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  • il y a 6 semaines
Regardez Les auditeurs ont la parole avec Éric Silvestro du 11 août 2025.

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00:00... l'information politique et notamment le rassemblement national.
00:03Olivier est déjà avec nous sur le 3210 pour évoquer ce sujet.
00:06Bonjour Olivier !
00:07Oui, bonjour Eric, bonjour à tous.
00:09La pre-intendance, vous, vous êtes plutôt pour faire l'effort ?
00:12Oui, tout à fait. Alors, je n'y vais pas en sifflotant,
00:15mais je pense qu'il y va de l'intérêt national, malheureusement.
00:19Alors, bien sûr, j'écoutais le prédécesseur qui parlait,
00:22monsieur le député, donc je n'ai pas retenu son nom.
00:24Voilà, mais qui a très bien parlé, bien sûr.
00:26Avant toute chose, il faut déjà dégraisser le mammouth.
00:30Quand je dis dégraisser le mammouth, c'est dégraisser les pouvoirs publics,
00:34le gouvernement, enfin bref, tous ces instituts qui ne servent peu ou à rien du tout.
00:41Ou à pas grand-chose. On est bien d'accord, mais maintenant,
00:43est-ce que ce n'est pas vider l'océan à la petite cuillère, tout ça ?
00:48Donc, je pense que, bon, malheureusement, il faut s'en prendre aux Français.
00:52Malheureusement, aux Français qui travaillent, qui ont la chance de travailler,
00:54comme moi, je l'avoue, et donc, je n'y vais pas de gaieté de cœur,
00:57mais au nom de l'intérêt national, je suis pour de travailler deux jours gratuitement par an,
01:04mais ce n'est pas forcément sur les 11 jours fériés.
01:07Olivier, Olivier, vous allez tout nous expliquer.
01:08Juste après journal Charles Ducroix, votre position complète,
01:10je rappelle que vous êtes à Calais, et franchement, d'entendre ce discours,
01:13on va dire volontariste, ça m'étonne, mais ça m'intéresse.
01:16Donc, on sera avec vous tout à l'heure à la fin du journal.
01:18On évoquera évidemment aussi la chaleur, la canicule, notamment dans le sud-ouest.
01:22Venez partager avec nous vos bons plans pour vous rafraîchir.
01:25Et puis, l'abonnement Ligue 1+, à partir de 13h45.
01:28Est-ce que ça vous intéresse ou pas ?
01:29Avant la reprise du championnat vendredi soir.
01:33À 13h02, l'actualité donc avec Charles Ducroix.
01:35Bonjour Charles.
01:36Bonjour Eric, bonjour à tous.
01:37À la une, le sud-ouest gris sous la chaleur.
01:39L'épisode caniculaire s'intensifie encore.
01:42Vigilance rouge pour 12 départements, plus de 40 degrés.
01:44Nous serons à Bordeaux, où l'air devient irrespirable dès le début de ce journal.
01:49Une chaleur qui accentue le risque de feu de forêt dans l'ouest et le sud,
01:52mais aussi la sécheresse jusqu'en Bretagne, où les mesures de restriction sont déjà mises en place.
01:57Dans ce journal également, le sidérurgiste Novasco, placé en redressement judiciaire,
02:01760 emplois menacés.
02:03Un journaliste de la chaîne Al Jazeera, tué dans une frappe israélienne.
02:06Reporters sans frontières, dénonce un assassinat revendiqué.
02:09Et puis on se porte cette question à 4 jours de la reprise de l'1 Ligue 1.
02:13L'ambiance dans les vestiaires du PSG est-elle en train de tourner au vinaigre ?
02:17L'impression d'ouvrir la porte d'un four au moment de mettre le nez dehors.
02:23La canicule s'intensifie, notamment dans le sud-ouest,
02:26où l'épisode est qualifié d'exceptionnel par Météo France.
02:2912 départements sont en vigilance rouge, de la Charente-Maritime à l'Aude,
02:34toute la moitié sud en orange.
02:35C'est une journée à haut risque, estime le ministre de la Santé,
02:38avec des températures qui dépasseront fréquemment les 40 degrés dans le sud-ouest,
02:43selon Météo France.
02:44Prenons la direction de Bordeaux, où vous vous trouvez pour RTL,
02:46Philippe Demaria, bonjour.
02:48Bonjour.
02:49La Gironde également, vigilance rouge, pas un brin d'air pour se rafraîchir,
02:52surtout en ville, dans les bars d'immeubles.
02:55Vous vous êtes rendu dans le quartier du Grand Parc.
02:58Oui, la barre fait 14 étages, une façade plein sud, plein soleil, immense,
03:03et chaque balcon est occulté par des rideaux argentés,
03:06assez étonnants sur une telle surface.
03:08Amada et Damien ont la gentillesse de m'accueillir dans leur appartement,
03:12cette matinée déjà caniculaire.
03:15Bonjour.
03:16Bonjour.
03:16Vous me faites visiter alors ?
03:18Oui, mais c'est là où il fait chaud.
03:20Alors là, on est où ?
03:21Là, c'est la véranda.
03:22Ah oui, là, il fait chaud.
03:23Mais là, il fait chaud, oui.
03:25Si on laisse ouvert, il fait chaud.
03:27Il faut faire le matin.
03:27Là, le soleil cogne à plein.
03:29Oui, oui, là, c'est à plein.
03:30Là, il y a quand même des rideaux qui sont censés isoler.
03:33Oui, c'est ça.
03:34Ça isole moyen.
03:35Si, si, non, ça isole quand même.
03:36Ventilateur obligatoire ?
03:37Oui, obligé.
03:38C'est horrible.
03:39Là, regardez, on laisse ouvert toute la chaleur et rentre de la véranda.
03:42La nuit, sans mentir, ça va.
03:44Il fait chaud, mais bon.
03:45C'est plutôt la journée.
03:45En fait, il ne faut pas ouvrir.
03:46Là, ce qu'on est en train de faire, c'est une mauvaise idée de laisser ouvrir.
03:49Bon, 40 degrés aujourd'hui, attendu.
03:51Ça fait peur, ces chiffres-là, non ?
03:53Un petit peu.
03:54Il faut tout fermer.
03:55Il ne faut pas ouvrir.
03:55Laissez l'ventilateur qui tourne un peu, mais il faut garder l'air de la maison.
03:59Bon, bien merci.
04:00Mais merci à vous.
04:00Bonne journée, bon courage.
04:01A vous aussi.
04:02Et cet après-midi, direction la piscine du Grand Parc pour Amada, Damien et leurs enfants.
04:06Ils pourront s'y rafraîchir exceptionnellement, jusqu'à 20h.
04:10Merci Philippe Demaria à Bordeaux pour RTL.
04:13Santé publique France appelle à s'hydrater, boire régulièrement, éviter l'alcool et le café.
04:18Depuis ce matin, le numéro vert canicule infoservice est activé, 0800 06 66 66.
04:27En parallèle, Météo France place 20 départements dans l'ouest et le sud du pays en risque élevé pour les incendies.
04:32Dans l'Aude, les pompiers surveillent de près la situation après avoir pu maîtriser le méga-feu qui a parcouru 16 000 hectares.
04:38Les températures dépasseront les 40 degrés cet après-midi dans le massif des Corbières, ravagées par les flammes.
04:43Et la vague de chaleur remonte, Charles, progressivement vers le nord.
04:46Oui, où les nuits sont pour l'instant plus respirables, mais où 30 degrés seront atteints dans les Hauts-de-France ou encore en Bretagne.
04:52De la chaleur, pas de pluie. Dans le Finistère, c'est la sécheresse que l'on surveille.
04:56La tendance n'est clairement pas à l'amélioration.
04:58Certaines communes ont déjà mis en place une série de mesures. Le reportage de Nicolas Boby.
05:03Même dans le Finistère, avec la sécheresse, l'eau est une denrée rare.
05:06A Saint-Yvie, 3500 habitants, un arrêté préventif interdit le lavage des voitures, l'arrosage des pelouses, le remplissage des piscines.
05:14Julien Kerrer-Hervé, premier adjoint au maire.
05:17Je suis un breton, oui, ça c'est sûr. Qui réclame la pluie, il nous en faudra.
05:21On a eu un épisode de pluie en début d'année. Depuis, c'est des petites pluies qui ne remplissent pas forcément les réservoirs, qui s'évaporent assez vite.
05:29Et donc, du coup, on est un peu prudent pour ne pas justement être en restriction et devoir réduire les débits chez les habitants.
05:35Le soleil inonde la terrasse de Françoise qui joue le jeu.
05:38C'est deux douches maxi dans la semaine, pas plus de cinq minutes.
05:42Les chasses d'eau, on évite de tirer à chaque fois.
05:45La vaisselle, c'est, comme je suis souvent toute seule, c'est une fois par jour.
05:50Et puis, machine à laver, c'est deux à trois fois par semaine seulement.
05:53Vous êtes prête à faire la danse de la pluie ?
05:55Non, je pense que c'est là, c'est plus la pluie qu'on va avoir.
05:57Un tsunami, peut-être, si je me mets à danser ?
05:59Les deux points de captation du réservoir communal sont sous haute surveillance.
06:03Nicolas Boby pour RTL.
06:05L'Espagne aussi, écrasée sous la chaleur et le nord-ouest du pays, touchée par une série de feux de forêt.
06:101 400 personnes ont dû être évacuées.
06:12Plusieurs incendies d'origine criminelle, selon le chef du gouvernement régional de Castille et Léon.
06:17Votre avis compte.
06:18Venez l'exprimer sur RTL au 32 10.
06:2150 centimes la minute.
06:2313h07 sur RTL, un an après sa reprise.
06:25Novasco, anciennement Ascométal, vient d'être placé en redressement judiciaire.
06:28Un coup dur pour les 760 employés du groupe sidérurgique qui venait d'être racheté par un fonds d'investissement britannique.
06:36Désormais, leur avenir dans l'entreprise est en sursis, Samuel Goldschmidt.
06:40Oui, les délais sont très serrés.
06:42La chambre commerciale du tribunal de Strasbourg a donc accepté ce matin la demande de placement en redressement judiciaire de Novasco.
06:48Le tribunal a fixé aussi un délai pour que des candidats repreneurs présentent un dossier.
06:53Délai fixé à mi-septembre maximum.
06:55Et l'audience d'examen de ces candidatures est fixée au 25 septembre.
06:59Tout cela est très court.
07:00Et surtout, jusque-là, aucun candidat qui tournait déjà autour de l'entreprise en souffrance n'était intéressé par le site de Agondange,
07:07le plus important des 4 sites de Novasco qui produit de l'acier pour l'automobile et qui emploie 480 salariés.
07:13C'est donc un sursis qui ne lève aucunement les inquiétudes.
07:16Pour l'heure, il n'y a personne devant l'usine qui est fermée pour les congés d'été.
