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Avec Alain Fontaine, Éric Michoux et Chloé Morin

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##LA_FRANCE_DANS_TOUS_SES_ETATS-2025-12-10##

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News
Transcription
00:00:00Mais ils peuvent le faire physiquement, les marchandises n'ont pas de jambes.
00:00:04Bonjour, bienvenue sur Sud Radio, vous êtes avec Péric Olegas et Maud Coffler qui me remontent le moral.
00:00:12Souvent j'ai besoin qu'on me remonte le moral.
00:00:13Julien Delmas est à la technique comme on dit et Emmanuel Galassé au téléphone.
00:00:18Vous pouvez le joindre au 0826 300 300, deux heures exaltantes qu'on va partager, qu'on va passer ensemble.
00:00:25Tout d'abord je vais recevoir le grand cuisinier Alain Fontaine qui va nous parler.
00:00:34Avec lui on va voir l'enjeu du fait maison, la TVA 5.5, est-ce qu'on peut sauver la restauration de qualité en France.
00:00:39C'est un débat interminable, il serait peut-être temps que la classe politique le prenne à bras le corps parce qu'il y a eu beaucoup de projets.
00:00:45Mais peu de résultats, il faut trouver aujourd'hui de quoi permettre à nos maîtres restaurateurs de trouver des conditions d'activité
00:00:53et un avenir économique conséquent.
00:00:56On verra également, est-ce que le moteur thermique doit être arrêté en 2035 ?
00:01:03Est-ce que le moteur électrique est une solution ?
00:01:05On en discutera avec le député Édouard, Éric Michoud.
00:01:11On recevra, enfin on recevra, on sera en ligne avec notre correspondante Christine Bouillaud
00:01:18qui est dans l'Ariège et qui est dans un élevage dont on va abattre le troupeau à cause de la fameuse dermatose.
00:01:26La tragédie paysanne, voilà, on sera en direct sur le terrain, vous aurez un témoignage tout à fait poignant.
00:01:32On va s'arrêter quelques instants sur le journal d'un prisonnier, le président Nicolas Sarkozy.
00:01:36Oui, j'ai pris le temps de rentrer dans le bouquin, c'est un chapelet de perles extraordinaire,
00:01:42des considérations quelquefois assez humoristiques, enfin peut-être consternantes aussi.
00:01:46Très étonnant que ce président de la République soit sorti de, j'allais dire, de sa réserve
00:01:50pour nous confier des considérations pour le moins étonnantes.
00:01:54Il va même jusqu'à flinguer ses avocats, voilà.
00:01:57On s'arrêtera un tout petit peu sur les deux cas d'enfants battus,
00:02:00parce que la violence est en train de se désinhiber sur les enfants.
00:02:04Maude Coffler nous racontera cette histoire, ce brave électricien
00:02:07qui a fait une déco de Noël un peu trop envahissante dans sa commune,
00:02:11et le maire, lui, il s'est fait gronder par le maire, enfin voilà, noël.
00:02:15Là, c'est pas les crèches, du coup, maintenant c'est la décoration extérieure.
00:02:17Et nous partagerons cette dernière heure, 13h, 14h,
00:02:22avec l'écrivain séilliste Chloé Morin, qui a écrit Désaligné.
00:02:26Elle nous expliquera pourquoi un féminisme repensé peut être la dernière solution de sauvetage,
00:02:34de l'humanité, de notre pays, enfin voilà, c'est un débat passionnant.
00:02:38Ce sont des idées qu'elle a réunies dans ce livre sur le masculinisme,
00:02:43sur la polarisation du débat.
00:02:44Enfin voilà, restez avec nous, surtout appelez-nous,
00:02:46parce que vous en apprendrez beaucoup sur la façon dont on peut entrevoir l'avenir
00:02:50de ce pays et de cette société.
00:02:52Et voilà pour le menu du jour, et vous restez avec nous en nous appelant au 0 826 300 300.
00:02:59Sud Radio, la France dans tous ses états, l'humeur de Péricault.
00:03:04Alors je voudrais revenir quelques instants sur le vote du budget hier,
00:03:08bon, qui a défrayé toutes les chroniques politiques, on a tout vu, tout entendu.
00:03:13Le pays n'a jamais été aussi divisé, parce qu'il y en a qui considèrent que le fait
00:03:16qu'il y ait eu ce consensus, même relatif pour le vote de cette loi du budget, était important.
00:03:22D'autres disent que c'est une catastrophe, les concessions qui ont été faites d'un côté comme de l'autre
00:03:25sont négatives, ça va coûter une fortune, et si on ne l'avait pas fait, ça aurait coûté encore plus cher.
00:03:31Alors, il s'avère que c'est un événement historique qui s'est passé hier,
00:03:37ça ne s'est jamais produit dans la Ve République, qu'une opposition,
00:03:42si tant est qu'on puisse parler d'opposition, puisqu'il n'y a pas de majorité absolue aujourd'hui
00:03:45à l'Assemblée Nationale, mais enfin, une opposition à voter le budget présenté par le gouvernement.
00:03:50C'était le rêve, alors pour ceux qui n'étaient pas nés, ils connaissent de nom,
00:03:54c'était le rêve de Valéry Giscard d'Estaing, président de la République de 1974 à 1981,
00:04:01il aura passé son septennat à essayer, j'allais dire, de redistribuer un peu ce que Macron a fait
00:04:07quand il a dit, en même temps, le rêve de Giscard d'Estaing, c'était de dire
00:04:10est-ce qu'on peut casser le clivage droite-gauche, avoir un grand centre,
00:04:14et que le centre puisse gouverner avec la gauche ?
00:04:17Il a fait des appels du pied au Parti Socialiste pendant ces sept années.
00:04:20Bon, Mitterrand ne voulait rien entendre, ni les communistes.
00:04:22Il a envoyé des messages, c'était la majorité à 18 ans,
00:04:26c'était la loi sur l'avortement de Simone Veil,
00:04:31il a envoyé des messages libéraux, d'ouverture, sociétaux,
00:04:35il a voulu faire une détente politique, il n'y est pas arrivé,
00:04:38les socialistes ont toujours refusé de se joindre à lui,
00:04:41même dans certaines circonstances.
00:04:42Et c'est vrai que très longtemps on s'est disputé en France,
00:04:45chez les observateurs, chez les commentateurs,
00:04:48et y compris dans la classe politique,
00:04:49est-ce qu'il y a un moment donné où, si la loi est bonne,
00:04:52si les dispositions prises par le gouvernement sont bonnes pour le pays,
00:04:56est-ce que l'opposition peut de temps en temps s'associer au choix du gouvernement ?
00:05:00Ça s'est vu un petit peu en 1991,
00:05:02quand Michel Rocard était Premier ministre,
00:05:03il n'avait pas la majorité absolue,
00:05:05il a utilisé très souvent le 49-3,
00:05:07mais très souvent les centristes,
00:05:09ou des partis qui n'étaient pas forcément en accord avec lui,
00:05:12qui lui permettaient de voter ses lois.
00:05:13Enfin, hier soir, nous avons assisté,
00:05:15hier après-midi, nous avons assisté,
00:05:18sous l'égide de Sébastien Lecornu,
00:05:20qui sort évidemment, tout le monde dit, il sort gagnant,
00:05:22il a obtenu d'avoir le vote, voilà,
00:05:24donc il y a 63 députés socialistes qui ont voté pour,
00:05:273 qui se sont abstenus,
00:05:28les 26 députés écologistes se sont abstenus,
00:05:31certains ont voté pour,
00:05:32au LR aussi, il y a eu 13 députés LR,
00:05:35qui sont ceux qui ont permis d'ailleurs,
00:05:37de faire passer cette loi de budget,
00:05:39donc le consensus est possible en France,
00:05:42c'est terrible parce que c'est cette dissolution absolument calamiteuse
00:05:45qui l'a permis,
00:05:47je vous dis, le pays est fracturé,
00:05:48mais bon, on est arrivé à prouver,
00:05:49et les Français attendaient qu'il y en avait marre,
00:05:51qui étaient indignés par ces divisions stériles,
00:05:54ces combats de chefs,
00:05:56ces insultes,
00:05:57ces invectifs permanents,
00:05:58cette incapacité de la classe politique
00:05:59à prendre le dossier par le corps,
00:06:01parce qu'il s'agit d'avenir de la nation,
00:06:02il s'agit du budget de la République,
00:06:04et bien on est arrivé à prouver que malgré tout,
00:06:06bon gré, malgré,
00:06:07on est arrivé à s'entendre,
00:06:08peut-être que c'est un signal d'espoir
00:06:09pour apaiser notre vie politique
00:06:11et que les députés qui sont la représentation nationale
00:06:13soient plus sensibles à l'attente
00:06:15de ce que les Français attendent,
00:06:17est-ce qu'on peut se rassembler
00:06:17pour sortir ce pays du merdier,
00:06:19dans lequel cette même classe politique
00:06:21le plonge depuis 40 ans ?
00:06:22Allez, vous restez bien avec nous,
00:06:24on va parler du fait maison,
00:06:25dans un instant,
00:06:26avec notre invité Alain Fontaine,
00:06:27pour réagir,
00:06:280826 300 300,
00:06:31à tout de suite sur Sud Radio.
00:06:32Sud Radio,
00:06:33Sud Radio,
00:06:34Parlons Vrai,
00:06:34Parlons Vrai,
00:06:35Sud Radio,
00:06:36Parlons Vrai.
00:06:36Bonjour,
00:06:37c'est Jean-François Aquilly.
00:06:39Demain matin,
00:06:39Ségolène Royal sera mon invité
00:06:41dans le Grand Matin Sud Radio.
00:06:44Midi 14h,
00:06:45Sud Radio,
00:06:46la France dans tous ses états,
00:06:48le fait du jour.
00:06:50Une partie du Sénat a déclaré la guerre au fast-food
00:06:52dont il juge à juste titre
00:06:53l'expansion néfaste pour l'économie locale,
00:06:56comme pour la santé des Français.
00:06:58Les sénateurs socialistes et centristes
00:06:59ont tenté d'augmenter la TVA des fast-foods
00:07:02la semaine dernière
00:07:02et de baisser celles des établissements d'exception.
00:07:05Il faut savoir que la France compte en 2025
00:07:07plus de 52 500 restaurants rapides
00:07:09contre 13 000 il y a 25 ans.
00:07:11Face à cela,
00:07:12les 3 300 mètres restaurateurs
00:07:14se battent pour leur survie.
00:07:15Alors peut-on vraiment lutter
00:07:17contre le fast-food,
00:07:18ce mastodonte de la malbouffe ?
00:07:19On en parle avec Alain Fontaine.
00:07:21Bonjour Alain Fontaine.
00:07:22Bonjour Frédéric Ouf.
00:07:23Merci d'être sur Sud Radio.
00:07:25Aujourd'hui,
00:07:25vous êtes le chef patron du restaurant
00:07:28Le Mesturé à Paris,
00:07:30célèbre poussant tartare de bœuf
00:07:31d'Aubrac au couteau.
00:07:34Vous êtes là pour parler
00:07:35parce que vous êtes également
00:07:36le président de l'Association française
00:07:37des maîtres restaurateurs
00:07:38qui est aujourd'hui,
00:07:40j'allais dire,
00:07:40une entité essentielle
00:07:41pour l'avenir de la restauration.
00:07:43Vous défendez les valeurs,
00:07:45vous défendez un patrimoine
00:07:46et vous êtes très inquiet,
00:07:47vous vous battez depuis des années.
00:07:48On sait à quel point
00:07:49la restauration est confrontée
00:07:50à la restauration traditionnelle.
00:07:52Je voudrais savoir ce qu'est l'autre.
00:07:55S'il n'est pas traditionnel,
00:07:56effectivement,
00:07:56c'est malbouffe et bonne bouffe,
00:07:57on va le résumer comme ça.
00:07:59Il est confronté depuis des décennies
00:08:01à des enjeux économiques terribles
00:08:03de la concurrence déloyale.
00:08:05Aujourd'hui,
00:08:06Alain Fontaine,
00:08:06on est confronté à,
00:08:07j'allais dire,
00:08:08un affaissement
00:08:09de la connaissance culturelle
00:08:11des consommateurs,
00:08:13en particulier de la jeunesse,
00:08:14une acculturation alimentaire.
00:08:16Les gens ne savent plus manger.
00:08:18Donc,
00:08:19aller au restaurant pour les jeunes,
00:08:21ce n'est pas aller dans un restaurant
00:08:22avec une nappe,
00:08:23des tables,
00:08:24des chaises,
00:08:24des couverts,
00:08:25un plat frais
00:08:25de produits transformés sur place.
00:08:27C'est aller dans des enseignes
00:08:28dans la rue rapide
00:08:29avec du gadget américanisé.
00:08:31Voilà.
00:08:33Où en est la situation aujourd'hui ?
00:08:34Très très précisément.
00:08:36Alors,
00:08:37merci d'abord
00:08:37de nous donner la parole.
00:08:38La situation,
00:08:39elle est un peu,
00:08:40alors on ne va pas dire catastrophique,
00:08:42elle est très inquiétante,
00:08:45elle demande beaucoup de vigilance,
00:08:46à savoir qu'on perd tous les jours
00:08:48des restaurants traditionnels,
00:08:49environ 14-15.
00:08:51On en perd 25 par jour,
00:08:53mais 14-15,
00:08:53c'est de la restauration traditionnelle.
00:08:5525 restaurants qui ferment par jour,
00:08:56qui déposent des billets,
00:08:57dont 14 ou 15
00:08:58de restaurants traditionnels.
00:09:00Le reste,
00:09:00c'est de l'éphémère,
00:09:01c'est des gens
00:09:01qui vont voir une sorducherie
00:09:03qui au bout de 6 mois
00:09:04vont la fermer.
00:09:05Et dans ces 14-15 restaurants
00:09:07qui ferment traditionnels par jour,
00:09:09vous avez bien sûr
00:09:09des défaillances
00:09:10et des non-reprises.
00:09:12Tout n'est pas que défaillances.
00:09:13Cela dit,
00:09:14les défaillances
00:09:14ont augmenté de 8%.
00:09:16Les défaillances d'entreprise
00:09:17de restauration traditionnelle
00:09:18ont augmenté de 8%
00:09:19par rapport à l'année dernière.
00:09:21Et l'année dernière
00:09:21était déjà un record.
00:09:23Donc effectivement,
00:09:23on a des vrais sujets d'inquiétude.
00:09:26C'est lié tout simplement,
00:09:27d'abord...
00:09:29La Fontaine,
00:09:29ça fait 5 475 à peu près restaurants par an.
00:09:33C'est ça.
00:09:34C'est ça.
00:09:34Vous vous rendez compte,
00:09:35mais c'est unique à tout.
00:09:35On était à 92 000 restaurants,
00:09:38places assises,
00:09:39restaurants traditionnels
00:09:40il y a encore quelques années.
00:09:41On va très vite passer
00:09:42sous la barre des 80 000.
00:09:44Et si...
00:09:44Alors, c'est ce que j'ai dit.
00:09:46Quelles sont les causes ?
00:09:46Alors, voilà.
00:09:47Les causes,
00:09:48elles sont très simples.
00:09:50Vous avez,
00:09:50d'une part,
00:09:51le fait que
00:09:53le fait maison,
00:09:55comme nous,
00:09:55nous l'avons,
00:09:56maître restaurateur,
00:09:56on est à 90% fait maison.
00:09:59On n'a pas communiqué assez.
00:10:01Les maîtres restaurateurs,
00:10:02c'est un titre d'État.
00:10:03Ce titre d'État
00:10:04qui existe depuis 2007.
00:10:05On n'a pas fait
00:10:06l'effort de communication.
00:10:08On a fait, par exemple,
00:10:09un effort de communication
00:10:10sur l'antitabac,
00:10:12le tabagisme.
00:10:12On a fait
00:10:13un effort de communication
00:10:15sur la prévention routière.
00:10:17Or, on sait que la malbouffe
00:10:18entraîne 84 000 morts par an.
00:10:22Elle coûte très cher
00:10:23à la puissance publique.
00:10:26160 000 cancers.
00:10:28Et de l'autre côté,
00:10:29vous avez une restauration vertueuse
00:10:30qui est celle
00:10:31des maîtres restaurateurs.
00:10:32Mais il n'y a pas que nous,
00:10:33soyons clairs.
00:10:34Qui appartient à l'État.
00:10:35C'est un titre d'État
00:10:36et c'est le seul
00:10:37qui, elle,
00:10:38travaille avec l'agriculture française,
00:10:41qui travaille des produits
00:10:42sains,
00:10:43équilibrés
00:10:43et qui respecte
00:10:46la restauration traditionnelle,
00:10:47qui respecte un équilibre alimentaire
00:10:48et qui fait, je dirais,
00:10:50une restauration durable
00:10:50et raisonnable.
00:10:51Eh bien,
00:10:52on a laissé
00:10:53la malbouffe avancer.
00:10:55Alors, évidemment,
00:10:55il y a des raisons économiques,
00:10:56l'emploi,
00:10:57on va nous dire
00:10:58que les fast-foods
00:10:58c'est beaucoup d'emplois,
00:10:59des emplois précaires,
00:11:00des emplois peu payés.
00:11:01On va nous dire plein de choses.
00:11:02Mais cela dit,
00:11:03il faut savoir ce qu'on veut.
00:11:04Si cette restauration traditionnelle
00:11:06appartient au patrimoine français,
00:11:08elle appartient à tous les Français,
00:11:09autant la sauver.
00:11:10Or, on a perdu
00:11:11une génération complète,
00:11:13ce qu'on appelle
00:11:13la génération Z.
00:11:1470% de cette génération Z,
00:11:16les jeunes,
00:11:18ne connaissent pas les restaurants.
00:11:19Ils connaissent de la restauration
00:11:21le fait de se nourrir.
00:11:23Se nourrir dans les fast-foods et autres.
00:11:25Ils ont été...
00:11:26Mais en fast-food ou autre.
00:11:27Si je comprends bien,
00:11:28Alain Fontaine,
00:11:29vous êtes en train de nous expliquer
00:11:30que cette restauration traditionnelle,
00:11:32qui quelquefois est un peu plus chère,
00:11:34mais pas forcément,
00:11:35il y a toujours moyen de manger pour pas cher,
00:11:37elle est celle qui préserve
00:11:38un patrimoine agricole,
00:11:39une qualité alimentaire,
00:11:40et que celle qui, au contraire,
00:11:42engendre un cauchemar
00:11:44des milliards d'euros pour la maladie,
00:11:45on peut les chiffrer à 125,
00:11:47des obèses,
00:11:48des cancers qui coûtent cher,
00:11:50on cherche 45 milliards d'euros,
00:11:51la déconomie dans le budget,
00:11:53on aurait une solution là-dessus.
