- il y a 6 heures
Regardez Les auditeurs ont la parole avec Amandine Bégot du 02 décembre 2025.
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00:0012h30, 14h, RTL midi, les auditeurs ont la parole.
00:08Avec Amandine Bégaud.
00:10Et vous en parlez dans le journal, le plan RSEC a été déclenché ce matin à Nîmes,
00:14après une intoxication au chlore, plusieurs dizaines d'enfants, 67 précisément,
00:18ont dû être pris en charge par les secours, après avoir été pris de nausées suite à une séance de natation.
00:25Deux de ces enfants ont dû être hospitalisés, mais leur pronostic vital n'est pas engagé.
00:32Dans l'actualité également, le budget de la Sécu, de retour à l'Assemblée nationale,
00:37début des débats en deuxième lecture, ce sera pour ce soir.
00:41Dans le même temps, la CGT FSU est solidaire, appelle à des manifestations et une journée de grève
00:47contre ce projet de budget, pas ou très très peu de perturbations,
00:51dans le trafic ferroviaire, est quasi normale, c'est ce qu'indique à l'instant la SNCF.
00:56Et puis une réunion peut-être très importante pour l'avenir de la guerre en Ukraine,
01:00elle aura lieu cet après-midi en Russie, puisque Steve Witzkov, l'émissaire américain,
01:07doit rencontrer tout à l'heure Vladimir Poutine, réunion prévue à 15h.
01:11La météo avec vous, Peggy, on l'a dit, un temps encore bien bien agité,
01:15allez, sur les trois quarts du pays aujourd'hui ?
01:17Oui, on va dire ça.
01:18Ça va continuer comme ça demain ?
01:19Eh bien oui, parce qu'en fait, la perturbation, elle va se décaler sur l'est du pays,
01:23sur les régions de l'est, avec des pluies soutenues en plus,
01:25entre la vallée du Rhône, les Bouches du Rhône et le Var,
01:28toute la journée, on attend l'équivalent de trois semaines de pluie en 24 heures.
01:31Les pluies seront moins marquées en allant vers le nord.
01:34Et puis on aura une limite plus neige assez basse, sur le sud du massif central,
01:37des 800 mètres, avec de bons cumuls de neige attendus.
01:40Limite plus neige à 1000-1300 mètres sur les reliefs de l'est.
01:43Et sur la moitié ouest du pays, jusqu'aux Ardennes et l'Île-de-France,
01:47le temps sera plus calme, souvent nuageux.
01:49On peut avoir quelques trouées, quelques éclaircies l'après-midi.
01:52Et là où on aura le plus éclaircie, ce sera sur la façade atlantique
01:55et les bords de manches, avec quelques averses possibles,
01:58voire un coup de tonnerre sur l'Aquitaine l'après-midi.
02:00Les températures minimales, on sera souvent entre 0 et 6 degrés,
02:03jusqu'à 12 près de la Méditerranée.
02:05Les maximales, 5 à 8 degrés sur le nord-est,
02:07en allant jusqu'à la région Rhône-Alpes,
02:099 à 12 sur les autres régions, et jusqu'à 14 près de la Méditerranée.
02:13Et ça continue ?
02:14Et ça continue, c'est un défilé de perturbations
02:16qui nous attend les jours suivants.
02:17Malheureusement, je n'ai pas de bonnes nouvelles.
02:18Avec quand même la hausse des températures d'ici le week-end,
02:21mais ça veut dire que la neige va fondre.
02:22Ce qui n'est pas une bonne nouvelle pour les stations.
02:24Merci beaucoup Peggy.
02:27Jusqu'à 14h,
02:29les auditeurs ont la parole.
02:31Amandine Bégaud sur RTL.
02:33Et avant de vous donner la parole,
02:35parole à une gagnante.
02:37Bonjour Florence.
02:39Bonjour Amandine.
02:40Vous êtes la gagnante de la valise
02:43qui était cachée aujourd'hui au Havre.
02:46Je rappelle le principe.
02:47Chaque jour et jusqu'au 24 décembre,
02:50RTL a organisé un grand jeu
02:52pour redonner vie au centre-ville.
02:55Et donc chaque jour,
02:56une valise pleine de cadeaux
02:57est cachée dans une ville.
02:59Hier, c'était Charleville-Mézières.
03:00Aujourd'hui, le Havre.
03:02Vous l'avez trouvé super vide, Florence, cette valise.
03:04Comment ça s'est passé ?
03:05Ça s'est bien passé.
03:06L'indice en fait parlait d'un boulevard du Tigre
03:11qui m'a mis la puce à l'oreille
03:14puisqu'il y a un boulevard Clémenceau
03:15et que le Tigre était le surnom de Clémenceau.
03:18Donc je me suis dirigée sur ce boulevard
03:20et je suis allée directement à l'office du tourisme
03:23où était cachée la valise.
03:26Bon, ça s'est réglé beaucoup plus vite qu'hier, d'ailleurs, je le dis.
03:30Vous en avez croisé d'autres qui cherchaient ?
03:32Oui, oui, oui, il y avait du monde.
03:35Il y avait quelques personnes avec le portable à la main.
03:38Bon, et à l'intérieur de cette valise, alors, plein de beaux cadeaux ?
03:42Plein de merveilles, donc des goodies RTL,
03:45des entrées musées, attractions touristiques,
03:48piscines, des produits siglés Le Havre
03:51et des produits locaux aussi
03:53que les commerçants avrais ont offerts.
03:57Bon, ben écoutez, bravo, en tout cas, Florence.
03:59Et par avance, on vous souhaite de très belles fêtes.
04:02Cette opération, la valise RTL, elle se poursuit, bien sûr.
04:07Demain, une nouvelle valise cachée dans une nouvelle ville.
04:10Et c'est Louis Baudin aux alentours de 8h33
04:12qui vous donnera la ville en question.
04:15Le premier indice avec Olivier Dauvert, quelques minutes après.
04:19Il est 13h05.
04:21Amandine Bégaud, RTL Midi, les auditeurs ont la parole.
04:26Moi, je ne suis pas du tout étonnée qu'au niveau de ce sondage,
04:29les Français mettent en premier point
04:32leurs préoccupations vis-à-vis de notre classe politique.
04:36Personne ne veut essayer de trouver des compromis
04:38et surtout, personne ne s'intéresse à ce que les Français veulent vraiment
04:42puisque, de toute manière, le vote des Français n'a pas été respecté.
04:44Et on revient donc sur cette enquête
04:48qu'évoquait à l'instant Valérie au 3210,
04:51enquête du Cevipof et de l'Observatoire Société et Consommation
04:55publiée ce matin par nos confrères du journal L'Opinion.
04:58À la question, quel est d'après vous le problème le plus important
05:01pour la France d'aujourd'hui ?
05:02Les Français ne répondent pas le pouvoir d'achat ni l'insécurité
05:06mais la politique, les responsables politiques pour 30% d'entre eux ?
05:11On va en parler avec vous, les auditeurs,
05:13Eguénaëlle Gaux qui est toujours avec nous,
05:15directrice générale de l'Observatoire Société et Consommation.
05:18Bonjour Olivier.
05:19Oui, bonjour Amandine, bonjour aux éditeurs.
05:22Vous nous appelez d'où Olivier ?
05:23Je suis dans Lyon, moi, du côté de, on va dire,
05:26du côté de Demigène, entre Demigène et Auxerre,
05:28enfin, qui, on va dire, petit village, voilà.
05:31Et vous êtes artisan, c'est ça ?
05:32Exactement.
05:34Dans quel domaine ?
05:35Je suis très curieuse.
05:36Dans le bâtiment.
05:37Bâtiment, principalement aménagement d'intérieur.
05:40D'accord.
05:40Et alors cette étude, elle vous a interpellé ?
05:42Est-ce que ça vous a frappé ?
05:44Ben non, quand on voit un petit peu ces enfants
05:47qui sont à l'Assemblée Générale, à l'Assemblée Nationale...
05:50Ces enfants, vous dites ?
05:51Ben oui, ben oui, oui.
05:52Pour être poli.
05:54Pour être poli.
05:55Parce que, franchement, c'est quand même ces gens-là
05:57qui sont censés faire les lois.
05:58Donc, forcément, c'est un peu à cause d'eux
06:01qu'en découle toute la problématique.
06:03Bon, je vais sortir de la problématique,
06:05enfin, de ce qu'on a pu connaître il y a un an
06:07par rapport à notre président, la dissolution.
06:10Mais franchement, on voit bien que, justement,
06:13tous ces gens-là, il faut qu'ils arrêtent.
06:14Quand ils sont sur les plateaux télé ou médias,
06:17alors ils ont la franche cheville au corps.
06:18Enfin, les belles phrases, les belles paroles,
06:22les beaux éléments de langage,
06:23et puis on voit bien le résultat.
06:25Donc, ça n'avance pas.
06:27Et le pire est à craindre, quand même,
06:30je pense, pour 2027, quoi.
06:31Moi, c'est ça qui me fait un peu peur.
06:33C'est ça qui vous inquiète ?
06:34Ben oui, parce qu'on s'aperçoit
06:36qu'on change radicalement de méthode.
06:39En fait, ces gens-là ne tiennent pas compte,
06:43globalement, comme ça a été dit dans le Répondeur,
06:46ne tiennent pas compte de la volonté des Français,
06:48tout simplement.
06:49Alors, quand il s'agit de passer de la pommade,
06:53quand on est en période électorale,
06:54ça, on sait amadouer les gens,
06:57on sait cajeler,
06:58mais quand il s'agit d'expliquer,
07:02les Français sont bêtes comme chou,
07:03ils n'ont pas compris.
