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NewsTranscription
00:00La France a peur, je crois qu'on peut le dire aussi nettement.
00:04Le moment est très grave, c'est le vote du budget de la nation qui est en cause.
00:08C'est un moment où il y a beaucoup de difficultés.
00:11On traverse un moment extrêmement grave, décisif pour le pays.
00:14Je pense que la France est à la croisée des chemins.
00:16Une dette incroyable, 3 228 milliards d'euros, un déficit record, pas de majorité à l'Assemblée nationale.
00:24On a le choix aujourd'hui entre relever la tête, accepter un budget de redressement
00:28ou s'enfoncer dans un déficit dont on sait aujourd'hui où il nous mènera, vers un affaiblissement durable.
00:35Bon courage, tenez bon.
00:42Et donc les députés se prononcent ce mardi sur l'ensemble du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2026 avec cette question du jour, Philippe.
00:51Vote du budget en cas de rejet, Macron doit-il dissoudre ?
00:54Eh bien vous dites oui à 94%.
00:57Vous voulez réagir ? Le 0 826 300 300 ?
01:01Que vous soyez pour la dissolution, contre ou pour une autre solution, on attend vos appels.
01:05Eh bien justement, puisque vous avez la parole, Philippe David.
01:07Alors pour moi, évidemment, si jamais c'était rejeté...
01:10Alors le vote est prévu d'ici à peu près trois quarts d'heure.
01:12Donc le temps d'avoir les résultats, ça tombera a priori pendant l'émission de Magali Berda.
01:17Moi je crois que là, si vraiment il y avait un rejet, il n'aurait pas d'autre choix que dissoudre.
01:21Mais Macron, à mon avis, ne dissoudra pas pour raison de politique.
01:25Parce qu'en cas de dissolution, il risquerait d'avoir une majorité RN, et il ne veut surtout pas qu'on dise que c'est lui qui a amené le RN au pouvoir.
01:32Donc l'aspect politique primant sur l'aspect économique, on n'aura pas de dissolution, mais ça c'est que mon avis.
01:38Avant de donner la parole à François, je vais donner la parole à François Louis, n'importe quoi, Pierre-Yves Martin.
01:46Eh bien écoutez, moi je suis un peu distant par rapport à ce qui se passe sur l'actualité parlementaire.
01:53Ah bon, pourquoi ?
01:54Je vais vous le dire.
01:55Non, parce que je suis un peu lassé en faisant cette situation.
01:59Je vais vous le dire.
02:00On aurait dit Sarkozy.
02:01Je vais vous le dire.
02:02Ça fait plus d'un an et demi, moi ça me fatigue en fait de voir cette situation-là,
02:07de voir que les acteurs, les tendances, les majorités politiques ne sont pas capables de s'entendre,
02:13de voir que le président de la République n'est pas capable de trouver une voie de sortie convenable,
02:19et à chaque fois c'est la même approche,
02:22donc voilà, avec des tactiques peut-être un peu plus aiguisées pour M. Lecornu,
02:27mais au final, il va se passer quoi ? Il ne va rien se passer ?
02:31Oui, ça sera une fois de plus, peut-être, mais il va se passer encore une fois de plus un budget
02:36qui ne repose même pas sur des principes clairs de gestion corrects,
02:40et donc du coup c'est aberrant de passer autant de temps pour sortir un budget déficitaire,
02:46et qu'un budget, ce n'est pas un compte de résultat, ce n'est pas un bilan,
02:51et que tant qu'on raisonnera en vision budgétaire pure,
02:55et qu'on ne contrôlera pas correctement le pilotage financier de la France,
02:59il se passera ce qui se passe, c'est-à-dire une gabgie et un cataclysme à la fin de la fin,
03:05parce que depuis le début de l'année, il y a eu quand même une aggravation de plus de 250 ou de 300 milliards
03:12sur la dette française, et on a l'impression que tout le monde s'en fiche.
