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  • il y a 2 mois
Ce mercredi 17 septembre, François Sorel a reçu Stéphane Zibi, consultant spécialiste en transformation numérique et en IA, Thomas Serval, PDG de Baracoda, et Hugo Weber, vice-président de Mirakl. Ils se sont penchés sur une avalanche de nouveautés smartphones et objets connectés, et l'investissement de Donald Trump sur la tech à Londres, dans l'émission Tech & Co, la quotidienne, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez la en podcast.

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Transcription
00:01Tech & Co, la quotidienne, le débrief de la tech.
00:05Voilà le retour du débrief de l'actu tech, un grand merci d'être là, il est 20h02 en ce 17 septembre 2025,
00:12merci d'avoir choisi BFM Business, Tech & Co, la quotidienne, on débriefe l'actu tech encore pendant une demi-heure,
00:17avec ce soir Thomas Serval, Stéphane Zibi, Hugo Weber, et puis aux alentours des 20h10,
00:23je recevrai Gary Shapiro, qui est le patron du CES, en tout cas du CITIE, qui organise le CES, le grand salon de la tech,
00:32ça sera 20h35, pardon, je me suis trompé, 20h35, et pendant une dizaine de minutes,
00:37on essaiera de voir quelles sont les tendances de cette édition 2026 qui se déroulera début janvier,
00:42Thomas je sais que tu connais très bien Gary Shapiro, et ça va être intéressant justement de discuter avec lui
00:47sur ce grand salon qui est toujours incontournable dans le monde de la tech, tu y es chaque année d'ailleurs.
00:53On y est chaque année, et là par contre il y a des interrogations,
00:56est-ce que les start-up françaises sont toujours bienvenues aux Etats-Unis ?
01:00Est-ce que si elles vendent des produits, elles vont payer des taxes ?
01:04Toutes ces questions on les posera à Gary Shapiro, je ne sais pas s'il a toutes les réponses non plus,
01:09mais en tous les cas on va s'y intéresser, ce sera donc dans une grosse demi-heure,
01:14mais auparavant encore pas mal de sujets à décortiquer dans l'actualité tech de ce jour,
01:20et Stéphane tu voulais en fait nous parler de cette tendance de l'accélération technologique
01:28sur tous ces appareils qui nous entourent, alors évidemment les smartphones,
01:32mais il y a aussi les montres, il y a aussi les trous wireless,
01:36donc les Airpods etc.
01:37Les lunettes, Meta va annoncer cette nuit de nouvelles lunettes connectées,
01:42et tu voulais nous en parler ce soir de tout cela.
01:44Oui, oui François, en fait cette rentrée elle marque un peu un changement,
01:49c'est qu'en fait ces derniers temps on avait quand même des téléphones qui se ressemblaient,
01:53même je ne sais pas si vous regardez des SUV, ils se ressemblent tous,
01:55de toute façon à part le Tesla, ils se ressemblent tous.
01:59En fait on avait une forme d'uniformisation,
02:02alors on avait juste comme différentiel l'iOS d'un côté, Android de l'autre,
02:05après selon les goûts et les couleurs, chacun pouvait à droite ou à gauche,
02:09mais finalement les interfaces, même certaines fonctionnalités comme la photo,
02:12étaient complètement le clone l'une de l'autre.
02:14Bon, on avait quelque chose de standard.
02:16Et là depuis quelques temps, depuis les écrans pliables de Samsung,
02:21depuis que Xiaomi a sorti son dernier téléphone de Xiaomi 16 avec 200 millions de pixels,
02:27Google Pixel se met aussi à voir, bon bien sûr vous avez vu la pub
02:31qui communique beaucoup sur l'IA et le téléphone augmenté,
02:34mais aussi c'est mis sur le pliable.
02:36L'iPhone 17 qui sort vendredi également change un petit peu aussi sa forme.
02:42On s'aperçoit quand même qu'il y a des choses,
02:45ils veulent aller vers d'autres choses.
02:47Et il y a un nouvel usage.
02:50Bien sûr l'IA, parce que ça devient nos compagnons bien sûr pour les smartphones,
02:53mais comme tu le disais, les appareils connectés viennent aussi dans cet écosystème.
02:57Alors c'est vrai qu'il y a celui de Google et d'Android dans ce général,
03:00celui d'Apple.
03:02Et donc pour Apple, ils sortent une montre, deux montres,
03:06mais en tout cas une nouvelle montre vendredi, des nouveaux Airpods,
03:10ce qu'ils n'avaient pas fait depuis 2022,
03:12qui ne sont pas obligatoirement seulement une montre qui est connectée,
03:15ça va être autre chose, ça va être un truc vraiment,
03:17un véritable assistant de santé.
03:19Pour la première fois, on va avoir des indications sur la variation de tension.
03:23Il y a beaucoup de gens qui ont de la tension artérielle dans le monde entier.
03:26Ils vont avoir des choses...
03:28C'est un mal silencieux, la tension artérielle.
03:29Bien sûr, c'est pour ça, bien évidemment.
03:31Et je pense à ma maman en particulier, parce qu'elle en a beaucoup.
03:34Et je me suis dit, bon, maintenant il faut juste faire le passage,
03:37je vais mettre des montres à une personne âgée.
03:38Bon, ça pourquoi pas.
03:40Mais ça peut servir, bien évidemment.
03:42Mais ce que je peux juste indiquer, c'est qu'au début,
03:45ils insistaient beaucoup sur le sport, maintenant c'est sur la santé.
03:47Et même nos Airpods, qui sont quand même l'une des plus belles réussites,
03:50pour moi la seule grande réussite matérielle de Tim Cook,
03:53parce que je crois que c'est plusieurs milliards,
03:56voire même plus de 13 ou 14 milliards.
