- il y a 3 mois
Regardez Les auditeurs ont la parole avec Éric Silvestro du 13 août 2025.
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00:0064 jeunes adolescents d'une douzaine d'années et de leurs 8 accompagnants.
00:04Tous les enfants ont reçu de l'oxygène, 4 ont donc été hospitalisés en urgence relative
00:08et les autres passagers ont été emmenés dans une salle municipale climatisée
00:12le temps d'attendre un autre bus affrété par le centre de vacances
00:16en parfait état celui-là, afin de reprendre la route vers Castelnaudary
00:19et cette fois à l'abri de la canicule.
00:23Patrick Tégéraud, et après la chaleur ce sont les orages qui provoquent désormais des dégâts
00:27en Gironde et dans les Langues, plusieurs incendies se sont déclarés
00:31suite à des impacts de foudre la nuit dernière, 5 hectares ont été détruits.
00:36Attention, si vous avez mis du fromage sur la table pour votre déjeuner
00:39certains font actuellement l'objet d'un rappel en cause d'une contamination à la bactérie Listeria
00:44on déplore 21 cas de Listeriose dont 2 décès en lien possible avec la consommation de fromage
00:49plus de 40 lots, bris, chèves, camembert sont concernés
00:53ils ont surtout été vendus en supermarché.
00:5713h05, la bataille pour la mairie de Nice vire au feuilleton judiciaire
01:01Eric Ciotti est suspecté d'avoir recueilli des informations un peu trop personnelles
01:05sur des personnalités influentes de la ville
01:07des perquisitions ont été menées hier au conseil départemental des Alpes-Maritimes
01:12où siège encore Eric Ciotti.
01:14Arthur Bélier, bonjour.
01:15Bonjour.
01:16Les qualificatifs relevés dans le fichage du député et probable candidat à la mairie
01:20sont assez intrusifs.
01:22Oui, c'est un long fichier Excel rempli de noms, plus de 800,
01:24des figures niçoises, des chefs d'entreprise, des commerçants, des présidents d'associations
01:28tenus par les équipes d'Eric Ciotti, des métiers, des fonctions, des numéros de téléphone
01:33mais aussi des informations plus personnelles selon Libération qui a consulté ce document,
01:38la religion, parfois confession juive ou chrétienne,
01:40un handicap sourd ou non-voyant, un sport favori, golf ou club nautique.
01:45Une enquête a donc été ouverte en mai pour enregistrement de données à caractère personnel sensible
01:49sans le consentement des intéressés.
01:52Un simple fichier protocolaire balaye un proche du Niçois,
01:56des gens qui pèsent et qu'on peut contacter pour des événements du département
01:59comme ça se fait de Vierzon à Brest, défend-il.
02:01Mais ce fichier pourrait-il être exploité dans la bataille qui s'ouvre pour la mairie de Nice ?
02:06Eric Ciotti, désormais allié du RN, pourrait défier le sortant horizon.
02:10Christian Estrosi, son ennemi juré.
02:12Et la mention Estrosi est parfois annotée à côté de certains noms dans ce fichier.
02:17Un fichier, jure l'entourage d'Eric Ciotti,
02:19qui n'a pas vocation à être utilisé dans le cadre des futures élections.
02:23Arthur Bélier du service politique de RTL.
02:25L'actualité internationale est le traité sur le plastique au bord de la falaise.
02:29Il reste deux jours au sommet de Genève, mais les négociations piétinent.
02:33Plusieurs pays producteurs de pétrole et donc de plastique
02:36jouent la stratégie de l'obstruction.
02:38Déclaration sur RTL de la ministre de la Transition écologique,
02:41Agnès Pannier-Runacher.
02:43Et puis Volodymyr Zelensky appelle à contrer toute tromperie russe.
02:47A défaut d'être invité vendredi à la rencontre Trump-Poutine en Alaska,
02:51le président ukrainien est aujourd'hui à Berlin.
02:53Il pourra ainsi participer à la visioconférence prévue
02:56entre les Européens et le président américain.
02:59Mais côté russe, on balaye déjà le rendez-vous d'un revers de la main.
03:02Ces consultations sont insignifiantes.
03:04Moscou qui revendique par ailleurs la prise de deux localités dans l'Est de l'Ukraine.
03:09La lutte contre le trafic de droits qui ne prend pas de vacances.
03:11Et ce matin, au port de Vannes,
03:13les vacanciers ont eu la surprise de subir un contrôle
03:15avant d'embarquer à bord des bateaux.
03:17Un objectif pour la police des stups,
03:19décourager d'éventuels dealers d'aller s'installer dans les îles bretonnes.
03:23Le reportage pour RTL de Charles Guillard.
03:25Gare maritime de Vannes, ce matin, il n'est pas encore 9h que des files d'attente sont déjà formées
03:30devant les bateaux en partance pour les îles du Morbihan.
03:32On va commencer l'embarquement.
03:34Et pendant que les premiers passagers empruntent la passerelle,
03:37Marlène, maître chien à la police nationale, guide Théma, un Malinois de 3 ans entre les sacs des vacanciers.
03:43On effectue un contrôle au départ des bateaux
03:46afin d'éviter des importations de produits stupéfiants sur les îles.
03:50Car les données sont claires, selon le secrétaire général de la préfecture du Morbihan, Stéphane Jarlégan.
03:5580% des drogues qui arrivent de l'étranger entrent en France par voie maritime.
03:59Il y a des stupéfiants qui rentrent par des petits ports de plaisance,
04:03par des ports commerciaux ou par des grands containers.
04:05Et donc, nous montrons que sur la façade atlantique,
04:09nous avons la capacité d'être présents pour lutter contre le trafic de drogue.
04:13Des contrôles bienvenus, selon la plupart des touristes, comme cette francilienne.
04:17Nous, on a habité en Seine-Saint-Denis.
04:18Quand on entend les immeubles où ce sont les dealers qui font la loi,
04:22sur des petites îles, ils n'ont pas envie d'être emmerdés par ce genre de personnes.
04:25Et sur les 200 à 300 passagers contrôlés ce matin,
04:28aucun n'a été interpellé en possession de stupéfiants.
04:32Reportage pour RTL signé Charles Guyard.
04:35Et puis, comment redonner vie à un ancien bâtiment devenu inutile ?
04:38Eh bien, on peut par exemple le transformer en médiathèque.
04:41C'est ce qui est arrivé à un sémaphore solide de Hédic en Bretagne.
04:44Lorsque les travaux seront terminés, vous pourrez bouquiner dans une bulle en verre
04:49avec vue à 360 degrés sur toute l'île.
04:52Ça fait rêver.
04:53Le reportage pour RTL de Nicolas Boby.
04:55Construit en 1861, cet ancien poste d'observation militaire tout blanc
04:59est surmonté d'un belvédère.
05:01Jean-Luc Chiffolo, maire de l'île d'Édic.
05:04L'opportunité s'est présentée avec le projet de restauration du sémaphore
05:08qui lui était fermé depuis une bonne vingtaine d'années aussi.
05:12On a décidé de déplacer la bibliothèque dans le sémaphore
05:16pour en faire une médiathèque, un tiers-lieu.
05:18Sur l'île paradisiaque, avec ses plages sublimes, pas de voiture.
05:22Les livres de l'ancienne bibliothèque ont été acheminés en quad.
05:26Denise adore.
05:27C'est génial, c'est bien organisé, c'est adapté à tous les styles de lecteurs,
05:34les enfants d'un côté, les adultes.
05:36Des expositions sont prévues au premier étage.
05:39Claude attend avec impatience l'ouverture au public
05:41pour accéder au sommet avec sa baie vitrée et sa terrasse.
05:45Quand on est au-dessus, on voit tout le tour de l'île,
05:47on voit la mer de partout, c'est magnifique.
05:50Des panneaux explicatifs style table d'orientation seront installés.
05:55Depuis la magnifique île d'Édic, Nicolas Boby.
05:58Et puis du foot, le PSG affronte ce soir à Tottenham
06:01à l'occasion de la Supercoupe d'Europe en Italie.
06:03L'occasion peut-être pour le club parisien
06:05de remporter son premier trophée de la saison.
06:08Mais ce qui est sûr, c'est qu'Éric, ce soir, vous suivrez le match.
06:10À ça, c'est évident.
06:11Et puis je rajoute une petite info mercato
06:13puisqu'on a beaucoup de supporters lillois
06:14qui nous écoutent dans RT le midi.
06:16Malheureusement, leur défenseur bafaudé Diakité
06:18va quitter le club 40 millions d'euros
06:20en direction de Bournemousse.
06:22Et oui, il faut remplacer Zabarni
06:23qui est arrivé au Paris Saint-Germain.
06:25Les Lillois perdent un nouveau joueur.
06:26Mais il y a Olivier Giroud qui est arrivé.
06:28Donc ça devrait aller.
06:32La météo.
06:33Anthony Casmarec, on reste sur cette chaleur,
06:34sur cette chaleur, mais les orages ont l'air.
06:36Voilà, c'est au choix canicule ou orage aujourd'hui
06:38avec d'abord des températures très élevées,
06:40notamment dans l'Est, dans la vallée du Rhône.
06:4241 degrés prévus cet après-midi à Montélimar,
06:45à Lombre bien sûr.
06:4640 à Lyon, à Clermont-Ferrand et à Nevers.
06:4839 à Grenoble, à Dijon.
06:5038 à Besançon, mais aussi à Toulouse, à Nîmes.
06:5337 à Marseille.
06:5436 degrés à Paris et à Strasbourg.
06:5735 à Lille et à Bordeaux.
06:59Il faut aller vers la façade ouest
07:00pour avoir des températures un peu plus respirables.
07:02Et encore 33 degrés à Biarritz,
07:0432 à Rouen, mais 24 à Brest
07:07et 23 à Cherbourg.
07:08Avec effectivement ces orages
07:09qui circulent déjà actuellement
07:11entre Angers et Rennes,
07:12mais aussi vers Limoges et Poitiers.
07:14Et on va retrouver un risque d'orage
07:16très localisé cet après-midi
07:18entre les Hauts-de-France,
07:19la région parisienne,
07:20le centre-val de Loire,
07:21le Massif central,
07:22le sud-ouest,
07:23mais aussi la Bourgogne,
07:24les Alpes et la montagne Corse.
07:26Attention, ils seront certes localisés.
07:28Tout le monde n'y aura pas droit,
07:29mais ils seront parfois violents,
07:30notamment dans 12 départements,
07:32entre la région centre,
07:33la Bourgogne,
07:34le Midi-Toulousain,
07:35mais aussi sur le sud des Alpes.
