- il y a 4 mois
Regardez Les auditeurs ont la parole avec Éric Silvestro du 14 août 2025.
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00:00RTL Midi, les auditeurs ont la parole, avec Eric Silvestro.
00:05Dans un instant, le journal de 13h avec Benjamin Petrovert, et puis à partir de 13h15, vos appels au 3210, les auditeurs ont la parole, jusqu'à 14h.
00:13Alain est déjà avec nous, il a envie de parler de ce film Barbie qui a été déprogrammé à Noisy-le-Sec après des contestations de riverains.
00:20Bonjour Alain.
00:21Bonjour Eric, bonjour à tous, merci d'avoir retenu mon appel.
00:24Ben écoutez, c'est toujours les mêmes en règle générale qui estiment que notre pays nous prive de plus en plus de liberté,
00:32et une poignée d'individus vont priver toute une commune d'un film qui a quand même fait 4 millions d'entrées,
00:38et que les gens sont quand même libres d'aller voir, et moi je suis abbasourdi qu'un maire se laisse comme ça intimider,
00:47parce que je parle bien d'intimidation, par une poignée d'individus parce qu'on ne pense pas comme eux,
00:53alors il faudrait vivre comme eux.
00:55La culture dérange, vous nous dites, on en reparle avec vous.
00:57Évidemment Alain, à partir de 13h15, le maire de Noisy-le-Sec, Olivier, Sarah Berrouze.
01:0213h01, donc, le journal avec Benjamin Petrovert. Bonjour Benjamin.
01:05Bonjour Eric, bonjour à tous.
01:07À la une de ce journal, justement, l'explosion d'un mortier d'artifice au domicile d'une grand-mère à Marseille.
01:11L'appartement est soufflé, mais miraculeusement, la femme de 92 ans a survécu.
01:16Nous irons sur place dès les débuts de ce journal.
01:18Une minorité veut analyser l'espace public.
01:21Bruno Retailleau s'indigne après l'annulation à Noisy-le-Sec de la projection du film Barbie.
01:26Sous la pression de certains jeunes, nous entendrons la réaction d'un habitant qui dénonce une prise d'otage.
01:32Également dans cette édition, Trump-Poutine en face à face demain soir pour régler la crise ukrainienne.
01:37Mais pourquoi se réunir sur une base américaine en Alaska ?
01:40Et puis un candidat à la mairie de Toulon en garde à vue pour escroquerie,
01:43il se faisait passer pour un élu de la région et multiplié les fausses promesses et fausses factures.
01:48D'abord donc cette grand-mère qui a miraculeusement survécu après un tir de mortier d'artifice à Marseille.
01:56L'engin a atterri à son domicile à l'Aubière et provoqué une immense explosion.
02:00L'appartement est totalement soufflé.
02:02Hugo Hamelin, vous êtes avec nous depuis Marseille.
02:04Comment se porte aujourd'hui la grand-mère ?
02:06Eh bien, elle n'est miraculeusement pas blessée, mais sérieusement touchée psychologiquement.
02:10Elle a de grandes difficultés à marcher ce matin.
02:12Son fils Richard, à 60 ans, il est venu constater les dégâts.
02:16La faïence de la cuisine est tombée au sol, les toilettes sont fissurées.
02:19L'explosion a complètement retourné ce petit étroit.
02:22Alors on entre dans l'appartement, le salon est sans dessus-dessous, la télé est cassée, la vaisselle est cassée.
02:29On peut dire que c'est la valeur d'une bombe.
02:30Les murs en placo sont fissurés ?
02:32Oui, tous. Il n'y en a pas un qui a résister.
02:34Et elle se trouvait devant la porte de son entrée de la maison.
02:37Et c'est pour ça qu'on se dit, le fait qu'elle soit dans cette pièce, à 6 mètres, 6 mètres, il y a de l'impact.
02:43On se dit, c'est un miracle qu'elle soit toujours en vie.
02:46Du moment qu'on joue avec des ingins comme ça, on sait qu'on peut tuer.
02:48Alors dans ce quartier populaire de la soude, je croise une autre retraitée.
02:52Selon elle, des feux d'artifice, il y en a.
02:54Presque tous les soirs.
02:55Et évidemment, après des hurlements pour fêter.
02:59Sûrement pour la drogue.
03:00C'est quand ils ont bien vendu.
03:02Et ils vendent bien tous les jours.
03:03La police scientifique a envoyé ses experts en explosion ce matin dans l'appartement de la Nonna Génaire.
03:08L'enquête se poursuit pour tenter de retrouver le tireur.
03:12Hugo Hamelin, Marseille.
03:13Il n'y a pas de police des mœurs.
03:15Réaction de Bruno Rétaillot après l'annulation de la projection du film Barbie à Noisy-le-Sec.
03:19Une projection prévue en plein air dans cette commune de Seine-Saint-Denis, comme on le fait souvent l'été.
03:23Mais annulée à la suite de menaces.
03:25Pour le ministre de l'Intérieur, cette pression d'une minorité violente qui veut analiser l'espace public n'est pas acceptable.
03:31Déclaration chez nos confrères de BFMTV.
03:34Certains habitants dénoncent pour leur part une prise d'otage.
03:38Quand je suis arrivé, j'ai vu quand on démontait le matériel qu'il n'y a pas de film.
03:43Les jeunes des quartiers, ils ont décidé qu'il n'y a pas de film.
03:46Mais ça c'est des gangs.
03:48Ils prennent la cité en otage.
03:49Mais non, c'est même pas triste, c'est plus que triste.
03:52J'ai même pas de mots.
03:53Si je dépasse la tristesse, c'est que j'ai pas de mots.
03:56Mais c'est la merde.
03:57Les enfants, ils sont venus, les vieux, les petits, les jeunes, tout ça.
04:02Il n'y a pas de film passé.
04:04Les jeunes des quartiers, ils ont décidé.
04:06C'est une ville où il n'y a pas la loi.
04:08C'est une ville où il n'y a pas la police.
04:09C'est une ville où il n'y a pas le maire.
04:12Plus qu'abandonné.
04:13Un habiteur de Noisy-le-Sec interrogé par Sarah Kalifi.
04:17On connaît désormais les contours de la rencontre Trump-Poutine demain en Alaska.
04:20Oui, les deux hommes discuteront principalement du règlement de la crise ukrainienne et plus généralement de la sécurité internationale.
04:27Rencontre en tête à tête et avec leurs délégations respectives.
04:30Le sommet se déroulera sans Zelensky en déplacement aujourd'hui à Londres.
04:35Rendez-vous pris demain soir en Alaska à 21h30 heure de Paris.
04:39Mais le lieu peut interpeller.
04:41Bénédicte Tassar, bonjour.
04:42Bonjour.
04:42Ce sommet tant craint par les Européens réunira Trump et Poutine sur une base militaire en Alaska.
04:48Pourquoi un tel choix ?
04:49Parce que Poutine qui fait l'objet d'un mandat d'arrêt de la part de la Cour pénale internationale va donc fouler le sol américain.
04:56Et même si les Etats-Unis ne reconnaissent pas la CPI, ça peut être pris pour une provocation.
05:01Cette base militaire d'Elmendorf-Richardson a plusieurs avantages.
05:05La Maison Blanche voulait éviter à Trump un voyage trop long vers le Moyen-Orient ou l'Europe.
05:10Et pour Poutine, il a juste à traverser le détroit de Béring pour arriver en Alaska.
05:14L'Alaska, racheté à la Russie par l'Amérique en 1867, possède un cimetière où reposent des aviateurs
05:21et plusieurs civils russes morts pendant la Seconde Guerre mondiale.
05:26C'est le symbole de la fraternité combattante de nos pays.
05:29Se réjouit ce matin le porte-parole du Kremlin, Yuri Ushakov.
05:33La base est aussi très sécurisée.
05:35Bien sûr, 55 000 militaires et civils y travaillent toute l'année.
05:38Les Américains surveillent depuis Elmendorf-Richardson les avions russes,
05:42les mouvements militaires chinois et nord-coréens.
05:45On en sait plus également sur l'ordre du jour officiel de la rencontre.
05:48Alors, la durée de la rencontre dépendra de la manière dont se déroulera la discussion,
05:53affirme aujourd'hui la Russie.
05:55Au programme, un tête-à-tête avec seulement deux traducteurs dans la pièce.
05:59Les équipes attendront derrière la porte.
06:01Cela vaut côté russe pour Lavrov, le ministre des Affaires étrangères,
06:05Bieloussov, le ministre russe de la Défense.
06:08Après l'entretien, un repas, tous ensemble.
06:10Puis, une conférence de presse commune.
06:13Les discussions seront professionnelles, précise ce matin Uchakov au Kremlin.
06:19Ça, c'est la moindre des choses.
06:20Et les Russes ajoutent enfin que leur délégation repartira aussitôt après.
06:25Et cette rencontre, c'est à 21h30, hors de Paris.
06:27Bénédicte Tassar, du service étranger de RTL. Merci à vous.
06:3113h06 sur RTL.
06:32Le plastique pourrait bien avoir encore de beaux jours devant lui.
06:35Car les négociations au sommet de Genève piétinent.
06:37Et la deadline, c'est la nuit prochaine.
06:39Les pays producteurs de pétrole ont retoqué hier une énième mouture du texte qui voulait interdire des molécules dangereuses.
06:46Et pendant ce temps, l'Afrique souffre.
06:48C'est le deuxième continent le plus pollué par le plastique.
06:52Natacha Pochana, députée du Bénin, lance un cri d'alarme.
06:55Il faut un traité parce que nous ne pouvons pas indéfiniment perdre du temps.
06:59Surtout pour les pays du Sud global, ce que nous demandons, ce n'est pas du tout un luxe.
07:03C'est le droit à un environnement sain.
07:06Parce que ça nous frappe de plein fouet alors que nous ne contribuons pas à la production.
07:12Donc les premières victimes, c'est nous.
07:14Parce que c'est des questions de santé publique.
07:16C'est des questions de climat.
07:17C'est des questions d'environnement, du changement climatique.
07:20C'est aussi la question du plastique.
07:22Donc je reste optimiste.
07:23Je ne souhaite même pas imaginer qu'on sorte d'ici sans un traité ambitieux.
07:29Un traité vidé de son contenu, ce serait une trahison des peuples.
07:33Natacha Pochana, députée du Bénin au micro-RTL de Virginie Garin.
07:37Un mot sur la canicule.
07:38L'alerte rouge est levée mais les trois quarts du pays restent en vigilance orange.
07:42Il va donc faire encore très chaud cet après-midi.
07:45Seul le quart nord-ouest est plus respirable.
07:47Avec les passages orageux, on souffle un peu.
07:50Mais attention aux dégâts.
07:51Au total, les intempéries ont privé quelques mille, douze mille foyers d'électricité.
07:57La France vient en aide à l'Espagne en proie aux incendies.
