- il y a 7 semaines
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00:00Europe 1 Soir, 19h-21h, Pierre de Villeneuve.
00:04Avec, pour m'accompagner jusqu'à 20h, Gilles-William-Golden-Dell.
00:07Bonsoir Maître, bonsoir Lultores, journaliste politique au Journal du Dimanche.
00:11Bonsoir Christian Estrosi.
00:12Bonsoir.
00:12Merci d'être avec nous maire de Nice, vice-président du parti Horizon, je le disais.
00:17Il y a un indice ce soir, c'est qu'Emmanuel Macron a reçu les présidents du Sénat et de l'Assemblée Nationale.
00:23Mais bon, vous à Horizon, par l'intermédiaire d'Edouard Philippe, qui est donc le chef à plumes en chef,
00:27a dit que ce qu'il fallait, c'était le départ d'Emmanuel Macron.
00:32Maintenant, pourquoi ?
00:33Alors d'abord, il l'a exprimé, nous l'avons exprimé,
00:37puisque c'est un choix que nous avons partagé autour d'Edouard Philippe et le bureau politique d'Horizon.
00:44On a, depuis cette erreur majeure de la dissolution de 2024,
00:50qui nous a plongé dans un chaos épouvantable,
00:53tout fait pour que ce chaos n'éclate pas
00:57et n'arrive pas au morcellement des partis tels qu'on les mesure depuis quelques jours.
01:04Je dirais même que, heure après heure, nous voyons ce morcellement sans qu'il s'est raté.
01:10Vous avez tout fait, mais c'est raté.
01:11Donc, nous arrivons à une situation où notre pays n'a pas de budget
01:15est sur le point de ne pas en avoir.
01:19Donc, nous avons tout fait pour, dans le socle commun,
01:23veiller à ce qu'il n'y ait pas de chaos,
01:26qu'on arrive à avoir un budget,
01:28on n'y arrive pas.
01:31Aujourd'hui, nous disons au président de la République,
01:35alors que le pays a besoin de réformes profondes, urgentes,
01:38vous imaginez attendre jusqu'à 2027,
01:42parce que nous n'aurions pas de budget,
01:43aujourd'hui, pour réformer la sécurité,
01:47la lutte contre le narcotrafic et le narco-banditisme,
01:52la réforme des retraites,
01:54les problèmes liés à la transition,
01:58la santé, l'éducation, etc.
02:01On ne peut pas se permettre d'attendre.
02:03On a besoin aujourd'hui de regagner des parts de souveraineté importantes dans notre pays.
02:07Donc, nous voulons une solution
02:10qui permette au président de dire,
02:13bon, je donne un calendrier,
02:15je veille à ce que, de manière technique,
02:17il y ait un budget,
02:19et en même temps, sur la base de ce calendrier,
02:22parce que la constitution qu'a voulu le général de Gaulle,
02:27c'est aussi une exigence de respect de l'intérêt général,
02:32conduise à ma démission.
02:33Il y a le fond et la forme, Christian Estrosi.
02:35Vous-même, vous avez, à un moment donné,
02:37quitté la famille politique des Républicains
02:39pour aller auprès d'Emmanuel Macron.
02:42Qu'est-ce que...
02:42Il y a le fond et la forme.
02:43Édouard Philippe l'annonce sur une radio, ce matin,
02:46le fait que, effectivement,
02:48Sire, nous sommes désolés,
02:49nous avons tout fait pour vous préserver,
02:51mais là, il est temps de partir.
02:53Pourquoi ne pas lui dire directement ?
02:56Pourquoi le faire par médias interposés ?
02:58Il n'écoute pas Emmanuel Macron ?
03:00Je ne vais pas rentrer dans tout ça,
03:03parce que tout ça, c'est des symptômes.
03:05Ce n'est pas le fond du problème.
03:08Je ne suis pas sûr, mais...
03:09Non, non, non.
03:09Tout ça, ce sont les symptômes
03:11qui découlent de toutes les erreurs
03:13qu'a pu commettre Emmanuel Macron
03:15depuis la dissolution
03:16et même un peu avant la dissolution.
