Passer au playerPasser au contenu principal
  • il y a 20 minutes
A l'occasion d'une émission dédiée au Grand Paris, Olivier Princivale, président de la FNAIM Grand Paris et Marc Gédoux, président du pôle Habitat Grand Paris de la Fédération Française du bâtiment, dressent le bilan 2025 et évoquent les perspectives 2026 dans l'émission Figaro Immo, animée par Olivier Marin sur Figaro TV.

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00Une envie de maison ou d'appartement en région parisienne, vous avez raison, c'est bien, mais plutôt neuf ou ancien.
00:07C'est ce qu'on va voir dans cette émission spéciale à Grand Paris, Figaro Imo, c'est parti.
00:18Deux invités sur le plateau de Figaro Imo, qu'on est très heureux de recevoir aujourd'hui,
00:23pour parler immobilier dans le Grand Paris, en Ile-de-France, pour parler à la fois du neuf et puis pour parler de l'ancien.
00:31Olivier Principal, bonjour.
00:33Bonjour.
00:34Président de l'AFNAME Grand Paris et Marc Gédoux, bonjour.
00:37Bonjour.
00:38Président du Pôle Habitat de la Fédération Française du Bâtiment Grand Paris.
00:44Alors tous les deux, peut-être en introduction, nous sommes à la fin de l'année,
00:47on va commencer à dresser les bilans et puis on va voir vos indicateurs.
00:51Mais dans quel état d'esprit êtes-vous ?
00:53Olivier.
00:54Déjà on a un peu plus de baume au cœur que l'année dernière,
00:57puisqu'en fait on a des signes d'embellissement de l'activité de transaction immobilière.
01:02C'est reparti, pas comme on le souhaitait, mais c'est reparti.
01:05Ce qui nous montre que je pense qu'on avait touché le fond l'année dernière,
01:09et que l'année 2025 marque le retour à une activité plus soutenue,
01:14qui revient à peu près dans les moyennes qu'on a connues avant Covid.
01:17Donc en tout cas des signes encourageants.
01:19On a les primo-accédants qui reviennent vers le marché.
01:24Des difficultés sur le marché de l'investissement locatif, qui lui est complètement à l'arrêt.
01:28On aura probablement l'en parler.
01:31En tout cas, on finira l'année 2025 avec beaucoup d'espoir sur 2026.
01:34– Très bien. Marc, côté neuf ?
01:37– Côté neuf, on espère que 2026 sera bien meilleur que 2025,
01:40qui a été une année difficile, avec quand même quelques signes d'espoir,
01:43parce que les taux sont restés stables,
01:46et qu'on a eu quelques réservations sur les programmes en cette fin d'année,
01:51qui étaient, avec les réflexions de certains acquéreurs, qui se sont déclenchées.
01:56– Très bien. Alors, on va commencer le tour de table, tout d'abord dans l'ancien.
02:02Pour parier l'Île-de-France, Olivier, alors est-ce que c'est le retour des acheteurs ?
02:06Et en ce qui concerne l'offre et la demande, où en est-on ?
02:09– Alors, on voit en fait, et ça a toujours été dans l'immobilier,
02:12que quand le contexte politique est stable, les choses avancent.
02:16On a des petites périodes de stabilité, donc on ne s'en accommode pas,
02:20mais en tout cas, on s'est avec.
02:21– Petites.
02:21– Des petites périodes de stabilité, et quand on a des petites périodes de stabilité
02:24avec des coups de pouce, on arrive à faire avancer.
02:28Je le disais tout à l'heure, les ventes sont reparties,
02:30on a quasiment 10% de plus que l'année dernière.
02:33Alors, c'est vrai que maintenant, on se contente d'une évolution positive,
02:36parce qu'on voit bien que depuis 2021, on avait complètement décroché
02:41sur les trois dernières années, et là, on a des signes encourageants de reprise à la hausse.
02:44On l'évoquait à l'instant avec Marc, les taux d'intérêt se sont stabilisés.
02:49– Autour de 3%, 3,20%.
02:51– On est sur des taux qui sont effectivement tout à fait acceptables.
02:53On a des prix qui ont quand même diminué sur les cinq dernières années.
02:58On a eu 5% de diminution de prix, ça ne vient pas compenser l'augmentation des taux,
03:02mais en tout cas, la stabilité permet à toutes les personnes qui ont un projet immobilier
03:06de se projeter sur quelque chose de stable lui-même.
03:10Donc, on voit aujourd'hui qu'on est reparti.
03:12– Donc, l'activité se redresse,
03:14plus 10% sur une année.
03:16– Tout à fait, c'est ça.
03:1810% sur une année, un petit peu plus dynamique,
03:20mais c'est normal, c'est l'Île-de-France, que la France entière.
03:23En tout cas, les chiffres montrent que…
03:25Moi, j'aime bien les courbes qui repartent dans le monde.
03:27– Oui, pas tout le monde.
03:28– C'est la preuve.
03:28– Alors, par département, l'évolution ?
03:32– Alors, on a des marchés qui sont relativement similaires.
03:37Toute l'Île-de-France fonctionne de la même façon.
03:39On voit sur le graphique ici que toutes les zones sont reparties.
03:43Paris, un peu plus vite que les autres.
03:44Alors, Paris descend plus vite que les autres
03:46et accélère plus vite que les autres, c'est le cas.