03:58Je pense qu'il y a beaucoup de sociétés du CAC 40
03:59qui voudraient avoir suffisamment d'affaires rien que sur un produit,
04:01ce qui est le cas.
04:02Là, la version 3 qui sort vendredi va, pour la première fois,
04:05indiquer des indications au niveau cardiaque.
04:08Et après, et j'ai des indications comme ça,
04:10qui vont peut-être donner des indications au niveau cérébral.
04:13Donc prévenir des AVC.
04:15Imaginez, vous avez acheté des Airpods,
04:17et vous pouvez rester, entre guillemets, en bonne santé.
04:20Je pense qu'on veut le trou de la sécu,
04:21et on devrait presque avoir nos mutuelles qui nous rembourseraient
04:24nos écouteurs, si c'est le cas en tout cas.
04:29Et dernière chose, sur les lunettes,
04:32là il y a une accélération.
04:33Il y a eu au début des tentatives de la part de Meta,
04:36qu'on peut appeler ça, qui étaient plutôt intéressantes,
04:39qui sont après associées avec Ray-Ban.
04:41L'année dernière, on avait une belle évolution.
04:43Cette année avec Oakley, et ce qui va être annoncé cette nuit,
04:45je pense que là on va encore avancer
04:47dans le vœu pieux de laisser tomber notre smartphone,
04:51de potentiellement, bon bien sûr l'usage d'utiliser les lunettes
04:54comme un nouvel écran, en tout cas quelque chose
04:57qui va être utilisé comme tel,
04:58mais on va avoir de nouveaux usages.
05:01Et ces nouveaux usages vont être très intéressants,
05:02c'était le but de ce sujet-là,
05:04c'est que pour la première fois,
05:05ces innovations matérielles vont entraîner des nouveaux usages
05:08qu'on n'avait pas ces dernières années,
05:11qui étaient un peu plan-plan,
05:12il faut dire les choses comme elles sont.
05:13Peut-être qu'on est devenus blasés également,
05:15mais je pense qu'on a vraiment beaucoup de choses à voir là-dessus,
05:18et je sais que Thomas aura beaucoup de choses à dire sur la santé,
05:21bien plus que moi.
05:22Alors on va écouter Hugo,
05:23et puis après Thomas réagira,
05:24parce que je sais que c'est un sujet qui lui tient à cœur,
05:26mais j'imagine toi aussi.
05:27Alors moi pour le coup,
05:28j'ai un contrepoint un peu particulier sur l'usage des Airpods,
05:32je suis revenu,
05:32et je suis revenu aux Airpods très filiaires.
05:36Et j'en vois de plus en plus,
05:37il y a même des traînes sur Instagram
05:38où les gens reprennent,
05:40parce que un, ils se perdent,
05:41parce que deux, la qualité du son,
05:42elle se dégrade hyper rapidement.
05:44Je pense que c'est hype le fil.
05:46En fait, comme tout ce qui est analogique revient...
05:50Le Nokia ou le StarTac bientôt ?
05:52Non, alors là on est sur un...
05:54Mais attends,
05:55tu sais que le Nokia avait relancé un 30 de 10,
05:59un peu boosté, etc.
06:00Non, il y a énormément d'émergences,
06:04y compris maintenant de smartphones low-tech,
06:06j'en ai vu quelques-uns dans des salons à droite et à gauche,
06:08où effectivement on bloque un certain nombre d'applications
06:11dans les sujets de concentration
06:12pour ne pas être dérangé tout le temps.
06:13Bon, moi aussi je vois l'émergence,
06:16pas seulement des sujets ultra, ultra, ultra high-tech,
06:19tu parlais de la tension artérielle prise dans les Airpods.
06:23Non, c'est la fréquence cardiaque.
06:24La fréquence cardiaque, c'est la fréquence cardiaque pour les oreilles.
06:27Mais il y a aussi l'émergence du low-tech
06:29qui fonctionne de plus en plus.
06:31Moi, j'ai mis un raccourci sur mon téléphone
06:32où je le bascule en trois clics en noir et blanc
06:34pour ne plus être dérangé,
06:35ne plus avoir les notifications.
06:36C'est quelque chose qui me permet de plus me concentrer
06:39sur un certain nombre de tâches.
06:39Donc, il faut aussi noter qu'il y a le high-tech et il y a le low-tech.
06:44Le deuxième point que tu mentionnais sur les avancées médicales,
06:48moi je suis quand même assez dubéatif là-dessus
06:50parce que ce qui coûte le plus cher aujourd'hui à la sécurité sociale,
06:53c'est le manque de traitement
06:54ou le manque d'examens complémentaires
06:57lorsque vous avez des maladies chroniques.
06:59Votre téléphone, il ne va pas faire votre bilan de la cataracte
07:02quand vous avez un diabète.
07:03Aujourd'hui, il y a un cinquième des populations
07:05qui ont un diabète de type 2
07:06qui ne vont pas faire leur examen de la cataracte.
07:10Voilà.
07:11Mais qui te dit que demain,
07:12on n'aura pas un capteur dans ton Apple Watch
07:14qui pourra détecter le diabète ?
07:15Franchement, c'est pas de détecter le syndrome,
07:18c'est de traiter les maladies chroniques.
07:20C'est déjà le cas.
07:21Oui, et aujourd'hui, les maladies chroniques,
07:22on a tous des médicaments pour traiter ces choses-là.
07:25Donc, je ne suis pas sûr que la technologie va résoudre ça,
07:27sauf si elle l'oblige les gens à suivre un traitement et va.
