- il y a 3 mois
Regardez RTL Midi avec Amandine Bégot du 26 août 2025.
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00:00RTL midi, les auditeurs ont la parole, Amandine Bégaud.
00:07Merci beaucoup Alex, on vous retrouve bien sûr le kit ou double, c'est tous les jours désormais à midi sur RTL.
00:13Bonjour à tous, bienvenue dans RTL midi, nous sommes ensemble jusqu'à 14h, 1h30 d'infos, de décryptage, de témoignages aussi,
00:22car cette émission, vous le savez, c'est d'abord la vôtre, c'est vous qui la faites, comme chaque jour vous avez la parole, vous réagissez.
00:29Je vous attends au 30 de 10, mais aussi par SMS au 64 900, vous commencez votre message avec le mot midi,
00:38et puis bien sûr, l'application RTL, c'est très simple, vous descendez un tout petit peu, vous cliquez sur l'onglet réagir.
00:44A la une aujourd'hui, une attaque digne d'un film, attaque à l'explosif contre un dépôt d'une société de transport de fonds,
00:51heureusement pas de blessés, mais une grosse prieure pour les habitants de la région de Rodez, nous serons sur place dans un tout petit instant.
00:56Au lendemain de l'annonce de François Bayrou, l'inquiétude des marchés financiers, mais aussi des chefs d'entreprise,
01:03si le gouvernement tombe, il redoute le pire, c'est le cas aussi de Laurent, il vient d'appeler le 30 de 10.
01:08Faire chuter le gouvernement, je m'en fiche. Nous, ce qu'on veut, c'est qu'ils trouvent ces 44 milliards à la bonne place,
01:15et pas forcément en tapant encore sur le dos des Français. Mais encore une fois, les partis politiques s'approprient cette situation pour faire chuter le gouvernement.
01:23Leurs ambitions politiques mènent la danse.
01:26Dans ce journal également, les habitants d'Agin et de sa région, bientôt privés de services d'urgence.
01:32Un salon du chiot sur la sellette à Bordeaux.
01:35Et puis attention, si vous êtes sur la côte atlantique, de nombreuses plages sont fermées en raison d'une houle cyclonique.
01:41Alors de quoi s'agit-il ? Quels sont les risques ? On va tout vous expliquer.
01:44Côté ciel, en revanche, Peggy Broch, c'est plutôt calme aujourd'hui.
01:47Oui, c'est vrai, même si on a quelques averses sur le nord-ouest, des averses orageuses attendues cet après-midi sur le centre-est,
01:53mais sur le reste du pays, c'est plutôt agréable.
01:55Météo complète, ce sera bien sûr juste après le journal.
01:59Amandine Bégaud.
02:01RTL midi, les auditeurs ont la parole.
02:04Et pour commencer donc, cette attaque rarissime, attaque à l'explosif contre un dépôt de transport de fonds.
02:10C'est là que les sociétés de transport de fonds ont tous les billets, les stocks.
02:15Ça s'est passé ce matin dans la banlieue de Rodez, à Haunet-le-Château, précisément.
02:19Bonjour Patrick Tégéraud.
02:21Bonjour Amandine, bonjour à tous.
02:22Vous êtes sur place pour RTL.
02:23Alors, pas de blessés, heureusement, mais les habitants ont été réveillés tôt ce matin par de très fortes détonations.
02:29Oui, et parmi eux, il y a Daniel. Il habite dans une rue juste en contrebas.
02:33Il y a eu une grosse explosion. J'ai vu de la fumée.
02:35Au départ, je crois que c'était un gamin de chez moi qui était tombé du lit.
02:39Mais en fait, j'ai ouvert la fenêtre et j'ai vu de la fumée avec un allot de lumière qui s'en échappait.
02:44Et puis, ça s'est calmé rapidement.
02:45Et puis, par la suite, j'ai entendu une seconde explosion.
02:48J'ai laissé ma fenêtre ouverte, j'ai attendu et j'ai vu une voiture passer rapidement.
02:53C'était un fourgon noir et juste après, un fourgon de gendarmerie qui suivait.
02:57Il les prenait en chasse.
02:58Oui, en fait, Daniel a bien vu les malfaiteurs puisque le parquet de Rodez précise qu'ils ont fui à bord de deux véhicules,
03:04dont un équipé d'un gyrofard.
03:06L'explosion a été entendue dans un rayon de plus d'un kilomètre.
03:09Lionel, lui, travaille dans l'entreprise la plus proche.
03:11La télésurveillance nous a appelé à 5h08.
03:15La déflagration a fait vibrer le portail et l'intérieur.
03:19Et j'ai su ce matin en arrivant que c'était donc l'explosion en face qui a fait déclencher l'arme.
03:26On ne réalise pas trop.
03:27Nous sommes en Rodez, mais nous sommes une ville comme les autres, je pense, maintenant.
03:31Ce matin, on aperçoit le toit soufflé et des traces de fumée autour d'une bouche d'aération.
03:35Les malfaiteurs armés n'ont pas pu atteindre la zone forte du dépôt
03:37et les 7 salariés présents n'ont pas été blessés.
03:40Patrick Tégéraud a honné le château près de Rodez.
03:43Pour RTL, plus à l'ouest sur le littoral atlantique,
03:46c'est un phénomène assez rare à cette période.
