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Avec Christian Auboyneau, Fabrice Leggeri et Frédérique Espagnac

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##LA_FRANCE_DANS_TOUS_SES_ETATS-2025-12-11##

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News
Transcription
00:00:00Midi 14h, Sud Radio, la France dans tous ses états.
00:00:05Je l'ai dit à plusieurs reprises qu'il était hors de question, que moi il me touche pourtant, 2015,
00:00:09alors que je ne m'y attendais pas, il s'est acharné comme un chien enragé sur mon fessier.
00:00:15Dans la rue, impossible de trouver une décoration de Noël.
00:00:18On ne comprend pas qu'il y a un choix des mairies de vouloir supprimer cette fête de fin d'année.
00:00:23L'habitude, on a les yeux en l'air, il y a des sapins partout, il y avait des guirlandes.
00:00:27Saviez-vous qu'il existe un lien entre les nazis et nos chers marchés de Noël ?
00:00:30Alors, Ausweis, papier, s'il vous plaît.
00:00:33C'est dans les années 30 que les marchés de Noël reviennent en force.
00:00:36Avec la dictature nazie, Noël devient une fête nationaliste.
00:00:39J'ai dit Ausweis !
00:00:40Oui, c'est un 11 de sombre un peu tout fou que nous célébrons aujourd'hui.
00:00:48Bonjour, bienvenue sur Sud Radio.
00:00:50Vous êtes Péricolégas, accompagné, soutenu, stimulé par cette chère Maud Coffler qui est à mes côtés.
00:00:58Notre ami Julien Delmas va veiller à ce que tout soit techniquement au top.
00:01:04Et Emmanuel Galasso attend avec impatience vos appels chauds et passionnés
00:01:09parce que vous allez être inévitablement, j'allais dire, attirés par le contenu de l'émission pour intervenir.
00:01:15Voilà. Alors, vous savez que 15% des emplois en France sont portés aujourd'hui par des entreprises étrangères.
00:01:23Mais oui, mais oui. Mais voilà. 15%, c'est pas rien.
00:01:26Nous recevons Christian Boineau, président des ZEDA. On va voir avec lui.
00:01:29Alors, est-ce que combien ça rapporte ? Est-ce que ça rapporte vraiment à la France ?
00:01:32Qu'est-ce qu'elles attendent ? Pourquoi sont-elles là ? Est-ce que c'est l'attractivité ?
00:01:36Est-ce qu'il y a derrière peut-être d'autres enjeux économiques ?
00:01:40Mais enfin, en tout cas, 15% des emplois, ce n'est pas rien.
00:01:43Eureka ! Eureka, l'Union Européenne découvre enfin qu'elle a des frontières.
00:01:47Alors, c'est peut-être des passoires, mais enfin, il y a quand même des frontières.
00:01:50Et le Parlement européen a décidé de durcir, et la Commission aussi, de durcir les conditions d'entrée sur le territoire de l'Union Européenne.
00:01:57Voilà. On essaiera d'en savoir un petit peu plus avec le député européen du Rassemblement National, Fabrice Légéry.
00:02:04Bon, l'agriculture, toujours fin de l'année, au moment où on arrive le foie gras, est frappée par des épidémies.
00:02:09Alors, la dermatose, la grippe aguivière qui revient dans les élevages de volailles,
00:02:13le Mercosur qui s'annonce, l'exode rural, le prix du foncier, qui veut l'impôt de notre agriculture, hein, ras-le-bol,
00:02:21parce que ça fait tellement d'années qu'on se bat et qu'on soulève ce débat.
00:02:25Nous en discuterons avec une sénatrice passionnée, Frédérique Espagnac.
00:02:30Frédérique Espagnac, sénatrice du Béarn et du Pays-Basque, je veux dire, les Pyrénées-Atlantiques, on saura tout, on verra tout avec elle.
00:02:37Vous l'entendez tout à l'heure, France Info révèlerait que les marchés Noël seraient d'obédience nationale-socialiste nazie.
00:02:44On va essayer d'en savoir un petit peu plus.
00:02:46Gare aux emballages de Noël, il y a de l'arnaque toujours, on en profite, voilà.
00:02:51Que ce soit les producteurs ou les importateurs, attention aux étiquettes, aux contenus, aux nombreux, au poids, au volume,
00:03:00à la traçabilité et surtout, voilà, je découvre, on décryptera tout ça.
00:03:05Voilà, Maud Koffler nous racontera l'histoire de cet électricien qui est passionné par la déco Noël.
00:03:10Normalement, l'électricien, il aime les guirlandes, il aime sa scintille, il aime sa pétille.
00:03:13Alors, il est allé un petit peu trop loin dans la déco de sa maison et donc, il y a le maire qui était venu,
00:03:17voilà, qui est venu presque en expédition positive pour lui dire qu'il ne pouvait pas continuer comme ça.
00:03:21On va voir le petit, décidément, entre les crèches et les décos Noël, c'est normalement, c'est source d'amitié, de partage.
00:03:27Là, c'est source de tension et puis, on aura la petite anecdote de cet animateur de télévision
00:03:33qui a mordu les fesses de sa collaboratrice.
00:03:36Mais c'est vrai que l'émission s'appelait « Tout cul tendu, mérite sans dû ».
00:03:39Mais enfin, est-ce qu'une raison pour mordre les fesses de sa collaboratrice ?
00:03:41Nous le verrons.
00:03:42Voilà le menu du jour, plutôt épicé, plutôt jambin d'épices, avec un petit peu de piment d'Espelette.
00:03:47Voilà, et on vous retrouve tout de suite.
00:03:49Sud Radio.
00:03:50La France dans tous ses états.
00:03:53L'humeur de Perricot.
00:03:54Alors, évidemment, consternation, pas drôle du tout, coïncide avec l'arrivée dans le studio de Christian Aboineau
00:04:00qui représente les entreprises étrangères en France.
00:04:02Nous venons d'apprendre, ça défraye les unes, la liquidation, la mise en liquidation
00:04:09de cette institution de l'électroménager français qui est Brant.
00:04:13Les plus anciens se souviendront de cette pub.
00:04:15Vous avez deux amis qui discutent et l'un demande à l'autre « T'as quoi comme machine à laver chez toi ? »
00:04:22Et le copain répond « Mais je sais pas, ma femme ne m'en parle jamais ! »
00:04:27Il appelle sa femme au téléphone, il n'y a pas de portable à l'époque.
00:04:29Il fait, vous savez, avec le combiné.
00:04:31Et il raccroche et dit « Une Brant, sous-entendu, ma femme ne m'en parle jamais, Brant, qualité exceptionnelle,
00:04:37ça tombe jamais en panne, c'est un matériel français. »
00:04:40Eh bien, Brant, vraiment, en plus, Brant, on a eu des machines à laver,
00:04:43on a eu du petit électroménager, on a eu deux, tout, enfin des machines à café.
00:04:48Même si c'est un nom Brant d'origine de l'Est.
00:04:51C'est Alsacien ou Germanique, c'était une entreprise vraiment française,
00:04:56basée dans le Loiret, en difficulté depuis plusieurs années,
00:05:01mise en dépôt de bilan en redressement judiciaire depuis octobre.
00:05:05Tout le monde s'est battu.
00:05:06Le conseil régional, les élus, les parlementaires locaux, jusqu'au gouvernement,
00:05:10pour essayer de sauver.
00:05:11Donc on avait trouvé la solution d'une scope, c'est une forme de coopérative
00:05:15qui aurait au moins sauvé la moitié, les 300 ou 350 emplois sur les 700.
00:05:19Et là, le tribunal administratif d'Orléans vient, au vu des éléments
00:05:24qu'elle a pu apprécier, juger que ce n'était pas suffisant,
00:05:28et procède donc à la liquidation de ce patrimoine, de ce fleuron de l'électroménagerie.
00:05:33Alors je vais quand même pousser un coup de gueule,
00:05:35parce que, alors tout le monde s'y est mis,
00:05:36je ne reproche pas aux élus locaux qui sont sur le terrain depuis toujours,
00:05:40et qui se sont mobilisés dans la limite des pouvoirs,
00:05:43de ce qu'une collectivité territoriale peut apporter dans ce débat,
00:05:47et dans cette controverse.
00:05:49Ce n'est pas eux qui ont la caisse, le problème c'est la clientèle,
00:05:53il faut vendre des produits.
00:05:54C'est le fait que la classe politique, nos gouvernants,
00:05:56alors quand je vois le ministre Roland Lescure s'indigner en disant s'inquiéter,
00:05:59les gouvernements de la République, nous avions une idée formidable
00:06:03qui s'appelle l'Union Européenne, le marché commun,
00:06:06au traité de Rome en 1956,
00:06:09avec la préférence communautaire qui était censée préserver nos échanges,
00:06:15j'allais dire le marché commun, c'était de mettre en commun nos richesses,
00:06:18de les échanger, d'avoir une activité commerciale
00:06:20dans le cadre de l'Union Européenne,
00:06:21et de nous protéger.
00:06:23L'Union Européenne, le marché commun, c'est une forme de protectionnisme,
00:06:26l'on dit, contre une concurrence déloyale qui venait de l'étranger.
00:06:28Et puis, en 1986, l'excellent Jacques Delors,
00:06:32que l'on béatifie dans la social-démocratie rayonnante,
00:06:36décide qu'on va procéder à l'acte unique d'européen.
00:06:38On va ouvrir le marché européen au marché mondial,
00:06:42à la concurrence internationale,
00:06:44en se disant, bon, il n'y a pas d'omelette sans casser les oeufs,
00:06:46comme avait dit Jacques Chirac,
00:06:47quand on était passé des 16 aux 28 États européens,
00:06:51on va ouvrir le marché,
00:06:52et puis, ça s'alignera,
00:06:54on fera rentrer des richesses,
00:06:55on en produira dans l'Union Européenne et dans le pays,
00:06:58et tout se finira très bien.
00:06:59Tout a été absolument catastrophique,
00:07:01les bilans sont tragiques,
00:07:03c'est une éradication économique,
00:07:04cette ouverture, cet acte unique est une calamité
00:07:07européenne et continentale,
00:07:09et aujourd'hui, nous avons des entreprises françaises
00:07:11qui ne demandaient qu'à travailler,
00:07:12qui étaient performantes,
00:07:12qui créent des emplois,
00:07:13qui créent des richesses,
00:07:14qui sont confrontées à une concurrence déloyale
00:07:17d'entreprises qui importent,
00:07:19la grande distribution qui importe
00:07:21de l'Asie, du Sud-Est,
00:07:22ou de Chine,
00:07:24des produits qui sont fabriqués dans des conditions indignes,
00:07:26qui ne correspondent pas à nos normes,
00:07:28qui ne correspondent pas à nos lois,
00:07:29qui sont interdites de fabrication,
00:07:31j'allais dire,
00:07:31et de production sur le terrain européen et français,
00:07:34et bien ces produits peuvent rentrer
00:07:36depuis des décennies,
00:07:37impunément inondés le marché,
00:07:39en plus ils sont moins chers,
00:07:39évidemment, c'est pour ça qu'on les fait venir,
00:07:41et bien les consommateurs se dirigent en priorité
00:07:43au nom du pouvoir d'achat,
00:07:44parce que la classe politique ne cesse de dire
00:07:46surtout acheter le moins cher,
00:07:47et bien la conséquence de ça,
00:07:48c'est qu'on a une entreprise comme Brandt,
00:07:50qui était vraiment quelque chose d'exemplaire,
00:07:52dont on pouvait être fier,
00:07:53qui faisait travailler du monde avec des produits
00:07:55qui étaient la gloire de la France,
00:07:57et bien elle a mis la clé sous la porte,
00:07:59à cause, je ne sais pas si ce sont des salauds
00:08:01ou des cons qui nous ont gouvernés,
00:08:03mais ceux, en plus on les a prévenus,
00:08:04ils le savent que la conséquence,
00:08:05on allait en arriver là.
00:08:07Brandt est un symbole,
00:08:08c'est une tragédie,
00:08:09on est comme,
00:08:10je ne vais pas faire de point gaulé,
00:08:11de comparaison,
00:08:12mais c'est une défaite historique
00:08:14de l'économie française,
00:08:14de la politique française,
00:08:15de la France,
00:08:16c'est une honte,
00:08:17ça c'est très grave.
00:08:18Et là, si on veut vraiment prendre le taureau par les cornes,
00:08:20je pense que pour la prochaine élection présidentielle,
00:08:22puisque les campagnes électorales vont commencer,
00:08:24qu'on prenne ce sujet à bras-le-corps,
00:08:26et que toute la société française,
00:08:27toute la classe politique,
00:08:28nos élus,
00:08:29nos gouvernants,
00:08:29aient le courage de prendre les mesures suffisantes
00:08:31et nécessaires,
00:08:32pour que jamais une affaire comme Brandt ne se reproduise,
00:08:35c'est la honte de la République.
00:08:36Des entreprises françaises qui ferment,
00:08:39et des entrepreneurs étrangers qui s'installent en France,
00:08:42on en parle dans un instant,
00:08:43n'hésitez pas à nous appeler en direct sur Sud Radio,
00:08:450826 300 300,
00:08:47à tout de suite.
00:08:49Midi 14h,
00:08:50Sud Radio,
00:08:51la France dans tous ses états,
00:08:54le fait du jour.
00:08:55Malgré la crise,
00:08:55la France continue d'attirer les entrepreneurs étrangers,
00:08:58tandis que de nombreux entrepreneurs français
00:09:00semblent plutôt choisir la délocalisation à l'étranger.
00:09:03Quelles sont les conséquences de ce chassé-croisé
00:09:05pour l'économie française ?
00:09:06On en parle avec le directeur général de DZDA,
00:09:08Christian Ouboenot,
00:09:09bonjour.
00:09:09Bonjour.
00:09:10Bonjour Christian Ouboenot,
00:09:11bon vous avez,
00:09:12je me suis calmé,
00:09:12je vous avais entendu ma colère tout à l'heure sur Brandt,
00:09:14votre présence coïncide avec cette mauvaise actualité,
00:09:19vous êtes là justement pour représenter les entreprises étrangères
00:09:22qui font du bien,
00:09:23ou qui sont censées faire du bien à la France,
00:09:25c'est pas systématique.
00:09:27Je disais,
00:09:27donc vous pesez 15% des emplois en France,
00:09:30et ce sont les entreprises étrangères qui les portent.
00:09:34Combien d'entreprises étrangères en France ?
00:09:36Enfin d'abord celles que vous représentez,
00:09:39et au totalité ?
00:09:40Au total on peut considérer qu'il y a à peu près
00:09:4218 000 à 20 000 entités
00:09:44qui sont à capitaux étrangers,
00:09:46qui sont sur le sol français,
00:09:49et nous notre communauté regroupe
00:09:5180% des plus grands groupes mondiaux,
00:09:53donc c'est vraiment ceux qui ont
00:09:54un impact fort sur le territoire,
00:09:57avec des implantations industrielles fortes,
00:09:59on a 65% de personnes chez nous,
00:10:03enfin d'entreprises chez nous,
00:10:04qui sont des entreprises avec des usines,
00:10:06donc qui sont très présents dans les territoires,
00:10:08aussi des territoires dans les villes moyennes,
00:10:09parce que c'est là où aujourd'hui
00:10:10on industrialise le plus,
00:10:12quand on industrialise.
00:10:13Alors il y a quelques petites entreprises
00:10:15qui ne sont pas représentées
00:10:19parce qu'elles sont juste,
00:10:20enfin qui ne sont pas associées à votre...
00:10:22Oui, parce qu'il y a pas mal de groupes étrangers
00:10:24qui sont présents en France,
00:10:26qui ouvrent une représentation
00:10:28pour diffuser des produits,
00:10:30et qui n'ont pas de bureau, de siège,
00:10:33il y a toujours un siège,
00:10:33mais qui n'ont pas forcément une usine,
00:10:35et donc nous on privilégie quand même
00:10:36les entreprises étrangères
00:10:38qui ont un très fort impact
00:10:39sur l'activité et l'économie du site France.
00:10:43Ça représente combien d'investissements,
00:10:44Christian Boineau ?
00:10:45Au total ?
00:10:46Oui.
00:10:47Au total d'investissements
00:10:48de toutes les entreprises étrangères ?
00:10:50Non, je peux vous donner des chiffres importants,
00:10:52c'est à peu près...
00:10:54Les entreprises étrangères représentent 0,8%
00:10:56de toutes les entreprises françaises,
00:10:58et elles réalisent, si on peut donner un chiffre...
00:11:010,8% de quoi ?
00:11:02Si on prend toutes les entreprises en France...
00:11:04De nombre ?
00:11:04De nombre d'entreprises.
00:11:05D'accord, d'accord.
00:11:06Les entreprises étrangères, c'est juste 0,8%.
00:11:09Ça c'est les chiffres de...
00:11:09Donc 0,8% supporte 15% des emplois ?
00:11:12Plus, parce que si on donne plus précisément les chiffres,
00:11:15c'est 15% d'emplois directs,
00:11:16et il y a ensuite les emplois indirects.
00:11:19Et donc en gros, ça fait 27% des emplois directs et indirects en France.
00:11:230,8%, c'est pas beaucoup ?
00:11:25Non, c'est pas beaucoup.
00:11:26Il y a des pays où ça doit être bien supérieur, peut-être ?
00:11:28Oui, par exemple, un pays comme les Pays-Bas,
00:11:30c'est une majorité,
00:11:32parce que c'est effectivement la structure du pays.
00:11:35Oui, c'est vrai que c'est une forte présence dans le territoire français,
00:11:39en plus leader en termes d'investissement en Europe depuis maintenant 6 ans.
00:11:43Donc oui, on peut dire qu'il y a une particularité avec la France,
00:11:47et une volonté d'attirer des entreprises étrangères
00:11:49qui sont bénéfiques pour le territoire.
00:11:52elles ne le sont pas toujours,
00:11:54c'est-à-dire qu'il peut y avoir des accidents économiques,
00:11:56et on en a connu,
00:11:57les entreprises étrangères comme les entreprises françaises ont des devoirs,
00:12:01mais elles ont fortement impacté le développement de la France,
00:12:06il y a des champions,
00:12:06et ça nous aide fortement dans notre présence mondiale au niveau économique.
00:12:10Pourtant, il est important que vous vous rassembliez pour peser un peu plus,
00:12:14ou pour pouvoir avoir des rapports plus, j'allais dire, plus clairs
00:12:17avec les pouvoirs publics français.
00:12:18Oui, parce que paradoxalement, les marques sont très connues,
00:12:20mais si on prend des filiales, c'est 2 000, 3 000, 4 000 personnes, etc.
00:12:26Donc c'est des petites entités par rapport à des très grands groupes français
00:12:29où on est 15 000, 20 000, 30 000, 40 000 sur le territoire.
00:12:33Pouvez-vous me citer une entreprise étrangère emblématique
00:12:35que l'on connaît tous sans savoir ?
00:12:36Coca-Cola, ils ont même fait un calcul qu'ils avaient un impact de 0,2 ou 3 % dans le PIB
00:12:43depuis qu'ils existent en France.