07:20A la reprise, l'intersyndical appelle à une assemblée générale le 25 août prochain et à une marche citoyenne le 4 septembre dans Agondange.
07:27Samuel Goldschmidt pour RTL, merci.
07:30Un arrêt d'urgence extrêmement rare.
07:32La centrale nucléaire de Gravelines dans le nord a stoppé l'activité de ces 4 réacteurs à cause des méduses.
07:38Un afflux de méduses dans le dispositif de filtrage des eaux de refroidissement de la centrale.
07:43Vous nous écoutez peut-être depuis votre lieu de villégiature en vacances.
07:46Êtes-vous passé par les plateformes pour votre location ?
07:49Sur les applications comme Airbnb, Booking ou Abritel, elle rencontre un succès monstre.
07:55Succès tel que dans le département des Vosges, le nombre de nuitées via ces plateformes vient de dépasser.
08:00Le nombre de nuitées en hôtellerie traditionnelle, selon une étude du cabinet Deloitte, c'est une première en France.
08:06Et ce n'est pas qu'une question de moyens.
08:08Dimitri Ramelot, vous l'avez constaté dans la région de Gérarmé.
08:11Première promenade matinale de vacances pour Cédric, sa femme et ses deux filles autour du lac de Gérarmé.
08:16Nous, on vient de la région parisienne pour profiter de la nature.
08:20Et leur choix de logement pour leurs deux semaines de congé s'est porté sur un gîte loué par un particulier sur Airbnb plutôt qu'un hôtel.
08:27Quand on va dans un gîte, on est quand même complètement autonome en fait.
08:31Donc on se lève à l'heure qu'on veut, on mange à l'heure qu'on veut.
08:34Quand on fait des randous, on peut revenir vers 15h, 16h, ça ne pose pas de problème.
08:37Et les professionnels du secteur de l'hôtellerie redoutaient de se faire doubler par les locations de meublé.
08:42Un constat inquiétant pour Hervé Pirel, président de l'Union des métiers de l'industrie hôtelière des Vosges,
08:48qui dénonce depuis des années une concurrence déloyale.
08:51Forcément, on ne peut pas laisser cette étude sans la regarder.
08:54Mais je pense qu'aussi, c'est un effet post-la-Covid avec les gens qui sont un peu moins rechercheurs de grands hôtels.
08:59Ce que nous, on dénonce, c'est que les normes à service ne sont pas les mêmes, pareil pour l'électricité.
09:03Déjà, il faut que les hôtels se réinventent un vœu. Certains pensent à créer des logements insolites dans leur parc.
09:09Pourtant, pas de quoi inquiéter Émilie, qui loue sur Airbnb un gîte à 25 km de Gérard-Mé,
09:15180 m2, 10 couchages, 2 WC, 2 salles de bain, 1 sauna et 3000 m2 de jardin.
09:2230 euros par personne en occupation totale et sa petite touche personnelle que n'offrent pas les hôtels.
09:28C'est accueillir mes hôtes. Ils adorent avoir une expérience humaine, savoir pourquoi vous avez fait le choix de reprendre cette maison-là.
09:35Donc ça, c'est un plus.
09:36Émilie compte bien surfer sur cette mode du logement individuel en proposant très prochainement la location d'une teeny house de 15 m2.
09:44Dimitri Ramelot autour du lac de Gérard-Mé dans les Vosges pour RTL.
09:47Cette information, cette étude vous fait réagir. Venez discuter avec nous, échanger avec nous au 3210, 3, 2, 1, 0.
09:53Vous êtes hôtelier, scandalisé par les avantages d'Airbnb. Vous êtes un habitué des plateformes.
09:58Pourquoi avez-vous privilégié Airbnb, Abritel ou Booking ? Venez nous expliquer ça au 3210.
10:03Il est 13h10 sur RTL. L'actualité à l'étranger.
10:06Reporteur Sans Frontières dénonce l'assassinat revendiqué d'un journaliste de la chaîne Al Jazeera à Gaza.
10:11Anas Al-Sharif, 28 ans, a été tué hier soir dans une frappe israélienne.
10:16Il était un des correspondants les plus connus de la chaîne de télé dans la région.
10:20Israël en a fait une cible, le qualifiant d'agent terroriste du Hamas.
10:24Bonjour Nicolas Burnan.
10:25Bonjour.
10:26Anas Al-Sharif a été tué avec quatre autres de ses collègues.
10:28Oui, ce journaliste palestinien est mort lors d'une frappe israélienne qui a ciblé sa tente où il vivait à Gaza,
10:35tuant également un autre correspondant et trois caméramans travaillant pour la chaîne Qatari.
10:39Né dans l'enclave palestinienne, Anas Al-Sharif, 28 ans, était l'un des correspondants les plus connus d'Adjazira dans la bombe de Gaza.
10:48Au milieu des ruines, en gilet pare-balles, il couvrait les bombardements et le massacre des civils depuis octobre 2023.
10:54En 2024, il avait remporté un prix Pulitzer pour sa couverture de la guerre.
10:59L'armée israélienne affirme au contraire, document à l'appui, qu'il était un terroriste,
11:04se faisant passer pour un journaliste impliqué dans des attaques à la roquette contre Israël.
11:08Des informations impossibles à vérifier.
11:11Anas Al-Sharif était en tout cas conscient de représenter une cible.
11:15En avril dernier, ce père de deux jeunes enfants avait pris soin d'écrire son testament en arabe,
11:21posté sur son compte X à l'annonce de sa mort.
11:24Si vous lisez ces lignes, sachez qu'Israël a réussi à me tuer, à me réduire au silence.
11:29N'oubliez pas Gaza.
11:30Portrait signé Nicolas Burnan. Merci Nicolas.
11:32Greta Thunberg prendra à nouveau le large, direction la bande de Gaza.
11:36L'activiste suédoise officialise sur ses réseaux sociaux un départ le 31 août prochain d'une nouvelle flottille humanitaire.
11:43La plus grande tentative jamais réalisée contre le blocus israélien, promet la militante écologiste.
11:48Une deuxième tentative avec d'autres personnalités, deux mois après la première,
11:51qui s'est soldée sur un arraisonnement par l'armée israélienne et l'expulsion des occupants du navire.
11:57Et puis avis aux amateurs de football, encore quatre petits jours à attendre avant la reprise de la Ligue.
12:03Avec un retour des champions du monde qui ont déjà fait sensation lors des matchs de préparation ce week-end.
12:10Florian Thauvin à Lens qui convainc déjà les supporters, auteurs d'une passe décisive.
12:13Ou encore Olivier Giraud, auteur d'un but acrobatique avec Lille.
12:17Et le retour aussi des champions d'Europe, le Paris Saint-Germain titré en Ligue des Champions,
12:21que les supporters ont ou non ont enloué, y compris nos consultants ici pour leur esprit collectif.
12:26Mais cette bonne cohésion est-elle en train déjà de se fissurer ?
12:29Bonjour Jean-Michel Rascol.
12:30Bonjour.
12:31En cause de la course au ballon d'or entre un certain Dembélé et Ashraf Hakimi.
12:35Oui, jusqu'à présent, le Paris Saint-Germain avait géré assez habilement cette question du ballon d'or
12:40avec une communication assumée de ses dirigeants et notamment de son président en faveur d'Ousmane Dembélé.
12:46Mais l'interview accordée à nos confrères de Canal Plus par Ashraf Hakimi vient fissurer cette belle entente.
12:52Le Marocain y fait part d'ambitions très claires.
12:55Ces statistiques, cette année, 11 buts, 16 passes décisives, ne sont pas celles, c'est indéniable, d'un défenseur classique.
13:02Il a marqué notamment en quart, en demi et lors de la finale de la Ligue des Champions.
13:06Extra.
13:06Je n'ai jamais pensé à ça avant, mais maintenant qu'il y a la possibilité et les gens me mettent sur le débat du ballon d'or,
13:14il y a un moment où tu penses beaucoup à ça.
13:16Si il y a la possibilité de gagner, je pense que je mérite tout ça.
13:19Il n'y a pas de beaucoup de joueurs qui sont marqués, quart de finale, demi-finale, finale, en tant que défenseur, c'est plus difficile.
13:25Je pense qu'un défenseur, quand il fait ça, je pense qu'il mérite plus qu'un attaque.
13:30C'est clair, Hakimi légitime pour le ballon d'or.
13:33Le sujet peut-il polluer la belle entente du vestiaire avant la Supercoupe d'Europe contre Tottenham ?
13:38Mercredi, la question mérite d'être posée.
13:41L'image d'un collectif uni, patiemment construit par Louis Sénriquet, étant, on le sait, l'arme fatale du Paris Saint-Germain.
13:47Les explications de Jean-Michel Rascol.
13:49Merci à Jean-Michel, merci à Charles Ducrot.
13:51Le foot, je rappelle que ça revient dès vendredi à 20h dans RTL Foot.
13:53Philippe Sanfourche sera là aux manettes avec notre petit nouveau, Jeannot Resseguier.
13:57Eh oui, qui va rejoindre la bande de RTL Foot aux côtés de Dave Apadou.
14:0120h, 23h, RTL Foot vendredi pour la reprise de la Ligue 1.
14:0513h14, météo avec Claire Delorme.
14:08Ça grimpe, ça grimpe, les 40 degrés sont allègrement dépassés dans pas mal de villes.
14:11Oui absolument, et c'est déjà le cas dans le sud-ouest où l'on peut localement dépasser les 42 degrés.
14:16Des records absolus de température peuvent être potentiellement atteignables dans le courant de la journée.
14:21On aura par exemple jusqu'à 42 degrés à Bordeaux, à Toulouse, comme à Cognac ou encore du côté de Bergerac pour ne citer que ces villes.
14:30Il ferait également chaud sur le reste de la France.
14:32Personne ne sera en reste avec 38 degrés par exemple à Nîmes ou encore 39 degrés à Montélimar.
14:38Entre 30 et 36 degrés pour les régions du nord.
14:40Même Cherbourg aura 30 degrés, vous vous rendez compte.
14:43Donc c'est vraiment la journée la plus chaude de la semaine avec des températures dépassantes.
14:47Enfin, on est 13 à 15 degrés au-dessus des normales de saison.
14:51Côté ciel, absolument rien à signaler.
14:53Un grand ciel bleu pour tout le monde, mais on a quand même un voile nuageux qui va progressivement gagner.
14:57Le littoral atlantique ainsi que la Normandie pouvant lâcher par endroits quelques gouttes avec un petit éclair
15:02et puis une évolution dure classique en fin d'après-midi sur le relief des Pyrénées mais aussi des Alpes du Sud.
15:08Merci Claire.
15:08Alors pour les vacanciers, on ne s'expose pas trop au soleil, on s'hydrate, on fait attention.
15:12Et puis pour ceux qui bossent, il faut attendre vendredi, peut-être le 15 août, jour férié pour se mettre au frais à la maison.
15:17Mais les jours fériés, il n'y en aura peut-être plus beaucoup dans l'avenir.
