Passer au playerPasser au contenu principal
  • il y a 2 jours
Dans Parlons Femmes, Judith Beller reçoit Agnès Bouquet, Présidente de Global TV Saint-Tropez

"Parlons Femmes" nous raconte les parcours des femmes extraordinaires qui tissent le lien de notre République. Nous explorons des thèmes universels tels que la lutte pour l’Egalité des genres, la liberté d’expression, la diversité culturelle, le droit à disposer de son corps. Et surtout, nous donnons la parole aux hommes engagés. Oui, ils existent, et il est essentiel de les entendre et de les encourager !

Une émission de Judith Beller.

Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/ Nous suivre sur les réseaux sociaux ▪ Facebook : / / sudradioofficiel . ▪ Instagram : / / sudradioofficiel . ▪ Twitter : / / sudradio ▪ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr Et pour plus de vidéo du Grand Matin Sud Radio : • 🌞 Grand Matin Sud Radio

##DESTIN_DE_FEMMES-2025-11-06##

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00La Caisse d'épargne Ile-de-France, fière de soutenir toutes les femmes, vous présente Sud Radio, Parlons Femmes, Judith Belair.
00:09Bonjour, bonjour, Parlons Femmes sur Sud Radio, c'est le rendez-vous qui met en lumière la puissance des femmes, tout simplement, c'est pas rien.
00:15Avec Global TV Saint-Tropez, les conversations d'Agnès, le prix du titre et la manifestation Saint-Tropez couleur bleue,
00:20Agnès Bouquet redonne à Saint-Tropez sa dimension première, un lieu de culture, d'histoire, d'engagement pour le vivant.
00:26Alors, à retrouver dès 2026 une édition spéciale de la Journée mondiale de l'eau, un nouveau cycle des conversations consacrées à l'autobiographie,
00:33puis en juin, la neuvième édition de Saint-Tropez couleur bleue, tout un programme, un beau programme, bienvenue Agnès Bouquet.
00:39Merci beaucoup, je suis ravie d'être ici.
00:41Sud Radio, Parlons Femmes, Judith Belair.
00:44Alors, Parlons Femmes vous pose des questions, Agnès Bouquet, vous êtes prête ?
00:47Oui, ça m'a changé, d'habitude c'est moi.
00:50Comme quoi. Quelle femme incarne pour vous le courage sans compromis ?
00:55La première qui vous vient.
00:57Oh là, alors figurez-vous que j'allais vous dire le courage sans compromis.
01:05Je vais vous dire une chose qui est sans doute due à ce que j'ai vu hier, j'allais dire Bardot.
01:11Oui, pour quelle raison ?
01:13Pour quelle raison ? Parce que justement, j'ai vu hier sans doute le dernier documentaire qui lui s'a consacré,
01:19qui s'appelle Bardot, qui retrace une vie qui ne fait aucun compromis.
01:24C'est-à-dire aucun compromis à ce qui se fait ou ce qui ne se fait pas.
01:28Aucun compromis d'intérêt, aucun compromis social, aucun compromis amoureux.
01:33Elle aime qui elle aime, elle fait ce qu'elle veut et à un moment donné,
01:37elle s'engage en prenant des risques énormes, puisque c'est ce qui nous est retracé.
01:42Elle s'engage pour la cause animale, elle est vilipendée, elle est critiquée,
01:50elle est maltraitée, elle ne lâche rien.
01:53Et j'ai vu ça hier soir en avant-première.
01:56Et figurez-vous que suite à ça, j'ai donc changé le thème de mes conversations.
01:59Je vais faire cette année non pas l'autobiographie,
02:01mais les conversations engagées d'Agnès pour effectivement donner la parole à certaines femmes
02:06et notamment celles qui sont porteuses dans la prolongation de Bardot.
02:10Oui, pour moi, elle, c'est le courage sans compromis.
02:12Bon, c'est très clair et c'est vrai que c'est une femme qui n'a jamais cherché à discuter ses propres décisions.
02:19Exactement, que ce soit avec les hommes, que ce soit avec son fils.
02:23Exactement.
02:24Est-ce qu'il y a un nom qui a changé votre vie ?
02:27Oui, Philippe Bouvard.
02:28Bah oui, on va revenir dessus après, vous allez pouvoir nous expliquer pourquoi.
02:33On peut quand même en dire un petit peu, notamment que vous l'avez rencontrée
02:38et que vous l'avez rappelée ensuite, c'est vous qui avez provoqué ça.
02:41Oui, c'est-à-dire que de manière totalement inconsciente, vous savez comme sont les rencontres,
02:45je l'ai croisée un jour dans un train, je l'ai abordée avec grande timidité,
02:49j'avais 20 ans, j'étais en information et communication à ça, c'est en droit.
02:53Je devais d'ailleurs faire un stage, mais je n'avais même pas quelque chose à lui demander
02:56quand je l'ai croisée, j'ai vu la densité de cet homme, connu pour être un homme drôle,
03:01évidemment, plein d'esprit, plein d'humour.
