- il y a 2 jours
Aujourd'hui, c'est au tour d'Antoine Léaument, député LFI de l'Essonne, de faire face aux GG. - L’émission de libre expression sans filtre et sans masque social… Dans les Grandes Gueules, les esprits s’ouvrent et les points de vue s’élargissent. 3h de talk, de débats de fond engagés où la liberté d’expression est reine et où l’on en ressort grandi.
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00:00R.M.C. Face aux grandes gueules
00:03Un beau sapin, dit le député France Insoumise, Antoine Léomand.
00:09Bonjour monsieur le député.
00:09Bonjour.
00:10Vous êtes ingénieur ?
00:11Non.
00:12Ingénieur du chaos ?
00:13Ah d'accord, ok.
00:14C'est comme ça que Olivier Faure vous appelle ?
00:16Non, les ingénieurs du chaos sont ceux qui ne respectent pas le résultat des urnes
00:21et qui promettent un budget, qui est un budget où une nouvelle fois,
00:25on va faire des économies dans le système de la santé,
00:276 milliards d'euros de coupes dans le domaine de la santé,
00:30alors que les hôpitaux sont déjà à bout de souffle.
00:33Donc moi je pense que les ingénieurs du chaos devraient se rendre,
00:36enfin ceux qui sont au gouvernement en l'occurrence,
00:37devraient se rendre un jour dans un hôpital
00:39pour voir l'état des hôpitaux dans notre pays,
00:42pour voir à quoi ça ressemble.
00:43Pourtant le budget de la sécurité sociale qui sera peut-être adopté demain
00:47prévoit un déficit de 23 milliards d'euros,
00:49donc on dépense de l'argent qu'on n'a pas.
00:51Eh bien on dépense l'argent qui ne rentre plus dans les caisses
00:54parce qu'on a fait des milliards et des milliards d'euros de cadeaux
00:57aux plus grandes entreprises de notre pays.
00:59À la limite on peut comprendre qu'il y ait certaines politiques fiscales
01:02qui visent à inciter par exemple à l'emploi,
01:06qui visent à inciter à l'investissement dans notre pays.
01:08On peut comprendre ça,
01:09mais on ne peut pas comprendre que ce soit des cadeaux fiscaux
01:12qui soient faits pour donner des dividendes
01:14à des gens qui sont déjà parfois multimilliardaires.
01:17Ce n'est pas entendable pour les gens d'avoir d'un côté
01:19un petit nombre de personnes qui s'enrichissent d'une manière
01:22qui est considérable,
01:23et de l'autre côté des hôpitaux qui sont exsangues
01:25et qui ne tiennent que, et je tiens à le dire ici,
01:28qui ne tiennent que parce que les soignantes, les soignants
01:30font tout ce qu'ils peuvent pour faire tenir un hôpital caputif.
01:33Demain, les Insoumis votent contre alors ?
01:35Bien sûr.
01:36Mais les socialistes ont voté pour,
01:37en tout cas Olivier Faure l'a dit ce matin,
01:39il appelle ses amis socialistes à voter pour.
01:41J'ai entendu ça.
01:42Il y a eu un accord donc avec Sébastien Lecornu,
01:44qu'est-ce que vous en pensez ?
01:45Que je ne sais plus comment qualifier les socialistes.
01:48Je veux dire, girouette c'est trop gentil,
01:50puisque la semaine dernière encore,
01:52il disait qu'ils allaient voter contre.
01:54Il ne disait même pas qu'ils allaient s'abstenir,
01:55il disait qu'ils allaient voter contre.
01:56Je n'aime pas utiliser ce mot-là,
02:03parce que je considère que,
02:07en fait c'est juste que c'est du mensonge,
02:08ce n'est pas de la traiterie.
02:10Donc des menteurs.
02:10Oui, des menteurs à la limite.
02:12C'est-à-dire depuis le début,
02:13ils essayent de faire croire qu'ils pourraient aller dans une direction,
02:16puis à la fin ils arrivent à l'autre bout.
02:17Mais ils sont responsables.
02:18Ils disent qu'ils font un budget de la sécu à la France.
02:21Le budget a été augmenté quand même.
02:24Il en faut bien.
02:25Déjà, petit 1, ce n'est pas nécessaire.
02:27C'est-à-dire que, oui,
02:28c'est-à-dire que si jamais il n'y a pas de budget qui est voté,
02:30on proroge le budget de l'année précédente.
02:31Donc en fait, tout le monde s'en fait tout un pataquès,
02:33mais sur le budget de la sécurité sociale spécifiquement,
02:36ce n'est pas incroyable.
02:38D'ailleurs, souvenez-vous,
02:39Madame Borne, l'année dernière,
02:41quand elle était encore première minute,
02:42non, elle n'était plus première minute,
02:43je ne sais plus, ça change sans arrêt.
