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  • il y a 1 heure
Dans Parlons Femmes, Judith Beller reçoit Magali Ripoll, musicienne, choriste, chanteuse, chroniqueuse et comédienne

"Parlons Femmes" nous raconte les parcours des femmes extraordinaires qui tissent le lien de notre République. Nous explorons des thèmes universels tels que la lutte pour l’Egalité des genres, la liberté d’expression, la diversité culturelle, le droit à disposer de son corps. Et surtout, nous donnons la parole aux hommes engagés. Oui, ils existent, et il est essentiel de les entendre et de les encourager !

Une émission de Judith Beller.

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##DESTIN_DE_FEMMES-2025-12-13##

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Transcription
00:00La Caisse d'Épargne-Île-de-France, fière de soutenir toutes les femmes, vous présente Sud Radio, Parlons Femmes, Judith Belair.
00:09Bonjour à toutes et à tous, Parlons Femmes sur Sud Radio, c'est l'émission qui donne la parole aux femmes qui osent tout simplement.
00:14Et il y en a une qui osent, c'est Magali Ripoll qui n'arrête plus de monter.
00:17Alors Magali, après 18 ans de chef choriste dans N'oubliez pas les paroles avec Nagui, c'est sur France Télé, France 2.
00:22D'ailleurs, France Télé vous confie la co-animation avec Laurent Luillard, de la meilleure chorale de France dont le premier prime sera diffusé le vendredi 19 décembre à 21h10 sur France 3.
00:33Et puis Magali, c'est pas tout, cet été vous allez rejoindre à la nouvelle version d'Interville aux côtés de Nagui, Bruno Guillon, Valérie Beg, Camille Serre et Johan Rioux.
00:41On ne vous arrête plus, j'ai envie de dire, bienvenue dans Parlons Femmes.
00:44Merci beaucoup, merci de m'accueillir, merci Judith, je suis ravie.
00:47Sud Radio, Parlons Femmes, Judith Belair.
00:50Alors, Parlons Femmes vous pose des questions, Magali Ripoll, est-ce que vous êtes prête ?
00:56Je pense.
00:57Alors, quelle femme pour vous incarne le courage sans compromis ?
01:01Simone Veil, bien entendu.
01:04C'est la plus évidente quoi.
01:05C'est la plus évidente parce qu'elle a porté un message, elle a porté un bagage avec elle, toujours actuel, avec son évolution, avec le temps qui passe,
01:17en même temps historique et en même temps très très futuriste, je trouve.
01:21Elle reste contemporaine quoi.
01:23Exactement.
01:24Est-ce qu'il y a un nom qui a changé votre vie ?
01:28Un nom qui a changé ma vie ?
01:29Alors là...
01:31Il y en a plusieurs.
01:32Il y en a aussi ça, non seulement il y en a plusieurs...
01:34Le premier qui vous vient alors ?
01:35Le premier qui me vient, les Charles Aznavour.
01:39Oui, forcément.
01:40Vous avez fait ses choeurs.
01:41Oui, j'étais musicienne, je jouais du clavier, de l'accordéon et j'étais choriste également pendant 7 ans, un peu plus de 7 ans.
01:477 ans c'est un cycle et c'est un vrai bout de vie, un vrai bout de chemin avec lui, on va revenir dessus.
01:52Est-ce que le pouvoir féminin ça fait encore peur selon vous ?
01:56Oui.
01:57Oui, pourquoi ?
01:58Parce que je pense qu'il y a une peur de certaines personnes que l'affirmation de la femme, l'ancrage de la femme en tant qu'être humain pour qu'elle soit l'égale de l'homme peut faire peur parce que certaines personnes peuvent avoir peur d'un débordement et d'une prise de pouvoir trop unidirectionnelle.
02:20On est trop forte, c'est ça que vous voulez dire ?
02:23On peut être trop forte, alors après je pense qu'il y a beaucoup d'actrices dans la prise de parole des femmes et on n'est pas du tout sur un discours linéaire et homogène et unis, pas tant que ça.
02:37Donc voilà, il y a des choses un peu drastiques qui sont prononcées de façon parfois drastique aussi et je pense que ça peut faire peur, oui.
02:45Est-ce que le patriarcat ça existe du coup ?
02:47Oui, ça existe.
02:49C'est quoi votre définition du patriarcat ?
02:51Pour moi, ma définition, je ne sais pas le définir mais je sais l'imaginer.
02:56Pour moi, le patriarcat, c'est comme une grande toile de tente, un grand chapiteau.
03:03Pour moi, c'est...
03:04Qui couvre, c'est un espèce de plafond de verre en tissu chez vous.
03:07Voilà, et les animaux sont les femmes.
03:09Oui, d'accord.
03:10C'est la vision que j'ai du patriarcat.
03:12Alors après le définir...
