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Julien Pasquet revient sur la journée d'infos et de débats traités sur l'antenne de CNEWS dans #lemeilleurdelinfo
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00:00Et merci Mickaël, et à tout à l'heure pour l'édition de la nuit, on se retrouvera.
00:03Bonsoir à tous, plaisir, plaisir de vous retrouver.
00:06Bonsoir.
00:07C'est la rentrée sur CNews et je me fais un plaisir de vous accompagner pour cette nouvelle
00:11saison de Le Meilleur de l'Info, du Meilleur de l'Info, ce sera mieux comme ça pour commencer.
00:16Vous en avez l'habitude pour ceux qui découvriraient ce programme, évidemment, on passe en revue
00:20les meilleurs moments de la journée sur CNews, on les décrypte avec Jean-Claude Dessier, le
00:23Président.
00:24Comment il va ?
00:24Et il est un peu soucieux parce qu'il ne s'attendait pas à ce coup de théâtre du
00:31Président, enfin du Premier Ministre, Monsieur Macron.
00:33Eh bien ne brûlez pas les étapes, on y arrive dans un instant, ça va Eric Tegner ?
00:38Très bon, très bonnes vacances, je pense comme vous, parce que vous avez bonne mine.
00:40C'est vrai ?
00:41Oui, très bon.
00:41Le maquillage aide, mais c'est vrai qu'on a vu un peu le soleil.
00:44Vous avez vu un été mouvementé, j'ai vu un peu sur les antennes, mais ça va, tout
00:47va bien.
00:47L'été c'est toujours comme ça.
00:48Brosser le liande, c'est apaisé.
00:49Oui, et j'ai de la chance que la Bretagne a fait très très beau le bel été depuis
00:5320 ans.
00:53Bon, on a plein de thèmes à aborder ensemble, les meilleures séquences que vous auriez
00:56loupées, manquées durant cette première grande journée de rentrée sur CNews, eh bien
01:00vous allez le revivre ensemble.
01:01Vous avez un peu brûlé l'étape, mais on y vient, cher Jean-Claude, cette conférence
01:05de presse de François Bayreau que vous avez suivie religieusement.
01:07J'en suis persuadé, rentrée déjà compliquée pour le chef du gouvernement qui a défendu
01:12aujourd'hui son budget avec 44 milliards d'économies à trouver.
01:15Le Premier ministre a alerté sur le danger, je le cite immédiat, qui pèse sur la France,
01:19le risque de surinvêtement qui mettrait le pays en danger.
01:22Mais la principale annonce politique de ce lundi, c'est la demande de François Bayreau
01:26et Emmanuel Macron de convoquer une session extraordinaire à l'Assemblée nationale.
01:29Ce sera le 8 septembre.
01:30Ce jour-là, le Premier ministre sollicitera un vote de confiance face à la représentation
01:36nationale.
01:36En cas d'échec, il considérera que l'action est impossible.
01:40On écoute cette première séquence du Premier ministre que vous avez suivie en direct sur CNews.
01:43« Cette clarification pour moi, elle est urgente et il y a un lieu pour cette clarification,
01:51une institution, c'est le Parlement, dans un débat ordonné, suivi d'un vote et non
01:59pas dans le désordre des affrontements de rue et des injures.
02:03C'est la raison pour laquelle j'ai demandé au Président de la République qu'il a accepté
02:09de convoquer le Parlement en session extraordinaire le lundi 8 septembre, dans 15 jours.
02:18J'engagerai ce jour-là la responsabilité du gouvernement sur une déclaration de politique
02:23générale conformément à l'article 49 alinéa 1er de notre Constitution. »
02:29La France Insoumise, pour ne parler que des deux partis cités, ont d'ores et déjà
02:34annoncé qu'ils ne voteraient pas à la confiance au chef du gouvernement.
02:37Les jours de François Béroux, donc, sont comptés à Matignon.
02:40En tout cas, ça semble être le cas à l'heure où l'on se parle.
02:42Jules Thorez dans Punchline qui décrypte.
02:45« C'est un vote des 577 députés et il faut obtenir la majorité.
02:50Bien souvent, c'est la majorité absolue.
02:52C'est pour ça qu'il n'y avait pas beaucoup de risques, par exemple, quand Édouard Philippe
02:54l'a fait à l'époque, puisqu'il avait 350 députés macronistes.
02:57Aujourd'hui, ce n'est absolument pas la même musique qu'entend vouloir jouer François
03:02Béroux parce qu'il n'a pas de majorité.
03:05Donc, tout ce qu'il va essayer de faire d'ici le 8 septembre, d'abord, en effet, c'est
03:08de court-circuiter ce mouvement bloquant tout du 10.
03:11Mais c'est surtout, non pas de convaincre les socialistes ou leur Assemblée nationale
03:15de voter pour cet article 49.1, mais c'est de voter pour l'abstention.
03:20Car, évidemment, l'abstention fait baisser le seuil et ça peut sauver le gouvernement.
03:23Ça passe ou ça casse, on l'a compris.
03:26Pour le Premier ministre, au vu des déclarations des opposants ces dernières heures, il y a
03:29de fortes chances pour que ça casse.
03:31Analyse de Gauthier Lebray, qui était dans le punchline.
03:34Quand on veut vous couper la tête, vous coupez l'herbe sous le pied à vos opposants.
03:39Donc, vous ne vous infligez pas une longue période de discussion avec Marine Le Pen
03:43pour être quand même censuré à la fin comme Michel Barnier.
03:45Vous ne vous infligez pas, le 10 septembre, où Jean-Luc Mélenchon, de ses propres mots
03:51qui ont fuité dans le Parisien, voulait mettre le bordel parce que c'est un spécialiste
03:54avec son parti pour mettre le bordel.
03:56C'est des propos qu'il n'a pas réfutés ensuite lors d'une interview.
03:59Donc, on veut lui couper la tête.
04:00François Béroux se fait harakiri.
04:02Donc, maintenant, tel un samouraï.
04:04Donc, maintenant, la question, c'est la suite.
04:07Il y a évidemment Sébastien Lecornu qui est tout désigné pour être nommé à Matignon
04:10puisque ça devait être, lui, le coup précédent jusqu'à la colère de François Béroux
04:13où il a tendu le bras du président de la République.
04:15Et puis, il y a ceux qui réclament, comme le Rassemblement National, une nouvelle dissolution.
04:20Pour le moment, Emmanuel Macron a toujours été très ferme.
04:21Il a dit qu'il ne voulait pas de nouvelle dissolution.
04:23Il avait dit aussi la première fois qu'il ne ferait jamais le choix de dissoudre l'Assemblée Nationale.
04:26Et vous savez évidemment que la démission aussi est totalement exclue.
04:28Et après, en effet, que peut-il se passer si le gouvernement Béroux est renversé le 8 septembre ?
04:33Peut-il être renommé par le président ?
04:35Qui sinon pour le remplacer ?
04:36Gauthier, vous l'avez vu, a déjà son idée.
04:38L'option d'une nouvelle dissolution pourrait-elle être choisie par le chef de l'État ?
04:43Les paris ont été pris sur le plateau de l'heure des pros 2.
04:46Regardez.
04:47Question simple.
04:48Scénario, maintenant.
04:49Qu'est-ce qu'il va se passer ?
04:50Joseph.
04:52Moi, je pense que le plus probable, c'est qu'Emmanuel Macron nomme un autre Premier ministre.
04:59L'option de la dissolution n'est pas folle en réalité.
05:01Parce qu'il y a deux ans, quand il a raté sa dissolution,
05:04il avait un peu espéré, on le sait maintenant, que le RN arrive au pouvoir
05:08et probablement, possiblement, il y a des difficultés, etc. pour les discréditer pour 2027.
05:13Peut-être que ce lundi, 25 août, c'est enregistré, vos pronostics.
05:17Peu importe ce qu'il va faire, la dissolution, la vérité, c'est que le retour aux urnes,
05:20c'est quand même la seule solution.
05:21Je pense qu'on va retourner aux urnes.
05:23Jean-Claude Dacier.
05:25Un premier commentaire sur cette séquence, sur cette conférence de presse du Premier ministre.
05:28Je reprends le terme choisi par Gauthier.
05:31On a assisté à un harakiri en direct à la télévision.
05:33Oui, ça s'est passé avec une rapidité extraordinaire,
05:36puisqu'il a fallu à peine une heure, deux heures, si l'on compte,
05:39le socialiste qui est venu dans le 20h annonçait qu'en effet,
05:45il ne soutiendrait pas non plus M. Béraud.
05:47Donc, la cause est entendue.
05:49On a les calculettes, elles sont même inutiles.
05:53Et la vraie question est de savoir que...
05:55La question, c'est qu'est-ce qui pourrait empêcher François Béraud
05:57d'être renversé le 8 septembre prochain ?
05:59Non, je ne vois pas ce qui peut l'empêcher,
06:02puisque tous les partis politiques, on sait quel est leur choix.
06:07Le Bloc Central, les Républicains et probablement Liottes,
06:10encore Liottes, ce n'est pas sûr, soutiendront.
06:13En revanche, tous les autres vont, le Rassemblement National
06:16et la France Insoumise, vont voter pour le départ de M. Béraud.
06:22Donc, il me semble que, sauf énorme surprise,
06:26une abstention, par exemple, de socialistes ou autres,
06:29mais qui n'est plus d'actualité,
06:30je pense que la cause est entendue,
06:32qu'on va donc entrer dans une crise politique
06:34qui sera ce qu'elle sera.
06:36Ça dépend de la République, qui en y est depuis un certain temps.
06:40En revanche, ce qui m'inquiète beaucoup,
06:42ce que je disais tout à l'heure, c'est la crise financière.
06:44On a déjà perdu 1,6% à la Bourse de Paris aujourd'hui.
06:48Les taux d'intérêt ont déjà pris 1% de mieux.
06:51Enfin, bref, on est dans une situation...
06:53C'est le message de M. Béraud,
06:55qui est extraordinairement grave,
06:57qui est notamment le surendettement,
06:59mais pas seulement.
07:00Tout va mal dans ce pays.
07:01C'est un désastre.
07:03Et on a un président de la République face à cela,
07:05qui me paraît totalement à côté de la plaque.
07:07Je suis donc profondément inquiet de l'avenir de ce pays.
07:10Éric, je crois qu'on est tous d'accord pour dire
07:12qu'il a signé d'une certaine façon son arrêt de mort
07:15de Premier ministre.
07:17En tout cas, François Béraud, avec ce vote de confiance,
07:19on a déjà évoqué son remplaçant,
07:21Sébastien Lecornu, par exemple.
07:23Oui, ça pourrait être un choix assez évident,
07:24parce qu'Emmanuel Macron a déjà pensé à Sébastien Lecornu.
07:27C'est François Béraud qui s'est imposé
07:29au moment où, normalement, il devait être nommé.
07:31Donc, ça lui permet de revenir au centre du jeu.
07:33Il aime être entouré de proches, d'amis.
07:35Alors, effectivement, il n'en a plus beaucoup.
07:37Sébastien Lecornu, aujourd'hui, c'est infidèle,
07:39et il voudrait le placer.
