- il y a 1 heure
Ce mardi 30 décembre, Xavier Patrolin, président d'Albatros Capital, Julien Marion, journaliste BFM Bourse, et Gilles Santacreu, trader algorithmique et administrateur du site Boursikoter.com, étaient les invités de l'émission BFM Bourse présentée par Guillaume Paul. BFM Bourse est à voir ou écouter du lundi au vendredi sur BFM Business.
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00:00BFM Business, vos placements, nos conseils. BFM Bourse, Guillaume Paul.
00:10Allez 17h30, bienvenue sur BFM Bourse ce mardi 30 décembre 2025 avec une séance à la Bourse de Paris qui va se terminer dans quelques minutes.
00:20Bien sûr, on fait le point, on regarde ce qui se passe sur le cas 40.
00:22On s'accroche quand même, on s'accroche, on essaie d'aller chercher un petit peu plus haut, plus 0,84%, 8 180 points, on va s'arracher peut-être pour aller s'approcher des 1200 points.
00:33Pourquoi pas, il y aura une demi-séance demain mercredi puisque ça va aller jusqu'à 14h, 14h05 demain après-midi.
00:39Donc pourquoi pas aller pour marquer le coup aller chercher les 8 200 points, on n'en est plus très loin.
00:43Du côté des marchés américains, c'est beaucoup plus calme, regardez le Dow Jones qui perd 0,1%, 48 412 points.
00:50Et puis le Nasdaq, lui qui grappille 0,06%, 23 488 points, bon faut dire sur les indices américains, l'année elle est belle, elle est d'ores et déjà belle.
01:02Là-dessus, il n'y a plus vraiment de certitude.
01:04On parle de tout ça, de ces marchés jusqu'à 18h avec nos invités, Xavier Patrolin qui est avec nous.
01:10Bonsoir Xavier.
01:10Bonsoir Guillaume.
01:11Bienvenue, président fondateur d'Albatros Capital, puis Julien Marian qui est avec nous.
01:15Bonsoir Julien, bienvenue journaliste BFM Bourse, merci d'être avec nous.
01:19Bon, c'est quoi le but de la manœuvre là, Xavier, dans les prochaines heures, c'est d'aller chercher les 8200, c'est ça pour marquer le coup ?
01:25Oui, surtout à l'ouverture demain matin.
01:27Le cours qui est important pour dévalorisations d'OPCVM, c'est le cours d'ouverture du 31.
01:35D'accord.
01:35Parce que c'est une demi-séance, donc on prend le cours d'ouverture du 31.
01:38Et donc là, en faisant un peu des arts divinatoires, si j'ose dire, quand on voit 8180, on se doute qu'il reste 20 points.
01:48Je ne serais pas, s'il ne se passe rien durant la nuit de cataclysmique, je ne serais pas étonné que demain matin, à 9h01, le cours d'ouverture soit à 8200 et quelques points.
02:01Donc c'est un objectif tacite du marché, donc il n'y a plus de vendeurs, toute la profession est intéressée, puisqu'on calcule les performances et éventuellement même des primes de rémunération sur ces performances.
02:14Et donc il y a un intérêt collectif, si j'ose dire.
02:17Je ne sais pas s'il est collectif au-delà de la communauté financière, mais en tout cas au sein de la communauté financière, il l'est là.
02:23Et donc l'intérêt objectif est de clôturer au-delà de 8200, je ne mettrai pas ma main au feu.
02:30Non, mais c'est possible, effectivement, après une nuit calme, si la nuit est calme, pourquoi pas aller chercher ?
02:36Regardez ces dernières séances, si on allait faire un petit rallye de fin d'année, on a fait un petit rallye finalement, là, ou pas ?
02:41Je n'ai pas l'impression, parce qu'un rallye, de mémoire, je ne sais jamais si c'est les 5 ou 9 dernières séances.
02:46C'est sur la dernière quinzaine, ça peut être même sur le mois, mais c'est la dernière quinzaine.
02:50Il y a des gars qui inventent le rallye sur 5 jours maintenant.
02:52Oui, non, non, mais après, il y a des rallies permanents, mais on va dire que c'est sur le mois de décembre et sur les 2-3 dernières semaines.
03:00Et c'est en général, effectivement, c'est un mouvement qui peut permettre des valorisations additionnelles en indices consolidés de 2-3-4% additionnels.
03:10Donc sur certaines années, ça peut valoir le coup.
03:12Là, cette année...
03:13Oui, on est d'accord, il n'y en a pas eu. Il faut dire ce qu'il y a.
03:15Je ne suis pas sur le CAC, en tout cas.
03:16En tout cas, le profil de l'année est très intéressant, parce que là, globalement, le cours que l'on aura probablement demain matin,
03:22c'est le cours que l'indice CAC affichait mi-février.
03:27Donc, si on prend... Je suis un peu spécieux dans mon argument, mais si on prend la performance de mi-février à aujourd'hui,
03:37c'est pas de voir, même, on a été en territoire négatif, parce qu'on n'a fait que rattraper l'effet du funeste du Berti Day
03:47et de son impact sur les marchés, où on a eu un affaissement des marchés.
03:52Et l'indice parisien a rattrapé progressivement ces niveaux-là.
03:55On n'a fait que rattraper... On ne va pas vous laisser un sentiment d'inachevé, quand même, cette année 2025,
03:59par rapport au PERF d'autres indices européens.
04:01Non, mais totalement.
04:01On pense à Londres, Francfort, et puis, a fortiori, à Madrid, évidemment.
04:05Mais vous citez les bons indices.
04:07Madrid va finir sur une dose de plus de 40%, sur plus de 30% en Milan.