07:05Ou alors, quand c'est un vote qui ne convient pas,
07:06les Français sont bêtes,
07:08enfin, pour ne pas dire autre chose.
07:09Donc, il y a un moment,
07:09tout ça, ça va bien cinq minutes.
07:11Mais moi, j'ai pris une décision.
07:13De toute façon, c'est la dernière fois
07:14que je vais voter.
07:15Si jamais ça ne change pas,
07:19moi, la carte des lecteurs,
07:20elle va aller à la poubelle.
07:21Et puis, ce sera tout.
07:21Parce qu'on aura, pour le coup,
07:23je ne me cache pas.
07:24Je vais voter RN.
07:26Ça, ce n'est pas le problème.
07:28Mais je veux vraiment que ça change.
07:30Si jamais ça ne change pas.
07:31Et malheureusement, je crains
07:32que ça ne change pas
07:33parce qu'il ne s'agit pas
07:34de mettre une équipe au gouvernement.
07:35quand vous avez la Cour des comptes,
07:37quand vous avez le Conseil constitutionnel
07:38qui tire, comment dire,
07:40en campagne à U et à DIA,
07:42ça ne peut pas aller.
07:43Ça ne peut pas aller.
07:43Vous avez déjà voté
07:44pour le Rassemblement national, Olivier ?
07:46Bien sûr.
07:47Oui.
07:47Oui, bien sûr.
07:48Bien sûr.
07:49Oui, bien sûr.
07:50Il n'y a aucun problème.
07:51Et là, vous vous dites,
07:52j'essaye et...
07:53Oui, oui, parce que moi,
07:54je veux que ça change.
07:55Je veux que ça change.
07:56Parce que franchement,
07:57je ne sais pas,
07:58mais ces gens-là,
07:59s'ils ne vivent pas
08:00sur une autre planète que nous,
08:01ils doivent quand même bien, bien, bien...
08:03Ils doivent tous bien avoir des yeux.
08:04Ils voient quand même ce qui se passe.
08:07Puisqu'ils sont censés
08:08retourner en conscription.
08:10Ils sont censés avoir les infos
08:11qui leur remontent.
08:12Donc, forcément,
08:13il y a un moment,
08:14vous vous dites,
08:14mais ce n'est juste pas possible, quoi.
08:17Et quelques bords politiques
08:18que ça soit, moi, je...
08:19Mais Olivier,
08:19vous aviez voté
08:20aux précédentes élections.
08:21Vous avez voté, j'imagine,
08:22pour les législatives, par exemple,
08:24les dernières,
08:24après la dissolution.
08:26Donc, cette classe politique, pardon,
08:29mais on les a élus,
08:31nous, Français.
08:32Oui, mais alors,
08:33alors, c'est plus ou moins...
08:34Pour moi, c'est discutable
08:35parce que quand on voit
08:36au soir du premier tour
08:38un petit peu le cinéma
08:40qui a été mis en place
08:41parce qu'on voulait marier
08:42une chèvre et un chou,
08:45enfin, c'était n'importe quoi.
08:47Donc, forcément,
08:48après, on ne peut pas venir
08:49se gargariser, dire
08:50oui, les Français,
08:51vous les avez élus.
08:52Ben oui, forcément,
08:53puisque de toute façon,
08:53quand vous partez déjà amputé,
08:55quand vous partez
08:55sur la ligne de départ
08:57avec une balle dans le pied,
08:58forcément,
08:58et puis que votre adversaire
09:00a des baskets toutes neuves,
09:03forcément...
09:04Vous avez l'impression
09:05que vous vous êtes fait
09:05voler cette élection,
09:06c'est ça ?
09:07Ben bien...
09:08Oui, oui,
09:09mais ce n'est pas pour autant
09:10que je vais crier à Aro,
09:12je vais aller tout casser
09:13dans la rue, quoi.
09:13Voilà.
09:14Voilà.
09:15Je reste quand même...
09:15Bon, ben, j'accepte,
09:16j'accepte tout simplement.
09:18Mais maintenant,
09:18bon, ben,
09:19j'accepterai différemment, quoi.
09:20Si jamais ça ne change pas,
09:21ben, je vous dis,
09:22la carte d'électeur,
09:23ce sera poubelle
09:23et puis c'est tout
09:24puisque, de toute façon,
09:26ça en est même au problème
09:28que c'est même peut-être
09:29plus profond
09:30que la situation française.
09:31Il faut se poser des questions,
09:33des questions même
09:33d'ordre européen.
09:34Quand on voit
09:35l'histoire du Mercosur,
09:37ça n'avance pas,
09:38ça n'avance pas.
09:38Je vous prends un problème
09:39comme ça,
09:39mais il n'y a rien qui avance.
09:41On fait deux pas en avant,
09:41on fait trois pas en arrière.
09:43Qu'est-ce que vous voulez faire ?
09:44Olivier, restez avec nous
09:45parce que je voudrais
09:45que vous échangez entre vous.
09:47On va accueillir Nicolas.
09:48Bonjour Nicolas.
09:49Bonjour Amandine.
09:50Bonjour Olivier.
09:51Vous nous appelez d'où ?
09:52De Chaumont, Haute-Marne.
09:54Vous partagez l'analyse d'Olivier ?
09:58Alors, moi, je dirais plutôt
09:59qu'entre un ancien président
10:01qui est multicondamné
10:02et qui devrait être condamné
10:04pour l'ensemble de sa carrière,
10:05un président actuel
10:06qui dit que sa politique
10:07n'est pas un échec,
10:09mais c'est juste
10:09que ça ne marche pas,
10:11comment voulez-vous
10:11avoir confiance ?
10:12Comment voulez-vous
10:13avoir confiance ?
10:14Vous aussi,
10:14vous auriez répondu
10:15à la question
10:16quel est le plus gros problème
10:18d'après vous
10:19pour la France d'aujourd'hui ?
10:20Vous auriez répondu aussi
10:21la politique ?
10:22Très probablement,
10:24oui, effectivement.
10:25Effectivement.
10:26Et par contre, du coup,
10:26je tiens à souligner
10:27que c'est rare
10:28d'avoir un sondage
10:29avec des questions ouvertes
10:30qui donnent vraiment la parole
10:32et qui donnent un résultat
10:33vraiment juste.
10:35Et du coup,
10:35j'ai été étonné
10:36en voyant un nouveau sondage
10:37paraître,
10:38que ça ne soit pas
10:39l'immigration,
10:40l'insécurité
10:40qui sortent en premier.
10:43Et même quand on va voir
10:43dans le détail du sondage,
10:44c'est encore plus intéressant
10:45de savoir
10:46de quel bord politique
10:47répond quoi.
10:48Justement,
10:49Guinaëlle Gaux,
10:50qui est la directrice générale
10:51de l'Observatoire Société
10:52et Consommation,
10:53qui a réalisé cette enquête
10:54avec le Cevipof
10:55et toujours avec nous.
10:58Guinaëlle,
10:59vous entendez Nicolas
11:00qui dit
11:00quand on regarde
11:00le détail de votre enquête,
11:02c'est encore plus intéressant.
11:04Si on regarde
11:04qui vote quoi,
11:05chez qui
11:06est la plus grande défiance,
11:08si j'ose dire ?
11:10Ce qui est vraiment intéressant
11:13et ce qui rejoint
11:14vos deux auditeurs,
11:16c'est que justement
11:17cette question
11:18de la vie politique
11:18et du personnel politique
11:19comme préoccupation numéro un,
11:22pour le coup,
11:23c'est probablement
11:24la seule réponse
11:25qui est assez transversale
11:26à tous les Français,
11:28quelle que soit
11:28leur catégorie,
11:30disons,
11:31socio-professionnelle,
11:33quel que soit leur âge
11:33et même
11:34quelles que soient
11:34leurs opinions politiques.
11:36Ça, c'est transversal.
11:37Après, en effet,
11:38on retrouve des préoccupations
11:40liées à l'inflation
11:42ou liées au prix plutôt
11:44ou à la justice,
11:46à la criminalité,
11:48au budget,
11:48à la dette nationale
11:49et à l'immigration.
11:50Et là,
11:50on va retrouver
11:51des clivages politiques
11:52très importants.
11:53Ce sont les clivages
11:54les plus forts.
11:55Mais pas sur
11:55la réponse spontanée
11:57de la politique.
11:59Pas sur
11:59la question
12:01de la vie politique
12:02où là,
12:03en revanche,
12:03il semble
12:04que ça traverse
12:05vraiment tous
12:06les Français,
12:07quels qu'ils soient.
12:08Et pourtant,
12:09on sait
12:09et on sait
12:10que les Français
12:10aiment la politique.
12:12Oui,
12:12mais justement,
12:13entendez vos auditeurs,
12:15même le premier
12:15dont je ne me souviens
12:17plus du nom,
12:17Olivier,
12:18qui menace
12:19de jeter sa carte électorale
12:21et qui est pourtant
12:21très au fait
12:22de l'actualité politique
12:24et des débats politiques.
12:25Et ce n'est pas
12:25la politique
12:26qui le détourne,
12:29ce sont justement,
12:30c'est plutôt
12:30le...
12:31Le personnel politique.
12:33Voilà,
12:33la légitimité
12:34du système politique actuel.
12:35On retrouve tout ça
12:36dans la variété
12:37justement des verbatims
12:38de l'étude,
12:39ce sentiment
12:40de déconnexion,
12:41de déni,
12:41de manque de reconnaissance,
12:42l'attachement
12:44en fait
12:44d'une oligarchie,
12:45une sorte d'oligarchie
12:46du pouvoir
12:47pour le pouvoir
12:49en fait
12:49et cette incapacité
12:51en fait
12:51à se parler,
12:52à délibérer,
12:53à considérer
12:54aussi la pluralité
12:55des avis
12:55mais à se mettre d'accord,
12:57à discuter juste.