03:48Un phénomène de houle cyclonique qui inquiète aujourd'hui.
03:51Bonjour Philippe Demaria.
03:53Bonjour.
03:53Vous êtes en direct de Biarritz pour RTL.
03:55Par mesure de précaution à Biarritz, c'est simple, toutes les plages ont été fermées.
04:00Exactement, et ce doux bruit que vous entendez, qui couvre en fait celui des vagues,
04:04ce sont les pelleteuses qui remplissent d'énormes sacs de sable sur la plage.
04:08J'ai rendez-vous avec Michel Laborde, un élu de la ville de Biarritz.
04:11Là, ce sont des gros sacs de chantier, plein de sable.
04:14Voilà, des sacs, on appelle ça des big bags,
04:16qui sont remplis chacun en faisant à peu près une tonne de sable.
04:20Et c'est assez important pour pouvoir absorber l'énergie de la vague.
04:24Le front de mer est donc évacué.
04:27Patrick, le glacier, est obligé de démonter son stand.
04:30On va baler le kiosque pour le mettre à l'abri, le temps que ça passe, et puis on le remonte ce soir.
04:34Risque 4, c'est-à-dire qu'il faut tout démonter, on n'a pas à discuter.
04:37On ne connaît pas ce phénomène, on a eu très rarement, alors on ne prend pas de risques.
04:41Une journée sans glace, les gens vont parvenir à s'en sortir.
04:44J'espère que non.
04:47Vous l'entendez, Patrick garde le sourire.
04:48Mais pour ces touristes luxembourgeois, c'est la douche froide.
04:51Un comble ici à Biarritz, le surf, est aujourd'hui interdit.
04:55On est venus pour faire du surf.
04:57Ils ont interdit de faire des activités nautiques.
05:00On est un peu déçus parce que c'était la dernière journée pour faire le surf.
05:04C'est la dernière possibilité.
05:05Alors aujourd'hui, on ne peut rien faire.
05:07Alors ici, le phénomène est spectaculaire.
05:09Depuis ce matin, je vois des séries d'énormes vagues se fracasser régulièrement sur la plage.
05:14Elles ne laisseraient aucune chance à un baigneur ou un surfeur néophyte.
05:18Philippe Demarié en direct de Biarritz pour RTL.
05:20Et pour mieux comprendre ce phénomène, parole à un spécialiste.
05:24Bonjour Xavier Bertin.
05:26Bonjour.
05:26Vous êtes directeur de recherche au CNRS.
05:28D'abord, c'est quoi cette houle ?
05:30Pourquoi parle-t-on de houle cyclonique ?
05:33Alors parce qu'elle est liée au reste d'un cyclone tropical qui s'appelle Erin
05:37qui s'est développé dans l'océan Atlantique Nord,
05:40qui est remonté le long de la côte Est des Etats-Unis
05:43et puis qui va finir sa course au nord des îles britanniques.
05:46Et donc nous, on va en recevoir essentiellement la houle associée.
05:50Et alors très concrètement, quels sont les risques ?
05:52On voyait ces plages fermées à Biarritz.
05:55Qu'est-ce qui peut se passer ?
05:56Il y a deux types de risques principalement.
05:58Le premier qui est assez connu, et c'est pour ça que les plages sont fermées,
06:01c'est les risques liés aux courants de baïne.
06:03Donc on va avoir des très grosses vagues.
06:04On va avoir des vagues, les vagues les plus hautes vont atteindre 4 mètres,
06:07peut-être même dépasser 4 mètres.
06:08Et donc ça génère des courants forts.
06:10Et les courants de baïne, c'est des courants étroits, intenses,
06:12qui peuvent emmener les baigneurs vers le large, assez loin du bord.
06:15Quand c'est des grosses vagues comme ça, ça peut être 200, 300 mètres du bord.
06:18Et donc en général, il y a une réaction de panique
06:20où les gens qui se font emmener ramas contre-courant,
06:23avec le risque de s'épuiser et de jamais revenir à la côte.
06:27Et comme il y a encore beaucoup de monde sur les plages,
06:30le risque est assez élevé.
06:31Le deuxième phénomène qui est moins connu,
06:33alors ça ne se produit pas partout,
06:34mais là je sais que ça va se produire sur l'un des sites
06:36sur lesquels on travaille beaucoup,
06:37c'est le sud-ouest de l'île de Léron,
06:39qui est un site en pente très douce,
06:41c'est une plage en pente très douce.
06:42On a un phénomène d'onde longue qui se développe,
06:44alors c'est un peu barbare le terme,
06:45on appelle ça des ondes infragravitaires.
06:47Ça veut dire qu'à l'échelle d'une minute,
06:49le niveau de la mer va monter, descendre,
06:51et quand ça arrive à la côte,
06:52ça se comporte un peu comme des petits tsunamis.
06:54Et donc là, le risque, c'est que les gens
06:56qui pensent être en dehors de l'eau, avec de l'eau aux genoux,
06:58peuvent avoir le niveau de la mer qui monte assez rapidement,
07:01atteindre leurs épaules,
07:02et puis quand la mer se retire,
07:04ça peut les emmener, les éloigner un peu du bord.
07:06Oui, donc c'est un phénomène qui est quand même vraiment dangereux,
07:09on comprend bien.
07:09Est-ce que c'est rare comme phénomène ?
07:11Non, pas du tout.