00:12:44Donc c'est des marques très connues.
00:12:47Et McDonald's aussi.
00:12:48McDonald's aussi, qui jouent un rôle important.
00:12:52Coca, c'est sur la betterave, par exemple,
00:12:54qui toute la filière betterave, le 100 % du sucre de Coca est pris en France.
00:12:59Si on prend McDo, il y a vraiment une volonté de...
00:13:04Là, je m'adresse à un spécialiste.
00:13:05Là, vous allez me contrarier, parce que pour moi, c'est de la malbouffe.
00:13:07Mais vous me dites, oui, mais sauf que ça crée des emplois.
00:13:09Et ça fait travailler l'économie.
00:13:11Et ça soutient l'agriculture, véritablement.
00:13:14Si on prend la moutarde,
00:13:16alors, maille, peut-être que ce n'est pas la meilleure des moutardes,
00:13:18mais c'est une moutarde qui a permis d'avoir une vraie filière de graines à moutarde en France.
00:13:23Je vous réinviterai pour en débattre,
00:13:24parce qu'il y a des entreprises françaises,
00:13:26et le cornichon vient des Indes, vous voyez.
00:13:28On est d'accord.
00:13:29Que penser, alors, de l'autre côté, j'allais dire, de la berge,
00:13:35des entreprises françaises à capitaux étrangers majoritaires ?
00:13:39Elles sont vraiment françaises, est-ce que ça fait du bien ?
00:13:40Alors, vous me dites, ce n'est pas mon problème, mais ça existe aussi.
00:13:43Pour moi, une entreprise qui a...
00:13:45Prenons un exemple, si on prend une entreprise comme Airbus,
00:13:49on peut considérer que c'est une entreprise étrangère,
00:13:51mais c'est un consortium international.
00:13:53Mais vous voyez, on a un cercle de dirigeants à Marseille,
00:13:56et Airbus Hélicoptère fait partie de ce cercle.
00:13:58Donc, ça montre bien qu'après, la question, ce qui est important pour eux,
00:14:04c'est de se retrouver et de pouvoir discuter,
00:14:06et de pouvoir faire progresser leurs investissements.
00:14:10Et c'est vraiment ça l'objectif de ces rencontres qu'on organise.
00:14:13Vous ne représentez pas Chine, et ce n'est pas votre tasse de thé.
00:14:16Non, on est très, très vigilants.
00:14:18Mais on a vraiment une volonté de ne faire entrer dans cette communauté
00:14:23que des entreprises qui ont vraiment un poids important économique,
00:14:27et qui, bien sûr, respectent un certain nombre de règles fiscales et autres,
00:14:31qui sont importantes pour nous tous,
00:14:33parce qu'effectivement, on se doit d'être exemplaires.
00:14:35Et je pense que...
00:14:37Vous écoutant tout à l'heure, je pensais à quelque chose,
00:14:39si je puis me permettre.
00:14:39Je vous en prie.
00:14:40C'est vrai que Brandes, c'est très triste.
00:14:42Mais je me dis, imaginons qu'on est une équipe de foot,
00:14:44et donc, il y a besoin de champions.
00:14:46Et donc, parfois, sans champions,
00:14:48sans...
00:14:49Si depuis l'arrêt Brossmann,
00:14:51on a des équipes qui ne sont que nationales,
00:14:54Auxerre a été championne au niveau européen,
00:14:56mais c'est très rare.
00:14:57Aujourd'hui, on a besoin de champions internationaux.
00:14:59Je sais bien, mais quand on va chez Darty,
00:15:01on aimerait bien trouver du matériel français.
00:15:03On est d'accord, mais voilà, je voulais vous donner ce point de vue-là.
00:15:06Alors, Christian Amboineau, j'allais dire le leitmotiv de cette station de Sud Radio,
00:15:10c'est Parlons Vrai.
00:15:11Oui.
00:15:11Bon, je vais vous poser une question.
00:15:12Alors, je vous parle de vrai.
00:15:13Ah, mais attendez, je ne vous ai pas posé la question
00:15:14sur laquelle je vais vous demander de me répondre la stricte vérité
00:15:17en votre âme et conscience.
00:15:18En votre âme et conscience.
00:15:20Les entreprises françaises qui viennent, qui sont en France...
00:15:22Les entreprises étrangères qui viennent en France.
00:15:23Les entreprises étrangères, vous voyez.
00:15:25Entreprises étrangères qui sont en France,
00:15:27elles viennent, alors vous allez me dire, ça peut dépendre,
00:15:30est-ce qu'elles viennent vraiment pour l'attractivité de la France,
00:15:33la productivité ?
00:15:35La France a quand même des qualités économiques reconnues.
00:15:38Où est-ce que certaines viennent, j'allais dire,
00:15:40pour faire simplement du fric facile
00:15:42et voir profiter des subventions, des aides
00:15:45que la République française donne à des entreprises ?
00:15:48Et puis, vous voyez, on reste quelques temps,
00:15:49et puis après, on repart avec le savoir-faire et les brevets.
00:15:54Et puis, on a pris le...
00:15:55Vous voyez, je pense à ArcelorMittal, bien, des choses comme ça.
00:15:58Ça, c'est quelque chose...
00:15:59Arcelor est toujours présent.
00:15:59Oui, mais enfin, bon...
00:16:01Toujours.
00:16:01Ils n'ont pas prévu de partir.
00:16:03Non, mais enfin, on se doute que ça peut...
00:16:05Il peut le faire du jour au jour au lendemain.
00:16:07On peut en parler, parce que c'est un sujet compliqué,
00:16:09parce qu'il y a le sujet de la décarbonation,
00:16:10qui coûte très cher, mais...
00:16:12On est d'accord.
00:16:12Et quand Emmanuel Macron va dans le Nord
00:16:15et dit aux ouvriers de Willpool,
00:16:17ça va en Pologne,
00:16:17mais moi, je ne peux rien faire pour vous.
00:16:19Là, voilà.
00:16:20Est-ce que les entreprises étrangères en France,
00:16:22elles viennent parce que la France est un objectif positif ?
00:16:25On va être vraiment très clair là-dessus.
00:16:27C'est clair qu'on est dans un marché qui est mondialisé.
00:16:30Ça, c'est clair depuis, on va dire, une quarantaine d'années,
00:16:33depuis la chute du mur de Berlin,
00:16:36l'arrivée de la Chine dans le libre-échange.
00:16:38Et c'est vrai que le choix d'un pays,
00:16:41il se fait en fonction d'un certain nombre de critères.
00:16:43Quand je parlais de champions,
00:16:45ils choisissent des équipes qui gagnent.
00:16:46Et la France est un pays qui gagne.
00:16:47C'est ça qui est important.
00:16:48Encore.
00:16:49Qui gagne encore, parce qu'elle a des atouts.
00:16:51Elle a des atouts incroyables.
00:16:52Parce que la classe politique, vous dites,
00:16:53il y a des gens de droite qui disent
00:16:53que c'est un pays socialiste, un pays communiste.
00:16:55Non, mais ça, c'est de la politique.
00:16:57Oui, d'accord.
00:16:57Ça, c'est de la politique.
00:16:58Vous m'avez demandé à parler vrai.
00:16:59Oui.
00:17:00La France est un pays qui a des atouts incroyables.
00:17:02Elle est bien formée.
00:17:03On a des talents.
00:17:05On est un marché,
00:17:06alors là, c'est le hasard de la vie.
00:17:08C'est qu'on est au milieu de l'Europe
00:17:09avec un marché très puissant, très porteur.
00:17:11Donc, c'est un marché très intéressant.
00:17:13C'est en gros, si on veut aller vite,
00:17:15une entreprise étrangère qui veut s'implanter en Europe,
00:17:17par exemple, si elle n'est pas en Europe,
00:17:18elle ne peut pas ne pas aller en France.
00:17:22Donc, la France a des atouts.
00:17:23On a des infrastructures qui sont formidables,
00:17:26qui fonctionnent.
00:17:27On a un art de vie.
00:17:29Bon, ça, je dirais que ce n'est pas anecdotique,
00:17:30mais c'est très important quand même.
00:17:32Ça compte beaucoup.
00:17:33Donc, on a beaucoup, beaucoup, beaucoup d'atouts
00:17:34qui font que la France,
00:17:36on choisit beaucoup la France pour ses atouts.
00:17:38Après, il y a des critères qui sont des critères,
00:17:40je dirais, plus économiques.
00:17:43La fiscalité joue un rôle très important,
00:17:46évidemment, entre l'Espagne, l'Italie, etc.
00:17:49Et la France, il y a une concurrence.
00:17:52Le coût du travail aussi joue un rôle en ce moment.
00:17:55Par exemple, l'Espagne a le vent en poupe,
00:17:57mais c'est parce qu'ils ont un coût du travail
00:17:59qui est moins élevé que le nôtre.
00:18:01Mais je dirais que quand même, globalement,
00:18:02vous disiez, ils viennent, ils repartent.
00:18:04Quand une entreprise étrangère arrive en France,
00:18:06au Novo Nord 10, quand ils s'installent à Chartres,
00:18:08ils vont s'installer pour 20, 30, 40 ans.
00:18:10Coca, quand ils sont assignes à côté de Marseille,
00:18:13ils sont là depuis 40 ans.
00:18:14Donc, il y a des entreprises étrangères
00:18:16qui sont heureuses d'être en France.
00:18:18Si on devait avoir un critère,
00:18:20le top du top pour des entreprises étrangères,
00:18:23c'est une entreprise qui arrive avec des usines,
00:18:24parce que là, on est sûr qu'elle va créer de l'emploi,
00:18:26créer de la richesse, créer de la croissance,
00:18:28et qu'elle va rester là un bon bout de temps.
00:18:29Christian Bonneau, vous êtes le père Noël aujourd'hui,
00:18:31dans ce marasme économique et des débats politiques très violents.
00:18:34Voilà, on sait qu'il y a des étrangers
00:18:36qui aiment la France et qui viennent investir.
00:18:38On aura l'occasion de se revoir, Christian Bonneau.
00:18:39J'aurai bonheur à vous rappeler.
00:18:40Merci d'être venu en tout cas aujourd'hui.
00:18:41France Info épinglé pour avoir associé Noël au nazisme
00:18:45ou encore à la recherche qui avance
00:18:46pour lutter contre la maladie de Charcot.
00:18:49Ce sont deux sujets parmi tant d'autres
00:18:50qui vous feront certainement réagir dans un instant.
00:18:520 826 300 300 pour nous appeler en direct.
00:18:55A tout de suite sur Sud Radio.
00:18:57Le sapin de Noël, Sud Radio.
00:19:00C'est le moment, chers auditeurs,
00:19:05de remporter le cadeau de Noël quotidien.
00:19:08Enfin, pas quotidien d'ailleurs.
00:19:09Il y en a plusieurs à remporter, je crois, toute la journée.
00:19:12Dans chaque émission.
00:19:12Non, mais là, on parle de la France de tous ses états.
00:19:15Mais là, c'est la nôtre.
00:19:15Vous avez le cadeau entre vos mains.
00:19:16C'est le meilleur cadeau, c'est le nôtre.
00:19:17Allez-y, c'est très bien.
00:19:18Alors, ma chère Maud, chers auditeurs.
00:19:21Eh bien, le cadeau d'aujourd'hui,
00:19:23c'est un Air Fryer Crispy de la marque Ninja.
00:19:26Le Air Fryer Crispy Ninja
00:19:28cuisine sainement pour toute la famille
00:19:30avec sa conception en verre.
00:19:31Cuisinez et surveillez vos cuissons en un clin d'œil
00:19:33tout en limitant la vaisselle
00:19:35grâce aux récipients empilables.
00:19:36Et pour cela, vous faites sapin par SMS au 72018 7200.
00:19:42Non, non, 72018.
00:19:44Avec le mot sapin, vous garderez,
00:19:46gagnerez le Air Fryer Crispy
00:19:48pour cuisiner avec toute la famille.
00:19:50Résultat, tout à l'heure,
00:19:52on verra qui est l'heureux ou l'heureuse gagnante.
00:19:54Sud Radio, la France dans tous ses états,
00:19:58les perles du jour.
00:19:59Rassurez-vous, Madame Bordel,
00:20:00c'est français, c'est la police française.
00:20:03Gérard Juniot,
00:20:04les nazis ont-ils créé les marchés de Noël ?
00:20:07Cette question, c'est France Info qui vous la pose.
00:20:10Alors, ne créez pas vraiment.
00:20:13La vidéo diffusée sur le site de France Info
00:20:16précise bien qu'effectivement,
00:20:18c'est une tradition germanique de l'Allemagne médiévale.
00:20:21C'est les foires, c'est les marchés.
00:20:23C'est vrai sur toute l'Europe,
00:20:23mais c'est vrai que c'était particulièrement
00:20:25récurrent, traditionnel en Allemagne.
00:20:28Et cette vidéo explique
00:20:30que les nazis, en arrivant au pouvoir en 1933,
00:20:34ont réhabilité cette tradition,
00:20:39le généralisant, l'accompagnant,
00:20:41parce qu'ils considéraient qu'il y avait
00:20:42une nécessité économique, sociale.
00:20:44C'était la remise en valeur de certaines traditions,
00:20:47de certaines cultures germaniques.
00:20:49Et il est même dit, la vidéo précise,
00:20:51que Joseph Goebbels,
00:20:52qui était ministre de la propagande du 3ème Reich,
00:20:54inaugure le marché de Noël de Berlin en 1934.
00:21:00... que les marchés de Noël reviennent en force.
00:21:02Avec la dictature nazie,
00:21:04Noël devient une fête nationaliste.
00:21:06Les marchés de Noël permettent de promouvoir
00:21:08l'héritage allemand.
00:21:09En 1934, celui de Berlin rouvre.
00:21:11Il est inauguré par Joseph Goebbels,
00:21:13le ministre de la propagande.
00:21:14Eh bien, voilà, les choses sont dites.
00:21:17Et puis, la vidéo continue à dire,
00:21:20bon, effectivement, la guerre s'arrête.
00:21:22Pour autant, l'Allemagne continue à perpétuer
00:21:25cette tradition du marché de Noël
00:21:27qui avait été réhabilité par les nazis
00:21:28et qui perdure, voilà, jusqu'à aujourd'hui.
00:21:32Alors, on se demande,
00:21:34comment il faut interpréter ?
00:21:36La polémique a été soulevée,
00:21:37il y a un débat assez violent,
00:21:38la vidéo a été retirée.
00:21:39Comment faut-il interpréter aujourd'hui
00:21:41cette allusion ?
00:21:43C'est-à-dire que nous perpétuons
00:21:45ceux qui pratiquent encore,
00:21:47ceux qui pratiquent toujours
00:21:48le marché de Noël,
00:21:50ses communes, ses villages,
00:21:52ses villes sont toujours
00:21:53dans la continuité d'une pratique nazie.
00:21:56C'est très inquiétant.
00:21:58C'est le genre d'insinuation
00:22:00où il aurait pu juste dire,
00:22:02tout simplement,
00:22:03oui, pendant l'Allemagne nazie,
00:22:05il y a eu aussi les marchés de Noël
00:22:07qui étaient là.
00:22:07Mais dire, on perdure cette tradition,
00:22:10c'est très inquiétant.
00:22:11Parce que si on va par là
00:22:12et qu'il faut se méfier
00:22:13de tout ce que le Troisième Reich
00:22:14a mis en place,
00:22:15à ce moment-là,
00:22:15mes chers amis,
00:22:16ne prenez plus l'autoroute en Allemagne
00:22:17parce que c'est Hitler,
00:22:19lui, personnellement,
00:22:20qui a décidé de faire
00:22:21le premier réseau autoroutier
00:22:23qui était pour transporter
00:22:24les troupes de la Wehrmacht.
00:22:25Mais les autoroutes
00:22:26sont aujourd'hui
00:22:28d'origine nazie.
00:22:31Et si on pousse
00:22:31le scrupule historique
00:22:32jusqu'à la France,
00:22:34n'oublions pas
00:22:34que le régime de Vichy
00:22:35est à l'origine
00:22:36de la médecine du travail.
00:22:37De l'accouchement sous X,
00:22:38du comité d'entreprise,
00:22:40du salaire minimum,
00:22:41de l'ordre des médecins,
00:22:42des licences de débit de boisson
00:22:44et surtout,
00:22:45et surtout,
00:22:46le régime de Vichy
00:22:47a instauré la fête des mères
00:22:48parce qu'il fallait
00:22:49la natalité,
00:22:50il fallait glorifier la famille.
00:22:53Rend-t-on pour autant
00:22:54hommage au maréchal Pétain
00:22:55à chaque fois qu'on fait
00:22:56un cadeau à sa maman
00:22:57le jour de la fête des mères ?
00:22:59Eh bien, aujourd'hui,
00:23:00on se pose la question.
00:23:01Allons voir, allons savoir.
00:23:02J'ajoute juste une chose
00:23:03d'Alphine Ernotte
00:23:04qui était auditionnée
00:23:06par la commission d'enquête
00:23:06sur l'audiovisuel public
00:23:08à l'Assemblée nationale
00:23:09a été interrogée
00:23:10sur ce sujet
00:23:10et pour sa défense,
00:23:11elle précise juste
00:23:13que l'ARCOM n'a rien dit
00:23:14donc que tout va bien
00:23:15et puis,
00:23:16petite parenthèse,
00:23:17c'est quand même pas
00:23:18le timing idéal
00:23:19pour nazifier les marchés de Noël.
00:23:20On rappelle quand même
00:23:21que Laurent Nunez,
00:23:22ministre de l'Intérieur,
00:23:22a déclaré que les marchés
00:23:23allaient être surprotégés
00:23:24cette année
00:23:25et puis franchement,
00:23:25comparer le marché de Noël
00:23:27des tuileries par exemple
00:23:28aux nazis
00:23:29quand on sait
00:23:29qu'on mange des kebabs de Noël
00:23:30aux tuileries...
00:23:31Les marchés de Noël,
00:23:32et on peut le dénoncer,
00:23:33c'est l'importation massive
00:23:34de produits,
00:23:36de biens de consommation
00:23:37dégueulasses
00:23:39qui viennent du monde entier.
00:23:40Ce n'est pas des marchés xénophobes,
00:23:41ce n'est pas des marchés racistes
00:23:42et ça fait venir
00:23:43des produits de partout.
00:23:44Donc là,
00:23:45je voudrais bien être critique
00:23:46à les marchés de Noël.
00:23:47Ah ben on le jouera.
00:23:47Voilà,
00:23:48mais pas sur le fait
00:23:48que ça a été réhabilité
00:23:50par les nazis.
00:23:53Noël,
00:23:53ce sont aussi les promos,
00:23:55les emballages attirants
00:23:56et parfois aussi
00:23:56les arnaques,
00:23:57Péricault.
00:23:58Ben oui,
00:23:58tous les ans,
00:23:59ça revient
00:23:59comme le serpent de mer.