03:18Donc, ça veut dire qu'il n'écoute plus...
03:19Est-ce que j'ai quitté les LR ?
03:20Je n'ai pas quitté les LR
03:21de mon plein gré.
03:24Je vous rappelle que c'est un certain,
03:27aujourd'hui, président de l'UDR
03:29qui a voulu assassiner sa famille politique,
03:33ma famille politique,
03:34pour embarquer tout le monde
03:37au Rassemblement National,
03:39qui a veillé à ce que je quitte les LR.
03:41Je suis RPR, je suis UMP,
03:43et j'ai été fondateur des Républicains
03:49avec Nicolas Sarkozy.
03:51Voilà, on a dénaturé
03:52l'histoire de ma famille politique.
03:55Aujourd'hui, je suis heureux
03:57au moins d'une chose,
03:58c'est que la manière
03:59dont nous avons travaillé
04:00avec les LR,
04:02avec Bruno Retailleau notamment,
04:04depuis à peu près un an,
04:06nous a permis, aujourd'hui,
04:08entre Edouard Philippe et Bruno Retailleau,
04:09de nous retrouver
04:13dans ce gaullisme.
04:14Pardonnez-moi,
04:15avec le respect que je vous dois,
04:16je vous parle du président de la République,
04:17je ne vous parle pas de vous.
04:19Il n'écoute pas le président de la République
04:21quand on lui parle
04:22ou quand on essaye de lui parler ?
04:24Expliquez-nous,
04:24expliquez aux éditeurs d'Europe 1
04:26qui sont très nombreux à cette heure-ci,
04:28comment ça se passe,
04:29le dialogue avec le président de la République,
04:31malgré toutes les erreurs qu'il a faites.
04:32Je ne suis pas là pour rentrer
04:34dans ces histoires de personnes.
04:37Naturellement, je fais partie
04:38de ceux qui ont quelquefois
04:40eu l'opportunité d'expliquer des choses
04:41au président de la République.
04:43dont il n'a jamais tenu compte.
04:47Eh bien voilà,
04:48c'est une information.
04:49Mais le problème n'est pas là.
04:51Ah, quand même.
04:51C'est quand même notre pays.
04:52Un président qui n'écoute pas.
04:53Notre problème, c'est la France, pardon.
04:55Oui, c'est lié.
04:56Je suis comme des millions de Français
04:58aujourd'hui épuisés,
05:00concernés,
05:01tristes de voir l'état
05:03de mon pays
05:04qui se dégrade
05:05presque d'heure en heure.
05:07aujourd'hui, nous sommes
05:09menacés par l'effondrement
05:12des marchés.
05:13Nous voyons
05:14la bourse qui s'écroule.
05:16Nous voyons...
05:16Ça va un peu mieux aujourd'hui,
05:17mais hier, c'était le quata.
05:18Les taux d'intérêt
05:19qui ne cessent de monter
05:20et les Français
05:22qui sont au cœur
05:23d'une inquiétude majeure.
05:25Jules Torez,
05:26M. Estroglis,
05:26est-ce que vous ne croyez pas
05:28que vous-même,
05:29vous n'avez pas quitté
05:30les Républicains en 2024,
05:32vous avez quitté les Républicains
05:32en mai 2021
05:33pour créer une plateforme
05:35appelée
05:36la France audacieuse
05:37avec Hubert Falco
05:38et Renaud Muselier
05:39pour préparer
05:40la campagne présidentielle
05:41d'Emmanuel Macron en 2022 ?
05:42Est-ce que vous ne considérez pas
05:43que vous-même,
05:44Édouard Philippe,
05:44qui a été Premier ministre
05:45d'Emmanuel Macron,
05:46avait une part de responsabilité majeure
05:48dans ce qui est en train
05:49d'arriver aujourd'hui ?
05:50C'est-à-dire que vous avez fait
05:52une pleine confiance
05:52à un président de la République
05:54qui a cassé la machine ?