07:12Ce qui est assez exceptionnel,
07:13c'est que ça se produit fin août.
07:15L'hiver, ça se produit plusieurs fois dans l'hiver.
07:18Là, c'est assez tôt pour la saison, en fait, si vous voulez.
07:20Ça se produit à partir d'octobre, novembre,
07:22et puis pendant les grandes tempêtes hivernales,
07:25mais rarement au mois d'août.
07:26Il faut imperativement respecter les consignes.
07:28Si la baignade est interdite,
07:29ce n'est pas pour embêter les gens,
07:30il y a vraiment un danger.
07:31Attention, prudence.
07:32Merci beaucoup, Xavier Bertin, d'avoir été avec nous,
07:35directeur de recherche, je le rappelle, au CNRS.
07:38RTL midi.
07:40Les auditeurs ont la parole.
07:4312h37 sur RTL et la Bourse de Paris,
07:45qui est toujours dans le rouge,
07:46à moins 1,8% pour le CAC 40.
07:50Clairement, les marchés financiers s'inquiètent
07:52par le coup de poker de François Bayrou,
07:53le Premier ministre, qui, je vous le rappelle,
07:55a décidé de demander la confiance de l'Assemblée nationale.
07:58Ce sera le 8 septembre prochain,
07:59dans 13 jours pile.
08:01Et si c'est le nom qui l'emporte,
08:02eh bien, il devra partir.
08:04S'inquiètent aussi les chefs d'entreprise.
08:06Illustration, dans cette société de Brumat,
08:09au nord de Strasbourg,
08:10où vous êtes rendu,
08:11Yannick Holland,
08:11une entreprise de peinture.
08:13Oui, sur ce chantier d'isolation extérieure,
08:15Peggy Kratzaizen s'interroge pour l'avenir.
08:17Elle dirige une entreprise familiale
08:18de 23 salariés.
08:19Et l'instabilité politique,
08:21c'est un poison dans le bâtiment.
08:22Déjà, on a 20% de logements neufs
08:24qui ne se sont pas construits,
08:26des permis de construire qui ne sortent pas.
08:28On a eu les soucis avec ma prime Rénov',
08:30ça a été un rétropédalage.
08:31Donc, si maintenant,
08:32on repart sur un contexte à nouveau d'instabilité,
08:35ça va être très, très compliqué
08:36pour les mois à venir pour nous.
08:38Tout le monde freine.
08:38S'il n'y a pas de budget,
08:39il n'y a pas d'investissement
08:40au niveau des communes.
08:41Les entreprises qui avaient des projets,
08:43ils freinent.
08:43Ils freinent les agrandissements,
08:45ils freinent les ravalements.
08:45Avec son carnet de commande actuel,
08:47elle a une visibilité claire
08:49pour les trois prochains mois,
08:50mais pas au-delà.
08:51Elle sera extrêmement prudente
08:53pour ses investissements.
08:54Si maintenant,
08:54le gouvernement tombe,
08:55on va à nouveau repartir
08:57pour trois mois, six mois,
08:58s'il n'y a aucun budget qui est voté.
08:59On remplace quand même
09:00les gens qui partent à la retraite,
09:02mais malheureusement,
09:02on ne va pas vers une embauche.
09:04On va plutôt aller vers
09:05de l'emploi intérimaire.
09:06Par exemple,
09:06je vais commander,
09:07il faut que je remplace deux véhicules.
09:08Donc forcément,
09:09je ne vais en remplacer qu'un.
09:11Forcément,
09:11parce que je ne sais pas,
09:12mon véhicule qui a huit ans,
09:13il va encore attendre deux ans.
09:14Voilà, des embauches
09:15et des investissements reportés
09:17en attendant d'y voir
09:19beaucoup plus clair
09:19au niveau politique.
09:21Yannick Holland a brumade
09:22dans le barin pour RTL.
09:24Inquiétude également
09:24du côté des syndicats d'enseignants.
09:26À six jours de la rentrée scolaire,
09:28il redoute de se retrouver
09:29une fois encore son ministre.
09:31Elisabeth Alain Moreno
09:32est secrétaire générale
09:33du syndicat.
09:33Est-ce une ça ?
09:35C'est un contexte de rentrée
09:36qu'on a malheureusement déjà connu
09:38avec l'incertitude de finalement
09:40qui va être notre ministre
09:41sur l'année qui arrive.
09:43Puisque l'année dernière,
09:44on avait une ministre
09:44qui faisait ses cartons.
09:46Là, on a une ministre
09:47qui va bientôt se préparer
09:48à les faire.
09:49On a déjà eu des rentrées aussi
09:50avec des ministres
09:51qui posaient à peine leurs cartons.
09:53Donc c'est vrai
09:54qu'on mérite beaucoup mieux
09:55dans l'éducation nationale.
09:56En tout cas,
09:56les élèves et les personnels
09:57qui aujourd'hui représentent
09:59des forts enjeux
10:00pour tout un pays
10:01méritent bien mieux
10:02que cette rentrée-là.
10:03On a beau changer
10:03les VRP à la rue de Grenelle.
10:05Le quotidien ne change pas.
10:06Il ne cesse de se dégrader.
10:08Des propos recueillis
10:09pour RTL par Hortense Crépin.
10:11Mathématiquement,
10:12on vous le répète,
10:12pas au peu de suspense.