02:45Mais elle disait,
02:46il ne va plus y avoir de cartes vitales qui vont fonctionner
02:48si on n'a pas de budget de la sécurité sociale.
02:50Vous vous souvenez de ça ?
02:51C'était pour faire peur,
02:52c'était pour effrayer tout le monde.
02:53Et les gens, ils étaient là, terrifiés,
02:54en disant, oh mon Dieu, la carte vitale qui ne marche plus.
02:56Est-ce que c'était vrai ?
02:57Non, ce n'était pas vrai.
02:58Et le budget de la sécurité sociale,
02:59il est prorogé,
03:00c'est comme ça que ça fonctionne.
03:01Donc, pardon,
03:02mais quand Sébastien Lecornu dit,
03:04ça serait très grave,
03:05parce qu'il dramatise,
03:07il dit,
03:07on ne peut pas ne pas donner un budget
03:09de la sécurité sociale à la France.
03:10Qu'est-ce qui est très grave ?
03:11Moi, ce que je considère très grave,
03:13c'est 6 milliards d'euros de coupes
03:14dans le budget de la santé.
03:15C'est 1,1 milliard supplémentaire
03:17sur le paiement des mutuelles.
03:19Parce que qu'est-ce qu'elles vont faire,
03:20les mutuelles ?
03:20Les mutuelles, elles vont reporter ça
03:22sur les tarifs des clients,
03:24et nous, on va encore payer plus cher
03:25le système de la santé.
03:26C'est-à-dire qu'aujourd'hui,
03:27les socialistes,
03:28s'ils votent le budget demain,
03:29ils font partie de la majorité ?
03:30Bien sûr.
03:31Oui, c'est comme ça qu'on décide normalement
03:32d'une majorité ou d'une opposition.
03:34C'est sur le vote du budget.
03:35Mais je veux dire pourquoi ils font ça.
03:36Donc, qui fait l'opposition, les socialistes ?
03:37Oui, mais je veux dire pourquoi ils font ça.
03:39Parce qu'ils ont très très peur.
03:40Ils sont terrifiés par les élections municipales
03:42qui arrivent,
03:43et ils ont peur de la France insoumise.
03:45Alors, ils ne peuvent s'en prendre qu'à eux-mêmes,
03:46parce que nous, on avait fait une alliance électorale,
03:48et nous, on était prêts à faire ancrer
03:50cette alliance électorale dans la durée
03:52pour être sur un programme de rupture.
03:53Donc, ils changent d'allier ?
03:54Ils changent d'allier avec les macronistes ?
03:56Exactement.
03:57Leur objectif, c'est qu'au deuxième tour,
03:59dans les élections municipales,
04:01ils regardent un peu quels sont les résultats,
04:03et puis, ils peuvent se dire qu'au deuxième tour,
04:05ils font des alliances avec les macronistes,
04:06la main sur le cœur, en disant « jamais les extrêmes »
04:09en nous mettant dans le même sac que l'extrême droite.
04:11Je trouve ça odieux,
04:12et je trouve ça extrêmement dangereux,
04:14parce que ça participe d'une ambiance
04:15de montée de l'extrême droite dans notre pays,
04:19en disant d'une certaine manière
04:20que ça serait la même chose
04:21des gens qui sont, par exemple,
04:22du côté de l'extrême droite
04:23pour la suppression du droit du sol,
04:25et des gens qui sont pour le maintien du droit du sol
04:27et le maintien de nos valeurs républicaines.
04:29Donc, je suis très inquiet de la pente
04:31qui est prise par les socialistes.
04:32Je me questionne sur les écologistes,
04:33de plus en plus,
04:34puisqu'ils disent qu'apparemment,
04:35ils sont prêts à s'abstenir.
04:36Je ne sais pas ce qui se passe,
04:38mais en tout cas,
04:38je sais ce qui se passe pour nous.
04:39On s'est fait élire sur un programme
04:41de rupture avec le macronisme,
04:42et puis on s'y tient.
04:43Donc, si ce budget de la sécurité sociale
04:46arrive maintenant,
04:47on va voter contre.
04:47Si vous deviez lancer un appel
04:48aux écologistes à la veille du vote,
04:50vous vous dites « tenez bon ».
04:51Je dis « tenez bon » à tout le monde.
04:53Remenez à la raison.
04:54Mais on va voir ce qui va se passer,
04:55parce qu'à l'intérieur du groupe écologiste
04:57comme à l'intérieur du groupe socialiste,
04:58je veux bien qu'on passe des consignes
05:00en disant « allez-y,
05:00reniez tous vos principes ».
05:02Mais ce n'est pas sûr
05:03que tout le monde soit d'accord
05:04pour renier ces principes
05:04à l'intérieur du groupe socialiste.
05:06La dernière fois, déjà,
05:07sur le vote de la censure du gouvernement,
05:09normalement,
05:10ils n'étaient censés pas censurer.