07:36On craint notamment
07:37de fortes bourresques de vent
07:39et de la grêle,
07:40donc soyez vigilants.
07:41Et puis quand même,
07:42une zone restera à l'écart
07:43de ces orages,
07:44c'est dans l'Est,
07:44entre le Grand Est,
07:45la Franche-Comté,
07:46la vallée du Rhône
07:47et la Méditerranée.
07:48Là, vous aurez du soleil,
07:49parfois un peu voilé.
07:50Voilà, bien choisir ces zones
07:52ou résister en tout cas
07:53à cette canicule
07:54jusqu'à au minimum
07:55la semaine prochaine.
07:57Dans un instant,
07:57c'est vous qui avez la parole
07:59sur RTL,
07:59les auditeurs ont la parole
08:00jusqu'à 14h.
08:02Et on va débuter par ce sujet
08:03qui nous a vraiment interpellé
08:04ce matin la moitié des Britanniques
08:06qui est prête à baisser son salaire
08:07pour rester en télétravail
08:09tout au long de la semaine
08:10à la maison.
08:11Et vous,
08:11vous en pensez quoi ?
08:12On a déjà de nombreuses réactions
08:13sur le 3210.
08:14On parlera l'hystéria également.
08:16Est-ce que ça vous inquiète
08:16cette nouvelle contamination
08:17de fromage ?
08:19Et puis le Paris Saint-Germain,
08:20ce soir,
08:21est-ce que vous allez suivre ?
08:21Est-ce que la domination
08:23européenne du PSG
08:24va se poursuivre ?
08:25On en parle avec vous
08:25au 3210.
08:27Votre avis compte.
08:28Venez l'exprimer
08:28sur RTL au 3210.
08:3150 centimes à nuit.
08:32Jusqu'à 14h.
08:34Les auditeurs ont la parole
08:35sur RTL.
08:36Éric Silvestreau.
08:3845 minutes pour échanger
08:40avec vous,
08:40dialoguer,
08:41participer à vos vacances
08:43peut-être
08:43ou à votre repos
08:44du mois d'août.
08:45Tous les sujets de l'actualité
08:47qui vous intéressent
08:48avec vos appels
08:48au 3210.
08:50Et on va débuter
08:50les vacances aussi.
08:52Peut-être c'est pour ça
08:52qu'on va débuter par ce sujet.
08:54Le télétravail.
08:55Vous savez qu'on en parle
08:55beaucoup depuis des années.
08:57Depuis la pandémie de Covid,
08:58ça a été un petit peu généralisé
08:59dans toutes les entreprises.
09:01On y revient
09:02dans la majorité
09:02des pays
09:03et des entreprises.
09:04Les entreprises
09:04qui tentent de faire revenir
09:05les salariés au bureau
09:06en tout cas plusieurs jours
09:08par semaine.
09:09Et cette étude
09:09donc britannique
09:10de CV Genius
09:11qui nous indique
09:12que la moitié
09:13des salariés britanniques
09:14seraient prêts
09:14à baisser,
09:16j'ai bien dit baisser,
09:17leur salaire
09:17pour rester travailler
09:19à la maison
09:19tout au long de la semaine.
09:20Ça vous fait réagir évidemment.
09:22Evan était donc avec nous
09:23tout à l'heure à 13h.
09:24Il est resté,
09:24il a patienté
09:25depuis Angers.
09:25il fait bon Angers ?
09:27Oh là là,
09:27il fait lourd.
09:31Pourtant,
09:31ville très très agréable.
09:33On dit toujours
09:33la douceur angevine
09:34et le bonheur angevin.
09:35Là,
09:35c'est un peu la chaleur angevine,
09:37Evan.
09:37Oh là là,
09:37oui,
09:38la lourdeur angevine.
09:39Alors,
09:39est-ce que du coup,
09:40on est mieux à la maison
09:41pour travailler,
09:42quitte à baisser son salaire ?
09:44Bah moi,
09:44écoutez,
09:44je dois être un peu britannique
09:45parce qu'effectivement,
09:46je pense que
09:48effectivement,
09:49le télétravail,
09:50c'est pour le confort de vie,
09:53c'est important.
09:56Effectivement,
09:57je ne dis pas
09:57plus de...
10:00Deux jours de télétravail
10:01dans la semaine,
10:02c'est bien.
10:02Plus,
10:03ce serait trop.
10:03Attention,
10:04là,
10:04les Britanniques,
10:05c'est toute la semaine
10:06à la maison.
10:07C'est-à-dire que
10:07la baisse de salaire
10:08serait conditionnée
10:09au fait de ne plus venir
10:10du tout au bureau.
10:11Oui,
10:11alors,
10:12effectivement,
10:12toute la semaine,
10:13là,
10:13je ne serais pas pour non plus
10:14parce que,
10:15effectivement,
10:16venir au bureau,
10:18ça,
10:18c'est bien aussi
10:20de voir ses collègues,
10:21c'est bien aussi
10:22de se sentir un peu
10:23dans une équipe
10:24parce que quand on est
10:25chez soi,
10:26finalement,
10:27on est un peu coupé
10:27et puis on n'a plus
10:28vraiment de relation.
10:29Mais le télétravail,
10:30deux,
10:31trois jours maximum
10:31dans la semaine,
10:33moi,
10:33je suis pour le continuer.
10:35C'est un luxe,
10:37effectivement,
10:37l'argent,
10:38c'est bien,
10:39mais ça ne fait pas tout.
10:40C'est un confort de vie,
10:42le télétravail.
10:43Et quand Nicolas Sarkozy
10:44disait
10:45le télétravail,
10:46c'est plus de la télé
10:47que du travail,
10:48là,
10:49excusez-moi,
10:50mais c'était un peu
10:50démagogique.
10:52Évidemment,
10:52il y a toujours des abus,
10:53on ne va pas se mentir,
10:55mais voilà,
10:56je pense que,
10:58après,
10:59comme vous dites,
10:59toute la semaine,
11:00alors là,
11:01non.
11:02Je vous citerai un patron
11:03que j'ai bien connu,
11:04Evan,
11:05avec qui j'ai travaillé
11:06à un certain moment
11:08et qui disait toujours
11:09le télétravail,
11:10c'est le télétransat.
11:12Il appelait ça un peu
11:12comme Nicolas Sarkozy,
11:13j'ai envie de vous dire.
11:14Voilà,
11:15mais bon,
11:15ça,
11:16c'est un peu de la démagogie.
11:16C'était mon cas,
11:18je sais très bien
11:19qu'effectivement,
11:20on peut être appâté
11:21par tout ce qu'on a
11:24comme divertissement
11:25dans la maison,
11:26mais si on est sérieux
11:28et consciencieux,
11:29il n'y a pas de souci
11:30avec le télétravail.
11:31Evan,
11:31vous faites quoi ?
11:33Alors,
11:33moi,
11:33je suis entrepreneur.
11:35Et donc,
11:36vous faites comment
11:36votre organisation de travail ?
11:38Du coup,
11:38je suis entrepreneur
11:39depuis cette année,
11:39donc ça me permet
11:40finalement d'aller,
11:41j'ai un espace
11:42où j'ai un bureau,
11:44je loue un bureau,
11:44donc je peux y aller
11:45un peu à ma guise.
11:47En co-working d'ailleurs
11:48ou tout seul ?
11:49En co-working,
11:50co-working.
11:51Donc,
11:51ça me permet
11:52d'y aller
11:53un peu quand je veux.
11:55Mais j'essaie
11:56d'y aller
11:56le plus souvent possible
11:57parce que finalement,
11:58être dans un bureau,
12:00sortir de chez soi,
12:01ça permet aussi,
12:03si vous voulez,
12:04de se motiver,
12:05j'ai envie de dire.
12:06Et puis,
12:07de voir d'autres gens,
12:09c'est très important,
12:10d'autres personnes,
12:11c'est très important.
12:12Vous avez évoqué
12:13tout à l'heure
12:13le fait que l'argent,
12:14ce n'est pas tout
12:15dans la vie.
12:16Évidemment,
12:16vous avez raison.
12:17Néanmoins,
12:17quand on est entrepreneur,
12:18j'imagine qu'on a envie
12:19de développer son activité,
12:21sa société.
12:22Et souvent,
12:23on estime qu'il faut travailler,
12:25évidemment,
12:26pour faire de l'argent.
12:27Oui, absolument.
12:28Absolument.
12:29Effectivement,
12:30le cas de l'entrepreneuriat,
12:31c'est un peu particulier,
12:32mais effectivement,
12:34en tant qu'entrepreneur,
12:35on ne compte pas ses heures.
12:37Je dois vous dire
12:38que c'est...
12:40mais c'est stressant,
12:41mais en même temps,
12:42c'est tellement gratifiant
12:43d'avoir son activité
12:44et de pouvoir la développer.
12:47Après,
12:47je recentre un peu le sujet.
12:49Ce n'est pas pour ou contre
12:50le télétravail.
12:51Là,
12:51l'idée,
12:51c'est vraiment de dire
12:52qu'on baisse le salaire
12:53pour favoriser le télétravail.
12:56C'est ça.
12:57Je pense que moi,
12:58je serais capable
13:00de baisser...
13:01Alors,
13:02je ne dis pas une baisse
13:02drastique non plus,
13:03mais de baisser
13:04de 15%,
13:0510%,
13:0615% mon salaire.
13:0715%,
13:08c'est beaucoup.
13:08Oui,
13:09c'est beaucoup,
13:10c'est beaucoup,
13:10je le conçois,
13:11mais vous savez,
13:12le confort de vie,
13:13ça ne se négocie pas,
13:13je pense aussi.
13:14D'accord.
13:15Dominique est également avec nous.
13:16Merci Evan,
13:17en tout cas,
13:18pour ce témoignage.
13:20Dominique de Macon
13:20est également avec nous.
13:21Bonjour Dominique.
13:22Bonjour à vous.
13:23À Macon,
13:24la chaleur est arrivée,
13:25là,
13:25depuis hier,
13:25je crois,
13:26dans le centre-est,
13:27le Rhône,
13:27tout ça,
13:28c'est bien arrivé, là.
13:29Oui,
13:29c'est une horreur.
13:30Bon.
13:31Vous êtes avocat,
13:31Dominique.
13:32Oui.
13:33Alors,
13:33est-ce que vous télétravaillez déjà ?
13:34Ça peut m'arriver,
13:35effectivement,
13:36mais,
13:37je vais dire,
13:37avec modération.