12:58Et puis,
12:59cette déconnexion
13:00par rapport aux Français,
13:01ça c'est évidemment
13:02très fort aussi
13:03dans notre étude.
13:03Merci beaucoup Guenel.
13:06Go,
13:06on va poursuivre
13:06bien sûr
13:07ces échanges
13:08autour de votre enquête.
13:10Olivier et Nicolas,
13:10vous restez avec nous,
13:11on se retrouve
13:11dans un tout petit instant
13:12sur RTL.
13:13A tout de suite.
13:14Envoyez-nous vos messages
13:15sur l'application RTL
13:17ou appelez-nous
13:18au 3210.
13:1950 centimes
13:19à l'écoute d'RTL.
13:2212h30,
13:2314h,
13:24RTL midi,
13:24les auditeurs ont la parole.
13:26Avec Amandine Bégaud.
13:28Je voulais réagir
13:29à cette enquête
13:30du Civipof
13:31et je ne suis pas
13:32du tout surpris.
13:33Ce sont ces politiciens
13:34qui nous créent
13:35ce climat de défiance.
13:37Toutes ces promesses
13:37non tenues,
13:38tous ces conflits
13:39d'intérêts,
13:40ces scandales
13:41de corruption,
13:42eh bien en fait
13:42renforcent cette perception
13:44négative
13:45de notre classe politique.
13:47Et vous êtes très très nombreux
13:48à réagir
13:48sur cette enquête
13:49du Civipof.
13:51La question
13:51qui était posée
13:52était assez simple.
13:53Quel est d'après vous
13:54le problème
13:55le plus important
13:56pour la France
13:57d'aujourd'hui ?
13:57Chaque personne interrogée
13:59pouvait répondre
13:59ce qu'il lui venait
14:00par la tête
14:00et les Français
14:01ne répondent
14:02ni le pouvoir d'achat
14:03ni l'insécurité
14:04comme on aurait pu
14:04le penser.
14:06Mais la vie politique,
14:07les responsables politiques
14:08à 30%,
14:09c'est presque trois fois plus
14:10en dix ans.
14:11On va continuer
14:12à en parler avec vous
14:13dans un tout petit instant.
14:14J'en profite
14:15juste pour vous signaler
14:16qu'on a un tout petit bug,
14:18léger problème
14:19avec le standard.
14:20Vous composez le 30 de 10
14:21et vous n'arrivez pas
14:21à nous joindre.
14:22A priori,
14:23c'est normal
14:24et c'est en cours
14:25de réparation.
14:26Il y a d'autres moyens
14:26pour nous joindre
14:27et je vais donc en profiter
14:29pour vous faire
14:29une petite explication
14:31de l'application RTL.
14:33C'est ultra simple,
14:33je le fais en même temps
14:34que je vous parle.
14:35Vous êtes sur l'application,
14:36il y a donc,
14:37les auditeurs ont la parole
14:38qui apparaissent,
14:39vous descendez un tout petit peu
14:40et là,
14:41il y a un bloc rouge
14:41avec écrit
14:42l'actualité vous fait réagir,
14:44intervenez sur RTL,
14:45envoyez un message
14:46ou une note vocale.
14:47C'est très simple,
14:48vous cliquez sur cet onglet
14:50et là,
14:50vous avez deux possibilités.
14:52Soit vous nous écrivez
14:53un message,
14:54soit vous envoyez
14:56votre message vocal
14:58comme vous enregistrez
14:59un message par téléphone,
15:01vous laissez bien
15:01vos coordonnées
15:02et on vous rappelle.
15:04Et puis,
15:04il y a aussi,
15:04je vous le rappelle,
15:05les SMS.
15:06Là,
15:06vous envoyez votre message
15:07au 64 900
15:09avec le mot midi
15:11au tout début
15:12et là aussi,
15:12vous mettez bien
15:13votre numéro de téléphone
15:14comme ça.
15:15On peut vous rappeler
15:15et ce sera un plaisir
15:17d'échanger
15:18comme chaque jour
15:19avec vous.
15:20Donc,
15:20deux possibilités,
15:21les SMS 64 900
15:22ou l'application RTL
15:25et vous cliquez
15:26sur ce petit onglet,
15:27laissez un message vocal
15:29ou écrit.
15:30Olivier et Nicolas
15:30sont toujours avec nous,
15:31on va accueillir Valérie.
15:32Bonjour Valérie.
15:33Bonjour Amandine.
15:35Vous nous appelez d'où ?
15:36Je vous appelle
15:37des Alpes-Maritimes,
15:38un petit village
15:39pas loin de Grasse.
15:40Oh,
15:41il fait beau aujourd'hui ?
15:43Non,
15:43pas terrible.
15:43Oui.
15:43Non,
15:44on a eu de la pluie hier
15:46mais là,
15:46j'ai quand même du soleil.
15:48Elle vous a surprise
15:49cette enquête
15:49du Cevipof ?
15:51La réponse,
15:53non,
15:53pas du tout.
15:54Pas du tout.
15:56J'aurais fait partie
15:57moi aussi
15:57des personnes
15:58qui auraient répondu ça
16:00en premier
16:00parce que
16:02on est tellement,
16:03les Français,
16:04je crois,
16:04sont tellement dépités.
16:06Il y a une telle perte
16:07de confiance
16:08au niveau
16:09des hommes politiques.
16:11Je crois que
16:12tout simplement,
16:13on ne sait plus
16:14vers qui
16:15ou vers quoi
16:16on va se tourner
16:16et notamment
16:17pour les prochaines élections.
16:18alors peut-être pas
16:19pour les élections
16:20municipales
16:22qui sont autre chose.
16:23C'est comme ça
16:24que vous le ressentez ?
16:25Oui,
16:25parce que là,
16:26c'est vrai
16:27qu'en règle générale,
16:28je pense qu'on ne regarde
16:29pas l'étiquette politique.
16:32On regarde
16:32ce que la personne
16:33a fait pour le village,
16:35etc.
16:36Mais par contre,
16:36pour 2027,
16:37moi,
16:38je pense que
16:39ça va être encore pire
16:41que votre premier intervenant,
16:42que la première personne
16:43qui est passée.
16:44Je pense que
16:45je ne vais carrément
16:46pas aller voter.
16:47Vous n'irez pas voter ?
16:48Ah non,
16:49non.
16:50Si la classe politique
16:51reste telle qu'elle est
16:52actuellement,
16:53qu'il n'y a pas
16:54d'autres offres,
16:56si on a
16:57un tel appauvrissement
16:59intellectuel
16:59de cette classe politique...
17:01Mais qu'est-ce qui vous met
17:02en colère, Valérie,
17:02concrètement ?
17:03Par exemple,
17:03qu'il n'arrive pas
17:04à se mettre d'accord
17:05sur un budget ?
17:06Alors,
17:06qu'il n'arrive pas
17:07à se mettre d'accord
17:07sur un budget,
17:08puis surtout,
17:09ces petites histoires
17:10de je veux ça,
17:11sinon je censure,
17:13c'est moi en premier,
17:15non, non,
17:16c'est mon idée
17:16qui est meilleure.
17:17Je trouve que c'est vrai,
17:18c'est un jardin d'enfants.
17:20Où est l'intérêt général
17:21là-dedans ?
17:22Où est le redressement
17:22de la France ?
17:23Mais quels espoirs
17:24donnent-ils aux Français ?
17:26Alors,
17:26je sais bien
17:27s'il n'y a pas
17:27d'hommes providentiels,
17:29mais enfin,
17:29c'est quoi le projet ?
17:30C'est quoi le projet
17:31de tous ces politiques ?
17:33On ne voit pas
17:33le bout du tunnel.
17:35En ce moment,
17:35je trouve qu'il y a
17:36un pessimisme en plus
17:37ambiant
17:38qui ne donne vraiment
17:39pas envie
17:40de leur refaire confiance.
17:42C'est là le problème.
17:43Je peux me permettre,
17:44Valérie,
17:44de vous demander
17:45pour qui vous aviez voté
17:46en 2022 ?
17:48Alors,
17:50écoutez,
17:50en 2022,
17:51je crois que j'ai voté blanc.
17:53Vous avez voté blanc,
17:54donc à la dernière présidentielle,
17:55y compris au deuxième tour.
17:56Ah oui,
17:57oui,
17:57oui,
17:57oui.
17:57J'ai voté blanc
17:58parce que,
17:58bon,
17:59Emmanuel Macron
17:59n'était pas
18:00la personne
18:02en qui j'avais remis
18:04mes espoirs,
18:04surtout après ce qui s'est passé
18:06en 2017,
18:07toutes les promesses
18:08qu'il avait faites
18:08et qu'il n'a pas tenu.
18:10Donc,
18:10j'ai été échaudée
18:11de ce côté-là,
18:12même si je n'avais pas voté
18:14pour lui en 2017.
18:15Et en 2017,
18:16vous aviez voté pour qui ?
18:17En 2017,
18:19à l'époque,
18:19il y avait l'histoire de Fillon.
18:20Oui.
18:21Et je crois qu'au deuxième tour,
18:23j'avais dû voter blanc aussi
18:24ou je n'étais même pas déplacée.
18:27Oui,
18:27parce que j'ai vraiment
18:28une perte de confiance.
18:29Moi,
18:29je ne vais pas vous le cacher,
18:30je vote à droite.
18:31Mais j'ai vraiment...
18:33Les hommes politiques,
18:34maintenant,
18:35ne me font plus
18:37que je ne crois plus en eux.