08:00Deux Canadaires sont partis ce matin pour une durée de deux jours.
08:04Au total, onze incendies ont éclaté et fait trois morts.
08:07L'histoire maintenant d'un candidat à la mairie de Toulon qui aurait multiplié les fausses identités.
08:12Edi Gougit, c'est son vrai nom.
08:13On se serait fait passer pour un élu de la région sud pour duper des associations, des professionnels et des particuliers,
08:21allant même jusqu'à envoyer de fausses factures à la région.
08:24Bonjour Arthur Bélier.
08:25Bonjour.
08:26L'homme est désormais mis en examen et son pédigré est assez long.
08:29Oui, le 11 février, lors de la finale d'un concours de beauté dans le Vaucluse,
08:34le jeune homme de 18 ans débarque comme représentant officiel de la région sud.
08:39Chemise blanche, veste bleue, avec dans les bras un énorme faux chèque de 175 000 euros pour l'association.
08:45Et en bonus, il remet une broche à l'organisateur en guise d'or national du mérite.
08:50Quelques jours plus tard, Edi Gougit se présente cette fois comme secrétaire d'Etat à la jeunesse,
08:55lors d'un séjour dans un hôtel près de Pau. En partant, il fait envoyer la facture à Matignon.
09:01Plus c'est gros, plus ça passe, se désole le gérant auprès de Varmatin,
09:05qui s'est fait avoir. Total de la facture impayée, 1991 euros.
09:09Tantôt ministre, donc tantôt vice-président de la région, fils de figure locale.
09:14Le candidat à la mairie de Toulon aurait arnaqué des dizaines de restaurants, d'hôtels, d'associations,
09:19énumère la région sud qui a déposé quatre plaintes.
09:22Edi Gougit a été arrêté lundi, en Ardèche, à la sortie du camping où il travaillait comme animateur.
09:28Il faisait payer 5 euros aux enfants l'entrée du parc de jeux,
09:32avant que la gérante ne prévienne les gendarmes.
09:34Et désormais, il est mis en examen pour faux, usage de faux, tentative d'escroquerie,
09:38escroquerie et vol, et placé en détention provisoire.
09:41Merci Arthur Bélier.
09:43Nouveau rappel de fromage, après l'affaire des contaminations à la Listeria dans la Creuse.
09:47Un rappel concerne des crottins de chèvre, contaminés par la bactérie Echerichia coli.
09:53Ils ont notamment été commercialisés dans les magasins Carrefour.
09:56Allez, on va finir quand même, Benjamin, par un bon conseil pour votre dessert en cette période de canicule.
10:00Et oui, une bonne pastèque, quoi de mieux pour se rafraîchir.
10:03Et en plus, c'est un fruit peu sucré.
10:06On en mange en moyenne plus de 2 kilos par an chacun.
10:08À 90%, elles nous viennent d'Espagne ou du Maroc.
10:12Mais les pastèques françaises sont en plein essor.
10:14L'un des producteurs principaux est basé à Saumur dans le Maine-et-Loire.
10:18Christian Panvert est allé à sa rencontre.
10:20La société de Julien Godet, le prioré de la dive, est spécialisée dans les melons depuis 50 ans.
10:25Mais évolution du climat oblige, elle produit désormais de la pastèque.
10:29C'est une culture qui s'acclimate très bien dans le centre-ouest de la France.
10:32On a suffisamment de chaleur pour faire pousser de la pastèque dans la région.
10:35Vous en tenez une, là, dans les mains.
10:37Ce sont des petits pastèques.
10:38Entre 1,5 kg et 2 kg.
10:40On ouvre la pastèque, on la mange à l'occasion du repas.
10:43Et si on veut en manger une autre au prochain repas, on en rouvre une autre.
10:45A l'inverse des grosses pastèques de 5 ou 6 kg qui prennent plusieurs jours à être consommées.
10:50Les jeunes générations, à choisir entre un melon et une pastèque, je pense qu'ils vont vers la pastèque.
10:54On a dû démarrer en 2019 avec 2 hectares pour une production d'environ 50 tonnes.
11:01Et aujourd'hui, on commercialise une cinquantaine d'hectares pour faire 2000 tonnes.
11:05Qu'est-ce qu'il y a dans une pastèque ?
11:06La pastèque est un fruit très riche en eau, relativement peu sucré, donc c'est très bon pour la santé à ce niveau-là.
11:13C'est également un fruit qui est un petit peu comme la tomate.
11:17Cette couleur rouge, ça vient du lycopène, donc c'est très riche en antioxydants.
11:20Selon Julien Godet, les productions de pastèques dans le Val-de-Loire jusqu'en septembre ne se feront pas au détriment de celles du sud de la France,
11:27mais plutôt de celles en provenance de l'Espagne.
11:30Reportage signé Christian Panvert.
11:31Et vous, Éric, plutôt melon, plutôt pastèque ?
11:33Plutôt melon, moi.
11:34Mais ça, c'est le côté sudé.
11:36Mais vous m'en gardez une part quand même, pour 14h tout à l'heure.
11:38Avec plaisir, bien rouge.
11:40Merci beaucoup.
11:40La météo à 13h11 sur RTL avec Anthony Kazmarek.
11:44Aujourd'hui, attention aux orages en montagne.
11:45Oui, notamment sur tous les reliefs de l'Est, mais aussi sur les Pyrénées.
11:49D'ailleurs, dans cette moitié Est, à l'Est d'une ligne qui passe par Reims, Paris, Limoges, Toulouse,
11:54votre ciel sera très voilé, donc une ambiance assez lourde.
11:56Et puis des orages, effectivement, en montagne.
11:58Mais attention, ces orages pourraient parfois déborder en pleine, en tout début de soirée,
12:02vers la Bourgogne, le Gard, l'Hérault et l'Est de la Corse.
12:06Et c'est sur le sud des Alpes qu'ils seront certainement les plus forts, avec le calmant de la grêle.
12:10Partout ailleurs, c'est le soleil qui s'impose.
12:13Il reste un tout petit peu de grisaille sur la pointe du Cotentin, du côté de Cherbourg.
12:17Et puis des températures en légère baisse cet après-midi.
12:19Nous avons quand même toujours 75 départements en vigilance orange canicule.
12:23Vous aurez 23 degrés à Cherbourg cet après-midi, 28 à Biarritz, mais encore 30 à Lille, 33 à Paris, 35 à Bordeaux et à Strasbourg,
12:3236 à Marseille, 37 degrés à Toulouse et 39 à Nîmes et à Avignon.
12:36Baisse relative et surtout temporaire, Anthony, parce que dès demain, vendredi 15 août, jour férié, repique de chaleur.
12:42Exactement, ça va grimper à nouveau et résultat, nous aurons demain 80 départements en vigilance orange.
12:48Alors quelques-uns vont sortir de la vigilance, le nord, l'Aisne et l'Oise.
12:51Mais 8 autres départements vont rejoindre la liste, le Finistère, le Morbihan, la Loire-Atlantique, le Maine-et-Loire, l'Indre-et-Loire, la Vienne, les Deux-Sèvres et le Loire-et-Cher.
13:00Et demain, nous aurons souvent entre 33 et 38 degrés sur tout le pays,
13:04avec des pointes à nouveau à 40 degrés, voire au-delà dans le sud-ouest, avec toujours du soleil et quelques orages en montagne.
13:11Merci Anthony Cazemar, et courte pause dans RTL Midi.
13:14Et ensuite, c'est vous qui avez la parole jusqu'à 14h, tous les sujets qui vous intéressent.
13:18C'est le premier sujet de ce jeudi, c'est cette polémique autour de la déprogrammation du film Barbie.
13:24Et oui, ça ne passe pas auprès des auditeurs de RTL, à tout de suite.
13:27Votre avis compte.
13:28Venez l'exprimer sur RTL au 3210.
13:3150 centimes la minute.
13:34Jusqu'à 14h.
13:35Les auditeurs ont la parole sur RTL.
13:37Éric Silvestreau.
13:3845 minutes pour dialoguer, échanger, débattre avec vous de tous les sujets d'actualité,
13:44qu'ils soient culturels, politiques ou autres.
13:47Évidemment, jusqu'à 14h, c'est votre rendez-vous.
13:49Les auditeurs ont la parole.
13:50On était avec Alain tout à l'heure au début de l'édition du journal de 13h
13:54pour évoquer cette déprogrammation du film Barbie à Noisy-le-Sec
13:58sous la pression de certains habitants qui en voulaient au film et à ses mœurs qu'il représente.
14:03Alain, vous nous disiez, c'est absolument scandaleux.
14:04Il ne faut pas que la culture dérange dans le pays.
14:08La culture, c'est encore ce qui donne, à mon sens, de l'autonomie aux gens,
14:14ce qui permet aux gens d'évoluer dans tous les sens du terme.
14:17Je pense donc que, vous me permettrez de dire que ces gens qui s'opposent,
14:22qu'ils pensent ou qu'ils soient d'accord ou pas avec le sujet du film,
14:28c'est de la culture. C'est donc intouchable.
14:31Et j'estime que le maire n'aurait pas dû baisser les bras
14:37et rendre les armes devant une poignée de gens
14:41que vous me permettrez de qualifier d'un culte.
14:44Et le mot s'applique.
14:46Chacun fait ce qu'il veut dans sa vie.
14:49Il y a des pays où les gens sont opprimés.
14:54Et j'estime qu'en France, nous avons encore cette liberté de penser
14:58et de créer.
15:00Et ce film, je me rappelle, je le disais tout à l'heure,
15:03a réuni près de 4 millions de spectateurs,
15:06ne devrait pas être censuré.
15:09On a le droit de ne pas vivre comme les autres.
15:13On a le droit de penser différemment des autres.
15:16On a ce droit en France.
15:18Et ce sont les mêmes, comme je le disais,
15:20qui seront les premiers à pleurer
15:22en disant que dans ce pays,
15:24nous avons de moins en moins de liberté.
15:27Mais oui, c'est une prise d'otage,
15:29vous l'avez dit tout à l'heure.
15:30C'est une prise d'otage.
15:31Et moi, vraiment, je suis abasourdi.
15:36Les gens font ce qu'ils veulent.
15:37Les gens pensent comme ils veulent.
15:39C'est la liberté.
15:41Nous sommes dans un pays libre.
15:42Nous avons la chance encore de l'être.
15:44Et je crois vraiment que là,
15:46avoir rendu les armes devant une poignée
15:49d'irréductibles gaulois irréfléchis,
15:52et je pèse mes mots pour être poli,
15:54pour moi, ce n'est pas convenable.
15:56Madame la ministre aurait dû,
15:58Rachida Dati aurait dû imposer
16:01que le film soit projeté tel qu'il avait été programmé.
16:05Alors Alain, deux petites choses.
16:06D'abord, je précise, c'est un habitant de Noisy-le-Seq
16:08qui a parlé de prise d'otages tout à l'heure.