03:17Je ne suis pas d'accord, vous êtes vraiment injuste, et je suis très étonné de votre part,
03:20j'ai l'impression d'entendre un discours populiste, ce qui se passe à l'Assemblée,
03:24non, mais ce qui se passe à l'Assemblée est unique, et je pense que ça ouvre la voie à ce à quoi on va être obligé
03:29de s'habituer dans les années qui viennent.
03:31C'est la première fois à l'Assemblée nationale que des groupes parlent ensemble et corrigent un budget.
03:36Vous savez très bien, moi je suis journaliste politique, j'ai commencé par l'Assemblée,
03:40mais ça n'est jamais arrivé. Vous arrivez à l'Assemblée, le budget il est prêt,
03:44vous avez le droit de donner deux, trois amendements, et boum, on le passe, il est voté comme un seul homme.
03:48C'est la première fois que les parlementaires sont obligés de s'entendre, et je ne suis pas d'accord avec vous.
03:53Le budget, ce sont des vies, c'est vos vies.
03:56Quand le gouvernement accepte la proposition du parti socialiste de ne pas geler les pensions de retraite,
04:02c'est hyper important pour les gens qui ont 1000 ou 1100 euros de pensions de retraite.
04:07Nous on est là, on goberge, on pia-pia, on philosophe autour des plateaux,
04:11mais on n'est pas la vraie France, enfin.
04:13On en parlait tout à l'heure avec Cécile, des gens qui négocient à 50 centimes ou à 1 euro.
04:19Donc je suis désolé, ce qui est en train de se passer à l'Assemblée pour moi,
04:22et le changement d'une culture et d'une époque, je trouve qu'on efface complètement le pouvoir présidentiel.
04:29Emmanuel Macron, si les gens disent la dissolution, je suis d'accord avec vous, il n'y en aura pas.
04:33Mais pourquoi ? Parce qu'ils veulent finir le quinquennat sans lui,
04:36ils lui disent ok, tu ne veux pas partir, occupe-toi de l'international,
04:39ne remets pas tes pattes dans le débat public,
04:41laisse le cornu fort et Gabriel Attal s'entendre,
04:46laisse les deux tours jumelles extrémistes gueuler et ne rien vouloir,
04:49c'est-à-dire LFI et le RN, et on essaie d'avancer.
04:53Donc moi je trouve, c'est la première fois que je trouve quelque chose de conséquent au Parlement.
04:57Un vrai compromis.
04:59Un vrai compromis qui n'est pas une compromission.
05:02On glosse beaucoup sur la relation Le Cornu-Fort,
05:05mais la réalité c'est que chacun des deux,
05:07il y en a un qui sait qu'il est de droite et l'autre qui sait de gauche.
05:09On ne peut pas trouver de majorité, personne n'en a.
05:12Donc on essaie de faire un chemin ensemble.
05:14Moi je dis on parce que je me suis solidaire de ces gens qui veulent arriver,
05:19que ce soit la droite de Le Cornu ou la gauche d'Olivier Fort,
05:22qui veulent arriver à un compromis.
05:24Je les soutiens à fond.
05:25Parce que c'est ça la vraie révolution aujourd'hui en France.
05:27C'est d'arriver à un compromis.
05:29Allez-y.
05:29Non, non, non, mais je voulais savoir quel était votre regard sur Le Cornu,
05:33parce qu'il a quand même été à la manette.
05:36Est-ce qu'aujourd'hui c'est quelqu'un qui compte véritablement dans le paysage politique ?
05:43Je pense qu'il y a deux hommes qui émergent de ce budget.
05:45Il y a Sébastien Le Cornu et Olivier Fort,
05:47tous les deux qui bossent, qui bossent, qui bossent.
05:49On voit Fort, alors c'est plus lent, il grimpe dans l'opinion.
05:53Le Cornu, il fait une émergence.
05:54Je pense vraiment...
05:55Non, mais il y a ça simplement.
05:57Le Cornu, il a juste besoin d'exister.
05:59Non, ce n'est pas un problème d'exister.
06:00Si, il a besoin de durer à Matignon,
06:03donc il a une approche très aiguisée, très talentueuse,
06:05pour essayer de fédérer, ça c'est sûr.
06:07Mais il respecte sa parole.