03:12Parce qu'on nous dresse, c'est ça que vous voulez dire ?
03:14Oui, parce qu'on nous couvre, on nous met sous cloche, on nous dirige, on va là où on nous permet d'aller.
03:25Comme les animaux d'un cirque, en fait, c'est ça.
03:27C'est la vision que j'ai du patriarcat.
03:28Vous allez où on vous permet ?
03:30Moi, je vais où je veux.
03:31Voilà, merci.
03:32Je vais où je veux parce que j'ai eu la chance de recevoir une éducation qui m'a laissé penser que je pouvais aller où je voulais.
03:36C'est très important de le dire, on peut aller où on veut, qu'on soit femme ou homme d'ailleurs.
03:41Si vous aviez un souhait, un petit génie comme ça, qui apparaît, Aladin ?
03:45Un souhait ?
03:45Oui.
03:47Alors, je ne veux pas faire de discours de Miss France, moins le quart, mais si j'avais un souhait général, ce serait déjà que toutes les petites filles de la planète aient accès à l'éducation.
04:00En France, bien entendu, c'est quand même majoritairement le cas, même s'il y a beaucoup de choses compliquées, socialement, dans notre pays, mais quand même, sur toute la planète, ces petites filles qui peuvent avoir le droit d'apprendre, de comprendre, d'évoluer.
04:17En fonction des afghanes ?
04:18Oui, bien sûr, à tous les pays du continent africain, bien sûr.
04:22Si vous aviez quelque chose à dire à l'enfant que vous étiez, ça serait quoi ?
04:26Merci.
04:27Oui ?
04:28Merci d'avoir imaginé tout ça et d'avoir fait en sorte que...
04:32Parce que vous vous êtes imaginé avant de vivre ?
04:34Oui.
04:34Oui ?
04:34Oui, oui, oui.
04:35Vous vous êtes beaucoup projeté ?
04:36Oui, oui, oui.
04:37Je me projetais énormément.
04:37Vous étiez plein de rêves, quoi.
04:38J'étais pleine de rêves et puis j'en ai encore. J'ai osé rêver, imaginer des choses que je réalise à peine pouvoir vivre aujourd'hui, très sincèrement.
04:48Vous êtes contente ?
04:49Oui, je suis très contente.
04:50Alors, Magali Rippol, en octobre 2025, votre chaîne a annoncé qu'elle remplace Cyril Ferraud et qu'on vous met à la co-animation avec Laurent Luya pour la meilleure chorale de France.
05:01C'est une émission qui a été tournée, déjà, et qui va être diffusée le vendredi 19 décembre 2025, je l'ai dit, à 21h10 sur France 3.
05:09Alors, grosso modo, qu'est-ce que ça vous fait de passer ? Parce que, bon, 18 ans, vous avez quand même votre place, évidemment.
05:16N'oubliez pas les paroles, on vous connaît très bien. Mais là, tout d'un coup, vous devenez un peu maîtresse de cérémonie, quand même.
05:22Comment vous le sentez ? Comment vous vous y préparez ? Est-ce que c'est un peu le plus beau cadeau que vous pouvez vous faire en cette fin d'année ?
05:27Alors, le plus beau cadeau qu'on puisse me faire, c'est de me donner sa confiance. Et ça, c'est le cadeau que j'ai reçu.
05:33Et ce n'est pas la première fois. Et merci La Vie, et merci France TV, et merci tous ceux qui ont envie de bosser avec moi.
05:37Après, c'est vrai que c'est non pas un virage, mais une escalade. Et c'est vrai que je ne peux pas dire non, mais quoi, c'est rien, c'est cool.
05:49Mais maîtresse de cérémonie, j'ai eu l'occasion de le faire dans des circonstances diverses et variées.
05:54Lors de la présentation du spectacle qu'on a tournée en live, de n'oubliez pas les paroles, je sais ce que c'est que de prendre un micro, d'être en live.
05:59Je n'ai pas peur de ça, j'adore ça, ça me fait kiffer, je suis contente. Mais c'est vrai que là, il y avait autre chose à envisager, autre chose à travailler.
06:06Et j'ai toujours été sidewoman en tant que musicienne, et en tant que musicienne dans l'émission, et ça me va bien ça.
06:12Moi j'aime bien le côté travailler en équipe, faire partie d'une bande comme ça, je trouve ça super.
06:16J'adore aussi l'idée des choses de temps en temps, et là c'est vrai que j'ai été amenée à le faire officiellement, vraiment pour la première fois.
06:21Et je l'ai appréhendée positivement, c'est-à-dire que j'ai vraiment bossé le truc, j'ai travaillé le prompteur pour que ce soit le plus naturel et fluide possible.
06:31J'ai beaucoup, comment dire, je me suis beaucoup imaginée en situation.