16:11On lui laisse aussi la liberté de ses propos.
16:13Deux petites choses avant d'accueillir
16:15Kader Dali également,
16:16qui lui n'est pas tout à fait d'accord avec vous
16:17sur le maintien ou pas du film.
16:18Ce n'est pas forcément sur le fond,
16:20mais c'est sur le choix du maire.
16:21D'abord, vous avez raison,
16:22c'est un film qui, au box-office mondial,
16:24a fait un carton.
16:254 millions en France,
16:25mais 1,4 milliard de dollars
16:27de recettes dans le monde.
16:29Le personnage de Barbie,
16:30incarné par Margot Robbie,
16:31a vraiment fait beaucoup parler de lui.
16:33Donc là, on ne va pas juger, évidemment, le cinéma.
16:35Quant au maire de Noisy-le-Seq,
16:37Olivier Sarabérus,
16:38lui, il dit,
16:38je n'ai pas cédé à une forme de pression.
16:40J'ai agi en tant que maire responsable
16:42pour la sécurité des agents et des familles
16:44parce qu'il voulait éviter des heurts,
16:47des bagarres peut-être aussi
16:48avec les gens qui ne voulaient pas
16:50de la diffusion de son film.
16:51On va dire que c'est un principe de précaution,
16:53Alain, qu'il a appliqué
16:53plus qu'une tentative d'intimidation
16:56à laquelle il aurait cédé.
16:58Oui, mais Eric,
16:59nous avons quand même en France
17:00des formes de l'ordre.
17:02Nous avons des règles,
17:03nous avons des lois.
17:04Je veux dire, alors...
17:05Ah, mais alors,
17:05si on doit mettre des policiers partout
17:07autour d'un écran de cinéma en plein air,
17:08dans toutes les communes
17:09où il y a des cinémas en plein air,
17:10on ne va pas s'en sortir ?
17:11Non, bien sûr, bien sûr, Eric.
17:13Mais ce que moi,
17:14je suis, en règle générale,
17:16je suis pour la liberté de penser,
17:18de créer,
17:19surtout de créer.
17:21Je pense à des écrivains
17:22qui sont emprisonnés,
17:24des écrivains français,
17:25un en particulier,
17:26qui est emprisonné
17:27parce qu'il ne pense pas...
17:29Enfin, tout ça,
17:30et à chaque fois,
17:32à chaque fois,
17:33ça prend de l'ampleur.
17:34Nous avons,
17:35à cause de certaines catégories d'individus,
17:39la liberté,
17:41à chaque fois,
17:42en prend un coup.
17:42Et moi,
17:43je suis vraiment désolé,
17:45vraiment désolé pour tous ces gens
17:47qui voulaient aller voir le sujet,
17:50aller voir comment le film avait été créé.
17:53Je suis désolé pour eux.
17:55Oui, je comprends,
17:56M. le maire.
17:57Bien entendu,
17:58il est responsable de la sécurité
17:59de ses assiettes près,
18:00et j'entends bien son propos.
18:02Je ne vais pas l'accabler,
18:04cet homme.
18:05Mais je dis simplement,
18:06bien sûr,
18:06vous avez raison,
18:07on ne va pas mettre un policier
18:08tous les 10 mètres,
18:10parce qu'il y aurait,
18:11de toute façon,
18:12des déchets courrés.
18:13Mais quand même,
18:14sur le principe,
18:15moi,
18:16vraiment,
18:17à l'âge que j'ai,
18:18vous savez,
18:19je suis de 66,
18:21et je me souviens,
18:23les nuls,
18:24tout ça,
18:24sur Canal,
18:25Chabat et compagnie,
18:26on pouvait tout dire,
18:28on pouvait tout faire,
18:29on pouvait tout penser.
18:31Je veux dire,
18:32on en est aujourd'hui arrivé,
18:34c'est de l'extrémisme.
18:35C'est mon propos,
18:36ça n'engage que moi,
18:37mais ça,
18:38c'est de l'extrémisme.
18:39Voilà,
18:39à mon sens.
18:4010 à 15 individus seulement,
18:42c'est ça aussi
18:42qui est le plus révoltant,
18:43c'est évidemment
18:44toujours cette minorité
18:45qui empêche
18:46la majorité des habitants
18:47de Noisy-Seq,
18:48en tout cas,
18:48dans ce cas précis,
18:49de voir ce film Barbie
18:50à Noisy-Seq.
18:50Alors,
18:51Kader Dali,
18:51lui,
18:52n'est pas tout à fait d'accord
18:53sur le maintien du film,
18:54sans doute pour les raisons
18:54que vous avez évoquées
18:55ou que j'ai évoquées également.
18:56Bonsoir, Kader.
18:57Bonsoir.
18:57Oui, bonjour.
18:58Décidément,
18:58j'ai du mal avec le bonsoir.
18:59Il y a des décalages horaires ?
19:00Non,
19:01c'est parce que le foot
19:01revient ce week-end,
19:02vous savez que j'ai l'habitude
19:03de présenter les soirées foot
19:04sur RTL,
19:04et je suis déjà dans mon championnat
19:06presque,
19:06mais non,
19:07je suis bien avec vous le midi.
19:08Il ne fallait pas maintenir
19:09la diffusion du film ?
19:10Bon,
19:11je trouve que le précédent auditeur
19:12est un peu,
19:13extrapole un petit peu,
19:14s'il aime autant Barbie
19:15qu'il aime la France,
19:16on sera bien gardé.
19:18Attention de ne pas...
19:19Non,
19:20non,
19:20attendez,
19:20attendez,
19:20Kader,
19:21votre introduction,
19:22vous avez eu la mèche.
19:25Non,
19:25c'était pour le taquin.
19:26Du respect auditeur d'Arte.
19:27Je vais revenir,
19:28je vais revenir plutôt
19:29sur quelque chose
19:31de plus concret.
19:32Depuis le 15 janvier,
19:33on est en vigilance.
19:35Attentats,
19:36depuis les attentats d'Arras
19:37et puis le contexte
19:38un peu proche oriental
19:39et moyenne orientale
19:40un peu délicat,
19:41où je pense qu'il vaut mieux
19:43penser à la sécurité
19:44de nos concitoyens,
19:45qu'à vouloir absolument,
19:48absolument diffuser
19:49un dessin animé
19:51ou un film d'animation.
19:54Je pense que par mesure
19:55de précaution...
19:56Je me permets de vous couper,
19:56Kader.
19:57C'est le mot absolument
19:58qui me gêne.
19:59L'idée n'était pas
19:59de diffuser absolument,
20:00l'idée était de simplement
20:01diffuser un film
20:02pour le grand public,
20:03pour tout le monde.
20:03Si on n'est pas en mesure
20:04en France d'assurer la...
20:07Parce que ça crée du trouble
20:08de l'ordre public.
20:09C'était ça un peu
20:09la mesure de précaution
20:11du maire.
20:11Oui,
20:12mais vous trouvez normal
20:12qu'un film Barbie
20:13fasse du trouble
20:14à l'ordre public ?
20:15Il est là le problème,
20:16il n'est pas dans le choix
20:16du film.
20:17Oui, c'est un fait.
20:18Celui qui a menacé,
20:19il faut que la justice passe
20:20et fasse son job.
20:22Par contre,
20:23si ça crée du trouble
20:24de l'ordre public
20:25et qu'on n'est pas au niveau
20:26de la sécurité voulue
20:28pour le maire,
20:29je pense que le maire
20:30il a ses thermostats
20:31dans sa ville,
20:32il sait ce qu'il en est,
20:33il connaît un peu
20:34sa population.
20:35S'il pense que la sécurité
20:37n'y sera pas,
20:38par mesure de précaution,
20:40on retire,
20:40mais on fait le nécessaire
20:41auprès de ceux
20:42qui ont menacé.
20:43Ça, c'est une chose.
20:44Par contre,
20:45c'est ce qu'il a fait.
20:46Par contre,
20:47vouloir absolument diffuser
20:48pour diffuser,
20:50si c'est ça la culture,
20:51je ne pense pas.
20:52Par contre,
20:52il faut voir par d'autres moyens
20:54comment on peut
20:54de manière culturelle
20:55investir certains territoires
20:58un peu
20:58boomkérisés
21:00comme le sous-entend
21:02le précédent auditeur,
21:05certains territoires
21:06où la culture
21:06ne passe pas
21:07dans toutes les strates.
21:08Why not ?
21:09Après,
21:09pourquoi Barbie ?
21:10Pourquoi pas un autre ?
21:11That is the question
21:12comme dirait l'autre.
21:13Il y avait eu des polémiques
21:14avec le philamène
21:15de Costa Gravas
21:16il y a quelques années,
21:17avec la croix chrétienne
21:18et la croix gamée
21:18qui se mélangeaient.
21:20Oui,
21:20ça peut heurter
21:21certains cathodiques,
21:22ça je peux l'entendre.
21:22L'attitude de l'église
21:23face à la Shoah,
21:24ça fait aussi beaucoup parler
21:25à l'époque.
21:26Tout à fait.
21:27Écoutez,
21:27il y a certaines strates
21:28de la population
21:29qui se sentent heurtées
21:30par la diffusion.
21:31Après,
21:32libre choix d'aller le voir
21:33ou de ne pas aller le voir.
21:34De toute manière,
21:35je pense qu'on est
21:35dans la culture.
21:37chacun est libre
21:38d'aller voir un opéra
21:40ou d'aller voir un film
21:41qui l'entend
21:42ou d'aller voir
21:43une certaine catégorie
21:44de films
21:45qu'il souhaite.
21:46Je pense qu'en France,
21:46on a cette liberté de penser
21:48et liberté d'agir
21:49qui est encore existante.
21:51La liberté oui et non,
21:52parce que là,
21:52par exemple,
21:53le public n'avait pas
21:54peut-être les moyens
21:55de s'offrir une place
21:56de cinéma
21:57qui aujourd'hui
21:57est relativement onéreuse
21:58pour aller voir ce film
21:59avec les enfants.
22:00Cet été,
22:00on aurait pu profiter
22:01de cette séance
22:02et finalement,
22:02la liberté ne l'ont pas.
22:04Ils le décalent
22:05dans une autre ville.
22:05Si la sécurité
22:06n'est pas assurée
22:07dans cette ville-là,
22:08qu'ils le diffusent
22:09à Opéra
22:10ou en plein milieu de Paris,
22:11à Châtelet,
22:13à Beaugrenell.
22:14Il y a pas mal de quartiers
22:15où ils ont des magnifiques cinémas
22:16que je connais d'ailleurs
22:18et je pense qu'il faut aller
22:19dans ces différents quartiers
22:20de Paris
22:21et ne pas se contonner
22:22dans un quartier
22:23où ils pensent
22:24qu'il peut se dérouler
22:26des violences urbaines
22:26parce qu'ils ont un passif
22:28quand même.