07:40Et également, Sébastien Lecornu, il faut le dire,
07:42il y a un petit côté, il est un peu plus proche,
07:44en tout cas, du Rassemblement national.
07:45Marine Le Pen, il y a plutôt une bonne entente entre eux.
07:48Donc, il peut y avoir aussi des deals qui peuvent être formés.
07:50Ça, c'est une réalité.
07:51Moi, j'ai du mal à voir Emmanuel Macron choisir
07:53Bernard Cazeneuve ou quelqu'un de gauche.
07:56La dissolution, on l'écarte à 100% ?
07:58Non, je pense qu'on l'écarte complètement,
07:59parce que le problème, c'est qu'il n'y a aucun moment,
08:02aujourd'hui, où, dans la dissolution,
08:03ça va permettre à Emmanuel Macron de reconstituer une majorité.
08:06D'ailleurs, s'il y avait une majorité, ça serait contre lui,
08:08parce qu'à aucun moment, Gabriel Attal,
08:10le président de Renaissance,
08:11se mettrait dans les pas du président de la République.
08:14Donc, s'il perd les prochaines élections législatives,
08:17il sera poussé encore plus à la démission.
08:20C'est ça, la réalité ?
08:21On avance ensemble.
08:23Vous avez certainement entendu ce slogan ces derniers jours.
08:25Bloquons le pays, bloquons tout.
08:27Le 10 septembre prochain, depuis quelques semaines,
08:29cet aspect, il semble faire de plus en plus de bruit
08:31sur les réseaux sociaux, au point qu'il en a trouvé un sacré écho
08:35dans le monde politique et syndical.
08:36La gauche, l'extrême-gauche, bien sûr,
08:38sont emparés désormais de cette date
08:39pour en faire l'étendard de la, je cite,
08:42« bordélisation » théorisée par Jean-Luc Mélenchon.
08:45Écoutez ce qu'en disait François Béraud cet après-midi.
08:48Ces derniers jours, sur ce débat,
08:49s'est greffé un mouvement de contestation radicale
08:53dont LFI et M. Mélenchon ont maintenant pris la tête,
09:00qui visent, selon leurs propres termes,
09:03à bloquer tout et à la grève générale.
09:08Il y a quelques années, M. Mélenchon avait défini sa stratégie.
09:13Pour obtenir à terme la Révolution,
09:17il fallait tout « conflictualiser » entre guillemets.
09:20« Conflictualiser », c'est de faire de tous les sujets
09:25une guerre, un affrontement,
09:29parce que le conflit systématique mène au désordre
09:32et que le désordre abat la société.
09:38Il a revendiqué cette semaine, devant ses troupes,
09:41cette phrase qui a été rapportée
09:42« Nous sommes des spécialistes dans l'organisation du bordel. »
09:49sans jamais s'interroger sur le mal
09:51que va faire aux entreprises et aux familles
09:55cette organisation du désordre
09:59qu'il revendique au pluriel pour le 10 septembre.
10:05LFI, on l'a compris, à la récupération de ce mouvement,
10:08l'extrême-gauche qui appelle au blocage total du pays.
10:11Écoutez justement la députée LFI,
10:12vice-présidente de l'Assemblée également, Clémence Guettet.
10:14« Il s'agit de bloquer le pays
10:17parce que le seul rapport de force
10:18que peuvent comprendre les macronistes aujourd'hui
10:20et le président de la République en premier,
10:22c'est le rapport de force économique.
10:24Il faut leur montrer que cette inégalité
10:26du partage des richesses, ça n'est pas possible.
10:28Qui produit la richesse de ce pays ?
10:29Ce sont les travailleurs.
10:30Donc ce mercredi-là, nous disons,
10:32c'est au syndicat de le faire,
10:33de convoquer évidemment leurs troupes,
10:35de leur dire de se mobiliser,
10:36mais nous leur disons
10:37« Venez en appui de cette riposte populaire
10:39qui s'organise, c'est un mouvement spontané. »
10:41Ce sont des gens sur les réseaux sociaux qui ont dit « il y en a assez ».
10:44Ils ont l'air moins pressés que vous, les syndicats,
10:45à soutenir ce mouvement.
10:46Ils ont dit, par exemple, Sophie Binet,
10:49dit « c'est un mouvement nébuleux, ce blocage du 10 septembre ».
10:51La CGT a appelé à soutenir le mouvement du 10 septembre,
10:55notamment certaines fédérations de la CGT.
10:57C'est le cas aussi de Force Ouvrière.
10:58Ils veulent se voir d'abord le 1er septembre.
10:59Et vous le savez, ils en discutent la semaine prochaine.
11:01– Bloquer un pays déjà complètement bloqué,
11:03c'est un concept.
11:05Comment faire avancer une démocratie
11:06qui ne cesse de reculer
11:08sous les coups de boutoir de la violence,
11:09l'instabilité fiscale,
11:10vous en avez parlé Jean-Claude,
11:11l'instabilité politique ?
11:13Évidemment, commentaire,
11:14avant d'en parler ensemble,
11:15Patrick Martin-Jeunier était dans Punchline.
11:17– Ce qui est très inquiétant,
11:19c'est qu'on est dans une logique insurrectionnelle.
11:23C'est-à-dire que ça veut dire quoi, bloquer le pays ?
11:25On va bloquer l'économie,
11:27on va bloquer les transports,
11:28c'est les classes populaires qui vont être touchées principalement,
11:32ne pourront pas se rendre au travail,
11:34bloquer le pays, l'économie est fermée,
11:37on nous dit même qu'il ne faudra plus retirer de l'argent
11:39dans les banques.
11:41Et donc, c'est une logique insurrectionnelle,
11:43c'est parfaitement irresponsable,
11:44parce qu'un blocage dans un pays
11:46qui a un tel montant de dettes,
11:48ce n'est pas acceptable.
11:49Et effectivement, c'est un parti politique,
11:51des gens qui ont intérêt à ce que le pays
11:54soit dans la pagaille la plus complète.
11:58Comment est-ce qu'il y a Eric Tegner ?
11:59Le 10 septembre, peut-il être le déclencheur
12:02d'un nouveau mouvement d'ampleur ?
12:04Je ne pense pas.
12:04Non ?
12:05Pas de bis, gilet jaune ?
12:07Non, je ne pense pas du tout.
12:08Il y a beaucoup d'esbrouves sur la crainte
12:09qu'il pourrait y avoir.
12:10Déjà, beaucoup de Français aujourd'hui
12:12qui sont en colère,
12:12parce que la colère, elle est réelle.
12:14Dans le fond, le 10 septembre,
12:15il y a quelque chose de virtuel.
12:16Si tous les Français en colère
12:18allaient dans la rue,
12:19il y aurait des millions de gens dans la rue.
12:20C'est ça la réalité.
12:21Mais lorsque vous regardez vraiment
12:22la mobilisation qui se produit,
12:24ce sont des groupes Facebook
12:25qui ont 8 000, 10 000 personnes.
12:27Autant des gilets jaunes...
12:28Je fais la comparaison avec les gilets jaunes
12:29parce que ça a commencé comme ça,
12:30les gilets jaunes.
12:31Autant des gilets jaunes,
12:32avant le 16 novembre,
12:3315 jours avant la première grande manifestation
12:35du 16 novembre,
12:36il y avait des groupes Facebook
12:36qui avaient plus de 200 000 personnes.
12:39L'ampleur n'est absolument pas la même.
12:40Et également, les gilets jaunes,
12:42à aucun moment, dès le début,
12:43Jean-Luc Mélenchon ne s'y était associé.
12:45Il a beaucoup tardé
12:46parce que sur les conseils
12:47notamment de Clémentine Autain,
12:49il avait un petit peu peur.
12:50On lui disait
12:50oui, mais c'est peut-être
12:51l'extrême droite, etc.
12:52Et la vérité,
12:53c'est que les gilets jaunes des débuts
12:54étaient bien plus populaires
12:56et n'étaient absolument pas d'extrême gauche.
12:57C'est quand la politique s'en est mêlée
12:58que le mouvement des gilets jaunes
12:59a commencé à s'éteindre un petit peu
13:01et on a l'impression
13:01qu'avec cette récupération de LFI,
13:03c'est vérolé dans l'oeuvre,
13:04j'ai envie de dire un petit peu.
13:05Exactement.
13:06Et en plus,
13:06on parle d'autant plus du 10 septembre
13:08depuis que Jean-Luc Mélenchon
13:09le soutient.
13:10Donc effectivement,
13:11l'écho médiatique
13:12est plus importante
13:13depuis que Jean-Luc Mélenchon
13:14a rejoint ce mouvement.
13:16Mais dans la rue,
13:16ça ne va pas se traduire.
13:17Jean-Luc Mélenchon
13:18ne cesse d'avoir des échecs
13:20dans la rue depuis 2022.
13:22Vous voyez un échec en perspective.
13:24Et je me dis,
13:24et Jean-Claude,
13:24je vous donne tout de suite la parole,
13:25s'il n'y a plus de François Béraud
13:26le 8 septembre,
13:27cette manifestation,
13:28cette mobilisation du 10 septembre,
13:30ça devient juste un mouvement anti-Macron.
13:32C'est ce sur quoi
13:33que j'essaie de m'interroger,
13:34essayer de comprendre,
13:35mais la réponse n'est pas facile,
13:37quel lien y aura-t-il
13:38entre la démission,
13:40le départ de François Béraud,
13:42battu donc à l'Assemblée nationale,
13:44et le 10, 48 heures après ?
13:48Est-ce que ça va encourager ?
13:49Parce que le LFI va hurler à la victoire
13:51en disant
13:52nous avons eu la peau d'Emmanuel Macron
13:54et maintenant que va faire
13:55le président de la République ?
13:56Ça peut encourager,
13:58ça peut encourager,
13:59mais je reconnais bien volontiers,
14:01Éric,
14:01que ce n'est pas du tout certain,
14:03c'est un mouvement qu'on connaît peu,
14:04assez nébuleux,
14:05a dit la CGT,
14:06qui est né sur les réseaux.
14:08Bon, néanmoins,
14:09on va vers une crise politique
14:12et une crise financière
14:13d'une extrême gravité,
14:15ça ne me rassure pas,
14:16j'espère me tromper
14:17et je pense qu'il n'y aura pas de lien
14:19entre le 8,
14:21c'est-à-dire le départ
14:23battu qu'il aura été
14:24par l'Assemblée nationale,
14:26et le 10,
14:27deux jours après seulement,
14:29à l'initiative,
14:30peut-être,
14:31non pas de la France Insoumise,
14:33enfin,
14:34la France Insoumise
14:34n'a pas l'oré du mouvement.
14:36Mais la France à l'arrêt,
14:37très rapidement,
14:38c'est possible,
14:39parce que malheureusement,
14:40on est dans un pays
14:40où une minorité peut bloquer
14:42le pays,
14:43c'est-à-dire des syndicats,
14:44la SNCF,
14:45etc.
14:45On voit à quel point,
14:46même le service public,
14:48la radio publique,
14:48France Inter,
14:49ils ont commencé l'année.
14:50Ça a commencé ce matin.