03:48Et on voit que toute l'Île-de-France bénéficie d'un rythme de reprise.
03:54D'ailleurs, ce qui est intéressant dans la partie basse du tableau,
03:56ce qu'on voit pour illustrer les courbes,
03:58c'est qu'à peu près tous les départements ont eu plus de 10% d'augmentation d'activité.
04:02Là, moins forte progression reste Paris avec 7,9%.
04:07Mais Paris, c'est toujours marché.
04:09En tout cas, toute l'Île-de-France bénéficie d'un signe d'embellie.
04:13– Donc, ça remonte partout.
04:14On voit effectivement la plus forte progression dans les Yvelines et dans les Sônes.
04:18– Oui, parce que ce sont des marchés qui sont déjà plus accessibles à M. Valais et tout le monde.
04:23Vous et moi, c'est plus facile d'acheter en première couronne ou en deuxième couronne.
04:27En bénéficiant des zones de transport, du Grand Paris Express,
04:31c'est beaucoup plus facile d'accéder à l'immobilier que dans Paris Intramuros.
04:35Donc, c'est toujours très attractif.
04:38Et on voit d'ailleurs un petit peu plus en détail que tous les départements suivent à peu près les mêmes courbes.
04:45Certains plus que d'autres, il y a certaines vides qui sortent leurs épingles du jeu.
04:48Mais on s'aperçoit que l'activité est relativement similaire partout en Île-de-France.
04:52Et c'est encourageant.
04:53– Et si l'on s'arrête un instant sur l'évolution dans les villes,
04:56on va voir un autre slide.
04:59– Oui, alors sur les villes en particulier,
05:02parce qu'on ne parle pas que de Paris, dans le Grand Paris, fort heureusement,
05:04on s'aperçoit ici que des villes qui sont très proches de Paris, comme Montreuil,
05:10on voit que le niveau des prix reste élevé.
05:13Plus vous êtes proche de Paris Intramuros, c'est plus que vous avez un coût important.
05:18Mauss en sort pas trop mal, parce que Mauss, c'est joli, c'est la porte de Paris.
05:22Donc il y a un côté charmant, historique et dynamique.
05:26C'est une ville qui est bien gérée, donc qui attire aussi beaucoup.
05:30Versailles et son secteur, bien évidemment, toujours très attractif.
05:34Il y a des choses qui sont prisées, c'est Paris Intramuros et l'Ouest parisien,
05:39le 92 et le 78.
05:41– Alors petite parenthèse, oui, j'indique que le Figaro a sorti une enquête
05:44il y a quelques jours sur Où acheter près de Paris une maison
05:48et le trio gagnant, Bois-Colombe, Chaville et Vaucresson dans le 92
05:53avec pas loin Saint-Mort-des-Fossés dans le 94.
05:56Voilà, c'est une étude que je vous invite à suivre sur 122 communes en Ile-de-France.
06:00Oui Olivier ?
06:01– Oui, puis il y a des zones toujours autour de Paris.
06:05On parlait à Intramuros, on le verra peut-être avec les prix dans les arrondissements.
06:09Il y a des zones qui sont toujours très prisées.
06:10Vous parliez de Saint-Mort, Saint-Mort, Vincennes, le bois de Vincennes
06:14sont toujours des parties qui sont extrêmement prisées.
06:17Les transports et on y allie des espaces verts et des espaces d'agrément.
06:21Et puis le 92 est un département dans lequel il y a une dynamique économique soutenue.
06:27Le 78, ça reste très joli.
06:30C'est sûr que quand on est là-bas, on est bien.
06:32– L'évolution des prix des logements, si on devait résumer en synthèse alors ?
06:37– Globalement, sur la dernière année, on est en stagnation.
06:40L'augmentation des taux a fait que, puisqu'il y avait moins d'activité immobilière,
06:45les vendeurs ont baissé leurs prix.
06:47Pas suffisamment pour arriver à retrouver un marché ultra dynamique.
06:50Mais je pense que c'est plutôt le contexte politique qui bloque l'activité immobilière
06:53et pas nécessairement que les prix du marché.
06:56Donc voilà, stagnation, reprise des volumes, les choses vont revenir.
07:00On sait que l'immobilier est un marché.
07:02Quand on achète dans l'immobilier, on est garanti de retrouver son investissement.
07:06Donc moi, je ne me suis jamais inquiété.
07:09Et après ces deux années et demie de crise, je ne m'inquiète toujours pas.
07:12– Une tension locative tout de même, il faut l'évoquer.
07:15– La tension locative, là, c'est beaucoup plus préoccupant pour toutes les personnes
07:19qui sont locataires ou qui souhaitent devenir locataires.
07:22On a un marché de la location qui est complètement à l'arrêt.
07:25Complètement à l'arrêt, on a des locataires qui ne changent plus de logement
07:29parce qu'ils n'arrivent plus à trouver une offre.
07:32Donc on n'a plus de rotation dans le parc, ce qui bloque tout le parcours.
07:36Les jeunes n'arrivent pas, on a 17% de jeunes qui ne font pas leurs études
07:39parce qu'ils n'ont pas de logement.
07:40On a des couples qui ne font pas d'enfants parce qu'ils n'ont pas la possibilité d'évoluer.
07:45Donc c'est extrêmement triste.
07:46Et en fait, ça n'est pas que l'augmentation des taux ou le désintérêt de la pierre.
