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  • il y a 4 mois
Deux heures pour vivre l’info. Loïc Besson donne les clés aux téléspectateurs pour mieux comprendre les grands enjeux de la journée.

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00:00Et Bruno Retailleau qui compte rester au gouvernement, va-t-il le redire ce soir à François Bayrou ?
00:04Puisque les deux hommes ont rendez-vous, puisque le rendez-vous avec le chef de l'État n'aura pas lieu.
00:10Bonjour Xavier Covelli.
00:11Bonjour.
00:11Merci d'être notre invité, sénateur Renaissance des Hauts-de-Seine, vice-président du Sénat.
00:16Ça peut franchement continuer comme ça ?
00:18Écoutez, ça ne tient qu'à Bruno Retailleau.
00:20Aujourd'hui, je vous rappelle que le ministre de l'Intérieur et ses collègues LR,
00:24puisqu'ils n'ont pas que l'Intérieur, ils ont aussi le portefeuille de la santé,
00:28le porte-parola, le portefeuille de l'agriculture, donc ce n'est pas des petits ministères.
00:33Ils font partie effectivement d'une coalition, d'une coalition de dépassements
00:37qui ont été tous nommés par le président de la République Emmanuel Macron.
00:41Et moi j'ai envie de leur dire, écoutez, soit vous allez dans l'intérêt général des Français,
00:46soit effectivement personne n'oblige un ministre à rester en poste
00:49et à une formation politique à respecter l'engagement qu'ils ont pris vis-à-vis des Français.
00:53Moi je rappelle juste que ça fait 18 ans effectivement que les LR n'ont pas gagné une élection
00:58nationale, que la plupart des députés LR ont été élus grâce au désistement
01:03des députés du socle commun et de Renaissance en particulier.
01:07Et donc un peu d'humilité pour chacun, faisant en sorte de travailler pour l'intérêt général.
01:12Et puis moi je me rappelle surtout d'un discours du Premier,
01:15enfin pardon, pas du Premier ministre, mais du ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau,
01:19qui disait lorsqu'il a été nommé, j'ai trois priorités.
01:23La première, rétablir l'ordre.
01:24La deuxième, rétablir l'ordre.
01:26La troisième, rétablir l'ordre.
01:27Ça fait dix mois qu'il est présent, je l'invite à rétablir l'ordre
01:30plutôt que de faire des interviews à valeur actuelle.
01:32Après en toute objectivité, il peut très bien faire son travail de rétablir l'ordre
01:36et donner des interviews de temps en temps.
01:37Ce qui a alimenté la polémique, c'est les réactions de la Macronie.
01:45C'est le président de la République qui annule ce rendez-vous aujourd'hui.
01:48C'est vrai qu'on se fait insulter, mais par contre, lorsqu'on répond,
01:51c'est notre faute d'avoir créé la polémique.
01:53Pardonnez-moi, mais quand on est ministre, on a une solidarité gouvernementale.
01:58Et en l'occurrence, dans le gouvernement, il y a effectivement des composantes différentes.
02:01Personne ne demande d'adhérer à Renaissance, personne ne demande d'adhérer au LR,
02:05peu importe, c'est une coalition.
02:06Mais moi, ce qui montre en fait la sortie aujourd'hui de Bruno Retailleau,
02:11ça montre surtout qu'il craint et il est obsédé par la Macronie et par Renaissance.
02:16Force est de constater qu'effectivement, Renaissance, sous l'impulsion de Gabriel Attal,
02:20est en train de réinventer en fait la Macronie,
02:23de faire en sorte que la Macronie puisse durer après Emmanuel Macron,
02:27parce que force est de constater que le mandat du président de la République s'arrête en 2027.
02:31Et effectivement, nous travaillons, nous proposons,
02:33lorsque les LR, eux, en face, ne font que commenter et dénoncer.
02:36Donc oui, il y a un travail qui est fait sur le fond.
02:38Oui, la Macronie durera après Emmanuel Macron.
02:41Le parti Renaissance est là pour ça.
02:45Et donc moi, j'invite juste un peu de raison.
02:47Le ministre de l'Intérieur n'a pas l'intention de partir.
02:48Est-ce que vous appelez un peu de raison ?
02:50Est-ce que le chef de l'État a raison d'annuler, pour ne pas dire reporter ?
