- il y a 2 jours
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Avec Fabrice Leggeri, député européen RN, ancien directeur de l'agence Frontex
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00:00Midi 14h, Sud Radio, la France dans tous ses états.
00:05L'Union Européenne a décidé de durcir sa politique migratoire en permettant par exemple l'envoi de migrants dans des centres situés hors de ses frontières,
00:13des sanctions plus dures pour ceux qui refusent de quitter le territoire européen.
00:17Bref, un tour de vise défendu par l'immense majorité des 27 états membres et qui bien sûr fait bondir la gauche européenne
00:23et les associations de protection des exilés qui dénoncent des mesures violentes les droits humains.
00:28On en parle avec l'ancien directeur de l'agence Frontex, le député européen du Rassemblement National, Fabrice Légeri. Bonjour.
00:35Bonjour Fabrice Légeri. Un petit clin d'œil d'abord à Kindersheim qui est de votre ville d'enfance.
00:43Vous vous souvenez ?
00:44Oui.
00:44Oui, voilà. Un clin d'œil à la Belle Alsace parce que c'est une région frontière qui est un petit peu confrontée aujourd'hui au sujet qu'on va soulever.
00:53Donc la porosité des frontières européennes, l'Union européenne. On se souvient des accords de Schengen qui étaient censés nous protéger.
01:01Pour autant, nous savons aujourd'hui que les frontières européennes sont devenues une passoire.
01:06Vous avez dirigé Frontex, donc vous étiez le mieux placé pour savoir quels étaient les enjeux.
01:11Et nous nous souvenons que lorsque vous avez rejoint le Rassemblement National, cette adhésion a semé un grand trouble dans la classe politique française
01:18puisque vous étiez un haut fonctionnaire et vous avez assumé ce choix en disant qu'il était temps de prendre des mesures efficaces
01:27et de s'engager politiquement parce que sinon l'Europe courait au-devant de la catastrophe.
01:31Où en est-on aujourd'hui, Fabrice Légeri, de l'arrivée des migrants, des étrangers en Union européenne ?
01:38Alors je dirais tout d'abord que l'engagement politique au Rassemblement National paie ses fruits
01:44et vous voyez que la victoire de la liste de Jordan Bardella aux élections européennes en juin 2024
01:49a permis justement qu'au niveau de l'Union européenne, il y ait un tour de vis par rapport à la lutte contre l'immigration illégale.
02:00Aujourd'hui, on nous dit que les franchissements de frontières sont en diminution.
02:06C'est parce que notre famille politique est également au pouvoir dans un nombre croissant
02:11et gagne les élections dans un nombre croissant d'États européens.
02:15Et c'est aussi parce que notre travail, le Rassemblement National, avec notre groupe des Patriotes pour l'Europe au Parlement européen,
02:22nous pesons et nous venons par exemple de remporter une grande victoire sur la réglementation pays tiers sûr
02:30qui va permettre de renvoyer des demandeurs d'asile sans avoir regardé leurs demandes d'asile,
02:36tout simplement en les renvoyant vers des pays extérieurs à l'Union européenne qui sont considérés comme des pays tiers sûrs.
02:41Tout ça, Fabrice Tégéry, les institutions européennes le savaient, vous l'aviez dit, c'était public.
02:48Pour autant, on considérait que ça n'était pas si grave que ça, qu'on aurait la solution pour éviter des dégâts collatéraux.
02:57Là, aujourd'hui, il y a une prise de conscience de la part des institutions européennes.
03:00Est-ce qu'il y a des faits précis qui ont prouvé qu'il était temps aujourd'hui de prendre des mesures efficaces ?
03:05Il y a aujourd'hui seulement 20% des décisions d'expulsion de migrants illégaux qui sont appliquées dans l'Union européenne.
03:14Malheureusement, la France d'Emmanuel Macron est encore moins efficace puisque nous arrivons à peine à 7 ou 8%.
