04comme Bruce Toussaint
00:18:06mais voilà
00:18:07qui était hier après-midi
00:18:09à l'Elysée
00:18:10d'accord
00:18:11donc voilà
00:18:12écoutez juste
00:18:13on ouvre et on ferme
00:18:14une parenthèse
00:18:15mais c'est ça aussi
00:18:16donc Mme Tondelier
00:18:16elle a ses accès
00:18:18à l'Elysée
00:18:18mais pas le Rassemblement National
00:18:20qui est aujourd'hui
00:18:20la première force d'opposition
00:18:21les français ils vous disent
00:18:23mais attendez
00:18:23arrêtez de nous insulter
00:18:24l'arc républicain
00:18:25même LFI
00:18:26qui est plus fort
00:18:27que Marine Tondelier
00:18:27mais bien évidemment
00:18:28vous avez raison
00:18:29bien sûr
00:18:30les coups de fil
00:18:31que j'ai eus
00:18:32quand ils sont arrivés
00:18:32à l'aéroport
00:18:33étaient très préoccupants
00:18:34sur le traitement
00:18:34qui a été réservé
00:18:35à toute la délégation
00:18:37et en particulier
00:18:37à Mélissa Camarin
00:18:38en arrivant au port
00:18:39il se trouve qu'elle
00:18:40aujourd'hui en prison
00:18:41elle sera déportée
00:18:41d'ici 72 heures
00:18:43c'est le terme juridique
00:18:44déportation
00:18:45et donc ça prend 72 heures
00:18:47on est très inquiets
00:18:48le consul l'a vu
00:18:48hier soir
00:18:49elle a fait part
00:18:51complètement anormaux
00:18:53qu'elle a subi
00:18:53je pense que c'est à elle
00:18:54de l'expliquer
00:18:55quand elle rentre
00:18:55si elle le souhaite
00:18:56et de donner les détails
00:18:56si elle le souhaite
00:18:57mais on est très inquiets
00:18:59pour elle
00:18:59on pense énormément à elle
00:19:00et ce qu'elle a fait
00:19:01refusé de signer ce papier
00:19:02est extrêmement courageux
00:19:03tout comme s'embarquer
00:19:04sur cette flottille
00:19:04je le dis
00:19:05c'est pas des militants
00:19:07ou des politiques
00:19:08qui devraient le faire
00:19:08c'est l'état français
00:19:09qui devrait mettre
00:19:09à disposition des navires
00:19:10pour aller briser ce blocus
00:19:11qui est illégal
00:19:12cruel et moyennageux
00:19:14c'est le terme juridique
00:19:16c'est le terme juridique
00:19:17qui est dans les papiers
00:19:17dans les papiers israéliens
00:19:19arrêtez
00:19:21vous savez très bien
00:19:21ce que signifie la déportation
00:19:22c'est une mesure juridique
00:19:23je suis désolée
00:19:24d'employer le terme
00:19:24qui est utilisé
00:19:25par les autorités elles-mêmes
00:19:26je n'en ai pas d'autres
00:19:27pour qualifier juridiquement
00:19:29très bien
00:19:29j'ai fait mon boulot
00:19:31vous faites le vôtre
00:19:32mais permettez-moi de dire
00:19:33à tous ceux qui nous regardent
00:19:34que ce terme
00:19:35est absolument déplacé
00:19:37la déportation
00:19:39c'est l'image
00:19:40vous dites c'est insupportable
00:19:41c'est insupportable
00:19:42mais encore une fois
00:19:43qui en ressort gagnant
00:19:44de la séquence d'hier ?
00:19:46qui en ressort gagnant ?
00:19:47moi je pense que c'est
00:19:47une pièce dans la machine
00:19:48pour la France Insoumise
00:19:49une pièce dans la machine
00:19:50pour le Rassemblement National
00:19:52bien évidemment
00:19:53ce qui est fou
00:19:54d'ailleurs dans l'attitude
00:19:55des LR
00:19:56et incompréhensible
00:19:56c'est que bon
00:19:57certes
00:19:59ils sauvent leur siège
00:20:00mais pour combien de temps ?
00:20:01ils ne le sauvent pas
00:20:01pour longtemps
00:20:02et ils ne le sauveront pas
00:20:04pour pas très longtemps
00:20:05alors que les sondages
00:20:06n'étaient pas si mauvais
00:20:07en fait
00:20:08quand on les regarde
00:20:08pour LR
00:20:09pour les LR bien sûr
00:20:10on a un effondrement
00:20:11du bloc central
00:20:12s'ils avaient tenu la ligne
00:20:13ils pouvaient récupérer
00:20:15quelques électeurs
00:20:17il y a eu charge
00:20:18justement sur les républicains
00:20:19on sera avec Max Brisson
00:20:20à 9h30
00:20:20sénateur les républicains
00:20:22qui va nous dévoiler
00:20:23peut-être la position
00:20:24des LR du côté du Sénat
00:20:26il y avait une réunion
00:20:27une visioconférence ?
00:20:28il y a une réunion
00:20:28qui est encore en cours
00:20:30et ce qui en ressort
00:20:30je vous ai dit tout à l'heure
00:20:31Eliott
00:20:31qu'au côté du groupe
00:20:33à l'Assemblée Nationale
00:20:34il y avait 38 parlementaires
00:20:35pour 41 pour participer
00:20:36c'est plus compliqué
00:20:37au Sénat
00:20:38on nous dit effectivement
00:20:39on prend note
00:20:40que les députés
00:20:40veulent participer au gouvernement
00:20:42et veulent soutenir
00:20:43quitte me dit-on
00:20:44à se renier
00:20:45et à faire un maximum
00:20:45de concessions
00:20:46aux socialistes
00:20:47chez les sénataires
00:20:48et bien c'est plus compliqué
00:20:49eux sont une majeure partie
00:20:50à être contre
00:20:51ils estiment qu'il y aurait
00:20:52trop de couleuvres
00:20:53à avaler
00:20:54lors de la même réunion
00:20:55Bruno Rotaillot
00:20:56leur a confirmé
00:20:57qu'il ne fera pas partie
00:20:58du prochain gouvernement
00:20:59Lecornu
00:21:00et un autre détail
00:21:02qui ne concerne pas tant
00:21:03les LR
00:21:03mais le Premier ministre
00:21:04Sébastien Lecornu
00:21:05fera un déplacement
00:21:06ce matin
00:21:06il sera au commissariat
00:21:07de l'AL et Rose
00:21:08il sera sur place
00:21:10aux alentours
00:21:10dès 11h30
00:21:11c'est une ville
00:21:11qui n'est pas anodine
00:21:12c'est la ville de
00:21:12Vincent Jambrun
00:21:13qui est députée là-bas
00:21:15qui est LR
00:21:15et qui a très vite soutenu
00:21:16d'ailleurs Sébastien Lecornu
00:21:18vous êtes certain
00:21:19de cette formulation
00:21:20quitte à se renier
00:21:22oui
00:21:22ça vient des LR ça
00:21:25quitte à se renier
00:21:26les sénateurs disent
00:21:27que les députés
00:21:27veulent rester
00:21:28je cite
00:21:29quitte à se renier
00:21:30et faire un maximum
00:21:30de concessions aux socialistes
00:21:32c'est pas entendable
00:21:32ça veut dire
00:21:33qu'il y a une opposition
00:21:35entre le groupe parlementaire
00:21:36au Sénat LR
00:21:37et le groupe parlementaire
00:21:38et il y a un bureau politique
00:21:39à 11h
00:21:39qui fera la synthèse
00:21:40de tout cela
00:21:41je rappelle quand même
00:21:42que la réforme des retraites
00:21:43on nous l'a vendue
00:21:44comme la mère
00:21:45de toutes les réformes
00:21:46et le fait que surtout
00:21:46ils ne pouvaient pas
00:21:47s'allier au Rassemblement National
00:21:49parce que le Rassemblement National
00:21:51ne voulait pas
00:21:51de cette réforme des retraites
00:21:53donc il faudrait savoir
00:21:54ils n'ont pas voté la censure
00:21:55non mais justement
00:21:56sur la réforme des retraites
00:21:58sur tout ce qui était
00:21:58en train de se faire
00:21:59c'est Benoît
00:21:59non mais ce qui me frappe
00:22:00dans cette histoire
00:22:00c'est qu'en fait
00:22:01il y a tout pour énerver les Français
00:22:02un vous avez des gros partis politiques
00:22:03qui ne sont pas conviés à l'Elysée
00:22:04et de l'autre côté
00:22:05il y a une répartition de postes
00:22:06sans savoir exactement où on va
00:22:07aujourd'hui ce qui est absolument incroyable
00:22:09c'est qu'on ne parle plus du fond
00:22:10on ne sait même pas
00:22:11ce que va faire le gouvernement
00:22:11on n'est au courant de rien
00:22:12sur le budget
00:22:13et pourtant on est en train
00:22:14de se demander finalement
00:22:15comment les uns et les autres
00:22:16vont pouvoir se répartir les postes
00:22:18ce qui est vraiment important
00:22:19je crois
00:22:19c'est de comprendre
00:22:20que cette situation
00:22:20a des conséquences très concrètes
00:22:21sur la vie des Français
00:22:22concrètement
00:22:23qu'est-ce qu'on voit aujourd'hui ?