07:31Alors, on va donner la parole à Thomas
07:32parce que c'est un sujet aussi que moi je suis,
07:34que je trouve passionnant.
07:35La keynote d'Apple a commencé par des témoignages
07:37d'utilisateurs d'Apple Watch
07:38dont la vie a été sauvée grâce à leur montre.
07:41Exactement.
07:42C'est quand même un truc de dingue.
07:43Là, que tu sois high-tech ou low-tech,
07:47tu es obligé de te dire...
07:48Si on forme la moitié de la population française
07:50aux gestes de premier secours
07:52qui font leur AFPS,
07:53on sauvera beaucoup plus de personnes
07:54qu'avec une Apple Watch.
07:56Oui, mais là,
07:56tu as simplement un bracelet autour du bras.
08:00Mais s'il n'y a personne qui est capable
08:01de faire un massage cardiaque derrière,
08:03c'est bien beau d'avoir une alerte sur son téléphone
08:05qui permet de dire,
08:05attention, vous êtes en fibrillation ventriculaire,
08:08ça ne sert à rien derrière.
08:09Il faut avoir des gens
08:10qui sont formés au premier secours pour ça.
08:11Et en France,
08:13on n'est pas du tout au niveau
08:14de pays scandinaves par rapport à ça.
08:15Formons les gens au premier secours,
08:17ça fera beaucoup plus
08:18qu'avec une montre connectée.
08:20Mais tu as tout à fait raison.
08:21Et peut-être mettre, sans doute,
08:22beaucoup plus de défibrillateurs
08:24dans les zones où il y a du monde.
08:27Mais ce qu'il y a d'incroyable,
08:29et pour compléter ce que tu dis,
08:30l'Apple Watch ne prévient pas
08:32quelqu'un qui va mourir.
08:33Elle prévient, en fait,
08:34qu'il y a...
08:36On commence à avoir un début de problème
08:38qui peut entraîner des pathologies graves.
08:40Et c'est ça qui est intéressant.
08:41C'est-à-dire que tu es vraiment,
08:42parfois, au tout début d'une pathologie,
08:45et tu vas voir ton cardiologue
08:46qui va détecter, en fait,
08:48ce que la montre a détecté,
08:49alors que, finalement,
08:50toi, tu ne ressens rien.
08:51Et peut-être que tu aurais pu
08:52déclarer quelque chose
08:54de beaucoup plus grave.
08:55Thomas.
08:55Alors, toi, c'est ton job.
08:57Rappelons-nous.
08:58Thomas, c'est vraiment son truc.
08:59C'est comme ça, j'ai fait la tour.
09:00J'ai une voix qui s'appelle
09:03Barack Obama,
09:03Delia, Elstek.
09:04On ne fait que ça.
09:05Alors, peut-être trois éléments
09:06par rapport à Apple,
09:07juste pour remonter.
09:09C'est normal que ça a mis
09:10cinq ans ou six ans à sortir
09:12parce que pour pouvoir
09:13avoir un algorithme
09:14qui soit satisfaisant
09:16au regard des exigences réglementaires,
09:18pour avoir une quelconque fonction médicale,
09:22il faut deux ans
09:23si tu copies un produit
09:24qui a déjà existé
09:25et cinq à dix ans
09:26si tu pars de rien.
09:27Ce qui a fait Apple
09:28en tant que pionnier
09:28et qui avait les moyens
09:30et le temps pour le faire.
09:32Donc, ça, c'est la première chose.
09:33C'est pour ça qu'il y a eu
09:34cette période entre la vision,
09:36parce qu'Apple a une division
09:37santé depuis dix ans.
09:38Apple, il voit,
09:39comme d'ailleurs
09:39tous les multinationales
09:40de la santé,
09:41la santé est le métier
09:42le plus inefficace au monde.
09:44Il est extraordinairement cher
09:47aux États-Unis.
09:47Il faut voir que les Américains
09:48ne décident pas par rapport
09:49à l'Europe.
09:49Ils décident par rapport
09:50aux États-Unis
09:50et les États-Unis,
09:53la santé,
09:54c'est un bien de luxe,
09:55il est inefficace,
09:55il coûtait beaucoup d'argent.
09:56Bref,
09:57Apple investit massivement
09:58parce qu'il y voit
09:58un immense business
09:59et que vous allez voir
10:01dans les dix prochaines années
10:02qu'ils vont essayer
10:03de faire en sorte
10:04que leurs produits
10:04deviennent recommandés,
10:06nécessaires à la chaîne du soin.
10:08Après, dans la chaîne du soin,
10:09ça, c'est plutôt...
10:10Pourquoi on fait
10:11tous ces progrès ?
10:11Parce qu'on a de plus en plus
10:12de données,
10:12qu'on a ces algorithmes
10:13d'intelligence artificielle
10:14et qu'il nous faut des capteurs.
10:16Donc, qu'est-ce que sont
10:17tous ces wearables,
10:18enfin, tous ces produits
10:19qu'on porte ?
10:19C'est des capteurs.
10:21On ne comprend pas trop
10:22ce qu'ils font au début,
10:22on entend des signaux
10:23et puis on n'en comprend pas.
10:24Puis après,
10:25puisqu'on sait qu'à la fin,
10:26les gens tombent malades,
10:27on peut réutiliser
10:28toutes les données
10:29qu'on a capturées
10:30pendant un an, deux ans,
10:30etc., pour trouver,
10:32ou pas d'ailleurs,
10:32des prédicteurs
10:33d'une situation en disant
10:34qu'en fait,
10:35quand on voit
10:35cette combinaison-là,
10:36cette combinaison-là.