05:11Il y en a quelques-uns
05:11qui n'ont pas rompu les rangs,
05:12qui n'ont pas respecté les consignes.
05:14Ah, ils n'étaient pas très nombreux,
05:15c'est vrai.
05:15Mais moi, je préfère encourager
05:16les courageux
05:17que d'encourager les faiblards
05:19qui ont peur des élections
05:20et qui sont en train de chercher
05:22des nouvelles alliances électorales.
05:22C'est le cornu lui-même,
05:23il avait dit
05:23« il y a une majorité absolue
05:25à l'Assemblée nationale
05:26pour éviter la dissolution ».
05:27Il l'avait dit.
05:28Oui, mais alors ça,
05:28déjà, je n'en faisais pas partie
05:29de cette majorité absolue
05:31pour éviter la dissolution.
05:32Et puis, quand même,
05:34qu'est-ce que tout ça révèle ?
05:35C'est des gens
05:36qui ont peur des élections.
05:37Moi, je n'ai pas peur des élections.
05:38Si jamais il y a des élections
05:39et que je perds mon siège
05:40parce que j'ai été battu
05:42par quelqu'un d'autre,
05:43c'est que je ne suis pas légitime
05:44à représenter le peuple français.
05:45Voilà, c'est tout, point barre.
05:46Ça ne veut pas dire autre chose,
05:47les élections.
05:48On n'est pas là,
05:49on n'est pas en train
05:50de se partager un gâteau
05:51ou je ne sais pas quoi.
05:52On est là pour représenter
05:53le peuple français.
05:54Qu'est-ce que nous disent
05:55les Françaises et les Français ?
05:56Un, on galère à la fin du mois.
05:58Deux, on veut un service de santé,
06:00un système de santé
06:00qui est efficace.
06:01Puis, tenez,
06:02je vais vous dire un truc
06:02et puis après,
06:03je vois que vous voulez
06:03donner la parole.
06:04Oui, c'est parce qu'il y a des questions pour vous.
06:05Je veux simplement donner des éléments.
06:07On nous parle toujours
06:07de faire des économies.
06:09Moi, j'ai des économies à proposer.
06:11On peut faire des économies,
06:12par exemple,
06:12sur les gros profits
06:14que l'industrie pharmaceutique
06:16se fait l'industrie pharmaceutique.
06:18Exemple,
06:18si quand on va à la pharmacie,
06:20on donnait l'ordonnance
06:20et qu'on avait le nombre
06:21de médicaments
06:22qu'on a sur l'ordonnance
06:23et pas une grosse boîte
06:24de médicaments
06:25qui va à la fin
06:25périmer dans le placard.
06:28Si on ne faisait rien que ça,
06:29c'est ce que font les autres pays.
06:30Mais nous, on ne fait pas ça
06:30parce qu'on a de l'industrie pharmaceutique,
06:32des lobbies de l'industrie pharmaceutique
06:34qui imposent le fait
06:35qu'on vende des boîtes
06:36de médicaments.
06:37C'est irrationnel
06:38comme mode de fonctionnement.
06:39Il faut sortir de ce système-là.
06:40Alors, bon, évidemment,
06:41moi, je trouve que le Parti Socialiste,
06:43dans la façon dont il opère aujourd'hui,
06:45ce n'est pas très glorieux,
06:46mais on peut considérer
06:47que c'est leur choix
06:48de prendre part
06:49et de leur responsabilité.
06:51Après, ce qui est de la rupture
06:53avec le pays,
06:55vous, vous l'avez bien consommé
06:56à la France Insoumise.
06:57Vous avez largement entamé
06:59cette rupture avec les Français.
07:01Pourquoi ?
07:01Parce que le bruit,
07:02le chaos et le vacarme,
07:04ils durent depuis un moment.
07:05Et c'est vrai que vos prises de position
07:07ne sont pas rassurantes.
07:08Même si votre son de cloche sociale
07:10peut être entendable
07:11sur un pays fracturé
07:13avec un pouvoir d'achat en Berne,
07:15en Berne, pardon,
07:16un système de santé
07:17qui ne fonctionne pas.
07:19Vous avez quand même longtemps
07:20abandonné la question sociale,
07:23la question économique,
07:24au profit d'un bruit assourdissant
07:28sur le problème de Gaza
07:29et de la Palestine, etc.
07:30On vous a entendu,
07:31mais alors H24 jour et nuit,
07:33et les faits parlent d'eux-mêmes.
07:35C'est dommage.
07:35C'est dommage,
07:36parce qu'en tant que femme de gauche,
07:37j'aurais beaucoup apprécié
07:39que vous incarniez
07:40une opposition
07:41pour les questions sociales
07:43et économiques
07:43pour les Français.
07:44Et ça, on ne l'a pas fait.