04:11C'est un peu plus compliqué, à Francfort.
04:13L'exécution du plan de relance allemand fait qu'en fait, ils n'ont pas réussi à recoller le groupe de tête.
04:17Ils sont un peu au-dessus de 20%.
04:18Je vous donne les deux grandeurs.
04:20Et à Paris, là, on est à plus de 10.
04:22Oui, c'est ça, on est à plus de 10 en tout cas pour tout.
04:24Voilà. Et vous évoquiez, Xavier, en début d'année.
04:27Oui, mais moi, je me souviens très bien, puisque je suis journaliste,
04:29d'avoir écrit un papier sur pourquoi est-ce que le CAC 40 basse les records en février,
04:33qui a été trappé, que je n'ai jamais publié, parce qu'on n'a jamais réussi.
04:37On a dû attendre six mois plus tard.
04:38Enfin, c'était en octobre, je crois.
04:40Non, c'était en septembre, je dis des bêtises.
04:42Septembre, octobre, pour le battre.
04:43Vous voyez, c'est un papier qui était du coup complètement cassé.
04:46C'est juste pour donner cette petite anecdote, pour vous dire le nom de mois qu'on a perdu.
04:49En février, j'ai écrit ce papier.
04:50C'est vrai.
04:52Il aurait fallu le sortir en septembre, octobre.
04:54Alors, le monde avait changé énormément.
04:57Donc, ça montre bien, en fait, le nom de mois qu'on a, entre guillemets, perdu.
05:00Maintenant, concernant la sous-performance du CAC 40, il y a plusieurs explications à cela.
05:03Bien sûr.
05:04On va quand même le dire.
05:04Le luxe, sur la première partie de l'année, ça n'allait pas bien du tout.
05:07Et c'est un des plus grands composants.
05:09Je t'ai dit électrique.
05:10On n'en parle pas beaucoup, mais c'est le goût qui a le plus d'influence sur le calcul du CAC 40.
05:14Parce que c'est lui qui a la pondération la plus forte.
05:16Et chez l'électrique, ils ont déçu, avec un peu de mieux, sur le mois de décembre.
05:20Et surtout, là, on est dans les défendres à la pièce, le risque politique.
05:23Oui, bien sûr.
05:24Et ça, ça a plombé les banques.
05:25Bien sûr.
05:25Chez nous, un peu, j'en train de progresser.
05:28Alors que c'est le grand secteur qui a attiré le marché européen avec la défense.
05:31Alors, voilà les causes qui expliquent la sous-performance du CAC 40 par rapport à certains grands indices européens, notamment.
05:37En tout cas, là, c'est terminé.
05:38On est en train de terminer la séance.
05:40Là, a priori, ça va s'affiner.
05:42Hier, on est passé du négatif au positif en quelques secondes.
05:47Mais on termine finalement sur une toute petite hausse.
05:49Vous voyez comme ça va vite.
05:50Vous voyez comme ça va vite.
05:51Plus 0,1% alors qu'on était à 0,8 il y a 5 minutes.
05:54Donc, ça va très, très vite.
05:55Plus 0,1% pour le CAC 40.
05:58Non, c'est en train de s'affiner.
05:59Attendez.
05:59Ce que je vous dis n'est pas encore définitif.
06:028 168.
06:03On va y voir Gilles Santacreux qui a peut-être nous donné une estimation beaucoup plus.
06:06Où est-ce qu'on en est, Gilles ?
06:07Bonsoir.
06:07Merci d'être avec nous.
06:09Où est-ce qu'on en est à quelques secondes de la clôture, Gilles ?
06:12Oui, j'ai à peu près les mêmes quotations que vous.
06:15Là, je regardais 8 168,15.
06:18Voilà.
06:18Plus 0,7%.
06:19Je ne sais pas si le fixing est totale.
06:20Voilà.
06:21Bon, on a effectivement des mouvements haussiers assez intéressants, notamment sur les indices européens.
06:28On a, je crois, le FTSE qui a battu un record aujourd'hui, l'indice anglais.
06:33Bon, on n'a pas encore atteint des niveaux qui seraient techniquement et qui nous donneraient des signaux intéressants.
06:40J'attendais un débordement des 8 190 points, par exemple, pour avoir des signaux positifs un peu plus puissants.
06:46Bon, cette zone n'a pas été atteinte.
06:48On commencerait à avoir des gros signaux au-delà des 8 250.
06:52Donc, premier palier 8 190, deuxième palier 8 250.
06:56Et je dirais que tant que l'on reste au-dessus des 8 092 points, ça reste globalement positif pour l'indice.
07:01Donc, on est toujours dans une phase assez molle, assez moyenne en termes de tendance, mais avec une perspective plutôt haussière.
07:08Bon, à signaler, on parlait beaucoup de Paris, on parlait des autres indices européens.
07:11Record sur le FTSE, Gilles, également.
07:14C'est ça, oui. On a eu une poussée qui est venue casser une zone de résistance que nous avions à 9 917 points, 918 points de mémoire.
07:24Donc, on a cassé cette zone.
07:27Donc, nouveau plus haut, on devrait dépasser les 10 000 points l'année prochaine, donc sur l'indice anglais.
07:33Et puis, on regardait ce qui se passe du côté des marchés américains, notamment.
07:37Bon, c'est quasiment le statu quo.
07:39Vous voyez quand même des choses à signaler du côté du S&P 500 en termes de volatilité, apparemment.
07:43Oui, il y a un élément qui est assez technique, mais qui est très intéressant.
