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Chaque jour, Marc Fauvelle vous accompagne de 19h à 20h dans 60 minutes Fauvelle sur BFMTV.

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00:00:00Le scrutin est ouvert.
00:00:06Le scrutin est clos.
00:00:13Votant 502, exprimé 313, majorité 157, pour 227, contre 86, l'Assemblée nationale a adopté.
00:00:22Et donc nous en venons au vote solennel sur l'ensemble du projet de loi de financement de la Sécurité pour 2026.
00:00:33Je vais donner la parole donc pour 5 minutes à un orateur par groupe.
00:00:38Monsieur le Président Ciotti pour l'Union de Droite pour la République.
00:00:42Ça y est, vous venez d'entendre l'annonce de la Présidente de l'Assemblée nationale.
00:00:45Le volet dépense du budget de la Sécurité sociale a donc été adopté, Amandine.
00:00:50C'est la première étape avant, dans quelques minutes, le vote solennel sur l'ensemble de ce budget.
00:00:55Tout à fait, la partie la plus importante, puisque maintenant le volet recettes a déjà été adopté il y a plusieurs jours.
00:01:00Le volet dépense vient de l'être.
00:01:02La patronne des écologistes, Mme Chatelain, qui est en train d'échanger, c'est un rôle clé.
00:01:09On écoute Eric Ciotti désormais.
00:01:14Allez-y, Monsieur le Président. Merci de quitter l'hémicycle en silence, s'il vous plaît.
00:01:17Madame la Présidente, Mesdames et Messieurs les Ministres, mes chers collègues.
00:01:26Nous voici donc à l'heure du choix, au carrefour quelque part de la vérité et du mensonge.
00:01:35Face à ce budget de soumission et de démission, nous serons au rendez-vous du soutien des Français.
00:01:42Mes chers collègues, entendez-vous dans le pays la colère qui gronde ?
00:01:49Avez-vous confiance de l'image désastreuse qui est offerte aux Français ?
00:01:55Nos concitoyens ont bien compris, Madame la Ministre, que votre objectif n'est pas de gouverner, de décider, de choisir, de servir le bien commun et l'intérêt général.
00:02:11Non, votre seul objectif, c'est de durer encore une minute, encore quelques mois, encore quelques semaines.
00:02:20Vous nous proposez finalement ce soir un quoi qu'il en coûte politicien indigne de la Vème République.
00:02:30Alors, naturellement, notre groupe ne votera pas ce PLFSS.
00:02:39Un PLFSS inutile, néfaste, dangereux.
00:02:46Un texte qui non seulement ne résorbe pas le déficit, mais qui va l'accroître durablement en menaçant la croissance.
00:02:56C'est un projet qui, en plus, prend nos aînés pour cible, s'attaque aux épergnants, fragilise les entrepreneurs, s'attaque aux médecins.
00:03:09Un texte qui n'est pas pour les Français, mais un texte qui est pour vous et pour votre égoïsme politicien.
00:03:15Vous, vous qui êtes prêts à accentuer le déficit de 24 milliards d'euros pour obtenir le vote des socialistes.
00:03:29Mais tout cela, finalement, n'est pas très grave.
00:03:31Ce n'est pas votre problème.
00:03:33C'est celui des Français.
00:03:35Vous, qui êtes prêts à augmenter de 16% la CSG sur les revenus du capital, des indépendants, des artisans, des professions libérales, des commerçants,
00:03:48en tuant le prélèvement forfaitaire unique, qui était pourtant un des rares acquis des présidences Macron.
00:03:56Tout cela, pour satisfaire au diktat de M. Hollande et de M. Faure.
00:04:03Vous, vous qui êtes prêts à prendre la médecine libérale à nos tâches.
00:04:10Mais là encore, point n'est votre problème.
00:04:13C'est celui des Français.
00:04:16Nous, à l'UDR, avec notre alliance avec le Rassemblement national,
00:04:20Nous avons brandi un bouclier pour protéger les Français face à ces attaques.
00:04:27Nous nous y sommes opposés directement, franchement, nettement.
00:04:33Nous avons notamment mis un échec votre volonté de vous attaquer au pouvoir d'achat des retraités.
00:04:41Nous avons mis un échec votre volonté de vous attaquer à la médecine libérale.
00:04:46Nous, nous ne sommes pas ici comme vous pour sauver nos postes, nos places.
00:04:52Nous sommes ici pour servir les Français.
00:05:00Et par quels moyens en plus, même pas par un véritable débat, ici dans l'hémicycle,
00:05:07ce budget s'est négocié dans les arrières-cuisines,
00:05:11à coups d'interruptions de séance, d'amendements bricolés, de déjeuners secrets.
00:05:17Monsieur Fort, à Matignon, vous avez ressuscité, vous avez ressuscité la néfaste et funeste 4e République.
00:05:28Ce PLFSS s'est fait dans l'entre-soi contre les Français.
00:05:33Derrière l'opposition de façade de messieurs Wauquiez et Philippe,
00:05:38les Français paient leur abstention ou leur soutien honteux à ce budget.
00:05:45La tambouille, les habituelles manœuvres, celles qui écœurent les Français.
00:05:50Bruno Retailleau, mes chers collègues du groupe DR,
00:05:54a raison de parler de hold-up fiscal, social et démocratique concernant ce PLFSS
00:06:03et dire en conclusion, naturellement, puisque c'est la logique, que ce texte est invotable.
00:06:10J'appelle nos collègues LR à tirer les conclusions de son analyse en votant contre ce texte.
00:06:17À tous, libérez-vous des marchandages et des intimidations.
00:06:21Aujourd'hui, c'est l'heure de la vérité.
00:06:23Ne vous soumettez pas à l'alliance Le Cornu-Atal-Wauquiez.
00:06:28Ne vous compromettez pas.
00:06:30Pensez aux Français, pensez à ceux qui vous regardent,
00:06:33aux retraités, aux artisans, aux commerçants.
00:06:35Ne votez pas avec votre peur.
00:06:38Votez avec votre liberté.
00:06:40Merci, M. le Président Sioti.
00:06:46La parole est à présent à M. Christophe Benz pour le Rassemblement National.
00:06:51Bonsoir, bienvenue à tous dans cette édition spéciale.
00:06:53Si vous nous rejoignez sur BFM TV, vous venez de suivre l'intervention du patron de l'UDR,
00:06:59Éric Ciotti allié à Marine Le Pen.
00:07:00On est à quelques minutes maintenant de l'heure du verdict pour le budget de la sécurité sociale.
00:07:06Les socialistes vont-ils sauver le Premier ministre ?
00:07:08Ou bien sera-t-il lâché par une partie de sa majorité ?
00:07:11On va vivre ça ensemble ce soir sur BFM TV.
00:07:14A mes côtés ce soir, nos meilleurs spécialistes.
00:07:16A commencer par Alain Douamel.
00:07:17Bonsoir.
00:07:18Alain, éditorialiste à BFM TV.
00:07:20Marie Chantret, la chef du service politique.
00:07:21Bonsoir, M.
00:07:21Elle a elle aussi.
00:07:22Bonsoir, Marie-Étienne Jernel, le patron du Point.
00:07:24Bonsoir.
00:07:25Bonsoir et bienvenue.
00:07:26Et Pascal Perrineau.
00:07:27Bonsoir.
00:07:28Politologue, professeur des universités à Sciences Po.
00:07:30Bonsoir à tous les quatre.
00:07:31Notre dispositif sur place également à l'Assemblée nationale.
00:07:34Amandine Attalaya et Guillaume Darret.
00:07:36Dès qu'il se passe quelque chose, on les retrouvera très régulièrement.
00:07:40De même que tous nos invités pour aller jusqu'au vote du budget de la sécurité sociale qui arrivera.
00:07:45D'ici combien de temps, Marie ?
00:07:47D'ici une petite heure.
00:07:48D'ici une petite heure.
00:07:49Restez bien avec nous.
00:07:50Alain Douamel, pour une fois, tous les députés ou presque sont d'accord.
00:07:53Ça va se jouer à quelques voix près.
00:07:55Oui, ça va se jouer à quelques voix près.
00:07:57Mais disons qu'on a l'impression qu'il y a quand même moins de suspense en fin d'après-midi qu'il y en avait ce matin.
00:08:03À partir du moment où les écologistes annoncent l'abstention,
00:08:09a priori le fléau, dans tous les sens du mot peut-être d'ailleurs,
00:08:14va dans le sens du vote positif.
00:08:18Bon, ce n'est pas une certitude, bien sûr.
00:08:21Attention, j'enregistre vos propos.
00:08:22Oui, oui.
00:08:22Non, non, mais je les assume.
00:08:24Je peux me tromper.
00:08:25Mais enfin, je pense qu'entre ce matin et cet après-midi,
00:08:29le camp de ceux qui sont favorables au vote s'est renforcé incontestablement,
00:08:34puisque les abstentions renforcent les votes positifs.
00:08:37C'est ça le fond des choses.
00:08:39Quand un groupe décide de s'abstenir, il renforce celui qui veut voter oui.
00:08:43On va faire les comptes dans un instant.
00:08:45On parlera aussi, Marie-Chantrette, cet imbroglio politique, ce possible chantage au vote qui a été dénoncé aujourd'hui.
00:08:51Je signale d'ailleurs que le Premier ministre a annoncé qu'il allait porter plainte.
00:08:54Mais d'abord, je rappelais rapidement la situation pour ceux qui auraient raté quelques épisodes ces dernières heures,
00:08:58Alain et Pascal Perrineau.
00:09:00Le Parti Socialiste, qui vote pour le budget de la Sécurité Sociale dans sa quasi-totalité sans doute tout à l'heure,
00:09:07alors qu'une partie du socle commun fait défection, soit en votant contre, soit en s'abstenant ?
00:09:13Est-ce que c'est un tournant ou au moins un petit virage dans le quinquennat ?
00:09:17– Je dirais que c'est le propre de la situation actuelle.
00:09:22C'est-à-dire qu'en gros, c'est la droite qui va permettre à un budget de gauche de passer
00:09:30et que le budget de gauche est présenté par un Premier ministre de droite.
00:09:34C'est-à-dire qu'on est un double paradoxe.
00:09:37Bon, ce qui est le propre de la situation dans laquelle je crois qu'on se trouve.
00:09:41C'est-à-dire quelque chose qui, en quelques mois, et au bout de quatre Premiers Ministres,
00:09:48est passé de la crise politique à la crise de régime.
00:09:51– Étienne Gernel, pourquoi il est important ce vote ? Est-ce qu'il l'est pour vous ?
00:09:55– Ce n'est pas la fin de tout, qu'il soit positif ou négatif, il ne peut pas y avoir une suite.
00:09:58Ce n'est pas complètement la fin de tout.
00:10:00Globalement, le moment, il est terrifiant pour le pays,
00:10:04parce qu'est-ce qu'on s'apprête à faire à voter un budget
00:10:07qui va à l'inverse de tout le continent qui nous entoure ?
00:10:12On fait n'importe quoi, on est déjà le cancre de l'Europe en matière de finances publiques,
00:10:16le cancre, on est les derniers, on est les plus mauvais de la zone euro,
00:10:19et on s'apprête à aggraver notre cas.
00:10:21Franchement, il y a de quoi être triste ce soir de la direction que ça prend,
00:10:24alors que ce soit voté ou pas, il y a de quoi être triste.
00:10:27Ce à quoi on est en train d'assister, c'est une sorte de consensus pour le déni.
00:10:32– Pascal Perrineau, consensus pour le déni, dit Étienne Gernelle,
00:10:35pendant que Marie Chantret est en train de faire les derniers décomptes,
00:10:37et elle nous les donnera dans un instant.
00:10:38– C'est vrai, quand au-delà, si vous voulez, des mesures qu'il y a dans le PLFSS,
00:10:44on se pose la question de faire un petit peu de comparaison,
00:10:47et qu'on sort de l'hexagone.
00:10:48On a bien l'impression que les principales mesures qui ont été prises,
00:10:52avancées en particulier par le Premier ministre,
00:10:56pour acquérir le soutien des socialistes,
00:11:00l'abstention, on le verra, des écologistes,
00:11:03c'est complètement à contre-courant de ce qui se passe
00:11:06dans l'essentiel des démocraties parlementaires,
00:11:09j'allais dire autour de nous.
00:11:11Donc il y a bien là une atypie française qu'il faut noter,
00:11:16avec au fond un compromis qui se construit,
00:11:18mais qui est assez différent de ce qui se passe au-delà de nos frontières.
00:11:22Les compromis qui se passent au-delà de nos frontières,
00:11:24ils ont une charpente.
00:11:25On discute d'un programme minimum, de quelques mesures.
00:11:29Là, on a l'impression d'un compromis sans aucune colonne vertébrale,
00:11:33sans savoir véritablement où tout cela mène ce qui explique,
00:11:37ce que disait tout à l'heure Alain Duhamel, en effet,
00:11:41un Premier ministre de droite qui va mettre en œuvre un projet de gauche,
00:11:47qui a fait des concessions, il faut le reconnaître, essentiellement à la gauche.
00:11:51Donc ce mélange entre les familles,
00:11:54cet éclatement au sein de chacune des familles,
00:11:58est tout de même poussé à son point d'orgue en front.
00:12:00On va suivre l'intervention de Pierre Cazeneuve pour le parti macroniste EPR
00:12:04avant le vote du budget de la sécurité d'ici 20h.
00:12:07Monsieur le Président de la Commission, mes chers collègues,
00:12:09un bon compromis, c'est quand à la fin, personne n'est vraiment content.
00:12:14Mission accomplie.
00:12:16Au moment de voter ce projet de loi de financement de la sécurité sociale,
00:12:19le groupe Ensemble pour la République veut dire clairement les choses.
00:12:21Non, ce texte n'est pas le nôtre.
00:12:24Il contient des mesures que nous ne soutenons pas,
00:12:26un déficit bien au-delà de la trajectoire que nous soutenons
00:12:29et des reculs sur des réformes que nous avons portées,
00:12:32défendues avec détermination,
00:12:33car nous les jugeons encore aujourd'hui indispensables.
00:12:36Et pourtant, nous voterons unanimement pour.
00:12:40Nous voterons pour, non pas par facilité, non pas par renoncement,
00:12:44mais par sens de l'État et de l'intérêt général,
00:12:47fidèles à cet esprit de compromis qui nous a guidés depuis le début
00:12:50de ces débats budgétaires derrière notre président de groupe, Gabriel Attal.
00:12:54Car c'est le mandat que nous ont confié les Français.
00:12:56Tout d'abord en élisant une Assemblée nationale sans majorité claire
00:12:59et ensuite en nous demandant de trouver un chemin commun.
00:13:02C'est cet appel auquel ont aussi répondu les députés du groupe socialiste,
00:13:07les députés du groupe Liot, les députés du groupe Horizon,
00:13:09les députés de la droite républicaine, les députés démocrates.
00:13:13Dans ce grand moment de clarification démocratique,
00:13:16le vrai visage du Rassemblement national et de la France insoumise
00:13:20va lui aussi se relever au grand jour.
00:13:23Celui du cynisme, celui du populisme.
00:13:27Ce vote, il va séparer notre Assemblée en deux.
