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  • il y a 18 heures
Regardez Les auditeurs ont la parole avec Amandine Bégot du 13 octobre 2025.

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00:0012h30, 14h, RTL midi, les auditeurs ont la parole, avec Amandine Bégaud.
00:08Et à la une, Donald Trump, auvationné au Parlement israélien, les 20 otages encore en vie aux mains du Hamas,
00:14ont tous été libérés ce matin, vous avez fait un miracle, voilà ce que lui a dit le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou.
00:21Donald Trump est le plus grand ami que l'Etat d'Israël ait jamais eu à la Maison Blanche.
00:28« Aucun président américain n'a jamais fait autant pour Israël ».
00:32Monsieur le Président, nous vous accueillons aujourd'hui pour vous remercier du leadership déterminant dont vous avez fait preuve,
00:40en proposant un accord qui a reçu le soutien de la quasi-totalité du monde.
00:46Une proposition qui ramène tous nos otages chez eux.
00:52Une proposition qui mette fin à la guerre en atteignant tous nos objectifs.
00:56Donald Trump qui doit s'envoler cet après-midi pour l'Egypte, sommet pour la paix à Charmelle Cher,
01:03ou qu'elle assiste également Emmanuel Macron dès son arrivée en Egypte.
01:07Le président français a évoqué la situation politique en France, il dénonce les forces politiques qui ces derniers jours ont fait le jeu de la déstabilisation.
01:16Le nouveau gouvernement, lui, doit se réunir cet après-midi à Matignon autour de Sébastien Lecornu,
01:20avant donc un Conseil des ministres demain matin et un discours de politique générale demain après-midi.
01:28L'actualité, c'est aussi du foot.
01:29Islande-France ce soir, si les bleus l'emportent et que l'Ukraine perd face à l'Azerbaïdjan,
01:34ils seront qualifiés pour le mondial 2026.
01:37La météo, on a compris, c'est sec, pas toujours grand bleu partout Louis-Baudin aujourd'hui, c'est même plutôt gris au nord.
01:45Ça va être comme ça toute la semaine ?
01:47Ça va être comme ça toute la semaine, c'est vrai que les conditions anticycloniques vont nous accompagner jusqu'à samedi inclus.
01:52Donc c'est-à-dire jusque-là, en pleine, pas de perturbations, pas de précipitation.
01:55Alors je dis en pleine parce que c'est vrai qu'en montagne, sur les Pyrénées, les Alpes du Sud et la Corse,
01:59à partir de demain, le risque d'averse sera plus marqué, notamment en fin de journée, mais c'est seulement sur les reliefs.
02:05Pour la pleine, donc, nous aurons toujours ces quelques passages nuageux dans le nord, plus ou moins denses,
02:09plutôt un peu plus d'ailleurs entre aujourd'hui et demain, plutôt moins entre mercredi et vendredi,
02:14où là, le soleil devrait finir par s'imposer partout après quelques brumes matinales.
02:18Les températures, toujours grand écart entre le matin et l'après-midi, tout ça vaut jusqu'à samedi inclus.
02:23Et puis ensuite, a priori, c'est changement de temps, avec le retour des perturbations, des nuages, de la pluie, du vent,
02:29probablement la neige en montagne, ça, entre dimanche et lundi prochain.
02:33Mais bon, il y en a besoin.
02:34Oui, ce sera le début des vacances de la Toussaint, vendredi, je le rappelle.
02:37Bon, ce n'est pas forcément simple avec les enfants.
02:39Pas simple, mais bon, ce sera quand même le cœur de l'automne.
02:41Et il y a besoin de pluie à cette époque de l'année.
02:43Voilà.
02:44Merci beaucoup, Louis.
02:53Franchement, merci.
02:54Heureusement que vous êtes là et qu'on puisse donner notre avis.
02:57Mais là, je pousse un coup de gueule.
02:58Rachida Dati, je ne sais pas comment elle arrive à se débrouiller.
03:01Elle est encore ministre de la Culture.
03:03C'est incroyable.
03:04Tout le restant, c'est bien d'avoir pris une nouvelle tête.
03:06Bon, à part c'est Darmanin.
03:07Mais voilà, M. Munet, c'est bien.
03:10Catherine Vautrinque, c'est bien.
03:11Il faut qu'ils donnaient leur chance.
03:13Et ça, c'est le message de Marc au 3210.
03:16Marc, on vous retrouve.
03:17Bonjour.
03:18Bonjour.
03:18Et merci d'être avec nous.
03:20On est aussi avec Marie-Bénédicte Allaire du service politique de RTL qui est avec
03:23moi en studio.
03:24Oui, bonjour.
03:25Bon, vous étiez très remonté contre la renomination de Rachida Dati.
03:28Mais qu'est-ce que vous lui reprochez ?
03:30Eh bien, ce que je reproche, c'est qu'en tout cas, elle va toujours dans le même sens
03:34où le vent va.
03:36Et en fin de compte, elle arrive toujours à se débrouiller, à être toujours devant
03:41de Seine.
03:42M.
03:42Le Cornu a dit qu'il devait avoir des nouvelles têtes.
03:45Bon, à part M.
03:46Darmanin et puis elle.
03:47M.
03:48Darmanin, je trouve qu'il fait des actions quand même assez concrètes.
03:51Mais je veux dire...
03:52Il y en a d'autres.
03:52Catherine Vautrin, par exemple, que vous félicitiez.
03:55Elle était déjà ministre.
03:57Oui, d'accord.
03:58Mais je me dis, mais pourquoi il a repris Mme Dati ?
04:01Je ne comprends pas.
04:02Je ne comprends pas parce que déjà, est-ce qu'ils sont du même côté de politique ?
04:08Je ne crois pas.
04:09Elle a été mise de côté par le LR.
04:14Je crois qu'il y a une bonne raison.
04:15Je veux dire donc...
04:16Alors, elle avait repris sa carte.
04:17On va être assez concret, Marc.
04:19Elle a repris sa carte aux Républicains.
04:20Elle a même eu l'investiture des Républicains pour la mairie de Paris.
04:24Ça, c'était il y a quelques semaines seulement.
04:27Là, il faut voir s'ils vont lui retirer cette investiture.
04:29Marie-Bénédicte, je crois qu'il y a une réunion demain des Républicains.
04:31Oui, tout à fait.
04:32Il y a une réunion des Républicains.
04:33Vous savez, dans le fait que Sébastien Lecornu ait pris ou gardé des ministres LR,
04:39il ne faut pas exclure complètement qu'il ait eu une petite dent contre Bruno Retailleau
04:46qui a fait tomber son gouvernement à peine nommé il y a une semaine.
04:49Donc, il ne va pas lui faciliter les choses.
04:51Et peut-être le fait de garder des LR, dont Rachida Dati,
04:55qui est quand même une personnalité emblématique,
04:57ça oblige effectivement LR à faire des choix assez cruciaux.
05:01Et puis, ça met en lumière que les Républicains se divisent.
05:06D'autant que Rachida Dati, normalement, a l'investiture de LR
05:09pour être candidate au municipal à Paris.
05:11Donc, ça va leur poser un cas de conscience.
05:14Comme vous dites, normalement.
05:15Mais ce n'est pas sûr.
05:16Non, c'est vrai.
05:17Ce n'est pas sûr.
05:17Vous nous appelez d'où, Marc ?
05:19De Poissy.
05:20Très bien.
05:21Et vous, vous soutenez plutôt Emmanuel Macron ?
05:25Vous aviez voté quoi ?
05:25Non, rien du tout.
05:26Non, non.
05:27C'est ce que je disais.
05:29Je ne sais plus comment il s'appelle.
05:30Je disais qu'en fin de compte, on est dans un système où...
05:33C'est Victor que vous avez eu.
05:34Oui, Victor.
05:35Voilà, qui a été vraiment super.
05:37Il est toujours super, Victor.
05:38Voilà.
05:39Donc, ce que je voulais dire, c'est que ça soit n'importe quel gouvernement,
05:43n'importe quel ministre.
05:44Il y aura systématiquement de l'opposition.
05:46Il y aura systématiquement des censures.
05:49Ce que je regrette dans ce monde politique, c'est qu'on ne laisse pas la chance à certaines nouvelles têtes
05:54ou certaines nouveautés pour voir si, justement, on peut améliorer le quotidien des Français,
05:59si on peut améliorer...
06:01Voilà.
06:02On est arrivé dans un système, je me répète, mais c'est qu'à chaque fois qu'il y a un Premier ministre
06:07qui est nommé, systématiquement, à peine nommé, il y a tout de suite des censures.