10:14Si on prend tous les députés
10:15qui ont déjà annoncé
10:16leur position,
10:17le gouvernement devrait tomber
10:18le 8 septembre prochain.
10:20Bonjour Arthur Bélier.
10:21Bonjour.
10:21Journaliste du service
10:22politique de RTL,
10:23Jean-Luc Mélenchon
10:24a appelé ce matin
10:25au départ d'Emmanuel Macron.
10:26Si François Bayrou
10:27n'obtient pas la confiance,
10:28est-ce que c'est possible ça ?
10:29Oui, c'est possible.
10:31Très improbable,
10:31mais c'est possible.
10:32Jean-Luc Mélenchon
10:33annonce déposer
10:34une nouvelle procédure
10:35de destitution à l'Assemblée.
10:38Procédure longue
10:38et compliquée.
10:40A l'automne dernier,
10:40la même initiative
10:41avait fait flop
10:42dès la deuxième étape.
10:43Et puis surtout,
10:44les Insoumis sont les seuls
10:45pour le moment
10:46à exiger le départ
10:47du Président.
10:48Leurs ex-partenaires
10:49du nouveau Front Populaire
10:51réclament plutôt
10:51un Premier ministre de gauche.
10:53Et en face,
10:54le Rassemblement National
10:55demande lui
10:56une dissolution.
10:58Un nouveau retour aux urnes.
10:59Seul moyen
11:00de permettre aux Français
11:01de choisir leur destin
11:02selon Marine Le Pen.
11:03Une hypothèse
11:04à ne pas écarter
11:05ose même ce matin
11:06Gérald Darmanin.
11:08Démission,
11:09dissolution,
11:09nomination,
11:10quoi qu'il en soit.
11:11Une fois François Bayrou
11:12renversé,
11:13les yeux se tourneront
11:14vers le chef de l'État.
11:15Tant que Bayrou
11:16restait,
11:16s'a protégé.
11:17Le Président
11:18analyse un proche
11:18d'Emmanuel Macron.
11:19Là,
11:20il va se retrouver
11:20en première ligne.
11:21Gérald Darmanin
11:22qui était l'un des rares
11:23à avoir salué
11:24la précédente dissolution.
11:26L'un des rares,
11:26en tout cas,
11:26dans le camp présidentiel.
11:27En attendant,
11:28François Bayrou,
11:29lui,
11:29a toujours bon espoir
11:30ou en tout cas,
11:31il fait comme s'il pouvait
11:32inverser les choses.
11:33Oui,
11:33ce matin,
11:33devant les chefs
11:34de sa majorité,
11:35il a appelé
11:35à rester sous des offensifs.
11:37Il nous reste 13 jours
11:38pour faire de la pédagogie,
11:40se convainc le Premier ministre.
11:42Vendredi,
11:42il sera devant
11:43les agriculteurs
11:44de la foire de Chalon,
11:45jeudi devant
11:45les patrons du MEDEF
11:46et tout à l'heure
11:47devant la CFDT
11:49mais signe que déjà
11:50la contestation monte
11:51face à la peur
11:52de manifestation.
11:53La CFDT a dû
11:54au dernier moment
11:54délocaliser l'événement
11:56prévu en plein cœur
11:57de Paris
11:57pour se rapatrier
11:59dans l'Essonne.
11:59Merci beaucoup
12:00Arthur Bélier
12:00pour toutes ces informations.
12:02Et vous,
12:03qu'en pensez-vous ?
12:04Redoutez-vous le chaos
12:05ou pas ?
12:06Faut-il une nouvelle dissolution ?
12:07Emmanuel Macron
12:08doit-il démissionner ?
12:10On va échanger,
12:11débattre avec vous
12:12dès 13h.
12:13Pour cela,
12:13c'est très simple.
12:14Vous appelez le 3210
12:16ou vous connectez
12:17à l'application RTL.
12:18Il y a un tout petit onglet
12:19sous la photo
12:20de l'émission.
12:22Onglet réagir,
12:23vous cliquez dessus
12:23et vous nous contacter.
12:25Pour l'heure,
12:26il est 12h42.
12:27Dans un tout petit instant,
12:28l'hôpital.
12:29100 000 habitants
12:30peut-être bientôt
12:31privés de services d'urgence.
12:32A tout de suite.
12:34Participez au débat
12:34en appelant le 3210.
12:3650 centimes la minute.
12:40Amandine Bégaud.
12:41RTL midi.
12:42Les auditeurs ont la parole.
12:44Et on part à présent
12:45pour Agin.
12:4531 000 habitants,
12:46100 000
12:47si l'on prend
12:47toute l'agglomération
12:48des milliers de familles,
12:49de personnes âgées
12:50qui risquent bien
12:51de se retrouver
12:52sans service d'urgence.
12:53Bonjour Valentin Marquier.
12:54Bonjour.
12:55Comme dans de très
12:56nombreuses régions,
12:57le personnel de l'hôpital
12:58est tabou.
12:59Exemple avec ce médecin
13:00des urgences
13:01que vous avez rencontré.
13:02Il a cumulé
13:03pas moins de 65 heures
13:05supplémentaires,
13:0665 heures
13:07en 8 jours seulement.
13:09Oui,
13:09les urgences
13:09d'Agin et Nérac
13:10sont au bord du gouffre.
13:11Et Jean-François Sibien,
13:1258 ans,
13:13en est un malheureux exemple.
