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Avec Frédérique Espagnac, Sénatrice des Pyrénées-Atlantiques.

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##LE_FACE_A_FACE-2025-12-11##

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Transcription
00:00Midi 14h, Sud Radio, la France dans tous ses états, le face à face.
00:08Il est 13h04, vous êtes sur Sud Radio avec Perico Légas qui reçoit la sénatrice du Béarn et du Pays Basque,
00:16ça s'appelle aussi les Périnées Atlantiques je crois, Frédéric Espagnac qui connaît bien les dossiers de l'agriculture,
00:23de la territorialité, la cause paysanne, voilà. J'ai invité Frédéric Espagnac parce que l'agriculture française a peur aujourd'hui,
00:33on sait qu'elle est malade, on sait qu'elle est souffrante, nous avons vu l'autre jour, nous avions Stéphane Le Foll en ligne,
00:39ancien ministre de l'agriculture du quinquennat de François Hollande, parce que Madame Genevard a organisé à Rungis l'éveil alimentaire
00:46avec les conférences pour savoir comment sauver l'agriculture française, tout ça après l'excellente loi
00:52d'agroécologie, la loi d'avenir de 2014, votée par le Parlement français qui a été évacuée par les états généraux de l'alimentation en 2017
01:01qui avait engendré la loi égale IME 1, la loi égale IME 2, la loi égale IME 3, on va faire la loi égale IME 4,
01:08donc je voudrais faire un point précis, merci Frédéric Espagnac d'avoir accepté cette invitation,
01:14je vous rappelle que le thème de notre station de Radio Sud Radio c'est Parlons Vrai,
01:21je ne doute pas qu'avec vous on va parler vrai.
01:24Bon, là récemment on vient d'apprendre ce matin, l'épidémie de grippe aviaire en Dordogne dans le Périgord,
01:30la production de foie gras encore menacée, nous avions vous et moi,
01:36on s'était impliqués à l'époque c'était les éleveurs de foie gras, de canards,
01:41Criachella, producteurs de foie gras aux Pays-Basques,
01:44et c'était Stéphane Folle qui était au ministère de l'Agriculture,
01:49et vous aviez obtenu que le principe de l'abattage systématique ne soit reporté ou décalé,
01:55vous aviez sauvé, c'était 2015-2016, à l'époque les éleveurs de barf.
02:01Il faut rendre hommage aux éleveurs et à toute une population, évidemment, agricole de paysans
02:07qui s'était mobilisé, et nous, parlementaires, nous les avions accompagnés,
02:13certes c'était à l'époque de Stéphane le Folle, et ils avaient eu raison,
02:17puisque la question c'était évidemment la fin de l'abattage total
02:20qui aurait généré l'extinction d'une race locale,
02:24mais au-delà de ça, ils ont été des précurseurs,
02:27puisqu'on le voit bien aujourd'hui,
02:28qu'au-delà potentiellement des élevages de canards,
02:32c'est sur toutes les races potentielles, ovins, bovins, que ces épidémies arrivent.
02:36Alors il faut évidemment, et je m'en excuse Péricault,
02:39parler vrai, c'est veiller à la sécurité de nos concitoyens, c'est l'essentiel,
02:42mais il faut évidemment aussi permettre à ces paysans de continuer à élever aussi le bétail,
02:48les animaux, dans des conditions à l'air libre,
02:51dans des conditions justement qui sont au final les moins dangereuses pour les consommateurs,
02:57contrairement à ce qui est dit,
02:58parce que quand aujourd'hui on dit qu'il faut enfermer les animaux,
03:01il faut potentiellement faire des investissements,
03:04oui, majeurs, mais on se rend compte,
03:05et on le voit avec l'exemple que vous venez de citer,
03:07que malgré les investissements qui sont faits potentiellement,
03:10et que les plus gros continuent encore à massifier ce genre de production,
03:16que les épidémies repartent chaque année.
03:17– Alors Frédéric Espagnac, vous êtes une élue de terrain,
03:21les périodes atlantiques, donc le Béarn et le Pays Basse,
03:24qui sont deux territoires à riche tradition et ancienne tradition agricole,
03:28vous avez été proche du président de la République François Hollande,
03:32vous connaissez, j'allais dire, les enjeux de l'État et de la République,
03:35combien de temps la France va-t-elle devoir vivre encore,
03:38avec cette épée de Damoclès permanente tous les ans,
03:41les épidémies, alors là en plus il y a la dermatose sur le cheptel bovin,
03:44enfin la grippe aviaire, 1, 2, 3, 5 ou 6 millions de canards qui ont été abattus.
03:50Est-ce que le principe de précaution, aujourd'hui ce qu'on peut dire les choses clairement,
03:53je sais qu'on a peur et que ce sont souvent des normes européennes,
03:57est-ce qu'on peut à un moment donné repenser ce principe de précaution
04:00et de ne pas abattre la totalité d'élevage,
04:02quand on sait que la maladie n'est pas contagieuse à l'homme
04:04et que l'élevage en totalité n'est pas forcément contaminé non plus ?
04:07Il y a deux choses, il y a l'inquiétude, ce que je peux comprendre des producteurs
04:11et de, on va dire, l'industrie agroalimentaire sur l'exportation,
04:16puisque c'est de ça dont il s'agit à la fin
04:18et que devrait lever le statut indemne de la France...
04:22On n'a pas même les élevages de foie qui ne sont pas exportés.
04:24J'y reviens, ce que je veux dire par là,
04:26c'est que pour beaucoup aujourd'hui,
04:28on est dans l'abattage systématique
04:29pour soi-disant prélever ce fameux...
04:31garder un statut indemne de la France pour permettre d'exporter.
04:36Or, l'enjeu, il n'est pas là.
04:37L'enjeu, c'est la production locale,
04:39c'est évidemment, on l'a dit,
04:41faire en sorte que la sécurité sanitaire soit là
04:44pour nos consommateurs français et autres.
04:47Mais au-delà de ça,
04:48des paysans qui, au quotidien,
04:50savent quel est aujourd'hui l'intérêt du bétail,
04:54des, comment ça s'appelle, on l'a dit aussi, des élevages,
04:57qu'ils connaissent au mieux, potentiellement,
04:59la façon dont il faut traiter, dans ces cas-là,
05:02potentiellement ces épidémies,
05:03leur faire confiance.
05:04Et je pense que nous avions eu des rapports de force,
05:07là aussi, avec Annie Gennevard,
05:08qui avait été notamment sur l'élevage des bovins,
05:12qui était avec la MHE, notamment,
05:15qui avait été un gros souci,
05:16chez moi, dans les Pyrénées-Atlantiques.
05:18Nous avons tourné le bras, à l'époque, du gouvernement,
05:21passant mal.
05:22On avait failli même avoir des arrestations.
05:24Et tout compte fait, avec du recul,
05:26on a réussi à démontrer que c'est ça qui avait permis,
05:28évidemment, je le dis,
05:29avec la DGAL, le ministère de l'Agriculture,
05:32travaillé main dans la main, pour démontrer
05:34qu'au final, on peut absolument avoir des protocoles
05:38qui permettent d'éviter l'abattage total,
05:41d'aller, évidemment, à l'abattage partiel
05:42quand c'est nécessaire, évidemment,
05:44pour la sécurité sanitaire de nos citoyens
05:46et des consommateurs.
05:48Pour autant, il est indispensable, aujourd'hui,
05:50de changer le logiciel totalement,
05:53on va dire, inexact.
05:55Et puis, j'ai envie de dire même,
05:56on ne va pas se mentir,
05:58qui favorise les plus gros.
05:59aussi, pourquoi ?
06:00Parce qu'il y a de l'indemnisation, Péricault.
06:02Bien sûr.
06:03Il y a de l'indemnisation.
06:04Et quand on envoie une bête
06:05qui est soi-disant malade
06:07à l'abattoir,
06:08qu'elle est payée
06:09et que potentiellement,
06:11voilà, l'abattage coûte
06:12un tiers,
06:14un cinquième
06:15de ce que ça devrait coûter,
06:16il y en a d'autres, par contre,
06:17qui vendent ces viandes-là,
06:18après, au même prix
06:19quand ça sort.
06:20Et ça, c'est inacceptable.
06:21Voilà.
06:22Donc, il y a à la fois
06:23une détresse totale des éleveurs,
06:25qui, eux, font leur job,
06:26qui le font de la façon
06:27la plus respectueuse du monde,
06:30vraiment dans des conditions sanitaires
06:31très strictes,
06:32eux-mêmes,
06:33je le dis,
06:34et qui sont vraiment exemplaires
06:36de ce point de vue-là.
06:37Donc, il y a aussi
06:38un partenariat avec l'État.
06:39Moi, je ne suis pas là
06:40pour opposer les uns et les autres.
06:41Mais il faut que l'État
06:41aussi entendre.
06:42Et puis, j'ai envie de dire
06:43qu'on lance des expérimentations,
06:45ce qui a été le cas chez moi
06:46pour la CRIHRA
06:47ou sur la MHE, notamment.