00:24:00On imagine bien
00:24:01que le marché profite
00:24:02de cette grande période
00:24:03de consommation
00:24:04que sont les fêtes
00:24:04de fin d'année
00:24:05pour envoyer sur le marché,
00:24:07sur les rayons
00:24:07de la grande distribution,
00:24:09tout est n'importe quoi.
00:24:10Ça ne veut pas dire
00:24:10qu'on y trouve
00:24:11des choses excellentes
00:24:11à des prix raisonnables
00:24:12mais méfiez-vous,
00:24:13soyez très méfiants.
00:24:14L'association Foodwatch
00:24:16a passé au crime
00:24:17de tous les produits de Noël
00:24:18et bien sûr,
00:24:19même si,
00:24:19alors ça s'est amélioré,
00:24:20le fait d'être vigilant,
00:24:21de le dénoncer dans les médias,
00:24:23qu'il y ait des associations
00:24:23de consommateurs
00:24:24qui regardent
00:24:25et puis la DGCCRF
00:24:26qui fait aussi son travail
00:24:27même si elle manque d'effectifs,
00:24:28et bien malgré tout,
00:24:29il y a une vigilance,
00:24:30il y a une baisse.
00:24:30Pour autant,
00:24:31continuer à être vigilant
00:24:33sur les étiquettes,
00:24:34surtout les problèmes
00:24:35de traçabilité,
00:24:36je rappelle qu'il y a
00:24:37une norme européenne
00:24:38qui est absolument scandaleuse.
00:24:40Tout produit provenant
00:24:41de l'extérieur
00:24:42de l'Union Européenne,
00:24:42pour peu qu'il ait subi
00:24:43une transformation
00:24:44sur le soleur,
00:24:45sur un pays européen,
00:24:46que ce soit une cuisson,
00:24:48un assaisonnement,
00:24:49deux mètres du sel,
00:24:50même un conditionnement,
00:24:51prend immédiatement
00:24:52la valeur UE,
00:24:54Union Européenne.
00:24:54C'est ce qui s'était passé
00:24:55avec les lasagnes
00:24:57au cheval roumain
00:24:58qui a été aidé
00:24:59pour les lasagnes de bœuf.
00:25:00Donc la traçabilité,
00:25:01l'Union Européenne
00:25:02n'interdisant
00:25:03de préciser
00:25:04d'où viennent
00:25:05les produits laitiers
00:25:06ou carnés
00:25:07qui entrent
00:25:08dans les produits transformés,
00:25:09vérifiez bien
00:25:10d'où ça vient
00:25:11et sachez que vous avez
00:25:11le risque
00:25:12de vous faire refiler
00:25:13une volaille
00:25:13ou un plat cuisiné
00:25:15de Noël
00:25:16avec un produit
00:25:17qui n'est pas européen
00:25:17même si c'est marqué dessus
00:25:18et qui n'est pas français.
00:25:19Voilà.
00:25:20Attention au conditionnement,
00:25:21vous avez souvent
00:25:22des gros emballages
00:25:23et puis quand on dépiotte
00:25:24et qu'on ouvre le paquet,
00:25:25finalement,
00:25:27volume et puis le nombre
00:25:28de contenants.
00:25:29Le prix au kilo,
00:25:30tout ça.
00:25:30Oui, le prix au kilo,
00:25:32le rapport poids-prix
00:25:33et puis dans la boîte,
00:25:34si le nombre
00:25:35n'est pas indiqué de chocolat
00:25:36que vous pensez
00:25:36qu'il y en a 24,
00:25:37vous vous en trouvez
00:25:37avec 12,
00:25:38ensuite,
00:25:39vous ne pouvez plus partager
00:25:40après vous êtes obligés
00:25:41de tout garder pour vous.
00:25:41C'est triste, ça ?
00:25:41Oui, parce qu'il n'y a pas
00:25:42la part de la famille
00:25:43et des enfants.
00:25:44Donc voilà.
00:25:44Donc vigilance du consommateur
00:25:45permanente
00:25:46et surtout,
00:25:47n'hésitez pas à nous signaler,
00:25:48il y a des organismes pour ça.
00:25:49Voilà.
00:25:50Mais appelez-nous
00:25:500-126-300-300
00:25:52jusqu'au 31 décembre
00:25:53pour nous signaler
00:25:54que vous avez été victime
00:25:55d'Armenac
00:25:56ou vous n'êtes pas content
00:25:56du produit que vous avez
00:25:57acheté pour Noël.
00:26:00Alors,
00:26:00Noël,
00:26:01ce n'est pas qu'une source
00:26:01de bonheur,
00:26:02ma chère Maud.
00:26:02nous aussi,
00:26:04on a fait des décorations
00:26:05de Noël ici.
00:26:05Oui,
00:26:06il y en a quelques-uns.
00:26:06D'ailleurs,
00:26:07j'aimerais bien qu'un jour
00:26:07on arrive vous et moi
00:26:09à une petite animation.
00:26:11Et alors,
00:26:12il y a eu un conflit,
00:26:12paraît-il,
00:26:13sur une déco de Noël ?
00:26:14Oui,
00:26:14et là,
00:26:14elle est très très loin
00:26:15la magie de Noël,
00:26:15ça se passe à Noailles
00:26:16dans l'Oise,
00:26:17à l'entrée de la commune
00:26:17où Patrick,
00:26:18électricien,
00:26:19a décidé de mettre
00:26:20le paquet pour décorer
00:26:21l'extérieur de sa maison,
00:26:22un Père Noël gonflable,
00:26:23des guirlandes,
00:26:24des sapins,
00:26:24des lumières dans tous les sens.
00:26:32Macron lui a demandé
00:26:34de tout retirer
00:26:35sous peine de lui infliger
00:26:35une amende.
00:26:36Mais pourquoi tant de colère ?
00:26:38Eh bien,
00:26:38personne ne sait,
00:26:39le maire n'a pas souhaité répondre,
00:26:40d'autant que la mairie
00:26:41a explicitement demandé
00:26:43à ses administrés
00:26:43d'illuminer leur maison
00:26:44pour faire prendre vie
00:26:45à la magie de Noël,
00:26:46peut-on lire sur leur page Facebook,
00:26:48mais pas trop quand même,
00:26:49visiblement.
00:26:50Alors,
00:26:50pour régler ses comptes
00:26:51diplomatiquement
00:26:52et démocratiquement,
00:26:53Patrick,
00:26:54l'électricien,
00:26:54a décidé de se porter
00:26:55candidat aux élections municipales
00:26:57de 2026.
00:26:58Il est en train
00:26:58de constituer sa liste
00:26:59et il serait donc
00:27:00le seul opposant
00:27:01au maire actuel.
00:27:01Alors,
00:27:02autant vous dire
00:27:02qu'on va suivre ça
00:27:03de très très près.
00:27:04Ah,
00:27:04dis donc,
00:27:05le Père Noël
00:27:05va régler ses comptes
00:27:06dans les urnes
00:27:06avec les boules,
00:27:07les garandes
00:27:08et les loupiottes.
00:27:09C'est extraordinaire
00:27:09comme histoire.
00:27:10Eh bien,
00:27:11c'est vrai,
00:27:11ça doit être un peine
00:27:12à jouir quand même,
00:27:13le maire.
00:27:13Je reconnais quelquefois,
00:27:15il y a des décos de Noël
00:27:16dans certaines communes
00:27:16quand vous passez
00:27:17où vous avez des voisins.
00:27:19C'est un peu excessif
00:27:20par moment.
00:27:20Non,
00:27:20mais quand vous frappez
00:27:21et puis la passe de la soirée,
00:27:23c'est pom, pom, pom, pom,
00:27:24c'est le Père Noël.
00:27:24Je comprends,
00:27:25voilà.
00:27:25Après,
00:27:26c'est pas la commune
00:27:27qui paye la faille d'électricité.
00:27:28D'accord,
00:27:29mais toute la nuit
00:27:29quand vous avez le voisin
00:27:30et que ça clignote,
00:27:31ça s'allume,
00:27:31ça s'éteint jour,
00:27:32nuit, jour, nuit
00:27:33comme dans les visiteurs.
00:27:34Je comprends
00:27:34qu'il puisse y avoir l'assietude.
00:27:36Enfin, voilà.
00:27:37Vidier,
00:27:38tu peux pas,
00:27:38quand tu vois quelqu'un,
00:27:39tu peux pas d'entrée
00:27:40comme ça,
00:27:40lui sentir le cul.
00:27:41Un bacri.
00:27:42Une autre histoire
00:27:43cocasse,
00:27:43pericot
00:27:44qu'on pourrait résumer
00:27:45à cet adage
00:27:45tout cul tendu,
00:27:46mérite son dû.
00:27:47Alors,
00:27:47c'est le nom
00:27:48de l'émission
00:27:49qu'animait
00:27:51Vincent Serruti,
00:27:52tout cul tendu,
00:27:52mérite son dû.
00:27:53C'est pas facile à prononcer,
00:27:55c'est une phrase très riche.
00:27:56Alors,
00:27:56du coup,
00:27:57il est allé appliquer,
00:27:58il a passé
00:27:59de la théorie
00:27:59à la pratique
00:28:00et il a mordu
00:28:01les fesses
00:28:02de sa collaboratrice
00:28:03qui n'a pas du tout apprécié.
00:28:06Alors,
00:28:06évidemment,
00:28:06il est passé en justice,
00:28:08il a dit
00:28:08que c'était un jeu potache,
00:28:09il a exclu
00:28:10toute hypothèse
00:28:11de dérive sexuelle.
00:28:14Voilà.
00:28:14Le parquet a quand même requis
00:28:15six mois de prison
00:28:17avec sursis,
00:28:18bien entendu,
00:28:18et 10 000 euros d'amende.
00:28:20Ma chère Maud,
00:28:21je sais à quoi m'en t'a,
00:28:22je n'ai jamais voulu
00:28:23vous mordre les fesses,
00:28:24soyez rassurés.
00:28:25Merci.
00:28:26Voilà,
00:28:26et les 10 000 euros,
00:28:27je préfère qu'on les partage ensemble,
00:28:29qu'on aille à Acapulco,
00:28:30je ne sais pas,
00:28:31aux fins des destinations.
00:28:32Et si vous voulez,
00:28:32comme il nous reste un tout petit peu de temps,
00:28:33on a le témoignage de la victime,
00:28:35du coup,
00:28:35de ce mort d'âge.
00:28:36On l'écoute.
00:28:37Avec pour l'habitude
00:28:38de mordre les fesses
00:28:38de toutes ses collaboratrices,
00:28:40je lui ai dit à plusieurs reprises
00:28:41qu'il était hors de question,
00:28:42que moi,
00:28:42il me touche pourtant,
00:28:432015,
00:28:44alors que je ne m'y attendais pas,
00:28:46il s'est acharné
00:28:46comme un chien enragé
00:28:47sur mon fessier.
00:28:48C'est bizarre, hein ?
00:28:49Pas touche à la miche !
00:28:51Allez,
00:28:51c'est la nuit !
00:28:52C'est vraiment horrible.
00:28:53Ça, c'est comme ça.
00:28:54Bon,
00:28:54vous restez bien avec nous
00:28:55à parler des frontières
00:28:56de l'Union Européenne,
00:28:57ça n'a rien à voir
00:28:58avec Fabrice Leggeri,
00:29:00l'ancien patron de Frontex
00:29:02et aujourd'hui député européen
00:29:03du Rassemblement National.
00:29:04N'hésitez pas à nous appeler
00:29:050 826 300 300.
00:29:07On a tout de suite.
00:29:08Sud Radio.
00:29:09Sud Radio.
00:29:10Parlons vrai.
00:29:10Parlons vrai.
00:29:11Sud Radio.
00:29:12Parlons vrai.
00:29:14Midi 14h.
00:29:15Sud Radio.
00:29:17La France dans tous ses états.
00:29:18L'Union Européenne a décidé
00:29:20de durcir sa politique migratoire
00:29:22en permettant par exemple
00:29:23l'envoi de migrants
00:29:24dans des centres situés
00:29:25hors de ses frontières,
00:29:26des sanctions plus dures
00:29:27pour ceux qui refusent
00:29:28de quitter le territoire européen.
00:29:31Bref,
00:29:31un tour de vis défendu
00:29:32par l'immense majorité
00:29:33des 27 Etats membres
00:29:34et qui, bien sûr,
00:29:35fait bondir la gauche européenne
00:29:36et les associations
00:29:38de protection des exilés
00:29:39qui dénoncent
00:29:40des mesures violentes
00:29:40les droits humains.
00:29:42On en parle avec
00:29:42l'ancien directeur
00:29:43de l'agence Frontex,
00:29:44le député européen
00:29:45du Rassemblement National,
00:29:46Fabrice Légeri.
00:29:47Bonjour.
00:29:49Bonjour Fabrice Légeri.
00:29:51Un petit clin d'œil
00:29:52d'abord à Kindersheim
00:29:53qui est de votre ville d'enfance.
00:29:57Vous vous souvenez ?
00:29:57Oui.
00:29:58Oui.
00:29:58Voilà,
00:29:59un clin d'œil
00:29:59à la Belle Alsace
00:30:00parce que c'est une région frontière
00:30:02qui est un petit peu
00:30:03confrontée aujourd'hui
00:30:05au sujet qu'on va soulever.
00:30:07Donc,
00:30:07les frontières,
00:30:08la porosité des frontières européennes,
00:30:10l'Union européenne.
00:30:11On se souvient des accords
00:30:12de Schengen
00:30:13qui étaient censés nous protéger.
00:30:14Pour autant,
00:30:14nous savons aujourd'hui
00:30:15que les frontières européennes
00:30:16sont devenues
00:30:18une passoire.
00:30:19Vous avez dirigé Frontex,
00:30:21donc vous étiez le mieux placé
00:30:22pour savoir
00:30:23quels étaient les enjeux
00:30:24et nous nous souvenons
00:30:25que lorsque vous avez rejoint
00:30:26le Rassemblement National,
00:30:28cette adhésion
00:30:28a semé un grand trouble
00:30:30dans la classe politique française
00:30:32puisque vous étiez
00:30:34un haut fonctionnaire
00:30:36et vous avez assumé
00:30:37ce choix
00:30:38en disant
00:30:38qu'il était temps
00:30:39de prendre des mesures efficaces
00:30:40et de s'engager politiquement
00:30:41parce que sinon
00:30:42l'Europe courait
00:30:43au-devant de la catastrophe.
00:30:44Où en est-on aujourd'hui,
00:30:46Fabrice Leggeri,
00:30:47de l'arrivée
00:30:48des migrants,
00:30:49des étrangers
00:30:50en Union européenne ?
00:30:52Alors,
00:30:52je dirais tout d'abord
00:30:53que l'engagement politique
00:30:54au Rassemblement National
00:30:55paie ses fruits
00:30:57et vous voyez
00:30:58que la victoire
00:30:59de la liste
00:31:00de Jordan Bardella
00:31:01aux élections européennes
00:31:02en juin 2024
00:31:03a permis justement
00:31:05qu'au niveau
00:31:05de l'Union européenne,
00:31:07il y ait un tour de vis
00:31:08par rapport
00:31:09à la lutte
00:31:11contre l'immigration
00:31:12illégale.
00:31:13Aujourd'hui,
00:31:14on nous dit
00:31:15que les franchissements
00:31:17de frontières
00:31:18sont en diminution.
00:31:20C'est parce que
00:31:20notre famille politique
00:31:22est également au pouvoir
00:31:23dans un nombre croissant
00:31:24et gagne les élections
00:31:25dans un nombre croissant
00:31:27d'États européens
00:31:27et c'est aussi
00:31:28parce que
00:31:29notre travail
00:31:30le Rassemblement National
00:31:31avec notre groupe
00:31:32des Patriotes
00:31:33pour l'Europe
00:31:34au Parlement européen
00:31:35nous pesons
00:31:36et nous venons
00:31:37par exemple
00:31:38de remporter
00:31:38une grande victoire
00:31:39sur la réglementation
00:31:42pays tiers sûr
00:31:43qui va permettre
00:31:44de renvoyer
00:31:45des demandeurs d'asile
00:31:46sans avoir regardé
00:31:48leurs demandes d'asile
00:31:49tout simplement
00:31:50en les renvoyant
00:31:50vers des pays extérieurs
00:31:52à l'Union européenne
00:31:53qui sont considérés
00:31:53comme des pays tiers sûrs.
00:31:55Tout ça
00:31:55Fabrice
00:31:56et Géry
00:31:57les institutions européennes
00:31:59le savaient
00:31:59vous l'aviez dit
00:32:01c'était public
00:32:02pour autant
00:32:02on considérait
00:32:03que ça n'était pas
00:32:04si grave que ça
00:32:04qu'on aurait la solution
00:32:06pour éviter
00:32:08des dégâts collatéraux
00:32:10là aujourd'hui
00:32:11il y a une prise de conscience
00:32:12de la part des institutions européennes
00:32:13est-ce qu'il y a des faits précis
00:32:14qui ont prouvé
00:32:15qu'il était temps
00:32:16aujourd'hui
00:32:16de prendre des mesures efficaces ?