03:03J'ai découvert un homme effectivement comme ça, mais très exigeant, très cultivé,
03:08pouvant être d'ailleurs un peu vachard, et qui a aimé la démarche spontanée
03:13d'une jeune provinciale sortie de Besançon, de la Cancoyote et du Comté,
03:17pour dire des choses comme ça.
03:18venu prendre son courage à deux mains.
03:21Il a aimé l'audace, quoi.
03:21Il a aimé l'audace, exactement.
03:23Comme quoi, vous êtes dans la bonne émission.
03:25Oui, j'ai l'impression.
03:26Est-ce que le pouvoir féminin, ça fait encore peur, selon vous, aujourd'hui ?
03:29Le pouvoir féminin ?
03:30Alors, oui, je pense que ça fait peur, mais ça n'est pas que le pouvoir féminin,
03:36c'est le féminin qui fait peur, encore aujourd'hui.
03:40Qu'est-ce qui fait peur exactement, à votre avis ?
03:42La puissance de la femme dans plein de choses, y compris d'ailleurs sa sexualité,
03:49j'allais dire, ça reste le continent noir, on reste des êtres mystérieux.
03:55La puissance...
03:58J'ai un peu du mal à catégoriser, malgré tout, les gens.
04:01C'est-à-dire que je pense que le féminin n'est pas le monopole de la femme.
04:06On a des femmes qui sont tout aussi très masculines,
04:09ou en tous les cas qui sont les deux.
04:11On est parfois femmes, parfois plus masculines,
04:14quand on doit prendre des décisions, porter des responsabilités,
04:17ou en tous les cas, il y a une position plus active.
04:21Donc, oui, je pense que ça continue à faire peur.
04:29Pourquoi ?
04:31Je pense qu'effectivement, il y a une menace de l'ordre établi,
04:36qui est quand même l'ordre patriarcal,
04:38la domination mâle malgré tout,
04:40qui a pris un sacré coup dans la tête.
04:44C'était ma question d'après.
04:45Est-ce que le patriarcat, ça existe vraiment ?
04:48Oui, moi je pense.
04:49En tout cas, moi je suis encore le produit du patriarcat.
04:53Qu'est-ce que c'est le patriarcat ?
04:54Pour moi, le patriarcat, c'est-à-dire qu'il y a un homme à la maison
04:57qui domine quand même,
04:59et qui protège,
05:00qui structure une famille,
05:02qui donne des orientations,
05:04qui est protecteur aussi.
05:06Moi, j'ai eu un patriarcat,
05:07où en tous les cas, j'ai vécu dans une famille
05:09où il y avait une femme artiste,
05:11un homme dit d'affaires,
05:12où en tous les cas,
05:13oui, c'était un homme qui était plutôt dans les affaires.
05:16Ça a créé un couple assez équilibré, finalement,
05:19puisque ma mère était pianiste,
05:20elle ne voulait surtout pas entendre parler d'argent,
05:22mais j'allais dire, heureusement,
05:23que mon père était un peu plus pragmatique,
05:26si je puis dire.
05:27Donc oui.
05:28Et vous, ça vous a inspiré à la liberté aussi, non ?
05:30À total.
05:31Bien vu.
05:32Vous n'êtes pas un peu psy, vous ?
05:33J'aurais pu.
05:34Alors, c'est vrai que ce que vous dites...
05:35C'est une famille chez moi.
05:36Voilà, c'est ça.
05:37C'est-à-dire que c'est vrai qu'il y a quelque chose,
05:39en tous les cas,
05:39qui est utile aussi, peut-être, dans le patriarcat.
05:41Moi, je dois dire qu'il y a une chose
05:42qui est effectivement la protection,
05:45et qui, quand il est un peu fort,
05:47c'est-à-dire, eh bien, oui,
05:49on a envie de se rebeller,
05:52on a un moment donné,
05:53quand on commence ça...
05:55Et moi, je n'ai pas voulu être, effectivement,
05:56sous la coupe d'un homme.
05:58C'est vrai.
05:58Si vous aviez un souhait,
06:00qu'on pouvait réaliser comme ça,
06:01un petit génie devant vous, Agnès Bouquet,
06:02ça serait quoi, votre souhait ?
06:03Là, tout de suite.
06:04Ah !
06:05Alors, le souhait...
06:07Alors, est-ce que c'est à titre personnel
06:09ou à titre plus général ?
06:12Ou alors, je vais...
06:12Vous ne partez pas trop loin du micro.
06:13Alors, je vais vous dire,
06:14un souhait, ce serait...
06:17Vous allez dire que je suis obsédée,
06:19mais sans doute sous influence.
06:20Oui, j'aimerais beaucoup réduire
06:21la souffrance animale, par exemple.
06:23C'est quelque chose...
06:23C'est un sujet qui vous touche.
06:24Ah oui, total.
06:25Oui, ça me touche.
06:27Ça me touche beaucoup.
06:29C'est-à-dire que ce qui me touche,
06:30c'est le vivant dans son ensemble,
06:32c'est-à-dire la destruction qu'on en fait,
06:33que ce soit l'environnement,
06:34que ce soit la violence exercée sur les animaux.
06:37C'est pour ça que je ne divise pas la société
06:40entre les hommes et les femmes.
06:41Je divise la société plutôt entre les gens dotés d'humanité
06:46et ceux qui ne le sont pas.