00:13:30D'un côté, les artisans de la stabilité,
00:13:32de l'autre, les ingénieurs du chaos,
00:13:36les professionnels du bordel,
00:13:37les entrepreneurs du désordre,
00:13:39les architectes du vacarme,
00:13:41les virtuoses du blocage.
00:13:44Ce cynisme, mes chers collègues,
00:13:47il sera à son paroxysme,
00:13:48quand dans quelques minutes,
00:13:50ceux qui ont hier combattu la réforme des retraites
00:13:52vont voter contre sa suspension aujourd'hui.
00:13:55Car à la vérité,
00:13:56les travailleurs, les retraités,
00:13:59les Français, tout simplement,
00:14:00vous n'en avez rien à faire.
00:14:01Non, vous, la seule chose qui vous importe,
00:14:04c'est vos petits calculs électoraux.
00:14:06C'est votre petite magouille
00:14:07pour tenter de précipiter une élection
00:14:10ou encore en anticiper une autre.
00:14:13Ce vote,
00:14:14ce vote, il n'emporte pas nos convictions,
00:14:18loin de là.
00:14:19Plus que jamais, nous interpellons
00:14:21sur la nécessité de réduire nos dépenses.
00:14:23Plus que jamais, nous affirmons
00:14:25qu'il faudra travailler plus longtemps
00:14:26pour financer notre modèle social.
00:14:29Et nous portons pour cela
00:14:30une réforme des retraites radicale,
00:14:32structurante,
00:14:33pour répondre aux aspirations de chacun
00:14:34et ne pas faire peser sur les seuls actifs
00:14:36de demain,
00:14:37notre irresponsabilité collective d'hier et d'aujourd'hui.
00:14:40Évidemment,
00:14:42évidemment, ce budget n'est pas parfait.
00:14:44Mais un budget parfait,
00:14:45en pari-circonstances,
00:14:46ne peut exister.
00:14:48C'est un compromis réaliste.
00:14:49Il garantit la continuité
00:14:51du financement de notre système de santé.
00:14:54Il préserve le versement
00:14:55des prestations sociales.
00:14:57Il protège nos hôpitaux,
00:14:58conscrit un certain nombre de dépenses
00:15:00et grâce à l'action de notre groupe,
00:15:02il sauvegarde le salaire de nos apprentis
00:15:04et ne taxe pas plus
00:15:05les tickets restaurants de nos travailleurs.
00:15:07Or, en cas de rejet de ce budget,
00:15:10le coût de l'inaction,
00:15:12nous le connaissons.
00:15:13C'est 30 milliards d'euros de déficit
00:15:15pour la sécurité sociale en 2026,
00:15:16selon son propre directeur.
00:15:18C'est aussi l'impossibilité
00:15:20d'adresser à nouveau
00:15:21des défis majeurs
00:15:22auxquels notre pays est confronté.
00:15:24Si, chers collègues,
00:15:25nous sommes encore, au printemps,
00:15:26en train de discuter
00:15:27de ce projet de loi de finances,
00:15:29c'est doté au détriment, pardon,
00:15:30d'une loi pour protéger nos enfants
00:15:32face aux fléaux des réseaux sociaux
00:15:34que nous portons là aussi
00:15:35avec notre groupe.
00:15:36C'est doté trimement d'une loi
00:15:37pour lutter contre le narcotrafic,
00:15:39pour élargir les conditions
00:15:41de rétention administrative
00:15:42des étrangers délinquants,
00:15:43pour tracer l'avenir
00:15:44de la Nouvelle-Calédonie.
00:15:46Si ce texte n'est pas adopté,
00:15:48chers collègues,
00:15:49ce n'est pas la promesse
00:15:50d'un déluge à venir
00:15:51ou des diplés d'Egypte
00:15:53qui s'abattraient
00:15:53sur les six côtés de l'Hexagone.
00:15:55Mais c'est la certitude
00:15:56de l'incertitude.
00:15:58C'est celle d'un déficit
00:15:59qui s'envolerait encore un peu plus,
00:16:01de projets utiles
00:16:02pour le pays
00:16:03qui ne verrait pas le jour.
00:16:05Et c'est aussi et surtout
00:16:07celui de l'échec
00:16:08de notre Parlement
00:16:09et ceux qui croient encore
00:16:10un peu à la démocratie représentative.
00:16:12Car oui, notre Parlement
00:16:13doit être au rendez-vous
00:16:14de l'histoire.
00:16:15Élu simplement,
00:16:16seulement depuis 2022,
00:16:18c'est la première fois
00:16:19en trois ans
00:16:20que je vais pouvoir
00:16:20m'exprimer définitivement
00:16:21sur le vote d'un budget.
00:16:23Et je compte bien
00:16:23me saisir de cette opportunité.
00:16:25Comme nous nous sommes tous,
00:16:27toutes et tous,
00:16:28collectivement,
00:16:29saisis de cette opportunité
00:16:30pendant les 120 heures
00:16:31de débat
00:16:32qui ont permis
00:16:33de faire évoluer
00:16:34drastiquement ce budget
00:16:35une première fois
00:16:35dans l'histoire
00:16:36de la cinquième
00:16:37dans de pareilles dimensions.
00:16:39Nous assumons donc
00:16:40de voter ce texte imparfait
00:16:41mais nécessaire.
00:16:43Nous assumons de dire
00:16:44aux Français
00:16:44« Oui, ce budget
00:16:45n'est pas celui
00:16:46que nous aurions écrit. »
00:16:48Mais il évite le blocage.
00:16:49Il protège vos droits.
00:16:51Il garantit la solidarité nationale.
00:16:53Jaurès disait
00:16:54« Le courage,
00:16:55c'est d'aller à l'idéal
00:16:56et de comprendre le réel. »
00:16:58Mais dans le cas présent,
00:16:59je pense qu'au contraire,
00:17:01il vaut mieux comprendre
00:17:02l'idéal
00:17:02et aller au réel.
00:17:04Parce qu'à la fin,
00:17:04ce sont toujours les mêmes
00:17:05qui sont victimes
00:17:06de l'utopie.
00:17:08Les travailleurs,
00:17:09les petits retraités,
00:17:10les familles modestes,
00:17:11les soignants,
00:17:12ceux pour qui,
00:17:13plus que jamais,
00:17:14nous avons besoin
00:17:14de protection sociale
00:17:16tiennent debout.
00:17:17Alors pensons à eux.
00:17:18Donnons un budget à la France.
00:17:19Je vous remercie.
00:17:20Merci beaucoup,
00:17:21monsieur le député.
00:17:24La parole est à présent.
00:17:25Voilà donc pour l'orateur
00:17:26du groupe macroniste
00:17:28à l'Assemblée nationale,
00:17:29Pierre Cazeneuve,
00:17:29qui a mis en garde
00:17:30contre les professionnels
00:17:31du bordel
00:17:32qui ne voteraient pas tout à l'heure
00:17:33le budget
00:17:34de la sécurité sociale.
00:17:35Ça vous a laissé
00:17:36cinq minutes de plus,
00:17:37Marie Chantret,
00:17:37pour faire les derniers comptes.
00:17:39Où en sommes-nous ce soir
00:17:40pour ce vote
00:17:40qui devrait intervenir
00:17:41dans l'heure qui vient ?
00:17:42Juste aux téléspectateurs
00:17:43qui nous rejoignent.
00:17:44Ce qui est en train de se passer,
00:17:45c'est aussi important.
00:17:46On est donc à vraisemblablement
00:17:4740-45 minutes
00:17:49de ce vote solennel
00:17:50qui interviendra
00:17:50vraisemblablement
00:17:51encore une fois
00:17:52avant 20h.
00:17:53Mettons un peu
00:17:53de prudence
00:17:54et de conditionnel
00:17:55dans ce que l'on dit.
00:17:56Et on est dans ce qu'on appelle
00:17:57les explications de vote.
00:17:58C'est-à-dire que
00:17:59chaque représentant
00:18:01de chaque groupe parlementaire,
00:18:02ils sont 11,
00:18:03monte à la tribune
00:18:04et donne la position
00:18:05officielle de leur parti.
00:18:07Position que l'on connaît
00:18:08pour grande majorité
00:18:09d'entre elles
00:18:10et on va y revenir.
00:18:11Mais chacun a
00:18:12cinq minutes de parole
00:18:13pour s'exprimer
00:18:14devant la représentation nationale
00:18:15avant que chacun
00:18:17ne s'assoie à son siège
00:18:18et appuie sur le bouton
00:18:20pour, contre
00:18:21ou abstention.
00:18:22Et alors,
00:18:22ça va donner quoi
00:18:23tout à l'heure
00:18:23ces trois boutons ?
00:18:24Ça va donner un résultat
00:18:26vraisemblablement
00:18:26extrêmement serré.
00:18:28Ne prenons pas
00:18:29trop de paris
00:18:30mais ça va sans doute
00:18:31se jouer à une petite
00:18:32dizaine de voix près.
00:18:33Deux informations
00:18:35sûres que nous savons
00:18:36et vous le voyez
00:18:37sur votre écran.
00:18:38Ce que l'on sait,
00:18:39ceux qui devraient voter
00:18:40pour avec certitude.
00:18:42On l'a entendu
00:18:42dans la voix
00:18:42de M. Cazeneuve,
00:18:44les députés
00:18:44ensemble pour la République
00:18:46vont voter pour.
00:18:47Le Modem,
00:18:48le parti de François Bayrou,
00:18:49va voter pour.
00:18:51Le parti socialiste
00:18:52également
00:18:52va voter pour
00:18:53dans sa grande majorité
00:18:55même si selon
00:18:56nos informations
00:18:56sur ces 69 députés,
00:18:58il y aurait
00:18:59deux,
00:19:00trois fondeurs
00:19:00qui ne voteraient pas
00:19:01pour ce budget.
00:19:02Et puis,
00:19:03vous savez,
00:19:03ce groupe
00:19:04liottent
00:19:05des indépendants,
00:19:0722 députés,
00:19:09ils devraient voter pour
00:19:10même si là aussi
00:19:11deux,
00:19:11trois députés
00:19:12ne devraient pas
00:19:13prendre part
00:19:14à ce vote
00:19:14pour ce budget
00:19:16de la sécurité sociale.
00:19:17233 pour
00:19:17donc avec la prudence
00:19:18de rigueur.
00:19:20Les contres ?
00:19:20Les contres,
00:19:21on les connaît là aussi
00:19:22de manière assurée.
00:19:24Le Rassemblement National
00:19:25et ses 123 députés.
00:19:26L'UDR,
00:19:27les alliés siotistes
00:19:28et on l'a entendu
00:19:29dans la voix d'Éric Sotil
00:19:30sont 16.
00:19:31La France Insoumise
00:19:32évidemment,
00:19:3271 députés
00:19:34qui ont d'ores et déjà
00:19:35annoncé une motion
00:19:35de censure
00:19:36et les communistes,
00:19:3717 députés au total
00:19:39mais 3 sur les 17
00:19:41pourraient s'abstenir
00:19:42dans les prochaines minutes
00:19:43et ne pas prendre part
00:19:45à ce vote contre.
00:19:45Ce qui ferait,
00:19:46sous réserve
00:19:47de ce qui va se passer
00:19:47dans les lignes qui viennent,
00:19:48une majorité
00:19:49qui craque de quelques voix
00:19:50pour le pour.
00:19:52On va retrouver justement
00:19:52une députée insoumise
00:19:54qui va voter dans quelques minutes,
00:19:55c'est Clémence Guettet.
00:19:55Bonsoir.
00:19:56Merci d'être avec nous
00:19:57ce soir en direct
00:19:58sur BFM,
00:19:59vice-présidente
00:19:59également de l'Assemblée Nationale.
00:20:01Vous confirmez tout à l'heure
00:20:02qu'il y aura
00:20:02unanimité des 71 députés insoumis
00:20:06pour voter contre
00:20:06ce budget de la Sécu.
00:20:10Sans aucun doute,
00:20:11à la France insoumise,
00:20:12nous sommes très clairs,
00:20:13nous sommes dans l'opposition
00:20:14et ce budget contient encore
00:20:16un tas d'horreurs.
00:20:18Donc évidemment,
00:20:19quand on a été élu
00:20:20sur le mandat
00:20:21du nouveau Front populaire
00:20:22et pour se battre
00:20:23contre la Macronie,
00:20:25qu'elle soit incarnée
00:20:25par un gouvernement
00:20:27ou un autre,
00:20:28aujourd'hui,
00:20:28c'est le budget
00:20:29le cornu
00:20:29que nous voulons rejeter.
00:20:30Donc nous allons voter contre
00:20:31à 71 voix,
00:20:33je vous le confirme absolument.
00:20:35Quand vous dites
00:20:35quand on a été élu
00:20:36sous l'étiquette
00:20:37du nouveau Front populaire,
00:20:38ça c'est un petit clin d'œil
00:20:39à vos camarades socialistes
00:20:40qui eux vont voter pour
00:20:41tout à l'heure.
00:20:44Ce n'est pas du tout
00:20:45un clin d'œil,
00:20:45c'est une allusion directe
00:20:47et même, à vrai dire,
00:20:48avec beaucoup de colère
00:20:49parce que je ne comprends pas
00:20:50comment depuis des mois
00:20:52le Parti socialiste
00:20:53a pu se fourvoyer,
00:20:55se perdre à ce point.
00:20:57Ils sont passés
00:20:57d'une volonté
00:20:58de compromis
00:20:59et de négociations
00:21:00avec le gouvernement
00:21:01Le Cornu
00:21:01à une véritable
00:21:02compromission politique
00:21:04parce que je vous le disais,
00:21:05dans ce budget,
00:21:05il reste beaucoup de choses
00:21:07qui sont très problématiques.
00:21:08La première d'entre elles,
00:21:09c'est le fait que
00:21:10les dépenses de santé
00:21:11en direction
00:21:12de l'hôpital public
00:21:13au global
00:21:14vont continuer de baisser
00:21:15par rapport aux besoins réels
00:21:16de la santé des Français,
00:21:18des déremboursements,
00:21:20notamment pour les maladies chroniques
00:21:21et j'en passe
00:21:23et des pires encore,
00:21:24mais aussi principiellement,
00:21:26si vous voulez,
00:21:26les budgets,
00:21:27les parlementaires
00:21:28qui sont dans la majorité
00:21:29votent pour,
00:21:30les parlementaires
00:21:31qui sont dans l'opposition
00:21:33s'abstiennent
00:21:33ou votent contre.
00:21:35Donc nous,
00:21:35nous allons voter contre
00:21:36et je ne comprends pas
00:21:38comment le Parti socialiste
00:21:40a pu changer d'alliance
00:21:41aussi rapidement
00:21:42et oublier surtout,
00:21:43fondamentalement,
00:21:44le mandat
00:21:44qui lui a été confié
00:21:45par les électeurs.
00:21:47Les 70 environ députés
00:21:49socialistes
00:21:50qui sont dans l'hémicycle
00:21:51le sont sur
00:21:52l'abrogation
00:21:53de la réforme des retraites
00:21:55de Mme Borne,
00:21:55le sont pour plus de dépenses
00:21:57en faveur de l'hôpital public,
00:21:59pour une santé équitable
00:22:00pour toutes et tous
00:22:01et là,
00:22:02ils sont en train
00:22:02de renier absolument
00:22:03ce vote.