00:11:54Donc, la restauration,
00:11:55que j'appelle même pas ça la restauration,
00:11:57la malbouffe industrielle
00:11:58qui rend malade,
00:11:59qui coûte de l'argent à l'État,
00:12:00qui grève notre richesse,
00:12:03elle est soutenue quelque part,
00:12:04elle est tolérée,
00:12:05elle est acceptée,
00:12:06elle est portée,
00:12:06et celle qui, au contraire,
00:12:07se bat pour préserver des valeurs,
00:12:09une tradition, un patrimoine,
00:12:10des emplois,
00:12:11une qualité alimentaire et la santé,
00:12:13celle-là, elle est maltraitée.
00:12:14C'est inadmissible.
00:12:15Alors, c'est inadmissible,
00:12:17en même temps,
00:12:17il ne faut pas stigmatiser,
00:12:19même si c'est de la malbouffe,
00:12:20elle correspond à...
00:12:22parce qu'elle s'est installée,
00:12:23donc on est dans une économie libre,
00:12:26et donc,
00:12:26quand on veut mettre la TVA à 20%,
00:12:29c'est peut-être une erreur
00:12:31des sénateurs et autres,
00:12:33je le dis franchement,
00:12:34pourquoi ?
00:12:34Parce que c'est stigmatiser une restauration
00:12:36qui est faite pour les classes populaires
00:12:38et qui en ont besoin
00:12:38en crise de pouvoir d'achat.
00:12:39Le groupe socialiste au Sénat
00:12:40a proposé que la restauration
00:12:42avec du fait maison
00:12:43soit ramenée à 5-5%.
00:12:44Ça, c'est la bonne idée.
00:12:45Voilà, ça, c'était une bonne idée.
00:12:4620% pour celle qui fait de la bouffe normale.
00:12:49Ceux qui font l'effort
00:12:49d'avoir du fait maison
00:12:50transformé sur place
00:12:51aurait une TVA réduite à 5-5.
00:12:53Et Olivia Grégoire,
00:12:54l'ancienne ministre députée,
00:12:55parallèlement fait une démarche
00:12:57pour qu'il y ait un enseignement alimentaire
00:12:59dans le cadre du milieu scolaire
00:13:01pour qu'on éduque le consommateur de demain
00:13:03à savoir manger.
00:13:04Alors ça,
00:13:05si vous voulez,
00:13:05l'idée de la députée Olivia Grégoire,
00:13:07ancienne ministre,
00:13:08donc elle sait de quoi elle parle
00:13:09puisqu'elle est un ministre,
00:13:10elle est en tutelle de la restauration,
00:13:12c'est une excellente idée.
00:13:13Effectivement,
00:13:14il faut renverser la vapeur
00:13:16à l'école.
00:13:18Et je crois que de ce côté-là,
00:13:20il faut apprendre aux enfants
00:13:24à bien manger,
00:13:26à mieux manger.
00:13:26Mais attention,
00:13:27à l'école,
00:13:27c'est ce que 144 repas.
00:13:29Donc c'est pour ça aussi
00:13:30qu'il faut un cours.
00:13:32C'est aussi de la pré-actif.
00:13:33Il faut un cours de cuisine.
00:13:37Il faut un cours de cuisine
00:13:38pour que les jeunes apprennent
00:13:40à bien manger.
00:13:41Et puis après,
00:13:41il ne faut pas stigmatiser
00:13:43une restauration mal bouffée,
00:13:45tout ça.
00:13:45Il faut aider les restaurateurs,
00:13:48les maîtres restaurateurs.
00:13:49Moi, j'ai le droit de stigmatiser.
00:13:50Je comprends que vous ne le fassiez pas.
00:13:51Moi, je la dénonce
00:13:52parce qu'elle coûte cher
00:13:52et qu'elle fait du mal.
00:13:53Elle coûte très cher.
00:13:54Mais les maîtres restaurateurs,
00:13:55nous, on investit beaucoup d'argent
00:13:56pour faire 90% de faits maison.
00:13:58On investit de l'argent dans quoi ?
00:14:00Dans du personnel,
00:14:00dans la pertinence du geste.
00:14:02Entre un cuisinier d'un fast-food,
00:14:05qu'on ne peut pas appeler un cuisinier,
00:14:07et un cuisinier dans un restaurant
00:14:09au maître restaurateur.
00:14:09Vous formez du métier, vous formez du métier.
00:14:11On a 1 500 euros d'écart net.
00:14:12Et vous soutenez l'agriculture française.
00:14:14C'est vous le débouché d'agriculture française.
00:14:16Maud.
00:14:16Alain Fontaine,
00:14:17vous parlez du savoir manger,
00:14:18de la question du savoir manger
00:14:19qui est essentielle.
00:14:20Il y a le pouvoir manger.
00:14:21Et quand on parle de la génération Z
00:14:23qui se nourrit mal,
00:14:23alors ça, c'est vrai,
00:14:25il y a une question de moyens.
00:14:27Quand on parle vraiment
00:14:28d'accéder au restaurant,
00:14:29je ne parle pas seulement des courses
00:14:30et de la malbouffe
00:14:31qu'on peut s'acheter au supermarché.
00:14:32Mais qu'est-ce que vous dites
00:14:33à cette génération
00:14:34qui vous répond
00:14:35qu'on n'a pas les moyens
00:14:36d'aller au restaurant ?
00:14:38Il faut bien qu'ils regardent.
00:14:40Ils ont des réseaux sociaux.
00:14:41Ils sont sur leur smartphone
00:14:42tout le temps,
00:14:43ou leur iPhone, je ne sais pas.
00:14:45Ils ont de l'infos.
00:14:46Ils ont de l'information.
00:14:46Les maîtres restaurateurs,
00:14:47par exemple,
00:14:48les maîtres restaurateurs
00:14:49à l'Assemblée nationale
00:14:50comme au Sénat,
00:14:52quelqu'un, des gens,
00:14:53ont fait croire
00:14:53que c'était l'élite
00:14:54de la restauration.
00:14:55Pas du tout.
00:14:56Ça va de l'auberge
00:14:57à 15 euros le plat du jour,
00:14:58même des fois à 10 euros,
00:15:00jusqu'effectivement
00:15:01aux 3 étoiles.
00:15:01Un petit progrès parisien même.
00:15:02Chez moi,
00:15:03et sans faire la publicité,
00:15:04du tout,
00:15:05et je ne veux pas
00:15:05qu'on rappelle le nom
00:15:06de mon restaurant
00:15:06parce que je viens
00:15:07comme président,
00:15:08mais chez moi,
00:15:09on mange dans mon restaurant
00:15:10le plat du jour
00:15:10avec le verre de vin
00:15:11et le café,
00:15:12au bar,
00:15:13assis,
00:15:13je dis bien assis,
00:15:14à 16 euros.
00:15:16C'est le prix
00:15:18d'un menu best-of.
00:15:21Le pain yonnaise
00:15:22sur le bord du Zing,
00:15:25c'est un euro.
00:15:26Il faut arrêter
00:15:27de stigmatiser,
00:15:28par exemple,
00:15:29les maîtres restaurateurs
00:15:29comme une restauration
00:15:30d'élite.
00:15:31Ce n'est pas vrai.
00:15:31On peut faire très bon
00:15:32pour pas cher.
00:15:33Mais par contre,
00:15:34il faut nous aider.
00:15:34Il faut nous aider
00:15:35sur deux sujets.
00:15:36La TVA,
00:15:37effectivement,
00:15:38il faut que la TVA
00:15:38soit à 5-5
00:15:39pour les maîtres restaurateurs.
00:15:40Ça,
00:15:40c'est une bonne idée.
00:15:41Pourquoi ?
00:15:42Parce qu'on est les seuls,
00:15:43on peut être mesuré,
00:15:44on peut être quantifié
00:15:45puisque nous sommes des...
00:15:46On a un décret préfectoral.
00:15:48Donc,
00:15:48si on ne joue pas le jeu,
00:15:50ça se voit tout de suite.
00:15:51Et on est contrôlé
00:15:51par la DGCFRS
00:15:53et les DDPP.
00:15:54Et demain,
00:15:55sur la TVA 5-5,
00:15:56on aura un triple contrôle.
00:15:57Et puis après,
00:15:59il faut nous aider
00:16:00sur la charge sociale.
00:16:01Je vais vous expliquer
00:16:02un exemple très vite.
00:16:03La restauration,
00:16:04dont parle Péricault,
00:16:05et je ne veux pas en parler,
00:16:05je ne veux pas la stigmatiser,
00:16:07c'est entre 20 et 25% de charge.
00:16:09Nous,
00:16:09les maîtres restaurateurs,
00:16:10on est entre 40 et 50% de charge.
00:16:12Donc, la malbouffe,
00:16:12c'est 50% de charge,
00:16:13la malbouffe,
00:16:14c'est 25%.
00:16:15Excusez-moi,
00:16:15je résume.
00:16:16Voilà.
00:16:16Pour développer un million d'euros,
00:16:18pour développer un million d'euros,
00:16:19il va me falloir à peu près 10 personnes.
00:16:22Pour développer un million d'euros,
00:16:23pour d'autres restaurations,
00:16:25il va falloir 4 à 5 personnes.
00:16:27C'est juste la différence.
00:16:28Et nous,
00:16:29effectivement,
00:16:30et là,
00:16:30je rejoins Péricault,
00:16:31et c'est bien de le dire,
00:16:32mais je le répète,
00:16:33c'est effectivement
00:16:34qu'on fait travailler
00:16:34l'agriculture française
00:16:35parce que c'est dans l'obligation.
00:16:37On est derrière
00:16:37la souveraineté alimentaire,
00:16:42chez nous.
00:16:43Ils n'ont pas pris,
00:16:44ils n'ont pas éliminé
00:16:452, 3 heures
00:16:45ou 10 heures de leur vie.
00:16:47Vous voyez ce que je veux dire ?
00:16:48Et rappelez-vous
00:16:49qu'en mangeant bien,
00:16:50les Français aujourd'hui
00:16:51ont des centenaires
00:16:52et dans quelques années,
00:16:54ils ont des super centenaires.
00:16:55Je ne suis pas sûr
00:16:56qu'on tienne la courbe
00:16:56avec cette génération.
00:16:58On fait du bien
00:16:58à notre économie,
00:16:59à notre agriculture,
00:17:00à notre société,
00:17:00à nous-mêmes.
00:17:01Alain Fontaine,
00:17:01je vous réinvite bientôt.
00:17:03On prendra une heure
00:17:04à faire un point complet
00:17:04sur la situation
00:17:05de la restauration française
00:17:06qui reste le patrimoine
00:17:08de la France
00:17:08qui fait venir
00:17:09100 millions d'étrangers
00:17:11chaque année.
00:17:11Respectons aussi ces gens-là.
00:17:13Merci pour ce que vous faites
00:17:14et à très bientôt.
00:17:14Merci.
00:17:15Allez, vous restez bien avec nous.
00:17:16Dans un instant,
00:17:17nous serons en direct
00:17:17avec Christine Bouillaud
00:17:18qui nous parlera
00:17:19depuis l'Ardèche
00:17:20pour nous parler
00:17:21de ces troupeaux
00:17:22qu'on abat
00:17:22à cause des innombrables cas
00:17:26de dermatoses nodulaires contagieuses.
00:17:28Vous en avez sans doute
00:17:28entendu parler
00:17:29et puis on parlera
00:17:29du livre exceptionnel
00:17:30de Nicolas Sarkozy,
00:17:31n'est-ce pas ?
00:17:32Des mises déchues.
00:17:33Bref, plein de sujets
00:17:33pour vous faire réagir.
00:17:340826 300 300.
00:17:36A tout de suite.
00:17:37Après l'abattage
00:17:50d'un troupeau de vaches
00:17:51dans le Doubs
00:17:51mardi dernier,
00:17:52c'est cette fois en Ariège
00:17:53et pas en Ardèche
00:17:53qu'un cas de dermatoses
00:17:54nodulaires contagieuses
00:17:55a été détecté.
00:17:56De nombreux agriculteurs
00:17:57sont mobilisés aujourd'hui
00:17:58autour du petit village
00:17:59des Bordes-sur-Rarise
00:18:01pour empêcher
00:18:02l'abattage
00:18:02du cheptel
00:18:03de 200 vaches
00:18:04et notre journaliste
00:18:05Christine Bouillaud
00:18:06est sur place
00:18:06en direct.
00:18:07Bonjour Christine.
00:18:08Bonjour Maud,
00:18:09bonjour à tous.
00:18:10Bonjour Christine Bouillaud.
00:18:11Merci de nous répondre.
00:18:12Vous êtes vraiment
00:18:13sur le terrain.
00:18:13Là, vous êtes dans
00:18:14la vallée de la Laisse
00:18:14dans le parc naturel
00:18:16Ariège-Joua,
00:18:16Ariège-Pyrénées.
00:18:18C'est une très très belle région.
00:18:20C'est le con des fois.
00:18:21Il y a des élevages traditionnels
00:18:23avec une race locale
00:18:24qui s'appelle la Casta.
00:18:25Là, vous êtes auprès
00:18:26d'éleveurs qui sont
00:18:27aux abois là ou non ?
00:18:29Alors effectivement,
00:18:30la situation
00:18:30elle s'est tendue
00:18:31dans la nuit
00:18:32puisque hier soir
00:18:33la préfecture
00:18:33a confirmé
00:18:35l'expition
00:18:36de cas de DNC,
00:18:37cette dermatose noculaire
00:18:39qui touche
00:18:39le cheptel français
00:18:40actuellement
00:18:41du côté des bovins
00:18:41dans une ferme
00:18:42totalement reculée
00:18:43de 208 vaches
00:18:44et donc la consigne
00:18:46en général
00:18:46c'est comme ça
00:18:48que ça fonctionne
00:18:48aujourd'hui.
00:18:49C'est donc l'abattage
00:18:50complet du troupeau
00:18:51qui se profile
00:18:51pour ce couple d'éleveurs
00:18:53qui n'a rien d'autre.
00:18:54Et donc du coup
00:18:54tous les agriculteurs
00:18:56du département
00:18:56emmenés par la coordination
00:18:58urale ont pris la décision
00:18:59dans la nuit
00:18:59de venir bloquer
00:19:01tous les accès
00:19:01absolument tous les accès
00:19:03avec des tracteurs
00:19:03en mettant des branches
00:19:05des troncs d'arbres
00:19:06des balleaux de paille
00:19:07tous les accès
00:19:08à cette ferme
00:19:08pour empêcher
00:19:09l'intervention
00:19:10des services vétérinaires
00:19:11souvent aidés
00:19:12bien sûr
00:19:12par les forces de l'ordre
00:19:13pour venir récupérer
00:19:15l'ensemble du cheptel
00:19:16et abattre l'ensemble
00:19:17du troupeau.
00:19:18Alors une réunion de crise
00:19:18se tient en ce moment
00:19:19autour du préfet
00:19:21dans l'espoir
00:19:22de trouver une solution
00:19:23mais la plupart des éleveurs
00:19:25et ils sont venus
00:19:26d'ailleurs
00:19:26de tous les départements
00:19:27d'Occitanie
00:19:28j'en ai rencontré
00:19:28qui sont venus
00:19:29de Montpellier
00:19:30des Pyrénées-Orientales
00:19:31il y en a qui sont venus
00:19:31même des Landes
00:19:32il y en a qui sont arrivés
00:19:33même du Pays Basque
00:19:34pour venir porter main forte
00:19:35à leurs collègues
00:19:36ils ont dit
00:19:37on ne bougera pas d'ici
00:19:38tant qu'on n'aura pas
00:19:39une réponse satisfaisante
00:19:40puisque pour eux
00:19:41pour beaucoup d'éleveurs
00:19:42aujourd'hui
00:19:43la solution d'abattre
00:19:44l'intégralité d'un troupeau
00:19:45quand un cas est détecté
00:19:46ne correspond plus à rien.