13:39Parce que,
13:39déjà,
13:40c'est une problématique de riche,
13:41entre guillemets.
13:42C'est-à-dire que quelqu'un
13:43qui est au SMIC,
13:44vous n'allez pas lui demander
13:44de baisser son salaire
13:46pour télétravailler.
13:48Et puis,
13:49ce qui me gêne surtout,
13:50c'est ce fait de baisser le salaire,
13:52parce qu'effectivement,
13:53cela sous-entend
13:54que le travail à la maison,
13:55c'est du sous-travail.
13:56Ce qui n'est pas le cas.
13:57Ce n'est pas vrai,
13:58en tout cas,
13:58en ce qui me concerne.
13:59Donc,
14:00je ne suis pas dans un transat
14:01quand je suis à la maison
14:03pour travailler.
14:04Oui,
14:04c'est vrai que c'est souvent
14:05interprété comme ça.
14:07Alors,
14:07il y a des gens qui vous disent
14:08mais moi,
14:08je travaille beaucoup mieux
14:09à la maison
14:09parce que d'abord,
14:10je n'ai pas les temps de transport,
14:11notamment pour ceux qui habitent
14:12dans les grandes villes
14:13et loin du bureau.
14:14Eh bien,
14:14on gagne du temps le matin,
14:16on gagne du temps le soir
14:16et on est plus efficace,
14:18on va dire,
14:19à la maison.
14:20Oui,
14:20mais c'est comme tout.
14:21Il faut le faire avec modération.
14:22Vous nous disiez
14:23que les Britanniques
14:24avaient prévu
14:25de ne pas venir du tout
14:27au travail,
14:28que ce soit du télétravail pur
14:29et ça,
14:30c'est un gros problème
14:31comme disait
14:31votre auditeur précédent
14:32au niveau des relations sociales.
14:34On n'a plus aucun lien social
14:36et le lien social,
14:37c'est de connaître ses collègues,
14:38de connaître l'entreprise,
14:40de s'intraîner
14:40la culture de l'entreprise
14:41et puis,
14:42j'allais dire,
14:43de sortir de chez soi.
14:44Si on est tout le temps
14:45enfermé chez soi
14:46et qu'on ne voit plus personne,
14:47ça pose aussi
14:48quelques problèmes,
14:49effectivement.
14:50Mais il est vrai
14:50que maintenant,
14:50on est dans une...
14:51On a basculé
14:52dans une civilisation
14:53d'efforts
14:54et de travail
14:55à tout prix
14:55à une civilisation
14:57du bien-être.
14:58Et donc,
14:58effectivement,
14:59on croit que le bien-être,
15:00c'est d'être tout seul
15:01chez soi,
15:02mais pas du tout,
15:02c'est très trompeur.
15:04Effectivement,
15:04aller au travail,
15:05rencontrer des gens,
15:07voir les gens
15:07en face à face,
15:08c'est quand même
15:09autre chose
15:10et c'est autrement
15:11plus épanouissant
15:12que d'être tout le temps
15:13chez soi,
15:14enfermé dans son petit intérieur.
15:16Dominique,
15:16est-ce que le paradoxe,
15:17il n'est pas là ?
15:17C'est vrai qu'on est beaucoup
15:18dans la société du bien-être,
15:19on a eu les 35 heures,
15:20on a eu les RTT,
15:21on a eu les activités,
15:22on a eu le télétravail
15:23et c'est vrai qu'on y a pris goût
15:24et que c'est très agréable
15:25d'être peut-être
15:25un peu moins focalisé
15:26en permanence
15:27sur son travail.
15:28Mais à côté de ça,
15:29la majorité de la population
15:31se plaint aussi
15:31d'avoir des salaires
15:32qui stagnent,
15:33qui n'augmentent pas,
15:34en tout cas qui augmentent
15:35moins que l'inflation.
15:37Et à l'arrivée,
15:38là, on nous dit
15:38« Ah oui,
15:38mais si je reste à la maison,
15:39je suis prêt à baisser mon salaire ».
15:40Ce n'est pas un signal
15:41très positif envoyé
15:42pour les gens
15:43qui aiment le travail.
15:44Mais clairement,
15:45le problème,
15:46il est là,
15:47c'est qu'effectivement,
15:48on utilise,
15:48j'allais dire,
15:50le fait qu'on nous ait
15:50appâtés avec beaucoup
15:51de bien-être,
15:52beaucoup d'épanouissement
15:53personnel,
15:54pour après dire
15:55« On ne vous augmente pas
15:56votre salaire »
15:57ou même « On peut
15:57vous le baisser ».
15:58Et ce qui arrive
16:00avec ce sondage
16:01pour les Britanniques
16:02est relativement inquiétant
16:03à mon sens
16:04sur,
16:05j'allais dire,
16:05une société
16:06où quelque part
16:07on nous exploite
16:08en nous donnant,
16:09j'allais dire,
16:09du pain et des jeux
16:10pratiquement,
16:11c'est ça.
16:11Alors,
16:11il y a un deuxième volet
16:12dans cette étude
16:13qui n'est pas
16:13concernant la baisse
16:14de salaire pure
16:16pour un télétravail total,
16:17mais qui est sur
16:18une baisse de salaire
16:19évidemment plus légère,
16:21mais qui ne permet pas
16:22d'être promue
16:23dans son entreprise,
16:24on va dire pour nuancer
16:24un tout petit peu.
16:25Mais là aussi,
16:26la majorité des Britanniques
16:27se disent plutôt favorables
16:28à une non-promotion,
16:29mais pour un confort
16:30de vie et de travail.
16:32Eh bien,
16:32je plains ceux
16:33qui votent pour ça.
16:35Il faudra le voir,
16:36j'allais dire à la langue,
16:37ils se rendront compte,
16:38ils se réveilleront peut-être
16:38un jour en se disant
16:40qu'ils se sont fait
16:41totalement avoir
16:42et exploiter quelque part.
16:44Donc c'est bien
16:44d'avoir de la qualité de vie,
16:46mais quelque part,
16:47ce n'est pas non plus
16:48une fin en soi.
16:50Et effectivement,
16:51il est important
16:51qu'on sorte de chez soi
16:52du télétravail,
16:53tout faire de façon
16:54dématérialisée,
16:56c'est absolument terrible.
16:57Vous savez,
16:58je suis avocat
16:58et il peut arriver
17:00quelquefois
17:01qu'on juge quelqu'un
17:01qui est en prison
17:02et par télé...
17:04C'est ça,
17:04j'allais dire,
17:05vous n'allez pas plaider
17:05en visioconférence quand même,
17:06si de temps en temps,
17:07ça arrive.
17:07Je me suis apprécie d'une chose,
17:10c'est que mon client
17:12prenait une peine
17:13beaucoup plus sévère
17:14quand il n'était pas
17:15face au juge,
17:16quand il était
17:17par écran interposé.
17:18Parce qu'il n'y a pas
17:19ce côté humain,
17:20il n'y a pas la personne
17:21de chair et de sang,
17:22si vous permettez l'expression,
17:23que vous avez en face de vous.
17:25Vous avez juste un écran
17:26avec quelqu'un
17:27et là,
17:28vous êtes plus enclin
17:29à donner une peine sévère.
17:30C'est terrible,
17:31mais c'est ainsi.
17:32Et puis l'avocat,
17:33au-delà des arguments
17:33qu'il développe,
17:34il ne peut pas développer
17:35son côté théâtral aussi.
17:36Si jamais je suis
17:39en visioconférence
17:40avec mon client
17:41et que le juge
17:42est de l'autre côté
17:43sur un écran,
17:44je ne peux pas capter
17:45un regard.
17:46Je ne peux pas faire,
17:47ce n'est pas des effets de manche,
17:49c'est plus que ça.
17:50C'est-à-dire que je dois
17:51capter l'attention,
17:52je dois émouvoir.
17:53Vous ne pouvez pas émouvoir
17:54par écran interposé.
17:55J'imagine que Maître Dupond-Moretti
17:56comme Glisse,
17:57Damien Béchaud,
17:57mon réalisateur,
17:58aurait été moins impressionnant
17:59sur un petit écran
18:00que dans la salle d'audience,
18:01Dominique.
18:02Oui, c'est clair.
18:03D'ailleurs, en petit écran,
18:06il est beaucoup moins impressionnant.
18:08Bon, il est monté sur scène aussi.
18:10Il est allé se mesurer
18:11au public,
18:12au théâtre,
18:12dans un one-man show.
18:14Dominique, c'est vrai
18:14que les avocats,
18:15on les imagine
18:16toujours au travail.
18:18J'imagine que vous ne comptez
18:19pas vos heures.
18:20Moi, j'ai l'image
18:20de l'avocat qui,
18:21chez lui,
18:22jusqu'à 4h du matin,
18:23va chercher dans
18:23les codes civils
18:24tout ce qu'il faut,
18:25les arguments qu'il faut.
18:26Donc, vous travaillez aussi
18:27beaucoup à la maison.
18:28C'est une vocation.
18:29C'est-à-dire,
18:29quand on fait,
18:30c'est un métier qu'on aime,
18:31on a du mal à décrocher.
18:32Vous voyez, là,
18:33je suis censé être en vacances
18:34et j'ai quand même
18:35des clients qui me contactent
18:37pour des urgences,
18:38par exemple.
18:39Donc, je sais faire
18:39la part des choses.
18:40Je sais me couper
18:41totalement du travail
18:42quand il le faut.
18:43Et puis, il y a des moments
18:44où, vous savez,
18:44quand vous avez quelqu'un
18:45qui dit qu'il a un souci,
18:48qu'il est en garde à vue,
18:49vous n'allez pas dire
18:49« Excusez-moi, je dors ».
18:51Donc, vous y allez.
18:52Est-ce qu'il y a aussi
18:52le plaisir du duel
18:54avec votre confrère
18:56et néanmoins,
18:57parfois,
18:59ennemis,
18:59entre guillemets,
19:00de l'autre côté ?
19:02Oui.
19:02Alors, après,
19:03vous savez,
19:04je ne veux pas dire
19:04que c'est du théâtre,
19:05mais on défend
19:06notre client le mieux
19:06qu'on peut,
19:07mais l'adversaire
19:08n'est pas un ennemi.
19:09C'est-à-dire que,
19:10concrètement,
19:11après,
19:11je retrouve mon contradicteur
19:14autour d'un café,
19:15on se quitte de bons amis,
19:16on l'est toujours,
19:17on est courtois entre nous,
19:18mais ce n'est pas la guerre.
19:19Ce n'est pas la guerre
19:21entre les avocats.