00:32:19Il y a aujourd'hui
00:32:20seulement 20%
00:32:21des décisions
00:32:22d'expulsion
00:32:23de migrants
00:32:24illégaux
00:32:25qui sont appliquées
00:32:26dans l'Union européenne
00:32:27malheureusement
00:32:28la France
00:32:29d'Emmanuel Macron
00:32:30est encore moins efficace
00:32:31puisque nous arrivons
00:32:32à peine
00:32:33à 7 ou 8%
00:32:34et c'est précisément
00:32:36ce constat
00:32:36qui nous anime
00:32:38qui anime
00:32:38ma famille politique
00:32:39mais qui a aussi
00:32:40tiré la sonnette d'alerte
00:32:42de la plupart des États
00:32:45de la plupart des ministres
00:32:46et également
00:32:47du commissaire européen
00:32:49de centre droit
00:32:51qui a décidé
00:32:52finalement
00:32:53d'écouter
00:32:53la demande
00:32:55des États
00:32:56et est tout à fait conscient
00:32:58de notre poids
00:32:59au Parlement européen
00:33:00On a longtemps montré
00:33:02du doigt
00:33:02la Hongrie
00:33:03de Viktor Orban
00:33:04accusée
00:33:05d'une forme
00:33:06de xignophobie
00:33:06État illibéral
00:33:08à la limite
00:33:09de l'autoritarisme
00:33:09pourtant
00:33:10aujourd'hui
00:33:11on peut considérer
00:33:12que les mesures
00:33:12prises par Viktor Orban
00:33:14pour protéger
00:33:14la Hongrie
00:33:15d'une migration
00:33:16sauvage
00:33:17corresponde
00:33:18un petit peu
00:33:19à ce que l'Europe
00:33:20aurait besoin
00:33:20de mettre en place
00:33:21Absolument
00:33:22Viktor Orban
00:33:23a été l'un des premiers
00:33:24à construire
00:33:25une clôture
00:33:26pour protéger
00:33:27sa frontière
00:33:28avec les pays
00:33:29des Balkans
00:33:29et aujourd'hui
00:33:31la plupart
00:33:31des États
00:33:32de l'Union Européenne
00:33:33qui ont une vraie frontière
00:33:34terrestre
00:33:35avec des pays
00:33:36non européens
00:33:37ont construit
00:33:38des clôtures
00:33:38il y a quelques semaines
00:33:39la clôture polonaise
00:33:41avec la Biélorussie
00:33:42mais il y a
00:33:44même l'Espagne
00:33:45des socialistes
00:33:47qui pourtant
00:33:48à Madrid
00:33:49veulent régulariser
00:33:50500 000 clandestins
00:33:51par an
00:33:52et bien
00:33:52finalement
00:33:54ils se rendent compte
00:33:55qu'ils sont obligés
00:33:56de maintenir
00:33:57cette clôture
00:33:58pour protéger
00:34:00les enclaves
00:34:00de Ceuta
00:34:01et Medilla
00:34:02il y a aussi
00:34:05le constat
00:34:06des méfaits
00:34:08de cette immigration
00:34:09subie
00:34:09sur le corps social
00:34:11la cohésion
00:34:12de la société
00:34:13dans chacun
00:34:14de nos pays
00:34:15et c'est peut-être
00:34:15le plus grave
00:34:16parce que c'est
00:34:17ce que peuvent voir
00:34:18tous les jours
00:34:19nos concitoyens
00:34:19avec la violence
00:34:21en France
00:34:22qui a évidemment
00:34:23un lien direct
00:34:24avec l'immigration
00:34:25et en particulier
00:34:27je voulais
00:34:28nommer
00:34:29les violences
00:34:31faites aux femmes
00:34:32les violences
00:34:32dans la voie publique
00:34:33tout cela
00:34:34est la conséquence
00:34:35directe
00:34:36de l'immigration
00:34:37qu'on va maîtriser
00:34:38Fabrice Tégéry
00:34:39si l'on parle
00:34:40de passoire
00:34:41et c'est un terme
00:34:42qu'on peut utiliser
00:34:43sans être abusif
00:34:45quels sont les pays
00:34:46où les trous
00:34:46de la passoire
00:34:47sont un peu plus grands
00:34:48qu'ailleurs
00:34:48je dirais
00:34:51qu'aujourd'hui
00:34:52malheureusement
00:34:53la France
00:34:54même si elle n'est pas
00:34:55au contact direct
00:34:57de pays non européens
00:34:58puisque finalement
00:34:59la France
00:34:59est au milieu
00:35:00de l'Europe
00:35:01géographiquement
00:35:02malheureusement
00:35:03la France
00:35:04d'Emmanuel Macron
00:35:05va être le maillon faible
00:35:08parce que figurez-vous
00:35:09qu'aujourd'hui
00:35:10alors que
00:35:1120 états membres
00:35:12de l'Union Européenne
00:35:1320 gouvernements
00:35:14dont l'Allemagne
00:35:15réclament des expulsions
00:35:17vers l'Afghanistan
00:35:19et bien la France
00:35:20fait partie
00:35:21de ces 7
00:35:22misérables états
00:35:23de l'Union Européenne
00:35:24qui n'ont pas demandé
00:35:25qui n'ont pas mis
00:35:26leur signature
00:35:27à cette lettre
00:35:28même la première
00:35:29ministre social-démocrate
00:35:31danoise
00:35:31le Danemark
00:35:32est une référence
00:35:33de démocratie absolue
00:35:34a commencé à s'inquiéter
00:35:35a pris des mesures
00:35:35efficaces
00:35:36me semble-t-il
00:35:37oui
00:35:38et c'est d'ailleurs
00:35:38sous l'impulsion
00:35:39sous la présidence
00:35:41pendant les 6 derniers mois
00:35:42du Danemark
00:35:44donc de cette
00:35:45première ministre
00:35:46danoise
00:35:47sociale-démocrate
00:35:48que
00:35:49des accords
00:35:50pour un tour de vis
00:35:52vis-à-vis
00:35:53de l'immigration
00:35:54ont pu être
00:35:55enregistrés
00:35:55au Conseil
00:35:56donc en réalité
00:35:57il y a sur ce point-là
00:35:59une convergence
00:36:00parce que les peuples
00:36:01d'Europe
00:36:02parce que nos concitoyens
00:36:03en ont assez
00:36:04et veulent que
00:36:05les gouvernants
00:36:06puissent agir
00:36:08pour empêcher
00:36:08cette submersion
00:36:09migratoire
00:36:10que le Rassemblement
00:36:10national dénonce
00:36:11depuis des décennies
00:36:13on peut considérer
00:36:14que la situation
00:36:14internationale
00:36:15ne va pas s'arranger
00:36:16que les motifs
00:36:18pour certaines populations
00:36:18de migrer
00:36:19de quitter leur pays
00:36:20de fuir leur continent
00:36:21voilà
00:36:22d'essayer de trouver
00:36:23un sursaut
00:36:24vers d'autres territoires
00:36:26de cette planète
00:36:26ne va qu'aggraver
00:36:27les phénomènes
00:36:28de migration
00:36:28est-ce que
00:36:29l'Europe aujourd'hui
00:36:30si j'allais dire
00:36:32les institutions politiques
00:36:33et les représentants
00:36:35des peuples
00:36:36décidaient de prendre
00:36:37des mesures efficaces
00:36:38est-ce que les moyens
00:36:39sont réunis aujourd'hui
00:36:40pour protéger l'Europe
00:36:41d'une migration brutale
00:36:43ou agressive ?
00:36:45Ce qui est très important
00:36:46c'est d'avoir
00:36:46la volonté politique
00:36:48elle commence à émerger
00:36:49ce n'est pas suffisant
00:36:50mais les français
00:36:52peuvent compter
00:36:52sur le Rassemblement national
00:36:54en France
00:36:54et sur ma famille politique
00:36:55au Parlement européen
00:36:56pour continuer
00:36:57à aller dans ce sens
00:36:59être exigeant
00:37:00et ambitieux
00:37:01pour protéger
00:37:02les frontières extérieures
00:37:03pour faire en sorte
00:37:04que les gardes frontières
00:37:05et je pense notamment
00:37:06à Frontex
00:37:07la garde frontière
00:37:08européenne
00:37:09puisse faire son travail
00:37:12et ne pas être empêchée
00:37:13par les chevaux de Troie
00:37:14que sont les ONG
00:37:15infiltrées
00:37:16par la Commission européenne
00:37:18ces dernières années
00:37:19au sein de l'agence Frontex
00:37:20c'est un exemple
00:37:21il faut également
00:37:22de la fermeté
00:37:24par rapport aux expulsions
00:37:25il faut rétablir
00:37:26le délit
00:37:27de séjour
00:37:28irrégulier
00:37:29le Rassemblement national
00:37:30mène ce combat
00:37:32en France
00:37:32le Rassemblement national
00:37:33avec ses alliés
00:37:34mène ce combat
00:37:35au Parlement européen
00:37:36et j'ai de bons éléments
00:37:39pour penser
00:37:39que nous serons entendus
00:37:40Quels ont les autres pays
00:37:42où existe cette notion
00:37:43ou ce statut d'OQTF
00:37:44même si ça s'appelle
00:37:45peut-être différemment
00:37:46est-ce que les législations
00:37:47dans d'autres pays
00:37:48sont beaucoup plus rigoureuses
00:37:50et surtout appliquées
00:37:50qu'en France ?
00:37:53Alors dans les autres
00:37:54états de l'Union européenne
00:37:55il y a évidemment
00:37:55l'équivalent
00:37:56puisqu'il y a
00:37:58la possibilité
00:37:59d'expulser
00:37:59des étrangers
00:38:01qui sont en situation
00:38:02illégale
00:38:02ou qui menacent
00:38:03l'ordre public
00:38:04et la sécurité
00:38:04l'efficacité
00:38:06dépend
00:38:07si vous voulez
00:38:09de la complexité
00:38:10des recours contentieux
00:38:12en France
00:38:13il y a
00:38:14une multitude
00:38:16de recours possibles
00:38:17il faut simplifier cela
00:38:18l'efficacité
00:38:20tient aussi
00:38:20à la capacité
00:38:21de nos gouvernements
00:38:23à exercer
00:38:24une pression
00:38:24vers les pays d'origine
00:38:25parce que
00:38:26pour pouvoir expulser
00:38:27la France l'a vu
00:38:29face à l'Algérie
00:38:30qui refuse de reprendre
00:38:31les Algériens
00:38:32pour expulser
00:38:33il faut obtenir
00:38:34ce qu'on appelle
00:38:35des laissés-passer
00:38:36c'est-à-dire
00:38:36que le pays d'origine
00:38:37accepte de reprendre
00:38:39sont ressortissants
00:38:40le combat
00:38:41que nous menons
00:38:42encore une fois
00:38:43à Paris
00:38:44à l'Assemblée nationale
00:38:46et à Bruxelles
00:38:48et Strasbourg
00:38:48au Parlement européen
00:38:49le Rassemblement national
00:38:50demande de la fermeté
00:38:52vis-à-vis des pays tiers
00:38:53et en ce qui concerne
00:38:54les expulsions
00:38:55et les projets de texte
00:38:56qui sont en négociation
00:38:57à Bruxelles
00:38:58j'ai demandé
00:38:59au commissaire européen
00:39:00Magnus Brunner
00:39:01de sérieusement
00:39:02prendre en compte
00:39:03nos amendements
00:39:04qui réclament
00:39:05de pouvoir
00:39:06déployer
00:39:07des sanctions
00:39:08contre les pays
00:39:10d'origine
00:39:10qui ne coopèrent pas
00:39:11quel type de sanctions
00:39:12refus de visa
00:39:14donc zéro visa
00:39:15pour les pays
00:39:16non européens
00:39:17qui ne reprennent pas
00:39:18leurs ressortissants
00:39:19zéro aide économique
00:39:21zéro aide au développement
00:39:22et zéro transfert financier
00:39:25donc nous menons
00:39:26le combat
00:39:27à la fois à Paris
00:39:28pour peser
00:39:28sur le gouvernement
00:39:29actuel
00:39:30mais celui-ci
00:39:31ne veut rien entendre
00:39:32parce que
00:39:32alors même
00:39:33qu'à Bruxelles
00:39:34la semaine dernière
00:39:35il y avait
00:39:36un consensus
00:39:37entre les ministres
00:39:38de l'intérieur
00:39:39pour aller dans le sens
00:39:40de la fermeté
00:39:41il est malheureux
00:39:42de constater
00:39:42que la France
00:39:44d'Emmanuel Macron
00:39:46la France
00:39:47avec monsieur Nunes
00:39:48qui la représentait
00:39:49était le seul état
00:39:51avec l'Espagne
00:39:52des socialistes
00:39:53à traîner les pieds
00:39:55et à refuser
00:39:56d'aller plus fermement
00:39:57contre l'immigration illégale
00:39:59bon en tout cas
00:39:59le sujet
00:40:00est devenu d'actualité
00:40:01on sent que les institutions
00:40:02européennes
00:40:03ont pris conscience
00:40:03et agissent dans le bon sens
00:40:05on aura l'occasion
00:40:06d'en reparler
00:40:07monsieur le député
00:40:08merci d'avoir été
00:40:09sur Sud Radio
00:40:09aujourd'hui
00:40:10Il est 13h04
00:40:19vous êtes sur Sud Radio
00:40:20avec Perico Légas
00:40:22qui reçoit
00:40:23la sénatrice
00:40:24du Béarn
00:40:24et du Pays Basque
00:40:25ça s'appelle aussi
00:40:26les Périnées Atlantiques
00:40:27je crois
00:40:28Frédéric Espagnac
00:40:29qui connait bien
00:40:30les dossiers
00:40:31de l'agriculture
00:40:33de la territorialité
00:40:34la cause paysanne
00:40:35voilà
00:40:36j'ai invité
00:40:37Frédéric Espagnac
00:40:39parce que
00:40:40l'agriculture française
00:40:41a peur
00:40:42aujourd'hui
00:40:42on sait qu'elle est malade
00:40:44on sait qu'elle est souffrante
00:40:45nous avons vu l'autre jour
00:40:47nous avions Stéphane
00:40:48le folle en ligne
00:40:48ancien ministre de l'agriculture
00:40:50du quinquennat
00:40:51de François Hollande
00:40:52parce que
00:40:53madame Genevard
00:40:54a organisé
00:40:54à Rungis
00:40:55l'éveil alimentaire
00:40:56avec les conférences
00:40:57pour savoir comment sauver
00:40:58l'agriculture française
00:40:59tout ça après
00:41:01l'excellente loi
00:41:02d'agroécologie
00:41:03la loi d'avenir
00:41:04de 2014
00:41:04votée par le Parlement
00:41:06français
00:41:06qui a été évacué
00:41:07par les états généraux
00:41:09de l'alimentation
00:41:10en 2017
00:41:11qui avait engendré
00:41:13la loi Egalim 1
00:41:14la loi Egalim 2
00:41:15la loi Egalim 3
00:41:16on va faire la loi Egalim 4
00:41:18donc je voudrais faire
00:41:18un point
00:41:19précis
00:41:20merci Frédéric Espagnac
00:41:23d'avoir accepté
00:41:23cette invitation
00:41:24je vous rappelle
00:41:25que le thème
00:41:26de notre station
00:41:29de radio
00:41:29Sud Radio
00:41:30c'est Parlons Vrai
00:41:31je ne doute pas
00:41:32qu'avec vous
00:41:32on va parler vrai
00:41:34bon là
00:41:34récemment
00:41:35on vient d'apprendre
00:41:36ce matin
00:41:36épidémie de grippe aviaire
00:41:38en Dordogne
00:41:39dans le Périgord
00:41:40la production
00:41:41de foie gras
00:41:42encore menacée
00:41:43nous avions
00:41:45vous et moi
00:41:45on a eu
00:41:46on s'était impliqué
00:41:47à l'époque
00:41:48c'était les éleveurs
00:41:50de foie gras
00:41:50de canards
00:41:51Criachella
00:41:52producteur de foie gras
00:41:53au Pays Basque
00:41:54tout à fait
00:41:54pour sauver une race locale
00:41:56et c'était
00:41:57Stéphane Fol
00:41:57qui était au ministère
00:41:58de l'agriculture
00:41:59et vous aviez obtenu
00:42:00que le principe
00:42:02de l'abattage
00:42:03systématique
00:42:03ne soit reporté
00:42:05ou décalé
00:42:05vous aviez sauvé
00:42:06vous aviez sauvé
00:42:07c'était 2015-2016
00:42:08à l'époque
00:42:09les éleveurs
00:42:10les éleveurs de bar
00:42:11il faut rendre hommage
00:42:12aux éleveurs
00:42:12et à toute une population
00:42:14évidemment
00:42:15agricole
00:42:17de paysans
00:42:17qui s'était
00:42:18mobilisé
00:42:19et nous
00:42:20parlementaires
00:42:21nous les avions
00:42:22accompagnés
00:42:22certes
00:42:23c'était à l'époque
00:42:24de Stéphane Le Foll
00:42:25et ils avaient eu raison
00:42:26puisque la question
00:42:27c'était évidemment
00:42:28la fin
00:42:28l'abattage total
00:42:30qui aurait généré
00:42:31l'extinction
00:42:32d'une race locale
00:42:34mais au-delà de ça
00:42:35ils ont été
00:42:35des précurseurs
00:42:36puisqu'on le voit bien
00:42:37aujourd'hui
00:42:38qu'au-delà
00:42:39potentiellement
00:42:40des élevages
00:42:41de canards
00:42:41c'est sur toutes
00:42:43les races potentielles
00:42:44ovins
00:42:44bovins
00:42:45que ces épidémies
00:42:46arrivent
00:42:46alors il faut
00:42:47évidemment
00:42:47je m'en excuse
00:42:48par les vrais
00:42:49c'est veiller à la sécurité
00:42:51de nos concitoyens
00:42:51c'est l'essentiel
00:42:52mais il faut
00:42:53évidemment aussi
00:42:54permettre à ces paysans
00:42:55de continuer à élever
00:42:56aussi le bétail
00:42:58les animaux
00:42:59dans des conditions
00:43:00à l'air libre
00:43:01dans des conditions
00:43:02justement
00:43:02qui sont au final
00:43:03les moins
00:43:04dangereuses
00:43:05pour les consommateurs
00:43:06contrairement à ce qui est dit
00:43:07parce que
00:43:08quand aujourd'hui
00:43:09on dit
00:43:09il faut enfermer
00:43:10les animaux
00:43:11il faut potentiellement
00:43:12faire des investissements
00:43:13oui majeurs
00:43:14mais on se rend compte
00:43:15et on le voit
00:43:16avec l'exemple
00:43:16que vous venez de citer
00:43:17que malgré les investissements
00:43:19qui sont faits potentiellement
00:43:20et que les plus gros
00:43:21continuent encore
00:43:22à en faire
00:43:24à massifier
00:43:24ce genre de production
00:43:25que les épidémies
00:43:27repartent chaque année
00:43:27alors Frédéric Espagnac
00:43:29vous êtes
00:43:29une élue de terrain
00:43:31les périodes atlantiques
00:43:32donc le Béarn
00:43:33et le Pays Basque
00:43:34qui sont deux territoires
00:43:35à riche tradition
00:43:36et ancienne tradition agricole
00:43:37vous avez été proche
00:43:39du président de la république
00:43:40François Hollande
00:43:41vous connaissez
00:43:42j'allais dire
00:43:43les enjeux
00:43:44de l'état
00:43:44et de la république
00:43:45combien de temps
00:43:46la France va-t-elle
00:43:47devoir vivre encore
00:43:48avec cette épée de Damoclès
00:43:49permanente tous les ans
00:43:50les épidémies
00:43:52alors là en plus
00:43:52il y a la dermatose
00:43:53sur le cheptel bovin
00:43:54la grippe aviaire
00:43:561, 2, 3
00:43:575 ou 6 millions
00:43:59de canards
00:43:59qui ont été abattus
00:44:00est-ce que le principe
00:44:01de précaution
00:44:01aujourd'hui
00:44:02c'est qu'on peut dire
00:44:02les choses clairement
00:44:03je sais qu'on a peur
00:44:05et que ce sont souvent
00:44:05des normes européennes
00:44:06est-ce qu'on peut
00:44:07à un moment donné
00:44:08repenser ce principe
00:44:09de précaution
00:44:10et de ne pas abattre
00:44:11la totalité d'élevage
00:44:12quand on sait
00:44:12que la maladie
00:44:13n'est pas contagieuse
00:44:14à l'homme
00:44:14et que l'élevage
00:44:15en totalité
00:44:16n'est pas forcément
00:44:16contaminé non plus
00:44:17il y a deux choses
00:44:19il y a l'inquiétude
00:44:20ce que je peux comprendre
00:44:20des producteurs
00:44:21et de
00:44:22on va dire
00:44:23l'industrie agroalimentaire
00:44:25sur l'exportation
00:44:26puisque c'est de ça
00:44:26dont il s'agit
00:44:27à la fin
00:44:28et que
00:44:28devrait le statut
00:44:30lever le statut
00:44:31indemne de la France
00:44:31on n'a pas même
00:44:32les élevages de foie
00:44:33qui ne sont pas exportés
00:44:34j'y reviens
00:44:35ce que je veux dire par là
00:44:36c'est que pour beaucoup
00:44:37aujourd'hui
00:44:38on est dans l'abattage
00:44:39systématique
00:44:39pour soi-disant
00:44:40prélever ce fameux
00:44:41garder ce statut
00:44:42garder un statut
00:44:44indemne de la France
00:44:45pour permettre
00:44:45d'exporter
00:44:46or l'enjeu
00:44:47il n'est pas là
00:44:47l'enjeu c'est
00:44:47la production locale
00:44:49c'est évidemment
00:44:50on l'a dit
00:44:50faire en sorte
00:44:51que la sécurité sanitaire
00:44:53soit là
00:44:54pour nos consommateurs
00:44:55français
00:44:56et autres
00:44:57mais au-delà de ça
00:44:58des paysans
00:44:59qui au quotidien
00:45:00savent
00:45:00quel est aujourd'hui
00:45:01l'intérêt
00:45:02du bétail
00:45:03des
00:45:04comment on s'appelle
00:45:05on l'a dit aussi
00:45:06des élevages
00:45:06qu'ils connaissent
00:45:07au mieux
00:45:08potentiellement
00:45:09la façon dont il faut
00:45:10traiter
00:45:11dans ces cas-là
00:45:11potentiellement
00:45:12ces épidémies
00:45:13leur faire confiance
00:45:14et je pense que
00:45:15nous avions eu des rapports
00:45:16de force là aussi
00:45:17avec Annie Gennevard
00:45:18qui avait été notamment
00:45:19sur l'élevage
00:45:21des bovins
00:45:22qui était avec