00:19:48Alors c'est le sacrosin
00:19:50principe du précaution
00:19:52je vous signale
00:19:52que je rappelle
00:19:53qu'au Pays Basque
00:19:53en 2015 et 2016
00:19:55la population
00:19:56s'était jouée aux éleveurs
00:19:57pour empêcher
00:19:57l'abattage des canards gras
00:19:59pour produire du foie gras
00:20:01et que le ministre
00:20:02à l'époque
00:20:02Stéphane Le Foll
00:20:03avait accepté
00:20:04est-ce qu'on ne pourrait pas
00:20:05Christine Bouillaud
00:20:06en plus cet élevage
00:20:07il est très isolé
00:20:08on sait que ce n'est pas
00:20:09contagieux
00:20:09pour l'être humain
00:20:11pour la personne humaine
00:20:12est-ce qu'on ne peut pas
00:20:13abattre un animal
00:20:14et voir celui qui est touché
00:20:15contaminé
00:20:16voir ensuite
00:20:17si le reste du troupeau
00:20:18est touché
00:20:18pourquoi le principe
00:20:19de précaution
00:20:19exige immédiatement
00:20:21sans aucune autre mesure
00:20:23l'abattage immédiat
00:20:24du troupeau
00:20:25alors c'est la question
00:20:26que tout le monde
00:20:27se pose aujourd'hui
00:20:28en fait il y a deux issues
00:20:29à cette crise
00:20:30qui s'étend
00:20:31c'est que jusqu'à présent
00:20:32la doctrine de l'Etat
00:20:33c'était donc de dire
00:20:34il y a des zones
00:20:35qui sont contaminées
00:20:36donc le transport d'animaux
00:20:37dès qu'il y a un troupeau
00:20:38qui est touché
00:20:39on abat tout le monde
00:20:40et le transport d'animaux
00:20:41est interdit
00:20:41on s'aperçoit
00:20:42puisque nous sommes ici
00:20:43dans une zone
00:20:44qui n'est pas une zone
00:20:45qui est contaminée
00:20:46jusqu'à présent
00:20:46une zone de montagne
00:20:48on explique aussi
00:20:49qu'avec les températures
00:20:50ce sont des départements
00:20:51comme le doux
00:20:51où normalement
00:20:52le moustique
00:20:53l'insecte qui propage
00:20:55la maladie
00:20:55ne devrait pas
00:20:56survivre aux températures
00:20:57hivernales
00:20:59donc c'est pas le cas
00:21:00aujourd'hui
00:21:00donc il se passe
00:21:01une propagation
00:21:02malgré tout du virus
00:21:03pour quelles raisons
00:21:04ça ce seront effectivement
00:21:05aux vétérinaires
00:21:06de le déterminer
00:21:07donc aujourd'hui
00:21:08beaucoup d'éleveurs
00:21:09demandent un changement
00:21:10on va dire de doctrine
00:21:11c'est soit on met en quarantaine
00:21:12et on abat les bêtes malades
00:21:13on vérifie si d'autres bêtes
00:21:15sont malades dans le troupeau
00:21:17soit on vaccine tout le monde
00:21:18ce qui serait le bon sens
00:21:19le vaccin arrive
00:21:21et le temps de vacciner
00:21:22tout le monde
00:21:22effectivement ça prendra
00:21:23un certain temps
00:21:24ça prendra un certain temps
00:21:25donc la balle est dans le camp
00:21:26de la ministre
00:21:26ici l'attente de
00:21:27Annie Gennevar
00:21:28qui s'interroge
00:21:31sur la méthode
00:21:33à mettre sur pied
00:21:35aujourd'hui
00:21:35elle n'a pas bougé
00:21:36pour l'instant
00:21:36sur ce principe
00:21:38d'abattage systématique
00:21:39des troupeaux
00:21:39ils ont peur
00:21:39ils ont peur de Bruxelles
00:21:40paraît-il
00:21:41c'est ce qu'on vous dit
00:21:41à chaque fois
00:21:42et ils ont peur de Bruxelles
00:21:43ils ont aussi peur peut-être
00:21:44de la montée
00:21:45de la colère
00:21:46des campagnes
00:21:47souvenez-vous
00:21:48c'était l'année dernière
00:21:48il ne faut pas grand chose
00:21:50aujourd'hui pour que ça reparte
00:21:51là la gendarmerie
00:21:53vient de faire un survol
00:21:54en hélicoptère
00:21:54pour regarder un tout petit peu
00:21:55comment les choses se passent
00:21:56ce que je pourrais vous dire
00:21:57c'est que tout est prêt
00:21:58pour tenir un vrai campement
00:21:59le barbecue
00:22:00le ravitaillement alimentaire
00:22:02donc ils ne sont pas prêts
00:22:02de bouger
00:22:03ils attendent donc
00:22:04la sortie de cette réunion
00:22:05avec le préfet
00:22:06pour voir ce qu'il en est
00:22:07c'est sûr que
00:22:09on peut dire
00:22:10l'éleveur
00:22:10si son troupeau
00:22:11est abattu
00:22:12il sera indemnisé
00:22:13oui mais on a beaucoup de mal
00:22:15aujourd'hui
00:22:15à retrouver les cheptels
00:22:16on manque d'animaux en France
00:22:17on manque d'animaux en France en plus
00:22:19et surtout ça vient se percuter
00:22:20Périgaud
00:22:20je terminerai juste là-dessus
00:22:21avec le Mercosur
00:22:23où les agriculteurs entendent
00:22:25qu'on va faire entrer
00:22:26de la viande étrangère
00:22:27alors qu'on n'arrive pas
00:22:28à protéger celle qui est produite
00:22:29aujourd'hui en France
00:22:30dans des conditions
00:22:31enfin il suffit de la 4 postelles
00:22:32que j'ai autour de moi
00:22:33l'élevage intensif ici
00:22:35est impossible
00:22:35Christine vous dites surtout
00:22:37à ces éleveurs
00:22:37qu'on est tout coeur avec eux
00:22:38Sud Radio
00:22:38évidemment on est à l'écoute
00:22:40et vous êtes là sur le terrain
00:22:41et bien entendu
00:22:42on suit cette information
00:22:43de très près
00:22:44en totale solidarité avec eux
00:22:46merci Christine Bouillon
00:22:47en direct de Bordes sur Aziz
00:22:48en Ariège
00:22:49Sud Radio
00:22:51la France dans tous ses états
00:22:54les perles du jour
00:22:55le primo délinquant mineur
00:22:57sera soumis
00:22:58disons les mots
00:22:59à une discipline stricte
00:23:02deux cas d'enfants battus
00:23:05en quelques jours
00:23:05et dans des circonstances différentes
00:23:07mais de quoi s'interroger
00:23:08sur la politique de protection
00:23:10de l'enfance
00:23:10Périgaud
00:23:11oui Maud
00:23:11c'est pas un phénomène national
00:23:13qui est en train de se produire
00:23:14malgré tout on a deux
00:23:15j'allais dire
00:23:16deux terribles anecdotes
00:23:18deux faits divers
00:23:19c'est pas des anecdotes
00:23:20c'est des faits divers
00:23:21dans un TGV
00:23:22il y a quelques jours
00:23:23une maman de 42 ans
00:23:25a battu son petit garçon
00:23:28en lui tapant
00:23:29la tête contre la paroi
00:23:32contre le siège derrière
00:23:33parce qu'il avait renversé
00:23:34sa boisson
00:23:34indigné
00:23:35les autres passagers
00:23:37voyant la scène
00:23:37de violence inouïe
00:23:39d'une mère
00:23:39avec son petit garçon
00:23:40ont fait le 31-117
00:23:42ils ont prévenu
00:23:42les autorités
00:23:43du coup la maman a été
00:23:45arrêtée à la gare
00:23:47de Marne-Navalet-Chessy
00:23:49mise en garde à vue
00:23:50elle a un stage
00:23:51de responsabilité parentale
00:23:53et le petit garçon
00:23:53a été mis quelque temps
00:23:55en foyer de sécurité
00:23:56pour qu'il ne soit pas
00:23:57sous les mains
00:23:57de cette maman
00:23:59d'une violence incroyable
00:24:01et puis l'autre cas
00:24:02c'est un petit garçon
00:24:04de 8 ans
00:24:04Elliot
00:24:05qui a été tondu
00:24:05dans un foyer parisien
00:24:07alors bon
00:24:08il y a une polémique
00:24:09il va y avoir une enquête
00:24:09bien entendu
00:24:10des services
00:24:11les éducateurs
00:24:12ont tout de suite
00:24:12été remplacés
00:24:13on a une vidéo
00:24:14qui montre
00:24:15l'éducatrice
00:24:16qui est en train
00:24:17de tromper l'enfant
00:24:17qui l'éducera
00:24:18t'auras une tête nouvelle
00:24:19et autres
00:24:19alors à un moment donné
00:24:20il a été question
00:24:21qu'il ait eu des poux
00:24:23d'autres disent
00:24:23non c'était une sanction
00:24:24enfin toujours est-il
00:24:25voilà ces deux cas
00:24:26nous révèlent que
00:24:27cette violence
00:24:28qui gagne la société
00:24:29sous toutes ses formes
00:24:30aujourd'hui ce sont aussi
00:24:31les enfants
00:24:31qui en sont victimes
00:24:32publiquement
00:24:32il y a de quoi
00:24:33s'interroger
00:24:34mais vous fumez monsieur
00:24:38Nicolas Sarkozy
00:24:40défraie la chronique
00:24:40depuis l'annonce
00:24:41de la parution
00:24:42de son livre
00:24:42journal d'un prisonnier
00:24:44mais les quelques extraits
00:24:45parus dans la presse hier
00:24:46n'annoncent pas non plus
00:24:47l'oeuvre de l'année
00:24:48oui je me suis même
00:24:49un peu plongé
00:24:49dans l'ouvrage
00:24:50donc le prisonnier
00:24:51on avait signalé
00:24:53d'ailleurs l'écriture
00:24:54mais quelle rapidité
00:24:55il avait eu pour écrire
00:24:56ce livre en quelques jours
00:24:57l'éditeur avait fait
00:24:58montrer un miracle
00:25:00alors c'est un petit peu
00:25:02oui oui
00:25:02oui oui en prison
00:25:03il a dit que c'était
00:25:04pas le club med
00:25:05évidemment il se plaint
00:25:06de son lit qui est très dur
00:25:07de la douche
00:25:08qui coule pas beaucoup
00:25:09alors comme il est
00:25:10dans une cellule
00:25:11je crois pour personne
00:25:12en situation de handicap
00:25:13le miroir est bas
00:25:14donc il était obligé
00:25:15de se baisser
00:25:15pour se raser
00:25:16ou pour se...
00:25:17pour se peigner
00:25:18il y a du bruit
00:25:19si on l'avait entendu
00:25:20la salle de sport
00:25:22est minuscule
00:25:23et puis voilà
00:25:24les conditions de détention
00:25:25sont celles d'une prison
00:25:26je crois qu'il était
00:25:27à la santé
00:25:28alors extraordinaire
00:25:29dans le bouquin
00:25:29il fait allusion
00:25:30il fait allusion
00:25:31à l'affaire Dreyfus
00:25:32il dit Dreyfus
00:25:34fut emprisonné
00:25:34à la prison de la santé
00:25:36un endroit que je connais
00:25:37bien désormais
00:25:37car je n'ai pas été
00:25:39relégué à l'île du diable
00:25:40dans la lointaine Guyane
00:25:41sur ce point
00:25:42j'ai eu bien davantage
00:25:43de chance que lui
00:25:44enfin tout de même
00:25:45c'est hallucinant
00:25:45c'est incomparable
00:25:46il se compare à Dreyfus
00:25:48bon là c'est son droit
00:25:49le président découvre
00:25:51ce qu'est le milieu carcéral
00:25:53il flague
00:25:54son avocat
00:25:55vous savez
00:25:55Thierry Herzog
00:25:57celui pour lequel
00:25:57l'affaire
00:25:58Paul Bismuth
00:26:00il avait pris ce pseudonyme
00:26:02accusé de ne pas avoir
00:26:03été à la hauteur
00:26:04et de l'avoir aveuglé
00:26:05sur ses capacités
00:26:06la capacité du cabinet d'avocat
00:26:08à traiter le dossier
00:26:09donc évidemment
00:26:09comme il n'avait pas les moyens
00:26:10il nous a envoyé dans le mur
00:26:11explique Sarkozy
00:26:13il en est furieux
00:26:13alors il engueule au passage
00:26:15Eric Dupont-Moretti
00:26:16ben voilà
00:26:17peut-être à l'arrière
00:26:18ça on peut comprendre
00:26:18voilà
00:26:19mais flinguer son avocat
00:26:21Thierry Herzog
00:26:21qui est un ami
00:26:22qui est quasiment mis
00:26:23son cabinet d'avocat
00:26:24en danger
00:26:25et la carrière
00:26:26de cet avocat
00:26:27est bien sûr
00:26:27très abîmée
00:26:29le flinguer comme ça
00:26:30dans un livre
00:26:30je trouve ça totalement
00:26:31déplacé
00:26:32donc et surtout
00:26:33nous ne savons pas
00:26:34si Nicolas Sarkozy
00:26:35voilà
00:26:36si la confirmation
00:26:38de sa condamnation
00:26:39ne va pas le renvoyer
00:26:41en prison
00:26:41ça ce n'est pas notre affaire
00:26:42mais enfin
00:26:42qu'il sache que
00:26:43cette situation de détention
00:26:45on aura le tome 2
00:26:45on aura le tome 2
00:26:47en tout cas ça lui donnera
00:26:47l'occasion d'écrire
00:26:48parce qu'il écrit à une vitesse
00:26:49et une rapidité
00:26:50ça c'est assez impressionnant
00:26:51alors Miss
00:26:59c'était Miss Aquitaine
00:27:00oui oui oui
00:27:01je vais vous les donner
00:27:02physiquement intelligente
00:27:03comme on dit
00:27:04mais pas très fine
00:27:04sur ce coup
00:27:05Miss Provence
00:27:06et Miss Aquitaine
00:27:06ont été déchues
00:27:07par la direction
00:27:08du concours de beauté
00:27:09pour des propos tenus
00:27:10lors de la finale
00:27:11de Miss France samedi
00:27:12alors que les deux jeunes femmes
00:27:13venaient d'apprendre
00:27:14qu'elles ne faisaient pas partie
00:27:15du top 12
00:27:16des candidates
00:27:17et étaient de facto éliminées
00:27:18elles ont défusé
00:27:19une vidéo sur Snapchat
00:27:20dans laquelle
00:27:21elles disent ceci
00:27:22voilà pas hyper audible
00:27:39mais elles qualifient
00:27:40leurs concurrentes sélectionnées
00:27:41de grosses putes
00:27:42voilà le lendemain
00:27:43Brigitte Macron
00:27:44traitait des féministes
00:27:45de sale conne
00:27:45ça doit être ça finalement
00:27:46l'esprit de Noël Perricot
00:27:47on en discutera
00:27:48avec Chloé Morin
00:27:48justement
00:27:49qui leur a parlé
00:27:50de sa vision du féminisme
00:27:51entre 13h et 14h
00:27:53voilà
00:27:53dites-moi
00:27:53on peut un petit peu
00:27:54se détendre maintenant
00:27:55on va se détendre
00:27:56le sapin de Noël
00:27:58Sud Radio
00:27:59c'est Noël Perricot
00:28:01c'est pas encore Noël
00:28:02mais nous
00:28:02c'est pas encore Noël
00:28:03mais on vous le prépare
00:28:04voilà
00:28:04alors
00:28:05la France dans tous ses états
00:28:07qui est très généreuse
00:28:08offre à nos auditeurs
00:28:10et à nos auditrices
00:28:11de Sud Radio
00:28:12s'ils gagnent
00:28:13deux forfaits de ski
00:28:14pour la station
00:28:15Péragude
00:28:16qu'est-ce que c'est que Péragude
00:28:18c'est dans les Pyrénées
00:28:18c'est la station de ski
00:28:20des départements
00:28:20des Hauts-de-Pyrénées
00:28:21d'Haute-Garonne
00:28:22avec un dos
00:28:23menskiable
00:28:23de 51 pistes
00:28:25là vous allez
00:28:26vous allez pouvoir glisser
00:28:27c'est la glisse
00:28:28buge
00:28:28enfin puis ensuite
00:28:29alors je sais pas
00:28:29s'il y a de la raclette
00:28:30dans les Pyrénées
00:28:31et autres
00:28:31je demanderai
00:28:32Julien Delmas
00:28:33qui est de la base
00:28:33qu'on a comme spécialité culinaire
00:28:35mais en tout cas
00:28:35c'est passé un bon moment
00:28:36en tout cas il y a de la neige
00:28:37le plus important
00:28:38et donc
00:28:39vous envoyez
00:28:41sapin
00:28:41vous envoyez sapin
00:28:43par SMS
00:28:43au 72018
00:28:45et puis en fin d'émission
00:28:48on verra
00:28:49qui est l'heureuse
00:28:50ou le regagnant
00:28:51celui qui ira glisser
00:28:52avec sur les tire-fesses
00:28:54dans la station
00:28:55des Hauts-de-Pyrénées
00:28:56et de la Haute-Garonne
00:28:57à Péragude
00:28:58allez vous restez bien avec nous
00:28:59les véhicules thermiques
00:29:01bientôt interdits
00:29:02à la vente
00:29:02on en parle dans un instant
00:29:03avec le député
00:29:04Eric Michoud
00:29:05sur Sud Radio
00:29:05à tout de suite
00:29:06C'est une surprise
00:29:18et une aberration
00:29:18pour beaucoup
00:29:19le Parlement européen
00:29:20a voté l'interdiction
00:29:21de la vente
00:29:21des voitures diesel
00:29:22ou essence
00:29:23à partir de 2035
00:29:24il faut savoir
00:29:25que 81%
00:29:26des véhicules
00:29:26en circulation
00:29:27sont des motorisations
00:29:28diesel ou essence
00:29:29bien sûr
00:29:29et les industriels
00:29:31automobiles
00:29:31ne sont évidemment
00:29:32pas prêts
00:29:32à répondre
00:29:33à la demande
00:29:33de véhicules électriques
00:29:35en France
00:29:35le député de Saône-et-Loire
00:29:36Eric Michoud
00:29:37entend lutter
00:29:38contre cette interdiction
00:29:39il est notre invité
00:29:40bonjour monsieur le député
00:29:42bonjour
00:29:43merci de m'accueillir
00:29:44bonjour Eric Michoud
00:29:46député d'un très beau territoire
00:29:48dans la Saône-et-Loire
00:29:49il y a un peu de Morvan
00:29:50et puis il y a la Bresse aussi
00:29:51forcément
00:29:52vous connaissez ?
00:29:53je connais bien
00:29:54Eric Michoud
00:29:55c'est pas pour parler
00:29:56c'est pas pour parler
00:29:57poulet de Bresse
00:29:57qu'on reçoit aujourd'hui
00:29:58mais pour parler
00:29:59de ce serpent de mer
00:30:00qui est le moteur électrique
00:30:03ou le moteur thermique
00:30:04on a vu que l'Union Européenne
00:30:06comme un seul homme
00:30:06décrète
00:30:07à partir de 2035
00:30:08c'est terminé
00:30:09plus de moteur thermique
00:30:10puis ensuite
00:30:10on revient en arrière
00:30:11on a l'impression
00:30:12qu'aujourd'hui
00:30:13les élites politiques
00:30:14et les gouvernants
00:30:15prennent des décisions
00:30:17sans avoir consulté le dossier
00:30:18sans avoir examiné l'avenir
00:30:20et sans savoir examiner
00:30:22vu quelles sont les conséquences
00:30:23de telle décision
00:30:24ou telle autre
00:30:24c'est inconséquent tout ça
00:30:25c'est catastrophique
00:30:27en fait la seule décision
00:30:28en seule orientation
00:30:29est purement dogmatique
00:30:30on est dans le Green Deal
00:30:32où là
00:30:33le but c'est
00:30:34soi-disant
00:30:35de décarboner
00:30:36alors il va y avoir
00:30:37un îlot
00:30:37sur la planète
00:30:39de pays
00:30:40dont la France
00:30:41est tête de gondole
00:30:43là-dessus
00:30:43qui va soi-disant
00:30:44décarboner
00:30:45avec des voitures
00:30:46grâce aux voitures électriques
00:30:47ok on va décarboner
00:30:49sauf que l'ensemble du monde
00:30:50ne décarbone pas
00:30:51puisqu'il y a une augmentation
00:30:52depuis des années
00:30:54et ça continue
00:30:54de la consommation
00:30:56des carburants
00:30:57qu'on dit fossiles
00:30:58donc on va décarboner
00:31:00pour ça on passe
00:31:00par l'industrie automobile
00:31:02l'industrie automobile
00:31:03encore on pourrait dire
00:31:04les voitures électriques
00:31:05sont fabriquées
00:31:06en France
00:31:07sont fabriquées en Europe
00:31:08alors même pas du tout
00:31:09ces voitures-là
00:31:10elles sont importées
00:31:11de Chine
00:31:12alors des voitures
00:31:13complètement importées
00:31:14de Chine
00:31:14avec de l'électricité
00:31:16qui est fabriquée
00:31:17avec des pâteaux
00:31:18photovoltaïques
00:31:18qui viennent de Chine
00:31:19avec des éoliennes
00:31:21qui viennent de Chine
00:31:22avec des onduleurs
00:31:23pour faire fonctionner
00:31:23qui viennent de Chine
00:31:24donc là
00:31:25c'est le grand remplacement
00:31:26chinois
00:31:26Votre inventaire
00:31:28est un bonheur
00:31:28monsieur le député
00:31:29Comment ?
00:31:30Votre inventaire
00:31:31est un bonheur
00:31:31avant de continuer
00:31:33puisque toute l'électronique
00:31:34est chinoise
00:31:34il y a un vrai problème
00:31:36de souveraineté industrielle
00:31:37souveraineté économique
00:31:39j'y ai parlé tout à l'heure
00:31:39parce que si on cherche
00:31:40des impôts et des taxes
00:31:41quand on ne vend plus
00:31:42de vos voitures
00:31:42et bien on ne reçoit plus
00:31:43de TVA
00:31:44donc si aujourd'hui
00:31:45on a perdu de la TVA
00:31:45et pareil que le gouvernement
00:31:46a perdu 10 milliards de TVA
00:31:47moi c'est peut-être
00:31:48dans les voitures
00:31:49qu'on ne vend plus
00:31:50par exemple
00:31:50entre autres
00:31:51mais ceci étant
00:31:52c'est grave
00:31:53pourquoi ?
