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Avec Christian Auboyneau, directeur général de DZA

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##LE_FAIT_DU_JOUR-2025-12-11##

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News
Transcription
00:00Midi 14h, Sud Radio, la France dans tous ses états, le fait du jour.
00:07Malgré la crise, la France continue d'attirer les entrepreneurs étrangers,
00:10tandis que de nombreux entrepreneurs français semblent plutôt choisir la délocalisation à l'étranger.
00:15Quelles sont les conséquences de ce chassé-croisé pour l'économie française ?
00:18On en parle avec le directeur général de DZDA, Christian Oboineau. Bonjour.
00:21Bonjour Christian Oboineau. Je me suis calmé, je vous avais entendu ma colère tout à l'heure sur Brandt.
00:27Votre présence coïncide avec cette mauvaise actualité.
00:31Vous êtes là justement pour représenter les entreprises étrangères qui font du bien ou qui sont censées faire du bien à la France.
00:37Ce n'est pas systématique. Je disais donc que vous pesez 15% des emplois en France.
00:42Ce sont les entreprises étrangères qui les portent.
00:46Combien d'entreprises étrangères en France ? Enfin d'abord celles que vous représentez et au totalité.
00:52Au total, on peut considérer qu'il y a à peu près 18 000 à 20 000 entités qui sont à capitaux étrangers, sur le sol français.
01:01Et nous, notre communauté regroupe 80% des plus grands groupes mondiaux.
01:05Donc c'est vraiment ceux qui ont un impact fort sur le territoire avec des implantations industrielles fortes.
01:11On a 65% de personnes chez nous, d'entreprises chez nous, qui sont des entreprises avec des usines.
01:18Donc ils sont très présents dans les territoires, aussi des territoires dans les villes moyennes.
01:22Parce que c'est là où aujourd'hui on industrialise le plus, quand on industrialise.
01:25Alors il y a quelques petites entreprises qui ne sont pas représentées parce qu'elles sont juste...
01:33Enfin, qui ne sont pas associées à votre...
01:34Oui, parce qu'il y a pas mal de groupes étrangers qui sont présents en France,
01:38qui ouvrent une représentation pour diffuser des produits et qui n'ont pas de bureau, de siège.
01:45Il y a toujours un siège, mais qui n'ont pas forcément une usine.
01:47Et donc nous, on privilégie quand même les entreprises étrangères
01:50qui ont un très fort impact sur l'activité et l'économie du site France.
01:55Ça représente combien d'investissements, Christian Oboineau ?
01:57Au total ?
01:58Oui.
01:58Au total d'investissements de toutes les entreprises étrangères ?
02:02Non, je peux vous donner des chiffres importants.
02:04C'est à peu près...
02:06Les entreprises étrangères représentent 0,8% de toutes les entreprises françaises.
02:10Et elles réalisent, si on peut donner un chiffre...
02:130,8% de quoi ?
02:14Si on prend toutes les entreprises en France...
02:16Du nombre ?
02:17Du nombre d'entreprises.
02:18D'accord, d'accord, oui.
02:18Les entreprises étrangères, c'est juste 0,8%.
02:21Donc 0,8% supporte 15% des emplois.
02:24Plus, parce que si on donne plus précisément les chiffres,
02:27c'est 15% d'emplois directs et il y a ensuite les emplois indirects.
02:31Et donc, en gros, ça fait 27% des emplois directs et indirects en France.
02:360,8%, c'est pas beaucoup.
02:37Non, c'est pas beaucoup.
02:38Il y a des pays où ça doit être bien supérieur, peut-être.
02:40Oui, par exemple, un pays comme les Pays-Bas, c'est une majorité
02:44parce que c'est effectivement la structure du pays.
02:47Oui, c'est vrai que c'est une forte présence dans le territoire français.
02:51En plus, leader en termes d'investissement en Europe depuis maintenant 6 ans.
02:55Donc oui, on peut dire qu'il y a une particularité avec la France.
02:59C'est une volonté d'attirer des entreprises étrangères
03:01qui sont bénéfiques pour le territoire.