06:36Et après que le travail a été accompli, et que les équipes étaient contentes, et que moi j'étais contente de mon job, maintenant je me prépare au retour du public.
06:44Donc oui c'est vrai que c'est pas la même chose.
06:47Vous avez le track un peu ?
06:47J'ai le track inversé moi.
06:50C'est-à-dire que, avant de monter sur scène, ou avant de faire quelque chose, à partir du moment où c'est quelque chose que j'estime savoir faire, que je connais, ou que j'ai bien bossé,
06:57j'ai pas le track du tout, j'ai hâte d'y aller.
06:59Je sais pas ce que c'est que d'avoir mal au ventre, les mains moites, ainsi que quand un avion décolle, mais pas avant de monter sur scène.
07:05Moi je suis hyper à la cool, je suis là, j'ai peur de rien.
07:08Très sincèrement que je sois devant ma famille, 3 personnes, 500 personnes dans la salle, ou devant des téléspectateurs.
07:14J'ai pas ce stress-là.
07:15Par contre, une fois que j'ai fait le boulot, même si j'ai mis du cœur, du cœur à l'ouvrage, et les mains dans le cambouis, après j'ai une descente.
07:26Après je me dis, punaise, j'ai pas fait ça, j'aurais dû faire ça.
07:30Mais non, j'ose pas me remémorer des choses que j'ai faites.
07:34J'aurais dû dire ça.
07:35Est-ce que vous regardez parfois ?
07:37Jamais.
07:37Jamais.
07:38Pourquoi ça vous dérange ?
07:39C'est compliqué.
07:41J'adore le faire, j'adore.
07:43Je suis à l'aise avec le fait qu'on voit.
07:44C'est l'action qui vous va, vous êtes une femme d'action.
07:46Oui, je n'ai regardé aucun intervile.
07:49Jamais.
07:49Jamais, j'ai rien regardé.
07:50Quand je vois, n'oubliez pas les paroles, quand je suis chez mes parents.
07:52Vous avez pas envie de voir juste par curiosité, histoire de vous dire, ah bah tiens, là je peux peut-être bosser ci et ça ?
07:57Il faudrait le faire.
07:59Et je vais peut-être être amenée un jour à le faire.
08:01Et il faut le faire professionnellement, c'est pas bien de ne pas se regarder.
08:04Parce que du coup...
08:06Il ne faut pas se regarder trop non plus.
08:07Voilà, il faut se corriger.
08:08Il faut être juste au milieu entre les deux.
08:10Mais moi j'ai peur du...
08:12Comment dire ?
08:13J'ai peur de plus avoir envie d'y aller parce que je me trouve nulle.
08:17Ou alors modifier des choses qui vont faire que je ne vais plus être naturelle.
08:21Ça, ça me fait peur aussi.
08:22Moi j'aime bien la spontanéité.
08:24Ça fonctionne jusqu'à maintenant.
08:25C'est pour ça que le prompteur c'était un sujet aussi.
08:27C'était un vrai sujet.
08:27C'est un vrai sujet.
08:29Moi je n'arrive pas à concevoir le fait qu'on regarde un objectif de caméra
08:33et qu'on parle à quelqu'un en lisant des phrases.
08:36Je ne comprends pas ça.
08:37Alors qu'en fait c'est un vrai boulot.
08:39Et c'est super chouette de savoir le faire.
08:41Et j'admire celles et ceux qui le font.
08:43Je suis sûre que vous vous en sortez très bien.
08:44Je ne sais qu'elles ne voient pas.
08:44Alors voilà, j'ai réussi à...
08:46On m'a dit que j'avais quand même un balai.
08:49Ah, bah voilà.
08:50Parle en vrai sur Sud Radio.
08:51Mais on m'a dit, attention Magali, le balai.
08:54J'ai dit ok.
08:55Et j'ai bossé dessus, je me suis concentrée.
08:57En fait c'est comme tout, si vous bossez, si vous avez le bon cadre,
09:01après vous êtes bonne dans ce que vous faites.
09:02Et puis il y a la passion aussi, vous vous amusez bien dans ce que vous faites.
09:05Ouais, je m'éclate.
09:05C'est un vrai bonheur comme métier quand même.
09:07Il y a aussi, n'oubliez pas les enfants, qui va être avec Nagui, diffusé le 24 décembre.
09:12Évidemment vous êtes dessus.
09:14Nagui c'est une grande histoire entre vous.
09:16Ça fait 18 ans que ça dure, c'est incroyable.
09:18Ouais c'est incroyable.
09:18Et c'est une amitié, on imagine maintenant, qui n'est pas plus que professionnelle.
09:22Il n'y a plus de frontière en fait.
09:24Le noyau dur c'est l'amitié professionnelle.
09:27Parce qu'il n'y a pas que le professionnel et il n'y a pas que le côté ami bien entendu.