00:22:05Donc ça n'est vraiment
00:22:06pas un clin d'œil,
00:22:07je vais vous le dire,
00:22:07ce soir,
00:22:07avec beaucoup de colère,
00:22:08ils s'apprêtent
00:22:09à voter pour ce budget
00:22:11et à entrer véritablement
00:22:12dans le soutien
00:22:13au macronisme
00:22:14qui est en train de mourir
00:22:16et encore plus stratégiquement,
00:22:18c'est franchement
00:22:18pas un coup de génie.
00:22:19Un dernier mot,
00:22:20Clémence Guettet,
00:22:20si le budget est rejeté
00:22:22tout à l'heure,
00:22:22pour vous,
00:22:23quelle leçon
00:22:24doit en tirer le Premier ministre ?
00:22:25Le Premier ministre Lecornu
00:22:29devrait en tirer la leçon
00:22:31qu'il n'y a plus de majorité
00:22:33dans cette Assemblée nationale
00:22:34pour faire du macronisme,
00:22:36c'est-à-dire
00:22:36ne pas faire payer les riches,
00:22:37ce budget de la sécu
00:22:38ne fait pas exception
00:22:39et il en va de même
00:22:40sur le budget de l'État,
00:22:42les épargner toujours
00:22:44et s'en prendre aux Français
00:22:45avec des petites mesures
00:22:47soit extrêmement mesquines,
00:22:49je pense par exemple
00:22:50au déremboursement
00:22:51de médicaments pour le diabète
00:22:52ou à la division par deux
00:22:53de la prime de Noël
00:22:54pour les allocataires du RSA,
00:22:55et des mesures structurellement
00:22:57immondes
00:22:58comme toutes les coupes budgétaires
00:23:00sur absolument
00:23:00tous les sujets
00:23:01qui sont prévus
00:23:02dans le budget de l'État
00:23:03et dans le budget de la Sécu.
00:23:04Donc,
00:23:05M. Lecornu devrait se dire
00:23:06il faut en prendre acte
00:23:08et donc il faut partir.
00:23:09Et je vais vous dire
00:23:10une autre chose,
00:23:10pas seulement lui
00:23:11mais M. Macron avec lui
00:23:12parce que les Français
00:23:13n'en peuvent plus,
00:23:14l'Assemblée nationale est divisée,
00:23:16il n'y a plus de majorité franche
00:23:18en soutien à ce projet politique
00:23:20néolibéral et destructeur.
00:23:22On en est à huit années,
00:23:24maintenant il faut arrêter les frais
00:23:24et je vous interromps,
00:23:25merci.
00:23:26Merci Clémence Guettet.
00:23:28La réponse en quelque sorte
00:23:29de Boris Vallaud,
00:23:29le patron des députés socialistes
00:23:30à la tribune.
00:23:31Il y a 18 mois,
00:23:33la dissolution décidée
00:23:34par le seul président de la République
00:23:36a projeté la politique
00:23:37hors de son orbite.
00:23:39La Ve République est morte,
00:23:41la VIe n'est pas née
00:23:43et dans ce clair-obscur,
00:23:44il nous faut inventer
00:23:45les règles d'un régime
00:23:46incapable de dire ce qu'il est,
00:23:48sans majorité et sans grammaire.
00:23:50Le fait minoritaire
00:23:52se substituant au fait majoritaire,
00:23:54chacune et chacun d'entre nous
00:23:55se trouve investi
00:23:57d'une responsabilité inédite
00:24:00et éminente.
00:24:02A nous, socialistes comme à d'autres,
00:24:03il a fallu penser l'exercice
00:24:05de l'opposition
00:24:05comme on parle de l'exercice du pouvoir.
00:24:08Une opposition responsable
00:24:09de chacun de ses actes
00:24:11qui peut faire et défaire
00:24:12les majorités,
00:24:14faire et défaire les gouvernements,
00:24:17faire et défaire les budgets.
00:24:19Une opposition néanmoins
00:24:20déterminée à combattre
00:24:22la politique d'Emmanuel Macron
00:24:24dont nous dénonçons
00:24:25depuis le premier jour,
00:24:26la brutalité,
00:24:27et que nous considérons
00:24:28comme un échec
00:24:29qui a fracturé les Français
00:24:32et affaibli le pays comme jamais.
00:24:34Une opposition utile
00:24:36dans la fidélité au contrat
00:24:37qui nous lie aux Français
00:24:38qui espèrent de la gauche
00:24:39un changement dans leur vie.
00:24:41Fidèles à la majorité absolue
00:24:43des vies difficiles
00:24:44qui ne peuvent pas se payer le luxe
00:24:46d'attendre
00:24:47ou d'espérer
00:24:48le luxe du tout ou rien.
00:24:50Et tant pis
00:24:51si certains font feu
00:24:53aujourd'hui sur nous
00:24:54comme ils le faisaient hier
00:24:57feu sur Léon Blum
00:24:58car pour cela
00:24:59gouverner c'est trahir
00:25:00même quand on ne gouverne pas.
00:25:03Et tant pis si d'autres
00:25:05avec le même acharnement
00:25:07à jouer la politique du pire
00:25:09considèrent qu'on a
00:25:11trop cédé aux socialistes.
00:25:13Oui,
00:25:14comme le disait Jaurès,
00:25:15il nous plaît
00:25:16que notre parti
00:25:17ne soit pas composé
00:25:18de ces éternels impuissants
00:25:19qui critiquent
00:25:20et qui combattent
00:25:21toujours trop tard.
00:25:23Aux Français
00:25:24qui s'interrogent
00:25:25et qui s'inquiètent
00:25:26je veux dire
00:25:26ce qu'était le budget initial
00:25:27de la sécurité sociale
00:25:28et où nous en sommes
00:25:30après avoir combattu
00:25:31âprement depuis des semaines.
00:25:34Suppression de deux jours fériés
00:25:35il n'en est plus question.
00:25:37Réforme de l'assurance chômage
00:25:38il n'en est plus question.
00:25:40Gèle des minima sociaux
00:25:41il n'en est plus question.
00:25:43Gèle des pensions
00:25:44il n'en est plus question.
00:25:45Gèle du barème de la CSG
00:25:47il n'en est plus question.
00:25:48Doublement des franchises médicales
00:25:50il n'en est plus question.
00:25:51Rabot sur les tickets restaurants
00:25:53et les chèques vacances
00:25:54il n'en est plus question.
00:25:55Augmentation des cotisations
00:25:56sur les apprentis
00:25:57il n'en est plus question.
00:25:59Remise en cause
00:26:00des aides à l'embauche
00:26:01en Outre-mer
00:26:02il n'en est plus question.
00:26:04Quant à la réforme
00:26:05des retraites
00:26:06réforme emblématique
00:26:08la voici suspendue.
00:26:10Et quant à la flat tax totem
00:26:12du quinquennat
00:26:13d'Emmanuel Macron
00:26:13la voici remise en cause
00:26:15par la CSG
00:26:16sur les revenus financiers
00:26:17quant à l'hôpital
00:26:19et au budget de la santé
00:26:21étranglé
00:26:22il y a un mois encore
00:26:23dans un nom d'âme corset
00:26:25à 1,6%
00:26:27le voici porté
00:26:28à 3
00:26:29soit 4 milliards de plus
00:26:31que dans le budget initial.
00:26:34Oui
00:26:34nous assumons d'avoir
00:26:36par la négociation
00:26:37par la recherche
00:26:39du compromis
00:26:40dans un rapport
00:26:42de force
00:26:42parfois dur
00:26:43toujours exigeant
00:26:45nettoyer
00:26:46le musée
00:26:47des horreurs
00:26:48que dénonçait
00:26:48il y a quelques semaines
00:26:50encore
00:26:50des syndicats
00:26:51de salariés
00:26:52qui ont souvent
00:26:52joint leur voix
00:26:53à la nôtre
00:26:54pour faire reculer
00:26:55le projet du gouvernement.
00:26:58Oui
00:26:58nous assumons
00:26:59d'avoir fait reculer
00:27:00la politique
00:27:00d'Emmanuel Macron
00:27:02la brutalité
00:27:03du budget initial
00:27:04de la sécurité sociale
00:27:06d'avoir protégé
00:27:07les français
00:27:08même de façon
00:27:09imparfaite
00:27:10en un mot
00:27:11d'avoir fait
00:27:11notre devoir
00:27:12en ce moment
00:27:14à nul autre pareil
00:27:15au milieu des périls
00:27:17de l'époque
00:27:17nous n'avons eu
00:27:18que deux préoccupations
00:27:20être utile
00:27:21tout de suite
00:27:21aux françaises
00:27:22et aux français
00:27:22qui n'ont que leur force
00:27:23de travail pour vivre
00:27:24et qui n'en vivent pas toujours
00:27:26défendre ensuite
00:27:28la possibilité
00:27:29du débat parlementaire
00:27:31plutôt que d'abandonner
00:27:32la démocratie
00:27:33à ses ennemis mortels
00:27:35du rassemblement national
00:27:36pour ce qui nous concerne
00:27:39nous n'avons jamais eu
00:27:40la fascination
00:27:41du spectacle
00:27:42de la chute
00:27:42et nous ne ferons jamais
00:27:44de la vie des gens
00:27:46les victimes
00:27:46de la politique du pire
00:27:47nous voterons ce budget
00:27:49de la sécurité sociale
00:27:50non parce qu'il est le nôtre
00:27:52mais parce qu'il est le fruit
00:27:53du compromis républicain
00:27:56qu'il en va
00:27:57de l'intérêt des français
00:27:58de leur service public
00:28:00et de la France
00:28:02merci beaucoup
00:28:03monsieur le président Vallaud
00:28:05vous venez d'écouter
00:28:06l'explication de vote
00:28:07de Boris Vallaud
00:28:08le patron des députés
00:28:09socialistes
00:28:09qui justifie donc
00:28:10le ralliement des socialistes
00:28:12en tout cas
00:28:12le vote pour
00:28:13des députés socialistes
00:28:15tout à l'heure
00:28:15pour le vote
00:28:16de ce budget
00:28:17de la sécurité sociale
00:28:19vote toujours prévu
00:28:19avant 20h
00:28:20Marie Chantret
00:28:20je parle toujours
00:28:21sous votre contrôle
00:28:22on vient d'assister
00:28:23à l'un de l'emêle
00:28:23un petit épisode
00:28:24un de plus
00:28:25de la guerre des gauches
00:28:26procès en trahison
00:28:27de la part des insoumis
00:28:28qui reprochent au PS
00:28:29de voter
00:28:29et réponse de Boris Vallaud
00:28:31qui dit
00:28:32on faisait le même reproche
00:28:34du temps de Léon Blum
00:28:35oui bon ça c'était
00:28:37c'était une citation
00:28:39mais évidemment
00:28:41on vient d'assister
00:28:42à la concrétisation
00:28:45du clivage
00:28:46qui est en train
00:28:47non pas de se creuser
00:28:49il l'est creusé
00:28:50mais de s'élargir
00:28:52à chaque épisode politique
00:28:53et incontestablement
00:28:55l'union de la gauche
00:28:57aujourd'hui
00:28:59j'allais dire
00:28:59de nouveau
00:29:00parce que c'est répétitif
00:29:02dans l'histoire
00:29:02mais l'union de la gauche
00:29:04qui se constitue
00:29:05pour gagner les élections
00:29:07se disloque
00:29:08pour gouverner
00:29:09et là on voit
00:29:10comme on l'a vu
00:29:11à chaque étape
00:29:12on voit
00:29:13les socialistes
00:29:15qui se rapprochent
00:29:16du pouvoir
00:29:16et
00:29:17les insoumis
00:29:19qui s'en éloignent
00:29:21et
00:29:22entre les deux
00:29:24des relations
00:29:24qui sont
00:29:25extrêmement belliqueuses
00:29:27de la part des insoumis
00:29:28en direction des socialistes
00:29:30et
00:29:31quand même
00:29:32un peu gênés
00:29:33des socialistes
00:29:34vis-à-vis des insoumis
00:29:36et
00:29:36dans ces conditions-là
00:29:38disons que
00:29:40s'il y avait
00:29:41par hypothèse
00:29:42une dissolution
00:29:43ce qui s'est passé
00:29:45à la dernière élection
00:29:46c'est-à-dire
00:29:47un accord électoral
00:29:48au sein de la gauche
00:29:50ne pourrait pas
00:29:51se reproduire
00:29:52les gauches
00:29:53qui s'éloignent
00:29:54dit Alain Dommel
00:29:54Pascal Perrineau
00:29:56et la majorité
00:29:56qui se fissure
00:29:57ou qui se fracture
00:29:58encore un petit peu plus
00:29:59avec
00:29:59notamment
00:30:00la position
00:30:01d'Edouard Philippe
00:30:02qui s'est éloignée
00:30:03un peu plus
00:30:04encore
00:30:05de la Macronie
00:30:06la majorité
00:30:07au bloc central
00:30:08selon
00:30:09le terme
00:30:10usité
00:30:11est en effet
00:30:12traversée
00:30:13elle aussi
00:30:13de nombreuses failles
00:30:15des failles
00:30:16qui sont dues
00:30:17au fait
00:30:17que certains
00:30:18vont choisir
00:30:19l'abstention
00:30:19d'autres
00:30:20vont choisir
00:30:21le soutien
00:30:22et peut-être
00:30:23une poignée
00:30:24vont voter contre
00:30:25donc on voit bien
00:30:27que même
00:30:28au cœur
00:30:28du dispositif
00:30:29il y a
00:30:31il y a des failles
00:30:32et puis quand on écoutait
00:30:33tout de même
00:30:34le cœur de ce dispositif
00:30:35tout à l'heure
00:30:35c'est-à-dire
00:30:36Pierre Cazeneuve
00:30:37le représentant
00:30:38en effet
00:30:39d'ensemble
00:30:40il disait
00:30:41ce vote
00:30:42n'emporte pas
00:30:43nos convictions
00:30:44je le cite
00:30:45comme pour
00:30:46j'allais dire
00:30:48rassembler
00:30:48les députés
00:30:49avant
00:30:50ça va lui
00:30:50en le disant
00:30:51voilà
00:30:51mais donc on voit bien
00:30:53qu'il y a
00:30:54de multiples
00:30:55distinguos
00:30:57et que tout ça
00:30:58participe
00:30:58de l'obscurité
00:31:00que beaucoup
00:31:01de téléspectateurs
00:31:02beaucoup d'électeurs
00:31:04doivent ressentir
00:31:04aujourd'hui
00:31:05plus ou moins
00:31:06illisible
00:31:06position officielle
00:31:09des républicains
00:31:09pour le vote
00:31:10ce soir
00:31:10l'abstention
00:31:12ce qui n'empêchera pas
00:31:13sans doute
00:31:13une partie du groupe
00:31:14Marie Chantret
00:31:15de voter pour
00:31:16ce texte
00:31:17pardon je vous ai
00:31:17interrompu
00:31:18mais c'est ce que dit
00:31:18en ce moment même
00:31:19l'oratrice des républicains
00:31:21à la tribune de l'assemblée
00:31:22et là on voit bien
00:31:23tout de même
00:31:23dans cette position
00:31:25des LR
00:31:25que dans ce bloc central
00:31:27il y a eu un déplacement
00:31:28sur la gauche
00:31:29puisque là
00:31:30le parti socialiste
00:31:32va voter
00:31:32explicitement
00:31:34pour ce projet
00:31:35sauf peut-être
00:31:36une poignée
00:31:37de quelques
00:31:37irréductibles
00:31:38alors que maintenant
00:31:40LR
00:31:41en effet
00:31:42prône
00:31:42en tant que groupe
00:31:44prône l'abstention
00:31:45donc on voit bien
00:31:46la translation
00:31:47politique
00:31:48à laquelle
00:31:48on a assisté
00:31:50et de ce
00:31:51premier ministre
00:31:52le cornu