06:48Donc oui, j'aimerais réduire la souffrance animale.
06:51Évidemment, d'autres types de souffrances.
06:54Si j'avais un autre vœu,
06:57ce serait de supprimer probablement les...
07:01Pas les téléphones portables,
07:03mais enfin quasiment si.
07:04Les réseaux sociaux.
07:05Oui, les réseaux sociaux.
07:05C'est-à-dire que...
07:06Et j'allais dire...
07:08Évidemment, c'est aussi générationnel.
07:11C'est vrai que je suis un peu affolée
07:13par cette intelligence artificielle.
07:15Je vois, heureusement, depuis quelque temps,
07:19poindre des voies qui rappellent quand même
07:21que ça risque de détruire tout ce qui fait
07:23notre singularité, notre créativité,
07:26le plaisir de créer, le plaisir...
07:28Alors d'aucuns vous dirait que ça dépend
07:29de ce qu'on met dans le moteur.
07:30Si on met des choses intelligentes dedans,
07:32on a des réponses intelligentes.
07:33Si on met des choses un peu simplistes,
07:34ça devient plus compliqué.
07:35Oui, certes.
07:36C'est toujours la même histoire.
07:37C'est qui est cultivé, qui ne l'est pas
07:39et qui envoie les infos qu'il faut ou pas.
07:41Non mais absolument, je suis d'accord.
07:43Mais quand on voit qu'en 2028,
07:44ce qui est annoncé, c'est que l'intelligence artificielle
07:46sera définitivement supérieure à l'intelligence humaine,
07:51je trouve un peu embêtant
07:53et je trouve surtout que ça,
07:54c'est une menace de fainéantise.
07:57C'est vrai.
07:58Voilà, je dirais ça comme ça.
07:59Que diriez-vous à l'enfant que vous étiez, Agnès Bouquet ?
08:02Ouah !
08:03Très bonne question.
08:05Qu'est-ce que je lui dirais ?
08:09Reste l'enfant que tu es.
08:11Continue.
08:11Vous aviez plein de rêves ?
08:14J'ai surtout, je pense,
08:16je ne sais pas si j'ai plein de rêves,
08:17mais j'ai surtout un grand plaisir.
08:19Vous aviez plein de rêves quand vous étiez enfant ?
08:22Je ne sais pas si j'avais tant de rêves que ça.
08:24J'ai toujours eu, en revanche, une très grande curiosité.
08:27D'accord.
08:27Je n'avais pas forcément des rêves,
08:28mais j'avais un appétit de vivre,
08:30j'avais eu une joie de vivre.
08:32Je l'ai toujours.
08:33J'ai une vraie curiosité pour les choses,
08:36enfin pour les choses, pour les gens, j'allais dire.
08:38Je pense que mon métier aussi en est le reflet.
08:41Donc je pense que je suis toujours assez enfantine.
08:46Je ne dirais pas enfantine, mais que j'ai un cœur d'enfant.
08:48Oui, je pense qu'il y a quelque chose de...
08:50Je ne suis pas cynique, je ne suis pas blasée.
08:52C'est vrai que vous parliez de féminisme,
08:55je suis plus dans l'enfantisme,
08:57qui est le nouveau mouvement.
08:59Dites-en plus.
09:01L'enfantisme, je trouve que traverser ce monde
09:04avec un cœur d'enfant,
09:05un cœur à la syntaxe,
09:07une certaine pureté,
09:08qu'il ne veut pas dire par ailleurs...
09:10Je ne sais pas...
09:10On n'est pas gourde, quoi.
09:12Non, mais je trouve qu'un cœur d'enfant,
09:15quelqu'un qui fait les choses sans intérêt,
09:17quelqu'un qui fait les choses dans l'élan,
09:19quelqu'un qui fait les choses sans réfléchir...
09:22Moi, j'ai beaucoup de gratification dans la vie
09:25par ce comportement.
09:26C'est-à-dire, effectivement,
09:27je vais de l'avant sans forcément calculer, réfléchir,
09:31et j'en ai beaucoup de retours
09:33qui me rendent heureuse.
09:34Alors, Agnès Bouquet,
09:36votre année 2026,
09:37j'ai envie de dire qu'elle est au croisement
09:38du livre et de l'engagement.
09:40Exact.
09:40C'est un peu ça qui vous résume.
09:41C'est tout à fait juste.
09:42Oui.
09:43C'est tout à fait juste.
09:44Elle est psy.
09:47Une petite question avant qu'on coupe
09:48et qu'on se retrouve dans un instant.
09:51Cette journée mondiale de l'eau
09:52du 21 mars 2026,
09:54vous allez l'organiser avec une édition spéciale
09:57de vos conversations
09:58où vous allez faire intervenir des experts de l'eau,
10:00des scientifiques, des ingénieurs,
10:02des décideurs publics.
10:02Le but, c'est aussi de tirer une solette d'alarme,
10:06de prévenir que vraiment,
10:07c'est par exemple une denrée dont...
10:09Tout à fait.
10:10Allez-y.
10:10Tout à fait.