10:37Et le fait que les gens
10:38portent depuis dix ans
10:38des Apple Watch,
10:39portent depuis huit ans
10:41des Airpods, etc.,
10:43c'est des sources de données
10:43qui ont permis
10:45d'avoir des hypothèses,
10:47de les valider scientifiquement
10:48et de les prouver cliniquement.
10:50Et ce qu'on voit
10:51depuis 2023-2024,
10:53en matière de prévention,
10:54parce qu'effectivement,
10:55il y a le soin
10:55et puis il y a tout ce qu'il faut
10:57pour l'éviter.
10:57En fait, 98%
10:59des dépenses de santé en France,
11:0190% aux Etats-Unis
11:02sont des dépenses de soins.
11:04On dépense 2%
11:05dans la prévention.
11:06Et on met 4%
11:07si on compte les vaccins.
11:09Donc, il n'y a pas mieux
11:10que de ne pas tomber malade.
11:11Et on sait qu'on tombe malade.
11:12Alors, on peut prévenir,
11:13je peux vous dire très facilement,
11:15les trois principales causes
11:16de mortalité
11:18ou de problèmes de santé,
11:20c'est le tabac.
11:23Grosso modo,
11:24on sait quasiment 90% de chances
11:26qu'on aura un cancer.
11:27Donc, on va être malade.
11:29Deuxièmement,
11:30c'est le manque de sommeil.
11:32Et le troisièmement,
11:33c'est la mauvaise alimentation
11:35et le manque d'activité.
11:363 et 4.
11:36Et avec ces 4 trucs-là,
11:38on prédit 98%
11:39des risques de santé.
11:41Et qu'est-ce que font
11:41tous ces wearables ?
11:42Ils mesurent ça.
11:43Donc, pour la première fois,
11:44on peut...
11:44Pas la cigarette, quand même.
11:46Alors, cigarette, non.
11:47On a essayé,
11:47on s'est planté.
11:48Mais si tu arrives
11:49à combiner
11:50avec des outils,
11:51notamment la plateforme
11:51qu'on a créée
11:52qui permet de prendre
11:53tous ces outils
11:53qui sont en train
11:54d'être déployés,
11:55on va pouvoir faire
11:55pour la première fois
11:56de la prévention scientifique
11:57plutôt que de dire
11:58manger 5 fruits et légumes
12:00par jour,
12:00ce que fait la publicité.
12:01Et c'est à peu près,
12:02je donne l'analogie,
12:03c'est le marketing.
12:04C'est le marketing
12:04avant Google
12:05où on ne pouvait pas
12:06mesurer le clic.
12:06Puis maintenant,
12:07on va pouvoir mesurer
12:07si les gens écoutent
12:09et puis agissent.
12:11Et puis l'autre problème
12:11pour lequel les gens
12:12tombent malades,
12:13c'est que maintenant,
12:14on diagnostique très bien
12:15avec des outils.
12:17Mais il y a un deuxième élément
12:17qu'on appelle la prévention
12:18qui est dans la prévention tertiaire.
12:20C'est quand on sait
12:21que vous avez une maladie chronique,
12:23en fait, l'essentiel des gens
12:23qui meurent d'une maladie chronique,
12:24ils meurent de la non-adhérence
12:26au traitement.
12:27En fait, ils savent
12:27ce qu'ils doivent faire
12:32parce que c'est celui
12:32qui a le plus gros impact.
12:33Or, on a maintenant,
12:35grâce à ce qu'on a fait
12:35dans la gamification,
12:36le jeu vidéo, etc.
12:38Nous, on l'a fait
12:38pour que les enfants
12:38se brossent bien les dents.
12:39On est le leader mondial
12:40de ces trucs-là
12:41pour faire en sorte
12:42que les enfants
12:43se brossent bien les dents.
12:44En fait, on se rend compte
12:45que ces petits objets
12:47qu'on porte tout le temps,
12:48ils sont devenus des addictions.
12:49Et si on le transforme
12:51non pas en objet d'addiction
12:53pour faire du jeu
12:54et devenir plus belle,
12:55mais comme un objet de santé,
12:56eh bien, on va avoir
12:57un impact sur la santé.
12:58Et alors, ce qui se passe
12:59en ce moment,
12:59et c'est une tendance
13:01qui a eu déjà
13:01un premier cycle de hype
13:02et qui va remonter,
13:04c'est qu'on crée
13:04ce qu'on appelle
13:04des digital therapeutics.
13:07Aujourd'hui,
13:07vous prenez un médicament,
13:08par exemple celui de Novo,
13:10et vous n'avez plus faim,
13:10vous maigrissez.
13:12En fait, on arrive
13:12à faire en sorte
13:13qu'il y ait des applications
13:14ou des wearables
13:16qui changent le comportement
13:17des utilisateurs.
13:19Et donc, pourquoi
13:19je payerais une molécule chimique
13:21et je la rembourserais
13:22par la sécurité sociale,
13:23parce qu'elle me donne
13:24moins faim
13:24et donc je maigris,
13:25et pas l'application
13:26qui fait la même chose ?
13:27Et donc, en fait,
13:29montre de la santé.
13:30Bon, après, il y a des gens
13:31qui sont obèses
13:33d'une manière,
13:34ce n'est pas parce qu'ils mangent
13:35trop ou parce qu'ils sont malades,
13:37ils sont obligés
13:37d'avoir un traitement médical.
13:39La montre ou un objet connecté,
13:41ça ne va rien changer pour eux.
13:41Ça va pas, enfin,
13:42ça va juste les améliorer
13:43un petit peu,
13:44mais ça ne va pas régler le problème.