14:52Donc on verra
14:53ce qui se passera
14:53le 10 septembre,
14:54mais les menaces de blocage
14:55sont à prendre au sérieux,
14:57du moins à l'heure
14:57où l'on se parle.
14:59Autre actualité...
15:00Franchement,
15:00on n'avait pas besoin de ça.
15:01Non, on n'avait pas besoin de ça,
15:03c'est le moins que l'on puisse dire.
15:03On n'avait pas besoin également
15:04de ce récit terrible
15:06de notre collègue,
15:07notre collègue Isabelle Piboulot,
15:09vous l'avez peut-être
15:10entendu aujourd'hui à l'antenne,
15:11si ce n'est pas le cas,
15:12on va l'entendre ensemble.
15:13Elle a été agressée
15:14avec son compagnon,
15:15c'est plutôt son compagnon
15:16qui a été victime
15:17d'une terrible agression
15:18dans un tramway parisien.
15:19Elle était avec lui.
15:22Il n'a pas manqué
15:23d'intervenir pour la protéger,
15:25tout simplement.
15:25Il a reçu plusieurs coups de couteau
15:27de la part d'un individu
15:27qui a pris la fluide,
15:29mais a été heureusement
15:30retrouvé par les policiers,
15:31placé en garde à vue.
15:32Il est en détention ce soir,
15:33d'ailleurs on en reparlera.
15:34Un événement traumatique pour elle,
15:36pour son compagnon aussi,
15:37bien sûr.
15:38Elle l'a relaté très courageusement
15:40dans l'heure des Pro 2
15:40face à Pascal Praud ce soir.
15:43J'ai vécu
15:44ce que de nombreuses femmes
15:47vivent dans cette société
15:48aujourd'hui,
15:49c'est-à-dire qu'on est
15:50dans des transports,
15:52peu importe l'heure,
15:53peu importe notre tenue,
15:54nous avons le droit
15:55de prendre les transports
15:55en commun.
15:56Oui, il était presque minuit,
15:59je rentrais chez moi,
16:00tout simplement,
16:01et je sens cette présence,
16:04cet homme qui me regarde,
16:07qui m'harmonne,
16:08des choses qui sont inaudibles
16:11à ce moment-là,
16:12et il se rapproche
16:14de nous,
16:16s'assoit à côté de nous
16:17en poussant de manière virulente
16:19un passager qui était assis
16:20à côté de mon compagnon.
16:23Il nous fixe
16:24un regard noir
16:25que je ne dirai jamais,
16:27que je n'ai pas eu de mal
16:28à reconnaître
16:29lorsque j'ai dû faire
16:30ma déposition
16:31ou on m'a demandé
16:31vous êtes capable
16:32de le reconnaître,
16:32bien sûr,
16:33parce que ce regard
16:33il est gravé.
16:36Et il nous insultait
16:38de manière totalement gratuite
16:40et je m'adresse
16:43à mon compagnon
16:44de manière discrète
16:45en lui disant
16:45écoute,
16:46je ne le sens pas.
16:48L'intuition,
16:49l'intuition ne ment pas,
16:51si peu importe
16:52votre situation,
16:53l'intuition,
16:54écoutez-vous.
16:56On avait déjà eu
16:56une discussion
16:57où il m'avait exposé
16:58si un jour
16:59il nous arrive quelque chose,
17:01quelqu'un qui nous importune,
17:04tout ce qu'il faut
17:04c'est ne pas chercher
17:04l'escalade,
17:06ne pas chercher
17:06à insulter,
17:07à se croire plus fort
17:08parce que
17:08mais il y a mon copain
17:09qui va me défendre,
17:10non,
17:10parce que ce monde
17:11est dangereux,
17:11on ne sait pas.
17:13Est-ce que quelqu'un
17:13est armé ?
17:14Et donc il m'avait dit
17:15si un jour
17:16quelque chose comme ça
17:17nous arrive,
17:17tu m'écoutes
17:18parce que je sais
17:19qu'il peut faire
17:19de son froid
17:21par rapport à moi
17:21et c'est ce que j'ai fait,
17:22je lui ai fait confiance,
17:23je suis sortie.
17:24Je m'attendais
17:24à ce qu'il me suive
17:25sauf que lui avait remarqué
17:26que l'individu
17:27allait se lever
17:27pour me suivre.
17:29Alors il s'est mis devant.
17:30Moi je suis passée
17:32derrière mon compagnon
17:33et il a fait barrage
17:36avec son corps
17:36pour que l'homme
17:37ne me suive pas
17:38et j'ai essayé
17:40de retenir
17:40les portes du tramway
17:41mais je n'ai pas pu
17:42et j'ai vu le tram
17:43s'en aller
17:43avec mon copain
17:44et cet homme
17:45qui s'était levé
17:46à ce moment-là
17:46qui était à ça
17:47de son visage.
17:49J'ai hurlé
17:49dans la rue,
17:50j'étais seule,
17:51il n'y avait personne.
17:53Si l'homme
17:53était descendu avec nous
17:54et qu'il courait vite,
17:55je ne sais pas,
17:56je ne sais pas
17:57ce qui aurait pu se passer.
17:58Mon compagnon
17:59a choisi dans l'urgence
18:00cette décision-là
18:02de se dire
18:02je la laisse descendre,
18:04moi il arrivera
18:04ce qu'il arrivera
18:05mais au moins
18:05elle est en sécurité.
18:07Ce qui est arrivé
18:07c'est que le compagnon
18:08d'Isabelle
18:08il a reçu donc
18:09sept coups de couteau.
18:11Ces jours sont
18:11miraculeusement
18:13pas en danger.
18:14L'agresseur présumé
18:15je vous le disais
18:15il a été arrêté,
18:16il est placé ce soir
18:17en détention provisoire,
18:19il était connu
18:20des services de police,
18:21Marie-Victoire
18:21Dieudonné
18:22du service police-justice
18:23au palais de justice
18:24de Paris
18:24pour CNews tout à l'heure.
18:26En attendant son jugement,
18:27le mis en cause
18:28sera donc en prison
18:29à la maison d'arrêt
18:30de Nanterre
18:31plus exactement.
18:32C'est ce qu'a décidé
18:33le juge des libertés
18:34à travers ce placement
18:36en détention provisoire.
18:38C'est également
18:38ce que demandait
18:39le ministère public.
18:41Et ce pour plusieurs raisons
18:43d'abord alors que
18:44les investigations débutent
18:45afin de conserver
18:47les preuves
18:47et mener sereinement
18:48les auditions des témoins
18:50mais aussi
18:50les confrontations
18:52nécessaires.
18:53Ensuite pour se prémunir
18:54je cite
18:54d'un risque de fuite
18:56au Sénégal
18:57où le mis en cause
18:58est né
18:58et où les parents
18:59de ce dernier
19:00habitent encore
19:01et enfin
19:01pour se prémunir
19:03de la récidive
19:04notamment
19:05compte tenu
19:05de sa condamnation
19:06en avril 2020
19:08pour des faits
19:09de violence
19:09avec armes.
19:10Son avocate
19:11avait de son côté
19:12proposé le contrôle
19:14judiciaire
19:14avec pointage
19:15et obligation
19:16de soins
19:16quoi qu'il en soit
19:17l'individu
19:18pour tentative
19:19de meurtre
19:20en cours
19:2030 ans
19:21de réclusion criminelle.
19:22Chronique de la violence
19:23ordinaire
19:24qui ne semble pas
19:25bouleverser
19:26nos dirigeants politiques
19:27ça devient ça
19:27la France
19:28c'est ça
19:28la France
19:29en fait
19:29ce commentaire
19:30de Pascal Praud
19:30ce matin.
19:32Sont
19:33les premières victimes
19:34de cela
19:34Isabelle c'est une jeune
19:36journaliste
19:36elle prend le tramway
19:37parce que
19:39quand
19:39t'es jeune
19:41que t'as 25 ans
19:42tu n'as pas forcément
19:43quand tu rentres
19:44chez toi
19:44les moyens
19:45de prendre
19:45un taxi
19:46mais ceux qui sont
19:48à l'abri
19:48dans notre société
19:49ceux qui ont la chance
19:51de ne pas prendre
19:52le métro
19:52de ne pas prendre
19:53le tramway
19:54c'est toujours pareil
19:55les privilégiés
19:56et je me mets dedans
19:57je me mets dedans
19:59bien sûr
20:00et non seulement
20:01je me mets dedans
20:02mais je peux mettre
20:02également mes enfants
20:03dedans
20:04à qui j'interdis
20:05de prendre aujourd'hui
20:06le métro
20:07et le tramway
20:08après 23 heures
20:09le soir
20:10et ça peut arriver
20:11à n'importe qui
20:12donc ceux qui ont
20:13les moyens
20:13pour eux
20:14ou pour leur famille
20:15de les protéger
20:17ben ils les protègent
20:18mais ceux
20:20qui effectivement
20:21c'est la vie
20:21de tous les jours
20:22t'es jeune journaliste
20:23une course de taxi
20:25c'est 20 euros
20:26tu vas pas me mettre
20:2850 euros par jour
20:29de taxi
20:29quand tu commences
20:30à travailler
20:31et bien c'est
20:32ce sont eux
20:33qui sont en priorité
20:35les cibles
20:36et c'est ça
20:37dans notre société
20:38qui est folle
20:38il n'y a plus
20:40d'endroit safe
20:41en France
20:41c'est pas moi
20:42qui le dit
20:42c'était le ministre
20:43de la justice
20:43il y a encore
20:44quelques semaines
20:44et beaucoup de français
20:45en font malheureusement
20:46la meilleure expérience
20:48écoutez
20:48l'adjoint au maire LR
20:49de Levallois-Péret
20:51qui était ce matin
20:51chez Jean-Marc Morandini
20:52le témoignage
20:55de votre consoeur
20:55c'est poignant
20:56parce qu'on se dit
20:57ça s'est passé
20:58à 2 km d'ici
20:59en plein Paris
20:59on est à 2 km
21:00de ce plateau
21:01ça veut dire
21:02que plus personne
21:02n'est épargné
21:03quelle que soit
21:04sa situation
21:05son statut
21:07quelle que soit l'heure
21:07à laquelle ça peut se passer
21:09et quelle que soit la ville
21:10en plein Paris
21:10et on en revient
21:11à la situation
21:12de la sécurité
21:13dans la capitale
21:14vous savez que c'est
21:15un vrai frein
21:15pour beaucoup de gens
21:16qui veulent créer leur boîte
21:18qui veulent venir
21:19en matière s'implanter ici
21:21c'est compliqué
21:21mais tout va bien
21:23il faut arrêter
21:23de brainwasher
21:25de faire du lavage
21:25de cerveau
21:26sur les faits divers
21:26rappeler le chef de l'état
21:28lui il y a quelques semaines
21:29la vérité
21:30monsieur le président
21:31c'est que des femmes
21:32et des hommes
21:32sont mis en danger
21:33chaque jour
21:33dans les rues
21:34de nos villes
21:35parce que personne
21:35ne veut assumer
21:36un choc d'autorité
21:37dans ce pays
21:38je voudrais qu'on entende
21:39cette dernière prise de parole
21:40extrêmement forte
21:40d'Isabelle
21:41notre collègue
21:42donc tout à l'heure
21:42dans l'ordre des prods
21:43moi je voudrais juste
21:44terminer sur quelque chose
21:46c'est que Thomas Bonnet
21:48le relevait ce matin
21:49et je pense que je suis bien placée
21:51pour avec tout le respect
21:53que je dois
21:54à notre président de la république