07:52Au contraire, les Français aiment la pierre, c'est une organisation politique et fiscale
07:56qui contraint tellement l'immobilier que tout est bloqué.
08:01Alors ça, on l'évoquera d'ailleurs tout à l'heure dans la troisième partie.
08:03Un mot quand même de l'impact du DPE sur les logements.
08:08Alors le DPE, la loi Climat et Résilience est venue, si on prend le cas de Paris par exemple,
08:14est venue sonner le glas de l'investissement locatif.
08:18L'encadrement des loyers était déjà venu mettre un grand désintérêt dans l'investissement immobilier dans Paris
08:24qui nécessitait déjà une trentaine d'années pour avoir un retour sur investissement.
08:28On est presque aux alentours de 40 ans maintenant avec l'encadrement des loyers.
08:31Et la rénovation énergétique est bien évidemment nécessaire pour diminuer nos consommations
08:36et nos rejets de gaz à effet de serre.
08:38Les obligations de rénovation énergétique qui vont jusqu'à l'interdiction de location,
08:43ce qui concerne 50% du parc sur la région Île-de-France,
08:47les logements G depuis 2023-2025,
08:51les logements F dans le temps, dans le 2028,
08:54et ensuite les logements E en 2034,
08:57les interdictions de location sur les seules locations de longue durée,
09:00celles que tout le monde cherche.
09:03On n'a plus de bailleurs, on n'a plus d'investisseurs.
09:05Plus personne ne veut mettre en location un bien immobilier.
09:08Pourtant, c'est ce qui nous permet de constituer un capital pour l'avenir,
09:12pour laisser quelque chose à transmettre à ses enfants ou compléter ses revenus.
09:15Donc pourquoi ?
09:16Parce qu'à force de mettre des contraintes sur des pans d'activité
09:19et seulement l'allocation longue durée,
09:22du coup on contraint tout le marché de l'investissement.
09:24Les banquiers nous disaient encore, il y a peu,
09:27qu'il n'y avait plus du tout d'investisseurs en financement,
09:29mais je crois que nos amis promoteurs l'ont constaté aussi.
09:32Donc il faut absolument donner un bol d'air,
09:35un bol d'air et lâcher les contraintes réglementaires.
09:37– Un bol d'air, est-ce qu'on va en avoir besoin dans le neuf
09:40et notamment le secteur de la rénovation ?
09:43Marc Gédoux, si l'on doit faire une synthèse de l'activité en Ile-de-France du neuf ?
09:47– En Ile-de-France, l'activité a été caractérisée par une offre réduite,
09:53une demande toujours aussi forte,
09:56avec des contrastes, avec des prix qui restent élevés.
09:59– Donc on est autour de 5 000 euros du mètre carré en moyenne,
10:04c'est ça, sur l'île de France ?
10:05– Alors là, 5 800 euros.
10:05– 5 800 euros, exactement, le prix moyen en Ile-de-France.
10:09Ce qui est un prix élevé, il faut le reconnaître,
10:13mais le neuf ne peut pas diminuer ses coûts,
10:15parce qu'on a des prix techniques,
10:17et le prix du foncier,
10:20et aussi l'alourdissement des coûts de construction
10:23par aussi l'inflation des normes.
10:25Donc voilà, on construit des beaux logements,
10:29mais qui sont assez chers à construire.
10:32Alors par contre, il y a un élément quand même positif,
10:36c'est qu'on va reconstituer, en 2026, on va reconstituer l'offre.
10:40Et déjà, il y a 11 500 en Ile-de-France,
10:4311 500 logements neufs qui ont été mis en vente à Paris et sa région,
10:48ce qui représente une progression de 54% par rapport à une année 2024,
10:53qui était une année record pour la faiblesse de ces lancements,
10:56les lancements de programmes.
10:58Bon, mais cependant, il faut quand même reconnaître
11:00que ce volume reste 37% en dessous de la moyenne décennale.
11:03Donc on va quand même avoir de nouveaux produits,
11:05et ce qui va nous permettre, en fait, on l'espère,
11:07de stabiliser les prix.
11:09Parce que si on n'avait pas eu ça,
11:10je pense que les prix auraient continué à être augmentés un peu,
11:15et être trop chers,
11:16et avoir une clientèle qui n'aurait pas les moyens d'acheter.
11:19Et moi, ce que je note aussi, ce qu'a dit Olivier,
11:21pour nous, c'est une très bonne nouvelle quand même,
11:23qui est un regain d'activité sur la vente de l'ancien,
11:27parce que beaucoup de nos clients ont des biens à revendre.
11:30Ils ont des biens à revendre pour acheter et s'agrandir.
11:33Et ils ne trouvent pas forcément des biens à leur pied dans l'ancien,
11:38donc ils viennent dans le neuf.
11:39Mais ils ont des biens à revendre.
11:40Donc pour moi, c'est une très bonne nouvelle.
11:43Pour les primo-accédants,
11:45y a-t-il un effet préato zéro dans le neuf ?
11:48Est-ce que vous l'avez senti ?
11:49On l'a senti au mois d'avril,
11:51quand il y a eu un desserrement du préato zéro,
11:54avec quasiment, l'année d'avant,
11:57une interdiction totale du préato zéro,
11:58en dehors des zones très tendues,
12:00et uniquement pour le neuf.