10:11Eh bien, c'est-à-dire que j'organise déjà
10:13depuis neuf ans,
10:14comme vous l'avez noté,
10:15une journée mondiale des océans
10:18avec Maude Fontenoy comme marraine
10:20et différents intervenants
10:21qui, par le langage artistique,
10:23sensibilisent les populations.
10:25Et j'ai donc un ami avocat
10:28qui m'a demandé de faire la même chose
10:29pour l'eau douce, si je puis dire.
10:31Effectivement, c'est une denrée rare.
10:34Effectivement, c'est une denrée dont on...
10:37On croit qu'elle est acquise,
10:38mais en fait, ce n'est pas du tout le cas.
10:40Absolument.
10:40Ce n'est pas du tout le cas.
10:41Le fait d'avoir le robinet qui coule
10:43quand on le tourne n'est pas si ancien.
10:47C'est une denrée précieuse.
10:49C'est une denrée dont il y a encore
10:51d'immenses ressources
10:53très, très, très, très, très loin
10:55sous la Terre.
10:56Mais en fait, c'est une denrée
10:57qu'il faut protéger.
10:58Comme beaucoup de choses,
10:59ça participe de cette attention
11:00que nous devons parler,
11:02porter à la planète,
11:04à ce qui nous entoure.
11:05Bien sûr.
11:06Donc voilà.
11:06Oui, effectivement,
11:07je vais faire appel à des spécialistes.
11:08J'attends de savoir quel est le thème
11:10puisque chaque année,
11:10il y a un thème qui est relié
11:11à la journée mondiale de l'eau.
11:13L'année dernière,
11:13c'était sur les glaciers.
11:15Cette année,
11:16je ne sais pas ce que c'est.
11:17Alors, on a déjà
11:17quelques pistes
11:19pour recevoir
11:20mais rien de certain.
11:21Mais je trouve que c'est
11:22le public que j'ai,
11:26j'allais dire,
11:27dans les conversations
11:28qui sont évidemment
11:28des conversations
11:29d'abord littéraires,
11:30me permet de les amener
11:31sur des sujets
11:32à responsabilité,
11:35à engagement
11:35et d'attirer ce public
11:36sur des questions actuelles.
11:38Bien sûr.
11:39Allez, dans Parlons Femmes,
11:40on parle vrai,
11:41vous l'aurez compris,
11:41avec les femmes qui avancent
11:42et qui osent.
11:43Sur Sud Radio,
11:44aujourd'hui,
11:44vous écoutez la journaliste,
11:46présidente de Global TV
11:47Saint-Tropez
11:47et activiste culturelle,
11:48clairement.
11:49Agnès Bouquet,
11:50restez avec nous.
11:52La Caisse d'épargne
11:53Île-de-France,
11:54fière de soutenir
11:54toutes les femmes,
11:55vous présente
11:56Sud Radio,
11:58Parlons Femmes,
11:59Judith Belair.
12:00Parlons Femmes,
12:01c'est sur Sud Radio
12:01tous les samedis
12:02à 13h30.
12:03Aujourd'hui,
12:03on échange avec la journaliste
12:05Agnès Bouquet
12:05qui, à travers Global TV
12:07Saint-Tropez,
12:08les conversations d'Agnès,
12:09le prix du titre
12:09et la manifestation
12:10Saint-Tropez couleur bleue
12:12redonne au village,
12:13parce que c'est un village
12:14à la base,
12:14sa dimension culturelle,
12:16historique
12:16et d'engagement
12:17pour le vivant,
12:18parce que ça,
12:18c'est vraiment
12:18vos trois combats,
12:20j'ai envie de dire.
12:20Tout à fait.
12:21La culture,
12:22l'histoire,
12:23parce que culture et histoire,
12:24ça va ensemble.
12:25Et puis le vivant,
12:26vous en avez parlé,
12:27les animaux,
12:28les océans.
12:28Et d'ailleurs,
12:29vous en avez aussi parlé
12:30à l'instant
12:31de cette neuvième édition
12:32de Saint-Tropez couleur bleue
12:35qui est portée
12:38par sa marraine,
12:38Maud Fontenois.
12:39Ça fait neuf ans
12:39que c'est une manifestation
12:40qui a été créée
12:41pour défendre nos océans
12:42qui sont très mal en point aussi.
12:44Dites-nous en plus.
12:44Ah oui,
12:45je pense que Maud Fontenois
12:48vous en dirait tout à fait plus.
12:49Je l'ai reçu déjà aussi.
12:50Voilà,
12:50en termes,
12:51j'allais dire scientifiques,
12:53en tant qu'experte.
12:54Mais effectivement,
12:55j'ai créé
12:56cette manifestation
12:57il y a neuf ans
12:58dans un village
13:00connu pour ses yachts,
13:01ses putes et son champagne.
13:02il y en a une fois,
13:03il y en a une fois,
13:04il y en a une fois,
13:04il y en a une fois,
13:04il y en a une fois,
13:05il y en a une fois,
13:05il y en a une fois,
13:05oui, mais c'est une vision,
13:06je suis sûre que vous,
13:07vous viendriez à Saint-Tropez,
13:08vous auriez évidemment...