21:55monsieur Emmanuel Macron
21:56est-ce que vous pensez
21:57qu'un drame comme ça
21:58relève du brainwashing
22:00est-ce que vous pensez
22:01que les larmes d'une mère
22:02qui est inquiète
22:03pour son enfant
22:04qui pense que son enfant
22:05va mourir
22:06alors qu'elle rentrait chez elle
22:08c'est du lavage de cerveau
22:09c'est tout
22:12Jean-Claude
22:18c'est terrible
22:18c'est dur
22:19c'est insupportable
22:20et je ne peux pas
22:22je le disais tout à l'heure
22:23mais je ne peux pas comprendre
22:24le silence
22:27une position lointaine
22:29du président de la république
22:31sur ces questions
22:32et sur bien d'autres
22:34ça s'appelle la déconnexion
22:35ça s'appelle la déconnexion
22:37oui mais je n'arrive pas
22:38je n'arrive pas à croire
22:40à cette déconnexion
22:41ou alors c'est
22:42voilà
22:42c'est quelque chose
22:43que j'ignore
22:44qui frappe
22:45peut-être tous les présidents
22:46de la république
22:47mais je ne pense pas
22:47que ça s'est passé
22:48à ce point
22:49dans le passé
22:51c'est quelque chose
22:54qui encore une fois
22:54va déclencher
22:55chez beaucoup de femmes
22:56c'est déjà le cas
22:57de la peur
22:58de sortir dans certaines conditions
22:59Pascal le disait
23:01il a raison
23:02et c'est malheureux
23:03le répétait
23:04politique pénale
23:06évidemment insuffisante
23:07nous verrons à combien
23:08d'années de prison
23:09ce gars sera condamné
23:11l'auteur présumé
23:12est passé en comparution immédiate
23:13on l'a vu donc ce soir
23:14il était croué
23:15en attendant son procès
23:16il ne manquerait plus que ça
23:17mais enfin il y a tellement
23:18son avocat a demandé
23:19de le laisser en liberté conditionnelle
23:21pourquoi pas
23:22il y a tellement
23:23on en a vu d'autres
23:24j'ai envie de vous dire
23:25hélas
23:26hélas oui
23:26c'est pas par hasard
23:27que je tiens ce discours
23:28donc c'est effroyable
23:30et encore une fois
23:31je maintiens
23:33mon incompréhension totale
23:34dans l'attitude du président
23:35de la république
23:36je disais chronique
23:37de la violence du quotidien
23:39j'aurais dû ajouter
23:39chronique de la violence
23:40du quotidien
23:41avec des couteaux
23:42et avec une lueur d'espoir
23:44quand même
23:44c'est à dire
23:44moi je veux rendre hommage
23:46à ce jeune homme
23:47c'est un héros du quotidien
23:49vous savez
23:49aujourd'hui on a de moins
23:51en moins de jeunes
23:51qui veulent s'engager
23:53et de s'engager
23:54au point de se dire
23:55je vais m'interposer
23:56je vais me dire que
23:57je suis
23:58parce qu'il en avait conscience
23:59c'est ce qu'il racontait
24:00il savait très bien
24:01que s'il y avait une agression
24:01quelqu'un pouvait avoir un couteau
24:03et il s'est dit
24:03d'abord
24:04je veux protéger
24:05ma compagne
24:06et ça c'est fondamental
24:07et c'est ce genre de personne
24:09qu'il faut aussi aujourd'hui
24:10ériger
24:10comme modèle
24:11et malheureusement
24:12les français
24:13quand ils se retrouvent
24:14dans cette situation
24:14on salue son courage
24:15et on se réjouit
24:15qu'il soit sorti de l'hôpital
24:16malgré ses blessures
24:18mais les français
24:18ils sont tétanisés
24:19par deux choses
24:20à chaque fois
24:20quelqu'un
24:21les regarde
24:22fait un regard de travers
24:23ou autre
24:24s'il les regarde
24:25juste mal
24:25s'ils soutiennent le regard
24:27ils savent que l'autre
24:27peut sortir des couteaux
24:28et que c'est complètement
24:29disproportionné
24:30parce qu'on est dans une société
24:31où il y a des barbares
24:32et la deuxième réalité
24:33c'est qu'aujourd'hui
24:34si on se défend
24:35la justice peut nous lâcher
24:37parce qu'on est dans cette réalité
24:38où les français
24:39ils se disent
24:40qu'ils sont obligés
24:41de se défendre eux-mêmes
24:42parce qu'ils se sentent
24:43dans une insécurité totale
24:44une insécurité totale
24:45parce qu'ils savent
24:47qu'il n'y a pas forcément
24:47assez de policiers
24:48sur le territoire
24:49qu'on va pas en mettre partout
24:50pour les protéger
24:51et que la justice
24:51souvent n'est pas là
24:52un autre fléau
24:53à évoquer ensemble
24:54c'est celui de l'antisémitisme
24:56bien sûr
24:56vous avez entendu
24:57cette actualité
24:58assez folle
24:59l'ambassadeur américain
25:00en France convoqué
25:00donc aujourd'hui
25:01après les critiques
25:02sur la lutte
25:03de notre pays
25:03contre l'antisémitisme
25:05Charles Kouchner
25:06c'est son nom
25:06il a dénoncé
25:07une absence d'action
25:08suffisante
25:09du président Macron
25:10contre l'antisémitisme
25:11prise de position
25:12qui a vivement fait réagir
25:13le Quai d'Orsay
25:13la Macronie
25:15qui monte au créneau
25:15pour défendre
25:16les initiatives françaises
25:17à l'instar
25:18de la ministre
25:18Aurore Berger
25:19face à Sonia Mabrouk
25:20parce que tous les jours
25:23il y a des remontées
25:24de faits antisémites
25:25et que cet été
25:26notamment je trouve
25:27qu'on a atteint
25:27des seuils
25:28qui sont absolument
25:28intolérables
25:29comme si on s'habituait
25:30à l'idée
25:31qu'il puisse y avoir
25:32une forme
25:33d'antisémitisme
25:34d'atmosphère
25:34parce qu'ici
25:35on interdit
25:37à des vacanciers
25:37parce qu'ils sont
25:38israéliens
25:39de pouvoir entrer
25:40dans un lieu
25:41parce que là
25:42on exclut
25:43des français
25:44des jeunes français
25:45d'un vol commercial
25:47c'était en Espagne
25:48mais c'était
25:48des français
25:49juifs
25:50mais d'abord
25:50des français
25:51qui ont été exclus
25:52donc il y a une forme
25:53d'antisémitisme
25:53d'atmosphère
25:54qui s'installe
25:55et qui s'installe
25:56dans toutes nos démocraties
25:57et que nous combattons
25:58la question c'est comment
26:00madame la ministre
26:01mais bon
26:02on va en parler ensemble
26:02d'abord les autres séquences
26:04l'ambassadeur américain
26:05qui regrette également
26:05la reconnaissance
26:07par la France
26:07de l'état de Palestine
26:08à la rentrée
26:09il dresse un constat alarmant
26:10mais tellement factuel
26:12pas un jour
26:13ne passe en France
26:14sans que les juifs
26:14de notre pays
26:15soient agressés
26:15ou insultés
26:17Eric Nolot
26:18ce matin
26:18dans l'heure des pros
26:19je ne comprends pas
26:21au couteau
26:21je comprends trop bien
26:22le silence
26:24du président de la république
26:25quel drame faudra-t-il
26:26quelle tragédie
26:27faudra-t-il
26:28pour qu'il prenne la parole
26:28solennellement
26:30les actions antisémites
26:32je parle des plus graves
26:33c'était une fois par mois
26:34ça a été une fois par semaine
26:35maintenant c'est chaque jour
26:36qu'est-ce qu'il faudra
26:37qu'est-ce qu'il faut
26:38pour qu'il en prenne
26:39la mesure
26:40donc là il a raison
26:41non ce que je regrette
26:42dans la lettre
26:42c'est de mélanger ça
26:43un peu
26:43avec la reconnaissance
26:44de la Palestine
26:45parce que
26:45il y a un peu
26:46des arrière-pensées
26:47politiciennes
26:48géopolitiques
26:49d'autant qu'un ambassadeur
26:50des Etats-Unis
26:51n'envoie pas une lettre
26:52sans l'aval
26:53de Donald Trump
26:55il ne faut pas se torrer
26:56donc j'aurais préféré
26:57qu'il laisse ça de côté
26:58et qu'il se concentre
26:59sur quelque chose
27:00qui apparaît de plus en plus
27:01comme un scandale
27:01le silence
27:02du président de la république
27:03alors que nos compatriotes juifs
27:05sont harcelés
27:06persécutés
27:07etc
27:07un abattement également
27:09de la part de la soeur
27:10d'Ilan Halimi
27:11qui a souhaité
27:12alerter sur la menace
27:13qui plane sur la communauté juive
27:15à la mi-août
27:16vous savez que
27:17l'Olivier
27:18qui rendait hommage
27:18à son frère
27:19torturé
27:20mort séquestré
27:21en février 2006
27:22a été coupé
27:23arraché
27:23ça a ravisé bien sûr
27:25la grande douleur
27:26qui est la sienne
27:26et celle de sa famille
27:27l'autisémitisme
27:28selon elle
27:29ne fait que croître
27:30en France
27:31et la responsabilité
27:32du chef de l'Etat
27:33selon elle
27:33est engagée
27:34c'était Chenault
27:35confrère d'RTL
27:35vous l'avez entendu
27:36sur CNews
27:37il ne fait rien
27:39pour prendre des mesures
27:41pour tout ce qui se passe
27:42sur les actes antisémites
27:43en France
27:44que ce soit le fait
27:45qu'on n'accepte pas
27:47que des enfants israéliens
27:49rentrent dans un parc
27:50ou ne serait-ce que
27:52pour des citoyens juifs
27:53tout ce qui se passe
27:54en France
27:55il ne fait rien pour
27:56enfin aujourd'hui
27:56c'est des actes
27:57qu'on veut
27:58le président Macron
27:59est-il comptable
28:00de tous les actes antisémites
28:01sur notre territoire
28:02bien sûr que non
28:03mais pour Pascal Praud
28:04la responsabilité
28:05du chef de l'Etat
28:06tient en trois points précis
28:08écoutez-le
28:08c'était ce matin
28:09le public
28:11il a trois responsabilités
28:12la reconnaissance
28:13de l'Etat palestinien
28:14c'est la position française
28:14depuis toujours
28:15mais convenons
28:15que ce n'est pas
28:16le bon timing
28:16donc ça n'a pas de sens
28:18de le faire à ce moment-là
28:19la deuxième chose
28:20c'est de ne pas avoir
28:20manifesté
28:22on l'a dit tout à l'heure
28:23parce que c'est un signal fort
28:24vous avez dit tout à l'heure
28:25le génocide d'Etat
28:25mais c'est toujours pareil
28:26avec Emmanuel Macron
28:27comme il dit tout
28:28et son contraire
28:29c'est du gloubi-boulga
28:30à la fin
28:30tu peux piocher
28:31des choses et ça
28:32il n'y a pas de position claire
28:34sur rien
28:34la ligne de fracture
28:35on le voit bien
28:36avec ce qui s'est passé ce week-end
28:37qui a planté des arbres ?