07:47C'est-à-dire que depuis la clôture de vendredi, on a des indices américains qui sont en légère baisse et un vix qui baisse assez sensiblement.
07:57Ça, ça indique quoi ?
07:58Ça indique que nous avons une baisse des indices, mais sans augmentation du stress.
08:01C'est-à-dire que le ratio pout de col au niveau des options ne change pas.
08:06Ça veut dire qu'en fait, on a des dégagements qui ne sont pas liés à des inquiétudes, mais qui sont liés à des éléments techniques.
08:11Et ça, en général, ça préfigure une remontée de l'indice qui pourra intervenir dès le tout début de l'année 2026.
08:18Donc, c'est un élément à prendre en compte puisque, clairement, on a ici des mouvements techniques qui peuvent donner des opportunités dès le début de l'année 2026.
08:28À quoi ressemblera cette année 2026 ? On en parlera aussi avec nos invités ici dans un instant.
08:33Et puis, alors, on a beaucoup parlé hier, Gilles, bien sûr, de l'or et de l'argent qui avait connu une petite déconvenue, même une grosse déconvenue, que dis-je, de l'or de 10%.
08:42Comment ça s'est passé aujourd'hui ?
08:45Alors, aujourd'hui, on a un argent qui a rebondi d'une manière assez sensible par rapport à la phase de consolidation, enfin, à la phase de baisse que nous avons connue hier.
08:54Un or, lui, l'or a beaucoup moins rebondi.
08:57C'est-à-dire qu'on est quasiment sur les mêmes niveaux que la clôture d'hier.
09:02Et puis, un élément intéressant, c'est pour ceux qui mesurent le ratio gold-silver.
09:07C'est-à-dire, en fait, on fait un ratio entre la valeur de l'or et la valeur de l'argent.
09:12Ce ratio a fortement baissé, tout simplement parce que l'argent a monté beaucoup plus rapidement que l'or.
09:18Et lorsque l'on a des variations qui sont comme ça assez brusques,
09:21ce n'est pas rare d'avoir des mouvements dans le sens inverse quelques semaines après.
09:28Donc, c'est un élément à surveiller aussi pour le début de l'année 2026.
09:32On pourrait bien avoir, alors, soit un argent qui va consolider par rapport à l'or,
09:36soit l'or qui va accélérer sur un mouvement haussier qui, lorsque l'on regarde d'un point de vue relatif,
09:41est en retard par rapport à son cousin.
09:43Donc, l'or en retard par rapport à l'argent.
09:46Ça pourrait être aussi une opportunité à observer dès le début de l'année 2026.
09:50Voilà, l'once d'argent ce soir a un petit peu plus de 76 dollars.
09:54Merci beaucoup, Gilles.
09:55Gilles Santacreux avec nous, trader algorithmique, administrateur du site boursicoté.com.
10:00Merci, Gilles. A très vite, avec plaisir.
10:02Pour d'autres avis sur BFM Business, je vous rappelle la clôture ce soir à la Bourse de Paris.
10:06On a cru que tout on avait fondu en quelques secondes.
10:08Non, on n'avait pas un bon panneau, mais on progresse quand même ce soir de 0,69%.
10:138168 points ce soir à la clôture.
10:1717h40, on fait la séance.
10:20BFM Bourse, on refait la séance.
10:24Allez, on fait la séance encore un gros quart d'heure avec Xavier Patrolin et Julien Marion.
10:28Il ressort de tout ça une certaine zénitude des marchés.
10:31On constatait encore que ça s'agitait.
10:34Hier, on parlait de ça, des valeurs liées à la défense, notamment sur certains secteurs,
10:38au gré des évolutions du dossier russo-ukrainien.
10:41Non, on a l'impression que tout ça glisse comme sur les plumes d'un canard, finalement.
10:44On s'est habitué à beaucoup de choses, à l'instabilité permanente, finalement.
10:48Oui, mais enfin, une instabilité dans un environnement de banque centrale,
10:52où le mouvement de baisse des taux a été coordonné.
10:55Alors certes, avec, de part et d'autre de l'Atlantique, des mouvements qui ne sont pas de même ampleur,
10:59mais c'est, au fond, l'année 2025, il faut remonter loin dans le temps pour avoir un tel mouvement synchrone
11:06de baisse des taux courts des banques centrales.
11:09Donc ça, ça a été un facteur de soutien important.
11:12Ce que semble avoir, il y avait ce premier point, il y a eu un ralentissement conjoncturel,
11:16il y a eu une incertitude sur l'inflation, ce qui demeure,
11:22mais surtout, il y a eu la vague auquel on n'a pas pu échapper,
11:26qui est la vague de l'intelligence artificielle.
11:27Donc, au fond, cet espoir, cette espérance qui anime les marchés,
11:30qui leur permet d'enjamber les facteurs d'incertitude du moment,
11:34ça peut être le conflit russo-ukrainien, ça peut être d'éventuelles tensions,
11:38elle a été facilement enjambée.
11:40On avait une décrue des indices d'inflation pas suffisantes
11:44pour enclencher un mouvement plus ample de la Fed,
11:48mais la Fed a quand même, malgré tout, deux guerres-là baissé ses taux.
11:51En Europe, il y avait un mouvement.
11:52A l'inverse, au Japon, une situation qui est en train de changer,
11:57ne jamais, toujours la suivre du coin de l'œil,
11:59puisque là, c'est l'inverse.
12:00Les taux sont en train de, pour la première fois depuis trois décennies,
12:04sont en train de remonter.
12:06Et donc, ça a permis, dans l'instant, au marché d'espérer, si j'ose dire.