06:49On a démontré,
06:50avec six mois,
06:52un an d'expérimentation,
06:53qu'au final,
06:54justement,
06:55l'abattage total
06:55ne sert à rien.
06:56Est-ce qu'il y a des lobbies,
06:58aujourd'hui,
06:59Frédéric Espagnac,
07:01dont l'intérêt
07:01est de ne pas trouver
07:03de solution, justement ?
07:04Parce que, d'abord,
07:04ils importent des fois gras
07:05de l'étranger.
07:07Je rappelais tout à l'heure
07:08dans les ardaques de Noël
07:10que la traçabilité
07:11prévue par l'Union européenne,
07:14c'est de ne pas signaler
07:15lorsqu'un produit transformé
07:17intègre une viande
07:18qui vient de l'Union extra-européenne,
07:20puisqu'on peut,
07:21rien qu'en modifiant
07:22l'emballage
07:23ou une salaison,
07:24on prend le label
07:24Union européenne.
07:25Ce qui permet aux grands
07:26importateurs de foie gras
07:27de travailler avec des produits
07:29qui ne viennent pas d'Europe.
07:30Il y a un moyen
07:30de réguler ça,
07:31il y a un moyen
07:32de dire la vérité,
07:33il y a un moyen
07:33de prendre les mesures
07:34nécessaires pour ne pas,
07:36j'allais dire,
07:37aggraver cette concurrence
07:38déloyale.
07:39Bien sûr.
07:40Et là,
07:40c'est l'Europe
07:40qui en est responsable.
07:41Moi, j'appelle
07:42à mes collègues
07:43députés européens.
07:44Que faites-vous ?
07:45Globalement,
07:46c'est à eux aussi
07:47de prendre leur responsabilité.
07:48Vous savez bien
07:48que nous,
07:49après,
07:50nous transposons
07:51les lois européennes
07:52au niveau français,
07:54justement,
07:54puisque de fait,
07:55après,
07:56nous les appliquons.
07:58Mais la réalité,
07:59c'est au niveau européen
08:00aujourd'hui
08:00que les choses
08:00doivent se faire.
08:01Dans les deux sens,
08:02j'ai envie de dire.
08:03A la fois parce qu'il est
08:04hors de question
08:05potentiellement
08:06qu'on continue
08:06à faire de l'abattage
08:07local pour favoriser
08:08les gros producteurs
08:11et de l'agroalimentaire
08:13qui ne respecteraient pas
08:14aujourd'hui
08:15les conditions sanitaires.
08:16On sait qu'ils sont
08:16les grosses coopératives
08:17céréalières qu'on a connues.
08:19On ne va pas se mentir.
08:19Oui, bien sûr.
08:20Certaines, en tout cas,
08:21certaines travaillent,
08:21je tiens à leur rendre hommage,
08:23dans des conditions
08:23de sécurité extrêmes.
08:25Ça d'ouvre les roubéris.
08:26Voilà.
08:27Mais d'autres,
08:28aujourd'hui,
08:28ne respectent pas ça.
08:30Et donc,
08:30certains,
08:30on ne va pas se mentir aussi,
08:32sont même dans la logique
08:33de dire qu'il faut de l'abattage
08:34des petits producteurs.
08:35Pourquoi ?
08:35Parce que derrière le marché,
08:37il ne leur appartient qu'à eux
08:38et qu'ils peuvent aussi
08:39évacuer potentiellement
08:41des stocks
08:41qu'ils ont fait précédemment
08:43puisque, de fait,
08:44le marché est d'autant plus
08:45en demande.
08:46Donc, on me fait monter
08:47les prix à Noël
08:47essentiellement pour les plus gros.
08:49Autrement dit,
08:49je recevais tout à l'heure
08:50Fabrice Légéry,
08:51ancien patron de Frontex
08:52parce que les frontières
08:53de l'Europe sont quelquefois
08:54une passoire
08:55par rapport à la migration.
08:56Est-ce qu'on pourrait faire
08:56un Frontex alimentaire ?
08:58On ne laisse pas rentrer
08:59n'importe quoi
08:59ou alors on taxe ?
09:01Oui, je pense qu'il y a
09:01les deux qui sont possibles.
09:02C'est contraire aux valeurs
09:04libérales de l'Europe
09:04ou il suffit juste
09:05un peu de courage politique ?
09:07Moi, je crois en l'Europe
09:08à la différence d'autres.
09:09Je n'y tape pas dessus
09:10comme certains.
09:11Par contre, je pense
09:12qu'il y a une Europe
09:12qui nous protège.
09:13Oui, mais une Europe
09:13qui nous protège.
09:14Mais c'est le cas.
09:15Je veux dire,
09:15sur plein de choses.
09:16Encore une fois,
09:17il faut se dire les choses.
09:18Elle nous protège
09:18sur beaucoup de choses
09:19contrairement à ce qui est dit.
09:20Je tiens à le dire ici aussi.
09:21Mais pas assez.
09:22Attendez, Perico.
09:23J'entends parce que
09:23le bashing de l'Europe,
09:24ça suffit aussi.
09:25Elle nous aide aussi financièrement
09:27aujourd'hui
09:27pour les collectivités
09:28à investir
09:29ce qu'aujourd'hui
09:30nous ne pouvons plus.
09:37Je vois des producteurs
09:42qui crèvent,
09:43des éleveurs qui crèvent.
09:44Vous les connaissez comme moi.
09:45Tout à fait.
09:45Mais je sais aussi
09:46que, Perico,
09:46je vois aussi
09:47jusqu'à ce jour
09:48des producteurs
09:49et je le dis
09:49d'autant plus en montagne
09:50moi qui suis
09:51secrétaire générale
09:52de l'Association nationale
09:53des élus de montagne
09:54et on en parlera tout à l'heure
09:55qui justement
09:56sait à quel point
09:57la question de l'ICHN
09:59les aides aussi
10:01au niveau européen
10:01de la PAC
10:02sont indispensables
10:03et heureusement
10:04qu'elles sont là.
10:04Pour autant,
10:05il faut que nos paysans
10:06puissent vivre différemment
10:07des superfusions.
10:07Bien sûr.
10:08Nous sommes avec
10:09Frédéric Espagnac
10:10sénatrice socialiste
10:12du Béarnet du Pays-Bas
10:13et des Pays-Atlantiques
10:14qui défend depuis longtemps
10:15avec, je veux dire,
10:16ferveur et passion
10:17l'intérêt des agriculteurs.
10:19On a une petite divergence
10:19là quelque part sur l'Europe
10:20et on est très européen.
10:22Cher Frédéric,
10:22ne vous inquiétez pas.
10:23Vous nous appelez.
10:24Vous nous appelez.
10:25Chers auditeurs,
10:25vous êtes tous concernés
10:26parce que ce sont
10:28notre patrimoine alimentaire,
10:29nos foie gras,
10:30enfin nos traditions Noël.
10:31Il faut soutenir
10:32nos éleveurs
10:32et nos producteurs.
10:33Vous nous appelez
10:33au 0826-300-300
10:35et la sénatrice
10:36se fera une joie
10:38et un honneur
10:38de répondre
10:39à vos questions pertinentes
10:40que vous aurez adressées
10:41à Emmanuel Galasso.
10:420826-300-300
10:44A tout de suite.