28:39David Lissnard
28:39le maire de Cannes
28:40Franck Louvrier
28:41le maire de La Baule
28:42deux maires
28:42et donc
28:44le maire du Touquet
28:46Daniel Fasquel
28:47donc plutôt des maires de droite
28:49les filles
28:50maires de gauche
28:50n'ont pas planté d'arbres
28:52donc les maires écolo non plus
28:54le maire de Bordeaux
28:54il n'a pas planté un arbre
28:55bon
28:56pourtant il aime bien les arbres
28:58à priori
28:58et pareil le maire de Lyon
28:59donc c'est toujours
29:00la ligne de fracture
29:01tu la vois bien
29:02parce que c'est leur électorat
29:03un dernier commentaire
29:05beaucoup plus tranché
29:06sur la responsabilité
29:07du chef de l'Etat
29:07face à la montée
29:08de l'antisémitisme
29:09celui du député RN
29:10Julien Audoul
29:11chez Laurence Ferrari
29:12Emmanuel Macron restera dans l'histoire
29:14comme le président de la république
29:16qui a laissé les juifs
29:18être mis au banc de la société
29:20c'est ça la réalité
29:21Rachel Kahn faisait
29:22l'énumération terrifiante
29:24en fait de ce qui est en train
29:25de se passer
29:25les universités
29:27les parcs de loisirs
29:29les entreprises
29:30partout
29:31les matchs de foot
29:32il y a une haine
29:33qui se déverse
29:33et une haine
29:34qui est banalisée
29:35qui est acceptée
29:36avec une nazification d'Israël
29:38qui est insupportable
29:39et Emmanuel Macron
29:40n'a pas rien fait
29:41il a alimenté tout ça
29:43il a alimenté
29:44en passant
29:45en faisant un grand écart
29:46un grand écart
29:46et un virage à 180 degrés
29:48en passant
29:49d'une coalition internationale
29:50pour éradiquer le Hamas
29:53ça c'était au lendemain
29:53du 7 octobre 2023
29:55jusqu'à la reconnaissance
29:56de l'Etat du Hamas
29:57voilà
29:58parce que c'est ça
29:59la reconnaissance
29:59de l'Etat palestinien
30:00c'est un Etat terroriste
30:02donc c'est terrifiant
30:03et surtout
30:04il refuse de lutter
30:05contre le principal ennemi
30:07des juifs en France
30:08qu'est l'islamisme
30:09et il a fait alliance
30:11son parti a fait alliance
30:12avec le parti antisémite
30:14LFI aux législatives
30:15et ça c'est impardonnable
30:17Jean-Claude
30:18lui donner raison
30:19à l'ambassadeur américain
30:20on ne se cache pas
30:21il outrepasse quand même
30:22un petit peu ses fonctions
30:23un petit peu beaucoup
30:24quand même
30:24non mais je crois
30:25qu'il arrive
30:26il est arrivé il y a quelques semaines
30:28il ne connait pas bien son métier
30:29et puis
30:30et s'il dit ça
30:31c'est que forcément
30:32il est validé par Donald Trump
30:33je pense
30:33il est de la famille
30:35Trump
30:35par son épouse
30:37il a répété
30:38ce que lui a dit l'autre
30:39j'imagine
30:40au téléphone
30:41j'ai peur que
30:43Jean-Claude
30:43n'aime pas beaucoup
30:44Donald Trump
30:45vous n'êtes pas fan
30:46oui
30:46vous avez le droit
30:47M. Trump
30:47au téléphone
30:49vous préférez que
30:49non
30:50je n'aime pas beaucoup
30:51M. Trump
30:52je l'observe
30:54avec honnêteté intellectuelle
30:56s'il obtient des résultats
30:57je serai le premier
30:58ici à le reconnaître
30:59pour l'instant
31:00c'est contrasté
31:01il y a des choses positives
31:03il y a des choses
31:03qui le sont moins
31:04nous verrons bien
31:05ce qui m'inquiète
31:06au jour d'aujourd'hui
31:07c'est de monter
31:07est-ce que c'est la responsabilité
31:08d'Emmanuel Macron
31:09si l'antisémitisme a grandi
31:10dans ce pays
31:11depuis le 7 octobre 2023
31:12je ne sais pas
31:13ou c'est lui donner
31:13beaucoup de crédit
31:14je ne sais pas
31:15je suis désolé
31:16la haine
31:17la haine
31:17qui se développe
31:19maintenant
31:19dans toute
31:20dans toute
31:21dans toute
31:21l'Europe
31:22et pas seulement en Europe
31:23m'inquiète énormément
31:24regardez ce qui s'est passé
31:26encore à Gaza
31:26cet après-midi
31:27parce que cet antisémitisme
31:28il grandit en Occident
31:29d'une manière globale
31:30et a priori
31:30Emmanuel Macron
31:31n'est pas responsable
31:32de la montée de l'antisémitisme
31:33en Occident
31:34alors Emmanuel Macron
31:35qu'il n'ait pas dit
31:36ce qu'il aurait dû dire
31:37et ce qu'il aurait dû faire
31:37et qu'il aurait dû aller
31:38en novembre 2023
31:39à cette manifestation
31:40néanmoins
31:41au jour d'aujourd'hui
31:44il y a
31:45Eric ensuite
31:46il y a un tel affrontement
31:47entre la politique
31:48de Netanyahou
31:49qui est en gros
31:51celle de ses deux
31:52amis
31:53de l'extrême droite
31:54israélienne
31:55qui est le grand
31:56état d'Israël
31:57et la population
31:59palestinienne
32:00qui n'en veut
32:00évidemment pas
32:01que je ne sais pas
32:03comment on va en sortir
32:04à part des élections
32:05anticipées
32:06qui me paraissent
32:06indispensables
32:07quand on marque
32:08à ce point
32:09une telle politique
32:10je pense qu'il est obligatoire
32:11de se tourner vers son pays
32:13en disant
32:14approuvez-vous
32:15ou non
32:16la position
32:17qui est la mienne
32:18là on y verra
32:19déjà plus clair
32:20mais pour le moment
32:21pour le moment
32:23et si vous voulez
32:24il y a quand même
32:26quelque chose
32:26qui me paraît
32:28indispensable
32:29c'est qu'il faut
32:30dans les meilleurs délais
32:31qu'on mette un terme
32:32à cette guerre
32:33qui fabrique
32:35une haine
32:36qui est en train
32:36de nous dévorer
32:39de nous ravager
32:40il n'est pas censé
32:40fabriquer la haine
32:41loin de ses frontières
32:42et la question
32:43qu'on se pose
32:44c'est quelle est
32:44la responsabilité
32:45du chef de l'Etat
32:45encore une fois
32:46je rappelle que
32:46cet antisémitisme
32:48d'atmosphère
32:48comme certains
32:49aiment l'appeler
32:49même si j'ai du mal
32:50à comprendre vraiment
32:51ce que ça veut dire
32:51il n'a pas gagné
32:52que la France
32:53non mais aujourd'hui
32:54Emmanuel Macron
32:55est responsable
32:56je suis désolé
32:56Emmanuel Macron
32:57quand le PSG
32:58gagne la coupe
32:59il est capable
33:00de faire croire
33:01que c'est grâce à lui
33:01donc dès qu'il y a
33:02un truc bien
33:03c'est grâce à lui
33:03il va essayer
33:04d'y retrouver
33:04ça fait 8 ans
33:07qu'il est président
33:08de la république
33:09depuis 8 ans
33:10il fait rentrer
33:10des centaines
33:11de milliers
33:11d'immigrés
33:12d'étrangers
33:12en provenance
33:14de ces pays
33:14arabo-musulmans
33:15qui à 100%
33:16dans les médias
33:17là-bas
33:17à 100%
33:18au niveau des dirigeants
33:19sont contre Israël
33:20il les fait venir
33:21aujourd'hui en France
33:22il refuse d'aller marcher
33:23contre l'antisémitisme
33:24il reconnaît la Palestine
33:26comme un État
33:27bien entendu
33:28l'immigration sauvage
33:29n'a pas commencé
33:30avec Emmanuel Macron
33:31est responsable
33:31de la montée
33:32de l'antisémitisme
33:33alors si vous me posez
33:34la question de savoir
33:35si tous les autres
33:35avant lui
33:36sont bien entendu
33:38moi ce que je vous dis
33:38c'est qu'il y a
33:39une multitude
33:40d'autres pays occidentaux
33:42où ce phénomène
33:43est identique
33:44mais parce qu'ils ont fait
33:46la même politique
33:46qu'Emmanuel Macron
33:47c'est pour ça
33:47que les peuples européens
33:48ils en ont ras-le-bol
33:49parce que ça fait
33:50près d'une trentaine d'années
33:51qu'on a les mêmes dirigeants
33:52de façon globale
33:53c'est ce qui s'est passé
33:54au Royaume-Uni
33:54c'est-à-dire que
33:55pourquoi aujourd'hui
33:57on parle autant
33:58du conflit israélo-palestinien
33:59sur un territoire
34:00pourquoi il y a parfois
34:01plus de drapeaux palestiniens
34:02que de drapeaux français
34:04parce que
34:04il y a aujourd'hui
34:05en France
34:06la première population
34:07musulmane
34:08d'Europe
34:09c'est une réalité
34:10et elle est aujourd'hui
34:11en confrontation
34:11avec la population juive
34:13qui est également
34:13la première d'Europe
34:15en France
34:15sauf que c'est 500 000 juifs
34:16contre plus de 8 millions
34:18de musulmans français
34:19Emmanuel Macron
34:20il a choisi
34:21c'est ce que j'appelle
34:22l'antisémitisme
34:23d'importation
34:24qui est effectivement
34:25quelque chose
34:25qui menace gravement
34:27l'équilibre de ce pays
34:28et malheureusement
34:29malheureusement
34:31on aura a priori
34:32l'occasion
34:32de reparler
34:33de cette thématique
34:34et de ce fléau
34:35qui nous pourrit la vie
34:37depuis plus de 2 ans
34:39maintenant
34:40près de 2 ans
34:40maintenant
34:41il nous reste peu de temps
34:42parce que
34:42dès la première
34:43on est un peu réduit
34:44parce qu'il y a une rediffusion
34:46à vous envoyer
34:47dans quelques instants
34:48vous réentendrez
34:49la ministre
34:50Aurore Berger
34:50qui était ce matin
34:51face à Séné Mabrouk
34:52alors une dernière image
34:53et à partir de demain
34:53on se rend ensemble
34:54jusqu'à 23h50
34:55tous les soirs
34:56une image pour finir
34:57vidéo stupéfiante
34:58que Eric je suis sûr
34:59vous n'avez pas loupé
35:00Jean-Claude j'en suis moins sûr
35:02stupéfiante
35:04tournée par un détenu
35:05de la prison de la santé
35:06vous avez vu ça Jean-Claude ?