12:11Mais on voit sur les performances, ce que disait Julien tout à l'heure,
12:15sur les performances de l'indice CAC 40,
12:17on voit que, notamment, les premiers de la classe qui ont dominé
12:20depuis, j'allais dire, une décennie, plus d'une décennie,
12:23au fond, qui ont dominé les performances de l'indice français,
12:26on pourrait même dire des indices européens depuis Lehman Brothers,
12:30qui, au fond, étaient les valeurs indexées sur la consommation de la mondialisation,
12:36l'émergence de la classe moyenne chinoise,
12:38mais pas que, des classes moyennes asiatiques,
12:41ces valeurs-là ont souffert.
12:44C'est notamment le secteur du...
12:46Donc, on voit que les valeurs qui rentrent,
12:48qui sont rentrées en début d'année,
12:50avec des ratios de valorisation extrêmement élevés,
12:52ont souffert.
12:53Il n'y a jamais oublié, je conclue la solution,
12:55il y a deux variables, au fond, c'est un truc un peu rustique,
12:58parce que c'est réducteur, les marchés, les valeurs,
13:01les valorisations des sociétés, c'est quelque chose de plus complexe.
13:03Mais il y a deux variables, au fond.
13:04Il y a le ratio de valorisation que vous utilisez,
13:07et l'agrégat que vous mettez en face.
13:08On va faire court ici, on va prendre le price earning,
13:11le ratio cours sur bénéfices et les bénéfices.
13:14On est rentré, au début de l'année 2025,
13:17avec une prime de risque qui était aux alentours de 4.
13:20Aujourd'hui, on va terminer l'année 2025
13:21avec une prime de risque qui est aux alentours de 2,5.
13:25Donc, ça fait un PE de marché de à peu près 19,
13:29un peu moins de 19.
13:30Donc, c'est un PE relativement élevé, historiquement,
13:32sur les deux, trois dernières décennies.
13:34Et on a des bénéfices nets par action
13:37qui ont quasiment stagné sur l'année 2025,
13:40et on a une espérance sur 2026-2027.
13:43Mais ça veut dire quand même que,
13:44pour avoir un expected return,
13:46il va falloir que les bénéfices soient au rendez-vous.
13:49Donc, quand vous avez des ratios de valorisation élevées,
13:51donc des primes de risque faibles,
13:53vous espérez beaucoup des bénéfices à venir.
13:56Donc là, les sanctions sont fortes.
13:57À l'inverse, quand vous rentrez dans une année
13:59ou dans un point d'investissement,
14:01vous avez un cas d'investissement,
14:02vous rentrez avec des ratios de valorisation
14:04qui sont plutôt faibles,
14:06donc sur lesquels il y a des primes de risque,
14:07vous les comparez à leur historique,
14:09là, vous avez une relative sécurité
14:10au travers de votre prime de risque.
14:12Et donc, vous avez une marge d'erreur
14:13sur les attentes bénéficiaires.
14:17Là, je trouve que le marché français
14:18va rentrer dans l'année 2026
14:20avec une marge d'erreur extrêmement faible.
14:23Donc, on peut être optimiste
14:24pour des raisons de Chartis.
14:25Là, j'entendais le commentaire qui était fait.
14:26pour les deux, trois prochaines semaines.
14:28Mais ça, c'est du trade.
14:30On a le droit de le faire, bien sûr.
14:32Mais ceux qui investissent sur le marché,
14:34ont peu d'espoir d'avoir des ratios de valorisation
14:36qui vont s'apprécier, en agréger.
14:38Ils ont beaucoup d'attentes sur les bénéfices.
14:40Donc ça, c'est, je trouve,
14:41une année challenging pour cette seule et unique raison.
14:44Julien ?
14:44Alors, juste pour me dire ce que vous dites,
14:46Banco of America vous dit, par exemple,
14:49je crois que c'est Banco of America
14:49ou Deutsche Bank,
14:50mais c'est un des deux qui vous dit, par exemple,
14:51que, par exemple,
14:52les marchés américains,
14:55l'année prochaine, ils progresseront.
14:56Mais ils progresseront parce qu'ils ont des progressions
14:58des bénéfices par action de 15 %.
15:00Et eux, ils ne tablent pas sur 15 % de hausse.
15:03Ça veut dire quoi ?
15:04Ça veut dire que les multiples,
15:05on parle Xavier, vont se déprécier.
15:08Voilà.
15:09Donc, il faut 15 % de bénéfices par action,
15:11à peu près,
15:12pour arriver à une hausse de Wall Street
15:14qui sera, selon les courtiers,
15:16ça dépend, mais c'est du 7 à 15 %.
15:18Encore une fois.
15:18Et je crois que c'est UBS qui vous dit
15:21que pour les groupes européens,
15:24en 2026, on devra avoir une hausse des marchés européens
15:28et qui sera, encore une fois, soutenue par les bénéfices.
15:30Mais pas par les multiples.
15:34Ils resteront, vous voyez, un peu ténus.
15:37Mais ils ne bougeront pas beaucoup.
15:38Donc, effectivement,
15:40en gros, la perception du marché des entreprises
15:42et la valorisation ne moindra pas.
15:44Mais il y a toujours les bénéfices d'entreprises
15:46qui progressent.
15:46Tout ça, c'est hors élément exceptionnel.
15:49Voilà, on va dire.
15:49Après, il y a tous les facteurs d'incertitude
15:52dont on dit quelques mots,
15:54on parle depuis quelques jours.
15:56À commencer, il y a la guerre commerciale,
15:59décision de la Cour suprême en janvier.
16:02Je me permets, je peux prendre la parole
16:03pour une raison simple,
16:03c'est que Deutsche Bank,
16:04ils ont sondé des gérants.