00:45:23la MHE notamment
00:45:25qui avait été
00:45:25un gros souci
00:45:26chez moi
00:45:27dans les Pyrénées Atlantiques
00:45:28nous avons tendu le bras
00:45:29à l'époque
00:45:29du gouvernement
00:45:30passant mal
00:45:31on avait failli
00:45:32même avoir
00:45:33des arrestations
00:45:34et tout compte fait
00:45:35avec du recul
00:45:35on a réussi à démontrer
00:45:37que c'est ça
00:45:37qui avait permis
00:45:38évidemment
00:45:39je le dis
00:45:39avec la DGAL
00:45:41le ministère de l'agriculture
00:45:42travailler main dans la main
00:45:43pour démontrer
00:45:44qu'au final
00:45:45on peut absolument
00:45:46avoir des protocoles
00:45:48qui permettent
00:45:48d'éviter
00:45:49l'abattage total
00:45:50d'aller évidemment
00:45:52à l'abattage partiel
00:45:52quand c'est nécessaire
00:45:53évidemment
00:45:54pour la sécurité sanitaire
00:45:55de nos citoyens
00:45:56et des consommateurs
00:45:58pour autant
00:45:58il est indispensable
00:46:00aujourd'hui
00:46:00de changer
00:46:01le logiciel
00:46:02totalement
00:46:02on va dire
00:46:03inexact
00:46:05et puis
00:46:05j'ai envie de dire
00:46:06même
00:46:06on va pas se mentir
00:46:07qui favorise
00:46:09les plus gros
00:46:09aussi pourquoi
00:46:10parce qu'il y a
00:46:11de l'indemnisation
00:46:11Péricault
00:46:12bien sûr
00:46:12il y a des indemnisations
00:46:14et quand on envoie
00:46:15une bête
00:46:15qui est soi-disant malade
00:46:17à l'abattoir
00:46:18qu'elle est payée
00:46:19et que potentiellement
00:46:20voilà
00:46:21l'abattage coûte
00:46:22un tiers
00:46:23un cinquième
00:46:24de ce que ça devrait coûter
00:46:26il y en a d'autres
00:46:26par contre
00:46:27qui vendent
00:46:27ces viandes-là après
00:46:28au même prix
00:46:29quand ça sort
00:46:30et ça c'est inacceptable
00:46:31voilà
00:46:31donc il y a
00:46:32à la fois
00:46:33une détresse totale
00:46:34des éleveurs
00:46:35qui eux font leur job
00:46:36qui le font
00:46:37de la façon
00:46:37la plus respectueuse
00:46:39du monde
00:46:40vraiment dans des conditions
00:46:41sanitaires très strictes
00:46:42eux-mêmes
00:46:43je le dis
00:46:44et qui sont vraiment
00:46:45exemplaires de ce point de vue-là
00:46:46donc il y a aussi
00:46:48un partenariat avec l'État
00:46:49moi je ne suis pas là
00:46:50pour opposer les uns
00:46:50et les autres
00:46:51mais il faut que l'État
00:46:51aussi entendre
00:46:52et puis j'ai envie de dire
00:46:53qu'on lance des expérimentations
00:46:55ce qui a été le cas
00:46:56chez moi pour la CRIHRA
00:46:57ou sur la MHE notamment
00:46:58on a démontré
00:47:00avec six mois
00:47:01un an d'expérimentation
00:47:03qu'au final
00:47:04ben justement
00:47:04l'abattage total
00:47:05ne sert à rien
00:47:06est-ce qu'il y a des lobbies
00:47:08aujourd'hui
00:47:08Frédéric Espagnac
00:47:10dont l'intérêt
00:47:11est de ne pas trouver
00:47:13de solution justement
00:47:14parce que d'abord
00:47:14ils importent des fois gras
00:47:15de l'étranger
00:47:16je rappelais tout à l'heure
00:47:18dans les ardaques de Noël
00:47:20que la traçabilité
00:47:21prévue par l'Union Européenne
00:47:23c'est de ne pas signaler
00:47:25lorsqu'un produit
00:47:25transformé
00:47:27intègre une viande
00:47:28qui vient de l'Union
00:47:29extra-européenne
00:47:30puisqu'on peut
00:47:31rien qu'en modifiant
00:47:32l'emballage
00:47:33ou une salaison
00:47:33on prend le label
00:47:34Union Européenne
00:47:35ce qui permet
00:47:36aux grands importateurs
00:47:37de foie gras
00:47:37de travailler avec des produits
00:47:39qui ne viennent pas d'Europe
00:47:40il y a un moyen
00:47:40de réguler ça
00:47:41il y a un moyen
00:47:42de dire la vérité
00:47:43il y a un moyen
00:47:43de prendre les mesures
00:47:44nécessaires
00:47:45pour ne pas
00:47:46aggraver
00:47:47cette concurrence déloyale
00:47:49bien sûr
00:47:49et là c'est l'Europe
00:47:50qui en est responsable
00:47:51moi j'ai un appel
00:47:52à mes collègues
00:47:53députés européens
00:47:54enfin que faites-vous
00:47:55globalement c'est à eux aussi
00:47:57de prendre leurs responsabilités
00:47:58vous savez bien que nous
00:47:59après
00:48:00nous transposons
00:48:01les lois européennes
00:48:02au niveau français
00:48:03justement
00:48:04puisque de fait
00:48:05après
00:48:05nous les appliquons
00:48:07mais la réalité
00:48:08c'est au niveau européen
00:48:10aujourd'hui
00:48:10que les choses doivent se faire
00:48:11dans les deux sens
00:48:12j'ai envie de dire
00:48:12à la fois
00:48:13parce qu'il est hors de question
00:48:15potentiellement
00:48:16qu'on continue à faire
00:48:16de l'abattage local
00:48:17pour favoriser
00:48:18les gros
00:48:19les gros producteurs
00:48:21et de l'agroalimentaire
00:48:23qui ne respecteraient pas
00:48:24aujourd'hui
00:48:25les conditions sanitaires
00:48:26c'est qui ce sont
00:48:26les grosses coopératives
00:48:27céréalières
00:48:28qu'on a connues
00:48:28on va pas se mentir
00:48:29oui bien sûr
00:48:30certaines en tout cas
00:48:30certaines travaillent
00:48:31je tiens à leur endommage
00:48:32dans des conditions
00:48:33de sécurité
00:48:34extrêmes
00:48:35et donc c'est parfait
00:48:36mais d'autres aujourd'hui
00:48:38ne respectent pas ça
00:48:39et donc certains
00:48:40on va pas se mentir aussi
00:48:41sont même dans la logique
00:48:42de dire
00:48:43il faut de l'abattage
00:48:44des petits producteurs
00:48:45pourquoi ?
00:48:45parce que derrière
00:48:46le marché
00:48:46il ne leur appartient
00:48:47qu'à eux
00:48:48et qu'ils peuvent aussi
00:48:49évacuer potentiellement
00:48:51des stocks
00:48:51qu'ils ont fait précédemment
00:48:53puisque de fait
00:48:54le marché
00:48:55est d'autant plus
00:48:55en demande
00:48:56donc on fait monter
00:48:57les prix annuels
00:48:57essentiellement
00:48:58pour les plus gros
00:48:59autrement dit
00:48:59je recevais tout à l'heure
00:49:00Fabrice Légéry
00:49:01ancien patron de Frontex
00:49:02parce que les frontières
00:49:03de l'Europe
00:49:04sont quelquefois
00:49:04une passoire
00:49:05par rapport à la migration
00:49:06est-ce qu'on pourrait
00:49:06faire un Frontex alimentaire
00:49:08on ne laisse pas rentrer
00:49:09n'importe quoi
00:49:09ou alors on taxe ?
00:49:11bah oui je pense
00:49:11qu'il y a les deux
00:49:11qui sont possibles
00:49:12c'est contraire
00:49:13aux valeurs libérales
00:49:14de l'Europe
00:49:14ou il suffit juste
00:49:15d'un peu de courage politique ?
00:49:17moi je crois en l'Europe
00:49:18à la différence d'autres
00:49:19je n'y tape pas dessus
00:49:20comme certains
00:49:21par contre
00:49:21une Europe qui nous protège
00:49:23mais c'est le cas
00:49:25je veux dire
00:49:25sur plein de choses
00:49:26encore une fois
00:49:26il faut se dire les choses
00:49:27elle nous protège
00:49:28sur beaucoup de choses
00:49:29contrairement à ce qui est dit
00:49:30je tiens à le dire ici aussi
00:49:31elle nous permet
00:49:32attendez Perico
00:49:32j'entends parce que
00:49:33le bashing de l'Europe
00:49:34ça suffit aussi
00:49:35elle nous aide aussi
00:49:36financièrement
00:49:37aujourd'hui
00:49:37pour les collectivités
00:49:38à investir
00:49:39ce qu'aujourd'hui
00:49:40nous ne pouvons plus
00:49:40pour autant
00:49:43non mais il faut arrêter
00:49:44je veux dire
00:49:45c'est trop facile
00:49:45de toujours dire
00:49:46c'est la faute à l'Europe
00:49:47si parce que
00:49:48c'est un espèce
00:49:49de populisme trop facile
00:49:50notamment des extrêmes
00:49:51je le dis ici
00:49:52je vois des producteurs
00:49:52qui crèvent
00:49:53des éleveurs qui crèvent
00:49:53vous les connaissez comme moi
00:49:54tout à fait
00:49:55mais je sais aussi
00:49:56que Perico
00:49:56je vois aussi
00:49:57jusqu'à ce jour
00:49:58des producteurs
00:49:59et je le dis
00:49:59d'autant plus en montagne
00:50:00moi qui suis
00:50:01secrétaire général
00:50:02d'association nationale
00:50:03des élus de montagne
00:50:04on en parlera tout à l'heure
00:50:05qui justement
00:50:06sait à quel point
00:50:07la question de l'ICHN
00:50:09les aides
00:50:10aussi au niveau européen
00:50:11de la PAC
00:50:12sont indispensables
00:50:13et heureusement
00:50:14qu'elles sont là
00:50:14pour autant
00:50:15il faut que nos paysans
00:50:16puissent vivre différemment
00:50:17que sous perfusion
00:50:17bien sûr
00:50:18nous sommes avec
00:50:19Frédéric Espagnac
00:50:20sénatrice socialiste
00:50:22du Béarn et du Pays-Bas
00:50:23et puis aux Atlantiques
00:50:24qui défend depuis longtemps
00:50:25avec je veux dire
00:50:26ferveur et passion
00:50:27l'intérêt des agriculteurs
00:50:28on a une petite divergence
00:50:29là quelque part sur l'Europe
00:50:30et on est très européen
00:50:31cher Frédéric
00:50:32ne vous inquiétez pas
00:50:33vous nous appelez
00:50:34vous nous appelez
00:50:35chers auditeurs
00:50:35vous êtes tous concernés
00:50:36parce que ce sont
00:50:37notre patrimoine alimentaire
00:50:39nos foie gras
00:50:40enfin nos traditions Noël
00:50:41il faut soutenir
00:50:42nos éleveurs
00:50:42et nos producteurs
00:50:43vous nous appelez
00:50:43au 0 826 300 300
00:50:45et la sénatrice
00:50:46se fera une joie
00:50:48et un honneur
00:50:48de répondre
00:50:48à vos questions pertinentes
00:50:50que vous aurez adressées
00:50:51à Emmanuel Galasso
00:50:520 826 300 300
00:50:54à tout de suite
00:50:55midi 14h
00:50:57Sud Radio
00:50:58la France dans tous ses états
00:51:01vous êtes sur Sud Radio
00:51:03la France dans tous ses états
00:51:04oui
00:51:04drôle d'état
00:51:05l'état de notre agriculture
00:51:06Perico Legas reçoit
00:51:08Frédéric Espagnac
00:51:09sénatrice
00:51:10socialiste
00:51:11des Pyrénées Atlantiques
00:51:13du Béarn
00:51:13et du Pays Basque
00:51:14Frédéric Espagnac
00:51:15vous vous répartissez
00:51:16entre les deux territoires
00:51:16qui sont des territoires
00:51:17très différents
00:51:18avec des histoires différentes
00:51:19absolument
00:51:19avec je pense
00:51:21des identités
00:51:22vous le savez bien
00:51:23qui sont totalement différentes
00:51:24et qui sont aussi belles
00:51:25l'une que l'autre
00:51:26et des exemples
00:51:27j'allais dire
00:51:28d'initiatives paysannes
00:51:30rurales
00:51:30aux Pays Basques
00:51:31notamment
00:51:31avec Idoqui
00:51:33donc les paysans basques
00:51:34sont solidaires
00:51:34je me souviens un jour
00:51:36Stéphane Le Folle
00:51:37qui en revenait
00:51:37m'avait dit
00:51:38à l'époque
00:51:38il était ministre
00:51:39si toute l'agriculture française
00:51:40était organisée
00:51:41avec la même énergie
00:51:44le même sens
00:51:45de la solidarité
00:51:46et l'efficacité
00:51:47des paysans basques
00:51:48l'agriculture française
00:51:49serait sauvée
00:51:50bon
00:51:50ça se traduit
00:51:52par quoi aujourd'hui
00:51:52cette différence
00:51:53aux Pays Basques
00:51:54chez vous
00:51:55dans votre département
00:51:56mais les Béarnais aussi
00:51:57sont courageux
00:51:58c'est pareil
00:51:58il y a une prise de conscience
00:52:00patrimoniale
00:52:01sociale
00:52:01culturelle
00:52:02oui patrimoniale
00:52:03sociale
00:52:03culturelle
00:52:03il y a un sens déjà
00:52:04en Pays Basques
00:52:05vous l'avez dit
00:52:05du collectif
00:52:06et de la force
00:52:07du collectif
00:52:08de la force
00:52:08de mobilisation
00:52:09et de
00:52:10aussi
00:52:11presque militante
00:52:13on peut dire
00:52:14mais au sens
00:52:14tant que du terme
00:52:15oui bien sûr
00:52:15qui est militante
00:52:16tout à fait
00:52:16et qui va à tous les niveaux
00:52:18d'ailleurs
00:52:18et qui est aussi
00:52:19liée je pense
00:52:21à l'amour de la terre
00:52:22il y en a un syndicat
00:52:23local
00:52:23il y a un syndicat local
00:52:25et alors
00:52:25je ne rentrerai pas
00:52:26dans les oppositions
00:52:28je veux dire
00:52:28il y a la FNSEA
00:52:29qui existe
00:52:30mais les Basques
00:52:30se sont fait
00:52:31leur syndicat
00:52:31tout à fait
00:52:32la Borde-Sagamara
00:52:33et ELB
00:52:34aujourd'hui
00:52:35de la Chambre d'agriculture
00:52:36du Pays Basque
00:52:37et ELB
00:52:37aujourd'hui
00:52:38qui est affiliée
00:52:39à la Confédération Paysanne
00:52:40il y a la coordination
00:52:41rurale
00:52:41qui est aussi présente
00:52:42sur le territoire
00:52:43mais j'ai envie de dire
00:52:44ce sont des forces
00:52:45militantes
00:52:46très fortes
00:52:47avec une mobilisation
00:52:48et aussi
00:52:49un sens de l'initiative
00:52:50et puis je rappelle
00:52:51quand même
00:52:51qu'en Pays Basque
00:52:52c'est là où il y a
00:52:53le plus d'installations
00:52:54de jeunes en France
00:52:55agriculteurs
00:52:56ou de reprises
00:52:57de fermes
00:52:59de hors cadre familial
00:53:00avec beaucoup
00:53:00notamment de jeunes femmes
00:53:02aujourd'hui
00:53:02qui s'installent
00:53:02aussi en agriculture
00:53:03donc c'est vrai
00:53:04que le Pays Basque
00:53:05est de ce point de vue-là
00:53:06un exemple massif
00:53:07en tout cas
00:53:08sur l'installation
00:53:09au niveau agricole
00:53:11il y a une énergie
00:53:12une prise de conscience
00:53:13une tradition
00:53:14qui se transmet
00:53:14de génération en génération
00:53:15il y a un attachement
00:53:16à la terre
00:53:16qui est viscéral
00:53:18il y a
00:53:18je pense
00:53:19on pourrait dire
00:53:20à la patrie presque
00:53:21oui la patrie bien sûr
00:53:23on ne va pas se mentir
00:53:24je collais rien
00:53:24mais il y a aussi
00:53:26je pense
00:53:26un attachement
00:53:27à l'agriculture paysanne
00:53:28et on le sait bien
00:53:29vous le savez bien
00:53:29l'enjeu des petites fermes
00:53:31qui avait été d'ailleurs
00:53:32un combat
00:53:33que nous n'avons pas réussi
00:53:34à mener jusqu'au bout
00:53:36avec
00:53:36au ministère de l'agriculture
00:53:38avec une reconnaissance
00:53:38qui aurait été indispensable
00:53:40et vous savez aussi
00:53:41que sur le Pays Basque
00:53:42le territoire
00:53:43ne permet pas
00:53:44d'avoir des grosses exploitations
00:53:45donc on est sur
00:53:46des exploitations
00:53:47qui peuvent aller
00:53:47de 20 à 40
00:53:4845 hectares
00:53:50ce qui n'est pas énorme
00:53:51donc c'est forcément aussi
00:53:52des choix
00:53:52de produits de qualité
00:53:54vous avez cité
00:53:55j'ai à dire la mobilisation
00:53:57moi j'avais cité
00:53:57des produits aussi
00:53:58c'est le label
00:54:00qui définit
00:54:01l'authenticité
00:54:03la traçabilité
00:54:03la traçabilité
00:54:04vous avez un fleuron
00:54:06qui est quand même
00:54:06le jambon quintoa
00:54:07le jambon du port noir
00:54:11du Pays Basse
00:54:13des aldudes
00:54:14vous avez évidemment
00:54:15l'osso irati
00:54:16je tiens aussi
00:54:17à le rendre hommage
00:54:18on a évidemment
00:54:18le piment d'Espelette
00:54:19on a aussi
00:54:20de l'irulegui
00:54:21on a de la châtaigne
00:54:22qui arrive
00:54:22c'est un combat politique
00:54:24c'est un combat politique
00:54:25on n'est pas en train
00:54:25de faire de la gastronomie
00:54:26c'est un combat de producteurs
00:54:28qui veulent vivre
00:54:29de la production
00:54:30qu'ils font
00:54:31tout en faisant le choix
00:54:32de la qualité
00:54:33de leurs produits
00:54:34pour les consommateurs
00:54:35et aussi pour de la vente
00:54:36le plus possible
00:54:37dans un circuit court
00:54:38le plus possible aussi
00:54:39en enlevant
00:54:41j'ai envie de dire
00:54:42toutes les frontières
00:54:44les étapes
00:54:45les intermédiaires
00:54:46qui ne sont peut-être
00:54:47pas nécessaires
00:54:47et qui leur permettent
00:54:48d'avoir un prix
00:54:48qui soit le plus juste possible
00:54:50et qui leur permettent
00:54:51de vivre aussi
00:54:51de leur production
00:54:52Frédéric Espagnac
00:54:53est-ce que cette exigence
00:54:54j'allais dire
00:54:55d'authenticité qualitative
00:54:57patrimoniale
00:54:58cette exigence
00:55:00de l'origine
00:55:00est-ce qu'elle est
00:55:01accompagnée
00:55:02soutenue
00:55:02par la législation
00:55:03de la République
00:55:04comme elle le devrait
00:55:05on a beaucoup de progrès
00:55:06il y a les appellations
00:55:07d'origine
00:55:07il y a les IGP
00:55:08on est sur le budget
00:55:11il se trouve que
00:55:12j'étais encore
00:55:13il y a deux jours
00:55:13en train de défendre
00:55:14le budget de l'INAO
00:55:15qui ne devrait même pas
00:55:16se poser
00:55:16bien sûr
00:55:17l'INAO on le rappelle
00:55:18a OPI, IGP
00:55:19l'Institut national
00:55:21des appellations
00:55:22d'origine
00:55:22qui regroupe
00:55:24tous ces produits
00:55:25on peut dire
00:55:26du terroir
00:55:27du patrimoine
00:55:28et qui sont des labels
00:55:29en tout cas
00:55:29de nos ambassadaires
00:55:30les fleurons
00:55:31de l'alimentation française
00:55:33et qui sont vraiment
00:55:34sur toute étape
00:55:35du monde entier
00:55:36aujourd'hui
00:55:36tout le monde veut
00:55:37aujourd'hui
00:55:38pouvoir avoir
00:55:39un bon fromage
00:55:39à OPI
00:55:40et la Merci
00:55:40veut couper un petit peu
00:55:41dans le budget
00:55:43de l'INAO
00:55:43comme à chaque fois
00:55:44alors que potentiellement
00:55:45c'est important
00:55:46là aussi je rappelle
00:55:46l'INAO garant
00:55:47des cahiers des charges
00:55:48qui sont là aussi
00:55:49très contrôlées
00:55:51et qui veillent
00:55:52justement à la garantie
00:55:53des produits
00:55:53pour les consommateurs
00:55:54alors sur le marché
00:55:55général
00:55:55les fêtes de fin d'année
00:55:57arrivent
00:55:57Noël
00:55:58on sait que ce sont
00:55:59des produits emblématiques
00:56:00il y a du saumon fumé
00:56:01il y a un formidable
00:56:01producteur de truites
00:56:03à Banca
00:56:04à Banca
00:56:04à Banca
00:56:04là on est vraiment
00:56:05dans du poisson fumé
00:56:07de la montagne
00:56:08et des Pyrénées
00:56:08est-ce qu'il y a
00:56:09assez de protection
00:56:10de normes
00:56:12alors on se plaint beaucoup
00:56:12que la France
00:56:13c'est un pays
00:56:14qui noyit sous les normes
00:56:15il y a quand même
00:56:15des normes positives
00:56:16qui sont constructives
00:56:17Frédéric Espagnac
00:56:18Tout à fait
00:56:18et je pense qu'il faut aussi
00:56:19justement
00:56:20je parlais des cahiers des charges
00:56:21tout à l'heure et autres
00:56:21mais des normes de production
00:56:23évidemment
00:56:23sanitaires
00:56:24qui permettent justement
00:56:25de veiller
00:56:26à la sécurité
00:56:27aussi alimentaire
00:56:29et puis évidemment
00:56:30pour les producteurs
00:56:31mais qui est indispensable
00:56:32ce sont aussi
00:56:33aujourd'hui
00:56:34des garanties
00:56:35pour les consommateurs
00:56:36et donc d'abord
00:56:37pour les producteurs
00:56:38et aussi pour faire en sorte
00:56:39que leurs produits
00:56:40puissent aussi avoir
00:56:41une vraie valeur ajoutée
00:56:42Le marché se porte comment
00:56:43aujourd'hui ?