07:45Donc le Parti Socialiste
07:46a rompu
07:48avec la France insoumise.
07:50Et moi, personnellement,
07:51je m'en réjouis
07:52parce qu'ils ont enfin compris
07:53que finalement,
07:55l'irresponsabilité,
07:56c'est aussi assurer
07:57une fracture,
07:58continuer à faire
07:59la fracture avec le pays.
08:01Donc,
08:01ils ne sont ni menteurs
08:02ni traîtres,
08:03ils ont repositionné
08:04leur façon
08:05de faire de la politique
08:06et c'est comme ça
08:07qu'on doit voir les choses.
08:09Comment ?
08:09Ma question,
08:10c'est aujourd'hui,
08:12avec les municipales
08:13qui vont arriver,
08:15où il y a des alliances
08:16avec la France insoumise
08:18qui vont arriver,
08:19comment vous allez pouvoir
08:20continuer
08:21à faire ces alliances
08:22localement,
08:23sachant qu'au niveau national
08:24entre le Parti Socialiste,
08:26c'est la fracture ?
08:27Moi, je m'en fiche personnellement
08:30des alliances,
08:31pas d'alliances,
08:32ce n'est pas mon sujet.
08:32Mon sujet,
08:33c'est quelle politique on mène ?
08:34Et je voudrais dire
08:35que ce que vous avez dit
08:35est faux.
08:36Non,
08:37mais ce que vous avez dit
08:37est faux.
08:38Je veux dire,
08:39vous opposez deux choses
08:41qui n'ont rien à voir.
08:42Vous opposez la question
08:42de la politique internationale
08:44et il est vrai
08:44que la France insoumise
08:45est l'un des partis
08:46d'un des mouvements politiques
08:47qui parle le plus
08:48de la question internationale,
08:49de la guerre à Gaza,
08:50au Soudan,
08:51au Congo,
08:52en Ukraine.
08:52Et sur ces sujets-là,
08:53nous avons des positions.
08:54Tenez,
08:55je vous donne un exemple
08:55très concret
08:56sur la guerre en Ukraine.
08:57En plus,
08:58vous mentez.
08:59Madame,
09:00ce n'est pas parce que
09:00vous ne nous écoutez pas
09:01que nous correspondrions
09:03à la caricature
09:04que nous faisons.
09:05Par exemple,
09:06sur l'Ukraine,
09:06il y a une actualité
09:07très récente
09:08qui est que le coffre
09:09de la centrale de Tchernobyl
09:11a été percé par un drone.
09:13Nous avons dit
09:14depuis le début
09:15avec Jean-Luc Mélenchon
09:16que l'une des urgences
09:17fondamentales
09:18sur la question
09:18de la guerre en Ukraine,
09:19c'était de mettre en place
09:20des troupes
09:22qui protègent
09:23sous l'égide de l'ONU
09:24les centrales nucléaires
09:26parce qu'il y en a,
09:26je crois,
09:2617 si mes souvenirs sont bons
09:28en Ukraine,
09:2917 centrales nucléaires
09:30plus Tchernobyl.
09:31Tout le monde s'en fiche,
09:32ça n'intéresse personne
09:32quand on fait des propositions
09:33sur ce sujet-là.
09:34Aujourd'hui,
09:35vous avez le résultat
09:36du fait qu'on n'écoute pas
09:37la France insoumise
09:37aussi sur le sujet de l'Ukraine.
09:39Mais je voudrais répondre
09:40parce que vous opposez
09:41question internationale,
09:42question sociale.
09:43Qu'est-ce que nous avons fait
09:43adopter à l'Assemblée nationale
09:45la semaine dernière ?
09:47La nationalisation
09:47d'ArcelorMittal.
09:48Ce n'est pas une question sociale
09:49la nationalisation
09:50d'ArcelorMittal.
09:51Attendez,
09:51c'est plus qu'une question sociale,
09:53c'est une question
09:53de souveraineté industrielle
09:54sur la capacité
09:55à produire de l'acier
09:55pour ensuite avoir
09:56un certain nombre d'emplois
09:58qui sont dépendants
09:58du fait qu'on puisse
10:00produire de l'acier en France.
10:01C'est une question
10:02directement sociale
10:03et une question de souveraineté.
10:04Donc,
10:05le Mercosur,
10:06c'est pareil,
10:06nous avons fait adopter
10:07une résolution
10:07contre le Mercosur.
10:08Mais c'est récent tout ça ?
10:09Je parle des deux dernières années.
10:10Mais madame,
10:11l'augmentation du SMIC,
10:12c'était nous.
10:13Enfin, c'est-à-dire,
10:13on n'a pas réussi à le faire,
10:15mais en tout cas,
10:15les propositions
10:16pour l'augmentation du SMIC,
10:17c'est nous.
