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Françoise Degois : "Heureusement que l'État-providence est là !"
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il y a 11 heures
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##DROLE_D_EPOQUE-2025-11-27##
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Transcription
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00:00
Ce matin, vous nous dites, il n'y a pas de la rumba dans l'air, mais plutôt de la gauche.
00:06
Allez, je le dis en fait, c'est vrai qu'on parle d'une nationalisation d'ArcelorMittal,
00:11
on parle aussi de faire prêter, de forcer les riches à prêter de l'argent en fait à l'État.
00:19
Donc c'est un air de gauche.
00:21
Oui, un air de gauche et d'État, Patrick, et c'est dans les vieux pots qu'on fait bien sûr les meilleures soupes,
00:25
avec d'abord cette proposition, vous le disiez, choc des sénateurs socialistes,
00:28
qui est une proposition pour du beurre évidemment, puisque vous savez que le Sénat est à droite,
00:33
mais cette proposition va évidemment revenir pour la deuxième lecture à l'Assemblée nationale,
00:38
ce fameux emprunt obligatoire.
00:40
C'est très simple, obliger les 1 000 foyers les plus riches à prêter de l'argent à l'État
00:44
avec un remboursement dans les 3 à 5 ans sans intérêt.
00:49
Ça concerne, je vous le dis, 0,05% des contribuables,
00:53
et la mesure pourrait permettre de lever 6 milliards d'euros à minima.
00:56
Alors pourquoi les vieux pots ?
00:58
Eh bien parce que cette mesure, le gouvernement socialiste de Pierre Moroie l'avait déjà adoptée en 1983
01:03
et avait recouru à cet emprunt obligatoire.
01:06
En gros, vous n'avez pas voulu la taxe Zuckmann,
01:08
eh bien voici l'emprunt forcé au nom du patriotisme fiscal.
01:12
Alors le Parti Socialiste est dans sa logique.
01:14
Depuis le début de l'examen, Olivier Faure l'a martelé,
01:17
nous ferons des compromis, mais vous devez avoir des actes importants sur la justice sociale.
01:23
Autrement dit, trouver de nouvelles recettes, la justice fiscale, pardon.
01:26
Mais la critique la plus virulente, en fait, est venue du ministre de l'économie lui-même,
01:30
Roland Lescure, qui s'oppose à cette mesure.
01:32
Pourquoi ? Écoutez, il faut plutôt y voir, y voir plutôt la vexation du ministre
01:37
qui n'a pas été consultée à l'évidence, mais qu'importe.
01:41
De ne pas y avoir pensé.
01:42
Non, de ne pas y avoir pensé, mais qu'importe,
01:43
parce que Sébastien Lecornu est à la recherche d'un budget impossible
01:46
et tout à fait prêt à pousser cet emprunt.
01:49
Ainsi qu'Emmanuel Macron, emprunt que lui ont soufflé les socialistes,
01:52
c'est peu de dire que le tandem Lecornu-Fort fonctionne en la matière,
01:56
mais jusqu'à quel point ?
01:57
Parce qu'à un moment donné, il va y avoir la vérité du vote, du budget.
02:00
Les socialistes ne cessent de répéter, ça n'est pas notre budget.
02:02
Le maximum que nous pourrons faire, c'est de nous abstenir,
02:06
même si, là aussi ça tangue un peu,
02:09
François Hollande, lui, commence à faire campagne en disant
02:11
« Mais après tout, s'il est suffisamment corrigé, pourquoi ne pas voter oui ? »
02:15
On verra ça jusqu'au 23 décembre.
02:17
Vous savez que les députés ont prévu de siéger à minima jusqu'au 23 décembre.
02:21
– Bon, on revient aux années Mitterrand finalement,
02:24
on revient aux nationalisations.
02:26
– Absolument.
02:27
– Ce que je disais tout à l'heure, c'est parce que c'est LFI notamment
02:30
qui est à la baguette pour demander la nationalisation d'ArcelorMittal.