13:10Ça dépend en quelle saison en fait,
13:11c'est ça,
13:12l'été c'est un peu ça,
13:13ça l'est un peu moins...
13:13Oui, exactement.
13:14Là, je rentre de Saint-Tropez
13:15le week-end dernier,
13:16c'était absolument féerique,
13:17une lumière de rêve,
13:18en hiver c'est magnifique.
13:20On a une mère aussi
13:21qui est engagée quand même,
13:22je le dis,
13:32effectivement,
13:33à un moment donné,
13:34ce village était plus connu
13:35pour ses yachts,
13:36comme je le dis,
13:37que pour les engagements
13:39environnementaux,
13:41et on avait à côté Ramatuel
13:42qui était, lui,
13:43très très fréquenté
13:44par Pierre Rabhi
13:45et Paul Watson,
13:46que j'ai vu d'ailleurs hier soir
13:47au film Bardo,
13:49et donc,
13:49c'est deux personnes-là
13:50que j'ai rencontrées à Ramatuel,
13:51où moi j'habite d'ailleurs.
13:53Paul Watson,
13:53il faut peut-être rappeler qui c'est ?
13:54Alors, Paul Watson,
13:55c'est le président de Sea Shepard
13:56qui a été emprisonné,
13:59qui lutte contre des pêches.
14:00Pour la défense des baleines.
14:01Voilà, la défense des baleines
14:02pour des pêches sauvages
14:04qui a été arrêtée au Japon,
14:06qui est un activiste très important,
14:08proche de Bardo aussi.
14:09Et Pierre Rabhi,
14:10c'était le monsieur du colibri.
14:12Voilà, c'était le président de colibri.
14:13Chacun fait sa part.
14:15Et je trouve que ça a été très important,
14:17l'agroculture.
14:19Alors, il a fait énormément
14:21de manifestations à Saint-Tropez.
14:22Il était très proche
14:23du patron du Club 55
14:24qui est mort récemment.
14:25Et donc, il y avait cette dimension,
14:27j'allais dire,
14:27très écologique
14:28et très écologiste,
14:30aramatuelle
14:31dont on était un peu privé
14:33à Saint-Tropez.
14:33Donc, j'ai été voir
14:34le maire de Saint-Tropez
14:34à l'époque
14:35pour lui proposer
14:36de m'emparer
14:36du phallus d'or de la ville,
14:38c'est-à-dire le phare.
14:39Celui, c'est pour vous,
14:40je parle pour vous.
14:42Habillage artistique
14:43du phare rouge
14:44en hommage
14:44à une grande figure culturelle
14:45attachée au vivant.
14:47Voilà, exactement.
14:47Ce sera qui cette année ?
14:48Vous avez le droit
14:48de le dire ou pas ?
14:49Alors, oui, cette année,
14:50je le dis parce que
14:51je suis très fière
14:52d'avoir convaincu sa fille.
14:53Cette année,
14:54ce sera Jean-Jacques Sempé.
14:55D'accord.
14:56Donc, l'année dernière,
14:57c'était Sagan,
14:58comme vous le savez.
14:58L'année d'avant,
14:59c'était Bardot, précisément.
15:01L'année d'encore avant,
15:02c'était Colette.
15:03Et en 2022,
15:03j'avais démarré
15:04ce double hommage,
15:06enfin,
15:06cette double sensibilisation
15:08et aux océans
15:09et à la culture
15:09puisqu'effectivement,
15:10mes deux combats,
15:11si je peux dire,
15:12qui se recroisent
15:13ses natures et cultures.
15:14Et je suis plus à l'aise
15:15avec le langage artistique
15:17qu'avec le langage
15:17directement scientifique.
15:18Cette année,
15:19c'est Jean-Jacques Sempé.
15:20Pourquoi Sempé ?
15:20Parce que, évidemment,
15:22il a été beaucoup,
15:23beaucoup à Saint-Tropez.
15:24Sa première femme,
15:26la mère de sa fille Inga,
15:27il y a toujours
15:28une petite maison
15:29dans laquelle
15:29elle est régulièrement.
15:30Je trouve qu'il a,
15:32justement,
15:32c'est un regard d'enfant,
15:34critique mais tendre,
15:36qui a su épingler,
15:37évidemment,
15:38les caricatures
15:39qu'on peut voir
15:39à Saint-Tropez,
15:41les caricatures
15:42de la population
15:44de cette espèce
15:46de ce village
15:47pris d'assaut l'été,
15:48des gens riches,
15:50des postures
15:50des gens riches,
15:51des pauvres
15:51qui regardent les riches,
15:52des riches qui regardent
15:53les pauvres
15:54qui les regardent,
15:55enfin,
15:55de tout ce miroir.
15:57Et donc,
15:58cette année,
15:58ce sera Jean-Jacques Sempé
15:59qui fait partie
16:00des figures importantes
16:01du village
16:02et qui,
16:03comme tout,
16:04alors,
16:04il n'a pas été
16:05un activiste écologique,
16:07écologiste,
16:08mais il a été,
16:09évidemment,
16:10si,
16:11il a quand même
16:11beaucoup de dessins
16:12qui représentent,
16:13qui célèbrent la nature aussi,
16:15la mer,
16:16les vagues,
16:17les océans,
16:18la plage,
16:19la beauté,
16:20en fait.