05:56J'ai accordé à Emmanuel Macron
05:58et je n'en ai pas honte,
06:00bien au contraire,
06:02lorsqu'il a fait des réformes
06:04qui, en matière libérale,
06:06en matière d'économie de marché,
06:08en matière d'offres
06:09sur la baisse de la fiscalité
06:12des entreprises
06:13et autres,
06:14sur la période,
06:16je dirais,
06:172017-2021-2022,
06:20a été une gouvernance
06:23dans laquelle je me suis reconnu.
06:26Et en tant que maire
06:27d'une grande ville de France,
06:29je ne vais pas dire aujourd'hui
06:34que pendant cette période,
06:36ma ville n'a pas non plus
06:37été aidée sur des projets majeurs.
06:40Je suis un maire,
06:40je ne suis pas un parlementaire.
06:42J'ai d'abord à apporter
06:43du bien-être à ma population
06:45sur ces grandes infrastructures,
06:48hôpitaux,
06:49grand total de police,
06:51vidéosurveillance,
06:52sécurité,
06:53et sur tous ces sujets.
06:55Et puis en 2022,
06:56pardon,
06:57il y a un retournement
06:59total de politique
07:00dans laquelle nous ne nous reconnaissons plus
07:02et à partir de là,
07:04les choses deviennent plus compliquées.
07:07C'est intéressant.
07:07C'est sur le deuxième quinquennat.
07:08Ça fait au moins depuis trois ans
07:11que vous voyez cela.
07:13Naturellement que je vois cela.
07:14Vous vous rendez compte
07:15qu'aujourd'hui,
07:16nous avons une situation
07:17de quasi-faillite
07:19de notre pays
07:20où sur certains sujets
07:24structurants de ma ville
07:26dont la maîtrise ouvrage
07:27doit être assurée par l'État,
07:29je suis obligé de faire des avances
07:30parce que l'État français
07:32n'est pas en mesure
07:34de faire face
07:35au financement
07:38des chantiers
07:39et des projets.
07:41Et c'est moi
07:41qui suis obligé
07:42de m'y substituer
07:43et de devenir
07:44le créancier de l'État.
07:46Vous voyez un peu
07:47l'État dans lequel
07:48nous nous trouvons.
07:49Nous sommes à la veille
07:50avec tous les maires de France
07:52de devoir préparer
07:53nos budgets pour 2026
07:55et nous n'avons
07:56aucune donnée
07:57qui nous permette
07:58de la part de l'État
07:59de pouvoir établir
08:00alors que nous sommes
08:01les derniers pôles de stabilité
08:02dans notre pays
08:03où nous sommes encore
08:04capables de protéger
08:05les Françaises et les Français.
08:06Et en plus vous avez
08:06des municipales
08:07qui arrivent au galop
08:08qui seront peut-être
08:08télescopées par une dissolution
08:10et donc des législatives.
08:11Monsieur Goldnadel ?
08:12Non mais alors
08:13d'abord je ne veux pas du tout
08:14instruire un procès
08:15en responsabilité
08:16à notre invité
08:17mais je voudrais
08:19entamer
08:20une sorte
08:21de discussion
08:23psychologique.
08:24Moi
08:25Monsieur Macron
08:26ne m'a jamais inspiré
08:27je vous le dis franchement
08:28la moindre confiance
08:29pour des raisons
08:30presque psychologiques.
08:31Aujourd'hui
08:32il y a un problème
08:32de légalité
08:33s'il ne veut pas partir
08:35il ne peut pas partir
08:36et on se garderait bien
08:39de l'obliger à partir.
08:40Est-ce que vous pensez
08:41que sur le plan psychologique
08:42le fait
08:43de l'inviter
08:44à partir
08:46peut déclencher
08:47chez lui
08:48un début de réflexion
08:50peut-être
08:50voir que
08:51de toute manière
08:52il n'aura plus
08:52aucune satisfaction
08:53narcissique
08:54à rester là où il est
08:55est-ce que ça sert
08:56à quelque chose ?
08:57Nous avons un positionnement
08:59aujourd'hui
09:00vous savez moi
09:00je suis un homme libre
09:01c'est ma force
09:03vous me dites
09:03LR
09:04machin
09:04tout ça
09:05c'est encore une fois
09:06des choses
09:08qui insupportent
09:09les françaises
09:10et les français
09:10quand ils voient le spectacle
09:11qui est offert
09:12par les partis politiques
09:14aujourd'hui.