16:06Ils ont fait un sondage à plusieurs gérants.
16:08Ils leur ont dit quels sont les trois risques
16:09qui sont les plus importants pour le 26.
16:12D'après vous, lequel arrive en tête ?
16:13Le remplaçon de Powell.
16:15C'est le deuxième.
16:16C'est le deuxième.
16:17Le fait de trois accommodantes,
16:19c'est ce que vous dites,
16:20c'est le deuxième.
16:20Il y en a un qui arrive devant, largement.
16:22Allez-y.
16:23C'est l'éclatement de la Bullia.
16:24Oui, bien sûr.
16:26Ils avaient trois choix possibles
16:27et elle est citée dans 50% des cas.
16:30Plus d'ingérence sur deux, la site.
16:31Pour moi, c'est le facteur le plus important
16:34et probablement qu'ils risquent de se marier.
16:38Matérialiser.
16:39Se matérialiser, pardon, se marier, pourquoi pas.
16:40Se matérialiser sur l'année 2026
16:43avec l'OpenEI qui éventuellement s'introduit,
16:47ne s'introduira pas.
16:48Pour moi, il y a dans les termes
16:51des investissements auxquels on assiste
16:53aux Etats-Unis,
16:54mais pas que dans le reste du monde,
16:56peu en Europe,
16:56mais dans le reste du monde.
16:57Il y a une disproportion des investissements
17:00et surtout de leur amortissement dans le temps
17:02qui fait que c'est...
17:03J'avais fait un petit calcul de coin de table.
17:08Les 100 data centers,
17:10simplement pour le marché américain,
17:11un data center,
17:12l'unité de mesure, c'est 80 milliards.
17:14Je crois que j'ai le redit
17:15parce qu'il faut comme ça...
17:16La répétition est un élément essentiel
17:18de la pédagogie.
17:20Donc ça fait 8 000 milliards
17:22pour les seuls data centers
17:23dédiés sur le marché,
17:25pour l'économie américaine,
17:26dédiés à l'intelligence artificielle.
17:28Les data centers,
17:29on les amortit globalement sur 5 ans.
17:31Donc si vous amortissez 8 000 milliards sur 5 ans,
17:33c'est 1 600 milliards d'amortissement.
17:35Il faut mettre des bénéfices,
17:37il faut mettre des chiffres d'affaires et des bénéfices.
17:39Je rappelle que les 5 principaux GAFA,
17:42si on prend Apple, Amazon,
17:44Meta,
17:46Microsoft,
17:47il en manque un autre,
17:48enfin peu importe.
17:49Alphabet.
17:50Pardon ?
17:50Alphabet.
17:51Alphabet, bien sûr.
17:52Alphabet et le plus important,
17:53Alphabet,
17:54c'est leur chiffre d'affaires
17:56actuellement consolidé,
17:58de ces 5 groupes,
17:59c'est gigantesque.
18:00Ça doit être de l'ordre de 3 500 milliards.
18:02Leur excédent brut d'exploitation après amortissement,
18:06en 2027,
18:08sera de l'ordre de 730 milliards.
18:10Donc on est très loin.
18:10730 milliards,
18:111 600 milliards d'amortissement.
18:13Donc pour moi, ça ne passe pas.
18:14Donc à un moment,
18:15il y a une opération,
18:16il y a quelque chose.
18:16Donc c'est 2026 le moment de vérité ?
18:19C'est probable.
18:19Alors 2026 ou 2027,
18:21mais à un moment,
18:21cette patate chaude,
18:22elle va apparaître.
18:23Elle va apparaître comme...
18:24Il y a des gens qui vont prendre des pertes,
18:26c'est-à-dire qui ont prêté à ces acteurs
18:28et qui n'auront pas les revenus.
18:30Et d'ailleurs,
18:30on commence à le voir.
18:32Il y a eu un indicateur,
18:34je crois que c'est JP Morgan,
18:36qui était très engagé
18:38dans l'investissement privé
18:39pour les data centers
18:40et qui a fait une annonce
18:41au début du mois de décembre
18:42qui a annoncé Ubit et Torbi
18:44qu'ils sortaient
18:45des investissements
18:46d'obligations privées
18:48pour financement
18:50des data centers.
18:51Donc ils avaient, eux,
18:52ils avaient un département
18:53depuis 2-3 années
18:54uniquement dédié à ça.
18:55Uniquement dédié à ça.
18:56Donc c'est des centaines,
18:57peut-être des billets de mecs
18:58qui travaillaient pour ça.
18:59Et ils ont dit
18:59on ferme,
19:00on se désengage complètement.
19:02D'accord avec ça ?
19:03Moins-en qui est que...
19:05Non mais déjà,
19:06quand je vous ai cité
19:07le sondage de Deutsche Bank,
19:09je vous ai parlé
19:10de l'éclatement de la bulle.
19:10Il y a le terme exact
19:12qu'ils ont employé
19:12les investisseurs,
19:13c'est un décrochage
19:14des valorisations
19:14parce que trop d'optimisme,
19:16plutôt.
19:17Parce qu'on n'est pas certain
19:18qu'il y a une bulle dans l'IA.
19:19Et on n'est pas certain
19:20à quel stade de la bulle on est.
19:21C'est aussi certain.
19:22Ceci l'argument
19:22de certains analystes
19:23qui disent que peut-être
19:24que la bulle,
19:25on n'est pas sur la partie,
19:26pas sur le pic,
19:26donc ça ne peut encore progresser.
19:28La deuxième chose,
19:28c'est que oui,
19:29oui, les investissements
19:30peuvent faire peur.