02:54Parce qu'officiellement, c'est ça, ce rendez-vous est reporté.
02:57Pour être tout à fait honnête, l'Élysée ne donne pas d'explication à ce report,
03:00sans nous dire explicitement que ça a un lien avec l'actualité de ces derniers jours.
03:05Mais enfin, c'est quand même assez cocasse.
03:07Est-ce que le président de la République a raison de vouloir marquer le coup ?
03:13Le président de la République a fait une proposition de voir le ministre de l'Intérieur.
03:17Son agenda, a priori, ne permet pas de le voir au moment où il avait prévu.
03:20C'est reporté, ce n'est pas annulé.
03:22Ensuite, le ministre de l'Intérieur verra le Premier ministre cet après-midi ou ce soir, je crois.
03:27Ce soir à 20h.
03:27Ce soir à 20h.
03:28Et donc, il y aura effectivement peut-être des explications.
03:31Moi, je ne connais pas le contenu de ce rendez-vous.
03:35François Bayrou doit demander des explications ?
03:38Mais moi, je pense que le Premier ministre doit rétablir une cohérence et une cohésion au sein du gouvernement
03:43et donc rappeler aussi à ses responsabilités le ministre de l'Intérieur.
03:47Roland Quairol est toujours avec nous.
03:49C'est vrai qu'on sent cette tension au sein du gouvernement et pas que,
03:53puisque c'est aussi avec le chef de l'État.
03:55Franchement, l'annulation du rendez-vous, c'est une gifle que le Président de la République donne à M. Retailleau,
04:06lequel répond, comme quand on reçoit une gifle, même pas mal.
04:10Bon, c'est du cirque, mais ça montre où on en est quand même.
04:14Il n'y a pas de cohésion gouvernementale et on a un Premier ministre
04:18qui a décidé de laisser les voix s'élever au sein de son propre gouvernement.
04:23C'est une chose absolument unique dans l'histoire de la République.
04:28Un Président, Premier ministre, Président du Conseil avant,
04:32qui laisse ses ministres s'exprimer librement,
04:34s'engueuler sur des sujets, les énergies renouvelables ou d'autres,
04:40dans la presse, par interview interposée,
04:44c'est le contraire de la solidarité gouvernementale.
04:46Et on a un Premier ministre qui ne joue pas le jeu des institutions.
04:51Il laisse faire. Il ne dirige pas l'action de son gouvernement.
04:54Ce qui est pourtant l'article 21 de la Constitution.
04:57Il n'a pas trop le choix que de laisser faire.
04:58Non, il a tout à fait un autre choix.
05:00Pour accepter d'avoir un gouvernement élargi qui puisse le soutenir.
05:02Il a tout à fait un autre choix.
05:04C'est de leur dire, non, où vous partez ?
05:07C'est ce qu'il devrait lui dire ce soir.
05:09Et lorsqu'il serait minoritaire.
05:11François Béroux serait minoritaire.
05:13Mais il n'est pas majoritaire.
05:15Tout ça est ensuite une question de discussion avec les groupes parlementaires.
05:20Il n'est pas possible qu'un homme, M. Retailleau,
05:22décide tout seul des moments où on fait des crises.
05:25Ça, ça n'existe absolument nulle part.
05:28Et quand ça existe dans un régime parlementaire, c'est sanctionné.
05:32En France, ça ne l'est pas.
05:34Sauf par l'annulation du rendez-vous du président de la République.
05:37Qui, dans ces conditions, se comprend.
05:40Il n'a pas à recevoir cet homme qu'il a lui-même insulté, dit-il.
05:45Pense-t-il et non sans raison.
05:48Donc voilà, on est un jeu institutionnel qui marche un peu sur la tête.
05:52Parce que les principaux acteurs, M. Retailleau le Premier et le Premier ministre,
05:58de temps en temps, par son inaction, l'ont un petit peu fait dériver.
06:04Xavier Iacovelli, François Béroux, pour reprendre les mots de Roland Quairol,
06:09ne joue pas le jeu des institutions en laissant faire ?
06:13Moi, je pense que le Premier ministre doit réaffirmer son autorité.
06:16Il y en a aujourd'hui, l'autorité ?