06:11Mais laisser leur chance, que ce soit à leur Rennes ou à la FI, tout de suite, il y a des censures
06:17où l'EPS, je veux dire, c'est incroyable.
06:20Je veux dire, c'est incroyable.
06:21Bon, l'EPS, pour l'instant, Marie-Bénédicte, on ne sait pas qu'elle sert à leur articuler.
06:24Oui, c'est vrai.
06:25L'EPS, ce n'est pas qu'ils ne savent pas, c'est qu'ils attendent la déclaration de politique générale
06:28demain, où Sébastien Lecornu va dire ce qu'il fait.
06:32Le PS demande la suspension totale de la réforme des retraites, non seulement l'âge de 64 ans,
06:39mais aussi l'augmentation de durée de cotisation.
06:42Il demande aussi des mesures sur le pouvoir d'achat et une mesure de taxation des contribuables
06:47les plus aisés.
06:48Donc, ils attendent la tonalité.
06:50Et puis, ce que va vraiment dire sur le fond Sébastien Lecornu pour prendre position,
06:54c'est un groupe de près de 70 députés, ils sont 69, qui est quand même assez divisé.
06:59Oui, il y en a qui peuvent voter la censure et d'autres non.
07:01Exactement.
07:02En tout cas, Marc, vous ne souhaitez pas une censure ?
07:05Non, non, non.
07:06Ce que je veux dire, c'est qu'en toute façon, on l'a bien vu.
07:08Monsieur Lecornu, à peine nommé la première fois, il a tout de suite démissionné.
07:11C'est qu'il sait très bien qu'il ne va avoir aucun soutien.
07:15Donc là, si le président l'a renommé, c'est que justement, il va essayer de se faire avec.
07:19Mais je vous dis, à peine nommé, on lui met des bâtons dans les roues tout de suite.
07:23Je veux dire, c'est...
07:25Alors, vous nous avez dit, Marc, ce qui ne vous plaisait pas dans ce gouvernement.
07:28Qu'est-ce qui vous plaît ? Qui vous plaît ? Et à quel poste ?
07:30Je ne peux pas vous dire exactement, parce qu'on ne connaît pas l'historique de tout le monde.
07:36Je veux dire, bon, monsieur Munier ou Muniez, je ne sais pas comment...
07:38Muniez.
07:40Muniez, oui, voilà.
07:40Je veux dire, il faut aussi le laisser faire, voir ce qu'il va faire.
07:45Madame Vautrin, oui, on l'a vu faire.
07:47Mais moi, ce qui me semble toujours un peu étonnant, c'est que d'un poste à l'autre,
07:52je veux dire, d'un ministre, d'un ministère, hop, on l'échange, on met un doux ministère,
07:56on se demande s'ils connaissent quelque chose dans ce nouveau rôle.
08:00Alors, je crois que Catherine Vautrin, elle est très attachée aux anciens combattants,
08:03notamment, c'est ce que je lisais ce matin dans la presse,
08:06et que c'était elle, d'ailleurs, qui avait demandé ce ministère, je crois, Marie-Louise.
08:09Oui, elle souhaitait arriver à la défense, effectivement.
08:12Ça fait plusieurs semaines qu'on parle d'elle pour ce portefeuille.
08:15Vous savez, les ministères, effectivement, c'est parfois surprenant de les voir passer d'un poste à l'autre,
08:21mais les ministères, c'est aussi une administration, enfin, des hauts fonctionnaires spécialisés dans leur domaine.
08:28Et un ministre, normalement, s'il est expert, habile, il écoute les conseils,
08:37et lui, il est là pour décider avec tous les éléments qu'on lui donne.
08:41Donc, c'est vrai que parfois, ça peut paraître surprenant de passer d'un domaine à un autre,
08:45mais avant tout, c'est des gens qui sont experts dans la prise de décision, normalement.
08:49Oui, et puis, il y a aussi, bon, le copain qu'on va nommer là, ou la copine, quoi.
08:54Je veux dire, il y a aussi ça, on le voit bien pour le conseil constitutionnel, je veux dire, c'est toujours pareil.
09:00Donc, c'est ça qui me chagrine un peu, c'est que, je veux dire,
09:05M. Macron avait dit qu'il devait diminuer le nombre de parlementaires,
09:10mais je vois que c'est exactement pareil, c'est pas diminué, et puis...
09:14Alors là, vous mélangez un peu tout, Marc.
09:16Oui, oui, je mélange, mais oui, c'est vrai.
09:18Non, on parle du nouveau gouvernement.
09:19Oui, on parle du nouveau gouvernement.
09:21Moi, je dis bravo à M. Lecornu, parce qu'il a quand même su faire un gouvernement avec différents ministres,
09:27à part Mme Dati, que je trouve qu'il n'a pas sa place, voilà, et puis c'est tout, quoi.
09:34Bon, ben merci, en tout cas.
09:34Mais bon, il ne faut pas trop dire, parce que comme...
09:36Oui, on va attendre de voir.
09:37...de l'audiovisuel...
09:39Pourquoi ?
09:39J'ai vu ce matin une vidéo où il y avait un youtubeur qui avait dit quelque chose,
09:48ou un présentateur, on ne va pas citer son nom,
09:50où elle a quand même essayé de l'attaquer, quoi.
09:52Je veux dire, mais donc...
09:54Non, mais attendez, votre parole, pardon, est libre, Marc.
09:57On n'est pas sous contrôle de qui que ce soit, donc voilà.
10:01Et d'ailleurs, on vous a laissé vous exprimer.
10:04Merci beaucoup, Marc, pour votre appel.
10:06On va accueillir Sylvie. Bonjour, Sylvie.
10:09Bonjour, Amandine.
10:10Vous nous appelez d'où ?
10:11De Bourgogne.
10:12De Bourgogne.
10:13Et alors, vous, vous saluez la nomination de Jean-Pierre Farando ?
10:17Oui.
10:18Pourquoi ?
10:18Entre autres.
10:21Déjà, j'étais favorable à l'ouverture des hommes et des femmes issus de la société civile.
10:27Et pour ce qu'il a fait jusqu'à présent avec la SNCF, ça me semblait positif.
10:34Donc, il reste à savoir ce qu'il sera en mesure de faire au gouvernement.
10:38Voilà, le patron de la SNCF, qui est donc nommé ministre du Travail.
10:42Oui.
10:44C'était important pour vous, comme ça, d'ouvrir à la société civile, effectivement, ce que vous disiez ?
10:50Ah oui, c'était essentiel.
10:51On en a un peu marre de tous ces hommes politiques, pour la plupart qui n'ont pas jamais travaillé.
10:57Au moins, on a des hommes et des femmes qui ont touché du doigt, avec des responsabilités, certes.
11:01Mais le monde du travail, entre autres.
11:04Et vous trouvez qu'ils sont parfois un peu déconnectés du monde du travail, certains politiques ?
11:10Ah ben, c'est pas un peu.
11:11C'est beaucoup pour moi.
11:12Mais bon, ça ne regarde que moi.
11:14Mais c'est vrai qu'ils sont loin de la vraie vie, ce qu'on pourrait appeler la vraie vie.
11:19Sylvie, vous allez rester avec nous.
11:21On va poursuivre le débat dans un tout petit instant, échanger notamment avec Richard.
11:24Alors lui, qui est plus critique quant à la nomination de Jean-Pierre Farandou.
11:29Mais restez avec nous, on se retrouve dans un instant sur RTL.
11:31A tout de suite.
11:32La motion de censure de RN et LSI, mais quelle honte.
11:50Vous ne pouvez pas faire avancer la France plutôt que de regarder autour de vous ?
11:54Faites avancer la France, s'il vous plaît.
11:57Messieurs, mesdames, les politiques.
11:58Voilà le message de Béatrice au lendemain de la nomination de ce nouveau gouvernement.
12:03Et alors, je vous le rappelle, que le Rassemblement National et la France Insoumise
12:07ont annoncé leur intention de déposer une motion de censure
12:10avant même le discours de politique générale qui aura lieu demain.
12:14Victor, bonjour.
12:15Bonjour Amandine, bonjour à tous.
12:16On a beaucoup, beaucoup de messages sur ce nouveau gouvernement.
12:19Oui, sur notre page Facebook ou sur notre application RTL.
12:22Francis trouve ça drôle de vouloir casser une équipe
12:24avant même qu'elle n'ait commencé à travailler.
12:26Ludovic.
12:27Rachida Dati, c'est la manuelle valse de droite prête à tout pour exister.