03:05Elles ne le sont pas toujours.
03:06C'est-à-dire qu'il peut y avoir des accidents économiques
03:08et on en a connu.
03:10Les entreprises étrangères comme les entreprises françaises ont des devoirs.
03:13mais elles ont fortement impacté le développement de la France.
03:18Il y a des champions et ça nous aide fortement
03:20dans notre présence mondiale au niveau économique.
03:23Pourtant, il est important que vous vous rassembliez
03:25pour peser un peu plus ou pour pouvoir avoir des rapports
03:27plus clairs avec les pouvoirs publics français.
03:30Oui, parce que paradoxalement, les marques sont très connues
03:32mais si on prend des filiales, c'est 2 000, 3 000, 4 000 personnes, etc.
03:38Donc, c'est des petites entités par rapport à des très grands groupes français
03:41où on est 15 000, 20 000, 30 000, 40 000 sur le territoire.
03:45Pouvez-vous me citer une entreprise étrangère emblématique
03:47que l'on connaît tous sans savoir ?
03:48Coca-Cola.
03:49Coca-Cola, ils ont même fait un calcul
03:51qu'ils avaient un impact de 0,2 ou 3 % dans le PIB
03:55depuis qu'ils existent en France.
03:56Donc, c'est des marques très connues.
03:59Si on prend...
03:59Et McDonald's aussi.
04:00McDonald's aussi, qui joue un rôle important.
04:04Coca, c'est sur la betterave, par exemple,
04:06qui, toute la filière betterave,
04:08le sucre, 100 % du sucre de Coca est pris en France.
04:12Si on prend McDo, il y a vraiment une volonté de...
04:16Bon, là, je m'adresse à un spécialiste.
04:17Là, vous allez me contrarier parce que pour moi, c'est de la malbouffe.
04:19Mais vous me dites, oui, mais sauf que ça crée des emplois
04:21et ça fait travailler l'économie.
04:23Et ça soutient l'agriculture, véritablement.
04:26Si on prend la moutarde,
04:28alors, maille, peut-être que ce n'est pas la meilleure des moutardes,
04:31mais c'est une moutarde qui a permis d'avoir
04:32une vraie filière de graines à moutarde en France.
04:35Je vous raviterai pour en débattre
04:36parce qu'il y a des entreprises françaises
04:38et le cornichon vient des Indes, vous voyez.
04:40On est d'accord.
04:42Que penser, alors, de l'autre côté,
04:44j'allais dire, de la berge,
04:47des entreprises françaises
04:48à un capitaux étranger majoritaire ?
04:51Est-ce que ce sont vraiment françaises ?
04:52Est-ce que ça fait du bien ?
04:52Alors, vous me dites, ce n'est pas mon problème,
04:54mais ça existe aussi.
04:55Pour moi, une entreprise qui a...
04:57Prenons un exemple,
04:58si on prend une entreprise comme Airbus,
05:01on peut considérer que c'est une entreprise étrangère,
05:03mais c'est un consortium international.
05:05Mais vous voyez,
05:05on a un cercle de dirigeants à Marseille
05:08et Airbus Hélicoptère fait partie de ce cercle.
05:11Donc, ça montre bien que...
05:13Après, la question,
05:15ce qui est important pour eux,
05:16c'est de se retrouver,
05:17de pouvoir discuter
05:18et de pouvoir faire progresser
05:19leurs investissements.
05:22Et c'est vraiment ça,
05:23l'objectif de ces rencontres qu'on organise.
05:25Vous ne représentez pas Cheyenne
05:27et ce n'est pas votre tasse de thé.
05:28Non, on est très, très vigilants.
05:30Vous êtes en petite thèse.
05:30Vous êtes en petite thèse.
05:31Mais on a vraiment une volonté
05:33de ne faire entrer dans cette communauté
05:35que des entreprises
05:36qui ont vraiment un poids important économique
05:39et qui, bien sûr, respectent
05:40un certain nombre de règles fiscales et autres
05:43qui sont importantes pour nous tous
05:45parce qu'effectivement,
05:46on se doit d'être exemplaires.