09:15Donc l'homme libre
09:16que je suis
09:16qui a choisi
09:17de soutenir
09:19le président
09:20de la république
09:21qui en 2017
09:22ou en 2018
09:23faisait des réformes
09:25économiques
09:26qui allaient dans un sens
09:27où tout le patronat
09:29aujourd'hui reconnaît
09:29qu'à cette époque-là
09:30les réformes ont été bonnes
09:32et bien je l'ai soutenu
09:34lorsque nous sommes arrivés
09:36sur une phase
09:37où nous n'avions plus
09:38des réformes
09:39qui allaient dans le sens
09:40de l'homme de droite
09:41que je suis
09:42du gaulliste
09:43que je suis
09:43social et libéral
09:45à la fois
09:46et bien naturellement
09:47j'ai commencé
09:48à ne plus me reconnaître
09:49dans cette politique
09:50je suis dans la droite ligne
09:52de ce que j'ai toujours été
09:53au RPR
09:54à l'UMP
09:54au LR
09:55et aujourd'hui
09:56avec Horizon
09:57que j'ai bâti
09:58avec Edouard Philippe
09:59où nous nous inscrivons
10:00dans cette lignée
10:01du gaullisme social
10:02et libéral
10:03et même une part
10:04de souverainisme
10:05parce que vous savez
10:06que je ministre
10:08ma ville aujourd'hui
10:09avec la main droite
10:10extrêmement ferme
10:12en matière de sécurité
10:13et d'autorité
10:14et en même temps
10:15la main gauche
10:16assez ouverte
10:17en matière
10:18d'accompagnement
10:19de mes entreprises
10:20du pouvoir d'achat
10:21des salariés
10:22de l'accompagnement
10:24social
10:25que nous avons
10:27à apporter
10:28à ceux
10:28qui sont
10:30notamment
10:31pour nos plus âgés
10:32et nos plus anciens
10:33dans des situations
10:34extrêmement précaires
10:35ce juste équilibre
10:37que j'ai toujours défendu
10:38Christian Estrosi
10:39est l'invité politique
10:40d'Europe 1 Soir
10:40on revient dans un instant
10:41à tout de suite
10:42Europe 1 Soir
10:4319h 21h
10:45Pierre de Villeneuve
10:46toujours avec
10:47Gilles William
10:47Goldnadel
10:48Jules Thorez
10:49du JDD
10:49notre invité
10:50Christian Estrosi
10:51maire de Nice
10:51vice-président
10:52d'Horizon
10:53Jules Thorez
10:53M. Estrosi
10:55on est en train de voir
10:55quand même
10:56avec cette séquence politique
10:57la disparition totale
10:59du macronisme
10:59et à ce titre là
11:00la position
11:01d'Edouard Philippe
11:02de ce matin
11:02de demander
11:03une élection présidentielle
11:04anticipée
11:05l'illustre parfaitement
11:06on assiste à une séquence
11:07de clarification
11:08et on voit même
11:10que la droite
11:10Roger Carucci par exemple
11:12qui vous dit aujourd'hui
11:13que dans le cadre
11:14d'une dissolution
11:14et d'élections législatives
11:15il faudrait faire barrage
11:17à la France Insoumise
11:17même avec un bulletin RN
11:19sans état d'âme
11:21ce matin Bruno Retailleau
11:22dit chez Sonia Mabrouk
11:23sur Europe 1 Essay News
11:24qu'il faut faire barrage
11:26au PS
11:26absolument
11:27face à un candidat
11:28RN-UDR
11:29quelle est la position
11:31d'horizon
11:32dans une telle configuration ?
11:34justement
11:34notre position
11:35pour ne pas être
11:36confronté
11:36à ce choix
11:37c'est aujourd'hui
11:39la démission
11:41du président
11:42de la République
11:42parce que
11:43la démission
11:44et oui
11:44écoutez
11:45la pire des choses
11:46serait une dissolution
11:47parce qu'une dissolution
11:48ça nous conduirait à quoi ?
11:50à trois blocs ?