19:31Maintenant, la plupart
19:32des investissements
19:33de ces grands groupes
19:34sont réalisés
19:35par des entreprises
19:36qui ont du cash,
19:37et pas qu'un peu plus,
19:38qui génèrent des bénéfices.
19:40C'est là où vous voyez
19:40la nuance.
19:41Je viens de vous dire
19:42que l'excédent en brut
19:43d'exploitation
19:44des cinq plus gros,
19:46alors ils ne financeront pas...
19:47L'excédent en brut
19:47d'exploitation,
19:48ils ne prennent pas
19:48en compte des amortissements.
19:50Non, pas ça,
19:50mais justement,
19:51mais juste,
19:52ça vous donne une idée,
19:53mais prenez juste
19:54le chiffre d'affaires.
19:54Le chiffre d'affaires,
19:55c'est 3 500 milliards,
19:56vous avez 1 600 milliards
19:57d'amortissements.
19:58Même s'ils prenaient,
19:59disons, 50%
20:01ou un gros tiers
20:03des 8 000 milliards
20:08d'investissements,
20:09c'est monstrueux
20:10sur les bénéfices.
20:11Les bénéfices
20:11de ces cinq gros
20:12vont s'effondrer.
20:13Parce que justement,
20:14vous êtes post-amortissement.
20:16Donc, il y a un souci.
20:18Et d'ailleurs,
20:18si vous regardez bien,
20:19prenez Méta,
20:20Méta,
20:21essaye de trouver
20:22une gymnastique incroyable
20:23pour ne pas engager,
20:25ne pas engager ces fonds.
20:26Prenez Oracle.
20:27Oracle est en train
20:28de voir sa valorisation,
20:30vous savez,
20:31Oracle a connu
20:31un swing gigantesque.
20:33Ils annoncent
20:33un énorme contrat
20:34en septembre,
20:35le titre prend 30%.
20:36Ils le reperdent
20:37instantanément derrière.
20:39Mais surtout,
20:39regardez l'évolution
20:40de la dette chez Oracle
20:41depuis le début de l'année
20:42sur les années 2026,
20:442027, 2028.
20:45Vous verrez que la dette
20:46est en train de totalement...
20:47Mais Oracle,
20:47c'est un cas à part.
20:48Le levier d'endettement
20:49chez Oracle,
20:49il dépasse 3.
20:50Chez les gars-femmes,
20:52on est à moins de 1.
20:53Oui, mais justement,
20:54leur position de cash
20:55est en train de baisser.
20:57Si vous regardez,
20:57moi je consolide ça
20:58depuis une quinzaine d'années,
20:59donc je la suis avec attention,
21:02j'observe que la position de cash
21:04des 5 gros notamment
21:05est en train de diminuer.
21:06Ils sont toujours
21:07en excess cash,
21:08bien sûr,
21:09mais la question est
21:10pour combien de temps encore ?
21:12Pour combien de temps encore
21:13vont-ils être en excess cash ?
21:14Parce qu'ils s'emploient notamment...
21:16Regardez bien un groupe
21:16comme Facebook,
21:17Meta pardon,
21:19c'est très intéressant
21:20de voir comment ils essayent...
21:22Qu'ils signent aujourd'hui
21:23une acquisition à 2 milliards,
21:24vous avez vu,
21:24pour acheter un agent
21:25de 2 milliards chinois ?
21:26C'est la rigolade.
21:28Les investissements,
21:29l'unité de mesure
21:29des investissements,
21:30ils ont reporté
21:31un financement
21:32il n'y a pas très longtemps
21:32sur un data center,
21:33je ne sais plus où,
21:34dans quel état américain,
21:35justement parce qu'ils n'ont
21:36pas pu boucler
21:37le financement privé
21:39et ils n'ont surtout pas
21:40voulu l'engager
21:41sur leur bilan.
21:42Donc ils font du hors-bilan.
21:44Et oui,
21:44et toutes les crises financières
21:46viennent justement
21:46du hors-bilan.
21:47Et c'est donc pour moi,
21:49il y a ce facteur
21:50d'incertitude,
21:50et donc l'année 2026,
21:51on va utiliser le conditionnel,
21:52ne soyons pas trop
21:53alternatifs.
21:54L'année 2026 peut être
21:55justement l'instant
21:56de matérialisation
21:57d'un début de crise
21:59de financement
21:59par justement
22:00ces engagements en bilan.
22:01Alors voilà pour l'IA.
22:0230 secondes,
22:03juste un avis sur
22:03le deuxième risque
22:04qui évoquait,
22:05c'est Deutsche Bank
22:06ou JP Morgan,
22:08je ne sais pas
22:08où vous me disiez,
22:09c'est...
22:09Deutsche Bank.
22:10Deutsche Bank, pardon.
22:12Le changement de patron
22:13à la tête de la fête.
22:13Puisque Trump a joué
22:14aujourd'hui,
22:15on connaîtra,
22:15je donnerai en janvier
22:16le nom du successeur
22:18de Jay Powell
22:19à la tête de la réserve
22:20fédérale américaine.
22:21En quelques secondes vraiment,
22:22parce qu'après je vois
22:22qu'on parle de valeur quand même.
22:23Est-ce qu'il peut y avoir
22:24un sujet pour vous
22:24autour de ça ?
22:25Oui, bien sûr.
22:26Mais ne jamais oublier
22:27que la fédérale réserve
22:29ne se réduit pas
22:30au rôle de son président
22:33et qui a neuf,
22:34au moins neuf gouverneurs,
22:36neuf avec le président
22:38qui votent.