15:20Heureusement, on a la climatisation au bureau.
15:21On parle de suppression du lundi de Pâques et du 8 mai, ça fait réagir nos éditeurs au 3210 juste après ça.
15:27RTL Midi, les auditeurs ont la parole.
15:30Avec Éric Sylvestreau.
15:33Jusqu'à 14h, les auditeurs ont la parole sur RTL.
15:37Éric Sylvestreau.
15:38Et oui, à vous la parole jusqu'à 14h, vous le savez sur RTL, votre avis compte.
15:42On a envie de partager, d'échanger, de dialoguer, de débattre avec vous sur tous les sujets de l'actualité.
15:47On va évidemment commencer par cette proposition de François Béroux et du gouvernement de supprimer deux jours fériés,
15:53le lundi de Pâques et le 8 mai pour rapporter des recettes supplémentaires au budget de l'État.
15:58On parle de 4,2 milliards d'euros.
16:00Et ensuite, au 3210, ça fait beaucoup réagir.
16:02Airbnb qui a plus de nuités dans les Vosges que les hôtels traditionnels, les plateformes.
16:07Ça vous fait réagir énormément.
16:08A partir de 13h30, on parle de ce sujet.
16:10On était avec Olivier tout à l'heure.
16:12Il est gentiment resté avec nous pour écouter le journal.
16:14Olivier, rebonjour Olivier.
16:16Rebonjour Eric.
16:18Transporteur de Calais.
16:20Et vous, vous me disiez, moi je suis prêt à faire l'effort pour l'effort national justement.
16:25Oui, tout à fait.
16:25Donc je suis prêt, mais pas avec un grand sourire.
16:29Mais pour deux choses.
16:30Je vais être assez rapide.
16:32pour nos anciens, déjà, pour nos anciens, nos retraités.
16:36Et surtout, et surtout pour la génération qui arrive.
16:39Moi, j'ai un fils de 23 ans.
16:41Et bon, j'ai 55 ans.
16:44J'espère que je serai toujours là pour le voir dans 30 ans.
16:46Mais j'ai très, très peur pour la génération future.
16:49Donc je pense que c'est aujourd'hui qu'il faut qu'on fasse des efforts.
16:51Non pas pour nous, égoïstement.
16:53Mais pour nos aînés.
16:55Et surtout, pour la jeunesse qui arrive.
16:57Voilà, tout simplement.
16:58Alors, reste avec nous Olivier.
16:59Et il y a Valérie également qui est avec nous.
17:01De Péimenade.
17:02Je crois que c'est dans les Alpes-Maritimes.
17:03Salut Valérie.
17:04Oui, bonjour Eric.
17:05C'est ça.
17:05C'est pas loin de chez moi, le sud-est de la France.
17:07Oula, du soleil, on a l'habitude d'en avoir.
17:09Valérie, Olivier me dit, je suis prêt à faire un effort pour l'effort national.
17:12Même si j'ai...
17:13Voilà, c'est pas de gaieté de cœur, mais je vais le faire.
17:15Vous, vous n'êtes pas du tout d'accord ?
17:16Non, alors moi, c'est pas que je ne veux pas faire d'effort.
17:20Voilà, mais justement, moi, je trouve qu'on demande toujours des efforts aux mêmes personnes.
17:25C'est-à-dire les gens qui travaillent et les gens qui payent des impôts.
17:28Parce qu'en fait, là, c'est une sorte d'impôt déguisé, on va dire.
17:33Oui, on peut le dire comme ça, Valérie.
17:34Oui, voilà.
17:35Donc, moi, là-dedans, ce que je trouve injuste, c'est que bien souvent,
17:41déjà, ces deux jours-là, vous avez déjà des gens qui travaillent.
17:43On oublie les restaurateurs, les artisans, etc.
17:47Vous avez des gens qui n'ont pas de RCT.
17:49Donc, les jours fériés, ça permet d'avoir un genre de salle de décompression.
17:54Et dans cette histoire, moi, je veux bien faire un effort.
17:57Je veux bien tout ce que vous voulez.
17:58J'enlève l'aspect religieux, etc., ou politique.
18:02Mais si on fait, si on supprime ces deux jours fériés,
18:06moi, je veux être sûre que ce que ça va rapporter, ça soit investi.
18:10Dans les hôpitaux, dans les écoles, dans la sécurité et la justice, dans les logements,
18:17je ne sais pas encore où cet argent va aller.
18:20Et d'autre part, avant de demander aux Français de faire des efforts,
18:22je rejoins Olivier, c'est ça le précédent auditeur,
18:25en disant, d'abord, on fait des coupes dans les dépenses de l'État.
18:31M. Bayrou a commencé par lui, et tous les anciens premiers ministres font des efforts,
18:35les députés, les comités théodules, etc.
18:38Et si M. Bayrou veut trouver de l'argent, moi, j'ai deux conseils à lui donner.
18:41D'abord, il fait passer tout le public qui travaille 32, 34 heures à 36 heures.
18:49Et à ce moment-là, on revient aux 39 heures.
18:51S'il veut faire rentrer de l'argent, il faut absolument casser ce barrage des 35 heures.
18:56Deuxièmement, le M. disait, l'auditeur disait, pour nos anciens, pour les retraites,
19:01très bien, les retraites, c'était ce que Macron disait en 2017,
19:06il fallait passer un système par capitalisation.
19:08Eh bien, on y va, en France, voilà.
19:10Et là, vous aurez véritablement de l'argent qui rentrera dans les quêtes
19:14avec les 39 heures et le système des retraites.
19:17Mais ça, ce que M. Bayrou met au point, c'est de la...
19:19Tiens, pour reprendre une expression du Président, c'est de la poudre de perlin, pain de pain.
19:23Olivier, vous entendez ce discours.
19:24Évidemment, en plus, quand il y a des décisions de prise comme ça,
19:27souvent, ça ne finance pas vraiment ce que ça doit financer au départ.
19:30C'est plus là pour combler des trous.
19:32Et puis, on ne revient jamais en arrière.
19:33Le lundi de Pentecôte, Jean-Pierre Affarin,
19:35bon, ça n'a pas été exactement orienté dans la case prévue.
19:41Et c'est ça un peu le risque.
19:42Et c'est ça que les travailleurs n'acceptent pas, Olivier.
19:44Oui, non, mais tout à fait.
19:45Je suis tout à fait d'accord avec cette charmante dame.
19:47Elle n'a pas forcément tort, bien sûr.
19:49Cet argent, il faut qu'il soit utilisé à bon escient.
19:52Et non pas pour combler un trou.
19:54Pour que dans quelques années, on revienne à la charge en disant
19:57écoutez, c'est passé, il faut recombler un trou.
19:59Cet argent, il faut qu'il soit utile, soit utile pour la France, pour l'intérêt des Français.
20:05Et je dis bien tous les Français, tous les Français, comme elle a énuméré,
20:08les hôpitaux, l'école, les aînés, l'avenir des jeunes, les cités, j'insiste aussi, etc.
20:17Bon, maintenant, vite fait, le problème, on a 11 jours fériés en France.
20:20Le problème, c'est que c'est soit des jours fériés à titre religieux
20:24ou soit des jours fériés à titre, j'allais dire, militaire, entre guillemets.
20:28Donc, et que c'était le 1er mai, la fête du travail,
20:32et le 14 juillet, la fête de la Révolution.
20:34Mais le reste, c'est bon.
20:36Alors, pourquoi l'8 mai, pourquoi pas le 11 novembre ?
20:39Mais si c'est le 11 novembre, ce sera peut-être l'état d'après, Olivier ?
20:42Peut-être bien, parce que moi, l'8 mai, ça me choque un peu.
20:45Parce que bon, hier soir encore, j'ai regardé sur une chaîne à la télévision
20:49et un reportage sur l'idée.
20:51Bon, 80 ans après, je suis toujours ébahi de voir ça, quoi.
20:55Donc, pourquoi ça ?
20:57Bon, le 11 novembre, j'ai visité Verdun, tout ça.
20:59C'est horrible aussi, enfin, horrible, j'entends,
21:02de voir ces milliers et milliers, voire ces millions de morts.
21:04Mais est-ce qu'on fête encore aujourd'hui aux Sterlitz ?
21:08Je ne crois pas.
21:09Donc, avec le temps, bon, c'est peut-être des fêtes
21:12qu'il faudra toujours marquer,
21:14mais qu'il faudra enlever en jours fériés, je crois.
21:16Merci beaucoup à Olivier de Calais.
21:18Et ça va, à Calais, c'est encore supportable, la chaleur, Olivier ?
21:21Eh bien, écoutez, ça devient de plus en plus insupportable.
21:25Alors, on était très bien,
21:27mais là, depuis ce matin, je vois,
21:29on approche des 25-26 degrés.
21:31Alors, pour nous, c'est le maximum.
21:33Et je suis bien content, parce que dans 20 ans,
21:36la Côte d'Azur, ça sera ici, sur la Côte d'Opale.
21:39Eh oui, il est possible que la Côte d'Azur
21:40devienne difficilement supportable.
21:41Valérie, à Pays-Menade, vous, dans les Alpes-Maritimes,
21:43vous en êtes à combien, là, aujourd'hui, au niveau de la température ?
21:45Alors, écoutez, je suis sortie deux secondes pour voir, justement,
21:47parce que j'ai un thermomètre sous-abri, sous-terrasse.
21:51J'étais à 38.
21:52Bon, ben, restez bien à l'intérieur avec une bouteille d'eau et au frais, Valérie.
21:56Eh oui, voilà.
21:57Merci beaucoup, en tout cas, d'avoir été avec nous, Valérie et Olivier.
22:00Bruno est également nous rejoint sur le 3210.
22:02Bonsoir, Bruno.
22:04Oui, bonjour.
22:05Vous êtes où, Bruno ?
22:06T'en pleuvent à Pays-Menade.
22:07Ah, bon.
22:09Alors, vous...
22:09À Pays-Menade, oui.
22:10À Pays-Menade.
22:11Vous, vous n'êtes pas du tout pour la suppression des jours fériés ?
22:13Alors, pas tant pour les jours fériés eux-mêmes,
22:15c'est parce que vous avez peur du climat social à la rentrée, Bruno ?
22:18Alors, oui, parce qu'en fait, les jours,
22:21comment on les pense, comment on les prend ?
22:24La plupart des gens ne sont plus trop catholiques.
22:28Donc, on va prendre un jour où on va supprimer une fête,
22:33le lundi de Pâques,
22:34qui est l'endemnage du dimanche de Pâques, forcément.
22:38Et après, on va chercher à supprimer le 8 mai, par exemple.
22:42Le 8 mai.
22:44N'oublions pas qu'il y a quelques décennies,
22:46nous avons un président de la République
22:48qui avait voulu tout regrouper, en fait,
22:51sur une même journée,
22:54pour commémorer toutes les dates.