09:30Et c'est vrai qu'avec Nagui c'est une longue et belle histoire.
09:32Mais c'est déjà à lui tout seul, il est une longue et belle histoire.
09:35Parce qu'il a un parcours incroyable et c'est pas fini loin de là.
09:40Après c'est mon boss.
09:43J'ai une grande admiration pour Nagui.
09:45C'est ce que j'avais pour Charles Aznavour.
09:47C'est mon moteur pour pouvoir bosser et y aller et avoir envie de bosser pour quelqu'un.
09:54Il faut que j'aime et que j'admire cette personne.
09:56Et on ne se quitte plus avec vous sur France Télé.
09:58Vous serez aussi dans la soirée du 31 décembre de France 2 avec Héritage Goldman pour un Medley.
10:02Il vous adore chez France Télé ?
10:04Je ne sais pas.
10:07En même temps c'est un peu le fruit du hasard tout ça.
10:10Ça fait très longtemps que je suis musicienne dans N'oubliez pas les paroles.
10:13Donc forcément j'y suis un peu tous les jours.
10:15Je fais partie de la troupe.
10:15Mais je ne suis pas présentatrice d'un programme qu'on voit tous les jours.
10:19Donc on me voit mais en même temps on me voit parce que je me suis retrouvée aussi en tournée avec l'Héritage Goldman.
10:24Et qu'on a fait une promo pour cette émission fabuleuse du jour de l'an.
10:27Et c'est une grande chance d'y être et pouvoir chanter et se medley avec ces super artistes, chanteurs et chanteuses.
10:32Donc là je me retrouve là pour ça.
10:34Du coup Cyril Ferraud lâche la présentation de certains programmes dont les chorales et j'étais jury.
10:40Du coup je me retrouve là aux côtés de Laurent qui lui était membre du jury aussi.
10:42Vous la proposez tout de suite ?
10:44Assez rapidement oui.
10:46C'était un peu évident pour eux quoi.
10:47Oui.
10:47C'est logique.
10:48J'espère.
10:49Bah oui non mais avoir une artiste qui présente, c'est de quoi elle parle aussi en fait j'ai envie de dire.
10:53Oui mais c'est là qu'en même temps j'avais vraiment ma place en tant que membre du jury.
10:58Donc le fait de m'envisager en tant qu'animatrice, je pense que ça a été un switch aussi pour eux et je les en remercie.
11:05Vous allez voir comme on dit à la radio, une fois qu'on a le micro on ne le lâche plus.
11:08Alors exactement.
11:09C'est un grand bonheur.
11:10C'est comme le son de la radio, c'est très très kifo.
11:12Allez Parlons Femmes, donne la parole aux femmes, vous le savez tout simplement.
11:15On est en compagnie de la chef choriste, chanteuse et animatrice Magali Ripoll.
11:20Restez avec nous, on revient dans un instant, à tout de suite.
11:22La Caisse d'épargne-Île-de-France, fière de soutenir toutes les femmes, vous présente Sud Radio.
11:29Parlons Femmes, Judith Belair.
11:31Parlons Femmes, c'est le micro des femmes libres.
11:33C'est tous les samedis à 13h30 sur Sud Radio.
11:35Vous êtes en compagnie de Magali Ripoll, la chef choriste.
11:37De n'oublier pas les paroles avec Nagui sur France Télé.
11:39Et puis à la co-animation avec Laurent Luya, de la meilleure chorale de France.
11:43C'est diffusé le vendredi 19 décembre à 21h10 sur France 3.
11:46Sans oublier une nouvelle recrue de la nouvelle version d'Interville.
11:49Vous arrêtez jamais, on l'a dit.
11:50Vous montez, vous montez, vous montez.
11:51C'est quoi qui va vous arrêter ?
11:53Sky is the limit ?
11:54Exactement, sky is the limit.
11:56Bon, on va en parler quand même tout de même d'Interville, il faut le dire.
12:01Parce que c'est un peu une émission qui fait partie de notre inconscient collectif à tous.
12:06C'est une sacrée aventure de participer à une émission de ce genre et d'y être maintenant reconnue aussi pour vous.
12:13C'est un truc de dingue.
12:14C'est là que Nagui est surprenant encore et toujours.
12:17Quand il m'a proposé de rejoindre la troupe d'Interville, il y a un an à peu près,
12:23j'y arrivais pas, pourtant je parle souvent avec lui, mais je l'écoutais parler,
12:27j'y arrivais pas à croire ce qu'il était en train de me proposer, ce qu'il était en train de me dire.
12:31Et on s'est souvent répété avec Johan Rioux, parce qu'on est de la même année,
12:35on avait donc le même âge quand on était gosse et qu'on regardait Interville et qu'on était fan de Guilux et compagnie.
12:40On s'est souvent dit, mais c'est incroyable de se retrouver là.