22:28Cette ville a un passif.
22:30Je pense que le maire
22:30connaît ses concitoyens
22:32et connaît ses administrés.
22:33S'il pense que ça va heurter
22:35une certaine population
22:36ou que ça va créer
22:37du trouble
22:37de l'ordre public.
22:39On n'est pas du tout
22:39dans laisser agir
22:41les islamistes
22:43quand on peut l'entendre
22:43ou certaines populations
22:45qui sont peut-être
22:46homophobes
22:47ou autres
22:47ou j'en sais rien.
22:48Je pense qu'il faut
22:49trouver la parade
22:51pour le diffuser ailleurs
22:52et ne pas créer
22:53du trouble
22:53de l'ordre public
22:54si ce n'est que
22:56ça peut en créer.
22:56Alain, vous entendez
22:58le discours de précaution
22:59de Kader Dali.
23:01Je l'entends.
23:02Le problème,
23:02c'est que vous,
23:03j'imagine que vous
23:03estimez que c'est un recul.
23:07Est-ce qu'Alain
23:07est toujours avec nous ?
23:08J'entends ce monsieur
23:10qui commence
23:11à parler
23:12du Moyen-Orient,
23:13de l'islamisme,
23:14etc.
23:14Non, non, non,
23:15mais c'est une réalité
23:15la vigilance à tantin.
23:17C'est une réalité.
23:17Oui, oui,
23:19cher Kader,
23:19mais simplement
23:20ce que je veux vous dire,
23:21Barbie,
23:21je ne l'ai pas vu.
23:22Je ne l'ai absolument pas vu.
23:23Moi, j'aime autant,
23:24je suis autant
23:26culturellement
23:27éclectique
23:28que ce soit
23:29la grande vadrouille
23:30ou n'importe quoi.
23:32Barbie,
23:32ce n'est pas du film Barbie.
23:34C'est de la liberté
23:35dont on prive
23:36une partie de la population
23:37d'avoir la liberté
23:40d'aller enrichir
23:42leur culture.
23:43Je ne dis pas
23:44qu'il faille après
23:45adopter telle ou telle
23:46façon de vivre.
23:47Moi, je dis
23:48que vous parliez
23:49d'islamisme.
23:50Ce n'est pas moi
23:50qui l'ai dit.
23:51Vous avez stigmatisé
23:52mon propos.
23:53Je n'ai pas dit
23:54qu'il fallait
23:54bunkeriser.
23:55J'ai dit ça.
23:56Vous vous dites
23:56qu'il faut déplacer
23:57le problème.
23:58Non, monsieur,
23:59il n'y a pas
24:00à déplacer le problème.
24:01Le problème,
24:02c'est ce monsieur
24:03qui se permet
24:04des menaces
24:05et c'est dramatique
24:07et puis qui va priver
24:09une partie de la population.
24:11Monsieur,
24:11je ne veux pas
24:12stigmatiser.
24:13Vous voyez,
24:13je ne vais pas
24:14aussi loin que vous.
24:15Je ne parle pas
24:16d'islamisme
24:17de Moyen-Orient,
24:18de conflits,
24:18etc.
24:19Monsieur,
24:20ça n'est pas
24:20à un individu
24:22sous prétexte
24:22qu'il n'a pas
24:23la même culture
24:24que les autres,
24:25puisque c'est vous
24:25qui l'avez mis
24:27sur la table,
24:28parce qu'il n'a pas
24:29la même culture
24:30que les autres.
24:31Ici,
24:31on est en France.
24:33La France
24:33est culturellement libre.
24:35Nous sommes
24:36un grand pays libre
24:37où les gens
24:38où les gens
24:38sont libres
24:38de penser,
24:40de créer,
24:40de dire
24:41ce qu'ils veulent.
24:42Et ça n'est pas
24:43un individu
24:44parce qu'il n'a
24:45pas la même culture
24:46et je respecte
24:48toutes les cultures
24:48du monde.
24:49J'ai parcouru
24:50dans mon camion
24:51le monde entier.
24:52Je connais
24:53la majorité
24:54de toutes les cultures
24:55que je respecte,
24:56mais je ne peux pas
24:57accepter un tel comportement.
24:59C'est tout, monsieur.
24:59Tout à fait,
25:00mais je parle
25:01de vigilance.
25:02Je ne parle pas
25:03du tout de culture
25:04ou de liberté
25:04d'accès
25:05ou quoi que ce soit.
25:05Moi, je parle
25:06de culture.
25:07On est sur le même
25:09niveau d'acceptation.
25:11Moi, je suis d'accord
25:12avec vous.
25:12Par contre,
25:13si vous n'êtes pas
25:13en mesure
25:14d'assurer vos invités
25:15et la sécurité
25:17de vos invités,
25:18vous ne pouvez pas
25:18les inviter.
25:19C'est tout simple.
25:20Je vous l'accorde.
25:21Je vous l'accorde.
25:21La France,
25:22depuis janvier...
25:23Il a pris des précautions.
25:24Oui.
25:25Depuis le 15 janvier,
25:25on est en vigilance
25:27avec des précautions
25:28très élevées,
25:30cher Alain.
25:31Et je pense que...
25:32Monsieur, monsieur,
25:33quand on fait...
25:33Quand on fait
25:34une finale de coupe
25:35de football,
25:37on est en vigilance.
25:38Ça n'empêche pas
25:39des émeutes d'avoir lieu.
25:41Je trouve que...
25:42Vous prenez...
25:43Vous m'opposez
25:44des arguments
25:45que vous appliquez
25:47sur ce fait-là.
25:48Et alors,
25:49alors pas.
25:49Alors,
25:49il faudrait les appliquer
25:50partout.
25:51Je vous trouve...
25:52On va pas mettre
25:53le même niveau de police
25:55que la finale
25:56de la Ligue des champions.
25:57On est d'accord.
25:57Monsieur,
25:58je ne vous parle pas
25:59d'un instant sportif
26:01ou cultureux...
26:02Même si le sport
26:03c'est aussi
26:04de la culture.
26:04Mais j'entends par là...
26:06Monsieur,
26:07on est libre,
26:07on est en France,
26:08on est libre...
26:09Non, mais on est d'accord.
26:10On est pareil.
26:11Je suis français,
26:12comme vous l'êtes.
26:13Et je pense que
26:13cette personne
26:15qui a menacé
26:15est française
26:16est soumise à la loi
26:18donc elle sera répréhensible.
26:20Il sera réprimandé,
26:21je pense,
26:21s'il a attrapé,
26:22s'ils l'ont attrapé,
26:23je ne sais pas.
26:24Et puis voilà,
26:25laissant agir,
26:25laissant agir,
26:26laissant agir la justice.
26:28Alain et Caverdali,
26:30quel échange constructif
26:31et intéressant.
26:32C'est ça aussi.
26:33Les auditeurs
26:33ont la parole sur RTL
26:34tous les jours
26:35à la mi-journée
26:36tout au long de l'année.
26:37On va continuer
26:37de parler de ce sujet
26:38qui vous fait beaucoup réagir
26:39mais on va entendre
26:40la parole des femmes.
26:41Et oui,
26:41c'est important,
26:42on a entendu deux hommes
26:43s'exprimer sur le sujet.
26:44Place à Chantal et Valérie
26:45juste après ça.
26:48Jusqu'à 14h,
26:50Éric Silvestro
26:51vous donne la parole
26:52sur RTL.
26:56Éric Silvestro
26:57Les auditeurs
26:58ont la parole
26:58sur RTL.
27:00Jusqu'à 14h,
27:01avant de parler également
27:02des communes
27:03qui ont pris la décision
27:04de ne plus délivrer
27:05de permis de construire
27:06pour des nouvelles piscines privées
27:08pour se prémunir
27:09des problèmes d'eau
27:10dans les années à venir
27:11et puis évoquer également
27:12de façon plus légère.
27:14Peut-être tout à l'heure,
27:14juste avant 14h,
27:16l'arrêtement de Tala
27:16du PSG,
27:17le nouveau sacre,
27:18le nouveau trophée,
27:18le cinquième de la saison
27:19en supercoupe hier
27:20après un scénario
27:21rocambolesque.
27:23Le PSG qui était mené
27:232-0 à 5 minutes de la fin,
27:25on continue à parler
27:26de ce film Barbie
27:27qui a été déprogrammé
27:28à Nois-Ile-Sec.
27:30Il devait être diffusé
27:31demain sous la pression
27:32de certains habitants.
27:34Chantal est avec nous
27:35sur le 30-10.
27:35Bonjour Chantal.
27:37Bonjour l'équipe RTL
27:38de l'été
27:39que j'adore.
27:40Eh bien,
27:40ça nous fait bien plaisir
27:41et merci d'être avec nous
27:42Fidèle à l'écoute.
27:43Chantal,
27:44là aussi ça vous révolte
27:45tout ce qui se passe ?
27:46Moi je vous suis sûr là,
27:47après écoutez
27:47vos deux interlocuteurs
27:49auparavant,
27:50mais je suis presque
27:51au...
27:53à presque en risque quoi.
27:55Barbie,
27:56c'est une poupée
27:56en plastique
27:57qui a été mise
28:00dans un film
28:01en quoi elle représente
28:04les femmes du monde entier,
28:06les violences,
28:08l'humiliation.
28:09Mon Dieu,
28:09mais ce monde devient fou.
28:11Alors disons que le film
28:12Chantal est une satire
28:13un peu féministe,
28:14voilà,
28:14et on découvre
28:15la misogynie du monde
28:16réel,
28:17mais tout ça est fait
28:17un peu dans le second degré
28:18avec de la couleur,
28:20avec plein de choses.
28:20Franchement,
28:21et rappelez-vous
28:22nos films avant,
28:24quand on voyait
28:25Balasco danser
28:27dans un parking
28:28avec...
28:28Mui d'Ivresse.
28:29...
28:29Majorette.
28:30Voilà.
28:32Mais bon sang,
28:34on ne se posait pas
28:35ce genre de questions.
28:37Bien sûr qu'on n'approuvait pas,
28:38mais on rigiait,
28:40on écoutait,
28:40on comprenait.
28:42Putain,
28:43c'est de l'humour.
28:45Maintenant Barbie,
28:46ben va bien Barbie,
28:47il n'a aucun souci pour elle.
28:51Et moi je pourrais poser
28:51une seule question
28:52à ces perturbateurs-là,
28:54ils sont quoi une poignée ?
28:55Oui,
28:56une dizaine d'individus.
28:58Qui,
28:59l'un d'entre eux
29:00n'a jamais acheté
29:01une Barbie
29:02à leurs enfants
29:02ou à leurs petits-enfants ?
29:04Qui ?
29:05Alors qu'ils viennent me voir.
29:07Ils me disent
29:08la Barbie sur le film
29:09elle ne vaut rien
29:09mais celle qu'on a acheté
29:10à nos petits-enfants à Noël,
29:12c'était le summum.