12:02Ça bénéficie, et il y a eu un effet d'aubaine,
12:04parce que les clients ont quelquefois peur
12:07que, compte tenu de ce qui se passe actuellement,
12:10que ça disparaisse à nouveau,
12:12ou que ce soit à nouveau des nouvelles contraintes.
12:14Pour l'instant, c'est un effet d'aubaine.
12:15En 2027, ça permet de couvrir jusqu'à 50%
12:19de l'acquisition d'un bien-neuf,
12:21d'un appartement neuf dans le collectif,
12:24sur tout le territoire,
12:25et puis jusqu'à 30% pour l'acquisition
12:28d'une maison neuve.
12:29Bon, là, pas partout,
12:30mais en tout cas, c'est un booster.
12:32C'est un booster, vraiment, et indéniablement.
12:35Les primo-accédants,
12:36il y a aussi les secteurs en TVA 5.5,
12:39qui eux marchent très très bien,
12:41pour les primo-accédants,
12:42racouplés avec le prêt au zéro.
12:44Et les programmes qui sont en TVA 5.5
12:46marchent très bien, pour connaître,
12:47avec des bons rythmes.
12:48Un mot marque des investisseurs privés
12:50qui peuvent être désorientés,
12:52il n'y a plus donc le pinel.
12:54On peut investir dans le neuf, quand même.
12:55On peut investir dans le neuf.
12:57Il y a du LLI, il y a du LMNP.
12:59Il y a du LLI, du LMNP.
13:01Le LLI, il faut, si on est un particulier,
13:03constituer une SCI,
13:05mais c'est quand même très rentable.
13:06Vous avez une TVA à 10%.
13:08Vous avez des engagements, par contre,
13:10de location, qui sont...
13:11Mais on l'avait aussi dans le pinel.
13:13Là, ils sont un peu plus longs.
13:16Le problème, c'est que les investisseurs,
13:17comme le disait Olivier,
13:18sont quand même pas mal matraqués actuellement.
13:21Et on attend...
13:22On a quand même un léger espoir,
13:24parce que le statut de bailleur privée soit...
13:27Que Bercy desserre un peu son étau,
13:30et notamment qu'on puisse permettre l'amortissement
13:32sur les revenus globaux,
13:33et pas uniquement sur les revenus fonciers.
13:36Et on en a vraiment besoin.
13:37On en a vraiment besoin,
13:38puisque nous, comme le disait Olivier,
13:40les investisseurs privés particuliers,
13:41pour l'instant,
13:43ne sont pas là dans les bureaux de vente.
13:47D'autres éléments clés, Marc,
13:49sur le neuf, en Ile-de-France, à retenir ?
13:52À retenir, c'est que l'espoir,
13:54c'est quand même qu'on a cette reconstitution de l'offre.
13:59Donc, les clients auront plus de choix.
14:01Que les programmes,
14:02il y a quand même une certitude aussi,
14:04que quand ils vont démarrer,
14:05il y a une part, ce qu'on appelle les ventes en bloc,
14:07qui ont été faites dans ces programmes,
14:09qui permettent en fait d'avoir la certitude
14:10d'aller jusqu'au bout,
14:12et d'être financés.
14:13Puisque c'est vrai que les clients,
14:14quand ils viennent d'un bureau de vente,
14:15ils signent un bout de papier,
14:17c'est un livre, on va dire,
14:20mais il n'y a rien de concret.
14:21Donc là, on espère que les mises en chantier vont démarrer.
14:25On le voit d'ailleurs dans nos statistiques,
14:27on a plus de 31% de mise en chantier.
14:30Par rapport, c'est vrai, à une année qui n'était pas terrible.
14:34Voilà, mise en chantier de 31,2% en Ile-de-France.
14:36Alors, vous souhaitiez l'évoquer tous les deux,
14:39on est en plein dedans, on enregistre,
14:41on est jeudi 11 décembre,
14:43on va parler à la fois du statut du bailleur privé,
14:46mais aussi de l'encadrement des loyers.
14:48Alors, votre sentiment à tous les deux, Olivier.
14:51Alors, l'encadrement des loyers,
14:53vous connaissez ma position sur le sujet.
14:55Pour moi, c'est un phénomène majeur
14:56de retrait de l'offre locative.
14:59Je veux dire, vous avez acheté un bien immobilier,
15:01vous attendez vos loyers pour couvrir votre crédit.
15:04On vient vous dire que maintenant,
15:05vos loyers, déjà vous ne les augmentez plus depuis 2014,
15:08puisque la loi Allure ne permet plus d'augmenter
15:10les loyers entre deux locations,
15:11sauf de la revalorisation de l'IRL.
15:15Et derrière, certaines villes ou certaines agglomérations
15:17vous balancent un encadrement des loyers.
15:19Pour ajouter à ça 60% d'augmentation de la taxe foncière
15:22pour prendre la ville de Paris
15:23et une fiscalité lourde,
15:26à un moment donné,
15:27il faut bien se rendre compte
15:29que tous ces dispositifs cumulés
15:31sont la source de l'offre,
15:33le problème de l'offre locative.
15:34Donc, il faut effectivement
15:35donner un bol d'air à tout ça.
15:37Et je pense qu'il faut purement et simplement
15:39abandonner les dispositifs de contrainte.
15:41Et sur le statut du bailleur privé, Marc ?