00:56:44Est-ce que la grande distribution
00:56:45continue quand même
00:56:46à fixer sa loi ?
00:56:48Non seulement l'industrie
00:56:49agroalimentaire
00:56:49dont je dis qu'elle est
00:56:50plutôt elle la victime
00:56:51d'une grande distribution
00:56:53qui impose des tarifs
00:56:54tellement bas
00:56:54pour être compétitive
00:56:56que du coup la production
00:56:56est obligée d'abaisser sa qualité
00:56:58est-ce que cette équation
00:56:59est encore une réalité ?
00:57:00Oui bien sûr
00:57:00on sait bien qu'on a toujours
00:57:02des épisodes
00:57:02mois de février-mars
00:57:03quand on a des grosses négociations
00:57:05vous le savez bien
00:57:06Périgo
00:57:06alors qu'aujourd'hui
00:57:08on est encore
00:57:09sous cette contrainte-là
00:57:10pour autant
00:57:11comment on rétablit les choses
00:57:13et c'est tout l'enjeu
00:57:14aujourd'hui
00:57:14aussi de Mme Gennevard
00:57:16j'ai envie de dire
00:57:16Mme la ministre
00:57:17que j'ai bien connue
00:57:19qui a été elle-même
00:57:19présidente de l'association nationale
00:57:20des élus de Montaigne
00:57:21je crois que là
00:57:22c'est aussi son autorité
00:57:24qui est en jeu
00:57:24dans ce débat-là
00:57:25élu de Morteau
00:57:26la saucisse de Morteau
00:57:27dans le Doubs
00:57:28donc un patrimoine alimentaire
00:57:29très glorieux aussi
00:57:30absolument
00:57:30je lui fais contient
00:57:31sur ce point-là
00:57:32Frédéric Espagnac
00:57:33nous avons Eric
00:57:34qui ne nous appelle
00:57:35ni du Béard
00:57:35ni du Pays Basque
00:57:36mais d'une très très belle ville
00:57:37qui s'appelle Metz
00:57:38en belle Lorraine
00:57:39et la Lorraine
00:57:41a aussi un patrimoine
00:57:41agricole alimentaire
00:57:42très très précieux
00:57:43Eric
00:57:44bonjour Eric
00:57:45bonjour Périgo
00:57:46bonjour Eric
00:57:47vous voulez poser une question
00:57:48à Frédéric Espagnac
00:57:50ou témoigner
00:57:51ou témoigner
00:57:52d'une humeur
00:57:53oui Frédéric
00:57:55tout à l'heure
00:57:55je vous entendais dire
00:57:56que l'Europe nous protégeait
00:57:57non pas que
00:57:59elle peut nous protéger
00:58:00elle doit le faire
00:58:01mais pas que
00:58:02elle ne le fait pas tellement
00:58:03parce qu'on voit
00:58:04ce qui va se passer
00:58:05au niveau du Mercosur
00:58:06dans quelques mois
00:58:07et puis n'oublions pas non plus
00:58:09qu'on est envahi
00:58:09par les poulets ukrains
00:58:11et toutes les denrées
00:58:12dont on ne connait pas à l'origine
00:58:13qui ne sont pas stipulées
00:58:14sur l'étiquette
00:58:15donc là
00:58:16je ne suis pas forcément
00:58:17d'accord avec vous
00:58:18non alors je reprends
00:58:19que les choses soient bien claires
00:58:20je soutiens Éric
00:58:21dans sa démarche
00:58:21moi aussi
00:58:22on va être clair
00:58:23qu'est-ce que vous faites
00:58:24attendez
00:58:25deux choses Péricault
00:58:26soyons clairs
00:58:27j'ai dit que l'Europe
00:58:28dans certains cas
00:58:29pouvait
00:58:29mais j'ai dit aussi
00:58:30qu'elle ne le faisait pas
00:58:30notamment par rapport
00:58:32à ce qu'on disait tout à l'heure
00:58:32sur l'importation
00:58:34de produits
00:58:35aujourd'hui agroalimentaires
00:58:36qui ne respectent en rien
00:58:37les normes sanitaires
00:58:38européennes
00:58:39sur lesquelles
00:58:39nos producteurs français
00:58:40eux sont contraints
00:58:41donc ça c'est le premier point
00:58:42sur le Mercosur
00:58:43je vais vous dire
00:58:44ça a été une bataille
00:58:45de tous les temps
00:58:47pour moi
00:58:47et Dieu sait
00:58:48si ça a été
00:58:50assez frontal
00:58:51puisque je me rappelle
00:58:51qu'on avait été
00:58:52quelques-uns
00:58:52rares à l'époque
00:58:53à arriver à stopper
00:58:55une signature
00:58:55du Mercosur
00:58:56déjà qui avait été
00:58:57voulu potentiellement
00:58:58par le président Macron
00:58:59en Argentine
00:59:00à l'époque
00:59:01c'était
00:59:01le commissaire
00:59:03Hogan
00:59:03de mémoire
00:59:04si je ne dis pas
00:59:05de bêtises
00:59:05qui était
00:59:06à l'époque
00:59:07le commissaire
00:59:08pour avoir été
00:59:11un peu au coeur
00:59:12du dispositif
00:59:12il se trouve
00:59:13qu'à l'époque
00:59:14mon compagnon
00:59:15était ministre
00:59:17dans le gouvernement
00:59:18Macron
00:59:19et justement
00:59:19sur ce sujet-là
00:59:21je peux vous dire
00:59:21que même à la maison
00:59:22c'était un sujet
00:59:23sur lequel nous avions
00:59:24beaucoup bataillé
00:59:24et quand je vois
00:59:25aujourd'hui
00:59:26que le président
00:59:27tient un double discours
00:59:28et je le regrette
00:59:29fortement
00:59:29ça je le dis ici
00:59:30on ne peut pas dire
00:59:31qu'on est contre
00:59:32le Mercosur
00:59:32et aller faire
00:59:33les déclarations
00:59:33qu'il a faites
00:59:34au Brésil
00:59:34il y a quelques semaines
00:59:35c'est plié pour le Mercosur
00:59:37où on peut encore
00:59:37on a encore une étape
00:59:38par laquelle on peut
00:59:39je pense qu'on a encore
00:59:40une étape
00:59:41malheureusement
00:59:41mais j'ai envie de dire
00:59:42là aussi
00:59:43ça dépendra
00:59:43du président de la République
00:59:44et je pense que
00:59:45ça serait une grosse erreur
00:59:46de signer les choses
00:59:47maintenant
00:59:48le président de la République
00:59:49il a des pouvoirs
00:59:49très limités
00:59:50par l'article 20
00:59:50aujourd'hui il n'est plus
00:59:51aux commandes
00:59:52parce que l'Assemblée Nationale
00:59:53ne lui assure plus
00:59:53une majorité
00:59:54confortable et soumise
00:59:55on voit bien que
00:59:56Sébastien Lecornu
00:59:57a une marge de manœuvre
00:59:57est-ce que la République
00:59:58française peut faire acte
01:00:00de droit de réserve
01:00:01ou subsidiarité
01:00:02c'est politiquement possible
01:00:04par quel biais ?
01:00:05écoutez c'est à lui
01:00:06de prendre sa décision
01:00:06je veux dire
01:00:07il est président de la République
01:00:07il est potentiellement
01:00:08le représentant
01:00:09de l'État français
01:00:09quand aujourd'hui
01:00:11Mme Van der Leyen
01:00:13engage l'Europe
01:00:13potentiellement
01:00:14sans même notre accord
01:00:15alors il y a deux choses
01:00:16où elle l'a fait
01:00:17avec notre accord
01:00:18et ça ne l'a pas été dit
01:00:19où potentiellement
01:00:20il faut clairement
01:00:20que les choses soient dites
01:00:21vous parlez de la ministre allemande
01:00:23ou de la présidente
01:00:24de la commission
01:00:25parce que le premier ministre
01:00:26polonais
01:00:27M. Meuss
01:00:27disait
01:00:28mais je ne savais pas
01:00:28que Mme Van der Leyen
01:00:29était encore membre
01:00:31du gouvernement
01:00:31de la République fédérale
01:00:33bon je plaisante
01:00:33mais c'était pour dire
01:00:34qu'il y a confusion des genres
01:00:35on est bien d'accord
01:00:36en quoi consisterait concrètement
01:00:39une décision française
01:00:40de ne pas appliquer
01:00:41le Mercosur
01:00:42ça passerait
01:00:42c'est quoi le droit de réserve ?
01:00:44un des États peut dire
01:00:45moi je refuse
01:00:46ce traité ?