16:22Agnès Bouquet,
16:22votre vie,
16:23elle est faite de rencontres.
16:24Exact.
16:24Voyez,
16:25aujourd'hui,
16:25c'en est une.
16:26Tout à fait,
16:26je suis bien d'accord.
16:28Votre crédo,
16:28c'est Ad Huske Fidelis.
16:30Exact.
16:31Fidèle jusqu'au bout.
16:32Jusqu'au bout,
16:32quoi qu'il arrive.
16:35Oui,
16:35c'est-à-dire que je suis engagée,
16:37c'est-à-dire qu'une fois
16:38que je suis quelqu'un
16:39d'extrêmement loyal,
16:40alors jusqu'au bout,
16:41évidemment,
16:42s'il y a quelque chose
16:43qui me décevait en face.
16:44Il n'y a pas de trahison,
16:45on va dire.
16:45Ah bah non,
16:46là,
16:46s'il y a de trahison,
16:47il y a des parts immédiats.
16:48Et donc,
16:48cette rencontre,
16:49la première dont vous nous avez
16:50parlé tout à l'heure,
16:50c'est donc celle
16:51avec Philippe Bouvard,
16:52que vous rencontrez
16:54dans un train à 20 ans.
16:55Vous le bombardez de questions.
16:56Exact.
16:57Il vous promet un stage ?
16:59Oui,
16:59enfin,
16:59il me dit,
16:59appelez-moi en tous les cas.
17:00Il ne me promet pas exactement.
17:02Je le bombarde de questions.
17:03Je pense qu'il ne sait pas
17:04comment se débarrasser.
17:05Mais qu'en même temps,
17:06je lui fais la démonstration
17:07à mon insu
17:08que je suis peut-être faite
17:09pour ce métier.
17:10Et c'est là qu'il me propose
17:11de l'appeler
17:12quand j'aurai ma licence.
17:13Et six mois plus tard,
17:13vous l'appelez ?
17:14Et six mois plus tard.
17:15Et je lui dis,
17:16bonjour monsieur,
17:17je suis la fille du train.
17:19Je trouve ça génial.
17:21Est-ce que vous vous rappelez de moi ?
17:22C'est génial.
17:23Et il me dit,
17:24oui,
17:24tout à fait.
17:25Alors je lui dis,
17:25ben voilà,
17:25je vous appelle comme convenu,
17:26j'ai passé ma licence.
17:28Eh bien écoutez,
17:28très bien.
17:29Est-ce que vous pouvez être
17:29demain matin à mon bureau
17:31à 10h ?
17:31J'ai dit,
17:32bien évidemment.
17:33Je n'ai pas dit,
17:33je suis à Besançon
17:34vers ma maman.
17:35Je me préparais
17:36à aller au bord
17:37de la piscine de mes copains.
17:38Non, pas du tout.
17:39J'ai pris mon petit train
17:40et je suis arrivée
17:41devant le majestueux
17:43sans ruré au mur.
17:45J'ai monté les marches
17:46de cet escalier mythique.
17:47L'adresse mythique de François.
17:49Exactement.
17:49Je repasse d'ailleurs
17:50souvent devant,
17:51ruré au mur.
17:52C'est devenu bien sûr
17:53un magasin de fringues
17:54avec des salles de sport en bas,
17:55des tapis de course,
17:56etc.
17:57Je me rappelle...
17:58La désespérance.
17:59Oui, enfin c'est-à-dire que...
18:01Oui, d'une certaine manière.
18:03C'est-à-dire que moi je me rappelle,
18:04même je suis rentrée à l'époque,
18:06elle va dire,
18:06elle a 80 ans,
18:08pas tout à fait.
18:09Mais à l'époque,
18:09il y avait encore
18:10des secrétaires de rédaction
18:11auxquels on dictait les textes.
18:14En tous les cas,
18:15les grands patrons,
18:16les rédacteurs en chef.
18:17Il y a eu ensuite
18:18l'arrivée de l'ordinateur.
18:19Je me rappelle sur...
18:20Il y avait d'ailleurs,
18:20j'étais avec Antoine de Saint-Exupéry
18:22qui était mon voisin de table.
18:23Il y avait...
18:25Qui il y avait ?
18:26Il y avait Robert Soulé.
18:27Il y avait...
18:28Antoine de Saint-Exupéry.
18:30On peut juste savoir
18:31quand il était.
18:31Non, pas Antoine de Saint-Exupéry.
18:32Jean-Jean.
18:33Il est mort avant.
18:33Non, non, non, non,
18:34pas Antoine.
18:35Je le disais.
18:36Oui, ben vous voyez,
18:37je mélange tout.
18:38C'est un fantôme.
18:40Non, c'était son petit-fils.
18:43En tout cas, c'était la famille.
18:45En tous les cas,
18:46c'était vraiment...
18:46Ce qui m'a donné un goût
18:47vraiment très fort
18:49de la presse,
18:50c'est ce lieu.
18:51C'est la révélation en fait.
18:52C'est comme ça
18:53que vous avez décidé
18:53de devenir journaliste.