19:22Donc, il y a ce côté...
19:23Et ces moments sont propus,
19:24justement,
19:26quand on rencontre les confrères.
19:28Mais c'est important,
19:29c'est pour ça que c'est important.
19:30Je n'imagine pas un instant
19:31que je plaide depuis chez moi
19:33devant un écran
19:34et que mon confrère
19:34soit chez lui
19:35devant un écran.
19:38Vous savez,
19:38ça m'est arrivé
19:39pendant le Covid.
19:40C'est-à-dire que
19:40je ne pouvais pas me déplacer
19:42et j'ai plaidé par téléphone.
19:46Eh bien, c'est terrible
19:47parce que vous ne voyez pas,
19:48vous ne voyez personne,
19:49vous ne pouvez pas accrocher un regard,
19:50vous ne pouvez pas convaincre.
19:51J'avais l'impression
19:51de faire un rapport de police,
19:54pratiquement,
19:55et de ne pas pouvoir...
19:56Je ne voyais pas mon client,
19:57je ne voyais pas les juges.
19:58Il y avait un silence
19:59au bout du chiffre
20:00parce qu'on m'écoutait
20:00et je ne savais pas du tout
20:02où j'en étais.
20:02J'ai fait ma pire plaidoirie
20:04au téléphone.
20:05Bon, Dominique,
20:06je peux vous dire
20:06que vous avez été très bon
20:07en tout cas sur l'antenne de RTL,
20:08même à distance,
20:09même au téléphone.
20:10J'aurais été ravi
20:11de partager un moment avec vous
20:12physiquement dans le studio
20:14pour que nos regards s'échangent.
20:16Mais en tout cas,
20:16c'était très agréable aussi
20:17de dialoguer avec vous
20:18au 3210 sur l'antenne de RTL.
20:20Profitez des vacances quand même,
20:21pas trop de boulot.
20:22Merci, avec joie.
20:23Il faut recharger les batteries.
20:24Merci, Dominique.
20:25Didier et Corine,
20:26dans un instant,
20:27au 3210,
20:27les auditeurs ont la parole
20:28jusqu'à 14.
20:29Envoyez-nous vos messages
20:32sur l'application RTL
20:33ou appelez-nous
20:34au 3210.
20:3550 centimes la minute.
20:37Eric Silvestro,
20:38les auditeurs ont la parole
20:39sur RTL.
20:41Tous les jours,
20:42tout l'été,
20:42toute l'année,
20:43jusqu'à 14h,
20:44les auditeurs ont la parole.
20:45C'est votre rendez-vous
20:46de la mi-journée
20:47où on a plaisir
20:48à échanger avec vous.
20:49Nous évoquons cette étude
20:50de CV Genius
20:51en Angleterre,
20:53en Grande-Bretagne,
20:54où les Britanniques
20:55disent être prêts
20:55à baisser leur salaire
20:57à 51%
20:58s'ils peuvent faire
20:59du télétravail
21:00tout au long de la semaine.
21:02Ça vous fait réagir.
21:03Didier de Chartres
21:04est avec nous.
21:04Salut Didier.
21:05Bonjour Eric.
21:06Bonjour à tous.
21:07Écoutez,
21:08moi je suis pour le télétravail
21:10puisque moi j'ai un fils
21:11qui fait du télétravail
21:12le lundi
21:13et le vendredi.
21:14Et je tiens à dire
21:15qu'aujourd'hui,
21:17avec le système informatique,
21:18tout ça,
21:19il n'y a plus personne
21:20qui peut tricher
21:21sur le télétravail
21:22puisqu'ils sont connectés
21:23tous ensemble.
21:24Alors ça c'est vrai Didier,
21:25mais vous me dites
21:25ok, je suis favorable
21:26au télétravail,
21:27mais par contre pas
21:27à la baisse du salaire.
21:28Du coup,
21:29vous voulez gagner
21:30sur tous les tableaux ?
21:31Non, pas du tout
21:32parce que quand vous avez
21:33quelqu'un qui fait
21:33100 kilomètres
21:34pour aller travailler
21:35et 100 kilomètres
21:36pour entrer,
21:37il a un coût derrière
21:38que ce soit le gazuel,
21:39que ce soit l'essence,
21:40les frais du véhicule,
21:42etc.
21:42Et ça je trouve
21:43qu'on ne peut pas
21:44baisser le salaire.
21:46Déjà quand on va
21:46à notre Premier ministre
21:47qui va enlever déjà
21:48la vie de Pâques,
21:50la vie de Pâques,
21:51la sanction,
21:52puis peut-être aussi
21:53la cinquième semaine,
21:54je pense qu'il ne faut
21:55surtout pas donner
21:56l'idée
21:58à certains grands patrons,
22:00certaines grandes multinationales
22:02de faire ce genre de trucs.
22:04Moi je pense qu'aujourd'hui,
22:06toute personne qui travaille
22:07mérite salaire.
22:08Et je vais vous dire
22:09sincèrement,
22:09moi quand je vois mon fils,
22:10le matin,
22:11je le vois,
22:11il est à 7h30 au boulot,
22:13le soir à 21h,
22:14il est encore au boulot,
22:15au télétravail.
22:16Alors vous savez,
22:16quand on fait du travail
22:17comme ça,
22:18parce que mon fils
22:18travaille pour
22:19Secrets Défense,
22:20donc automatiquement,
22:21il a des responsabilités,
22:24donc il ne peut pas
22:24faire n'importe quoi.
22:26C'est pour ça que
22:26j'écoutais très bien
22:27l'avocat qui a très bien
22:29parlé tout à l'heure,
22:30et je dis qu'aujourd'hui,
22:32il a entièrement raison,
22:33il a entièrement raison.
22:35Par contre,
22:36il faut avoir une coupure,
22:38c'est-à-dire le lundi,
22:39le mardi,
22:39le mercredi,
22:40le jeudi,
22:41ils sont au bureau,
22:42comme ça,
22:43ils ont des relations,
22:44ils ont tout entre eux,
22:45ils voient les chefs,
22:45ils voient les directeurs,
22:46les patrons,
22:47et ça c'est très très très bien.
22:49Et moi je vous dis,
22:50quand on a l'esprit du travail,
22:52le télétravail,
22:53c'est extraordinaire.
22:53Didier,
22:54vous me parlez beaucoup
22:55de votre fils,
22:55et j'adore entendre ça
22:56dans la voix d'un papa,
22:58il s'appelle comment votre fils ?
22:59David.
23:00J'ai l'impression
23:00que vous êtes très très fier de lui.
23:02Ah oui,
23:03parce que je vais vous dire une chose,
23:04c'est une très grande personne.
23:08Là il vient d'avoir une mention
23:09pour devenir très haut
23:11dans la comptabilité,
23:12et je vais vous dire ça,
23:13moi je suis très très fier de lui.
23:14Bon lui il ne fait pas
23:15de télétransat,
23:15en plus il bosse dans le domaine
23:16de la défense,
23:17et que secret défense
23:18c'est important.
23:19Ah ben c'est plus qu'important,
23:21oui,
23:22et puis je peux vous dire,
23:23je n'ai pas le droit
23:24de dire quoi que ce soit,
23:25je vous le dis tout de suite.
23:25Non, non, surtout pas.
23:27Et c'est pour ça qu'Eric,
23:29vous voyez,
23:29je dis bien que le télétravail
23:31s'est approprié
23:32à certaines grosses entreprises,
23:34et ça c'est très très très bien.
23:36Allez-y, allez-y.
23:38Oui,
23:38parce que je dis
23:40qu'aujourd'hui,
23:42ils peuvent être surveillés
23:43à tout moment,
23:44il y a un contact
23:45à tout moment,
23:46donc là il n'y a pas de problème,
23:48moi je peux vous dire
23:49que je connais des entreprises,
23:50il y avait du télétravail,
23:51qui n'étaient pas connectées,
23:52les patrons les ont foutus
23:54dehors de chez eux.
23:55De toute façon,
23:56Didier,
23:56on ne va pas se mentir,
23:57la meilleure formule,
23:58tout le monde la connaît,
23:59c'est un compromis.
24:00Ben bien sûr,
24:01mais bien sûr,
24:02mais vous savez,
24:03je vais vous dire une chose Eric,
24:04c'est qu'aujourd'hui,
24:06vous avez des grands patrons
24:07qui louaient des bureaux,
24:09qui ne louent plus,
24:10puisqu'ils font du télétravail,
24:12donc ils n'ont que
24:12des salles de réunion maintenant.
24:14Terminé,
24:14les bureaux,
24:15ils ont été supprimés,
24:16ce qui veut dire,
24:16ça leur coûte beaucoup moins cher
24:18que ça soit dans les frais
24:19d'être récité dans tout ce que vous voulez.
24:21Vous voyez ce que je veux dire ?
24:21Mais même dans les grandes sociétés,
24:23vous avez les flex bureaux,
24:24comme on dit,
24:25où il n'y a plus de bureau attitré,
24:26fixe,
24:27où vous installez vos affaires,
24:28votre petite photo de famille,
24:29votre petite trousse,
24:30votre petit truc,
24:31c'est fini ça ?
24:32Bien sûr,
24:33bien sûr,
24:34mais dans un sens,
24:35ce n'est pas plus mal,
24:36ce n'est pas plus mal.
24:37Et puis moi,
24:38je dis qu'aujourd'hui,
24:39le travail,
24:39il faut qu'il évolue,
24:41il faut évoluer dans le travail,
24:42dans tous les métiers,
24:44dans tous les métiers.
24:46Moi,
24:46je peux vous dire,
24:47je dirige une grande maison,
24:48à Paris,
24:49je vais vous dire sincèrement,
24:51j'étais pour évoluer dans tout,
24:53dans tout.
24:54Et c'est super bien,
24:55parce qu'on allège le coût du travail,
24:57c'est-à-dire,
24:58on allège le coût du travail,
24:59et on est beaucoup moins fatigué.
25:02C'est pour ça,
25:02et puis quand on a l'esprit d'équipe,
25:05alors là,
25:05je peux vous assurer,
25:06c'est extraordinaire.
25:07Alors,
25:07je me fais un peu l'avocat du diable,
25:08on était tout à l'heure avec Dominique,
25:09il aurait fait ça beaucoup mieux que moi,
25:11en tant qu'avocat,
25:11mais le souci quand même du télétravail,
25:13et c'est pour ça qu'il ne faut pas
25:14qu'il soit intégral,
25:15et surtout pas avec une baisse de salaire,
25:17c'est que le côté social,
25:19il est quand même un petit peu bousculé.