15:44Oui, d'abord, je voudrais dire
15:45qu'on a le même combat,
15:47je ne peux pas parler d'un combat,
15:48parce que c'est un vrai combat,
15:50avec Olivier,
15:51parce que nous, nos clients,
15:54aussi, quand ils veulent louer,
15:55sont soumis au même statut.
15:57Donc, ils sont, comment dire,
15:59les loyers sont encadrés.
16:01Au départ, on dit que c'est pour éviter les abus.
16:04Pour limiter les abus.
16:05Ça, c'est le message de la ville de Paris, ça.
16:07C'est le message de la ville de Paris, Olivier.
16:08Ce qu'on entend.
16:09Ce n'est pas parce qu'il y a eu des abus
16:10sur quelques pourcents,
16:11qu'il faut, en fait, pénaliser 98% des autres.
16:15Il y a des abus, il y en aura toujours,
16:17comme il y a quelques fois,
16:17les marchands de sommeil.
16:19Mais ça, il faut lutter contre ça.
16:22Et il n'y a pas d'encadrement de loyer
16:23pour les locations touristiques saisonnières.
16:25Non.
16:25Pour Airbnb.
16:26Mais comme on n'a pas d'obligation
16:28de rénovation énergétique.
16:29C'est-à-dire que toutes les contraintes
16:30ont été mises sur le même type de location,
16:33c'est la location longue durée,
16:35il n'y a rien ailleurs.
16:36Alors après, on nous dit,
16:37bah oui, mais c'est pour réguler.
16:38Mais en fait, les propriétaires
16:40sont des gens qui, naturellement,
16:41vont aussi se dire,
16:42je vais aller là où j'ai le moins de contraintes.
16:44La location touristique, jusqu'en 2034,
16:45ils n'ont aucune contrainte.
16:47Les locations secondaires
16:48n'ont pas d'obligation de rénovation énergétique.
16:50Donc du coup,
16:51pourquoi aller mettre 40 000 euros
16:52d'investissement dans un logement
16:53si je peux trouver une autre façon d'aller louer ?
16:55Il faut rééquilibrer fiscalement
16:57et juridiquement les sujets
16:58pour s'y retrouver.
16:59Et statut du bailleur privé,
17:00puisque c'était la question,
17:01on attendait beaucoup de choses
17:03du statut du bailleur privé
17:04tel qu'il avait été imaginé à l'origine.
17:07C'était un dispositif d'amortissement
17:08qui était majoré d'ailleurs pour le neuf,
17:11puisque les coûts d'investissement
17:13sont plus importants.
17:14Et c'était intéressant de venir,
17:17ça donnait vraiment une volonté
17:19d'accompagner l'investisseur
17:20qui met à disposition un logement.
17:22Bien évidemment,
17:23c'est passé par tout un tas d'amendements,
17:25de sous-amendements.
17:26Et ce n'est pas fini.
17:27Et ça n'est pas terminé,
17:28si quelque chose en sort d'ailleurs.
17:30Mais en tout cas,
17:30l'idée a été travaillée
17:32par les professionnels.
17:33Ça a été travaillé
17:33avec la ministre Valérie Létard
17:35à l'époque.
17:35Ça a été soutenu par le gouvernement.
17:37D'ailleurs,
17:38ce n'était pas prévu
17:38dans le projet de loi de finances
17:39à l'origine.
17:40C'est le ministère du Logement
17:41qui a ajouté le dispositif.
17:44Ça a été bien évidemment
17:45un peu élagué par Bercy
17:46comme d'habitude.
17:47Mais ce qui est dingue,
17:48c'est qu'on fait plus de 90 milliards
17:49de recettes fiscales
17:51avec l'immobilier.
17:53Ça coûte à peu près 45 milliards.
17:55L'immobilier,
17:57les aides,
17:57les appels,
17:58etc.
17:59C'est un secteur
17:59qui rapporte de l'argent
18:00à l'État.
18:01Et on a tout fait.
18:02J'ai dit on,
18:03ce n'est pas nous,
18:03les professionnels.
18:04Les pouvoirs publics
18:05ont tout fait
18:06pour casser
18:06ce qui fonctionnait bien.
18:08Donc,
18:09moi,
18:09j'appelle
18:09à travers
18:10les discussions parlementaires
18:13au Sénat
18:13et les pouvoirs publics
18:14d'arrêter ce dogmatisme
18:16absolu
18:16de voir
18:17l'investisseur immobilier
18:18ou le propriétaire immobilier
18:20comme étant
18:20une vache de l'air.
18:21Nantie aussi,
18:23qui est multipropriétaire.
18:23À un moment donné,
18:24il faut laisser cet acteur économique,
18:27parce que c'était bien ça
18:27le sens du statut
18:28du veilleur privé,
18:29laisser cet acteur économique
18:30faire ce qu'il a à faire
18:32pour rendre un service
18:33que les pouvoirs publics
18:34ne savent pas faire,
18:35fournir des logements.
18:36Et qui permet
18:36de construire des logements
18:37et donc de loger
18:38des familles,
18:38des étudiants.
18:39Il faut voir qu'en fait,
18:40la construction,
18:42elle marche sur trois pattes.
18:45Vous avez l'accession
18:45à la propriété,
18:47vous avez les logements locatifs
18:48et vous avez
18:49les investisseurs privés.