12:43Il me prend les épaules, il me dit, Magali, Magali, on est six co-animateurs,
12:49on est six sur cette émission, mais c'est incroyable la chance qu'on a.
12:52C'est énorme, six co-animateurs.
12:53Oui, c'est vrai, c'est une sacrée bande.
12:54Comment vous faites pour ne pas vous mettre des coups de coude ou vous marchez un peu dessus de temps en temps quand même ?
12:57On se l'aimait.
12:59Non, c'est pas vrai.
13:00Non, non, alors là justement, il y a un truc qui est très, très simple et confortable,
13:04c'est que les deux maîtres quand même de la situation,
13:08qui n'ont plus rien à prouver en tant que présentateur, animateur,
13:11et tout ce qui concerne l'entertainment, on sait qu'ils savent faire, Bruno Guillon et Nagui,
13:17ils viennent aussi de la radio.
13:19Et la radio, c'est hyper important parce qu'on s'écoute parler soi, on écoute l'autre.
13:24C'est comme une chorale en fait.
13:25On écoute l'autre et il n'y a pas de temps mort et on se passe la balle comme ça.
13:28On doit l'entendre aussi, c'est très important.
13:29Il y a quelque chose de fluide, il faut bien articuler, il faut qu'on s'entende.
13:32Et en fait, ils nous ont beaucoup guidés dans cette direction-là.
13:35Alors ce qui est intéressant chez vous, Magali Rippel,
13:38c'est que vous avez la formation globale d'une artiste totale.
13:41Il y a le théâtre, il y a la danse, le chant, les percussions, les musiques latines.
13:44En fait, vous refusez la spécialisation.
13:47Et c'est quand même un truc qui existe en France.
13:49Alors ça, les barrières sont en train de tomber entre les différents médiums.
13:54Mais quand même, ce n'est pas facile de savoir tout faire en France
13:56parce qu'on ne sait jamais dans quelle case vous mettre.
13:58On aime bien mettre les gens dans des cases ici.
13:59Oui, c'est vrai, on aime bien être catégorisé.
14:01J'essaye à ma petite mesure, bien entendu, mais de lutter contre ça.
14:05En même temps, ce n'est pas pour faire de la fausse humilité,
14:09mais est-ce que si j'avais...
14:11Je suis un peu touche à tout parce que j'aime plein de choses.
14:14Si j'avais vraiment aimé quelque chose en particulier,
14:16peut-être que j'aurais été à fond dans une spécialité.
14:18Si j'avais été une performeuse de dingue,
14:19peut-être que j'aurais été à fond, fond, fond, puissance dix mille.
14:22Peut-être que justement, je fais...
14:25Enfin, comment dire...
14:27Il ne faut pas se dévaluer.
14:27Non, non, je ne me dévalue pas.
14:29Parce que j'ai travaillé à fond ce que j'ai fait.
14:30Et j'estime que ce que je sais faire, je sais bien le faire.
14:34Et voilà, ça, je l'assume.
14:35J'ai bossé, j'ai 47 ans.
14:37Ça fait 30 ans que je fais de la musique, même plus.
14:40Ça fait 40 ans, qu'est-ce que je raconte ?
14:41Ça fait 30 ans que j'en vis.
14:43Donc voilà, non, non, il n'y a aucun souci avec ça.
14:45Mais peut-être que si j'avais été attirée
14:47par une spécialité, une matière en particulier,
14:49j'aurais été plus à fond dedans.
14:51Donc ça m'arrange bien, en fait, cet équilibre en disant
14:53« Ouais, en fait, on peut faire plusieurs trucs. »
14:55Oui, mais on peut, tout à fait.
14:56Alors vous avez, on va en parler, du maestro
14:58quand même accompagné Charles Aznavour
15:00pendant 7 ans en France, à l'international.
15:03J'ai envie de dire, quand on accompagne un artiste
15:06tel que cet homme qui est une espèce d'étoile
15:09dans le firmament,
15:10qui nous écrase presque parfois
15:13par la beauté de ses textes,
15:16de ses chansons, etc.
15:18Est-ce qu'on a envie encore de travailler après ?
15:20Est-ce qu'il n'y a pas le goût qui s'en va
15:22quand on arrête de travailler avec quelqu'un comme ça ?
15:24Comment on fait pour re-respirer ?
15:25Si, c'est ça.
15:26Moi, c'est ça qui s'est passé.
15:28C'est pas de façon aussi drastique,
15:30mais en tout cas, j'accompagnais des artistes en tournée.
15:33Vous avez bossé avec Lynn Renaud, avec Nadia, avec Laurie.
15:36Avec Emmanuel Moir.
15:37Vous avez tout arrêté après Chargot Ténaire.