25:20Et on est dans une société déjà,
25:22ultra individualiste,
25:24on est connecté en permanence
25:26sur nos téléphones,
25:26les gens,
25:27vous allez au restaurant,
25:28vous avez l'impression qu'ils ne se parlent même plus
25:29en train de manger,
25:30ils prennent des photos de leurs plats,
25:31si vous êtes uniquement à la maison,
25:33tout seul devant votre ordinateur,
25:34même si vous travaillez toute la journée,
25:36voire même plus que les heures qu'il faudrait,
25:38le côté sociabilisation,
25:39il ne faut pas le perdre,
25:40surtout en France,
25:40on est quand même des latins.
25:43Bien sûr,
25:43mais vous savez,
25:44je vais vous dire une chose,
25:45on l'a voulu,
25:47tout ce genre de trucs,
25:48il faut bien se le dire,
25:49on l'a voulu,
25:50parce que moi je dis aujourd'hui,
25:51vous voyez,
25:52quand on va rentrer dans un grand magasin,
25:53ou dans un magasin,
25:54on dit bonjour,
25:55tout le monde s'en tourne,
25:56mais personne ne dit bonjour,
25:58vous voyez,
25:58donc on a évolué dans tous les sens,
26:00que ce soit les personnes âgées,
26:01les jeunes ou les moins jeunes,
26:03peu à peu,
26:04mais on a tout évolué,
26:05même dans le côté du travail,
26:07c'est exactement pareil,
26:09exactement pareil,
26:10c'est ça qu'on n'arrive pas à comprendre aujourd'hui,
26:13mais moi je sais que personnellement,
26:15l'évolution du travail,
26:16vous savez,
26:16moi j'ai presque 70 ans,
26:18et j'ai commencé,
26:19j'avais l'âge de 13 ans et demi,
26:20et je peux vous dire que le travail,
26:22je l'ai vu évoluer au maximum.
26:24Vous faisiez quoi Didier ?
26:26Alors,
26:27aujourd'hui j'ai une entreprise de traiteurs,
26:30et je vous dis,
26:32Vous travaillez encore ?
26:33Ah oui,
26:33parce que moi je n'aime pas la retraite,
26:36vous savez,
26:36Mais attendez,
26:37vous me dites tout à l'heure,
26:37il ne faut pas donner d'idées au gouvernement,
26:39à François Béroux,
26:39qu'il enlève la cinquième semaine et tout,
26:41et vous me dites,
26:41à 70 ans je travaille encore,
26:43il va nous coller la retraite à 70 ans,
26:45s'il vous écoute.
26:46Oui,
26:46mais vous savez,
26:47je vais vous dire une chose Eric,
26:48moi je suis d'une famille de 14 enfants,
26:51Chez nous on travaille encore,
26:52à presque 70 ans on travaille encore.
26:55Nous on est des gens de la campagne,
26:57on a toujours été habitués à travailler,
26:59j'ai commencé à travailler à 13 ans et demi,
27:01et je peux vous assurer,
27:02je ne me suis jamais arrêté pour une maladie,
27:04ni un chômage,
27:04ni rien du tout.
27:06Et je peux vous assurer qu'aujourd'hui,
27:07je fais encore des exceptions,
27:09je fais encore plein de choses,
27:10et je peux vous dire que,
27:11d'ailleurs quand je viens chez vous,
27:13on fait un petit buffet de dessert et tout,
27:16quand je viens voir Eric Brunet,
27:18tous les amis qui sont là-bas,
27:21que j'aime beaucoup,
27:22chez vous,
27:23vous êtes une petite famille qui est adorable,
27:25il faut dire la vérité,
27:26et je vais vous dire sincèrement,
27:27je travaille encore,
27:28pourquoi ?
27:29Parce que,
27:29chez moi,
27:31je vais être pendant deux jours,
27:32c'est très bien,
27:33c'est comme le télétravail,
27:34je vais être pendant deux jours,
27:35trois jours chez moi,
27:36le quatrième jour,
27:36il faut que je me bords,
27:37parce que je m'ennuie,
27:37vous voyez ce que je veux dire.
27:38Didier,
27:39je vous lance un défi,
27:40je suis au manette,
27:43j'ai la chance d'être au manette d'RTL midi jusqu'à vendredi,
27:46et moi,
27:46je n'ai pas encore vu l'ombre,
27:48d'une tarte à la framboise de Didier,
27:49qui paraît maintenant reconnue dans tout RTL.
27:53Ah ça c'était vrai,
27:54c'est une tarte que j'ai inventée,
27:56et sans pâte,
27:57c'est-à-dire qu'il n'y a pas de farine,
27:59il n'y a pas de sucre,
28:00il n'y a du sucre,
28:01pardon,
28:02pas de farine,
28:02pas de beurre,
28:03pas de gluten,
28:04pas de tout ça.
28:04Attends,
28:04je vois toute l'équipe de techniciens
28:06derrière la ville dans le sud,
28:07ils sont tous là,
28:07avec la langue qui sort,
28:09ça dégoïne des partout,
28:10ils ont tous eu la chance de la goûter,
28:11et pas moi Didier.
28:13Écoute Eric,
28:14puisque vous arrêtez vendredi,
28:15comme vendredi je suis sur Paris,
28:17je viendrai dans le studio pour vous.
28:19C'est pas formidable ça,
28:21ça c'est pas extraordinaire les auditeurs d'RTL ?
28:22Ça c'est bien négocié Eric,
28:23bravo.
28:24Je le dis pas à mon épouse,
28:26sinon elle va pas vouloir que je la mange,
28:27la tarte à la framboise,
28:28elle va me dire non,
28:28non, non, non,
28:28interdit.
28:30Je peux vous assurer que ça soit la régie,
28:32que ça soit tout ça,
28:33vous êtes des gens adorables.
28:34Je vous le dis tout de suite,
28:35et c'est pour ça que je viens,
28:37et je peux vous dire que j'adore l'RTL,
28:40comme bien entendu,
28:40j'ai eu l'occasion de parler au micro avec vous,
28:42et tout le système,
28:44et je peux vous dire que vous êtes une maison formidable.
28:47Didier,
28:47si la tarte à la framboise me permet d'avoir la même pêche que vous à 70 ans,
28:51j'en mange tous les jours.
28:52Ah ben y'a pas de problème,
28:53vous allez voir.
28:53Merci beaucoup Didier en tout cas,
28:56et nos amitiés à votre fils alors David,
28:58et qui travaillent bien,
28:59et qui nous défendent bien.
29:00Corinne est également avec nous.
29:04Bonjour Corinne.
29:05Bonjour.
29:06Vous aimez la tarte à la framboise Corinne ?
29:08Ah bien sûr.
29:08Bon il faut nous rendre visite vendredi,
29:09alors si vous voulez en manger un morceau.
29:11Non, là je suis en Bretagne,
29:12je pourrais pas.
29:12Vous avez bien raison de profiter.
29:14Dites-moi tout,
29:15le télétravail,
29:16baisser son salaire pour rester à la maison,
29:17ça vous parle ou pas ?
29:18Non, oui, oui,
29:20mais moi c'est hors de question de baisser mon salaire,
29:22j'estime déjà que l'employeur,
29:25il va gagner de l'argent sur nous,
29:27dans la mesure où il n'aura plus de bureau,
29:28il n'a pas le chauffage à payer,
29:30pas l'électricité,
29:31ça c'est un premier point,
29:32donc en fait il a des charges en moins,
29:35vis-à-vis des locaux,
29:37et deuxièmement,
29:38le télétravail,
29:40oui,
29:40moi j'en fais un petit peu,
29:42mais modérément,
29:44parfois il est imposé,
29:45et on ne se préoccupe pas de savoir si,
29:48par exemple,
29:48nous on a des assistantes chez nous,
29:49qui travaillent dans leur salon,
29:50sur la table des salons,
29:51et qui ont des problèmes de dos,
29:52parce qu'ils n'ont même pas un bureau chez eux,
29:54parce qu'ils n'ont pas les moyens,
29:55d'avoir une pièce particulière,
29:57pour faire un bureau,
29:58c'est comme,
29:59il y a un de vos auditeurs,
30:00qui disait que c'était un problème de riches,
30:01oui,
30:02voire même de très riches,
30:03parce que quand on voit le prix du mètre carré,
30:05en région parisienne,
30:06qui a les moyens d'avoir un bureau,
30:08en plus de sa petite famille ?
30:10Donc,
30:11dans quelles conditions,
30:12télétravail dans quelles conditions,
30:14dans quelles conditions,
30:14le télétravail,
30:15et en plus,
30:16il faut qu'on accepte une diminution de salaire,
30:18mais ça veut dire,
30:18qu'on va encore habiter encore plus loin,
30:20par rapport au bureau.
30:21Alors là,
30:21c'est un peu l'inverse en fait,
30:23c'est pas les entreprises,
30:25qui proposent aux salariés,
30:26de télétravail toute la semaine,
30:27contre une baisse de salaire,
30:28ce sont les salariés,
30:30qui demandent presque,
30:31à rester à la maison,
30:32et qui sont prêts à diminuer leur salaire.
30:34Et payer de 49% de baisse de salaire ?
30:37On va où là ?
30:38Ils sont payés,
30:39ils doivent être payés 10 fois plus que nous,
30:41c'est pas possible.
30:41C'est pas 49% de baisse,
30:42c'est 51%.
30:43Vous avez dit qu'ils étaient prêts à 51%,
30:44ça veut dire qu'ils acceptent une baisse de 49%.
30:46Non, ils sont 51% à dire,
30:49nous on est favorables à l'idée de baisser notre salaire
30:51si on reste à la maison.
30:52Donc 49%,
30:52ça me semble un peu exagéré.
30:54Déjà,
30:54tout le monde ne peut pas faire de télétravail,
30:56donc on va encore avoir des disparités
30:58entre les personnes d'une même entreprise,
31:01et comment on accueille les nouveaux,
31:03dans la mesure où on ne les verra jamais,
31:06dans une entreprise ?
31:06Comment vous faites la cohésion d'un groupe ?
31:09L'esprit d'entreprise,
31:10comment vous l'entretenez,
31:11si tout le monde travaille tout le temps à distance ?
31:15Moi j'ai la chance de faire un peu de formation,
31:16quand il y a eu le Covid,
31:17on faisait des formations à distance,
31:19je peux vous dire que le message n'est pas du tout le même,
31:21il y a toute une communication,
31:23comment dire,
31:25non orale,
31:26qui disparaît.
31:28Comment vous faites les cohésions ?