11:51vous savez très bien
11:52pourquoi est-ce que tout le monde
11:54dit ça ?
11:55en tout cas
11:55pourquoi est-ce que tout le monde
11:56dit ça ?
11:57ici c'est pas tout le monde
11:58que vous vous adressez
11:59c'est à moi
11:59et à mon intime conviction
12:01selon laquelle
12:02nous n'aurions
12:02aucune majorité absolue
12:04à partir du moment
12:05où une dissolution
12:07nous entraîne
12:07de nouveau
12:08vers la situation
12:10que nous connaissons
12:10aujourd'hui
12:11eh bien
12:13mais le four républicain
12:14ne marchera pas
12:15de la même façon
12:15aujourd'hui
12:15il n'y a qu'un intérêt
12:17c'est celui de la France
12:19c'est celui des français
12:21qui n'en peuvent plus
12:22qui sont exaspérés
12:23de voir le spectacle
12:24que les partis
12:25et les hommes politiques
12:26offrent dans ce pays
12:28mais on est tous exaspérés
12:28monsieur Estrosi
12:29et on fait partie des français
12:31et moi
12:32qui suis maire d'une grande ville
12:33j'en peux plus
12:34de ne pas avoir
12:35la police
12:37qui lorsqu'elle interpelle
12:39ou lorsqu'elle se fait insulter
12:41ne voit pas
12:43mais ça répond pas
12:44à nos questions
12:44Christian Estrosi
12:45vous savez très bien
12:46que aujourd'hui
12:47s'il y a des élections législatives
12:49qui ne sont pas ramenées
12:50s'il y a des législatives
12:51il n'y aura pas de front républicain
12:52comme il y a eu la dernière fois
12:53ça ne marchera pas
12:54et le bloc central disparaîtrait
12:55les français se sont prononcés
12:56dans plusieurs sondages
12:57moi je vous dis
12:59que nous devons éviter
13:00d'avoir une
13:00on n'aura pas les mêmes
13:01trois couloirs de nage
13:02qu'on a aujourd'hui
13:03une dissolution
13:03de l'Assemblée nationale
13:05nous conduirait
13:06aujourd'hui
13:07à une situation
13:09intenable
13:09parce que nous serions
13:10exactement dans
13:11les mêmes fractures
13:12et nous n'aurions
13:14aucune majorité absolue
13:16voilà pourquoi
13:16J. William
13:18Sincèrement
13:19parlons cash
13:21dans l'exemple
13:22qui vous est donné
13:23en quoi ça vous gêne
13:26je vous parle au premier degré
13:29je ne suis pas
13:29un grand stratège
13:31en quoi ça vous gêne
13:32de dire aujourd'hui
13:34maintenant
13:35qu'il n'est plus question
13:37de favoriser
13:39d'une quelconque manière
13:41le parti antisémite
13:44en quoi c'est gênant
13:46le parti antisémite
13:49je parle du
13:50je parle du
13:50de la France insoumise
13:52entre un candidat
13:54de la France insoumise
13:55vous me dites ça
13:55moi
13:55je vous pose la question
13:57laissez lui poser la question
13:59non mais je vous pose la question
14:00on vous donne le choix monsieur
14:01entre la France insoumise
14:04et le rassemblement national
14:05vous faites quoi ?
14:07mais elle n'est pas compliquée
14:08ma question
14:08je veux que LFI
14:11soit exclue
14:12de la vie politique française
14:13purement et simplement
14:14je l'ai suffisamment dit
14:17aujourd'hui
14:17les propos de monsieur Mélenchon
14:20sa posture
14:21comme celle de madame Rima Hassan
14:24aurait dû conduire
14:25à ce que des procédures
14:26soient engagées pour eux
14:27contre eux
14:28là où ils sont engagés
14:30contre d'autres
14:30qui sont traduits
14:31devant des tribunaux
14:32pour antisémitisme
14:34pour racisme
14:35pour insultes
14:37tout simplement
14:38aux valeurs de la république
14:40et ils ne devraient plus
14:42appartenir
14:43à ce qui constitue
14:45aujourd'hui
14:45des représentants
14:46de la nation
14:47mais vous répondez pas
14:48je suis très clair
14:48Christian Estrosi
14:49imaginez en 27
14:50il y a un deuxième tour
14:51Mélenchon, Le Pen
14:52vous votez pour qui ?