06:18Son autorité en tant que Premier ministre et réaffirmer aussi que le gouvernement est sous l'autorité du Président de la République.
06:23Et que quand on est ministre, membre du gouvernement, la première, déjà, c'est de faire respecter l'autorité.
06:27Et la première de respect de l'autorité, c'est l'autorité du Président de la République.
06:31Donc oui, effectivement, je pense que c'est le rôle aussi du Premier ministre ce soir de réaffirmer ces choses-là.
06:35Et de dire, quand on n'est pas d'accord, enfin, je ne sais plus quel ministre, je crois que c'était Chevènement,
06:40qui disait que lorsqu'on n'est pas d'accord, on démissionne.
06:42C'est un ministre, ça ferme sa gueule ou ça démissionne.
06:46Pardon, je suis cherché.
06:47On essaye d'être poli ici, mais bon, tout a volé en écart.
06:50C'est Jean-Pierre Chevènement.
06:51Voilà, Jean-Pierre Chevènement.
06:52Et donc, je pense effectivement qu'aujourd'hui, il y a une nécessité de clarifier.
06:55Et c'est tout le problème d'ailleurs d'avoir un chef de parti qui soit également ministre.
06:59Parce qu'un chef de parti, quand il n'est pas membre du gouvernement, membre d'une coalition, mais pas membre du gouvernement,
07:03il peut se permettre de faire des pas de côté, d'avoir une expression propre, parce que c'est le rôle des partis politiques.
07:08Mais quand on est nommé par le président de la République en tant que membre du gouvernement,
07:12effectivement, on se doit à une solidarité gouvernementale.
07:14Vous souhaiteriez qu'il démissionne ?
07:16Je ne souhaite rien du tout.
07:17Je pense que l'épisode...
07:17Disons les choses claires.
07:19Honnêtement, moi, je ne suis pas de la famille politique de Bruno Rotario, vous l'aurez bien compris.
07:23Je ne partage pas tous les éléments.
07:25Après, moi, je suis favorable au dépassement.
07:27Et je pense que c'est la seule solution aujourd'hui d'avoir ce dépassement du centre-gauche à la droite républicaine
07:32pour éviter l'extrême droite ou Jean-Luc Mélenchon.
07:35Donc oui, effectivement, moi, je suis favorable à ce que les LR restent dans cette coalition,
07:39mais qu'ils jouent vraiment le jeu et qu'ils arrêtent de jouer leur partition,
07:42et notamment la volonté d'aller à l'élection présidentielle.
07:44Je pense que les Français attendent de nous, et notamment des membres du gouvernement,
07:48qu'ils soient à leur service pour les deux ans qui restent,
07:51et pas qu'ils ne préparent une élection présidentielle.
07:52Aurore Malval, du côté de Bruno Retailleau, on comprend qu'il veut s'accrocher à son poste
07:56et qu'il compte bien garder les deux casquettes.
07:59Est-ce qu'à un moment, il pourrait être poussé vers la sortie ?
08:01En tout cas, on voit que là, il y a des voix qui se sont élevées très clairement du côté, justement, de la Macronie
08:06pour essayer, en tout cas, ils n'ont pas le pouvoir de le pousser vers la sortie,
08:11mais de pointer cette différence dans le discours et sa participation au gouvernement.
08:16Le problème, c'est que Bruno Retailleau, il est assez fort aujourd'hui,
08:20et c'est pour ça qu'il en profite. On disait tout à l'heure, est-ce que François Bayrou
08:23peut, justement, durcir le ton, montrer un petit peu les muscles ?
08:28Pas vraiment, il a besoin, quand même, des LR pour faire tenir ce fragile socle commun.
08:34Aujourd'hui, François Bayrou est très impopulaire.
08:36Bruno Retailleau fait partie, en tout cas, des ministres qui tirent leur épingle du jeu,
08:39qui sont un petit peu populaires dans ce gouvernement.
08:42Donc, la situation par rapport à ça, elle est effectivement très complexe.
08:45Et aussi, par contre, Bruno Retailleau, il a besoin de rester au gouvernement.
08:52Il ne peut pas aller non plus jusqu'à une rupture totale.
08:55D'ailleurs, c'était le cas, on le voyait dans l'interview qu'il avait donnée au Figaro,
08:59où il ménageait quand même, dans une certaine mesure,
09:02pour ne pas aller jusqu'au clash avec le président de la République.