03:21Et c'est précisément ce constat qui nous anime, qui anime ma famille politique,
03:25mais qui a aussi tiré la sonnette d'alerte de la plupart des États, de la plupart des ministres
03:33et également du commissaire européen de centre-droit qui a décidé finalement d'écouter la demande des États
03:43et est tout à fait conscient de notre poids au Parlement européen.
03:46On a longtemps montré du doigt la Hongrie de Viktor Orban accusée d'une forme de xignophobie.
03:53État illibéral à la limite de l'autoritarisme.
03:56Pourtant, aujourd'hui, on peut considérer que les mesures prises par Viktor Orban
04:00pour protéger la Hongrie d'une migration sauvage correspondent un petit peu à ce que l'Europe aurait besoin de mettre en place.
04:08Absolument.
04:09Viktor Orban a été l'un des premiers à construire une clôture pour protéger sa frontière avec les pays des Balkans.
04:16Et aujourd'hui, la plupart des États de l'Union européenne qui ont une vraie frontière terrestre avec des pays non européens
04:23ont construit des clôtures.
04:25Ils ont dit qu'il y a quelques semaines la clôture polonaise avec la Biélorussie.
04:30Mais il y a même l'Espagne, des socialistes qui pourtant à Madrid veulent régulariser 500 000 clandestins par an.
04:38Et bien, finalement, ils se rendent compte qu'ils sont obligés de maintenir cette clôture pour protéger les enclaves de Sélouta et Médila.
04:49Il y a aussi le constat des méfaits de cette immigration subie sur le corps social, la cohésion de la société dans chacun de nos pays.
05:01Et c'est peut-être le plus grave parce que c'est ce que peuvent voir tous les jours nos concitoyens avec la violence en France
05:08qui a évidemment un lien direct avec l'immigration.
05:12Et en particulier, je voulais nommer les violences faites aux femmes, les violences dans la voie publique.
05:20Tout cela est la conséquence directe de l'immigration qu'on va maîtriser.
05:25Fabrice Légéry, si l'on parle de passoire, et c'est un terme qu'on peut utiliser sans être abusif,
05:32quels sont les pays où les trous de la passoire sont un peu plus grands qu'ailleurs ?
05:37Je dirais qu'aujourd'hui, malheureusement, la France, même si elle n'est pas au contact direct de pays non-européens,
05:45puisque finalement la France est au milieu de l'Europe géographiquement,
05:49malheureusement la France d'Emmanuel Macron va être le maillon faible.
05:55Parce que figurez-vous qu'aujourd'hui, alors que 20 États membres de l'Union européenne,
06:0020 gouvernements dont l'Allemagne réclament des expulsions vers l'Afghanistan,
06:06la France fait partie de ces 7 misérables États de l'Union européenne
06:11qui n'ont pas demandé, qui n'ont pas mis leur signature à cette lettre.
06:15Même la première ministre social-démocrate danoise,
06:18le Danemark est une référence de démocratie absolue,
06:21a commencé à s'inquiéter, a pris des mesures efficaces, me semble-t-il.
06:24Oui, et c'est d'ailleurs sous l'impulsion, sous la présidence,
06:28pendant les 6 derniers mois du Danemark,
06:31donc de cette première ministre danoise social-démocrate,
06:35que des accords pour un tour de vis vis-à-vis de l'immigration
06:40ont pu être enregistrés au Conseil.
06:43Donc en réalité, il y a sur ce point-là une convergence,
06:47parce que les peuples d'Europe, parce que nos concitoyens en ont assez
06:51et veulent que les gouvernants puissent agir pour empêcher cette submersion migratoire
06:56que le Rassemblement national dénonce depuis des décennies.
06:59On peut considérer que la situation internationale ne va pas s'arranger,
07:03que les motifs pour certaines populations de migrer,
07:06de quitter leur pays, de fuir leur continent,
07:09d'essayer de trouver un sursaut vers d'autres territoires de cette planète
07:13ne va qu'aggraver les phénomènes de migration.
07:15Est-ce que l'Europe aujourd'hui, si les institutions politiques
07:20et les représentants des peuples décidaient de prendre des mesures efficaces,
07:25est-ce que les moyens sont réunis aujourd'hui pour protéger l'Europe
07:28d'une migration brutale ou agressive ?