00:22:24On voit que les Français
00:22:25ils épargnent
00:22:26ils ne consomment plus
00:22:26la consommation elle a zéro
00:22:27donc les Français ont bien compris
00:22:29on a des taux d'épargne
00:22:30de 19%
00:22:31c'est historique
00:22:32taux d'épargne
00:22:32c'est tous les revenus que vous avez
00:22:34moins les dépenses courantes
00:22:35c'est-à-dire le logement
00:22:35tout ce qui est alimentaire
00:22:37la scolarité de nos enfants
00:22:38ou que sais-je
00:22:38donc en fait
00:22:39les Français n'ont jamais autant épargné
00:22:41et quand on regarde du côté entreprise
00:22:43les entreprises n'investissent plus
00:22:44n'embauchent plus
00:22:45donc en fait
00:22:45que ce soit les ménages
00:22:46ou les entreprises
00:22:47tout le monde vit au jour le jour
00:22:49donc c'est effectivement
00:22:50extrêmement dangereux
00:22:51puisque je vous rappelle
00:22:51qu'il y a trois moteurs de la croissance
00:22:53vous avez la consommation
00:22:54donc on vient d'en parler
00:22:55quasiment un tonne
00:22:57de l'investissement
00:22:58des entreprises
00:22:59pareil
00:23:00situation très importante
00:23:02embêtante
00:23:02et troisième moteur de la croissance
00:23:04c'est la dépense publique
00:23:05et en fait
00:23:05si finalement
00:23:06la croissance française
00:23:08maintient et donc
00:23:09ne s'effondre pas
00:23:10c'est simplement
00:23:10parce qu'on a une dépense publique
00:23:11importante
00:23:12et c'est ça qu'il faut expliquer
00:23:13aux Français me semble-t-il
00:23:14mais on va en parler en longueur
00:23:15dans cette émission
00:23:15et c'est pour ça que vous êtes avec nous
00:23:17parce que pendant qu'ils cherchent
00:23:18à préserver leur poste
00:23:19vous avez l'économie
00:23:20qui s'effondre
00:23:21vous avez des entreprises
00:23:22qui sont en train de fermer
00:23:23des Français qui ne consomment plus
00:23:25vous avez des agressions
00:23:26qui se poursuivent
00:23:27la question migratoire
00:23:28qui n'est absolument pas traitée
00:23:30Eléaud Duichard
00:23:30permettez-moi de vous poser la question
00:23:32l'Aïlé Rose
00:23:32c'est bien le maire
00:23:33Vincent Jambrun
00:23:34oui
00:23:34je comprends mieux le tweet
00:23:36qu'on verra dans un instant
00:23:37il n'est pas le seul
00:23:38à faire ce tweet
00:23:39non mais si
00:23:40non c'est pas ça
00:23:40si M. Lecornu
00:23:42ce matin
00:23:42va à l'Aïlé Rose
00:23:44au commissariat
00:23:46de l'Aïlé Rose
00:23:47je me permets juste
00:23:48de dire que donc
00:23:49l'ancien maire
00:23:50de l'Aïlé Rose
00:23:51Vincent Jambrun
00:23:52est l'un des premiers
00:23:53à avoir dégainé un tweet
00:23:54pour nous expliquer
00:23:55que c'est formidable
00:23:55que Sébastien Lecornu
00:23:56soit
00:23:56il dit en renommant
00:23:59Sébastien Lecornu
00:24:00la République donne une chance
00:24:01à la stabilité
00:24:02le premier ministre
00:24:03doit bâtir un compromis
00:24:04pour déter la France
00:24:05d'un budget
00:24:05c'est notre première urgence
00:24:06elle est vitale
00:24:07tous les parlementaires
00:24:08doivent être à la hauteur
00:24:09bon bah maintenant
00:24:10excusez-moi
00:24:11et encore une fois
00:24:12la réforme des repos
00:24:13c'était vital
00:24:14mais non mais
00:24:15c'est pour ça
00:24:16qu'on n'en peut plus
00:24:17et c'est l'expression
00:24:18que vous envoyez
00:24:19elle est très importante
00:24:19chère Charlotte
00:24:20on va entendre
00:24:21les français dans un instant
00:24:22parce qu'en fait
00:24:23ils en ont ras le bol
00:24:24ils disent marre
00:24:25de cette pleutocratie
00:24:27c'est une responsable politique
00:24:29qui préfère leur siège
00:24:31plutôt d'avoir le courage
00:24:32de leur conviction
00:24:33et pour 15 jours en plus
00:24:35même pas
00:24:36je ne suis même pas sûr
00:24:37une semaine vous dites
00:24:38justement
00:24:38on en parle juste après la pub
00:24:40incroyable
00:24:429h30 sur CNews
00:24:45on poursuit notre émission
00:24:47et on va parler bien évidemment
00:24:48de cette reconduction
00:24:49de Sébastien Lecornu
00:24:51tout ça pourquoi
00:24:51c'est la grande question
00:24:52d'autant que
00:24:53aujourd'hui
00:24:54cette censure
00:24:56paraît inéluctable
00:24:58c'est vraiment
00:24:58la mission impossible
00:25:01pour Sébastien Lecornu
00:25:02d'éviter
00:25:02que son gouvernement
00:25:04ne tombe
00:25:05alors même
00:25:05qu'il n'est pas encore
00:25:06annoncé
00:25:07je vous propose
00:25:08d'écouter Marine Le Pen
00:25:09qui parle
00:25:10d'un scénario
00:25:13désespérant
00:25:14et pathétique
00:25:14écoutez
00:25:14moi je trouve
00:25:17ce spectacle déplorable
00:25:18je vous le dis
00:25:20avec
00:25:21beaucoup de tranquillité
00:25:24et de sérénité
00:25:25mais je pense exprimer
00:25:26l'avis
00:25:28d'un million de français
00:25:29d'abord je m'interroge
00:25:31sur
00:25:32la fonction présidentielle
00:25:34je veux dire
00:25:35est-ce qu'il est vraiment
00:25:36du rôle du président
00:25:37de la république
00:25:37d'organiser ainsi
00:25:40une réunion
00:25:41de marchands de tapis
00:25:42parce qu'en réalité
00:25:43c'est ça
00:25:43encore une fois
00:25:44ce spectacle affligeant
00:25:46désespérant
00:25:48et même pathétique
00:25:50de mouvements
00:25:52qui veulent à tout prix
00:25:54échapper à l'élection
00:25:55qu'est-ce que c'est que ça
00:25:57des partis politiques
00:25:58qui cherchent à échapper
00:25:59à l'élection
00:26:00ils ont peur de l'élection
00:26:02ils sont prêts
00:26:03à toutes les compromissions
00:26:04ils sont prêts
00:26:05à tous les abandons
00:26:06pour surtout
00:26:08ne pas être obligés
00:26:09de subir
00:26:10la sanction
00:26:11des électeurs
00:26:12les électeurs
00:26:13on les écoute
00:26:14au micro de ces news
00:26:15je suis
00:26:17ben voilà
00:26:18ce pour dire
00:26:18les mêmes
00:26:18on recommence
00:26:19enfin bon
00:26:19Macron il s'accroche
00:26:21à son siège
00:26:21et puis
00:26:21pas moyen de s'en sortir
00:26:22quoi
00:26:23on n'attend qu'une chose
00:26:24c'est que
00:26:252027 quoi
00:26:26je trouve
00:26:27comme la plupart
00:26:27des français
00:26:28assez lamentable
00:26:30qu'on ait
00:26:30personne
00:26:31à ce poste
00:26:33aussi important
00:26:34j'ai envie de dire
00:26:34il faut des actions
00:26:35il faut qu'il y ait des résultats
00:26:37pour être rassuré
00:26:38et des paroles en l'air
00:26:39on en a soulevé en politique
00:26:40donc à voir
00:26:42tout est téléphoné
00:26:44on n'a plus
00:26:45même les élections
00:26:46on n'a plus la main dessus
00:26:47donc non non
00:26:48j'y crois plus
00:26:49j'y crois plus
00:26:50ils font ce qu'ils veulent
00:26:51ils font leur théâtre
00:26:52leur cirque
00:26:53et puis nous on regarde
00:26:54on n'a aucun pouvoir
00:26:56ils sont désespérés
00:26:58les français
00:26:59et bon
00:27:00c'est pas un sondage ça
00:27:01c'est un
00:27:02voilà
00:27:03vous venez prendre le pouce
00:27:04c'est un thermomètre
00:27:06je méfiais du peuple
00:27:0691% des français
00:27:08c'est le sondage
00:27:09Ipsos
00:27:09de septembre 2025
00:27:11c'est très intéressant
00:27:1291% des français
00:27:14estiment que leur pays
00:27:15va dans la mauvaise direction
00:27:16vous savez que c'est 13 points
00:27:18pris
00:27:18en l'espace d'un an
00:27:19vous savez plus de 9
00:27:21non mais vous dites
00:27:21c'est pas étonnant
00:27:22sauf que
00:27:22dans le monde
00:27:23c'est ce que dit Ipsos
00:27:24il n'y a pas pire
00:27:25résultat
00:27:2791%
00:27:28des français
00:27:29et c'est très intéressant
00:27:30qu'est-ce qui les préoccupe le plus
00:27:32la criminalité et la violence
00:27:33ça vient en 1
00:27:34l'inflation en 2
00:27:35l'impôt et les taxes en 3
00:27:36la pauvreté
00:27:36les inégalités
00:27:37et les flux migratoires
00:27:39donc ils disent quoi
00:27:40c'est un cirque
00:27:41c'est un cirque
00:27:41c'est une histoire sans fin
00:27:43et aujourd'hui
00:27:44les français dans tout ça
00:27:45les français dans tout ça
00:27:46qu'est-ce qu'on en pense
00:27:47Alexandre Devecchio ?
00:27:49on voit que c'est
00:27:50l'aboutissement
00:27:51la quintessence
00:27:52d'une politique
00:27:53qui veut se faire
00:27:53sans le peuple
00:27:55en réalité
00:27:55elle a raison
00:27:56Marine Le Pen
00:27:57quand elle dit
00:27:58qu'ils ont voulu
00:28:00à tout prix
00:28:00éviter l'élection
00:28:02et ça fait longtemps
00:28:03que ça dure
00:28:03moi je parle toujours
00:28:04du référendum de 2005
00:28:06ils se sont assis dessus
00:28:07et là on est
00:28:08effectivement
00:28:09dans la continuité
00:28:11sauf qu'ils sont rappelés
00:28:11au réel
00:28:12moi je pense que
00:28:13les français étaient désespérés
00:28:14je pense qu'à un moment
00:28:15ou un autre
00:28:16le peuple se rappelle
00:28:17aux politiques
00:28:18et là c'est ce qui est arrivé
00:28:19parce qu'en réalité
00:28:19c'est une fin de régime
00:28:21on ne peut pas
00:28:22durablement
00:28:23gouverner
00:28:23sans être majoritaire
00:28:25dans un pays
00:28:26sans être connecté
00:28:27aux français
00:28:28et donc là
00:28:29ce qu'on voit
00:28:30c'est les canards
00:28:31sans tête
00:28:32les poulets sans tête
00:28:34qui continuent
00:28:35à marcher
00:28:35mais qui vont
00:28:36c'est à mon avis
00:28:37la fin du centre droit
00:28:39et du centre gauche
00:28:40qui ont gouverné
00:28:42pendant des années
00:28:43est-ce que c'est la fin
00:28:44de la Macronie
00:28:44est-ce que c'est aujourd'hui
00:28:46la fin du macronisme
00:28:47c'est plus que la Macronie
00:28:48parce que la Macronie
00:28:49c'était déjà l'alliance
00:28:50du centre droit
00:28:50et du centre gauche
00:28:51de partis européistes
00:28:53gestionnaires
00:28:55qui n'ont pas du tout
00:28:56pris la mesure
00:28:56des enjeux actuels
00:28:57notamment sur le défi
00:28:58migratoire
00:28:59sur la popularisation
00:29:00des classes moyennes
00:29:01et donc c'est la fin
00:29:03de ce régime là
00:29:04qui en réalité
00:29:05a commencé en 74
00:29:07ou en 80
00:29:08avec François Mitterrand
00:29:10alors c'était encore
00:29:11un régime
00:29:11qui avait de la tenue
00:29:13mais qui petit à petit
00:29:15a perdu du pouvoir
00:29:17s'est déconnecté
00:29:18des français
00:29:19et aujourd'hui
00:29:19il est en fait le monde
00:29:20Vous me semblez
00:29:21ce matin
00:29:21tous les 6 gros guis
00:29:22chaos debout
00:29:23réveillez-vous
00:29:24et portez la parole
00:29:26des français
00:29:27Oui mais les français
00:29:28méfiez-vous
00:29:29Je pense qu'ils sont
00:29:29comme nous
00:29:30Parce qu'ils sont comme nous
00:29:31ils n'ont plus rien à dire
00:29:32Elle ne se fait pas
00:29:33dans l'hémicycle
00:29:34elle peut se faire ailleurs
00:29:35Non mais
00:29:35vous parlez de la censure
00:29:38vous avez raison
00:29:39vous parlez du budget
00:29:40vous avez raison
00:29:40mais n'oubliez pas
00:29:41qu'il y a toutes
00:29:42les autres questions
00:29:43et il n'y a pas de majorité
00:29:45à l'Assemblée nationale
00:29:45Quid de l'immigration
00:29:46Quid de la réforme de la justice
00:29:48On va parler de l'immigration
00:29:49Mais attendez
00:29:50on a une Assemblée
00:29:51qui en admettant même
00:29:52qu'il n'y ait pas
00:29:53de renversement immédiat
00:29:54ne pourra pas
00:29:55faire avancer
00:29:56les réformes nécessaires
00:29:57Arnaud
00:29:57Arnaud
00:29:58on se réveille un peu
00:29:59On ne peut pas gouverner
00:30:00de toute façon
00:30:01c'est clair
00:30:01de toute façon
00:30:02vous avez des oppositions
00:30:04encore une fois
00:30:04qui sont majoritaires
00:30:05à l'Assemblée nationale
00:30:06mais moi il y a un argument
00:30:06sur lequel je voudrais revenir
00:30:07qui a été l'argument
00:30:08de M. Lecornu
00:30:09et qui est l'argument
00:30:09du Président de la République
00:30:10et qui est très étonnant
00:30:11d'ailleurs en termes
00:30:12de lecture constitutionnelle
00:30:13c'est quand il nous dit
00:30:14il n'y a pas de majorité
00:30:15à l'Assemblée nationale
00:30:16qui veuille la dissolution
00:30:18mais attendez
00:30:19mais c'est une lecture
00:30:20de la Constitution
00:30:20C'est fou
00:30:21c'est la phrase la plus importante
00:30:22c'est une prérogative
00:30:26du Président de la République
00:30:27la dissolution
00:30:28le Président de la République
00:30:29n'a pas à demander
00:30:29aux députés
00:30:30s'ils veulent ou pas
00:30:31la dissolution
00:30:32c'est complètement absurde
00:30:34on marche totalement
00:30:35sur la tête
00:30:35depuis le début
00:30:37mais non
00:30:37mais de toute façon
00:30:38c'est même pas
00:30:38encore une fois
00:30:39mais ce qui se passe
00:30:40c'est surréaliste
00:30:42ce qui s'est passé hier
00:30:43pardonnez-moi de le dire
00:30:44comme ça
00:30:44est surréaliste
00:30:45quand vous voyez
00:30:46qu'on avait l'impression
00:30:48d'être au festival de Cannes
00:30:50des films ratés
00:30:51à l'Elysée
00:30:52hier après-midi
00:30:53avec des responsables politiques
00:30:55qui vacillent
00:30:56et qui vont
00:30:57pendant trois heures
00:30:58se réunir
00:30:58pour se dire
00:30:59comment on évite
00:31:00la dissolution
00:31:01les amis
00:31:01passons un peu de temps ensemble
00:31:03alors certes
00:31:03on est d'accord sur rien
00:31:04mais on est d'accord
00:31:05sur une seule chose
00:31:06c'est qu'on va se faire
00:31:07marcher dessus
00:31:08par la France Insoumise
00:31:09et par le Rassemblement National
00:31:10on fait comment ?