00:31:53qui vient véritablement
00:31:55de la droite
00:31:55qui se revendique
00:31:56de la droite
00:31:57et qui soutient
00:31:58un projet
00:31:59qui a
00:32:00obtenu
00:32:01l'oreille attentive
00:32:02de la gauche
00:32:02socialiste
00:32:03Alain Deamel
00:32:04il y a une chose
00:32:05qui me frappe
00:32:06qui correspond
00:32:07d'ailleurs
00:32:07à ce que vous dites
00:32:07c'est qu'on voit
00:32:10le groupe parlementaire
00:32:12des républicains
00:32:14qui là
00:32:14prend une position
00:32:16disons
00:32:16plus ouverte
00:32:17vis-à-vis du gouvernement
00:32:18au moment même
00:32:20où le parti républicain
00:32:22c'est-à-dire
00:32:23Bruno Retailleau
00:32:24tire
00:32:25à boulet rouge
00:32:27et tire réellement
00:32:29à boulet rouge
00:32:30autrement dit
00:32:31il y a eu
00:32:31une dissociation
00:32:32il y a
00:32:33chez les républicains
00:32:35un trouble
00:32:35de la personnalité
00:32:36le groupe parlementaire
00:32:38est ouvert
00:32:39et le parti
00:32:40est fermé
00:32:41on a parlé de la gauche
00:32:42on a parlé du bloc central
00:32:43on a parlé de la droite
00:32:44on va parler à présent
00:32:45du rassemblement national
00:32:46donc porte-parole
00:32:47est avec nous en direct
00:32:47depuis l'assemblée nationale
00:32:48Laurent Jacobelli
00:32:49bonsoir
00:32:50porte-parole
00:32:50et député
00:32:51bien sûr
00:32:52du rassemblement national
00:32:53même question
00:32:54tout à l'heure
00:32:54puisqu'on essaie
00:32:55d'y voir clair
00:32:56à l'heure où on se parle
00:32:56sur ce que vont faire
00:32:57les différents partis
00:32:58tout à l'heure
00:32:58lors du vote
00:32:59du budget de la sécu
00:33:02tous les députés RN
00:33:03vont voter contre
00:33:04tout à l'heure
00:33:04dont vous
00:33:05oui évidemment
00:33:08bonsoir à tous
00:33:09nous ne sommes ni socialistes
00:33:11ni macronistes
00:33:11c'est pour ça
00:33:12que nous allons voter
00:33:13contre un budget
00:33:14socialo-macroniste
00:33:15je vous interromps
00:33:16monsieur Jacobelli
00:33:17pardon priorité au direct
00:33:18Cyrielle Châtelain
00:33:19pour les écologistes
00:33:20quel que soit son vote
00:33:21aura des explications
00:33:23à donner
00:33:24alors je vais vous dire
00:33:26ce que moi je dirais
00:33:26à mes électeurs
00:33:28quand ils me demanderont
00:33:28pourquoi
00:33:29j'ai fait ce choix
00:33:31la première chose
00:33:34c'est que je lui dirais
00:33:34que si j'écoutais mon coeur
00:33:35et si j'écoutais mes tripes
00:33:37je vote contre ce texte
00:33:38je ne supporte pas
00:33:40ce que vous avez fait
00:33:41de l'hôpital
00:33:42depuis tant d'années
00:33:43qui peut aujourd'hui
00:33:45être satisfait
00:33:46du système de soins
00:33:47qui peut se satisfaire
00:33:48des délais d'attente
00:33:49qui peut se satisfaire
00:33:51des brancards
00:33:51dans les urgences
00:33:52qui peut se satisfaire
00:33:54aujourd'hui
00:33:55des soignants
00:33:55qui n'en peuvent plus
00:33:56et qui sont en burn-out
00:33:57voilà ce que moi
00:33:58ça me dit
00:33:59si j'écoute mes tripes
00:34:00et si j'écoute mon coeur
00:34:01mais à un moment
00:34:02après des semaines de débat
00:34:03et parce que
00:34:04quand on est député
00:34:06on ne peut pas écouter
00:34:07que son coeur
00:34:08et que ses tripes
00:34:09et bien à un moment
00:34:10on essaye de prendre du recul
00:34:12et moi je voudrais expliquer
00:34:14le cheminement
00:34:16qu'a fait le groupe
00:34:17écologiste et social
00:34:19d'abord on a essayé
00:34:20de se défaire du bruit
00:34:22de tout le bruit
00:34:23qu'il y a autour
00:34:23de ce débat
00:34:24le premier d'entre eux
00:34:26étant les larmes de crocodile
00:34:27de Bruno Retailleau
00:34:28qui va parler
00:34:29de hold-up fiscal
00:34:30alors que son groupe
00:34:31a voté
00:34:32la fiscalité
00:34:33la plus injuste
00:34:34de ce texte
00:34:35c'est-à-dire
00:34:35l'augmentation de la taxe
00:34:37sur les complémentaires santé
00:34:38qui prendra
00:34:39un milliard d'euros
00:34:40chez tous les français
00:34:41donc à un moment
00:34:42ça suffit
00:34:43les commentateurs
00:34:44moi je n'en veux plus
00:34:45le deuxième du bruit
00:34:47et bien
00:34:48c'est Edouard Philippe
00:34:49qui a décidé
00:34:49finalement
00:34:50maintenant
00:34:51qu'il n'est plus élu
00:34:52qu'il n'est plus
00:34:53aux responsabilités
00:34:54de trouver
00:34:55je ne sais pas
00:34:56un peu de panache
00:34:56un peu de courage
00:34:57mais globalement
00:34:58la déloyauté
00:34:59et l'ingratitude
00:35:00je trouve
00:35:01que c'est
00:35:02assez moche
00:35:03deuxièmement
00:35:05on a refusé
00:35:06d'intégrer
00:35:07un 49-3
00:35:08qui n'existe pas
00:35:09le premier ministre
00:35:11a fait le choix
00:35:12de ne pas raccourir
00:35:13au 49-3
00:35:14et donc on a refusé
00:35:15tout à la fois
00:35:16cette idée
00:35:16que le débat
00:35:17devrait être
00:35:18entre un budget
00:35:19ou pas de budget
00:35:20parce que dans ces cas là
00:35:21il faut faire un 49-3
00:35:22mais on refuse également
00:35:24l'idée que ce vote
00:35:25serait un vote
00:35:26sur l'avenir du gouvernement
00:35:28nous ne votons pas
00:35:29aujourd'hui
00:35:29pour ou contre le gouvernement
00:35:31nous ne votons pas
00:35:32un vote de censure
00:35:33car nous continuons
00:35:34à penser que ce gouvernement
00:35:35est une anomalie démocratique
00:35:37non le seul sujet
00:35:39sur lequel nous votons
00:35:40c'est le texte
00:35:42de la sécurité sociale
00:35:44et donc à la fin
00:35:46la question c'est
00:35:47d'essayer
00:35:48de comprendre
00:35:49au plus près
00:35:50ce qu'il y a
00:35:51dans le texte
00:35:52de la sécurité sociale
00:35:53et de dire la vérité
00:35:55la première vérité
00:35:56c'est qu'il n'y a
00:35:57pas de grande victoire
00:35:58qu'il n'y a pas
00:35:59de grand soir
00:36:00c'est finalement
00:36:01un petit texte
00:36:03mais c'est un petit texte
00:36:05dans lequel nous avons
00:36:06évité la casse
00:36:07nous avons évité
00:36:09que le pouvoir d'achat
00:36:10des plus précaires
00:36:11soit encore plus impacté
00:36:13par le gel
00:36:14des prestations sociales
00:36:15par le gel
00:36:16des pensions de retraite
00:36:17par la désindexation
00:36:19des pensions de retraite
00:36:20donc oui
00:36:20on a évité la casse
00:36:22et parce que
00:36:23le groupe écologiste
00:36:24et social
00:36:24a de manière obstinément
00:36:26dit une seule chose
00:36:27ce qui comptera
00:36:28à la fin
00:36:29c'est la question
00:36:30des moyens
00:36:31pour les soignants
00:36:32et que la question
00:36:33que nous posions
00:36:34c'est est-ce qu'à un moment
00:36:35on pourra leur dire
00:36:36vous allez devoir faire
00:36:37le même travail
00:36:38mais au moins
00:36:39on ne vous enlève pas d'argent
00:36:40et donc effectivement
00:36:42avec l'augmentation
00:36:43des dépenses
00:36:44sur la santé
00:36:45c'est ce que nous avons
00:36:46nous avons des moyens constants
00:36:48alors est-ce que c'est suffisant
00:36:49la réponse est non
00:36:51mais est-ce que c'est négligible
00:36:53la réponse est non
00:36:54également
00:36:55oui la question
00:36:56des moyens constants
00:36:57le fait qu'on n'aille pas
00:36:59encore faire des économies
00:37:01sur l'hôpital
00:37:01ce n'est pas rien
00:37:03et donc oui
00:37:04cela a été déterminant
00:37:05dans notre réflexion
00:37:07par contre
00:37:07nous le disons aussi
00:37:08nous continuerons
00:37:09à être extrêmement
00:37:10vigilants
00:37:11vigilants parce que
00:37:12quand on dit
00:37:13qu'il y a des moyens constants
00:37:14ça doit être des moyens constants
00:37:15pour tout le monde
00:37:15et que nous refusons
00:37:17que derrière le mot
00:37:17efficience
00:37:18ou derrière l'idée
00:37:19de malus
00:37:20c'est-à-dire
00:37:21de pénalité financière
00:37:22sur les hôpitaux
00:37:23et bien on aille prendre
00:37:25des moyens
00:37:25sur des hôpitaux
00:37:27dans des zones denses
00:37:28il ne faut pas
00:37:29qu'à un moment
00:37:29les moyens constants
00:37:30ce soit pour quelques-uns
00:37:31et pas pour d'autres
00:37:32c'est dans tous les hôpitaux
00:37:33dans toutes les régions de France
00:37:35dans tous les départements de France
00:37:36que ces moyens constants
00:37:37doivent se traduire
00:37:38alors voilà
00:37:39ce cheminement
00:37:40il a été dur
00:37:41il a été complexe
00:37:43et oui
00:37:43ce vote
00:37:44très clairement
00:37:45est un vote de raison
00:37:46et pas un vote de coeur
00:37:47mais à un moment
00:37:48quand il y a
00:37:49mais oui
00:37:49quand il y a une avancée
00:37:50quand il y a
00:37:51la manière de dire
00:37:52qu'on a impacté
00:37:54sur les moyens
00:37:55qui seront mis
00:37:56sur les hôpitaux
00:37:57et sur les soins de ville
00:37:58on en tire la conclusion
00:37:59qui est que le groupe
00:38:01écologiste et social
00:38:02en majorité
00:38:03s'abstiendra
00:38:04merci
00:38:05merci beaucoup
00:38:06madame la présidente
00:38:06Châtelain
00:38:07la parole est à présent
00:38:10à monsieur Philippe Bigier
00:38:11pour le groupe
00:38:12un vote de raison
00:38:13et pas de coeur
00:38:13dit la chef
00:38:14des députés écologistes
00:38:15à l'assemblée
00:38:16Syrielle
00:38:16Châtelain
00:38:17pour justifier
00:38:18donc l'abstention
00:38:19de son groupe
00:38:21abstention
00:38:21d'une grande partie
00:38:22en tout cas
00:38:22de son groupe
00:38:23très courtisé
00:38:24ces derniers jours
00:38:25par le premier ministre
00:38:26on sait que c'est à ce groupe
00:38:27écologiste qui l'a concédé
00:38:28notamment une hausse
00:38:29un peu plus importante
00:38:30que prévu du budget
00:38:31des hôpitaux
00:38:32ce qu'on appelle
00:38:33dans le jargon
00:38:33un peu technique
00:38:34l'ondame
00:38:35on va retrouver
00:38:35monsieur Jacobelli
00:38:37pour le rassemblement national
00:38:38on a été interrompu
00:38:38après quelques secondes
00:38:39seulement
00:38:39pour laisser la place
00:38:41à la députée
00:38:44Syrielle Châtelain
00:38:45merci d'être resté
00:38:46avec nous
00:38:46je vous demandais
00:38:47s'il y aurait unanimité
00:38:48tout à l'heure
00:38:49dans les rangs du RN
00:38:50pour voter contre
00:38:51ce budget de la sécu
00:38:52et si ça signifie
00:38:53également
00:38:54que vous souhaitez
00:38:56derrière ce budget
00:38:57affaiblir le premier ministre
00:38:58voire son départ
00:38:59oui nous serons
00:39:02à 100%
00:39:03contre ce budget
00:39:04tous les députés
00:39:05du rassemblement national
00:39:06voteront de compte
00:39:07parce que ce budget
00:39:07ne règle aucun des problèmes
00:39:09est-ce que demain
00:39:09il y aura moins
00:39:10de déserts médicaux
00:39:11non
00:39:11est-ce que les urgences
00:39:13seront mieux servies
00:39:14en médecin
00:39:15pour mieux accueillir
00:39:15les patients
00:39:16non
00:39:17tout ça pour dire
00:39:19qu'au final
00:39:19on ne sera pas mieux servi
00:39:21mais par contre
00:39:21il y aura 2,5 milliards
00:39:23de taxes supplémentaires
00:39:25prises dans la poche
00:39:25des français
00:39:26au titre de la CSG
00:39:27et au titre
00:39:28d'une taxe
00:39:29sur les complémentaires
00:39:30santé
00:39:30bref
00:39:30toujours la même méthode
00:39:31et je comprends
00:39:32que ça plaise à la gauche
00:39:33on ne règle pas les problèmes
00:39:34mais on augmente les impôts
00:39:35il faut que ça cesse
00:39:36il faut que ça cesse
00:39:37et pour ça il faut voter contre
00:39:38j'espère que ce contre
00:39:39remettra en cause
00:39:40la présence même
00:39:41de monsieur Lecornu
00:39:42à Matignon
00:39:43et que nous arriverons
00:39:44demain vers une dissolution
00:39:45parce que maintenant
00:39:46il faut une majorité
00:39:47à la France
00:39:47plutôt que des budgets
00:39:48de compromis
00:39:49qui sont là
00:39:50pour garder les postes
00:39:51d'un parti socialiste
00:39:53moribond et d'un gouvernement
00:39:54dont plus personne ne veut
00:39:55ce budget n'est pas fait
00:39:56pour les français
00:39:57il est fait pour que
00:39:58des députés gardent leur poste
00:39:59et je pense à la gauche
00:40:00et que des ministres
00:40:02gardent leur marocain
00:40:03et là je pense
00:40:03aux macronistes
00:40:04et aux LR
00:40:05tout cela n'est pas noble
00:40:06tout cela n'est pas digne
00:40:08il faut s'atteler
00:40:08aux mauvaises dépenses
00:40:09à la fraude
00:40:10notamment la fraude
00:40:11des retraites
00:40:13à l'étranger
00:40:13bref
00:40:14il y a du boulot
00:40:15et ce n'est pas ceux
00:40:15qui sont en place
00:40:16en ce moment
00:40:16qui le feront
00:40:17Mais vous assumez
00:40:18Laurent Jacobelli
00:40:19de revenir devant
00:40:19vos électeurs
00:40:20par exemple
00:40:20au mois de mars
00:40:21au municipal
00:40:22en disant
00:40:22on a voté contre
00:40:23un texte
00:40:23qui suspend
00:40:24une réforme
00:40:25des retraites
00:40:26qu'on a combattue
00:40:27ou qui réindexe
00:40:28les pensions de retraite
00:40:29y compris des petites retraites
00:40:30ou qui réindexe aussi
00:40:31par exemple
00:40:32les prestations sociales
00:40:33vous ne pensez pas
00:40:34que vous allez vous faire
00:40:34rattraper par cette question
00:40:35sur les marchés ?