07:31Ce qui est très important, c'est d'avoir la volonté politique.
07:34Elle commence à émerger, ce n'est pas suffisant,
07:37mais les Français peuvent compter sur le Rassemblement national en France
07:41et sur ma famille politique au Parlement européen
07:43pour continuer à aller dans ce sens, être exigeant et ambitieux,
07:47pour protéger les frontières extérieures,
07:50pour faire en sorte que les gardes frontières,
07:52et je pense notamment à Frontex, la garde frontière européenne,
07:56puisse faire son travail et ne pas être empêché par les chevaux de Troie
08:01que sont les ONG infiltrées par la Commission européenne
08:05ces dernières années au sein de l'agence Frontex.
08:07C'est un exemple.
08:08Il faut également de la fermeté par rapport aux expulsions.
08:12Il faut rétablir le délit de séjour irrégulier.
08:16Le Rassemblement national mène ce combat en France,
08:19le Rassemblement national avec ses alliés mène ce combat au Parlement européen,
08:23et j'ai de bons éléments pour penser que nous serons entendus.
08:27Quels sont les autres pays où existe cette notion ou ce statut d'OQTF,
08:31même si ça s'appelle peut-être différemment ?
08:33Est-ce que les législations dans d'autres pays sont beaucoup plus rigoureuses
08:36et surtout appliquées qu'en France ?
08:39Alors dans les autres États de l'Union européenne,
08:41il y a évidemment l'équivalent,
08:43puisqu'il y a la possibilité d'expulser des étrangers
08:47qui sont en situation illégale ou qui menacent l'ordre public et la sécurité.
08:51L'efficacité dépend, si vous voulez, de la complexité des recours contentieux.
08:59En France, il y a une multitude de recours possibles.
09:04Il faut simplifier cela.
09:05L'efficacité tient aussi à la capacité de nos gouvernements
09:10à exercer une pression vers les pays d'origine.
09:12Parce que pour pouvoir expulser,
09:14la France l'a vu face à l'Algérie qui refuse de reprendre les Algériens,
09:19pour expulser, il faut obtenir ce qu'on appelle des laissés-passer.
09:23C'est-à-dire que le pays d'origine accepte de reprendre son ressortissant.
09:27Le combat que nous menons, encore une fois, à Paris,
09:31à l'Assemblée nationale et à Bruxelles et Strasbourg au Parlement européen,
09:36le Rassemblement national demande de la fermeté vis-à-vis des pays tiers.
09:40Et en ce qui concerne les expulsions et les projets de texte
09:43qui sont en négociation à Bruxelles,
09:45j'ai demandé au commissaire européen Magnus Brunner
09:47de sérieusement prendre en compte nos amendements
09:51qui réclament de pouvoir déployer des sanctions
09:55contre les pays d'origine qui ne coopèrent pas.
09:58Quel type de sanctions ?
09:59Refus de visa, donc zéro visa pour les pays non-européens
10:04qui ne reprennent pas leurs ressortissants,
10:06zéro aide économique, zéro aide au développement
10:09et zéro transfert financier.
10:11Donc nous menons ce combat, à la fois à Paris pour peser
10:15sur le gouvernement actuel, mais celui-ci ne veut rien entendre
10:19parce qu'alors même qu'à Bruxelles, la semaine dernière,
10:22il y avait un consensus entre les ministres de l'Intérieur
10:25pour aller dans le sens de la fermeté,
10:28il est malheureux de constater que la France d'Emmanuel Macron,
10:33la France avec M. Nunes qui la représentait,
10:36était le seul État avec l'Espagne des socialistes
10:40à traîner les pieds et à refuser d'aller plus fermement
10:44contre l'immigration illégale.
10:45En tout cas, le sujet est devenu d'actualité,
10:48on sent que les institutions européennes ont pris conscience
10:50et agissent dans le bon sens.
10:52On aura l'occasion d'en reparler, M. le député.
10:54Merci d'avoir été sur ce radio aujourd'hui.
10:56Merci beaucoup pour votre soutien.
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