13:45On a pas mal de startups
13:45avec lesquelles on travaille,
13:46il y a pas mal de startups françaises
13:48ou en tout cas fondées
13:49par des Français
13:49qui, justement,
13:50sont en train de se dire
13:51que la meilleure cible
13:52pour avoir de l'impact
13:53sur la santé,
13:53c'est justement
13:54ces personnes en surpoids
13:55qui sont beaucoup aux Etats-Unis
13:56et là,
13:57si on leur fait faire
13:58je ne stresse qu'un kilomètre par jour
13:59et qu'on leur dit
14:00on vous donne 50 dollars
14:01pour le faire,
14:02eh ben,
14:03tout le monde gagne.
14:04Et donc,
14:04aujourd'hui,
14:05il y a les grands assureurs américains
14:06qui ont des gens
14:07dans des call centers
14:08qui appellent les employés obèses
14:09des grandes entreprises
14:10qui ont ce programme de couverture
14:12et qui leur disent
14:12vous savez que vous pouvez gagner 50 dollars ?
14:14Allez faire un kilomètre.
14:15Et donc, en fait,
14:17on va pouvoir mesurer
14:17que c'est fait
14:18et donc ces wearables
14:19sont un peu des espions,
14:20sont aussi des éléments de prédiction
14:21et sauront la santé du futur
14:23quoi qu'il arrive.
14:24C'est-à-dire qu'il n'y a pas besoin
14:25de se poser de questions.
14:26On n'aura pas d'autres moyens
14:27pour éviter que les coûts de santé
14:28avec le vieillissement de la population
14:29explosent,
14:30de les utiliser.
14:31Mais ça n'est pas en contradiction
14:32avec ce que tu dis
14:33pour les gestes qui savent.
14:34Et je pense que la philosophie,
14:36la statistique que tu as donnée
14:37au tout début,
14:38est intéressante.
14:38Quand je pense à deux sociétés,
14:40donc une française
14:41qui s'appelle ZOI
14:41et l'autre,
14:42c'est Neko Health
14:43qui est créée par Daniel Heck,
14:44le fondateur de Spotify.
14:47En gros,
14:47sur Neko Health,
14:48tu te mets dans un grand scanner
14:50en 20-25 minutes,
14:51il te fait un méga check-up
14:53et tu reçois
14:53tous les résultats
14:55sur ton smartphone
14:56juste après.
14:57C'est quand même assez dingue.
14:58Pareil,
14:59ZOI,
14:59c'est un peu différent.
15:01On paye aussi
15:02une sorte de check-up,
15:03mais avec des...
15:04Oui,
15:04c'est un check-up 5 étoiles,
15:06on va dire.
15:06Avec du casse,
15:07etc.
15:08C'est autre chose.
15:09Mais en gros...
15:09C'est 3 500 euros,
15:10je crois.
15:103 600 euros,
15:11exactement,
15:12par an,
15:12avec des dizaines
15:14de traitements sanguins
15:15et autres,
15:16des radios et compagnie.
15:17Et c'est sûr
15:17que ce n'est pas
15:18la même philosophie
15:19que Neko Health
15:20qui est quand même,
15:21à mon humble avis,
15:22beaucoup plus accessible.
15:23C'est 250 euros
15:24la séance
15:24chez Neko Health.
15:26Grosso modo,
15:26ce que vous voyez
15:27chez le médecin,
15:29ça va se délocaliser
15:30dans la maison.
15:30Nous,
15:30la vision qu'on a
15:31et qu'on est en train
15:32de mettre en œuvre
15:32parce qu'on est dans
15:33déjà 60 millions d'objets,
15:35c'est effectivement
15:35que c'est votre maison
15:36et votre salle de bain
15:37qui vont devenir
15:37les premiers lieux de soins
15:38et que,
15:39que vous le vouliez ou non,
15:40on n'aura même plus besoin
15:41d'aller chez le médecin
15:42à part pour faire
15:43des gros scans,
15:44etc.
15:48Lady Chronique,
15:49vous les aurez de la maison.
15:50C'est dingue.
15:51Oui, Hugo ?
15:52Tu voulais rajouter quelque chose ?
15:53Non, mais en fait,
15:54je voulais juste conclure
15:54sur l'obsession
15:56qu'il y a aussi
15:56de certains patrons
15:57de la tech,
15:58notamment dans Silicon Valley,
15:59sur cette notion
16:00de transhumaniste,
16:01de longévité.
16:03C'est quand même hallucinant
16:04de voir que ces gens-là
16:04ont envie de rajeunir
16:05ou d'étendre
16:06de manière illimitée
16:07leur vie.
16:09Il y a eu un très bon reportage
16:10sur Arte il y a quelques jours
16:11où ils ont parlé
16:11effectivement
16:12de tout le côté
16:15très transhumaniste
16:16finalement de la tech.
16:17C'était simplement
16:18ce que je voulais rajouter.
16:19Ça aussi,
16:19c'est un vrai sujet passionnant,
16:21le transhumanisme
16:21et ces milliardaires
16:22qui ont tout,
16:24en fait,
16:25et qui essaient
16:25de dépenser
16:26énormément d'argent
16:27pour essayer
16:27de grappiller
16:29quelques années
16:30d'espérance de vie.
16:30On va lancer
16:31une nouvelle boîte
16:31autour de la longévité
16:32avec un des plus grands
16:34spécialistes français
16:35sur le domaine.
16:36Et en fait,
16:36ce qui est assez intéressant,
16:37c'est qu'il y a vraiment
16:39des publications scientifiques
16:40depuis 2023-2024
16:42qui permettent vraiment
16:43d'avoir de l'action
16:45sur votre longévité.