18:40Voilà,
18:40je ne crois plus en eux.
18:42Et je trouve en plus
18:43que la droite est devenue,
18:44mon Dieu,
18:45mais alors,
18:46c'est la droite
18:47la plus bête du monde.
18:50Vraiment.
18:51Et actuellement,
18:52je trouve qu'on est un...
18:53On a un spectacle navrant.
18:55Il y a des comportements
18:56pitoyables
18:57et rien n'est fait
18:58pour nous redonner
19:00cette envie
19:01d'aller vers eux,
19:02de leur faire confiance.
19:03Alors,
19:03quant à nos députés,
19:04mon Dieu,
19:05mon Dieu,
19:06mon Dieu.
19:07Valérie,
19:07restez avec nous.
19:08Je voudrais donner...
19:09Je voudrais donner
19:11la parole à Franck.
19:12Bonjour Franck.
19:13Bonjour Amandine,
19:14bonjour Valérie,
19:15bonjour tous les auditeurs.
19:16Vous nous appelez de Mayenne,
19:17c'est ça ?
19:18Oui, c'est ça.
19:19Et alors,
19:19vous,
19:19vous vous reconnaissez
19:20complètement dans ce sondage
19:22ce que vous avez dit à Victor ?
19:23Ah oui.
19:23Ah oui, oui, oui,
19:24c'est ce que j'ai dit à Victor.
19:25Là,
19:25je vais le combattre à la politique,
19:26maintenant,
19:27ça devient du cinéma,
19:29on va dire.
19:29Alors,
19:29qui va voter pour qui ?
19:30Qui ne va pas voter pour l'autre ?
19:31Qui va mettre le budget ?
19:32Qui ne va pas le mettre le budget ?
19:34Moi,
19:34le rétueil que je suis en train
19:35de regarder,
19:35on a eu...
19:37Tous les députés,
19:38ils ont été premiers ministres,
19:39ils ont été ministres,
19:40ils ont été dans les gouvernements.
19:43Qu'est-ce qu'ils ont fait ?
19:44Rien.
19:44Le seul intérêt
19:45qui leur intéresse
19:46à l'heure actuelle,
19:47c'est leur petite personne.
19:49Ça veut dire,
19:50pour qui,
19:50il faut que je fais attention
19:51parce qu'apparemment,
19:52j'ai des...
19:54Où j'ai été élu,
19:56il faut que je fasse attention
19:57pour être réélu
19:58la prochaine fois.
19:59Ils disent,
20:00j'ai été voir les électeurs.
20:01Mais non,
20:02non,
20:02non,
20:02non,
20:02il faut arrêter.
20:03A l'heure actuelle,
20:04la France est dans un état,
20:05mais c'est une...
20:06C'est laborieux.
20:08Dans tout le monde
20:09qu'il y a dans le monde européen,
20:11dans le monde partout,
20:11on est pris vraiment pour,
20:13à l'heure actuelle,
20:13excusez-moi du mot,
20:14pour des guignols.
20:15Il y a Philippe
20:16qui nous écrit
20:17par SMS
20:18du Maine et Loire,
20:20pardon,
20:21du Maine et Loire,
20:21oui,
20:22pas le Maine aux Etats-Unis.
20:23Je m'étais emballé.
20:24Il a laissé son numéro,
20:25je dis ça à Victor
20:26pour que Victor le rappelle.
20:28Philippe,
20:28il écrit,
20:29les Français sont les premiers responsables,
20:31ils ont les responsables politiques
20:32qu'ils méritent.
20:34Qu'est-ce que vous en pensez,
20:35Franck ?
20:36D'accord,
20:37je suis tout à fait d'accord
20:38ce qu'il dit.
20:39Mais le problème,
20:40moi j'ai dit,
20:40moi j'ai mon député,
20:41on a notre député à nous,
20:43ça veut dire c'est Flabénèque.
20:44Alors à l'heure actuelle,
20:44c'est Flabénèque
20:45qui est le député
20:45de la Mayenne,
20:47nous.
20:48Je l'ai vu plusieurs fois.
20:49Vous aviez voté pour lui ?
20:50Oui,
20:50j'ai voté pour lui.
20:51Je l'ai vu plusieurs fois Flabénèque.
20:53Je n'ai pas de souci
20:53avec M. Flabénèque.
20:54J'ai eu une histoire
20:55il y a quelques années
20:56avec par rapport,
20:59j'ai eu un problème
21:00avec ma femme
21:00où on essayait
21:00de trouver un arrangement.
21:02Flabénèque nous a très bien dépannés.
21:04Je n'ai rien à dire avec lui.
21:05Mais le problème à l'heure actuelle
21:06de certains députés,
21:08je dirais,
21:08et les filles,
21:09il faut arrêter.
21:11On veut bien essayer
21:13de redresser la France,
21:14mais qui va payer ?
21:16On voit Hollande.
21:17On voit Hollande
21:18qui a été président de la République,
21:20qui maintenant est député,
21:22mais il a passé d'argent.
21:24Il n'a pas assez d'argent
21:25en fin de compte
21:26en tant qu'ancien président.
21:28Il a une retraite à vie.
21:30Maintenant, il est député.
21:30Il a passé d'argent.
21:32Mais à un moment,
21:32il faut arrêter.
21:33Il faut taper du poids.
21:33C'est la tape,
21:34mais sur ceux
21:35avec qui on a voté.
21:37Les députés.
21:38Moi, j'ai voté pour mon député.
21:38Je ne veux pas se défendre,
21:39mais il fait peut-être ça
21:40tout simplement par conviction.
21:42Par conviction.
21:43Oui, oui, peut-être.
21:44D'accord.
21:45Mais quand on voit là,
21:46on a une affaire
21:47qui vient de se dérouler,
21:48qui a été faite au mois de novembre,
21:49apparemment,
21:50il a le droit à tout.
21:51Il a des chauffeurs.
21:53Il a tout ce qu'il faut.
21:54Il arrive à se faire cambrioler.
21:55Bon, ça, c'est encore un autre problème.
21:56Je ne sais pas comment ça s'est passé.
21:58Voilà.
21:58Oui, c'est autre chose, ça.
21:59Voilà.
21:59Mais ces gens-là,
22:00on les paye.
22:02On va payer.
22:02Mais qu'est-ce que vous voudriez, Franck ?
22:05Ça veut dire qu'il faut arrêter de donner
22:07pour des gens
22:08que quand ils ne sont plus ministres,
22:11qu'ont été ministres,
22:11qu'ont été premiers ministres,
22:12qu'ont été dans le gouvernement,
22:14ces gens-là, stop.
22:15Bon, ça, d'accord.
22:16Mais qu'est-ce que vous voudriez
22:18pour que vous me disiez
22:20si les députés servent à quelque chose ?
22:22Qu'est-ce que vous attendez d'eux,
22:23là, concrètement ?
22:24Si vous les aviez en face de vous,
22:25qu'est-ce que vous leur diriez ?
22:26Moi, vous vous rendez compte
22:27que nous, dans notre département,
22:28on manque de médecins,
22:30on manque d'infirmières.
22:32On manque tout ça.
22:33C'est une catastrophe.
22:35Les aides, je travaille dans le bâtiment,
22:36je suis en arrêt,
22:38je suis dans le bâtiment.
22:39Les aides, certains aides
22:40qu'il va y avoir pour le bâtiment,
22:42là, il ne va plus en avoir.
22:43On aura moins d'aides.
22:45Le bâtiment, comment ça va se dérouler
22:46dans un an ?
22:48On m'a toujours dit
22:48quand le bâtiment va, tout va.
22:50Le ractuel, le bâtiment,
22:51le ractuel va très mal.
22:52Les gens, on a l'air d'oublier.
22:54Franck, restez avec nous
22:55parce qu'on va poursuivre le débat
22:56et vous êtes très nombreux à réagir.
22:58Je redonnerai la parole
22:59à Guénaël Gault,
23:00qui est la directrice générale
23:01de l'Observatoire Société et Consommation
23:04qui a fait cette enquête
23:07avec le Cevipof également
23:08dans un instant.
23:10Et puis à 14h,
23:11comme chaque jour,
23:12c'est Jean-Alphonse Richard,
23:14l'heure du crime.
23:15Bonjour Jean-Alphonse.
23:16Bonjour Amandine.
23:17Et aujourd'hui,
23:18deux corps retrouvés
23:19dans le bois de Vincennes.
23:20Oui, deux corps
23:21ou en tout cas des morceaux de corps
23:22parce que c'est un puzzle macabre
23:24au bois de Vincennes.
23:24En 2012,
23:26on retrouve ainsi
23:27une jambe,
23:28puis un torse,
23:29puis deux torses.
23:30Ils ont été enterrés
23:32pas très loin
23:33du zoo de Vincennes d'ailleurs.
23:34Les corps d'une femme
23:36et d'un homme,
23:37ces personnes ont été tuées
23:39à coups de haches
23:40et puis on les a découpées.
23:41Alors l'enquête
23:42va s'orienter
23:42quelques semaines plus tard
23:44vers deux suspects.
23:45Ce sont deux ressortissants chinois,
23:47Madame Zhang.
23:48C'est un couple.
23:49Ils passent aux aveux.
23:50Ils racontent tout.
23:51Ils donnent tellement de détails
23:52qu'on se demande
23:53si vraiment ils peuvent dire
23:54la vérité,
23:55mais pourtant,
23:55effectivement,
23:56ils disent
23:56oui, on les a tuées
23:57puis on les a découpées.
23:59Est-ce qu'il faut les croire ?
24:00Et puis question subsidiaire
24:01dans cette histoire
24:02qui est épouvantable,
24:03question subsidiaire,
24:05où est passé le bébé
24:06du couple assassiné ?