10:17Les seuls qui proposent encore
10:18la retraite à 60 ans aujourd'hui,
10:19c'est nous,
10:20avec des méthodes de financement
10:21qui sont notamment
10:22l'augmentation du salaire des femmes
10:24pour qu'elles soient payées
10:24au même niveau que les hommes.
10:25Est-ce que ce n'est pas
10:26une question sociale
10:26payer les femmes comme les hommes ?
10:27Et enfin,
10:28dernier point,
10:29mais je vois bien
10:30le présupposé qu'il y a derrière.
10:32C'est,
10:32vous parlez de Gaza,
10:34parce que je connais très bien
10:35la manière dont vous présentez les choses,
10:36vous parlez de Gaza
10:37parce que ça parle
10:37à un certain nombre de personnes.
10:39Figurez-vous que...
10:39Ça, c'est vous qui le dites.
10:40Mais non,
10:41c'est ce qu'ils le dites d'habitude.
10:42Merci.
10:43Figurez-vous que
10:44la question,
10:45une des questions
10:45sur lesquelles
10:46dont on nous parle souvent,
10:48on dit,
10:48vous parlez trop du racisme.
10:49Pardon,
10:49mais déjà,
10:50on ne parlerait pas du racisme
10:51s'il n'y en avait pas dans la société.
10:52Mais le racisme,
10:53c'est une question sociale.
10:54Parce que c'est aussi
10:55un moindre accès au logement,
10:57c'est aussi un moindre accès à l'emploi,
10:58c'est aussi un moindre accès à l'éducation
11:00et c'est aussi une manière
11:01d'être traité par la police,
11:07républicaine dans notre pays
11:08et qui pose un problème fondamental
11:10d'unité républicaine
11:11en raison des comportements
11:12de la police.
11:13Jean-Louis Bonami.
11:14Ah bah, puisqu'on est sur la police,
11:16c'est ce qui s'est passé
11:16à la fête des Lumières de Lyon.
11:19Ils ont eu raison,
11:20les soulèvements de la terre.
11:20Ils ont eu parfaitement raison
11:21et je vais vous dire...
11:22Avec ces slogans,
11:22la police blesse et tue,
11:24l'état policier,
11:25la violence policière est partout.
11:26C'est vrai.
11:27C'est vrai
11:28et ce n'est pas parce que
11:29personnellement,
11:29je ne suis pas concerné.
11:30C'est-à-dire,
11:31moi, je ne me fais pas contrôler
11:32par la police,
11:32je ne me fais pas violenter
11:33par la police.
11:33Encore qu'une fois,
11:34en manifestation,
11:34je me suis pris des coups de matraque
11:35mais on s'en fiche,
11:36ce n'est pas forcément...
11:37Pourtant, j'étais en écharpe
11:38mais on s'en fiche,
11:39ce n'est pas forcément un sujet.
11:40Mais la question
11:41des violences policières
11:42dans notre pays,
11:43la question de la brutalité policière,
11:44vous savez,
11:45il y a un magazine
11:45qui s'appelle Basta,
11:46qui est un journal en ligne,
11:47qui a retracé
11:48le nombre de morts de la police
11:49au cours des dernières années.
11:51Il faut savoir que
11:51pour les années 2020 à 2024,
11:54on est à plus de 50 personnes
11:55qui meurent dans des opérations de police.
11:57Soit parce que c'est des gens
11:57qui se font tuer par arme à feu,
11:59dans le cadre, par exemple,
12:01de refus d'obtempérer
12:02où les gens s'enfuient
12:03et la police tire et tue,
12:05ou dans le cadre
12:06de courses-poursuites,
12:07souvent,
12:07c'est souvent ça qui se produit,
12:09notamment parce que
12:10M. Retailleau a décidé
12:10de mettre en place
12:11cette politique-là,
12:12mais de courses-poursuites
12:13où les gens ont des accidents.
12:14Donc il faut arrêter
12:14de poursuivre les délinquants ?
12:15Eh bien oui, vous savez...
12:16Non, attendez,
12:16il ne faut pas arrêter
12:17de poursuivre les délinquants.
12:18Il faut arrêter
12:18de faire des courses-poursuites.
12:19Pourquoi ?
12:20Le refus d'obtempérer,
12:21c'est un délit.
12:22Oui, c'est un délit
12:23qui est puni de deux ans
12:23d'emprisonnement
12:24et de, je crois,
12:2525 000 euros d'amende
12:26ou 30 000 euros d'amende,
12:27pas de la peine de mort.
12:27Donc qu'est-ce qu'il faut faire ?
12:28Il y a d'autres pays
12:29qui ont des méthodes
12:29qui sont extrêmement efficaces.
12:30Un, il faut doter les policiers
12:32de stop-stick.
12:33Ça va vous paraître bizarre,
12:33mais juste des outils
12:36qui permettent de crever
12:36les pneus des voitures
12:37pour éviter que les voitures
12:38s'enfuient.