16:48Je ne vais pas spoiler
16:48tout ce qui va se passer,
16:49mais on a maintenant
16:50de la science.
16:50Si tu as 2-3 tips
16:51pour qu'on gagne
16:51quelques années
16:52de Takenco,
16:53ça me va.
16:53Tu ne feras revenir
16:54quand on sortira le produit,
16:55mais on a maintenant,
16:56je vous donne un exemple
16:57assez intéressant.
16:59La santé,
17:00avant,
17:01c'est un médicament,
17:02une pathologie.
17:03En fait,
17:03la réaction
17:04et la capacité d'absorption
17:05d'un médicament
17:06d'une personne à l'autre
17:07est complètement différente.
17:09En récupérant
17:09le code génétique
17:10et les marqueurs sanguins
17:11d'une personne,
17:13on peut savoir
17:13comment il va réagir
17:14à tel médicament
17:15de manière très prédictive.
17:16Donc déjà,
17:17rien qu'en changeant,
17:18rien,
17:18mais juste,
17:19on pourra se prescrire mieux
17:20un médicament qui...
17:21En fait,
17:21on va personnaliser
17:22les traitements.
17:23Exactement.
17:23On aura chacun
17:24notre traitement
17:25pour notre organisme
17:26parce qu'on va savoir
17:27comment il va réagir.
17:28Exactement.
17:28C'est ce qui se passe
17:28d'ailleurs déjà
17:29un peu dans le cancer
17:30avec l'immunothérapie.
17:31Absolument.
17:31Mais en fait,
17:32le cancer,
17:32on peut le faire aussi
17:34de manière positive
17:35sur la longévité
17:36et tout ça,
17:37c'est des technologies
17:38qui sont maintenant disponibles
17:39avec de la science
17:40qui est sérieuse.
17:41Le paradoxe des cliniques
17:42de longévité,
17:43j'ai regardé le sujet
17:44en détail aux Etats-Unis,
17:45c'est que le paradoxe,
17:46c'est que ce n'est pas
17:47la science qui fait acheter,
17:48c'est plutôt
17:48l'expérience client,
17:49comme on dit.
17:50C'est-à-dire qu'en fait,
17:50il vaut mieux avoir
17:51une laborentine charmante
17:52pour promettre
17:54la vie éternelle
17:55à une personne
17:55de 70 ans très riche
17:56que d'avoir un médecin
17:57un peu rugueux
17:58qui vous explique
18:00que compte tenu
18:00de vos marqueurs sanguins...
18:01Il faut arrêter les burgers.
18:02Exactement.
18:03Et donc,
18:04comme on verra le résultat
18:05que quand on sera mort,
18:07en fait,
18:07ce qui se vend,
18:07c'est le premier modèle,
18:09pas le deuxième.
18:10Mais on est d'accord
18:10qu'on est à l'aube
18:11d'une vraie révolution
18:13dans le domaine
18:13de la médecine ?
18:14Ah oui, oui.
18:14On est d'accord.
18:15C'est pour ça que j'ai misé
18:16l'essentiel
18:17de mes investissements
18:18dans le domaine.
18:19C'est important
18:20parce que quand on veut
18:21faire des économies
18:21pour la sécurité sociale,
18:24on attaque toujours
18:24de la même façon.
18:25C'est sur les coûts,
18:28d'augmenter les consultations,
18:29d'augmenter la participation
18:33du patient, etc.
18:34Alors que ce serait
18:35tellement plus simple
18:36d'utiliser l'IA
18:36et les datas
18:37et la technologie
18:38pour pouvoir faire
18:40de plus de prévention.
18:40C'est sur les pays émergents,
18:41on le voit au Moyen-Orient,
18:42on le voit en Asie.
18:44Et donc, effectivement,
18:45nous, on a le malheur
18:45d'avoir un système
18:46qui ne nous coûte pas
18:46assez d'argent
18:47pour qu'on réagisse vraiment.
18:48Parce qu'effectivement,
18:49le malade ne paye pas
18:50la plupart du temps
18:50les soins qui lui sont produisés.
18:52Et si rien qu'on les affichait,
18:54je pense qu'il y a
18:54un certain nombre
18:54de comportements
18:55qui changeraient.
18:55100% d'accord.
18:57Allez, il nous reste 6 minutes.
18:58On franchit la manche,
19:00les amis,
19:00pour nous intéresser
19:01à la visite de Donald Trump
19:03en Grande-Bretagne,
19:04avec, évidemment,
19:07ce chiffre quand même
19:09impressionnant
19:10de 42 milliards
19:11d'investissements
19:12en Grande-Bretagne.
19:14Google, Microsoft,
19:16tous vont mettre
19:16énormément d'argent.
19:18Alors, tous vont investir,
19:19évidemment,
19:19dans l'intelligence artificielle.
19:22On se rend compte que,
19:23eh bien, voilà,
19:24les relations privilégiées
19:26qu'il y a entre les États-Unis
19:27et la Grande-Bretagne,
19:28eh bien, portent leurs fruits.
19:29finalement,
19:31c'est beaucoup d'argent
19:31qui va être mis
19:33sur la table, là,
19:33et toutes les grandes
19:35boîtes américaines
19:36vont avoir un petit peu
19:37leur, comment dirais-je,
19:38leur headquarters européen,
19:41si je puis dire,
19:42en Angleterre.
19:43C'était déjà un peu
19:44plus ou moins le cas,
19:45déjà, depuis quelques temps,
19:46depuis le début.
19:48Brexit ou pas Brexit,
19:49tout le monde était basé
19:50à Londres
19:50et où ?
19:51En Irlande.
19:53Le Brexit avait un petit peu
19:54déstabilisé tout son nom.