10:45Sud Radio
10:46Parlons Vrai
10:48Sud Radio
10:49Parlons Vrai
10:50Midi 14h
10:52Sud Radio
10:53La France dans tous ses états
10:56Vous êtes sur Sud Radio
10:58La France dans tous ses états
10:59Oui, drôle d'état
11:00et l'état de notre agriculture
11:02Perico Légas reçoit
11:04Frédéric Espagnac
11:05sénatrice
11:05socialiste
11:07des Pyrénées Atlantiques
11:08du Béarn
11:08et du Pays Basque
11:09Frédéric Espagnac
11:10vous vous répartissez
11:11entre les deux territoires
11:12qui sont des territoires
11:13très différents
11:13avec des histoires différentes
11:14Absolument
11:15avec je pense
11:16des identités
11:17vous le savez bien
11:18Perico
11:18qui sont totalement différentes
11:20et qui sont aussi belles
11:20l'une que l'autre
11:21Et des exemples
11:23j'allais dire
11:23d'initiatives paysannes
11:25rurales
11:26aux Pays Basques
11:26notamment
11:27avec Idoqui
11:28donc les paysans basques
11:29sont solidaires
11:30Absolument
11:30Je me souviens un jour
11:31Stéphane Le Foll
11:32qui en revenait
11:32m'avait dit
11:33à l'époque
11:34il était ministre
11:34si toute l'agriculture française
11:36était organisée
11:37avec la même énergie
11:39le même sens
11:40de la solidarité
11:41et l'efficacité
11:42des paysans basques
11:44l'agriculture française
11:44serait sauvée
11:45Bon
11:45ça se traduit par quoi
11:47aujourd'hui
11:48cette différence
11:49aux Pays Basques
11:50chez vous
11:50dans votre département
11:51mais les Béarnais aussi
11:52sont courageux
11:53C'est pareil
11:54Il y a une prise de conscience
11:55patrimoniale
11:56sociale
11:56culturelle
11:57Oui patrimoniale
11:58sociale
11:58culturelle
11:59il y a un sens
11:59déjà en Pays Basse
12:00vous l'avez dit
12:00du collectif
12:02et de la force
12:02du collectif
12:03de la force
12:04de mobilisation
12:04et aussi
12:06presque militante
12:09on peut dire
12:09au sens temps
12:10du terme
12:10Oui bien sûr
12:10qui est militante
12:11tout à fait
12:11à tous les niveaux
12:13d'ailleurs
12:13et qui est aussi
12:15liée je pense
12:16à l'amour de la terre
12:17Il y a même
12:18un syndicat local
12:19Il y a un syndicat local
12:20et alors
12:20je ne rentrerai pas
12:22dans les oppositions
12:23Il y a la FNSEA
12:24qui existe
12:25mais les Basques
12:26se sont fait
12:26leur syndicat
12:27Tout à fait
12:27la Borde-Sagamara
12:28et ELB
12:29aujourd'hui
12:30de la Chambre d'agriculture
12:31du Pays Basque
12:32et ELB aujourd'hui
12:33qui est affiliée
12:34à la Confédération Paysanne
12:35il y a la coordination rurale
12:37qui est aussi présente
12:38sur le territoire
12:39mais j'ai envie de dire
12:39ce sont des forces
12:40militantes
12:41très fortes
12:42avec une mobilisation
12:44et aussi
12:44un sens de l'initiative
12:45et puis je rappelle
12:46quand même
12:46qu'en Pays Basque
12:47c'est là où il y a
12:48le plus d'installations
12:49de jeunes
12:50en France
12:51agriculteurs
12:51ou de reprises
12:53de fermes
12:54de orchades familiales
12:55avec beaucoup
12:56notamment de jeunes femmes
12:57aujourd'hui
12:57qui s'installent aussi
12:58en agriculture
12:59donc c'est vrai
12:59que le Pays Basque
13:00est de ce point de vue-là
13:01un exemple massif
13:03en tout cas
13:03sur l'installation
13:05au niveau agricole
13:06Il y a une énergie
13:07une prise de conscience
13:08une tradition
13:09qui se transmet
13:09de génération en génération
13:10Il y a un attachement
13:11à la terre
13:12qui est viscéral
13:13il y a
13:14je pense
13:15On pourrait dire
13:16la patrie presque
13:16Oui la patrie bien sûr
13:18on ne va pas se mentir
13:19je connais rien
13:20mais il y a aussi
13:21je pense
13:21un attachement
13:22à l'agriculture paysanne
13:23et on le sait bien
13:24vous le savez bien
13:24l'enjeu des petites fermes
13:26qui avait été d'ailleurs
13:27un combat
13:29que nous n'avons pas réussi
13:30à mener jusqu'au bout
13:31avec
13:32au ministère de l'agriculture
13:33avec une reconnaissance
13:34qui aurait été indispensable
13:35et vous savez aussi
13:36que sur le Pays Basque
13:37le territoire
13:38ne permet pas
13:39d'avoir des grosses exploitations
13:40donc on est sur
13:41des exploitations
13:42qui peuvent aller
13:42de 20 à 40
13:4445 hectares
13:45ce qui n'est pas énorme
13:46donc c'est forcément aussi
13:47des choix
13:48de produits de qualité
13:49vous avez cité
13:50j'ai envie de dire
13:52la mobilisation
13:52moi j'avais cité
13:53les produits aussi
13:53on parle d'Oso Hirati
13:54c'est le label
13:55qui définit
13:56l'authenticité
13:58la traçabilité
13:59la traçabilité
14:00vous avez un fleuron
14:01qui est quand même
14:02le jambon quintoa
14:03le jambon du port noir
14:06du Pays Basque
14:08des Aldudes
14:09vous avez évidemment
14:10l'Oso Hirati
14:11je tiens aussi
14:12à leur rendre hommage
14:13on a évidemment
14:14le piment d'Espelette
14:14on a aussi
14:16de l'Iroulégui
14:16on a de la châtaigne
14:17qui arrive
14:18c'est un combat politique
14:19on n'est pas en train
14:21de faire de la gastronomie
14:21c'est un combat
14:23de producteurs
14:24qui veulent vivre
14:25de la production
14:26qu'ils font
14:26tout en faisant
14:27le choix de la qualité
14:28de leurs produits
14:29pour les consommateurs
14:30et aussi pour de la vente
14:31le plus possible
14:32dans un circuit court
14:33le plus possible aussi
14:34en enlevant
14:37j'ai envie de dire
14:37toutes les frontières
14:39les étapes
14:40les intermédiaires
14:41qui ne sont peut-être
14:42pas nécessaires
14:42et qui leur permettent
14:43d'avoir un prix
14:44qui soit le plus juste possible
14:45et qui leur permettent
14:46de vivre aussi
14:47de leur production
14:48Frédéric Espagnac
14:48est-ce que cette exigence
14:50j'allais dire
14:51d'authenticité qualitative
14:52de l'origine
14:53cette exigence
14:55de l'origine
14:56est-ce qu'elle est
14:57accompagnée
14:57soutenue par la législation
14:58de la République
14:59comme elle le devrait
15:00on a beaucoup de progrès
15:01il y a les appellations
15:02d'origine
15:02il y a les IGP
15:03on est sur le budget
15:07il se trouve que
15:07j'étais encore
15:08il y a deux jours
15:09en train de défendre
15:09le budget de l'INAO
15:10qui ne devrait même pas
15:11se poser
15:11bien sûr
15:12l'INAO on le rappelle
15:13à OP IGP
15:14potentiel
15:15l'Institut national
15:16des appellations
15:17des appellations
15:18et de la qualité
15:18qui regroupe
15:19tous ces produits
15:21on peut dire
15:22du terroir
15:22pour servir
15:22du patrimoine
15:23agricole français
15:24qui sont des labels
15:24en tout cas
15:25nos ambassadeurs
15:26les fleurons
15:26de l'alimentation française
15:28et qui sont vraiment
15:29sur toute étape
15:31du monde entier
15:31aujourd'hui
15:32tout le monde
15:32veut aujourd'hui
15:33pouvoir avoir
15:34un bon fromage
15:35à OP
15:35et là Bercy
15:36veut couper un petit peu
15:37dans le budget
15:38de l'INAO
15:38comme à chaque fois
15:39alors que potentiellement
15:40c'est important
15:41là aussi je rappelle
15:42l'INAO garant
15:42des cahiers des charges
15:43qui sont là aussi
15:45très contrôlés
15:46et qui veillent justement
15:47à la garantie
15:48des produits
15:48pour les consommateurs
15:49alors sur le marché
15:50général
15:51les fêtes de fin d'année
15:52arrivent
15:53Noël
15:53on sait que ce sont
15:54des produits emblématiques
15:55il y a du saumon fumé
15:56il y a un formidable
15:57producteur de truites
15:58à Banca
15:59à Banca
15:59à Banca
15:59là on est vraiment
16:01dans du poisson fumé
16:02de la montagne
16:03et des Pyrénées
16:04est-ce qu'il y a
16:05assez de protection
16:05de normes
16:07alors on se plaint beaucoup
16:08que la France
16:08c'est un pays
16:09qui noie sous les normes
16:10il y a quand même
16:11des normes positives
16:11qui sont constructives
16:12Frédéric Estraniac
16:13tout à fait
16:13je pense qu'il faut aussi
16:14justement
16:15je parlais des cahiers des charges
16:16tout à l'heure et autres
16:17mais des normes de production
16:18évidemment
16:18sanitaires
16:19qui permettent justement
16:20de veiller
16:21à la sécurité
16:23aussi alimentaire
16:24et puis évidemment
16:25pour les producteurs
16:26mais qui est indispensable
16:27ce sont aussi
16:28aujourd'hui
16:29des garanties
16:30pour les consommateurs
16:31et donc d'abord
16:32pour les producteurs
16:33et aussi pour faire en sorte
16:34que leurs produits
16:35puissent aussi avoir
16:36une vraie valeur ajoutée
16:37Le marché se porte comment
16:39aujourd'hui ?
16:39Est-ce que la grande distribution
16:40continue quand même
16:41à fixer sa loi ?
16:43Non seulement l'industrie
16:44ingroalimentaire
16:45dont je dis qu'elle est plutôt
16:46elle la victime
16:47d'une grande distribution
16:48qui impose des tarifs
16:49tellement bas
16:50pour être compétitive
16:51que du coup
16:51la production est obligée
16:52d'abaisser sa qualité
16:53est-ce que cette équation
16:54est encore une réalité ?