15:39En fait, j'ai plus eu envie d'accompagner d'artistes après lui,
15:42parce que là, on était au summum,
15:43comme je vous le disais tout à l'heure,
15:44de l'admiration que je lui portais.
15:46C'était comment ?
15:47Il était drôle.
15:48Adorable, non ?
15:48Il était adorable, il était drôle, il était très exigeant.
15:51Il l'était envers lui-même, déjà.
15:53Sur scène, avant, pendant les répétitions,
15:56c'était un monstre de travail.
15:57C'était très précis.
15:57Très, très précis.
15:58Chaque geste...
15:59En fait, c'est ça qui est dingue,
16:00c'est qu'il était...
16:02Enfin, comment dire ?
16:03On voyait bien qu'il ne jouait pas un rôle.
16:05Il était Charles Aznavour,
16:06avec sa personnalité qu'il a mise en avant.
16:11Et il a maintenu mordicus la direction dans laquelle il allait.
16:16C'est-à-dire que c'était Charles Aznavour.
16:17On connaît son caractère,
16:19ce n'est pas quelqu'un qui mâchait ses mots.
16:21Vraiment, c'était quelqu'un d'entier.
16:23Et donc, il y avait quelque chose de très spontané chez lui,
16:25de très brut de décoffrage.
16:28Et en même temps,
16:30chaque geste au millimètre près,
16:32lors de l'interprétation d'une chanson,
16:34je pense, surtout à...
16:37Comme ils disent,
16:39chaque geste était calculé,
16:41reproduit au millimètre,
16:43à chaque concert, à chaque prestation.
16:45Et pendant les répétitions,
16:46et son regard allait dans une direction
16:48sur tel mot et sur tel mot.
16:50Et tout était articulé comme ça.
16:52Tout était ficelé, orchestré.
16:54C'était très travaillé.
16:55Et pourtant, c'était tellement fluide et naturel.
16:57Et c'est là qu'on sent l'âme du comédien
16:58et le monstre de travail qu'il était.
17:00Il travaille tout le temps, tout le temps.
17:01Mais finalement, ça nous explique aussi
17:02que quand on a un cadre,
17:03on peut en sortir.
17:04Oui, bien sûr.
17:05C'est vraiment ça aussi.
17:07Parce que vous, quelque part,
17:08vous êtes né dans une famille de musiciens.
17:10Vous avez appris très tôt le solfège,
17:12à partir de cinq ans, je crois.
17:13Vous avez fait du piano.
17:14Votre vocation, elle n'est pas un hasard.
17:16Et en même temps,
17:17c'est aussi une décision, quoi.
17:18C'est une décision.
17:19C'est-à-dire que l'un va avec l'autre.
17:20C'est un effet de vase communiquant.
17:21Si mes parents n'avaient pas senti
17:22que j'étais autant attirée,
17:24autant séduite par le milieu de la musique
17:26et du spectacle,
17:27ils ne m'auraient pas autant accompagnée
17:29et forcée, entre guillemets, à travailler.
17:31Mais mes parents ne m'ont jamais forcée
17:32à faire de la musique.
17:33Mais par contre,
17:34quand j'ai décidé que je voulais faire de la musique
17:36et que je voulais jouer ici,
17:37je voulais jouer ça,
17:38si je ne faisais pas mon heure de piano,
17:40je me faisais rappeler à l'ordre.
17:41Donc, ma cocotte,
17:43tu veux y aller,
17:43mais il faut mettre de l'huile d'écoute, quoi.
17:46J'ai l'impression de m'entendre.
17:48Tant mieux.
17:49Moi, j'aime bien ça.
17:50Non, il faut bosser le piano
17:51et la guitare,
17:52c'est important pour les enfants.
17:54N'est-ce pas les enfants ?
17:55N'est-ce pas les enfants, voilà.
17:57Ma fille, si tu m'écoutes...
17:58Non, je rigole.
18:00L'idée, c'est aussi que, du coup,
18:01vous avez arrêté à Aznavour
18:02et puis c'est comme ça
18:03que vous êtes arrivée à la télé derrière.
18:04Comment ça s'est passé ?
18:05Non, c'était déjà un peu le cas
18:06parce que depuis 2007,
18:08je faisais partie
18:09de l'orchestre
18:10de N'oubliez pas les paroles
18:10et j'ai commencé à travailler
18:12avec Charles Aznavour en 2011.
18:13Ah, d'accord.
18:14Donc, en fait,
18:14j'ai toujours accompagné
18:15des artistes en tournée
18:16en parallèle de ce job
18:17d'Un oubliez pas les paroles
18:18qui continuait
18:19et qui se renouvelait à chaque fois
18:19et on était tous très contents.
18:21Mais l'emploi du temps,
18:22le planning,
18:22fait quand même
18:23que les enregistrements
18:24étant très concentrés,
18:26ce forme de session,
18:27tous les mois,
18:27on a quand même du temps libre
18:28pour pouvoir non seulement répéter
18:29pour l'émission
18:30N'oubliez pas les paroles
18:31mais faire des choses à côté
18:32et c'est hyper important
18:33de garder cet équilibre-là.