00:31:11On fait comment ?
00:31:12On a des gueux derrière
00:31:13on a des Français
00:31:14qui ne comprennent rien
00:31:15on a plus de 20 millions
00:31:16de Français
00:31:17qu'il ne faut pas écouter
00:31:18comment on fait
00:31:19messieurs, dames
00:31:20pour s'accorder ?
00:31:21et vous avez Laurent Wauquiez
00:31:22qui va échanger
00:31:22avec Marine Tondelier
00:31:23mais cette histoire est folle
00:31:25hier c'était la journée
00:31:26j'ai l'impression
00:31:26que vous l'acceptez
00:31:27vous êtes des résilients
00:31:30pour ne pas dire des souvenirs
00:31:30hier c'était la journée
00:31:32des dupes
00:31:32demain ça va être
00:31:33la journée des longs couteaux
00:31:34des longs couteaux vous dites
00:31:35pourquoi vous dites ça ?
00:31:36parce que ça va être
00:31:37sauf qui peut
00:31:38la vérité c'est qu'Emmanuel Macron
00:31:40est en train d'organiser
00:31:42sa propre démission
00:31:43il y a aussi
00:31:43dans l'histoire
00:31:45il y a aussi
00:31:45le capitaine suicidaire
00:31:47du Titanic
00:31:48qui est Emmanuel Macron
00:31:50je dis c'est la politique
00:31:51de la terre brûlée
00:31:51mais c'est vrai
00:31:52qu'il entraîne
00:31:52toute une classe politique
00:31:53avec lui
00:31:54mais c'est quand même
00:31:56incroyable
00:31:57il aurait 10 sous
00:31:59il avait une chance
00:32:00de s'en sortir
00:32:01avec une cohabitation
00:32:02plus il tarde
00:32:03plus il va devenir
00:32:03le responsable
00:32:04de cette situation
00:32:05avançons un petit peu
00:32:07et vous l'avez abordé
00:32:08je voulais vraiment
00:32:09que vous soyez avec nous
00:32:10Benoît Perrin
00:32:10parce que dans cette séquence là
00:32:11on ne parle pas des français
00:32:12on ne parle pas
00:32:13de ces français qui s'ouvrent
00:32:14on ne parle pas du fait
00:32:15que l'économie
00:32:15est en grande difficulté
00:32:16que les entreprises
00:32:17ferment leurs portes
00:32:19que la question de sécurité
00:32:20vous croyez que la sécurité
00:32:22s'est arrêtée
00:32:22que les délinquants
00:32:23cette semaine
00:32:23ils étaient devant leur télé
00:32:24en disant
00:32:24cette fois-ci
00:32:25on ne va pas agresser
00:32:26des petites gens
00:32:28parce qu'on est en train
00:32:29de regarder notre télé
00:32:30pour savoir
00:32:30quel sera le premier ministre
00:32:31le délinquant
00:32:32le criminel
00:32:33il ne s'arrête pas
00:32:34mais nous
00:32:34aujourd'hui
00:32:35on est concentré
00:32:36malheureusement
00:32:36sur ce cirque
00:32:38qui là aussi
00:32:39ne prend pas fin
00:32:41restons sur ces français
00:32:42qui s'abstiennent
00:32:43de dépenser
00:32:44c'est fascinant
00:32:45de voir ça
00:32:46c'est-à-dire qu'on n'a
00:32:46tellement pas confiance
00:32:47en l'avenir
00:32:48qu'on va garder notre argent
00:32:49plutôt que d'investir
00:32:51de consommer
00:32:51regardez le sujet
00:32:52il est absolument passionnant
00:32:53il est signé
00:32:55Jean-Michel Decaze
00:32:55au pied de ce supermarché
00:32:59dans la banlieue nantaise
00:33:00les clients ne se moquent pas
00:33:02de la situation politique
00:33:03mais s'en inquiètent
00:33:05tous ont confié avoir réduit
00:33:07leurs achats
00:33:07voire même coupé drastiquement
00:33:09dans l'alimentaire
00:33:11la viande
00:33:11qu'on n'a pas prise
00:33:14normalement on prend
00:33:15on ne sait jamais
00:33:16qui va être au pouvoir
00:33:18donc on ne sait jamais
00:33:19ce que ça va être fait
00:33:20sur les prix etc
00:33:21j'ai ironié sur beaucoup
00:33:22par exemple
00:33:23sur des plaisirs
00:33:23comme le restaurant
00:33:24c'est beaucoup
00:33:26de choses comme ça
00:33:27je mets plus d'argent
00:33:28de côté pour ma fille
00:33:29pour qu'elle puisse avoir
00:33:30un avenir
00:33:30plus facilement
00:33:32des clients passés
00:33:33en mode économie
00:33:34la situation est confirmée
00:33:36par les commerçants
00:33:37du centre-ville
00:33:38à quelques kilomètres
00:33:39de la zone
00:33:40des grandes surfaces
00:33:41ça se reflète
00:33:41dans les habitudes d'achat
00:33:42parce que les gens
00:33:43sont moins à acheter
00:33:45des grosses choses
00:33:46donc ils sont plus
00:33:47dans la petite chose
00:33:50quoi
00:33:50petit cadeau
00:33:51à faire plaisir aux gens
00:33:52quand même
00:33:52donc ça se ressentent
00:33:54quand même
00:33:54au niveau de la rue
00:33:56il y a une baisse
00:33:57de chiffre d'affaires
00:33:57une baisse de clientèle
00:33:58le flux
00:33:59tout ça quoi
00:34:00il y a toujours du monde
00:34:01dans les rues
00:34:02disent les commerçants
00:34:03mais les promeneurs
00:34:04ont pris le pas
00:34:05sur les acheteurs
00:34:06et autre sujet
00:34:09avant de vous donner
00:34:09la parole Clément Perrin
00:34:10Benoît
00:34:12pardonnez-moi
00:34:13c'est de voir
00:34:14justement ces entreprises
00:34:15qui sont en grande
00:34:17difficulté
00:34:17parce que comme
00:34:18il n'y a pas de budget
00:34:19comme ça n'avance pas
00:34:20comme on ne pense pas
00:34:20aux industries
00:34:21et qu'on est
00:34:22au point mort
00:34:23c'est aussi la mort lente
00:34:25de nos entreprises
00:34:26dans une menuiserie
00:34:30près de Rennes
00:34:31le bruit des machines
00:34:32se fait plus rare
00:34:33les plannings
00:34:35d'ordinaire
00:34:36bien remplis
00:34:37sont désormais
00:34:38clairsemés
00:34:39comme vous pouvez le voir
00:34:40c'est une grande partie
00:34:41des dossiers
00:34:42qui est vide
00:34:43et quand on a
00:34:45des étagères
00:34:45aussi plus vides
00:34:46que ça
00:34:46c'est qu'on travaille
00:34:47à flux tendu
00:34:48en cause
00:34:50selon le gérant
00:34:51une instabilité politique
00:34:53que l'entreprise
00:34:54subit de plein fouet
00:34:55aujourd'hui on est vraiment
00:34:56dans le recul
00:34:57c'est à dire qu'on n'est pas
00:34:58dans l'investissement
00:35:00le développement
00:35:01on est plutôt
00:35:02dans la stabilité
00:35:03dans le gel des recrutements
00:35:05dans le gel des salaires
00:35:06également
00:35:06le gel des primes
00:35:07et aujourd'hui
00:35:08on est plutôt
00:35:08à se protéger
00:35:10à se couvrir
00:35:11pour savoir comment
00:35:12on va pouvoir avancer
00:35:13et évoluer
00:35:13dans cette maison
00:35:14dit Lévilaine
00:35:15cela fait trois ans
00:35:17que ce propriétaire
00:35:18repoussait son projet
00:35:19de travaux
00:35:19une crise politique
00:35:21qui selon lui
00:35:22pousse à épargner
00:35:23plutôt qu'à dépenser
00:35:24on est vraiment
00:35:25en mode repli
00:35:26il va y avoir un arrêt
00:35:28un stand-by
00:35:29j'allais dire
00:35:29un arrêt clair et net
00:35:30pour dire
00:35:31voilà maintenant
00:35:31on attend de voir
00:35:32qu'est-ce qui se passe
00:35:33et maintenant
00:35:34on va épargner
00:35:35et étudier
00:35:36toutes les différentes épargnes
00:35:37qui existent
00:35:37en un an
00:35:38ce sont près de
00:35:3930 000 emplois
00:35:40qui ont été supprimés
00:35:41chez les artisans
00:35:42du bâtiment
00:35:43et là je me tourne
00:35:45vers vous Benoît Perrin
00:35:46à quel point
00:35:47la séquence
00:35:47qu'on est en train
00:35:48de vivre
00:35:49est gravissime
00:35:50pour notre économie
00:35:51là ce qui est embêtant
00:35:52c'est qu'on voit bien
00:35:53qu'en fait
00:35:53les ménages
00:35:53et les entreprises
00:35:54se comportent
00:35:55de manière
00:35:56finalement rationnelle
00:35:57quand on voit
00:35:57la situation
00:35:58à la fois économique
00:35:59et budgétaire française
00:36:01quand je dis embêtant
00:36:02c'est parce que justement
00:36:03il y a des conséquences
00:36:03très concrètes
00:36:04sur l'économie
00:36:05on voit bien
00:36:06que les ménages
00:36:07et les entreprises
00:36:07se comportent
00:36:08à l'exact contraire
00:36:09de l'État
00:36:09l'État
00:36:10il maintient son train de vie
00:36:11même en situation
00:36:12financière
00:36:13extrêmement compliquée
00:36:14et en revanche
00:36:15les ménages
00:36:16qu'est-ce qu'ils font
00:36:16ils ont bien compris
00:36:17que l'avenir
00:36:19sera compliqué
00:36:20ils n'ont plus confiance
00:36:21en personne
00:36:23et qu'est-ce qu'ils font
00:36:24évidemment
00:36:24ils épargnent
00:36:25et pourquoi ils épargnent
00:36:26aussi parce qu'ils se doutent bien
00:36:27que comme l'État
00:36:28va rencontrer
00:36:29des difficultés budgétaires
00:36:30il y a de grandes chances
00:36:31qu'il y ait d'augmentation
00:36:32d'impôts
00:36:32et donc non seulement
00:36:33ils épargnent
00:36:34pour leur train de vie demain
00:36:35mais deuxièmement
00:36:36ils se disent
00:36:36attention
00:36:37je pense notamment
00:36:37à l'assurance vie
00:36:38qui est de plus en plus ciblée
00:36:40comme étant une poche
00:36:42qui est vraiment
00:36:43très intéressante fiscalement
00:36:44et dans lesquelles
00:36:44effectivement
00:36:45il y a pas mal de rumeurs
00:36:46selon lesquelles
00:36:47l'État changerait justement
00:36:48les modalités
00:36:49de la fiscalité
00:36:51et de l'assurance vie
00:36:51donc les Français
00:36:52ne sont pas fous
00:36:52ils savent très bien
00:36:53qu'il faut absolument
00:36:54se constituer
00:36:55une épargne de précaution
00:36:56je veux dire
00:36:57on fait tout pareil
00:36:58mais bientôt on imagine
00:36:58qu'on va taxer l'épargne
00:36:59donc je ne suis même pas sûr
00:37:01qu'il faille
00:37:01il y a l'épargne
00:37:02demain vous avez
00:37:03un coffre fort chez soi
00:37:04avec du liquide
00:37:05vous êtes très content
00:37:06d'avoir une épargne de précaution
00:37:07et bien l'État
00:37:08vraiment se comporte
00:37:09de manière
00:37:10mais vraiment radicalement différente
00:37:11et les entreprises
00:37:12c'est pareil
00:37:12les entreprises
00:37:13elles ne sont pas folles
00:37:13elles se disent
00:37:17d'ailleurs quand on prend le bus
00:37:18chacun pour aller travailler le matin
00:37:19on voit les mêmes gens
00:37:20dans le bus
00:37:21mais ça a des conséquences
00:37:22parce que tout le monde bosse
00:37:23en revanche
00:37:23ce qu'il faut bien comprendre
00:37:24c'est que ça aura des conséquences
00:37:25effectivement à l'avenir
00:37:26c'est-à-dire qu'en gros
00:37:27on est une espèce de magma
00:37:30d'attentisme de tout le monde
00:37:32et du coup on ne prépare pas l'avenir
00:37:33Autre élément Benoît Perrin
00:37:34la réforme des retraites
00:37:35on nous a vendu
00:37:36une réforme existentielle
00:37:38pour notre système
00:37:39existentielle
00:37:40vous aviez Madame Borne
00:37:42qui venait tous les jours
00:37:43tous les jours
00:37:45nous expliquer que nous
00:37:46les imbéciles
00:37:46nous n'avions pas compris
00:37:47à quel point
00:37:48cette réforme était essentielle
00:37:51vous avez eu
00:37:53des manifestations historiques
00:37:55des manifestations violentes
00:37:56là encore une fois
00:37:57je pense aux policiers
00:37:58qui étaient présents
00:37:59pour protéger les manifestations
00:38:00pendant la réforme des retraites
00:38:01qui ont été caillassés
00:38:03et qui se retrouvent
00:38:03deux ans plus tard
00:38:04avec la même personne
00:38:05qui n'est plus première ministre
00:38:06pourtant elle faisait des photos
00:38:07avec le maillot 49.3 floqué
00:38:09deux ans plus tard
00:38:10nous expliquer que finalement
00:38:11il va falloir la suspendre
00:38:12cette réforme des retraites
00:38:13ça coûterait combien
00:38:14une suspension de la réforme des retraites ?