00:31:53parce que si l'industrie automobile
00:31:55tombe
00:31:56c'est toute l'industrie
00:31:57qui tombe
00:31:58pourquoi ?
00:31:58parce qu'elle est
00:31:59la colonne vertébrale
00:32:01de l'industrie
00:32:01c'est-à-dire que
00:32:03la voiture
00:32:03est le premier consommateur
00:32:05c'est le fleuron
00:32:06c'est le fleuron de l'industrie
00:32:07c'est le fleuron
00:32:07si mais s'il n'y a plus de voiture
00:32:09il n'y a plus
00:32:10d'industrie sidérurgique
00:32:11voilà
00:32:12et s'il n'y a plus
00:32:12d'industrie sidérurgique
00:32:14et bien il n'y a plus
00:32:15d'acier pour les canons
00:32:16il n'y a plus d'acier
00:32:17pour on va dire
00:32:18des charpentes mécaniques
00:32:19Eric Michoud
00:32:19et ça on le retrouve partout
00:32:20Eric Michoud
00:32:21la désindustrie
00:32:22son de la France
00:32:23n'est pas nouvelle
00:32:24c'est aujourd'hui au coeur
00:32:25du débat politique
00:32:26parce que vous avez
00:32:27des partis politiques
00:32:28qui se rendent compte
00:32:28qu'on est allé trop loin
00:32:29et trop vite
00:32:30et que c'est une source
00:32:31de pauvreté
00:32:31et que c'est une forte industrie
00:32:33qui vous donne
00:32:33un pouvoir d'achat
00:32:34et des cotisants
00:32:35pour les retraites
00:32:35tout est lié
00:32:36vous avez parfaitement raison
00:32:37rappelons
00:32:38revenons un peu à la jeunesse
00:32:39qui a eu l'idée géniale
00:32:40c'est venu de quel mouvement politique
00:32:42de dire
00:32:43allez on fixe une date
00:32:442035
00:32:45plus de moteur thermique
00:32:46qui a eu cette idée géniale ?
00:32:47c'est les écolos
00:32:49et les gauchistes
00:32:49aidés par Macron
00:32:50et par l'impératrice
00:32:52évidemment
00:32:53ils ont voulu
00:32:54faire plus blanc que blanc
00:32:56et plus extraordinaire
00:32:57que tout le monde
00:32:58il n'y aura plus du tout
00:32:59de pollution
00:32:59plus du tout de pollution
00:33:01qu'une ânerie absolue
00:33:02puisqu'aujourd'hui
00:33:03les voitures électriques
00:33:05si on regarde
00:33:06l'impact carboné
00:33:07l'impact de la pollution
00:33:08sur le cycle complet
00:33:10de la voiture
00:33:10c'est à dire
00:33:11depuis sa construction
00:33:12les terres rares
00:33:13les pifaces
00:33:14le déplacement
00:33:14tout ça
00:33:15ça va consommer
00:33:16plus de carbone
00:33:17que ce que c'était pas avant
00:33:18et c'est rien d'écologique du tout
00:33:20il y a d'ailleurs quelque chose
00:33:21qui est en train de se passer
00:33:22à Paris
00:33:22c'est que tous ces gros 4x4
00:33:24avec des gros pneus
00:33:25ils sont en train de créer
00:33:27une pollution
00:33:27aux microparticules
00:33:28de caoutchouc
00:33:29qui est bien plus cancérisaine
00:33:31que quoi ce que ce soit
00:33:32donc on est pas pris dans un truc
00:33:33sans savoir où on va
00:33:34mais avec la trompette
00:33:36on continue à y aller
00:33:37on va tout foutre par terre
00:33:39les allemands sont en train d'arrêter
00:33:40les italiens sont en train d'arrêter
00:33:42les allemands
00:33:43Eric Michoud
00:33:43les allemands ont déjà arrêté
00:33:45les aides et feux surtout
00:33:46vous savez c'est eux
00:33:46qui ont donné le signal
00:33:47donc tout le monde se met
00:33:48à l'asier des feux
00:33:49et ensuite ils disent
00:33:49ah bah non
00:33:50nous finalement on n'en veut plus
00:33:51et bah oui
00:33:53on l'a peut-être arrêté
00:33:54mais c'est pas encore
00:33:55complètement terminé
00:33:56non mais là
00:33:56on vit complètement
00:33:57dans un autre monde
00:33:59parce que
00:33:59est-ce qu'il y a seulement
00:34:00une personne
00:34:00qui s'est posé la question
00:34:02de toutes ces batteries
00:34:03qui viennent de Chine
00:34:04qu'on empile par milliers
00:34:06et dizaines de milliers
00:34:07tous les mois
00:34:08au fur et à mesure des années
00:34:09ça va en faire des batteries
00:34:11avec des terres rares
00:34:12avec des produits polluants
00:34:13extraordinaires
00:34:14mais qu'est-ce qu'on va faire
00:34:16de toutes ces millions
00:34:17de batteries
00:34:18et ces tas de batteries
00:34:19je sais même pas
00:34:19si quelqu'un s'est posé
00:34:20la question
00:34:21de la gestion
00:34:22de ce patrimoine
00:34:23si on pourrait
00:34:23c'est comme le traitement
00:34:24de l'uranium
00:34:25vous savez on avait
00:34:25une avance en France
00:34:26on a tout tué
00:34:27on a tout cassé
00:34:28on l'a perdu
00:34:28on a perdu
00:34:29une avance gigantesque
00:34:30là on aurait pu inventer
00:34:31une technologie
00:34:32de retraitement des batteries
00:34:33on n'y a pas pensé
00:34:34parce qu'on a pensé
00:34:34qu'on allait les envoyer
00:34:35à la poubelle
00:34:36est-ce que pour autant
00:34:37Eric Michoud
00:34:38il y a une solution
00:34:40industrielle envisageable
00:34:41ça va pas se faire
00:34:41tout de suite
00:34:42parce qu'on a pris
00:34:42beaucoup de retard
00:34:43en fait qu'est-ce qui s'est passé
00:34:45on a accepté
00:34:46d'acheter des moteurs électriques
00:34:47chinois
00:34:47parce que les allemands
00:34:48avaient besoin
00:34:48de vendre des voitures
00:34:49à la Chine
00:34:49on est d'accord
00:34:50ou autre chose
00:34:51un peu c'est tellement
00:34:53mais en fait
00:34:53la solution maintenant
00:34:54c'est quand même
00:34:54on fait le constat
00:34:55il est catastrophique
00:34:56financièrement
00:34:57humainement
00:34:58industriellement
00:34:58mais qu'est-ce qu'on peut faire
00:34:59déjà l'arrêt total
00:35:01de la fabrication
00:35:02des voitures thermiques
00:35:03est une ânerie
00:35:04puisqu'en fait
00:35:04il continuera à se vendre
00:35:06des voitures thermiques
00:35:06dans le monde entier
00:35:07aux Etats-Unis
00:35:08en Chine
00:35:09en Amérique du Sud
00:35:11en Afrique
00:35:12donc on va être
00:35:12un îlot
00:35:13donc il faut aujourd'hui dire
00:35:142035
00:35:15c'est une hérésie
00:35:16on peut quand même
00:35:17continuer partiellement
00:35:18les voitures électriques
00:35:20parce que ça peut
00:35:21résoudre des problèmes
00:35:22par endroit
00:35:22mais il faut continuer
00:35:23les voitures thermiques
00:35:24continuer comment
00:35:26grâce par exemple
00:35:27au carburant de synthèse
00:35:28qui continue à être développé
00:35:30en Allemagne
00:35:31aux Etats-Unis
00:35:32en Chine
00:35:32c'est-à-dire que
00:35:33quand on aura mis
00:35:34tout à plat
00:35:35notre industrie automobile
00:35:36conventionnelle
00:35:36et bien ils vont revenir
00:35:38avec leurs voitures thermiques
00:35:39et des carburants de synthèse
00:35:41alors qu'on sait faire
00:35:41des carburants de synthèse
00:35:42donc il y a les carburants de synthèse
00:35:44et puis d'autre part
00:35:45il y a une protection
00:35:46à avoir sur l'Europe
00:35:48et sur la France en particulier
00:35:49sur toutes les pièces
00:35:50qui vont venir de Chine
00:35:51et qui vont alimenter
00:35:53nos usines
00:35:53en Europe
00:35:54pour monter
00:35:55des voitures électriques
00:35:56parce que là
00:35:57c'est le cheval de Troyes
00:35:57ils vont amener
00:35:58leurs pièces
00:35:59chinoises
00:36:01chez nous
00:36:01l'électronique
00:36:02les batteries
00:36:03et nous on va tout monter ça
00:36:04et on va faire
00:36:05une petite carcasse verte
00:36:07écolo
00:36:07que ça va faire bien
00:36:08qu'on va appeler
00:36:09voiture européenne
00:36:09mais en fait
00:36:10ça sera un maquillage
00:36:11je pense que réellement
00:36:12on va devant
00:36:12quelque chose de dramatique
00:36:14si aujourd'hui
00:36:15il n'y a pas une décision
00:36:16forte qui est prise
00:36:17de dire
00:36:17on n'arrêtera pas
00:36:18les voitures thermiques
00:36:19on va se développer
00:36:20vers les e-fuels
00:36:21ou différents types
00:36:22de carburants
00:36:23et on va continuer
00:36:25à faire vivre
00:36:25notre annonce
00:36:26et puis en même temps
00:36:27interdire
00:36:28ou réglementer
00:36:29l'arrivée
00:36:29des pièces chinoises
00:36:30on a parlé
00:36:31des vêtements
00:36:32de Chine
00:36:33des lunettes
00:36:33et maintenant
00:36:34des pièces de rechange
00:36:35puisque les pièces d'occasion
00:36:36qui sont montées
00:36:37sur la voiture
00:36:37en deuxième monte
00:36:3880% viennent de Chine
00:36:39Eric Michoud
00:36:42vous n'êtes pas les seuls
00:36:45en France
00:36:46les députés UDR
00:36:46à constater
00:36:47cette gabegie
00:36:48est-ce que dans le reste
00:36:49de l'Union Européenne
00:36:50il y a des mouvements
00:36:51il y a des partis politiques
00:36:52y compris au Parlement Européen
00:36:53qui ont pris conscience
00:36:54de cet enjeu
00:36:55qui se mobilise
00:36:55pour essayer de repenser
00:36:56un peu
00:36:56cette production industrielle
00:36:58cette production automobile
00:36:59bien évidemment
00:37:00on se mobilise
00:37:02ça se mobilise
00:37:02à l'Europe
00:37:03en France
00:37:03ce sont essentiellement
00:37:04les partis souverainistes
00:37:05puisqu'on perd
00:37:05une souveraineté industrielle
00:37:07une souveraineté économique
00:37:10et financière
00:37:11mais en plus
00:37:11une souveraineté
00:37:12sur la capacité
00:37:16que nous aurons
00:37:16à piloter nos véhicules
00:37:18je m'explique
00:37:18les voitures
00:37:19vont être électriques
00:37:20elles peuvent être pilotées
00:37:21à distance
00:37:22par des systèmes électroniques
00:37:23et vous avez d'ailleurs
00:37:24un scandale
00:37:25je crois que c'est au Danemark
00:37:26avec les bus électriques
00:37:28qui viennent de Chine
00:37:29où les bus ont été arrêtés
00:37:31par les Chinois
00:37:32c'est-à-dire
00:37:33imaginez seulement
00:37:34on ne va pas faire
00:37:34de la conspiration
00:37:35mais que
00:37:36toutes les voitures
00:37:37où une grande partie
00:37:38soit électrique
00:37:38et puis c'est piloté
00:37:40de très loin
00:37:41on peut très bien
00:37:41arrêter un parc automobile
00:37:42ou de la même manière
00:37:44le mettre en difficulté
00:37:45souveraineté industrielle
00:37:46souveraineté économique
00:37:47et souveraineté
00:37:48de défense
00:37:50même
00:37:50de défense
00:37:51alors à ce moment-là
00:37:53les industriels français
00:37:56les grandes maisons
00:37:57Stellantis
00:37:58Renault
00:37:59et d'autres
00:38:00eux de leur côté
00:38:01est-ce qu'ils se mobilisent
00:38:02est-ce qu'ils ont trouvé
00:38:03une solution
00:38:04est-ce qu'ils envisagent
00:38:05de repenser
00:38:05leur production automobile
00:38:07de façon à redonner
00:38:08on est d'accord
00:38:09que jamais
00:38:10les moteurs thermiques
00:38:10n'ont été aussi peu polluants
00:38:12aujourd'hui
00:38:12il y a des progrès énormes
00:38:13qui ont été faits
00:38:14est-ce qu'il y a
00:38:14moyen de repenser
00:38:15est-ce que par exemple
00:38:16le moteur à hydrogène
00:38:17est une option
00:38:18qu'on pourrait envisager
00:38:19le moteur à hydrogène
00:38:21est une option
00:38:22pour reconnaître
00:38:22que l'hydrogène
00:38:23est quand même difficile
00:38:24c'est un produit
00:38:25qui peut être parfois
00:38:26difficile à utiliser
00:38:27parce qu'il a une particularité
00:38:29c'est qu'il s'infiltre
00:38:30absolument partout
00:38:30la molécule d'hydrogène
00:38:31est tellement fine
00:38:32qu'elle est difficile
00:38:33à tenir
00:38:34mais il y a tellement
00:38:35d'autres solutions
00:38:35à travers des carburants
00:38:37on va dire agricoles
00:38:38ou des carburants
00:38:39de synthèse
00:38:39parce que les carburants
00:38:40de synthèse
00:38:40sont construits essentiellement
00:38:42avec de l'électricité
00:38:43c'est l'électricité
00:38:45qu'on est capable
00:38:45de produire
00:38:46qui fait qu'on peut faire
00:38:47du carburant de synthèse
00:38:48et la force de la France
00:38:49c'est sa capacité
00:38:50à produire de l'électricité
00:38:51ne serait-ce qu'avec
00:38:52ses centrales nucléaires
00:38:53donc aujourd'hui
00:38:54les industriels
00:38:55sont vent debout
00:38:56Stellantis en particulier
00:38:58Renault
00:38:59d'une autre manière
00:39:00mais il faut
00:39:01aujourd'hui
00:39:02donner de la souplesse
00:39:03et dire
00:39:032035 ne sera pas
00:39:04une date butoir
00:39:06il faut continuer
00:39:07à laisser vivre
00:39:07les voitures thermiques
00:39:09aller vers les carburants
00:39:10de synthèse
00:39:11les rendre moins
00:39:11polluantes
00:39:13et puis en même temps
00:39:13aujourd'hui
00:39:14il y a un problème
00:39:14tout simple
00:39:15c'est que personne
00:39:16ne peut s'acheter
00:39:16une voiture électrique
00:39:17en tout cas pas
00:39:18dans les territoires
00:39:19que je déchends
00:39:19à 40, 50, 70 000 euros
00:39:22c'est pas possible
00:39:23Merci Eric Michoud
00:39:24pour votre témoignage
00:39:26et on reste évidemment
00:39:26très vigilants
00:39:27sur cet enjeu
00:39:28de l'industrie automobile
00:39:28et de l'importation
00:39:29des moteurs électriques
00:39:30de Chine
00:39:31à très bientôt
00:39:31Le féminisme
00:39:32à l'épreuve du néo-féminisme
00:39:34on en parle dans un instant
00:39:35avec notre invité
00:39:35Chloé Morin
00:39:36auteur de Désaligné
00:39:37aux éditions de l'Observatoire
00:39:39n'hésitez pas à réagir
00:39:40à poser vos questions
00:39:41au 0 826 300 300
00:39:43à tout de suite
00:39:43sur Sud Radio
00:39:44Sud Radio
00:39:45Parlons vrai
00:39:47Parlons vrai
00:39:47Sud Radio
00:39:48Parlons vrai
00:39:49Alors nous ne sommes pas
00:40:01avec Mylène Farmer
00:40:03mais quelque part
00:40:04il y a un peu
00:40:05de Mylène Farmer
00:40:06dans Chloé Morin
00:40:06où est-ce qu'il y aura
00:40:07du Chloé Morin
00:40:08dans Mylène Farmer
00:40:09très belle chanson
00:40:10donc je reçois
00:40:11je reçois Chloé Morin
00:40:13qui est une
00:40:13elle est beaucoup de choses
00:40:14Chloé Morin
00:40:15c'est une essayie
00:40:16c'est une observatrice
00:40:17c'est une femme
00:40:18qui a eu de l'engagement politique
00:40:19elle connaît bien
00:40:20elle est très très jeune
00:40:21elle en sait déjà
00:40:22elle en sait déjà beaucoup
00:40:24et elle a écrit
00:40:24elle a produit
00:40:26aux éditions de l'Observatoire
00:40:27Désaligné
00:40:28masculinisme
00:40:30polarisation du débat
00:40:31dissolution du commun
00:40:32lâcheté du politique
00:40:34de points
00:40:34comment le féminisme
00:40:35peut guérir les dérives
00:40:36de notre époque
00:40:36merci d'être venu
00:40:37Chloé Morin
00:40:38leur mission est terminée
00:40:39voilà tout est dit
00:40:40non mais c'est une une
00:40:41qui résume parfaitement
00:40:42c'est vrai d'avoir une une
00:40:43aussi longue
00:40:44mais bon
00:40:45vous pointez
00:40:46votre ouvrage
00:40:47est un document
00:40:48à lire absolument
00:40:50j'allais dire
00:40:51non seulement par tout le monde
