00:00En 40 ans, je n'ai jamais vu ça. La politique est devenue un simulacre. On fait semblant. Les compétiteurs de la société de connivence ont versé dans l'insignifiance d'une gestuelle tragi-comique où chaque ministricule s'emploie à travestir l'honneur perdu des élites macronisées.
00:27C'est un théâtre d'ombre. Et pendant ce temps-là, ce qu'on ne dit pas aux Français, c'est que le pouvoir a abdiqué le pouvoir, le pouvoir a transféré le pouvoir.
00:41Le pouvoir, il est parti à Bruxelles et au prétoire. La potestas est entre les mains de la République des commissaires et l'autoritas est entre les mains de la République des juges.
01:00C'est-à-dire que la France a perdu la maîtrise de ses frontières, de ses lois, de son budget, de son commerce, de son agriculture.
01:11Tout ce qui fait la substance et qui donne du travail aux gens.
01:15En réalité, la politique est devenue un exercice ludique, voire égotiste.
01:23C'est la course aux places, la course à la gamelle.
01:27Et finalement, le débat ne porte plus, les hommes politiques le cachent, le débat ne porte plus sur les causes, sur le traitement des causes,
01:41mais sur le traitement des effets, des décisions prises ailleurs par les nouveaux souverains.
01:45La politique est devenue un grand mensonge.
01:48La faute à qui, Philippe de Villiers ?
01:50D'ailleurs, avant de parler d'éventuelles solutions selon certains, dissolution, démission et même cohabitation,
01:57est-ce que vous voyez dans cette instabilité, dans cette faculté des débats, une obsolescence très accélérée du personnel politique ?
02:04Obsolescence, oui, si ça veut dire impuissance crépusculaire.
02:12Je savais que le manceau disait, la politique s'aidera dans un égo.
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