01:00:48oui mais moi je pense
01:00:48qu'il y a dans la vie
01:00:49vous savez
01:00:50il y a des combats
01:00:51qui étaient perdus d'avance
01:00:52on ne les a gagnés
01:00:53que si on les a menés
01:00:54je me rappelle
01:00:56d'un autre combat
01:00:57potentiellement
01:00:58malheureusement
01:00:58sur lequel
01:01:00on a perdu
01:01:01notamment avec le Canada
01:01:02sur l'accord
01:01:04comment on appelait ça
01:01:06je ne veux pas
01:01:08qui était sous le même
01:01:10enfin qui était
01:01:11sous le même modèle
01:01:11que le Mercosur
01:01:12je pense qu'aujourd'hui
01:01:13on en voit les conséquences
01:01:14sur potentiellement
01:01:16la production
01:01:17agroalimentaire française
01:01:18donc aujourd'hui
01:01:19en tout cas
01:01:20je pense qu'il est temps
01:01:21que le président
01:01:21de la République
01:01:22tape du poing sur la table
01:01:23et clairement
01:01:24refasse entendre
01:01:25la voix de la France
01:01:26pour le marlement français
01:01:27et je n'ai aucun doute
01:01:28sur ça Perico
01:01:29si jamais le président
01:01:30allez je vous dis
01:01:31je vous fais même un pari
01:01:33je pense que si le président
01:01:34de la République
01:01:34devait signer
01:01:35aujourd'hui
01:01:36cet accord du Mercosur
01:01:37je suis persuadée
01:01:38qu'à l'Assemblée nationale
01:01:39il y aurait une motion
01:01:39de censure
01:01:40car sur tous les bancs
01:01:41je dis bien ici
01:01:42sur tous les bancs
01:01:43que ça soit la droite
01:01:43le centre
01:01:44le Front National
01:01:45la gauche
01:01:46tout le monde
01:01:47à ce jour
01:01:47les parlementaires
01:01:48voteraient contre
01:01:49cet accord du Mercosur
01:01:50et feraient une motion
01:01:51de censure
01:01:52contre le gouvernement
01:01:52et bien on est content
01:01:53de vous l'entendre dire
01:01:54vous restez avec nous
01:01:55sur Sud Radio
01:01:56je suis avec Frédéric Espagnac
01:01:58sénatrice des Périnés
01:01:59et Atlantique
01:01:59et on débat des enjeux
01:02:01de l'agriculture française
01:02:02vous nous appelez
01:02:02au 0 826 300 300
01:02:05Midi 14h
01:02:08Sud Radio
01:02:09la France dans tous ses états
01:02:11vous êtes avec Perico Légas
01:02:14qui reçoit
01:02:15l'excellente sénatrice
01:02:16Frédéric Espagnac
01:02:18sénatrice du Berne
01:02:19et du Pays Basque
01:02:20Périné Atlantique
01:02:21Frédéric Espagnac
01:02:22vous étiez en train
01:02:22de me dire
01:02:23je veux que vous me le redisiez
01:02:24parce que c'est une information
01:02:25politique importante
01:02:26vous supposez
01:02:28que si le gouvernement
01:02:29si le président de la République
01:02:30signe le Mercosur
01:02:31il pourrait y avoir
01:02:33à l'Assemblée Nationale
01:02:34une réaction politique
01:02:36assez véhémente
01:02:37voire un risque
01:02:38de motion de censure
01:02:38oui moi j'en suis certaine
01:02:39je suis persuadée aujourd'hui
01:02:41que sur tous les rangs
01:02:41à l'Assemblée Nationale
01:02:42de gauche comme de droite
01:02:43comme du centre
01:02:44si cette signature
01:02:45venait à rentrer
01:02:46en application
01:02:47là maintenant
01:02:48je pense que ça donnera lieu
01:02:49à une motion de censure
01:02:50qui pourrait
01:02:50qui aurait
01:02:52ça c'est certain
01:02:53à mon avis
01:02:54une majorité
01:02:55ce qui signifie
01:02:56que la signature
01:02:56du Mercosur
01:02:57serait vraiment
01:02:57un fléau
01:02:58pour l'agriculture française
01:02:59pour l'économie
01:03:00en général peut-être
01:03:01bien sûr
01:03:02et rappelons-nous
01:03:03quand même
01:03:03la question
01:03:04on parlait tout à l'heure
01:03:04des questions sanitaires
01:03:05je veux dire
01:03:06on ne peut pas
01:03:07on parlait du CETA
01:03:07le CETA
01:03:08avec le Canada
01:03:09on l'a évoqué tout à l'heure
01:03:09je ne retrouvais plus
01:03:11je m'en excuse
01:03:11il a été signé
01:03:12l'accord canadien
01:03:13franco-canadien
01:03:14a moindri quand même
01:03:15un petit peu
01:03:15avec des garanties
01:03:16avec quelques garanties
01:03:17qui en effet
01:03:18aujourd'hui
01:03:18sécurisent un peu plus
01:03:19les choses
01:03:19mais quand même
01:03:20rappelons-nous
01:03:20les épidémies
01:03:21qu'il y a pu y avoir
01:03:22notamment au Brésil
01:03:23sur la viande brésilienne
01:03:24qui revenaient chez nous
01:03:26qui étaient importées
01:03:27qui pouvaient générer
01:03:28beaucoup de choses
01:03:29alors que chez nous
01:03:30les producteurs français
01:03:31ne pouvaient pas
01:03:31potentiellement
01:03:33on était en appâtage
01:03:34on ne consommait pas
01:03:34voilà
01:03:35donc le risque aujourd'hui
01:03:36de réintroduction
01:03:37de maladies
01:03:37en exportation
01:03:39en importation
01:03:40pardon au niveau européen
01:03:41venant notamment du Brésil
01:03:42à cette époque-là
01:03:43est juste dangereux
01:03:44scandaleux
01:03:45Frédéric Espagnac
01:03:46depuis Belhem
01:03:46précisément
01:03:47le Président de la République
01:03:48nous a assuré
01:03:48qu'il y aurait des garanties
01:03:49que si on signait le Mercosur
01:03:51il y aurait toutes les mesures
01:03:52prises pour qu'il n'y ait pas
01:03:53de préjudice
01:03:53pour l'agriculture française
01:03:55il faut le croire
01:03:55oui mais pour l'instant
01:03:56je ne les vois pas Perico
01:03:56je n'ai pas entendu
01:03:57depuis son retour
01:03:58un travail en tout cas
01:04:00une communication
01:04:01sur ce travail
01:04:02sur les garanties potentielles
01:04:03à ce jour
01:04:03personne ne les a présentées
01:04:04on nous a présenté
01:04:05les compensations
01:04:06que le Brésil
01:04:06et l'Argentine auraient
01:04:07s'il y avait des restrictions
01:04:08on leur compenserait
01:04:09de façon économique
01:04:11oui mais moi je me connais
01:04:11les restrictions Perico
01:04:12à ce jour je ne les connais pas
01:04:13je ne les ai pas
01:04:14donc Mercosur
01:04:15attention danger
01:04:15et là vous pensez
01:04:16qu'il y a Union Nationale
01:04:17je suis certaine de ça
01:04:18sur tous les rangs
01:04:19à l'Assemblée Nationale
01:04:20et c'est là qu'on parle aujourd'hui
01:04:21au Sénat où vous êtes
01:04:22peut-être également
01:04:23mais le vote n'est pas
01:04:24de la même façon
01:04:24bien sûr
01:04:25en tout cas c'est l'Assemblée
01:04:26qui aura le dernier mot
01:04:26c'est l'Assemblée
01:04:27qui aura le dernier mot
01:04:28mais dans tous les cas de figure
01:04:29je pense réellement aujourd'hui
01:04:30qu'on est dans un débat
01:04:31sur le budget
01:04:31vous savez à quel point
01:04:32nous sommes en questionnement
01:04:34et évidemment l'inquiétude
01:04:35des Français
01:04:35sur le fait qu'il y ait un budget
01:04:36ou pas
01:04:37pour autant le budget
01:04:38ne peut pas accepter n'importe quoi
01:04:39je le disais notamment
01:04:40sur le budget de l'agriculture
01:04:41comme on peut le dire
01:04:42sur le budget de la défense
01:04:43évidemment
01:04:43comme sur d'autres budgets
01:04:45éducation nationale
01:04:46culture et autres
01:04:46pour autant
01:04:47sur ce sujet là
01:04:48à la rentrée
01:04:49je ne doute pas
01:04:51potentiellement
01:04:51qu'en janvier
01:04:52janvier-février
01:04:53si cette chose
01:04:55devait être confirmée
01:04:55sans qu'on ait
01:04:56des garanties
01:04:57sur les sécurités
01:04:58et sur les garanties
01:04:59en tout cas
01:05:00pour les producteurs français
01:05:01je vous dis qu'il y aura
01:05:02une unanimité
01:05:03à l'Assemblée Nationale
01:05:03Frédéric Espagnac
01:05:04tout à l'heure
01:05:05je faisais un inventaire
01:05:06des initiatives politiques
01:05:07que les gouvernements français
01:05:09ont pris pour sauver l'agriculture
01:05:10je ne vous parle pas
01:05:11de la loi d'avenir
01:05:12de 1964
01:05:13portée par Edgar Pizini-Ferry
01:05:15avec le repembrement
01:05:16dont il a reconnu lui-même
01:05:17avant de mourir
01:05:18que ce fût une catastrophe
01:05:19j'avais cité
01:05:20la loi d'avenir
01:05:21sur l'agroécologie
01:05:22de 2014
01:05:23votée par quasiment
01:05:24une unanimité
01:05:26à l'Assemblée Nationale
01:05:26à l'initiative
01:05:27de Stéphane Lefeuille
01:05:28qui semblait
01:05:31j'allais dire
01:05:32réunir les bonnes conditions
01:05:33puisque c'était
01:05:33la façon de concilier
01:05:34le patrimoine agricole
01:05:36l'intérêt des agriculteurs
01:05:37leur revenu
01:05:37la qualité alimentaire
01:05:38et en même temps
01:05:39l'écologie
01:05:40et en même temps
01:05:41j'allais dire
01:05:42une gestion économique
01:05:43qui permettent
01:05:43d'avoir
01:05:44ce sont des chefs d'entreprise
01:05:45n'oublions pas
01:05:46évacués
01:05:46à l'arrivée
01:05:47d'Emmanuel Macron
01:05:48Stéphane Travers
01:05:50porte la loi
01:05:52après
01:05:52les états généraux
01:05:54d'alimentation
01:05:55où tout avait été dit
01:05:56de façon très pertinente
01:05:57je me souviens
01:05:57du discours du président
01:05:58de la République
01:05:59le 11 octobre 2017
01:06:00à Rangis
01:06:00on s'est dit
01:06:01mon Dieu
01:06:01il avait tout dit
01:06:02tout était sauvé
01:06:03une catastrophe
01:06:03donc loi Egalim 1
01:06:04loi Egalim 2
01:06:05Julien Denormandier
01:06:06c'est d'en refaire une
01:06:08finalement
01:06:08aujourd'hui
01:06:09on ne sait plus
01:06:10où ça en est
01:06:10le Covid est passé par là
01:06:11là nous avons
01:06:12Mme Annie Gennevard
01:06:12qui dit
01:06:13à Rangis
01:06:13on va faire
01:06:14le grand éveil alimentaire
01:06:15on va faire des conférences
01:06:16on se moque du monde
01:06:17ou la République
01:06:18a décidé
01:06:19de laisser crever
01:06:20son agriculture
01:06:20non je veux croire
01:06:23que ce n'est qu'un point
01:06:24de communication
01:06:25Péricault
01:06:25je pense que les mesures
01:06:26évidemment sont ailleurs
01:06:27mais pour autant
01:06:28je pense qu'Annie Gennevard
01:06:28aujourd'hui ne nous montre pas
01:06:30et je respecte beaucoup
01:06:31la femme je le dis
01:06:32c'est une députée
01:06:33vice-présidente de l'Assemblée Nationale
01:06:34une remarquable
01:06:36pour autant je pense
01:06:37qu'aujourd'hui
01:06:37on a besoin de preuves
01:06:38on n'a pas besoin
01:06:39de mots d'amour
01:06:39on a besoin de preuves
01:06:40d'amour
01:06:41on en est là
01:06:43oui je pense réellement
01:06:44et donc j'ai confiance en elle
01:06:46sur la capacité
01:06:47à bouger les choses
01:06:48pour autant
01:06:49à ce jour ce n'est pas le cas
01:06:50elle est quand même
01:06:51sa position sur le Nutri-Score
01:06:52vous vous souvenez
01:06:53elle avait mis un frein
01:06:54à l'option du Nutri-Score
01:06:56finalement
01:06:56elle avait été obligée
01:06:57de l'admettre
01:06:58là mauvaise nouvelle
01:06:59l'Assemblée Nationale
01:07:01en première lecture
01:07:01adopte l'obligation
01:07:03du Nutri-Score
01:07:04en tout cas
01:07:06pas pour les produits
01:07:06d'appellation de régime
01:07:07d'obligation
01:07:08deuxième lecture
01:07:09pour 13 voix près
01:07:10c'est votre collègue député
01:07:13Richard Ramos
01:07:14qui était lui aussi
01:07:15au-dévent de ce combat
01:07:16deuxième lecture
01:07:18le projet
01:07:19est repoussé
01:07:20on s'en plaignait
01:07:21avec le professeur
01:07:22Jacques-Jacques Berg
01:07:23père du Nutri-Score
01:07:24Nutri-Score
01:07:25enjeu essentiel
01:07:26là aussi
01:07:26pour la santé alimentaire
01:07:28des français
01:07:28Nutri-Score
01:07:29enjeu essentiel
01:07:30combat majeur
01:07:30et je le tiens
01:07:31à rendre hommage
01:07:32à mon collègue
01:07:33monsieur Ramos
01:07:34notamment à l'Assemblée Nationale
01:07:35qui est un sujet essentiel
01:07:37pour les petits
01:07:38comme les grands
01:07:38j'ai envie de dire
01:07:39pour évidemment
01:07:40l'éducation
01:07:42de consommateurs
01:07:42mais aussi
01:07:43une sécurisation
01:07:44du consommateur
01:07:44c'est une info
01:07:45anti-magroup
01:07:45c'est une info
01:07:47anti-magroup
01:07:47voilà
01:07:48tout à fait
01:07:48et c'est une info
01:07:49auxquelles
01:07:50tous les consommateurs
01:07:51français
01:07:51à laquelle
01:07:52pardon
01:07:52doivent avoir
01:07:53tous les consommateurs
01:07:54français doivent avoir accès
01:07:55c'est une information
01:07:56majeure pour la santé
01:07:57de nos concitoyens
01:07:58pour autant
01:07:59nous avions
01:08:00je le dis ici
01:08:01veillé potentiellement
01:08:02à ce que
01:08:03notamment sur les produits
01:08:04on parlait des IGP
01:08:05des AOP tout à l'heure
01:08:06qu'évidemment
01:08:07puisque les produits
01:08:09sont spécifiques
01:08:10et donc là encore
01:08:11avec des cahiers de charge
01:08:11je l'ai précisé tout à l'heure
01:08:12donc il ne s'agit pas
01:08:14de produits mauvais
01:08:14pour la santé
01:08:15ils sont évidemment
01:08:16avec une quantité
01:08:17on va dire
01:08:17de graisse
01:08:18et d'autres
01:08:19qui est peut-être
01:08:20qui fait un Nutri-Score
01:08:22qui en apparence
01:08:22est négatif
01:08:25de ce point de vue là
01:08:25mais qui est tout l'inverse
01:08:26donc aujourd'hui
01:08:27cette sécurité là
01:08:28avait été posée
01:08:29à l'Assemblée Nationale
01:08:30et au Sénat
01:08:30donc c'était indispensable
01:08:31vraiment que le Nutri-Score
01:08:33puisse rentrer
01:08:34en application
01:08:34et je regrette
01:08:35ce vote qui a été fait
01:08:37qui est une grosse erreur
01:08:38à mon sens
01:08:38En tout cas c'est plié
01:08:39pour cette année
01:08:40Frédéric Espagna
01:08:41qu'est-ce qu'il faut en conclure
01:08:42que les gouvernements
01:08:43issus de la dissolution
01:08:45du socle commun
01:08:46centre-centre-droit
01:08:48renaissance
01:08:49républicain
01:08:50sont malgré tout
01:08:51des gouvernements
01:08:52j'allais dire
01:08:53dont le regroupement
01:08:54parlementaire
01:08:55est encore très sensible
01:08:56à la pression des lobbies
01:08:58à des enjeux économiques
01:08:59et qu'on préfère
01:09:00assurer le fric
01:09:00de certains lobbies
01:09:02agroalimentaires
01:09:02ou la grande distribution
01:09:03que défend l'intérêt
01:09:04du consommateur
01:09:04au bout d'un moment
01:09:05quand on repousse
01:09:06et que finalement
01:09:07ça se fait
01:09:08et qu'on met en place
01:09:09des lois scélérates
01:09:09et j'allais dire
01:09:10des législations
01:09:11ou des réglementations
01:09:12qui font du mal
01:09:13aux consommateurs
01:09:14on peut penser
01:09:14que c'est pour des raisons
01:09:15de fric
01:09:16est-ce qu'il y a manière
01:09:16aujourd'hui
01:09:17de dénoncer ça
01:09:18de façon véhémente ?
01:09:19Oui il y a matière
01:09:20à dénoncer ça
01:09:20de façon véhémente
01:09:21moi je veux rendre hommage
01:09:22à tous les agriculteurs
01:09:23les éleveurs
01:09:24les paysans
01:09:25dont on a parlé tout à l'heure
01:09:26qui font un travail
01:09:26remarquable
01:09:27avec des conditions
01:09:28de vie
01:09:30qui se battent
01:09:31au quotidien
01:09:31et Dieu sait
01:09:32quand on a un emploi
01:09:34qui ne rémunère pas
01:09:35à hauteur de l'effort
01:09:36physique
01:09:36je rappelle à quel point
01:09:37à la fin d'une vie
01:09:38on est cassé de partout
01:09:40et ceux qui sont dans
01:09:42j'ai envie de dire
01:09:43le désarroi le plus total
01:09:45moi j'ai des jeunes
01:09:46aujourd'hui qui se disent
01:09:46mais est-ce que je dois
01:09:47reprendre la ferme de mon père
01:09:48est-ce que je dois
01:09:49prendre ce risque-là
01:09:50pour ma famille
01:09:51est-ce que j'aurai encore
01:09:51un avenir familial
01:09:52il y en a qui jettent l'éponge
01:09:53mais je rappelle
01:09:54qu'il y a encore
01:09:55beaucoup trop de suicides
01:09:56en France
01:09:56de paysans
01:09:57et d'agriculteurs
01:09:58donc moi je dis ici
01:09:59la chose suivante
01:10:00il est indispensable
01:10:01de les accompagner
01:10:03au quotidien
01:10:03de leur rendre hommage
01:10:04et de
01:10:05évidemment
01:10:05j'avais fait une émission
01:10:06avec vous il y a très longtemps
01:10:07on ne fait pas la lune des 20 heures
01:10:08les suicides de paysans
01:10:09oui mais rappelez-vous
01:10:10on avait fait une émission
01:10:11il y a très très longtemps
01:10:12qui s'appelait
01:10:13manger c'est voter
01:10:14l'acte de manger
01:10:15l'acte d'achat
01:10:16est un acte citoyen
01:10:18rappelons-nous
01:10:19pour nous et le paysan
01:10:20et autres
01:10:20pour autant
01:10:21aujourd'hui
01:10:22il faut pouvoir
01:10:23donner aux consommateurs
01:10:25l'information
01:10:26qui lui permettra
01:10:26de faire le bon choix
01:10:27ça peut passer aussi
01:10:28par la phase scolaire
01:10:29on peut aussi l'enseigner
01:10:30dans le cadre de l'école
01:10:32absolument
01:10:32et dès le plus jeune âge
01:10:34la semaine du goût
01:10:35et autres
01:10:36sont des initiatives importantes
01:10:37ce qu'Annie-Geneva
01:10:38a peut-être fait aussi
01:10:39à vous en parler
01:10:41à Rengis
01:10:41il y a quelques jours
01:10:42l'information est indispensable
01:10:44pour nos concitoyens
01:10:45c'est Olivier Grégoire
01:10:45qui se mobilise beaucoup là-dessus
01:10:47sur ce projet
01:10:48d'enseignement
01:10:49du goût
01:10:50dans le cadre de l'univers scolaire
01:10:51oui j'ai envie de dire
01:10:52même monsieur de Normandie
01:10:54je le dis ici
01:10:56un très bon ministre de l'agriculture
01:10:57de ce point de vue-là
01:10:58éducation du goût
01:10:59des enfants à l'école
01:11:00qui sont les consommateurs
01:11:01de demain
01:11:01et l'information nécessaire
01:11:03aux consommateurs aujourd'hui
01:11:04et le NISC-score
01:11:05en était une
01:11:06comment vous expliquez
01:11:08que les lobbies
01:11:08aient encore autant de poids
01:11:10et puissent exercer
01:11:11autant de pression
01:11:12auprès de la classe politique
01:11:13l'agroalimentaire
01:11:15la grosse industrie
01:11:16potentiellement
01:11:17qui
01:11:17voilà
01:11:18est un poids financier
01:11:20certain
01:11:21on va dire
01:11:22c'est insupportable
01:11:23à ce niveau-là
01:11:23c'est insupportable
01:11:24Frédéric Espagnac
01:11:25oui mais je pense
01:11:25qu'il y a les deux
01:11:26quand vous discutez
01:11:27avec vos collègues parlementaires
01:11:28qui vous disent quoi
01:11:29non
01:11:29le NISC-score
01:11:30il faut faire attention
01:11:31le mercredi sur
01:11:32il faut le signer
01:11:32qu'est-ce qu'il vous donne
01:11:33comme argument
01:11:34moi j'ai envie de dire
01:11:34aux industriels
01:11:35la chose suivante
01:11:36ils ont eux aussi
01:11:37un rôle essentiel
01:11:39veillé potentiellement
01:11:40oui on ne passera pas d'eux
01:11:41voilà
01:11:41et je pense que
01:11:43de ce point de vue-là
01:11:43il ne faut pas opposer
01:11:45toutes les agricultures
01:11:46les unes aux autres
01:11:47il y en a qui ont fait des efforts
01:11:48dans la loi industrie
01:11:49il y en a qui ont fait des efforts
01:11:50il y a eu un travail énorme
01:11:51qui a été fait
01:11:51je le disais tout à l'heure
01:11:52notamment par rapport
01:11:53aux épisodis
01:11:56qu'on a pu voir
01:11:56et aux commercialisations
01:11:58de produits
01:11:58donc moi je tiens à dire
01:11:59que de ce point de vue-là
01:12:00tous ceux qui ont ce rapport vertueux
01:12:02d'information
01:12:03à la consommation
01:12:05à la bonne bouffe
01:12:06à la bonne bouffe perico
01:12:07la bonne alimentation
01:12:08la bonne alimentation
01:12:09parce qu'à un moment donné
01:12:10je ne le dis pas
01:12:11vraiment celle qui défend
01:12:12aux paysans
01:12:13qui leur permet de vivre
01:12:14avant la qualité de table
01:12:15voilà
01:12:16et qui est accessible à tous
01:12:17et qui est accessible à tous
01:12:19et notamment à ceux
01:12:20qui n'ont pas d'argent
01:12:20et qui malheureusement
01:12:22qui le premier
01:12:23le 2 du mois
01:12:23les mamans seules
01:12:24avec enfants
01:12:25elles aussi ont droit
01:12:26de pouvoir manger
01:12:27des produits
01:12:28et de faire manger
01:12:29à leurs enfants
01:12:29des produits
01:12:30de bonne qualité
01:12:31oui
01:12:32mal manger coûte cher
01:12:33et bien manger
01:12:34ne coûte pas si cher que ça
01:12:36bien manger
01:12:36ne coûte pas si cher que ça
01:12:38il faut évidemment
01:12:39payer nos paysans
01:12:39mais j'ai envie de dire
01:12:40mal manger coûte cher
01:12:41je vais vous dire à qui
01:12:42aux français
01:12:43avec la sécurité sociale
01:12:44parce que
01:12:44à la fin
01:12:45à la fin
01:12:46c'est ce qui nous coûtera
01:12:47à tous
01:12:48parce que justement
01:12:49les maladies
01:12:49qui seront générées
01:12:50obésité, diabète, cancer
01:12:52obésité, diabète, sucre
01:12:54et autres
01:12:54ont des conséquences
01:12:55dévastatives
01:12:56pour la santé
01:12:57de nos concitoyens
01:12:58des enfants
01:12:58des plus âgés
01:12:59mais aussi
01:13:00sur la sécurité sociale
01:13:01sur aujourd'hui
01:13:02les conséquences
01:13:03qu'on peut voir
01:13:03à l'hôpital
01:13:04les nouvelles maladies
01:13:05le développement
01:13:05du cancer
01:13:06partout
01:13:07donc il faut aujourd'hui
01:13:08prendre conscience
01:13:09de tout ça
01:13:09élever un enfant
01:13:11lui apprendre
01:13:11à bien manger
01:13:12on sait qu'aujourd'hui
01:13:13les enfants sont
01:13:13prescripteurs
01:13:14manger dans le cirque
01:13:15et aller voir
01:13:16le paysan du coin
01:13:17c'est un acte
01:13:18on l'a dit citoyen
01:13:19c'est essentiel
01:13:20équation fondamentale
01:13:21vous restez avec nous
01:13:22nous sommes avec
01:13:22Frédéric Espagnac
01:13:23sénatrice des périodes
01:13:24Atlantiques
01:13:25qui défend bec et ongle
01:13:26l'intérêt des paysannes
01:13:27et des paysans français
01:13:28vous nous appelez
01:13:29au 0826 300 300
01:13:31et nous répondrons
01:13:32à vos questions
01:13:33même les plus audacieuses
01:13:35Il est 13h48
01:13:47vous êtes avec
01:13:48Péric Olegas
01:13:49qui reçoit
01:13:50Frédéric Espagnac
01:13:51je peux vous dire
01:13:51que le débat est animé
01:13:52convivial et cordial
01:13:53mais animé
01:13:54parce que les enjeux
01:13:55sont douloureux
01:13:56sont sérieux
01:13:57sont tragiques
01:13:57il s'agit de l'avenir
01:13:59de notre agriculture française
01:14:00et de la passivité
01:14:01ou de l'incompétence
01:14:02de la claque politique française
01:14:03depuis 30 ans
01:14:04pendant plus de 30 ou 40 ans
01:14:06sauf exception
01:14:06Frédéric Espagnac
01:14:08Sud Radio diffuse beaucoup
01:14:09dans les zones de montagne
01:14:10Pyrénées
01:14:11Alpes
01:14:12on diffuse dans toute la France
01:14:13parce qu'on est reçu
01:14:14dans toute la France
01:14:15mais les zones de diffusion
01:14:16massive centrale
01:14:16est-ce qu'il y a
01:14:18aujourd'hui
01:14:18des mesures prises
01:14:19pour cette agriculture
01:14:20de montagne
01:14:21qui est toujours une agriculture
01:14:22j'allais dire de référence
01:14:23c'est là où on a
01:14:24les paysanneries
01:14:24les plus énergiques
01:14:26c'est en tout cas
01:14:26un combat Péricourt
01:14:27puisque en agriculture
01:14:28de montagne
01:14:29il y a notamment
01:14:30une aide
01:14:30c'est l'ICHN
01:14:32qui vient compenser
01:14:33c'est quoi l'ICHN
01:14:34c'est on va dire
01:14:35un indicateur
01:14:38qui permet potentiellement
01:14:39d'avoir une variable
01:14:40d'ajustement
01:14:41sur les aides PAC
01:14:42notamment
01:14:42pour compenser
01:14:43j'ai envie de dire
01:14:44la difficulté
01:14:45de vivre
01:14:45et d'être un agriculteur
01:14:48en montagne
01:14:49parce qu'aujourd'hui
01:14:49la PAC
01:14:50elle va surtout vers qui ?