13:14L'urgentiste a travaillé
13:15plus de 90 heures
13:17en 8 jours.
13:18Je ne sais pas
13:18si vous connaissez
13:19quelqu'un qui fait
13:19les 3-8 dans la même journée.
13:21Ça n'existe pas.
13:22Nous, ça nous arrive.
13:23Trois fois par semaine,
13:24c'est invivable.
13:25Donc nous,
13:25on vient
13:26sur un principe
13:27de volontariat
13:28pour ne pas abandonner
13:29ni nos collègues,
13:30ni les patients
13:31qui se présentent
13:32dans nos structures d'urgence.
13:33Des médecins sont au bout
13:34du rouleau
13:34et ces heures supplémentaires
13:35sont moins payées
13:36que les heures normales.
13:37Cet été,
13:38les fermetures
13:38d'autres services d'urgence voisins,
13:40de cabinets médicaux,
13:41de lits ont provoqué
13:41une situation intenable
13:43à Agin,
13:44une situation qui ne va pas
13:45s'améliorer,
13:46déplore Laurent Maillard,
13:46le chef des urgences.
13:48Tous les établissements
13:49qui sont autour de nous
13:50vont fermer à un moment
13:51certaines de leurs lignes d'urgence.
13:53Si personne ne fait rien,
13:55pourquoi continuer
13:56à travailler
13:57dans des conditions
13:57d'exercice déplorables
13:59avec une fatigabilité accrue
14:01où on prend des risques
14:02pour les patients ?
14:02Le service demande
14:03l'arrivée de nouveaux médecins.
14:04De meilleures conditions de travail
14:05est la régulation
14:06de l'accès aux urgences
14:0724 heures sur 24.
14:09Mise en place la nuit
14:09à Agin,
14:10elle a permis
14:10de mieux orienter
14:11et de réduire de 30%
14:12le nombre de patients
14:13aux urgences.
14:15Valentin Lacrier
14:16à Agin pour RTL.
14:18Et si vous vivez
14:18à Agin ou sa région,
14:19si vous avez l'habitude
14:20de fréquenter cet hôpital
14:21ou si vous aussi
14:22dans votre ville
14:23vous êtes confronté
14:24à ce genre de problème,
14:26à ce genre de casse-tête,
14:27n'hésitez pas à nous appeler.
14:28Vous avez la parole
14:28comme chaque jour
14:29dès 13h sur RTL.
14:31Vous faites le 3210
14:32s'agent SMS
14:33au 64 900.
14:35Vous commencez
14:36par le mot midi.
14:38On part à présent
14:38pour Pessac
14:39près de Bordeaux
14:40où plusieurs associations
14:42montent au créneau
14:42pour demander
14:43l'annulation
14:44d'un salon du Ciot
14:45et du Sain
14:46qui doit avoir lieu
14:47ce week-end.
14:48Baptiste Pro
14:49est le président
14:50de l'association
14:50Argos Carand.
14:52Les animaux sont vraiment
14:52réduits à des simples
14:54objets de consommation
14:55et des jouets.
14:55La France est déjà
14:56championne d'Europe
14:57en matière d'abandon
14:58d'animaux de compagnie
14:59et on va rajouter
15:00à cela encore et encore
15:01des animaux
15:02qui vont être vendus
15:03un petit peu
15:04comme un marché
15:05aux fruits et légumes.
15:06Nous, on milite
15:07vraiment pour l'arrêt
15:08et l'interdiction
15:08totale de ces salons.
15:10Si plus personne
15:10n'y va,
15:11il ne continuerait pas.
15:12Adopter un animal
15:13dans un refuge,
15:14ça sauve deux vies.
15:15Ça sauve le chien
15:16qui est dans une box
15:17et ça sauve le chien
15:18qui pourra prendre
15:18sa place aussi.
15:19Des accusations
15:20que récusent
15:21les organisateurs
15:22de ce salon
15:22Marion Lebrun
15:23et la coordinatrice.
15:24Ils pourraient tenir
15:25des registres,
15:26de listings
15:26de gens qui abandonnent.
15:27S'il y avait déjà
15:28un listing mis à jour
15:29et que les éleveurs
15:30pourront en avoir connaissance,
15:31nous, ça nous permettrait
15:32effectivement
15:33de ne pas revendre
15:34un chiot
15:34à des gens
15:34qui ont peut-être
15:35déjà abandonné.
15:36Demain, vous arrêtez
15:37des salons,
15:37vous arrêtez l'élevage,
15:38il y aura toujours
15:39autant d'abandons.
15:40Moi, en tant qu'éleveuse,
15:41le but n'est pas
15:41d'avoir des marchands
15:42de chiens sur mes événements.
15:43Clairement,
15:44l'élevage a toujours existé,
15:45ça existera toujours.
15:46Et il y a des associations
15:47aujourd'hui
15:47qui sont anti-élevage,
15:48anti-reproduction,
15:49pure.
15:50Pour moi,
15:50c'est un acharnement,
15:52c'est-à-dire qu'ils ne sont
15:52même pas vers au dialogue.
15:53Un propos recueilli
15:54pour RTL par Sacha Dubé.
15:56Et vous,
15:56qu'en pensez-vous ?
15:57Faut-il interdire ?
15:58Mieux réglementer
15:59ce type de salon ?