22:56Et en fait, si on fait ça,
22:58on a résolu le problème de reprendre l'histoire
23:01de ce président de la République.
23:03Réécrire l'histoire, ce n'est pas toujours une bonne idée.
23:05Non, c'est vrai.
23:06Mais ça va créer des tensions.
23:08Et en fait, ce que propose le gouvernement aujourd'hui,
23:13il l'a déjà dans les cartons depuis pas mal de temps,
23:15et il demande aux partenaires sociaux et aux patronats
23:18de regarder, de vérifier et éventuellement statuer.
23:24Alors, on demande aux partenaires sociaux de statuer.
23:26En fait, ils ne statueront pas.
23:29Ils sont contre les liens d'office.
23:31Et le patronat, lui, il sera mitigé ou pour.
23:36Donc, l'État français n'a qu'à trancher et dire,
23:39voilà, on fait comme ça.
23:40Mais est-ce que ça va rapporter vraiment,
23:42comme disaient les auditeurs précédents,
23:44est-ce que ça va rapporter là où il faut remettre l'argent ?
23:49Reverser l'argent gagné là-dessus ?
23:52Moi, je vois qu'avant de faire travailler de plus ceux qui travaillent,
23:57qu'on fasse déjà travailler ceux qui ne font rien.
23:59Ça, ça serait une bonne chose.
24:01Et ça, c'est encore un autre problème, Bruno.
24:02Mais est-ce que, comme Valérie, par exemple,
24:04vous seriez pour le retour aux 39 heures,
24:07pour qu'il y ait plus de travail,
24:08mais sans toucher aux jours fériés ?
24:10Oui, oui, bien sûr.
24:12Ah oui, tout à fait.
24:13Ah oui, ah oui, oui.
24:1539 heures, ça serait une bonne chose.
24:19Revenir à 39,
24:21et comme ça, on garde tous les jours fériés,
24:24on garde tout,
24:25et on sera tous d'accord là-dessus.
24:28Moi, je pense que c'est une bonne chose.
24:30Merci, Bruno.
24:32Romaric est également avec nous.
24:33Je vais juste le saluer.
24:34Bonjour, Romaric.
24:35Oui, bonjour.
24:36Vous êtes où, Romaric ?
24:37Alors, je suis dans le 17 en Charente-Maritime.
24:40Et vous êtes chef d'entreprise ?
24:42Chef d'entreprise et en CDU aussi à côté.
24:44Eh bien, alors, ça m'intéresse particulièrement
24:46vis-à-vis des jours fériés.
24:47Ne bougez pas, Romaric,
24:48on revient juste après une très, très courte pause.
24:49Les auditeurs ont la parole,
24:50c'est jusqu'à 14 heures.
24:52Contactez-nous gratuitement
24:53via l'appli RTL
24:54ou au 3210.
24:5650 centimes la minute.
24:58Éric Silvestreau.
24:59Les auditeurs ont la parole
25:00sur RTL.
25:02Et c'est un plaisir d'être avec vous
25:04toute cette semaine jusqu'à 14 heures
25:06pour échanger les points de vue
25:07avec les auditeurs de RTL.
25:09Le sujet qui vous fait réagir aujourd'hui,
25:11au-delà de la chaleur, évidemment,
25:12de la canicule qui touche toute la France,
25:15c'est cette proposition de François Béroud
25:17de supprimer deux nouveaux jours fériés,
25:19le lundi de Pâques et le 8 mai,
25:21pour obtenir 4,2 milliards,
25:23selon le Premier ministre,
25:25de recettes supplémentaires
25:26pour le budget de l'État.
25:27Romaric, donc, chef d'entreprise
25:29à Cormelécluse, est avec nous.
25:31Romaric, alors, expliquez-nous déjà.
25:32Vous me dites, je suis chef d'entreprise
25:34et en CDI.
25:35Voilà, je cumule les deux,
25:37donc, ça me permet aussi
25:39d'avoir un petit peu plus que la normale.
25:44Je suis pas mal payé,
25:45c'est pas ce que je veux dire,
25:46mais là, on veut nous supprimer deux jours,
25:49alors que pour les retraites,
25:50on n'a rien dit,
25:51on va finir à 67 ans,
25:53et là, moi, je...
25:54On n'y est pas encore.
25:55On va peut-être y finir,
25:56mais on n'y est pas encore.
25:57Oui, mais ce que je veux dire,
25:59c'est que, voilà,
25:59là, tout le monde s'affole pour deux jours
26:01et que pour les retraites,
26:02on a laissé couler.
26:03Je trouve ça un petit peu dégradant,
26:07et puis, voilà,
26:08la vie devient de plus en plus compliquée.
26:10C'est dommage.
26:11C'est dommage.
26:12Alors, quand vous me dites,
26:13je suis chef d'entreprise
26:14et en CDI à côté,
26:15dans le même secteur d'activité,
26:16c'est quoi, vous, les deux fonctions ?
26:17Racontez-moi.
26:18Oui, voilà, vous cumulez les deux,
26:20c'est-à-dire, vous avez un CDI
26:21pour la semaine
26:22et le reste du temps,
26:22votre week-end,
26:23vous faites du travail en plus
26:25pour pouvoir avoir une vie correcte.
26:29Dans quel domaine, Romarie,
26:30vous évoluez ?
26:32Alors, dans la mécanique agricole
26:33et les travaux publics.
26:34D'accord.
26:34Et donc, vous,
26:36on ne peut pas dire
26:36que vous êtes avare d'efforts ?
26:38Non, non, non, voilà.
26:39Bon, après,
26:39chacun fait un petit peu comme il veut,
26:41mais les économies, pour moi,
26:43elles ne sont pas là à faire.
26:44Il faudrait mettre un petit peu plus
26:45les gens au travail,
26:47supprimer beaucoup d'aides,
26:49parce qu'on en fait beaucoup trop
26:50chez nous en France,
26:51et il y a ce fameux sujet
26:53de l'immigration aussi
26:53qui nous coûte très cher.
26:55Romarie, j'entends beaucoup
26:56tout le monde dire
26:57qu'il faut remettre
26:58les gens au travail.
26:59Je pense que tout le monde
27:00est d'accord sur le constat.
27:02Bien sûr.
27:02Mais il y a aussi beaucoup de gens
27:03qui n'ont pas envie de travailler,
27:04ou en tout cas pas envie de travailler plus.
27:07Je ne parle même pas
27:07de ceux qui ne travaillent pas.
27:09Oui, je comprends,
27:10mais dans ce cas-là,
27:12ces gens-là,
27:13ils ont ce qu'ils ont,
27:15et puis on ne peut pas faire mieux.
27:19Chacun est propre à soi-même.
27:20Tout le monde a des capacités,
27:22tout le monde a un fort potentiel.
27:23Il faut juste le travailler.
27:24C'est tout.
27:25Vous savez très bien
27:26que tant que vous n'êtes pas concerné
27:27par une mesure directement,
27:28vous dites,
27:28bon, c'est bien,
27:29ce n'est pas bien,
27:30et puis dès que vous êtes concerné directement,
27:32quelle que soit d'ailleurs la mesure
27:33et quel que soit le domaine,
27:34évidemment,
27:34la réaction n'est pas la même.
27:36Bien sûr, bien sûr,
27:37mais bon,
27:38je suis désolé.
27:39Pour moi,
27:39le travail,
27:40déjà,
27:40c'est une évidence.
27:42ça vous ramène beaucoup de choses
27:44quand même à la vie,
27:45vous avez un gros groupe social,
27:47ça fait beaucoup travailler,
27:49c'est génial,
27:50je veux dire,
27:51c'est...
27:52Voilà,
27:52je reste là-dessus,
27:54et je trouve que ces deux jours
27:55sont quand même assez...
27:57Il ne faut pas les toucher,
27:58quoi.
27:58Il ne faut pas les toucher.
27:59Vous évoquiez tout à l'heure,
28:00Romaric,
28:01la retraite éventuelle à 67 ans
28:02dans le futur.
28:03Oui.
28:04Sur ce constat-là,
28:05même si ça dévie un peu le débat,
28:07OK, d'accord,
28:08pour travailler un peu plus longtemps,
28:10parce que là,
28:11pour le coup,
28:11le vieillissement de la population,
28:12l'augmentation,
28:13le financement des retraites,
28:14à un moment,
28:15que ce soit d'un côté ou de l'autre,
28:16moi,
28:16je ne suis pas dans un parti politique
28:18ou quoi que ce soit,
28:18ni décideur,
28:19mais il va falloir faire quelque chose
28:20à un moment.
28:21Ah ben,
28:22il y a des choses à faire.
28:23Voilà,
28:23je pense qu'en 2027,
28:25il faudra bien voter.
28:25voilà,
28:28il y a des choix à faire.
28:29Maintenant,
28:29on a laissé beaucoup de choses
28:31trop faire,
28:31je pense.
28:32Et maintenant,
28:33c'est ceux qui travaillent le plus
28:35et je pense qu'il y a beaucoup de gens
28:36qui se reconnaîtront
28:36dans ce que je dis.
28:38On est laissé de côté.
28:39On est laissé de côté.
28:41On nous demande de faire encore plus d'efforts,
28:43que ce soit moi ou les autres.
28:45C'est toujours plus d'efforts
28:46à la population
28:47et derrière,
28:48on voit des sommes astronomiques
28:49qui partent à droite et à gauche.
28:51Même si j'ai bien compris,
28:52vous travaillez quasiment,
28:54je ne dis pas 7 jours sur 7,
28:55mais presque,
28:55Romarie.
28:56Qu'est-ce que tu as dit ?
28:56Qu'est-ce que tu as dit ?
28:57Les jours fériés,
28:58c'est utile aussi
28:59pour certains domaines d'activité,
29:01on l'a entendu,
29:01avec des commerçants
29:04qui profitent justement
29:05des jours fériés
29:06d'autres personnes
29:06pour augmenter
29:08leur chiffre d'affaires
29:08ce jour-là.
29:09Oui,
29:10pas tous,
29:10parce qu'il faudra que,
29:11par exemple,
29:11je pense aux marchands
29:13de meubles,
29:15de bricolage,
29:16tous ces jours-là,
29:16il va falloir,
29:17si on ouvre pour ça,
29:18il va falloir quand même
29:19qu'ils fassent du chiffre
29:20parce que derrière,
29:21ils ont des salariés à payer.
29:22Malheureusement,
29:24ils ont des charges
29:25et ouvrir un jour comme ça
29:26si vous n'avez personne,
29:27les gens sont à la plage
29:28parce qu'il fait chaud
29:29ou autre raison,
29:31en fait,
29:31vous faites une journée
29:32à moins
29:33et pour moi,
29:33ce n'est pas normal.
29:34C'est-à-dire qu'on va
29:35demander aux travailleurs
29:36de travailler
29:37deux jours de plus
29:37et on va fermer,
29:38par contre,
29:39d'autres commerces
29:39qui ne pourront pas
29:40avoir d'activité
29:40parce que les travailleurs
29:41ne sont pas en congé
29:42et ne peuvent pas plus.