31:29Tout le monde peut donner l'impression que tout va bien
31:32en étant dans un écran,
31:33et puis en fin de compte,
31:35ce n'est pas du tout le cas.
31:36Est-ce que le naturel de toute façon ne revient pas ?
31:37Il y a eu un emballement post-Covid pour le télétravail,
31:39ce qui était logique.
31:40Il y a des entreprises qui reviennent en arrière.
31:41Et voilà,
31:42il y a beaucoup d'entreprises qui reviennent en arrière,
31:43bien sûr.
31:44Alors c'est vrai que c'est un confort de vie.
31:47Moi je le reconnais,
31:48j'ai des enfants,
31:49c'est bien d'être là le matin pour leur petit déjeuner,
31:52c'est bien d'être là quand ils rentrent de l'école,
31:54mais je veux dire,
31:56il y a des avantages,
31:57mais je veux dire,
31:57il y a aussi beaucoup d'inconvénients.
31:58Moi je ne comprends pas comment on peut
32:01accepter de travailler tout le temps à distance,
32:03sauf si le métier est si prête.
32:05Mais tous les métiers ne peuvent pas s'y prêter,
32:07ce n'est pas possible.
32:07Alors peut-être que c'est qu'une branche de la population,
32:09mais surtout le symbole,
32:10c'est cette baisse de salaire.
32:11Moi c'est vrai que quand j'entends baisse de salaire,
32:13je tille tout de suite.
32:16Évidemment.
32:17Déjà qu'on n'a pas des salaires suffisants
32:19pour se permettre d'avoir un logement décent.
32:21En plus,
32:21il faudrait qu'on crée un bureau chez nous.
32:23Mais comment on fait ?
32:24On va où là ?
32:26Et le patron en plus,
32:26de toute façon,
32:27il va être gagnant
32:28puisqu'il n'aura pas les locaux à payer,
32:29il n'aura pas le chauffage.
32:31Moi j'ai fait du travail depuis deux ans,
32:34je peux vous dire,
32:34ma facture de chauffage,
32:35elle a augmenté.
32:35Simplement parce que je suis à la maison
32:38quatre jours par semaine.
32:40Après vous avez peut-être gagné sur le transport,
32:42sur l'essence,
32:43sur tout ça.
32:44Oui,
32:45mais bon,
32:45ça fait partie de la vie.
32:47Je veux dire,
32:48moi je prends les transports en commun,
32:50c'est vrai que du coup,
32:51on n'a peut-être pas besoin
32:51de prendre son passe de navire,
32:53mais il faut,
32:55enfin moi je ne comprends pas.
32:56Qu'on accepte une baisse de salaire,
32:57on devrait même être augmenté plus
32:58quand on a des contraintes supplémentaires.
33:00Ce n'est pas forcément,
33:02ça peut être un confort dans la vie de tous les jours
33:05que d'être à la maison et de travailler,
33:07parce qu'il ne faut pas oublier qu'on travaille,
33:08ce n'est pas la télé qu'on peut dire
33:10certains patrons,
33:11certains responsables,
33:13mais moi je ne comprends pas
33:17qu'on accepte une baisse de salaire,
33:19simplement parce qu'on nous autorise
33:21à rester chez nous
33:22et avec beaucoup plus de surveillance
33:23et beaucoup plus de problèmes
33:24que quand on est au bureau.
33:25La défense de Corinne pour les salaires,
33:27c'est dit,
33:27c'est entendu sur l'antenne de RTL
33:29dans les auditeurs à la parole.
33:30Merci Corinne,
33:31on vous souhaite une belle fin d'été
33:32et au plaisir de vous entendre à nouveau
33:34évidemment sur l'antenne de RTL.
33:3613h40,
33:36on marque une courte pause
33:37et on va parler l'hystéria
33:39avec ses 21 nouveaux cas
33:40de contamination,
33:41deux décès
33:41après la consommation
33:44de fromage
33:45infecté par la bactérie l'hystéria
33:47d'une entreprise,
33:48d'une fromagerie de la Creuse.
33:49Ça fait réagir Hugo,
33:50David et Franck sur le 3210.
33:53Jusqu'à 14h,
33:54les auditeurs ont la parole
33:55sur RTL.
33:57Avec Eric Silvestro.
33:59RTL.
34:00Les auditeurs ont la parole
34:01avec Eric Silvestro.
34:03Nous sommes ensemble,
34:04comme tous les jours,
34:05jusqu'à 14h après le télétravail
34:07et la baisse de salaire éventuelle
34:08pour rester à la maison.
34:09On va parler d'un sujet
34:10malheureusement moins léger
34:12avec ces nouveaux cas
34:13de l'hystériose 21K
34:15détecté par les autorités sanitaires
34:17dont deux décès
34:17après la consommation
34:19de 40 lots de fromage
34:20de la fromagerie
34:21Chave Grand
34:21dans la Creuse.
34:22Franck,
34:23premier intervenant
34:24infirmier de Nice.
34:25Salut Franck.
34:25Salut Eric,
34:27bonjour les auditeurs
34:28et les auditrices.
34:28Un habitué
34:29des auditeurs
34:29ont la parole Franck.
34:31Un habitué de RTL
34:32depuis 48 ans.
34:33Donc c'est grave docteur ?
34:34Non, pas du tout.
34:35Au contraire.
34:35C'est le meilleur
34:36des médicaments Franck.
34:37C'est le meilleur virus.
34:38Ça vous inquiète
34:39ces nouveaux cas
34:40de l'hystéria ?
34:42Évidemment,
34:43on a eu la viande
34:44qui a été contaminée,
34:45qui a provoqué des décès.
34:46Là, maintenant,
34:47on a le fromage.
34:47Je pense qu'il y a vraiment
34:48une faille
34:49dans la chaîne du froid.
34:50Il y a un problème
34:51quelque part
34:52du producteur
34:53au consommateur.
34:54Moi, j'avoue que
34:55c'est pour ça
34:57que je n'en achète plus
34:58au supermarché,
34:58que je préfère
34:59faire profiter
35:00et faire travailler
35:01mon petit producteur
35:02dans l'arrière-pays
35:03niçois
35:03et qui fait
35:05des très bons
35:05fromages de chèvre.
35:06Et jusqu'à maintenant,
35:07je n'ai pas été malade,
35:08bien au contraire.
35:09Là, il y a
35:09soit le supermarché
35:10qui ne respecte pas
35:11la chaîne du froid
35:12ou alors c'est le transporteur
35:14ou alors c'est directement
35:15là où le fromage
35:16est conçu,
35:18est fabriqué.
35:18Alors, tout reste
35:19évidemment à confirmer.
35:20Là, on serait plutôt
35:21sur un problème
35:21de chaîne de production
35:23au niveau de la fromagerie.
35:25Chave Grand
35:25qui a évidemment
35:26présenté ses excuses
35:27très rapidement
35:28et qui maintient
35:29qu'elle a changé
35:30sa ligne de production,
35:31qu'elle a multiplié
35:32les contrôles.
35:33Malheureusement,
35:34elle avait déjà été alertée
35:35un rappel au mois de juin.
35:37Là, il y a des cas
35:37plus sérieux
35:38avec des décès en plus.
35:40Forcément,
35:40ça nous alerte.
35:41Après, on ne va pas opposer
35:42les industriels
35:43et les petits producteurs
35:45parce que le pays
35:46a sans doute besoin des deux
35:47et tout le monde
35:48ne peut pas se parler
35:49non plus peut-être
35:49d'aller chez le petit producteur
35:50dans l'arrière-pays.
35:51Mais voilà,
35:52vous vous dites
35:53qu'il faut faire très attention
35:54et notamment,
35:55normalement,
35:55dans ces grandes chaînes
35:57de production,
35:58les contrôles et les machines
35:59sont bien plus importantes
36:01encore que chez le petit producteur.
36:02Mais Eric, non.
36:03Pour moi,
36:04c'est aussi bien un petit
36:04qu'un gros producteur.
36:06L'hygiène,
36:07la qualité,
36:07elle est importante
36:08aussi bien qu'on produit
36:095 000 fromages par jour
36:11ou mon petit producteur du coin
36:13qui fait peut-être
36:14une cinquantaine
36:15de fromages de chèvre
36:16et qui va vendre ça
36:17le samedi-dimanche
36:18au marché de Libération
36:19à Nice.
36:20Moi, je pense que là,
36:21le lavage des mains,
36:22c'est comme moi à l'hôpital
36:23ou dans les différentes
36:24professions paramédicales.
36:26Oh ben non,
36:26chez nous,
36:26le lavage des mains,
36:27il n'est pas si important.
36:28Alors que je vais faire
36:29une prise de sang,
36:30je vais faire un soin
36:30ou je vais faire
36:31un petit trélèvement.
36:32On va dire,
36:32oh ben c'est un petit détail,
36:34je ne vais pas me laver les mains.
36:35Là, pour moi,
36:37il y a un problème
36:38qui vient.
36:39Oui, mais l'image qu'on a,
36:40Franck,
36:40c'est plutôt dans ces grandes
36:41entreprises,
36:42ces grandes usines,
36:43tout le monde en blouse blanche,
36:44les charlottes,
36:45les gants,
36:45alors que dans l'esprit,
36:47peut-être chez les petits
36:48producteurs en montagne
36:49ou je ne sais où.
36:51D'ailleurs,
36:51il y en a même
36:51qui n'ont plus le droit
36:52de produire
36:52parce que justement,
36:54ces conditions d'hygiène
36:55ne répondent plus aux normes
36:56aujourd'hui
36:56alors que leurs fromages
36:56sont excellents.
36:58En tout cas,
36:58avec eux,
36:59on n'est pas malade.
36:59Moi, je ne le suis pas.
37:01Qu'est-ce qui vous inquiète le plus ?
37:02Moi, j'avoue que le fait
37:08ou le chèvre
37:09ou le crémeux
37:10de telle lot,
37:11de telle date,
37:12là, c'est sur 40 lots différents,
37:13une multitude de fromages
37:15sur peut-être des produits
37:16transformés aussi,
37:17des pizzas ou autres.
37:18On a l'impression
37:18que ça touche tout, quoi.
37:20Ah oui,
37:20il y a une faille
37:22dans toute la chaîne
37:23du début à la fin
37:25et là,
37:26il faut réellement
37:26enquêter
37:27pour voir la cause
37:28mais
37:28j'avoue que je ne sais plus.
37:32Est-ce que d'une manière générale,
37:34Franck,
37:34que ce soit pour le fromage
37:35ou pour autre chose,
37:36est-ce que vous êtes
37:37très attentif
37:38au rappel,
37:39au lot ?