22:39Et donc je pense
22:40que l'institution,
22:41c'est ce que tu as
22:42en train de découvrir
22:43Donald Trump,
22:43l'institution est plus forte
22:45qu'au fond,
22:47il est en train
22:47de découvrir deux choses,
22:48qu'il y a deux institutions
22:49qui lui résistent
22:50et qui vont lui résister
22:51jusqu'au bout,
22:52la Cour suprême
22:53et la fédérale réserve.
22:55Et donc que quelles que soient
22:56les personnes
22:57qu'il nommera
22:58à la tête
22:59de la fédérale réserve,
23:01malgré tout,
23:01l'institution
23:02et son mandat
23:03va prévaloir
23:04parce que les Américains
23:05et le reste du monde
23:06ne veulent pas
23:08qu'elles deviennent
23:10une marionnette.
23:11Absolument.
23:11Julien,
23:11je le ferai rapidement là-dessus.
23:13On le saura assez vite
23:13parce que ce que nous expliquait
23:15Elias Gallou
23:15avec le journaliste
23:16qui est d'ailleurs
23:16qui travaille
23:17chez Mon Goff Américain
23:18et qui est invité régulier ici,
23:19c'est que dans les trois mois
23:20de la nomination
23:21du président de la fête,
23:22généralement,
23:22le marché la teste.
23:23Teste cette personne
23:24et vous avez une remontée
23:25des taux longs
23:26qui est des taux courts.
23:27Et lorsque M. Burns
23:28a été nommé en 70
23:29par Richard Nixon,
23:31il semblerait
23:31que ça s'est très mal passé.
23:32C'est une hausse
23:33de 100 points de base
23:34si je ne vous dis pas de bêtises
23:35sur les taux courts
23:36parce que Richard Burns
23:37a été peut-être
23:38le plus mauvais président
23:39de la fête
23:39de l'histoire.
23:40Il était perçu
23:40comme étant aux ordres.
23:41Il me semble que c'était
23:43les cours.
23:44Là, les taux courts
23:45ne monteront jamais.
23:48Non, non,
23:48les taux longs,
23:49oui, peut-être.
23:50Mais vous savez pourquoi
23:50Donald Trump
23:54veut nommer quelqu'un
23:56à la tête
23:56de la Fédérale Réserve
23:57qui baisse
23:58instantanément
23:58les taux courts ?
23:59Tout simplement
24:00parce que
24:00la charge de la dette
24:03représente
24:044 points de PIB.
24:05Et donc,
24:05il veut impérativement
24:06faire baisser
24:07cette charge de la dette
24:08dans le poste budgétaire.
24:09et le seul moyen,
24:10c'est d'assurer
24:11au Trésor américain
24:12un refinancement court.
24:14Si tel était le cas,
24:15si on passait là-dedans,
24:16c'est-à-dire
24:16si effectivement
24:18le président de la Fed
24:20obtient la majorité
24:21et fait baisser
24:21les taux courts
24:22de 100,
24:23150 points
24:23ou 200 points
24:24de les taux courts,
24:26alors à ce moment-là,
24:26oui, vous avez raison,
24:27mais ce n'est pas les taux courts
24:28qui vont baisser,
24:29c'est les taux longs
24:29et les taux longs
24:30vont remonter
24:31de 100,
24:32150 points
24:33parce qu'ils vont
24:34pricer le fait
24:35que la Fédérale Réserve
24:36ne pourra pas
24:37remonter les taux
24:38ultérieurement.
24:39Oui, mais si on fait
24:40une hausse
24:41qui est vraiment mal perçue
24:42par le marché
24:42et qui se dit
24:43que ça y est,
24:43il a fait les taux hors ordre,
24:44à ce moment-là,
24:45tout peut s'effondrer.
24:46Oui, bien sûr.
24:47Oui, mais pas les taux courts,
24:48les taux longs, oui.
24:49On a trois minutes,
24:50ça passe très très vite,
24:51on pourrait faire des heures ensemble.
24:52On parle un peu de valeur, Julien,
24:53vous avez envoyé
24:53une petite liste de valeurs
24:54dont vous vouliez dire
24:55qu'on ne pourra pas
24:55toutes les faire,
24:56mais je vois que vous...
24:57Vous avez envie de parler
24:57de Soxgen,
24:58qui fait quoi ?
24:58Plus 150, 160%
25:00sur l'année,
25:00Stellantis, Renault.
25:01Voilà, allez,
25:02si je prends le tir.
25:02Soxgen, c'est général,
25:03c'est juste pour dire
25:04que nous,
25:05on a beaucoup écrit
25:06sur cette valeur.
25:07Il se trouve qu'il y a
25:07un consensus
25:08au niveau des analystes.
25:10Tout le monde n'est pas
25:10à l'achat dessus,
25:11tout le monde ne vous dit pas
25:11que c'est la valeur préférée,
25:12mais pas loin, en fait.
25:15Récemment,
25:15Citi a publié une étude
25:17sur les banques.
25:18Généralement,
25:18les banques,
25:19a priori,
25:19c'est le secteur à jouer
25:19l'année prochaine en Europe.
25:21Les valorisations sont
25:22encore relativement basses,
25:23il y a encore
25:23de la marge
25:24pour monter les bénéfices
25:25pour rester dans la thématique.
25:28Citi vous disait
25:29que toutes les banques européennes
25:30de sa couverture,
25:30je crois qu'il y en a une trentaine,
25:32c'est vous dire.
25:32Société Générale,
25:33c'est qu'il y a
25:33le plus fort potentiel.