02:33
– Oui, ArcelorMittal qui n'en finit pas d'agoniser,
02:36
vous le savez Patrick, avec un nouveau plan de licenciement de 600 personnes,
02:39
cette fois c'est LFI qui a la main sur sa journée,
02:41
c'est ce qu'on appelle la fameuse niche parlementaire,
02:44
avec une bataille un peu infantile.
02:46
Vous savez, entre les Insoumis et le Rassemblement National,
02:49
je vous rappelle les épisodes précédents,
02:51
dans la précédente niche du Rassemblement National,
02:54
LFI avait fait de l'obstruction,
02:56
et bien là le RN a décidé de faire de l'obstruction,
02:58
de déposer 270 amendements,
03:00
parce que vous savez que la niche c'est hyper strict.
03:02
Vous l'avez de 9h à minuit,
03:04
tout ce qui n'est pas passé à minuit ne passera jamais.
03:06
Mais finalement, le Rassemblement National retirera ces amendements
03:10
et devrait s'abstenir, pourquoi ?
03:11
Parce que l'électorat populaire de Marine Le Pen
03:13
ne comprendrait pas, évidemment,
03:15
que le RN, si vous voulez,
03:18
s'oppose à une mesure pour sauvegarder de l'emploi.
03:21
En tout cas, cette nationalisation d'Arcelor
03:24
pourrait être votée aujourd'hui,
03:25
je vous le dis, elle a de très grandes chances
03:27
avec un Rassemblement National qui s'abstient.
03:29
Pourquoi il dit ça ?
03:30
Parce qu'elle a déjà été votée dans une proposition en 2024.
03:34
Donc ça veut dire que ce serait le retour
03:37
d'une nationalisation très symbolique
03:38
et surtout une grande victoire pour Jean-Luc Mélenchon.
03:41
Qu'est-ce que disent,
03:42
puisque cette chronique s'appelle « Drôle d'époque »,
03:43
qu'est-ce que nous disent ces deux événements ?
03:47
Vous avez raison, on en a parlé tous les deux.
03:49
Ça dit que dans la tourmente,
03:50
on revient toujours vers l'État,
03:52
vers le réarmement de l'État.
03:54
C'est la culture colbertiste française.
03:56
Et finalement, le libéralisme,
03:58
même soft d'Emmanuel Macron,
03:59
ne résiste pas à la culture de notre pays
04:02
dont le modèle repose sur un État providence,
04:05
fort, structuré,
04:06
trop rigide et obèse, bien sûr,
04:08
diront-les-en.
04:09
Elisabeth va me dire ça tout à l'heure.
04:10
Non, mais il n'y a pas qu'Elisabeth.
04:11
Il y en a beaucoup qui vont vous le dire.
04:12
Je vais vous rappeler, oui peut-être,
04:15
mais qui garantit aussi l'égalité pour tous
04:17
avec les trois piliers de la République sociale,
04:19
le droit et une retraite pour tous,
04:21
la gratuité des soins et l'assurance chômage.
04:23
Finalement, en temps de crise et de tempête,
04:25
on se retourne toujours vers l'État.
04:28
Et c'est normal,
04:28
ce n'est pas l'État nounou.
04:29
Pourquoi ?
04:30
Regardez les deux exemples les plus récents.
04:32
La crise financière de 2008
04:34
et la crise sanitaire du Covid.
04:36
Eh bien, c'est vers l'État providence
04:37
que se sont retournés les Français,
04:40
y compris la droite
04:41
et les libéraux qui les critiquent,
04:43
qui critiquent cet État le plus.
04:44
Je vous rappelle que toutes les entreprises
04:46
se sont tournées vers l'État
04:47
pour avoir des aides.
04:48
Donc, ça veut dire que c'est bien de critiquer,
04:50
mais cet État providence,
04:51
heureusement qu'il est là.
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