29:43Ce n'est pas fermé,
29:44c'est-à-dire que vous allez
29:45les ouvrir
29:45mais le patron,
29:46lui-même,
29:47il va payer ses salariés.
29:48Si dans la journée,
29:49vous faites 50 euros
29:50pour un magasin de vêtements,
29:51vous avez deux personnes,
29:52la personne,
29:53ce n'est pas la peine
29:54qu'elle ouvre.
29:54Donc,
29:54il ne ferme pas
29:55ce jour férié ?
29:56Il vaut mieux
29:57parce que pour lui,
29:58ce n'est pas rentable.
29:59Il n'y a pas de secteur
30:00d'entreprise.
30:00Je ne sais pas moi,
30:02mettez tout ce qui touche
30:05à la voiture,
30:07tout ce qui est mécanique,
30:07mettez un jour férié d'ouvert,
30:09vous n'aurez personne
30:09dans le magasin.
30:11C'est ridicule.
30:12Et vous allez payer des gens,
30:13le patron va payer en plus
30:14avec des cotisations
30:15un petit peu plus supplémentaires
30:16à ce que j'ai compris.
30:17Voilà,
30:18c'est ridicule.
30:19C'est ridicule.
30:19De toute façon,
30:20c'est le domaine privé
30:21qui va être le plus touché.
30:23Oui, voilà.
30:23Et les économies,
30:24pour moi,
30:25personnellement,
30:25ne sont pas là à faire.
30:27Merci Romaric.
30:29J'en profite pour vous demander
30:30à vous aussi,
30:31parce que c'est un peu
30:31le thème du jour,
30:32au-delà de ces jours fériés,
30:33supprimer la température
30:34de chez vous à Cormé-Cluse.
30:36Eh bien, écoutez,
30:37on fait comme on peut.
30:39Vous voyez,
30:39on a embauché
30:40pas trop tard ce matin.
30:42Et puis là,
30:42on va débaucher.
30:43On va profiter de la page
30:44et puis on reviendra demain matin
30:45le bonheur à Cinquième.
30:46Bon, voilà.
30:46Et puis avec une petite radio RTL
30:48à côté de la serviette
30:48pour partager l'après-midi
30:50avec nous,
30:50c'est parfait.
30:51Merci beaucoup Romaric,
30:53en tout cas,
30:54d'avoir été avec nous.
30:55J'accueille Franck également,
30:56qui est en Mayenne.
30:57Bonjour Franck.
30:58Bonjour.
30:59Vous êtes plaquiste,
31:00c'est ça Franck ?
31:01Oui, tout à fait.
31:02Oui, tout à fait.
31:03Alors, opposé farouchement
31:04à la suppression
31:05de ces jours fériés.
31:05Voilà, mais on...
31:07Après, ça va être quoi ?
31:08Après, ça va être Noël,
31:09le jour de l'an ?
31:10Après, ça va être quoi ?
31:10Le 1er mai ?
31:11Après, ça va être quoi ?
31:12Mais avant de dire
31:13qu'il faut faire des économies,
31:14d'accord,
31:15il faut faire des économies.
31:15Alors déjà,
31:16on va commencer à en faire aussi
31:17par rapport au gouvernement
31:18parce que vous voyez,
31:20l'ancien président,
31:22M. Hollande,
31:23qui a quand même de casquettes,
31:24il a quand même la retraite
31:25de président en plus.
31:27Maintenant, apparemment,
31:28il n'a pas eu assez d'argent,
31:29maintenant il est député.
31:30Alors déjà là,
31:30il faut déjà aussi faire des économies
31:32dans ce principe-là, je pense.
31:33Après, il a été élu,
31:33député en délu.
31:34Oui, il a été élu,
31:35mais moi, non.
31:36Il ne devrait pas être élu.
31:38Il a sa retraite,
31:39il touche à une bonne retraite.
31:40Non, stop, on arrête.
31:41Vous voyez,
31:42Mme Rousseau,
31:43qui a eu un souci,
31:44je pense, ce week-end.
31:44Sur son logement.
31:46Oui, sur son logement.
31:47C'est un logement de fonction.
31:48C'est un logement
31:49qu'il a fait faire,
31:49qu'elle a fait faire.
31:50En Bretagne en plus.
31:51Alors tout ça,
31:52après, se plaint parce qu'il manque d'argent,
31:54il manque beaucoup de choses.
31:54À un moment,
31:55il faut faire aussi des économies.
31:56Il n'y a pas que nous, les Français.
31:57Il y a tout le monde
31:57à besoin de faire des économies.
31:58En commençant par le gouvernement,
31:59en commençant par certains.
32:02Mais ce n'est pas possible.
32:03La France,
32:03vous appelez à l'exemplarité.
32:05On l'entend souvent sous le discours.
32:06Les politiques doivent réduire
32:07leur salaire.
32:09Vous savez bien que...
32:09Alors, on va dire...
32:11Je ne défends pas les politiques,
32:12mais la proportion
32:13de ce qui en en retirera
32:15sera évidemment minime.
32:16Mais là, vous dites,
32:17c'est symbolique.
32:17L'exemplarité.
32:19Oui, mais l'exemplarité,
32:20moi, je veux bien.
32:21Comme il disait tout à l'heure,
32:22et je suis tout à fait d'accord avec lui,
32:24eh bien,
32:24Martine Aubry a fait du bon travail aussi
32:26de passer à 35 heures.
32:27Vous avez vu le résultat que ça donne ?
32:28Quand on était à 39 heures,
32:29la France sortait de l'argent.
32:33On sortait de l'argent,
32:35ça veut dire qu'on allait chercher
32:37du bricolage,
32:37on allait chercher des vêtements.
32:39Voilà.
32:39À 35 heures,
32:40ça veut dire qu'à 35 heures,
32:41vous n'avez pas autant d'argent
32:44que quand vous en aviez à 39 heures.
32:46Vous êtes salarié, Franck,
32:47en tant que plaquiste ?
32:48Non, non, non.
32:50Je suis en maladie professionnelle.
32:51Malheureusement,
32:51je suis encore salarié.
32:53Voilà, je suis en maladie professionnelle.
32:54J'ai eu un problème au niveau...
32:55Voilà.
32:56Mais si vous voulez,
32:56moi, j'ai toujours travaillé.
32:57Et je faisais...
32:58Moi, quand j'ai commencé,
32:59j'avais 16 ans,
33:00on faisait 40, 45 heures
33:02et on n'en était pas malade.
33:03Maintenant, à 35 heures,
33:04c'est beaucoup de trop, maintenant.
33:06Oui, mais c'est ce que je disais à Olivier tout à l'heure,
33:07les gens n'ont plus envie, en fait.
33:08Ils se sont habitués aux 35 heures,
33:10ils se sont habitués aux RTT
33:11et ils ne veulent plus autre chose.
33:13Voilà.
33:13Mais ce qu'il faut,
33:14c'est remettre les gens au travail.
33:16Moi, je suis en maladie professionnelle
33:18depuis deux ans,
33:19ça fera trois ans,
33:20j'ai une chissure du ministre.
33:21Voilà.
33:22Moi, chaque mois,
33:23je veux bien reprendre le travail,
33:24il n'y a pas de souci.
33:25Mais remettez les gens au travail
33:26et payez aussi les gens.
33:29Aussi,
33:30si vous payez les gens,
33:31les gens vont sortir de l'argent,
33:34ils vont consommer.
33:35Ils vont consommer,
33:35voilà, comme vous dites,
33:36ils vont consommer.
33:37Oui, mais pour augmenter les salaires
33:38alors qu'on n'a plus de tout,
33:39c'est compliqué,
33:39notamment dans le domaine public.
33:41Et il y a aussi le fait aussi,
33:42c'est que les charges...
33:43Vous avez vu les entreprises,
33:44les charges qu'ils ont dessus.
33:45On a des pays d'Europe
33:45ou des pays du monde
33:46où il y a plus de taxes.
33:48On ne paye que des...
33:49Il n'y a que des taxes
33:50sur les fiches de paye.
33:54Moi, j'en ai 55.
33:57Maintenant,
33:57on n'arrive pas à placer de l'argent.
33:59Avant d'arriver,
33:59vous ne pouvez plus.
34:01Parce que vous avez
34:03des trucs à payer
34:04qui sont énormes.
34:05Les salaires n'ont pas suivi
34:06l'inflation en plus.
34:07Voilà.
34:07Et les salaires ne suivent pas
34:08l'inflation.
34:09Et pendant ce temps-là,
34:09il faut payer.
34:11Il faut toujours,
34:11toujours, toujours payer.
34:13Et à un moment,
34:13ben stop.
34:14Franck, c'est ça un ras-le-bol
34:15vraiment très sympa.
34:17Ah oui, oui,
34:18moi, franchement,
34:18j'ai 55 ans.
34:20Moi, ma retraite,
34:20j'ai commencé à faire ma retraite.
34:21Ma retraite, ça a 62 ans.
34:22Et encore, peut-être moins,
34:24parce que je suis en carrière non.
34:25Mais comment ils vont faire
34:26les jeunes derrière nous ?
34:27À quel âge ils vont avoir
34:28leur retraite ?
34:2970 ans.
34:30Et comment vous pouvez l'exprimer
34:32ce ras-le-bol, Franck ?
34:33Moi, ce ras-le-bol,
34:36c'est que je suis dans le bâtiment
34:37depuis des années.
34:37Quand je vois l'état du bâtiment,
34:39déjà, quand je vois
34:39comment ça fonctionne,
34:40c'est catastrophique.
34:41C'est catastrophique,
34:42le bâtiment à l'heure actuelle.
34:43Vous allez faire monter
34:44des gens, des maçons
34:45ou des couvreurs
34:46à 64 ans
34:47sur un...
34:48faire de la maçonnie
34:49à 64 ans.
34:51C'est pas possible.
34:52À mon temps,
34:53il faut faire du port
34:54et du contre.
34:54Oui, et puis les jours fériés,
34:55c'est quoi ?
34:56C'est aussi du repos.
34:56Les jours fériés,
34:57c'est du repos.
34:58Voilà, c'est du repos.
34:59Ça fait du bien.
35:00Quand vous faites des...
35:01Quand vous faites
35:02dans le métier,
35:03dans la maçonnerie
35:03ou moi dans le placo,
35:04quand vous faites des journées
35:05de 7h ou 8h ou 9h,
35:07vous ne faites porter
35:08que des plaques de placo
35:08toute la journée,
35:09toute la journée,
35:10des fois, c'est bien
35:11d'avoir un petit pont.
35:12Vous avez le pont du Bimay
35:13ou le pont de l'Ajoli
35:13de l'Ascension.
35:14Ça vous fait une petite coupure.
35:15Ça fait du bien.