00:40:37Non pas du tout
00:40:39et nous dirons d'ailleurs
00:40:40à tous les citoyens
00:40:41avec nous
00:40:42il y aura la chasse
00:40:43à la fraude sociale
00:40:44et fiscale
00:40:45avec nous
00:40:45nous dégraisserons
00:40:46une administration obèse
00:40:48pour investir dans la santé
00:40:49et non pas
00:40:50dans l'administration
00:40:51de la santé
00:40:52avec nous
00:40:53la réforme des retraites
00:40:53sera vraiment abolie
00:40:55lorsque nous serons au pouvoir
00:40:57et avec nous
00:40:57pas de hausse de taxes
00:40:59voilà le contrat
00:41:00que nous aurons
00:41:00avec les français
00:41:01et croyez-moi
00:41:02ça vaut mieux
00:41:02qu'un budget rafistolé
00:41:04où au final
00:41:04les français continueront
00:41:05d'être mal soignés
00:41:06en payant toujours plus
00:41:08une fois encore
00:41:08ça fait 8 ans
00:41:09qu'on essaye la Macronie
00:41:11ça fait 8 ans
00:41:11que c'est un échec
00:41:12notamment en matière de santé
00:41:13maintenant il faut tourner la page
00:41:15ce soir
00:41:16clairement nous serons
00:41:17la seule force d'alternance
00:41:18la seule force d'opposition crédible
00:41:20et bien tant mieux
00:41:21le signal est envoyé
00:41:22il faut maintenant
00:41:23que les macronistes partent
00:41:25et que nous arrivions
00:41:25en tout cas
00:41:26nous on est prêt
00:41:26Laurent Jacobelli
00:41:28porte-parole du rassemblement national
00:41:29dans cette édition spéciale
00:41:30sur BFM TV
00:41:31Etienne Gernel
00:41:32si le budget de la sécu
00:41:33passe tout à l'heure
00:41:34dans 20-25 minutes
00:41:35est-ce qu'il y aura un vainqueur ?
00:41:38Non il y a un vaincu
00:41:39majeur
00:41:40Pas ma question
00:41:41mais c'est votre réponse
00:41:42Oui
00:41:42c'est comme si c'est marché
00:41:44c'est le
00:41:45non il y aura un vaincu
00:41:46c'est les générations futures
00:41:47tout le monde se sera entendu
00:41:49sur leur dos
00:41:49c'est pas très beau
00:41:50il y aurait pu y avoir
00:41:51un compromis
00:41:52si vous voulez
00:41:52sur les impôts
00:41:54et les baisses de dépenses
00:41:55une augmentation de l'impôt
00:41:56et on se dit
00:41:57on va faire un peu de l'un
00:41:58un peu de l'autre
00:41:59et faire un compromis dessus
00:42:00et rester à 4,7 de déficit
00:42:01et en fait
00:42:02ils se sont entendus
00:42:03sur le dos
00:42:04des générations futures
00:42:05s'il y a une adoption
00:42:06c'est moche
00:42:08c'est quand même très moche
00:42:09et alors tout le monde
00:42:10se parera
00:42:11dans les atours
00:42:11de la vertu
00:42:12regarder comment on sait
00:42:13faire du compromis
00:42:13non
00:42:14ils auront braqué
00:42:15les générations futures
00:42:16c'est moche
00:42:17Alain Doamel
00:42:19Pascal Perrineau
00:42:20un vainqueur
00:42:20en cas de vote positif
00:42:22ou la situation
00:42:23est trop confuse
00:42:24pour essayer d'en tirer
00:42:25d'elles sont politiques
00:42:25pas un vainqueur
00:42:27mais un répit
00:42:28un répit
00:42:30parce que l'alternative
00:42:31ce serait une dissolution
00:42:33et une dislocation
00:42:35et parce que
00:42:38Sébastien Lecornu
00:42:41qui est au fond
00:42:43un petit artisan de la politique
00:42:47qui est
00:42:48c'est comme un bon cordonnier
00:42:51qui seul
00:42:52essaye de trouver
00:42:54des nouvelles méthodes
00:42:57et utiliser
00:42:57un matériel
00:42:58pauvre
00:42:59pour arriver
00:43:00à un résultat
00:43:02incertain
00:43:02il gagne
00:43:06une stabilité
00:43:08parce que
00:43:09je pense que
00:43:10si
00:43:11le vote
00:43:12est positif
00:43:13ça ne veut pas dire
00:43:14que le vote
00:43:15sera positif
00:43:15pour le budget
00:43:16mais
00:43:17c'est quand même
00:43:19c'est quand même
00:43:20un signe
00:43:22bon
00:43:23et s'il passe
00:43:24l'épreuve
00:43:25du budget
00:43:25le paradoxe
00:43:27c'est que
00:43:27lui qui se présente
00:43:28lui-même
00:43:28comme le plus modeste
00:43:30des premiers ministres
00:43:31peut parfaitement
00:43:32imaginer
00:43:33rester en place
00:43:34jusqu'à la fin
00:43:35de la législature
00:43:36oui non c'est vrai
00:43:36les vainqueurs
00:43:37c'est tous les députés
00:43:38qui ne veulent pas
00:43:39aller aux élections
00:43:39et qui ont peur
00:43:40de la dissolution
00:43:40ça ça fait beaucoup
00:43:41de vainqueurs
00:43:42si ça passe ce soir
00:43:43Pascal Perrineau
00:43:43pour Sébastien Lecornu
00:43:44l'horizon se dégage
00:43:45effectivement jusqu'en
00:43:462027 pour lui
00:43:47je n'irai pas jusque là
00:43:49ça sera une toute
00:43:50petite victoire
00:43:51on utilise beaucoup
00:43:52ce soir le terme
00:43:53de petit
00:43:54le petit texte
00:43:55c'est pas le grand soir
00:43:56c'est le petit soir
00:43:57gros déficit
00:43:58comme le disait
00:43:59madame Châtelain
00:44:00la présidente
00:44:01des écologistes
00:44:03un petit texte
00:44:04plutôt que le grand soir
00:44:05alors le grand soir
00:44:07c'est ceux qui vont voter non
00:44:08c'est monsieur
00:44:09Jacobili
00:44:10qui vous dit avec nous
00:44:11voilà
00:44:11tout ira mieux
00:44:12et puis on n'a pas entendu
00:44:13LFI
00:44:13mais enfin
00:44:14c'est le discours de LFI
00:44:15aussi votez pour nous
00:44:16et vous aurez une alternative radicale
00:44:18et tous les autres au fond
00:44:19ils défendent
00:44:20explicitement
00:44:21un petit texte
00:44:23ou bien
00:44:23ils se réfugient
00:44:24dans le confort
00:44:25dans le confort
00:44:27de l'abstention
00:44:28dans le
00:44:29ni oui
00:44:30ni oui
00:44:31ni non
00:44:31mais de là à tenir
00:44:32attendez
00:44:33monsieur Bayrou
00:44:34aussi
00:44:35avait passé
00:44:36les premières
00:44:36et
00:44:37et puis ensuite
00:44:38voilà
00:44:39ça a été l'échec
00:44:40donc pour monsieur
00:44:41Lecornu
00:44:42voilà
00:44:42ça n'est pas
00:44:43une assurance
00:44:44une assurance
00:44:45tout risque
00:44:46il faudra attendre
00:44:47en particulier
00:44:48tout de même
00:44:49cette température
00:44:50même si l'enjeu sera
00:44:51un enjeu local
00:44:52mais la température
00:44:53telle qu'elle sera prise
00:44:54au moment des municipales
00:44:55mais si je peux vous permettre
00:44:57d'un mot
00:44:57François Bayrou
00:44:58jouait à fond
00:45:00la rupture
00:45:01alors que
00:45:02Sébastien Lecornu
00:45:03joue le ravaudage
00:45:05oui
00:45:06oui
00:45:06je voudrais qu'on dise un jour
00:45:08un mot
00:45:09pardon
00:45:10Marie Chantret
00:45:10sur l'imbroglio du jour
00:45:12à l'Assemblée nationale
00:45:13cette plainte déposée
00:45:14par le Premier ministre
00:45:15sur des soupçons
00:45:16de chantage au vote
00:45:18est-ce que vous pouvez
00:45:18nous expliquer
00:45:19exactement de quoi il s'agit
00:45:20c'est pas tous les jours
00:45:21qu'on parle de ça
00:45:22à l'Assemblée
00:45:22la plainte vraisemblablement
00:45:23à cette heure
00:45:24n'est pas déposée
00:45:24mais en effet
00:45:25à l'occasion
00:45:26d'une prise de parole
00:45:27et d'une grosse colère
00:45:28de la patronne
00:45:29des députés
00:45:30et l'écologiste
00:45:31on a compris
00:45:31que se tramait
00:45:32quelque chose
00:45:33d'un peu étrange
00:45:33vraisemblablement
00:45:34des groupes d'intérêt
00:45:36comme ça
00:45:38qu'ils les appellent
00:45:39du côté de Matignon
00:45:40ce qu'on peut résumer
00:45:41par des lobbyistes
00:45:42auraient passé
00:45:43des coups de fil
00:45:44à des grands patrons
00:45:45d'entreprises
00:45:46gérant
00:45:47les énergies renouvelables
00:45:48pour dire
00:45:49de
00:45:50se faisant passer
00:45:51d'ailleurs
00:45:52pour des collaborateurs
00:45:53de Sébastien Lecornu
00:45:54pour dire
00:45:55il faut mettre
00:45:56la pression
00:45:57sur les députés
00:45:59écologistes
00:45:59il faut que vous les appeliez
00:46:00pour qu'ils votent
00:46:01pour ce budget
00:46:02sinon sinon
00:46:03des contrats
00:46:04que nous passons
00:46:05avec vos entreprises
00:46:06seront revus
00:46:07à la baisse
00:46:08voire même
00:46:09aller plus loin
00:46:10annulés
00:46:11tout ça en se faisant
00:46:11sans doute passer
00:46:12pour l'entourage
00:46:13du premier ministre
00:46:15pour des collaborateurs
00:46:15directs
00:46:16de Sébastien Lecornu
00:46:18le lièvre a été levé
00:46:19il y a eu un coup de fil
00:46:20entre la patronne
00:46:21des écolos
00:46:22Cyrielle Châtelain
00:46:23et le premier ministre
00:46:24Désir Soir
00:46:25grosse colère
00:46:26du premier ministre
00:46:26lui-même
00:46:27qui a répondu
00:46:28d'ailleurs à une question
00:46:29dans l'hémicycle
00:46:29tout à l'heure
00:46:30en disant en effet
00:46:30qu'il allait saisir
00:46:32la justice
00:46:33on y voit assez peu clair
00:46:34on ne sait pas
00:46:35ce que sont ces groupes
00:46:36d'intérêts
00:46:37on imagine en effet
00:46:38que ce sont des patrons
00:46:40de lobbyistes
00:46:41alors effectivement
00:46:42c'est un peu
00:46:42tentaculaire et nébuleux
00:46:44ça peut susciter
00:46:45un peu le fantasme
00:46:46on ne sait pas encore
00:46:47à cette heure
00:46:48si précisément
00:46:48une plainte
00:46:49a été déposée
00:46:50mais Sébastien Lecornu
00:46:51a dit
00:46:51qu'il allait saisir
00:46:52la justice
00:46:53et si c'est le cas
00:46:54Étienne Jarnel
00:46:55c'est plus compétent
00:46:56c'est gravissime
00:46:56mais c'est une affaire
00:46:57qui est complètement dingue
00:46:58alors il faut être très prudent
00:46:59parce qu'il faut regarder
00:47:00mais cette affaire est folle
00:47:02ça peut être quand même
00:47:03très grave
00:47:03très très grave
00:47:04oui de faire pression
00:47:05de dire en fait
00:47:06appeler quand même
00:47:07pas de souvenir
00:47:08je ne sais pas si
00:47:08j'allais dire
00:47:10nos anciens
00:47:10je ne veux pas vous les appeler
00:47:11comme ça
00:47:11c'est pas gentil
00:47:12mon souvenir de ce genre d'affaires
00:47:14mais je trouve que cette affaire
00:47:15est délirante
00:47:16Alain De Hamel
00:47:17de mémoire d'éditorialiste
00:47:19des chantage au vote
00:47:21comme ça
00:47:21vous avez déjà entendu parler de ça
00:47:22bon oui
00:47:23j'ai déjà entendu parler
00:47:24de chantage au vote
00:47:25et il y a déjà eu des discussions
00:47:26mais quelque chose
00:47:27d'aussi primaire
00:47:30d'aussi ostensible
00:47:33et d'aussi provocateur
00:47:35alors là vraiment
00:47:36pas du tout
00:47:37oui
00:47:37là on est
00:47:39on est dans l'expérimentation
00:47:41dans la grossesse
00:47:41et j'espère bien
00:47:43que ça se terminera
00:47:44devant un des tribunaux
00:47:44c'est énorme
00:47:46en plein de votes
00:47:47d'un budget
00:47:48de la sécurité sociale
00:47:49si c'est avéré
00:47:50c'est absolument hallucinant
00:47:52il faudra en effet
00:47:53que la justice trans
00:47:55mais on voyait
00:47:56on parle de plus en plus
00:47:57d'un climat
00:47:58de la quatrième république finissante
00:48:00j'allais dire
00:48:01on y est
00:48:01on y est à la fois
00:48:02dans l'évolution des institutions
00:48:04dans la crise de régime
00:48:05et dans des lobbies
00:48:07qui parfois
00:48:07en effet
00:48:08n'ont plus aucune limite
00:48:10dans leur action de pression
00:48:12c'est ce que dit Nicolas Sarkozy
00:48:13d'ailleurs dans l'interview
00:48:14qu'il nous donne au point
00:48:14cette semaine
00:48:15il parle d'une atmosphère
00:48:17pré-révolutionnaire
00:48:18il dit jamais
00:48:18on a été aussi proche finalement
00:48:20c'est intéressant
00:48:21parce que Sarkozy
00:48:21on l'aime ou on ne l'aime pas
00:48:22mais il a des analyses politiques
00:48:24qui sont souvent assez intéressantes
00:48:27et assez acérées
00:48:28il parle énormément de ça
00:48:29il parle beaucoup de Macron
00:48:30très intéressant
00:48:31il n'est pas dans la politique du jour
00:48:32un peu dans le plus loin
00:48:33mais il parle beaucoup de ça
00:48:34pendant très très longuement
00:48:35de l'atmosphère pré-révolutionnaire française
00:48:37vous êtes au coeur d'une édition spéciale
00:48:39sur BFM TV
00:48:40on est à quelques minutes maintenant
00:48:41du vote décisif
00:48:42solennel
00:48:43en tout cas
00:48:43sur le budget
00:48:44de la sécurité sociale
00:48:45on va retrouver notre équipe
00:48:46sur place
00:48:46à l'Assemblée Nationale
00:48:48Guillaume Daré
00:48:49Amandine Attalaya
00:48:49avant de vous laisser interroger
00:48:51votre invité
00:48:51les infos sur place
00:48:53le vote il est à quelle heure
00:48:54est-ce que vous en savez plus que nous
00:48:55on aimerait bien
00:48:57ça reste très incertain
00:48:58on voit que ça discute
00:48:59et que ça continue de discuter
00:49:00dans les couloirs
00:49:02entre les différents groupes
00:49:04et on sent quand même
00:49:04il n'y a pas de sérénité
00:49:06on envoyait tout à l'heure
00:49:07Philippe Brun
00:49:07du côté d'État socialiste
00:49:08avant 20h
00:49:09c'est ce qu'on nous dit
00:49:10Laurent Marcangéli
00:49:11député Horizon
00:49:13ancien ministre
00:49:13proche d'Edouard Philippe
00:49:15abstention nous dit-on
00:49:16du côté de chez Horizon
00:49:17pourtant on entend
00:49:18le plus grand mal de ce budget
00:49:19pourquoi vous ne votez pas contre
00:49:21disons qu'on n'a pas eu le choix
00:49:24qu'aurait pu nous laisser la constitution
00:49:26à savoir avec l'utilisation
00:49:28d'un 49-3
00:49:29avec l'engagement
00:49:29de la responsabilité du gouvernement
00:49:31d'avoir je dirais
00:49:35un vote
00:49:35sur le maintien
00:49:37ou non du gouvernement
00:49:38si aujourd'hui
00:49:41on prendrait la responsabilité
00:49:42de mettre le gouvernement
00:49:44en échec
00:49:45sur ce texte
00:49:46ce que nous nous sommes dit
00:49:47c'est que peut-être
00:49:47nous nous éloignerons
00:49:48de cet esprit de responsabilité
00:49:49qui nous a toujours caractérisé
00:49:51ceci étant dit
00:49:52je vous le confirme
00:49:53ce budget n'est pas bon
00:49:54c'est la raison pour laquelle
00:49:56une grande majorité
00:49:57des députés du groupe
00:49:58ne voteront pas favorablement
00:49:59ce projet de loi
00:50:00de financement
00:50:00de la sécurité sociale
00:50:01vous allez faire quoi ?