35:07l'homme qui est avec son téléphone
35:09en main
35:09tranquillement
35:10tout va bien
35:10il nous propose
35:11une visite guidée
35:12donc en toute décontraction
35:13de la cour de la prison
35:14de la santé
35:15regardez
35:15vous allez entendre également
35:17à la suite de cette vidéo
35:18le commentaire
35:19d'un syndicaliste
35:19pénitentiaire
35:20qui a été interrogé
35:20par Jean-Marc Morandini
35:21ce matin
35:22voilà c'est la guerre
35:25c'est la guerre
35:27le monde d'Allah
35:28c'est la guerre
35:29voilà c'est la guerre
35:31ouais c'est comment
35:32l'abbé
35:32l'abbé
35:34voilà l'abbé
35:35arrête d'être caché
35:35l'abbé
35:37voilà c'est la guerre
35:38c'est comment
35:39ça dit quoi les mecs
35:40bien ou quoi
35:41tranquille
35:42Sichon
35:43voilà Sichon dans la partie
35:45c'est comment les mecs
35:45ça lève
35:47Sichon dans la partie
35:48Sichon dans la partie
35:52les mecs
35:52c'est la guerre
35:53c'est raciste
35:57c'est raciste
35:58c'est raciste
35:59c'est raciste
36:00c'est raciste
36:01c'est raciste
36:01à l'opinion publique
36:02qui va encore croire
36:04que nos prisons
36:06sont laxistes
36:07et qu'on laisse tout faire
36:09mais il y a une réalité
36:10derrière tout ça
36:11c'est la surpopulation
36:12carcérale
36:13le manque d'effectifs
36:14maintenant les multiplications
36:16de les prisons par drone
36:17qui se fait de manière systématique
36:19quand on voit actuellement
36:21avec la surpopulation
36:22de quinzaine
36:22vous avez des surveillants
36:23qui sont tout seuls
36:24pour entre 100 et 120 détenus
36:25avec des matelas par terre
36:26donc en fait
36:27les surveillants de France
36:29maintenant
36:29gèrent l'urgence
36:30et on ne peut pas
36:31si on ne donne pas
36:32les moyens technologiques
36:33pour endiguer ce fléau
36:34les vidéos
36:36ne feront que se propager
36:37souvent dans ces établissements
36:39vous avez plus de deux cours
36:41à surveiller
36:41donc le surveillant
36:42n'a pas les yeux partout
36:44Eric je vous entendais
36:45pendant qu'on entendait
36:47ce monsieur
36:48la réalité derrière tout ça
36:50il nous dit
36:50c'est la surpopulation carcérale
36:52moi j'entends ce qu'il nous dit
36:52c'est-à-dire qu'il manque de moyens
36:54ils ne peuvent pas surveiller
36:54tout le monde
36:55donc les téléphones passent
36:56parce qu'il ne peut pas y avoir
36:57un agent pénitentiaire
36:59derrière chaque détenu
36:59c'est la triste réalité
37:00vous avez vu en train de se fumer
37:02des joints
37:02oui j'ai vu
37:03ils sont peinards
37:04vous savez normalement
37:05quand vous allez filmer
37:06filmer quelqu'un
37:08qui est en train de fumer
37:09un joint dans une prison
37:10l'autre il devrait lui dire
37:11voilà tu ne me fumes pas
37:12non mais arrêtez la caricature
37:13c'était cette caricature
37:15pendant toute la vidéo
37:15Julien
37:16non ça ne lui dérange pas
37:17ils se font fumer
37:18ils seraient presque allés
37:18lui proposer une taf
37:19c'est ça la réalité
37:20mais il n'y a pas de gardien
37:21sur la vidéo
37:22il n'y a pas de gardien
37:23tout se passe bien
37:24moi j'entends ce que dit
37:25le représentant syndical
37:27c'est-à-dire que
37:28les prisonniers sont livrés
37:29eux-mêmes et jouissent
37:30une certaine liberté
37:31dans la prison
37:31et en effet il y a cet effet
37:33un peu passoire
37:33parce qu'ils sont submergés
37:35par la surpopulation carcérale
37:36ils ne peuvent pas tout gérer
37:37oui mais ils ne peuvent pas
37:38tout gérer
37:39mais ça veut dire
37:39il y a un sentiment d'impunité
37:40qui est énorme
37:41nous sommes d'accord
37:42c'est comme les pauvres policiers
37:44ils ne peuvent pas tout faire
37:45de toute façon
37:45en règle générale
37:46les juges font en sorte
37:47de les libérer
37:47ou dire vous vous savez
37:48le pauvre il a une vie compliquée
37:50il faut l'excuser
37:50il a besoin de se détendre
37:52bon merci Eric
37:54je vous retrouve demain
37:54vous restez avec moi demain
37:55on verra
37:56parce que Jean-Claude
37:57ne veut pas venir demain
37:58mais on verra
37:59qui on trouve pour
37:59oui Eric j'ai un problème demain
38:00et vous avez vu
38:01on a eu des petits débats
38:02non mais c'était très sympa
38:03on va fidéliser ce rendez-vous
38:05avec vous je l'espère
38:06les amis
38:07on va se retrouver demain
38:08je vous le disais
38:09on est courtes un tout petit peu
38:10pour cette première
38:10mais on sera ensemble
38:11donc jusqu'à minuit
38:12tous les soirs du lundi au vendredi
38:13on est courtes
38:14parce qu'on va retrouver
38:15Laurent Berger
38:15qui était face à Sonia Mabrouk
38:17ce matin
38:17pour cette première
38:18grande interview de la rentrée
38:19la ministre en charge
38:21de l'égalité
38:21entre les femmes et les hommes
38:22face à notre journaliste
38:24on se retrouve juste après
38:25avec Miquel Dos Santos
38:26pour l'édition de la nuit
38:27à tout de suite
38:28Bonjour Aurore Berger
38:30Bonjour
38:30Bienvenue
38:31c'est votre grande interview
38:32sur CNews et Européens
38:33vous êtes la ministre
38:34en charge de l'égalité
38:35entre les femmes et les hommes
38:36également en charge
38:37de la lutte contre les discriminations
38:38beaucoup de sujets
38:39à vous soumettre ce matin
38:40on va bien sûr parler
38:41de la rentrée
38:42qui s'annonce explosive
38:43pour le gouvernement
38:44mais tout d'abord
38:45évoquons cette lettre
38:46ce brûlot
38:46de l'ambassadeur américain
38:48en France
38:48qui accuse ni plus ni moins
38:50Emmanuel Macron
38:51d'inaction
38:51face à l'antisémitisme
38:53et je voudrais vous citer
38:53les mots
38:54de l'ambassadeur
38:55car ils sont forts
38:56il dit
38:57aujourd'hui
38:57les juifs de France
38:58sont bien trop nombreux
38:59à craindre
39:00que l'histoire se répète
39:01l'ambassadeur Charles Keschner
39:02qui est convoqué
39:03par le Quai d'Orsay
39:05en quoi il a tort
39:06Aurore Berger ?
39:07Déjà c'est pas le rôle
39:08d'un ambassadeur
39:09que de faire de la politique intérieure
39:11quel que soit l'ambassadeur
39:12et quel que soit
39:13le pays qui est concerné
39:14au-delà de ça
39:15toutes les démocraties
39:16ont connu un regain
39:17massif
39:18d'antisémitisme
39:19après le 7 octobre
39:20d'ailleurs parfois
39:21dès le 7 octobre
39:22les Etats-Unis aussi
39:23ont connu un regain
39:24massif d'antisémitisme
39:25Mais l'ambassadeur dit
39:25qu'aux Etats-Unis
39:26a une volonté politique
39:27justement
39:27de faire face à cet antisémitisme
39:29Et j'en sais quelque chose
39:30pour la porter au quotidien
39:32quand on relance
39:33les assises de lutte
39:34contre l'antisémitisme
39:35quand on prend une loi spécifique
39:37sur la lutte
39:37contre l'antisémitisme
39:38à l'université
39:39quand dès le 7 octobre
39:41on a pris des circulaires
39:42extrêmement clairs
39:43sur la lutte
39:43contre l'antisémitisme
39:44sur la protection
39:45de l'ensemble
39:46des lieux de culte
39:47et des lieux de vie juive
39:48ça ce sont des mesures
39:50extrêmement concrètes
39:51extrêmement fermes
39:52en France d'ailleurs
39:53on ne s'abrite pas
39:54derrière une prétendue
39:55liberté d'expression
39:56pour remettre en cause
39:57par exemple la Shoah
39:58comme ça peut être
39:59le cas aux Etats-Unis
40:00où on a le droit
40:01finalement d'assumer
40:01une forme de négationnisme
40:02au nom de la liberté d'expression
40:04donc le sujet
40:05il est trop grave
40:06il est trop important
40:07à mon avis
40:08pour être pris à partie
40:10dans des enjeux diplomatiques
40:11on a un combat déterminé
40:12à mener
40:13en France
40:13en Europe
40:14à travers le monde
40:15vous contestez
40:16qu'il y a un climat
40:17anti-juif
40:18en particulier
40:19plus enquisté
40:20ancré en France
40:20qu'ailleurs
40:21moi je suis lucide
40:22je suis lucide
40:23parce que tous les jours
40:24il y a des remontées
40:24de faits antisémites
40:25et que cet été
40:27notamment je trouve
40:28qu'on a atteint
40:28des seuils
40:28qui sont absolument
40:29intolérables
40:30comme si on s'habituait
40:31à l'idée
40:32qu'il puisse y avoir
40:33une forme d'antisémitisme
40:35d'atmosphère
40:35parce qu'ici
40:36on interdit
40:37à des vacanciers
40:38parce qu'ils sont
40:39israéliens
40:40de pouvoir entrer
40:41dans un lieu
40:42parce que là
40:43on exclut
40:44des français
40:45des jeunes français
40:46d'un vol commercial
40:47c'était en Espagne
40:48mais c'était
40:49des français
40:50juifs
40:51mais d'abord
40:51des français
40:52qui ont été exclus
40:53donc il y a une forme
40:54d'antisémitisme
40:54d'atmosphère
40:55qui s'installe
40:56et qui s'installe
40:57dans toutes nos démocraties
40:58et que nous combattons
40:59il n'y a pas d'ambiguïté
41:00sur le combat
41:01de l'état français
41:02elle est nourrie
41:04elle est mise en place
41:04l'accusation est grave
41:05par le président français
41:07je vous dis encore
41:07ce que dit
41:08cet ambassadeur
41:09puisqu'il dit que
41:10le président français
41:13n'assure pas
41:13la sécurité
41:14de la communauté juive
41:15parce qu'il sacrifie
41:16la vérité historique
41:17sur l'autel
41:18d'une reconnaissance
41:19dit-il
41:19fantasmée
41:20de l'état de Palestine
41:21le combat
41:23de la France
41:24le combat
41:25du gouvernement français
41:26il est sans ambiguïté
41:28face à l'antisémitisme
41:29sans ambiguïté
41:30il n'y a pas
41:31un propos
41:32il n'y a pas
41:32une attitude
41:33il n'y a pas
41:33une action ambiguë
41:34de notre part