18:52S'il y a une patte
18:53qui est cassée,
18:53et c'est le cas actuellement
18:54des investisseurs privés,
18:56on n'arrive pas
18:56à démarrer nos opérations.
18:57C'est-à-dire qu'il y aura
18:58moins de logements sociaux.
18:5950% des logements sociaux
19:00sont réalisés
19:01en vente en l'état futur
19:02par les opérations privées.
19:06Donc là, actuellement,
19:07c'est en train de gripper
19:08tout le secteur de la construction
19:09et pas uniquement
19:10les promoteurs
19:12dans un coin.
19:13Ce n'est pas du tout ça.
19:14On est en train
19:14de gripper la construction.
19:17Alors, parenthèse
19:18sur cette politique
19:19du logement fermée,
19:20on va revenir quand même
19:21à l'essentiel aussi.
19:22C'est bien, en tout cas,
19:23vous faites passer
19:24des messages.
19:27Pour ceux qui souhaitent
19:28acheter, acquérir une maison
19:30à Paris, en Ile-de-France,
19:32quels sont vos bons conseils
19:33à tous les deux,
19:33à la fois dans l'ancien,
19:34le neuf ou l'ancien rénové, Olivier ?
19:36Écoutez, l'achat immobilier,
19:37ça a toujours été
19:38un achat coup de cœur.
19:39Donc déjà, quand on veut
19:40se loger,
19:41il y a toujours une offre,
19:42puisqu'on l'a vu,
19:42on peut faire quasiment
19:44940 000 transactions
19:45sur le territoire national.
19:47Donc, il y a une dynamique,
19:49il y a des choses à vendre,
19:50donc on peut accomplir
19:51son projet de vie.
19:52Il ne faut pas avoir peur.
19:53Contrairement à notre politique
19:55instable,
19:55l'immobilier reste stable
19:57et quand on est
19:57primo-accédant
19:58ou lorsqu'on veut se loger,
19:59il y a des produits,
20:00il y a des choses à faire,
20:01on peut accomplir ses projets.
20:02Il ne faut pas rester
20:03dans une situation
20:03d'attentisme.
20:04Je conçois que les investisseurs
20:06privés, eux,
20:07qui veulent investir
20:07pour l'avenir,
20:08soient réticents
20:09parce qu'on attend toujours
20:09la loi de finances
20:10qui va nous manger dessus.
20:12Néanmoins,
20:12malgré les rectifications
20:13fiscales qui existent
20:15chaque année
20:15dès qu'on a un nouveau
20:17projet de loi de finances,
20:18l'immobilier reste
20:19le meilleur placement
20:21pour l'avenir,
20:22pour transmettre
20:23et préserver son futur.
20:24Donc,
20:25l'immobilier n'aura jamais
20:26de mauvais lendemain.
20:27On lui demande juste
20:28qu'on lui donne
20:28un bol d'air
20:29parce que ceux qui,
20:30aujourd'hui,
20:30ont des difficultés,
20:31c'est les publics
20:32qui sont les plus fragiles,
20:33les locataires notamment.
20:35Et on a besoin quand même
20:36de toutes les forces
20:37pour arriver à avancer.
20:38Et moi,
20:39je continue,
20:40je n'ai pas énormément
20:41de logements,
20:41mais je continue
20:42à titre personnel
20:42à me dire que
20:43c'est toujours maintenant
20:44qu'il faut le faire
20:45parce qu'il y aura toujours
20:45un lendemain
20:46dont on n'aura jamais
20:47la visibilité
20:47puisque dans ce pays,
20:48on ne sait pas faire
20:49de visibilité long terme.
20:50Donc, en tout cas,
20:51l'immobilier me donnera
20:52du long terme
20:52et tous mes clients
20:53sont invités
20:54à le faire de même.
20:55Quels sont les secteurs
20:56porteurs en Ile-de-France ?
20:58Marc,
20:58dans le neuf ?
21:02Un projet assez fabuleux
21:03qui est le Grand Paris-Espresse.
21:05Et donc,
21:05on a toutes ces villes
21:06où les stations du Grand Paris,
21:08il y en a 58,
21:09où là déjà,
21:10on parle du futur là.
21:12Et donc,
21:13déjà,
21:13ce sont les secteurs
21:14porteurs d'avenir.
21:16Après,
21:17les secteurs établis,
21:18souvent les prix
21:19sont plus élevés.
21:20Donc,
21:20il faut vraiment cibler
21:21pour l'investisseur
21:22déjà.
21:23Et ça,
21:24c'est un atout énorme
21:24de ce parcours
21:26du Grand Paris-Espresse.
21:27Et c'est pour bientôt
21:27parce qu'on parle
21:28de 2028,
21:292030 même 2032.
21:30Mais c'est bientôt
21:30quand vous achetez un logement,
21:33vous ne l'achetez pas
21:33pour trois ans.
21:34Vous le louez
21:35pour plusieurs années
21:36dans votre retraite.
21:38On peut rajouter
21:38que le neuf,
21:39au départ,
21:40plus cher que l'ancien,
21:41mais des droits de mutation
21:42à titre onéreux,
21:43ce qu'on appelle
21:44les frais de notaire
21:44moins chers dans le neuf.
21:46On est autour de 2%,
21:47alors que c'est 7 à 8%
21:48dans l'ancien.