37:39Est-ce que vous vérifiez ?
37:40Est-ce que vous nettoyez
37:41régulièrement le frigo ?
37:43Je le fais
37:44les deux fois l'an
37:45avant l'été
37:45et avant l'hiver.
37:46Je ne le fais pas
37:47tous les jours
37:47mon réfrigérateur
37:48mais en tout cas,
37:49j'ai des boîtes,
37:50on ne va pas dire la marque
37:51en plastique
37:51avec un couvert régulmétique
37:52où on fait attention
37:53et je ne vais pas mettre
37:54la date dessus,
37:55c'est sûr,
37:55mais je fais attention
37:56que ce que j'ai ouvert,
37:57je le consomme assez rapidement.
37:59Je ne vais pas le laisser
37:59dans mon réfrigérateur
38:00durant des jours et des jours.
38:03Donc,
38:03il n'y a pas de psychose
38:08que je ne fais plus trop
38:08appel au supermarché.
38:10Je préfère faire appel
38:11à mon petit producteur
38:12qui, j'ai l'impression,
38:13quand je vais sur place,
38:14il respecte bien l'hygiène
38:16plus que peut-être
38:18les grandes industries.
38:20Franck,
38:21à Nice,
38:21vous crevez de chaud
38:22comme partout ?
38:23Comme partout,
38:24mais bon là...
38:25Vous allez vous baigner ?
38:26Vous avez une chance
38:27de vous baigner ou pas ?
38:28Alors là,
38:28je suis en pause déjeuner,
38:29c'est pour ça que j'ai pris
38:30le temps de vous appeler
38:31mais sinon,
38:32il y a la clé au boulot
38:33et après,
38:34le soir,
38:35même si c'est 25 degrés
38:36avec un appartement
38:37qui est traversant,
38:38on fait un petit courant d'air
38:39et ça va,
38:40j'arrive à dormir,
38:40pas besoin de clim.
38:41Bon,
38:42bien organisé Franck.
38:43Merci beaucoup en tout cas.
38:44Très belle journée à vous.
38:45Très belle journée à vous.
38:46Merci beaucoup.
38:47Hugo également est avec nous.
38:48Bonjour Hugo.
38:51Est-ce que vous nous entendez Hugo ?
38:53Oui, allo.
38:54Oui, bonjour.
38:55Bonjour à vous Hugo.
38:56Vous me dites,
38:57je travaille dans la finance.
38:58Alors moi,
38:58ça m'inquiète,
38:59les règles d'hygiène.
38:59Expliquez-moi.
39:01Alors,
39:02je travaille dans la finance
39:03et je suis assurance,
39:05assurance.
39:06donc rien à voir
39:08avec l'agroalimentaire.
39:11Mais à ma grande surprise,
39:12ce matin,
39:13en regardant les informations
39:15que je fais tous les matins
39:16avant d'aller travailler,
39:18j'étais très surpris,
39:21très surpris
39:21d'apprendre ça.
39:26Alors,
39:26on n'est pas à l'abri
39:27d'un incident,
39:27attention,
39:28ou d'un accident,
39:29malheureusement,
39:29mais je ne comprends pas
39:32qu'en 2025,
39:33avec les normes
39:34de sécurité,
39:36les normes
39:36HACCP,
39:38les normes
39:38de contrôle,
39:39les normes de ceci,
39:40les normes de cela,
39:41enfin bref,
39:42il y a tellement de normes
39:43qu'on ne sait même plus
39:44s'en sortir.
39:45Moi,
39:45j'ai des amis
39:46qui sont commerçants,
39:47qui sont restaurateurs,
39:49qui sont,
39:51enfin,
39:51tout ce qui est
39:51dans l'environnement
39:54alimentaire,
39:55voire agroalimentaire,
39:55ils sont surchargés
39:59de contrôles,
40:01etc.,
40:01etc.,
40:02et je me demande
40:03pourquoi,
40:04pourquoi une grosse
40:05entreprise
40:05qui livre
40:06des grandes surfaces
40:08ait pu passer
40:10à travers,
40:11malgré ces surcontrôles.
40:13Donc,
40:14ça me fait très peur.
40:15Alors,
40:15est-ce qu'il y a
40:16une erreur humaine ?
40:18Alors,
40:18est-ce qu'il y a,
40:19bien sûr,
40:21j'en disconviens pas,
40:22un petit problème,
40:24parce que sur
40:24mille exemples,
40:25bien sûr,
40:26une personne,
40:27enfin,
40:27un exemple,
40:28enfin,
40:29un cas peut passer
40:30à travers,
40:31j'entends bien,
40:32j'entends bien,
40:32mais on est tellement
40:33contrôlés,
40:35surcontrôlés,
40:36enfin,
40:36ils sont tellement,
40:37pas moi,
40:38moi,
40:38dans l'assurance,
40:38on peut toujours
40:39venir me voir,
40:40il n'y aura pas de problème
40:42de l'hystéria,
40:43ça,
40:43c'est clair,
40:44mais je n'arrive
40:45pas à comprendre
40:46avec toutes ces institutions
40:48qui contrôlent
40:49et qui recontrôlent
40:50et qui recontrôlent
40:52à l'arrivée,
40:53pendant la production,
40:55à la sortie,
40:56etc.,
40:57etc.,
40:57avec les DLC,
40:58les règles de HACCP.
41:00Vous avez des limites
41:00de consommation
41:01et tout ça,
41:02oui.
41:03Oui,
41:03oui,
41:03oui,
41:03oui,
41:04on est en...
41:06donc,
41:07je ne comprends pas.
41:09Est-ce que ça influe
41:10sur votre comportement,
41:11Hugo ?
41:11Est-ce que, du coup,
41:12vous achetez moins de fromage
41:13en gras de surface ?
41:14Est-ce que ça vous fait peur ?
41:15Est-ce que vous changez
41:15votre manière de consommer,
41:17de vous alimenter ?
41:18Depuis ce matin,
41:19oui,
41:20c'est clair.
41:20Je n'achèterai plus de fromage,
41:21ça,
41:22c'est clair.
41:22Jusqu'à ce que tout soit clair
41:24ou plus jamais,
41:26entre guillemets ?
41:27Je dirais plus jamais
41:29parce que je...
41:30À qui faire confiance ?
41:32Au service de l'État
41:33qui font un excellent travail.
41:34Attention,
41:35je ne tire pas sur l'ambulance,
41:36mais que dire,
41:42que faire ?
41:43Malheureusement,
41:44il y a eu un décès,
41:45je crois,
41:45ou deux décès,
41:46je ne sais plus,
41:47deux décès à mon grand drame,
41:49à mon grand drame
41:49et j'en suis vraiment navré,
41:51mais malgré ces sur-contrôle,
41:54et quand je dis sur-contrôle
41:55parce que j'ai beaucoup d'amis
41:56dans la limiterre,
41:59je me répète,
42:00mais qui sont contrôlés H24,
42:02H24,
42:03les DLC,
42:04les contrôles,
42:05les prises de température,
42:08les ceci,
42:09les cela,
42:10et malgré tout,
42:11on arrive à passer à travers.
42:12Donc,
42:13de ce fait,
42:14je me fais à Rackyri
42:16et je ne mangerai plus de fromage.
42:18Je l'entends, Hugo,
42:19et prenez soin de vous,
42:20évidemment.
42:21Cette peur,
42:21on commence à la sentir
42:22de plus en plus.
42:24David,
42:24il va exprimer ça aussi
42:25un petit peu sur le 30.
42:26Bonjour, David.
42:27Bonjour, Eric.
42:28Bonjour, tout le monde.
42:29Vous commencez à avoir peur, en fait.
42:31Oui, je commence à avoir peur
42:32parce que je me dis
42:33qu'il y a de plus en plus
42:34de scandales sanitaires.
42:35Moi aussi,
42:35comme les auditeurs précédents,
42:37j'ai la chance de vivre
42:38en Bourgogne,
42:39dans une petite ville
42:40avec des producteurs locaux.
42:41Donc,
42:41j'essaye de privilégier.
42:43Voilà,
42:43ils font des super fromages
42:44de chèvre,
42:44des super tomes.
42:45Mais on ne peut pas
42:46toujours le faire
42:47dans tous les cas.
42:47Si j'ai envie de me faire
42:48une tartiflette,
42:49par exemple,
42:49je suis à 400 kilomètres
42:50de la Savoie,
42:50ce n'est pas pratique,
42:51ou d'aller me manger
42:52un camembert.
42:52Donc,
42:52vous prenez un rembouchon
42:53dans le supermarché ?
42:55Évidemment que je vais au supermarché
42:56parce que parfois,
42:56je n'ai pas le choix.
43:06est mort parfois en mangeant,
43:07mais en 2025,
43:08ça ne devrait plus être le cas.
43:09Je pense aux parents
43:10de la petite Élise
43:11à Saint-Quentin.
43:12Alors,
43:12ce n'était pas par rapport
43:14au fromage,
43:14ce n'était pas par rapport
43:14à la viande,
43:15mais pour toute leur vie,
43:16leur vie,
43:17elle est brisée
43:17juste parce que leur fille
43:18a mangé un barbecue.
43:19C'est terrible.
43:20Ça fait vraiment très,
43:21très peur.
43:22Et c'est vrai que je suis
43:23sur les réseaux sociaux,
43:24sur Twitter,
43:25par exemple,
43:25il y a un compte
43:26qui s'appelle
43:26Rappel Produits
43:27et c'est le gouvernement
43:28qui met tous les rappels
43:29de produits
43:30et j'essaye de suivre ça
43:31régulièrement.
43:31Mais en fait,
43:32on ne se rend pas compte
43:33que c'est quotidien
43:34et plusieurs fois par jour.
43:35Je regardais le compte
43:36juste avant d'intervenir.
43:37Rien qu'hier,
43:38avant-hier,
43:38il y avait 10, 15, 20 produits
43:40qui étaient rappelés
43:41parce qu'ils étaient non conformes,
43:42peut-être présence de bactéries
43:43ou des choses comme ça.
43:44Et c'est vrai que moi,
43:45ça m'inquiète de plus en plus
43:46parce que je me dis
43:46que la vie peut basculer
43:48du jour au lendemain
43:48juste parce qu'on a mangé
43:49quelque chose.
43:50Et à l'heure
43:51de l'intelligence artificielle,
43:52des technologies actuelles,
43:54on aimerait que ça n'arrive plus.
43:55Ça paraît quand même
43:56complètement dingue.