12:31Et puis Patricia, ce gouvernement ne reflète toujours pas
12:34le résultat des dernières élections législatives.
12:36Merci beaucoup Victor.
12:38Vous continuez à réagir via le 30 de 10
12:40ou sur l'application RTL.
12:43Vous cliquez sur l'onglet réagir.
12:44Sylvie, vous êtes toujours avec nous ?
12:46Oui, tout de suite.
12:47Je vous remercie parce que c'est la première fois
12:48que vous nous appelez pour participer au débat.
12:52Et c'est toujours sympa d'avoir de nouveaux auditeurs.
12:55Donc on est ravis de vous accueillir.
12:56Merci.
12:57Vous étiez satisfaite de la nomination de Jean-Pierre Farandou,
13:01le patron de la SNCF au ministère du Travail.
13:04Richard, bonjour.
13:06Bonjour.
13:07Vous nous appelez d'où ?
13:09Alors moi, je suis un petit village à côté de Besançon.
13:11Très bien.
13:11Qui s'appelle comment ce petit village ?
13:13Courcelles.
13:14Voilà, on est, allez, on va dire 100 habitants
13:16puisqu'on a augmenté un petit peu la population en 12 ans.
13:20Pour celles avec un P ou avec un C ?
13:22Un C.
13:23Un C, Courcelles.
13:24D'accord, très bien.
13:25Vous, vous n'êtes pas tout à fait d'accord avec Sylvie
13:27concernant Jean-Pierre Farandou d'après ce que j'ai compris ?
13:29Alors, non, et alors je rejoins, alors non, parce que pour moi,
13:34alors c'est pareil, venir au gouvernement en étant,
13:40alors je suis d'accord, la SNCF a de meilleurs résultats,
13:43mais ce n'est pas SNCF en soi, c'est SNCF Group,
13:46grâce au rachat de Keolis et d'autres choses,
13:49donc les filiales apportent beaucoup de choses.
13:52Donc, pour moi, ce n'est pas un plus, parce que ça ne représente pas,
14:00hormis peut-être une compétence, on va dire, commerciale,
14:03mais ce n'est pas ce qu'on va attendre de quelqu'un
14:05qui devrait gérer, pour moi, des entreprises.
14:09Mais ça, c'est sûr que Sylvie disait, à juste titre,
14:12il est au ministère du Travail et il est très, très habitué
14:16aux relations sociales et notamment avec les syndicats.
14:19Alors, là-dessus, effectivement, je pense que pour lui,
14:23ce sera un avantage parce que, alors j'ai eu une fois
14:25dans ma carrière à travailler pour un gros groupe
14:28dans lequel il y avait de très forts syndicats
14:30et je sais que la première question qu'on m'avait posée
14:32en tant que manager, c'est « avez-vous déjà travaillé
14:33avec des syndicats ? »
14:34Donc, je pense que pour lui, ce sera un avantage.
14:38Donc, encore une fois, attendons de voir,
14:40mais pour moi, mettre en avant quelqu'un
14:43dont l'entreprise est quand même encore plus que déficitaire,
14:47pour moi, je ne pense pas que ce soit une bonne chose,
14:50à contrario d'un ancien patron de Super-U,
14:54voilà, qui a su mener des choses
14:57et qui était vraiment plus proche du terrain.
15:00Maintenant, je vais rejoindre beaucoup de vos auditeurs précédents.
15:04C'est que revoir une Madame Dati,
15:06que revoir une Madame Vautrin,
15:08que voir arriver une Madame de Mauchalin
15:10qui, en fait, vient de...
15:13Alors, ce qui me fait rire, on parle de noblesse.
15:15Il me semblait qu'en France,
15:16on était quand même plus sous ce régime-là
15:19depuis 1789.
15:21Pourquoi vous parlez de noblesse ?
15:23Parce qu'elle s'appelle « Deux-Montchalin » ?
15:26Ben oui, mais c'est quand même ça.
15:29Oui.
15:30Ben oui.
15:30Je suis pas sûr qu'elle...
15:31Si vous regardez tous les articles,
15:34à chaque fois, on nous rappelle quand même
15:35qu'elle est d'une famille de noblesse française.
15:38Donc ça, c'est des choses qui me risquent
15:39parce qu'en fait, c'est par connaissance,
15:41parce que c'est pareil,
15:42son mari a aidé M. Macron avant les présidentielles.
15:47Ah bon ?
15:47Non, mais attendez,
15:48vous ne croyez pas qu'en 2025,
15:50les femmes font un peu comme elles le veulent
15:51et ce n'est pas parce que leurs maris ont aidé ou quoi ?
15:53Bien sûr.
15:54Mais il n'empêche que pour nous,
15:57gens, on va dire, entre guillemets,
15:59normaux éloignés de tout ça,
16:00je suis désolé,
16:02mais c'est du copinage, quoi.
16:03Moi, de toute façon, voilà, je...
16:05Bon, il ne vous plaît pas, ce gouvernement ?
16:08Non, mais de toute façon,
16:09tant qu'on n'aura pas plus de gens
16:10vraiment issus du...
16:13Mais il y en a plein.
16:14Alors, je ne veux pas du tout défendre ce gouvernement,
16:16mais Serge Papin, par exemple,
16:18qui était le patron de System U, les magasins...
16:20Oui, c'est ce que j'ai dit tout à l'heure.
16:22Oui, très bien, parfait.
16:23Oui, voilà.
16:24Ça, ça fait qu'il y en a d'autres, Marie-Bénédicte.
16:27Oui, on parlait de Jean-Pierre Farandou.
16:28C'est des gens qui sont des chefs d'entreprise, quand même.
16:31Enfin, il y en a quelques-uns.
16:32Les auditeurs nous disent souvent,
16:34mais pourquoi on ne met pas des chefs d'entreprise
16:35à la place des ministres ?
16:36La France serait beaucoup mieux gouvernée.
16:38Ben là, il y en a quand même quelques-uns
16:39qui sont issus du monde de l'entreprise.
16:41On peut relever ça.
16:43Là-dessus, je suis tout à fait d'accord.
16:44Et d'ailleurs, ça rejoint les explications que j'ai données.
16:47Moi, je suis tout à fait pour ça,
16:49parce qu'il y en a assez, justement.
16:51Alors, peut-être que là,
16:52on arrive à un changement de paradigme,
16:53mais que ce monde politique comprend que les Français
16:56en ont justement marre de ces, entre guillemets,
17:00élites politiques qui, au final,
17:02nous ont amenés dans un chaos total
17:04et que, finalement, en mettant,
17:07ben oui, voilà, des gens qui savent
17:09qu'est une entreprise,
17:10que comment fonctionne une entreprise,
17:12là, peut-être qu'on arrivera, enfin,
17:13à faire bouger les choses.
17:14Mais on a encore trop de copinages
17:21ou de reprises d'anciens dans l'absolu.
17:25Sylvie, je vais juste faire...
17:27Richard, on va juste vous faire échange avec Sylvie.
17:30Sylvie, vous entendez Richard.
17:32Qu'est-ce que vous avez envie de lui répondre ?
17:35Oui, effectivement,
17:37il n'a pas tout affecteur avec les copinages.
17:40Mais là, il y a une ouverture
17:41où on est allé chercher ces hommes
17:44et ces femmes dans le civil.
17:46Moi, j'ai envie d'attendre
17:48et de voir ce qu'ils vont faire.
17:50Contrairement à ces hommes politiques
17:51qui, de suite, disent
17:52mensonge de censure,
17:54ils sont complètement irresponsables.
17:56Laisser-l'en faire.
17:58Moi, j'étais très en colère
18:00de lire, dès ce matin,
18:06mais laisser les faire.
18:07On a ces personnes qui ont une,
18:10comment dire,
18:11une expérience dans les entreprises.
18:16Visiblement, ils sont appréciés
18:17par rapport à leur ouverture d'esprit.
18:21Laissez-nous faire.
18:22Laissez-les faire.
18:23Richard.
18:24Alors là-dessus, je vous rejoins complètement.
18:26Et c'est justement ça.
18:27C'est là où j'allais en venir.
18:29C'est que, justement,
18:30moi, ces politiques,
18:31ce qui m'ennuie beaucoup,
18:32c'est qu'ils ne sont pas aussitôt élus
18:34qu'ils pensent déjà à la réélection.
18:36Ils pensent plus, on va dire.
18:38Alors, ils sont tous auto-centrés
18:39plutôt que tournés vers l'intérêt général.
18:43Vers l'intérêt général.
18:45Et donc, pour bien faire,
18:47prenons des gens qui savent ce qu'est la vraie vie.