18:34Et alors, la télé,
18:35elle vous a quand même donné
18:35une notoriété nationale.
18:37Est-ce que vous vous faites
18:38arrêter dans la rue ?
18:38Est-ce que ça vous plaît,
18:39cette sensation-là ou pas ?
18:40Alors, oui,
18:42c'est une visibilité,
18:43en fait,
18:43cette émission énorme.
18:44Oui, je me fais arrêter
18:45dans la rue,
18:46je me fais saluer
18:47mais ça me plaît, oui,
18:49parce que c'est toujours
18:49hyper sympa, quoi.
18:51J'ai un rôle hyper cool.
18:53Je fais le clown
18:54dans une émission
18:54de divertissement.
18:56Je fais de la musique,
18:57je chante
18:57et je tape des mains,
18:58je saute en l'air,
18:59je mets des perruques
19:00dans une émission
19:00de divertissement
19:01en fin de journée
19:02au moment où les gens
19:03ont besoin de se détendre.
19:03C'est à 18h40, c'est ça ?
19:04Voilà, 18h40
19:05jusqu'au JT
19:06et je ne suis pas
19:08chroniqueuse politique
19:09dans une émission
19:11de...
19:11Ça vous plairait à moi, ça ?
19:12Je ne saurais déjà pas le faire
19:14mais c'est vrai que
19:15dès qu'on prend des risques
19:15et qu'on prend partie
19:16sur quelque chose,
19:17on risque,
19:18quand on vous salue dans la rue,
19:19on peut aussi
19:19vous insulter
19:22ou être agressif.
19:24Plutôt sur les réseaux,
19:25d'ailleurs, en général.
19:25Sur les réseaux,
19:26de toute façon,
19:26ça je m'envoie pas aussi,
19:28il n'y a pas de soucis.
19:29Mais voilà,
19:30oui, ça me plaît,
19:30oui, parce que c'est toujours
19:31très sympa,
19:32c'est bienveillant,
19:32c'est familier
19:33dans le bon sens du terme.
19:35C'est toujours des remerciements
19:36et aussi pour toute l'équipe,
19:37bien sûr,
19:38parce que moi je fais partie
19:39des éléments visibles
19:42de l'émission
19:42mais on est plusieurs,
19:43on est quand même 16
19:44dans l'orchestre,
19:45Nagui,
19:45enfin c'est toute une équipe,
19:46la voix de Cruella,
19:47cette émission,
19:48c'est quand même
19:48un enchaînement de maillons
19:50et si on en retire un,
19:52c'est plus pareil.
19:52Si vous aviez un conseil
19:55à donner à une jeune femme
19:56qui a envie de se lancer
19:57dans le même type de carrière
19:59de voix que vous,
19:59ça serait quoi ?
20:03Oublie que t'as aussi
20:04aucune chance,
20:05vas-y,
20:06pense,
20:06non,
20:06non,
20:06pas du tout,
20:07c'est ne lâche rien.
20:08Si on pense à ça,
20:09si on pense au fait
20:09que c'est impossible
20:10pratiquement au départ
20:11vu le million de personnes
20:12qui veulent faire ce genre
20:14de métier,
20:15on n'y arrive pas.
20:16Mais en fait,
20:16il est possible
20:17que des millions de personnes
20:18fassent ce genre de métier,
20:19alors des millions peut-être pas
20:20mais des centaines de milliers.
20:21Mais il y a toujours des élus
20:23qui sont là au bon moment
20:25ou ont poussé le bouchon
20:26un peu plus loin.
20:27Oui,
20:28c'est ça qui fait la différence finalement.
20:30Oui,
20:31mais en même temps,
20:32c'est quoi le but ?
20:33C'est quoi le but ?
20:34Être vue à la télé,
20:35être vue à la télé.
20:36Si j'avais voulu être vue à la télé
20:37et je suis visible à la télé,
20:39je n'aurais pas fait ce chemin-là
20:41de musicienne,
20:42j'aurais directement été à la télé.
20:44Vous voyez ce que je veux dire ?
20:45Moi,
20:45c'est vrai que du coup,
20:46j'ai eu une chance
20:47parce que ça m'apporte
20:48des choses super.
20:48mais je fais ce que plein
20:50d'autres personnes font
20:51sauf que ce que je fais,
20:53ça se voit à la télé.
20:53En fait,
20:54on est un orchestre de bâle
20:56sauf qu'on est un orchestre
20:57qui accompagne des candidats
20:59et ça se voit à la télé.
21:01Les orchestres de bâle,
21:02il y en a plein.