29:13Pour eux,
29:14ça porte atteinte ce film
29:15à l'intégrité des femmes.
29:17Alors je ne sais pas si...
29:18Mais l'intégrité des femmes,
29:19ne vous inquiétez pas,
29:19j'ai 75 ans,
29:21j'ai bossé toute ma vie
29:22avec trois gosses sur les bras.
29:24Mon intégrité,
29:25je me la préserve.
29:27Mais enfin,
29:29on est en train de mettre
29:30des idées d'hifas
29:31dans la tête des gosses.
29:33C'est terrible.
29:34C'est terrible.
29:35À la limite,
29:38on les crée les problèmes,
29:39Chantal,
29:40alors qu'il n'y en a pas
29:40à la base.
29:42C'est quoi ?
29:43Je dis,
29:44on crée les problèmes,
29:45mais il n'y en a pas à la base.
29:46Il n'y en a pas,
29:47putain,
29:47c'est une putain de poupée.
29:51Qui a évolué d'ailleurs.
29:53Et d'ailleurs,
29:53Chantal,
29:54c'est intéressant ce que vous dites
29:55parce que la Barbie
29:57a évolué
29:58au fur et à mesure
29:59des décennies.
29:59Mais on s'en fout
30:00qu'elle soit habillée
30:01avec des shorts
30:02ou pas des shorts.
30:03Non,
30:03mais ce que je veux dire,
30:03c'est que les vêtements
30:04ont évolué,
30:05la forme même
30:06du corps de Barbie
30:07a évolué.
30:07Elle représente aussi
30:12un idéal
30:12pour beaucoup de jeunes filles.
30:13Donc,
30:14c'est bien qu'elle
30:14y va avec son temps.
30:15qui représente
30:15l'idéal
30:16des plombiers,
30:17on va...
30:17Non,
30:21mais là,
30:21et je vous jure,
30:22on bascule dans un monde
30:23d'ignore,
30:24d'ignorant,
30:25de dingue,
30:26vraiment.
30:27Il n'y a pas d'autre problème
30:28plus important dans le monde,
30:29là ?
30:31On a vu par exemple,
30:32écoutez,
30:32on est en pleine conférence
30:33sur le plastique
30:34à Genève
30:34pour essayer de trouver
30:35un accord.
30:36Allez,
30:36on la brûle la Barbie.
30:38Comme ça,
30:38il n'y a plus de problème.
30:39On la brûle.
30:40C'est du plastique
30:41depuis 50 ans.
30:43On la brûle.
30:44Puis on fait
30:45des chouffes
30:45ou je ne sais pas.
30:46Mais franchement,
30:48je vous jure,
30:49je suis effarée.
30:50Effarée.
30:51Vraiment.
30:52Vous savez,
30:52j'habite près de Louvier
30:54et mes petites communes autour,
30:56ce sont des petits mers
30:56adorables.
30:57Vraiment.
30:58Je ne sais même pas
30:59comment ils tiennent
30:59encore le coup
31:00actuellement.
31:02Et c'est vrai
31:02que dans chaque commune,
31:04toutes les semaines,
31:05il y a un film
31:05qui est projeté
31:06gratuitement
31:07parce que tous les gosses
31:08ne vont pas
31:09dans un camping
31:10quatre étoiles
31:10pendant l'été.
31:12Tous les gosses
31:13qui habitent
31:14à 150 kilomètres
31:17de la mer
31:17où j'habite
31:18n'ont pas vu
31:19encore la mer.
31:20Il ne faut pas
31:20oublier ça.
31:22Donc les mers,
31:23et je vous jure,
31:23j'ai un respect
31:24infini
31:25pour les mers
31:26de mes communes,
31:27ils ont projeté
31:28la semaine dernière
31:29Charles Navour.
31:30Alors vous allez me dire
31:32qui peut
31:33dans le domaine
31:34des gamins
31:35et des ados
31:35intéresser le film
31:37Charles Navour
31:38que je suis allée voir
31:39six mois plus tôt
31:40que ma petite fille,
31:41une de mes petites filles.
31:44Mais bon sang,
31:45leur rôle au maire
31:46c'est justement
31:47de transmettre
31:48ce que personne
31:49d'autre ne transmet.
31:51À la base,
31:52de toute façon,
31:53c'est un service
31:53à la population,
31:54évidemment.
31:55Voilà,
31:55mais écoutez-moi,
31:57qui va à la piscine
31:58c'est 5 euros l'entrée.
31:59Tu vas au cinéma
32:00d'Evreux,
32:01c'est 7 euros l'entrée.
32:03Comment tu fais
32:04avec 3 ou 4 gosses ?
32:05Comment tu fais ?
32:06Donc les mers,
32:08ils essayent
32:08de transmettre
32:09quelque chose
32:10que les gosses
32:10ne connaissent pas.
32:11Il faut vraiment
32:12être conscient de ça.
32:13Alors Barbie,
32:14Pinocchio,
32:15mais Blanche Neige aussi !
32:17Blanche Neige !
32:18Les sept nards,
32:19il y a les nards,
32:20il faut...
32:21Je ne sais pas quoi,
32:23les petits nègres.
32:24Non mais on devient
32:25complètement dingue.
32:25Écoutez Chantal,
32:27on veut même modifier
32:28les paroles des chansons
32:28d'Annie Cordy.
32:29Ah mais on devient
32:30complètement fou !
32:32Alors le zizi,
32:33le zizi de...
32:35Mon Dieu !
32:37Mais mon Dieu
32:37que je suis heureuse
32:38d'avoir vécu
32:38dans une autre époque,
32:39je vous jure.
32:40Par contre Chantal,
32:41vous me dites 7 euros
32:42la place de cinéma
32:42à Evreux,
32:43c'est un peu loin de chez moi
32:43mais je viendrais mieux
32:44au cinéma chez vous
32:45parce que 7 euros
32:45ça me paraît encore
32:46presque raisonnable.
32:47Ah non,
32:47j'ai très chiant.
32:48Ah ouais,
32:49non mais vous êtes où
32:50sur Paris ?
32:51Oui,
32:51alors là actuellement oui
32:52mais aujourd'hui
32:53j'ai du mal
32:53j'ai vécu 30 ans à Paris
32:55mais je me suis évacuée
32:57à Normandie.
32:57Mais oui,
32:58mais oui,
32:59mais même 7 euros,
33:01même 5 euros,
33:02t'as trois gosses,
33:03comment tu fais ?
33:04Plus c'est pop-corn
33:05parce que tu peux pas
33:05y échapper.
33:07C'est trop cher !
33:09La culture est trop chère
33:11pour les gosses,
33:12pour les familles démunies.
33:14D'où ces initiatives
33:15des villes ou autres
33:16qui permettent
33:17d'accéder gratuitement
33:18à la culture.
33:19Et je vous jure,
33:21chapeau bas
33:21à tous les maires
33:22qui m'entournent,
33:23peu importe
33:24leur opinion politique,
33:26vraiment,
33:27ils font des choses
33:28extraordinaires
33:29pour la jeunesse,
33:29ils ouvrent les piscines,
33:31vraiment,
33:32mais il faut arrêter
33:33de critiquer.
33:34Alors,
33:35monsieur le maire,
33:36il a eu peur
33:37de projeter,
33:38mais il a raison,
33:40il va se faire massacrer
33:41par trois gusses là,
33:42un soir en sortant
33:43de chez lui,
33:44il a raison,
33:46il a raison d'avoir peur.
33:47Je me permets
33:48de faire intervenir
33:48Valérie,
33:49Chantal,
33:50bonjour Valérie.
33:51Oui,
33:51bonjour Eric.
33:52Chantal me dit
33:53il a eu raison,
33:54le maire,
33:55vous,
33:55vous me dites
33:55non,
33:55il fallait maintenir
33:56le film.
33:57Ah oui,
33:57non,
33:58moi je pense
33:59qu'il n'a pas eu raison
34:00du tout
34:00parce qu'on va s'aider
34:01pour tout.
34:03Dès qu'il va y avoir
34:04un film qui ne plaira pas,
34:05un spectacle qui ne plaira pas,
34:06d'ailleurs ça a déjà été le cas
34:07dans d'autres villes,
34:08un bouquin qu'on interdira
34:11qu'on ne mettra pas
34:12dans une médiathèque,
34:13non,
34:14non,
34:14non,
34:14moi je pense que justement
34:15là-dedans,
34:18à se cultiver,
34:20essayer d'apprendre quelque chose,
34:21mais il y a aussi
34:22le fait de se divertir.
34:25Effectivement,
34:25alors Barbie,
34:26moi j'ai vu le film,
34:27ce n'est pas le film du siècle,
34:28d'ailleurs je n'ai même pas été
34:29jusqu'au bout,
34:31mais je pense qu'il ne faut pas
34:34tout le temps chercher,
34:35et c'est un petit peu
34:36le problème qu'on a maintenant
34:37dans tout ce qui est mis en oeuvre,
34:39il ne faut pas toujours chercher
34:40à faire passer un message
34:41dans les films.
34:42Là oui,
34:42je pense que la réalisatrice,
34:46Greta Gerwig,
34:47est quelqu'un d'engagé,
34:48est très féministe.
34:49Mais il faut peut-être
34:50prendre aussi le film
34:50au premier niveau,
34:52les oeuvres au premier niveau,
34:53certains spectacles
34:54au premier niveau,
34:55etc.
34:55Donc d'abord du dévertissement,
34:57on ne va pas toujours
34:57chercher un message derrière,
34:59parce que c'est un petit peu
35:02ce que je reprocherais maintenant.
35:03Maintenant,
35:03on essaye toujours
35:04de mettre une cause en avant,
35:06un fait social,
35:07un fait politique.
35:08Oui,
35:09mais après,
35:09ce n'est pas forcément
35:10de regarder Thomas Joly,
35:11par exemple,
35:11avec la cérémonie d'ouverture
35:12des Jeux Olympiques de Paris 2024
35:14sur la scène
35:14qui a été mondialement saluée,
35:16il y avait aussi
35:17un petit message
35:18pour l'inclusion,
35:19pour le vivre ensemble.
35:20Oui,
35:20mais justement,
35:21pourquoi chercher toujours
35:22à faire passer un message ?
35:23Moi,
35:23je pense que chacun
35:23doit être libre
35:24de l'interpréter
35:26comme il veut.
35:27Là,
35:28Barbie,
35:28vous prenez au premier niveau
35:30comme disait la dame avant moi.
35:32Enfin,
35:32on est dans un monde,
35:34c'est de la rêverie,
35:35c'est de l'imaginaire Barbie.
35:37Il y a beaucoup
35:38de petites filles,
35:38effectivement,
35:39qui ont eu la poupée
35:40étant jeunes.