18:49Les mandats politiques,
18:50on les limite tous à deux.
18:52Et limiter à deux,
18:54ça évitera d'avoir des politiques
18:56dont c'est le métier d'être politique.
18:58Vous voyez ce que je veux dire ?
18:58Parce qu'en limitant leur contrat,
19:03parce que c'est un contrat...
19:05Mais vous savez, Richard,
19:07il y a aussi beaucoup de gens
19:11qui, depuis qu'il n'y a plus le cumul des mandats,
19:15on hésite à quitter notamment le privé
19:18pour être candidat,
19:20que ce soit à une députation,
19:23pour les municipales.
19:25Ça peut renforcer aussi l'idée
19:27que les politiques sont déconnectés de la réalité.
19:30Parce qu'un maire, par exemple,
19:31il connaît très bien le terrain,
19:34les problèmes du quotidien.
19:36Un ministre qui n'a jamais été élu,
19:41c'est plus difficile.
19:42Ou un député,
19:43un député, il est élu par une circonscription.
19:46Donc, la plupart font du terrain,
19:48mais ce n'est pas le même rapport
19:49un peu charnel avec les habitants.
19:52Et c'est intéressant ce que vous dites
19:54sur « pas plus de deux mandats ».
19:55C'est le cas d'Emmanuel Macron.
19:59Aussitôt qu'il a été réélu,
20:00on savait qu'il ne pouvait pas se représenter.
20:03Est-ce que vous ne pensez pas
20:04que quelque part,
20:05le bazar actuel, peut-être,
20:07vient aussi du fait que
20:08le président ne peut pas être réélu,
20:11donc il n'a plus une autorité naturelle
20:13sur ses troupes ?
20:14Vous voyez ce que je veux dire ?
20:15Et ça, c'est quelque chose qui...
20:16C'est la première fois qu'un président
20:18ne peut pas être réélu.
20:19C'est un changement constitutionnel
20:21qui est intervenu.
20:22Et finalement,
20:23ça change la nature
20:24de la fonction présidentielle.
20:26Et peut-être,
20:27c'est une des causes,
20:28pas la seule,
20:29mais une des causes
20:29de l'instabilité actuelle.
20:32Oui, peut-être.
20:33Peut-être parce que je pense
20:34qu'également, justement,
20:35dans la tête de ces politiques,
20:38quelles qu'elles soient,
20:38parce que, justement,
20:39là, je me mets vraiment
20:40hors droite, gauche, extrême.
20:42C'est vraiment en tant que citoyen
20:43que je vois ça.
20:44Je pense que, justement,
20:46c'est un changement de paradigme
20:47qu'il va falloir que tous
20:49ces groupes politiques
20:50intègrent,
20:51ingèrent,
20:52et du coup,
20:53réfléchissent différemment,
20:54justement,
20:55peut-être plus dans l'intérêt général
20:57que juste pour leurs petites personnes.
20:59Bon, Richard,
21:00restez avec nous.
21:01On va accueillir Laurence.
21:01Bonjour, Laurence.
21:03Bonjour.
21:03Alors, comme Sylvie,
21:04je crois que c'est la première fois
21:05que vous nous appelez.
21:06Oui.
21:06Vous nous appelez d'où ?
21:08De...
21:09À Svans.
21:09C'est juste à côté de Maubuche.
21:11Très bien.
21:12Et vous faites quoi dans la vie ?
21:14Eh bien, je suis retraité.
21:15Très bien.
21:16Vous faisiez quoi avant ?
21:17J'étais maire au foyer.
21:18D'accord.
21:19Très bien.
21:20Sylvie nous disait,
21:21attention,
21:21surtout pas de censure tout de suite.
21:24Laissons les faire,
21:25voir ce que peut faire ce gouvernement.
21:29Vous, vous n'êtes pas du tout
21:30de cet avis-là ?
21:31Pas du tout.
21:31Moi, je dis,
21:32il faut censurer direct,
21:34parce qu'il faut virer tout ça.
21:37Virer tout ça ?
21:38Vous êtes célèbre.
21:39Oui, il faut tous les virer.
21:40Mais pourquoi ?
21:41Depuis qu'il y a
21:43M. Macron qui est là,
21:45il n'y a plus rien qui va.
21:48Vous votez...
21:49Non, non.
21:50Il faut virer tout ça.
21:52Vous aviez voté pour qui
21:53aux dernières présidentielles ?
21:56Marine.
21:57Marine Le Pen.
21:58La même chose en 2017 ?
22:00Oui.
22:00Très bien.
22:01On va poursuivre le débat,
22:02Laurence et Sylvie,
22:03dans un tout petit instant.
22:04Censure ou pas censure ?
22:05Est-ce que c'est le bon moment ?
22:06Avant cela,
22:07je vous rappelle
22:08qu'à 14h,
22:09vous avez rendez-vous
22:09avec Jean-Alphonse Richardleur
22:10du crime.
22:11Bonjour Jean-Alphonse.
22:12Bonjour Amandine.
22:13Et aujourd'hui,
22:13l'histoire d'autostopeuse,
22:16pardon,
22:16c'est difficile à dire,
22:17belge.
22:18Autostopeuse belge,
22:18effectivement,
22:19c'est l'un des plus anciens
22:20colqués français.
22:21La disparition à l'été 1984.
22:23Alors, on est entre
22:24la Saône-Éloire
22:25et la Savoie.
22:26Vous voyez,
22:26il y a quand même
22:26quelques kilomètres
22:27à parcourir.
22:28de deux autostopeuses belges.
22:30Elles s'appellent
22:30Françoise Brouillère,
22:31Marie-Agnès Cordonnier.
22:33Elles ont toutes les deux
22:3322 ans.
22:34Ce sont des cousines.
22:35Elles ont l'habitude
22:35de faire du stop.
22:36À l'époque,
22:36ça se pratique beaucoup.
22:38Il va y avoir
22:38une très longue enquête
22:39pendant 9 ans
22:40qui ne va rien donner.
22:41Puis l'enquête,
22:41elle va être reprise
22:42cette fois par les policiers
22:44de la Sûreté de Chambéry.
22:45Le dossier est toujours
22:46ouvert aujourd'hui.
22:47Puis au fil des années,
22:48ces policiers vont remonter
22:49effectivement la piste
22:50des disparus.
22:52Et on va se rapprocher.
22:53C'est très étonnant.
22:54On va se rapprocher
22:55tout près,
22:56mais vraiment tout près
22:57de la vérité.
22:58On n'a jamais redécouvert
22:59les corps de ces deux femmes.
23:01Et sans doute,
23:02est-ce qu'on tenait
23:02cette vérité en main ?
23:04Qu'est-ce qui s'est passé
23:05pour que cette vérité
23:06échappe comme ça
23:07aux policiers
23:08qui encore aujourd'hui
23:09cherchent
23:10et regrettent beaucoup
23:12cette opportunité ?
23:13C'est ce mystère
23:13que je vous raconte.
23:15Françoise et Marie-Agnès,
23:16les cousines disparues
23:1714h dans l'heure du crime.
23:19À tout à l'heure.
23:19À tout à l'heure,
23:20Jean-Alphonse.
23:20Le débat se poursuit
23:22autour de la politique.
23:23Censure ou pas,
23:24en tout cas,
23:24le RN et LFI
23:26l'ont déjà dit.
23:28Ce sera oui
23:29à la censure
23:30et ce avant même
23:31le discours
23:31de politique générale.
23:32Et vous,
23:33qu'en pensez-vous ?
23:33Vous nous appelez
23:34au 3210.
23:34À tout de suite.
23:36Amandine Bégaud.
23:37RTL midi,
23:38les auditeurs ont la parole.
23:39Pas en commun.
23:4212h30,
23:4214h.
23:43RTL midi,
23:44les auditeurs ont la parole.
23:46Avec Amandine Bégaud.
23:48À peine nommé,
23:49le gouvernement
23:50de Sébastien Lecornu
23:51va-t-il tomber
23:52dès cette semaine ?
23:53Le Rassemblement National
23:54et la France Insoumise,
23:55en tout cas,
23:56ont décidé de déposer
23:57une motion de censure.
24:00Discours de politique générale
24:02demain.
24:02Et au RN,
24:03on a d'ores et déjà
24:04déposé d'ailleurs
24:05cette motion.
24:07Laurence,
24:08pardon,
24:08vous étiez en ligne
24:09avec nous.
24:10Vous vous dites,
24:10bravo,
24:11il faut censurer
24:12ce gouvernement.