14:54nous n'aurons pas
14:55de deuxième tour
14:56je sais
14:57il n'y a rien d'évident
14:58en politique
14:58et vous le savez
14:59mieux que moi
15:00s'il y a un deuxième tour
15:02Mélenchon, Le Pen
15:03vous votez pour qui ?
15:04jamais pour Mélenchon
15:05d'accord
15:06mais pardon
15:07nous allons nous battre
15:09pour ne pas avoir
15:10aussi
15:11tout le volet de gauche
15:14du rassemblement national
15:16tout le volet de gauche
15:18sur les 35 heures
15:19sur les retraites
15:21où nous avons une position
15:23diamétralement opposée
15:24vous vous rendez compte
15:24l'Allemagne est en train
15:25de proposer
15:26qu'on passe les retraites
15:27de 67 à 69 ans
15:30donc vous votez
15:31ni l'un ni l'autre
15:31on a des désaccords
15:34profonds
15:35on comprend que vous n'allez pas
15:37vous ne voteriez pas
15:39en 100 ans
15:39on a compris
15:40idéologique
15:41mais si vous devez choisir
15:42vous ne m'entraînerez pas
15:45sur ce terrain
15:46aujourd'hui je vous dis
15:48que nous avons besoin
15:49d'avoir une élection
15:50présidentielle
15:51qui nous permettent
15:52de dégager derrière
15:53une majorité présidentielle
15:55qui nous permettent
15:57de faire les réformes
15:57dont notre pays a besoin
15:58et les réformes
16:00dont notre pays a besoin
16:01ne sont proposées
16:01ni par LFI
16:02ni par le RN
16:04vous êtes un homme de droite
16:05oui je suis un homme de droite
16:07et je veux que la droite
16:08vous avez fondé
16:09le parti Les Républicains
16:10vous avez dit tout à l'heure
16:11avec Nicolas Sarkozy
16:12Nicolas Sarkozy
16:12a donné une grande interview
16:14au Figaro il n'y a pas très longtemps
16:15où il disait que
16:16oui le RN
16:17est dans l'arc républicain
16:19est-ce que ça change
16:21quand même quelque chose
16:22mais moi je vais vous poser
16:23une question
16:23vous êtes pour
16:24je ne suis pas responsable politique
16:25vous êtes pour la taxe du QMAT
16:26je ne suis pas responsable
16:27vous êtes pour la taxe du QMAT
16:28non mais pardon monsieur Estrosi
16:30mais lors des dernières élections
16:31législatives
16:31Horizon s'est retiré
16:32pour faire élire
16:33des députés de la France insoumise
16:34je ne veux pas
16:35je ne veux pas voir mon pays
16:37plonger économiquement
16:39là où il a besoin
16:40de retrouver
16:40des parts de souveraineté
16:42retrouver
16:43une grande politique
16:45d'innovation industrielle
16:46pour moi qui étais
16:47ministre de l'industrie
16:48pendant la crise du QMAT
16:50est-ce que Marine Le Pen
16:52ou Jordan Bardella
16:52vous parle de la taxe du QMAT
16:53oui je vous signale
16:55que lors de la commission
16:57des finances
16:57ils ont laissé passer
16:59la taxe du QMAT
17:00ils ont laissé passer
17:01à la commission des finances
17:02très clairement
17:03c'est à dire qu'à l'extérieur
17:05ils disent qu'ils ne sont pas pour
17:06et quand ils sont au parlement
17:07ils la laissent passer
17:09vous pouvez parfaitement considérer
17:11que le RN
17:12a une politique quasi socialiste
17:14on est d'accord
17:15mais vous pourriez dire
17:16qu'entre les deux
17:17la mort dans l'âme
17:18vous voteriez pour le RN
17:21par rapport aux insoumis
17:22pour bloquer les insoumis
17:23pour bloquer le parti anti-sénite
17:25comme le disait Louis
17:26quand ce choix
17:27est celui-là
17:28le maire d'une grande ville
17:30que je suis
17:30oui
17:30d'accord
17:31considère aussi
17:34qu'on n'a pas
17:35à se jeter
17:36à pieds joints