00:50:02vous vous abstenez ?
00:50:03vous suivez la consigne ?
00:50:04le choix d'Edouard Philippe ?
00:50:05je m'abstiens
00:50:06je suis naturellement
00:50:08en accord avec
00:50:09ce qu'Edouard Philippe
00:50:10a pu dire
00:50:11notamment hier
00:50:12et de cœur
00:50:12d'intime conviction
00:50:13vous auriez voté contre ?
00:50:15je pense que
00:50:16dans mon parcours politique
00:50:18j'ai voté des budgets
00:50:19de cette nature
00:50:20et il m'est arrivé
00:50:21de voter contre
00:50:21notamment lorsque
00:50:22j'étais dans l'opposition
00:50:23en tant que député
00:50:24à côté d'Edouard Philippe
00:50:25entre 2012 et 2010
00:50:27parce que c'est un budget
00:50:28qui de mon point de vue
00:50:29est d'inspiration
00:50:30socialiste
00:50:32et écologiste
00:50:34puisqu'on vient de voir
00:50:34également que les écologistes
00:50:35ont décidé
00:50:36de changer leur vote
00:50:37au dernier moment
00:50:37en s'abstodant
00:50:38est-ce que vous comprenez
00:50:39que les français
00:50:39n'y comprennent plus rien ?
00:50:40il y a quelques instants
00:50:41sur notre antenne
00:50:41on a entendu
00:50:42Cyriel Châtelain
00:50:43à la tribune
00:50:44de l'Assemblée nationale
00:50:45qui évoque je cite
00:50:46la déloyauté
00:50:47d'Edouard Philippe
00:50:47et qui défend ce budget
00:50:49du gouvernement
00:50:49est-ce que vous comprenez
00:50:51que c'est très difficile
00:50:51à comprendre ?
00:50:52c'est la déloyauté
00:50:53d'Edouard Philippe ?
00:50:54non c'est la constance
00:50:55d'Edouard Philippe
00:50:55c'est Edouard Philippe
00:50:56qui depuis 2021
00:50:57en tant que président d'Horizon
00:50:58dit qu'il veut un peu
00:50:59d'ordre dans les comptes publics
00:51:00c'est à ses députés
00:51:00qui ont relayé sa parole
00:51:01depuis 2022
00:51:03j'ai été le président fondateur
00:51:04de ce groupe
00:51:05et nous avons toujours essayé
00:51:06d'être dans cette veine-là
00:51:08dans ce chemin
00:51:09et aujourd'hui
00:51:10malheureusement
00:51:10je trouve que le compte
00:51:11n'y est pas
00:51:11et là on a la patronne
00:51:12des écologistes
00:51:13qui est dans l'opposition
00:51:14qui défend un budget
00:51:15contre le parti d'Edouard Philippe
00:51:17qui a été premier ministre
00:51:17d'Edouard Macron
00:51:18et la semaine dernière
00:51:19vous aviez Jérôme Guetsch
00:51:20qui m'a interpellé
00:51:21dans l'hémicycle
00:51:22pour me dire
00:51:22qu'il fallait que je soutienne
00:51:23le gouvernement
00:51:24alors que lui-même
00:51:24est censé être un membre
00:51:25de l'opposition
00:51:25je laisse les français apprécier
00:51:28même Jérôme Guetsch
00:51:29qui au passage
00:51:29dit que c'est une grande
00:51:31nouvelle étape
00:51:32c'est l'apprentissage
00:51:32du compromis à l'Assemblée
00:51:33c'est vrai
00:51:34ou il prend ses rêves
00:51:35pour des réalités ?
00:51:36je pense que nous sommes
00:51:37davantage dans l'apprentissage
00:51:38de la compromission
00:51:39que du compromis
00:51:40c'est la raison pour laquelle
00:51:41je ne voterai pas ce texte
00:51:42la compromission
00:51:42bien sûr
00:51:43mais nous sommes
00:51:44dans un budget de compromission
00:51:45lorsque vous avez un budget
00:51:46beaucoup de français
00:51:47pensent aller au bout
00:51:47de vos pensées
00:51:48voter contre
00:51:48en déficit structurel
00:51:51de plus de 20 milliards d'euros
00:51:53la réalité vous le savez
00:51:54sera bien plus forte que cela
00:51:56puisqu'on prend sur le projet
00:51:57de loi de finances
00:51:57pour pouvoir financer
00:51:58le déficit
00:51:59en réalité on est plus proche
00:52:00de 26 que de 20
00:52:01que vous avez augmenté
00:52:03la fiscalité
00:52:03que vous avez renoncé
00:52:04à la seule réforme structurelle
00:52:06qui a été votée
00:52:06dans ce quinquennat
00:52:08à savoir celle
00:52:09des retraites
00:52:10je pense qu'on n'est plus
00:52:11dans le compromis
00:52:11on est dans la compromission
00:52:13ceci étant dit
00:52:14nous savons qu'il faut un budget
00:52:15nous savons qu'il ne faut pas
00:52:16aujourd'hui être dans
00:52:17une optique de blocage
00:52:18des institutions
00:52:19c'est la raison pour laquelle
00:52:20nous avons décidé
00:52:21collectivement
00:52:22ce matin
00:52:23de nous projeter
00:52:25sur une abstention
00:52:26et c'est pour ça
00:52:27que majoritairement
00:52:27le groupe auquel j'appartiens
00:52:28dans sa très grande majorité
00:52:30votera l'abstention
00:52:31dans quelques minutes
00:52:31donc en réalité
00:52:32vous faites un acte
00:52:33de la campagne présidentielle
00:52:34d'Edouard Philippe
00:52:35c'est ça ?
00:52:36nous faisons depuis 2021
00:52:37depuis la fondation
00:52:38de ce parti politique
00:52:39nous avons un chemin
00:52:40et nous avons une constance
00:52:41et une cohérence
00:52:42cet acte aujourd'hui
00:52:43fait partie de ce chemin
00:52:44et de cette cohérence
00:52:45vous pensez aux français
00:52:46ou à la campagne présidentielle
00:52:47d'Edouard Philippe
00:52:47en vous abstenant ?
00:52:48je pense aux françaises
00:52:50et aux françaises
00:52:51je pense aux générations futures
00:52:52les dépenses que nous sommes
00:52:53en train de contracter
00:52:53je pose une question
00:52:54aujourd'hui qui est très simple
00:52:55qui a été posée
00:52:56par notre président de groupe
00:52:57le 16 octobre dernier
00:52:58qui va payer ?
00:52:59qui va payer ?
00:53:00je vais vous dire
00:53:00qui va payer ?
00:53:01c'est les générations futures
00:53:02c'est l'endettement structurel
00:53:04du pays
00:53:04c'est le déficit public
00:53:05qui entraînera
00:53:07forcément
00:53:08des dettes
00:53:08sur les générations futures
00:53:09et ça aujourd'hui
00:53:10nous ne pouvons pas l'accepter
00:53:11ultime mini question
00:53:12avant de rendre la main à Marc
00:53:14ça passe pour vous ce texte ?
00:53:16on est maintenant
00:53:16à quelques minutes
00:53:17du vote décisif ?
00:53:19je ne veux pas jouer
00:53:19les parieurs
00:53:20mais au regard des prises
00:53:21de position des uns
00:53:22et des autres
00:53:22notamment tout à l'heure
00:53:23du groupe écologiste
00:53:24qui a beaucoup de
00:53:24beaucoup de toupées
00:53:25je le trouve
00:53:26j'ai entendu avec
00:53:27attention la présidente du groupe
00:53:30je pense que ça devrait
00:53:31passer
00:53:32oui vous savez
00:53:32les donneurs de leçons
00:53:33les conseillers
00:53:34ne sont pas les payeurs
00:53:35les payeurs
00:53:35ça sera les françaises
00:53:36les générations futures
00:53:38je le regrette
00:53:39mais en même temps
00:53:39aujourd'hui
00:53:40chacun prendra
00:53:41ses responsabilités
00:53:42merci
00:53:43vous avez entendu
00:53:44Laurent Marcangeli
00:53:44qui pense que ça passe
00:53:45merci Amandine
00:53:47et Guillaume
00:53:48vous nous rappelez
00:53:48je vous propose
00:53:49dès que la cloche retentit
00:53:50c'est à dire a priori
00:53:51dans 5-6 minutes
00:53:52c'est le dernier orateur
00:53:53en ce moment même
00:53:54qui est en train
00:53:55de s'exprimer
00:53:56dans l'hémicycle
00:53:57et juste après
00:53:58donc la cloche
00:53:58et le vote solennel
00:53:59sur ce budget
00:54:00de la sécurité sociale
00:54:02Bruno Jeudy
00:54:03nous a rejoint
00:54:03c'est le patron
00:54:04de la tribune dimanche
00:54:05bonsoir
00:54:05bienvenue Bruno
00:54:06je pense aux gens
00:54:07qui nous rejoignent
00:54:08en cours d'édition spéciale
00:54:10il y en a eu quelques-unes
00:54:12sur la politique
00:54:12ces derniers mois
00:54:13sur cette antenne
00:54:14est-ce que le vote
00:54:16de ce soir
00:54:16j'ai posé la même question
00:54:17mais vous n'avez peut-être
00:54:18pas entendu les réponses
00:54:19tout à l'heure
00:54:19est important
00:54:20et si oui pourquoi ?