24:13Mais ça veut dire
24:13une nouvelle dissolution,
24:15Laurence ?
24:16La démission
24:18ou alors
24:19Macron
24:19qui s'en va.
24:23Ou la dissolution ?
24:24Oui,
24:24plus la démission.
24:26Bon,
24:27mais pour l'instant,
24:27vous savez que ça,
24:28il n'en est pas question.
24:29La dissolution...
24:31Oui,
24:31justement,
24:32il n'en est pas question.
24:34Il est trop fier,
24:35il ne voudra pas partir.
24:36Et re-voter
24:37pour des législatives,
24:38vous y seriez prête,
24:39vous ?
24:40Oui.
24:40Oui.
24:41Et vous pensez
24:41que ce ne sera pas
24:41la même chose,
24:42qu'on ne va pas se retrouver
24:43avec la même Assemblée Nationale ?
24:44J'espère,
24:45je l'espère.
24:46Bon,
24:47restez avec...
24:47Si les Français
24:49votent bien,
24:51ça sera mieux.
24:53Vote bien,
24:54c'est-à-dire
24:54comme vous voulez
24:55qu'ils votent ?
24:56Oui.
24:57C'est ça.
24:58Bon,
24:58on rappelle que...
24:59De toute façon,
25:00il y en a...
25:02Comment,
25:02le gouvernement,
25:03il n'y en a pas
25:04qui vaut mieux que l'autre.
25:05Ils ne pensent pas
25:07aux Français,
25:08ils pensent qu'à eux
25:09et à l'argent
25:10que ça leur rapporte.
25:11Bon,
25:12et les personnages
25:13de la société
25:14civile,
25:14non ?
25:15Les patrons,
25:15les anciens patrons,
25:16ça ne vous plaît pas non plus ?
25:17Non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non.
25:18D'accord.
25:19Laurence,
25:19restez avec nous,
25:20on va accueillir Jean-Noël.
25:20Bonjour Jean-Noël.
25:23Bonjour,
25:23Jean-Noël.
25:23Vous nous appelez d'où ?
25:26De Saint-Maximin
25:27à la Sainte-Beaume,
25:28dans le Var.
25:28Très bien.
25:29Il fait beau, non,
25:29dans le Var, là ?
25:30Oui.
25:31Oui, il y a un beau soleil.
25:32Bon, ben,
25:32profitez-en pour nous
25:33parce que nous,
25:33c'est un peu tout gris.
25:35La censure,
25:36vous en pensez quoi,
25:37vous ?
25:38C'est une abomination.
25:41Pourquoi ?
25:42Pour moi,
25:42une censure,
25:43c'est quelqu'un
25:43qui a fait quelque chose de mal.
25:45Donc,
25:46on ne commence pas déjà
25:47par critiquer.
25:48Le français,
25:49par nature,
25:49critique ouvertement
25:50et dit n'importe quoi
25:51à n'importe quel moment.
25:53On a aujourd'hui
25:54une géopolitique
25:56qui est très difficile.
25:59On a un contexte économique
26:01et de commerce international
26:03qui est très compliqué.
26:05Donc,
26:05avant de commencer
26:06par critiquer
26:06et avant de commencer
26:07par vouloir une censure,
26:09il faut que l'ensemble
26:11des partis,
26:12au lieu de regarder
26:13les lignes rouges,
26:14regardent les lignes vertes.
26:15Regardent là
26:16où tout le monde
26:17peut être à peu près d'accord
26:18pour faire avancer le pays.
26:20Il faut qu'on ait un budget,
26:21il faut qu'on ait une armée,
26:22il faut qu'on ait
26:23un système économique
26:24qui fonctionne
26:24de façon à montrer
26:26un bon visage du pays,
26:29un pays uni,
26:30un pays fort
26:31qui est en mesure
26:32de résister
26:33et de montrer les dents
26:34si jamais il y a besoin
26:35de montrer les dents.
26:37Et donc,
26:38pour moi,
26:38la censure,
26:39c'est quelque chose
26:39qui est absolument abominable.
26:41Ce matin,
26:42j'entendais
26:42M. Duhamel
26:43avec M. Soto
26:47qui disait
26:47que c'est des enfants
26:48dans la cour d'école.
26:49Il avait tout à fait raison.
26:51C'est moi le premier
26:52qui dépose
26:53la motion de censure.
26:54Non mais on est où là ?
26:56Ce matin,
26:57Maud Bréjot,
26:58la porte-parole
27:00du gouvernement
27:00qui était sur RTL
27:01disait
27:02la censure,
27:04c'est l'autoroute
27:05tout droit
27:05vers la dissolution.
27:08Ah mais ça,
27:08il y a de fortes chances.
27:10Mais de toute façon,
27:11comme disait
27:11l'intervenant tout à l'heure
27:12juste avant moi,
27:13ils ne feront pas mieux
27:15les uns les autres.
27:16La preuve en est,
27:17M. Retailleau,
27:18LR,
27:18quand il n'était
27:19pas au gouvernement,
27:20il disait
27:21il faut expulser
27:22les immigrés.
27:24Il est au gouvernement.
27:26Qu'est-ce qu'il a fait de plus ?
27:27Il n'a rien pu faire de plus.
27:29Il faut arriver
27:29à changer les choses
27:31mais il faut les changer
27:31en douceur.
27:32On ne révolutionnera jamais.
27:34Moi, tout à l'heure,
27:35il y avait un intervenant
27:36qui disait
27:37pas plus de mandat
27:38par politique.
27:39C'était Richard.
27:40Alors moi,
27:41alors,
27:42moi je suis d'accord avec lui
27:43et j'en rajouterai une
27:44en même temps.
27:45Je dirais que
27:46toute personne condamnée
27:47n'a plus le droit
27:48à faire de la politique.
27:51Même condamnée ?
27:52Mais condamnée,
27:52de condamnée,
27:54condamnée,
27:54quelle que soit la nature.
27:57Que ça s'accompagne
27:57ou pas
27:58de mesures d'inégibilité.
28:01Parce que ça,
28:01c'est à la justice
28:01de décider ça.
28:04Ah ben non,
28:04mais la justice,
28:05c'est une chose,
28:07mais l'État français
28:08devrait être irréprochable
28:09et avoir des élus,
28:11uniquement des élus
28:12qui ont un casier vierge,
28:13c'est-à-dire des gens
28:14qui n'ont jamais fait de mal.
28:16Alors,
28:17les Français crient
28:18non seulement,
28:19mais quand on écoute
28:20ne serait-ce que par exemple
28:21votre émission
28:22avec Julien Courbet,
28:23on s'aperçoit
28:24que c'est à ceux
28:25qui vont tirer
28:26dans les pattes de l'autre
28:27qui vont pouvoir voler l'autre,
28:28qui vont pouvoir
28:29faire du mal à l'autre.
28:30Vous êtes pessimiste,
28:31Jean-Noël,
28:32c'est dur quand même.
28:32Ah non,
28:33non,
28:33pas du tout.
28:34Je ne suis pas pessimiste,
28:35je regarde,
28:36ce sont des faits.
28:38Ce sont des faits.
28:40Les gens se battent entre eux
28:42et quand ils regardent
28:44le gouvernement,
28:45ils critiquent encore
28:46le gouvernement
28:46en disant
28:47oui,
28:47ils ont fait quelque chose
28:48de mal.
28:48Ben oui,
28:49mais le monde est comme ça,
28:50les Français sont comme ça.
28:52Donc,
28:52c'est normal que tout le monde
28:53fasse la même chose.
28:54Jean-Noël,
28:54on va accueillir Enzo.
28:56On va accueillir Enzo.
28:57Bonjour Enzo.
28:59Bonjour.
29:00Vous nous appelez d'où ?
29:02Alors là,
29:03je suis en voiture,
29:03je suis sur la route
29:04pour aller en Italie.
29:06Voilà.
29:06Bon.
29:07Donc,
29:08dites-moi.
29:08Pour votre travail,
29:09c'est ça ?
29:11Non,
29:11là,
29:12j'y vais...
29:12Pour les vacances ?
29:13Oui,
29:15on va dire ça comme ça.
29:16Très bien.
29:16Bon,
29:16vous avez bien raison.
29:17Et vous allez où en Italie ?
29:19En Toscane.
29:20En Toscane.
29:20Bon,
29:21ben très bien.
29:22Vous entendiez peut-être
29:23à l'instant,
29:23Jean-Noël,
29:25sur la censure,
29:26dit-il,
29:27ça serait une folie.
29:28Vous,
29:28vous pensez tout l'inverse,
29:29je crois.