00:38:16alors la suspension de la réforme des retraites
00:38:17des retraites en 2026
00:38:19ça coûterait à peu près
00:38:19500-600 millions
00:38:21et à peu près
00:38:213 milliards par an
00:38:23jusqu'à 2030
00:38:24et à partir de 2030
00:38:25ça coûterait à peu près
00:38:2515 milliards par an
00:38:26au budget
00:38:27donc effectivement
00:38:29et ça ils sont prêts à mettre
00:38:30Elodie Huichard
00:38:31et c'est une fake news
00:38:33ou c'est une vraie info
00:38:34que la Macronie serait prête
00:38:36à faire une croix
00:38:37suspendre la réforme des retraites
00:38:39simplement pour ne pas avoir
00:38:41la censure du parti socialiste
00:38:42dites-moi que c'est faux
00:38:43parce que là
00:38:44je suis à deux doigts
00:38:44de tomber de ma chaise
00:38:45si vous me dites
00:38:46est-ce que toute la Macronie
00:38:47est prête ?
00:38:48non
00:38:48est-ce que la tête de la Macronie
00:38:50à savoir notamment en ce moment
00:38:51Emmanuel Macron
00:38:52et Sébastien Lecornu
00:38:53ils sont prêts ?
00:38:54oui mais le problème
00:38:55c'est que la tête
00:38:56ou ce canard sans tête
00:38:57y est prêt
00:38:58en revanche
00:38:58toutes les troupes
00:38:59Horizon UDI
00:39:00les troupes de Gabriel Attal
00:39:02vous disent
00:39:02c'est pas possible
00:39:03on ne peut pas se renier là-dessus
00:39:03il n'y a pas eu 10 000 réformes
00:39:05faites par Emmanuel Macron
00:39:06donc effectivement
00:39:07cette réforme des retraites
00:39:08elle est assez symbolique
00:39:09et les députés
00:39:10étaient extrêmement vexés
00:39:11parce qu'ils ont découvert cela
00:39:13dans l'interview du Parisien
00:39:14d'Elisabeth Borne
00:39:15c'est-à-dire que le matin
00:39:15il y a une réunion de groupe
00:39:16on ne leur dit rien
00:39:17on ne dit rien à Gabriel Attal
00:39:18puis après il faudra aller
00:39:19assumer cela à l'Assemblée
00:39:20c'est complexe
00:39:21c'est pas si complexe que ça
00:39:23j'ai tout compris
00:39:24c'est-à-dire que vous avez
00:39:25une partie de la Macronie
00:39:26c'est complexe
00:39:26je veux dire d'assumer
00:39:27ta décision
00:39:27une partie de la Macronie
00:39:28qui se dit
00:39:29pour garder mon siège
00:39:31je vais suspendre
00:39:32la réforme des retraites
00:39:33réforme qui était
00:39:34le totem de la Macronie
00:39:35pendant des années
00:39:35on est en direct
00:39:36je crois avec Arthur Delaporte
00:39:37qui est député socialiste
00:39:39merci d'être avec nous
00:39:41monsieur le député
00:39:42on essaye d'y voir
00:39:43un peu plus clair
00:39:44monsieur le député
00:39:45après ce qui s'est passé hier
00:39:47d'abord est-ce que
00:39:48vous nous confirmez
00:39:49ou justement
00:39:50vous infirmez
00:39:51ce contrat
00:39:56tacite entre guillemets
00:39:57qui a pu avoir
00:39:58entre la Macronie et le PS
00:39:59en gros
00:40:00c'est
00:40:00si suspension
00:40:01de la réforme des retraites
00:40:03il n'y aura donc
00:40:04pas de censure
00:40:05automatique
00:40:06du parti socialiste
00:40:07en fait
00:40:08il n'y a pas de deal
00:40:09ou il n'y a pas de contrat
00:40:10nous on a toujours dit
00:40:11la même chose
00:40:11c'est que
00:40:12nous ne pourrions pas
00:40:13accepter
00:40:13la reconduction
00:40:15du macronisme
00:40:16par lui-même
00:40:17et qu'il faudrait
00:40:18des actes de rupture
00:40:18et hier
00:40:19excusez-moi de dire
00:40:20la nomination de Sébastien
00:40:21Lecornu
00:40:21n'est pas un acte
00:40:22de rupture
00:40:23elle génère colère
00:40:25dégoût face à la politique
00:40:26le sentiment de vivre
00:40:28toujours la même chose
00:40:29et donc nous
00:40:30évidemment qu'on ne
00:40:31censure pas une personne
00:40:33on censure une politique
00:40:34et donc la censure
00:40:35est sur la table
00:40:36lors du discours
00:40:37de politique générale
00:40:38s'il n'y a pas une rupture
00:40:39politique
00:40:39et cette rupture politique
00:40:40ça passe évidemment
00:40:41par la suspension
00:40:43de la réforme des retraites
00:40:44que le Premier ministre
00:40:45devra endosser
00:40:46on ne veut pas
00:40:47d'un espèce de débat
00:40:48à l'ambiquer
00:40:49comme il a semblé
00:40:50l'indiqué
00:40:50mercredi soir dernier
00:40:51nous on veut
00:40:52la suspension
00:40:53de la réforme des retraites
00:40:54des mesures
00:40:55de pouvoir d'achat
00:40:56immédiate
00:40:56pour pouvoir remplir
00:40:57le frigo des Françaises
00:40:58et puis évidemment
00:41:00la justice fiscale
00:41:01voilà et ça
00:41:02on est constant là-dessus
00:41:03il n'y a pas besoin
00:41:03d'avoir un deal
00:41:04pour évoquer ces positions
00:41:06qui sont les nôtres
00:41:07depuis le 25 août dernier
00:41:08Monsieur le député
00:41:11soyons justement
00:41:13clairs pour les téléspectateurs
00:41:15parce que c'est vrai
00:41:16que ça reste un grand flou
00:41:17malgré toutes ces réunions
00:41:18et ces prises de parole
00:41:20si je comprends bien
00:41:22vous considérez
00:41:22qu'il n'y a pas eu
00:41:23de rupture
00:41:23en nommant
00:41:24reconduisant
00:41:25Sébastien Lecornu
00:41:28on ne connaît toujours pas
00:41:29son gouvernement
00:41:30mais qu'est-ce qui ferait
00:41:32que l'EPS
00:41:33censure
00:41:34le prochain gouvernement
00:41:35Bayrou
00:41:36concrètement
00:41:37Lecornu
00:41:37Lecornu
00:41:39pardon
00:41:39je suis encore à M. Bayrou
00:41:41lecornu
00:41:42non mais vous voyez
00:41:43on n'a plus le temps
00:41:43de s'adapter
00:41:44le problème c'est que
00:41:44lecornu
00:41:45c'était déjà la semaine dernière
00:41:46donc vous auriez pu
00:41:47vous en souvenir
00:41:48mais cela dit
00:41:49je me permets de dire
00:41:51que ce qui nous fera censurer
00:41:52c'est d'une part
00:41:53évidemment
00:41:54s'il n'y a pas
00:41:55d'avancée significative
00:41:57majeure
00:41:57sur le fond
00:41:58et donc on a dit
00:41:59que par exemple
00:42:00la réforme des retraites
00:42:01était pour nous
00:42:02quelque chose
00:42:02de non négociable
00:42:03dans la suspension
00:42:04je rappelle que nous
00:42:05c'est l'abrogation
00:42:06donc ce n'est pas
00:42:06exactement la même chose
00:42:07c'est déjà pour nous
00:42:08le milieu du chemin
00:42:09et on ne veut pas
00:42:10aller au-delà
00:42:11et puis après
00:42:12ce qu'on peut rajouter
00:42:14c'est de dire
00:42:14qu'on veut un gouvernement
00:42:15qui soit républicain
00:42:16on veut un gouvernement
00:42:17qui défende le front républicain
00:42:19et j'ai entendu
00:42:19la semaine dernière
00:42:20à la fois
00:42:21un ministre
00:42:22démissionnaire
00:42:24et le vice-président
00:42:25des républicains
00:42:25appelé à faire barrage
00:42:27au parti socialiste
00:42:28et pour l'un
00:42:29à préférer voter
00:42:30pour le RN
00:42:31dans une législative partielle
00:42:32et donc ça
00:42:33évidemment pour nous
00:42:33c'est inacceptable
00:42:34et tant qu'il n'y aura pas eu
00:42:35d'amende honorable
00:42:37et même majeure
00:42:37de la part des LR
00:42:38ça sera pour nous
00:42:39inenvisageable
00:42:40qu'il y ait des républicains
00:42:40au gouvernement
00:42:41dans un gouvernement
00:42:42de front républicain
00:42:43le parti socialiste
00:42:43ne peut pas soutenir ça
00:42:44c'est l'inverse
00:42:44de ce qu'il défend
00:42:45et de ce qu'il combat
00:42:46Donc si je comprends bien
00:42:47Arthur Delaporte
00:42:48si demain
00:42:49vous avez au sein
00:42:50du gouvernement
00:42:51le Cornu 2
00:42:52un membre
00:42:53des républicains
00:42:54qui a
00:42:55combattu
00:42:57le PS
00:42:58vous censurez
00:43:00et s'il n'y a pas
00:43:01de mesure
00:43:01qui a préféré
00:43:03le rassemblement national
00:43:04au parti
00:43:05Donc à ce moment là
00:43:07vous censurez
00:43:08et s'il n'y a
00:43:10pas de réforme claire
00:43:12sur la justice sociale
00:43:13justice fiscale
00:43:14et notamment
00:43:14sur la réforme de retraite
00:43:15là aussi c'est censure
00:43:16donc en gros
00:43:17la semaine prochaine
00:43:18ou dans une dizaine de jours
00:43:20c'est quand le discours
00:43:21de politique générale
00:43:22ça va aller très vite
00:43:22Pour l'instant
00:43:23on ne le sait pas
00:43:24ils espèrent le faire
00:43:25le plus rapidement possible
00:43:26c'est-à-dire la semaine prochaine
00:43:27La semaine prochaine
00:43:28donc en gros
00:43:29si je comprends bien
00:43:30monsieur le député
00:43:32vous allez très rapidement
00:43:34censurer
00:43:35sauf cas exceptionnels
00:43:37monsieur le député
00:43:39juste une chose
00:43:39parce que
00:43:40chez les républicains
00:43:41par exemple
00:43:41on ne comprend rien
00:43:41il y a 50 nuances
00:43:43de droite
00:43:43et de propositions
00:43:45est-ce que du côté du PS
00:43:46c'est une ligne unique
00:43:47une ligne claire
00:43:48Vous auriez pu dire
00:43:50que chez les macronistes
00:43:51non plus
00:43:51on ne comprenait plus rien
00:43:52Mais ça ça fait bien longtemps
00:43:55monsieur le député
00:43:56Éclatement total
00:43:57de ce qu'on appelait
00:43:58le socle commun
00:43:59mais on a bien vu
00:43:59qu'il n'y avait aucun socle
00:44:01et que c'était
00:44:01même pas un colosse
00:44:02mais un nain
00:44:04au pied d'argile
00:44:04donc aujourd'hui
00:44:05ce que nous voyons
00:44:07c'est évidemment
00:44:08cet éclatement
00:44:10du paysage politique
00:44:11mais je vous le dis
00:44:11nous on est constant
00:44:12dans nos demandes
00:44:12S'il n'y a pas
00:44:13attention de la réforme
00:44:14de la retraite
00:44:14s'il n'y a pas
00:44:15de mesure de pouvoir d'achat
00:44:16comme vous l'avez rappelé
00:44:17s'il n'y a rien
00:44:17sur la justice fiscale
00:44:18ça sera censure
00:44:19et personne au PS
00:44:20ne dit autre chose
00:44:22Bon
00:44:22une toute dernière question
00:44:23il y a aussi quelque chose
00:44:24qui surprend ce matin
00:44:26et qui rend dingue
00:44:29des millions de français
00:44:30c'est de se dire
00:44:31mais pourquoi
00:44:32alors que cette fois
00:44:33si on la veut
00:44:34il n'y a pas un retour aux urnes
00:44:35est-ce qu'aujourd'hui
00:44:36c'est la peur
00:44:37qui règne
00:44:38dans certains partis politiques
00:44:40c'est-à-dire on préfère
00:44:41notre siège
00:44:41plutôt que de retourner
00:44:43face aux français
00:44:44via la dissolution
00:44:45est-ce que vous
00:44:46par exemple
00:44:47une dissolution
00:44:47vous inquiéterait ?