21:49Des garanties,
21:51pas de travaux,
21:53plutôt réduits.
21:55et puis on a des logements
21:57qui sont classés
21:58A ou B
21:59par rapport à,
22:00quand même sur le long terme,
22:02plus la performance énergétique,
22:03donc des économies.
22:04Il faut être un peu plus patient.
22:05C'est-à-dire que quand
22:05vous signez un logement,
22:08il faut attendre souvent 2 ans,
22:091 an et demi,
22:092 ans pour être livré.
22:10Voilà.
22:11C'est la patience qu'il faut.
22:12Olivier, en quoi il faut
22:13être particulièrement attentif
22:14aujourd'hui quand on souhaite
22:15vendre ou acheter
22:17un bien immobilier ?
22:18Écoutez,
22:20je ne vais pas faire
22:21de corporatisme
22:21parce que vous savez
22:22que je suis assez discret
22:23sur le sujet,
22:23mais quand vous êtes
22:24bien accompagné,
22:25vous ne faites pas d'erreur
22:25en immobilier.
22:28Celui qui s'essaye tout seul
22:30peut tomber sur une mauvaise expérience,
22:32même si derrière,
22:33au moment de la vente,
22:33le notaire va pouvoir
22:34être un peu le garde-fou.
22:35Mais quand vous êtes accompagné
22:37depuis l'origine
22:38de votre projet,
22:39fiscalement,
22:40sur l'opération,
22:41sur la lecture
22:41des diagnostics,
22:42sur les travaux
22:43en copropriété,
22:44sur l'urbanisme
22:46et les constructions autour,
22:47vous savez ce que vous achetez.
22:49On n'a jamais su
22:49aussi bien acheter
22:51qu'aujourd'hui
22:52grâce aux réglementations
22:53qui protègent l'acheteur.
22:55Donc,
22:56quand vous êtes bien accompagné,
22:57vous ne pouvez pas vous tromper.
22:59Et moi,
22:59ce que je note,
23:00en tout cas,
23:00c'est que 70% des transactions
23:01se font par l'intermédiaire
23:02des professionnels
23:03et que 92% des clients
23:06sont des clients
23:07très satisfaits
23:08et recommandent.
23:09Donc,
23:09il ne faut pas avoir peur
23:10de faire appel
23:10au service de gens
23:12qui connaissent leur métier.
23:13Moi,
23:13je n'entretiens pas ma voiture
23:14moi-même,
23:14je le donne à mon garagiste
23:15parce que c'est son job.
23:16Pour l'achat immobilier,
23:17je passe par un professionnel
23:17de l'immobilier,
23:18y compris pour l'investissement.
23:19Moi, je partage tout à fait
23:20l'avis d'Olivier.
23:21C'est ce que j'avais noté d'ailleurs
23:22que pour vendre,
23:24il faut passer par un professionnel.
23:27Parce que c'est de plus en plus compliqué
23:28de faire d'un autre particulier
23:29en direct.
23:30C'est compliqué,
23:30même s'il y a un notaire
23:31qui vient derrière.
23:33Vraiment,
23:34c'est rassurant
23:34de passer par un professionnel.
23:36Les promoteurs aussi évoluent.
23:37Il y a des nouveaux modèles
23:39aussi constructifs
23:40qui sont importants.
23:41Alors,
23:41il y a moins de ventes,
23:42mais en tout cas,
23:43ça bouge.
23:44Alors,
23:44ça bouge parce qu'en fait,
23:45on a aussi
23:45une réglementation environnementale.
23:47Avant,
23:48on s'appelait
23:48la réglementation thermique,
23:49mais la réglementation environnementale
23:51qui est de plus en plus exigeante.
23:53Et la diversification
23:55en construction modulaire
23:57ou en matériaux innovants,
24:00naturels et innovants,
24:01est une diversification.
24:03Et c'est vrai
24:04qu'on a à ce moment-là,
24:05notamment où c'est très sensible
24:07quand on construit un centre-ville,
24:09des chantiers
24:10qui ont beaucoup moins de nuisances,
24:11qui sont plus courts.
24:12Et ce sont des immeubles
24:14qui sont bien isolés.
24:15Voilà.
24:15D'accord.
24:16Qu'est-ce qui permettrait
24:17de fluidifier l'activité,
24:19Olivier ?
24:19Bon,
24:19je ne redirais pas.
24:20On a compris
24:21qu'un allègement de fiscalité,
24:23un allègement réglementaire,
24:24c'est évident.
24:24Oui.
24:26Parce qu'en fait,
24:27et de la visibilité politique,
24:28c'est tout.
24:29Je veux dire,
24:29quand vous savez
24:30qu'on fait des lois de programmation
24:31de 5 ans,
24:32de 10 ans,
24:32de 15 ans,
24:33on donne une visibilité.
24:34Et pas de stop and go,
24:35notamment par rapport à...
24:36Vous prenez l'exemple
24:37de MaPrimeRénov'
24:38dans la rénovation énergétique.
24:39On a passé
24:39deux à trois fois par an
24:41à changer le dispositif.
24:42MaPrimeRénov'
24:43fait un effet plouf.
24:44Un effet plouf
24:45parce qu'à force
24:45de casser les choses
24:46et de ne pas les laisser
24:47se mettre en place
24:48entre la pédagogie,
24:50les professionnels
24:51et les particuliers
24:51s'approprient les dispositifs,
24:53on l'a déjà changé trois fois.