29:30Alors,
29:31déjà,
29:31pour commencer,
29:33oui,
29:33j'en pense l'inverse,
29:35mais surtout avec un fondement.
29:36C'est-à-dire que la censure,
29:38la censure vient de loin
29:40dans nos textes.
29:42On a créé des constitutions
29:44depuis quand même
29:44un certain nombre de temps,
29:45depuis deux siècles,
29:46passé,
29:471791,
29:48la première constitution.
29:50Et la censure,
29:51ben,
29:51fait partie de notre constitution
29:52dans son article 49
29:54et ses trois alinéas.
29:56Donc,
29:57maintenant...
29:57Vous trouvez ça...
29:58Non,
29:58mais qu'on puisse censurer
29:59un gouvernement,
30:00bien sûr,
30:01et effectivement,
30:01ça fait partie
30:02de la constitution.
30:03Là,
30:03ce qui peut en énerver
30:05certains,
30:06c'est que cette censure,
30:07finalement,
30:07elle soit déposée,
30:08l'émotion en tout cas,
30:09avant même le discours
30:10de politique générale
30:11demain de Sébastien Lecornu.
30:12on ne sait même pas ce qu'il va faire.
30:14D'accord.
30:14Mais écoutez,
30:16comment dire,
30:17pour essayer d'être bref,
30:19la censure,
30:24déjà,
30:25M. Lecornu,
30:26qui a été censuré une première fois,
30:28parce qu'on sait pourquoi,
30:31ensuite,
30:31il a fait une déclaration
30:32comme quoi
30:33il ne souhaitait pas être conduit
30:34et revenu quand même
30:36sur ses positions.
30:36Alors moi,
30:37déjà,
30:37je note quand même
30:38un certain manque
30:39de,
30:40même pas de stabilité,
30:41mais de loyauté
30:42de la part d'un homme politique.
30:43Mais ça,
30:44ça ne m'étonne pas.
30:45Et je ne dois pas être le seul
30:46dans ce cas-là.
30:46Mais il n'a jamais été censuré,
30:48Sébastien Lecornu.
30:49C'est François Bayrou
30:50qui a été censuré.
30:51Lecornu,
30:51il a été nommé,
30:52il a démissionné aussitôt.
30:53Oui,
30:54parce qu'il allait être censuré
30:56dans les jours
30:56qui auraient suivi
30:58sa prise de fonction.
31:01Donc,
31:01il a bien vu que
31:02son gouvernement
31:05n'aurait pas tenu.
31:06Mais peu importe,
31:07oui,
31:07il a démissionné.
31:08Il a démissionné,
31:09mais contraint et forcé
31:10pratiquement.
31:11En tout cas,
31:12vous êtes tous assez partagés
31:13quand même
31:13sur cette histoire de censure
31:15et on aura l'occasion
31:15d'en reparler
31:16parce qu'elles seront
31:16votées et débattues,
31:18j'imagine,
31:19dans la semaine.
31:20Marie-Bénédicte.
31:20Oui, tout à fait.
31:21Il y a deux motions,
31:22celle du RN
31:22et celle de la France insoumise
31:24qui ont été déposées aujourd'hui
31:25et qui seront débattues
31:26effectivement d'ici
31:26la fin de semaine.
31:27Très bien.
31:28Juste qu'on rappelle
31:28les chiffres,
31:29il faut 289 voix pour
31:31pour que le gouvernement
31:32soit censuré.
31:33Ça veut dire quoi
31:34quand on regarde
31:34les équilibres ?
31:35Là,
31:35si on fait le calcul
31:36entre le groupe
31:38des députés RN et Ciotti,
31:40ça fait 138,
31:41les insoumis,
31:41ça fait 71,
31:42les écologistes,
31:43ça fait 38,
31:44les communistes
31:45et les ultramarins,
31:46ça fait 17,
31:47264.
31:48Donc,
31:48il suffit de 25 autres députés
31:51qui basculent
31:52en faveur de la censure,
31:53les députés socialistes
31:54ou des députés non inscrits
31:55ou autres,
31:5625.
31:57Et la censure est votée,
31:59le gouvernement tombe.
31:59Ça veut dire
32:00que le discours de demain
32:01est capital.
32:01Il est super important.
32:03Merci beaucoup,
32:04Marie-Bénédicte
32:05et on vivra tout ça
32:06avec, bien sûr,
32:06l'ensemble du service politique
32:08d'RTL.
32:09Plus que jamais sur le pont,
32:10on va parler
32:10de tout autre chose
32:11dans un instant,
32:12les démarches administratives.
32:14Ça vous est déjà arrivé
32:15de galérer,
32:15Marie-Bénédicte ?
32:16Oui, oui, oui.
32:17Bon,
32:18on y est tous confrontés.
32:20Si c'est votre cas aussi,
32:21appelez-nous,
32:21on va en débattre
32:22dans un instant.
32:22A tout de suite sur RTL.
32:23Je me suis fait voler
32:40mon portefeuille le 7 août.
32:42L'horreur pour faire refaire
32:44ses papiers.
32:44La carte d'identité,
32:46j'ai attendu quasiment un mois
32:48avant de la recevoir.
32:49Alors, où en est-on
32:50avec le choc de simplification ?
32:53Je pense que c'était
32:54lors de la présidence
32:55de M. Hollande
32:55que l'on avait entendu ça.
32:57Les démarches sont impensables,
33:00d'une difficulté insoutenable
33:02et l'ANTS,
33:04mais je ne sais pas comment
33:05ça peut exister.
33:06Voilà le coup de gueule
33:08de Jean-François
33:09sur les démarches administratives.
33:11Alors, Jean-François,
33:12je vous rassure tout de suite,
33:13vous n'êtes pas seul
33:13à pester contre ces démarches.
33:1661% des Français
33:17disent avoir déjà rencontré
33:19des difficultés.
33:20C'est presque deux fois plus
33:21qu'il y a huit ans
33:22et pire encore,
33:23un Français sur quatre
33:24a carrément déjà renoncé
33:25et renoncé à un droit
33:27à cause des obstacles rencontrés.
33:29On va en parler avec vous,
33:30Chantal.
33:30Bonjour, Chantal.
33:31Bonjour, Amandine.
33:33Vous nous appelez d'où ?
33:34J'appelle de la Puy-Noire,
33:36une petite commune
33:37du Pas-de-Calais
33:37à côté de Béthune.
33:39Très bien.
33:39Vous êtes pharmacienne,
33:41je crois ?
33:41Oui, c'est ça.
33:42À la Puy-Noire même.
33:43D'ailleurs, je salue
33:44tous mes collègues.
33:45Nous aussi, on les salue.
33:46Et tous les pharmaciens de France,
33:48d'ailleurs,
33:48qui peut-être nous écoutent.
33:50Expliquez-nous,
33:52quelle démarche administrative
33:53vous pose problème ?
33:55Eh bien, moi, écoutez,
33:56j'ai un fils
33:56qui étudie à l'Université
33:58de Bruxelles.
33:59Et chaque année,
34:00quand vous avez
34:01un enfant étudiant,
34:02pour prolonger les droits
34:03sur votre mutuel,
34:05il faut fournir
34:05un certificat de scolarité
34:07à votre mutuel.
34:09Sauf que l'Université
34:10de Bruxelles
34:11ne fournit pas
34:12ce qu'on appelle
34:13un certificat de scolarité,
34:15mais une attestation
34:16destinée aux mutualités.
34:19Donc, l'intitulé
34:19n'est pas certificat,
34:21mais attestation.
34:22Oui, ça veut à peu près
34:24dire la même chose, non ?
34:25Oui, ben non.
34:26Quelle galère !
34:27Galère, galère.
34:28La mutuelle,
34:29elle ne veut pas
34:29en entendre parler ?
34:30Non, elle ne veut pas
34:31en entendre parler.
34:32Par exemple,
34:33l'année dernière,
34:33de toute façon,
34:34tous les ans,
34:35c'est la même histoire.
34:36L'année dernière,
34:37en faisant les démarches
34:38au mois d'octobre,
34:39je n'ai pu obtenir la carte
34:40qu'au mois de mai.
34:42Mais alors,
34:42comment vous avez fait
34:43en attendant ?
34:44Ben, ça va,
34:45il n'a pas eu besoin,
34:46il n'a pas été malade,
34:47heureusement.
34:48Mais c'est la galère
34:49parce qu'en fait,
34:50vous envoyez le document,
34:52quelques semaines après,
34:53vous recevez un mail
34:54qui vous dit
34:54vous n'avez pas envoyé
34:55les documents demandés,
34:57les droits ne peuvent
34:58être prolongés.