09:04Bon, il a remis cette couche dans Valeurs Actuelles,
09:07ce qui d'ailleurs est un petit peu, alors je ne dirais pas étonnant,
09:10parce qu'on sait ce que Bruno Retailleau pense du macronisme,
09:12mais effectivement, c'est un coup politique pour un gain qui, en tout cas, n'est pas majeur
09:20par rapport à d'autres expressions qu'il a pu avoir.
09:22Pourquoi là, il va au clash ? Pourquoi il risque, effectivement, de se fragiliser un petit peu ?
09:27Il n'a pas un gros parti qui l'entoure non plus,
09:29même si les Républicains ont repris un petit peu des couleurs,
09:31mais ce n'est plus les LR, le parti que c'était avant.
09:34Il n'a pas non plus énormément de soutien à l'Assemblée nationale,
09:37des poids lourds comme pouvait en avoir Nicolas Sarkozy il y a 20 ans.
09:40Donc c'est vrai que ça le fragilise quand même un petit peu,
09:43et il faut quand même pour lui durer, parce que sans son poste de ministre de l'Intérieur,
09:48on a bien vu que cette stratégie était validée par les adhérents de Valère,
09:50ils étaient contents d'avoir des ministres forts au gouvernement.
09:53S'il ne l'a plus, il se retrouve chef d'un parti qui n'a plus beaucoup d'argent
09:57et qui n'a plus beaucoup d'idées.
09:58Ce ne serait pas une position très enviable à la veille de l'élection présidentielle.
10:02Roland Carole, la difficulté supplémentaire pour Bruno Retailleau,
10:05c'est que ça va être compliqué pour lui maintenant de faire marche en arrière.
10:07– C'est pas si difficile que ça de faire marche en arrière.
10:13Encore une fois, le même pas mal.
10:14– C'est ce qui est souvent reproché au LR, c'est pour ça que je pose la question.
10:16– Eh oui, mais c'est un petit jeu qu'il faut bien comprendre.
10:20Il ne veut pas démissionner.
10:22Il veut rester là probablement jusqu'après les municipales
10:25pour pouvoir ensuite prendre son envol éventuel vers l'élection suivante.
10:30Mais il sait bien que rester, ça veut dire de temps en temps,
10:36s'il fait trop d'écarts, être sinon rappelé à l'ordre,
10:41ça ressemble à ça quand même,
10:43du moins ramener à la raison raisonnable de l'espace central.
10:48Et je pense que c'est avec ça qu'il va manœuvrer sans arrêt,
10:51un coup avec une interview, une déclaration un peu fracassante,
10:55qui montre qu'il n'est pas d'accord et essayer de créer dans l'opinion
11:00un courant pour le parti LR, ce qui n'est pas encore le cas.
11:05C'est vrai dans les médias, c'est vrai dans certains réseaux sociaux,
11:08mais dans la mesure d'opinion, LR ne progresse pas vraiment.
11:12Donc il faut absolument qu'il fasse monter LR.
11:16Pour ça, il faut qu'il se démarque, mais en même temps,
11:19puisqu'il veut rester ministre, il sait à chaque fois,
11:21il devra savoir à chaque fois, mesurer jusqu'où aller trop loin.
11:26Xavier Coveli, est-ce que vous vous dites que vous ne pouvez pas compter sur les LR,
11:30notamment par rapport à la prochaine échéance, et pas des moindres, celle du budget ?
11:36Écoutez, moi j'ose espérer que les LR seront responsables.
11:40Nous, en l'occurrence, au Sénat, on a toujours réussi à trouver,
11:42effectivement, les LR sont majoritaires, en tout cas,
11:44ce sont le premier groupe au Sénat.
11:46On a toujours réussi à trouver des accords,
11:49en tout cas d'avoir une responsabilité de proposer un budget
11:53quand même à la nation et aux Français,
11:55ce qui n'est pas forcément le cas à l'Assemblée nationale,
11:57mais parce que le groupe à l'Assemblée nationale n'était déjà pas d'accord,
12:00le groupe des LR n'était pas d'accord avec le groupe des LR au Sénat.
12:03Donc il y avait déjà une difficulté à l'intérieur même des LR.