00:44:49Non absolument pas
00:44:50mais le sujet
00:44:52c'est que
00:44:53cette dissolution
00:44:54ne produirait pas forcément
00:44:55des équilibres
00:44:55qui seraient fondamentalement différents
00:44:57on aurait toujours
00:44:58une tripolarisation
00:44:59de la vie politique
00:44:59et donc du coup
00:45:00la nécessité aussi
00:45:01de trouver
00:45:02des chemins d'entente
00:45:04le sujet ici
00:45:05que nous disons
00:45:06c'est que nous
00:45:07ce qu'on préfère
00:45:07plutôt que justement
00:45:08nos postes
00:45:09c'est qu'est-ce que les français
00:45:10gagnent à la fin
00:45:10et donc
00:45:11la stabilité
00:45:13dans la justice
00:45:13c'est aussi un moyen
00:45:14de dire aux français
00:45:15voilà ce qu'on vous a rapporté
00:45:16et objectivement
00:45:18voilà la dissolution
00:45:19nous on y est prêt
00:45:19mais c'est pas ce qu'on souhaite
00:45:21et donc il est urgent
00:45:22que les macronistes
00:45:23cessent de s'isoler
00:45:24de plus en plus
00:45:25aujourd'hui en fait
00:45:26on a l'impression
00:45:27que c'est le dernier carré
00:45:28des fidèles
00:45:28et c'est aussi pour ça
00:45:29que Sébastien Lecornu
00:45:30a été renommé à Matignon
00:45:31c'est qu'il n'y avait
00:45:31aucun autre profil
00:45:33qui était suffisamment
00:45:34qu'amikaze
00:45:34pour aller endosser
00:45:36le rôle de bon soldat
00:45:37du macronisme
00:45:38et bien écoutez
00:45:38merci beaucoup
00:45:39monsieur le député
00:45:39vous avez l'air
00:45:40d'être dans une salle
00:45:41de classe
00:45:42une permanence
00:45:44parce que je reçois
00:45:45des gens le samedi matin
00:45:46voilà dans une commune
00:45:47et bien écoutez
00:45:48bonne journée
00:45:50au plaisir de vous avoir
00:45:51sur le plateau
00:45:53de l'heure des pros
00:45:54pour qu'on puisse
00:45:55échanger plus longuement
00:45:57merci monsieur le député
00:45:59on fait une courte pause
00:46:00on va remercier
00:46:01oui vous souhaitez réagir Benoît
00:46:02une phrase juste pour décoder
00:46:04on a bien compris
00:46:04qu'il ne demande même pas
00:46:05la suspension de la réforme
00:46:06de retraite
00:46:06mais l'abrogation
00:46:07deuxièmement
00:46:08il demande plus de justice fiscale
00:46:09le mot justice fiscale
00:46:10en fait c'est un synonyme
00:46:12de plus d'un coup
00:46:12c'est la position pour le coup
00:46:14ils sont plutôt clairs
00:46:17avec leur ligne
00:46:17ils vivent quand même
00:46:18dans un monde parallèle
00:46:19parce qu'ils ne nous expliquent pas
00:46:19comment on va faire
00:46:20pour financer les futures pensions
00:46:22alors qu'on a de plus en plus
00:46:23de retraités
00:46:23et de moins en moins d'actifs
00:46:24et deuxièmement
00:46:25il faut le rappeler
00:46:26on est le pays le plus taxé d'Europe
00:46:27et on vient encore nous expliquer
00:46:28le problème de la France
00:46:29c'est que les français
00:46:30ne paient pas assez d'impôts
00:46:31bon
00:46:32on revient dans un instant
00:46:34chers amis
00:46:34merci Benoît Perrin
00:46:36je lisais le message
00:46:37d'un de vos collègues
00:46:40monsieur Trémolet de Villers
00:46:41qui est très en colère
00:46:43par rapport aux républicains
00:46:45je vous dévoile ça
00:46:45dans un instant
00:46:47c'est très intéressant
00:46:47on parlera d'Emmanuel Macron
00:46:48et on reviendra
00:46:49sur cette journée
00:46:50folle
00:46:52hier
00:46:52qui a permis
00:46:54donc la reconduction
00:46:55de Sébastien Lecornu
00:46:57pour combien de temps ?
00:46:58that is the question
00:46:59et on parlera de la question migratoire
00:47:01avec Nicolas Touvon-Monti
00:47:02qui vient nous rejoindre
00:47:03puisque là aussi
00:47:04cette semaine
00:47:04on n'a pas parlé
00:47:05d'un élément essentiel
00:47:05je me permets de vous dire
00:47:07que j'ai tout compris
00:47:07grâce à votre papier
00:47:09cette semaine
00:47:10Charlotte Dornelas
00:47:10qui était absolument passionnant
00:47:12malgré votre Covid
00:47:14c'est pas
00:47:15malgré votre Frankenstein
00:47:17d'ailleurs restez loin de moi
00:47:20et je constate
00:47:21que quand vous avez le nez pris
00:47:22vous êtes un peu plus douce
00:47:23avec moi
00:47:23donc restez malade
00:47:24quelques mois
00:47:25merci beaucoup
00:47:26merci Benoît
00:47:27on se retrouve dans un instant
00:47:28c'est ce qu'il a Vincent
00:47:29il est 10h sur CNews
00:47:34l'information avec Marine Sabourin
00:47:36bonjour Elliot
00:47:37bonjour à tous
00:47:38Bruno Retailleau
00:47:39et Gérard Larcher
00:47:40annoncent être défavorables
00:47:41à la participation
00:47:42des LR
00:47:43au gouvernement Lecornu
00:47:44le Premier ministre
00:47:45reconduit
00:47:45qui est déjà sous la menace
00:47:47d'une censure
00:47:47on le rappelle
00:47:48LFI, le PCF
00:47:49les écologistes
00:47:50et le RN
00:47:50ont d'ores et déjà promis
00:47:51de censurer
00:47:52le prochain gouvernement
00:47:53c'est maintenant
00:47:54les votes du PS
00:47:55qui seront décisifs
00:47:56la préfecture de police
00:47:58de Paris
00:47:58s'oppose à l'interdiction
00:47:59du concert du groupe
00:48:00Disturb prévu demain
00:48:01au Zénith
00:48:02elle parle d'une atteinte
00:48:03à la liberté d'expression
00:48:04la demande avait été faite
00:48:05par des élus de gauche
00:48:06franciliens
00:48:07elle visait le chanteur
00:48:08américain David Brehman
00:48:09qui s'était mis en scène
00:48:10sur une base militaire
00:48:11israélienne l'an dernier
00:48:12signant une bombe
00:48:13vraisemblablement prête
00:48:14à être larguée sur Gaza
00:48:15un dispositif de sécurité
00:48:16adapté à l'événement
00:48:17sera mis en place
00:48:18et puis en Guadeloupe
00:48:19la tempête tropicale
00:48:20Djeri s'éloigne vers le nord
00:48:22la vigilance est abaissée
00:48:23à la couleur jaune
00:48:24pour rappel
00:48:24un homme est mort
00:48:25dans sa voiture
00:48:26hier il avait alerté
00:48:27lui-même les secours
00:48:28leur indiquant
00:48:28qu'il ne savait pas nager
00:48:29L'information de la matinée
00:48:31vous venez de la donner
00:48:32Marine Sabourin
00:48:33et je me tourne tout de suite
00:48:34vers vous
00:48:34Elodie Huchard
00:48:36vous êtes journaliste
00:48:37au service politique
00:48:37de CNews
00:48:38Bruno Retailleau
00:48:39Gérard Larcher
00:48:39défavorable à la participation
00:48:41des républicains
00:48:42au gouvernement
00:48:43Sébastien La Cornue
00:48:44fut à temps
00:48:45quand il y avait
00:48:46des patrons
00:48:47au sein de la droite
00:48:49et notamment de l'UMP
00:48:50lorsque le patron
00:48:51disait non
00:48:52tout le monde acquiesçait
00:48:53et tout le monde disait non
00:48:54alors est-ce que
00:48:55lorsque Bruno Retailleau
00:48:57et Gérard Larcher
00:48:58se disent défavorables
00:48:59donc à la participation
00:49:00des LR au gouvernement
00:49:01ça veut dire que
00:49:02tous les LR vont suivre
00:49:03Ah ben c'est pas sûr
00:49:05parce qu'on assiste
00:49:06à un switch
00:49:06c'est-à-dire que
00:49:07si on se replace
00:49:07il y a une semaine
00:49:08en arrière
00:49:09on avait plutôt
00:49:10des députés
00:49:11qui n'avaient pas envie
00:49:12de rentrer au gouvernement
00:49:13Laurent Wauquiez avait dit
00:49:14il ne faut pas y aller
00:49:15on peut soutenir des textes
00:49:16mais on ne rentre pas
00:49:16au gouvernement
00:49:17et c'était plutôt
00:49:18l'inverse au Sénat
00:49:19et Bruno Retailleau
00:49:19qui était retourné
00:49:20à l'intérieur
00:49:21et une semaine après
00:49:22alors que la situation
00:49:22s'est empirée
00:49:23on a 38 députés
00:49:24sur 41 hier soir
00:49:25qui ont dit
00:49:26il faut rentrer au gouvernement
00:49:27ce matin
00:49:28réunion de groupe
00:49:28notamment avec les sénateurs
00:49:30où les sénateurs
00:49:31dans leur quasi-majorité
00:49:33quasi-unanimité
00:49:34sont contre la participation
00:49:35Gérard Larcher
00:49:36vous l'avez dit
00:49:36contre également
00:49:37Bruno Retailleau
00:49:38qui dit qu'il n'en fera pas partie
00:49:39maintenant à 11h
00:49:40il y a un bureau politique
00:49:41on voit clairement
00:49:42deux lignes qui s'affrontent
00:49:43mais si vous regardez
00:49:44un certain nombre de réactions
00:49:45sur les réseaux sociaux
00:49:46toute la semaine
00:49:47quand Bruno Retailleau
00:49:48parlait
00:49:49vous aviez des députés
00:49:50qui disaient
00:49:51mais attendez
00:49:51en ce qui concerne
00:49:52la censure
00:49:52les textes
00:49:53c'est nous qui allons les voter
00:49:54à l'Assemblée nationale
00:49:55et donc c'est nous qui décidons
00:49:57il y a au moins deux lignes
00:49:58aujourd'hui aux Républicains
00:49:59et j'allais vous dire
00:50:00il y en a même encore plus
00:50:01parce qu'entre ceux
00:50:02qui pensent peut-être
00:50:02devenir ministre
00:50:03ceux qui en cas de dissolution
00:50:04seraient plus embêtés
00:50:05que d'autres
00:50:05en fait les parlementaires
00:50:07LR aujourd'hui
00:50:08voient en fait
00:50:09ce qui les arrange eux
00:50:10pas ce qui arrange le parti
00:50:11ou ce qui arrange la France
00:50:12très clairement
00:50:12Autre information importante
00:50:14Sébastien Lecornu
00:50:15qui se rend samedi matin
00:50:16ce samedi
00:50:17dans un commissariat
00:50:18de la Île-et-Rose
00:50:19la Île-et-Rose
00:50:20est une ville
00:50:20qui a été frappée
00:50:21notamment par les émeutes
00:50:23on s'en souvient très bien
00:50:24après l'affaire Naël
00:50:26il y avait le domicile
00:50:28d'ailleurs du maire
00:50:28de la Île-et-Rose
00:50:29Vincent Jambrun