12:39Deux, il faut doter les policiers
12:40de marqueurs,
12:41c'est-à-dire des outils
12:42qui permettent de suivre
12:43les voitures
12:44et de marquer les voitures
12:45pour aller intercepter
12:46la personne plus tard
12:46pour une raison très simple.
12:48C'est que les gens
12:48qui fuient la police
12:49lors de refus d'obtempérer,
12:51eh bien, si on les poursuit
12:52à ce moment-là,
12:53ils vont rouler plus vite,
12:54ils mettent en danger des gens,
12:55ils se mettent en danger un même,
12:56ils mettent en danger la police.
12:57C'est systémique dans la police française ?
12:58Oui, il y a un problème systémique
13:00qui existe dans la police française.
13:01À mon avis,
13:02beaucoup plus la question du racisme,
13:04mais c'est un problème.
13:05Si c'est systémique,
13:06ça veut dire que c'est
13:07quasiment des ombres ?
13:09Non, ça ne veut pas dire ça.
13:10Alors, je peux vous expliquer pourquoi.
13:12Moi, je considère
13:13qu'il y a un racisme systémique
13:14qui existe dans la société française.
13:16Pas que dans la police.
13:17Dans toute la société,
13:18il y a du racisme.
13:18Dans toute la société française.
13:19Non, mais dans toutes les sociétés,
13:20il y a du racisme.
13:21Dans toutes les sociétés,
13:22il y a du racisme.
13:22Exactement.
13:23Il faut lutter contre.
13:24Eh bien, exactement.
13:24Et de la même manière
13:25qu'il y a du sexisme
13:27dans toutes les sociétés
13:28et il faut lutter contre.
13:29Qu'est-ce que ça veut dire
13:30lutter contre le racisme
13:31ou contre le sexisme systémique ?
13:32Ça veut dire être capable
13:33de voir la part,
13:34y compris qu'on a en nous-mêmes,
13:35parfois,
13:36de présupposer,
13:37de préjuger
13:38et être capable
13:39de combattre ces préjugés.
13:40Si on forme correctement,
13:42non seulement la police,
13:43mais la population en général
13:44sur ce sujet-là,
13:45si on arrive à bien
13:46faire comprendre
13:47ce dont il s'agit
13:48quand on parle de sexisme,
13:49quand on parle de racisme,
13:50quand on parle d'homophobie,
13:51si on arrive à bien
13:52faire comprendre
13:52quels sont les ressorts,
13:53y compris qu'on peut avoir
13:54en nous-mêmes parfois,
13:56eh bien, dès lors,
13:57on peut faire reculer
13:58ces comportements homophobes,
13:59sexistes, racistes.
14:00Et je le dis
14:01pour ne pas mettre,
14:03jeter l'oprobre
14:03spécifiquement sur la police.
14:04Mais il y a quand même
14:05un problème.
14:05Quand des policiers,
14:06eux-mêmes,
14:07finissent par démissionner
14:08parce qu'ils subissent
14:08du racisme,
14:10on a le droit
14:12de poser des questions
14:13ou il y a juste la police
14:13à qui on n'a pas le droit
14:14de poser des questions ?
14:15Jean-Loup Bonami,
14:16je voulais vous poser
14:17une question sur la sécurité sociale,
14:18mais comme vous nous avez lancé
14:19sur le racisme...
14:20Allez-y sur la sécu, hein ?
14:21Sinon, après,
14:23votre collègue va dire
14:24que je n'ai pas...
14:25Vas-y, il reste deux minutes
14:26pour des questions de temps parallèle.
14:27Du coup, parce que c'est
14:28quelque chose
14:28qui m'interpelle un peu,
14:29c'est justement le racisme
14:31qui serait en nous
14:33et qu'il faudrait lutter.
14:35Tout à fait.
14:35Moi, je n'ai pas l'impression
14:36d'avoir spécifiquement
14:36du racisme en moi.
14:37C'est un problème.
14:38Ah bon, c'est un problème
14:39que je n'ai pas de senti en.
14:40Oui, mais du coup,
14:41est-ce que vous allez vous engager
14:42contre tous les racismes ?
14:44Parce que, par exemple,
14:44ce week-end,
14:45j'entendais le témoignage
14:47d'une personne noire
14:48qui était victime de racisme
14:50et notamment de racisme
14:52qui, en fait, émanait
14:54de personnes maghrébines
14:55parce qu'il y a un racisme
14:56anti-noir très fort
14:57dans les sociétés maghrébines
14:59et il montrait des extraits
15:00vidéo, par exemple,
15:02d'influenceurs maghrébins
15:04qui sont suivis
15:05par des centaines
15:06de milliers de personnes
15:06et qui dit qu'ils refuseraient
15:08que leur sœur maghrébine
15:10épouse un noir.