16:55Oui bien sûr
16:56on sait bien
16:56qu'on a toujours
16:57des épisodes
16:58mois de février et mars
16:59quand on a des grosses négociations
17:00vous le savez bien
17:01Périgo
17:01alors qu'aujourd'hui
17:03on est encore
17:04sous cette contrainte-là
17:05pour autant
17:06comment rétablir les choses
17:08et c'est tout l'enjeu
17:09aujourd'hui
17:09aussi de Mme Gennevard
17:11j'ai envie de dire
17:12Mme la ministre
17:12que j'ai bien connue
17:14qui a été elle-même
17:15présidente de l'association
17:15nationale des élus de Montagne
17:16je crois que là
17:18c'est aussi son autorité
17:19qui est en jeu
17:20dans ce débat-là
17:20Élu de Morteau
17:21la saucisse de Morteau
17:22dans le Doubs
17:23donc un patrimoine alimentaire
17:24très glorieux aussi
17:25absolument
17:26je lui fais confiance
17:27sur ce point-là
17:27Frédéric Espagnac
17:28nous avons Éric
17:29qui nous appelle
17:30ni du Béart
17:31ni du Pays Basque
17:31mais d'une très très belle ville
17:32qui s'appelle Metz
17:34en belle Lorraine
17:35et la Lorraine
17:36a aussi un patrimoine
17:37agricole alimentaire
17:37très très précieux
17:38Éric
17:39bonjour Éric
17:40bonjour Périgo
17:42bonjour Éric
17:42vous voulez poser une question
17:44à Frédéric Espagnac
17:45ou témoigner
17:46ou témoigner
17:47d'une humeur
17:48oui
17:49Frédéric
17:50tout à l'heure
17:50je vous entends dire
17:51que l'Europe nous protégeait
17:52non pas que
17:54elle peut nous protéger
17:55elle doit le faire
17:56elle ne le fait pas tellement
17:57elle ne le fait pas tellement
17:58ce qui va se passer
18:01au niveau du Mercosur
18:02dans quelques mois
18:02et puis n'oublions pas non plus
18:04qu'on est envahis
18:05par les poulets ukrains
18:06et toutes les denrées
18:07dont on ne connait pas à l'origine
18:08qui ne sont pas stipulées
18:10sur l'étiquette
18:10donc là
18:11je ne suis pas forcément
18:12d'accord avec vous
18:13non alors je reprends
18:14que les choses soient bien claires
18:15et je soutiens Éric
18:16dans sa démarche
18:17moi aussi
18:17on va être clair
18:19qu'est-ce que vous faites
18:19attendez
18:20deux choses Périgo
18:21soyons clairs
18:22j'ai dit que l'Europe
18:23dans certains cas
18:24pouvait
18:24mais j'ai dit aussi
18:25qu'elle ne le faisait pas
18:26notamment par rapport
18:27à ce qu'on disait tout à l'heure
18:28sur l'importation
18:29de produits
18:30aujourd'hui agroalimentaires
18:31qui ne respectent en rien
18:32les normes sanitaires
18:33européennes
18:34sur lesquelles
18:35nos producteurs français
18:36eux sont contraints
18:37donc ça c'est le premier point
18:37sur le Mercosur
18:38je vais vous dire
18:39ça a été une bataille
18:40de tous les temps
18:42pour moi
18:43et Dieu sait
18:44si ça a été
18:45assez frontal
18:46puisque je me rappelle
18:47qu'on avait été
18:47quelques-uns rares
18:48à l'époque
18:49à arriver à stopper
18:50une signature
18:51du Mercosur
18:52déjà qui avait été voulu
18:52potentiellement
18:53par le président Macron
18:54en Argentine
18:55à l'époque
18:56c'était
18:56le commissaire
18:58Hogan
18:58de mémoire
18:59si je ne dis pas
19:00de bêtises
19:00qui était
19:01à l'époque
19:02le commissaire
19:03pour avoir été un peu
19:07au coeur du dispositif
19:08il se trouve
19:09qu'à l'époque
19:09mon compagnon
19:11était ministre
19:12dans le gouvernement
19:13Macron
19:14et justement
19:15sur ce sujet-là
19:16je peux vous dire
19:17que même à la maison
19:17c'était un sujet
19:18sur lequel nous avions
19:19beaucoup bataillé
19:20et quand je vois
19:21aujourd'hui
19:21que le président
19:22tient un double discours
19:24et je le regrette
19:24fortement
19:25ça je le dis ici
19:26on ne peut pas dire
19:26qu'on est contre
19:27le Mercosur
19:27et aller faire
19:28les déclarations
19:28qu'il a faites
19:29au Brésil
19:30il y a quelques semaines
19:31c'est plié pour les Mercosur
19:32où on peut encore
19:33on a encore une étape
19:34par laquelle on peut
19:34je pense qu'on a encore
19:35une étape malheureusement
19:36mais j'ai envie de dire
19:38là aussi ça dépendra
19:39du président de la République
19:40et je pense que
19:41ça serait une grosse erreur
19:41de signer les choses
19:42maintenant
19:43le président de la République
19:44il a des pouvoirs
19:44très limités
19:45par l'article 20
19:46aujourd'hui il n'est plus
19:46aux commandes
19:47parce que l'Assemblée Nationale
19:48ne lui assure plus
19:49une majorité
19:49confortable et soumise
19:51on voit bien que
19:51Sébastien Lecornu
19:52a une marge de manœuvre
19:53est-ce que la République
19:54française peut faire acte
19:55de droit de réserve
19:57ou subsidiarité
20:01c'est à lui de prendre
20:01sa décision
20:02je veux dire
20:02il est président de la République
20:03il est potentiellement
20:04le représentant
20:04de l'État français
20:05quand aujourd'hui
20:06Mme Van der Leyen
20:08engage l'Europe
20:09potentiellement
20:10sans même notre accord
20:10alors il y a deux choses
20:12ou elle l'a fait
20:13avec notre accord
20:13et ça ne l'a pas été dit
20:14ou potentiellement
20:15il faut clairement
20:16que les choses soient dites
20:16Vous parlez de la ministre allemande
20:19ou de la présidente
20:19de la commission
20:20parce que le Premier ministre
20:21polonais
20:22M. Meuss
20:23disait
20:23mais je ne savais pas
20:24que Mme Van der Leyen
20:24était encore membre
20:26du gouvernement
20:27de la République fédérale
20:28bon je plaisante
20:28mais c'était pour dire
20:31en quoi consisterait
20:34concrètement
20:34une décision française
20:35de ne pas appliquer
20:36le Mercosur
20:37ça passerait
20:37c'est quoi le droit de réserve
20:39un des États peut dire
20:40moi je refuse
20:41ce traité
20:42oui mais moi je pense
20:44que dans la vie
20:44vous savez
20:46il y a des combats
20:46qui étaient perdus d'avance
20:47et on ne les a gagnés
20:49que si on les a menés
20:49je me rappelle
20:51d'un autre combat
20:52potentiellement
20:53malheureusement
20:54sur lequel
20:55on a perdu
20:56notamment avec le Canada
20:57sur l'accord
20:59comment on appelait ça
21:02je ne sais pas
21:04qui était sous le même
21:05enfin qui était
21:06sous le même modèle
21:07que le Mercosur
21:08je pense qu'aujourd'hui
21:08on en voit les conséquences
21:10sur potentiellement
21:11la production
21:12agroalimentaire française
21:13donc
21:14aujourd'hui en tout cas
21:15je pense qu'il est temps
21:16que le président
21:16de la République
21:17tape du poing sur la table
21:18et clairement
21:19refasse entendre
21:20la voix de la France
21:21pour le marlement français
21:22et je n'ai aucun doute
21:23sur ça Perico
21:24si jamais le président
21:26allez je vous dis
21:26je vous fais même un pari
21:28je pense que si le président
21:29de la République
21:29devait signer
21:30aujourd'hui cet accord
21:31du Mercosur
21:32je suis persuadé
21:33qu'à l'Assemblée Nationale
21:34il y aurait une motion
21:35de censure
21:35car sur tous les bancs
21:36je dis bien ici
21:37sur tous les bancs
21:38que ça soit la droite
21:39le centre
21:39le Front National
21:40la gauche
21:41tout le monde
21:42à ce jour
21:42les parlementaires
21:43voteraient contre
21:44cet accord du Mercosur
21:45et feraient une motion
21:46de censure
21:47contre le gouvernement
21:48et bien on est content
21:48de vous l'entendre dire
21:50vous restez avec nous