00:54:22alors c'est important
00:54:22parce que ça reste
00:54:23le budget de la sécurité sociale
00:54:24je rappelle quand même
00:54:25que s'il n'y a pas
00:54:26d'adoption du budget
00:54:27ce soir
00:54:28c'est pas comme pour
00:54:29le projet de loi globale
00:54:32où il y a une loi spéciale
00:54:34donc la sécu
00:54:35ça nous concerne tous
00:54:37donc c'est important
00:54:38après c'est important
00:54:39également
00:54:40parce que ça donne
00:54:40aussi une ambiance
00:54:42est-ce que le premier ministre
00:54:43qui a fait beaucoup
00:54:45de concessions
00:54:45beaucoup trop sans doute
00:54:47pour une partie
00:54:48pour les macronistes
00:54:49et même pour une bonne partie
00:54:50de ses amis politiques
00:54:52Edouard Philippe en tête
00:54:52ce serait un revers
00:54:54et un camouflet politique
00:54:55majeur pour lui
00:54:56toute sa méthode
00:54:57s'effondrerait
00:54:58et derrière
00:54:59le projet de loi globale
00:55:01passerait pas non plus
00:55:02et donc on aggraverait
00:55:03la situation politique
00:55:04donc il a
00:55:05ce soir
00:55:07c'est sa méthode
00:55:08qui est éprouvée
00:55:09par ce vote
00:55:10ça passera
00:55:11peut-être à quelques voix
00:55:12moi j'ai dit 5 voix hier
00:55:14je sais pas trop
00:55:15où on en est
00:55:15au moment où je vous parle
00:55:16ou ça passera pas
00:55:17parce que
00:55:18il y aura des abstentions
00:55:20qui se sont converties
00:55:22en votes contre
00:55:23en quelques minutes
00:55:25peut-être des députés
00:55:26ou l'inverse
00:55:26c'est vrai que
00:55:28le faire voter
00:55:29un budget
00:55:30porté par Sébastien Lecornu
00:55:33un budget
00:55:33qui normalement
00:55:34un homme de droite
00:55:34comme Sébastien Lecornu
00:55:35le faire voter par la gauche
00:55:36c'est assez original
00:55:37mais on va d'originalité
00:55:38en originalité
00:55:39depuis maintenant
00:55:40quelques mois
00:55:42et une petite année
00:55:43on va dire
00:55:44donc pour Sébastien Lecornu
00:55:46oui c'est un vote
00:55:46c'est un vote important
00:55:47pour les français
00:55:48beaucoup doivent être
00:55:49un peu désespérés
00:55:50de voir le spectacle politique
00:55:52depuis des semaines
00:55:52et en plus
00:55:53la procédure parlementaire
00:55:54c'est quelque chose
00:55:55de très complexe
00:55:56qui est difficile à suivre
00:55:57et même à expliquer
00:55:58Marie Chantret
00:55:59oui parce que précision
00:56:00les téléspectateurs
00:56:01qui nous suivent
00:56:02depuis quelques instants
00:56:03ont senti
00:56:04vu des chiffres s'afficher
00:56:05sur notamment
00:56:06le groupe
00:56:06d'Edouard Philippe
00:56:07Horizon
00:56:0834 députés
00:56:10une position commune
00:56:11celle de l'abstention
00:56:12mais
00:56:13il faut prendre ça aussi
00:56:14avec un peu de recul
00:56:16et de ce que l'on sait
00:56:17des députés du groupe
00:56:18Horizon
00:56:19d'Edouard Philippe
00:56:20vont voter pour
00:56:20ce budget
00:56:21entre 7
00:56:23et 10 députés
00:56:24qui viennent donc
00:56:25s'ajouter
00:56:25au total
00:56:26des 233 voix pour
00:56:29que l'on a d'ores et déjà
00:56:30comptabilisé
00:56:31auxquelles on peut ajouter
00:56:32aussi
00:56:33on a déjà
00:56:33c'était affiché
00:56:34une grosse dizaine
00:56:35de députés
00:56:36les républicains
00:56:36du groupe de l'Eurovoquiez
00:56:37là aussi l'ordre
00:56:38c'était l'abstention
00:56:39mais certains vont aller
00:56:41plus loin
00:56:41en soutien au gouvernement
00:56:42de Sébastien Lecornu
00:56:43et voter pour ce budget
00:56:44de la sécurité sociale
00:56:45c'est en cela
00:56:46qu'à cette heure
00:56:46et Bruno
00:56:48je le rejoins
00:56:48ça va être
00:56:49extrêmement
00:56:50extrêmement serré
00:56:52et se jouer sans doute
00:56:53à une toute petite
00:56:54dizaine de voix
00:56:54on va le savoir
00:56:55dans les instants
00:56:56qui viennent
00:56:56l'homme que vous apercevez
00:56:57à l'écran
00:56:58aux côtés de Marie Chantret
00:56:59s'appelle
00:56:59Yannick Monnet
00:57:01c'est l'orateur
00:57:01c'est bien ça
00:57:02sous votre contrôle
00:57:03c'est l'orateur du Parti Communiste
00:57:05c'est le dernier
00:57:05à s'exprimer
00:57:06avant le vote solennel
00:57:07il parle depuis 2 minutes
00:57:09il a 5 minutes
00:57:09d'entendre parole
00:57:10tout le monde a fait le calcul
00:57:11dans 3 minutes
00:57:12le vote envahit
00:57:13enfin y voir
00:57:14un tout petit peu plus clair
00:57:14Alain Demel
00:57:15il y a quelqu'un d'autre
00:57:16qui joue gros ce soir
00:57:17il l'a d'ailleurs reconnu
00:57:17aujourd'hui
00:57:18c'est Olivier Faure
00:57:18le patron du PS
00:57:20qui dit en cas d'échec
00:57:21ce serait un échec personnel
00:57:22pour moi
00:57:22oui non mais
00:57:23incontestablement
00:57:24les deux protagonistes
00:57:27de cette affaire
00:57:28qui joue réellement
00:57:29un jeu énorme
00:57:32aujourd'hui
00:57:32c'est Sébastien Lecornu
00:57:34et c'est Olivier Faure
00:57:35Olivier Faure
00:57:36c'est lui
00:57:36d'ailleurs
00:57:37il le proclame
00:57:38qui a pris le risque
00:57:40à un moment
00:57:41de penser
00:57:42que son influence
00:57:44sur la constitution
00:57:46de ce budget social
00:57:47serait suffisant
00:57:49pour le faire
00:57:50bifurquer
00:57:51et effectivement
00:57:53quand on regarde
00:57:53ce qu'il a arraché
00:57:55incontestablement
00:57:57ce budget social
00:57:58a bifurqué
00:57:58vers la gauche
00:57:59au départ
00:58:00c'était un budget
00:58:02qui cherchait
00:58:03à être
00:58:03un budget
00:58:05raisonnable
00:58:06un budget rationnel
00:58:08un budget
00:58:08limitant les dégâts
00:58:10un budget
00:58:11limitant les déficits
00:58:12et puis
00:58:13c'est devenu
00:58:15un budget
00:58:16dispendieux
00:58:18dépensant
00:58:20beaucoup d'argent
00:58:21un budget
00:58:22qui aboutira
00:58:24sur un déficit
00:58:26nettement supérieur
00:58:27à ce qui était prévu
00:58:28et quand
00:58:30les impôts
00:58:31augmentent
00:58:32et que les déficits
00:58:33augmentent
00:58:34on peut dire
00:58:34que c'est un budget
00:58:35de gauche
00:58:35avec
00:58:37je me permets
00:58:38le banc
00:58:40dans l'hémicycle
00:58:42fourni des ministres
00:58:43il n'y a pas
00:58:44Sébastien Lecornu
00:58:45ce soir
00:58:45il n'est pas venu
00:58:46il a pris la décision
00:58:47il considère
00:58:48que le travail est fait
00:58:50et le vote
00:58:50va avoir lieu
00:58:52sur l'ensemble
00:58:52du projet de loi
00:58:53de financement
00:58:54de la sécurité sociale
00:58:55pour 2026
00:58:56le scrutin
00:59:00c'est bon
00:59:00tout le monde
00:59:01est à sa place
00:59:02le scrutin est ouvert
00:59:04le scrutin est clos
00:59:09votant 574
00:59:17exprimé 481
00:59:18majorité 241
00:59:20pour 247
00:59:22contre 234
00:59:23l'Assemblée nationale
00:59:25a adopté
00:59:26je vous remercie
00:59:30la séance est suspendue
00:59:31et levée
00:59:33le projet de loi
00:59:37sur la sécurité sociale
00:59:39elle est donc définitivement
00:59:40enfin pardon
00:59:40adoptée
00:59:41solennellement
00:59:42avec 13 voix d'avance
00:59:44si on a bien compté
00:59:45Marie Chantret
00:59:46on est à peu près
00:59:46dans l'écart
00:59:47qu'on annonçait
00:59:48tout à l'heure
00:59:49c'est à dire
00:59:49de manière très très très serrée
00:59:51mais c'est passé
00:59:51oui beaucoup plus serrée
00:59:53d'ailleurs que sur le volet
00:59:54recette du budget
00:59:55de la sécurité sociale
00:59:56je pense qu'on fait
00:59:57un gros ouf
00:59:58du soulagement
00:59:59du côté de Matignon
01:00:01du Premier ministre
01:00:02de toutes ses équipes
01:00:03et de tout son gouvernement
01:00:05c'est une première victoire
01:00:07quand même politique
01:00:08pour le Premier ministre
01:00:09vous en parliez
01:00:10Alain Duhamel
01:00:11ça valide aussi
01:00:12sa méthode
01:00:12celle qui a été
01:00:14du compromis
01:00:15alors certains
01:00:16ont parlé de compromission
01:00:17on pourra en reparler
01:00:18mais effectivement
01:00:19ses ultimes négociations
01:00:21même de dernière minute
01:00:22tout ce qu'il a mis
01:00:24dans la bataille
01:00:25il n'a pas ménagé
01:00:26ses efforts
01:00:27il a pris beaucoup
01:00:28la parole dans la Missy
01:00:29pour tenter de convaincre
01:00:30et ce soir
01:00:319 décembre
01:00:32c'est une nouvelle haie
01:00:33de franchie
01:00:34pour Sébastien Lecornu
01:00:35qui sans doute
01:00:36gagne encore
01:00:37un peu de temps
01:00:38quelques semaines
01:00:39quelques mois
01:00:40qui ne présage rien
01:00:41et j'en arrêterai là
01:00:42sur le budget de l'État
01:00:43est-ce que sera le vote
01:00:44sans doute
01:00:45bien différent
01:00:46concernant
01:00:47ce vote crucial
01:00:48Michel Barnier
01:00:49il y a un an
01:00:49a chuté
01:00:49sur le budget
01:00:50de la Sécu
01:00:51c'était
01:00:52sur une motion
01:00:53de censure
01:00:54et
01:00:55François Bayrou
01:00:57n'a pas réussi
01:00:57à franchir
01:00:58même l'étape
01:00:59de
01:00:59lui il a demandé
01:01:01la confiance
01:01:01donc il a pris
01:01:02encore plus de risques
01:01:02mais c'est vrai
01:01:03que si on se reporte
01:01:05sur la dernière année
01:01:06c'est un vote
01:01:07qui ne conforte pas
01:01:10je dirais pas
01:01:10que ça conforte
01:01:11Sébastien Lecornu
01:01:12mais ça valide
01:01:14sa méthode
01:01:14Alain Domaine
01:01:15c'est
01:01:16un vote artisanal
01:01:19parce que c'est vraiment
01:01:20Sébastien Lecornu
01:01:22qui l'a
01:01:23bouclé
01:01:25petit groupe
01:01:26par petit groupe
01:01:27coup de téléphone
01:01:27par coup de téléphone
01:01:29première réaction
01:01:30du patron des républicains
01:01:31Bruno Retaille
01:01:32c'était très furtif
01:01:41la première réaction
01:01:42de Bruno Retaille
01:01:43je n'ai pas entendu
01:01:44exactement ce qu'il a dit
01:01:45vu qu'il avait qualifié
01:01:46ce budget de la Sécu
01:01:47il y a quelques heures
01:01:48de hold up fiscal
01:01:49et il avait demandé
01:01:50à ses députés
01:01:51défaite
01:01:52c'est une défaite
01:01:53pour Bruno Retaille
01:01:54c'était évident
01:01:55puisqu'il était
01:01:55beaucoup engagé
01:01:56quand même
01:01:57contre ça
01:01:57mais je reviens
01:01:59à Sébastien Lecornu
01:02:00ce qui est vraiment
01:02:01original
01:02:02c'est que ça n'est pas
01:02:03la victoire
01:02:04de groupes parlementaires
01:02:06contre d'autres
01:02:07groupes parlementaires
01:02:07ni de partis politiques
01:02:09contre d'autres
01:02:10partis politiques
01:02:11c'est un artisan
01:02:13qui a tissé
01:02:14des liens
01:02:15pas clandestins
01:02:17mais artisanaux
01:02:19un à un
01:02:20et qui y est arrivé
01:02:21La même méthode
01:02:23peut produire
01:02:24les mêmes effets
01:02:25et donc
01:02:26il va falloir
01:02:27que nous nous y mettions
01:02:28tous
01:02:29encore et encore
01:02:30débattre
01:02:31discuter
01:02:31voter
01:02:33dans l'hémicycle
01:02:33et j'espère que nous y parviendrons
01:02:35je vous remercie beaucoup
01:02:36non le chemin
01:02:39n'est pas fini
01:02:39puisque
01:02:40il y a maintenant
01:02:41le Sénat
01:02:41va se prononcer à nouveau
01:02:42et nous aurons une lecture
01:02:43définitive
01:02:45mais ça montre
01:02:45que sur les équilibres
01:02:46que nous avons trouvé
01:02:47il y a une majorité
01:02:49à l'Assemblée nationale
01:02:50et donc
01:02:50c'est un très bon signe
01:02:52et l'immense probabilité
01:02:55pour la suite
01:02:56des événements
01:02:57c'est que le texte
01:02:57puisse être adopté
01:02:58définitivement
01:02:59mais la navette
01:02:59se poursuit
01:03:00vous êtes bien connaisseurs
01:03:01de notre procédure parlementaire
01:03:03pardon
01:03:05alors j'ai pas de détails
01:03:07à vous donner
01:03:08à l'heure actuelle
01:03:09sur la suite de la navette
01:03:10mais ça va venir très vite
01:03:11maintenant
01:03:11merci à tous
01:03:12merci
01:03:13voilà on sent quelques sourires
01:03:15Mathilde Panot
01:03:17chez les Insoumis
01:03:18il confirme le changement
01:03:19d'alliance
01:03:19du parti socialiste
01:03:21qui décide donc
01:03:22de rejoindre
01:03:23le camp des soutiens
01:03:24au gouvernement
01:03:25et je rappelle
01:03:26qu'en démocratie
01:03:27lorsqu'on vote un budget
01:03:29on est donc dans la majorité
01:03:30et dans le soutien
01:03:31au gouvernement
01:03:31et lorsqu'on vote
01:03:32contre un budget
01:03:33on se place
01:03:34dans l'opposition
01:03:35les socialistes
01:03:36et la direction
01:03:37du parti socialiste
01:03:38a donc fait un choix
01:03:39extrêmement clair
01:03:40aujourd'hui
01:03:40en votant
01:03:41pour le budget
01:03:42non seulement
01:03:43ils permettent
01:03:44un budget cruel
01:03:45de pouvoir passer
01:03:46mais en plus de cela
01:03:47ils sauvent Emmanuel Macron
01:03:49puisque je le rappelle
01:03:50il y a un mois tout juste
01:03:51la discussion
01:03:52qui existait dans ce pays
01:03:54était de savoir
01:03:55si Emmanuel Macron
01:03:55devait partir
01:03:57ce qui est toujours
01:03:58ce qui est majoritaire
01:04:00dans le pays
01:04:01et ce qu'ont permis
01:04:03les socialistes
01:04:04c'est de faire en sorte
01:04:05non seulement
01:04:05de leur donner un sursis
01:04:06de faire perdre du temps
01:04:08au pays
01:04:08et d'adopter un budget
01:04:10comme celui que nous venons
01:04:11d'adopter en seconde lecture
01:04:12qui permet par exemple
01:04:14de faire 4 milliards
01:04:15de coupes
01:04:16sur la santé
01:04:16et sur l'hôpital public
01:04:17dont tout le monde comprendra
01:04:18que c'est extrêmement cruel
01:04:20évidemment ce vote
01:04:21n'a rien à voir
01:04:22avec le mandat
01:04:23qui a été donné
01:04:23par les électeurs
01:04:24et les électrices
01:04:25qui les ont fait élire
01:04:26dans cette assemblée
01:04:27dont le mandat
01:04:27était justement
01:04:28de construire
01:04:29une alternative
01:04:29en rupture
01:04:31avec le macronisme
01:04:32et non pas de s'allier
01:04:33et de fusionner
01:04:34avec la Macronie
01:04:34comme ils sont en train
01:04:35de le faire
01:04:36de même
01:04:37nous sommes surpris
01:04:38de voir que ce vote
01:04:38passe grâce
01:04:39à l'abstention
01:04:40de plusieurs députés
01:04:41écologistes
01:04:42qui eux aussi
01:04:43ne respectent pas
01:04:44le mandat
01:04:45qui leur a été donné
01:04:45par les électeurs
01:04:46et les électrices
01:04:47sachez qu'il reste
01:04:49une force disponible
01:04:50dans ce pays
01:04:50pour appliquer
01:04:52un programme
01:04:52de rupture
01:04:53avec le macronisme
01:04:54c'est celle
01:04:54que nous représentons
01:04:55aujourd'hui
01:04:56et nous redisons
01:04:57comme une promesse
01:04:59que les insoumis
01:05:00et insoumises
01:05:01seront toujours
01:05:01du côté du peuple
01:05:02et ne seront jamais
01:05:03dans les petits arrangements
01:05:04de couloirs
01:05:05dans le dos
01:05:05des citoyens
01:05:06et des citoyennes
01:05:07nous sommes donc
01:05:08au vote
01:05:08à la seconde lecture
01:05:09il reste un prochain vote
01:05:11donc en dernière lecture
01:05:12qui devrait avoir lieu
01:05:13la semaine prochaine
01:05:14et j'invite toutes celles
01:05:16et ceux qui nous écoutent
01:05:17et notamment
01:05:18les soignants
01:05:18et les soignantes
01:05:19mais aussi celles et ceux
01:05:20qui attendent
01:05:20pendant des heures
01:05:21aux urgences
01:05:22à aller interpeller
01:05:23leurs députés
01:05:24pour savoir
01:05:25s'ils continueront
01:05:26de garder le même vote
01:05:27en dernière lecture
01:05:28parce que c'est de cela
01:05:29dont il s'agit
01:05:29en votant pour
01:05:33le parti socialiste
01:05:34sauve Emmanuel Macron
01:05:35Alain Domel
01:05:36un gros tacle
01:05:37pour le PS
01:05:37mais un petit aussi
01:05:38pour les écologistes
01:05:40nous sommes les derniers
01:05:41à gauche
01:05:41dit en quelque sorte
01:05:42Mathilde Panot
01:05:43ce qui est frappant
01:05:43c'est que Mathilde Panot
01:05:45c'est la politique
01:05:47à la tronçonneuse
01:05:48c'est-à-dire
01:05:49n'allez pas lui dire ça
01:05:51la référence à Millet
01:05:51ne va pas lui plaire
01:05:52bon
01:05:53non mais
01:05:55on a l'impression
01:05:57qu'elle veut
01:05:58que la rue
01:05:58deuxième tentative
01:06:00pour Bruno Retailleau
01:06:01le patron des Républicains
01:06:02et puis c'est toujours
01:06:03plus de dettes
01:06:04toujours plus de déficit
01:06:06sans doute 25 milliards
01:06:0825 milliards d'euros
01:06:10de déficit
01:06:10je veux rappeler
01:06:11qu'en 2023
01:06:12le déficit
01:06:13de la sécurité sociale
01:06:14c'était 13 milliards
01:06:15donc tout est empiré
01:06:18moins de travail
01:06:19plus d'impôts
01:06:21plus de dépenses
01:06:22et plus de têtes
01:06:23voilà
01:06:25donc je persiste
01:06:27et je signe
01:06:28c'est un budget
01:06:29qui permettra sans doute
01:06:30au gouvernement
01:06:32Emmanuel Macron
01:06:32de durer un peu plus
01:06:33mais c'est un budget
01:06:35qui emmène la France
01:06:36dans le mur
01:06:37et je le regrette profondément
01:06:38Laurent Wauquiez avait appelé
01:06:39à l'abstention
01:06:40pour finalement
01:06:41ce budget
01:06:42qu'est-ce que vous en pensez
01:06:43il aurait dû prôner
01:06:44de voter contre ?