25:35Bank of America
25:35a relevé à 85 euros
25:36l'objectif de cours,
25:37je ne sais pas,
25:37combien on est ?
25:38On est à 69,40 là.
25:42Bon,
25:43c'est une valeur
25:44qui fait consensus.
25:45Est-ce que c'est pour ça
25:46qu'elle connaîtra
25:47un rallye aussi prononcé
25:48que cette année ?
25:48Certainement pas,
25:49je veux dire,
25:49150%,
25:50vous ne faites pas ça
25:50tous les ans.
25:52Mais les gens sont optimistes.
25:54Après,
25:54on verra.
25:55Il peut y avoir
25:55des accidents de parcours.
25:56Un mot sur ce que j'aime,
25:57effectivement,
25:57150%.
25:58C'est l'exemple type
25:59d'une valeur
25:59qui avait une décote énorme,
26:01pas uniquement
26:01en termes de price earning,
26:02parce que le price earning
26:03peut s'en méfier
26:04sur les banques,
26:05mais si on prenait
26:05par rapport
26:06à l'actif net réévalué,
26:09simplement la rémunération
26:10du capital
26:10par rapport au coût du risque,
26:12au fond,
26:12c'est une banque
26:12qui crée de la valeur.
26:14C'est le différentiel
26:14entre le coût de la ressource
26:16et la génération
26:19de revenus
26:21était très forte,
26:23positif,
26:23et le marché
26:24ne le prissait pas.
26:25Donc,
26:25il y a un double effet,
26:26au fond,
26:26sur la revalorisation
26:28de Société Générale.
26:29En plus,
26:29sur Société Générale,
26:30au-delà des fondamentaux,
26:31des caractéristiques intrinsèques,
26:33c'est-à-dire
26:33le phénomène de pontification,
26:35il y avait une décote
26:35et surtout,
26:36il y a toujours
26:37la question
26:37de son indépendance
26:40de moyen terme.
26:40Donc,
26:41c'est un objet
26:41entre guillemets
26:43qui est potentiellement
26:43opéable,
26:46même si ça reste
26:46sur la scène française,
26:47c'est un objet
26:48qui a une attractivité
26:49forte de ce point de vue-là.
26:51Et on a comme vu
26:52des premiers signaux
26:53sur le marché italien,
26:54on a vu
26:54des premiers mouvements
26:55de consolidation.
26:56C'est frappant
26:57de voir depuis
26:5718 mois
26:59des banques européennes
27:01qui ont eu autorisation
27:02de pouvoir
27:02racheter
27:03leurs propres titres.
27:05Il fallait demander
27:05l'autorisation
27:06à la BCE
27:07de voir
27:08des opérations
27:11qui souvent avortent,
27:13mais des opérations
27:13de rapprochement.
27:14Alors souvent,
27:14elles ne sont pas
27:15transfrontaliers,
27:16mais sont au sein
27:17de pays d'économie.
27:19Et donc ça,
27:19ça va demeurer ça.
27:21Mais malgré tout,
27:21je pense que le gros
27:22est fait sur...
27:23Je pense que l'essentiel
27:24est fait sur Société Générale.
27:26Bon, on pourrait...
27:2610 secondes, Julien,
27:27pour encore jouer
27:28les bancaires,
27:28donc pour vous,
27:29clairement,
27:29en 2026.
27:30Alors pour moi,
27:30moi je aussi...
27:31Oui, selon les analystes,
27:32en tout cas,
27:33c'est un peu le secteur
27:33à juillet prochain,
27:34alors qu'il a déjà
27:35beaucoup performé.
27:35Vous envez à défense,
27:37c'est le meilleur secteur
27:37qui a marché en Europe.
27:39Juste pour dire,
27:39Société Générale,
27:40juste pour rebondir
27:41sur la valorisation
27:41que vous évoquez,
27:42juste pour donner
27:42un exemple simple,
27:43vraiment très simple,
27:44encore fin 2023,
27:46Société Générale,
27:47ça vaut 0,4 fois en bourse
27:49la valeur,
27:49sa valeur comptable.
27:50Simplifiez.
27:51Tout simplement.
27:52Pour vous dire
27:53qu'il y avait effectivement
27:53aussi du chemin à faire,
27:54d'où les 150%
27:55et d'où le fait
27:55qu'il en reste encore.
27:56Et à en croire les analystes,
27:57il y a encore du chemin.
27:58On est obligé de s'arrêter,
27:59malheureusement,
27:59il y avait d'autres valeurs,
28:00mais on aura le temps
28:00au début de 2026,
28:01Julien,
28:01pour passer tout ça en vue.
28:03Il voulait nous parler
28:03de Célantis,
28:11beaucoup de choses
28:11à raconter.
28:12On sera là,
28:12alors pas demain,
28:13parce qu'on a une demi-séance,
28:14mais BFM Bourse
28:15revient avec Guillaume Semrère
28:17lundi prochain,
28:18bien sûr,
28:1815h30 sur BFM Business.
28:20Merci messieurs
28:21à dépasser,
28:21Xavier Patrolin,
28:22président fondateur
28:23d'Albatros Capital.
28:24Très bonne fin d'année,
28:25à très vite avec vous.
28:25Julien,
28:26à très vite.
28:27Julien Marion,
28:28journaliste BFM Bourse,
28:29rendez-vous en 2026,
28:30absolument,
28:3117h58,
28:32dans un instant,
28:3318h,
28:33je vous retrouve
28:33pour le journal de l'écho
28:35jusqu'à 18h30.
28:36A tout de suite.
28:36BFM Bourse,
28:40vos placements,
28:41nos conseils
28:42sur BFM Business.
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