12:06Moi, ce que je veux dire, c'est qu'aujourd'hui, les LR,
12:09effectivement, ils ont une responsabilité.
12:11Ils ont perdu, depuis 18 ans, ils ont perdu tous les scrutins nationaux.
12:14Ça parle toujours très fort avec Bruno Retailleau,
12:17mais in fine, ça n'a plus d'ongles à force de gratter aux portes du pouvoir
12:21et notamment à l'Élysée pour être nommé.
12:23Donc moi, j'invite vraiment à la raison, à la mesure,
12:26de faire en sorte, effectivement, il n'y ait pas question,
12:28aujourd'hui, d'avoir la démission de Bruno Retailleau.
12:31D'ailleurs, le président de la République ne la demande pas non plus.
12:34Ce qui est important, c'est d'agir pour les Français,
12:37d'être dans l'action et que tout le monde se concentre
12:39sur la mission qui est la sienne.
12:40– Et vous demandez quoi ?
12:41Vous demandez qu'il présente officiellement, publiquement, des excuses ?
12:46– Non, mais on n'en est pas là.
12:47Honnêtement, je demande à ce que le ministre de l'Intérieur,
12:51ce type de la sécurité des Français,
12:53ce type de la priorité de remettre de l'ordre,
12:55c'était lui même qui avait mis ses trois priorités,
12:57rétablir l'ordre, qu'il assure ses priorités,
13:01qu'il assure son discours lorsqu'il a été nommé par le président de la République.
13:04– Il ne les assure pas pour l'instant ?
13:06– En tout cas, je pense qu'il…
13:07– Il fait du bon boulot ou pas à Beauvau ?
13:08– Moi, je pense honnêtement qu'à force de faire des polémiques
13:11et des déclarations comme ça, ça ne fait que diviser
13:14et ça ne sert pas l'intérêt des Français.
13:16Les Français, je sais qu'on est dans l'été,
13:19c'est les feuilletons, on aime bien les feuilletons un peu politiques l'été
13:22parce qu'on n'a pas grand-chose à dire.
13:23Mais honnêtement, je pense qu'on mérite mieux
13:25et que les Français, dans une période de crise,
13:27avec un budget qui va être très dur pour les Français
13:29et pour l'ensemble des Français,
13:32je pense qu'on a autre chose à faire
13:33que de diviser le socle commun
13:34et de jouer le jeu des extrêmes.
13:36– Mais vous ne pensez pas que c'est aussi pour ça
13:38que Bruno Retailleau essaye de se démarquer,
13:40finalement, ce budget-là, qui est impopulaire,
13:42avec un gouvernement, enfin, un Premier ministre
13:44qui est impopulaire ?
13:45Est-ce que vous avez peur qu'il vous lève ?
13:47– Mais vous avez raison, mais sauf que,
13:48jusqu'à preuve du contraire,
13:49les LR sont un parti politique, de gouvernement,
13:51ils ont la capacité de faire des contre-propositions.
13:53Le débat parlementaire, il va avoir lieu
13:55à partir du mois d'octobre.
13:56Nous, chez Renaissance, chez Territoire de Progrès,
13:58on est en train de travailler
13:59à des propositions alternatives.
14:01Moi, par exemple, la question des 10% d'abattement
14:03sur les retraités, je ne suis pas d'accord.
14:05Ça rapporte 900 millions d'euros aux caisses de l'État.
14:08Moi, je pense qu'on peut faire des économies autre part
14:10plutôt que de toucher, aujourd'hui,
14:11l'abattement des retraités.
14:12Bon, ben, ça, c'est des propositions
14:13que nous sommes en train de travailler
14:15pour faire des propositions au gouvernement
14:16et de mettre dans le débat parlementaire.
14:18Donc, les LR ont tout à fait la capacité,
14:20aujourd'hui, de proposer des contre-propositions.
14:22Mais le problème, c'est que, pour ça,
14:23il faut travailler.
14:24– Merci beaucoup.
14:25Merci à tous les trois d'être venus sur le plateau
14:26de BFM TV pour commenter cette actualité politique
14:29qui se déroule actuellement,
14:30des rendez-vous qui s'annulent,
14:31d'autres qui se programment.
14:33On vous tient, bien sûr, informés,
14:34toujours en direct sur BFM TV.
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