35:16Merci beaucoup, Franck.
35:18Merci beaucoup.
35:18Et on entend votre ras-le-bol.
35:20C'est aussi ça.
35:20Les auditeurs ont la parole
35:22sur RTL.
35:22Donnez la parole aux Français.
35:24Écoutez leurs messages,
35:25leurs coups de cœur,
35:26leurs coups de gueule,
35:27leurs analyses,
35:28aussi leurs bonnes idées.
35:29Parfois, Hugues,
35:30pour terminer sur ce sujet
35:31de la suppression éventuelle
35:32des deux jours fériés,
35:33du lundi de Pâques
35:33et du 8 mai,
35:34est avec nous de Cholet.
35:35Bonjour, Hugues.
35:37Bonjour.
35:38Alors, vous,
35:38ça vous choque ?
35:40Aussi.
35:40Moi, ce qui me choque,
35:41c'est que c'est la date du 8 mai.
35:46C'est la date du 8 mai
35:46parce qu'actuellement,
35:48on est quand même...
35:49L'Europe est en guerre.
35:51Le 8 mai,
35:52c'est quand même la fin
35:53d'un grand massacre
35:57qui a lieu en Europe.
35:59Et je pensais, moi,
36:01il y a quelques années,
36:02qu'on était vraiment
36:02à l'abri de ça.
36:03Et si vous frémez le 8 mai,
36:05je ne sais pas,
36:06au Bérou,
36:06ils pètent les plombs, là.
36:08Donc vous,
36:08vous dites oui
36:09pour le lundi de Pâques,
36:10mais pas pour le 8 mai
36:11ou vous dites non à tout ?
36:14Vous savez...
36:16C'est plus la symbolique
36:17de la date ?
36:19Ah oui.
36:19La fin du nazisme ?
36:21Oui, oui.
36:21Après,
36:22sur les économies,
36:24c'est vrai que
36:24Porki,
36:25le président du Sénat
36:27qui achète
36:27deux fauteuils
36:28à 36 000 euros,
36:30ça me choque un peu.
36:31Là, on revient
36:32dans la symbolique
36:33et l'exemplarité
36:33qu'on a évoquée tout à l'heure.
36:35Évidemment,
36:35ce n'est pas ça
36:35qui va changer
36:36les finances complètes
36:36de l'État,
36:37mais c'est pour la symbolique.
36:39Oui,
36:40et puis le 8 mai,
36:41je ne sais pas,
36:42c'est comme si on disait
36:43qu'on éteint la flamme
36:45du solde inconnu.
36:47Le 8 mai,
36:48le 11 novembre,
36:49c'est dans
36:50moins bon siècle,
36:52j'ai 61 ans.
36:55Bien sûr,
36:55la fin des deux guerres mondiales,
36:56c'est symbolique,
36:57de toute façon.
36:57mon grand-père
36:59a connu sa fille
37:01à 5 ans.
37:03Elle est née
37:03dans la nuit
37:05du 3 au 4
37:06septembre 1939,
37:08donc le jour
37:08de la déclaration
37:09de la guerre.
37:11Et après,
37:11il a été engagé,
37:14après,
37:14il a été déporté
37:15au STO
37:16en Allemagne.
37:18Voilà,
37:19quoi.
37:19Donc,
37:20je me dis,
37:20c'est quand même
37:21des événements
37:22vachement marquants,
37:23vachement forts.
37:24le 8 mai,
37:25il n'a pas le droit
37:26d'y toucher.
37:27Alors ça,
37:27non.
37:28On ne touche pas
37:29au 8 mai,
37:30c'est le message
37:30de Hugues à Cholet
37:31où vous suffoquez aussi,
37:32Hugues ou pas ?
37:33Ah non,
37:34ça va encore,
37:34ça va,
37:35ça va.
37:35Oui,
37:36ça va arriver peut-être,
37:37mais non,
37:38non,
37:38ça va,
37:38ça va.
37:39Le 8 mai,
37:40le 11 novembre,
37:40on n'y touche pas.
37:41Allez,
37:41on ne touche pas au 8 mai
37:42et au 11 novembre,
37:43on l'a bien compris,
37:44dans la bouche de Hugues,
37:45auditeur de RTL,
37:46dans les auditeurs
37:46en la parole.
37:4713h40,
37:54Et nous sommes ensemble
38:11jusqu'à 14h
38:12pour évoquer
38:13les sujets d'actualité
38:14qui vous font réagir.
38:15Avant de parler
38:16de Airbnb,
38:17dans les Vosges,
38:18cette étude
38:19qui prouve
38:19qu'il n'y a plus
38:19de nuitée Airbnb
38:21que d'hôtel désormais,
38:22ça vous fait
38:23évidemment réagir.
38:23Jean-Christophe,
38:24Véronique et David
38:25seront avec nous
38:26dans quelques secondes.
38:27Je ne résiste pas
38:28à ce petit message
38:29de Fabienne
38:29au 74900
38:31qui me dit
38:32ça fait plaisir
38:32de vous retrouver aussi
38:33à la mi-journée
38:34et vous qui avez l'habitude
38:35plutôt du soir.
38:36Mais attention,
38:37vous dites parfois
38:37bonsoir au lieu de bonjour.
38:39Et oui Fabienne,
38:40en effet,
38:40peut-être la force
38:41de l'habitude
38:42des week-ends
38:43et des soirées.
38:43Mais merci en tout cas
38:44pour votre petit message
38:45d'encouragement.
38:47C'est un plaisir
38:47de partager cette semaine
38:48avec vous dans RTL Midi
38:49jusqu'à vendredi.
38:51Jean-Christophe,
38:52bonjour.
38:52Oui, bonjour.
38:54Et je dis bien bonjour.
38:55Vous êtes d'Amberieux,
38:56Jean-Christophe.
38:57Oui, tout à fait, oui.
38:58Bon, Airbnb,
38:59ça vous fait réagir ?
39:01Oui, parce que moi
39:02je suis totalement
39:03contre ces plateformes.
39:06Alors expliquez-moi.
39:07C'est simple,
39:08en France,
39:09on a des hôteliers,
39:10ils payent de l'URSAS,
39:12ils ont des employés
39:13qui font travailler des gens.
39:14s'ils font des bénéfices,
39:18des BIC,
39:21des bénéfices industriels
39:22et commerciaux,
39:23ça fait tourner le business.
39:25Alors que de l'autre côté,
39:26en plus,
39:27on leur fait payer
39:27une taxe de séjour.
39:29Et de l'autre côté,
39:30finalement,
39:31il n'y a pas de taxe
39:33de séjour.
39:34Je ne vois pas pourquoi.
39:35on est à deux poids,
39:38deux mesures, en fait.
39:39Alors vous avez vu
39:39qu'Airbnb a été condamné
39:40à payer la taxe de séjour.
39:41Petit à petit,
39:42j'imagine que ça va arriver aussi,
39:44que les réglementations
39:45vont se mettre en place
39:45et que ces plateformes
39:47vont devoir,
39:48entre guillemets,
39:48participer au moins
39:49à ce niveau-là.
39:50Ben oui,
39:51mais pour l'instant,
39:52c'est localisé
39:52à l'île de l'Eron.
39:53Il faudrait que ça soit national,
39:55voire européen.
39:58Moi, c'est mon point de vue.
39:59Après, j'admets
40:00que mes enfants,
40:01par exemple,
40:02mes garçons,
40:03utilisent ces plateformes
40:04pour partir en vacances,
40:05etc.
40:06Moi, je leur dis toujours,
40:07mais faites marcher l'hôtellerie,
40:08les campings, etc.
40:10Mais pas ces plateformes.
40:11Alors la réponse
40:12est souvent simple.
40:12Des gens qui utilisent
40:13ces plateformes,
40:13vous l'avez dit,
40:14vos enfants.
40:14Vous-même,
40:15vous n'avez jamais essayé,
40:15Jean-Christophe,
40:16ni Airbnb,
40:17ni Abritel,
40:18ni Booking,
40:18ni quelques...
40:19Je refuse.
40:21Ce que je fais sur Booking,
40:22c'est que je passe par Booking
40:24pour me trouver un hôtel
40:25et ensuite,
40:26j'appelle l'hôtelier.
40:27Généralement,
40:27j'ai une réduction.
40:28Oui, c'est-à-dire
40:29qu'en fait,
40:29vous repérez sur Booking
40:30où vous avez l'offre
40:31la plus large
40:32et ensuite,
40:32vous appelez directement
40:33l'hôtelier pour réserver,
40:34c'est ça ?
40:35Voilà, tout à fait.
40:36Oui, parce que Booking
40:37prend sa commission,
40:38évidemment,
40:38au passage,
40:38sur toute réservation.
40:39Bien sûr,
40:40et j'invite tout le monde
40:41à faire ça.
40:42Ce n'est pas dur.
40:43OK.
40:43Et vos enfants,
40:45quand ils vous disent
40:45« moi, je passe par Airbnb »,
40:47c'est pour quoi ?
40:47C'est pour avoir
40:48des logements plus originaux ?
40:49C'est pour avoir
40:49plus de mètres carrés ?
40:51C'est pour quoi ?
40:52Mes garçons,
40:53à chaque fois,
40:54ils partent,
40:55ils sont avec une bande
40:59ou une belle villa
41:00avec plusieurs chambres,
41:01etc.
41:02Et puis,
41:03ils font ce qu'ils veulent dedans.
41:04Je le conçois,
41:05quelque part.
41:06Le problème,
41:06c'est que partir à 6,
41:07en hôtel,
41:08ça sera ou beaucoup plus cher
41:10ou il n'y aura pas
41:11ce côté convivial
41:12tous ensemble ?
41:13Oui,
41:14mais comme le disait
41:14un hôtelier
41:16que j'ai entendu ce matin
41:17sur RTL
41:18dans les Vosges,
41:19il faudrait peut-être aussi
41:20que les hôtels
41:20pensent à d'autres prestations.
41:23S'ils ne veulent pas disparaître,
41:25parce qu'à mon avis,
41:26si on ne fait rien
41:26au niveau de l'État,
41:28l'hôtellerie
41:29va disparaître en France
41:30petit à petit.
41:31Vous savez que maintenant,
41:32il y a une offre
41:32qui commence à se développer,
41:33notamment pour des chambres familiales
41:35ou des chambres plus grandes
41:36avec plus de lits,
41:37notamment pour les familles recomposées
41:38où il y a beaucoup d'enfants.
41:40Parce que dans les hôtels,
41:40le problème,
41:41c'est que si vous devez prendre
41:412, 3, 4, 5 chambres d'hôtels,
41:44le tarif,
41:44il monte très vite.
41:46Oui,
41:46j'entends bien,
41:47mais c'est là aussi
41:48peut-être que les hôtels,
41:49pour pallier à cette concurrence
41:51qui est, je dirais,
41:51déloyale,
41:53devraient réfléchir
41:55à ces nouvelles prestations.