01:06:46Non, j'avais indiqué
01:06:47aux députés
01:06:47vous savez c'est difficile
01:06:48parce qu'on est dans un moment
01:06:49de confusion
01:06:50et chacun essaie
01:06:52de limiter la casse
01:06:54j'avais indiqué moi
01:06:55que j'étais pour la position
01:06:57contre
01:06:59mais aussi pour l'abstention
01:07:01pour les députés
01:07:02qui en fonction
01:07:03de leur conscience
01:07:03souhaitaient s'abstenir
01:07:05donc j'ai pas plus
01:07:07de commentaires à faire
01:07:08Et pour la suite
01:07:10est-ce que vous êtes
01:07:11favorable
01:07:11à une dissolution
01:07:12ou une élection présidentielle
01:07:13anticipée
01:07:14comme Edouard Philippe ?
01:07:16Écoutez
01:07:16colline après colline
01:07:18voilà
01:07:19donné au PLFSS
01:07:20Juste une dernière question
01:07:21monsieur Rotaillot
01:07:22Il n'y aura pas
01:07:26de dernière question
01:07:27pour Bruno Rotaillot
01:07:28qu'on a connu
01:07:28plus souriant
01:07:30c'est pas une très très
01:07:31bonne soirée
01:07:32pour lui
01:07:33qui s'était opposé
01:07:33très fortement
01:07:34à ce budget
01:07:35de la sécu
01:07:36adopté donc
01:07:36de justesse
01:07:37d'une grosse dizaine
01:07:38Ça n'est pas
01:07:39une très bonne soirée
01:07:40pour lui
01:07:41mais ça n'est pas
01:07:41une très mauvaise soirée
01:07:42non plus
01:07:43parce qu'il est évident
01:07:45que dans l'électorat
01:07:46auquel il s'adresse
01:07:47la proposition
01:07:51qui était au vote
01:07:53est extrêmement
01:07:54impopulaire
01:07:55et donc
01:07:56en prenant
01:07:57les positions
01:07:59qu'il prend
01:07:59c'est-à-dire
01:08:00en gros
01:08:00un blâme
01:08:02implicite
01:08:02à Laurent Wauquiez
01:08:03il se donne
01:08:05le beau rôle
01:08:06dans l'électorat
01:08:07de droite
01:08:07le plus conservateur
01:08:09je croyais que la phrase
01:08:11n'était pas finie
01:08:12elle est finie
01:08:13elle reste
01:08:14non mais
01:08:16elle est finie
01:08:17parce que
01:08:18Bruno Retailleau
01:08:20est très mécontent
01:08:22du vote
01:08:23a été contre ce vote
01:08:24son électorat
01:08:26est certainement
01:08:26hostile au vote
01:08:27et
01:08:28bon
01:08:30il a le sentiment
01:08:31qu'on est à un moment
01:08:33où ses thèses
01:08:34à lui
01:08:35sont confortées
01:08:36c'est-à-dire
01:08:36ses thèses
01:08:37c'est
01:08:37l'opposition
01:08:39des républicains
01:08:41de la droite républicaine
01:08:43vis-à-vis du gouvernement
01:08:44doit être une opposition
01:08:45frontale
01:08:47alors que là
01:08:48ça a été
01:08:48un compromis
01:08:49Marie Chantray
01:08:50réaction à l'instant
01:08:52du premier ministre
01:08:53Sébastien Lecornu
01:08:54sur ses réseaux sociaux
01:08:55notamment X
01:08:56il se félicite
01:08:57évidemment
01:08:58de l'adoption
01:08:59et faire le pari
01:09:03du débat
01:09:04parlementaire
01:09:05c'est-à-dire
01:09:05tout simplement
01:09:06de la démocratie
01:09:06d'autres
01:09:08ont fait
01:09:09des choix différents
01:09:10on préférait
01:09:12soit être
01:09:13les passagers
01:09:13clandestins
01:09:14de ce débat
01:09:14soit faire le pari
01:09:16de la politique
01:09:17du pire
01:09:17nous
01:09:17nous avons regardé
01:09:19aujourd'hui
01:09:19où nous en étions
01:09:21après plusieurs semaines
01:09:22d'un débat
01:09:24qui était
01:09:25âpre
01:09:26rugueux
01:09:26exigeant
01:09:28où il a fallu
01:09:28chercher des compromis
01:09:30rappelez-vous
01:09:32au moment de la chute
01:09:33de François Bayrou
01:09:34il y avait
01:09:36la suspension
01:09:37la suppression
01:09:39de deux jours fériés
01:09:40il n'en est plus question
01:09:41il y avait
01:09:41une nouvelle réforme
01:09:42de l'assurance chômage
01:09:43il n'en est plus question
01:09:44il y avait
01:09:44le gel des pensions
01:09:45il n'en est plus question
01:09:46il y avait
01:09:47le gel
01:09:47des minima sociaux
01:09:48il n'en est plus question
01:09:49il y avait
01:09:50le gel
01:09:50du barème de la CSG
01:09:51il n'en est plus question
01:09:52il y avait
01:09:53le doublement
01:09:53des franchises médicales
01:09:54il n'en est plus question
01:09:55il y avait
01:09:56la ruise en question
01:09:56on a un certain nombre
01:09:57d'exonérations
01:09:57pour les apprentis
01:09:58pour les chèques déjeuners
01:10:00ou les chèques vacances
01:10:01il n'en est plus question
01:10:02il y avait
01:10:02la remise en cause
01:10:03des aides à l'embauche
01:10:04outre-mer
01:10:05il n'en est plus question
01:10:06les moyens de l'hôpital
01:10:07étaient réduits
01:10:09à pas grand chose
01:10:11si bien que la tarification
01:10:11était négative
01:10:12nous avons augmenté
01:10:13dans le débat
01:10:14de 4 milliards
01:10:14le niveau
01:10:16des dépenses
01:10:18de santé
01:10:19nous avons suspendu
01:10:20la réforme des retraites
01:10:21et ce sont plusieurs centaines
01:10:22de milliers de français
01:10:23qui pourront en bénéficier
01:10:25dès 2026
01:10:26et bien je crois que ce soir
01:10:27nous pouvons vous dire
01:10:28que nous avons fait
01:10:28oeuvre utile
01:10:29certains font feu
01:10:32sur les socialistes
01:10:33et bien je dois vous dire
01:10:34que ça ne nous impressionne pas
01:10:36nous n'avons jamais perdu de vue
01:10:38ni les raisons de nous battre
01:10:39mettre de la justice
01:10:41dans ce budget
01:10:43faire reculer
01:10:44les brutalités
01:10:45qu'il contenait
01:10:46effacer le musée des erreurs
01:10:48qu'avec nous
01:10:48les organisations syndicales
01:10:49avaient dénoncé
01:10:50je crois que
01:10:52sans que ce soit
01:10:53notre budget
01:10:53nous y sommes
01:10:55parvenus
01:10:56nous ne sommes pas parvenus
01:10:57seuls
01:10:57d'autres
01:10:58sur les bancs
01:10:59notamment
01:11:00de la gauche
01:11:01se sont battus
01:11:02avec nous
01:11:03et je crois que ce soir
01:11:05c'est d'abord
01:11:06les françaises
01:11:07et les français
01:11:07qui étaient légitimement inquiets
01:11:09qui peuvent souffler
01:11:10c'est assez difficile
01:11:11pour vous quand même
01:11:12parce que vous avez négocié
01:11:14imprement
01:11:14vous avez des filles
01:11:16de divergences
01:11:17bon Boris
01:11:21vient de dire l'essentiel
01:11:21nous avons
01:11:23effectivement
01:11:24pendant un mois et demi
01:11:26évolué dans nos positions
01:11:28nous sommes partis
01:11:29au début
01:11:31de cette discussion
01:11:32nous étions absolument
01:11:33contre le projet
01:11:34qui nous était présenté
01:11:35et il a fallu
01:11:36un mois et demi
01:11:37de discussion
01:11:38pour qu'au fur et à mesure
01:11:39nous puissions trouver
01:11:41la voie d'un compromis
01:11:42dans un parlement
01:11:43qui pour la première fois
01:11:45votait librement
01:11:46puisque 149.3
01:11:47et donc
01:11:48cette victoire
01:11:49elle est d'abord celle
01:11:50du parlement lui-même
01:11:52qui a su trouver
01:11:53avec celles et ceux
01:11:54qui sont prêts
01:11:55à rechercher
01:11:56les voies du compromis
01:11:57de la négociation
01:11:58c'est exigeant
01:11:59c'est difficile
01:12:00ça a été dit avant moi
01:12:02ce budget
01:12:02n'est le budget de personne
01:12:03au fond
01:12:03tous ceux qui vont se succéder
01:12:05à vos micros
01:12:05vous diront la même chose
01:12:06si nous avions été
01:12:07majoritaires seuls
01:12:08nous aurions fait
01:12:09différemment
01:12:10et c'est vrai
01:12:10chacun d'entre nous
01:12:12a fait différemment
01:12:12certainement
01:12:13de manière très différente
01:12:15puisque nous sommes
01:12:15de gauche
01:12:16et que la majorité
01:12:18très relative
01:12:19qui nous fait face
01:12:19reste de droite
01:12:21mais nous avons cherché
01:12:23à être utiles
01:12:24aux françaises
01:12:24et aux français
01:12:25et je crois que
01:12:26nous n'avons
01:12:27trahi personne
01:12:29et au contraire
01:12:29nous sommes de ceux
01:12:30qui n'avons pas attendu
01:12:32un grand soir hypothétique
01:12:33pour obtenir des victoires
01:12:34nous avons ce soir
01:12:36la possibilité de dire
01:12:37à ceux qui nous ont demandé
01:12:38de les représenter
01:12:39que nous avons été là
01:12:41pour soutenir
01:12:41classe populaire
01:12:42classe moyenne
01:12:43toutes celles et ceux
01:12:44qui n'avaient pas d'autre
01:12:44moyen d'attendre
01:12:46une fois encore
01:12:47une élection supplémentaire
01:12:48laquelle
01:12:49quand
01:12:50avec quelle certitude
01:12:52ce soir
01:12:53ils savent que
01:12:54à la veille
01:12:55des vacances de Noël
01:12:56au moment où tous
01:12:57s'interrogent
01:12:58sur ce que sera
01:12:59leur pouvoir d'achat
01:13:00l'an prochain
01:13:00que nous avons
01:13:01préservé leur pouvoir d'achat
01:13:03que nous avons préservé
01:13:04leur accès
01:13:04à la santé
01:13:05et que pour ceux
01:13:06qui vont partir
01:13:07à la retraite
01:13:08ils pourront partir
01:13:09plus tôt
01:13:09parce qu'il y a des gens
01:13:10qui ont pris
01:13:11leurs responsabilités
01:13:11voilà ce que
01:13:12on voulait vous dire
01:13:14ce soir
01:13:14et c'est vrai
01:13:15qu'il n'y a
01:13:16non pas de fanfaronnade
01:13:18parce que ce que nous avons
01:13:18obtenu
01:13:19Boris vient de le dire
01:13:20nous l'avons obtenu
01:13:21avec d'autres
01:13:21il n'y a aucune volonté
01:13:23de tirer à nous
01:13:24une couverture
01:13:24qui n'appartient pas
01:13:25qu'à nous
01:13:26elle appartient
01:13:27à l'ensemble
01:13:27de celles et ceux
01:13:28qui ont voulu faire
01:13:28progresser ce débat
01:13:29voilà
01:13:30donc ça prouve
01:13:31que le débat est possible
01:13:34il y a une recherche sincère
01:13:36et loyale
01:13:37on peut y arriver
01:13:38mais c'est aussi
01:13:39une leçon pour le gouvernement
01:13:40parce que dans ce débat
01:13:42sur le projet de loi
01:13:43de financement
01:13:43de la sécurité sociale
01:13:44il a accepté d'avancer
01:13:46et sa majorité
01:13:47a accepté aussi
01:13:49pour une part d'avancer
01:13:50sur la loi de finances
01:13:51voilà la première réaction
01:13:52d'Olivier Faure
01:13:53le patron du parti socialiste
01:13:54qui avait donc appelé
01:13:55ses députés
01:13:57à voter ce budget
01:13:58de la sécurité sociale
01:13:59l'édition spéciale
01:14:00se poursuit sur BFM TV
01:14:01dans quelques instants
01:14:02voilà
01:14:02on va
01:14:06on va
01:14:07on va
01:14:07on va
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