17:37sur la première question
17:39qui vous est posée
17:40de cette manière
17:41j'ai 30 ans
17:43de vie publique
17:43derrière moi
17:44et j'ai toujours essayé
17:46de convaincre
17:47et j'ai toujours convaincu
17:48à toutes les élections
17:49que j'ai eu à affronter
17:52que ce soit des cantonales
17:53que ce soit des municipales
17:54que ce soit des régionales
17:56que ce soit des législatives
17:57j'ai toujours réussi
17:59à convaincre
18:00y compris dans des positions
18:03extrêmement difficiles
18:04et notamment face à Marion Maréchal Le Pen
18:06lorsque j'ai gagné ma région
18:08en 2015
18:09avec le soutien de toute la gauche
18:10donc aujourd'hui
18:11je dis les choses
18:12très clairement
18:13la force de l'homme politique engagé
18:17c'est de savoir convaincre
18:19et je pense que
18:21aux côtés d'Edouard Philippe
18:22nous avons aujourd'hui
18:24sans doute avec des partenariats
18:26très forts que nous avons construits
18:28dans ce socle commun
18:29dans nos relations
18:30avec Bruno Retailleau
18:32par exemple
18:32la capacité
18:34à apporter
18:35un président
18:36de droite
18:37affirmé
18:38à notre pays
18:38à ne pas être confronté
18:40à ce que vous proposez
18:41voilà
18:42je laisse
18:42mais est-ce que vous n'avez pas l'impression
18:44justement que
18:44peut-être que
18:45ce grand moment de clarification
18:46qu'on est en train de vivre
18:47en ayant cette posture-là
18:49en refusant de répondre
18:50à ces questions
18:51vous allez le rater
18:52ce train
18:53parce qu'en 2024
18:54les candidats à horizon
18:55se sont retirés
18:56pour faire élire
18:57des candidats de la France insoumise
18:59Alma Dufour
18:59a été élue
19:00parce que le candidat horizon
19:01s'est retiré
19:02comment vous voulez nous dire
19:03aujourd'hui
19:04que LFI
19:05est la principale menace
19:06quand votre parti
19:07a contribué
19:09au fait qu'il y ait
19:09des insoumis
19:10à l'Assemblée Nationale
19:11nous ne sommes pas en 2024
19:13nous sommes en 2025
19:16nous étions dans la configuration
19:19d'une dissolution
19:20que nous n'avons pas voulu
19:21et c'est bien parce que
19:22nous avons vécu douloureusement
19:23cette dissolution
19:24qui était une des pires
19:26des erreurs
19:26qu'ait pu connaître
19:28M. Emmanuel Macron
19:29président de la République française
19:31donc c'était une erreur
19:31qu'aujourd'hui
19:32nous ne voulons pas
19:33d'une nouvelle dissolution
19:34qui serait de nouveau
19:35une erreur
19:36qui nous confronterait
19:37au choix
19:38sur lequel
19:40vous m'interrogez
19:41aujourd'hui
19:42donc voilà
19:42de manière très claire
19:43on a une attitude
19:45on a
19:46des revendications
19:49qui sont celles
19:50de doter notre pays
19:51d'un budget
19:52pour ne pas voir
19:53les marchés s'effondrer
19:54pour pouvoir
19:56aller rapidement
19:57en élection présidentielle
19:58derrière ce budget
19:59dans des conditions
20:00techniques
20:01et derrière cela
20:02enfin faire les réformes
20:03dont notre pays
20:04a besoin
20:04de toute urgence
20:05si pour vous
20:06la sécurité
20:07la lutte contre
20:08le narcomanditisme
20:09que je subis
20:10dans un certain nombre
20:11de quartiers
20:11c'est pas une urgence
20:13et que ça peut attendre
20:142027
20:14pour moi ça ne peut pas
20:16attendre 2027
20:17les choses sont claires
20:18ça ne peut pas
20:19attendre 2027
20:20merci Christian Estreudi
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