00:50:30qui avait été attaqué
00:50:31par des racailles
00:50:32alors que ses enfants
00:50:34et sa femme
00:50:35étaient présents
00:50:36est-ce que
00:50:38d'ailleurs
00:50:39Vincent Jambrun
00:50:40qui est LR
00:50:41va accompagner
00:50:42Sébastien Lecornu
00:50:43lors de ce déplacement
00:50:44parce que là aussi
00:50:45c'est un signal
00:50:46c'est un symbole
00:50:46Oui, normalement
00:50:47il l'accompagne
00:50:48c'est ce qu'on appelle
00:50:48l'accueil républicain
00:50:49les élus sont présents
00:50:51Vincent Jambrun
00:50:51c'est quelqu'un
00:50:52qu'on donne souvent
00:50:52comme entrant au gouvernement
00:50:54pas uniquement
00:50:54sous Sébastien Lecornu
00:50:55d'ailleurs
00:50:56depuis les émeutes
00:50:57où il s'était fait remarquer
00:50:58en prenant la parole
00:50:59de manière très ferme
00:51:00et lui-même attaqué
00:51:02vous le rappeliez
00:51:03je peux vous dire
00:51:03que notamment
00:51:03chez les sénateurs
00:51:04qui étaient en visio
00:51:06tout à l'heure
00:51:06quand je leur ai dit
00:51:07que le premier déplacement
00:51:07de Sébastien Lecornu
00:51:09était chez Vincent Jambrun
00:51:10ça a été assez peu apprécié
00:51:12en disant
00:51:12hasard de dingue
00:51:14m'a-t-on dit
00:51:14pour reprendre la référence
00:51:15mais il n'y a rien de
00:51:16alors là pour le coup
00:51:17ça n'a rien du hasard
00:51:18c'est-à-dire que Sébastien Lecornu
00:51:19c'est quelqu'un de pragmatique
00:51:21il regarde les priorités
00:51:22des français
00:51:22non mais il regarde
00:51:23les priorités des français
00:51:24en septembre
00:51:24la priorité des priorités
00:51:25c'est la criminalité
00:51:26et la délinquance
00:51:27mais c'est pas Vincent Jambrun
00:51:28sa priorité
00:51:28comment ?
00:51:29l'absence de coïncidence
00:51:31c'est sur Vincent Jambrun
00:51:31j'ai bien compris
00:51:32Charlotte Dornelas
00:51:33merci
00:51:33je suis peut-être
00:51:35un peu fatigué
00:51:36mais j'ai encore
00:51:37toute la lumière
00:51:38la lumière à tous les étages
00:51:40mais en revanche
00:51:41la question de la sécurité
00:51:42ce que je comprends
00:51:44c'est que ce week-end
00:51:44le premier déplacement
00:51:45de Sébastien Lecornu
00:51:46ça sera sur la question
00:51:47de la sécurité
00:51:48de la délinquance
00:51:49il va parler des policiers
00:51:50il va parler d'une priorité
00:51:51des priorités
00:51:52et en plus de ça
00:51:53il ramène dans ses rangs
00:51:54le maire de l'Aïe et les Roses
00:51:56qui est une figure
00:51:56des Républicains
00:51:57mais les deux
00:52:00sont intimement liés
00:52:02ce qu'il faut regarder
00:52:03attentivement ce matin
00:52:04après la reconduction
00:52:05de Sébastien Lecornu
00:52:07à Matignon
00:52:08c'est quoi ?
00:52:09c'est ce tableau
00:52:09de l'Assemblée Nationale
00:52:11avec la question
00:52:12qu'on doit se poser
00:52:12la censure est-elle inévitable ?
00:52:14pour l'instant
00:52:15vous avez les députés
00:52:16des partis
00:52:16qui annoncent censurer
00:52:17ça fait 264 députés
00:52:20si tout le monde vote
00:52:21la motion de censure
00:52:22pour que le gouvernement tombe
00:52:24il en faut 289
00:52:26on n'a pas encore
00:52:27la position du PS
00:52:28mais ça paraît assez clair
00:52:29qu'il y aura censure
00:52:30si ça ne bouge pas
00:52:31et les Républicains
00:52:32on a bien compris
00:52:33qu'ils étaient
00:52:34complètement perdus
00:52:35retour sur cette journée folle
00:52:38avec la rédaction
00:52:39de CNews
00:52:40regardez ce sujet
00:52:41tout commence
00:52:43par un courrier
00:52:44envoyé à 2h du matin
00:52:46le message
00:52:47provient de l'Elysée
00:52:48Emmanuel Macron
00:52:49convie toutes les forces politiques
00:52:50au palais présidentiel
00:52:52à 14h30
00:52:53à l'exception
00:52:54du Rassemblement National
00:52:55et de la France Insoumise
00:52:56Marine Le Pen
00:52:57hier en déplacement au Mans
00:52:59a qualifié
00:52:59cette réunion
00:53:00de pathétique
00:53:01est-ce qu'il est vraiment
00:53:02du rôle du président
00:53:03de la République
00:53:04d'organiser ainsi
00:53:06une réunion
00:53:07de marchands de tapis
00:53:09parce qu'en réalité
00:53:09c'est ça
00:53:10encore une fois
00:53:11ce spectacle affligeant
00:53:13désespérant
00:53:15et même pathétique
00:53:17de mouvements
00:53:18qui veulent à tout prix
00:53:20échapper à l'élection
00:53:22après 2h30 de réunion
00:53:24les 16 responsables
00:53:25politiques invités
00:53:26quittent le palais
00:53:27de l'Elysée
00:53:27et à l'instar
00:53:28d'Edouard Philippe
00:53:29tous semblent désabusés
00:53:31par le résultat
00:53:31des débats
00:53:32Monsieur Philippe
00:53:33comment ça s'est passé
00:53:34est-ce que vous avez
00:53:35une nouvelle
00:53:35à nous annoncer ?
00:53:37Non
00:53:37Aucune nouvelle
00:53:38ça ne servit à rien ?
00:53:40A bientôt
00:53:40La gauche quant à elle
00:53:42estime que cette réunion
00:53:43témoigne d'un socle commun
00:53:45en perdition
00:53:46A ma connaissance
00:53:47les deux seuls
00:53:47qui répondent
00:53:48s'appartenaient toujours
00:53:49au socle commun
00:53:50s'appellent Gabriel Attal
00:53:52et Marc Fénaud
00:53:53le modem
00:53:53et Renaissance
00:53:54C'est un socle commun
00:53:56qui n'est pas stable
00:53:57et ce n'est pas juste
00:53:58nous qui le disons
00:53:58ou qui l'avons constaté
00:53:59cet après-midi
00:54:00c'est ce que nous avons vu
00:54:01trois fois de suite
00:54:02ce socle commun
00:54:03a été testé
00:54:04et désapprouvé
00:54:05trois fois
00:54:06La décision présidentielle
00:54:08attendue vers 20h
00:54:09tombera finalement
00:54:10juste avant 22h
00:54:11Sébastien Lecornu
00:54:12est reconduit
00:54:13au poste de Premier ministre
00:54:14le Président de la République
00:54:16lui donne carte blanche
00:54:17Bon
00:54:18la censure
00:54:19est inévitable
00:54:20je ne vois même pas
00:54:21pourquoi on met
00:54:22un point d'interrogation
00:54:22c'est normal
00:54:23il faut prendre des précautions
00:54:24mais on a bien compris
00:54:24que dans les prochains jours
00:54:25c'est même pas
00:54:26une question de semaine
00:54:27c'est une question de jour
00:54:28quasiment Arnaud Béné
00:54:29Enfin soyons prudents
00:54:30mais c'est vrai que
00:54:31quand on regarde
00:54:32le rapport de force
00:54:33il manque 25 voix
00:54:34de parlementaires
00:54:35qu'on peut trouver
00:54:36soit au sein du Parti Socialiste
00:54:38il faudra voir aussi
00:54:39suivre de près
00:54:39ce que font un certain
00:54:40nombre de députés
00:54:41horizon
00:54:41parce que ce que je comprends
00:54:42c'est qu'aujourd'hui
00:54:43M. Philippe
00:54:44ne fait plus véritablement
00:54:45partie du socle commun
00:54:48et on sait très bien
00:54:49que pour eux
00:54:49ils ont essayé
00:54:50de débunker
00:54:51cette information
00:54:51mais effectivement
00:54:53Olivier Faure
00:54:54a annoncé
00:54:55ce qui s'était passé
00:54:56pendant la réunion
00:54:56c'est-à-dire
00:54:57lorsqu'on a demandé
00:54:58qui fait partie
00:54:59de la minorité présidentielle
00:55:01ce qui était autrefois
00:55:01la majorité présidentielle
00:55:02du camp présidentiel
00:55:03il n'y a que
00:55:04Gabriel Attal
00:55:05et que
00:55:06le Modem
00:55:07qui ont levé la main
00:55:08On a vu la position
00:55:09quand même
00:55:09de M. Philippe
00:55:10depuis le début de la semaine
00:55:10quand même
00:55:11il appelle à une présidentielle
00:55:13anticipée
00:55:13ce qui en dit long
00:55:14sur la solidarité
00:55:15qu'il souhaite manifester
00:55:16et hier matin
00:55:18Gabriel Attal
00:55:19disait
00:55:19c'est toujours compliqué
00:55:20quand on met un proche
00:55:21du président de la République
00:55:22à Matignon
00:55:23donc je traduis
00:55:24il ne faut pas proposer
00:55:26Sébastien Lecornu
00:55:27à Matignon
00:55:27Sébastien Lecornu
00:55:28est reconduit
00:55:29et d'ailleurs
00:55:30il s'avère que
00:55:31Gabriel Attal
00:55:32n'a pas réagi
00:55:33à la reconduction
00:55:33sur les réseaux sociaux
00:55:35notamment
00:55:35de Sébastien Lecornu
00:55:36il y a un homme
00:55:37dont on a peu parlé
00:55:39finalement
00:55:39qui est l'élément central
00:55:40la pièce maîtresse
00:55:41c'est Emmanuel Macron
00:55:42à quoi joue
00:55:43Emmanuel Macron
00:55:44quand on sait
00:55:45que 61%
00:55:45des Français
00:55:46désormais
00:55:46attendent sa démission
00:55:48souhaite sa démission
00:55:49c'est 3 points de plus
00:55:50qu'en janvier 2025
00:55:52je vous propose
00:55:53deux réactions politiques
00:55:54hier soir
00:55:55Laure Lavalette
00:55:56du Rassemblement National
00:55:56et Aurélien Lecoq
00:55:58de la France Insoumise
00:55:59j'ai plus les mots
00:56:02les bras m'en tombent
00:56:03j'en sais rien
00:56:04soit le président
00:56:04de la République
00:56:05a effectivement déraillé
00:56:06soit il cherche
00:56:07véritablement
00:56:08la chute des institutions
00:56:09il cherche
00:56:10à ce que le pays tombe
00:56:11à ce qu'il bascule
00:56:12voilà
00:56:13tout ça pour ça
00:56:14je veux dire
00:56:16c'est tellement énorme
00:56:17je veux dire
00:56:17le comique de répétition
00:56:19enfin le tragique
00:56:20de répétition
00:56:20ce soir
00:56:21plonge le pays
00:56:22encore dans une perplexité
00:56:24terrible
00:56:25c'est un véritable
00:56:26crachat au visage
00:56:27de l'ensemble
00:56:27des Françaises
00:56:28et des Français
00:56:29mais on est en train
00:56:30de voir l'écroulement
00:56:31devant nous
00:56:32de la Macronie
00:56:33mais dans un espèce