43:56Un discours de vigilance
43:58et de prudence
43:58qu'on entend
43:59et qui s'entend
44:00grâce à David
44:00sur l'antenne de RTL
44:02au 30 de 10.
44:03Merci beaucoup David.
44:03On vous souhaite
44:04une bonne fin d'été,
44:05un beau mois d'août.
44:06On va marquer une courte pause
44:07nous dans les auditeurs
44:07en la parole
44:08et on va parler du match de soir.
44:09Le Paris Saint-Germain,
44:10roi d'Europe
44:11avec la Ligue des champions
44:12qui veut un cinquième trophée
44:13la Supercoupe.
44:15Ce sera face à Tottenham.
44:16Contactez-nous gratuitement
44:18via l'appli RTL
44:19ou au 30 de 10.
44:2050 centimes la minute.
44:21Et on termine
44:28ces auditeurs
44:28ont la parole
44:29jusqu'à 14h
44:30avec le foot
44:30et le premier match officiel
44:31du Paris Saint-Germain
44:32ce soir.
44:33Champion d'Europe,
44:34vainqueur du championnat de France,
44:35vainqueur de la Coupe de France,
44:36vainqueur du Trophée des champions
44:37et pourquoi pas
44:38un cinquième trophée
44:39à cheval sur les deux saisons
44:40avec la Supercoupe d'Europe.
44:41Ce sera face à Tottenham,
44:42le club anglais
44:43vainqueur de la Ligue Europe
44:44à Oudiné en Italie
44:45avant la reprise
44:46du championnat ce week-end.
44:47Rendez-vous d'ailleurs
44:47dès vendredi
44:48RTL Foot
44:49avec Philippe Sanfourche
44:49et Janoré Séguier,
44:51Dave Apadou,
44:51la nouvelle équipe
44:52de RTL Foot.
44:53On vous donne rendez-vous
44:54tout au tour de la saison
44:54le vendredi,
44:55le samedi et le dimanche.
44:56Nicolas est avec nous.
44:57Salut Nicolas.
44:58Bonjour.
44:59Tu portes un parisien ?
45:00Tout à fait,
45:01depuis 45 ans presque.
45:03Ça fait beaucoup en effet.
45:04Vous êtes à Anguin,
45:04c'est ça ?
45:05Anguin-les-Bains ?
45:05Exactement,
45:07exactement.
45:07On est voisin valdoisien.
45:10Ah bah très bien,
45:10vous êtes où ?
45:11Je suis un peu plus loin
45:13à Saint-Lelaforé.
45:14Ah bah oui,
45:15je connais bien.
45:15C'est pas très loin.
45:16Non, non,
45:17c'est juste à côté,
45:18effectivement.
45:19Nouveau titre ce soir
45:20ou le fait qu'ils aient repris
45:21très tard après la Coupe du Monde
45:23des...
45:23Est-ce que vous êtes inquiet
45:23pour ce soir ?
45:24J'imagine que vous l'êtes pas
45:25pour la saison,
45:25mais...
45:26Alors,
45:26je suis pas inquiet
45:27pour ce soir particulièrement
45:29parce qu'il me semble
45:30que c'est un trophée
45:32un petit peu secondaire
45:34entre Guinée,
45:35mais...
45:35Le PSG ne l'a jamais gagné
45:36la Super Coupe.
45:37Ils n'en ont disputé
45:38qu'une fois
45:39et ils l'ont perdu.
45:40Ce serait extraordinaire,
45:41c'est vrai,
45:42de cumuler
45:43tous ces trophées.
45:44Moi,
45:45j'ai quand même
45:46quelques inquiétudes
45:47en tant que vieux supporter
45:49parisien
45:50sur la saison à venir
45:51parce que je pense
45:52qu'il manque
45:53certains joueurs
45:54à certains postes.
45:56Nous n'avons pas eu
45:57de blessures
45:58sur l'année écoulée
45:59et je pense que
46:01on peut toucher du bois,
46:05mais quand sera-t-il
46:06de la saison à venir ?
46:09Et puis,
46:09moi,
46:10je pense que
46:11la préparation physique
46:13et mentale
46:14qui a été un peu tronquée
46:15avec la Coupe du Monde
46:17des clubs
46:18plus la Super Coupe
46:19ce soir,
46:20je pense que ça peut être
46:21délicat à gérer
46:22par l'entraîneur
46:24et au niveau
46:26du turnover
46:27également
46:28pour les joueurs,
46:29je pense que ça peut
46:30être compliqué
46:30sur la saison,
46:32d'autant que
46:33des clubs comme Monaco
46:34ou Marseille
46:36vont être
46:36un petit peu plus
46:38fournis
46:38en joueurs
46:39et en qualité
46:40de joueurs aussi.
46:41Il semble y avoir
46:42de la marche
46:42quand même
46:42pour le Paris Saint-Germain
46:43qui a déjà recruté
46:44Lucas Chevalier
46:45et Elia Zabarni
46:46également.
46:46Un petit mot,
46:47qu'est-ce que vous pensez
46:48de l'affaire Donnarumma
46:49qui a été écartée
46:50au profit de Chevalier ?
46:51On a bien compris
46:51le projet sportif,
46:52est-ce que vous avez trouvé
46:52ça normal ?
46:55Moi,
46:56en tant que
46:57supporter parisien,
47:00c'est vrai que
47:00Donnarumma,
47:02j'ai toujours trouvé
47:03qu'il était excellent
47:04sur sa ligne
47:05mais il avait
47:06des fragilités
47:08notamment sur les sorties
47:09et son jeu
47:11au pied.
47:13Donc,
47:13pour moi,
47:14c'est le bon moment
47:15aussi
47:16de le vendre
47:18et d'accepter
47:20la venue
47:21de Chevalier.
47:23Je trouve que
47:23ça correspond
47:24au projet parisien
47:25et puis
47:26finalement,
47:28derrière,
47:29il y a aussi
47:29des exigences
47:30de Donnarumma
47:31qui étaient
47:31assez élevées
47:32apparemment.
47:32Ça ne l'a rien élevé,
47:33c'est vrai,
47:34c'est vrai.
47:34Donc,
47:35c'est un jeu
47:36à deux.
47:38Finalement,
47:38je pense que
47:39chacun va retomber
47:39sur ses pattes
47:40et je ne suis pas
47:42très inquiet
47:42par le fait
47:44que Chevalier
47:45fasse soit
47:47dans les buts
47:48parisien.
47:49Il a déjà fait
47:50ses preuves
47:50avec le LOSC.
47:51Merci Nicolas,
47:52je voudrais qu'on
47:52entendre Vincent
47:52également rapidement
47:53sur le match
47:54de ce soir.
47:54Salut Vincent.
47:55Bonjour Géric.
47:56Bon,
47:56victoire quand même,
47:57même s'il n'y a
47:57qu'une petite semaine
47:58de préparation,
47:59que les niveaux physiques
47:59ne sont peut-être
48:00pas encore tous là ?
48:01C'est ça,
48:02c'est la chose
48:02qui nous fait
48:03un peu,
48:04pas peur,
48:05mais qui nous fait
48:05poser des questions.
48:06Mais après,
48:07on a vu,
48:08si on se rappelle
48:08l'année dernière,
48:09le Real Madrid,
48:10ils étaient à peu près
48:10dans la même situation
48:11puisque l'Euro
48:12venait de se terminer.
48:13Donc forcément,
48:14il y a eu beaucoup
48:14de joueurs de Madrid
48:15qui revenaient
48:16de vacances très tard
48:17et ça ne leur a pas
48:18empêché de gagner
48:19la coupe.
48:20Après,
48:20on va voir,
48:21mais là,
48:23on sait très bien
48:23qu'avec Luc Henrique,
48:25les miracles sont
48:26toujours permis
48:27depuis deux ans.
48:28Donc pourquoi pas.
48:28C'est vrai qu'il gère
48:29parfaitement.
48:30En tout cas,
48:30la saison dernière
48:31était un exemple
48:31parfait de gestion.
48:33Donc vous vous attendez
48:33encore une belle saison,
48:34Vincent ?
48:35Oui, tout à fait.
48:37Clairement.
48:37Si c'est sur la lignée,
48:40après oui,
48:40l'auditeur précédent
48:41disait que
48:42certaines équipes
48:43se sont bien renforcées.
48:45Mais après,
48:45nous,
48:45on a la chance
48:46d'avoir une équipe
48:47très jeune
48:47et sur la continuité.
48:49Le Mercato,
48:50je pense qu'il y a
48:51peut-être un ou deux
48:53ou trois arrivées
48:54pour perfectionner tout ça,
48:56mais je n'ai pas du tout
48:57de soucis sur ça.
48:59Bon, Vincent,
48:59on vous retrouve dans
49:00RTL Foot tout au long
49:00de la saison,
49:01le vendredi,
49:01le samedi,
49:02le dimanche
49:02avec tout le service
49:04des sports de RTL
49:05et puis pour les grandes
49:05soirées Ligue des Champions
49:06également.
49:07Et puis,
49:07belle saison à vous
49:08et au PSG ?
49:09Oui,
49:10et juste un bienvenu
49:11à Jeannot-Ressegué.
49:12Eh oui,
49:13Jeannot-Ressegué
49:13que vous retrouvez
49:14dès vendredi
49:14avec Dave Apadou
49:16et qui sera avec vous
49:17tout au long
49:17des week-ends
49:18foot vendredi,
49:19samedi et dimanche.
49:20Alors,
49:20on parlait de l'état
49:21de forme du Paris Saint-Germain.
49:22Il y en a une
49:22qui est toujours en forme
49:23et pourquoi ?
49:24Elle ne prend jamais
49:24une vacance
49:24comme ça,
49:25elle est prête toute l'année.
49:26C'est Peggy Broch.
49:27Salut Peggy !
49:29Comment ça va ?
49:30Ça va bien.
49:30Je disais,
49:31vous ne prenez pas de vacances,
49:31vous êtes toujours en forme.
49:32Au moins,
49:32c'est plus facile.
49:33Oui,
49:33mais en fait,
49:33je partirai quand tout le monde
49:34sera rentré.
49:35Vous avez bien raison,
49:37c'est la meilleure des choses à faire.
49:39Peggy,
49:39on se retrouve dans 3 minutes
49:40pour à vous de jouer ?
49:41Avec plaisir.
49:41A tout de suite.
49:43RTL,
49:43il est 14h.
49:48Et toute l'info,
49:49c'est avec Loi Géffroy.
49:51Bonjour à tous,
49:52Camembert.
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