19:56Le bureau créé par Open Bank
19:57a été au UK,
19:58a été à Londres.
19:59Avant d'être à Paris,
20:00autre part,
20:00c'était Londres pour Open Bank.
20:02C'était Londres,
20:02c'est ça.
20:03Mais en fait,
20:03quand j'ai lu ça,
20:05j'ai vu ça,
20:06franchement,
20:07j'ai repensé à ce fameux dîner
20:08où il y avait tous
20:09les chefs de la tech
20:10à la Maison Blanche,
20:11où Trump dit
20:12« Combien vous allez mettre
20:12d'argent
20:13Apple aux États-Unis ? »
20:16Non,
20:17il a commencé par Zuckerberg.
20:18Zuckerberg qui dit
20:19600 milliards.
20:20Donc,
20:20Apple dit aussi
20:21600 milliards.
20:22Il y en a un qui
20:22casse les 600 milliards,
20:23il dit 75 seulement.
20:24Il y a passé pour un petit joueur,
20:26tu vois.
20:26Et là,
20:27d'un seul coup,
20:27c'est un peu,
20:28et en gros,
20:28c'était quasiment
20:29une sorte de…
20:31Oui,
20:31de surenchère.
20:32Et là,
20:33tu vas être obligé,
20:33tu le dis publiquement,
20:34j'ai mis les caméras,
20:35donc tu vas être obligé
20:36de le faire,
20:36donc tu vas être obligé
20:37d'investir.
20:37Mais ce qui était très marrant
20:38dans cette séquence,
20:39c'était au-delà du nombre
20:40qui était annoncé
20:40par les personnes,
20:41c'est Mark Zuckerberg
20:42qui oublie de couper son micro,
20:43qui se penche vers
20:44Donald Trump
20:44en lui disant
20:45« Est-ce que c'est bien
20:46le chiffre que tu voulais
20:47que je dise ? »
20:47C'est la même chose.
20:55Sauf que là,
20:55ce n'est pas 600 milliards,
20:56c'est juste que 42 milliards.
20:58Et d'ailleurs,
20:59cet accord,
20:59il y a quand même
20:59un sous-jacent
21:01qui est important,
21:01c'est que les États-Unis
21:03ont pris très peur
21:04pendant la crise du Covid
21:05sur la partie santé,
21:07puisqu'on en est encore.
21:08Et donc,
21:08en fait,
21:09il y a surtout
21:09un investissement
21:09de 30 milliards
21:10de GSK aux États-Unis
21:12parce qu'effectivement,
21:13les États-Unis se disant
21:14qu'ils peuvent être
21:15dépendants de la Chine
21:16pour les médicaments
21:16ou d'une boîte anglaise.
21:18Il faut absolument
21:18que GSK,
21:19qui est un des leaders
21:20des labos,
21:21investisse aux États-Unis.
21:24Et donc,
21:25c'est une option.
21:27Et eux,
21:27ils vont avoir à les mettre
21:28s'ils veulent rester et jouer.
21:30Et bon,
21:30après,
21:30moi,
21:30ce que j'ai connu
21:31chez Microsoft,
21:32c'est qu'on annonce
21:33ce que les politiques demandent,
21:34toutes les manières,
21:35on sait qu'ils ne seront plus là
21:36quand il faudra les déployer.
21:37Et on oublie ces chiffres,
21:38c'est ça ?
21:39On le fait au départ
21:40et puis après,
21:42en fait,
21:43l'histoire va tellement vite
21:45que c'est difficile.
21:47de prévoir un plan
21:49d'investissement
21:50sur 10 ans.
21:51C'est comme les 200 milliards
21:53d'oracles
21:54avec...
21:55Les effets d'annonce,
21:57c'est ce que...
21:57C'est 300 milliards
21:58d'OpenAI.
22:00Alors qu'ils n'ont même pas
22:01le début du commencement
22:01de l'argent,
22:02c'est comme les 50 milliards...
22:03Les effets d'annonce...
22:04Ou Stargate,
22:05le projet Stargate
22:05de 500 milliards.
22:07C'est 500 milliards,
22:07c'est au tout début
22:08de son bandat,
22:09t'as rappel,
22:09il a dit ça.
22:10Avec Softbank en...
22:12Ce qui est intéressant,
22:13c'est que parmi
22:13tous ces investissements,
22:14alors bien sûr,
22:14il y a le cloud,
22:15il y a l'IA,
22:16il y a le quantique,
22:17mais il y a aussi le nucléaire.
22:18C'est normal.
22:20C'est l'énergie...
22:21Décarbonée.
22:22Décarbonée.
22:23Je vous rappelle
22:23qu'en fin de l'un
22:24des gros clients
22:25d'EDF aujourd'hui
22:26au Royaume-Uni,
22:28ben voilà,
22:29c'est le Royaume-Uni, quoi.
22:31Ça veut dire que là,
22:32on vient aussi
22:33un peu chasser
22:35sur nos terres.
22:36La tech devient
22:36un diplomatique,
22:38un élément diplomatique.
22:39C'est quand même dingue.
22:40Moi, franchement,
22:41quand on faisait
22:42nos petits sites Internet
22:43dans les années 90,
22:45imagine,
22:45on parle de ça.
22:46Moi qui n'avais été pas
22:47dans la Silicon Valley
22:48pendant 3-4 ans
22:49avec le Covid
22:49et je suis revenu
22:50chez Google,
22:51Meta, etc.,
22:52le changement même
22:53des campus
22:53qui étaient ouverts
22:54sur la science,
22:55sont vraiment
22:56des forteresses
22:57de la défense.