05:48Et je pense que...
05:49Vous écoutant tout à l'heure,
05:50je pensais à quelque chose,
05:51si je puis me permettre.
05:51Je vous en prie.
05:52C'est vrai que Brandes, c'est très triste.
05:54Mais je me dis,
05:54imaginons qu'on est une équipe de foot
05:56et donc, il y a besoin de champions.
05:59Et donc, parfois, sans champions,
06:00sans...
06:01Si depuis l'arrêt Brossman,
06:03on a des équipes qui ne sont que nationales,
06:06Auxerre a été championne au niveau européen
06:08mais c'est très rare.
06:09Aujourd'hui, on a besoin
06:10de champions internationaux.
06:12Je sais bien,
06:12mais quand on va chez Darty,
06:13on aimerait bien trouver du matériel français.
06:15On est d'accord.
06:16Mais voilà, je voulais vous donner
06:17ce point de vue-là.
06:18Alors, question en boineau,
06:19j'allais dire le leitmotiv de cette station
06:21de Sud Radio,
06:22c'est parlons vrai.
06:23Oui.
06:23Je vais vous poser une question.
06:24Ah, là, je vous parlez vrai.
06:25Ah, mais attendez,
06:25je ne vous ai pas posé la question
06:26sur laquelle je vais vous demander
06:27de me répondre la stricte vérité
06:29en votre amie-conscience.
06:30En amie-conscience.
06:32Les entreprises françaises
06:33qui viennent,
06:34qui sont en France,
06:34qui a les équipes...
06:35Les entreprises étrangères.
06:36Les entreprises étrangères,
06:37vous voyez,
06:37entreprises étrangères
06:38qui sont en France,
06:39elles viennent,
06:40alors vous allez me dire,
06:41ça peut dépendre,
06:42est-ce qu'elles viennent vraiment
06:43pour l'attractivité de la France,
06:45la productivité ?
06:47La France a quand même
06:47des qualités économiques reconnues.
06:50Ou est-ce que certaines viennent,
06:52j'allais dire,
06:52pour faire simplement du fric facile
06:54et voir profiter
06:55des subventions,
06:57des aides
06:57que la République française
06:58donne à des entreprises.
07:00Et puis, vous voyez,
07:00on reste quelques temps
07:01et puis après,
07:02on repart avec le savoir-faire
07:05et les brevets.
07:06Et puis, on a pris le...
07:07Vous voyez,
07:07je pense à ArcelorMittal,
07:08des choses comme ça.
07:10Ça, c'est quelque chose...
07:11Arcelor est toujours présent.
07:12Oui, mais enfin bon...
07:13Toujours.
07:14Ils n'ont pas prévu de partir.
07:15Non, mais enfin,
07:16on se doute que ça peut...
07:17Il peut le faire
07:18du jour au lendemain.
07:19Il faut en parler
07:20parce que c'est un sujet compliqué
07:21parce qu'il y a le sujet
07:22de la décarbonation
07:22qui coûte très cher.
07:24Mais oui, oui.
07:24Et quand Emmanuel Macron
07:26va dans le Nord
07:28et dit aux ouvriers
07:28de Willpool,
07:29ça va en Pologne,
07:30mais moi,
07:30je ne peux rien faire pour vous.
07:31Là, voilà.
07:32Est-ce que les entreprises
07:33étrangères en France,
07:34elles viennent
07:35parce que la France
07:36est un objectif positif ?
07:37On va être vraiment
07:38très clair là-dessus.
07:39C'est clair qu'on est
07:40dans un marché
07:41qui est mondialisé.
07:42Ça, c'est clair
07:43depuis une quarantaine d'années.
07:45Depuis la chute
07:46du mur de Berlin,
07:48l'arrivée de la Chine
07:49dans le libre-échange.
07:50Et c'est vrai
07:51que le choix d'un pays,
07:53il se fait en fonction
07:54d'un certain nombre
07:54de critères.
07:55Quand je parlais
07:56de champions,
07:57ils choisissent
07:57des équipes qui gagnent.
07:58Et la France
07:58est un pays qui gagne.