21:51sur Sud Radio
21:52je suis avec Frédéric Espagnac
21:53sénatrice des Pérénésiens
21:54de l'Atlantique
21:55et l'on débat
21:56des enjeux
21:56de l'agriculture française
21:57vous nous appelez
21:58au 0 826 300 300
22:00Sud Radio
22:02Sud Radio
22:02Parlons Vrai
22:03Parlons Vrai
22:04Sud Radio
22:04Parlons Vrai
22:05Midi 14h
22:07Sud Radio
22:09La France
22:10dans tous ses états
22:11Vous êtes avec Perico Légas
22:13qui reçoit
22:14l'excellente sénatrice
22:15Frédéric Espagnac
22:17sénatrice du Bairn
22:18et du Pays Basque
22:19de l'Atlantique
22:20Frédéric Espagnac
22:21vous étiez en train
22:22de me dire
22:22je veux que vous me le redisiez
22:24parce que c'est une information
22:25politique importante
22:26vous supposez
22:27que si le gouvernement
22:28si le président de la République
22:29signe le Mercosur
22:30il pourrait y avoir
22:32à l'Assemblée Nationale
22:33une réaction politique
22:35assez véhémente
22:36voire un risque
22:37de motion de censure
22:38Oui moi j'en suis certaine
22:39je suis persuadée aujourd'hui
22:40que sur tous les rangs
22:41à l'Assemblée Nationale
22:41de gauche comme de droite
22:43comme du centre
22:43si cette signature
22:45venait à rentrer
22:46en application
22:47là maintenant
22:48je pense que ça donnera lieu
22:49à une motion de censure
22:49qui pourrait
22:50qui aurait
22:51ça c'est certain
22:52à mon avis
22:53une majorité
22:54Ce qui signifie
22:55que la signature du Mercosur
22:56serait vraiment un fléau
22:57pour l'agriculture française
22:58pour l'économie en général
22:59peut-être
23:00Bien sûr
23:00et rappelons-nous quand même
23:02la question
23:03on parlait tout à l'heure
23:04des questions sanitaires
23:05enfin je veux dire
23:05on ne peut pas
23:06Vous parlez du CETA
23:07le CETA avec le Canada
23:08On l'a évoqué tout à l'heure
23:09Je ne le retrouvais plus
23:10je m'en excuse
23:11Il a été signé
23:12L'accord canadien
23:13franco-canadien
23:14Amoindri quand même
23:14un petit peu
23:15avec des garanties
23:16Avec quelques garanties
23:17qui en effet aujourd'hui
23:18sécurisent un peu plus les choses
23:19mais quand même
23:19rappelons-nous
23:20les épidémies
23:21qu'il y a pu y avoir
23:21notamment au Brésil
23:22sur la viande brésilienne
23:24qui revenaient chez nous
23:25qui étaient importées
23:27qui pouvaient générer
23:28beaucoup de choses
23:28alors que chez nous
23:29les producteurs français
23:30ne pouvaient pas
23:31potentiellement
23:32on était en appâtage
23:33on ne consommait pas
23:34donc le risque aujourd'hui
23:35de réintroduction
23:36de maladies
23:37en importation
23:39au niveau européen
23:40venant notamment du Brésil
23:41à cette époque-là
23:42est juste dangereux
23:43scandaleux
23:44Frédéric Espagnac
23:45depuis Belém
23:46précisément
23:46le Président de la République
23:47nous a assuré
23:48qu'il y aurait des garanties
23:48que si on signait le Mercosur
23:50il y aurait toutes les mesures
23:51prises pour qu'il n'y ait pas
23:52de préjudice
23:53pour l'agriculture française
23:54pour l'instant
23:55je ne les vois pas Perico
23:56je n'ai pas entendu
23:57depuis son retour
23:58un travail
23:59en tout cas
23:59une communication
24:00sur ce travail
24:01sur les garanties potentielles
24:02à ce jour
24:03personne ne les a présentées
24:04on nous a présenté
24:05les compensations
24:05que le Brésil
24:06et l'Argentine aurait
24:07s'il y avait des restrictions
24:08on leur compenserait
24:09de façon économique
24:10oui mais moi je connais
24:10les restrictions Perico
24:11à ce jour je ne les connais pas
24:12je ne les ai pas
24:13donc Mercosur
24:14attention danger
24:15et là vous pensez
24:15qu'il y a Union Nationale
24:16je suis certaine de ça
24:17sur tous les rangs
24:18à l'Assemblée Nationale
24:20et c'est là où on parle
24:20aujourd'hui
24:21au Sénat où vous êtes
24:21du budget
24:22mais le vote n'est pas
24:23de la même façon
24:24bien sûr
24:24en tout cas c'est l'Assemblée
24:25qui aura le dernier mot
24:26c'est l'Assemblée
24:26qui aura le dernier mot
24:27mais dans tous les cas de figure
24:28je pense réellement aujourd'hui
24:29qu'on est dans un débat
24:30sur le budget
24:31vous savez à quel point
24:31nous sommes en questionnement
24:33et évidemment
24:34l'inquiétude des Français
24:35sur le fait qu'il y ait un budget
24:36ou pas
24:36pour autant
24:37le budget ne peut pas
24:38accepter n'importe quoi
24:38je le disais notamment
24:39sur le budget de l'agriculture
24:41comme on peut le dire
24:41sur le budget de la défense
24:42évidemment
24:43comme sur d'autres budgets
24:44éducation nationale
24:45culture et autres
24:46pour autant
24:46sur ce sujet là
24:48à la rentrée
24:49je ne doute pas
24:50potentiellement
24:51qu'en janvier
24:51janvier-février
24:52si cette chose
24:54devait être confirmée
24:55sans qu'on ait
24:55des garanties
24:56sur les sécurités
24:57et sur les garanties
24:59en tout cas
24:59pour les producteurs français
25:00je vous dis qu'il y aura
25:01une unanimité
25:02à l'Assemblée Nationale
25:03Frédéric Espagnac
25:04tout à l'heure
25:04je faisais un inventaire
25:05des initiatives politiques
25:07que les gouvernements français
25:08ont pris
25:09pour sauver l'agriculture
25:10je ne vous parle pas
25:11de la loi d'avenir
25:11de 1964
25:13portée par Edgar Pizini-Ferry
25:14avec le repombrement
25:15dont il a reconnu lui-même
25:16avant de mourir
25:17que ce fût une catastrophe
25:18j'avais cité
25:20la loi d'avenir
25:21sur l'agroécologie
25:21de 2014
25:22votée par quasiment
25:24une unanimité
25:25à l'Assemblée Nationale
25:26à l'initiative
25:26de Stéphane Le Foll
25:27qui semblait
25:30j'allais dire
25:31réunir les bonnes conditions
25:32puisque c'était
25:33la façon de concilier
25:34le patrimoine agricole
25:35l'intérêt des agriculteurs
25:36leur revenu
25:37la qualité alimentaire
25:38et en même temps
25:38l'écologie
25:40et en même temps
25:40j'allais dire
25:41une gestion économique
25:42qui permette
25:43d'avoir
25:43ce sont des chefs d'entreprise
25:44n'oublions pas
25:45évacués
25:46à l'arrivée
25:47d'Emmanuel Macron
25:47Stéphane Travers
25:50porte la loi
25:51après
25:52les états généraux
25:53d'alimentation
25:54où tout avait été dit
25:55de façon très pertinente
25:56je me souviens
25:56du discours du président de la République
25:58le 11 octobre 2017
25:59à Rangis
25:59on s'est dit
26:00mon Dieu
26:00il avait tout dit
26:01tout était sauvé
26:02une catastrophe
26:03donc loi Egalim 1
26:04loi Egalim 2
26:05Julien Denormandier
26:06c'est d'en refaire une
26:07finalement
26:08aujourd'hui
26:08on ne sait plus
26:09où ça en est
26:09le Covid est passé par là
26:10là nous avons
26:11madame Annie Gennevard
26:12qui dit à Rangis
26:13on va faire le grand éveil alimentaire
26:14on va faire des conférences
26:15on se moque du monde
26:16ou la République a décidé
26:18de laisser crever
26:19son agriculture
26:19non
26:21je veux croire
26:23que ce n'est qu'un point
26:23de communication
26:24Péricault
26:25je pense que les mesures
26:26évidemment sont ailleurs
26:26mais pour autant
26:27je pense qu'Annie Gennevard
26:28aujourd'hui ne nous montre pas
26:29et je respecte beaucoup
26:30la femme
26:31je le dis
26:31c'est une députée
26:32vice-présidente de l'Assemblée Nationale
26:34une remarquable
26:35pour autant