34:59de nouveau,
35:00vous renvoyez
35:01en expliquant
35:02que malheureusement,
35:02l'université
35:03ne fournit pas
35:04un certificat
35:06de scolarité
35:06mais une attestation
35:08de scolarité.
35:10Et puis,
35:11ça,
35:12ça...
35:13Mais tout ça,
35:13ça se fait par mail,
35:14Chantal ?
35:14Vous ne pouvez pas
35:15les appeler ?
35:16Alors,
35:16tout ça,
35:17ça se fait par mail.
35:18Quand vous appelez,
35:19on prend note,
35:20on remonte l'information,
35:22on remonte l'information,
35:24mais je ne sais pas jusqu'où
35:25parce qu'en fait,
35:26pour avoir quelque chose,
35:27ça prend des semaines
35:28et des semaines.
35:29Et alors,
35:30vous disiez aussi
35:31que vous aviez eu
35:32des problèmes
35:33avec la NTS,
35:34là,
35:35Jean-François,
35:35il pestait contre.
35:36C'était pourquoi ?
35:37Pour le permis de conduire ?
35:38Oui,
35:39ça,
35:39c'était un permis de conduire
35:40pour mon fils.
35:42Alors,
35:42pour une histoire,
35:43je ne sais même plus
35:44parce que ça remonte
35:45à quelques années,
35:46j'avais même appelé
35:46Julien Courbet
35:48qui avait dit
35:49brouiller cette histoire
35:50parce qu'en fait,
35:51le problème,
35:52c'est que vous n'avez
35:53pas d'interlocuteur.
35:55Vous pouvez envoyer
35:56des mails
35:56au téléphone,
35:58de toute façon,
35:58personne ne répond.
35:59Vous envoyez des mails,
36:00vous n'avez pas de réponse.
36:01C'est ce qui vous met
36:03le plus en rogne
36:04parce que vous ne pouvez
36:06rien faire en fait.
36:07Bon,
36:08Chantal,
36:08restez avec nous.
36:09L'émission de Julien Courbet,
36:10je vous le rappelle,
36:10c'est tous les jours
36:11de 10h à midi
36:12sur RTL.
36:14On va accueillir Alain.
36:15Bonjour Alain.
36:17Oui,
36:17bonjour.
36:18Vous nous appelez d'où ?
36:20Bourges.
36:21Bourges ?
36:22Oui,
36:23Bourges.
36:23Vous aussi,
36:25vous avez eu des problèmes
36:26dans les démarches
36:27administratives ?
36:29Oh que oui,
36:30c'est pas fini.
36:31Ah,
36:32racontez-moi.
36:33C'est un chemin
36:34du combatteur.
36:36J'ai acheté un véhicule
36:37au mois de juin
36:382024.
36:412025,
36:41ça serait pas marrant.
36:42Donc,
36:43plus d'un an.
36:452024.
36:46Oui.
36:46C'est un véhicule
36:48d'occasion,
36:49donc demande
36:50d'immatriculation,
36:52changement
36:52de carte grise.
36:56Avec un petit bémol,
36:58mon adresse
36:59a changé,
37:00j'habite plus
37:01une impasse,
37:03mais 70 impasses,
37:06c'est les changements
37:07des municipalités.
37:10De ce fait,
37:11mon cabiste
37:12ne correspond pas
37:13à mon adresse.
37:14Alors bon,
37:16avant de m'apercevoir
37:18de tout ça,
37:18j'essaye de manipuler
37:20par informatique.
37:22Je n'y arrive pas.
37:24J'essaye d'appeler
37:25les préfectures.
37:27Je n'ai aucun
37:28interlocuteur.
37:29Et puis,
37:31je me suis adressé
37:33à France Service
37:34qui m'a dit
37:35ouvertement,
37:36il faut avoir
37:37un langage administratif.
37:39Oula !
37:40Eh bien,
37:42écoutez,
37:42ils sont remarquables.
37:44Oui.
37:44Il paraît
37:45que je serai
37:47un cas d'école
37:48parce qu'à ce jour,
37:50on n'a toujours
37:50pas de carte crise.
37:52Mais,
37:53mais,
37:53mais,
37:53on a réussi
37:55à avoir
37:55un cabiste
37:57à celle
37:57qui est la nouvelle
37:58adresse.
37:59Donc,
37:59ça devrait pouvoir
38:00se débloquer
38:01bientôt.
38:01Il est temps,
38:02vous allez me dire.
38:03Ça fera bientôt
38:04un an et demi.
38:05Eh bien,
38:06écoutez,
38:06l'espoir fait vivre
38:07comme on dit.
38:08j'en suis là
38:10pour le moment.
38:12Et puis,
38:13ben,
38:14wait and see,
38:15peut-être que demain,
38:16j'aurai ma carte existe
38:17qui me permettra
38:18de faire mon contrôle technique.
38:20Parce que du coup,
38:21vous êtes bloqué.
38:22Vous ne pouvez pas
38:22faire le contrôle technique.
38:23Ah ben oui.
38:23Ah ben complètement,
38:24complètement.
38:25Le véhicule ne peut pas rouler.
38:26Ah oui,
38:27il ne roule pas du tout,
38:28du coup.
38:29Eh ben,
38:29j'ai pas de...
38:30Oui,
38:30mais vous pourriez
38:31frauder,
38:32entre guillemets.
38:34Ah ben,
38:34on peut,
38:35on peut.
38:35Non,
38:35non,
38:35non,
38:35ce n'est pas du tout
38:36ce que je vous dis de faire.
38:37Mais vous auriez pu vous dire
38:39que ce n'est pas de ma faute.
38:40Ah ben oui,
38:41c'est certainement
38:43pas de ma faute,
38:43malheureusement.
38:45Mais je suis complètement bloqué
38:46avec ce véhicule
38:47qui ne peut pas rouler.
38:48Bon,
38:49ben écoutez Alain,
38:50j'espère que France Service
38:50va finir par aboutir.
38:53En tout cas,
38:53s'ils vous ont bien aidé,
38:54effectivement,
38:55il ne faut pas hésiter
38:55à aller les voir
38:57parce que,
38:58et on le voyait
38:59dans le reportage
38:59de Mathieu Lopinot
39:00ce matin sur RTL,
39:01effectivement,
39:01ils sont d'un précieux soutien.
39:03On continue à parler
39:04de ce casse-tête
39:04des démarches administratives
39:05dans un instant.
39:06A tout de suite sur RTL.
39:08Contactez-nous gratuitement
39:09via l'appli RTL
39:10ou au 3210.
39:1150 centimes la minute.
39:12Je vous le vais l'eau.
39:14Amandine Bégaud,
39:15RTL Midi,
39:16les auditeurs ont la parole.
39:19Chaque année,
39:19la galère
39:20pour obtenir
39:21une tarte mutuelle
39:22pour mon fils étudiant
39:23à l'université
39:24de Bruxelles.
39:25Celle-ci envoie
39:26une attestation
39:27à destination des mutuelles
39:28et non un certificat
39:30de scolarité.
39:31La galère,
39:32la galère
39:33pour obtenir
39:34cette carte.
39:35L'année dernière,
39:36par exemple,
39:36envoyer tous les papiers
39:38au mois d'octobre,
39:39réception de la carte
39:40au mois d'avril.
39:41Et cette année,
39:42je recommence.
39:43Bon, voilà le message
39:44de Chantal
39:45qui était avec nous
39:46il y a quelques minutes.
39:47On va accueillir Agnès.
39:48Bonjour Agnès.
39:50Bonjour Amandine Bégaud.
39:52Vous nous appelez d'où ?
39:53Mais je vous en prie.
39:55Écoutez, je suis ravie
39:55de vous entendre.
39:56Vous nous appelez d'où ?
39:57Je vous appelle
39:58de Beauvais dans l'Oise.
39:59Bon, vous aussi,
40:00vous avez des problèmes
40:01avec les démarches
40:02administratives.
40:03Alors, tout à fait.
40:04J'ai beaucoup de problèmes
40:07à tel point
40:07que j'en suis arrivée
40:08à dire
40:09que c'est de la vraie
40:10maltraitance administrative.
40:12Ah oui ?
40:13Absolument.
40:14Mais quoi ?
40:14Qu'est-ce que vous n'arrivez
40:15pas à faire, par exemple ?