24:09Le couple assassiné
24:10avait un bébé,
24:11le petit Lucas.
24:12Ce sont des Chinois aussi,
24:13mais le bébé,
24:14ça porte un prénom français,
24:15le petit Lucas.
24:17Où est passé ce bébé ?
24:18Je vous raconte tout
24:18dans l'heure du crime.
24:20Madame Zhang et Monsieur Lu,
24:22les dépeceurs
24:23du bois de Vincennes.
24:25A tout à l'heure.
24:25A tout à l'heure,
24:26Jean-Alphonse.
24:27Et nous,
24:27on se retrouve
24:27dans quelques toutes petites minutes,
24:29quelques secondes même.
24:30On continue à évoquer
24:32cette enquête
24:33assez édifiante.
24:34Le problème numéro 1
24:35des Français,
24:36ça n'est ni le pouvoir d'achat
24:37ni l'insécurité,
24:38mais les politiques.
24:39A tout de suite.
24:39Jusqu'à 14h,
24:43Amandine Bégaud
24:44vous donne la parole
24:44sur RTL.
24:46Jusqu'au 3 décembre.
24:49Jusqu'à 14h,
24:51les auditeurs
24:52ont la parole.
24:53Amandine Bégaud
24:53sur RTL.
24:54Et on continue
24:56d'évoquer
24:57cette enquête
24:58assez surprenante
24:59publiée ce matin
25:00par nos confrères
25:01de l'Opinion.
25:03Une enquête
25:04réalisée à la fois
25:04par le Cevipof
25:05et l'Observatoire
25:06Société et Consommation
25:07qui ont sondé
25:082000 Français
25:09en leur posant
25:10une question toute simple.
25:11Quel est d'après vous
25:11le problème le plus important
25:13auquel notre pays
25:14est confronté aujourd'hui ?
25:15Réponse,
25:16pas le pouvoir d'achat,
25:17pas l'immigration,
25:19pas l'insécurité
25:20non plus,
25:21mais les politiques,
25:22la classe politique,
25:24la vie politique
25:25et vous êtes
25:26très nombreux
25:27à réagir,
25:28beaucoup à nous dire
25:29que vous auriez donné
25:30les mêmes réponses
25:31et puis il y a eu
25:32ce message de Philippe
25:33du Ménéloir.
25:34Bonjour Philippe.
25:36Oui, bonjour.
25:37Vous nous avez envoyé
25:38un SMS
25:39parce que je rappelle
25:40juste le standard
25:41a un petit souci,
25:42le 3210 ça ne sert
25:43à rien de nous appeler,
25:44là on n'arrivera pas
25:45à vous répondre.
25:46Donc soit vous nous envoyez
25:47un SMS au 64900
25:49en mettant le mot
25:50midi au tout début
25:51de votre message
25:52et vous faites comme Philippe,
25:53vous laissez bien
25:54votre numéro de téléphone
25:55et on vous rappelle,
25:55soit vous allez
25:56tout simplement
25:57sur l'application RTL,
25:58c'est très simple,
25:59il y a marqué
25:59les auditeurs ont la parole,
26:01juste en dessous
26:01réagir à l'actualité
26:03et là vous cliquez,
26:04vous enregistrez
26:04soit un message vocal,
26:06soit vous nous envoyez
26:08un petit message texte
26:09et là aussi
26:10on vous rappelle.
26:11Philippe,
26:11je lisais votre message,
26:12vous vous dites
26:13en fait les Français
26:13sont les premiers responsables
26:14de cette situation,
26:15pourquoi ?
26:17Parce que les Français,
26:19enfin les politiques
26:21qui s'adaptent
26:21par rapport
26:21à ce que veulent les Français,
26:23les Français,
26:25ils ne veulent pas travailler
26:26après 62 ans,
26:28les politiques,
26:29ok,
26:30pas de problème,
26:30on fait comme ça,
26:31mais on est tout à un coup
26:33malheureusement,
26:34donc qui paye
26:35la sécurité sociale,
26:36qui paye tout ça,
26:37on a des fois,
26:37donc voilà,
26:39moi je pense que
26:40les Français,
26:41ben...
26:43En fait ce que vous dites
26:45c'est que dès qu'ils disent
26:47on va réformer quelque chose,
26:48hop,
26:49les gens râlent.
26:51Ben,
26:51on sait bien que
26:52en France on a du mal
26:53à réformer quoi que ce soit,
26:54donc...
26:55Donc,
26:57ben voilà,
26:58les politiques ça date
26:58par rapport à ce que veulent
26:59les Français,
26:59les Français veulent ça,
27:01enfin je pense que
27:02les Français aujourd'hui,
27:02je m'inclus dedans,
27:04bien sûr,
27:05on a quand même
27:05de la chance de vivre en France,
27:06on nous paye
27:08on nous paye
27:09la maladie,
27:11enfin les soins,
27:12c'est absolument gratuit,
27:13enfin,
27:14qu'ils aillent,
27:15on nous paye l'éducation,
27:17voilà.
27:18En France,
27:19on a quand même
27:19beaucoup de chances
27:20de vivre comme ça en fait.
27:22Il faudrait que les Français,
27:24ils voyagent un petit peu,
27:25ils aillent voir un peu
27:25ce qui se passe
27:26dans d'autres pays quoi,
27:28et puis dans des pays
27:29qui sont en Afrique,
27:31ils n'ont pas tout ça,
27:31enfin je veux dire...
27:32Philippe, restez avec nous,
27:34je voudrais que vous échangiez
27:35avec les auditeurs.
27:36Franck,
27:36vous êtes toujours avec nous.
27:38Vous entendez ce que dit Philippe ?
27:40Effectivement,
27:40et ce n'est pas complètement faux,
27:41à chaque fois que les politiques,
27:43quels qu'ils soient,
27:44de gauche,
27:44de droite,
27:45proposent quelque chose,
27:46et la retraite par exemple,
27:48effectivement,
27:49cette réforme de la retraite,
27:50c'est vraiment,
27:51j'allais dire,
27:52l'un des...
27:53Oui,
27:53un symbole presque.
27:54L'un des sujets.
27:55Mais dès qu'on propose
27:56de réformer quelque chose,
27:58hop,
27:58toutes les catégories concernées
28:00soit descendent dans la rue,
28:02soit crient au scandale,
28:04et donc les politiques reculent.
28:06Bah oui,
28:06mais je suis tout à fait d'accord
28:08avec ce qu'il vient de dire,
28:09tout à l'heure,
28:10je suis tout à fait d'accord.
28:12Mais qui a mis
28:13ce qui se passe à l'heure actuelle ?
28:15Les 35 heures,
28:16c'est qui qui les a mis ?
28:17C'est quand même pas nous
28:18qui les avons mis.
28:19Mais vous seriez prêt
28:19à faire des efforts,
28:21Franck, par exemple ?
28:21Oui.
28:22Si demain, on vous dit,
28:23il faut moins rembourser
28:25les médicaments,
28:26moins rembourser
28:27les consultations,
28:30par exemple,
28:31chez le médecin.
28:32Si on vous dit,
28:33vous me dites,
28:33vous êtes plaquiste,
28:34vous, c'est ça ?
28:35Oui, oui.
28:35Voilà.
28:36Si on vous dit,
28:37bon, bah,
28:37on donne moins d'aide,
28:38finalement,
28:38au secteur du bâtiment.
28:40Vous êtes prêt à tout ça ?
28:41Ah non.
28:42Bah non,
28:42parce que le problème
28:43qui se passe à l'heure actuelle,
28:44il ne faut pas oublier,
28:44c'est ce qui se passe
28:45à l'heure actuelle.
28:46Moi, je veux bien aider,
28:48mais qui a mis, là ?
28:49Les 35 heures,
28:50on était à 39 heures.
28:51Les 39 heures,
28:52les gens,
28:52qu'est-ce qu'ils faisaient ?
28:53Ils travaillaient,
28:54ils gagnaient plus d'argent,
28:56nous sommes bien d'accord,
28:56ils consommaient plus.
28:58Si vous consommez plus,
28:59la France commence
29:00à avoir plus d'argent
29:01dans les caisses,
29:02nous sommes bien d'accord.
29:03Oui.
29:03Mais si vous faites travailler
29:04les gens moins,
29:06comment voulez-vous
29:07que ça rentre dans les caisses ?
29:09Donc pour vous,
29:09le problème central,
29:10ce sont les 35 heures ?
29:12Les 35 heures,
29:13le problème,
29:13c'est que les gens,
29:13on est à des pays d'Europe,
29:15on travaille le moins.
29:17Regardez,
29:18dans les certains pays,
29:19ils travaillent plus,
29:20ils sont payés plus,
29:21ce qui est tout à fait logique.
29:22Mais nous,
29:22on ne travaille pas moins,
29:23mais on n'a pas assez de gens
29:25qui travaillent, en fait.
29:26Voilà.
29:26On travaille moins,
29:27on veut moins travailler,
29:28mais on veut gagner plus d'argent.
29:30Mais ce n'est pas possible,
29:30ce système-là.
29:31Ce n'est pas possible,
29:32ce système-là.
29:33Je voudrais accueillir Michel.
29:34Bonjour, Michel.
29:35Oui, bonjour, Amine.
29:37Bonjour à tous les auditeurs.
29:38Merci.
29:39Vous nous appelez d'où, Michel ?
29:41Je vous appelle
29:42à 30 kilomètres
29:44au nord de Montpellier.
29:45Et vous êtes retraité,
29:46vous, c'est ça ?
29:47Oui,
29:48je suis retraité
29:49depuis trois ans maintenant.