26:36je pense qu'aujourd'hui
26:36on a besoin de preuves
26:38on n'a pas besoin de mots d'amour
26:39on a besoin de preuves
26:40d'amour
26:40on en est là
26:42oui je pense réellement
26:43et donc
26:43j'ai confiance en elle
26:45sur la capacité
26:46à bouger les choses
26:47pour autant
26:48à ce jour
26:49ce n'est pas le cas
26:49elle est quand même
26:50sa position sur le Nutri-Score
26:51vous vous souvenez
26:52elle avait mis un frein
26:53sur le Nutri-Score
26:55finalement
26:55elle avait été obligée
26:56de l'admettre
26:57
26:58mauvaise nouvelle
26:59l'Assemblée Nationale
27:00en première lecture
27:01adopte
27:02l'obligation du Nutri-Score
27:04en tout cas
27:05pas pour les produits
27:06d'appellation d'origine
27:06d'obligation
27:07deuxième lecture
27:08pour 13 voix près
27:09c'est votre
27:11c'est votre collègue
27:12député Richard Ramos
27:14qui était tenu aussi
27:14au-dévent de ce combat
27:16deuxième lecture
27:17le projet
27:18est repoussé
27:20on s'en plaignait
27:21avec le professeur
27:21Jacques-Jerckberg
27:22père du Nutri-Score
27:23Nutri-Score
27:24enjeu essentiel
27:25là aussi
27:25pour la santé alimentaire
27:27des français
27:27Nutri-Score
27:28enjeu essentiel
27:29combat majeur
27:30et je le tiens
27:30à mon collègue
27:33monsieur Ramos
27:33notamment à l'Assemblée Nationale
27:35qui est un sujet
27:35essentiel
27:36pour les petits
27:37comme les grands
27:38j'ai envie de dire
27:38pour évidemment
27:40l'éducation
27:41de consommateurs
27:42mais aussi
27:42une sécurisation
27:43du consommateur
27:43c'est une info
27:44anti-maggouf
27:45c'est une info
27:46anti-maggouf
27:47voilà
27:47tout à fait
27:48et c'est une info
27:48auxquelles
27:49tous les consommateurs
27:50français
27:51à laquelle
27:51pardon
27:52tous les consommateurs
27:54français
27:54doivent avoir accès
27:54c'est une information
27:55majeure
27:56pour la santé
27:57de nos concitoyens
27:58pour autant
27:58nous avions
27:59je le dis ici
28:00veillé potentiellement
28:02à ce que
28:02notamment
28:03sur les produits de qualité
28:03on parlait des IGP
28:04des AOP
28:05tout à l'heure
28:05qu'évidemment
28:06puisque
28:07les produits
28:08sont spécifiques
28:09et donc
28:10là encore
28:10avaient des cahiers de charge
28:11je l'ai précisé tout à l'heure
28:12donc il ne s'agit pas
28:13de produits mauvais
28:14pour la santé
28:14ils sont évidemment
28:15avec une quantité
28:16on va dire
28:17de graisse
28:17et d'autres
28:18qui fait un Nutri-Score
28:21qui en apparence
28:22est négatif
28:24de ce point de vue là
28:25mais qui est tout l'inverse
28:26donc aujourd'hui
28:27cette sécurité là
28:28avait été posée
28:28à l'Assemblée nationale
28:29et au Sénat
28:29donc c'était indispensable
28:31vraiment
28:31que le Nutri-Score
28:32puisse rentrer
28:33en application
28:34et je regrette
28:34ce vote
28:35qui a été fait
28:36qui est une grosse erreur
28:37à mon sens
28:38en tout cas c'est plié
28:38pour cette année
28:39Frédéric Espagnac
28:40est-ce qu'il faut en conclure
28:42que les gouvernements
28:43issus de la dissolution
28:44du socle commun
28:46centre-centre droit
28:47renaissance
28:49républicain
28:49sont malgré tout
28:51des gouvernements
28:51j'allais dire
28:52dont le regroupement parlementaire
28:54est encore très sensible
28:56à la pression des lobbies
28:57à des enjeux économiques
28:58et qu'on préfère
28:59assurer le fric
29:00de certains lobbies agroalimentaires
29:01ou la grande distribution
29:02que défend l'intérêt
29:03du consommateur
29:04au bout d'un moment
29:05quand on repousse
29:06et que finalement
29:07ça se fait
29:07et qu'on met en place
29:08des lois scélérates
29:09et j'allais dire
29:10des législations
29:11ou des réglementations
29:11qui font du mal
29:12aux consommateurs
29:13on peut penser
29:14que c'est pour des raisons
29:14de fric
29:15est-ce qu'il y a manière
29:16aujourd'hui
29:16de dénoncer ça
29:17de façon véhémente ?
29:18Oui il y a matière
29:19à dénoncer ça
29:20de façon véhémente
29:20moi je veux rendre hommage
29:22à tous les agriculteurs
29:23les éleveurs
29:23les paysans
29:24dont on a parlé tout à l'heure
29:25qui font un travail
29:26remarquable
29:26avec des conditions
29:27il faut quand même dire
29:29de vie
29:29qui se battent
29:30au quotidien
29:31et Dieu sait
29:31quand on a un emploi
29:33qui ne rémunère pas
29:34à hauteur de l'effort
29:35physique
29:35je rappelle à quel point
29:36à la fin d'une vie
29:38on est cassé de partout
29:39et ceux qui crèvent
29:40et ceux qui sont dans
29:42j'ai envie de dire
29:43le désarroi le plus total
29:44moi j'ai des jeunes
29:45aujourd'hui qui se disent
29:46mais est-ce que je dois
29:46reprendre la ferme de mon père
29:48est-ce que je dois
29:48prendre ce risque-là
29:49pour ma famille
29:50est-ce que j'aurai encore
29:51un avenir familial
29:51il y en a qui jettent éponge
29:52mais je rappelle
29:53qu'il y a encore
29:54beaucoup trop de suicides
29:55en France
29:56de paysans et d'agriculteurs
29:57donc moi je dis ici
29:58la chose suivante
29:59il est indispensable
30:01de les accompagner
30:02au quotidien
30:03de leur rendre hommage
30:03et de évidemment
30:05j'avais fait une émission
30:06avec vous il y a très longtemps
30:06ça fait pas la lune des 20 heures
30:08les suicides de paysans
30:09oui mais rappelez-vous
30:10on avait fait une émission
30:11il y a très très longtemps
30:12qui s'appelait
30:12manger c'est voter
30:13l'acte de manger
30:15l'acte d'achat
30:15est un acte citoyen
30:18rappelons-nous
30:18pour nous et le paysan
30:19et autres
30:20pour autant
30:20aujourd'hui
30:21il faut pouvoir
30:23donner aux consommateurs
30:24l'information
30:25qui lui permettra
30:26de faire le bon choix
30:26ça peut passer aussi
30:27par la phase scolaire
30:28on peut aussi l'enseigner
30:29dans le cadre de l'école
30:31absolument
30:32et dès le plus jeune âge
30:33la semaine du goût
30:35et autres
30:35sont des initiatives importantes
30:36ce qu'Annie Genève
30:37a peut-être fait aussi
30:38à vous en parler
30:40à Régis
30:41il y a quelques jours
30:41l'information est indispensable
30:43pour nos concitoyens
30:44c'est Olivier Grégoire
30:45qui se mobilise beaucoup
30:46là-dessus
30:46sur ce projet
30:47d'enseignement
30:49du goût
30:49dans le cadre
30:50de milieu scolaire
30:50j'ai envie de dire
30:52même monsieur de Normandie
30:53je le dis ici
30:55un très bon ministre
30:56de l'agriculture
30:56de ce point de vue-là
30:57éducation du goût
30:58des enfants à l'école
30:59qui sont les consommateurs
31:00de demain
31:00et l'information nécessaire
31:02aux consommateurs
31:03aujourd'hui
31:03le NISC-Score
31:04en était une
31:05comment vous expliquez
31:07que les lobbies
31:08aient encore autant de poids
31:09et puissent exercer
31:10autant de pression
31:11auprès de la classe politique
31:12l'agroalimentaire
31:14la grosse industrie
31:15potentiellement
31:16qui est un poids financier
31:19certain on va dire
31:21c'est insupportable
31:22à ce niveau-là
31:22c'est insupportable
31:23Frédéric Espagnac
31:24oui mais je pense
31:25qu'il y a les deux
31:25quand vous discutez
31:26avec vos collègues parlementaires
31:27qui vous disent quoi
31:28non le NISC-Score
31:29il faut faire attention
31:30le Mercosur
31:31il faut le signer
31:32qu'est-ce qu'il vous donne
31:33comme argument ?