06:10Bien sûr que s'il émerge,
06:11et je pense que ce sera l'héritier naturel d'Emmanuel Macron,
06:14vous verrez.
06:14S'il passe le budget Sébastien Le Cornu,
06:17il balayera Édouard Philippe, ça moi j'en suis sûr.
06:19Alors, deux choses.
06:22Premièrement, Cécile, pour répondre à votre première question,
06:25moi je trouve que Le Cornu navigue plutôt pas mal
06:27dans des eaux que je qualifierais de pas très calmes.
06:31Je ne t'ai pas gagné.
06:32Oui, c'est dans la tempête qu'il navigue plutôt pas trop mal.
06:35Mais en revanche, moi je ne crois pas, comme Françoise,
06:39que ce soit le début du consensus,
06:42comme on fait en Allemagne, etc., qui arrive.
06:44C'est parce que nombre de députés
06:46ont peur de perdre leur siège en cas de dissolution
06:49et qu'ils se disent
06:50« Mieux vaut voter un budget avec lequel je ne suis pas d'accord
06:53plutôt que ne pas le voter que Mitterrand... »
06:56Mitterrand.
06:57Macron, pardon.
06:58Je ne sais pas pourquoi j'ai dit Mitterrand.
06:59Appuie sur le bouton...
07:00Il n'y a pas de talent.
07:01C'est Ibernatus, vous êtes endormi.
07:02C'est Ibernatus.
07:04Chirac.
07:04Appuie sur la bougie.
07:06Appuie sur le bouton dissolution
07:08et que je perds mon poste de député.
07:10Parce que ça, c'est quand même une raison inavouable,
07:13mais qui est une réalité.
07:13C'est intéressant.
07:15Est-ce que ça ne va pas créer un précédent, justement ?
07:16Je trouve ça super.
07:17Parce qu'on est en train de passer,
07:19de quitter tranquillement.
07:20Pourquoi ?
07:21Moi, je suis une militante folle
07:22et absolue de la sixième...
07:24Folle ?
07:25Enfant, vous le dites.
07:26Dans le sens de la passion de la sixième république,
07:30je pense qu'il faut en terminer avec la cinquième
07:31parce qu'elle est allée au bout du bout
07:33de là où elle peut aller avec Emmanuel Macron.
07:35Et la sixième république,
07:36ce n'est pas quelque chose qui est porté que par LFI.
07:38Je pense qu'il faut revitaliser...
07:39Vous donnez raison à LFI qui, depuis des années...
07:43Mais le PS demande la sixième république depuis des années.
07:46François, la question...
07:46Moi, je trouve que c'est super.
07:48Le régime parlementaire,
07:50on n'est pas tombé dans la quatrième ou la cinquième.
07:53Chacun apporte sa pierre à l'édifice.
07:55Bon sang, mais franchement,
07:56ça n'est jamais arrivé qu'on corrige un budget
07:58dans ce pays depuis 50...
08:00Pierre, c'est extraordinaire.
08:02Non, ce n'est pas extraordinaire parce que...
08:03Arrêtez de taper sur cette table, en fait.
08:05On ne tape plus sur la table.
08:07Non, je ne trouve pas ça extraordinaire.
08:09En fait, le truc, c'est qu'on a souffert
08:11pendant la troisième et quatrième république
08:13d'une lenteur, d'une inertie
08:14parce que les partis politiques n'arrivaient pas à s'entendre,
08:17d'une instabilité gouvernementale.
08:18Ce n'est pas le cas, là.
08:20Et donc, du coup, on a fait cette cinquième république
08:22et je pense que la cinquième république,
08:24pour moi, mais je suis un peu iconoclase là-dessus,
08:27pour moi, elle a encore un avenir.
08:28Le sujet, c'est notre capacité en tant que citoyen
08:32à élire la bonne personnalité.
08:34On n'y arrive jamais.
08:35Pardon ?
08:36On n'y arrive jamais parce que...
08:37Mais parce qu'on fait peut-être mal notre job de citoyen.
08:40Non, ce n'est pas vrai.