29:50Et comme j'ai réagi,
29:54j'ai envoyé un petit message.
29:56Oui.
29:56Effectivement, je trouve nos hommes politiques
29:58complètement irresponsables
30:01et manquant cruellement de courage.
30:05Tout ça, depuis fort longtemps,
30:08j'ai pris une décision
30:09qui est peut-être radicale,
30:11mais je ne vais plus aller voter.
30:14Voilà.
30:15Donc, vous n'irez plus voter,
30:16du tout ?
30:17Non.
30:18Du tout.
30:18Comme Olivier qui nous appelait tout à l'heure
30:20qui lui disait que ce sera la dernière fois
30:21qu'il irait voter en 2027.
30:23Mais quand vous dites « manque de courage »,
30:25c'est-à-dire ?
30:27Je pense que le pays,
30:29si on vous écoute,
30:31si on lit un peu la presse,
30:32si on regarde un peu la télé,
30:34le pays a quand même des difficultés.
30:38Il y a une surchauffe budgétaire
30:40à tous les niveaux,
30:41à toutes les strates de l'État.
30:42Il y a certainement des économies
30:45ou des décisions à prendre
30:47qui demandent un peu de courage
30:48et qui ne sont pas prises.
30:50Et il y a certainement,
30:53il y a des besoins flagrants
30:55au niveau de la santé,
30:57au niveau de l'éducation.
30:59Tous vos précédents auditeurs
31:01ont fait la checklist
31:03de tous les problèmes
31:05et de tous les besoins que nous avons.
31:07Mais vous, vous seriez prêt,
31:08personnellement, Michel,
31:09à faire des efforts, par exemple ?
31:10On a beaucoup parlé de mettre à contribution
31:12les retraités.
31:14Bien sûr, je veux bien.
31:16Oui ?
31:16Vous êtes prêt ?
31:17Je veux bien.
31:18Je suis prêt.
31:19Donc, vous dites aux politiques,
31:21faites, les Français peuvent vous comprendre.
31:25Oui, absolument.
31:26Mais encore, faut-il que des décisions...
31:29Après, il ne faut pas que ce soit
31:30essentiellement les retraités
31:32qui soient les dendrons de la face.
31:34Il y a, je vais vous dire une chose,
31:37que font 577 députés
31:41à notre Assemblée nationale.
31:43Pour voir le triste spectacle
31:45qu'ils nous offrent,
31:47il y en aurait la moitié.
31:49Franchement, ils arriveraient peut-être
31:52à se mettre d'accord
31:53et à faire aboutir
31:54une réforme des retraites.
31:56Mais ça veut dire qu'il va falloir supprimer
31:57la moitié des circonscriptions.
31:58Par exemple, vous,
31:59on pourrait supprimer la vôtre,
32:00ça ne vous dérangerait pas ?
32:02Mais bien sûr que non.
32:03Franchement, pour voir la façon
32:06dont ils se comportent,
32:09franchement, je n'ai pas besoin
32:10de voir 577, il y en a...
32:14Franchement, ils sont hors sol.
32:18Tous les gens sont hors sol.
32:20Donc voilà.
32:21Michel, restez avec nous.
32:22Guenelle Tego, pardon,
32:24je me retourne vers vous.
32:25Vous êtes la directrice générale
32:26de l'Observatoire Société et Consommation.
32:28Merci encore une fois d'être avec nous.
32:30C'est vous qui avez,
32:31avec le Cévi-Pof, réalisé cette enquête.
32:33Vous avez écouté les auditeurs.
32:36C'est très frappant
32:37parce que les mêmes mots reviennent.
32:39Hors sol, déconnecté,
32:41ils ne comprennent pas, etc.
32:43Comment on peut sortir de là, sincèrement ?
32:47Je pense que quand on entend justement
32:49la richesse des propos de vos auditeurs,
32:52il y a des problèmes de fond.
32:54Il y a des choses,
32:55des préoccupations de fond
32:56dont il faut débattre.
32:57Et là, ce que la majeure partie des Français
33:00trouvent, c'est qu'aujourd'hui,
33:01on parle beaucoup, vous savez,
33:02de polarisation de la société.
33:04Mais c'est surtout, en fait,
33:05la polarisation des politiques.
33:07Car nous, on le voit aussi
33:08dans nos études.
33:09Les Français sont beaucoup plus nuancés
33:10et prêts à débattre, en fait.
33:12Donc, il y a des sujets.
33:14Personne n'est d'accord,
33:15mais c'est aussi le sens de la démocratie,
33:17sur des problèmes de fond.
33:19Poser ces problèmes avec nuance,
33:20déjà, c'est un premier point, sans doute.
33:22Et il y a des problèmes de forme.
33:23C'est-à-dire qu'il y a aussi
33:25une forme de verticalisation
33:27de la décision
33:28qui fait que...
33:31Alors que, justement,
33:32les Français aspirent aussi
33:33à davantage être partie prenante.
33:35Ça, c'est vrai que quand on voit,
33:37justement, il y a quelque chose
33:38qui est resté en mémoire
33:39de nombreux Français,
33:40c'est par exemple
33:40le traité constitutionnel européen
33:43en 2005.
33:44Ils ont vanté
33:44à une courte majorité non.
33:46Et malgré tout,
33:47toutes les mesures ont été faites.
33:49Il y a aussi,
33:50et beaucoup plus récemment,
33:51à une accumulation de 49,3,
33:53par exemple.
33:54Là, ils ont protesté.
33:56Mais, si vous voulez,
33:57il y a aussi ça...
33:58Donc, c'est un sentiment,
33:59finalement,
34:00de gouverner sans eux.
34:02C'est le sentiment
34:03de gouverner sans eux.
34:04Exactement.
34:05Alors que, justement,
34:06plus compétents,
34:07plus experts,
34:08plus intéressés,
34:09ils aspireraient
34:09à être davantage...
34:11C'était le sens
34:12des gilets jaunes
34:13et de la demande
34:14du référendum.
34:17Mais c'est le sens
34:18que l'on retrouve aussi,
34:19quelles que soient
34:20les tendances politiques,
34:22mais cette volonté
34:22de davantage compter
34:24et d'être partie prenante
34:26et de trouver une décision
34:27et d'être partie prenante
34:28de la décision.
34:29Merci beaucoup,
34:30Guénaëlle Gau
34:31d'avoir été avec nous.
34:32On va poursuivre le débat
34:32avec les auditeurs.
34:34S'il y a des politiques,
34:34d'ailleurs,
34:35qui nous écoutent,
34:35je ne sais pas,
34:36des députés,
34:37par exemple,
34:38et qui veulent réagir,
34:39n'hésitez pas.
34:40SMS au 64 900,
34:42vous commencez
34:43avec le mot midi
34:44ou l'application RTL.
34:46Vous descendez un tout petit peu
34:48sur la page d'accueil.
34:49Et vous cliquez sur
34:50réagir,
34:51donner votre opinion,
34:52réagir à l'actualité.
34:53On se retrouve dans un instant.
34:54A tout de suite.
34:55Contactez-nous gratuitement
34:57via l'appli RTL
34:58ou au 30 de 10.
34:5950 centimes.
35:00A demain.
35:02Amandine Bégaud,
35:04RTL midi,
35:05les auditeurs ont la parole.
35:06Oui,
35:07moi,
35:07je voudrais dire
35:08par rapport à l'émission
35:09en cours,
35:10non,
35:10les Français,
35:11il faut voter.
35:12Il faut voter,
35:12c'est votre seule arme.
35:14Même si on ne vous entend pas,
35:15il faut voter.
35:17Arrêtez de vous abstenir
35:18parce que justement,
35:19ça profite à des gens
35:20qui en ont bien besoin
35:22qu'on s'abstienne.
35:23Alors,
35:23ne vous abstenez pas,
35:24je vous en prie,
35:25votez.
35:26Ne vous abstenez pas.
35:28Message de cette auditrice
35:29qui réagit comme vous
35:31et vous êtes nombreux
35:31à cette enquête
35:32du Cevipof
35:33publiée par nos confrères
35:34de l'Opinion.
35:36Enquête selon laquelle
35:37le problème numéro 1
35:38pour les Français,
35:39ça n'est ni le pouvoir d'achat
35:40ni les questions de sécurité
35:42mais les politiques
35:43pour près 30% d'entre eux.
35:45C'est presque 3 fois plus
35:46qu'il y a 10 ans.
35:48Vous êtes très nombreux
35:48à nous envoyer des SMS.
35:50La responsabilité des députés
35:52reste qu'ils doivent,
35:53malgré leurs couleurs politiques,
35:54rechercher et trouver
35:54des compromis.
35:56Sans doute parce que
35:57nous ne sommes plus
35:58dans cette perception
35:58que les gens répondent
35:59de cette façon au sondage.
36:01Les hommes politiques
36:02ne pensent qu'à leur propre carrière.
36:03Ça, c'est ce que nous écrit
36:04Jean-Paul.
36:06Les Français ne peuvent plus
36:07supporter les politiques
36:08car ils ne sont plus exemplaires,
36:09ne respectent plus les Français.
36:12Moi, personnellement,
36:12je n'ai plus confiance.
36:13Ça, c'est le message de David.
36:17Jacques, bonjour.
36:19Bonjour.
36:20Vous nous appelez d'où ?
36:22Je vous appelle du vieux
36:23à Lons-Sassonnier.
36:24Et vous aussi,
36:25vous vous retrouvez
36:26dans ce sondage.
36:26Oui.