00:40:52par ceux qui nous gouvernent
00:40:53par ceux qui n'ont pas d'espoir
00:40:55par les femmes
00:40:56par les hommes
00:40:57et vous plantez
00:40:58je veux dire
00:40:59le décor
00:41:00d'une nouvelle sociologie
00:41:01d'une nouvelle réflexion politique
00:41:02de A à Z
00:41:03avec à chaque fois
00:41:05vous avez des chapitres
00:41:06qui posent le problème
00:41:08et puis vous avez
00:41:09fragment de survie politique
00:41:10numéro 2
00:41:11numéro 3
00:41:11vous apportez des solutions
00:41:12Jean-François Kahn
00:41:14mon maître me disait
00:41:14tu ne fais pas de critique
00:41:15sans apporter une solution
00:41:17si il n'y en a pas
00:41:18c'est que
00:41:18c'est que le problème
00:41:19est mal posé
00:41:21donc
00:41:22vous ne parlez pas
00:41:23que du féminisme
00:41:24on ne va pas parler
00:41:25dans cette émission
00:41:25que de désalignés
00:41:27on va aussi parler
00:41:28de vos autres ouvrages
00:41:28parce qu'il y a une vision globale
00:41:29alors désalignés
00:41:30on a entendu la chanson
00:41:31de Mylène Farmer
00:41:32désalignés
00:41:33alors les non-alignés
00:41:34vous vous souvenez
00:41:34c'était les pays
00:41:35dans les années 50-60
00:41:36avec Nasser Nehru
00:41:38ces pays qui ne voulaient pas
00:41:39tomber
00:41:39justement
00:41:40dans la conflit
00:41:41Russie-Amérique
00:41:42URSS-Amérique
00:41:43qui avait voulu faire
00:41:44une troisième voie
00:41:45désalignée
00:41:46ou alors
00:41:46est-ce que c'est un non-alignement
00:41:48sur les dômes actuels
00:41:49ce que vous voulez prôner
00:41:50ou est-ce que
00:41:51vous êtes dans le désenchantement
00:41:53d'une femme
00:41:54qui a eu beaucoup d'espoir
00:41:55qui a eu même de l'espérance
00:41:56et qui aujourd'hui
00:41:58au constat du réel
00:41:59est un petit peu inquiète
00:42:00un petit peu sur sa femme
00:42:01oui il y a un peu de tout ça
00:42:03en fait
00:42:04désaligné
00:42:04c'est effectivement
00:42:05un clin d'oeil
00:42:06à désenchanté
00:42:07désenchanté
00:42:08c'est une chanson
00:42:09qui a incarné
00:42:10qui a dit quelque chose
00:42:11pour une génération
00:42:12on se souvient
00:42:13c'était en 1991
00:42:15donc c'est
00:42:16la désillusion
00:42:17face aux grandes promesses
00:42:19notamment les promesses
00:42:20de l'iterran
00:42:21c'est 10 ans après l'arrivée
00:42:21de la gauche
00:42:22depuis le 10 ans
00:42:2210 ans après l'arrivée
00:42:23de la gauche
00:42:24au pouvoir
00:42:25et puis on était aussi
00:42:26dans la période
00:42:27la chute du mur
00:42:28voilà
00:42:29c'était un basculement
00:42:30des bouleversements
00:42:31historiques
00:42:31et toute une génération
00:42:34qui d'un seul coup
00:42:34s'est dit que
00:42:35peut-être que la politique
00:42:37n'avait plus rien
00:42:38à offrir
00:42:39et donc là
00:42:40aujourd'hui
00:42:40j'ai voulu essayer
00:42:41de faire le même exercice
00:42:44mais évidemment
00:42:45pas dans une chanson
00:42:46dans un livre
00:42:47et d'essayer
00:42:48de décrire le moment
00:42:49aussi précisément
00:42:51que possible
00:42:52et le moment
00:42:53me semble-t-il
00:42:54pour moi
00:42:55mais pour beaucoup d'autres
00:42:56c'est un moment
00:42:57de fatigue
00:42:58du clash
00:42:59de la guerre de tranchées
00:43:01qu'est devenu
00:43:01le débat politique
00:43:02et désaligner
00:43:03le sens premier
00:43:05c'est ça
00:43:05c'est de dire
00:43:06parfois
00:43:07même tous les jours
00:43:08aujourd'hui
00:43:09il y a des débats
00:43:10des polémiques
00:43:10et on nous demande
00:43:11de choisir son camp
00:43:13et parfois
00:43:14on ne veut pas
00:43:15choisir son camp
00:43:15parfois on a
00:43:16une nuance à apporter
00:43:18parfois on a
00:43:19besoin de temps
00:43:20pour réfléchir
00:43:21parfois on a
00:43:22tout simplement
00:43:23pas d'avis
00:43:23et c'est très bien ainsi
00:43:25et être sommé
00:43:27sans arrêt
00:43:27de choisir son camp
00:43:29dans des débats
00:43:29qui sont parfois
00:43:30extrêmement caricaturaux
00:43:31c'est épuisant
00:43:33et ça donne le sentiment
00:43:34aux gens
00:43:36qui essayent
00:43:37de tenir
00:43:37à la raison
00:43:39à la modération
00:43:40au compromis
00:43:41au dialogue
00:43:42au temps long
00:43:43de la réflexion
00:43:43tous ces gens là
00:43:45en fait sont en train
00:43:45de se décourager
00:43:46et de se dire
00:43:47peut-être que le débat public
00:43:49c'est plus pour moi
00:43:50peut-être que la politique
00:43:51est devenue
00:43:52trop polarisée
00:43:53peut-être que tout va
00:43:54trop vite
00:43:54et c'est chez ces gens là
00:43:57qu'on voit aussi
00:43:58ce qu'on appelle
00:43:58la fatigue informationnelle
00:44:00qui est une fatigue
00:44:00pas seulement
00:44:02d'avoir des mauvaises nouvelles
00:44:03tous les jours
00:44:04en allumant la radio
00:44:04mais la fatigue
00:44:06d'être saturée
00:44:07d'informations
00:44:08de notifications
00:44:09sur notre téléphone portable
00:44:10de voir des choses
00:44:12comme ça
00:44:12sur les réseaux sociaux
00:44:13qui passent
00:44:14qui tournent toujours
00:44:14plus vite
00:44:15et un monde
00:44:16qui nous semble
00:44:17de plus en plus étranger
00:44:18donc désaligner
00:44:19c'est aussi
00:44:20en fait
00:44:20le fait de se sentir
00:44:22un peu dépassé
00:44:23par notre époque
00:44:24et par la manière
00:44:26dont les réseaux sociaux
00:44:27les plateformes
00:44:28de plus en plus
00:44:29structurent
00:44:30le débat public
00:44:31alors
00:44:31vous apportez
00:44:33des nouveaux concepts
00:44:34vous émettez des idées
00:44:35dans une analyse
00:44:36très subtile
00:44:37et très
00:44:37et on peut dire
00:44:38complexe
00:44:38c'est un ouvrage
00:44:39intellectuel
00:44:40mais parfaitement lisible
00:44:41d'abord vous écrivez
00:44:42très bien
00:44:43ça facilite
00:44:44la compréhension
00:44:45de certains concepts
00:44:45un peu
00:44:46un peu difficile
00:44:47mais vous réintroduisez
00:44:48une notion
00:44:49de féminisme
00:44:50ça va être l'objet
00:44:51de notre échange
00:44:52quelque part
00:44:53la formule aujourd'hui
00:44:54si on a tout essayé
00:44:55et donc on va aller
00:44:56peut-être vers les parties
00:44:57extrêmes
00:44:57et là vous dites
00:44:58on a essayé un féminisme
00:45:00qui est peut-être
00:45:01peut-être pas le bon
00:45:02parce qu'il est parti
00:45:03de notions qui n'étaient
00:45:03peut-être pas conformes
00:45:04au réel
00:45:04est-ce qu'on peut repenser
00:45:06un féminisme
00:45:06voilà
00:45:07le féminisme
00:45:08comment dire
00:45:11ce que le féminisme
00:45:12pourrait sauver
00:45:13ou alors
00:45:14ou alors
00:45:15ou alors
00:45:15ou alors
00:45:15est-ce que
00:45:17ce que notre époque
00:45:18doit au féminisme
00:45:19vous êtes entre
00:45:20ces deux concepts
00:45:20mais vous pensez
00:45:22qu'aujourd'hui
00:45:22la vision de la femme
00:45:23est-ce que la femme
00:45:25serait plus sensible
00:45:26et attentive au réel
00:45:27que l'homme finalement
00:45:28alors
00:45:29je ne veux pas
00:45:30essentialiser
00:45:31je pense qu'il y a
00:45:32des hommes
00:45:32qui sont parfaitement
00:45:33féministes
00:45:33et qui
00:45:34et qui ont
00:45:35une autre manière
00:45:37de gouverner
00:45:38qui peuvent porter
00:45:38une autre manière
00:45:39de gouverner
00:45:39et des femmes aveugles
00:45:40aussi bien sûr
00:45:41et un autre leadership
00:45:43mais si on prend
00:45:44la question du leadership
00:45:45aujourd'hui
00:45:45il y a une fatigue
00:45:46chez la plupart des gens
00:45:48mais pas tous
00:45:49parce qu'il y a aussi
00:45:50la tentation
00:45:51de la figure autoritaire
00:45:53et de l'homme
00:45:54providentiel
00:45:55mais il y a
00:45:56une fatigue
00:45:57vous dites nous arrivons
00:45:57à la fin du leadership
00:45:58vertical
00:45:59ceux qui ne l'avouent pas
00:46:00quand ils se plantent
00:46:03oui c'est ça
00:46:03c'est à dire
00:46:04en fait
00:46:04on a
00:46:06beaucoup d'exemples
00:46:08d'hommes
00:46:09qui ont gouverné
00:46:10de manière très verticale
00:46:12sans jamais émettre
00:46:13avouer aucun doute
00:46:15en avouant jamais
00:46:17quand ils se sont trompés
00:46:18en étant très peu
00:46:20dans la collégialité
00:46:21très peu dans l'empathie
00:46:22et la bienveillance
00:46:23et je pense que
00:46:24le féminisme
00:46:26essaye de porter
00:46:27une vision du leadership
00:46:28qui est beaucoup plus
00:46:29dans l'horizontalité
00:46:31la bienveillance
00:46:32et l'empathie
00:46:33sans être
00:46:34bisounours
00:46:35si vous voulez
00:46:36mais je pense que là-dessus
00:46:37on a une mutation
00:46:39en cours
00:46:39et qu'il y a vraiment
00:46:40au sein de la population française
00:46:42mais même dans plein d'autres pays
00:46:44une aspiration
00:46:45à changer la manière
00:46:46de gouverner profondément
00:46:48et pourquoi est-ce que
00:46:49je vais chercher le féminisme ?
00:46:50parce qu'en fait
00:46:50je me suis rendu compte
00:46:51que
00:46:52pour beaucoup de gens
00:46:54autour de moi
00:46:54quand on parle de féminisme
00:46:56aujourd'hui
00:46:57il y a une crispation
00:46:58une crispation
00:47:00pourquoi ?
00:47:00parce que pour eux
00:47:01le féminisme aujourd'hui
00:47:02c'est
00:47:03une version du féminisme
00:47:04qui est la version
00:47:05performative
00:47:07et radicale
00:47:07que vous trouvez
00:47:08sur les réseaux sociaux
00:47:09donc celle qui fait
00:47:10des happenings
00:47:11et qui
00:47:12voilà
00:47:12qui choque
00:47:13pour faire avancer
00:47:14des idées
00:47:15cette version du féminisme
00:47:16elle a toujours existé
00:47:17et c'est très bien
00:47:19moi je ne critique pas
00:47:20je veux dire
00:47:21vous dites
00:47:21Chloé Morin
00:47:22vous parlez de l'émancipation féminine
00:47:23prise au piège
00:47:24des plateformes
00:47:25alors j'ai voulu écrire
00:47:26pour pointer le piège
00:47:27dire que le féminisme
00:47:28mérite une autre horizon
00:47:29c'est ça
00:47:30c'est à dire que
00:47:31si le féminisme se réduit
00:47:33à cette version là
00:47:34qui est en fait
00:47:35la version qui circule
00:47:36le mieux sur les réseaux sociaux
00:47:37et bien nous laissons
00:47:39de côté
00:47:39des tas de gens
00:47:41qui peuvent très bien
00:47:42se reconnaître
00:47:43dans la vision féministe
00:47:45mais qui ne se reconnaîtront
00:47:47jamais dans la vision
00:47:48radicale du féminisme
00:47:50c'est un féminisme
00:47:51humaniste en fait
00:47:52c'est pas
00:47:52c'est un féminisme dogmatique
00:47:54comme on a pu l'observer
00:47:55le voir évoluer
00:47:56qui a apporté aussi
00:47:57dans le débat
00:47:58ces richesses
00:47:58vous vous le repensez
00:48:00comme un humanisme
00:48:01et bon
00:48:02est-ce que
00:48:03l'homme est l'avenir
00:48:05de la femme
00:48:05l'homme avec un grand H
00:48:07et non pas
00:48:07avec un petit H
00:48:08c'est exactement ça
00:48:10en fait
00:48:10j'essaye juste de dire
00:48:11aujourd'hui
00:48:12le débat public
00:48:13se polarise
00:48:14il ne faut pas
00:48:15qu'on pense
00:48:16que le féminisme
00:48:17c'est uniquement
00:48:18une radicalité
00:48:20de la même manière
00:48:21que la gauche
00:48:22ça n'est pas juste
00:48:23la gauche la plus radicale
00:48:25et il y a cet éternel procès
00:48:27entre les gauches
00:48:28et donc
00:48:28la gauche radicale
00:48:29dit que la social-démocratie
00:48:31est tiède
00:48:32et que ça n'est pas vraiment
00:48:33la gauche
00:48:33ça a toujours existé
00:48:34mais aujourd'hui
00:48:35le problème que l'on a
00:48:36c'est que
00:48:36la social-démocratie
00:48:38et le féminisme
00:48:39universaliste
00:48:40ont du mal à exister
00:48:42sur la scène publique
00:48:43et à faire valoir
00:48:44leur point de vue
00:48:45parce que justement
00:48:46en fait
00:48:47je ne hurle pas
00:48:49je ne jette pas
00:48:50d'anathème
00:48:51j'essaye de convaincre
00:48:53avec des arguments
00:48:54nuancés
00:48:56et je pense que
00:48:57cette parole-là
00:48:57on en a vraiment besoin
00:48:58parce que
00:48:59ce que j'observe
00:49:01dans l'opinion
00:49:01et qu'on voit très bien
00:49:02aux Etats-Unis
00:49:03et souvent les Etats-Unis
00:49:04sont un peu en avance
00:49:05sur nous
00:49:05c'est le backlash masculiniste
00:49:07c'est-à-dire qu'en fait
00:49:08un désarroi
00:49:09ça part d'un désarroi
00:49:10souvent le désarroi
00:49:11des hommes
00:49:12mais pas uniquement
00:49:13j'y reviendrai
00:49:15et ce désarroi
00:49:17cette perte de repère
00:49:18cette perte de sens
00:49:19et bien
00:49:19il y a un discours
00:49:20qui est le discours masculiniste
00:49:21qui arrive
00:49:22et qui lui donne un sens
00:49:24et qui dit
00:49:24voilà
00:49:25si vous vous sentez mal
00:49:26dans la société
00:49:26si vous avez l'impression
00:49:28de ne plus avoir de place
00:49:29c'est parce qu'on vous a volé
00:49:31votre place
00:49:31et que les femmes
00:49:32vous ont volé votre place
00:49:33et donc
00:49:33ce discours-là
00:49:35masculiniste
00:49:36c'est pour le dire
00:49:37de manière très très simple
00:49:40c'est une manière
00:49:41de transformer
00:49:41le désarroi des hommes
00:49:43en armes
00:49:44contre les femmes
00:49:44et ça
00:49:45ça a fait gagner Trump
00:49:46ça a participé
00:49:47à la victoire de Trump
00:49:48vous associez à ce phénomène-là
00:49:50la victoire de Trump
00:49:51oui bien sûr
00:49:51bien sûr
00:49:51on le voit dans les statistiques
00:49:54dans les résultats électoraux
00:49:56il y a eu un surcroît d'hommes
00:49:58qui ont voté
00:49:58pour Donald Trump
00:49:59parce qu'ils avaient l'impression
00:50:00que c'était
00:50:01qu'ils portaient
00:50:03le retour
00:50:04face à Kamela Harris
00:50:05ou indépendamment du fait
00:50:06que la candidate démocrate
00:50:07était une femme
00:50:07je pense que ça a participé aussi
00:50:10bien sûr
00:50:10que la candidate
00:50:11était une femme
00:50:11évidemment
00:50:13mais aujourd'hui
00:50:14en France
00:50:14on va avoir ça
00:50:15pour 2027
00:50:16on va avoir cette question-là
00:50:17et il faut que la parole féministe
00:50:19soit capable
00:50:20de regarder
00:50:21le fait
00:50:22qu'une partie de la population
00:50:24est aujourd'hui
00:50:24dans une forme
00:50:25de perte de repère
00:50:26et a des questions
00:50:27des questions sur la place
00:50:29qu'on peut leur donner
00:50:30c'est notamment le cas
00:50:32des jeunes hommes
00:50:32il faut regarder ce désarroi
00:50:34et ne pas le juger
00:50:35il ne faut pas le regarder
00:50:36et faire des leçons de morale
00:50:37en disant
00:50:38ce sont des arriérés
00:50:38ils n'ont rien compris
00:50:39je pense que
00:50:40c'est vraiment
00:50:41ça ce serait vraiment
00:50:43la manière de les enfermer
00:50:44dans le...