18:54Exactement,
18:55c'était la révélation
18:55avant 24h.
18:57On n'a plus beaucoup de temps
18:58donc j'ai envie quand même
18:58d'en parler.
18:59Il y a un virage total
19:00à un moment donné
19:01dans votre parcours.
19:02Vous faites un DESS
19:04en psychologie clinique
19:05psychanalyste
19:06sous la direction
19:06de Pierre Fédida
19:07qui est une grande figure
19:08de la psychanalyse.
19:09C'est la deuxième
19:10grande rencontre.
19:11Et de Pierre...
19:12Paul-Laurent Assoune.
19:13Oui, exact.
19:15Et alors ça,
19:16c'est un peu un ovni
19:17dans votre parcours ?
19:17Pas du tout.
19:18Non ?
19:18Alors expliquez pourquoi.
19:19Pour moi,
19:19c'est très cohérent.
19:21Enfin, en tous les cas,
19:21c'est ce que je dis
19:21à mon analyste.
19:24Est-ce qu'il vous croit ?
19:25Écoutez,
19:26je paye pour savoir.
19:28Alors,
19:29en tous les cas,
19:30je pense qu'il y a
19:31une vraie curiosité
19:34pour l'autre,
19:35un vrai intérêt
19:36à comprendre
19:36comment vous vous faites
19:37avec la vie,
19:38avec l'amour,
19:39avec la mort,
19:39avec votre vie,
19:41avec tout un tas de choses.
19:43Ça m'intéresse.
19:44Et il s'est avéré
19:45qu'un jour,
19:45pour moi-même,
19:46évidemment,
19:46j'ai démarré une analyse
19:48et que l'analyse
19:49a été pour moi
19:50un des clics
19:50d'un lieu
19:51où ma parole
19:52était entendue,
19:53probablement différemment
19:54que dans la famille,
19:55on va dire ça comme ça,
19:56précisément.
19:57J'ai trouvé ça,
19:59ça a été une rencontre,
20:00là encore,
20:01et comme je suis,
20:02comme vous l'avez compris,
20:03entière,
20:04j'ai repris des études,
20:05pratiquement,
20:06enfin,
20:06j'ai décidé de me réinscrire
20:08en fac,
20:08pratiquement,
20:09quinze jours après
20:10avoir démarré l'analyse.
20:11D'ailleurs,
20:11j'y fais au forceps
20:12parce que les inscriptions
20:13étaient closes.
20:14et j'ai pu reprendre
20:16en DEUG,
20:17en fait,
20:17j'aurais dû rentrer en licence
20:18mais ils m'ont prise en DEUG.
20:20J'ai continué à travailler
20:21et puis progressivement,
20:22j'ai lâché le journalisme
20:23provisoirement
20:24puisqu'il a fallu
20:25faire des stages
20:26auprès des psychiatres,
20:28donc j'ai été à Saint-Anne
20:29quatre ans
20:29et pour moi,
20:31ça a été vraiment
20:32extrêmement intéressant
20:33et je dois dire
20:34que l'intérêt,
20:35ce que m'a appris,
20:36ça m'a appris beaucoup de choses
20:37comme vous le savez,
20:38mais ce que m'a appris ça,
20:39c'est qu'effectivement,
20:40l'intérêt des personnes
20:40n'a rien à voir
20:41avec leur degré de célébrité
20:43et que rien à voir
20:45et que l'articulation
20:47d'un destin
20:48est très intéressante
20:49à voir,
20:50effectivement,
20:51après coup
20:52ou d'en haut,
20:53ce qui est difficile
20:53pour soi-même
20:54mais quand on fait
20:55une anamnèse,
20:55c'est la même chose
20:56que quand on fait
20:56une interview
20:57biographique sur quelqu'un,
20:59ça nous permet
21:00de revenir
21:00sur l'articulation
21:02d'un destin
21:02et on voit bien
21:03que le hasard
21:04n'est pas le hasard,
21:05c'est-à-dire qu'il y a
21:06quelque chose
21:06du...
21:08il n'y a pas de hasard,
21:09il y a quelque chose
21:10de l'ordre du transcendental,
21:11c'est ça que vous nous dites ?
21:12Il y a quelque chose
21:13probablement
21:15qui nous guide
21:16à notre insu
21:17qui est peut-être
21:18devant nous
21:19alors est-ce que c'est
21:20notre inconscient
21:20qui est justement
21:21devant nous ?
21:22C'est-à-dire qu'effectivement
21:23on ne prend pas toujours
21:24des décisions en conscience,
21:26je pense que c'est plutôt
21:27les décisions
21:27qui nous prennent d'ailleurs
21:29et qu'après
21:30on se raconte une histoire
21:31pour avoir l'impression
21:32de rester maître des choses,
21:33je ne suis pas persuadée
21:34qu'on soit si maître que ça,
21:36par contre ce que je pense
21:37c'est quand on est bien aligné,
21:38c'est-à-dire qu'on est
21:39donc une femme
21:39qui n'a pas cédé
21:41à des compromis
21:42ou pour un homme
21:43ou pour de l'intérêt
21:44ou pour ceci, pour cela,
21:45je pense qu'on a
21:46toutes les chances
21:47de faire les bonnes rencontres.