31:33moi j'ai envie de dire
31:34aux industriels
31:34la chose suivante
31:36ils ont eux aussi
31:37un rôle essentiel
31:38veiller potentiellement
31:39oui on ne passera pas d'eux
31:40voilà
31:41et je pense que
31:42de ce point de vue-là
31:43il ne faut pas opposer
31:44toutes les agricultures
31:46les unes aux autres
31:47il y en a qui ont fait des efforts
31:48il y en a qui ont fait des efforts
31:49il y a eu un travail énorme
31:50qui a été fait
31:51je le disais tout à l'heure
31:51notamment par rapport
31:52aux épisodis
31:55qu'on a pu voir
31:56et aux commercialisations
31:57de produits
31:57donc moi je tiens à dire
31:59que de ce point de vue-là
32:00tous ceux qui ont ce
32:00rapport vertueux
32:02d'information
32:03à la consommation
32:04à la bonne bouffe
32:06à la bonne bouffe
32:06péricault
32:07la bonne alimentation
32:07la bonne alimentation
32:08parce qu'à un moment donné
32:10je ne le dis pas
32:11vraiment celles qui défendent
32:12aux paysans
32:12qui leur permet de vivre
32:13avant la qualité de table
32:15voilà
32:15et qui est accessible à tous
32:17et qui est accessible à tous
32:18et notamment à ceux
32:19qui n'ont pas d'argent
32:20et qui malheureusement
32:21qui le premier
32:22le 2 du mois
32:23les mamans seules
32:24avec enfants
32:24elles aussi ont droit
32:25de pouvoir manger
32:26des produits
32:27et de faire manger
32:28à leurs enfants
32:29des produits
32:29de bonne qualité
32:31oui
32:31mal manger coûte cher
32:32et bien manger
32:33ne coûte pas si cher que ça
32:35bien manger
32:36ne coûte pas si cher que ça
32:37il faut évidemment
32:38payer nos paysans
32:39mais j'ai envie de dire
32:39mal manger coûte cher
32:40je vais vous dire à qui
32:41aux français
32:42avec la sécurité sociale
32:43parce que
32:44à la fin
32:44à la fin
32:46c'est ce qui nous coûtera
32:47à tous
32:47parce que justement
32:48les maladies
32:49qui seront générées
32:50obésité, diabète, cancer
32:51obésité, diabète, sucre
32:53et autres
32:53ont des conséquences
32:55dévastatives
32:55pour la santé
32:56de nos concitoyens
32:57des enfants
32:58des plus âgés
32:58mais aussi
32:59sur la sécurité sociale
33:00sur aujourd'hui
33:02les conséquences
33:02qu'on peut voir à l'hôpital
33:03les nouvelles maladies
33:04le développement du cancer
33:05partout
33:06donc il faut aujourd'hui
33:08prendre conscience de tout ça
33:09élever un enfant
33:10lui apprendre
33:11à bien manger
33:12on sait qu'aujourd'hui
33:12les enfants sont prescripteurs
33:13manger dans le cirque
33:15et aller voir
33:15le paysan du coin
33:16c'est un acte
33:17on l'a dit citoyen
33:18c'est essentiel
33:19équation fondamentale
33:20vous restez avec nous
33:21nous sommes avec
33:22Frédéric Espagnac
33:22sénatrice des périodes
33:23atlantiques
33:24qui défend bec et ongle
33:25l'intérêt des paysannes
33:27et des paysans français
33:27vous nous appelez
33:28au 0 826 300 300
33:31et nous répondrons
33:32à vos questions
33:32même les plus audacieuses
33:34Sud Radio
33:36Sud Radio
33:36Parlons vrai
33:37Parlons vrai
33:37Sud Radio
33:38Pata
33:39Il est 13h48
33:40vous êtes avec Perico Légas
33:42qui reçoit Frédéric Espagnac
33:44je peux vous dire
33:44que le débat est animé
33:45convivial et cordial
33:46mais animé
33:47parce que les enjeux
33:48sont douloureux
33:49sont sérieux
33:50sont tragiques
33:50il s'agit de l'avenir
33:52de notre culture française
33:53et de la passivité
33:54ou de l'incompétence
33:55de la claque politique française
33:56depuis 30 ou 40 ans
33:59sauf exception
33:59Frédéric Espagnac
34:01Sud Radio
34:01diffuse beaucoup
34:02dans les zones de montagne
34:03Pyrénées
34:04Alpes
34:05on diffuse dans toute la France
34:06parce qu'on en est reçu
34:07dans toute la France
34:08mais les zones de diffusion
34:09massive centrale
34:09est-ce qu'il y a
34:11aujourd'hui des mesures prises
34:12pour cette agriculture de montagne
34:13qui est toujours une agriculture
34:14j'allais dire de référence
34:16c'est là où on a
34:17les paysanneries
34:17les plus énergiques
34:19c'est en tout cas un combat
34:20Perico
34:20puisque en agriculture de montagne
34:22il y a notamment une aide
34:23c'est l'ICHN
34:24qui vient compenser
34:26c'est quoi l'ICHN ?
34:27c'est on va dire
34:28un indicateur
34:30qui permet potentiellement
34:32d'avoir une variable
34:33d'ajustement
34:34sur les aides PAC
34:35notamment
34:35pour compenser
34:36j'ai envie de dire
34:37la difficulté de vivre
34:38et d'être un agriculteur
34:41en montagne
34:42parce qu'aujourd'hui
34:42la PAC
34:43elle va surtout vers qui ?
34:44je ne dis pas que c'est mal
34:45mais elle va surtout
34:45vers les céréaliers
34:46et j'ai envie de dire
34:47l'agriculture de plaine
34:48de l'agriculture de plaine
34:49on va l'appeler comme ça
34:50le plat
34:51je pense que
34:52de ce point de vue là
34:53vous prenez un peu de hauteur
34:54vous voulez que ça prenne
34:55un peu de hauteur
34:55oui en tout cas
34:56on veut préserver
34:57cette agriculture là
34:57dont je le rappelle
34:58aujourd'hui
34:59au lendemain du Covid
35:00on sait à quel point
35:01les français se sont tournés
35:02vers la montagne
35:02on sait à quel point
35:03ils oublient
35:04qu'au quotidien
35:05les hommes qui entretiennent
35:06la montagne
35:07ce sont les éleveurs
35:08ce sont les paysans
35:08ce sont potentiellement
35:10le pastoralisme
35:11l'agriculture est un paysagiste
35:13c'est un jardinier
35:14c'est un paysagiste
35:15c'est un conservateur de paysages
35:18un conservateur de paysages
35:19et même un conservateur
35:19de biodiversité
35:20d'entretien de la biodiversité
35:21évidemment
35:21voilà
35:22et je pense que
35:23de ce point de vue là
35:24c'est ces hommes
35:25et ces femmes
35:26qui vivent dans des conditions
35:27qui sont quand même
35:28souvent très difficiles
35:29avec le froid
35:30avec la neige
35:31avec évidemment
35:32quand vous partez
35:33dans les alpages
35:34pendant deux mois
35:35vous quittez votre famille
35:36et vous allez faire des fromages
35:37et vous allez
35:38accompagner votre troupeau
35:40c'est pas simple
35:41c'est pas simple
35:42et ça peut être caricatural
35:44pour certains
35:44c'est la vie au quotidien
35:45de ces hommes et ces femmes
35:46qui font le choix
35:47de vivre sur leur territoire
35:48en montagne
35:48et un patrimoine
35:49qui disparaît tout doucement
35:50parce que l'époque
35:51veut qu'on arrête
35:53le pastoralisme
35:54oui mais j'y crois pas à ça
35:55je vais vous dire pourquoi
35:56parce que paradoxalement
35:57moi je vois un regain
35:58d'installation de jeunes
35:59hommes et femmes
36:00je le disais tout à l'heure
36:01même de jeunes femmes
36:01qui deviennent des bergères
36:03ça peut paraître surréalisme
36:05mais pourtant c'est vrai
36:06c'est des choix de vie
36:06des gens même
36:07qui ont été des ingénieurs
36:08qui quittent tout
36:08pour faire ce choix-là
36:09du retour à la nature
36:10au sens
36:11mais aussi à l'élevage
36:12qui justement
36:13est ancré sur le territoire
36:15une fois qu'on a dit ça
36:16il n'y a plus qu'un bureau
36:16dans le Cantal
36:17et quand M. Chambon
36:18l'abandonnera
36:19nous n'aurons plus
36:20de fromage de salers
36:21fabriqué au bureau
36:22c'est-à-dire
36:23nous n'en sommes pas là
36:24heureusement dans les Pyrénées
36:25notamment Atlantique
36:26mais pas que sur la côte des Pyrénées
36:28donc en Béarnes
36:28surtout là
36:29j'ai envie de dire
36:31le massif des Pyrénées
36:32parce qu'il y a un peu de montagne
36:33en Béarnes aussi
36:34il n'y en a pas que au Pays Basque
36:35il y en a surtout d'abord en Béarnes
36:36qui est beaucoup plus haut
36:37que en Pays Basque
36:40non juste dire deux choses
36:42l'association nationale
36:43des élus de Montagne
36:43l'ANEM
36:44puisque j'en suis secrétaire générale
36:46contribuera demain
36:48donc je serai présente demain
36:49à l'installation
36:50du Conseil National de la Montagne
36:51les deux chambres réunies
36:52sénateurs
36:53enfin tous les parlementaires
36:54pas que les sénateurs
36:55le Conseil National de la Montagne
36:56c'est des élus
36:57c'est potentiellement des parlementaires
36:59c'est aussi
37:00j'ai envie de dire
37:01des acteurs
37:01on a parlé du milieu agricole
37:04du milieu touristique
37:05en fait de tous les acteurs
37:06de la société civile
37:07qui sont actifs
37:08dans le milieu de la montagne
37:09je rappelle que le gouvernement
37:10avait voulu supprimer
37:11le Conseil de la Montagne
37:13nous nous sommes battus
37:13les uns et les autres
37:14pour le maintenir
37:15j'étais même surprise
37:17que ce soit François Bayrou
37:18qui le propose
37:19puisque lui-même étant élu
37:19d'un territoire
37:21de mon département
37:22c'était une congruité
37:23ça a été rétabli
37:24c'est une bonne chose
37:25maintenant
37:26demain
37:26ce Conseil National de la Montagne
37:28il a un rôle majeur
37:29sur justement
37:30la préservation
37:31de ces territoires
37:32il se trouve qu'à l'ANEM
37:33nous travaillons maintenant
37:34avec Jean-Pierre Vigier
37:35qui en est le président
37:36Xavier Roseraine
37:37qui est le premier vice-président
37:38dans un trio transpartisan
37:40parce que c'est le fonctionnement
37:41de cette association
37:42sur l'acte 3 de la montagne
37:44l'acte 3 de la montagne
37:44c'est quoi ?