00:50:45On va poursuivre cet échange
00:50:46sur Sud Radio
00:50:47vous êtes sur Sud Radio
00:50:49et nous recevons
00:50:50Chloé Morin
00:50:50dans la France
00:50:51dans tous les états
00:50:52vous restez avec nous
00:50:53vous nous appelez au 0 826 300 300
00:50:55Chloé Morin répondra
00:50:57à vos questions
00:50:57que vous soyez homme ou femme
00:50:59éclairé
00:50:59ou dans le doute
00:51:00Sud Radio
00:51:02Parlons Vrai
00:51:03Parlons Vrai
00:51:04Sud Radio
00:51:05Parlons Vrai
00:51:05Sud Radio
00:51:07c'est votre espace de liberté
00:51:09et comme toute
00:51:09pour en mesure
00:51:10bien sûr
00:51:10je serai reconnaître
00:51:11l'utilité générale
00:51:12Sud Radio
00:51:12c'est évident
00:51:13on va dire n'importe quoi
00:51:17on sera bâcon
00:51:17appelez le 0 826 300 300
00:51:21c'est votre ligne directe
00:51:23pour passer à l'antenne
00:51:24Sud Radio
00:51:25Parlons Vrai
00:51:27Sud Radio
00:51:28la France dans tous ses états
00:51:30nous sommes avec
00:51:31Chloé Morin
00:51:32auteur de
00:51:33désaligner un ouvrage
00:51:35sur la façon de repenser
00:51:36le féminisme
00:51:37et de trouver son rôle
00:51:38et peut-être
00:51:39peut-être la solution
00:51:40pour l'humanité
00:51:41et heureusement
00:51:42qu'on a des femmes
00:51:43quand les hommes ont échoué
00:51:44peut-être pour sauver
00:51:45ceux qui restent
00:51:46de nos pauvres personnes
00:51:47Maud Coffler
00:51:48vous avez une question
00:51:48de femmes
00:51:49à poser à Chloé Morin
00:51:51Chloé Morin
00:51:51il y a des combats à mener
00:51:53le machisme existe encore
00:51:54on le sait
00:51:55mais il y a des excès
00:51:56dans le sens inverse
00:51:56et vous en parliez
00:51:58tout à l'heure
00:51:58à demi-mot
00:51:59un militantisme radical
00:52:00Elisabeth Badinter
00:52:02dénonce la pensée binaire
00:52:03des néo-féministes
00:52:04est-ce que vous n'avez pas
00:52:06le sentiment quand même
00:52:07au bout d'un moment
00:52:07pour parler franchement
00:52:08qu'elles desservent
00:52:09la cause totalement
00:52:10ces néo-féministes
00:52:11avec un concentré
00:52:12un petit peu de frustration
00:52:13qu'elles déclinent
00:52:14en revendications
00:52:16un peu triviales
00:52:17on a l'impression
00:52:17que c'est une sorte
00:52:17d'exutoire
00:52:18mais que finalement
00:52:19ce militantisme-là
00:52:20ne sert à rien
00:52:21à part à se faire détester
00:52:22et à dire
00:52:23il faut haïr les hommes
00:52:24alors je pense
00:52:26que on a
00:52:28si vous voulez
00:52:30quand on
00:52:31ce qu'il faut regarder
00:52:33c'est qu'il y a toujours
00:52:34eu différents
00:52:35différents féminismes
00:52:37et différentes manières
00:52:38de militer
00:52:38et la manière
00:52:40de militer
00:52:40qui est très radicale
00:52:41a toujours existé
00:52:42et elle a
00:52:44des conséquences
00:52:46qui sont
00:52:46qui sont parfois
00:52:48des conséquences
00:52:48non souhaitées
00:52:49et parmi lesquelles
00:52:51vous disiez à l'instant
00:52:53de produire
00:52:55une crispation
00:52:56chez les hommes
00:52:57mais pas uniquement
00:52:57chez les hommes
00:52:58et donc
00:53:00mais ça c'est une conséquence
00:53:01si vous voulez
00:53:02qu'on ne peut pas
00:53:02leur reprocher
00:53:03puisque ça n'est pas
00:53:04leur intention
00:53:05leur intention
00:53:05c'est de déplacer
00:53:06ce qu'on appelle
00:53:07la fenêtre d'Overton
00:53:08c'est-à-dire
00:53:09de déplacer
00:53:10ce qu'on peut dire
00:53:13et ce qu'on peut penser
00:53:14donc en fait
00:53:15il y a des conquêtes
00:53:16qui sont liées
00:53:17à ce féminisme-là
00:53:18parce que de fait
00:53:19en choquant
00:53:20elles ont
00:53:21aidé
00:53:23à prendre conscience
00:53:24de certains sujets
00:53:25qu'auparavant
00:53:26on ne traitait pas
00:53:26et qu'on ne connaissait
00:53:27même pas
00:53:28mais
00:53:29moi
00:53:30ce que je dis
00:53:31simplement
00:53:32ça n'est pas
00:53:33que ce féminisme-là
00:53:35est un problème
00:53:35c'est
00:53:36puisqu'il a toujours existé
00:53:37c'est plutôt
00:53:38que les autres féminismes
00:53:40n'arrivent plus
00:53:40à exister
00:53:41et que du coup
00:53:42beaucoup de gens
00:53:43se disent
00:53:43c'est ça le féminisme
00:53:44mais moi j'en ai plein
00:53:45autour de moi
00:53:46des gens qui disent
00:53:46t'es sûr que tu veux
00:53:47écrire sur le féminisme
00:53:48c'est d'ailleurs pour ça
00:53:50que j'ai écrit ce livre
00:53:50je me suis dit
00:53:51ça c'est très clair
00:53:53toutes ces personnes
00:53:53toutes ces personnes
00:53:54à qui je parle tous les jours
00:53:56et qui sont
00:53:56qui ne sont pas des réactionnaires
00:53:58qui ne sont pas masculinistes
00:53:59mais il faut bien leur parler
00:54:01il faut bien qu'ils voient
00:54:02que le féminisme
00:54:03n'est pas contre eux
00:54:04et donc
00:54:06voilà
00:54:07moi ce que j'essaye de porter
00:54:08c'est ça
00:54:08et ce que je dis
00:54:10c'est que dans l'architecture
00:54:12aujourd'hui
00:54:12du débat public
00:54:13dont les règles
00:54:15sont imposées
00:54:15de plus en plus
00:54:16par les plateformes
00:54:17c'est difficile
00:54:18de porter ce discours-là
00:54:20parce que
00:54:21de fait
00:54:21je ne fais pas de happening
00:54:22je ne lance pas d'invective
00:54:24je n'ai pas un féminisme
00:54:27spectaculaire
00:54:27alors vous vous faites allusion
00:54:29à un féminisme
00:54:30que vous aimez
00:54:31qui est celui
00:54:32de la chanteuse
00:54:32Billie Eilish
00:54:33et je raconte une anecdote
00:54:34vous êtes à un concert
00:54:35de Billie Eilish
00:54:36et vous envoyez un message
00:54:38à Emmanuel Macron
00:54:39président de la République
00:54:40en quoi voulez-vous l'interpeller
00:54:42par rapport à ce que vous vivez
00:54:43à ce moment-là
00:54:44alors en fait
00:54:44ça fait longtemps
00:54:46que je réfléchis
00:54:47j'en parlais tout à l'heure
00:54:48au leadership
00:54:49alors un vous aviez son portable
00:54:50mais vous avez travaillé
00:54:52le méconnu à l'Elysée
00:54:53puisque vous avez participé
00:54:54à un moment donné
00:54:55à la gouvernance
00:54:56socialisée
00:54:56vous avez cette expérience
00:54:58dont vous tirez une conclusion
00:54:59d'ailleurs sans concession
00:55:00voilà
00:55:01bien sûr
00:55:01j'essaye d'être lucide
00:55:03sur la place
00:55:04que j'ai occupée
00:55:05donc vous le rencontrez à cette occasion
00:55:05c'est un homme
00:55:06avec qui on peut échanger
00:55:07et là vous lui envoyez un message
00:55:08spécifiquement
00:55:09au moment du concert
00:55:11de Billie Eilish
00:55:13pour le coup
00:55:15je discute avec
00:55:16tous les responsables politiques
00:55:17qu'ils soient de gauche
00:55:18de droite
00:55:19RN
00:55:20parce que ça fait partie
00:55:22de mon métier
00:55:23de comprendre
00:55:24leur stratégie
00:55:26et de comprendre
00:55:26ce qu'ils font
00:55:27et parmi les sujets
00:55:29dont on discute
00:55:30souvent
00:55:31c'est
00:55:31et qui moi
00:55:32me tiennent à coeur
00:55:33c'est cette idée
00:55:34du leadership
00:55:34comment on dirige aujourd'hui
00:55:36il se trouve
00:55:36qu'Emmanuel Macron
00:55:37on lui a beaucoup reproché
00:55:39d'avoir été
00:55:40d'avoir incarné
00:55:41cette verticalité
00:55:42et d'avoir
00:55:44pas su
00:55:44reconnaître ses erreurs
00:55:46d'avoir
00:55:46parfois méprisé
00:55:48il l'a porté très haut
00:55:48même
00:55:49il est allé très loin
00:55:50dans la verticalité
00:55:51il est allé très loin
00:55:52dans la verticalité
00:55:53mais il faut toujours
00:55:53se souvenir
00:55:54que la première année
00:55:55ça marchait très bien
00:55:56et que nous avons
00:55:58un imaginaire
00:55:58nous français
00:55:59qui est quand même
00:55:59très
00:56:00voilà
00:56:01on adore
00:56:02l'homme fort
00:56:02on pense à De Gaulle
00:56:04on pense à Napoléon
00:56:06on était dans une espèce
00:56:07d'horizontalité molle
00:56:08et là on retrouvait
00:56:09une verticalité
00:56:10un peu régalienne
00:56:11qui incarnait la république
00:56:13l'affaire Benalla
00:56:14est arrivée
00:56:15pour mettre
00:56:17un coup d'arrêt à ça
00:56:17et puis après
00:56:18ça a été la descente
00:56:19un peu aux enfers
00:56:20du président de la république
00:56:22mais au début
00:56:23ça marchait
00:56:24et donc c'est très intéressant
00:56:25de voir
00:56:26dans quelle mesure
00:56:27les responsables politiques
00:56:27peuvent arriver
00:56:28à la fois à s'amender
00:56:29eux-mêmes
00:56:30puisque lui a une réflexion
00:56:31sur son propre leadership
00:56:32enfin je veux dire
00:56:33tous les responsables politiques
00:56:34que je connais
00:56:35réfléchissent quand même
00:56:36à leur propre pratique
00:56:37du pouvoir
00:56:38et la question
00:56:40qui se pose
00:56:41c'est
00:56:41où est-ce qu'on va trouver
00:56:42des alternatives
00:56:44et il se trouve que
00:56:45moi je cherche
00:56:46je cherche
00:56:46je cherche à l'étranger
00:56:47alors il y a un modèle
00:56:48qui est intéressant
00:56:48c'est celui de l'ex-premier ministre
00:56:50néo-zélandaise
00:56:51mais qui elle
00:56:53a porté
00:56:54un leadership
00:56:55plus empathique
00:56:56plus horizontal
00:56:57et plus maternel
00:56:59en fait
00:56:59et ça
00:57:01ça a été intéressant
00:57:01mais elle a démissionné
00:57:02parce qu'elle a dit
00:57:04elle-même
00:57:04que c'était trop dur
00:57:05parce que
00:57:06justement
00:57:06dans l'histoire
00:57:06nous avons
00:57:07Indira Gandhi
00:57:08Golda Meir
00:57:08Madame Thatcher
00:57:10Angela Merkel
00:57:11là ce sont des femmes
00:57:13j'allais dire masculines
00:57:14la première ministre danoise
00:57:17à la rigueur
00:57:17correspondrait un petit peu plus
00:57:18peut-être
00:57:18voilà
00:57:19donc il y a une évolution
00:57:20dans le féminisme politique
00:57:21au moment d'exercer le pouvoir
00:57:22est-ce que
00:57:23est-ce que
00:57:24Madame Cresson
00:57:26et Madame Borde
00:57:28ont été dans ce profil
00:57:29un peu moins aussi
00:57:30un peu moins
00:57:30j'ai l'impression
00:57:31mais
00:57:31juste pour finir sur
00:57:33Billy Elish
00:57:34il se trouve que
00:57:35dans l'art
00:57:35et dans la musique
00:57:37notamment
00:57:37parce que la musique pop
00:57:39c'est évidemment
00:57:39la chose que
00:57:41tout le monde connaît
00:57:42donc c'est facile
00:57:43d'aller chercher
00:57:43des choses
00:57:43qui fascinent les gens
00:57:44je suis allée chercher
00:57:45des modes de leadership
00:57:47qui sont
00:57:48justement ceux-là
00:57:49qui sont
00:57:49et Mélène Farmer en est aussi
00:57:50Mélène Farmer en fait partie
00:57:51Lady Gaga etc
00:57:52donc ce sont des femmes
00:57:55évidemment qui ne sont pas
00:57:56des femmes politiques
00:57:56mais qui en imposent
00:57:59tout en étant
00:58:00tout en assumant
00:58:01une part de doute
00:58:02de vulnérabilité
00:58:04et en ne cherchant
00:58:06à écraser personne
00:58:07et dans la vidéo
00:58:08que j'ai envoyée
00:58:09il se trouve que
00:58:09pendant le concert
00:58:10à un moment donné
00:58:11Billy Elish
00:58:14demande à son public
00:58:16donc c'est 20 000 personnes
00:58:17à l'accord arénat
00:58:17de se taire
00:58:20silence
00:58:21et il y a un silence
00:58:22total
00:58:23et c'est très impressionnant
00:58:24parce que
00:58:24je ne connais aucun
00:58:25responsable politique
00:58:26le respect qu'elle impose
00:58:27alors qu'elle est dans un spectacle
00:58:29alors qu'elle ne
00:58:30elle ne menace pas
00:58:31elle ne promet rien
00:58:33mais elle demande de se taire
00:58:33et tout le monde se tait
00:58:34et ça c'est très intéressant
00:58:35c'est des éléments
00:58:36évidemment
00:58:37ça paraît anecdotique
00:58:39mais je trouve que
00:58:40pour les responsables politiques
00:58:41c'est toujours très intéressant
00:58:43d'aller s'inspirer
00:58:43oui
00:58:44oui bien sûr
00:58:45mais parce qu'il réfléchit
00:58:46pour le coup
00:58:46on s'imagine
00:58:48que les responsables politiques
00:58:49sont butés
00:58:50bornés
00:58:50mais tous
00:58:52se posent des questions
00:58:53parce qu'ils voient bien
00:58:54la défiance
00:58:55ils voient bien le rejet
00:58:56ils voient bien
00:58:56que la société change
00:58:57le problème
00:58:58ce sont les réponses
00:58:59qui n'apportent pas
00:58:59nous avons Chantal
00:59:01qui nous appelle
00:59:01de Bastia
00:59:02bonjour Chantal
00:59:03bonjour Périgo
00:59:04et bonjour à votre invitée
00:59:06voilà
00:59:06quelle question vous avez
00:59:07ou observation
00:59:09vous avez envie de faire
00:59:09à Chloé Morin
00:59:10alors première observation
00:59:12c'est vrai
00:59:13alors moi personnellement
00:59:14je vais être honnête
00:59:15avec vous Chloé
00:59:15moi le féminisme
00:59:17me fatigue
00:59:18voilà
00:59:19ça me fatigue
00:59:20la masculinité
00:59:22la féminité
00:59:22enfin
00:59:23moi
00:59:23à une personnalité politique
00:59:25je lui demande
00:59:26en premier lieu
00:59:27d'être
00:59:27quelqu'un de compétent
00:59:29je m'en fous
00:59:31que je sois un homme
00:59:32ou une femme
00:59:32vous voyez
00:59:33la parité
00:59:34parce qu'on estimait
00:59:36qu'il n'y avait pas
00:59:36assez de femmes
00:59:37dans la politique
00:59:38moi si j'estime
00:59:40qu'il y a 15 femmes
00:59:41sur 20
00:59:42qui sont compétentes
00:59:43je ne vois pas pourquoi
00:59:43j'en mettrais 10
00:59:44et à l'inverse
00:59:45c'est pareil
00:59:46c'est à dire qu'on arrive
00:59:47et vous parlez des Etats-Unis
00:59:48tout à l'heure
00:59:49oui les hommes
00:59:50ils ont plus
00:59:51voté Trump
00:59:52que les femmes
00:59:53enfin moi j'ai entendu
00:59:54des discours de certaines
00:59:55qui ont voté Macron
00:59:56ah il est beau
00:59:57il est si
00:59:58enfin bon
00:59:58j'espère que les gens
01:00:00votent
01:00:00les personnalités politiques
01:00:02parce qu'ils sont compétents
01:00:03qu'ils ont un programme
01:00:03qui attire
01:00:05parce qu'excusez-moi
01:00:06Madame Borne
01:00:07elle ne nous a pas fait de cadeau
01:00:08alors moi je veux bien
01:00:10mais
01:00:11Thatcher
01:00:12n'en parlons pas
01:00:13ce qui s'est passé
01:00:13aux Etats-Unis
01:00:14Merké
01:00:15bon
01:00:16j'en dirai pas plus
01:00:18mais des hommes aussi
01:00:20ont été des catastrophes
01:00:21nous
01:00:22en tant que
01:00:23citoyens
01:00:24citoyennes
01:00:25on cherche
01:00:26des personnalités
01:00:27qui sont capables
01:00:29aussi bien
01:00:30de nous protéger
01:00:31que de faire
01:00:32prospérer le pays
01:00:33moi l'égalité
01:00:34des femmes
01:00:35pour le salaire
01:00:35mais je suis à
01:00:36100 000 fois pour
01:00:37et c'est normal
01:00:38même travail
01:00:39même salaire
01:00:40ça c'est un combat
01:00:42qu'il ne faut pas lâcher
01:00:43je pense que
01:00:43les hommes comme des femmes
01:00:45sont d'accord
01:00:45là-dessus
01:00:46c'est un minimum
01:00:47après
01:00:48moi tout le reste
01:00:49à chaque fois
01:00:50comme vous disiez très bien
01:00:52la radicalité
01:00:53tue le mouvement
01:00:54mais aujourd'hui
01:00:55on en est
01:00:56à un stade
01:00:57où d'abord
01:00:58j'en ai marre
01:00:59qu'on parle pour moi
01:01:00moi en tant que femme
01:01:01moi je ne me sens pas
01:01:04ni inférieure
01:01:04ni supérieure
01:01:05à un homme
01:01:06c'est un homme
01:01:07je suis une femme
01:01:08je n'ai pas de problème
01:01:09là-dessus
01:01:09maintenant
01:01:10les barbecues
01:01:11si c'est viril
01:01:13parce qu'on a quand même
01:01:14son nom
01:01:14qui nous en sort
01:01:15des belles
01:01:17je pense que quand même
01:01:18ça ne donne pas
01:01:19une bonne image
01:01:19de tout ça
01:01:20on est fait pour s'unir
01:01:22pour vivre ensemble
01:01:23on a besoin
01:01:23les uns des autres
01:01:25avec nos qualités
01:01:27nos sensibilités
01:01:28et je pense
01:01:29qu'il faut regarder
01:01:30la compétence des gens
01:01:31et pas ce qu'ils ont
01:01:32dans la culotte
01:01:33je suis d'accord
01:01:39avec pas mal
01:01:40de choses
01:01:41la fatigue
01:01:42face au féminisme
01:01:44c'est précisément
01:01:44ce que je disais
01:01:45tout à l'heure
01:01:45et la raison
01:01:46pour laquelle
01:01:46j'ai écrit ce livre
01:01:47c'est pour parler
01:01:48à tous ceux
01:01:50qui se sentent fatigués
01:01:51par le féminisme
01:01:52qu'ils voient
01:01:52tous les jours à la télé
01:01:54c'est une fatigue
01:01:57de la radicalité
01:01:58qui ne touche pas
01:01:59que le discours féministe
01:02:00après le fait
01:02:01qu'on doit voter
01:02:03pour des gens compétents
01:02:04je suis à fond d'accord
01:02:06et je le dis tout le temps
01:02:07moi ce que je déplore
01:02:08aujourd'hui
01:02:08c'est qu'on vote
01:02:09pour des gens
01:02:10en fonction du fait
01:02:11qu'ils soient sympas
01:02:12ou qu'ils soient bien habillés
01:02:14et pas qu'ils soient compétents
01:02:15donc je suis à fond d'accord
01:02:16et je partage aussi l'idée
01:02:18qu'un homme
01:02:19peut être
01:02:20un bon dirigeant
01:02:22autant qu'une femme
01:02:23il n'y a pas de sujet là-dessus
01:02:25maintenant
01:02:26quand j'utilise moi
01:02:27le féministe
01:02:28c'est pas comme identité
01:02:29c'est comme grille de lecture
01:02:30et c'est très important
01:02:32pour moi
01:02:32un homme peut être
01:02:33aussi féministe
01:02:33qu'une femme
01:02:35et une femme
01:02:36peut ne pas être féministe
01:02:37du tout
01:02:38et c'est très important
01:02:39de le dire
01:02:40c'est-à-dire que
01:02:40les femmes
01:02:41le féminisme
01:02:42ça n'est pas juste
01:02:44le sujet des femmes
01:02:45et si on commence à dire
01:02:46que seules les femmes
01:02:47sont capables
01:02:48de parler féminisme
01:02:49vous voyez par exemple
01:02:50les penseurs du féminisme
01:02:52sont exclusivement
01:02:54des femmes
01:02:54et ça
01:02:55ça me pose un peu problème
01:02:56on suit la réflexion
01:02:58Clément
01:02:58dans un instant
01:02:59sur cette approche
01:03:01du féminisme
01:03:01que vous avez
01:03:02et les portes
01:03:03que vous ouvrez quand même
01:03:04sur un féminisme
01:03:05ce qui pourrait convenir
01:03:05également aux hommes
01:03:06Sud Radio
01:03:08Sud Radio
01:03:09Parlons Vrai
01:03:10Parlons Vrai
01:03:10Sud Radio
01:03:11Parlons Vrai
01:03:12Les Chevaliers du Fiel
01:03:1417h-18h
01:03:16sur Sud Radio
01:03:17Midi 14h
01:03:20Sud Radio
01:03:21La France dans tous ses états
01:03:23Vous êtes sur Sud Radio
01:03:25La France dans tous ses états
01:03:26avec Perico Légas
01:03:27qui reçoit Chloé Morin
01:03:28qui essaie d'être
01:03:29au niveau de la réflexion
01:03:31Chloé Morin
01:03:32c'est une penseuse
01:03:34et l'ouvrage
01:03:35qu'elle a produit
01:03:36aux éditions d'Observatoire
01:03:38devrait être une source
01:03:39de plus que de réflexion
01:03:41de méditation
01:03:42sur l'avenir
01:03:43de notre société
01:03:44et en tout cas
01:03:44pas mal de solutions
01:03:46pour régler les problèmes
01:03:46il y a un concept
01:03:47qu'avec un mot
01:03:49anglo-saxon
01:03:50qui est un petit peu
01:03:52le fil rouge
01:03:52l'axe de votre combat
01:03:54de votre engagement
01:03:55dans ce désalignement
01:03:57que vous suggérez
01:03:57pour le féministe
01:03:59c'est le gas
01:03:59est-ce que je prononce bien
01:04:00gaslighting ?