16:00Les chiots sont-ils
16:01devenus une marchandise
16:02comme les autres ?
16:03Le sujet, en tout cas,
16:04vous fait déjà
16:04beaucoup, beaucoup
16:05réagir au 30 de 10.
16:07Véronique vient
16:07de nous laisser ce message.
16:09Il y a tellement de chiens
16:10à la SPA.
16:11Nous, on a adopté
16:12un chien il y a 10 ans.
16:13Quand on y est allé,
16:14on a été abasourdi
16:16par le nombre de chiens
16:17qu'il y a,
16:18de toute taille,
16:19de toute race,
16:20qui ont été abandonnés.
16:21On n'achète pas un chien
16:22pour se faire plaisir.
16:23Ce n'est pas un jouet,
16:23c'est un être vivant
16:25qui a besoin
16:25qu'on s'occupe de lui.
16:26Il ne faut surtout
16:27pas en acheter.
16:28Voilà, 30 de 10
16:29pour nous contacter,
16:31nous appeler
16:31Hasard du calendrier.
16:32Sachez-le,
16:32c'est aujourd'hui
16:33la journée internationale
16:34du chien.
16:37nous parler de votre animal
16:38préféré du tennis.
16:40Fin de carrière
16:40pour Caroline Garcia.
16:42La française,
16:43ex numéro 4 mondial,
16:44a été sortie cette nuit
16:45au premier tour
16:46de l'US Open.
16:47Mais rassurez-vous,
16:48la relève est déjà là.
16:50Louise Boisson
16:50entre en lice ce soir
16:52dans le tableau final,
16:53pas en calife
16:54comme à Roland Garros.
16:55Bonjour Eric Silvestreau.
16:56Bonjour.
16:57Louise Boisson,
16:58on s'en souvient,
16:58nous avait fait rêver.
16:59C'était il y a deux mois déjà
17:01et depuis,
17:02il s'est passé plein de choses
17:03pour elle.
17:04Oui, forcément,
17:05la vie de la Dijonès
17:05de 22 ans
17:06a beaucoup changé.
17:07A vitesse grand vé,
17:08Louise Boisson
17:09en a vu de toutes les couleurs.
17:10Le vert du gazon
17:11de Wimbledon
17:11lui a beaucoup moins réussi
17:13que l'ocre parisien.
17:14Alors,
17:14retour sur sa terre battue chérie
17:16et premier titre
17:17sur le circuit
17:18à Rambourg en juillet
17:19et après une pause forcée
17:20en raison d'adducteurs douloureux,
17:21place maintenant
17:22au ciment bleu
17:23de Flushing Meadow.
17:24C'est la première fois
17:25pour moi à New York,
17:26pour moi à l'US Open.
17:27J'adore la vie,
17:28j'adore le tournoi,
17:30l'ambiance ici.
17:31Oui,
17:31c'est vraiment génial
17:32d'être ici
17:33à l'US Open
17:34et à New York,
17:35de pouvoir découvrir
17:36la ville et le tournoi
17:37et je vais profiter
17:38un maximum.
17:39Profiter tout en apprivoisant
17:41son nouveau statut.
17:42Le New York Times
17:43fasciné
17:43l'a sollicité
17:44pour un grand entretien.
17:46Les sponsors se l'arrachent.
17:47Elle est par exemple
17:47la nouvelle égérie
17:48de l'entreprise française
17:49Dermocosmétiques SVR.
17:51Héloïse Boisson
17:52doit aussi gérer
17:52sa récente séparation
17:53avec son entraîneur
17:54de toujours,
17:55Florian René.
17:56Pas de quoi la déstabiliser
17:57pour Pauline Parmentier,
17:59responsable du tennis féminin
18:00à la fédération
18:01et qui l'accompagne
18:01à l'US Open.
18:02Elle n'est pas en train
18:03de papillonner
18:04sur tout ce qui peut
18:05se passer autour.
18:05Elle a vu ça très bien
18:06mais tout est différent ici.
18:08Le stade,
18:08il est vraiment immense.
18:10Il y a une ambiance aussi
18:10assez électrique
18:11et assez particulière
18:12qui est agréable
18:12en tant que joueur.
18:13Voilà, rendez-vous
18:14donc en soirée
18:14pour son entraîniste.
18:15Ce sera contre la Suisse
18:16Victoria Golubik.
18:18Et on croise les doigts.
18:18Merci beaucoup Eric Silvestro.
18:20Notre météo avec vous
18:22Peggy Broch.
18:23Alors si j'ai bien compris,
18:24il faut en profiter aujourd'hui.
18:25Oui, parce que c'est vrai
18:26que demain,
18:26c'est une dégradation
18:27qui va concerner tout le pays.
18:28Alors aujourd'hui,
18:28ça ne veut pas dire
18:29que c'est du beau temps
18:29pour tout le monde.
18:30On a quand même
18:31quelques endroits
18:32où il y a quelques gouttes.
18:33Ce n'est pas grand-chose.
18:34Une perturbation
18:35sur le Nord-Ouest
18:35qui donne quelques averses éparses
18:38surtout cet après-midi
18:39entre la Vendée
18:40en remontant vers la Somme
18:41avec un peu de vent.
18:42Quelques ondées ici ou là
18:44entre la Garonne
18:45et du côté des Pyrénées-Orientales
18:49où il y arrivait.