08:40Quand vous poussez la porte...
08:42On se laisse endormir par la musicalité présidentielle ou électorale.
08:47Quand vous poussez la porte,
08:48et tous les présidents, je peux vous le dire,
08:50on les connaît tous, que ce soit Nicolas Sarkozy,
08:52François Hollande, Emmanuel Macron,
08:53et même Jacques Chirac, à l'époque,
08:55j'avais beaucoup discuté avec lui à la fin.
08:57Enfin, honnêtement, quand vous poussez la porte
08:59de ce bureau de l'Elysée,
09:01votre psyché change totalement.
09:03C'est-à-dire que ce n'est pas le problème des Français,
09:05c'est que vous trouvez être le chef d'État
09:08du monde occidental, des pays riches en gros,
09:10qui a la plus grande puissance.
09:12Même le président des États-Unis
09:13n'a pas la puissance du président de la République française.
09:15On est le seul pays où le président peut dissoudre
09:17l'Assemblée.
09:18C'est incroyable.
09:19Et si vous voulez, c'est les psychés qui changent.
09:21Il faut en terminer avec ce régime monarchique présidentiel.
09:25Il faut en finir.
09:26Mais excusez-moi, en finir avec le régime monarchique,
09:28pour mettre quoi à la place ?
09:29Que la VIème République, on peut faire une quatrième bise,
09:32une troisième bise ?
09:33De non, un régime de Premier ministre,
09:34moi je sens vraiment qu'il faut...
09:35Donc on arrête l'élection du président
09:37au suffrage universel.
09:37Écoutez, je pense qu'il faut s'orienter vers quelque chose.
09:40Je sais que c'est la mer des batailles.
09:45Moi-même, nous commençons tous à avoir les yeux qui brillent
09:48dès qu'on parle de la présidentielle.
09:50C'est la mer des batailles.
09:51C'est celle pour laquelle tout le monde se prépare.
09:53Ou alors on change les règles.
09:54On ne fait plus deux quinquennats.
09:56On fait un septennat non renouvelable.
09:58Mais on ne peut plus avoir à la tête
10:00une mécanique qui conforte le pire égotisme
10:04chez tous les présidents de la République.
10:06Même François Hollande n'y a pas échappé.
10:07Mais les Français veulent un monarque.
10:09Les Français ne se sont jamais remis
10:12d'une guillotinée Louis XVI.
10:14Donc ils veulent un monarque républicain.
10:16Non, ça n'est pas vrai.
10:17C'est un paradoxe.
10:18C'est un paradoxe.
10:19Philippe, je trouve ça intéressant
10:21parce qu'effectivement, on n'est pas...
10:22Oui, ce n'est pas vrai.
10:23C'est peut-être un paradoxe.
10:24Je ne sais pas.
10:25Oui, c'est un paradoxe.
10:26Très bien.
10:26Mais en fait, le sujet, c'est qu'on a tous en nous
10:29effectivement cette espèce d'excitation
10:31devant l'élection présidentielle
10:33de la rencontre entre un homme provisantiel
10:36et l'expression de l'opinion.
10:37Et en même temps,
10:39on veut bien que ça soit représentatif
10:41et on aime le parlementarisme, etc.
10:44Merci.
10:44Ça m'a fait plaisir qu'on parle de moi.
10:45J'ai entendu parler d'homme providentiel.
10:47Mon Dieu.
10:48Oui, mon Dieu, ce n'est pas possible.
10:49Oui, moi, on ne peut pas dire rien.
10:50Vivement, les fêtes de fin d'année.
10:52Tu veux vraiment qu'on fasse un suffrage universel direct
10:55sur les gens des vrais voix ?
10:57Tu sais qui c'est qui va gagner ?
10:58Vous savez quoi ?
10:58De minibus.
10:59Je vais aller vous chercher une camomille.
11:00Ça va vous calmer.
11:01Allez, merci beaucoup Françoise.
11:03Merci, Pierre-Yves Martin.
11:04Merci beaucoup Philippe David.
11:06Vous restez avec moi, bien entendu.
11:07Merci.
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