01:04:01gaslighting
01:04:02gaslighting
01:04:03alors en fait
01:04:03il faut garder à l'esprit
01:04:06pour nos auditeurs
01:04:07que j'ai travaillé
01:04:08pendant 4 ans
01:04:08à Matignon
01:04:09et que
01:04:10donc entre 2012
01:04:11et 2016
01:04:12et qu'à cette époque-là
01:04:13moi je m'occupais
01:04:14de l'analyse des sondages
01:04:15mais j'étais intégrée
01:04:16à la cellule
01:04:16de communication
01:04:17donc j'ai observé
01:04:19je participais de temps en temps
01:04:21à rédiger des discours
01:04:22donc
01:04:23vous étiez à l'intérieur
01:04:24de la machine
01:04:25c'est ça
01:04:25donc j'ai vu en fait
01:04:27les dérives
01:04:29de la communication politique
01:04:30alors
01:04:30la communication politique
01:04:32quand elle est
01:04:33quand elle est
01:04:34bien utilisée
01:04:35elle est extrêmement
01:04:36vertueuse
01:04:37parce que
01:04:37ça permet
01:04:38de faire comprendre
01:04:40ce que l'on veut dire
01:04:41ce qui est essentiel
01:04:42en politique
01:04:43ça sert à rien
01:04:43d'avoir raison tout seul
01:04:44si on n'arrive pas
01:04:45à partager ses idées
01:04:46il y avait le grand gas
01:04:47par Gantzer quand même
01:04:48qui était là
01:04:48pour porter
01:04:49il y avait Gantzer
01:04:50de l'autre côté
01:04:51de la Seine
01:04:51à l'Elysée
01:04:52mais j'ai aussi
01:04:55observé
01:04:55toutes les dérives
01:04:56de la communication politique
01:04:58et c'est vrai
01:04:59qu'elles ne sont pas nées
01:04:59avec les socialistes au pouvoir
01:05:00ça fait 30 ou 40 ans
01:05:02qu'on a basculé
01:05:04en fait c'est
01:05:04quand la télévision
01:05:05est arrivée
01:05:06quasiment
01:05:07qu'on a commencé
01:05:08à inventer
01:05:08une communication politique
01:05:09adaptée à la...
01:05:10Mais la communication
01:05:10Chloé Morin
01:05:11est devenue une gouvernance
01:05:12vous le dites
01:05:12bien sûr
01:05:12et donc aujourd'hui
01:05:14hélas
01:05:14j'essaye d'expliquer
01:05:16comment
01:05:17les politiques
01:05:19se voyant
01:05:20de plus en plus impuissants
01:05:21pour des raisons
01:05:23diverses et variées
01:05:24mais on sait que
01:05:25beaucoup de pouvoirs
01:05:25ont été transférés
01:05:26à l'Europe
01:05:26beaucoup de pouvoirs
01:05:28sont...
01:05:29enfin il y a beaucoup
01:05:29de verrous juridiques
01:05:30qui encadrent
01:05:33l'action politique
01:05:33et donc aujourd'hui
01:05:34les politiques
01:05:35essayent de surcompenser
01:05:37par la communication
01:05:38leur déficit d'action
01:05:39et pendant un temps
01:05:41ça a fonctionné
01:05:42et puis au bout d'un moment
01:05:44les citoyens
01:05:45se sont rendus compte
01:05:45qu'on essayait
01:05:46de leur vendre
01:05:47des choses
01:05:47qui n'existaient pas
01:05:47et donc aujourd'hui
01:05:48on a un gouffre
01:05:49qui sépare
01:05:50les politiques
01:05:51et les gouvernants
01:05:53le gaslighting
01:05:54pourquoi ?
01:05:55Le gaslight
01:05:56c'est une pièce de théâtre
01:05:58qui ensuite a été adaptée
01:05:59au cinéma
01:05:59des années 30
01:06:01dans laquelle
01:06:02un mari
01:06:03manipule sa femme
01:06:04de sorte que
01:06:05il essaye de lui faire croire
01:06:08que ce qu'elle voit
01:06:08n'est pas vrai
01:06:10et qu'elle est folle
01:06:11et donc
01:06:12elle lui montre
01:06:13quelque chose
01:06:14elle lui dit
01:06:15voilà
01:06:15le panneau est rouge et noir
01:06:16et il lui dit
01:06:17mais enfin
01:06:18il est bleu et vert
01:06:19et petit à petit
01:06:21elle doute d'elle-même
01:06:22elle doute
01:06:23de ses propres perceptions
01:06:24et elle bascule
01:06:25dans la folie
01:06:26et j'ai trouvé
01:06:27que
01:06:28ce que font
01:06:29nos gouvernants
01:06:29on ne nie pas
01:06:30ce que vous dites
01:06:32on vous fait comprendre
01:06:33doucement
01:06:34que le problème
01:06:35n'est pas ce que vous percevez
01:06:36mais que vous le perceviez encore
01:06:38c'est ça
01:06:39le très bon exemple
01:06:40c'est ce qu'avait fait la gauche
01:06:42sous Lionel Jospin
01:06:44quand ils avaient dit
01:06:45ça n'est pas de l'insécurité
01:06:47c'est un sentiment d'insécurité
01:06:48c'est-à-dire qu'on dit
01:06:49aux gens
01:06:50on va vous rééduquer
01:06:51vous ne voyez pas le réel
01:06:53correctement
01:06:54on va vous expliquer
01:06:55comment il est
01:06:55et souvent
01:06:56on vous explique
01:06:57qu'il est
01:06:57que tout va très bien
01:06:59Eric dit pour me rétire
01:07:00une couche
01:07:00avec cet un ressenti
01:07:01de l'insécurité
01:07:03et donc
01:07:03autrement dit
01:07:05vous êtes des cons
01:07:06oui bah c'est une manière
01:07:07de mépriser
01:07:08mais on a des élites
01:07:09en France
01:07:09qui sont quand même
01:07:10extrêmement méprisantes
01:07:11vis-à-vis du peuple
01:07:12ça a toujours été comme ça
01:07:13et donc
01:07:14vous avez parfois
01:07:15une tendance à dramatiser
01:07:17donc quand un responsable politique
01:07:19veut absolument
01:07:20que vous
01:07:21que vous trouviez
01:07:22son action géniale
01:07:23en matière de sécurité
01:07:24il va dramatiser à outrance
01:07:26puis ensuite
01:07:26vous proposer
01:07:27des mesures fortes
01:07:29et puis
01:07:29quand il ne veut pas agir
01:07:31sur un sujet
01:07:32ou quand il ne sait pas
01:07:33quoi faire
01:07:34il le fait mise
01:07:35ou il n'en parle pas
01:07:36et donc là
01:07:37on dit
01:07:37non non
01:07:38mais il n'y a pas de problème
01:07:39et donc il y a cette distance
01:07:41tout le temps
01:07:41entre
01:07:42le réel
01:07:43tel que les gens
01:07:44le voient
01:07:45et puis
01:07:46la parole politique
01:07:47si bien que
01:07:48petit à petit
01:07:49la langue politique
01:07:50s'est désarrimée
01:07:52du réel
01:07:52et aujourd'hui
01:07:54les mots politiques flottent
01:07:56et quand vous dites
01:07:56égalité, liberté, fraternité, république
01:07:59etc
01:07:59ça n'adhère plus
01:08:03en fait
01:08:03les gens n'y croient plus
01:08:04vous le séquencez en trois étapes
01:08:06si j'ai bien compris
01:08:07le déni officiel
01:08:08d'une vérité connue
01:08:09l'injonction contradictoire permanente
01:08:11et puis le brouillage moral
01:08:13des responsabilités
01:08:14oui
01:08:15c'est la trois phases
01:08:16qui conduisent
01:08:17à cette perversion
01:08:19oui oui
01:08:19c'est trois exemples
01:08:20pour le coup
01:08:22il y a beaucoup de techniques
01:08:24de communication
01:08:24et
01:08:25l'avantage
01:08:28faire glisser
01:08:28c'est la défi
01:08:29il faut faire glisser
01:08:30il n'y a pas de problème
01:08:32circuler
01:08:33il n'y a rien à voir
01:08:34le consensus absorbant
01:08:35les conflits
01:08:35dans une langue désactivée
01:08:37le concept est un peu intellectuel
01:08:38mais il dit tout
01:08:39la langue est désactivée
01:08:40c'est à dire qu'en fait
01:08:40les mots
01:08:41n'évoquent plus rien
01:08:43ils ne véhiculent plus rien
01:08:45et ils n'ont plus d'écho
01:08:46dans la population
01:08:47et donc on se trouve
01:08:49dans une situation
01:08:49qui est une situation terrible
01:08:50où il n'y a plus
01:08:51d'échange
01:08:53de discussion
01:08:53de possibilité même
01:08:55de partager un langage commun
01:08:56donc vous avez
01:08:57le langage des citoyens
01:08:58le langage des responsables politiques
01:09:00qui souvent est plein
01:09:01en plus d'acronymes
01:09:03de vocabulaire administratif
01:09:04de neuf langues militantes
01:09:06on n'y comprend rien
01:09:07d'ailleurs je donne
01:09:09plein d'exemples
01:09:10de ces mots
01:09:10des féministes
01:09:12qui sont
01:09:13enfin les gens sont largués
01:09:14quand il faut apprendre
01:09:16qu'est-ce que ça veut dire
01:09:17sororité
01:09:18puis ensuite ce yel
01:09:19et puis ensuite
01:09:19enfin
01:09:21tous ces mots-là
01:09:22on déconnecte
01:09:23on déconnecte
01:09:24on ne comprend plus rien
01:09:25et alors s'il n'y a pas
01:09:27il n'y a plus de débat
01:09:28il y a la confrontation
01:09:29la victime
01:09:29et la menace
01:09:32nous avons Patrick
01:09:33qui nous appelle
01:09:33de la capitale de la France
01:09:35de Paris
01:09:35bonjour Patrick
01:09:36bonjour
01:09:38bon vous êtes
01:09:39vous êtes un féministe convaincu
01:09:40Patrick ou non
01:09:41euh
01:09:43non non non
01:09:45pas du tout
01:09:45je suis
01:09:46je vous provoque
01:09:48je vous provoque
01:09:48oui oui oui
01:09:49mais il n'y a pas de problème
01:09:50avec plaisir
01:09:52euh
01:09:53non non non
01:09:53moi je
01:09:54je suis pas féministe
01:09:56je suis
01:09:56euh
01:09:57pour défendre
01:09:58la base de la femme
01:09:59dans la société humaine
01:10:00c'est-à-dire
01:10:01la femme en tant qu'être humain
01:10:02et euh
01:10:03mais voilà
01:10:04moi le mot
01:10:05en fait je trouve que
01:10:07le mot féministe
01:10:08aujourd'hui
01:10:08il n'a plus de raison d'être
01:10:10euh
01:10:10moi je trouve que
01:10:11le féminisme
01:10:12c'était quelque chose
01:10:14absolument indispensable
01:10:15euh
01:10:17bon euh
01:10:18il y a tout un parcours
01:10:19hein
01:10:19qu'un
01:10:20on va pas refaire
01:10:21l'histoire du féminisme
01:10:22mais tant qu'il s'était
01:10:24agi d'un
01:10:25d'un mouvement politique
01:10:26pour défendre
01:10:27euh
01:10:28la place de la femme
01:10:29dans la société
01:10:30donc ça pour moi
01:10:31c'est le
01:10:32la grande vertu
01:10:34et le
01:10:34le
01:10:35le grand
01:10:37le grand héroïsme
01:10:38du féminisme
01:10:38euh
01:10:39et
01:10:40quand il a commencé
01:10:41à devenir autre chose
01:10:42qu'un mouvement politique
01:10:44c'est-à-dire pour défendre
01:10:45la place de la société
01:10:46dans la femme
01:10:46la femme dans la société
01:10:48euh
01:10:49euh
01:10:50il devient
01:10:51illégitime
01:10:52et il devient
01:10:53euh
01:10:53ben un peu ce que
01:10:54madame Morin
01:10:55en tout cas c'est ce que
01:10:55j'ai perçu
01:10:56euh
01:10:58faisait
01:10:59c'est-à-dire
01:11:00quelque chose
01:11:01qui est euh
01:11:02intermédiaire
01:11:03entre un peu
01:11:04idéologique
01:11:05un peu de sociologie
01:11:06un peu de psychologisme
01:11:08de la politique
01:11:08et ça nous amène
01:11:10à euh
01:11:11des formules
01:11:12comme celle que j'ai
01:11:13entendu tout à l'heure
01:11:14qui est euh
01:11:16l'abord de
01:11:16de la politique
01:11:17sur
01:11:18l'angle du masculinisme
01:11:20ou euh
01:11:21euh
01:11:22psychologiser
01:11:23la gouvernance
01:11:24comme si la gouvernance
01:11:26euh
01:11:26qui est un art
01:11:27hein
01:11:28avait besoin
01:11:29euh
01:11:30d'apprendre
01:11:31de nouvelles
01:11:32de nouvelles
01:11:33enfin tout était dans la manière
01:11:34alors que
01:11:35euh
01:11:36la gouvernance
01:11:37l'art de gouverner
01:11:39vous parliez du réel
01:11:40à l'instant
01:11:40c'est justement
01:11:43l'art
01:11:44d'affronter le réel
01:11:45et donc de prendre le réel
01:11:47pour ce qu'il est
01:11:47euh
01:11:48et donc
01:11:49quand on gouverne
01:11:51ben un jour on est doux
01:11:52un jour on est vertical
01:11:53et puis le lendemain
01:11:54on est horizontal
01:11:54et puis le jour d'après
01:11:55on est autoritaire
01:11:56et le jour d'après
01:11:57on est audacieux
01:11:58et puis après
01:11:59on est euh
01:12:00on est camarade
01:12:01enfin bon
01:12:02entendu
01:12:02donc Patrick
01:12:03on a compris
01:12:03je demande à Chloé Morin
01:12:05de vous répondre
01:12:06parce que votre remarque
01:12:07est pertinente
01:12:07Chloé Morin
01:12:08alors sur le fait que
01:12:09euh
01:12:10le féminisme aurait été pertinent
01:12:11tant qu'il défendait
01:12:12les femmes
01:12:13moi je pense qu'il défend
01:12:14toujours les femmes
01:12:15et je pense qu'aujourd'hui
01:12:16euh
01:12:17il a une raison d'être
01:12:18il a toujours
01:12:19hélas toujours une raison d'être
01:12:21ne serait-ce que parce que
01:12:22si vous regardez les salaires
01:12:23bah les salaires
01:12:24à compétence égale
01:12:24les femmes ne sont toujours
01:12:25pas payées
01:12:26euh
01:12:26également
01:12:27et donc
01:12:27donc pour le coup
01:12:29moi je suis loin
01:12:30de penser que
01:12:31euh
01:12:31tout est
01:12:32euh
01:12:33acquis
01:12:33terminé
01:12:33et que
01:12:34l'égalité parfaite
01:12:35est
01:12:35est faite
01:12:36et
01:12:37et que
01:12:37il faut
01:12:38euh
01:12:38s'arrêter
01:12:39ensuite
01:12:39euh
01:12:40je le disais tout à l'heure
01:12:41pour moi le féminisme
01:12:42ça n'est pas une identité
01:12:44c'est une grille de lecture du monde
01:12:46et donc
01:12:46que le féminisme
01:12:48ne s'intéresse pas
01:12:49uniquement aux femmes
01:12:50c'est essentiel
01:12:52parce que sinon
01:12:53comme je le disais tout à l'heure
01:12:54c'est les femmes
01:12:55les femmes discutent avec les femmes
01:12:57entre femmes
01:12:57et puis
01:12:58et puis se préoccupent pas
01:12:59du reste de l'humanité
01:12:59c'est un communautarisme
01:13:00à ce moment là
01:13:00vous voulez vous expliquer
01:13:02qu'il faut impérativement
01:13:03échapper
01:13:04à cette dérive
01:13:05bien sûr
01:13:06et donc
01:13:06que le féminisme
01:13:07s'intéresse
01:13:08c'est ce que je fais
01:13:09tout au long de ces pages
01:13:10à la démocratie
01:13:11pour moi ça me paraît
01:13:13essentiel
01:13:13et je trouve que
01:13:14les féministes
01:13:15s'intéressent pas
01:13:16suffisamment
01:13:16aux conditions de survie
01:13:18de la démocratie
01:13:18qui est malade
01:13:19pourquoi c'est essentiel
01:13:20vous dites que
01:13:20la démocratie est malade
01:13:21ça aggrave la situation
01:13:22bien sûr
01:13:23pourquoi est-ce que
01:13:24il faut s'intéresser
01:13:26aux conditions de survie
01:13:26de la démocratie
01:13:27parce que la démocratie
01:13:28est en recul
01:13:29à peu près
01:13:29dans tous les pays
01:13:31occidentaux
01:13:32et parce que
01:13:33chaque fois que la démocratie
01:13:34recule
01:13:34les droits des femmes
01:13:36reculent
01:13:36et on le voit très bien
01:13:38aux Etats-Unis
01:13:38donc
01:13:40si le féminisme
01:13:41qui cherche à défendre
01:13:43la dignité des femmes
01:13:45ne pense pas
01:13:46à la survie
01:13:48de la démocratie
01:13:49c'est une idéologie
01:13:52une grille de lecture
01:13:53qui ne survivra pas
01:13:54en vérité
01:13:54c'est comme ça
01:13:56que je fais le lien
01:13:56dans quelques instants
01:13:57avec vous
01:13:57on va aller carrément
01:13:58sur le terrain politique
01:13:59parce que vous avez
01:14:00quand même des prescriptions
01:14:01si je peux m'exprimer ainsi
01:14:02pour essayer de sortir
01:14:03de ce bourbier
01:14:04à tout de suite
01:14:05vous restez avec nous
01:14:05et vous appelez
01:14:06Chloé Morin
01:14:07au 0 826 300 300
01:14:09vous êtes sur Sud Radio
01:14:10Sud Radio
01:14:12Sud Radio
01:14:12Parlons Vrai
01:14:13Parlons Vrai
01:14:13Sud Radio
01:14:14Parlons Vrai
01:14:15Cette année
01:14:17la radio officielle
01:14:18du Père Noël