15:11Est-ce que vous allez vous battre
15:12contre ce racisme anti-noir-là,
15:13cette négrophobie ?
15:14Tout à fait.
15:16Alors, je vais vous dire
15:17une chose très précise,
15:18mais déjà, vous avez dit
15:19moi, je n'ai pas de racisme
15:21en moi, etc.
15:21Je n'ai pas ce sentiment,
15:22peut-être que vous arriverez
15:23en trouver.
15:24Et vous avez fait la démonstration
15:25que vous avez assigné
15:26les personnes maghrébines
15:28à une forme de négrophobie.
15:29C'est-à-dire...
15:29Pas du tout.
15:30Je n'ai jamais assigné.
15:32C'est ce que vous venez de faire.
15:33Je vous ai dit
15:34qu'il y a des jeunes filles maghrébines
15:35ou des jeunes garçons maghrébins
15:36qui se marient
15:37avec des personnes noires.
15:38Je vais vous répondre
15:40précisément sur ce point-là.
15:41Là, ce que vous avez fait
15:42en disant
15:43dans la communauté maghrébine,
15:44il y a une forme de haine
15:46envers les personnes noires.
15:47Comme vous essentialisez
15:48la police,
15:49comme vous avec la police.
15:50Non, mais ce n'est pas
15:51ce que j'ai fait.
15:51Je m'avais mal écouté.
15:52J'espère que j'étais
15:53beaucoup plus modéré
15:54que vous envers la police.
15:57J'espère que nos auditeurs
15:58arrivent à faire la différence.
15:59Mais précisément,
16:00comme je considère
16:01le racisme
16:01comme un phénomène systémique,
16:03je considère
16:03qu'y compris des personnes
16:05qui sont elles-mêmes
16:06victimes de racisme
16:07peuvent véhiculer
16:08sur leur propre religion,
16:11communauté, etc.,
16:12peuvent véhiculer
16:13elles-mêmes
16:13des propos racistes parfois.
16:15Ce n'est pas leur propre communauté
16:16puisque c'est sur une autre communauté.
16:18Oui, mais en l'occurrence,
16:19les gens peuvent y compris
16:20de la même manière
16:21que des femmes
16:21peuvent parfois véhiculer
16:22des comportements sexistes,
16:24de la même manière
16:24des personnes parfois musulmanes
16:27ou d'origine étrangère
16:29peuvent véhiculer
16:29sur elles-mêmes,
16:30sur leurs propres origines,
16:31des comportements
16:32qui sont des comportements
16:33qui reproduisent
16:34des phénomènes racistes.
16:35Simplement pour...
16:35Non, c'est terminé, c'est terminé.
16:37Regardez, c'est dommage
16:38parce qu'il y a une dernière question.
16:39C'est dommage
16:39parce que si on arrive
16:40à bien comprendre
16:40cette question systémique,
16:42ça permet d'avancer.
16:43Mais ce week-end,
16:44j'ai vu les extraits
16:45de la masterclass
16:46de Jean-Luc Mélenchon
16:47à l'Assemblée Nationale.
16:49Il n'y avait pas Wauquiez
16:49en face l'institutur de cette...
16:51Mais moi, je me dis
16:52qu'aujourd'hui,
16:52Jean-Luc Mélenchon
16:53et pourtant,
16:54je suis de plus en plus
16:56rarement d'accord
16:57avec lui encore maintenant.
16:58Mais je trouve qu'aujourd'hui,
16:59vous le mettez devant
17:00n'importe quel homme politique
17:00au second tour,
17:01au premier tour,
17:02j'ai l'impression
17:02qu'ils vont quand même
17:03prendre le bois en fait
17:04parce que je trouve
17:05que là, on a eu un débat
17:06de quelqu'un
17:07qui a de la caisse,
17:08qui a du fond,
17:09qui a de la forme
17:09alors que quand je vois
17:10Prisca Thévenot
17:11qui est en face de lui
17:11et d'autres,
17:12et moi, je trouve que fort
17:13ce matin,
17:13c'est encore la déliquescence
17:14de la classe politique.
17:15Je pense que les gens
17:16veulent voter pour des idées
17:17et pas des gens.
17:18Si c'est vous qui parlez
17:19à place de Jean-Luc Mélenchon
17:20et vous disiez la même chose,
17:20peut-être que les gens
17:21voteraient plus pour les défis,
17:22c'est sûr.
17:23Bon, déjà, je vous remercie
17:24d'avoir écouté
17:25Jean-Luc Mélenchon.
17:26C'est pour ça que je dis ça.
17:27Ah non, pardon,
17:29moi, je vous remercie
17:30d'avoir écouté
17:30Jean-Luc Mélenchon
17:31in extinso
17:32parce que...