41:57C'est vrai,
41:58moi j'ai 3 enfants,
41:59on avait 3 enfants
42:00et pour trouver des chambres
42:02ne serait-ce que de 5,
42:03ce n'est pas évident,
42:04on était souvent obligés
42:05de louer 2 chambres.
42:06Et quand vous avez des enfants petits,
42:08c'est difficile de les laisser seuls,
42:09vous n'avez pas envie forcément
42:10de vous séparer dans 2 chambres,
42:12c'est compliqué.
42:12Bougez pas Jean-Christophe,
42:13Véronique va appuyer
42:14comme vous
42:15sur ce qui fait mal.
42:17Bonjour Véronique.
42:18Oui, bonjour.
42:19Vous êtes à Lacanot,
42:20c'est ça ?
42:20Oui, tout à fait.
42:21Alors vous aussi,
42:22opposant de Farouche ou Airbnb,
42:23peut-être pour d'autres raisons,
42:24pour les nuisances, ça ?
42:26Exactement,
42:27pour les nuisances.
42:28Lacanot est envahie de Airbnb,
42:30c'est de l'argent facile,
42:31j'en conviens.
42:32Ça fait du tort à l'hôtellerie,
42:35même si Lacanot est pauvre en hôtel.
42:38Les personnes qui habitent à Lacanot
42:40ne peuvent plus se loger à l'année.
42:43Ça, c'est une évidence
42:44et cela fait très longtemps.
42:46Mais moi, je tiens à insister
42:47sur les nuisances
42:48que génèrent les Airbnb.
42:50À côté de chez moi,
42:51c'est construit une maison,
42:52une double maison,
42:53l'une avec un jacuzzi,
42:55l'autre avec une piscine,
42:57deux maisons de dix couchages,
42:59des groupes se rassemblent
43:02et quand on est une vingtaine,
43:03certes, ce sont les vacances,
43:05on aime se retrouver,
43:06on arrive en voiture,
43:08je ne t'ai pas vu depuis très longtemps,
43:10je suis content.
43:11Mais pour le voisinage,
43:12c'est insupportable.
43:14Il n'y a pas de dialogue ?
43:15Si vous leur demandez gentiment,
43:17alors je sais que vous avez envie
43:18de profiter de vos vacances,
43:19mais nous, on est aussi là,
43:20à côté.
43:20Nous, on est à l'année,
43:21on bosse,
43:22machin,
43:23on se laisse le matin,
43:24on essaye systématiquement,
43:26mais ce ne sont pas aux touristes
43:28que j'en veux,
43:29ce sont aux personnes
43:30qui ont construit ces deux maisons
43:32exclusivement pour du Airbnb,
43:35exclusivement.
43:36Eux ne viennent jamais,
43:37les propriétaires.
43:38Je suis en contact,
43:39ainsi que tous mes voisins,
43:41avec les propriétaires,
43:42parce que quand vous avez des fêtes
43:44qui durent jusqu'à 3h du matin,
43:464h, 5h, 6h,
43:47avec des gens alcoolisés,
43:49vous allez boiler les voies,
43:50une fois qu'ils sont alcoolisés,
43:52c'est fini.
43:52Donc, on appelle les gendarmes,
43:54mais le mal, il est fait.
43:56Moi, le vendredi soir,
43:57je rentre chez moi
43:57avec la boule au ventre.
43:59Après, Véronique,
44:00je ne veux pas me poser
44:01en défenseur des Airbnb
44:02ou des gens qui louent
44:03ce genre de prestations.
44:05Il faut sans doute trouver
44:06un compromis avec les hôteliers,
44:08mais le problème aussi,
44:09c'est que les propriétaires,
44:10aujourd'hui,
44:11ils ont du mal,
44:12avec des locations classiques,
44:14avec les taxes,
44:15avec les impôts,
44:16à vraiment financer
44:17leur achat à l'investissement.
44:19Ils se disent qu'avec le Airbnb,
44:20ils vont rentrer peut-être
44:21plus d'argent
44:21et ils vont garder
44:22une certaine disponibilité.
44:23Et puis, pour ceux qui louent
44:24sur ces plateformes,
44:25il y a un côté,
44:26comme je disais tout à l'heure,
44:27de prendre une surface
44:28plus grande.
44:28Vous avez évoqué vous-même
44:29une maison avec piscine,
44:30une terrasse.
44:31Donc, tout le monde
44:32essaye d'aller chercher
44:32un peu le meilleur.
44:34Oui, j'en conviens.
44:35Moi-même,
44:36j'ai déjà loué du Airbnb.
44:37Mais je respecte l'entourage,
44:39je fais attention.
44:40Et puis, voilà.
44:42Et moi, il m'arrive aussi
44:43de faire des fêtes chez moi.
44:44L'année n'est pas le souci.
44:45Mais c'est cette rotation
44:46incessante toute l'année
44:48qui fait que pour nous,
44:50c'est insupportable.
44:51Et vous ne pensez pas
44:52que tout ça va se niveler
44:54dans la durée ?
44:55Parce que moi,
44:55je connais quelques propriétaires
44:57qui ont au départ
44:58fait le choix,
44:59pourquoi pas,
45:00leur appartement
45:00ou leur maison en Airbnb.
45:02Et qu'ils se sont rendus compte
45:03d'abord que c'est très lourd
45:04à gérer en termes
45:05de programmation,
45:07ne serait-ce que
45:08de remise en état,
45:09de laver les draps,
45:10tout ça,
45:10tout le temps en permanence.
45:12Qu'il y a aussi
45:12des dégradations
45:13parce qu'il y a des gens
45:14qui viennent,
45:14qui louent,
45:15qui font des fêtes
45:15et qui dégradent.
45:16Et à l'arrivée,
45:17il y a pas mal de propriétaires
45:18qui font aussi machine arrière
45:19et qui reviennent
45:20à un système
45:20de location plus classique.
45:22Écoutez,
45:23ce serait merveilleux.
45:24Mais je crois
45:25qu'on est encore
45:26dans l'ère
45:26de l'argent facile
45:28parce que c'est vraiment
45:30de l'argent facile,
45:30Airbnb.
45:32Nous,
45:32on en est à la Cano,
45:33on a des gens
45:33qui quittent leur maison,
45:35qui vont en camping
45:36l'été
45:36pour faire du Airbnb.
45:39Et bon,
45:40écoutez,
45:40chacun,
45:41effectivement,
45:42ça paye des impôts locaux,
45:43ça peut payer des travaux,
45:45mais les nuisances
45:46sont là.
45:47Quand vous avez,
45:48je reprends toujours
45:49l'exemple
45:49de ces deux maisons
45:50à côté de chez moi,
45:51quand vous avez
45:52une dizaine de voitures
45:53qui arrivent,
45:54qui se garent
45:54n'importe comment,
45:56moi,
45:56des fois,
45:56je ne peux pas sortir
45:57de chez moi
45:57parce que c'est garé
45:58devant mon portail.
45:59Donc,
46:00c'est compliqué.
46:02Et le savoir vivre
46:03aujourd'hui
46:03et les incivilités,
46:04mais c'est constamment.
46:06C'est les plus belles
46:06dans la rue,
46:07c'est...
46:08Ça,
46:08c'est un problème
46:09de société bien au-delà
46:10des problèmes
46:11du Airbnb.
46:11Mais vous avez raison.
46:12Oui,
46:12mais c'est un tout.
46:15Aujourd'hui,
46:15on ne voit que son intérêt,
46:17on ne s'intéresse plus
46:19à ce qui se passe autour
46:20et une usance
46:21qu'on peut apporter.
46:22Ça,
46:22c'est sûr,
46:22les gens ont besoin
46:23de se parler,
46:24Véronique.
46:25Merci beaucoup.
46:25Comment il fait à la cano ?
46:26Il fait très chaud,
46:28il fait 38.
46:29Mais là,
46:29je suis à Bordeaux,
46:30je suis en train de travailler
46:30et il fait encore plus chaud
46:31à Bordeaux.
46:32Bon,
46:32c'est bien.
46:32Vous travaillez,
46:33vous écoutez RTL,
46:34tout ça est parfait
46:35pour passer une belle journée.
46:36Merci Véronique.
46:36Je n'ai pas demandé à Jean-Christophe
46:37combien il faisait en Berieux
46:38avant de vous laisser,
46:39Jean-Christophe ?
46:40Ça va,
46:42hier,
46:42on a eu chaud,
46:44mais aujourd'hui,
46:44c'est bien,
46:45on est à 34 à peu près.
46:47On va dire que c'est supportable
46:48par rapport à ce qu'on a eu.
46:49Par contre,
46:50je voulais rebondir
46:51sur ce qu'a dit l'auditrice
46:52précédemment.
46:54Moi,
46:54j'aimerais bien savoir
46:55est-ce que tous les AirBnB
46:57sont bien déclarés fiscalement ?
47:00Ah,
47:00ça,
47:01je ne peux pas vous l'assurer.
47:03Jean-Christophe,
47:04je ne suis pas là
47:05pour faire de la délation non plus.
47:06Non,
47:07non,
47:07mais le problème,
47:08c'est quand on fait
47:08de la location normale,
47:10on va dire,
47:11justement pour loger les gens
47:12qui n'arrivent pas
47:13à trouver de location,
47:15on est obligé
47:16d'aller sur l'INPI,
47:19l'Institut National
47:19des Protections Industrielles,
47:21pour obtenir un numéro
47:22de SIRES
47:22qui nous permettra ensuite
47:24de déclarer les revenus
47:26de ces locations
47:27au niveau
47:28de l'impôt gouffre professionnel.
47:32Je dirais ce qui,
47:33somme toute,
47:33est très,
47:34très compliqué.
47:35Est-ce que ces AirBnB
47:37sont-ils déclarés proprement ?
47:38Moi,
47:39c'est la question
47:39que je me pose également.
47:40A vérifier,
47:41en effet.
47:41Merci Jean-Christophe,
47:42merci à Véronique.
47:43On marque une très courte pause.
47:44On conclura ce sujet
47:44avec David,
47:45également enseignant spécialisé,
47:47qui lui est un client
47:48de AirBnB depuis longtemps.
47:50Il va nous expliquer pourquoi.
47:51Envoyez-nous vos messages
47:53sur l'application RTL
47:55ou appelez-nous
47:56au 30 de 10.
47:5750 centimes la minute.
47:59Jusqu'à 14h,
48:00les auditeurs ont la parole
48:02sur RTL.
48:03Éric Silvestreau.
48:04Et oui,
48:04encore 7 minutes
48:05à dialoguer avec vous
48:06avant, évidemment,
48:07les infos de Roxane Ruinel
48:08et puis vous retrouverez
48:09Peggy Broch
48:09dans quelques minutes
48:10pour à vous de jouer.
48:11RTL vous fait gagner
48:12vos vacances.
48:13Nous évoquions Airbnb
48:15et les problèmes
48:16avec les hôteliers,
48:17le désaccord peut-être
48:19pour certains.