21:03Les chanteuses qui vivent
21:04de leur art
21:05et de ce métier-là,
21:06il y en a plein.
21:07Des danseuses aussi,
21:08des danseurs,
21:09des chanteurs,
21:09des musiciens.
21:09C'est-à-dire qu'en fait,
21:10ce que vous êtes en train
21:10de nous dire,
21:11c'est qu'on n'est pas obligé
21:11de passer à la télé
21:12ou d'être très connu
21:13pour vivre de ce métier.
21:14Exactement.
21:14Et ça,
21:14c'est important aussi.
21:15Et il ne faut pas attendre ça,
21:17sauf si vraiment,
21:18en soi,
21:18le but est de devenir
21:19une célébrité.
21:20Alors là,
21:20il y a plein d'autres chemins
21:21possibles,
21:22effectivement.
21:22Puis aujourd'hui,
21:22avec les réseaux,
21:23allons-y gaiement,
21:24de poster des choses régulièrement.
21:25Vous en servez ça,
21:26de vous ?
21:27Un petit peu.
21:27Je me force un peu
21:28parce que c'est vrai
21:29que ça crée
21:30un contact privilégié
21:31quand même
21:31avec les gens
21:32qui nous regardent
21:33ou qui me suivent.
21:34Et c'est vrai
21:35que j'aime bien ça.
21:36Mais je ne suis pas
21:36très productive
21:40en la matière.
21:41Je me force quand même
21:41un petit peu
21:42parce que si je m'écoutais,
21:43il n'y aurait même plus
21:43de réseau,
21:44mais il faut vivre
21:45avec son temps.
21:45Et puis c'est vrai
21:46qu'il y a de quoi rigoler aussi.
21:47C'est chouette.
21:47C'est vrai que c'est pas toujours
21:48simple de s'adapter
21:49à cette nouvelle époque
21:50pour nous,
21:51les générations
21:52qui ont grandi
21:52sans Internet,
21:53on peut le dire.
21:54Exactement.
21:54Et comme la génération
21:56qui nous a précédés
21:57a grandi sans le téléphone portable,
21:58sans le téléphone
21:59et nous,
21:59ça nous est tombé dessus
22:00et puis on a suivi la...
22:01En fait,
22:01toutes les générations
22:02prennent des virages
22:04à suivre le move.
22:05Vous avez un petit message
22:06à passer aux auditrices,
22:07aux auditeurs
22:07avant qu'on se quitte ?
22:08Magali Ripa ?
22:08Écoutez, déjà,
22:09merci de regarder
22:11N'oubliez pas les paroles
22:12et d'être au rendez-vous
22:12parce que c'est grâce à ça
22:13que je suis derrière ce micro
22:15avec vous aujourd'hui.
22:17Et puis,
22:17éclatez-vous,
22:18n'oubliez pas que de chanter,
22:19ça fait du bien.
22:20Si vous chantez bien,
22:21c'est cool.
22:21Si vous chantez bien,
22:22c'est pas grave.
22:23Si vous chantez pas bien,
22:23c'est pas grave.
22:24Allez-y, foncez.
22:25Comme à la jeune fille
22:26que je croiserais
22:27si j'avais un conseil
22:28à donner,
22:29c'est travailler
22:31pour que ses rêves
22:32deviennent une réalité
22:34et c'est super possible.
22:36Il n'y a pas de secret.
22:36C'est clair.
22:37OK.
22:38Merci beaucoup Magali.
22:39Merci à vous, Julie.
22:40Alors,
22:40on vous retrouve
22:41dans N'oubliez pas les paroles
22:42avec Nagui.
22:43C'est tous les jours
22:44du lundi au samedi
22:45à partir de 18h40
22:47sur France 2.
22:48Il y a la meilleure
22:48chorale de France
22:49qui est diffusée
22:50donc le vendredi 19 décembre.
22:51Ça sera à 21h10
22:52sur France 3.
22:54Il y a le 24 décembre
22:56N'oubliez pas les enfants.
22:58Il y a la soirée
22:59du 31 décembre
23:00de France 2
23:00avec Heritage Goldman
23:01pour un medley.
23:01Et puis à un moment donné,
23:02vous allez partir en vacances aussi.
23:03Exactement.
23:05Allez, merci beaucoup.
23:06Parlons Femmes
23:07sur Sud Radio.
23:08C'est terminé pour aujourd'hui.
23:08On se retrouve
23:09samedi prochain à 13h30
23:10et puis demain,
23:11c'est excellent.
23:11Vous savez,
23:12à 19h,
23:13je vous embrasse.
23:13Bye bye.
23:15Sud Radio,
23:16Parlons Femmes,
23:17Judith Belair
23:18avec la Caisse d'épargne
23:19Île-de-France,
23:20fière de soutenir
23:21toutes les femmes.
23:23Sous-titrage Société Radio-Canada
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