01:14:19c'est Sud Radio
01:14:21envoyez dès maintenant
01:14:22Sapin au 728
01:14:24Sapin au 728
01:14:25et jusqu'à Noël
01:14:27écoutez Sud Radio
01:14:28toute la journée
01:14:28pour gagner
01:14:29des séjours
01:14:30au Futuroscope
01:14:31des forfaits de ski
01:14:32des produits ninja
01:14:33des places VIP
01:14:34pour le stade toulousain
01:14:35des boîtes à histoire
01:14:36l'Uni
01:14:36des séjours
01:14:37au château Beaupin
01:14:38et bien d'autres surprises
01:14:39Merci Sud Radio
01:14:40Gagnez les plus beaux cadeaux
01:14:42dans le Sapin de Noël
01:14:44Sud Radio
01:14:45Midi 14h
01:14:47Sud Radio
01:14:48La France dans tous ses états
01:14:50Nous sommes avec Chloé Morin
01:14:53vous êtes sur Sud Radio
01:14:53avec Péric Oligas
01:14:54je reçois Chloé Morin
01:14:55Chloé Morin
01:14:55ce n'est pas que l'ouvrage
01:14:57aujourd'hui
01:14:57dont nous parlons
01:14:58qui est désaligné
01:14:58aux élections d'observatoire
01:15:00ça a été aussi
01:15:01on a les politiques
01:15:02qu'on mérite
01:15:03quand il aura 20 ans
01:15:06on aura tout essayé
01:15:07et puis le précédent
01:15:08les inamovibles
01:15:09de la République
01:15:10alors là
01:15:10on va parler
01:15:11aujourd'hui justement
01:15:12de nos institutions
01:15:13que vous estimez affaiblies
01:15:15peur présentative
01:15:16un président de la République
01:15:17qui a une décision électorale
01:15:18qui tient celle du premier tour
01:15:20au deuxième tour
01:15:21c'est un malgré tout
01:15:22qui fait qu'il y a
01:15:23un manque de légitimité
01:15:24manque de représentativité
01:15:26incrédulité de l'électorat
01:15:27abstention massive
01:15:28et rupture entre les élites
01:15:30et le peuple
01:15:31en fait on alterne
01:15:33en amont de l'élection présidentielle
01:15:36on est à la recherche
01:15:38de l'homme providentiel
01:15:40et on pense que
01:15:41le président de la République
01:15:43nouvellement élu
01:15:43va résoudre tous nos problèmes
01:15:45ça dure à peu près
01:15:466 mois
01:15:46et encore 6 mois
01:15:48maintenant c'est même moins
01:15:50espèce d'état de grâce
01:15:51maintenant c'est 100 jours
01:15:52maintenant c'est
01:15:53et puis bientôt
01:15:55il n'y aura même plus
01:15:55d'état de grâce du tout
01:15:56je pense que le prochain
01:15:57président de la République
01:15:58n'aura pas d'état de grâce
01:15:59quel qu'il soit
01:16:00et puis ensuite
01:16:02on tombe dans la défiance
01:16:04la déception
01:16:05la désillusion
01:16:07la colère
01:16:07et l'hystérisation du débat
01:16:08et le débat hystérique
01:16:09et je pense que
01:16:10nos institutions
01:16:11ne sont plus adaptées
01:16:14alors moi je ne suis pas
01:16:15du tout pour
01:16:16une sixième république
01:16:17voilà
01:16:18vos valeurs restent à gauche
01:16:19Clémorin
01:16:20il n'y a aucun problème
01:16:21oui bien sûr
01:16:21mais si vous voulez
01:16:22je pense qu'on a quand même
01:16:24un sujet de répartition
01:16:25des pouvoirs
01:16:26répartition des pouvoirs
01:16:27entre le président
01:16:28et le premier ministre
01:16:29entre l'exécutif
01:16:31et le législatif
01:16:32comment est-ce qu'on pourrait
01:16:33donner plus de pouvoir
01:16:34au parlement
01:16:35mais en le responsabilisant
01:16:36évidemment
01:16:36bien sûr
01:16:37et puis
01:16:38il y a un article 20
01:16:39qui est là pour ça
01:16:39qui peut appliquer
01:16:40qui dit que le gouvernement
01:16:41détermine et conduit
01:16:42et là
01:16:42le seul avantage
01:16:44j'allais dire
01:16:44de cette dissolution
01:16:45c'est qu'elle a permis
01:16:46de répartir les rôles
01:16:48et le parlement
01:16:48en tout cas
01:16:49l'Assemblée nationale
01:16:50retrouve des prérogatives
01:16:51qui n'avaient pas
01:16:51quand la majorité
01:16:52est conforme à ceux
01:16:52du président de la République
01:16:53bien sûr
01:16:53et donc
01:16:54quand on voit
01:16:55aujourd'hui
01:16:55les débats parlementaires
01:16:56ben oui
01:16:57ce sont des débats parlementaires
01:16:59qui sont classiques
01:17:01dans une démocratie mature
01:17:04mais en fait
01:17:04on manque de maturité démocratique
01:17:06donc on va
01:17:06je pense aussi
01:17:08avoir besoin
01:17:09d'adapter
01:17:10notre culture politique
01:17:11et pas seulement
01:17:12nos institutions
01:17:13mais je pense en tout cas
01:17:14que la question
01:17:15des institutions
01:17:16aujourd'hui
01:17:17doit être posée
01:17:19et que
01:17:19les candidats
01:17:20à la présidentielle
01:17:21en 2027
01:17:22ne pourront pas
01:17:23faire comme si
01:17:24on pouvait rester comme ça
01:17:25parce que rester comme ça
01:17:26ça veut dire
01:17:26avoir un président à nouveau
01:17:28élu sur une base
01:17:29extrêmement faible
01:17:30et qui va gouverner
01:17:31pendant 5 ans
01:17:32tout seul
01:17:33ça me semble
01:17:34impraticable
01:17:35aujourd'hui
01:17:35alors ils font tous
01:17:36des bouquins
01:17:36avant d'arriver au pouvoir
01:17:37il y a un programme électoral
01:17:39qui est déjà dans un livre
01:17:39alors les livres politiques
01:17:40vous dites
01:17:41ras le bol
01:17:42il y a quoi
01:17:42il y a une idée par chapitre
01:17:43des phrases de 12 mots maximum
01:17:45indignation calibrée
01:17:47le chapitre de la République
01:17:49et les jeunes
01:17:50et puis bien sûr
01:17:50il faut réconcilier les français
01:17:51donc la sauce tomate
01:17:52tout le monde a le même concept
01:17:53en avant
01:17:54et chacun met sa petite graine
01:17:55souvent pas toujours
01:17:56écrit par eux
01:17:56et alors on considère
01:17:58ça y est
01:17:59le programme est annoncé
01:18:00c'est le problème
01:18:01alors il y a quelques exceptions
01:18:02il y a quelques responsables politiques
01:18:03qui écrivent leur livre
01:18:04c'est vrai que moi
01:18:05dans mon métier
01:18:06j'ai obligé de lire un peu
01:18:08les livres des responsables politiques
01:18:09et c'est vrai qu'il y a
01:18:10tellement de langue de bois
01:18:11tellement de formules toutes faites
01:18:13je comprends que les électeurs
01:18:16en aient marre
01:18:16parce qu'en fait
01:18:17il n'y a plus rien qui sonne vrai
01:18:18il n'y a plus rien qui sonne vrai
01:18:19surtout qu'ils en feront rien
01:18:20c'est la promesse ton tenue
01:18:22pour créer la polémique
01:18:24qui va bien
01:18:25et pour surtout éviter
01:18:26toutes les polémiques
01:18:27qui là ne seraient pas
01:18:29anticipées
01:18:30parfaitement cadrées
01:18:31et donc en fait
01:18:31je pense que les français
01:18:32voient que tout est écrit d'avance
01:18:34tout est
01:18:35et même pour les responsables politiques
01:18:37formaté
01:18:38comment dire
01:18:39se contenir en permanence
01:18:40chaque fois que vous donnez
01:18:40une interview
01:18:41vous avez vos éléments de langage
01:18:42vous savez
01:18:43qu'il ne faut pas réagir
01:18:44à tel truc
01:18:44qu'il faut réagir à tel autre
01:18:45je pense que pour les responsables politiques
01:18:47ça devient vraiment difficile en fait
01:18:49et que si on a le sentiment
01:18:51que tout est faux
01:18:52que plus rien n'est authentique
01:18:54plus rien n'est libre
01:18:54et qu'il n'y a plus de parole libre
01:18:56c'est aussi pour ça
01:18:57vous dites le propre
01:18:58de l'apathie démocratique
01:18:59et de ne pas réaliser
01:19:00que le recul démocratique
01:19:02est une réalité
01:19:03bien sûr
01:19:04bien sûr
01:19:04c'est à dire que
01:19:05moi je suis assez frappée
01:19:06de ce que
01:19:07le déni
01:19:07le fameux déni
01:19:08dont vous parlez
01:19:08oui
01:19:09le déni
01:19:10c'est à dire que
01:19:10les responsables politiques
01:19:11que je vois aujourd'hui
01:19:12sont
01:19:13pour la plupart
01:19:14font de la politique
01:19:14comme on faisait de la politique
01:19:16lorsque j'ai commencé
01:19:17en 2011
01:19:20comme si rien n'avait changé
01:19:21comme si les citoyens
01:19:22n'avaient pas changé
01:19:23comme si les conditions du débat
01:19:24n'avaient pas changé
01:19:24comme si les institutions
01:19:26n'étaient pas extrêmement fragilisées
01:19:28et ça
01:19:29ça me fait peur
01:19:29parce qu'en réalité
01:19:30le monde change
01:19:31le monde bouge
01:19:32on a déjà loupé le virage
01:19:33de la mondialisation
01:19:34nos élites n'ont pas su voir
01:19:36celui de l'Europe
01:19:37est un peu foireux aussi
01:19:38celui de l'Europe
01:19:38le peuple français aspire à quoi ?
01:19:40si là
01:19:41vous qui captez
01:19:42pas tout
01:19:43mais en tant que femme
01:19:44jeune
01:19:44qui avait fréquenté
01:19:46les élites
01:19:46qui en même temps
01:19:47est en contact
01:19:48avec ce pays
01:19:48vous sentez que le peuple français
01:19:50dans sa globalité
01:19:51aspire à quoi ?
01:19:53à de l'ordre
01:19:53à de l'espoir
01:19:54à du rêve ?
01:19:56évidemment qu'il y a
01:19:57un besoin d'ordre
01:19:58je pense que les gens
01:19:59sont plus dans les grands rêves
01:20:01de progrès
01:20:02ils aimeraient simplement
01:20:03arrêter de perdre
01:20:04c'est-à-dire qu'il y a cette nostalgie
01:20:06je parle de nostalgie du futur
01:20:07au début
01:20:08c'est la définition
01:20:10de ce qui est en train
01:20:10de devenir le progressisme
01:20:11moi j'ai grandi
01:20:13comme tout le monde
01:20:13avec l'idée que demain
01:20:14allait être mieux qu'hier
01:20:16ça c'était le progressisme
01:20:17la croyance en le progrès
01:20:18aujourd'hui on constate
01:20:19tout ce que demain
01:20:20n'est pas mieux qu'hier
01:20:21et en réalité
01:20:22me semble-t-il
01:20:24les attentes
01:20:25les plus réalistes
01:20:27des gens
01:20:27c'est pas qu'on réenchante
01:20:29la vie
01:20:29plus personne n'y croit
01:20:30parce que tout le monde
01:20:31a compris que le monde
01:20:32était très dur
01:20:32et complexe
01:20:33je pense que les gens
01:20:34veulent simplement
01:20:35arrêter de perdre
01:20:36c'est-à-dire
01:20:36qu'on arrête la glissade
01:20:38sur la pente
01:20:39du déclassement économique
01:20:40industriel
01:20:41culturel
01:20:43éducatif
01:20:43et simplement
01:20:45arriver à faire ça
01:20:46ce serait à mon avis
01:20:47déjà pas mal
01:20:48alors vous dites
01:20:48ce livre est un test
01:20:49mon désalignement
01:20:51n'est pas un symptôme
01:20:52c'est un diagnostic
01:20:54est-ce que
01:20:55Chloé Morin
01:20:55si la République
01:20:56pouvait avoir besoin
01:20:57de vos services
01:20:58ou de vos dévotions
01:20:58vous seriez éventuellement
01:21:00présente
01:21:00pour lui rendre ce service
01:21:02je rends déjà service
01:21:03quelle que soit la forme
01:21:04je vous veux pas de mal
01:21:06du tout
01:21:06Chloé Morin
01:21:07au contraire je vous veux du bien
01:21:08mais comme la France est malade
01:21:10si vous avez un remède
01:21:11une petite tisane
01:21:12qui pourrait lui faire du bien
01:21:13aux femmes et aux hommes
01:21:14en porture de ce qui est
01:21:15partenaire dans ce livre
01:21:15ça serait peut-être intéressant
01:21:17de s'engager
01:21:18pour le coup
01:21:18j'espère que les responsables
01:21:20politiques
01:21:21liront mon livre
01:21:22je sais que certains
01:21:23l'ont déjà lu
01:21:24et c'est comme ça
01:21:26que je participe
01:21:27modestement
01:21:28à faire avancer
01:21:29le débat
01:21:29c'est-à-dire que
01:21:30j'essaye d'être précise
01:21:32dans le diagnostic
01:21:32que je fais
01:21:33de nos mots
01:21:35et puis
01:21:36quand je vois
01:21:37des solutions
01:21:38j'essaye de les esquisser
01:21:39je pars du principe
01:21:42qu'ayant lu
01:21:43votre ouvrage
01:21:45l'ayant compris
01:21:45je vais lancer une idée
01:21:47la femme est l'avenir
01:21:48de la France
01:21:48je pense que vous y souscrez
01:21:50alors pas qu'elle
01:21:50mais vu que les hommes
01:21:52ont échoué
01:21:53peut-être par
01:21:55pourquoi pas essayer
01:21:56par manque de féminité
01:21:57parce qu'il y a toujours
01:21:58une part de féminité
01:21:59dans les hommes
01:22:00donc il faut de la virilité
01:22:01il faut de la féminité
01:22:02voilà
01:22:02mais laissons
01:22:04laissons aux femmes
01:22:05qui ont fait le bilan
01:22:07parce que vous avez fait
01:22:08un bilan sans concession
01:22:09très honnête
01:22:11vous faites à part des choses
01:22:12voilà
01:22:12donc espérons
01:22:13qu'une femme
01:22:14puisse prendre le destin
01:22:16de la France en main
01:22:17il y a eu Jeanne d'Arc
01:22:18dans l'histoire
01:22:18on n'en est pas là
01:22:19il y aura-t-il une nouvelle
01:22:20Jeanne d'Arc
01:22:21la République
01:22:22c'est Marianne
01:22:23alors voilà
01:22:23est-ce que Marianne
01:22:24se réincarnera
01:22:25d'ici 2027
01:22:26dans une républicaine
01:22:27dans une citoyenne
01:22:28qui nous fasse encore rêver
01:22:29et aimer la patrie
01:22:30on la liberté
01:22:31la fraternité
01:22:33et la République
01:22:34est bien ouvert
01:22:34merci Chloé Morin
01:22:35merci à vous
01:22:36d'être à avoir été aujourd'hui
01:22:37je pense que nous aurons
01:22:38l'occasion de nous reparler
01:22:39parce que ce débat
01:22:40n'est pas terminé
01:22:41le sapin de Noël
01:22:43Sud Radio
01:22:44et c'est une femme
01:22:45qui a remporté le lot
01:22:46encore une fois d'ailleurs
01:22:47ça commence
01:22:47ce sont souvent des femmes
01:22:48chez nous
01:22:49qui remportent le lot
01:22:49je vous laisse annoncer
01:22:51nous sommes en ligne avec
01:22:52Laurence de Dax
01:22:54félicitations
01:22:54Laurence vous remportez
01:22:56Laurence de Dax
01:22:57vous allez aller à Péragude
01:22:59dans les Pyrénées
01:23:00vous avez deux forfaits
01:23:01de ski pour la station
01:23:02qui est dans les Hauts-de-Pyrénées
01:23:04un domaine skiable
01:23:05de 51 pistes
01:23:06on vous souhaite
01:23:07une bonne glissade
01:23:08alors ski, luge
01:23:09vous êtes accompagnée ou non ?
01:23:12ah non ?
01:23:13oui est-ce que vous êtes accompagnée
01:23:14vous ne serez pas seule ?
01:23:16oui bonjour
01:23:17je serai accompagnée
01:23:18bon non parce que sinon
01:23:19on a ici des gens
01:23:20qui se seraient dédiés
01:23:21pour vous accompagner
01:23:22voilà
01:23:23mais vous serez avec
01:23:24la personne de votre choix
01:23:25et on vous souhaite
01:23:26une bonne glissade
01:23:27sur la neige pyrénéenne
01:23:28qui est la plus belle du monde
01:23:29bien plus belle que celle des Alpes
01:23:30et merci Laurence
01:23:31merci Laurence
01:23:33de nous écouter finalement
01:23:34sur Sud Radio
01:23:34si vous souhaitez tenter
01:23:35votre chance
01:23:36vous écoutez Sud Radio
01:23:37toute la journée
01:23:38à n'importe quelle heure
01:23:38il y a des cadeaux
01:23:39à gagner tous les jours
01:23:41jusqu'à Noël
01:23:41merci de votre écoute
01:23:43et tout de suite
01:23:44Brigitte Lay sur Sud Radio
01:23:45Sud Radio
01:23:46Sud Radio
01:23:47Parlons Vrai
01:23:48Parlons Vrai
01:23:48Sud Radio
01:23:49Parlons Vrai
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