18:50Et partout ailleurs,
18:52globalement,
18:52on a du soleil
18:53même si on a un petit voile nuageux
18:54mais ça reste agréable.
18:56d'orages qui se mettent en place
18:57cet après-midi
18:58entre le massif central
18:59et la Bourgogne.
19:00Ces orages qui vont persévérer
19:02dans la nuit.
19:03Le tout sous des températures
19:04qui sont en baisse à l'ouest
19:05mais on est encore sur des valeurs
19:06plutôt agréables
19:07et en hausse à l'est.
19:0822 à Brest,
19:0924 à Nantes,
19:1025 à Caen,
19:1127 degrés à Orléans
19:12comme à Tarbes,
19:1328 à Lille,
19:14Limoges,
19:14Nice et Tours,
19:1629 à Paris,
19:1630 à Reims,
19:1731 à Montauban
19:19comme à Metz,
19:1932 à Nîmes,
19:2133 à Grenoble
19:21et 34 à Lyon.
19:22Merci beaucoup Peggy.
19:24A tout à l'heure.
19:26Amandine Bégaud,
19:27RTL Midi,
19:28les auditeurs ont la parole.
19:29Les auditeurs ont la parole
19:31dans quelques toutes petites minutes.
19:32On attend vos appels
19:33au 3210
19:34pour réagir
19:34notamment à l'annonce
19:35de François Bayrou.
19:37Le Premier ministre
19:38a décidé de demander
19:39la confiance
19:39de l'Assemblée nationale.
19:41Ce sera dans 13 jours,
19:42le 8 septembre prochain.
19:44Bonne idée ou pas,
19:45les patrons,
19:46on l'entendait dans le journal,
19:48font la grimace.
19:49Bonjour Michel Picon.
19:50Bonjour.
19:51Vous êtes le président
19:52de l'UDP,
19:53l'union des entreprises
19:54de proximité
19:54qui regroupe,
19:55je le rappelle,
19:56près de 4 millions
19:57d'entreprises,
19:58des artisans,
19:59des commerçants
19:59mais aussi
20:00des professions libérales,
20:01des petits patrons
20:02comme on les appelle
20:03souvent mais avec affection.
20:05Je vous le promets,
20:06qu'est-ce que vous vous êtes dit
20:07Michel Picon,
20:08vous en entendant
20:09hier François Bayrou ?
20:11D'abord,
20:12moi j'ai trouvé hier
20:13le Premier ministre
20:13assez courageux
20:14parce que quand on est
20:15capable de mettre
20:16comme ça
20:17sa fonction
20:20au service
20:22de ses convictions
20:23c'est plutôt courageux,
20:26c'est contraire
20:27à ce que beaucoup
20:27de gens attendaient
20:29de lui
20:30et en tout cas
20:31moi j'y ai trouvé
20:33de l'ouverture
20:34à la discussion
20:35puisqu'il a dit
20:36que les propositions
20:37qu'il avait faites
20:38pour essayer
20:39de trouver une solution
20:40à la situation
20:41de notre pays
20:42elles étaient amendables,
20:43négociables,
20:44discutables
20:45et malheureusement
20:46et c'est ce qui me consterne
20:48c'est qu'à peine
20:49le dernier mot prononcé
20:51l'ensemble
20:52des groupes
20:53d'opposition
20:53au Parlement
20:55n'avaient qu'une réponse
20:57il faut qu'ils s'en aillent
20:58il faut qu'ils partent
20:59on ne votera pas
20:59la confiance
21:00on va donc
21:01le faire chuter
21:02on anticipe
21:03ce qui se serait passé
21:04dans trois semaines
21:05mais pourquoi d'autre avant ?
21:07Pour une nouvelle
21:08encore instabilité
21:09pour un nouveau budget
21:10qui ne sera pas voté
21:11voyez-vous
21:11les entreprises
21:12elles en ont marre
21:14Et c'est ça qui inquiète
21:15les chefs d'entreprise
21:15on entendait tout à l'heure
21:17une chef d'entreprise
21:18d'une entreprise
21:19de peinture dans l'Est
21:20elle disait que
21:22c'était une période
21:23d'instabilité
21:23qui s'ouvrait
21:24c'est ce que vous disent
21:25tous vos adhérents
21:26concrètement
21:27qu'est-ce que ça change
21:28concrètement ?