36:28Moi, je suis extrêmement fatigué
36:31par tous ces députés,
36:33ces ministres,
36:34qui nous racontent tout et n'importe quoi
36:36depuis des semaines, des mois,
36:39qui nous offrent un spectacle
36:40lamentable dans l'ensemble
36:43de l'Assemblée nationale
36:44et qui ne font aucun effort
36:47eux-mêmes
36:48pour faire des économies.
36:51Parce qu'on nous demande
36:52à nous, Français,
36:53de faire des économies
36:54sur ceci,
36:55sur cela.
36:56On nous taxe
36:57pas mal.
37:01Et eux,
37:01de leur côté,
37:02ne savent pas faire
37:03d'économies
37:04au niveau du gouvernement.
37:05Je n'ai pas encore entendu
37:06un seul ministre
37:07nous dire
37:08de faire telle économie
37:10dans mon ministère,
37:11qu'on arrête
37:12toutes ces baignoles de fonctions,
37:13ces chauffeurs,
37:14ça coûte une petite fortune
37:16à l'État.
37:17Oui, mais ce n'est pas ça
37:18qui va éponger notre dette.
37:21Non, non,
37:22mais vous savez,
37:22une dette,
37:23elle s'éponge
37:24avec des petites rivières.
37:27C'est comme dans un couple,
37:28quand on fait des économies,
37:29même si elles sont petites,
37:30c'est toujours des économies.
37:32Alors,
37:32qu'ils commencent par eux-mêmes,
37:33on perd dans leur ministère
37:35et puis que nos députés
37:37donnent l'exemple.
37:39Je ne sais pas,
37:40qu'on réduise un petit peu
37:41leurs indemnités.
37:44pour aider la France aussi.
37:47On demande aux Français
37:48d'aider la France.
37:50Moi,
37:51je suis le premier à dire
37:51pourquoi ça.
37:52Oui,
37:52vous entendiez,
37:53Jacques Philippe,
37:53qui nous disait,
37:54après tout,
37:55finalement,
37:55les Français n'ont que
37:56ce qu'ils méritent.
37:57Quand on leur propose
37:58de réformer
37:59ou de toucher
37:59à tel ou tel acquis social,
38:02ils refusent.
38:03Manifestation immédiatement
38:04dans les rues
38:05ou tolées.
38:06Mais je suis complètement
38:08d'accord avec ça.
38:09Mais du coup,
38:09comment on fait ?
38:10Je vais vous dire,
38:12on est un pays de,
38:13comment on appelle ça ?
38:15On est des corporatistes.
38:17On demande des réformes
38:19pour les autres,
38:20mais dès que ça vous touche,
38:21vous,
38:21oulala,
38:22surtout,
38:22n'ont rien touché.
38:23Mais c'est ça,
38:24en fait.
38:24Et c'est pour ça
38:26qu'on devient
38:27un pays ingouvernable
38:30pour tout politique,
38:31d'ailleurs.
38:32Parce que vous savez,
38:32les politiques,
38:33ils sont comme tout le monde.
38:35Ils vont en sens du vent.
38:37Ils ne veulent pas,
38:38je vois bien,
38:39les députés
38:39de toutes les circonscriptions,
38:41avant les élections,
38:42on les voit,
38:43ils vont serrer des peignes
38:45à droite et à gauche.
38:46Ils s'adaptent.
38:47Ils ne sont pas cons.
38:48Ils ont un boulot,
38:49ils ont un salaire,
38:49ils ne veulent pas le perdre.
38:50C'est-à-dire,
38:50vous gagnez 7000 euros par mois,
38:53vous n'avez pas envie
38:53de perdre votre boulot.
38:55Jacques,
38:56est-ce que,
38:57pour autant,
38:58vous entendiez tout à l'heure,
39:00ils étaient plusieurs auditeurs
39:01à nous dire
39:02que peut-être
39:03qu'ils n'iraient plus voter.
39:05Est-ce que vous vous êtes aussi
39:06dans cet état d'esprit-là ?
39:07Ah non, non.
39:08Moi, je vote
39:09parce que la seule chose
39:11qui est encore gratuit
39:12et le seul pouvoir encore
39:14qu'on a, nous, Français,
39:16c'est le bulletin de vote.
39:18Et moi, je vais vous dire,
39:18je vais m'en servir
39:20mais à 2000%
39:21de mon bulletin de vote
39:22dans les mois qui viennent.
39:23parce que ça,
39:24ça nous appartient
39:25et quand je veux virer quelqu'un,
39:28un député,
39:29un président,
39:30c'est mon vote qui compte
39:31et ce n'est pas l'abstention.
39:33Vous savez déjà
39:34pour qui vous voulez voter,
39:35par exemple,
39:36en 2027 ?
39:38Comment ?
39:38Est-ce que vous savez déjà
39:39pour qui vous avez envie
39:40de voter en 2027 ?
39:42Ah oui, il n'y a aucun problème.
39:44Pour qui ?
39:44Comment ?
39:46Pour qui ?
39:46Pour Barbella ou Marine Le Pen.
39:49L'un ou l'autre ?
39:51Ah oui ?
39:51Vous avez déjà voté
39:52Rassemblement National
39:53par le passé ?
39:54Ah oui, oui, bien sûr.
39:56Moi, je n'ai aucun problème.
39:57Je ne me cache pas
39:58derrière mon petit voix
39:59et j'assume complètement.
40:02Moi, vous savez,
40:03je rêve depuis 4-5 ans.
40:06Pour moi,
40:07il faut un grand, grand changement.
40:09Mais vous pensez vraiment
40:09qu'ils changeront quelque chose ?
40:13De toute façon,
40:15je vais vous dire,
40:15on ne peut pas dire
40:17ni oui ni non.
40:18On n'a jamais essayé.
40:20On a tout essayé.
40:21On a essayé Macron.
40:24On n'en parle plus.
40:25C'est fini.
40:25Hollande, balayé.
40:28Parquezy, balayé.
40:29On a tout essayé.
40:30Moi, je dis,
40:32donnons une chance
40:33à des gens
40:33qui n'ont jamais exercé le pouvoir.
40:36et qui ont parfois
40:37de bonnes idées.
40:38Tout n'est pas nul
40:39dans leur programme.
40:40Jacques, merci beaucoup
40:41pour votre appel
40:43et on retiendra
40:44votre message
40:46et celui
40:46de la précédente auditrice.
40:48C'est qu'il faut voter.
40:50C'est l'un des seuls pouvoirs,
40:52disiez-vous, Jacques,
40:54qu'il nous reste,
40:54peu importe pour qui.
40:56Mais aller voter,
40:57c'est important.
40:58On marque une toute,
40:59toute petite pause.
41:00On va parler des arnaques
41:01au SMS
41:03dans un instant.
41:04tiens,
41:05vous n'avez pas payé
41:06votre pH, par exemple,
41:07ça vous est déjà arrivé.
41:08On attend vos réactions.
41:09A tout de suite.
41:09Je reçois actuellement
41:22des textos
41:23pour me dire
41:23que je n'ai pas payé
41:24un péage.
41:25Je suis déficiente visuelle,
41:26je n'ai donc pas de voiture
41:27et pas de permis de conduire.
41:29A chaque fois,
41:30je supprime,
41:31mais ça recommence.
41:32On parle de ces messages,
41:33ces SMS qui vous pourrissent la vie.
41:35Ça peut être parce que
41:36vous n'avez soi-disant
41:37pas payé de péage.
41:38Et là,
41:39à l'instant,
41:39je vous jure que c'est vrai.
41:41J'en ai reçu un
41:42il y a quelques minutes.
41:43Crédit agricole,
41:44plus que 24 heures
41:45pour activer
41:45votre nouveau Sécuripass.
41:47Donc,
41:47il faut cliquer sur quelque chose.
41:48Ça vient dans 07 quelque chose.
41:50Je ne suis pas cliente
41:52du Crédit agricole.
41:53Donc, forcément,
41:54c'est là aussi une arnaque.
41:56Ces arnaques,
41:57on en parle avec vous,
41:58Franck notamment.
41:59Bonjour Franck.
41:59Oui,
42:00bonjour.
42:01Déjà,
42:02merci de me recevoir,
42:02c'est sympa.
42:03Mais merci à vous.
42:04Vous nous appelez d'où,
42:04Franck ?
42:05Alors,
42:05j'appelle de l'Anif-sur-Marne
42:06en 1977.
42:07Et c'est vous qui êtes
42:08négociant automobile,
42:09c'est ça ?
42:09Exactement.
42:10Donc,
42:10je suis négociant auto
42:11à l'Anif-sur-Marne.
42:12Donc,
42:13moi,
42:13il s'avère qu'il y a
42:14environ 8 mois,
42:15on tombe beaucoup
42:15en dépannus
42:16pour récupérer
42:16des véhicules
42:17chez les clients.
42:18Donc,
42:18j'ai un chauffeur
42:19qui s'appelle Stéphane
42:19qui va me récupérer
42:20tous les véhicules
42:20dans ce secteur.
42:22Et en récupérant
42:22plusieurs véhicules,
42:23donc forcément,
42:24on a affaire
42:25à plusieurs payages.
42:26Et donc,
42:27forcément,
42:27en général,
42:28on les paye
42:28systématiquement
42:29en carte bleue.
42:30Donc,
42:30je n'ai pas d'abonnement
42:30qui va bien.
42:32Et donc,
42:32dès que vous receviez un SMS,
42:34vous payez ?
42:35Alors là,
42:35ce qui se passe,
42:36c'est que quand je passe
42:37le payage,
42:40on paye normalement
42:40en carte bleue
42:41ou alors,
42:42directement,
42:43on a un abonnement.
42:43Donc,
42:44moi,
42:44il s'est à l'heure
42:44que je n'avais pas d'abonnement.