48:20David, lui,
48:21est un client régulier
48:23d'AirBnB.
48:24Il est avec nous.
48:24Salut David.
48:25Bonjour Eric,
48:26bonjour à tous.
48:26Alors pourquoi Airbnb
48:27pour vous ?
48:28C'est bien,
48:29ça marche
48:29et j'ai envie de continuer.
48:31Alors c'est amusant
48:32parce que vous voyez,
48:32sans le faire exprès,
48:33aujourd'hui,
48:33ça fait jour pour jour
48:3410 ans que je louais
48:35mon premier Airbnb
48:36avec mes parents
48:37et mon petit frère.
48:38Et là,
48:39j'ai regardé sur l'application
48:40avant de vous appeler.
48:41J'en suis à une quarantaine
48:42de voyages en 10 ans
48:43sur Airbnb.
48:44Donc effectivement,
48:45je suis plutôt coutumier
48:45du fait que ce n'est pas
48:46toujours pour des vacances
48:47parce que j'étais étudiant
48:48par correspondance
48:49et donc j'allais à Caen,
48:50en Normandie.
48:50Moi, j'habite en Bourgogne
48:51et donc pour passer mes examens,
48:52je louais aussi des Airbnb.
48:54Mais donc je suis coutumier
48:55de la plateforme
48:56et c'est vrai que
48:57je n'ai jamais eu de soucis.
48:58Déjà, ça, c'est un point
48:59très important.
48:59On entend dire beaucoup de choses,
49:00moi, je n'ai jamais eu de soucis
49:01avec ça.
49:02Et je dirais que le premier argument,
49:04il est évidemment financier.
49:05On ne va pas se voiler la face.
49:07Là, je reviens
49:08de quelques jours.
49:09Je suis passé 5 jours
49:10avec des amis en Loire-Atlantique
49:11à côté de Saint-Nazaire,
49:12enfin à Saint-Nazaire même,
49:13dans un super Airbnb
49:15avec vue sur bord de mer
49:16et en fait, voilà,
49:17on a loué un appartement.
49:18On en a eu pour un tout petit peu
49:19plus de 300 euros.
49:20Ça nous a fait environ
49:21donc 100 euros la semaine chacun
49:23pour vraiment une petite semaine
49:24les pieds dans l'eau.
49:26Si on avait dû louer
49:27un hôtel à chacun,
49:28on aurait loué chacun une chambre
49:30et j'ai regardé le prix des hôtels
49:31dans cette zone-là,
49:32on était à environ 100 euros la nuit.
49:34C'est-à-dire qu'on est sur un rapport
49:35quand même qui est du simple
49:36au quintuple parfois sur le prix.
49:39Donc pas uniquement les taxes,
49:40vous me dites,
49:40ce n'est pas uniquement les taxes
49:42que les hôteliers doivent payer
49:43et dont Airbnb s'exonère.
49:45L'écart, il est plus important.
49:47L'écart, il est vraiment très important
49:48surtout dans des zones très touristiques
49:50et là, ça nous a permis
49:51puis aussi d'avoir notre petit appartement,
49:52d'avoir notre propre cuisine,
49:53de nous faire à manger,
49:55de pouvoir prendre le petit déjeuner
49:56à l'appartement, etc.
49:57Et ça, c'est vrai que c'est très confortable.
49:59Et ça, c'est pour les économies
50:00parce que du coup,
50:00vous n'avez pas non plus dans les restaurants,
50:01du coup, les restaurateurs râles.
50:03Eh bien si, justement.
50:04Justement, l'argent qu'on économise,
50:05eh bien on fait des sorties touristiques,
50:07on fait des sorties en bateau,
50:08on va un petit peu plus au restaurant.
50:09C'est des petites choses aussi comme ça
50:11qui nous permettent aussi
50:13de profiter complètement des vacances.
50:14Alors attention,
50:15je ne ferme pas du tout la porte aux hôtels.
50:17Bien au contraire, avec ma compagne,
50:18quand on part en week-end,
50:19en général, là, je privilégie un hôtel.
50:21Parce qu'un hôtel,
50:22on va en avoir pour deux
50:23autour de 60-70 euros la nuit
50:24quand on n'est pas dans une zone très touristique
50:26et on sait qu'on n'a pas besoin
50:27de faire le ménage avant de partir.
50:28On sait que la chambre va être faite.
50:30Vous avez le petit déjeuner,
50:31vous n'avez pas le préparer.
50:32Oui, oui.
50:32Pour moi, je fais travailler les hôteliers
50:36plusieurs fois dans l'année également.
50:38Et pour moi, il faut trouver
50:38un peu le juste milieu entre les deux.
50:40Mais là, je vais repartir quelques jours en famille.
50:42Et c'est vrai que le Airbnb,
50:43c'est vraiment la solution économique.
50:45Et puis, on n'est pas obligé,
50:47comme dans certaines locations,
50:48là, vous voyez, je vais partir demain
50:49avec ma compagne, mon frère,
50:51sa compagnie et leur fille.
50:53On part du mardi au dimanche.
50:55On n'est pas obligé de réserver
50:56du samedi au samedi.
50:57On évite les bouchons sur la route.
50:58Ça, dans les hôtels non plus ?
51:00Oui, dans les hôtels aussi, bien sûr.
51:01Mais c'est vrai que dans des locations classiques
51:03sur d'autres sites,
51:04je fais un petit peu aussi
51:04la différence entre tout ça.
51:07Et je me dis que c'est vraiment
51:07un des avantages.
51:09Et puis, voilà,
51:10je comprends aussi les difficultés
51:12puisque j'habite dans une petite ville
51:14de Saône-et-Loire
51:14qui s'appelle Bourbon-Lancy,
51:15mais qui est une ville
51:16où il y a beaucoup de touristes
51:18et beaucoup de curistes.
51:19Et j'ai notamment deux amis
51:21proches de moi
51:22qui louent des Airbnb.
51:23Et c'est vrai qu'elles me disaient,
51:24elles m'envoyaient des petits messages
51:25en écoutant les auditeurs précédents
51:26que pour elles,
51:27ce n'est pas du tout de l'argent facile
51:28parce que c'est beaucoup de boulot.
51:30Effectivement,
51:30beaucoup de laver les draps,
51:32laver l'appartement.
51:34Elles me disaient également
51:35que dans leurs règlements intérieurs,
51:36elles mettent fait interdite.
51:38Et qu'a priori,
51:38quand c'est comme ça,
51:40les gens s'y tiennent
51:40et ils savent qu'il n'y a pas
51:41tous les désagréments autour.
51:42Donc, tout n'est pas tout blanc,
51:44tout n'est pas tout noir.
51:44Je vous le disais,
51:45il faut essayer de trouver
51:45un peu un juste milieu.
51:46Moi, c'est une plateforme
51:47que j'aime bien.
51:48Je m'en sers beaucoup,
51:49mais j'ai bien conscience
51:50que ce n'est pas toujours pratique
51:51et pas toujours facile.
51:52Vous l'avez dit,
51:53le compromis, David,
51:54peut-être faire les deux.
51:54Alors, si on en a aussi
51:55la possibilité et les moyens
51:56dans l'année,
51:57ce n'est pas forcément évident
51:57d'avoir suffisamment d'économies
51:59pour pouvoir aller
52:00et à l'hôtel
52:00et dans un Airbnb
52:02à un autre moment.
52:02Mais on a bien compris.
52:03Et puis, parmi les arguments
52:05aussi des défenseurs d'ANB,
52:06ça permet aussi parfois
52:07d'aller découvrir
52:07des zones rurales
52:09ou des villages isolés
52:10où il n'y a pas forcément d'hôtel.
52:11Et finalement,
52:12on découvre des endroits
52:13auxquels on n'aurait pas pensé
52:14grâce aussi à ces locations
52:16Airbnb ou autre.
52:18Merci beaucoup, David,
52:19en tout cas,
52:22Philippe et Valéry.
52:23On parle beaucoup de canicule
52:24cette semaine de chaleur.
52:26Philippe, vous êtes ouvrier.
52:26Salut, Philippe.
52:28Bonjour.
52:29C'est compliqué,
52:29plus de 35 degrés
52:30quand il faut travailler.
52:32Oui, c'est comme tout.
52:33Rien n'est facile dans la vie.
52:35Alors, comment vous organisez ?
52:37Je ne vais pas donner
52:40les amplitudes de l'arrière
52:41parce que ça choquerait
52:42beaucoup de l'auditeur.
52:44Mais bon, on fait
52:44du 6-7 heures le matin
52:46jusqu'à 17 heures le soir.
52:49Et on fait notre travail
52:51comme il doit être fait.
52:53Ça paraît logique.
52:54Vous vous adaptez, Philippe,
52:55en fait.
52:56Oui, voilà.
52:58Après, c'est facile
53:00de critiquer
53:00quand on est dans
53:01un bureau climatisé.
53:03J'aimerais bien
53:03que ceux qui veulent
53:04faire des réformes là-dessus
53:05viennent travailler
53:06un petit peu avec vous.
53:06C'est pour ça que je ne critique pas
53:07parce que j'ai la chance
53:08d'être dans un bureau climatisé.
53:08Non, je ne parle pas pour vous.
53:09Je ne parle pas pour vous.
53:10Je parle pour ceux
53:11qui veulent décider.
53:13Ceux qui décident,
53:14ce ne sont pas ceux
53:14qui sont sur le terrain
53:15la plupart du temps.
53:17Moi, j'aimerais bien
53:18que notre société
53:20reprenne les valeurs
53:21remettre l'église
53:22au centre du village
53:23comme on dit
53:24et que nos politiques
53:26apprennent à retravailler
53:28comme ils le faisaient
53:29dans le temps.
53:30La politique était une...
53:33Je ne dis pas un passe-temps,
53:34je dis un intérêt général.
53:37Et c'est des gens
53:37qui vivaient dans la vraie vie.
53:40Et après,
53:41ils faisaient de la politique.
53:42Aujourd'hui,
53:43on a des politiciens professionnels
53:44qui veulent décider pour tout
53:46et de tout.
53:48Ils ne connaissent même plus
53:49ce que les gens subissent.
53:51Oui, on l'entend, Philippe.
53:52Et vous bouclez la boucle
53:52puisqu'on a commencé
53:53avec les politiques
53:54et l'idée de supprimer
53:55les deux jours fériés.
53:56Oui, oui, oui.
53:57Les trois sujets aujourd'hui
53:58parce que je travaille
53:58en déplacement toute l'année.
54:00Oui.
54:00Et les trois sujets
54:02me concernent.
54:03Bon.
54:04Eh bien, écoutez,
54:04vous savez quoi ?
54:05C'en est terminé
54:05pour les auditeurs
54:06en la parole aujourd'hui.
54:07Il y a un autre sujet
54:08qui va...
54:08Merci.
54:09Merci.
54:10Merci.
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