21:30Ça change que
21:31vous n'avez pas
21:33de lisibilité
21:34à la fois
21:34sur votre carnet de commandes
21:36sur la façon
21:37dont vos clients
21:38réagissent
21:39pour refaire
21:40leur appartement
21:41comme vous êtes
21:41une entreprise
21:42de peinture
21:42par exemple
21:43les gens
21:44la consommation
21:46elle est déjà à tonnes
21:47on est dans une crise
21:48dans une situation économique
21:51de pré-crise économique
21:53on est dans
21:54des carnets de commandes
21:56qui ne se remplissent pas
21:57et cette situation-là
21:59amène les gens
22:00à un repli
22:01déjà
22:02depuis le début
22:03de l'année
22:03l'épargne
22:04n'a jamais été
22:05aussi haute
22:06évidemment
22:07quand les ménages
22:08quand ils ont peur
22:09ils se replient
22:11et ils épargnent
22:12donc c'est une situation
22:14qui est très préoccupante
22:15et puis il y a aussi
22:16d'une manière
22:17plus globale
22:19la situation
22:20de l'endettement
22:21du pays
22:21avec
22:22les possibles sanctions
22:24des marchés
22:25l'augmentation
22:26des taux d'intérêt
22:27quand vous voulez investir
22:29ouvrir
22:29un nouveau point de vente
22:31acheter
22:31de nouvelles machines
22:32financer
22:33le développement
22:34de votre entreprise
22:35tout cela va vous coûter
22:36plus cher
22:37et donc
22:38cette situation-là
22:39elle est inconfortable
22:41et je
22:42on oublie aussi
22:44le risque
22:45qu'il n'y ait pas
22:45de vote de budget
22:47enfin c'est pas
22:48mais ça veut dire quoi
22:48pour être très concret
22:50Michel Picon
22:50ça veut dire
22:51des fermetures
22:51d'entreprises
22:52un taux de chômage
22:54qui augmente
22:54mais oui
22:56la situation
22:56que connaît notre pays
22:57depuis deux ans
22:59elle a amené
23:00un taux
23:01de défaillance
23:02d'entreprise
23:03que nous n'avions
23:04jamais connu
23:05on risque de battre
23:06un nouveau record
23:07cette année
23:08ben oui
23:08évidemment
23:09malheureusement
23:10et chaque fois
23:11vous savez
23:11il n'y a pas
23:12d'un côté
23:12les français
23:13de l'autre côté
23:14les entreprises
23:15les entreprises
23:15elles sont constituées
23:16de salariés
23:17et quand une entreprise
23:18ferme
23:19l'année dernière
23:20c'est 280 000 salariés
23:21qui ont perdu leur emploi
23:22dans des entreprises
23:25qui n'auraient pas
23:26défaillie
23:26si l'activité économique
23:28s'était maintenue
23:30voilà
23:31qu'est-ce que vous leur dites
23:32ce matin
23:33enfin à la mi-journée
23:34à ces oppositions
23:36reprenez-vous
23:38que ce soit
23:39à gauche
23:39comme à droite
23:40oui je leur dis
23:41la même chose
23:42depuis deux ans
23:43je leur dis
23:44mais patientez
23:45attendez les échéances
23:46électorales
23:47amendez les projets
23:48que chacun fasse valoir
23:49le premier ministre
23:50hier
23:51a donné
23:51une orientation
23:53de réduire notre dette
23:54est-ce qu'il y a
23:55quelqu'un aujourd'hui
23:56qui dit non
23:56c'est pas utile
23:57de réduire la dette
23:58personne ne dit ça
23:59ensuite après
24:00les moyens
24:01pour la réduire
24:01parce qu'il faut
24:02plus d'équité
24:03plus de justice
24:03mais chacun doit pouvoir
24:05apporter
24:05nous-mêmes à l'U2P
24:07nous étions en désaccord
24:08avec la mesure
24:09sur les jours fériés
24:10mais pour autant
24:11on peut être en désaccord
24:13essayer de faire revenir
24:15le premier ministre
24:16et son gouvernement
24:17sur des orientations
24:18qui ne nous conviennent pas
24:19mais sans arrêt
24:20parce qu'on veut conquérir
24:22avant les échéances électorales
24:24la conquête du pouvoir
24:25est privilégiée
24:26sur l'intérêt
24:27de notre pays
24:28et ça franchement
24:29les entreprises
24:30elles commencent à en avoir
24:31à la casquette
24:31Bon et quand vous entendez
24:32Jean-Luc Mélenchon
24:33ce matin demander
24:34la démission d'Emmanuel Macron
24:35si François Bayrou
24:36tombait
24:37vous lui dites quoi ?
24:38Oui mais ça
24:39le sujet de M. Mélenchon
24:41c'est pas le pays
24:42c'est pas ce qu'il peut
24:44apporter au pays
24:44c'est de prendre
24:45la place du président Macron
24:47pour ça il y a une échéance
24:48ça s'appelle un quinquennat
24:49et bien dans 5 ans
24:51il pourra
24:51enfin c'est plus dans 5 ans
24:53c'est dans 2 ans
24:54mais vous savez
24:55dès le lendemain
24:56de l'élection
24:57de M. Macron
24:58M. Mélenchon
25:01réclamer son départ
25:02on va crever
25:03de ça quoi
25:04je veux dire
25:05nous avons des institutions
25:06on a des rendez-vous
25:08électoraux
25:08il y aura des municipales
25:09chacun
25:10et les alternances
25:11sont légitimes
25:12moi je suis président
25:13d'une organisation patronale
25:15je ne fais pas de politique
25:16pour l'un ou pour l'autre
25:17merci beaucoup
25:18c'est que les règles du jeu
25:20doivent être respectées
25:21les échéances
25:21doivent être respectées
25:22merci beaucoup
25:23Michel Picon
25:24président de l'UDOP
25:25parlons-nous
25:26parlez-vous
25:27c'est un peu ce que vous dites
25:28ce matin aux politiques
25:30parlons-nous
25:30c'est ce que je vous propose
25:32dans un tout petit instant
25:33vous avez la parole
25:33au 3210
25:34vous pouvez réagir
25:35sur ce que vient de dire
25:36Michel Picon
25:36à tout de suite
25:37RTL Midi
25:39les auditeurs ont la parole
25:40jusqu'à 14h
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