35:41Tu sais à l'extrême d'ailleurs,
35:43Valérie,
35:43dans le film,
35:43je le disais tout à l'heure,
35:44extrêmement coloré,
35:45extrêmement second degré,
35:46ce n'est pas du tout.
35:47C'est très piche,
35:48mais voilà,
35:48c'est ce que je dis,
35:49il faut voir un petit peu
35:50aussi comme un divertissement.
35:51Il ne faut pas tout le temps
35:52chercher à faire passer
35:54un message de saut.
35:54Donc moi,
35:55je ne comprends pas
35:56pourquoi le maire
35:57a cédé à un groupe
35:58de personnes.
36:00Mais imaginez,
36:01Valérie,
36:02que 15 personnes débarquent
36:03le soir de la diffusion
36:05du film
36:05alors qu'il y a des familles,
36:06des enfants
36:07et que ça tourne
36:08la baston générale
36:09et qu'il y a des...
36:10Mais dites-moi,
36:10Eric,
36:10à chaque fois qu'on va
36:11diffuser quelque chose,
36:12à chaque fois qu'il va y avoir
36:13un spectacle qui ne plaît pas
36:14à quelqu'un,
36:15un sport qui ne plaît plus,
36:17de toute manière,
36:18souvent au niveau du foot,
36:19vous êtes bien placé
36:20pour le savoir,
36:21il y a souvent des bastons.
36:22Donc non,
36:23moi,
36:23je ne peux pas concevoir ça.
36:25Comme a dit
36:25le premier auditeur,
36:27on est dans un pays libre,
36:29on doit pouvoir
36:30avoir accès
36:31à tout,
36:32à tout.
36:33Chacun se fait
36:33sa propre opinion
36:34et je ne comprends pas,
36:36même s'il y a
36:38un problème de sécurité,
36:39pourquoi on ne peut pas
36:41réussir à passer
36:42un film,
36:43voilà,
36:43un spectacle ou autre,
36:45un tableau,
36:47etc.
36:47Sinon,
36:48alors dans ces cas-là,
36:48écoutez,
36:49on va interdire
36:49plein d'œuvres.
36:50Vous prenez le film
36:51Prisci à poil du désert,
36:53si vous passez ça,
36:53alors c'est pareil,
36:54ça va faire un scandale.
36:56Même Edjo créa la femme,
36:58ça peut faire un scandale.
36:59Non,
36:59moi,
36:59je ne conçois pas ça.
37:01On est en France,
37:02on est au pays des libertés,
37:04chacun doit décider.
37:05qui ne trafait pas
37:07à ce groupe de personnes,
37:08mais qui n'aillent pas
37:09voir le film,
37:10mais qui n'empêchent pas
37:10les autres d'aller le voir.
37:12Mais vous avez évidemment
37:12raison Valérie,
37:13mais je pense que le maire
37:14de Noisy-le-Sec,
37:15Olivier Sarabérou,
37:16se pense exactement
37:17comme vous.
37:17Le problème,
37:18c'est qu'il est responsable
37:19de sa ville,
37:20c'est lui le maire
37:21et il a préféré
37:22peut-être,
37:24voilà,
37:24le principe de précaution
37:25pour éviter des problèmes,
37:26même si sur le fond,
37:27il avait évidemment envie
37:28de diffuser ce film.
37:30Merci beaucoup Valérie,
37:31en tout cas,
37:31d'avoir témoigné
37:32dans les auditeurs
37:33à la parole.
37:33Merci également à Chantal
37:35pour tous ces témoignages
37:36tout à l'heure également.
37:38Il y avait Kader Dali,
37:39il y avait tout Alain
37:41également qui a témoigné
37:41tout à l'heure.
37:42Merci pour tous vos témoignages.
37:43J'en marque une courte pause,
37:44on va parler des piscines.
37:45Ça aussi,
37:46ça fait parler.
37:46Eh bien,
37:46dans plein de communes en France,
37:48on n'a plus le droit
37:48d'en construire.
37:50Qu'est-ce que vous en pensez ?
37:513210.
37:52Contactez-nous gratuitement
37:53via l'appli RTL
37:54ou au 3210.
37:5550 centimes la minute.
37:57RTL.
37:58Les auditeurs ont la parole.
37:59Avec Éric Silvestro.
38:00Et dans une vingtaine de minutes,
38:02vous avez rendez-vous
38:03avec Peggy Broch
38:04pour à vous de jouer
38:05pour gagner vos vacances
38:06sur RTL.
38:06Mais d'abord,
38:07vos témoignages
38:07pour tous les sujets d'actualité
38:09dans les auditeurs
38:10en la parole.
38:11Jusqu'à 14h,
38:12on va s'intéresser
38:12à ces interdictions,
38:14en tout cas,
38:14ces renoncements
38:15au permis de construire
38:16pour des nouvelles piscines privées
38:17décidées par de nombreux
38:18maires de communes en France
38:19afin de préserver
38:21les réserves d'eau,
38:22notamment.
38:22Jean-Michel est avec nous.
38:24Thierry et Bruno
38:25nous rejoindront également
38:25dans quelques minutes.
38:26Bonjour Jean-Michel.
38:27Oui, bonjour.
38:28Alors, y a-t-il un problème
38:29avec les piscines, selon vous ?
38:31Il n'y a pas vraiment
38:32de problème avec les piscines
38:33si elles sont remplies
38:34à des moments
38:35où il y a suffisamment d'eau
38:37dans la nature.
38:41Je vous rappelle
38:42que notre source en eau,
38:43ce sont les pluies.
38:45On a des pluies d'hiver
38:46qui sont suffisamment
38:46en compte-entre
38:47pour que je pense
38:48que les gens
38:48qui ont des piscines
38:49puissent les remplir.
38:50Après,
38:51ce qu'il faut maîtriser,
38:52c'est probablement
38:52le remplissage d'été.
38:54Mais je crois
38:55qu'il y a souvent
38:56des réglementations.
38:57Moi qui habite
38:57dans le département de la Vienne,
38:58il y a souvent
38:59des arrêtés préfectoraux
39:00qui limitent ça.
39:01Jean-Michel,
39:01je vous donne un chiffre.
39:02Je vous donne un chiffre
39:03après vous allez dialoguer
39:04avec nous.
39:05Le remplissage annuel
39:06des piscines
39:07en France,
39:08c'est 0,02%
39:11des usages d'eau.
39:13Les fuites
39:14sur les réseaux
39:14d'eau potable,
39:15c'est 1 milliard
39:17de mètres cubes
39:17d'eau par an.
39:19Oui.
39:19Où est la priorité ?
39:21Alors,
39:21c'est évidemment...
39:22Mais attendez,
39:22ce n'est pas le même coût.
39:23Quand vous faites construire...
39:24Quand quelqu'un construit
39:25une piscine,
39:26c'est de l'argent
39:27privé.
39:29Les services des eaux,
39:30ils ont des monumentaux
39:32kilomètres,
39:34des monumentaux
39:35nombre de kilomètres
39:37de canalisation.
39:38À chaque fois
39:39qu'il faut réparer une fuite,
39:40ça coûte très très cher.
39:42À la campagne,
39:43c'est un peu moins cher,
39:44mais en ville,
39:45c'est tout de suite,
39:45il faut défoncer des rues.
39:46C'est vraiment épouvantable.
39:48Donc,
39:48la comparaison
39:50pour ce qui est
39:51des candidats d'eau,
39:52votre comparaison est juste,
39:53mais on va dire
39:55que ce n'est même pas
39:55les mêmes sources financières.
39:58C'est de l'argent public
39:59d'un côté
39:59et de l'argent privé
40:00de l'autre.
40:01Et puis,
40:01c'est surtout
40:01que c'est un travail
40:03absolument monumental.
40:04Ma maison
40:05dans laquelle j'habite,
40:06l'adduction,
40:06est arrivée en 1960.
40:10Pour le moment,
40:10il n'y a pas de fuite.
40:11On a des terres agricoles.
40:12En général,
40:13quand ça fuit,
40:13ça se voit,
40:14ça ressort.
40:16Là,
40:16l'intérêt,
40:17moi,
40:17que je vois aux piscines,
40:18notamment dans le sud
40:20de la France,
40:21c'est surtout pour la lutte
40:22contre l'incendie.
40:22Ce sont des réserves
40:23qui permettraient même
40:26aux pompiers
40:26de prendre.
40:27Le gros inconvénient
40:28des piscines,
40:29ce n'est pas forcément
40:30l'eau qu'elles utilisent
40:32quand elles sont remplies,
40:33quand il pleut beaucoup.
40:34C'est davantage
40:35les produits de traitement
40:36qui sont dedans.
40:38Le chlore,
40:39le sel,
40:39enfin oui,
40:40tous les produits
40:41pour stabiliser les pH,
40:43les anti-algues,
40:44tout ça.
40:45Pour éviter les développements
40:47d'algues,
40:47toutes ces choses-là,
40:48parce qu'une piscine,
40:49si vous ne traitez pas l'eau,
40:51l'eau va...
40:53Avec la chaleur,
40:53l'évaporation,
40:54ça tourne,
40:55bien sûr.
40:56Donc,
40:57pour moi,
40:58c'est davantage ça.
40:59Je regardais,
41:00c'est bien le maire
41:01qui est intervenu,
41:01c'est le maire du Canet.
41:03Non,
41:03c'est le maire de Calian,
41:04de Calian,
41:04dans le Var.
41:05Ah,
41:06excusez-moi.
41:07C'est la même région,
41:08les Alpes-Maritimes.
41:10D'accord.
41:11Parce que je regardais,
41:12alors,
41:12je me suis aperçu
41:13que c'était un peu erroné,
41:14mais il y a une rivière
41:15qui s'appelle le Var.
41:16Oui.
41:17Alors,
41:17elle coule bizarrement,
41:18elle s'appelle le Var
41:19et coule dans les Alpes-Maritimes.
41:23Chaque année,
41:24elle laisse partir
41:25dans l'océan
41:25un milliard et demi
41:27de mètres cubes d'eau.
41:28C'est ce qui part
41:28vers l'océan.
41:30Et l'argent qui,
41:31lui,
41:31l'argent qui est une rivière
41:32qui passe,
41:33qui se jette
41:34dans la Méditerranée
41:35à Fréjus,
41:36ça laisse passer
41:37560 millions
41:39de mètres cubes d'eau
41:39vers la mer.
41:41C'est-à-dire que ce chiffre,
41:41c'est le résultat
41:42des pluies
41:43moins ce qui est vaporé,
41:44moins ce qui est consommé
41:45par les plantes,
41:46moins ce qui s'infiltre
41:48dans les Alpes-Maritimes,
41:51il ne doit pas y en avoir beaucoup,
41:52et moins ce qui est utilisé
41:53par les humains.
41:54C'est-à-dire que c'est l'eau
41:54qui quitte les bassins.
41:56Et donc,
41:57si on regarde un peu ces chiffres,
41:58je ne suis pas allé voir
41:59des fleuves plus longs
42:00et plus petits,
42:02et je ne savais pas
42:03le nom de la commune
42:05de votre mer.