21:49Écoutez bien mesdames,
21:50si jamais vous vous doutez,
21:52Agnès Bouquet
21:53nous réveille.
21:55Alors juste un petit truc,
21:56du coup,
21:57le portrait c'est votre signature
21:58mais c'est assez logique,
21:59c'est-à-dire que
21:59psychanalyse, portrait,
22:02aller chercher au cœur des gens,
22:03etc.
22:04Bon, effectivement,
22:05comme vous l'avez dit à l'instant,
22:06tout ça est lié.
22:07Oui, tout ça est lié.
22:07Et vous l'avez quand même choisi,
22:08vous êtes quand même
22:09maîtresse de votre destin,
22:10Agnès Bouquet.
22:11Vous le savez ça ?
22:13Je ne sais pas.
22:14Vous ne savez pas ?
22:14Je ne sais pas.
22:15Avec le recul aujourd'hui
22:16quand vous voyez votre parcours ?
22:18Oui, alors après...
22:19Tout s'assemble ?
22:20Alors on va dire que vous savez,
22:22c'est effectivement
22:22que vous connaissez le proverbe,
22:24alors mon anglais est affreux.
22:26At the end,
22:26everything will be OK.
22:28If it's not OK,
22:29it's not the end.
22:30Et if it's not with a French accent,
22:32it doesn't work also.
22:34Voilà.
22:34Alors peut-être traduiser
22:35pour les auditrices et les auditeurs.
22:37À la fin, tout sera OK.
22:38Si ce n'est pas OK,
22:39c'est que ce n'est pas la fin.
22:40Je pense qu'effectivement,
22:41je pense qu'effectivement,
22:43il y a quelque chose
22:44d'un puzzle d'une vie
22:45qui s'assemble au fur et à mesure.
22:47Quand une pièce ne rentre pas,
22:49il ne faut pas insister.
22:50Il faut aller rechercher
22:51la pièce qui va convenir.
22:53Oui, mais je...
22:54Ce que je veux dire,
22:54c'est que je n'avais pas...
22:56Je me rappelle que d'ailleurs,
22:57mon père m'agacait
22:58quand il disait,
22:58oui, alors...
22:59Mais oui, mais ça,
23:00c'est ta carrière.
23:01Alors, je me dis,
23:01mais de quoi tu me parles ?
23:03Moi, j'ai une vie.
23:04J'ai une vie qui n'est que d'un bloc.
23:06Je ne fais pas de différence
23:07entre ma vie personnelle
23:08et ma vie professionnelle.
23:10Je travaille avec des gens
23:11que j'aime.
23:12J'essaie de faire des choses
23:13que j'aime.
23:16Et voilà, donc...
23:17Et ça marche bien, a priori.
23:18Oui, bah écoutez, je crois que...
23:19Vous avez l'air contente.
23:20Oui, je suis contente.
23:21Eh bien, merci d'avoir partagé ça
23:22avec nous.
23:22Merci beaucoup.
23:23Vous avez été parfaite.
23:25Bah, on est deux.
23:26Agnès Bouquet,
23:27vous êtes présidente
23:28de Gobel TV,
23:29Saint-Tropez,
23:30activiste culturel.
23:31On vous retrouve le 21 mars 2026
23:33pour la journée mondiale de l'eau.
23:34Puis après,
23:35on peut suivre
23:36vos nouvelles conversations,
23:37votre nouvelle saison.
23:38Ça commence en avril,
23:39c'est jusqu'en octobre.
23:40Oui, je travaille
23:41avec l'hôtel de Paris.
23:42Je le dis parce que j'y tiens.
23:43Je travaille avec Madame Drey,
23:44qui est donc la patronne
23:45de la propriétaire
23:46de l'hôtel de Paris,
23:46qui est probablement
23:47le plus grand mécène
23:48culturel de la ville,
23:49puisque tout ça,
23:50ça coûte quand même un peu.
23:51Donc, elle est à mes côtés.
23:53Elle est très engagée,
23:53elle aussi.
23:54Eh bien, on lui passe le bonjour.
23:55Et puis, en juin 2026,
23:57on vous retrouve aussi
23:57au Saint-Tropez Couleur Bleu
23:58pour la neuvième édition.
24:00Agnès Bouquet.
24:00Vous êtes les bienvenus
24:01Sud Radio, d'autant plus.
24:02Bah voilà, en plus,
24:03on est vers le sud,
24:04a priori, nous.
24:05Allez, Parlons Femmes
24:06sur Sud Radio,
24:07c'est terminé.
24:07On se retrouve samedi prochain
24:08à 13h30.
24:09Et puis, demain,
24:10pas de cet excellent
24:11pour cause de rubis.
24:13Merci à Julien
24:14à la réalisation
24:14et je vous embrasse.
24:15Bye bye.
24:16Sud Radio, Parlons Femmes,
24:18Judith Belair,
24:20avec la Caisse d'épargne
24:21Île-de-France,
24:22fière de soutenir
24:23toutes les femmes.
24:24Sous-titrage Société Radio-Canada
Écris le tout premier commentaire
Ajoute ton commentaire

Recommandations