01:14:51je ne dis pas que c'est mal
01:14:52mais elle va surtout
01:14:52vers les céréaliers
01:14:53et j'ai dit
01:14:54à l'agriculture de plaine
01:14:55de l'agriculture de plaine
01:14:56on va l'appeler comme ça
01:14:57le plat
01:14:58je pense que de ce point de vue là
01:15:00vous prenez un peu de hauteur
01:15:01vous voulez que ça prenne un peu de hauteur
01:15:02oui en tout cas
01:15:03on veut préserver
01:15:04cette agriculture là
01:15:04dont je le rappelle
01:15:05aujourd'hui
01:15:06au lendemain du Covid
01:15:07on sait à quel point
01:15:08les français se sont tournés
01:15:09vers la montagne
01:15:09on sait à quel point
01:15:10ils oublient qu'au quotidien
01:15:12les hommes qui entretiennent
01:15:13la montagne
01:15:14ce sont les éleveurs
01:15:15ce sont les paysans
01:15:15ce sont potentiellement
01:15:17le pastoralisme
01:15:18l'agriculture est un paysagiste
01:15:20c'est un jardinier
01:15:21c'est un paysagiste
01:15:22c'est un conservateur de paysages
01:15:25un conservateur de paysages
01:15:26et même un conservateur
01:15:26de biodiversité
01:15:27d'entretien de la biodiversité
01:15:28évidemment
01:15:28et je pense que
01:15:30de ce point de vue là
01:15:31ces hommes et ces femmes
01:15:33qui vivent dans des conditions
01:15:34qui sont quand même
01:15:35souvent très difficiles
01:15:36avec le froid
01:15:37avec la neige
01:15:38avec évidemment
01:15:39quand vous partez
01:15:40dans les alpages
01:15:41pendant deux mois
01:15:42vous quittez votre famille
01:15:43et vous allez faire des fromages
01:15:44et vous allez
01:15:45accompagner votre troupeau
01:15:47c'est pas simple
01:15:48c'est pas simple
01:15:49ça peut être caricatural
01:15:51pour certains
01:15:51c'est la vie au quotidien
01:15:52de ces hommes et ces femmes
01:15:53qui font le choix
01:15:54de vivre sur leur territoire
01:15:55en montagne
01:15:55et un patrimoine
01:15:56qui disparaît tout doucement
01:15:57parce que l'époque
01:15:58veut qu'on arrête
01:16:00le pastoralisme
01:16:01oui mais j'y crois pas à ça
01:16:02je vais vous dire pourquoi
01:16:03parce que paradoxalement
01:16:04moi je vois un regain
01:16:05d'installation de jeunes
01:16:06hommes et femmes
01:16:07je le disais tout à l'heure
01:16:08même de jeunes femmes
01:16:08qui deviennent des bergères
01:16:10ça peut paraître surréalisme
01:16:12mais pourtant c'est vrai
01:16:13c'est des choix de vie
01:16:13des gens même
01:16:14qui ont été des ingénieurs
01:16:15qui quittent tout
01:16:15pour faire ce choix-là
01:16:16du retour à la nature
01:16:17au sens
01:16:18mais aussi à l'élevage
01:16:19qui justement
01:16:20est ancré sur le territoire
01:16:22une fois qu'on a dit ça
01:16:23il n'y a plus qu'un bureau
01:16:24dans le Cantal
01:16:24et quand M. Chambon
01:16:25l'abandonnera
01:16:26nous n'aurons plus
01:16:27de fromage de salers
01:16:28fabriqué au bureau
01:16:29c'est-à-dire
01:16:30nous n'en sommes pas là
01:16:31heureusement dans les Pyrénées
01:16:32notamment Atlantique
01:16:33mais pas que sur la côte
01:16:34des Pyrénées
01:16:35donc en Béarnes
01:16:35surtout là
01:16:36j'ai envie de dire
01:16:38le massif des Pyrénées
01:16:39parce qu'il y a un peu
01:16:40de montagne en Béarnes aussi
01:16:41il n'y en a pas
01:16:41qu'au Pays Basque
01:16:42il y en a surtout
01:16:42d'abord en Béarnes
01:16:43qui est beaucoup plus haut
01:16:45qu'en Pays Basque
01:16:47non juste dire deux choses
01:16:49l'association nationale
01:16:50des élus de montagne
01:16:50l'ANEM
01:16:51puisque j'en suis secrétaire générale
01:16:53contribuera demain
01:16:55donc je serai présente demain
01:16:56à l'installation
01:16:57du Conseil National
01:16:58de la Montagne
01:16:58les deux chambres réunies
01:16:59sénateurs
01:17:00enfin tous les parlementaires
01:17:01pas que les sénateurs
01:17:02le Conseil National de la Montagne
01:17:03c'est des élus
01:17:04c'est potentiellement
01:17:05des parlementaires
01:17:06c'est aussi
01:17:07j'ai envie de dire
01:17:08des acteurs
01:17:08on a parlé du milieu agricole
01:17:11du milieu touristique
01:17:12en fait de tous les acteurs
01:17:13de la société civile
01:17:14qui sont actifs
01:17:15dans le milieu de la montagne
01:17:16je rappelle que le gouvernement
01:17:17avait voulu supprimer
01:17:18le Conseil de la Montagne
01:17:20nous nous sommes battus
01:17:20les uns et les autres
01:17:21pour le maintenir
01:17:23j'étais même surprise
01:17:24que ce soit François Bayrou
01:17:25qui le propose
01:17:26puisque lui-même étant élu
01:17:26d'un territoire
01:17:28de mon département
01:17:29c'était une congruité
01:17:30ça a été rétabli
01:17:31c'est une bonne chose
01:17:32maintenant
01:17:33demain
01:17:33ce Conseil National de la Montagne
01:17:35il a un rôle majeur
01:17:36sur justement
01:17:37la préservation
01:17:38de ce territoire
01:17:39il se trouve qu'à l'ANEM
01:17:40nous travaillons maintenant
01:17:41avec Jean-Pierre Vigier
01:17:42qui en est le président
01:17:43Xavier Roserène
01:17:44qui est le premier vice-président
01:17:45dans un trio transpartisan
01:17:47parce que c'est le fonctionnement
01:17:48de cette association
01:17:49sur l'acte 3 de la montagne
01:17:51l'acte 3 de la montagne
01:17:51c'est quoi ?
01:17:52c'est un projet de loi
01:17:53justement pour préserver
01:17:54en tout cas
01:17:55toutes les
01:17:56j'ai envie de dire
01:17:58les conditions de vie nécessaires
01:17:59ça peut aller
01:18:00des services publics
01:18:01pour le lieu
01:18:02les femmes enceintes
01:18:04qui peuvent vivre
01:18:05aussi en montagne
01:18:05ça peut être aussi
01:18:06évidemment pour les producteurs
01:18:07on l'a dit tout à l'heure
01:18:08c'est sur tout ce qui est
01:18:09la garantie de la sécurité
01:18:11des biens
01:18:11donc initiative très importante
01:18:13initiative très importante
01:18:14un texte de loi
01:18:15qui est transpartisan
01:18:15et je vais vous dire Perico
01:18:16dans la période actuelle
01:18:17vous le voyez
01:18:18avoir un texte
01:18:19qui à l'Assemblée nationale
01:18:20sur tous les bancs
01:18:21peut obtenir une majorité
01:18:22je crois que le gouvernement
01:18:23serait bien inspiré
01:18:24de s'en occuper
01:18:26Frédéric Espagnac
01:18:28nous avons Catherine
01:18:29qui nous appelle
01:18:30à part de ce qu'ils aient moi
01:18:32j'ai confondu
01:18:34c'est la gagnante du jeu
01:18:35non non voilà
01:18:36on continue notre conversation
01:18:37rapidement
01:18:38on est à la fin de l'émission
01:18:39Frédéric
01:18:41je vous fais alors
01:18:42tout à fait un autre sujet
01:18:43la liquidation de Brandt
01:18:45ça vous perturbe ?
01:18:46ça m'horrifie
01:18:47ça m'horrifie
01:18:48parce que je ne comprends pas
01:18:49comment le gouvernement français
01:18:50n'a pas pu anticiper
01:18:51cette fermeture
01:18:52et en tout cas
01:18:52comment il ne l'a pas pu
01:18:53l'accompagner
01:18:53je suis moi-même rapporteur
01:18:54à la commission des finances
01:18:56du Sénat
01:18:56je suis rapporteur
01:18:58de ce qu'on appelle
01:18:58la mission économie
01:18:59je ne vois actuellement
01:19:01dans ce budget
01:19:01que des coupes sombres
01:19:03sur l'industrie française
01:19:04je ne vois que des coupes sombres
01:19:05potentiellement
01:19:06sur tout ce qu'il peut
01:19:07accompagner
01:19:07ce genre de reprise
01:19:09et d'aide à la reprise
01:19:10il n'est pas possible
01:19:11en tout cas
01:19:12et je tiens à rendre hommage
01:19:13notamment au président de région
01:19:14qui je sais
01:19:15s'est beaucoup investi
01:19:16pour essayer de sauver
01:19:18en tout cas
01:19:18la fermeture
01:19:19de cette entreprise
01:19:21en tout cas
01:19:21de l'empêcher
01:19:22François Bonneau
01:19:23François Bonneau
01:19:23mais on ne peut pas
01:19:24ce n'est pas un président de région
01:19:26seul qui peut faire les choses
01:19:27c'était l'état
01:19:27qui devait être présent
01:19:29et anticiper les choses
01:19:30plus que ça a été fait
01:19:31c'était des propositions
01:19:31de reprise
01:19:32c'était des accompagnements
01:19:34des salariés
01:19:34potentiellement
01:19:35aujourd'hui on sait
01:19:35qu'il existe
01:19:36plusieurs possibilités
01:19:37de reprise
01:19:37et si le tribunal de commerce
01:19:39en est arrivé à cette décision
01:19:40c'est que les solutions
01:19:41n'ont pas été trouvées
01:19:42mais peut-être aussi
01:19:42que les pouvoirs publics
01:19:43ne se sont pas donnés
01:19:44les moyens
01:19:45de soutenir une telle marque
01:19:47et j'ai envie de dire
01:19:47autant d'emplois
01:19:48à la clé
01:19:49et peut-être que le rêve européen
01:19:51sur ce coup-là
01:19:51n'a pas marché
01:19:52on pense que la préférence
01:19:53communautaire
01:19:53au contraire de l'acte unique
01:19:54aurait pu préserver
01:19:55cette industrie
01:19:56et que l'on n'a pas protégé
01:19:57nos industries européennes
01:19:58et je parle en général
01:19:59suffisamment
01:20:00et les soumettre
01:20:01à la concurrence déloyale
01:20:02de produits étrangers
01:20:03qui aujourd'hui
01:20:04les détruisent
01:20:04je crois aussi
01:20:05que c'est une question
01:20:06qui doit s'opérer
01:20:06avec les parlementaires européens
01:20:08typiquement ce genre d'exemples
01:20:09doivent générer
01:20:10des prises de conscience
01:20:11des décisions
01:20:12des lois
01:20:12au niveau européen
01:20:13pour préserver
01:20:14en tout cas
01:20:15pour faire en sorte
01:20:16que ça ne nous arrive plus
01:20:17Frédéric Espagnac
01:20:19merci sincèrement
01:20:20du fond du cœur
01:20:20d'être venu
01:20:21débattre de ces enjeux
01:20:24importants
01:20:25qui nous tiennent à cœur
01:20:26qui vous tiennent à cœur
01:20:26je sais votre engagement
01:20:28je pense que nous aurons
01:20:29certainement l'occasion
01:20:30de nous revoir
01:20:30sur cette antenne
01:20:31pour continuer
01:20:31à discuter
01:20:32vous nous apporterez
01:20:33l'énergie qu'il faut
01:20:35pour sauver ce patrimoine
01:20:36précieux à la France
01:20:38aux Béarnes et aux Pays-Bas
01:20:39que sont nos paysannes
01:20:40et nos paysans
01:20:40et surtout les aliments
01:20:41prodigieux
01:20:42qu'ils produisent
01:20:44pour nous rassembler
01:20:45autour de la table
01:20:45merci Frédéric Espagnac
01:20:46merci et bonne fête à tous
01:20:47le sapin de Noël
01:20:50Sud Radio
01:20:50et on conclut
01:20:51cette belle émission
01:20:52avec le vainqueur
01:20:54qui est une femme
01:20:55mais oui
01:20:55que j'ai pris pour une
01:20:56quelqu'un qui nous appelait
01:20:57dans la passion du débat
01:20:58Catherine
01:20:59qui nous appelle
01:20:59de Momorancy
01:21:00est-ce que vous avez
01:21:01des cerises à Momorancy
01:21:02encore Catherine ?
01:21:04oui quelques-unes
01:21:05encore
01:21:05peu mais il y en a encore
01:21:07bon bah voyez
01:21:08Frédéric Espagnac
01:21:09va venir vous voir
01:21:10pour voir si on sauve
01:21:11les cerisiers de Momorancy
01:21:12on vous écoute
01:21:12je ne sais pas si on peut
01:21:12mettre des cerises
01:21:13dans l'air frayant
01:21:14mais voilà
01:21:14bravo Catherine
01:21:15d'avoir gagné
01:21:16le air frayer crispy
01:21:17de la marque Ninja
01:21:19voilà vous allez pouvoir
01:21:21faire une belle recette
01:21:21pour Noël
01:21:22vous saurez vous en servir
01:21:23Catherine
01:21:24il paraît que moi
01:21:24j'en ai pas
01:21:25il paraît que c'est formidable
01:21:25on peut tout faire avec
01:21:26j'essaierai de lire
01:21:28le mode d'emploi
01:21:29voilà bien sûr
01:21:30vous avez quelqu'un
01:21:32dans votre famille
01:21:33qui sera sensible
01:21:33aux petits plats
01:21:34que vous allez concocter
01:21:35mitonné ?
01:21:36oui bien sûr
01:21:37bien sûr
01:21:38mes enfants
01:21:39toute la famille
01:21:40oui bien sûr
01:21:41envoyez nous une photo
01:21:42d'un plat
01:21:43quand vous l'aurez fait
01:21:43vous nous envoyez une photo
01:21:44et éventuellement
01:21:45on le décrira à l'antenne
01:21:47on fera un petit tap-chef
01:21:48bravo pour ce joli gain
01:21:50et bonne fête de fin d'année
01:21:52chère Catherine
01:21:53à très bientôt
01:21:53et merci Catherine
01:21:54d'être fidèle à Sud Radio
01:21:56si vous aussi
01:21:57vous souhaitez tenter
01:21:57votre chance
01:21:58vous écoutez Sud Radio
01:21:59tous les jours
01:22:00toute la journée
01:22:00il y a plein de cadeaux
01:22:01à gagner jusqu'à Noël
01:22:02et tout de suite
01:22:03Brigitte Laët
01:22:04qui est en mer Noël
01:22:06aujourd'hui
01:22:06qui est en mer Noël
01:22:07peut-être
01:22:07je ne l'ai pas vu
01:22:08et très bonne journée
01:22:09à tous en Sud Radio
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