37:45c'est un projet de loi
37:46justement pour préserver
37:47en tout cas
37:48toutes les
37:49j'ai envie de dire
37:51les conditions de vie
37:51nécessaires
37:52ça peut aller
37:53des services publics
37:54pour le lieu
37:55les femmes enceintes
37:57qui peuvent vivre
37:58aussi en montagne
37:58ça peut être aussi
37:59évidemment pour les producteurs
38:00on l'a dit tout à l'heure
38:01c'est sur tout ce qui est
38:02la garantie de la sécurité
38:04donc initiative très importante
38:06une initiative très importante
38:07un texte de loi
38:08qui est transpartisan
38:08et je vais vous dire Péricault
38:09dans la période actuelle
38:10vous le voyez
38:11avoir un texte
38:12qui à l'Assemblée nationale
38:13sur tous les bancs
38:14peut obtenir une majorité
38:15je crois que le gouvernement
38:16serait bien inspiré
38:17de s'en occuper
38:19Frédéric Espagnac
38:21nous avons Catherine
38:22qui nous appelle
38:23à part de ce qu'ils aient moi
38:25j'ai confondu
38:27c'est la gagnante du jeu
38:28non non
38:28voilà
38:29on continue notre conversation
38:30rapidement
38:31on est à la fin de l'émission
38:32Frédéric
38:33je vous fais alors
38:35tout à fait un autre sujet
38:36la liquidation de Brandt
38:38ça vous perturbe ?
38:39ça m'horrifie
38:40ça m'horrifie
38:41parce que je ne comprends pas
38:42comment le gouvernement français
38:43n'a pas pu anticiper
38:44cette fermeture
38:45et en tout cas
38:45comment il n'a pas pu
38:46l'accompagner
38:46je suis moi-même rapporteur
38:47à la commission des finances
38:48du Sénat
38:49je suis rapporteur
38:51à ce qu'on appelle
38:51la mission économie
38:52je ne vois actuellement
38:54dans ce budget
38:54que des coupes sombres
38:56sur l'industrie française
38:57je ne vois que des coupes sombres
38:58potentiellement
38:59sur tout ce qu'il peut
39:00accompagner
39:00ce genre de reprise
39:02et d'aide à la reprise
39:03il n'est pas possible
39:04en tout cas
39:05et je tiens à rendre hommage
39:06notamment au président de région
39:07qui je sais
39:08s'est beaucoup investi
39:09pour essayer de sauver
39:11en tout cas
39:11la fermeture
39:12de cette entreprise
39:13en tout cas
39:14de l'empêcher
39:15François Bonneau
39:16François Bonneau
39:16mais on ne peut pas
39:17ce n'est pas un président de région
39:19seul qui peut faire les choses
39:20c'était l'état
39:20qui devait être présent
39:22et anticiper les choses
39:23plus que ça a été fait
39:24c'était des propositions
39:24de reprise
39:25c'était des accompagnements
39:26des salariés
39:27potentiellement
39:28aujourd'hui on sait
39:28qu'il existe
39:29plusieurs possibilités
39:30de reprise
39:30et si le tribunal de commerce
39:31en est arrivé à cette décision
39:33c'est que les solutions
39:34n'ont pas été trouvées
39:35mais peut-être aussi
39:35que les pouvoirs publics
39:36ne se sont pas donnés
39:37les moyens
39:38de soutenir une telle marque
39:40et j'ai envie de dire
39:40autant d'emplois
39:41à la clé
39:42et peut-être que le rêve européen
39:44sur ce coup-là
39:44n'a pas marché
39:45on pense que la préférence communautaire
39:46au contraire de l'acte unique
39:47aurait pu préserver
39:48cette industrie
39:49et que l'on n'a pas protégé
39:50nos industries européennes
39:51et je parle en général
39:52suffisamment
39:53et les soumettre
39:54à la concurrence déloyale
39:55de produits étrangers
39:56qui aujourd'hui les détruisent
39:57je crois aussi
39:58que c'est une question
39:59qui doit s'opérer
39:59avec les parlementaires européens
40:01typiquement ce genre d'exemples
40:02doivent générer
40:03des prises de conscience
40:04des décisions
40:05des lois
40:05au niveau européen
40:06pour préserver
40:07en tout cas
40:08pour faire en sorte
40:09que ça ne nous arrive plus
40:10Frédéric Espagnac
40:11merci sincèrement
40:13du fond du cœur
40:13d'être venu
40:14non non merci à vous
40:15pour cette invitation
40:16débattre de ces enjeux importants
40:18qui nous tiennent à cœur
40:19qui vous tiennent à cœur
40:19je sais votre engagement
40:21je pense que nous aurons
40:22certainement l'occasion
40:22de nous revoir
40:23sur cette antenne
40:24pour continuer
40:24à discuter
40:25vous nous apporterez
40:26l'énergie qu'il faut
40:28pour sauver ce patrimoine
40:29précieux à la France
40:31aux Béarnes et aux Pays-Bas
40:32que sont nos paysannes
40:33et nos paysans
40:33et surtout les aliments
40:34prodigieux
40:35qu'ils produisent
40:37pour nous rassembler
40:37autour de la table
40:38merci Frédéric Espagnac
40:39merci et bonne fête à tous
40:40le sapin de Noël
40:43Sud Radio
40:43et on conclut
40:44cette belle émission
40:45avec le vainqueur
40:47qui est une femme
40:48mais oui
40:48que j'ai pris pour une
40:49quelqu'un qui nous appelait
40:50dans la passion du débat
40:51bonjour Catherine
40:51Catherine qui nous appelle
40:52de Momorancy
40:53est-ce que vous avez
40:54des cerises à Momorancy
40:55encore Catherine ?
40:57oui quelques-unes
40:58encore
40:58peu mais il y en a encore
41:00bon bah voyez
41:01Frédéric Espagnac
41:02va venir vous voir
41:03pour voir si on sauve
41:03les cerisiers de Momorancy
41:05on vous écoute
41:05je ne sais pas si on peut
41:05mettre des cerises
41:06dans l'air frayant
41:07mais voilà bravo Catherine
41:08d'avoir gagné
41:09le air frayeur crispy
41:10de la marque Ninja
41:11voilà vous allez pouvoir
41:14faire des belles recettes
41:14pour Noël
41:15vous saurez vous en servir
41:16Catherine il paraît
41:17que moi j'en ai pas
41:17il paraît que c'est formidable
41:18on peut tout faire avec
41:19j'essaierai de lire
41:21le mode d'emploi
41:22voilà bien sûr
41:23vous avez quelqu'un
41:25dans votre famille
41:25qui sera sensible
41:26aux petits plats
41:27que vous allez concocter
41:28mitonné ?
41:29ah oui bien sûr
41:30bien sûr
41:31oui mes enfants
41:32toute la famille
41:33oui bien sûr
41:34envoyez nous une photo
41:35d'un plat
41:36quand vous l'aurez fait
41:36vous nous envoyez une photo
41:37et éventuellement
41:38on le décrira à l'antenne
41:40on fera un petit
41:40tapchef à l'antenne
41:41en tout cas bravo
41:41bravo pour ce joli gain
41:43et bonne fête
41:44de fin d'année
41:45chère Catherine
41:46à très bientôt
41:46et merci Catherine
41:47d'être fidèle
41:48à Sud Radio
41:49si vous aussi
41:50vous souhaitez tenter
41:50votre chance
41:51vous écoutez Sud Radio
41:52tous les jours
41:52toute la journée
41:53il y a plein de cadeaux
41:54à gagner jusqu'à Noël
41:55et tout de suite
41:56Brigitte Lay
41:57qui est en Mère Noël
41:59aujourd'hui
41:59qui est en Mère Noël
42:00peut-être
42:00je ne l'ai pas vu
42:01allez très bonne journée
42:02à tous sur Sud Radio
42:03Sud Radio
42:04Sud Radio
42:05Parlons Vrai
42:06Parlons Vrai
42:06Sud Radio
42:07Parlons Vrai
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