24:54Il faut arrêter
24:55de tout changer.
24:56Plus ils mettent les mains
24:57dans Cambouille
24:58et pire c'est.
24:59Donc à un moment donné,
24:59il faut laisser
25:00les professionnels
25:01et les professions intermédiaires
25:02préconiser,
25:04accompagner
25:05et écouter l'expérience
25:07et ça nous permettrait
25:08de faire une politique
25:09qui réussirait.
25:10Donc aujourd'hui,
25:10je pense qu'il faut
25:11l'achat immobilier
25:14ou l'investissement
25:15que ce soit
25:16pour les primo-accédants
25:17qui ont besoin
25:18de se loger
25:18et de constituer leur avenir
25:20doit être un investissement
25:22qui se fait en confiance.
25:23Aujourd'hui,
25:24les gens sont protégés
25:24donc je crois qu'il n'y a pas
25:25de risque à acheter
25:26dans l'immobilier.
25:27On a juste besoin
25:28d'un peu de visibilité
25:29pour donner un espoir positif
25:31et surtout un choc,
25:33un choc d'offres
25:34en faisant revenir
25:35autour de la table.
25:36Alors, dans le 9.
25:37La même question.
25:38Dans le 9,
25:38moi c'est accélérer
25:39les autorisations d'urbanisme
25:40parce que nous,
25:41on a besoin d'avoir
25:41des autorisations
25:42et des permis de construire
25:43pour pouvoir construire.
25:45Mobiliser en Ile-de-France
25:46les fonciers constructibles,
25:47c'est-à-dire que
25:48arrêter de nous mettre
25:49des bâtons dans les roues
25:50en disant que ce foncier-là,
25:51on regardera plus tard
25:52parce qu'il y a
25:53la pipistrelle
25:54qui est...
25:54Il faut faire une étude
25:55d'impact environnemental
25:56pendant un an et demi
25:58pour savoir
25:59si la pipistrelle
26:00va pouvoir perdurer.
26:01La pipistrelle,
26:02c'est une petite chauve-souris.
26:03Il y en a partout
26:04dans les forêts,
26:04mais là,
26:05bref,
26:06je caricature,
26:07mais c'est un peu ça
26:07quelquefois.
26:08Stabiliser les coûts
26:09de construction
26:09pour que les normes...
26:11Là, on est le pays d'Europe
26:12où la norme environnementale,
26:14la norme environnementale thermique
26:14est la plus élevée.
26:16On dépasse les pays du Nord,
26:17pourtant,
26:17qui étaient avant
26:18très performants.
26:20Là,
26:20il faut stabiliser.
26:22Un essai,
26:23en fait,
26:23que les coûts de construction
26:24se puissent stabiliser,
26:25qu'ils arrêtent
26:25d'augmenter.
26:26Et enfin,
26:28permettre aussi
26:29au gouvernement
26:30et aux élus
26:31de faire des ventes en bloc
26:33qui permettent
26:33à la fois
26:33de démarrer les opérations,
26:35c'est une des trois pattes
26:36que j'ai évoquées tout à l'heure
26:37d'une opération immobilière,
26:39et aussi que les élus
26:40prennent conscience
26:41que les locataires,
26:43ce n'est pas la peste.
26:44Voilà.
26:45C'est aussi...
26:46Ça apporte aussi
26:48de l'activité dans sa commune.
26:49Très bien.
26:50En conclusion,
26:51tous les deux,
26:51optimistes pour 2026,
26:53comment vous sentez les choses ?
26:54Optimistes et combattifs.
26:56On va réussir,
26:57ça s'améliorera.
26:58Moi, je suis très optimiste,
27:00bien plus que je l'étais
27:01l'année dernière,
27:02et pourtant,
27:02je ne perdais pas l'espoir.
27:04Les signes nous montrent
27:05que les signaux sont positifs,
27:07et j'aimerais vraiment
27:07qu'on arrive
27:08à redémarrer rapidement
27:09les opérations de construction
27:10en volume,
27:11parce que,
27:11comme on le disait,
27:12le neuf et l'existant
27:13sont très liés.
27:15Ça reste de l'immobilier
27:16et du logement,
27:17et nous,
27:17on a soutenu
27:18très largement
27:19l'investissement neuf,
27:20comme les promoteurs
27:21l'évoquent.
27:23On a besoin de l'existant,
27:24donc...
27:25Un mot,
27:26un mot en concours ?
27:26Un mot,
27:27nous,
27:27on va attendre les municipales,
27:28parce qu'on sait que,
27:29pour nous,
27:30c'est une échéance importante,
27:31mais c'est bientôt.
27:32Donc là,
27:33trois mois,
27:34c'est très bientôt.
27:35En tout cas,
27:35merci à tous les deux
27:36pour vos éclairages.
27:39Le neuf et l'ancien,
27:41Paris,
27:42Île-de-France.
27:43Merci beaucoup,
27:43Olivier Princes-Val.
27:45Merci beaucoup,
27:46Marc Gédoux.
27:46Merci.
27:46Et à très bientôt
27:48pour une prochaine émission
27:50de Figaro.
27:51IMO.
27:51Sous-titrage Société Radio-Canada
27:52Merci.
Écris le tout premier commentaire
Ajoute ton commentaire

Recommandations