22:58On avait travaillé
22:59avec des industriels
23:00de la défense
23:00et en fait,
23:01rien ne ressemble plus
23:02à une forteresse
23:03de la défense
23:04que le siège
23:04de Meta
23:05et que le siège
23:06de Google.
23:07Pour avoir connu
23:08le Google,
23:09on va dire,
23:10organisé l'information
23:10du monde,
23:11ouverture,
23:12logiciel libre,
23:12etc.,
23:13on est sur un changement
23:14radical de position
23:15et effectivement,
23:18la tech rend
23:19le monde
23:19qu'on vit possible.
23:21Et pourquoi cette tech
23:21se recroque-vie
23:22à ton avis, alors ?
23:24Ce n'est pas
23:24qu'elle se recroque,
23:25vit, c'est que les enjeux
23:26qu'elle représente,
23:27au départ,
23:27c'était une toute petite
23:28part du PIB,
23:29on n'arrêtait pas de dire
23:30« tu comprends,
23:31le e-commerce,
23:31c'est 2% du commerce mondial,
23:333% du commerce mondial,
23:35aujourd'hui 25% du commerce mondial,
23:36parfois jusqu'à 50. »
23:38on a beaucoup sous-estimé
23:40l'effet de réseau
23:41qui est lié à la tech.
23:42La tech,
23:42ça met beaucoup de temps
23:43à démarrer,
23:43puis après,
23:44quand ça prend,
23:45ça va très vite
23:45et ça va de plus en plus vite.
23:47Et donc,
23:47on se réveille avec des géants.
23:49Moi,
23:49j'ai investi chez Google
23:50en 2000,
23:51je ne sais pas si les gens
23:52se rendent compte,
23:53on m'a donné des actions Google
23:53en 2010.
23:55Vous savez,
23:56par combien,
23:57l'action Google
23:58a été multipliée
23:59en 15 ans ?
24:00Par 15.
24:03Donc,
24:04tout le monde gagne.
24:04Il suffit d'avoir
24:05de l'action Google.
24:06Vous êtes un retraité américain,
24:07vous avez une action Google,
24:07vous gagnez.
24:09Par contre,
24:09si vous avez la malheur
24:10d'avoir investi dans...
24:12Là,
24:13Nvidia,
24:13c'est peut-être encore
24:14un petit peu mieux.
24:15Oui,
24:15mais la tech,
24:17c'est quelque chose
24:17où les Américains
24:18ont tous gagné.
24:19D'ailleurs,
24:20si tu avais investi
24:21chez Kodak,
24:21là,
24:21ça va moins bien.
24:23D'ailleurs,
24:24je ne sais pas si vous savez,
24:25mais en France,
24:25on a quand même
24:25une ou deux actions.
24:27Ce n'est pas au niveau
24:27de Google
24:28ou d'Nvidia,
24:29mais on a des actions
24:29qui valent quand même
24:30plutôt le coup,
24:31comme Orange,
24:31qui sont à 40%
24:32depuis le début de l'année,
24:33quand même.
24:34Moi,
24:34je trouve,
24:34ça m'a un peu surpris,
24:35d'ailleurs,
24:36comme truc.
24:37Je me disais,
24:37mais comment ils ont fait ?
24:39Moi,
24:40je voulais juste revenir
24:41sur ce que tu disais
24:41tout à l'heure
24:42par rapport à la géopolitique
24:43de la tech.
24:44Asma Mala,
24:45je crois que vous l'avez
24:46invité plusieurs fois.
24:47C'est vraiment devenu
24:49un vrai sujet.
24:50Et quand je vois
24:50ce partenariat
24:51entre les US
24:51et le Royaume-Uni,
24:53je revois la création
24:55d'un atlantisme
24:56de la tech,
24:57d'une ligne
24:58entre les Etats-Unis
24:59et la Grande-Bretagne
25:00qui font front
25:00face aux géants chinois
25:03et l'Europe au milieu
25:04qui est un petit peu perdue.
25:05On ne sait pas trop
25:05ce qu'on fait.
25:06J'en reviens
25:06à ce que je disais tout à l'heure
25:07sur...
25:08Ouais,
25:08on régule.
25:09C'est vrai qu'on régule beaucoup.
25:10Je le sais très bien.
25:12Mais je me demande
25:14quel est en fait
25:14le dessin de l'Europe
25:16par rapport à ça.
25:16Est-ce qu'on va enfin
25:17se réveiller
25:18et prendre conscience
25:19de l'état
25:20dans lequel on est aujourd'hui,
25:21continuer à alimenter
25:22et créer des startups,
25:23à créer
25:24cet domaine d'innovation ?
25:25Par moments,
25:26j'ai un peu le sentiment
25:27que le paysage politique
25:28considère que l'entrepreneuriat
25:29c'est devenu un gros mot,
25:30que les startups
25:31c'est un gros mot
25:31et qu'il faut absolument
25:32bannir ça.
25:33Et moi,
25:33ça me fait un petit peu peur
25:35surtout à l'heure où
25:35finalement,
25:36comme on en parlait
25:37en début avec OpenAI,
25:38où on a cette révolution
25:40des usages.
25:41On est en train de vivre
25:42un changement
25:42qui est considérable
25:43dans le monde
25:43dans lequel on vit.
25:45Ça sera le mot de la fin.
25:46Merci beaucoup à tous les trois.
25:47Merci Thomas.
25:48Merci.
25:48Thomas Serval,
25:49PDG de Baracoda.
25:51Merci à Hugo Weber,
25:52vice-président d'OmniRacle.
25:54Et merci à Stéphane Zibi,
25:55consultant spécialiste
25:56en transformation numérique
25:57et en IA.
25:58Ah, c'est...

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