42:45Donc,
42:45systématiquement,
42:46on paye en carte bleue,
42:46on reçoit un ticket.
42:48Et je pense que tout le monde
42:48le sait très bien
42:49que là,
42:50ça fait environ
42:50une petite année
42:51où directement,
42:51il y a les barrières
42:52qui s'ouvrent,
42:52on passe,
42:53on est censé recevoir
42:54un mail pour recevoir.
42:57Et là,
42:57ça fait environ
42:576-8 mois
42:59qu'on reçoit des textos.
43:00Et moi,
43:01bon patron
43:02et bon payeur comme je suis,
43:03je paye,
43:04je paye,
43:04je paye.
43:05Et vous en avez eu
43:06pour combien ?
43:07Alors là,
43:08ça a duré
43:08sur 6-8 mois,
43:10c'était entre
43:10à peu près
43:11entre 20
43:11jusqu'à 60 euros par mois.
43:13Ah oui ?
43:13Et j'attendais des factures.
43:15Donc je me suis dit
43:15à un moment,
43:15je vais peut-être recevoir
43:16les factures par mail.
43:17Et j'en ai mis à moi
43:18un monsieur
43:20qui travaille
43:20à la police municipale
43:21à côté
43:21qui est venu me voir
43:21et qui m'a dit
43:22mais t'es sûr
43:23que c'est pas une arnaque
43:23ton truc ?
43:24Je lui ai dit
43:24écoute,
43:24c'est pas possible.
43:26Et donc on en a discuté,
43:27elle est venue au garage
43:27et on a regardé ça
43:28et elle m'a dit
43:29écoute,
43:29ça sent mauvais.
43:30Bon,
43:30j'ai dit
43:30on va voir ça.
43:32Et en faisant
43:33juste une petite recherche
43:34si c'est vrai
43:34qu'effectivement,
43:35donc je me suis bien
43:43environ 700-800 euros
43:45d'arnaque au payage.
43:46Ah oui,
43:47quand même !
43:47C'est énorme !
43:49Bon alors,
43:49je rappelle pour ceux
43:50qui n'auraient pas entendu
43:50le journal tout à l'heure,
43:52la SANEF,
43:53qui est la société
43:54des autoroutes
43:55du Nord et de l'Est,
43:56dit bien qu'elle n'envoie
43:57jamais de SMS
43:58et j'imagine
43:59que c'est pour
43:59toutes les autoroutes,
44:02enfin c'est le cas
44:02pour toutes les autoroutes.
44:04Comme la banque,
44:06jamais ne vous enverra
44:07un SMS
44:08dans lequel vous devrez
44:09cliquer
44:10et ensuite rentrer
44:11je ne sais quelle coordonnée.
44:13Il y a un recours,
44:15Franck ou pas ?
44:15Le recours,
44:16parce que j'ai,
44:18justement,
44:19j'ai mis mon ami
44:19qui est venu me voir
44:20et m'a dit
44:20que je ferais bien
44:21me déposer une plainte,
44:22je pense que tout le monde
44:22le sait très bien,
44:22je vais déposer une plainte,
44:24j'aurai une réponse
44:24dans 4 ans,
44:25on me dira
44:25ça va être une affaire classée.
44:27Donc je prends sur moi,
44:28ça m'apprendra,
44:28par contre,
44:29c'est ce que je dis
44:29à tous les auditeurs,
44:31ne faites aucun règlement
44:32via ces SMS-là,
44:34ce n'est plus de l'arnaque.
44:35Et même sur,
44:36je reçois aussi souvent
44:37des messages de l'ANPS,
44:38le site de la préfecture.
44:40Pareil,
44:41il y a des mails aussi,
44:42n'y répondez pas.
44:43Des contraventions non payées.
44:45Et Mondial Relais aussi,
44:47un certain nombre,
44:48même des Amazon
44:49où on vous met
44:50est-ce que vous êtes chez vous,
44:51tout ça ne répondez pas
44:52et systématiquement demandez.
44:54Vous pouvez aussi envoyer
44:55ces messages
44:56aux 33 700,
44:57les transférer
44:57pour les signaler
44:58et on vous dira
44:59ce sont des vrais messages
45:01ou pas.
45:02Merci beaucoup Franck
45:03en tout cas pour votre témoignage.
45:04Jean-François,
45:05bonjour.
45:06Oui, bonjour.
45:07Vous nous appelez de Montpellier
45:08et vous aussi,
45:09vous recevez des SMS
45:10comme Franck.
45:11Alors,
45:11est-ce qu'on peut
45:12élargir un peu le débat ?
45:14Moi,
45:14ce n'est pas tout à fait
45:15des SMS que je reçois
45:16mais c'est le même principe,
45:17ne vous inquiétez pas.
45:18C'est des e-mails.
45:18Alors,
45:18les e-mails,
45:19pareil que vous,
45:20je reçois sécurité passe,
45:22on me dit votre banque,
45:23etc.
45:24Il faut activer
45:25la sécurité passe
45:27ou alors on reçoit pareil,
45:29créer des messages
45:31de banque
45:32où on n'a pas de compte.
45:33Donc,
45:34ils nous disent
45:34vous êtes client chez nous.
45:35Oui,
45:35comme moi tout à l'heure
45:36avec le crédit agricole.
45:37Mais il n'y a pas que ça aussi,
45:39il y a encore plus grave.
45:40On reçoit des messages,
45:42alors je suis allé
45:42à la gendarmerie carrément,
45:43je leur ai montré,
45:44parce que le gendarmerie
45:45était chez moi,
45:46des messages qui disent
45:47vous payez une amende
45:48de 500,
45:49800 euros,
45:50sinon vous allez
45:51devoir au tribunal,
45:52au tribunal,
45:53il va y avoir un jugement,
45:54vous risquez la prison,
45:56donc vous me payez
45:56que la prison.
45:58Oui,
45:59ils jouent sur la peur
46:00des gens,
46:00quoi.
46:01Donc,
46:01et puis quand on regarde bien,
46:02parce que j'ai une fois
46:03je suis allé à la gendarmerie
46:04on a regardé,
46:05et souvent on arrive
46:06à trouver d'où ça vient,
46:07ça vient d'un pays en Afrique,
46:09ils se font passer
46:10pour le colonel,
46:11je ne sais pas quoi,
46:12de la gendarmerie
46:13ou de la police,
46:14et quand on va
46:15à la vraie gendarmerie,
46:16ils sont au courant,
46:17ils savent,
46:17ils regardent,
46:18et ils disent
46:18vous n'avez pas
46:19c'est une arnaque.
46:20Donc on reçoit aussi bien
46:21par texto,
46:22moi ça ne m'arrive pas
46:23très souvent,
46:24mais c'est plus par e-mail,
46:25c'est le même principe.
46:25c'est pour rabaquer les gens,
46:28donc après on reçoit
46:28d'autres choses aussi,
46:30des arnaques bidons,
46:31où on vous dit
46:32si vous ne payez pas
46:33vous allez avoir
46:33des gros problèmes.
46:35Par principe,
46:35il ne vaut mieux pas payer
46:36et essayer de se renseigner
46:37comme vous l'avez fait
46:38Jean-François.
46:39Quand on voit que
46:40c'est un message pour dire
46:41si vous ne payez pas
46:42à la prison,
46:43je vous l'attends,
46:44c'est sûr qu'il y a des gens
46:44qui ont 70 ans,
46:4580 ans,
46:46voire plus,
46:47ils disent
46:47je vais payer
46:48parce que je n'ai pas envie
46:48d'aller en prison,
46:48alors ils sont accusés
46:49d'un truc
46:50qu'ils n'ont absolument pas fait
46:51mais alors un coup
46:52c'est la police,
46:53un coup c'est la gendarmerie,
46:54un coup on reçoit
46:55avec des adresses bidons,
46:56donc on s'est dit
46:57la prison non,
46:57je ne suis pas payée.
46:58Merci beaucoup Jean-François.
47:00Denis,
47:00bonjour,
47:01juste quelques secondes,
47:03vous aussi vous avez reçu
47:04un message
47:05et vous avez payé.
47:06Oui exactement.
47:07C'était quoi ?
47:08Un message ?
47:09Un email,
47:10c'était un email
47:10dans ma boîte de réception
47:12et nous me prévenons
47:14qu'un paiement
47:14n'avait pas pu être fait
47:16à un péage d'autoroute.
47:18Et comme
47:19moi j'ai,
47:21on y a cru
47:22parce que,
47:23comment je veux dire,
47:24le week-end d'avant,
47:25on avait pris l'autoroute,
47:27on avait fait un péage
47:27sur le pont de Tancarville,
47:29sur les autoroutes
47:31de Normandie,
47:32et le montant
47:34correspondait à peu près
47:35au péage,
47:37bon ça peut arriver,
47:38ça peut être éprélevé,
47:40il y avait un lien,
47:41on cliquait sur le lien,
47:42c'est ma femme
47:42qui s'en est occupée,
47:43on a cliqué,
47:44elle a payé
47:44les 6,90€
47:46qui nous ont réclamé,
47:47donc on a dit
47:48bon, 6,90€
47:49on paye,
47:51et puis peut-être,
47:52bon,
47:52le paiement était parti,
47:54et puis peut-être
47:54une dizaine de jours,
47:57à l'émission
47:57de Julien Courbet,
47:58ils ont annoncé
48:00cet arbre-là
48:02sur la SAPN
48:03de Normandie.
48:04Il faut toujours écouter
48:06Julien Courbet,
48:07c'est la bonne leçon,
48:09Denis,
48:09merci beaucoup,
48:10on est pris par le temps,
48:12mais merci pour votre témoignage
48:13et attention avec ces messages
48:15qui vous demandent de payer.
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