08:00C'est ça qui est important.
08:00Encore.
08:01Qui gagne encore
08:02parce qu'elle a des atouts.
08:03Elle a des atouts incroyables.
08:04Parce que la classe politique,
08:05vous dit qu'il y a des gens de droite
08:05qui disent que c'est un pays socialiste,
08:07un pays communiste.
08:08Ça, c'est de la politique.
08:09Oui, d'accord.
08:09Ça, c'est de la politique.
08:10Vous m'avez demandé
08:11à parler vrai.
08:12La France est un pays
08:12qui a des atouts incroyables.
08:14Elle est bien formée.
08:16On a des talents.
08:17On est un marché...
08:18Alors là,
08:19c'est le hasard de la vie.
08:20C'est qu'on est au milieu de l'Europe
08:21avec un marché très puissant,
08:23très porteur.
08:23Donc, c'est un marché
08:24très intéressant.
08:25En gros,
08:26si on veut aller vite,
08:27une entreprise étrangère
08:28qui veut s'implanter en Europe,
08:29par exemple,
08:29si elle n'est pas en Europe,
08:31elle ne peut pas faire...
08:32Elle ne peut pas
08:33ne pas aller en France.
08:34Donc, la France a des atouts.
08:36On a des infrastructures
08:37qui sont formidables,
08:38qui fonctionnent.
08:39On a un art de vie.
08:41Bon, ça, c'est...
08:41Je dirais que c'est pas anecdotique,
08:42mais c'est très important quand même.
08:44Ça compte beaucoup.
08:45Donc, on a beaucoup,
08:46beaucoup, beaucoup d'atouts
08:47qui font que la France...
08:48On choisit beaucoup
08:49la France pour ses atouts.
08:50Après,
08:51après,
08:51il y a des critères
08:52qui sont des critères,
08:53je dirais,
08:53plus économiques.
08:56La fiscalité
08:56joue un rôle très important,
08:58évidemment,
08:58entre l'Espagne,
09:00l'Italie,
09:01etc.
09:01Et la France.
09:02Il y a une concurrence.
09:05Le coût du travail aussi
09:06joue un rôle en ce moment.
09:07Par exemple,
09:07l'Espagne,
09:08elle vend un poupe,
09:09mais c'est parce qu'ils ont
09:11un coût du travail
09:11qui est moins élevé
09:12que le nôtre.
09:13Mais je dirais que quand même,
09:14globalement,
09:14vous disiez,
09:15ils viennent,
09:15ils repartent.
09:16Quand une entreprise étrangère
09:18arrive en France,
09:18le Novo Nord 10,
09:19quand ils s'installent à Chartres,
09:20ils vont s'installer
09:21pour 20, 30, 40 ans.
09:23Coca,
09:23quand ils sont assignes
09:24à côté de Marseille,
09:25ils sont là depuis 40 ans.
09:28Quand on prend des usines,
09:30si on devait avoir un critère,
09:33le top du top
09:34pour des entreprises étrangères,
09:35c'est une entreprise
09:35qui arrive avec des usines
09:36parce que là,
09:37on est sûr qu'elle va créer
09:38de l'emploi,
09:38créer de la richesse,
09:39créer de la croissance
09:40et qu'elle va rester là
09:41un bon bout de temps.
09:41Eh bien, Christian Bonneau,
09:42vous êtes le père Noël
09:43aujourd'hui,
09:43dans ce marasme économique
09:45et des débats politiques
09:46très violents.
09:47Voilà, on sait qu'il y a
09:47des étrangers
09:48qui aiment la France
09:49et qui viennent investir.
09:50On aura l'occasion
09:50de se revoir,
09:51Christian Bonneau,
09:51j'ai eu le bonheur
09:52à vous rappeler.
09:58qui avance pour lutter
09:59contre la maladie de Charcot.
10:01Ce sont deux sujets
10:02parmi tant d'autres
10:03qui vous feront certainement
10:03réagir dans un instant.
10:050 826 300 300
10:06pour nous appeler en direct.
10:07A tout de suite
10:08sur Sud Radio.
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