00:56:34de cirque pitoyable
00:56:35d'une mauvaise farce
00:56:37d'une comédie grotesque
00:56:38qui est absolument
00:56:39insupportable
00:56:40et finalement
00:56:41est-ce que le grand gagnant
00:56:42ça n'est pas Emmanuel Macron
00:56:43je vous dis ça
00:56:44pourquoi
00:56:44parce que dans sa chute
00:56:45il emporte tout le monde
00:56:47et ces dauphins
00:56:48qui l'ont propulsé
00:56:49dans la lumière
00:56:50qui l'ont lâché
00:56:51ces dernières semaines
00:56:52eux aussi
00:56:53sont en train
00:56:54de s'effondrer
00:56:55ça ne le fait pas gagner
00:56:55mais ils préfèrent
00:56:58que tout le monde perde
00:56:59plutôt qu'il y ait
00:57:00un dauphin
00:57:00qui fasse oublier
00:57:01Emmanuel Macron
00:57:01c'est sûr qu'on risque
00:57:03de ne pas l'oublier
00:57:04comme celui qui aurait
00:57:05mis fort au régime
00:57:05mais je ne suis pas sûr
00:57:06qu'il voulait rester
00:57:07dans l'histoire
00:57:07il y a quelque chose
00:57:07qui à mon avis
00:57:08peut vraiment le sauver
00:57:09c'est-à-dire le maintenir
00:57:11jusqu'en 2027
00:57:12c'est une dissolution
00:57:14avec une majorité
00:57:15qui pourrait être
00:57:16celle du rassemblement
00:57:17de l'Assemblée
00:57:17si on comprend bien
00:57:18c'est la seule manière
00:57:19de pouvoir sauver
00:57:21le chef de l'exécutif
00:57:23que restera
00:57:24même s'il reste
00:57:25dans son palais
00:57:26avec des attributions
00:57:27uniquement présidentielles
00:57:28qui lui permettra
00:57:29de terminer son mandat
00:57:30je ne vois pas
00:57:31d'autres issues possibles
00:57:31Nicolas Pouvourmonti
00:57:32vous êtes avec nous ce matin
00:57:34et c'est toujours
00:57:34un plaisir de vous recevoir
00:57:35vous êtes directeur
00:57:36de l'Opéservatoire
00:57:37de l'immigration
00:57:38et de la démographie
00:57:38pendant qu'on est en train
00:57:40de protéger son siège
00:57:41on oublie les priorités
00:57:42des français
00:57:42et parmi les 5 priorités
00:57:44des français
00:57:44il y a la question migratoire
00:57:45or cette semaine
00:57:46il y a une étude fondamentale
00:57:48qui a été publiée
00:57:49par l'INSEE
00:57:51les chiffres de l'INSEE
00:57:53sont impressionnants
00:57:54vous avez plus de 6 millions
00:57:55d'étrangers
00:57:56qui vivent en France
00:57:57c'est un chiffre
00:57:58qui n'a cessé d'augmenter
00:58:01depuis le début
00:58:02des années 2000
00:58:05d'où viennent-ils ?
00:58:06Voyez le sujet
00:58:06de Michael Dos Santos
00:58:07et on en parle avec vous
00:58:08parce que
00:58:09en plus de ces chiffres
00:58:10il y a le récit médiatique
00:58:12et politique
00:58:12qui en a été fait
00:58:13qui est absolument sidérant
00:58:14et heureusement
00:58:15qu'il y avait
00:58:15des journalistes courageux
00:58:16et sérieux
00:58:17comme Charlotte Dornelas
00:58:18même si elle a
00:58:19le Covid Frankenstein
00:58:21elle a réussi
00:58:22à garder son sérieux
00:58:23son sang-froid
00:58:24pour nous proposer
00:58:25un débunkage
00:58:26du récit médiatique
00:58:27qui en a été fait
00:58:28j'ai été menacé en direct
00:58:30par Charlotte Dornelas
00:58:30vous voyez le sujet
00:58:31Plus de 7 millions
00:58:34et demi d'immigrés
00:58:35résident sur notre territoire
00:58:37selon les derniers chiffres
00:58:38de l'INSEE
00:58:39ils représentent désormais
00:58:40plus de 11%
00:58:41de la population
00:58:42un chiffre record
00:58:44et une tendance
00:58:45qui s'accélère
00:58:46On a enregistré
00:58:47en 2024
00:58:47sur la base
00:58:48du recensement de l'INSEE
00:58:49qui a été rendu public
00:58:50la plus forte hausse
00:58:51de la population immigrée
00:58:52jamais constatée
00:58:54sur une seule année
00:58:54elle a augmenté
00:58:55de 434 000 personnes
00:58:56on voit qu'il y a
00:58:57un phénomène
00:58:58d'emballement migratoire
00:58:58qui est vraiment très fort
00:58:59une hausse
00:59:01de 434 000 personnes
00:59:02à titre de comparaison
00:59:04c'est autant
00:59:05que sur les 3 années
00:59:06précédentes cumulées
00:59:06Parmi ces immigrés
00:59:08une grande majorité
00:59:09sont des étrangers
00:59:10nés en dehors
00:59:10de nos frontières
00:59:11seules 900 000 personnes
00:59:13sont nées en France
00:59:14principalement des mineurs
00:59:15qui ont gardé
00:59:16la nationalité
00:59:16de l'un de leurs deux parents
00:59:17A l'inverse
00:59:19certains étrangers
00:59:19ont fait le choix
00:59:20de la naturalisation
00:59:21en 2024
00:59:22ils étaient un peu plus
00:59:23de 2,5 millions de personnes
00:59:25des immigrés
00:59:26qui proviennent
00:59:27principalement
00:59:28du continent africain
00:59:29On a une spécificité
00:59:30structurelle
00:59:31de longue date
00:59:31en France
00:59:32qui est que
00:59:32nous avons l'immigration
00:59:34la plus africaine d'Europe
00:59:35on a environ
00:59:35la moitié des immigrés
00:59:36en France
00:59:37qui sont nés
00:59:38sur le continent africain
00:59:39soit au Maghreb
00:59:40soit en Afrique subsaharienne
00:59:41mais ce phénomène
00:59:43de surreprésentation
00:59:44on se rend compte
00:59:45qu'il s'amplifie
00:59:45avec l'augmentation
00:59:47récente de la population
00:59:48immigrée
00:59:48c'est-à-dire que
00:59:48sur la hausse
00:59:49de 434 000 personnes
00:59:51dont nous parlions
00:59:51près de 70%
00:59:53de cette hausse
00:59:54est liée
00:59:55à des immigrés
00:59:56nés en Afrique
00:59:57Avec le temps
00:59:58la nationalité
00:59:58des étrangers
00:59:59a sensiblement évolué
01:00:00en 1968
01:00:02près de 3 étrangers
01:00:03sur 4 en France
01:00:04possédaient la nationalité
01:00:05d'un pays européen
01:00:07Et Nicolas
01:00:09Monti
01:00:09ce qui est très important
01:00:10c'est que vous avez
01:00:11des pays en Europe
01:00:12qui ont fait le choix
01:00:13de changer leur politique
01:00:14migratoire
01:00:15J'en veux pour preuve
01:00:16la politique migratoire
01:00:17depuis 2015
01:00:18par exemple
01:00:18du Danemark
01:00:19Danemark
01:00:20gouvernement social-démocrate
01:00:22et on voit
01:00:23qu'en 10 ans
01:00:23le Danemark
01:00:24a changé totalement
01:00:25de politique migratoire
01:00:27à tel point
01:00:27qu'ils ont réduit
01:00:28drastiquement
01:00:29le nombre
01:00:29par exemple
01:00:30de demandeurs d'asile
01:00:31quand nous
01:00:31en France
01:00:32ça explose
01:00:33et ce problème-là
01:00:34c'est un problème
01:00:35qui est essentiel
01:00:36pour notre pays
01:00:36qui est oublié
01:00:37depuis plusieurs semaines
01:00:38bien sûr
01:00:38voire plusieurs années
01:00:39bien sûr
01:00:39Absolument
01:00:40la comparaison
01:00:41avec le Danemark
01:00:42que vous donnez
01:00:42est très frappante
01:00:43parce que sur une décennie
01:00:44le Danemark
01:00:45a réussi à faire baisser
01:00:46de 85%
01:00:47le nombre annuel
01:00:48de demandeurs d'asile
01:00:49qu'il reçoit
01:00:49sur son territoire
01:00:50pendant que dans le même temps
01:00:51ce nombre augmentait
01:00:52de 120% en France
01:00:53et plus largement
01:00:54le Danemark
01:00:55a été précurseur
01:00:56mais depuis plusieurs mois
01:00:57ce sont les principaux
01:00:59pays d'Europe
01:00:59qui sont engagés
01:01:00dans une démarche
01:01:01de fermeture
01:01:02relative
01:01:03de restrictions
01:01:03sur certains types
01:01:04d'immigration
01:01:04c'est le cas par exemple
01:01:06sur l'accueil
01:01:07des demandeurs d'asile
01:01:07et de leurs familles
01:01:08pendant ce temps-là
01:01:09sur les 7 premiers mois
01:01:10de l'année
01:01:10la France est devenue
01:01:11le principal pays
01:01:12d'enregistrement
01:01:13des demandes d'asile
01:01:13en Europe
01:01:14pour ce qui est
01:01:15de l'immigration
01:01:15en général
01:01:16l'an dernier
01:01:17pour la première fois
01:01:18depuis le Covid
01:01:18le nombre de nouveaux
01:01:20titres de séjour
01:01:20accordés en Europe
01:01:21a baissé de 8%
01:01:22il a continué
01:01:23à augmenter en France
01:01:24et ça c'est notamment
01:01:25dû à notre inertie politique
01:01:26c'est-à-dire que
01:01:27pendant que nos voisins
01:01:28prennent des décisions
01:01:28le chaos institutionnel
01:01:30l'absence de majorité
01:01:31au Parlement
01:01:31nous empêche
01:01:32d'avancer sur ces sujets
01:01:33et je me tourne vers vous
01:01:34Charlotte Dornelas
01:01:35parce qu'il y a eu aussi
01:01:35le récit médiatique
01:01:36cette semaine
01:01:37qui en a été fait
01:01:37de ces chiffres de l'Étse
01:01:38en disant
01:01:39les fachos d'extrême droite
01:01:41regardez les chiffres
01:01:43de l'immigration
01:01:43ne sont pas si inquiétants
01:01:45que ça
01:01:45ou du moins
01:01:45il n'y a pas
01:01:45cette fameuse
01:01:46submersion migratoire
01:01:48qui est présentée
01:01:49alors que
01:01:50quand vous regardez
01:01:51l'évolution
01:01:52vous voyez bien
01:01:52qu'il y a
01:01:53un aspect quasi exponentiel
01:01:55entre 2000 et aujourd'hui
01:01:56entre 80 et aujourd'hui
01:01:57en 40 ans
01:01:58la société française
01:01:59a été bouleversée
01:02:01par ces flux migratoires
01:02:03Oui puisque vous savez
01:02:04comment fonctionnent les choses
01:02:05il y a une étude de l'INSEE
01:02:06dans laquelle il y a
01:02:07beaucoup d'informations
01:02:08il y a une dépêche AFP
01:02:09sur l'étude de l'INSEE
01:02:10sur laquelle il y a
01:02:11beaucoup moins d'informations
01:02:12et il y a des articles
01:02:13faits à partir de la dépêche
01:02:14et assez peu de gens
01:02:15a priori
01:02:15qui ont lu
01:02:16l'étude de l'INSEE
01:02:19avant de faire les papiers