42:06Mais on ne peut pas dire
42:08vraiment qu'on est
42:09dans un pays
42:09où on manque d'eau,
42:12à part la région
42:13de Perpignan,
42:14à part la région
42:14de Perpignan.
42:15Mais autrement,
42:16ça nécessite
42:18beaucoup plus
42:18de gestion,
42:19ces ressources en eau
42:20qui sont la pluie
42:21qu'il y a
42:2230,
42:2340,
42:2350 ans,
42:24c'est vrai,
42:25mais on n'en est pas encore
42:26à des moments
42:26où,
42:27à des pénuries d'eau
42:30comme il y en a
42:31même dans le sud
42:33de l'Espagne
42:34où,
42:35quand il ne pleut pas,
42:37il n'y a pas de ressources
42:37sonne.
42:38Alors,
42:38on accueille Thierry
42:39également avec nous,
42:40Jean-Michel,
42:40au 3210.
42:41Ce qui est sûr,
42:42c'est qu'on est un pays
42:43fan de piscines.
42:44On est le troisième pays
42:45avec les piscines privées
42:47au monde,
42:47derrière les Etats-Unis
42:49et le Brésil.
42:50Il y a désormais
42:50à peu près 3,6 millions
42:52de piscines en France.
42:53Ça a quintuplé
42:54entre 2000 et 2024.
42:56Bonjour Thierry.
42:57Bonjour Eric,
42:57bonjour aux audisseurs.
42:58Est-ce qu'il y en a trop ?
42:59Est-ce qu'on a trop
43:00délivré de permis de construire ?
43:01Est-ce que c'est exagéré ?
43:02Non, il faut arrêter,
43:02il faut arrêter.
43:03Déjà, rien que le mot
43:04interdire,
43:04on l'a tous les jours,
43:05c'est pénible.
43:06Donc il faut arrêter
43:07d'interdire ?
43:08Oui, c'est leur plaisir
43:09et tout.
43:09Vous avez fait
43:10une très bonne démonstration
43:11aujourd'hui,
43:11c'est qu'on est en train
43:12de pointer du doigt
43:13des piscines qui font 0,
43:14je ne sais plus combien de...
43:150,02.
43:16Voilà.
43:16Comme ça,
43:17on cache les milliards d'eau
43:18qui passent mais qui dépendent
43:19de l'Etat ou des services
43:20de l'Etat.
43:21Donc l'Etat,
43:21c'est toujours
43:22faites ce que je dis
43:22mais pas ce que je fais.
43:25Moi, aujourd'hui,
43:25je vais finir en prison.
43:32une taxe pour pouvoir respirer aussi.
43:35Thierry,
43:35est-ce que votre piscine,
43:36vous la videz,
43:36vous la remplissez
43:37ou est-ce qu'elle est...
43:38Jamais.
43:38Jamais.
43:38Je l'ai rempli une fois
43:39et ce que disait votre auditeur,
43:40Jean-Michel,
43:40je crois son prénom,
43:42il a tout à fait raison.
43:43Moi, ma piscine,
43:43je l'ai remplie une fois
43:44quand je l'ai achetée.
43:45Je l'ai remplie
43:46et je la vide d'un tiers l'hiver
43:47et dès qu'arrive le mois de mars,
43:50je ferme les vannes
43:51et avec la pluie du printemps,
43:53elle se remplit toute seule.
43:54Et après, bon,
43:55la bâche,
43:55ça ne s'évapore pas
43:56et je fais toute la saison avec.
43:57Point barre.
43:58Et en plus,
43:58l'aspect sécuritaire
43:59est très important
44:00parce qu'il y a des piscines
44:01dans le sud de la France.
44:02Vous avez plus de piscines.
44:03Et je veux dire,
44:04l'actualité malheureuse
44:06ces derniers jours
44:07nous a démontré
44:07qu'elles ont été vitales
44:09à certains lieux
44:10où il n'y avait pas d'eau,
44:12d'eau de source.
44:13Ça a sauvé des maisons,
44:14ça a sauvé des cultures,
44:15ça a sauvé des gens.
44:16Ça a peut-être sauvé des vies.
44:17Donc on arrête,
44:18on fait des faux débats.
44:19Par contre,
44:20là où je serai pour moi,
44:21alors là,
44:25par exemple,
44:25on va dire une famille
44:26de 4 personnes
44:27passe 100 m3 d'eau à l'année.
44:29Et bien à partir
44:29du 101ème m3,
44:31le prix de l'eau est triplé.
44:33Alors vous savez que ça,
44:34c'est dans les tuyaux
44:34de facturer l'eau
44:35à la consommation
44:36avec,
44:37il y aurait de l'eau gratuite
44:39pour, je ne sais pas,
44:4010 ou 12 m3.
44:41Et puis, attendez Eric,
44:42autre chose,
44:42un autre souci aussi.
44:43Je vous ai coupé,
44:44mais il y a quand même,
44:45ce qu'il est interdit de faire
44:46pour les gens
44:47qui sont au réseau public
44:48de tout à l'égout,
44:49vous n'avez pas le droit
44:50de récupérer l'eau de pluie
44:52pour l'utiliser
44:55et j'ai un réseau privé
44:56d'assainissement,
44:57j'ai le droit de le faire.
44:57Pourquoi ?
44:58Parce qu'en ville,
45:00vous êtes facturé
45:01le double de votre consommation,
45:02c'est-à-dire votre consommation
45:03plus le retraitement de l'eau.
45:05Oui, il faut que les pluviales
45:07et les eaux usées
45:07soient séparées évidemment
45:08dans les éducations.
45:08Alors que moi,
45:09j'ai le droit de,
45:09moi j'utilise l'eau de pluie
45:11pour mes toilettes par exemple.
45:12Ce qui est une très bonne chose.
45:13Mais vous vous rendez compte
45:14qu'on a quand même le luxe
45:15dans ce pays
45:16de balancer de l'eau potable
45:17dans des WC.
45:19Et après on va dire aux gens
45:20oui, vous ne remplissez pas
45:21vos piscines.
45:22Jean-Michel,
45:23ça le fait réagir Jean-Michel.
45:25Oui, oui, non mais
45:26le raisonnement
45:28est tout à fait juste.
45:29Je mettrai,
45:30je m'entêterai quand même
45:32un peu à mettre à part
45:33les services des eaux.
45:34En effet,
45:35ils ont des fuites énormes.
45:37Mais reconnaissons
45:38que ouvrir une rue,
45:41ouvrir des kilomètres,
45:42des milliers,
45:43je ne sais pas combien,
45:44de kilomètres
45:45de tuyaux d'adduction,
45:46il faut reconnaître
45:47que c'est un coût
45:48que l'Esta ne peut pas assumer.
45:51Oui, mais Jean-Michel,
45:51le problème de l'ouverture des rues,
45:53c'est aussi que
45:53quand il faut réparer une fuite,
45:55donc ok,
45:55ça coûte de l'argent,
45:56on casse la rue,
45:57on change les canalisations.
45:58Mais après,
45:59un an après,
46:00on recasse la rue
46:01parce qu'il faut enfouir
46:02le truc électrique.
46:03Et puis un an après,
46:03on recasse la rue
46:04parce qu'il ne faut pas
46:05passer la fibre.
46:06Vous n'avez pas à me dire
46:06qu'on ne peut pas tout faire d'un coup
46:08et de casser la rue qu'une fois.
46:09Mais ce n'est pas les mêmes budgets,
46:10ce n'est pas les mêmes entreprises.
46:12Et en fait,
46:12à l'arrivée,
46:12vous cassez trois fois la rue
46:13en cinq ans
46:14ou en dix ans.
46:15Présentez-vous
46:16comme conseiller municipal.
46:17Moi, dans ma commune,
46:18on a beaucoup discuté de ça.
46:22Je suis dans une commune
46:22de 500 habitants,
46:23il y avait des éoliennes
46:24qui ont financé
46:25l'enterrage
46:26du réseau électrique.
46:29Et on en a profité
46:30pour faire beaucoup
46:30d'autres choses en plus.
46:32Ce qu'il y a,
46:33c'est que depuis
46:33qu'il y a la fibre,
46:34finalement,
46:35on resuspend la fibre
46:36sur les poteaux
46:37parce que c'est un truc nouveau
46:39qui n'était pas fait
46:40au moment où elle a rouvert.
46:42Mais bon,
46:42après,
46:44je ne peux pas,
46:47en tant que contribuable,
46:48si vous voulez,
46:50jeter les distributeurs
46:54d'eau potable
46:55parce que ça coûterait
46:57beaucoup trop cher
46:58de réparer
47:02toutes les fuites.
47:03On a un peu dévié
47:04avec Jean-Michel et Thierry,
47:05mais merci en tout cas
47:05pour leur témoignage.
47:06On va accueillir Bruno
47:07juste après la courte pause
47:08et puis on finira
47:09avec le PSG quand même.
47:10Bravo aux Parisiens,
47:11quelle que soit
47:11l'équipe que vous supportez.
47:13Ils ont fait une saison
47:14extraordinaire
47:14avec cette super coupe
47:16d'Europe hier.
47:18Éric Silvestreau.
47:18Les auditeurs ont la parole
47:19sur RTL.
47:23Jusqu'à 14h.
47:24Les auditeurs ont la parole
47:26sur RTL.
47:27Éric Silvestreau.
47:28Et ils sont les bienvenus,
47:29évidemment,
47:29pour dialoguer avec nous
47:30tous les jours
47:31sur l'antenne de RTL.
47:32On conclut notre dossier
47:33Piscine
47:33avec ses interdictions
47:34de permis
47:35de construire
47:36délivrés
47:36par de nombreuses communes.
47:37Bruno est avec nous.
47:39Salut Bruno.
47:40Oui, bonjour
47:41Éric Silvestreau.
47:42Bonjour aux auditeurs.
47:44Enchanté.
47:44Ravi de vous accueillir Bruno.
47:45Vous voulez garder le droit
47:46d'avoir une piscine ?
47:47Oui, tout à fait.
47:49Parce qu'en fait,
47:50elles ont prouvé
47:50leur efficacité
47:51sur beaucoup de choses.
47:53Premièrement,
47:54elles animent les familles
47:55quand il fait trop chaud
47:56et qu'on se baigne.
47:58Deuxièmement,
47:58quand les sapeurs-pompiers
48:00qu'on arrive
48:01avec un engin d'incendie
48:02et que ça brûle autour,
48:03on se met en aspiration
48:04dans la piscine
48:05et on prend l'eau.
48:06Ça, c'est la première des protections.
48:08La deuxième,
48:09ce que je ne comprends pas
48:10à travers tous ces dialogues,
48:12je rejoins
48:12tous les auditeurs précédents
48:15que je remercie
48:16de leur participation aussi
48:17parce qu'ils ont
48:18très très bien parlé.