40:17Eh bien, écoutez,
40:18moi, je ne suis pas du tout
40:20à l'aise avec le numérique
40:21même si j'ai fait
40:22plusieurs stages
40:22et le peu que j'ai utilisé
40:24le numérique,
40:25ça n'a pas fonctionné.
40:27Il faut dire que c'est
40:28presque compréhensif
40:30par rapport au numérique
40:31parce que chaque affaire
40:34est particulière.
40:35Donc, si vous avez
40:36une affaire qui ne correspond pas
40:38à ce qui est programmé,
40:40c'est la galère.
40:42Mais alors, du coup,
40:42vous faites comment, Agnès ?
40:44Eh bien, alors, écoutez,
40:45moi, je suis à l'ancienne,
40:48c'est-à-dire que j'utilise
40:49le présentiel
40:51ou j'utilise les lettres
40:53et les lettres commandées.
40:54Mais je vais vous dire,
40:55c'est aussi la galère.
40:57Ah oui ?
40:57Alors, c'est un problème
40:58énorme parce que les services...
41:01Moi, je suis aussi
41:01pour le fonctionnement
41:02des services publics.
41:03Le service privé,
41:05ça ne fonctionne pas mieux.
41:06Mais les services publics,
41:08normalement,
41:09c'est des services
41:10qui sont mis à la disposition
41:11de chaque citoyen.
41:12nous payons ces services
41:14publics avec nos impôts.
41:16Et c'est quand même,
41:17il va falloir revoir les copies
41:19parce qu'on doit pouvoir
41:21avoir les informations
41:23qu'il nous faut
41:24pour régler nos problèmes
41:25administratifs.
41:26Ça, j'en suis sûre.
41:27Et ça, ça concerne les élus.
41:29Il va y avoir beaucoup
41:29les élections,
41:30bientôt les élections.
41:32Il faut absolument
41:33que ça fasse partie
41:34du programme.
41:35Il y a dans les élections
41:36municipales.
41:37Voilà.
41:38Et France Service,
41:39je vais vous dire,
41:39je suis allée à France Service.
41:41Alors, France Service,
41:42c'est bien beau,
41:44mais la personne,
41:45elle n'est pas assermentée.
41:46La personne,
41:47ce n'est pas comme si,
41:48avant,
41:48on avait des travailleurs sociaux
41:51qui étaient assermentés,
41:52qui étaient professionnellement
41:54responsables.
41:55Là,
41:56eh bien,
41:56vous confiez vos problèmes
41:57à des personnes
41:58que vous ne connaissez pas.
41:59Et moi,
42:00je trouve que c'est quand même
42:01assez particulier.
42:03Ça peut être dangereux.
42:05Et moi,
42:05je n'ai pas trop.
42:06Et puis alors,
42:06j'y suis allée,
42:07on m'a dit,
42:08ben non,
42:09on ne peut pas,
42:09on fait que la CAF,
42:10etc.,
42:11où je n'ai pas réussi.
42:13Donc,
42:13je n'irai plus,
42:14là,
42:14par rapport à mes problèmes
42:15administratifs.
42:16Agnès,
42:17restez avec nous,
42:18on va accueillir Patrick.
42:19Bonjour Patrick.
42:20Bonjour Amandine.
42:21Vous nous appelez d'où ?
42:23De Lyon,
42:24de Valery,
42:25dans Lyon,
42:25au nord de Lyon.
42:26Vous aussi,
42:27c'est un casse-tête,
42:27les démarches administratives.
42:28Je crois que c'est pour
42:29une de vos amies.
42:30Oui,
42:31c'est pour ma compagne,
42:31qui cherche à être en retraite
42:35après 52 années de cotisation,
42:36et qui n'y parvient pas,
42:39parce que le système informatique proposé
42:43doit être particulièrement simple
42:46dans la tête de celui qui l'a créé,
42:48mais pas du tout pratique
42:50pour le kidam moyen
42:52qui cherche à l'utiliser.
42:54Notamment,
42:55lorsqu'il demande de fournir
42:57des copies des documents,
42:59alors déjà,
43:00il faut un scanner
43:01pour pouvoir faire ça,
43:03donc il faut aussi
43:03s'acheter du matériel ad hoc.
43:05Et puis ensuite,
43:07lorsque vous voulez faire rentrer
43:08cette pièce
43:09que vous avez scannée
43:10dans leur logiciel informatique,
43:13le logiciel vous dit
43:13qu'elle est trop grosse.
43:15Ah oui.
43:15Voilà.
43:16Alors il faut encore,
43:17probablement,
43:19des gens expérimentés,
43:21je saurais l'expliquer,
43:21ou des compétences informatiques
43:23pour mettre en PDF,
43:25pour diminuer la taille du bazar,
43:27pour que ça rentre
43:28dans la boîte aux lettres.
43:29Bon.
43:30Ça fait six mois
43:32qu'elle essaye
43:32d'être en retraite.
43:35Six mois ?
43:36Ah oui,
43:36c'est extrêmement long.
43:37Et du coup,
43:38qu'est-ce qu'elle fait ?
43:38Elle travaille ou...
43:40Ah non, non.
43:41Elle était en accident du travail
43:42pendant les deux dernières années
43:44et ensuite,
43:45elle a été reconnue
43:46inapte à tout emploi.
43:48Après 52 ans de cotisation.
43:50Oui.
43:50C'est pas très grave.
43:52Mais c'est...
43:53Voilà.
43:53Alors maintenant,
43:54elle voudrait sa retraite.
43:55Pour l'agir carco,
43:57il n'y a pas eu de problème
43:57parce que eux reçoivent.
44:01En physique ?
44:02En présentiel,
44:03oui.
44:03Ils reçoivent les gens,
44:04il n'y a pas de problème.
44:05Mais la CNAV,
44:06dans son département,
44:08ils ne reçoivent pas.
44:10C'est des appels téléphoniques
44:12pour demander de l'aide
44:13qui durent 15 minutes maximum
44:15à la fin desquelles
44:17la personne,
44:18au bout du fil,
44:18lui dit
44:18madame,
44:19ça fait 15 minutes
44:20que je suis avec vous
44:21au téléphone,
44:21j'ai d'autres personnes
44:22qui attendent
44:23à en voir madame.
44:24Ah,
44:24il lui raccroche au nez.
44:26Oui.
44:26Et si elle n'a pas passé
44:2830 appels téléphoniques
44:30depuis le mois d'avril,
44:31elle n'en a pas passé un.
44:33Oui.
44:33Donc,
44:33moi je ne suis pas allé
44:34à l'école très longtemps
44:35non plus.
44:36Mais 30 fois 15 minutes,
44:40ça fait combien ?
44:41Bah 30 fois 15 minutes,
44:43là oui,
44:43ça fait 7 heures
44:44et des brouettes.
44:447 heures,
44:45tout ça pour ne pas aboutir.
44:47Pour ne pas avancer.
44:47la dernière nouvelle,
44:49la dernière interrogation
44:50qu'ils lui ont formulée,
44:51c'est
44:51madame,
44:52en 2023,
44:54votre dernier employeur
44:55nous a envoyé
44:56deux déclarations
44:58de cotisation
45:00et de salaire
45:00vous concernant.
45:03C'est comme si
45:03elle avait travaillé
45:04deux fois.
45:04Ah oui, d'accord.
45:05Pour 12 mois.
45:06Alors,
45:06soyez gentils,
45:07envoyez-nous
45:08vos 12 bulletins
45:09de salaire
45:09de l'année 2023.
45:11Voilà.
45:12Donc,
45:13bon,
45:14à un moment donné,
45:16je ne sais pas
45:17dans laquelle
45:17dans la tête
45:18de quel technocrate
45:19est sorti l'idée
45:20qu'il fallait tout faire
45:21par Internet,
45:22mais du présentiel,
45:24c'est quand même
45:25beaucoup plus rapide.
45:26Pour ma part,
45:27ça n'a duré qu'une heure,
45:28mon rendez-vous
45:29à la CNAV,
45:30il y a trois ans.
45:31Et au bout d'une heure,
45:32c'était bouclé.
45:33Bouclé et efficace.
45:35Oui.
45:36Patrick,
45:37on a plein plein d'appels
45:38dans ce sens-là
45:39et effectivement,
45:40si jamais quelqu'un
45:41nous écoute
45:42et peut aider
45:43la compagne de Patrick,
45:44n'hésitez pas,
45:45vous nous appelez
45:46ou vous nous envoyez
45:47un petit message
45:48par l'application.
45:49Merci beaucoup,
45:49en tout cas,
45:50Patrick,
45:50pour votre témoignage.
45:51pour votre témoignage.
45:52Merci.
45:53Merci.
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