01:02:20donc résultat
01:02:21dans la dépêche
01:02:21qu'est-ce qui ressort
01:02:22c'est moins
01:02:24le chiffre d'étrangers
01:02:25en France
01:02:26que la citation
01:02:27du rapport de l'INSEE
01:02:28disant que c'est
01:02:29une proportion
01:02:30inférieure
01:02:31à la moyenne européenne
01:02:32c'est cette phrase
01:02:33qui ressort
01:02:33dans absolument
01:02:34tous les papiers
01:02:35qui vient de la dépêche AFP
01:02:36et partons de là
01:02:38vous avez en effet
01:02:39des commentaires
01:02:40alors j'ai vu
01:02:41les titres des papiers
01:02:42c'était les vrais chiffres
01:02:43de l'immigration
01:02:43il y aura peut-être
01:02:46un reportage
01:02:47sur le service public
01:02:48la fabrique du mensonge
01:02:49on ne sait jamais
01:02:50loin des fantasmes
01:02:51la réalité de l'immigration
01:02:53sauf qu'en effet
01:02:54il y a d'abord
01:02:55un
01:02:55l'évolution
01:02:56n'est absolument pas
01:02:57notée dans les papiers
01:03:00l'évolution de l'immigration
01:03:00l'évolution des chiffres
01:03:02deuxièmement
01:03:03le changement de nature
01:03:04de cette immigration
01:03:05n'est absolument pas noté
01:03:06dans les papiers non plus
01:03:07or il est très clairement
01:03:08expliqué
01:03:09dans le rapport
01:03:10dans l'étude de l'INSEE
01:03:11et troisièmement
01:03:12il n'explique pas
01:03:13la différence
01:03:14dans les études
01:03:16et même dans les statistiques
01:03:17de l'INSEE
01:03:17entre les immigrés
01:03:19donc entre le phénomène
01:03:20migratoire
01:03:21et le nombre d'étrangers
01:03:22à un moment M
01:03:23c'est-à-dire maintenant
01:03:24ce que pourtant
01:03:25l'INSEE explique
01:03:26dans son étude
01:03:27elle écrit même
01:03:28noir sur blanc
01:03:29l'INSEE
01:03:30que cette différence
01:03:31entre les deux
01:03:32a pu provoquer
01:03:33une incompréhension
01:03:34de la lecture
01:03:35du phénomène migratoire
01:03:37sur ces dernières années
01:03:37donc il y a oui
01:03:38clairement une manipulation
01:03:39par défaut de travail
01:03:41au minimum
01:03:42ou par idéologie
01:03:44initialement par idéologie
01:03:46et pour les autres
01:03:47Nicolas Pouvromont
01:03:47qui vous souhaiterait réagir
01:03:48oui c'est certain
01:03:49qu'il y a vraiment
01:03:49deux angles morts
01:03:50dans les commentaires
01:03:51autour de ces données
01:03:51de l'INSEE
01:03:52le premier c'est effectivement
01:03:53le voile pudique
01:03:54jeté sur la dynamique
01:03:56sur l'augmentation
01:03:56record sur un an
01:03:57c'est 4 fois
01:03:58la moyenne annuelle
01:03:59d'augmentation
01:03:59qu'on constatait
01:04:00dans les années 2000
01:04:01c'est 25 fois
01:04:02la moyenne annuelle
01:04:03d'augmentation
01:04:03qu'on avait
01:04:03dans les années 90
01:04:04donc on voit
01:04:05que l'emballement migratoire
01:04:06est dans une dynamique
01:04:07qui est radicalement
01:04:08hors de contrôle
01:04:08et le deuxième aspect
01:04:10Charlotte l'a évoqué
01:04:10c'est l'utilisation
01:04:12exclusive
01:04:12de la notion
01:04:14d'étranger
01:04:14plutôt que de celle
01:04:15d'immigrer
01:04:15or évidemment
01:04:16il y a plusieurs
01:04:17écueils en la matière
01:04:18le premier
01:04:19qui n'est pas négligeable
01:04:20c'est que depuis l'an 2000
01:04:213 millions de personnes
01:04:22ont acquis
01:04:23la nationalité française
01:04:24donc effectivement
01:04:25ça fait fondre
01:04:25mécaniquement
01:04:26à la fois la part
01:04:28et le nombre
01:04:28des étrangers
01:04:29recensés
01:04:30dans la population
01:04:31de la France
01:04:32l'autre angle mort
01:04:33c'est que dans ces étrangers
01:04:34on en a
01:04:35environ 15%
01:04:37qui sont nés en France
01:04:38qui pour la plupart
01:04:39sont des mineurs
01:04:40qui deviendront
01:04:40automatiquement français
01:04:42à leurs 18 ans
01:04:42sous le régime du droit du sol
01:04:44pour la plupart d'entre eux
01:04:44et puis le troisième angle mort
01:04:46c'est effectivement
01:04:46par rapport à nos voisins
01:04:47la différence majeure
01:04:48d'origine géographique
01:04:49dans les articles
01:04:50il y a aussi des comparaisons
01:04:51avec les pays limitrophes
01:04:52par exemple la Suisse
01:04:52oui effectivement
01:04:53la Suisse a 25% d'étrangers
01:04:55mais qui sont à 80% des Européens
01:04:57et c'est essentiel
01:04:57de rappeler ça
01:04:58mais quand on voit
01:04:59que ça a augmenté
01:05:00vous dites
01:05:00x 25 depuis 1980
01:05:02comment ne pas imaginer
01:05:04que ça puisse bouleverser
01:05:05en quelque sorte
01:05:06ça ne puisse pas bouleverser
01:05:07une société
01:05:08surtout que avant
01:05:10c'était une immigration
01:05:11européenne
01:05:12et aujourd'hui
01:05:13c'est une immigration
01:05:15extra-européenne
01:05:16majoritairement
01:05:17donc vous venez avec des codes
01:05:18une culture
01:05:19des traditions
01:05:19qui sont complètement différentes
01:05:21et l'assimilation
01:05:22n'est bien plus difficile
01:05:24dans ces cas-là
01:05:25elle est même rejetée
01:05:26et elle est même rejetée
01:05:27vous avez raison
01:05:27quand on se pose la question
01:05:29est-ce que ça doit être
01:05:30une priorité
01:05:31aujourd'hui
01:05:32pour réduire les flux
01:05:34contrôler cette immigration
01:05:35quelles devraient être
01:05:36les trois mesures
01:05:39à prendre
01:05:39à l'instant T
01:05:40qu'on pourrait faire
01:05:41malgré la soumission
01:05:42à Bruxelles
01:05:43effectivement
01:05:44je pense qu'il y a toujours
01:05:45d'autant d'actions
01:05:45ce qui peut être fait
01:05:46à l'instant T
01:05:46et ce qui nécessite
01:05:47de changer le cadre
01:05:48constitutionnel et européen
01:05:49qu'il faudra bien moduler
01:05:50si on veut traiter
01:05:51les grandes masses
01:05:51de l'immigration
01:05:52l'immigration familiale
01:05:53le droit d'asile
01:05:53je dirais qu'il y a
01:05:54trois grands volets
01:05:55d'abord réduire
01:05:57significativement
01:05:58l'attractivité sociale
01:05:59différentielle de la France
01:06:00la France qui est
01:06:01le seul pays en Europe
01:06:02à prévoir un droit
01:06:03inconditionnel à l'hébergement
01:06:04pour les étrangers
01:06:05en situation irrégulière
01:06:06le seul pays d'Europe
01:06:07à prendre en charge
01:06:08très largement
01:06:09intégralement les soins
01:06:10on en parle souvent
01:06:10et à juste titre
01:06:11le deuxième aspect
01:06:12c'est notre politique
01:06:14d'accord bilatéraux
01:06:15avec un certain nombre
01:06:16de pays sur lesquels
01:06:17nous sommes les seuls
01:06:18responsables
01:06:19ce n'est pas l'Union Européenne
01:06:20qui nous force
01:06:20à avoir un accord dérogatoire
01:06:22privilégié avec l'Algérie
01:06:23par exemple
01:06:23et le troisième aspect
01:06:25c'est une simple question
01:06:26logistique
01:06:27parmi les freins
01:06:27par exemple
01:06:28à l'éloignement des clandestins
01:06:29il y a le manque criant
01:06:30de places en centres
01:06:31de rétention administrative
01:06:32il y a chaque année
01:06:33140 000 OQTF
01:06:34qui sont émises
01:06:34pour 2000 places
01:06:35dans les centres
01:06:36de rétention administrative
01:06:36et je souhaite bon courage
01:06:37évidemment parce qu'il faut
01:06:39être positif
01:06:39à monsieur Lecornu
01:06:40qui aura dans son gouvernement
01:06:41des tendances de gauche
01:06:43qui ne partagent pas du tout
01:06:44les tendances de droite
01:06:45sur les questions
01:06:45de l'immigration
01:06:46les trois points
01:06:46que vous abordez
01:06:47ils sont en opposition
01:06:49je prends Olivier Faure
01:06:51et Laurent Wauquet
01:06:52sur cette question là
01:06:53donc je lui souhaite
01:06:55évidemment bon courage
01:06:56et pourvu que ça dure
01:06:57bien sûr
01:06:58parce qu'on pense
01:06:58à la stabilité
01:06:59et à la responsabilité
01:07:01les amis c'est fini
01:07:02de nos religions
01:07:02la stabilité
01:07:04la stabilité c'est aussi
01:07:05le temps d'antenne
01:07:06et si on déborde
01:07:07on casse des cubes
01:07:08il y avait un point important
01:07:10c'est pas grave
01:07:10et bien écoutez
01:07:11le point important
01:07:11on l'abordera une prochaine fois
01:07:13merci à tous les six
01:07:14c'était un plaisir
01:07:15d'être avec vous
01:07:16je vais remercier
01:07:16toutes les équipes en régie
01:07:17dans un instant
01:07:19c'est Brigitte Millot
01:07:20qui nous parlera
01:07:21des effets des écrans
01:07:22sur notre santé
01:07:23ce que l'on connait déjà
01:07:24et ce que l'on peut anticiper
01:07:26merci et bravo
01:07:27nous dit-elle
01:07:28et on l'embrasse
01:07:28bravo à elle également
01:07:29puisque chaque week-end
01:07:31ça fonctionne
01:07:31je vais vous inviter
01:07:32dans Brigitte Millot
01:07:33tous les deux là
01:07:33parce que je vous toussais beaucoup
01:07:34c'est le phénomène mimétique
01:07:36l'occasion
01:07:37aussi salue et tous
01:07:38les téléspectateurs
01:07:39qui sont toujours plus
01:07:40nombreux à nous regarder
01:07:41on a une téléspectatrice
01:07:42avertie
01:07:43elle a dix mois
01:07:44elle s'appelle Mimi
01:07:45et elle va célébrer
01:07:46son baptême ce matin
01:07:48c'est important le baptême
01:07:49elle va être baptisée
01:07:50ah bah oui c'est magnifique
01:07:51c'est magnifique
01:07:51devenir enfant de Dieu
01:07:52c'est pas rien
01:07:52et bien on l'embrasse
01:07:54chaleureusement
01:07:55et on embrasse toute sa famille
01:07:56il faut se poursuit
01:07:57sur CNews
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