17:33Et j'invite d'ailleurs
17:34vos auditeurs
17:35à aller regarder
17:36sur la chaîne YouTube
17:37de Jean-Luc Mélenchon.
17:38Ils peuvent retrouver
17:38en intégralité
17:39cette audition,
17:41je mets des guillemets,
17:41mais cette charge
17:43contre Jean-Luc Mélenchon
17:44et la France Insoumise
17:45et puis avoir
17:45nos vraies réponses
17:46parce que c'est un peu
17:47le problème qu'on a
17:47et je vais vous répondre
17:48sur ce point-là.
17:49Mais on subit
17:49des campagnes de diabolisation
17:51qui sont assez permanentes.
17:53Alors, vous nous faites
17:54l'amitié de m'inviter
17:56pour que je puisse
17:57une fois de temps en temps
17:57dire quelque chose.
17:58Je ne vais pas parler
17:59de votre chaîne.
17:59Je vais parler de France Info.
18:00L'autre fois,
18:01je suis invité
18:01sur France Info.
18:02Déjà, ils avaient
18:0215 ou 20 minutes de retard
18:04et pendant 15 minutes,
18:05j'écoute la chaîne
18:06et j'avais l'impression,
18:08mais sans rire,
18:09j'avais l'impression
18:09d'être sur CNews.
18:10Il faut privatiser France Info.
18:11Mais non,
18:11il ne faut pas privatiser France Info
18:13mais il faut remettre
18:13un petit peu d'or là-dedans.
18:14Et honnêtement, honnêtement...
18:16LFI privatise.
18:17Mais non,
18:17ce n'est pas ça qu'il faut faire.
18:18Mais moi,
18:19je dis aux gens
18:20qui travaillent
18:21dans le service public
18:22de l'information,
18:23je ne sais pas,
18:24faites quelque chose.
18:25Ce n'est pas possible
18:26que sur les plateaux télé,
18:27on en vienne petit à petit.
18:29Bah, écoutez...
18:30Non, mais je vous ai...
18:31Attendez,
18:31on va aller au fond de l'histoire.
18:33Ce n'est pas qu'il n'est pas de gauche,
18:35c'est que j'ai l'impression
18:36que certains ont une tendance PS.
18:37Donc tout est bon.
18:38Tout est bon pour nous taper dessus.
18:39Ils sont trop social-démocrates.
18:40Tout est bon pour nous agonire d'injures.
18:42Et ma foi,
18:43eh bien,
18:43il n'y a pas beaucoup d'espace.
18:44C'est la gauche entre elle qui se bat.
18:45Il n'y a pas beaucoup d'espace
18:46où on peut s'écrire les bons mots.
18:47Est-ce que vous lirez
18:47le livre de Nicolas Sarkozy
18:49qui sort cette semaine ?
18:50Est-ce que vous lirez
18:51le livre de Nicolas Sarkozy
18:52qui sort cette semaine ?
18:52Je vais certainement faire
18:53gagner de l'argent
18:53à Nicolas Sarkozy.
18:54Si je le lis,
18:55c'est parce qu'on me l'a envoyé
18:56gratuitement.
18:57Ah, mais vous l'aurez quand même.
18:58S'il me l'envoie,
18:59je veux bien le lire,
19:00mais il n'est pas question
19:00que je fasse gagner de l'argent
19:01à Nicolas Sarkozy.
19:02Je rappelle qu'il est condamné
19:03quand même pour s'être associé
19:05avec le régime libyen.
19:06Tenez,
19:06ça va nous faire parler
19:07de politique internationale
19:08pour s'être associé
19:09avec le régime libyen.
19:10Avec un terroriste.
19:10Et notamment avec des gens
19:13qui étaient impliqués
19:14dans des attentats terroristes
19:15qu'on fait 53 mois.
19:16Sur la politique internationale,
19:18vous avez cité
19:18un certain nombre de dossiers
19:20sur lesquels en effet
19:20vous êtes impliqués.
19:21Gaza, le Soudan, le Congo.
19:23Mais il y a un homme
19:24qui est actuellement
19:26sur tous ces sujets.
19:27C'est Donald Trump.
19:28C'est Donald Trump.
19:29Donald Trump propose
19:30des accords de paix
19:30sur toutes les régions.
19:31C'est terminé,
19:32vous écrivez une boulette.
19:33D'un mot, je termine.
19:34Mais il faut aussi poser
19:35la question du Sahel
19:36et notamment du déséquilibre régional
19:38qui vient aussi en partie
19:39du fait que Nicolas Sarkozy
19:40a mené la guerre en Libye.
19:41Merci Antoine Léomain.
19:43Désolé, on était dans
19:43le temps de parole stricto sensu.
19:45C'est pour tout le monde.
19:46Non, je vous en prie.
19:47C'est GG qui ne sont pas disciplinés.
19:49Merci.
19:49C'est toujours le bon ami.
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