48:20On n'est pas capable
48:21en France
48:21de garder l'eau.
48:22Et à cause de qui ?
48:23Ouh, on ne sait pas.
48:25Mais bon,
48:25je pense que les écologistes
48:26sont un petit peu
48:27leur part de responsabilité
48:29là-dedans.
48:30On l'a tous, Bruno.
48:31Allez, on va se dire
48:32qu'on a tous
48:32notre part de responsabilité.
48:33On l'a tous.
48:34Alors,
48:35j'ai toujours suivi
48:37en tant qu'ancien élu,
48:38il y a pas mal d'années,
48:40des permis de construire
48:41et donc que dans le cadre
48:44de l'aménagement
48:45du territoire
48:46et de l'habitat.
48:48On ne préconise pas
48:48des réserves d'eau
48:49quand il pleut
48:50par foyer
48:51ou par immeuble
48:52alors qu'on a
48:53des grandes surfaces
48:53de toiture
48:54pour faire des réserves d'eau
48:55où on peut pomper.
48:56et j'entendais
48:58un auditeur
48:59tout à l'heure
48:59qui disait
49:00si je prends de l'eau
49:02qui vient d'ailleurs
49:02pour faire mes toilettes
49:04il y a un problème.
49:06Lui,
49:06il y a un problème.
49:07Moi,
49:08je dresse
49:08un constat d'échec
49:09sur la préservation
49:11de l'eau
49:11en France.
49:13Tout est pour l'EDF
49:14ou les stations de ski
49:15où j'ai vu
49:16fabriquer des lacs
49:17et des étangs
49:18sur la fonte des neiges
49:20et où on préservait l'eau
49:21pour faire du canon à neige
49:22et on privilégiait
49:25ça au détriment
49:26de nourrir
49:27les animaux
49:28à l'eau
49:29alors que les animaux
49:30avaient soif
49:30l'été
49:31et ça c'est scandaleux.
49:33Vous voyez donc
49:34la préservation de l'eau
49:35de l'eau
49:36on en a
49:36quand il pleut
49:37il faut la préserver
49:38il faut la garder
49:39on sait bien
49:40qu'il faut nourrir
49:41des rivières
49:41on sait bien
49:42qu'il faut nourrir
49:43des lacs
49:43mais on doit
49:45faire des réserves d'eau
49:46et au préalable
49:48dès qu'on est en sécheresse
49:50on pompe
49:51et on fait couler l'eau.
49:52Moi je me souviens
49:53il y a
49:54une douzaine d'années
49:55j'ai participé
49:56à une de vos émissions
49:57même si ce n'était pas
49:59les débuts
49:59avec Annelie Bofillon
50:00que l'on salue
50:02qui reviendra
50:03évidemment à la rentrée
50:04sur RTL
50:04bien sûr
50:05que j'admire
50:06comme vous
50:07d'ailleurs
50:07je vous écoute
50:08tous les jours
50:08pas d'inquiétude
50:09du matin au soir
50:10quand je peux
50:11j'étais en
50:13bise-bise
50:14avec un écologiste
50:15et je lui ai dit
50:16monsieur
50:17quand il pleut beaucoup
50:18pourquoi on ne fait pas
50:19des réserves d'eau
50:20au milieu des forêts
50:21pour garder l'humidité
50:22vous savez ce qu'il m'a répondu ?
50:25non
50:25ça sera un problème
50:28sur l'écologie
50:29et la stabilisation
50:30de la forêt
50:31alors que la forêt
50:32a besoin d'humidité
50:33aujourd'hui
50:34nos forêts sont sèches
50:35on n'a plus de cours d'eau
50:37qui passe
50:37on a tout dévié
50:39on a bougé
50:40beaucoup de choses
50:41la bétonisation
50:42n'a pas aidé
50:43aussi évidemment
50:43pour dévier
50:44les sources
50:45et tout ça
50:45Bruno
50:46je vous sens intarissable
50:47sur le sujet
50:48c'est très agréable
50:48que ça aille vous
50:49et je me permets
50:50de vous couper
50:50parce qu'il ne nous reste
50:51que quelques minutes
50:52on avait dit
50:52qu'on ferait quand même
50:53un coucou
50:53aux supporters parisiens
50:55heureux après la victoire
50:55hier du PSG
50:56en Super Coupe d'Europe
50:57mais Bruno
50:57je pense que ce sujet
50:58de l'eau
50:59on en parlera
51:01à nouveau
51:02à de nombreuses reprises
51:03dans les auditeurs
51:04en la parole
51:04je voudrais faire un coucou
51:05à Lya de Nanterre
51:06salut Lya
51:07salut bonjour
51:08ravie de la victoire
51:10du Paris Saint-Germain
51:11voilà c'est reparti
51:11de plus belle
51:12exactement
51:13on prouve encore une fois
51:15qu'on domine
51:16le monde du football
51:16mais comment
51:17après 6 jours seulement
51:18d'entraînement
51:19on peut battre une équipe
51:19qui a 5 semaines
51:20de préparation
51:21et en plus
51:22on est emmené 2-0
51:23à 5 minutes de la fin
51:23c'est quoi le secret
51:24j'ai envie de vous dire
51:26un collectif
51:27qui joue ensemble
51:29un coach aussi
51:30incroyable
51:31et puis on est Paris
51:33je crois
51:33tout simplement
51:34et puis là c'est vrai
51:35que les choix
51:36de faire rentrer
51:37Kang Ing-Li
51:37ou Gonzalo Ramos
51:39qui ont marqué
51:39tous les deux
51:40alors que ce ne sont pas
51:40des joueurs vedettes du club
51:42tout le monde a apporté
51:43sa pierre à l'édifice
51:43bon il y a un peu
51:44de réussite aussi
51:45Louis-Henri Kéladi
51:45est-ce que ça peut durer
51:47selon vous
51:47est-ce que cette main
51:48mise elle peut durer
51:49bien sûr que ça peut durer
51:51je pense qu'on l'a montré
51:52durant toute cette saison
51:53que voilà
51:53on a quand même
51:54dominé
51:55le monde du football
51:57que ce soit
51:58dans le championnat français
51:59ou le championnat européen
52:00donc bien évidemment
52:01que ça peut durer
52:02et c'est ce que je leur souhaite
52:03vous avez une toute petite voix liée
52:04je vous sens toute jeune
52:05je peux me permettre
52:06de vous demander votre âge
52:07j'ai 23 ans
52:08ah là là
52:09c'est magnifique la jeunesse
52:10et vous êtes fan du PSG
52:11exactement
52:12je suis le PSG
52:13tous les matchs
52:15voilà
52:15je pense que votre jeunesse
52:16est belle du coup
52:17avec tous ses titres de champion
52:18et maintenant même en titre
52:19de champion d'Europe
52:19et bien vous êtes abonnés
52:20ou pas au parc ?
52:22malheureusement non
52:23finance oblige
52:24mais un jour j'espère
52:26bah oui
52:27et puis vous écoutez RTL
52:27pour les matchs
52:28voilà du PSG
52:29et c'est très bien
52:30merci beaucoup
52:30d'avoir été avec nous
52:32Marc également
52:33vous voulez saluer
52:34la victoire du PSG
52:35salut Marc
52:36oui bonjour
52:37bon est-ce que ça va durer
52:38je demandais à l'IA
52:39alors effectivement
52:40je rejoindrai l'IA
52:42je pense que ça va durer
52:43Louis Sénonet qui a réussi
52:45à créer un vrai collectif
52:47effectivement
52:49on l'a vu en fait
52:50au niveau mental
52:51moi je suis vraiment
52:52assez surpris
52:53l'évolution mentale
52:55de l'équipe
52:56sur l'ensemble de la saison
52:58on va parfois trembler
52:59en Ligue des champions
53:00mais à chaque fois
53:01ça a tenu
53:01mais hier soir
53:02c'est au mental
53:03parce que 2-0
53:03à 5 minutes de la fin
53:04ils s'arrachent
53:06alors que physiquement
53:07ils sont cramés quoi
53:08et puis même
53:09Henrique l'a dit
53:10en conf de presse hier
53:12ils n'étaient pas au point
53:14techniquement
53:14et il est même allé
53:15jusqu'à dire
53:16que c'était
53:17l'équipe adverse
53:18qui a été la victoire
53:19Marc en un mot
53:20je vois que vous êtes surpris
53:21du départ de Don Orma
53:22comment vous avez trouvé
53:22la première de chevalier
53:23malgré il y a une petite erreur
53:24sur le deuxième but de Tantam
53:25mais le reste
53:26il a fait un bon match
53:27alors je serais plutôt d'accord
53:29effectivement
53:29et puis pour la boulette
53:31je me dis que c'est quand même
53:33son premier match
53:34donc il faut lui laisser le temps
53:35qu'il s'habitue un petit peu
53:37à ses coéquipiers
53:37au club etc
53:38donc voilà
53:40moi je crois en lui
53:41bon ben la saison va être belle
53:43alors Marc
53:44ça sent plutôt bon
53:45effectivement pour le PSG
53:47vous craignez quelle équipe
53:48en Ligue 1 pas beaucoup
53:49en Coupe 2 en Europe
53:49vous pensez que le Real
53:50City vont peut-être
53:51se remettre un peu ou pas ?
53:52alors le Real
53:54ils sont assez mal en point
53:56mais je dirais plutôt
53:59le Barcelone
54:00qui est assez fort
54:02qui prépare
54:03une grosse saison aussi
54:05City
54:05et d'ailleurs
54:06c'est Donnarumma
54:07qui est peut-être
54:08qui est prêt
54:08à City
54:09mais effectivement
54:11oui c'est des grosses équipes
54:12qui peuvent faire mal
54:15au PSG
54:15bon merci Marc
54:16et puis rendez-vous demain
54:17avec Philippe Sanfourche
54:1820h avec Jeannot Ressegui
54:19avec Dave Apadou
54:20la nouvelle équipe
54:20RTL Foot
54:21tous les vendredis
54:22samedi et dimanche
54:22tout au long de la saison
54:23et puis pour les grands matchs
54:24de Ligue des Champions
54:25bonjour Peggy Broch
54:26bonjour Eric Sylvestreau
54:28elle est prête
54:28Peggy Broch
54:29elle est dans les starting blocks
54:30toujours pour faire gagner
54:31des voyages
54:31et des super séjours
54:32aux auditeurs
54:33vous êtes la mère Noël
54:34mais en plein été
54:34c'est ça
54:35vous faites gagner
54:36tous les beaux séjours
54:36aux éditeurs et auditrices
54:38de RTL
54:38à tout de suite Peggy
54:39pour RTL
54:40à vous de jouer
54:40RTL il est 14h
54:41et c'est l'heure de l'info
54:47avec Louis Geffroy
54:48bonjour à tous
54:49et c'est l'heure de l'info
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