41:35de celle du ministre
41:35de l'Intérieur
41:36du ministre de la Justice
41:37de moi-même
41:37du président de la République
41:38sur la question
41:39de la lutte
41:39contre l'antisémitisme
41:40et d'ailleurs
41:41c'est une constance
41:42constante
41:42et tant mieux
41:43des différents présidents
41:44de la République
41:45qui se sont succédés
41:46ou des premiers ministres
41:47et des membres du gouvernement
41:48et ça c'est extrêmement important
41:49vous dites aujourd'hui
41:50que la France
41:50Emmanuel Macron
41:51est une nation protectrice
41:52des Français
41:53je dis que
41:54les lieux de culture
41:54sont protégés
41:55que les écoles
41:56sont protégées
41:57je dis que
41:57ce qui est intolérable
41:58on ne parle pas
41:59de sécurité seulement
42:00on parle
42:00comme vous l'avez dit
42:01d'une atmosphère
42:02d'un climat
42:02c'est que
42:03nous en tant que citoyens
42:05nous puissions
42:06aujourd'hui
42:06ou demain
42:07nous habituer
42:08au fait que
42:09l'antisémitisme
42:10redevienne
42:10une donnée
42:11comme si l'antisémitisme
42:12pouvait être tendance
42:14comme si l'antisémitisme
42:14pouvait être cool
42:15comme si l'antisémitisme
42:16pouvait être acceptable
42:17il est intolérable
42:18j'espère surtout
42:20que
42:20de cet échange
42:22qui peut-être
42:22va se nourrir
42:23et bien
42:24il y aura des actions
42:25et des actions concertées
42:26l'ambassadeur
42:27est convoqué
42:28par le quai d'Orsay
42:29je pense à la lutte
42:30contre la haine en ligne
42:30qui alimente aussi massivement
42:32l'antisémitisme
42:33la plupart des grandes plateformes
42:34sont des plateformes américaines
42:35là c'est le président français
42:37qui est visé en premier
42:38je ne noie pas le poisson
42:39est-ce que l'antisémitisme
42:42a augmenté
42:43de manière insupportable
42:44et inacceptable
42:45depuis le 7 octobre
42:46vous connaissez les chiffres
42:47pas même dès le 8 octobre
42:48dès le 7 octobre
42:49oui l'antisémitisme
42:50a explosé
42:51aujourd'hui dans les chiffres récents
42:53il est moins élevé
42:54qu'en 2024
42:54mais il est bien plus élevé
42:57qu'avant le 7 octobre
42:58et ça c'est insupportable
43:00et ça suppose
43:00qu'il y a un réveil collectif
43:02une action collective
43:03qui n'est pas l'action
43:04d'ailleurs du seul gouvernement
43:06qui est l'action
43:06de la société tout entière
43:08parce que quand c'est
43:09encore une fois
43:09dans un lieu de vacances
43:10parce que quand c'est
43:11dans une école
43:12parce que quand c'est
43:13sur un lieu de travail
43:14ça veut dire que ça concerne
43:16toute la société
43:18et ça veut dire
43:19qu'il faut accepter
43:19qu'il y a des formes
43:20renouvelées d'antisémitisme
43:21que l'antisionisme
43:22est bien une forme renouvelée
43:24d'antisémitisme
43:25et qu'il y a
43:26des agitateurs
43:27de haine
43:28la France insoumise
43:29en premier lieu
43:30sur la question
43:30de l'antisémitisme
43:31puisqu'ils en ont fait
43:32de facto
43:32un argument électronique
43:33On va en parler
43:34de la France insoumise
43:35parce qu'il y a
43:36une rentrée sociale
43:37explosive
43:37qui s'annonce
43:39avec des appels
43:40à tout bloquer
43:40Aurore Berger
43:41le 10 septembre
43:42le premier ministre
43:42François Bayrou
43:43tiendra une conférence
43:44de presse
43:44sans doute
43:45par la ratille
43:46de cet appel
43:47il l'a déjà fait
43:47d'ailleurs pour condamner
43:49il dit qu'il est légitime
43:50de manifester
43:51mais pas de tout bloquer
43:52on sent beaucoup
43:53de fébrilité
43:53au sein du gouvernement
43:54de quoi avez-vous peur ?
43:56Je n'ai pas peur
43:57je ne crois pas
43:57que le gouvernement ait peur
43:58en tout cas
43:58je n'ai pas l'impression
43:59d'avoir peur
44:00je pense qu'il ne faut
44:01ni excès de fébrilité
44:02ni excès de confiance
44:04en fait
44:04quand on aborde une rentrée
44:05dont on sait
44:06qu'elle est politiquement
44:07par principe tendu
44:08il n'y a plus de majorité absolue
44:10ni même relative au Parlement
44:11et on voit
44:12qu'il y a
44:12de l'agitation
44:13ou en tout cas
44:14des agitateurs
44:15par rapport au mouvement
44:16du 17 ans
44:16et il y a quand même
44:17la colère des français
44:18elle est légitime
44:18ça je l'entends
44:19et elle est légitime
44:20elle est légitime
44:20le mouvement du 17 ans
44:22pour moi il y a deux choses
44:24il y a une part
44:25de sincérité
44:26de sincérité
44:27de françaises
44:27et de français
44:28qui sont en colère
44:29qui sont angoissés
44:30qui sont anxieux
44:31par rapport à la rentrée
44:32ce sont les fameux
44:33Nicolas qui paient
44:33qui n'en peuvent plus
44:34les quels sont vides
44:35et l'en demandent
44:36toujours encore plus
44:37c'est à la fois
44:37celles et ceux
44:38qui ont l'impression
44:38de participer
44:39plus que d'autres
44:40à l'effort collectif
44:41et c'est pour ça aussi
44:41qu'il ne faut pas
44:42qu'on se trompe
44:43sur la question du budget
44:44justement
44:44qu'il faut que l'effort
44:45soit partagé
44:46qu'il faut que l'effort
44:47soit bien ciblé
44:48et c'est la raison
44:49pour laquelle
44:50on n'est pas suffisamment
44:51dans le plan
44:51de François Bayrou
44:52si parce que justement
44:53on a assumé que l'effort
44:54le premier des efforts
44:55ce soit sur l'état
44:56et non pas d'abord
44:57sur de l'impôt supplémentaire
44:59parce qu'aujourd'hui
44:59qu'est-ce que beaucoup
45:00nous demandent
45:01notamment à gauche
45:02de l'impôt
45:03de l'impôt
45:03de l'impôt en plus
45:04c'est pas le choix
45:05qu'on a fait
45:06et d'autre part
45:07on n'a pas fait
45:07un autre choix
45:08qui à mon avis
45:08serait délétère
45:09qui est de la dépense
45:10publique supplémentaire
45:11et de la dette publique
45:12supplémentaire
45:13il y a un point
45:13vous le savez
45:14qui provoque
45:14une très grande crispation
45:15chez les français
45:16c'est la suppression
45:16des jours fériés
45:18est-ce que vous êtes
45:18vous personnellement
45:19favorable Aurore Berger ?
45:20Moi je pense
45:21qu'augmenter le temps
45:22de travail
45:23dans notre pays
45:24est une bonne chose
45:25et même
45:25est une nécessité
45:27on peut le faire
45:28de différentes manières
45:29on a ouvert cette voie-là
45:31sur la question
45:31des deux jours fériés
45:32est-ce que c'est la bonne piste ?
45:33ce sera en tout cas
45:34mis dans le débat
45:35parlementaire
45:36est-ce que vous
45:36personnellement
45:36vous êtes favorable ?
45:37moi je soutiens
45:38par principe
45:39le plan qui a été présenté
45:41vous n'y croyez pas
45:42mais vous soutenez
45:42parce que c'est le gouvernement
45:43si parce que moi je crois
45:44je crois à la capacité
45:46qu'on a à travailler plus
45:47parce que c'est une nécessité
45:49de continuer à travailler plus
45:50à travailler tous
45:51c'est ce qu'on a fait
45:52parce que le chômage de masse
45:54aujourd'hui
45:54on a démontré
45:55que c'était pas une fatalité
45:56donc on est plus nombreux
45:57à travailler
45:58non seulement on est plus nombreux
45:59à travailler
45:59mais il faut que chacun
46:00réussisse à travailler plus
46:01et surtout réussisse
46:03à vivre de son travail
46:04c'est ça qui est dit
46:05par un certain nombre de ceux
46:07peut-être qui seront
46:07dans la rue le 10 septembre
46:08ce que je condamne
46:10sur le moment du 10 septembre
46:11c'est la tentative
46:12héontée de récupération politique
46:14manifeste
46:15de la part de la France insoumise
46:16et cette volonté de blocage
46:18je crois pas que les français
46:19veulent tout bloquer
46:19c'est un blocage
46:19en Léphi Mélenchon parle
46:20d'une grève générale
46:22le 10 septembre
46:23ce qui revient à peu près même
46:24c'est à dire on bloque tout
46:25on arrête tout
46:26on met le pays à l'arrêt
46:27est-ce que les français
46:27veulent que le pays à l'arrêt
46:28ou est-ce que les français
46:29veulent que le pays soit en mouvement
46:30apparemment deux français sur trois
46:32dans les différents sondages
46:33sont plutôt en soutien
46:34de ce mouvement du 10 septembre
46:36ils peuvent être en soutien
46:37parce qu'il y a des interrogations
46:38aujourd'hui sur le budget
46:39sur le débat
46:40qui va avoir lieu au parlement
46:41sur les conséquences concrètes
46:42qui seront celles
46:43pour leur vie à eux
46:45je ne suis pas certaine
46:46en tout cas dans les français
46:47que je rencontre
46:48partout en France
46:49ils ont plutôt envie
46:50que la France continue
46:51à aller bien
46:52à aller mieux
46:53qui vous écoute encore ?
46:55qui écoute encore le gouvernement ?
46:56en tout cas moi je suis à l'écoute
46:57c'est déjà ça le travail
46:58qu'on doit faire
46:59quand on est membre du gouvernement
47:00c'est d'abord être à l'écoute
47:01des français
47:02et en étant à l'écoute des français
47:03prendre les décisions
47:04qui sont les plus appropriées
47:05et puis c'est aussi
47:06le temps du débat parlementaire
47:08on a présenté
47:09le plan gouvernemental
47:10mi-juillet
47:11c'est quoi les alternatives ?
47:13c'est déjà le spectre
47:14d'une menace
47:15de motion de censure
47:17brandie par LFI
47:18les autres partis de gauche
47:19d'ailleurs disent que
47:20si François Bayreau
47:21ne change pas ses propositions
47:22ils vont également voter
47:23cette motion de censure
47:24en fait dites-nous
47:25Aurore Berger
47:25l'équipe Bayreau
47:27par quel miracle
47:28est-ce qu'elle ne connaîtrait pas
47:29un noton meurtrier ?
47:30meurtrier
47:31je ne suis pas sûre
47:31que ce soit
47:32quand même le terme
47:33j'espère en tout cas
47:33que ce ne sera pas le cas
47:35même si j'ai une tenue rouge
47:36je ne crois pas à ça
47:37je crois à la détermination
47:38en tout cas
47:38on a un débat au parlement
47:40qui va s'ouvrir
47:41on a fait le choix
47:42de la transparence totale
47:43on a tout mis sur la table
47:44dès mi-juillet
47:45ça n'avait jamais été présenté aussitôt
47:47donc maintenant
47:47c'est quoi les alternatives ?
47:49on va un parfum
47:49mais attendez
47:50soit par principe
47:51ils disent que de toute façon
47:52ils veulent faire tomber
47:53le gouvernement
47:53quel que soit le plan proposé
47:55et alors en effet
47:56il y aura une censure
47:57soit on est face à des hommes
47:59et des femmes politiques
48:00qui voient bien
48:00qu'on a quand même
48:01une nécessité de stabilité
48:03dans le pays
48:03que les entreprises
48:04elles ont besoin
48:05de stabilité
48:06pour recruter
48:07pour avancer
48:08pour continuer
48:09à être performantes
48:10dans notre pays
48:11et pas de bordélisation supplémentaire
48:13mais qui a mis la bordélisation
48:14de la dissolution ?
48:15qu'ils mettent leurs propositions
48:16aussi sur la table
48:17pour qu'on en débatte
48:18probablement
48:18peut-être qu'il y aura
48:19des contre-budgets
48:20le rassemblement national
48:21l'annonce
48:22mais regardons
48:23le gouvernement
48:23quasiment tous
48:25ont un agenda spécifique
48:26et un oeil sur 2027
48:27ou même les deux yeux
48:28d'ailleurs même vous
48:29vous regardez
48:29à la direction de 2027
48:31je regarde d'abord
48:31le bal des engagés
48:33des ambitions
48:34en quoi c'est l'intérêt général du pays ?
48:36on a l'intérêt général du pays
48:37à partir du moment
48:38on a accepté
48:38d'être en coalition ensemble
48:39il ne vous a pas échappé
48:40qu'en effet
48:41il y avait peut-être
48:41des agendas différents
48:42il y avait peut-être
48:43des nuances
48:43par contre on a fait
48:44un choix très clair
48:45que ce soit Renaissance
48:47le modem, horizon
48:48les républicains
48:49de dire
48:50face justement
48:51au danger qui existe
48:52dans notre pays
48:53à une situation internationale
48:54qui n'a jamais été
48:55aussi périlleuse et risquée
48:56à la nécessité
48:57de l'unité du continent européen
48:59aux enjeux budgétaires
49:00dans notre pays
49:01ou sécuritaires
49:02dans notre pays
49:02on a fait le choix
49:04d'une coalition
49:05on aurait pu
49:06ne pas s'entendre
49:07il se serait passé quoi ?
49:09qui aurait été au pouvoir
49:10dans notre pays
49:10dans le moment présent
49:12justement particulièrement
49:13dangereux et risqué
49:14en France
49:15et à l'internet
49:15on avait envie
49:16d'une coalition de gauche
49:18présidée par la France
49:19insoumise
49:20c'est ça qu'on voulait
49:21mettre au pouvoir
49:21parce que la coalition de gauche
49:22ne pouvait pas exister
49:23sans la France insoumise
49:24c'était le RN au pouvoir
49:26non
49:26c'est vous ou le chaos
49:27parce qu'on a l'impression
49:28que le chaos
49:29il y a pas même
49:29dans le pays
49:29on avait trois options
49:31qui étaient sur la table
49:32à l'issue de la dissolution
49:33il n'y en avait pas
49:33quatre, cinq ou dix
49:34il y en avait trois
49:35qui étaient sur la table
49:36il y en a deux
49:37qui me paraissent dangereuses
49:38déraisonnables
49:39et synonymes d'impuissance
49:40pour le pays
49:40donc on a fait un choix
49:41qui est difficile
49:42qui est d'arriver
49:43à créer une coalition gouvernementale
49:45avec parfois des nuances
49:46c'est vrai qu'il s'exprime
49:47et c'est parfois
49:48toutes les difficultés
49:49de l'exercice
49:50c'est pas faux
49:51ça peut être parfois
49:51un euphémisme
49:52mais à la fin
49:53on est tous au travail
49:54alors pour éviter
49:55dites-vous les menaces
49:56que vous qualifiez
49:56j'imagine que vous mettez
49:57sur le même plan
49:58selon vous LFI et RN
50:00et c'est pour ça
50:00que vous avez appelé
50:01votre proposition
50:02a fait grand bruit
50:02à une primaire
50:04du bloc central
50:04donc Modem
50:05Horizon
50:06Renaissance
50:07UDI
50:08est-ce que quelqu'un
50:10vous a répondu ?
50:11alors moi je mets
50:12la proposition
50:13non mais on peut
50:14faire comme si
50:15on ne parlait jamais
50:16des sujets qui fâchent
50:17mais moi je pense
50:18qu'il faut en parler
50:18déjà parce que
50:19dès le lendemain
50:19de l'élection présidentielle
50:20on nous interrogeait déjà
50:21sur la prochaine élection
50:23présidentielle
50:24vous les premiers quand même
50:25parce que les français
50:26s'y intéressent un petit peu
50:27aussi à ce qui peut se passer
50:28donc moi je dis plusieurs choses
50:29un il reste deux ans
50:30et moi je veux pas enjamber
50:31les deux ans qui restent
50:32je veux qu'on soit au travail
50:33je veux qu'on obtienne
50:34des résultats
50:35dans les deux ans qui viennent
50:36parce qu'on a des enjeux
50:37qui sont majeurs
50:37on a les élections municipales
50:39dans quelques mois
50:41on aura à faire oeuvre
50:42de rassemblement
50:43parce qu'on a des villes
50:44qui méritent d'être reconquises
50:46Paris notamment
50:47mais pas que Paris
50:48et puis on aura
50:48la question de la présidentielle
50:50si on n'est pas en capacité
50:51de se rassembler
50:53la question n'est pas là
50:53c'est qui veut une primaire
50:54du bloc central aujourd'hui
50:56mais qui veut qu'on continue à exister
50:57ni Edouard Philippe
50:57ni Gabriel Attal
50:58ni Nini
50:59très bien
51:00mais ça fait beaucoup
51:01d'additions de candidatures
51:02et à la fin
51:03les additions de candidatures
51:04ça fait pas une qualification
51:06au second tour
51:07d'une élection présidentielle
51:08quel est le risque pour vous ?
51:08vous savez très bien
51:09que l'émiettement des candidatures
51:10ne favorisera pas
51:11la capacité qu'on a
51:13à être au second tour
51:13de l'élection présidentielle
51:15donc c'est pas pronostiquer le pire
51:16c'est juste être lucide
51:18sur les forces en présence
51:19et sur le fait que
51:20une gauche qui est aujourd'hui
51:22caporalisée encore
51:23par la France insoumise
51:24on verra si vote
51:25la motion de censure
51:25on verra si au moment
51:26des élections municipales
51:27il rompt définitivement
51:29et partout
51:30avec la France insoumise
51:31et le pôle
51:32du rassemblement national
51:33et de l'extrême droite
51:34si on veut être fort
51:35il faut être rassemblé
51:37LFI et RN
51:38oui
51:39pour des raisons différentes
51:40à la fois historiques
51:41et contemporaines
51:42mais oui
51:43je les mets sur le même plan
51:44et en tout cas
51:45je me battrai
51:45pour qu'on ait une alternative
51:47à ça
51:47et une alternative
51:48qui doit être crédible
51:49et qui doit exister
51:50c'est d'abord
51:51la capacité aujourd'hui
51:52à obtenir des résultats
51:53à se rassembler au municipal
51:54mais avoir une candidature unique
51:56c'est pas gagné
51:56vous le savez
51:57alors si jamais une telle primaire
51:58venait à se tenir une question
51:59parce qu'il y aurait sans doute
52:00un débat
52:00sur la proposition
52:01qui fait grand bruit également
52:02de Gabriel Attal
52:03qui souhaite légaliser
52:04la gestation pour autrui
52:05il parle d'une GPA éthique
52:07et il veut que ce débat
52:09soit lancé au sein
52:10de son parti Renaissance
52:11vous êtes en accord
52:12avec une telle idée ?
52:13Non
52:13non mais j'ai toujours
52:15une position absolument constante
52:17sur la question
52:17de la gestation pour autrui
52:18je considère
52:20que le corps des femmes
52:21la dignité des femmes
52:23et la dignité humaine
52:24est totalement contraire
52:25à la question
52:26de la gestation pour autrui
52:27je ne nie pas
52:28le désir puissant
52:29d'enfant
52:30qui peut exister
52:30j'ai désiré puissamment
52:32devenir mère
52:32je suis devenue mère
52:34et je peux totalement
52:35comprendre la douleur
52:36de celles et ceux
52:36qui n'arrivent pas
52:37à être parents
52:38donc jamais je ne remettrai
52:39ça en cause
52:39par contre
52:40je ne souhaite pas
52:41que pour répondre
52:41à ce désir d'enfant
52:42sincère qui peut exister
52:44on mette en balance
52:46la question du corps
52:47des femmes
52:47et de la dignité humaine
52:48c'est une transition
52:50un peu particulière
52:51d'un désir d'enfant
52:52et puis avoir un désir d'avenir
52:53on parlait de 2027
52:54pour conclure
52:55alors le melon
52:56il n'y a pas de problème
52:58à évoquer ses ambitions
52:592027 ça vous tente
53:00Aurore Berger
53:01mais je pense que
53:02des hommes et des femmes politiques
53:03qui viennent sur votre plateau
53:03et qui vous disent
53:04qu'ils n'ont pas d'ambition
53:05soit ils vous mentent
53:06soit il faut qu'ils fassent
53:06autre chose que de la politique
53:07dans ces cas-là
53:09ils vous mentent
53:10ou alors il faut qu'ils fassent
53:11autre chose que de la politique
53:12quand on fait de la politique
53:13on a de l'ambition
53:13la question c'est au service
53:14de quoi on la place
53:15et à quel moment on l'exprime
53:16et je pense que
53:17ce n'est pas le moment
53:18aujourd'hui d'exprimer
53:19des ambitions
53:20des candidatures
53:20parce que
53:21et on l'a vu regarder
53:22dans les questions
53:22que vous m'avez posées
53:23je crois qu'on a des enjeux
53:24qui sont plus importants
53:25que nos petites personnes
53:26donc vous êtes candidate
53:27je ne suis pas candidate
53:28je ne dis pas
53:29que je suis candidate
53:30je dis que je veux
53:31qu'on travaille
53:31à un rassemblement
53:32je dis que je travaille
53:34parce que je suis ministre
53:35aujourd'hui
53:35et que je veux
53:36obtenir des résultats
53:37quand je vois les sujets
53:38qu'on a abordés
53:39notamment la question
53:40de l'antisémitisme
53:40je pense que
53:41mon rôle
53:42il est d'abord là
53:43il est d'abord
53:43d'obtenir des résultats
53:45merci Aurore Berger
53:46c'était votre grande interview
53:47ce matin sur CNews Européen
53:48je vous dis une bonne journée
53:49je vous dis à bientôt
53:50merci
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